penthesilea de pascal dusapin
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«Un chef-
d’œuvre» Le Monde
La Monnaie de Bruxelles 31.3.2015 – 18.4.2015
CREATION MONDIALE
REVUE DE PRESSE
Pascal Dusapin
Penthesilea
Direction musicale ¦ Franck Ollu
Mise en scène ¦ Pierre Audi
Décors ¦ Berlinde De Bruyckere
«It is a
masterly
work» The New Yorker The New-Yorker
Direction musicale ¦
Franck Ollu
Mise en scène ¦ Pierre Audi
Décors ¦ Berlinde De Bruyckere
Éclairages ¦ Jean Kalman
Costumes ¦ Wojciech Dziedzic
Vidéo ¦ Mirjam Devriendt
Dispositif électroacoustique
¦ Thierry Coduys
Dramaturgie ¦ Krystian Lada
Direction des chœurs ¦ Martino Faggiani
Prothoe ¦Marisol Montalvo
Achilles ¦Georg Nigl
Odysseus ¦Werner Van
Mechelen
Oberpriesterin ¦Eve-Maud
Hubeaux
Bote ¦Wiard Witholt
Botin ¦Yaroslava Kozina
Amazone ¦Marta Beretta
Orchestre & chœur ¦ Orchestre symphonique et chœurs de la Monnaie
Achilles ¦ Georg Nigl
Odysseus ¦ Werner Van Mechelen
Oberpriesterin ¦ Eve-Maud Hubeaux
Bote ¦ Wiard Witholt
Botin ¦ Yaroslava Kozina
Amazone ¦ Marta Beretta
« Mon souhait était d’extraire les images symboliques, de
moderniser la langue de Kleist et j’avais parfois envie d’une
certaine brutalité dans le vocabulaire, de radicalité dans les
métaphores. »
Pascal Dusapin, Compositeur
« Je commence toujours par le besoin impérieux de créer quelque chose, et cela me donne la force d’aller
très loin, dans les tréfonds physiques de l’émotion. »
Berlinde de Bruyckère, Décors
« J’ai rencontré Pascal Dusapin à plusieurs reprises, j’apprécie l’homme et son œuvre me fascine […]
aujourd’hui, je peux affirmer que la partition est magnifique, elle est extrêmement lyrique et dramatique,
dense et complète. Je dirais même qu’elle renferme quelque chose de génial. »
Peter de Caluwe, Directeur du Théâtre de la Monnaie
Yamina Benaï dans L’Officiel Art, mars 2015
« Le spectacle barbare de cette exaspération des passions, de la
douleur à la fureur, de la folie à l’anéantissement, croise des
destins qui se déchirent dans un élan indomptable. La complexité
de ce thème, qui témoigne d’une inquiétude accordée à notre
temps, hanté par la destruction de la brutalité, m’a semblé d’une
actualité brulante. Aussi, lorsque la Monnaie de Bruxelles m’a
passé commande d’un opéra, le moment m’a paru opportun pour me confronter à cette violence, pour en
trouver une traduction dans l’espace de la scène à travers la plasticité des voix et le prisme du langage
lyrique, pour évoquer ce monde ténébreux venu du cœur tragique des Anciens, revivifié par Kleist. Je
voulais que le geste musical confère, à son tour, une acuité renouvelée au mythe dans la perspective d’une
création contemporaine. »
Pascal Dusapin, Compositeur
Entretien, Pascal Dusapin par Marguerite Haladjian dans Opéra Magazine, avril 2015
“ …a formidable, hard-to-classify figure
who has drawn on both the convulsive
avant-gardism of Iannis Xenakis and the
brooding late Romanticism of Sibelius.”
