perspectives économiques régionales du moyen-orient et … · le repli des cours du pétrole met...
TRANSCRIPT
Perspectives économiquesPerspectives économiques régionales du Moyen-Orient
et de l’Afrique du Nord
Octobre 2014
Plan de l’exposé
P i di lP i di lPerspectives mondialesPerspectives mondiales
MOANAP : problématiques MOANAP : problématiques
• Exportateurs de pétrole
régionales, perspectives et risquesrégionales, perspectives et risques
• Exportateurs de pétrole• Importateurs de pétrole
La reprise se poursuit de façon inégale
Projections de croissance du PIB réel (pourcentage de variation par rapport à l’année précédente)
MondeÉtats-Unis
Zone euro
Marchés émergents
Chine Russie
20142014 3,33,3 2,22,2 0,80,8 4,44,4 7,47,4 0,20,220142014 3,33,3 2,22,2 0,80,8 4,44,4 7,47,4 0,20,2Révision par rapport au
printemps 2014-0,3 -0,6 -0,3 -0,5 -0,2 -1,1
20152015 3,83,8 3,13,1 1,41,4 5,05,0 7,17,1 0,50,5Révision parrapport au
printemps 20140,0 0,1 -0,1 -0,4 -0,2 -1,8
printemps 2014Source : FMI, Perspectives de l’économie mondiale, octobre 2014.
Les risques s’accentuent depuis le printemps dernier
Risques géopolitiques (Moyen-Orient, Russie-Ukraine)
Croissance plus lente dans les pays émergents
Croissance potentielle plus faible et stagnation séculaire dans les pays avancés
Volatilité des marchés financiers en réaction à la normalisation de la politique monétaire dans les pays avancéspolitique monétaire dans les pays avancés
4
Les cours du pétrole ont chuté, mais à l’avenir ils pourraient basculer dans l’un ou l’autre sensp
Cours du Brent¹(dollars/baril)
130140150
95% confidence interval86% confidence interval68% confidence intervalF
Intervalle de confiance à 95 %Intervalle de confiance à 86 %Intervalle de confiance à 68 %
100110120130Futures
Cours du pétrole pour 2014 selon PEM automne 2014 : $103
Contrats à terme
708090100
Cours du pétrole pour 2015 selon PEM
506070
2013 2014 2015
automne 2014 : $99
2013 2014 2015
5
Sources: Bloomberg; calculs du Département des études du FMI.1Calculés à partir des cours à terme et des options au 15 octobre 2014.
Une intensification des conflits régionaux avec des effets de contagion considérablesavec des effets de contagion considérables
11 millions de réfugiésTurquieTurkey: 649K[0.8]
11 millions de réfugiés et de personnes déplacées
Violence sectaire et
SyrieSyrie
IraqIraq
Tunisie
Iran
Turquie
JordanieLiban
Iraq: 222K[0 6]
Violence sectaire et contagions politiques
Échanges bilatéraux et ÉgypteLibyeLibye
Koweït
Qatar
Bahreïn
[0.6]
Egypt
commerce de transit perturbés
l
Algérie
Niger
Arabiesaoudite
Qatar
Egypt135K[0.2]
Revers pour le tourisme et l’investissement
SoudanTchadNiger
Yemen
6
Évolution récente, perspectives et risques
Pays exportateurs de Pays exportateurs de pétrole de la région pétrole de la région
Pays exportateurs de Pays exportateurs de pétrole de la région pétrole de la région p gp g
MOANAPMOANAPp gp g
MOANAPMOANAP
Algérie
Libye
KoweïtArabie
IranIraq
Libye
Qatar
saoudite
BahreïnÉmirats arabes
unisOmanOman
Yémen
Croissance stable dans le CCG, mais des projections révisées à la baisse dans les autresprojections révisées à la baisse dans les autres pays en raison des conflits
Croissance du PIB réel
5
6 CCG, automne 2014 Hors CCG, automne 2014CCG, printemps 2014 Hors CCG, printemps 2014
(pourcentage)
4
5
2
3
Révisionde 2 p.p.
0
1
2013 2014 2015 2016
8
2013 2014 2015 2016
Sources : autorités nationales; calculs des services du FMI.
La croissance reste stable dans la plupart des pays du CCG
Pays du CCG : croissance du PIB réely(pourcentage)
8
9 2014
2015
5
6
72015
3
4
5
0
1
2
B h i K i O Q S di A bi UAE
99
Bahrain Kuwait Oman Qatar Saudi Arabia UAE
En dehors du CCG, les perspectives sont très incertaines et sont tributaires de la reprise de laincertaines et sont tributaires de la reprise de la production pétrolière en Libye et en Iraq
1
1.5
Production d'hydrocarbures1
(variation par rapport à l'année précédente, millions de barils/jour)
0.5
1.0
Autres hors CCG
-0.5
0.0 IranLibyeIraqCCG
-1.5
-1.0
2013 2014 2015 2016
10
Sources: national authorities; and IMF staff calculations.1 Crude oil, natural gas, natural gas liquids, condensates, refined products, and other hydrocarbons.Sources : autorités nationales; calculs des services du FMI.1 Pétrole brut, gaz naturel, liquides de gaz naturel, condensats, produits raffinés et autres hydrocarbures.
