pierre lemarquis « la beauté influence la santé » · directeur de la publication &...

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Editeur responsable : Yves Rasir, avenue de la Jonction, 64-1190 Bruxelles (Belgique) -Depôt Bruxelles X - Agrégation P912705 - Ne paraît pas en août. Revue internationale de santé globale PIERRE LEMARQUIS « La beauté influence la santé » Interview La goutte La stérilité Le tabagisme Le diabète Les vergetures TéMOIGNAGE « Comment mon fils est sorti de l’autisme » n°27 Le sens des maux, les solutions bio DéCODAGES LA RéVOLUTION éPIGéNéTIQUE ou comment cette nouvelle science nous rend les clés de notre santé NATURO PRATIQUE Le chlorure de magnésium PALéONUTRITION Le soja ? Pas si bon que ça ! Extraits exclusifs du best-seller américain « Le Génie dans vos gènes » Mensuel - 3 ème année - 5 € (Belgique) - 6 € (France + UE) - 8 CHF (Suisse) - 10 $ (Canada) octobre 2013

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Revue internationale de santé globale

PiERRE LEMARQUis« La beauté influence la santé »

I n t e r v i e wI n t e r v i e w

La goutteLa stérilitéLe tabagismeLe diabèteLes vergetures

TéMOIGNAGE

« Comment mon fi ls est sorti

de l’autisme »

n°27Le sens des maux, les solutions bio

DéCODAGES LA RéVOLUTIONépIGéNéTIQUE

ou comment cettenouvelle science

nous rend les clésde notre santé

NATURO pRATIQUELe chlorure de

magnésium

pALéONUTRITIONLe soja ?

pas si bon que ça !

Extraits exclusifs du best-seller américain« Le Génie dans vos gènes »

Mensuel - 3ème année - 5 € (Belgique) - 6 € (France + UE) - 8 CHF (Suisse) - 10 $ (Canada) octobre 2013

SOMMAIRE

NOTRE LIGNE éDITORIALE

2 www.neosante.eu

Les Éditions Néosanté sont indépendantes de tout pouvoir politique ou financier et libres de toute attache avec un quelconque mouvement philosophique ou religieux. Ne bénéficiant ni de subsides ni de rentrées publicitaires, nous finançons nos activités avec le produit des abonnements, la vente de la revue au numéro et la commercialisation de livres compatibles avec notre approche de la santé. Celle-ci repose principalement sur les recherches du biologiste Henri Laborit et sur les découvertes du médecin Ryke Geerd Hamer, lesquels ont mis en lumière l’origine conflictuelle et le sens biologique des maladies. Selon ce nouveau paradigme médical, ces dernières ne sont pas des erreurs de la nature mais, au contraire, des solutions de survie déclenchées par le cerveau inconscient en réponse à des situations de stress. Avec les méthodes naturelles de prévention et les techniques thérapeutiques considérant l’être humain

dans sa globalité, la divulgation de ce processus vital représente l’axe majeur de nos objectifs éditoriaux.

éditorial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 3

Santéchos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4

EXTRAITS : La révolution épigénétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 6

Interview : Pierre Lemarquis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 12

Article n° 54 : Comment mon fils a guéri de l’autisme . . . . . . . . . . . . . . . . p 16

CAHIER DéCODAGES

- Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 19

- La goutte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 20

- La matémathique conflictuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 21

- La stérilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 22

- Le tabagisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 23

- Le diabète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 24

- Rubrique « Le plein de sens » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 25

- L’évidence du sens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 26

- Index des décodages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 27

- Le Décodagenda. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 28

- Coup de sens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 29

SENTIERS DE SANTé : La chronique de Jean-Jacques Crèvecoeur . . p 31

CAHIER RESSOURCES :

- Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 33

- Naturo pratique : chlorure de magnésium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 34

- Conseils du Furet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 35

- Espace livres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 36

- Paléonutrition. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 38

- Nutri-infos. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 39

- Outils . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 40

LA MéDIATHèQUE DE NéOSANTé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 41

Abonnement : 8 formules au choix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 47

NéoSANTéest une publication de Néosanté éditionsAvenue de la Jonction, 641190 Bruxelles (Belgique)Tél. : + 32 (0)2-345 04 78Fax : +32 (0)2-345 85 44E-mail : [email protected] : www.neosante.eu

Directeur de la publication & rédacteur en chef :Yves Rasir

Journalistes :Carine Anselme, Michel Manset,Pryska Ducoeurjoly, Dina Turelle

Corrections :Anne-Marie Goerres

Abonnements :Maryse Kok([email protected])

Website & layout :Karim Meshoub

ont collaboré à ce numéro :Bernard Tihon, Jean-Jacques Crèvecoeur, Laurent Daillie, Jean-Philippe Brébion, Yves Patte, Jean-Brice Thivent, Dr Jean-Claude Fajeau, Christian Flèche, Thibault Fortuner, Senta Depuydt, Isabelle Seguin Robbes.

Photo de couverture : 123RF

Impression : Dereume Printing (Drogenbos)

LESOMMAIREN°27 octobre 2013

éDITOLA SyMpHONIE DE LA SANTé (I)

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Rappelez-vous : début des années 90, la médecine moderne nous promettait monts et merveilles. Grâce au séquençage du gé-nome humain, on allait démasquer tous les gènes responsables des maladies et on allait les mettre hors d’état de nuire en les remplaçant ou en les réparant, comme on bricole les rouages d’une machine. Vingt ans plus tard, cette vision du vivant fait en-

core vendre puisqu’il qu’il ne se passe pas une semaine sans que les médias annoncent triomphalement que des savants ont iden-tifié tel ou tel gène pathogène et que cela soulève « de grands espoirs de nouveaux traitements ». Le hic, c’est que le mirage de la médecine génique s’est déjà dissipé sous l’effet d’une plus récente avancée scientifique, celle de l’épigénétique ! Si vous lisez Néo-santé depuis le début, ce mot vous est probablement familier. Il revient fréquemment dans nos articles car la nouvelle science qu’il désigne confirme complètement notre approche globale de la santé : ce ne sont pas tant les pièces du moteur qui déterminent ses pannes et ses dysfonctionnements, mais bien la personne du conducteur et la façon dont il pilote son véhicule corporel.Petit flash-back pour mieux comprendre. Lorsqu’ils ont découvert l’ADN, les premiers généticiens ont cru que les gènes contrôlaient l’ensemble de nos traits physiques et même psychiques. Et lorsqu’ils ont lancé le décodage du génome humain, les chercheurs s’at-tendaient à découvrir plus de 100.000 gènes dont il suffirait de corriger les mutations pathologiques. Première surprise : avec ses 23.000 gènes, l’Homme trimbale un patrimoine pas plus riche que celui d’un vulgaire ver de terre. Toute la complexité humaine ne peut donc être réduite à son support matériel héréditaire. Deuxième désillusion : ce n’est presque jamais un seul gène qui est impli-qué dans une maladie, mais quasiment toujours plusieurs d’entre eux, et dans des proportions variables. Difficile donc de manipu-ler notre hérédité comme les fabricants d’OGM le font avec les plantes. La découverte de la fameuse « transcriptase inverse » a égale-ment refroidi les mécaniciens du génome : si l’ARN messager n’était pas aux ordres de l’ADN, ça compliquait tout puisque ça signifiait que l’info circule dans les deux sens. Autrement dit que la cellule n’obéit pas aveuglément à son noyau et que sa membrane y fait re-monter les influences extérieures. Le coup de grâce a été porté au dogme du déterminisme génétique lorsque des biologistes ont découvert que les gènes ne sont pas « autoémergents », c’est-à-dire qu’ils ne peuvent s’activer ou se désactiver sans stimulus appro-prié. Lorsqu’un gène produit une protéine, ce sont des signaux provenant de son milieu environnant, et non pas une propriété in-trinsèque du gène, qui déclenche son activité. Bref, on assiste à la grande revanche de l’acquis sur l’inné, ou en tout cas à la recon-naissance du rôle prépondérant des facteurs psychosociaux dans le devenir d’un être humain. D’ailleurs, des études récentes ont montré que les vrais jumeaux n’existent pas et que leurs anomalies génétiques communes n’augurent en rien de leur parcours pa-thologique. Avec le même « matériel de base », certains tombent malades et d’autres pas, preuve éclatante qu’il n’y a pas de fatalité et que nous ne sommes pas les jouets de nos gènes ! La science épigénétique est en train de se construire sur les ruines de ce fatalisme obsolète. Depuis quelques années, les chercheurs s’intéressent davantage à ce qui conditionne l’expression des gènes (le préfixe « épi » signifie « au-dessus-de) qu’aux gènes eux-mêmes. Le biologiste américain Bruce Lipton, que certains considèrent comme le père de cette nouvelle discipline, en a déjà relaté l’épopée dans deux livres passionnants (*). Un de ses compatriotes et ami, le Dr Dawson Church, vient à son tour de publier un ou-vrage très réussi dont nous publions, ce mois-ci, de larges extraits. (lire page 6 à 11). Le propre de ces vulgarisateurs talentueux, c’est qu’ils recourent à d’éloquentes métaphores. Pour ramener l’ADN à sa juste importance, Bruce Lipton évoque ainsi un simple plan de construction dont nous sommes les entrepreneurs toujours libres d’apporter des modifications. De son côté, Dawson Church choi-sit l’image d’un orchestre (notre corps) interprétant une partition (notre programme génétique) avec un chef à la baguette (notre esprit) : ce dernier est le vrai patron car il peut contrôler les deux premiers grâce aux pouvoirs de ses intentions conscientes. Et l’au-teur d’expliquer, dans le chapitre que nous reproduisons, l’impact insoupçonné du stress sur l’apparition des maladies et celui des attitudes mentales ou des activités spirituelles sur le retour à la santé. Dans la suite de l’ouvrage, Dawson décrit la « médecine épi-génétique » de ses rêves qui fera la part belle aux soins énergétiques et aux techniques de libération émotionnelle. Le défaut de ce best-seller un peu new-age, c’est qu’il conteste le matérialisme médical en commettant l’excès inverse, à savoir accorder une place suprême à l’esprit en négligeant l’orchestre du corps et sa musique génétique. Dans un prochain éditorial, je plaiderai que la symphonie de la santé exige des relations harmonieuses entre le chef et son ensemble, et que celles-ci exigent aussi de respecter l’œuvre du compositeur.

yves RASIR(*) « Biologie des croyances » et « Evolution spontanée » (Editions Ariane)

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santéchos

MEDICAMENTS & CANCER DU SEINSelon une étude publiée dans la revue JAMA Internal Medicine, les femmes ayant absorbé pendant de nombreuses années un inhibiteur calcique pour traiter l’hypertension artérielle ont un risque très accru de dévelop-per un cancer du sein. L’utilisation pendant 10 ans et plus de ces anti-hy-pertenseurs ont multiplié par 2,4 fois le risque de cancer canalaire du sein, le plus fréquent, et par 2,4 fois celui d’une tumeur lobulaire, indique cette recherche menée sur plus de 2.700 femmes. Dans une autre étude parue dans le journal Cancer Epidemioloy, Biomarkers & Prevention, c’est le rôle des statines qui est mis en cause : les femmes qui prennent ces médicaments pour contrôler le cholestérol auraient un risque de développer un cancer du sein augmenté de 143 % !

Migraine & cerveauSouvent considérée comme un trouble bénin sans conséquence du-rable, la migraine peut au contraire gravement endommager le cerveau. Selon une recherche danoise parue dans la revue américaine Neurology, le risque de lésions de la matière blanche est augmenté de 34 % chez les personnes migraineuses, et de 68 % chez celles souffrant de migraines avec aura. Objectivée par des examens IRM, l’étude montre aussi une hausse significative du risque d’anomalie cérébrale et d’alté-ration du volume du cerveau. Reste à évaluer l’effet de ces dégâts sur les fonctions mentales…

Obésité & flore intestinaleConduites en France et au Danemark, deux études publiées dans la revue scientifique Nature ont confirmé le lien entre l’obésité, les maladies liées à cet état et la composition de la flore intestinale. Menée au Danemark, la première a montré que les personnes obèses et« pauvres » en bactéries intestinales avaient un risque plus important de développer des maladies métaboliques comme l’excès de cholestérol ou le diabète, mais également des problèmes hépatiques et cardiovasculaires, voire certains cancers. L’étude menée en France sur des personnes en surpoids a montré qu’un régime alimentaire riche en fibres, fruits et légumes était capable d’améliorer en 12 semaines la diversité du microbiote et de réduire du même coup certaines complications.

Fer & AlzheimerPour une petite étude publiée dans le Jour-nal of Alzheimer Disaese, des chercheurs de l’Université de Los Angeles ont recruté 31 patients souffrant de la maladie d’Alzheimer et 68 témoins en bonne santé Grâce à l’ima-gerie cérébrale, ils ont mis en évidence que le fer s’accumule anormalement dans une région particulière du cerveau des malades, l’hippocampe. Cette piste ouvre la voie à des mesures alimentaires préventives et à un traitement curatif par chélation.