“Dusapin approaches the material with admirable restraint; the tone of the opera, which unfolds in an
unbroken ninety minutes, is grave and meditative, with chant like lines rising over extended drones and
impressionistic washes of timbre. It begins with a lonely modal melody for harp, which is gradually blotted
out by a spreading smear of sound in the lower strings and brass. An array of antique instruments—a
cimbalom, a type of hammered dulcimer; a sistrum, or sacred Egyptian rattle; various drums and gongs—
provide an archaic sonic patina. Although Dusapin occasionally unleashes a Dionysian frenzy in the full
orchestra, for the most part the musical action proceeds at a ritual distance. It is a masterly work...”
Alex Ross dans The New-Yorker, 27 avril 2015
« Le compositeur français, qui aura 60 ans le 29 mai, signe ici
son septième opéra, et un chef-d’œuvre. Onze courtes scènes
enchainées, entre prologue et épilogue, marquent un rituel incandescent dont la brutalité archaïque
témoigne de sa propre ‘inquiétude au monde’ - un monde bestial, cruel, irrationnel comme l’amour, et la
guerre. »
« Entre chant et souffle, Dusapin l’aède synthétise un art passioné de la vocalité, surgeon de
l’expressionisme de Richard Strauss (Elektra) ou de Berg (Lulu), enrichi de psalmodies modales
développées sans le moindre pathos. Son sens très sûr de la dramaturgie dessine une prosodie qui unit aux
profondeurs de l’instinct les mystères de la psyché. L’orchestre (une soixantaine d’instruments et une
partie électronique conçue par Thierry Coduys) conduit le flux inépuisable d’une musique à sang chaud,
mimétique d’une humanité livrée aux lois d’Eros et de Thanatos. »
« Une scène farouchement dominée par les femmes, à commencer par la prédatrice mezzo autrichienne
Natascha Petrinsky, qui impose une Penthésilée hallucinante tant scéniquement que vocalement. La belle
et touchante Prothoé de Marisol Montalvo la suit comme une ombre, tandis que la jeune Eve-Maud
Hubeaux prête son mezzo insolent à l’implacable Grande Prêtresse gardienne des lois. »
Marie-Aude Roux dans Le Monde, 7 avril 2015
« L'œuvre obsédait le compositeur depuis longtemps, et il a été bien inspiré
d'attendre, pour la mettre en musique, de recueillir les fruits de ses
approfondissements : arrivé à pleine maturité, il poursuit dans sa veine
sombre et creusée, en y ajoutant une richesse harmonique et un sens des contrastes qui permettent
d'échapper au travers de la monochromie qu'il nous est arrivé de pointer du doigt. En outre, ce maître de
l'orchestre fait aussi valoir ici une écriture vocale brute et élaborée, qui épouse les reliefs du texte là où
tant d'opéras contemporains n'ont pour effet que de l'aplatir. »
Christian Merlin dans Le Figaro, 10 avril 2015
« Avec un sens de l’équilibre remarquable, il
[Pascal Dusapin] exalte autant le livret (en
allemand) que sa partition pour ressusciter les
héros antiques qui l’ont toujours fasciné. Il livre
une fresque très aérienne avec des moments de grande finesse – fidèle en cela à la tradition musicale
française – mais aussi ponctuée d’accents barbares. »
« Son propos est soutenu par une formidable distribution avec l’orchestre et les chœurs de la Monnaie
accordés avec virtuosité à la dimension de cette œuvre. »
François Delétraz dans Le Figaro Magazine, 10 avril 2015
« Enchaînant les scènes comme lors d’un rituel, la
partition est une grande réussite vocale et orchestrale.