Le repli des cours du pétrole met à mal les b d ibudgets nationaux
Prix d’équilibre budgétaire du pétrole, 2014(d ll /b il)(dollars/baril)
140160 317
80100120140
lars/
baril
20406080
Dol
l
020
Liby
e
Yém
en
Bahr
eïn Iran
Alg
érie
Iraq
saou
d.
Om
an
EAU
Kow
eït
Qat
ar
11
Sources: autorités nationales; calculs des services du FMI.
B
Ara
b.
L’augmentation de la consommation énergétique dintérieure comprime les excédents extérieurs
Solde des transactions courantesCroissance de la demande de pétrole
d 2000 19 (p t )
20
(exportateurs de pétrole MOANAP : pourcentage du PIB)
L’excédent devrait diminuer de
197
160180200
et de gaz, 2000-19 (pourcentage)
10
15265 milliards de dollars en 6 ans, entre 2012 et 2018 109
100120140160
5
10
28
59
406080
100
0 020
Moyen-Orient Monde Moyen-Orient Monde
Pétrole Gaz
12
Sources : autorités nationales; calculs des services du FMI. Source : Agence internationale de l’énergie.
L’importance des subventions énergétiques explique pour beaucoup l’affaiblissement desexplique pour beaucoup l affaiblissement des positions budgétaire et extérieure
Exportateurs de pétrole MOANAP : subventions énergétiques avant impôts
1214 Référence
Baisse de 20 % des cours du pétrole
p p g q p(pourcentage du PIB)
68
10 Baisse moyenne des subventions de 1,2 point de pourcentage du PIB
024
an aq ie e te ye ïn ït n n U ar
S ti ti d i d FMI OCDE AIE D t h G ll h ft fü I t ti l
Ira
Ira
Alg
éri
Ara
bie
saou
dit
Liby
Bahr
eï
Kow
eï
Yém
e
Om
a
EAU
Qat
a
13
Sources : estimations des services du FMI, OCDE, AIE, Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit, PEM et Banque mondiale. Notes: Dernières données disponibles (2011). Comprend les subventions à l’essence, à l’électricité, au gaz naturel et au charbon. L’impact de la baisse des cours du pétrole n’est calculé que pour l’essence et le gazole.
Soutenir la croissance du secteur privé sans daugmenter les dépenses publiques
1025
Dépenses publiques et croissance du PIB hors pétrole(pourcentage, moyenne mobile triennale)
6
8
15
20
2
4
5
10Croissance des dépenses
C i d PIB h é l (é h d d )
0
2
0
5
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
Croissance du PIB hors pétrole (éch. de dr.)
14
1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
Sources : autorités nationales; et calculs des services du FMI.
D’importantes réformes structurelles sont d dnécessaires, surtout en dehors du CCG
du
il tion
ctur
es
erce ion
diqu
e
ce ratie
tatio
n
## ##
## ##
20e centile inférieur
20 40 til
60e-80e centile
20 til
Mar
ché
trav
a i
Cor
rupt
Infr
astr
uc
Com
me
Éduc
ati
Cad
re ju
rid
Fina
nc
Bur
eauc
r
Rég
lem
en
CCG 85% 58% 80% 75% 64% 77% 65% 24% 70%
## ##
##
20e-40e centile
40e-60e centile
20e centilesupérieur
CCG 85% 58% 80% 75% 64% 77% 65% 24% 70%
Bahreïn 88% 68% 80% 73% 57% 75% 59% 24% 74%
Koweït 29% 47% 64% 42% 40% 62% 42% 24% 52%
Oman 82% 47% 79% 76% 61% 81% 64% 24% 67%
Qatar 97% 68% 82% 79% 85% 84% 66% 24% 75%
Arabie saoudite 53% 47% 79% 68% 67% 76% 65% 24% 55%
Émirats arabes unis 95% 75% 97% 79% 79% 79% 71% 64% 73%
E t t hExportateurs hors CCG
3% 3% 30% 19% 20% 28% 15% 22% 8%
Algérie 1% 20% 29% 6% 20% 28% 18% 24% 9%
Iran 2% 3% 57% 12% 39% 48% 31% 24% 7%
15
Sources: Banque mondiale; Forum économique mondial; Groupe PRS; services des services du FMI.