Antibiotiques & système nerveuxUtilisés dans certaines infections respiratoires, urinaires ou génitales, les antibiotiques de la famille des fluoroqui-nolones peuvent provoquer des effets secondaires très sévères pour le système nerveux. Selon la Food and Drug Adminis-tration, qui vient d’attirer l’attention des médecins américains, ce type d’antibio-tiques a la propriété d’interrompre les connections nerveuses et de provoquer des symptômes tels que faiblesse dans les membres, vertiges, sensations de brûlure ou douleurs parfois violentes. Rien de surprenant si l’on considère que le travail bactérien s’opère en phase de guérison sur ordre du cerveau : contrarier ce processus ne peut manquer d’irriter les nerfs….

Insomnie & mémoireDes chercheurs de l’Université de Californie viennent de démontrer que les mauvais dormeurs ont également une piètre mémoire. Dans la revue Sleep , ils expliquent avoir comparé à l’aide de l’imagerie à résonance magnétique (IRM) le fonctionnement cérébral de 25 personnes souffrant d’insomnies et de 25 bons dormeurs pendant que les deux groupes passaient des test de mémoire. Ils ont observé que les insomniaques n’activent pas correctement les régions cérébrales essentielles à la réali-sation des tâches de mémorisation et qu’ils ne débranchent pas non plus les zones du cerveau non nécessaires à la mémoire. Puisque le sens biolo-gique de l’insomnie est de rester éveillé pour veiller au grain, il est logique que ce besoin de vigilance s’accompagne d’inconvénients mémoriels.

Herbicides & dépressionSelon une étude menée par une équipe de l’Uni-versité d’Harvard et publiée dans l’American Journal of Epidemiology, une exposition de longue durée aux herbicides multiplie par deux le risque de dépression. Pour quelqu’un ayant côtoyé ces produits pendant plus de 20 ans, ce risque grimpe de 150%. Cela a étonné les chercheurs car les herbicides sont

généralement considérés comme moins neurotoxiques que les insecticides et les fongicides. Signalons que plus de 9.000 tonnes d’herbicides en tous genres sont déversées chaque année dans les jardins de particuliers et espaces verts français, soit près d’un tiers de la quantité utilisée en agriculture.

Grossesse & stressLes liens entre le stress psycholo-gique maternel et le déroulement de la grossesse ont déjà fait l’objet de nombreuses études. Il a notam-ment été mis en évidence que le stress vécu par la femme enceinte était associé à une prise de poids insuffisante, à une augmentation du risque de prématurité et à un retard de croissance intra-utérin. Pour une nouvelle étude menée en Chine, les chercheurs ont recueilli les données de 1800 femmes enceintes et les ont ensuite questionnées sur les événements stressants traversés durant les 9 mois, que ce soit dans le

domaine financier, conjugal ou émotionnel. L’analyse a mis en évidence une relation entre le niveau de stress, le déficit pondéral des mères et la faible croissance foetale, mais seulement pour le premier trimestre. Les mères et leurs bébés semblent donc particulièrement vulnérables en tout début de grossesse.

40.000 médicaments sur une vie !

C’est une chercheuse à l’Université de Gand, en Belgique, qui a fait le calcul : en moyenne, le Belge consomme pas

moins de 40.000 médicaments tout au long de sa vie, ce qui correspond à 1,3 par jour ! Sans surprise , le chiffre augmente

avec l’âge et culmine à 4 médicaments quotidiens à partir de 75 ans. Sachant que le Belge consomme 30% de plus que la moyenne européenne, les Européens « carburent » à un médoc par jour et avalent environ 30.000 pilules du berceau à la tombe. Ce qui est

encore plus affolant, c’est que la loi du marché est parfaite-ment respectée : plus le prix des médicaments diminue,

plus la consommation augmente. La politique consis-tant à comprimer les coûts fait donc les affaires

de l’industrie…

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santéchos

Alors qu’elle lutte contre l’arthrite et l’arthrose qui la font souffrir énormément et la privent presqu’entièrement de l’usage de ses doigts, Jacqueline Lagacé découvre le régime hypo-toxique du docteur Seignalet. Estimant n’avoir plus rien à perdre, cette doctoresse cana-

dienne décide alors de le suivre. Les résultats sont spectaculaires. En dix jours, la douleur a dispa-ru et en seize mois, elle recouvre totalement l’usage de ses doigts. Elle constate parallèlement des améliorations sensibles dans les articulations de ses genoux et de sa colonne vertébrale, qui étaient affectés par de l’arthrose symptomatique depuis plusieurs années. Il n’en faut pas davantage pour que cette scientifique se plonge dans la lecture des articles de plus en plus nombreux qui paraissent – dans le monde anglo-saxon notamment – sur l’alimentation en relation avec les différentes mala-dies d’inflammation chronique. Ayant rassemblé une abondante documentation, elle se consacre à l’écriture d’un livre (1) « pour informer, dit-elle, ceux qui souffrent de douleurs chroniques que des chan-gements dans leur alimentation pourraient leur permettre d’éliminer en leur redonnant une qualité de vie qu’ils ne croyaient plus possible ». Paru en 2011 au Québec et déjà réimprimé à 6 reprises, cet ou-vrage vient de franchir l’Atlantique et est dorénavant disponible en Europe. Un événement !Un événement, d’abord, par la personnalité de son auteure. Jacqueline Lagacé possède en effet un curriculum vitae impressionnant. De 1986 à 2003, elle a partagé son temps entre la direction d’un laboratoire de recherche en microbiologie et immunologie, la direction de thèses et l’enseignement de l’immunologie et de la microbiologie à la faculté de médecine de Montréal. Elle a publié quelque 35 articles scientifiques dans des revues internationales à comité de lecture et a également présen-té plus de 50 communications dans des congrès scientifiques. Son livre n’a donc pas seulement la force du témoignage vécu, il offre aussi des garanties de rigueur et de sérieux, comme en attestent les 30 pages de références bibliographiques ! Un événement, ensuite, par sa valeur exemplative et objective. Quand on ne fait rien d’autre que changer son alimentation et que des douleurs rebelles

s’évanouissent, difficile de contester le lien de causalité entre la réforme alimentaire et la guérison. Un événement, enfin, parce que ce livre jette une passerelle entre l’Amérique du Nord et le vieux continent. Outre-Atlantique, le modèle nutritionnel « préhistorique » ou « paléolithique » (ce que nous appelons, à Néosanté, la « paléonutrition ») s’est en effet développé dans l’ignorance des travaux du français Jean Seignalet et du régime qu’il qualifiait pour sa part d’ « ancestral » ou d’ « originel ». Le fait que Jacqueline Lagacé s’abreuve aux sources francophones et anglophones permet enfin de créer le lien et de rendre justice au pionnier de Montpellier. Grand spécialiste de l’immunologie, le Dr Jean Seignalet était également diplômé en gastroentérologie et en hématologie. Il a mené de front une car-rière de médecin généraliste, d’interne des hôpitaux et de maître de conférences à la très réputée faculté de médecine de Montpellier, dont il dirigeait par ailleurs le laboratoire d’histocompatibilité. Certes, le régime qui porte aujourd’hui son nom n’est pas vraiment de son invention. Pour définir son approche nutritionnelle hypotoxique, Seignalet s’est notamment inspiré des docteurs Paul Carton, Catherine Kousmine, Jacques Fradin, et du phy-sicien suisse Guy-Claude Burger (instinctothérapie). Mais son grand mérite, c’est d’avoir testé sa synthèse théorique auprès de patients volontaires. Aux prises avec des maladies inflammatoires chroniques graves (polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, sclérose en plaques, maladie de Crohn…) que la médecine traditionnelle était incapable de traiter, ces « cobayes » accourus de toute la France ont, dans leur très grande majorité, été soulagés par ses recommandations diététiques. Dans la cinquième édition de son ouvrage majeur « L’alimentation ou la troisième médecine » (2), parue en 2004 peu après son décès, Jean Seignalet décrit ainsi le suivi de 2 500 patients pendant 18 ans et fait la démonstration de l’efficacité de son approche sur pas moins de 91 pathologies, avec des taux de succès d’environ 80 % ! En faisant des statistiques, il a également conclu que le régime originel était très efficace dans la prévention des cancers : 1 seul nouveau cas sur 1 000 patients, au lieu des 18 attendus !L’objectif premier du régime ancestral consiste à introduire dans l’organisme les aliments qui lui conviennent et à exclure ceux qui lui conviennent moins. Dans la première catégorie, figurent tous les aliments que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs trouvaient dans la nature. Dans la seconde, tous ceux qui n’existaient pas avant l’invention de l’agriculture. Les deux principales exigences de ce régime sont évidemment l’exclusion des laitages ani-maux et des céréales à gluten. De façon très pratique, le livre de Jacqueline Lagacé reprend sur la jaquette de début la liste des aliments autorisés et/ou recommandés, et sur la jaquette de fin, les aliments à éviter. A l’instar du régime paléo, le régime originel laisse une large place aux protéines ani-males. Mais contrairement au modèle anglo-saxon, il en décommande fortement les cuissons à haute température. De manière générale, Jean Sei-gnalet insiste sur l’inadaptation des enzymes humaines aux aliments chauffés à l’excès et c’est pourquoi il privilégie les aliments crus. Si des maladies et douleurs inflammatoires vous gâchent l’existence, vous savez ce qui vous reste à lire… et à faire.

Michel Manset(1) « Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation », Jacqueline Lagacé, Ph.D, Editions Fides(2) Editions François Xavier de Guibert.

zoom

La douleur est dans l’assiette

Le vaccin hépatite B retiré au VietnamFin août, le Ministère de la santé vietnamien a décidé d’interrompre la vaccination contre l’hépatite B dans tout le pays. Cette décision a été prise après la mort de trois bébés, victimes d’un choc anaphylactique suite à l’inoculation du vaccin. Les autorités ont précisé que les vaccins n’étaient pas périmés, conservés dans de bonnes conditions et administrés dans les règles. Selon certains spécialistes, le risque de réaction postvaccinale sévère est 100 fois plus élevé que le risque d’hépatite B pour les nouveau-nés ! (Source : Naturalnews)

Tabac & méditation Méditer pour arrêter de fumer ? D’après une étude publiée dans la revue Pnas, la méditation de pleine conscience (« mind-fulness ») a une réelle efficacité dans l’aide au sevrage, avec plus de 60% de réduction de tabac fumé après seulement 5 heures de formation. Plus étonnant encore, les chercheurs ont objec-tivé l’efficacité de cette technique en découvrant que les parties du cerveau impliquées dans la récompense et le manque sont effectivement mobilisées chez le méditant.

40.000 médicaments sur une vie !

C’est une chercheuse à l’Université de Gand, en Belgique, qui a fait le calcul : en moyenne, le Belge consomme pas

moins de 40.000 médicaments tout au long de sa vie, ce qui correspond à 1,3 par jour ! Sans surprise , le chiffre augmente

avec l’âge et culmine à 4 médicaments quotidiens à partir de 75 ans. Sachant que le Belge consomme 30% de plus que la moyenne européenne, les Européens « carburent » à un médoc par jour et avalent environ 30.000 pilules du berceau à la tombe. Ce qui est

encore plus affolant, c’est que la loi du marché est parfaite-ment respectée : plus le prix des médicaments diminue,

plus la consommation augmente. La politique consis-tant à comprimer les coûts fait donc les affaires

de l’industrie…

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La RéVoLUtIon éPIGénétIQUE ou comment cette nouvelle science

nous rend les clés de notre santé

L’une des premières études chez l’animal à avoir démontré qu’un si-gnal épigénétique peut affecter l’expression des gènes a été réa-lisée avec des souris. Alors que les souris et les humains sont très

différents en taille, ils sont très proches génétiquement, ainsi les souris sont-elles souvent utilisées comme sujets d’expérience en laboratoire. Au début des années 1990, les chercheurs ont découvert qu’un gène longtemps connu pour affecter la couleur du pelage de la souris, appelé le gène Agouti, était relié à un gène humain qui est exprimé dans les cas d’obésité et des diabètes de type II. En plus d’avoir des pelages jaunes, les souris Agouti mangent de façon vorace, ont une fréquence accrue de cancer et de diabète, et ont tendance à mourir plus tôt. Quand elles pro-duisent une descendance, les souriceaux sont tout aussi exposés à ces maladies que leurs ancêtres.Randy Jirtle, PhD, professeur de radio-oncologie à l’université Duke et lauréat du Prix inaugural de médecine épigénétique du Soul Medi-cine Institute, a découvert qu’il pouvait obtenir une progéniture de sou-ris Agouti normale, mince, jeune et en bonne santé. Il a également dé-couvert qu’il pouvait accomplir cela en changeant l’expression de leurs gènes – mais sans apporter de changements à l’ADN de la souris. Cette astuce a été pratiquée, juste avant la conception, en nourrissant des mères Agouti avec une alimentation riche en un produit chimique ap-pelé « groupes méthyles ». Ces amas de molécules sont capables d’inhi-ber l’expression des gènes, et bien sûr, les groupes méthyles ont finale-ment fait leur chemin à travers le métabolisme des mères pour se fixer sur les gènes Agouti des embryons en développement.Dans une interview accordée au magazine Discover, Jirtle dit : « C’était un peu étrange et un peu effrayant de voir comment quelque chose d’aus-si subtil que le changement nutritionnel chez une rate enceinte pouvait avoir un impact spectaculaire sur l’expression des gènes du petit. Les ré-sultats ont montré à quel point les changements épigénétiques pou-vaient être importants ». L’article était intitulé « L’ADN n’est pas une fatali-té : la nouvelle science de l’épigénétique réécrit les lois de la maladie, de l’hérédité et de l’identité ». De tels communiqués commencent à appa-raître dans les bulletins d’information avec une fréquence croissante, au fur et à mesure que l’importance des influences épigénétiques devient plus claire. « Le haut de l’iceberg est la génomique. […] Le bas de l’ice-berg est l’épigénétique », dit Jirtle – et une grande partie de la commu-nauté scientifique commence à être d’accord avec lui. En fait, en 2003, un « Projet épigénome humain » a été lancé par un groupe de scienti-

fiques européens, et un projet américain a maintenant débuté.