L’œuvre s’ouvre sur une simple et belle mélopée de
harpe, évoquant l’enfance de la lyre grecque, bientôt
rejointe par un cymbalum – tous deux concluront l’opéra. Soixante instrumentistes et une riche
électronique conçue par Thierry Coduys coulent à flux continu dans les abysses de l’âme. »
« Les principaux rôles sont remarquablement tenus, avec Natascha Pertrinsky en hallucinante Penthésilée
et Marisol Montalvo en ardente et sombre Prothoé. »
Bruno Serrou dans La Croix, 7 avril 2015
« Mais comment traiter de la démesure en évitant le piège
de la surenchère illustrative ? C’est à ce dilemme que
répond magistralement Pascal Dusapin en composant son
septième opéra, Penthesilea, une commande de la Monnaie de Bruxelles, sur l’un des mythes les plus
terrifiants de la Grèce antique qui relate la mort d’Achille, tué et dévoré par celle qu’il aime, Penthésilée. »
« Qu’il s’agisse de la composition musicale et du livret, cosigné Pascal Dusapin et Beate Haeckl, de la mise
en scène de Pierre Audi ou de la scénographie conçue par l’artiste Berlinde De Bruyckere, la tonalité
générale de cette métaphore épouse toutes les nuances de la zone grise de l’humanité décrite dans ses
livres par Primo Levi et englobe aussi la bile noire de la mélancolie. Une absence de couleurs qui rehausse
l’intensité des tonalités émotionnelles qui se succèdent et font appel à des registres aussi changeants et
miroitants que les lumières d’un ciel couvert du Nord. »
« A la déconstruction de la pièce de Kleist opérée dans le livret, qui condense l’action pour en pointer les
contradictions inhérentes aux conflits entre les lois de la guerre et le dérèglement de l’amour, répond
l’écriture musicale d’un opéra à la mélancolie orchestrale rehaussée de fulgurances électroniques, d’échos
sonores traversés de coups de tonnerre. Jusqu’aux voix des chanteurs qui passent du récitatif au chant, du
souffle au silence, tout, ici, répond à cette affirmation de Pascal Dusapin : “Composer n’est pas démontrer,
c’est inventer des impulsions et des flux.” (Une musique en train de se faire). »
Fabienne Arvers dans Les Inrockuptibles, avril 2015
« La partition aux couleurs modales est d'une
âpreté prenante, qui plonge dans les instruments
graves de la fosse, laissant traîner ses cordes
comme des fantômes, sous un ciel de plomb que
percent les bois, une harpe mélodieuse au parfum enfantin au début, un cymbalum apportant une subtile
touche d'Orient. Thierry Coduys, le fidèle électroacousticien du maître, fait écho à ses volontés par la magie
de l'informatique musicale, capable de faire entendre les flèches qui fusent comme les bêtes qui rôdent. […]
A l'heure de son soixantième anniversaire, par la force tranquille de l'expérience acquise, Pascal Dusapin
laisse parler et respirer son métier, ses musiciens et ses chanteurs. Rien ne sent l'effort dans le jeu de
l'Orchestre de la Monnaie conduit par Franck Ollu, malgré la complexité d'une matière qu'on imagine
redoutable à sculpter. »
« La vigueur dramatique de l'œuvre repose en grande partie sur un théâtre des voix dessiné entre le chant
et le quasi parlando, et magistralement investi par la distribution. Sur chacun l'écriture a été ajustée et
tombe sans un pli. »
« Une haute couture musicale et vocale que l’opéra contemporain ne nous offre pas tous les soirs. »
Benoît Fauchet dans Diapason, mai 2015
« Et si le 21ème siècle naissant avait trouvé son Elektra ? »
« Orchestralement, la violence n’a peut-être jamais aussi bien rendue en musique, grâce à une
orchestration extrêmement variée, allant du solo de harpe et de flûte à des déflagrations assemblant des
forces contraires. Vocalement, Dusapin est maître d’un savoir-faire éprouvé par ses six précédents opéras.