Libye 8% 0% 31% 59% 20% . 10% 19% 3%
Yémen 5% 3% 3% 26% 8% 17% 11% 4% 27%
Exportateurs de pétrole MOANAP : conclusions
• Croissance robuste dans le CCG, perspectives incertaines ailleurs. • Le tassement récent des cours du pétrole a accéléré l’affaiblissement des p
soldes budgétaires et courants, ce qui nous amène à formuler les recommandations suivantes :
• Utiliser la marge de manœuvre disponible à court termeUtiliser la marge de manœuvre disponible à court terme.• Élaborer des plans de rééquilibrage budgétaire crédibles à moyen terme;
cela est désormais plus urgent.• L’actuel modèle de croissance fondé sur l’expansion des dépenses publiques
n’est pas soutenable. Le secteur privé doit être le moteur de l’économie.
16
Évolution récente, perspectives et risques
Pays importateurs de pétrole Pays importateurs de pétrole de la région MOANAPde la région MOANAPPays importateurs de pétrole Pays importateurs de pétrole de la région MOANAPde la région MOANAP
MarocTunisie
LibanSyrie
Afghanistan
de la région MOANAPde la région MOANAPde la région MOANAPde la région MOANAP
Égypte
Maroc
JordaniePakistan
SoudanMauritanie
Djibouti
Somalie
17
Les tensions budgétaires immédiates se relâchent et les réserves internationales se redressent peu à peup p
Réserves(mois d’importations)
Déficit budgétaire(pourcentage du PIB)
7
8
9
10
5
6
7
6
7
8
3
4
4
5
6
0
1
2
4
818
Sources : Haver Analytics; autorités nationales.
Les réformes des subventions devraient permettre aux gouvernements d’épargner 1 point de PIB en moyenne en 2014 et en 2015
Variation des dépenses¹(pourcentage du PIB)
4
3
4
Salaires
1
2
Subventions généralisées Investissement
0Autres
Capital
généralisées
Subventions
Investissement
Investissement
-2
-1
Ch 2010 13 Ch 2013 15
pgénéralisées
Variation de 2010 à 2013 Variation de 2013 à 2015
19
Sources: autorités nationales; calculs des services du FMI.¹À l’exclusion du Pakistan.
Change 2010-13 Change 2013-15Variation de 2010 à 2013 Variation de 2013 à 2015
Un repli de 20 % des prix du pétrole pourrait conduire à une amélioration des soldes budgétaires allant jusqu’à 1 point de PIB
Variation des soldes budgétaires, 2015(pourcentage du PIB)
Wages1.0
1.2
g
0.6
0.8
0.2
0.4
0.0Jordan Tunisia Egypt Morocco Lebanon PakistanJordanie Tunisie Égypte Maroc Liban Pakistan
20
Sources : autorités nationales; et calculs des services du FMI.Note : L’impact de la baisse des cours du pétrole est uniquement calculé pour l’essence et le gazole.
Les exportations commencent à se redresser, mais de manière inégalede manière inégale
Exportations de marchandises(Indice; moyenne mobile trimestrielle, 2009=100)
170
200
Égypte Maroc Pakistan Autres MOANAP¹
140
170
110
Sources : Haver Analytics; autorités nationales
80janv.-10 juil.-10 janv.-11 juil.-11 janv.-12 juil.-12 janv.-13 juil.-13 janv.-14 juil.-14
21
Sources : Haver Analytics; autorités nationales.¹Afghanistan, Djibouti, Jordanie, Liban, Mauritanie, Soudan et Tunisie.
Reprise faible et chômage persistant en perspective
Croissance du PIB réel et chômage(pourcentage)
10
12
4
5 Chômage (éch. de dr.) Croissance du PIB
8
10
3
4
6
1
2
0
2
0
1
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Sources : autorités nationales; calculs des services du FMI.22
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Les risques pesant sur une reprise des exportations et de l’investissement restent élevéspContributions à la croissance du PIB réel(points de pourcentage)
Exportations Importations Consommation Investissement Croissance du PIB réel
4
5
6p p
2
3
4
0
1
2
-2
-1
23
Sources : autorités nationales; calculs des services du FMI.