Cultiver le changement épigénétiqueLa façon dont les signaux épigénétiques affectent l’expression des gènes comporte de nombreuses étapes. L’alimentation est celle mise en lumière par l’étude de Jirtle. Un deuxième facteur a été révélé par une série d’expériences qui montrent que faire l’objet de soins nourriciers en-gendre dans le cerveau des changements chimiques qui déclenchent certains gènes. Le Dr Moshe Szyf est chercheur à l’université McGill de Montréal, au Canada, qui étudie les interactions entre les mères rates et leur progéniture. Les membres de son équipe de recherche ont remar-qué que certaines mères rates passaient beaucoup de temps à lécher et toiletter leurs petits, tandis que d’autres ne le faisaient pas. Les petits qui avaient été toilettés lorsqu’ils étaient nourrissons ont montré des chan-gements marqués de comportement à l’âge adulte. Ils étaient « moins craintifs et mieux adaptés que les descendants des mères négligentes ». Ils ont ensuite adopté de pareils comportements nourriciers envers leurs propres petits, produisant les mêmes résultats comportementaux épi-génétiques dans la génération suivante. Ceci est en soi une découverte importante (confirmée par de nombreuses autres expériences), car elle montre que les changements épigénétiques, une fois commencés dans une génération, peuvent être transmis aux générations suivantes sans modifications dans les gènes eux-mêmes.Lorsque les chercheurs ont examiné les cerveaux de ces rats, ils ont trou-vé des différences, en particulier dans une région cérébrale appelée l’hippocampe, qui est impliquée dans la réponse au stress. Un gène qui freine la réponse au stress avait un degré d’expression plus élevé chez les rats équilibrés.Le cerveau de ces rats a aussi révélé des niveaux plus élevés d’une subs-tance chimique (groupes acétyles) qui facilite l’expression du gène en se liant à la gaine de protéines qui l’entoure, aidant ainsi le gène à s’ex-primer. En outre, ils avaient des niveaux plus élevés d’une enzyme qui ajoute des groupes acétyles à la gaine de protéine.Les rats anxieux, craintifs se caractérisaient par une chimie du cerveau différente. La même substance inhibitrice de gènes (gène-inhibiteur, en anglais gene-suppressing) que celle trouvée dans l’étude sur les souris de Jirtle (groupes méthyles) était très répandue dans leurs hippocampes. Elle s’était liée à l’ADN et inhibait l’expression du gène impliqué dans l’abaissement du stress.

EXTRAITS Par Dawson Church, Ph. D

L’épigénétique, qui étudie l’influence de l’environnement et de notre histoire personnelle sur l’expression de nos gènes, est une nouvelle branche de la science qui promet une révolution en matière de santé et de mieux-être. Aupara-

vant, nous pensions que notre ADN déterminait une grande partie de nos comportements et de nos caractéristiques physiques. Or, de nouvelles et passionnantes recherches scientifiques démontrent que de nombreux gènes sont quo-tidiennement activés par nos croyances, nos émotions et nos attitudes. Chacune de nos pensées se propage comme

une onde dans tout notre corps, affectant notre système immunitaire, notre cerveau et notre système hormonal. Dans un livre (*) qui fait un tabac aux Etats-Unis et qui s’appuie sur plus de 300 études sérieuses, le Dr Dawson Church montre que nous avons la possibilité de maîtriser notre santé et d’améliorer radicalement notre vie en misant sur nos

ressources intérieures. En primeur et en exclusivité, Néosanté a reçu l’autorisation de vous divulguer une partie de cet ouvrage salué comme « le meilleur livre de santé » aux USA. Voici des extraits du chapitre où l’auteur explique que

l’ADN n’est pas une fatalité et que son esprit est le véritable « chef d’orchestre » épigénétique de l’être humain.

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La conscience et l’intention jouent un rôle important dans le contrôle épigénétique des gènes.

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Pour vérifier l’hypothèse selon laquelle ces deux substances étaient à l’origine de changements de comportements épigénétiques chez les rats, le Dr Szyf et son équipe ont injecté dans les cavités du cerveau des rats craintifs une substance qui a élevé le nombre des acétyles dans l’hip-pocampe. Effectivement, le comportement des rats a changé, et ils sont devenus moins craintifs et plus équilibrés. Les chercheurs ont égale-ment pris les petits de mères rates affectueuses et injecté dans leur cer-veau des groupes méthyles. Cela a produit l’effet inverse : ces rats sont devenus plus craintifs et anxieux, avec une réponse accrue au stress.Un article paru dans Scientific American Mind fait état d’un comporte-ment dépressif et antisocial chez les souris, associé aux groupes mé-thyles adhérant aux gènes. Il étend également cette recherche aux êtres humains : les cerveaux de patients schizophrènes montrent également des changements dans la méthylation des gènes, ou l’acétylation de leur gaine de protéines.Tracer les chemins par lesquels les comportements, comme les soins nourriciers, agissent sur les protéines qui facilitent ou suppriment l’ex-pression des gènes nous aide à comprendre les implications de nos com-portements et croyances et leur rôle dans notre santé et notre longévité. Le poète William Butler Yeats a dit : « Nous goûtons et sentons et voyons la vérité. Nous n’y accédons pas par le raisonnement. » Nous sentons in-tuitivement combien les soins nourriciers pendant l’enfance sont essen-tiels. Mais l’immense portée qu’ils ont sur la santé des adultes pourrait bien devenir pour nous une surprise particulièrement troublante.

Le stress pendant l’enfance conduit à des maladies à l’âge adulteDes expériences ont montré un lien frappant entre le stress pendant l’en-fance et les maladies ultérieures. Mené à grande échelle, un projet de re-cherche faisant autorité et relatif aux expériences négatives vécues du-

rant l’enfance (Adverse Childhood Experiences), connues sous l’acronyme ACE, a été réalisé par l’hôpital de Kaiser Permanente à San Diego, en Ca-lifornie, en collaboration avec les centres pour le contrôle et la préven-tion des maladies (CDC). Les chercheurs ont conduit des examens médi-caux, psychologiques et sociaux détaillés sur 17 421 personnes inscrites au régime de santé de Kaiser sur une période de plus de cinq ans. L’étude a montré un lien inverse fort entre d’une part le bien-être émotionnel, la santé et la longévité, et d’autre part le stress du début de la vie. Elle met en évidence qu’il y a certaines expériences négatives dont on ne peut tout simplement pas « se remettre » et que le temps ne guérit pas.Les médecins de Kaiser ont classé les patients selon différentes mesures représentatives du fonctionnement de la famille. Les facteurs de stress incluaient un parent alcoolique, des parents divorcés ou séparés, un pa-rent qui a été dépressif ou qui a une maladie mentale, et la violence do-mestique. Plus de la moitié des participants avaient éprouvé un ou plu-sieurs des facteurs de stress infantile mentionnés, et là où un facteur de stress était présent, il y avait 80 % de chances que les autres le soient aussi, conduisant à un faisceau de dysfonctionnements familiaux. Un faible score signifie peu de facteurs de stress, un score élevé en indique plusieurs. L’âge moyen des participants de l’étude était de cinquante-sept ans, ainsi dans la plupart des cas, il s’était écoulé cinquante ans de-puis que les événements s’étaient produits.L’étude a révélé qu’une personne élevée dans une telle famille avait cinq fois plus de chances d’être dépressive que celle élevée dans une famille ayant un fonctionnement équilibré. Une telle personne était trois fois plus susceptible de fumer. Les participants ayant obtenu un score élevé sur l’échelle de dysfonctionnement familial étaient au moins trente fois plus susceptibles de tenter de se suicider que ceux qui avaient obtenu un score bas. Un homme avec un score élevé avait 4 600 % de plus de risque d’utiliser des drogues illicites injectables. Les affections les plus cou-rantes chez les personnes élevées dans des familles dysfonctionnelles incluaient l’obésité, les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires, le diabète, les fractures osseuses, l’hypertension et l’hépatite. Les liens génétiques entre le comportement nourricier et l’expression des gènes chez les enfants ont été retrouvés dans d’autres études. On a trouvé que les enfants ayant un gène produisant une enzyme qui métabolise les neurotrans-metteurs comme la séro-tonine et la dopamine sont beaucoup plus susceptibles de devenir violents à l’adolescence, « mais seulement s’ils avaient été maltraités dans leur enfance ». L’amour paren-tal est une thérapie épigénétique. Maintenant que nous comprenons cela, notre société devrait investir toutes les ressources possibles dans le sou-tien aux parents et les soins nourriciers des enfants, au lieu d’ignorer la maltraitance jusqu’à ce que ses horribles conséquences apparaissent des années plus tard.Les auteurs de l’étude ACE ont comparé les orientations médicales ac-tuelles de notre société à une équipe de pompiers travaillant avec ap-plication à disperser la fumée au-dessus d’un immeuble en feu, tout en ignorant le feu en dessous. Une étude chez le jeune rat pourrait certes apparaître comme un exercice d’épigénétique réalisé dans une tour d’ivoire. Ce n’est pas le cas : la qualité des soins nourriciers des enfants crée santé ou maladie dans le monde réel au quotidien.

Les gènes jouent leur partition et vous en êtes le chef d’orchestreIl existe certainement des facteurs liés au style de vie qui font une grande différence dans notre santé et notre longévité. Avoir un indice de masse corporelle de 25 ou moins, une alimentation riche en fruits et légumes, pratiquer de l’exercice aérobie quotidien, éviter la cigarette et l’excès d’alcool – tout ceci contribue à atteindre un âge avancé. Ce sont des comportements physiques que nous pouvons voir. Néanmoins, les choses d’ordre métaphysique que nous ne pouvons pas voir, comme

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la conscience et l’intention – exprimées dans nos croyances, nos émo-tions, nos prières et attitudes – jouent aussi un rôle important dans le contrôle épigénétique des gènes, en améliorant notre état émotionnel et réduisant notre stress. L’ancien point de vue, selon lequel nos gènes contiennent des instructions indélébiles régissant le fonctionnement de notre corps, est, selon les termes méprisants de mon ado de progéni-ture, « trop XXe siècle ».Il a fallu longtemps à la science pour comprendre qu’une chose aussi discrète et immatérielle qu’une croyance peut accéder à une existence physique telle que des modifications positives ou négatives dans nos cellules. Mais il s’avère que ces facteurs peuvent affecter la santé et la longévité de façon spectaculaire. Josephine Tesauro et sa sœur jumelle sont nées avec une collection d’outils identiques dans leurs gènes. La musique qu’elles jouaient dans leurs premières années était peut-être impossible à différencier, mais le final de chacun des concerts respectifs de leur vie est tout à fait différent.Puisque nous avons entre nos mains l’équilibre de notre santé, avec d’un côté une bonne santé et de l’autre la décrépitude, nous pouvons in-fluencer le résultat. Si nous pouvons ajouter une brique du côté de la santé, nous pouvons faire basculer le fléau de la balance en notre faveur. Jetons un coup d’œil à certaines des briques que l’on peut laisser tom-ber sur notre balance. Chacune d’entre elles repose sur de solides re-cherches scientifiques et recèle des leçons que nous pouvons appliquer à partir d’aujourd’hui.