Mais il y a ici une formidable clarté et une plus grande netteté de traits pour chacun des personnages. »
« …l’équipe musicale réunie à Bruxelles ne souffre d’aucun reproche. L’Orchestre de la Monnaie plonge
dans la bataille sous la baguette impériale de Franck Ollu, accompagnant les chanteurs dans un théâtre
vocal qui force l’admiration. »
« Parmi une distribution intense et engagée, on retiendra Marisol Montalvo, Prothoe, alliée attentive de la
reine des Amazones, et Eve-Maud Hubeaux, impressionnante Prêtresse. Mais c’est le couple Achille-
Penthésilée qui déclenche la foudre. Lui, Georg Nigl, casqué d’une chevelure brune, impose sa présence
avec une très grande économie de moyens, et esquisse un personnage de chef de guerre amoureux. Et elle,
Natascha Petrinsky, tour à tour enfantine, égoïste, blessée, vindicative, se tient au plus près des passions
humaines les plus dévastatrices. La scène où elle déclare la guerre à Achille, répétant des mots qui la font
sombrer dans la folie, submerge d’émotion. »
Laurent Vilarem dans La Lettre du Musicien, 18 avril 2015
« Divisée en dix courtes scènes enchaînées sans interruption, se
présentant tel un rituel, la partition est une totale réussite. A
l’orchestre d’abord. Mais aussi sur le plan vocal, avec un sens de la
phrase, de la respiration et du chant trop rare chez les
compositeurs d’aujourd’hui. L’œuvre s’ouvre sur une simple et belle mélopée de la harpe évoquant
l’enfance tandis que l’instrument renoue avec la lyre de la Grèce antique, bientôt rejointe par le cymbalum -
tous deux ainsi que le chœur concluront l’œuvre. Soixante instrumentistes et une électronique bruissant
dans le grave tel un faux-bourdon constant conçue par Thierry Coduys, fidèle collaborateur de Dusapin,
coulent à jet continu dans les profondeurs des abysses de l’âme et ses déchirures exacerbées. Avec sa forme
modale archaïsante et brute, l’on pense, en plus civilisé, à Iannis Xenakis dont Dusapin fut l’élève. »
Bruno Serrou dans Classique d'aujourd'hui, blog d'actualité de la musique classique et contemporaine,
2 avril 2015
« Pascal Dusapin aime l’opéra et l’opéra le lui rend bien.
Penthesilea, son septième opus lyrique, créé à La Monnaie de
Bruxelles, est une immense réussite musicale. »
« Redoutable pour les chanteurs, l’écriture de Pascal Dusapin, […], est un chef d’œuvre de science vocale et
orchestrale. Les teintes sont sombres et les tons sont noirs, mais le drame est traversé parfois d’une
illumination interrogative comme les notes de l’inattendu cymbalum qui ponctue des moments de la
partition. Rompu à l’exercice de l’opéra, le musicien sait imposer une trame narrative (en un prologue et
onze scènes) faite de tensions et de paroxysmes.»
« Immense réussite musicale, cette Penthesilea s’imposera sans doute au répertoire lyrique et ce spectacle,
de très haut vol et cohérent de bout en bout, est un temps fort de la saison bruxelloise. »
Pierre-Jean Tribot dans Resmusica.com, 13 avril 2015
« Attention, chef-d’œuvre ! ».