Moyenne 2013-14 Moyenne 2015-16
Peu de marge de manœuvre pour une politique anticyclique, d’où un pilotage délicat dans une conjoncture difficile
Marges de manoeuvreDette publique Réservesp q
Pourcentage du PIB, 2014 Mois d’importations, 2014
Ég pte 93 8 2 7Égypte 93.8 2.7Jordanie 90.0 6.7Liban 144.9 11.6Maroc 66.0 4.5Pakistan 62.5 2.1Tunisie 50.5 4.0
Données po r 2014Données pour 2014plus de 80 % du PIB moins de 3 mois d’importations60 % à 80 % du PIB 3 à 5 mois d’importations40 % à 60 % du PIB plus de 5 mois d’importations
24
Sources : autorités nationales; calculs des services du FMI.
p p
Les besoins de financement extérieur restent importants
Financement extérieur(milliards de dollars et part en pourcentage)
2014 20152014
Officiel
201585 milliards de dollars 100 milliards de dollars
IDE,$20,1,21 %
Officiel,$26,4,
IDE,$23,4,20 %
Officiel,$16,2,13 %
Privé,$48.150 %
Autres,$0,7,1 %
28 %
Privé,$79,
Sources : autorités nationales; calculs des services du FMI
50 %$ ,67 %
825
Sources : autorités nationales; calculs des services du FMI.Note : L’accumulation de réserves de 10 milliards de dollars en 2014 et de 15 milliards en 2015 n’est pas comprise dans le graphique.
La croissance à moyen terme est trop faible pour permettre des progrès notables en termes de chômage et de niveaux de viep g g
Croissance du PIB réel(variation annuelle en pourcentage)
9 Croissance atteint 8 %.É
6
7
8
Taux historiques 6 %Double amélioration pour emploi et revenus
Écart de revenu avec pays comparables réduit de moitié
4
5
6
Taux de croissance de référence 5 % Chômage diminue de 1 pp et s’établità 11 % (3 mil. de nouveaux emplois)
Double amélioration pour emploi et revenus.
1
2
3 PIB par habitant augmente de285 dollars (10 %) à l’horizon 2020
S P i d l’é i di l i é i l l l d i d FMI
0
Sources : Perspectives de l’économie mondiale; autorités nationales; calculs des services du FMI.
26
Des investissements supplémentaires en infrastructure de 15 milliards de dollars par an permettraient de gagner provisoirement 1½ point de croissancecroissance
Estimations des PEM sur les déficits d’infrastructures (pourcentage)
Investissement public et besoins en infrastructures, 2014-19(pourcentage du PIB)(p g )
0
20 Capacité de production électriqueRoutesLignes téléphoniques
16Dépenses publiques d'investissementDépenses en infrastructures physiquesBesoins
-20
8
12
-60
-40
4
8
-80
60
MENAOI0
MENAOI
27
Source : calculs des services du FMI. Sources : base de données des PEM du FMI; Ianchovichina et al.(2013); MDB Working Group on Infrastructure (2011); estimations des services du FMI.
De vastes réformes structurelles, pour sortir du 40e centile inférieur mondial, sont vitales afin d’éviter la «nouvelle médiocrité»
Mar
ché
du
trav
ail
Cor
rupt
ion
urea
ucra
tie
rast
ruct
ure
Com
mer
ce
Éduc
atio
n
dre
jurid
ique
Fina
nce
glem
enta
tion
M C Bu
Inf C É
Cad
Rég
Importateurs de pétrole MOANAP 11% 20% 24% 34% 21% 39% 47% 45% 45%
Égypte 1% 20% 24% 34% 6% 16% 35% 47% 33%Jordanie 32% 47% 24% 64% 45% 62% 60% 46% 57%Liban 19% 3% 24% 20% 45% 60% 25% 42% 47%Mauritanie 3% . . 19% 19% 5% 19% 13% 28%Maroc 18% 20% 24% 62% 50% 39% 48% 45% 50%Pakistan 7% 20% 24% 18% 21% 29% 47% 45% 25%Pakistan 7% 20% 24% 18% 21% 29% 47% 45% 25%Tunisie 11% 47% 24% 49% 20% 48% 50% 45% 45%
Afrique subsaharienne 51% 20% 19% 15% 33% 27% 33% 30% 35%Amérique latine 35% 20% 24% 43% 41% 48% 37% 51% 51%P é t d'E 45% 20% 24% 50% 57% 52% 47% 48% 66%Pays émergents d'Europe 45% 20% 24% 50% 57% 52% 47% 48% 66%Asie 59% 47% 24% 43% 41% 43% 47% 45% 39%Pays avancés 83% 82% 84% 88% 88% 83% 79% 61% 90%
20e centile inférieur 60e-80e centile
28
Sources : Banque mondiale; Forum économique mondial; PRS Group; calculs des services du FMI.
20e-40e centile 20e centile supérieur40e-60e centile
Importateurs de pétrole MOANAP : conclusions
• La reprise reste faible et inégale.• La situation budgétaire et extérieure s’améliore certes, mais reste vulnérable et exige un ajustement budgétaire plus poussé, voire un assouplissement des taux de change.
• Les perspectives à moyen terme sont trop faibles pour permettre des gains en termes d’emploi, de p p g p ,niveaux de vie ou d’inclusion. De profondes réformes structurelles s’imposent. p
29