Croyances et biochimieUne étude, qui fait date, reliant la croyance à la santé a été publiée ré-cemment par le Dr Gail Ironson, PhD, une chercheuse de premier plan travaillant sur le lien entre corps et esprit en médecine, et professeur de psychologie et de psychiatrie à l’université de Miami. Le Dr Ironson di-rige là-bas le Positive Survivors Research Center, et a reçu plusieurs sub-ventions des Instituts nationaux de la santé (NIH). C’est l’une des pre-mières études à relier croyances spécifiques et modifications spécifiques dans le système immunitaire.Le Dr Ironson a mesuré plusieurs indicateurs de santé relatifs à des pa-tients atteints du VIH sur une période de quatre ans. Une des mesures était leur charge virale – la quantité de virus du SIDA dans un échantillon de sang. Elle a également mesuré la concentration d’un type de glo-bules blancs responsables de la destruction d’organismes envahisseurs. La concentration de ces cellules du type « lymphocyte T auxiliaire », en

anglais helper T cells (également appelées cellules CD4), dans le sang est une mesure de la progression du

SIDA. Si la concentration des cellules du type « lymphocyte T auxiliaire » chute, notre corps est moins en mesure de parer à d’autres maladies, comme la pneumonie, par exemple. C’est pourquoi le I et le D dans SIDA signifient immuno-déficience ; comme les patients souffrant du SIDA perdent leurs cellules T et voient leur immunité aux maladies décroître, ils sont plus sensibles aux types d’organismes envahisseurs – infections opportunistes – que des systèmes immunitaires sains repoussent faci-lement.Des études comme celles menées par le Dr Ironson sont particulière-ment significatives pour les médecins et les biologistes, parce qu’elles identifient les principaux marqueurs biologiques de la maladie, par op-position aux mesures subjectives telles que le niveau de dépression du patient, le nombre de visites chez le médecin, et le dosage des médica-ments requis.Dans ses études, le Dr Ironson a trouvé qu’il existait deux indicateurs particulièrement intéressants de la vitesse de progression du VIH chez les participants à sa recherche. Le premier était leur vision de la nature de Dieu. Certains croyaient en un Dieu vengeur, tandis que d’autres

croyaient en un Dieu bienveillant. Elle fait remarquer ceci : « Les gens qui voient Dieu comme un Dieu qui juge et condamne ont une baisse des CD4 (lymphocytes T auxiliaires) de plus de deux fois le taux de ceux qui ne voient pas Dieu de cette façon, et leur charge virale augmente plus de trois fois plus vite. Un exemple précis de phrases prononcées par ces patients est “Dieu me jugera sévèrement un jour”. Ce facteur en particu-lier est lié à une probabilité accrue que le patient développe une infec-tion opportuniste ou bien qu’il décède. Ces croyances prédisent la pro-gression de la maladie encore plus fortement que la dépression. » (…)

Quand la psychologie devient physiologieCe que nous croyons à propos de nous-mêmes altère les faits. Une étude menée à Harvard en 2007 a examiné l’écart entre l’effort physique et l’effort physique complété par la croyance. Les chercheurs ont recru-té quatre-vingt-quatre femmes de ménage chargées du nettoyage de chambres d’hôtel. L’échantillon a été divisé en deux groupes. Un groupe a entendu un bref exposé expliquant que leur travail était considéré comme un bon exercice physique et l’on n’a rien dit à l’autre groupe.Au cours des trente jours qui ont suivi, les modifications dans le corps des femmes qui avaient entendu l’exposé étaient significatives : « Les femmes ayant été informées se percevaient comme faisant nettement plus d’exercice qu’avant l’exposé. Les membres de ce groupe avaient perdu en moyenne plus d’un kilo, réduit leur pression artérielle de près de 10 % et affichaient des baisses de leur indice de masse grasse, de leur indice de masse corporelle et du rapport taille-hanches. »Cette modification physiologique marquée s’est produite en une tren-taine de jours seulement, suite à une brève séance dans laquelle les chercheurs ont exposé les femmes à de nouvelles croyances au sujet de leur niveau d’activité physique. Imaginez l’effet de la musique de fond de nos propres autosuggestions, tournant en boucle continue dans nos têtes de nombreuses heures par jour, alors que nous nous acquittons de nos tâches quotidiennes. Faire ne serait-ce que de petites modifica-tions dans le programme peut conduire à des modifications significa-tives de notre santé.L’agent pathogène du choléra a été découvert par Robert Koch en 1884 après que plusieurs pandémies avaient fait rage à travers l’Asie et l’Eu-rope. Un des collègues de Koch, Max von Pettenkofer, a contesté sa théorie selon laquelle la bactérie était responsable de la maladie, bu-vant publiquement un flacon entier d’agents pathogènes du choléra. Les croyances de Pettenkofer étaient si fortes qu’il ne contracta pas la maladie – mais lorsque son élève Emmerich en a fait de même, il a souf-fert quarante-huit heures de diarrhées sévères.

La prièreLa prière est l’une des formes les plus puissantes sous laquelle se pré-sente l’intention. La prière a fait l’objet de centaines d’études, la plupart d’entre elles montraient que les patients pour lesquels on avait prié gué-rissaient plus vite.Une de ces études a été réalisée par Thomas Oxman et ses collègues à l’école de médecine de l’université du Texas. Il a examiné les effets du soutien social et de la pratique spirituelle sur les patients subissant une chirurgie cardiaque. Il a constaté que ceux ayant de grandes quantités de ces deux facteurs connaissaient un taux de mortalité d’un septième de ceux qui ne les avaient pas. Une autre a été faite au St. Luke’s Medical Center, à Chicago. Les liens entre la fréquentation des églises et la santé physique ont été examinés. Les chercheurs ont constaté que les patients qui assistaient régulièrement aux offices à l’église et avaient une forte et fervente pratique étaient moins susceptibles de décéder et avaient une santé générale plus solide .Ce ne sont pas des exemples isolés. Larry Dossey, dans Prayer is Good Medicine, dit qu’il y a plus de 1 200 études scientifiques démontrant le lien entre la prière et l’intention, et la santé et la longévité. Les méta-ana-

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nous avons un impact génétique très important sur la production des protéines qui favorisent la guérison dans notre corps.

ce que vous pensez, sentez et croyez change l’expression génétique et la composition chimique de votre corps à chaque instant.

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lyses dans les Annals of Internal Medicine et dans le Journal of Alternative and Complementary Medicine ont compilé les résultats de nombreuses études et ont trouvé que la prière, le soin à distance et l’intentionnalité ont des effets significatifs sur la guérison. (…)

Faire le bien fait du bienEn plus d’aider la personne qui en est l’objet, il est probable que la prière profite aussi à la personne qui la formule. Des études montrent que les actes réguliers d’altruisme prolongent nos vies et améliorent notre propre bonheur. La prière est un bon remède pour la personne qui fait la prière, ainsi que pour celle qui la reçoit.Dans son livre The Energy Prescription, la pharmacienne Constance Grauds, RPh, décrit une telle étude menée dans le Michigan. Elle com-prenait un large échantillon, de 2 700 hommes, qui a été étudié sur une longue période – dix ans. L’étude a montré que les hommes qui s’en-gageaient dans des activités régulières bénévoles avaient des taux de mortalité moitié moins élevés que ceux qui ne le faisaient pas. Elle dit que « les effets secondaires de l’altruisme incluent la réduction du stress, une amélioration du fonctionnement du système immunitaire, un sen-timent de joie, de paix et de bien-être et même un soulagement de la douleur physique et émotionnelle. Ces effets tendent à durer longtemps après chaque activité bénévole et […] augmentent avec la fréquence des comportements altruistes ». Une autre étude concernait des parti-cipants regardant un film sur Mère Teresa. Alors qu’ils la voyaient se dé-vouer auprès des pauvres dans les rues de Calcutta, en Inde, cela les rap-prochait de leur propre compassion. Leurs marqueurs immunitaires ont augmenté, même si, au lieu d’accomplir eux-mêmes des actes altruistes, ils en étaient simplement les témoins. De même, une étude menée par l’Institut HeartMath a découvert que les sentiments d’attention à autrui et de compassion augmentent la production de facteurs immunitaires. Avec de meilleures réponses du système immunitaire, ceux qui accom-plissent des actes altruistes vivent également plus longtemps, réduisant leurs risques de mort précoce de près de 60 %.Le dénominateur commun de ces différentes études, c’est que faire du bien n’est pas seulement satisfaisant moralement, cela améliore aussi votre santé en général, en agissant sur la production d’hormones qui sont des marqueurs de la production de centaines de protéines béné-fiques dans vos cellules. Cultiver une attitude de compassion, et agir se-lon la Règle d’or, c’est rendre service à votre propre corps. Les paroles de Jésus « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » sont littéralement et physiquement vraies.

Sept minutes de spiritualitéUne étude qui démontre l’effet des nourritures spirituelles a été réalisée par Jean Kristeller, PhD, psychologue à l’université d’État d’Indiana. Elle

a indiqué que lorsque les médecins passaient du temps à parler avec les patients cancéreux en phase critique de leurs préoccupations spiri-tuelles, le suivi a révélé qu’après trois semaines les patients ont fait état d’une meilleure qualité de vie et de moins de cas de dépression. Les pa-tients avec qui les médecins avaient parlé estimaient également que « leurs médecins se préoccupaient davantage de leur santé, contraire-ment aux patients de l’étude avec qui les médecins n’avaient pas discu-té de questions spirituelles ».Et la durée de la discussion ayant ainsi touché la vie des patients lors des semaines suivantes ? Cinq à sept minutes à peine !

La méditationLes bienfaits de la méditation sont si nombreux, et l’objet de tant d’études, qu’il est difficile de savoir par où commencer. Le Dr Robert Do-zor, cofondateur de l’Integrative Health Clinic de Santa Rosa, en Califor-nie, a déclaré : « La méditation – à elle seule – a plus à offrir à la santé d’un Américain d’aujourd’hui que tous les remèdes pharmaceutiques réu-nis. » Récemment, le neuroscientifique Richard Davidson, PhD, de l’uni-versité du Wisconsin à Madison, a publié une série d’expériences en uti-lisant les PET scans et les enregistrements EEG pour étudier les zones du cerveau qui sont actives pendant la méditation.Lorsque l’on a comparé les résultats obtenus par des méditants débu-tants à ceux de méditants expérimentés, tels que les moines boudd-histes tibétains, on a constaté que les moines « montraient une plus grande augmentation des ondes gamma, impliquées dans l’attention, la mémoire et l’apprentissage, et que l’activité cérébrale était plus élevée dans des zones du cerveau liées aux émotions positives comme la joie. Les moines ayant passé le plus d’années en méditation montraient les modifications cérébrales les plus importantes ». Cela signifie que lorsque nous méditons, nous mus-clons les parties de notre cerveau qui sont à l’ori-gine de la joie et du bon-heur. Un autre rapport a noté que, « dans une étude pilote menée à l’université de Californie à San Francisco, les chercheurs ont constaté que les en-seignants brièvement formés aux techniques bouddhistes et qui médi-taient moins de trente minutes par jour avaient amélioré leurs humeurs autant que s’ils avaient pris des antidépresseurs ». L’amour et la compas-sion sont des aptitudes relatives à la santé auxquelles nous pouvons nous former, et elles n’ont aucun effet secondaire négatif.

Les visualisations épigénétiquesL’utilisation de la visualisation pour aider les patients à faire face au can-cer a d’abord été pratiquée par Carl Simonton et d’autres dans les an-nées 1970. Je me souviens très bien d’une interview que j’ai effec-tuée avec une femme en 1989. Elle m’avait impressionné comme étant quelqu’un d’une grande force de caractère et de courage.On avait diagnostiqué à Nancy un cancer de l’utérus métastasé au stade IV en 1972. Bien que sa maladie fût en phase terminale, elle rejeta en-tièrement les thérapies médicales conventionnelles, faisant le raisonne-ment suivant : « Mon corps a créé cette maladie, donc il a aussi le pou-voir de la décréer ! » Elle quitta son travail, fit de l’exercice autant que son énergie physique le lui autorisait, et passait de longues heures étendue dans son bain. Elle en est venue à visualiser de minuscules étoiles par-courant son corps. Chaque fois que le tranchant d’une étoile touchait une cellule cancéreuse, elle l’imaginait percer la cellule cancéreuse et la cellule cancéreuse se dégonflant comme un ballon. Elle imaginait l’eau emportant les restes des cellules cancéreuses en train de mourir. Elle se concentrait sur ce qu’elle mangeait, sur combien elle pouvait parcourir à la marche, sur ses bains et sur les étoiles.