« Aidé de Beate Haeckl – il fallait bien-sûr conserver l’allemand et adapter le tout, réputé injouable -, il
[Pascal Dusapin] signe un livret d’une efficacité parfaite. La partition est tout aussi sauvage, ravageuse et
cauchemardesque que le texte, mais pas seulement : le Français sait aussi faire naître l’épouvante et la
tension sans tapage ni déferlements. Des couleurs modales, un brin d’exotisme (le cymbalum) et quelques
touches d’électronique font le reste. Dans la fosse, Franck Ollu gouverne en spécialiste et tire de superbes
choses des troupes maison, jamais plus à leur avantage que dans les trames compliquées. »
Nicholas Derny dans ForumOpera.com, 7 avril 2015
« La tension dégagée par la musique de Dusapin est obsédante. Omniprésente, elle soutient l‘action tout au
long d’un immense continuum sonore que viennent renforcer par moments de grandes vagues de musique
électronique. »
« L’orchestre sait se faire cinglant, cruel, à travers une belle diversité des climats. Le compositeur a en effet
très justement choisi de ne pas sombrer sans arrêt dans l’excès : le propos est passionné, certes, mais
jamais hystérique. Les moments les plus rudes sont évoqués dans des demi-teintes écrasantes par leur
concision. Ailleurs, des tuttis glaçants, des percussions fracassantes, ponctuent le dialogue de leurs
sinistres éclats. Même tenue chez les chanteurs, qui, aux éclats les plus déchirants, opposent une intimité
frustrante et perçante. »
« Les demi-teintes laissent des frissons d’effroi dans une écriture qui tire un parti obsessionnel des accents
médians ou plus graves des timbres vocaux : implication maléfique de la Penthesilea de Natascha
Petrinsky, énergie féroce de l’Achille de Georg Nigl, amitié terrifiée de l’Odysseus dévasté de Werner Van
Mechelen, ou de la Prothoé dépassée de Marisol Montalvo. Les moments d’humanité souffrante de ces
derniers ne peuvent rien contre la fureur suicidaire de leurs deux amis. »
« Le message est passé : l’éternelle horreur des guerres crée un malaise intemporel qui nous colle à la
peau. Un spectacle superbement sinistre. »
Serge Martin dans Le Soir, 2 avril 2015
« S’il est bien des moments de tension poignante, de percussions explicites et de crescendos dramatiques,
le compositeur n’agresse jamais son public, surfant à ses côtés sur des vagues mélodiques où la mélancolie
le dispute à l’affliction et à la tension intérieure. »
Stéphane Renard dans L’Echo, 2 avril 2015
« Il est des jours où la défense de la ‘culture’ - dans le sens de l’art et de la
création – retrouve son sens. »
« Dans ce nouvel opéra – le septième depuis Roméo & Juliette créé en 1986 –
Pascal Dusapin se révèle en pleine possession de ses moyens et libre comme jamais, avec (par exemple)
une petite chanson mélancolique à la harpe en ouverture pour placer d’emblée le drame de l’Amazone sous
le signe de la fragilité, un cymbalum au cœur de l’orchestre pour évoquer le rêves enfouis, des relais
électroniques pour dérouter l’adversaire (et le public), une écriture vocale ample et lyrique, où tout est
compréhensible et expressif, chœurs compris. »
« Sous la direction du Français Franck Ollu – le même qui vient de se distinguer dans Jacob Lenz de Rihm –
l’orchestre en grande formation offrit de cette nouvelle partition une version électrique, étonnamment
aboutie, soulignant la spatialisation futuriste des flux sonores, l’efficacité mystérieuse de certains
instruments graves, le déploiement frénétique des percussions. Musique et scène étant ici abordées comme
au ralenti, dans la distanciation, l’allusion, le suspense. »
Martine D. Mergeay dans La Libre Belgique, 2 avril 2015
„Dass Dusapin für Stimme und die Bühne schreiben kann, hat er unter anderem in
Medeamaterial und Passion bewiesen, aber Penthesilea ist, und man darf hier mal ein
Superlativ benutzen, sien bestes Werk, ein Meisterwerk des modernen Musiktheaters.“