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Nancy commença à se sentir plus forte et ses promenades étaient plus longues. Elle commença aussi à visualiser comment son avenir pour-rait évoluer dans les années futures. Elle retourna voir son médecin trois mois après le diagnostic. Elle n’avait pas pris de rendez-vous avant d’avoir la conviction intérieure que le cancer avait complètement dispa-ru. À la grande stupéfaction de ses médecins, les tests révélèrent que le cancer avait disparu. Curieusement, de nombreux patients qui utilisent des techniques similaires signalent avoir eu la perception intérieure que la maladie était partie, bien avant que cela soit confirmé par les tests mé-dicaux. Ils utilisent aussi des images personnelles qui agissent sur leur psychisme.Plusieurs années plus tard, Nancy était toujours en excellente santé, et parfois elle visualisait encore les étoiles se précipitant à travers son corps, emportant très loin toute trace de cancer qui pourrait subsister.C’est ce dernier point qui souligne les possibilités préventives en méde-cine épigénétique. La méta-analyse d’un large corpus de recherches in-dique que beaucoup de gènes s’expriment différemment chez les pa-tients cancéreux et chez les personnes sans cancer.Il est possible que les visualisations continues de « nettoyage par les étoiles » pratiquées par Nancy longtemps après le diagnostic de dispari-tion du cancer aient aidé à maintenir son profil génétique favorable à la rémission du cancer. Ces visualisations sont également gratuites, sûres et non invasives. Leur efficacité continue a pu être vérifiée par l’analyse de l’ADN, les biomarqueurs et d’autres tests non intrusifs. (…)

L’attitude est tout« L’attitude fait tout dans le vieillissement », explique le Dr Andrew Weil, auteur de Spontaneous Remission et d’autres ouvrages. Il cite des études qui montrent que les perceptions négatives concernant le vieillissement peuvent raccourcir notre vie, alors que les croyances positives la pro-longent : on a constaté que les personnes âgées avec des attitudes po-sitives à l’égard du vieillissement vivaient sept ans et demi de plus que

celles ayant des atti-tudes négatives. Il nous rappelle aussi que l’op-timisme guérit : « Une étude portant sur près de mille personnes

âgées suivies pendant neuf ans a conclu que les personnes ayant des ni-veaux élevés d’optimisme avaient un risque de décès par maladies car-diovasculaires inférieur de 23 % et un risque général de décès toutes causes confondues inférieur de 55 % par rapport à leurs pairs pessi-mistes. » Les personnes âgées positives ont aussi une meilleure mémoire et restent en meilleure santé. La forme physique globale se reflète dans la vitesse de la marche ; il se trouve que les aînés ayant une attitude po-sitive marchent 9 % plus vite que les aînés pessimistes.Dans son livre Life Beyond 100, le Dr Norman Shealy, PhD, neurochi-rurgien, synthétise quatre types de personnalité et les met en relation avec la longévité. Le premier type se caractérise par le manque d’espoir tout au long de la vie. Le deuxième groupe se caractérise par le blâme ou la colère tout au long de la vie. Le troisième groupe saute du déses-poir à la colère. Et le quatrième groupe est épanoui sur le plan person-nel ; il considère que « le bonheur est un travail intérieur ». Shealy fonde son analyse sur les travaux du Dr Hans Jurgen Eysenck, qui a mené une étude sur plus de 13 000 Européens durant plus de vingt ans.Eysenck a rapporté que les gens de la quatrième catégorie ont tendance à mourir de vieillesse et que moins de 1 % des membres de cette caté-gorie décèdent de cancer ou de maladies cardiaques. Environ 9 % des personnes du troisième groupe meurent d’une de ces deux maladies.En revanche, il constate que 75 % des personnes qui meurent de mala-dies cardiaques et 15 % de celles qui meurent du cancer sont membres du Lifelong Anger Club (club de la colère permanente), le groupe deux. Les membres du groupe un, ceux avec un modèle caractérisé par le

manque d’espoir, ont tendance à mourir 35 ans plus tôt que ceux du groupe quatre ; 75 % d’entre eux meurent d’un cancer et 15 % de mala-dies cardiaques . Les études concernant des maladies spécifiques renfor-cent les conclusions des docteurs Eysenck et Shealy. Les personnes sur-vivant au cancer du sein ont une rémission plus courte si elles se sentent sans espoir ou impuissantes.Optimisme et positivité ont été longtemps considérés comme anecdo-tiques ; des recherches comme celles de Richard Davidson démontrent que ce sont des compétences acquises. Elles peuvent être cultivées. Sa-voir que nous avons un impact génétique très important sur la produc-tion des protéines qui favorisent la guérison dans notre corps fournit une forte incitation à apprendre des techniques pour améliorer nos at-titudes – outil thérapeutique qui peut dépasser la promesse de la plu-part des traitements conventionnels. Songez à cette possible alternative entre attitudes positives et négatives, imaginez que vous vous divisez en deux individus génétiquement identiques (chacun représentant votre état actuel). Faites ensuite une avance rapide de vingt ans et imaginez que l’un des jumeaux a pris le contrôle conscient de ses attitudes et l’autre non. Lequel choisiriez-vous ?

pourquoi le stress nuitCe que vous pensez, sentez et croyez change l’expression génétique et la composition chimique de votre corps à chaque instant. L’hormone du stress qu’est le cortisol a les mêmes précurseurs chimiques que la DHEA, qui est associée à de nombreuses fonctions favorables à la santé, ainsi qu’à la longévité. La DHEA est l’hormone la plus commune dans votre corps et est associée à la réparation cellulaire.Ces deux hormones sont fabriquées par les glandes surrénales. Lorsque les glandes surrénales utilisent ces précurseurs pour faire du cortisol, la production de DHEA diminue. Quand nos niveaux de cortisol sont faibles, les matières premières à partir desquelles notre corps fabrique la vivifiante DHEA sont libérées et la production de DHEA augmente. Mais des niveaux de stress élevés aspirent les ressources biochimiques loin de la réparation cellulaire et tuent des cellules du cerveau . Il a été montré que le cortisol réduit la masse musculaire, accélère la perte os-seuse et l’ostéoporose, interfère avec la production de nouvelles cellules de peau, augmente l’accumulation de graisse autour de la taille et des hanches, et réduit la mémoire et les capacités d’apprentissage.

procédez consciemment à l’ingénierie de vos cellulesLa réponse au stress de l’organisme comprend beaucoup plus que la production de cortisol au détriment de celle de DHEA. Plus de 1 400 réactions chimiques et plus de 30 hormones et neurotransmetteurs réa-gissent à des stimuli stressants. Ainsi, en nous déstressant par le biais de nos attitudes, croyances, hygiène de vie, autosuggestions et spiritua-lité, nous prenons pleinement part au choix des instruments qui pré-dominent dans notre symphonie génétique. Ces connaissances ou-vrent d’immenses perspectives pour l’autoguérison, aussi vastes que le nombre d’instants que comporte votre vie. Lorsque vous comprenez qu’à chaque émotion et pensée, à chaque instant, vous procédez à l’ingé-nierie épigénétique de vos propres cellules, vous avez soudain sur votre état de santé et de bonheur une capacité d’action qui peut faire toute la différence. La manière dont vous allez utiliser ces connaissances peut déterminer si votre symphonie personnelle se dirige vers une fin pré-coce et discordante, ou si vous jouez une belle musique avec un très long final.Lorsque vous faites le choix de croyances, d’émotions et d’autres in-fluences épigénétiques qui profitent à votre santé, vous pouvez créer un cycle vertueux de santé épigénétique. Dans ce « cycle de santé épigéné-tique », vous intervenez consciemment avec des émotions, des pensées et des prières positives. En plus de contribuer à votre bien-être psycho-logique, elles profitent à votre corps, modulant votre expression géné-

EXT R AI T S

nous avons toujours la possi-bilité de choisir nos pensées et nos émotions et de sélectionner celles qui vont dans le sens d’une vitalité optimale.

     

 

Cycle de la santŽ ŽpigŽnŽtique

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tique en vue d’une santé optimale.Ce niveau optimal de santé est diff érent d’une personne à l’autre, et il n’est guère utile de regarder votre optimum personnel et de le compa-rer à celui de quelqu’un d’autre, même un jumeau identique. Car il y a des infl uences extérieures qui sont hors de notre contrôle, qui peuvent avoir une profonde incidence épigénétique. Considérons, par exemple, deux jumeaux identiques, dont l’un reçoit plus de soins et d’attention que l’autre. Ou pensez à des jumeaux qui vivent dans des villes diff é-rentes, dont l’une connaît une grave pollution environnementale alors que l’autre est épargnée. Comme une voiture qui nous percute par l’ar-rière sur l’autoroute, il y a des situations aléatoires de la vie qui sont hors de notre contrôle. Il est inutile de s’en préoccuper.Pourtant, peu importe que nous soyons actuellement en bonne santé

ou malades, nous avons toujours la possibilité de choisir nos pensées et nos émotions et de sélectionner celles qui vont dans le sens d’une vitali-té optimale. C’est ce que j’appelle le cycle de santé épigénétique.Dans un cycle de santé épigénétique, nous sélectionnons des croyances, des prières et des visualisations positives qui favorisent une santé opti-male. Nous évitons celles qui sont défavorables. De cette façon, nous intervenons consciemment afi n d’envoyer des signaux épigénétiques à nos cellules. Ces signaux peuvent réduire le stress et favoriser la syn-thèse d’hormones qui renforcent les processus vitaux, comme la DHEA, et des milliers d’autres substances bénéfi ques.Nous avons vu la puissance de chacune de ces petites briques, capables de faire pencher le fl éau de la balance de notre état de santé d’un côté ou de l’autre. L’autosuggestion positive, les croyances constructives, l’al-truisme, l’attitude, la méditation et la prière peuvent avoir pour eff et d’ajouter brique après brique dans la balance. Mais que se passerait-il si nous avions à notre disposition un camion entier de briques à déchar-ger du côté de la bonne santé ? Certaines des nouvelles thérapies émer-gentes promettent justement ce type d’intervention décisive. (…)

(*) « Le Génie est dans vos gènes : médecine épigénétique et nouvelle biolo-gie de l’intention », Dawon Church, Editions Dangles.

EXTRAITS

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Docteur en médecine intégrative et en médecine naturelle, chercheur en psychologie énergétique, Dawson Church a écrit plus de 200 articles et ouvrages dans le domaine de la santé, en mettant l’accent sur les mécanismes d’autoguérison et en appliquant les découvertes scientifi ques récentes aux performances sportives. Il est notamment le coauteur de « Soul Medicine » avec le neurochirurgien Norman Shealy et l’auteur de « Le génie dans vos gènes », préfacé par Bruce Lipton. Il est par ailleurs le fondateur du Soul Medicine Institute et l’éditeur émérite de la revue Energy Psychology. www.EpigeneticMedicine.org

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INTERVIEW propos recueillis par Carine Anselme

INTERVIEW

L’impact de la beauté sur la santé

Et si l’art pouvait aider chacun de nous à vivre mieux et plus longtemps ? « La beauté sauvera le monde », écrivait Dostoïevski, complété par Sergueï Boulgakov : « et l’art en est un instrument »... On ne sait si elle sauvera le monde, mais il semble de plus en plus probable que la beauté nous sauvera. Si les philosophes ont les premiers pressentis l’impact du beau et des créations artis-

tiques sur le cours de notre vie, nos émotions, notre bien-être et notre santé, ils sont aujourd’hui rejoints par les neurosciences qui nous révèlent, preuves à l’appui, comment notre cerveau et, par extension, notre corps entrent en résonance avec la beauté. Le neurologue Pierre Lemarquis¹, déjà auteur du best-seller « Sérénade pour un cerveau musicien », consacre un ouvrage lumineux

à l’importance cruciale de la beauté et de l’harmonie dans notre vie, et nous relate comment elles peuvent nous aider à conserver ou retrouver la santé. Dans ce « Portrait du cerveau en artiste », il nous fait entrer en communion avec la beauté du monde.

C’est un matin d’été qui flirte avec la lumière vibrante du solstice. Dans cette campagne où je vis, j’ai cueilli à l’aube quelques ins-tants de perfection... éclats de coquelicots dans le blond des blés,

battements d’ailes joyeux des hirondelles dans l’azur du ciel, caresse so-laire de la douceur de l’air. Les sens en éveil, mon âme a vibré. Le cœur, au diapason, s’est gorgé de joie. De vie. L’esprit apaisé, déployé, s’est re-trouvé de fait dans de bonnes dispositions pour travailler, pour créer. À mille lieues de ces matins chagrins où, pressée, j’avale, sur le coin du bu-reau, un café pour booster mes neurones fatigués. Nous pouvons tous en témoigner : oui, la beauté du monde nous porte. Oui, l’harmonie fait chanter nos vies. Oui, la musique adoucit nos mœurs. Oui, on peut être transporté, bouleversé, métamorphosé par une œuvre d’art, un éclat de lune, la courbe harmonieuse d’une nuque... Ça tombe bien, parce qu’en ce matin de juin, j’ai rendez-vous avec un scientifique pas comme les

autres, qui parle de la beauté comme il res-pire. Un spécialiste du cerveau prompt à trouver les mots justes

pour évoquer, en finesse, l’impact du beau sur notre santé mentale ou physique. Qui nous plonge dans l’harmonie du monde, en évoquant l’ef-fet thérapeutique de la Petite musique de nuit, des peintures Navajos ou encore des merveilles de la nature. Et qui aime à citer les mots de Sol, hé-ros du merveilleux film d’anticipation Soleil Vert (Soylent Green, Richard Fleischer, 1973), en train de s’éteindre sur une planète Terre « asséchée » par une catastrophe écologique : « Je n’ai pas rassemblé l’art, l’art m’a rassemblé », dit ce dernier dans le film en guise de testament, tout en admirant sur écran géant, les larmes aux yeux, le monde d’avant, entre champs ondulant sous le vent, cerisiers en fleur et sous-bois moussus, sur fond de Symphonie pastorale... Oui, l’art nous rassemble ! Il nous re-plonge dans l’harmonie de l’unité perdue, tout autant qu’il nous ouvre sur l’infini des possibles. Au cours de cet entretien, Pierre Lemarquis nous éveille à cette beauté qui nous fait du bien... et c’est si bon !

Voilà un cocktail étonnant : un neurologue évoquant, avec poé-sie, l’impact de la beauté sur nos vies... D’où vous vient ce goût du beau ?

J’ai grandi dans un bistrot pour Routiers, à mi-chemin entre une église et l’école des Beaux-Arts (Rire). Enfant de chœur, j’étais fasciné par l’orga-niste... Du coup, j’ai joué de l’orgue entre 15 et 25 ans. C’est cette enfance heureuse, entre orgue, artistes et ouverture au monde, aux voyages (grâce, entre autres, à cet univers des routiers) qui constitue l’empreinte initiale de mon parcours.

pourquoi, alors, avoir choisi de vous diriger vers la neurologie ?

Cela appartient aussi à ma biographie. Quand j’avais 5 ans, ma maman souffrait de tuberculose et était en sanatorium. Elle a passé le diplôme de secrétaire médicale. Du coup, dans la famille, le médecin était un peu le « summum ». Je me suis alors dirigé assez naturellement vers la méde-cine, attiré dans un premier temps par la psychiatrie pour l’aspect « ou-verture au monde », mais j’ai finalement opté pour la neurologie, privi-légiant le côté concret, pragmatique. Je n’ai aucun regret. Le fait d’écrire à côté m’ouvre à d’autres champs de réflexion. J’ai toujours été animé d’une grande curiosité ; une fois mes études terminées, j’ai prolongé en étudiant, entre autres, la médecine chinoise ou encore la sexologie.

Les neurosciences démontrent aujourd’hui que la beauté a une ac-tion tangible sur notre cerveau et, par là, sur notre corps. Mais de-puis la nuit des temps, dans de nombreuses cultures, on a fait ce lien entre beauté et santé...

Absolument, mais l’Occident, rationaliste, matérialiste, avait perdu cette notion de vue. Que ce soit chez les Shipibos d’Amazonie ou les Tibé-tains, pour ne citer qu’eux, cette analogie entre beauté et santé est évi-dente. Déjà pour le médecin grec Galien, « la santé implique la beauté ». Sous-entendant que la perte de l’harmonie entraîne la perte de la san-té. On est là dans une pensée naturaliste. Pour reprendre Georges Can-guilhem, professeur de philosophie de Michel Foucault, et occasionnel-lement médecin, qui prolonge la pensée d’Hippocrate : « La nature, en l’homme comme hors de lui, est harmonie, équilibre. Le trouble de cet équilibre, de cette harmonie est la maladie. Dans ce cas, la maladie n’est pas quelque part dans l’homme ; elle est dans tout l’homme et elle est tout entière de lui, les circonstances extérieures sont des occasions mais non des causes... »².

Si la science est prête à admettre que la perte d’harmonie prédis-pose à la maladie, elle a encore du mal à croire que la restauration de l’harmonie, la beauté, permettraient la guérison...

Oui, parce que nous sommes cette fois dans une pensée analogique, empirique, qui a cours dans de nombreuses cultures traditionnelles (en Australie, en Amazonie...), ardemment combattue par la pensée maté-rialiste, scientifique qui sévit en Occident. Et pourtant, il est clair que je me sens déjà mieux après avoir reçu un baiser de mon épouse, senti son parfum, vu le sourire de ma fille, admiré un coucher de soleil, écouté Mo-zart et plané avec les Pink Floyd ou admiré une toile de Van Gogh. Dans ce mode de pensée, l’univers est en moi, je suis dans l’univers, la beau-té pénètre dans mon « esprit », réjouit mon « âme », gagne mon corps et

Pour les indiens navajos, la maladie résulte d’un équilibre rompu avec la beauté, avec l’har-monie extérieure et intérieure.

pIERRE LEMARQUIS

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INTERVIEW

le soigne...

Vous citez en exemple de cette écologie de l’esprit qui guérit, les pratiques des Indiens Navajos qui utilisent le même mot pour « san-té » et « beauté »...

« Santé », chez eux, se dit hozho et ce terme désigne en effet également « beauté », « équilibre », « harmonie », « ordre », « bien ». Ils se réfèrent à l’harmonie, à l’analogie, entre micro- et macrocosme. Pour les Navajos, la maladie résulte d’un équilibre rompu avec la beauté, l’harmonie qui non seulement entoure l’individu, mais qui est également en lui, et cela à cause d’une faille dans sa manière de vivre et de penser ; à cause de ses colères, de ses excès et autres dérèglements.

Comment cherchent-ils à rétablir ce lien perdu avec la beauté, l’har-monie ?

Via des cérémonies rituelles très complexes fixées par les ancêtres avec, notamment, des chants, des prières, des danses, mais aussi des pein-tures initialement tracées par les êtres sacrés sur les nuages, les toiles d’araignées, les peaux de bêtes, et transmis aux héros mythiques qui les expérimentèrent en premier et leur donnèrent leurs noms avant de les léguer aux hommes-médecine. Le traitement spécifique, adapté au diagnostic, est une « Voie » (Voie de la beauté indiquée pour la gastro-entérologie, Voie de la nuit pour les céphalées, la cécité, la surdité et la démence, etc.) pouvant comporter des centaines de chants et une dou-zaine de peintures de sable au minimum, dans lesquelles chaque détail compte. Les cérémonies, qui comportent notamment des purifications, s’étalent sur plusieurs nuits, se poursuivent le jour et s’achèvent en beau-té avec l’aube qui suit la dernière nuit. Le patient est guéri lorsqu’il a re-trouvé l’harmonie et sa place dans l’univers... même s’il venait à mourir de sa maladie. On a pu constater que sur les Navajos, ces rituels ont des effets supérieurs aux placébos, mais, semble-t-il, parce que ces rituels entrent dans leurs codes culturels. Mais sans être Navajos, nous pouvons expérimenter que la communion avec la beauté favorise cette sensation

d’intégration au macro- et au microcosme.

« L’art, c’est le reflet que renvoie l’âme humaine éblouie par la splen-deur du beau », écrivait Victor Hugo... Qu’est-ce que l’empathie es-thétique, à la lumière des neurosciences ?

Les philosophes, qui ont les premiers pressenti l’impact du beau et des créations artistiques sur notre existence et ont développé cette idée d’empathie esthétique, voient aujourd’hui leurs thèses confirmées par les neurosciences. L’étude des réponses de notre cerveau à la beau-té et des modifications physiologiques qui en résultent montre, en ef-fet, que nous imitons mentalement telle statue, que nous apprécions inconsciemment les proportions harmonieuses d’une composition, que la musique nous soulage, que tel tableau sera vu par notre cerveau à l’image d’une personne aimée. Face au beau, à une œuvre d’art, nous activons donc notre système du plaisir et de la récompense, notre em-pathie, nos neurones miroirs ou notre reconnaissance des visages. Nous entrons en résonance, nous faisons littéralement corps, avec l’harmo-nie, la beauté.

Dans votre ouvrage, vous nous apprenez d’ailleurs que le concept d’empathie a d’abord désigné cette entrée en résonance « transfor-matrice » avec l’art...

C’est le philosophe allemand Robert Vischer qui a utilisé le premier ce terme d’« empathie » (Einfühlung), en 1873, dans sa thèse de doctorat sur l’esthétisme et la vision des formes. Ce concept d’empathie, ce « ressen-ti de l’intérieur », s’est donc appliqué à l’art, avant qu’il ne connaisse un succès phénoménal et soit employé pour désigner le mécanisme psy-chologique par lequel un individu peut comprendre les sentiments et les émotions d’une autre personne. Ainsi, écrivait-il dans sa thèse, « nous possédons la merveilleuse capacité de projeter et d’incorporer notre propre forme dans une forme objectale. Je projette donc ma propre vie individuelle dans une forme sans vie, exactement comme je le fais avec une autre personne, un autre non-moi vivant. C’est seulement en appa-rence que je conserve mon identité, même si l’objet demeure distinct de moi... je suis mystérieusement transporté et magiquement transfor-mé dans ce non-moi. »

Voulez-vous dire que nous nous transformons vraiment au contact de la beauté, de l’art ?

C’est ce qu’on appelle le processus de chimérisation : on expérimente une hybridation. J’absorbe l’œuvre d’art... et je deviens différent. Il y a moi + l’œuvre d’art, et cela donne une entité singulière. L’art est une forme de pensée analogique, tant dans sa création qui extériorise et reflète notre vie intérieure, que dans sa contemplation qui, dans un premier temps, ne s’adresse qu’à ce qui est relié à nos acquis, nous sécurise, avant de nous éveiller, de nous ouvrir à d’autres dimensions, en nous offrant de nouvelles variations sur notre vision du monde, parvenant à nous transformer progressivement par un processus d’empathie et de métabolisation, de répétitions fa-milières et de différences, de tensions et de résolutions, qui peut s’avé-rer thérapeutique. Oui, on peut donc être transformé par une œuvre d’art : comme un « médicament », elle va modifier nos connexions ner-veuses. En plus, c’est contagieux, puisque l’on peut ensuite transmettre à d’autres personnes (Rire) ! La chimérisation constitue ainsi l’un des mé-canismes essentiels du processus de résilience, menant lui-même à la ci-catrisation, la guérison et la métamorphose.

Cette « hybridation » est rendue possible par nos neurones miroirs...

C’est l’une des découvertes majeures des neurosciences (grâce à l’équipe de Rizzolatti) : notre cerveau est une machine à imiter, pour des raisons évidentes de cognition sociale, d’interaction entre les individus

on peut être transformé par une œuvre d’art : elle modifie nos connexions nerveuses.

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INTERVIEW

(langage, empathie...). Ce qui veut dire que si on observe une œuvre d’art (un tableau, un opéra, une chorégraphie...), notre cerveau, en mi-roir, va vivre, va faire comme fait le personnage peint sur la toile, comme le chanteur ou le danseur. Cette zone des neurones miroirs qui s’active face à une œuvre d’art renvoie aux comportements de séduction ; c’est comme si on était face à quelqu’un que l’on voulait séduire.

plus précisément, que se passe-t-il au niveau physiologique quand on est confronté à la beauté, à une œuvre d’art ?

Quand ça nous plaît, cela va agir sur le système du plaisir et de la récom-pense, déclenchant, dans les zones des émotions du cerveau, la sécré-tion de dopamine (hormone du plaisir de vivre, de faire des choses), de sérotonine (antidépresseur), endorphines (bien-être, antidouleur), adré-naline (énergisante)... De facto, cela a des implications thérapeutiques. Des recherches ont ainsi démontré, tant sur des sujets sains que sur des patients souffrant de pathologie (comme la maladie de Parkinson), qu’au contact de la musique les zones des émotions s’inondent de dopa-mine, offrant un vrai soutien, une meilleure qualité de vie au quotidien.

Vous évoquiez déjà dans votre précédent ouvrage, Sérénade pour un cerveau musicien, les innombrables vertus thérapeutiques de la musique...

La musique est avant toute chose et après toute chose ; elle peut nous aider jusqu’à nos derniers instants. Il y a plus de neurones pour l’ouïe, le son, que pour tous les autres sens réunis. Il doit bien y avoir une raison ? ! On sait ainsi que l’audition d’une musique plaisante démultiplie les ca-pacités d’écoute du cerveau, activant immédiatement les circuits de la mémoire (d’où l’intérêt dans les cas de maladie d’Alzheimer) et de la ré-compense, qui se chargeront de capturer le morceau choisi et de le re-diffuser en boucle, réactivant à chaque passage les zones du plaisir et les sécrétions humorales addictives qui en résultent. L’activation invo-lontaire parallèle des circuits moteurs se déclenche dans la foulée, pro-voquant le désir de chanter et de danser, visible ou non.

Sommes-nous tous égaux quant à la réceptivité face à une œuvre d’art ?