„Dusapin steht ein phantastisches Solistenquartett zur Verfügung. Allen voran die Mezzosopranistin
Natascha Petrinsky in der Titelpartie: Es ist faszinierend ihr zuzuhӧren und ihr zuzusehen, wie sie den
Wahnsinn mit ihrer Stimme und ihrer Mimik sum Ausdruck bringt. Ihr Gegenpart als Achill ist der nicht
weniger überzeugende Georg Nigl, den wir vor ein paar Wochen schon als Jakob Lenz in der gleichnamigen
Wolfgang-Rihm-Oper bewundern konnten. Aber auch ihre jeweiligen Alter Egos: Marisol Montalvo also
Protheo und unser Landsmann Werner van Mechelen als Ulysses sind die idealen Interpreten. “
„Wie der Dirigent Franck Ollu das Orchester leitet, verdient Bewunderung. Das rund 80 Musiker zählende
Ensemble spielt mit einer Virtuosität und Präzision, die Raum schaffen für die Emotionalität. Den
rhythmisch perkussiven Ausbrüchen stehen ganz ruhige Momente mit flirrenden Aspekten, die einen sogar
an Wagner denken lassen kӧnnten, gegenüber. Und dabei spricht diese Musik jeden direkt an. Dusapin hat
seine eigene von allen Schulen oder Dogmen befreite Tonsprache gefunden und ist dabei dem vorhin
erwähnten Wolfgang Rihm nichtunähnlich.“
„Erst die Zukunft wird uns zeigen, ob Penthesilea sich als neues Repertoirewerk der aktuellen Musik
durchsetzen wird, aber die Qualität dazu hat diese Musik.“
Hans Reul dans BRF, 2 avril 2015
„Und in der musikalischen Umsetzung hält sich der
Komponist keineswegs zurück. Der schartige Krach des
Krieges, das feuchte Keuchen der Paarung sind ihm gleichermaßen Stimulanz seiner musikalischen
Phantasie. Wie in einem Actionfilm mit Gewalt- und Sexszenen weiß Dusapin die Anregung von Adrenalin -
und Dopaminausschüttungen kontrasteich zu rhythmisieren. Der dirigent Franck Ollu folgt mit dem
Orchester virtuos diesem genau kalkulierten Wechsel zweier Muster, wie wir sie aus der tierischen
Verhaltensforschung kennen: affin – diffug. “
Jan Brachmann dans Frankfurter Allgemeine Zeitung für Deutschland, 1er avril 2015
„Der ӧsterreichische Heldenbariton Georg Nigl verleiht dem Superhelden großes
Format, Marisol Montalvo der Prothoe als treuer Wegbegleiterin Anmut und
Einfühlungsvermӧgen. Wiewohl das Attribut “großartig” nur mit hӧchster
Sparsamkeit verwendet werden soll: Hinsichtlich der Darstellung von
Frauenpower, Selbstverwirklichungsdrang und tragischer Selbsttäuschung der Titelpartie durch Natascha
Petrinsky sollte es akzeptiert werden. Brüssel erlebte einen großen Operabend.“
Frieder Reininghaus dans Deutschlandfunk, 2 avril 2015
„Die ӧsterreichische Mezzosopranistin Natascha Petrinsky in der Titelrolle singt ihren Part, als sei er ihr
auf den Leib geschrieben worden. Überhaupt wirken Sänger und Orchester unter dem hoch konsentrierten
Dirigat von Franck Ollu auf fast schlafwandlerische Weise vertraut mit diesem neuen und oft
hochkomplexen und virtuosen Werk Pascal Dusapins. Zusammen schaffen sie Musiktheater pur. Die
Penthesilea von Natascha Petrinsky und ihre Amazonen, aber auch Achilles, Odysseus und ihre Krieger
schleichen amӧbengleich übers schwarze Feld der fast leeren Bühne.“
Christoph Schmitz dans Deutschlandfunk, 2 avril 2015
“La partitura di Penthesilea, che si apre con una citazione di Christa
Wolf: “Non è un bello spettacolo: comincia l’era moderna” è piena
di conntazioni di grnade forza espressiva: per esempio una
melodia infantile, quasi un Leitmotiv, sempre transformato ma
immediatatmente riconoscibile, fa emergere alcuni strumenti come l’arpa (che attraversa l’oper come
simbolo della sofferenza di Penthesilea) e il cimbalon, che introducono delle venature,arcasiche, l’antica
Grecia. A Bruxelles canteranno, tra gli altri; Natasha Petrinksy (Penthesilea), Marisol Montalvo (Prothoe),
Georg Nigl (Archille), Werner Van Mechelen (Odisseo), Eve-Maud Hubeaux (sacerdotssa).”
Gianluigi Mattietti dans Amadeus, avril 2015