Notre cerveau est double. Il y a d’une part, le cerveau archaïque (cerveau reptilien ou instinctif ), en lien avec les besoins primaires (faim, som-meil...) et les émotions. C’est là que se situe le système du plaisir et de la récompense. C’est le cerveau consacré à Dionysos, pourrait-on dire ! Celui qui nous fait dire d’instinct devant une toile, j’aime/je n’aime pas. Au-dessus, il y a le cortex cérébral... dédié à Apollon, c’est-à-dire en lien avec l’esthétique et imbriqué dans la culture. On y retrouve la zone des neurones miroirs. Les deux (cerveaux) cohabitent. Si l’instinctif Diony-sos se moque bien du nom, de la réputation d’un artiste (Rire), la récep-tivité sensible à une œuvre d’art nécessite un certain apprentissage ; de former son goût, de l’ouvrir au risque de la nouveauté, etc. Mais à mi-chemin entre le cerveau des émotions et le cerveau « intellectuel », il y a l’insula ; un petit repli, zone, semble-t-il, de l’empathie. Parce que les neu-rones miroirs sans l’empathie se cantonneraient à imiter... faisant l’im-passe sur ce déploiement merveilleux de l’être dans toutes ses dimen-sions.

Mais si la beauté guérit, on peut aussi être pris de malaise devant trop de beauté, à l’image du syndrome de Stendhal qui frappe cer-taines personnes face à des œuvres d’art ou dans des villes, comme paris, Florence...

Il est vrai que devant tant de beauté, on peut ressentir une émotion d’une telle intensité... qu’elle pourrait même s’avérer fatale. Cela s’ex-plique : la puissance, le choc de l’émotion, agit sur le système nerveux parasympathique et peut notamment provoquer un malaise vagal. On le voit notamment dans les concerts, avec ces fans qui tombent en syn-cope.

Sur un plan plus symbolique, est-ce que le contact avec la beauté du monde, avec l’art, accroît notre appétit de vie, notre créativité face aux défis du quotidien ?

Cela revient à monter en haut de la montagne ; ce lien, cette mise en résonance avec le beau nous aide à prendre du recul. Face à la beau-té, à l’ampleur, à la singularité de l’œuvre d’art, nos problèmes nous pa-raissent plus lointains et nous remettons les choses à leur juste place. Au-delà de ça, entrer en résonance avec la créativité qui s’exprime à tra-vers une œuvre accroît notre champ de conscience, nos possibles. Dès lors, on va élaborer plus facilement des solutions créatives face à nos défis quotidiens. Comme on l’a vu, nous nous projetons aussi dans ce qui est exprimé (sur la toile, dans la musique, la littérature, etc.), rendant visible des choses invisibles que nous refoulons (émotions, sentiments, blessures, secrets, etc.), aidant à la cicatrisation. « L’art ne représente pas le visible, il rend visible », disait Paul Klee.

Tout ce qui ne s’exprime pas s’imprime, et ce qui s’imprime déprime, dit-on...

Absolument, et l’art est une merveilleuse voie d’accès au monde inté-rieur. Prenez les mandalas : ils renferment symboliquement tout ce qui est dans le monde. En fait, tout ce qui est en nous est dans l’œuvre d’art. Il est plus facile d’entamer un processus de guérison, de cicatrisation, quand on porte à l’extérieur de nous les choses et que l’on peut ainsi les voir, que lorsqu’elles sont cachées, refoulées.

Ce processus est d’autant plus vrai dans l’art-thérapie, largement évoqué dans votre ouvrage...

Je cite notamment l’expérience d’art-thérapie menée par le docteur Jean-Marc Boulon, à Saint-Rémy-de-Provence, au prieuré Saint-Paul de Mausole (qui a accueilli en son temps Vincent Van Gogh, où, poussé par un contexte favorable, il s’adonnera à cette « peinture consolante », en produisant près de cent cinquante toiles et plus de cent dessins). Cet établissement comporte de nos jours des services de psychiatrie et ac-cueille des personnes âgées dépendantes. L’association Valetudo, créée en 1995, y propose musique, chant, peinture, art plastique et écriture aux patients. Pour la petite histoire, « Valetudo » est le nom de la déesse romaine de la source vivifiante et celui d’une forme de combat née au Brésil, régie par un minimum de règles et de restrictions et qui peut se traduire par « tout est permis » - écho au « fais ce que voudras » rabelai-sien...

Quand on voit les œuvres des patients exposées à Saint-paul de Mausole, c’est un vrai choc ; j’ai le souvenir de toiles à vif, qui étaient comme des cris...

Il faut se rendre compte que les souffrances et les émotions projetées sur la toile sans aucune censure mènent pourtant sur les chemins de l’apai-sement, de la reconstruction, du dépassement de soi et de l’ouverture aux autres, voire de la guérison. La beauté, que l’on soit souffrant ou non, nous permet de transcender notre existence...

1 Pierre Lemarquis est membre de la Société française de neurologie, de la Société de neurophysiologie clinique de langue française et de l’Académie des sciences de New York, attaché d’enseignement d’étho-logie à l’université de Toulon-La Garde.

2 G. Canguilhem, Le Normal et le Pathologique (PUF, 2009)

POUR ALLER PLUS LOIN1. À lire : Portrait du cerveau en artiste (Odile Jacob, 2012) et Sérénade pour un cerveau musicien (Odile Jacob, 2009) de Pierre Lemarquis.

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Voici l’histoire de mon fi ls, comment il a régressé vers le triste état connu sous le nom d’autisme et comment il a aujourd’hui retrouvé toutes ses facultés et une vie épanouie.

Un enfant normalMatteo est notre second enfant, désiré et né à terme. Nous sommes un couple sans histoire, depuis 14 ans. Mon mari a une bonne situation et j’ai choisi de rester à la maison à la naissance de l’aîné. C’est un bébé costaud, joyeux et en bonne santé, un ‘petit bouddha’ à l’air tranquille et rayonnant. Il grandit bien, tient assis à 5 mois, marche à 12 et peu à peu son vocabulaire apparaît jusqu’à une centaine de mots. Je l’allaite durant une année, pen-dant laquelle il ne tombe que rarement malade, à l’exception de deux épi-sodes de fortes fi èvres suite aux premiers vaccins Tetravac. Par prudence, je décide alors de m’en tenir au strict minimum et de postposer la suite du pro-gramme conseillé.

Régression et descente aux enfersTout baigne. Vers l’âge de deux ans, Matteo reçoit un rappel vaccinal pour la polio et trois semaines plus tard pour le tétanos, le minimum pour être en règle. Cette fois, plus de fi èvre, mais notre bonhomme se fait diffi cile. Au début, je ne m’inquiète pas, ayant vécu une phase d’opposition farouche lorsque son frère avait le même âge. Petit à petit cela s’aggrave. En deux mois, il devient infernal. On attribue le problème à une double otite séro-muqueuse, qui provoque des pertes d’audition. L’O.R.L, bien avisé, propose un régime pauvre en sucre et sans lait, mais je n’y crois pas beaucoup. Peu à peu, Matteo s’enfonce et régresse. Les problèmes d’oreilles s’améliorent, mais il est de plus en plus diffi cile. A l’école, il ne participe à rien, ne joue ja-mais avec les autres. Tout devient cauchemar. L’habiller, monter dans la voi-ture, en descendre, etc. A la maison, il se cache sous la table ou dans un coin du jardin, ne communique avec personne, ne joue plus.

Prise de conscience et portrait de la ‘victime’Un jour Matteo vient dans la cuisine, il a soif et veut la bouteille de jus de fruits, auquel il est ‘accro’. Je la prends et lui dit que pour en avoir, il doit le

demander. Il s’énerve. Je persiste, un mot suffi rait ‘pomme’ ou ‘jus’. Il enrage, hurle, se jette à terre, je tiens bon. Dix minutes s’écoulent de la sorte. Sou-dain, je le vois, tel qu’il est. Une grande détresse se lit sur son visage et je comprends que ce simple mot que j‘attends, il n’est plus capable de le dire. Il n’y arrive pas, il ne sait plus parler. Le désespoir m’envahit. Le problème est grave, on ne peut plus l’ignorer. Matteo a trois ans : Il est toujours dans les langes. J’ai l’impression qu’il ne comprend rien, que le chat est plus malin. Il mord, il crie, il tape. Il sautille en l’air agitant ses bras comme un papillon. Il ne joue pas, ne communique pas, et n’a jamais de contact visuel. Souvent il reste assis, le regard dans le vide ou alors il court frénétiquement et jette tout à terre....Il se réveille en hurlant, près de huit fois par nuit.

DiagnosticsTrès vite, mon mari et moi envisageons l’autisme. Nous consultons plusieurs personnes, dont un de mes parents, professeur d’université émérite en psy-chologique clinique de l’enfant, pour une évaluation discrète. Après d’autres tests (entres autres un électro-encéphalogramme ) et des avis complémen-taires, le diagnostic balance entre « troubles du développement à tendance autistique » et « autisme ». Il a aussi un retard mental, son QI est estimé à 70, trop bas pour être repris dans l’enseignement normal. Je ne peux pas y croire. Rien de pire ne pourrait arriver. L’autisme est incurable, tout le monde le sait. Au désespoir s’ajoute la honte, la culpabilité et l’incompréhension. Comment peut-il être autiste alors que, petit, il était normal ? Pourquoi cette régres-sion alors qu’il ne s’est rien passé et que nous menons une vie heureuse ? J’ai grandi dans la psychologie et fait sept ans de psychanalyse. Au moindre éter-nuement, j’interprète. Comment et surtout pourquoi mon enfant pourrait-il être traumatisé à ce point ? J’analyse toutes les pistes, les circonstances de la naissance, nos histoires familiales, la généalogie, les divers décodages, tan-dis que mon mari, informaticien, surfe sur internet. Nous sommes anéantis.

Changement d’alimentation et premiers espoirsC’est du web que surgit l’espoir. L’ARI, Autism Research Institute (USA), pro-pose tout un portail d’informations sur l’autisme. Il y a des dizaines de confé-

AUTISME« Comment mon fi ls a été guéri »

ARTICLE N° 54 Par Senta Depuydt

L’autisme demeure une maladie très mystérieuse. Et comme pour beaucoup d’autres troubles qu’elle comprend mal, la science médicale privilégie actuellement les explications génétique et bactérienne. Mais il existe aussi des ap-

proches alternatives qui incriminent de plus en plus le rôle de l’alimentation et celui des métaux lourds, notamment le mercure vaccinal. Confrontée au drame peu après que son fi ls ait reçu deux vaccins, une maman belge a longue-

ment investigué sur ces nouveaux traitements et a appliqué les protocoles mis au point à l’Autism Research Institute de San diego (USA). Maintenant que son enfant a retrouvé toutes ses facultés intellectuelles et relationnelles,

Senta Depuydt organise des conférences et week-ends d’information à l’intention d’autres parents désemparés. Pour Néosanté, elle témoigne de ce parcours de guérison et raconte ce « voyage aller-retour au pays de l’autisme ».

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rences médicales sur les facteurs biologiques de l’autisme et les nouveaux traitements, et surtout des videos avec les témoignages extraordinaires d’en-fants qui en sont sortis. On y parle de régime, de nutrition, d’intoxication au mercure. Nous les regardons plusieurs fois d’affilée, les larmes aux yeux. Si une seule chance de guérison existe, il faut la saisir. D’ailleurs, que perd-on à essayer un régime ? Hop, c’est parti, on supprime le lait, le gluten et le soja. Les résultats sont immédiats. En 48h, nous retrouvons un contact visuel. Au bout de 3 semaines, Matteo a arrêté de se fracasser la tête à terre. Il est bien plus calme, tout le monde l’a remarqué, même à l’école. Au même moment, nous consultons une nouvelle ostéopathe. Au sortir de la séance, Matteo dit trois mots…mais il ne semblent pas avoir de sens et il les répète en boucle. Dernier symptôme typique de l’autisme : l’écholalie. Si ces premiers mots me donnent espoir, je mesure aussi l’ampleur du problème et du chemin à parcourir.

Les expertsAprès plusieurs rendez-vous, longuement attendus, avec des personnes ré-putées dans plusieurs domaines, nous restons perplexes. Rien de spectacu-laire, et lorsque nous évoquons les régimes -la seule chose qui ait produit des effets visibles- cela prête à sourire. Fâchés, nous contactons l’ARI pour avoir l’adresse d’un médecin formé à ces traitements, où qu’il soit…Nous laissons délibérément les thérapies de côté et démarrons les premiers bilans nutri-tionnels avec une pédiatre homéopathe.

Le saut de la foiLe médecin recommandé par l’institut américain vient justement à Douvres, en Angleterre. Avant la consultation, nous effectuons les analyses requises et répondons aux 60 pages de questionnaire. En dernière minute, tout se ligue contre nous. Impossible de renouveler la carte d’identité (en carton) périmée de Matteo. « Non, aucun autre document n’est valable, les contrôles sont très sévères ». Nous frisons l’hystérie. On ne peut pas laisser passer cette chance. Pendant que mon mari fonce sur l’autoroute, je trafique la carte avec des pincettes, espérant qu’une photo récente trompera le douanier. Nous trem-blons à l’idée de finir au poste et de rater le rendez-vous. Si le divin existe, qu’il nous vienne en aide…A la douane, de longues minutes s’écoulent avant de récupérer nos documents avec un « Merci, bon voyage » qui nous laisse pantois.Un miracle vient de se produire, nous venons d’expérimenter la foi.

Cure ‘biomédicale’ intensiveEnfin Douvres ! Le médecin a deux nouvelles. La mauvaise, c’est que le dia-gnostic d’autisme est confirmé et que notre fils a de nombreux problèmes de santé : des carences en tout, des virus, des candidoses, des streptocoques, du stress oxydant et une forte intoxication au plomb et au mercure. Ceci étant peut-être dû à six amalgames dentaires que l’on m’a placés, alors que je l’al-laitais encore. La bonne nouvelle, c’est qu’en soignant tout cela, il ira bien mieux. Au moins, on sait sur quoi agir et avec quoi. En effet, nous rentrons

avec une liste impressionnante de compléments alimentaires. Il ne nous reste qu’à appliquer le traitement à la lettre. Je commande tout aux USA pour être certaine d’avoir le bon produit et le bon dosage. Au bout de quelques semaines, il y a environ 25 choses à administrer sur la journée. J’écrase les comprimés, ouvre les gélules, rajoute les liquides pour obtenir une infâme tambouille que je lui fais avaler avec une seringue de gavage. S’il recrache, je pense à l’épisode de la douane et recommence l’opération. Tout est noté dans un carnet, les substances, les doses, les repas, les réactions physiques, comportements, etc.Dès la première semaine, Matteo progresse. Pour la première fois, il lance une petite auto vers son frère. Il commence aussi à dire quelques mots, même s’ils ne semblent pas avoir de sens. Nous décidons alors de tout mi-ser en priorité sur ce traitement avec un maximum de rigueur. Il me faut par exemple trois mois de recherches avant de trouver une pharmacie en Italie qui prépare des injections de methylcobalamine, une forme particulière de vitamine B12. Cela me laisse le temps de comparer toutes les autres formes et modes d’administration, en gélules, spray nasal, patch, etc. Lorsque le pro-duit prescrit arrive enfin, mes efforts sont récompensés. La différence entre la B12 normale en gélule et la mb12 en injections est fulgurante. En quelques semaines, Matteo devient plus sociable, plus ‘éveillé’, prononce ou répète bien plus de phrases, même si son discours n’est toujours pas ‘normal’. Jamais je n’aurais imaginé qu’une vitamine puisse avoir un tel effet, ni à quel point les ‘détails’ sont importants.

L’école et les alliésPour mener à bien cette aventure, il nous faut des alliés, des personnes qui y croient et qui collaborent. Cette aide, nous la trouvons au sein de notre fa-mille, mais aussi auprès d’intervenants qui soutiennent la démarche : le mé-decin homéopathe, l’ostéopathe chez qui Matteo va alors toutes les trois se-maines, ou la jardinière de sa nouvelle école. Car en quelques mois, Matteo a fait beaucoup de progrès dans ses comportements, ce qui lui permet de continuer dans une école normale A l’école Steiner, il est dans une petite classe au cadre sain et accueillant. On respecte son régime à la lettre et on lui donne ses compléments alimen-taires. Il est accueilli avec amour et respect, sans mettre l’accent sur ses dif-ficultés. Son comportement est géré avec un mélange subtil de fermeté et de dou-ceur, et surtout on lui per-met d’évoluer à son rythme, sans attendre l’une ou l’autre performance. C’est parfait, je n’en demande pas plus. Cela me permet de concentrer tous mes ef-forts sur le traitement médical. Car si Matteo progresse, ce n’est pas en ligne droite. Le moindre rhume ou écart de régime se paye par trois semaines de régression, pendant lesquelles je perds parfois courage, me demandant si nous atteindrons jamais le but. Parfois, on est calé, j’ai l’impression qu’il at-teint un palier, qu’on tourne en rond.Heureusement, j’ai une botte secrète. Mes meilleurs alliés, les plus précieux, les plus fidèles, les plus courageux, ils sont toute une armée, des milliers : les autres parents ! Chaque soir je passe trois heures sur les forums américains où des parents échangent leur expérience sur ces traitements. En plus d’un soutien mutuel, ils m’ont permis d’observer, de comprendre et de mettre le traitement en pratique comme personne n’aurait pu le faire. Je leur dois énormément, en particulier ceux et celles dont les enfants ont guéri et qui continuent chaque jour de répondre à ces forums.

L’élimination des métaux, tournant décisifAprès six mois de ‘remise en condition’ préalable, nous entamons la phase cruciale du traitement : la chélation. Ce sont des cycles alternant trois jours de traitement médicamenteux et quatre jours de repos. Dès le deuxième week-end, je me rends compte que quelque chose est réellement en train de se passer. Comme si, tout à coup, le voile qui séparait Matteo du reste du monde était en train de se dissiper. Alors j’y crois encore un peu plus. Je pense à lui, je le vois adulte en train de discuter avec nous. Le soir quand il

après 3 semaines de régime sans gluten, matteo était déjà plus calme.

NOUVEAU Sur www.neosante.eu

Un nouvel article en accès libre dans la rubrique « Extrarticles »

Une thérapie des ACO(addictions, compulsions, obsessions)

par Isabelle Seguin- Robbes

Ce qui semble commun à ces trois problèmes est une confu-sion entre comportement et identité. Les addictions sont par-ticulièrement associées au processus « d’intrication » ou d’im-brication. Ce processus résulte de la croyance confuse qu’une personne, une action ou un objet fait partie intégrante de notre identité ou de notre survie. Une personne dépendante a donc un conflit d’identité. Mais être accro à la cigarette ou à l’alcool ne définit pas l’identité de la personne fumeuse ou alcoolique ! Le but de la thérapie proposée est de trouver un « je » différent de la dépendance puisque l’individu n’est pas le comportement qu’il a. La thérapie va même au-delà du traitement de l’addic-tion, de la compulsion ou de l’obsession et amène l’individu à répondre sincèrement à la question fondamentale : qu’est-ce que je veux être pour le reste de ma vie ? Formée à l’Hypnose Ericksonienne, au plus près de son créa-teur Milton Erickson, par Betty Alice Erickson, Anné Linden, Bill O’Hanlon, et Robert Dilts et aux Constellations Familiales par Bert Hellinger lui-même et Michel Diviné, Isabelle Seguin Robbes utilise ces deux approches pour le traitement des ACO depuis 2007. Au fil des années et avec plus de 150 personnes traitées, elle a mis au point un protocole qui, en 2 fois 2 heures de séances individuelles, donne des résultats extraordinaires : 90 % des personnes traitées ont définitivement abandonné leur ACO sans mettre en place un ou plusieurs autres substituts, et 10 % ont vu leur consommation baisser. Aucun échec, donc ! Selon sa créatrice, cette méthode permet aux individus de se reconnecter à qui ils sont vraiment.

lire la suite w

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dort (à nouveau bien grâce au traitement), je me livre à des exercices d’ima-gination où je le remplis de lumière. Tout cela m’apporte une aide pré-cieuse, car la chélation s’avère être une histoire très délicate. En sortant de l’organisme,le plomb et le mercure provoquent toute une série de réactions : symptômes épileptiques, sensibilité alimentaire accrue, recrudescence des candidoses, stress oxydant. Nous voilà obligés d’affiner encore et encore le traitement, mais les effets sont là et peu à peu je sens que mon fils nous re-vient.

Retour parmi nousLes mois passent, ma cuisine s’est changée en pharmacie, sa santé s’améliore en tous points. Matteo se bat avec force et courage pour prendre sa vie en mains. Rien ne lui est épargné, pas de traitement de faveur. Son frère l’aide beaucoup en ce sens. On perçoit de mieux en mieux le sens de ce qu’il dit. Il apprend à se contrôler. Progressivement, il sort de l’autisme et passe dans la catégorie des enfants ‘qui ont du retard’ ou ‘des difficultés’. Il est suivi par une logopède pour rattraper son retard de langage. C’est le moment pour revenir à d’autres interventions, pour mettre toutes les chances de son côté. Nous consultons à nouveau une personne très réputée dans le domaine du décodage biologique dont le travail amène un éclairage intéressant sur notre histoire familiale. Je songe aussi à une audio-thérapie par la méthode Tomatis, mais avant la première séance, Matteo se fâche et me dit « Ah non ça suffit, les rendez-vous et les blablabla. Je veux qu’on invite des autres enfants ! » Je m’arrête net et le regarde. Voici le moment que j’ai at-tendu si longtemps. Matteo est de retour parmi nous ! Je lui répond avec un grand sourire « Tu as raison, on va s’amuser. Qui veux-tu inviter ? »

Aujourd’hui, à nouveau un enfant comme les autresIl a fallu deux ans pour que Matteo puisse sortir de l’autisme et un ou deux ans de plus pour être tout à fait ‘à niveau’ avec ses pairs. Aujourd’hui, il a neuf ans. Il peut tout manger et n’a plus aucun traitement. Il est en 3e pri-

maire. Son professeur le considère comme un en-fant intelligent qui suit les apprentissages sans difficulté. Il a acquis une

forte personnalité, fait du sport, a des copains, joue à des jeux de société. Personne n’est en mesure d’imaginer l’enfant qu’il était avant et ceux qui es-sayent de repérer l’enfant ‘ex-autiste’ dans sa classe, ne devinent jamais qui c’est.Ce retour à la normale m’a aussi demandé tout un travail, car à chaque ins-tant je me disais : « vous ne vous rendez pas compte à quel point c’est extra-ordinaire que mon enfant ait l’air d’un enfant ‘comme les autres’ ». Et moi aus-si, j’étais à nouveau une maman ‘comme les autres’. C’est sans importance. De toutes façons, chaque enfant est unique et porte en lui un trésor.Aujourd’hui, cette histoire est exceptionnelle. A l’avenir, elle ne le sera plus, car je connais d’autres enfants qui ont fait le même voyage. Aller et retour.

suite à la chélation des métaux lourds, le voile qui séparait mon fils du reste du monde s’est déchiré.

Formée à la communication , Senta Depuydt a travaillé plusieurs années dans des multinationales, tout en explorant des domaines comme la psychanalyse, le shiatsu, le chant holistique ou la médi-tation. Confrontée à l’autisme de son fils, elle a enquêté pendant trois ans sur les nouvelles approches médicales et toxicologiques de cette maladie avec l’aide du Dr O‘Hara, médecin de l’Autism Research Institut (San Diego, USA) . Elle anime maintenant des conférences et des ateliers pour partager son expérience avec d’autres parents. Info : [email protected]

DéCODAGESCAHIER

AVERTISSEMENTS1) Le décodage apporte un regard neuf sur les maladies et leur sens biologique, psycho-

logique ou symbolique. Cet éclairage nouveau peut vous aider, mais soignez -vous en accord avec votre médecin.

2) Les auteurs de ce cahier sont tous formés à la médecine nouvelle, à la biologie totale ou au décodage biologique des maladies. Leurs décodages peuvent cependant être diver-gents, voire contradictoires. Nul ne prétend détenir la vérité.

octobre 2013

131. LA GOUTTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p20

par Bernard Tihon

132. LA MATHéMATIQUE CONFLICTUELLE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p21

par Laurent Daillie

133. LA STéRILITé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p22

par Jean-Brice Thivent

134. LE TABAGISME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p23

par Thibault Fortuner

135. LE DIABèTE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p24

par yves Rasirr

. LE pLEIN DE SENS : cancer de l’ovaire, vergetures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p25

. EVIDENCE DU SENS : richesse matérielle et Dieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p26

par Jean-philippe Brébion

. INDEX DES DéCODAGES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p27 - 28

. DéCODAGENDA : agenda international du décodage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p28

. COUp DE SENS : « My Mummy’s Dead » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p29

par Christian Flèche

DéCODAGE

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131 LA GOUTTEou l’humeur viciée de la mère

La maladie

La goutte est une maladie métabolique ré-sultant d’un excès d’acide urique dans l’organisme. Elle est dénommée ainsi car

cette aff ection avait été attribuée à des gouttes d’humeur viciées. Elle touche principalement les hommes d’âge mûr et elle est souvent liée à l’obésité et/ou à des excès alimentaires. L’acide urique présent en excès dans l’organisme se cristallise dans les articulations et provoque des crises aiguës de douleurs vives, le plus sou-vent à la base du gros orteil, ce qui peut empê-cher le patient de poser le pied sur le sol, ou aux chevilles, aux genoux, parfois aux poignets, aux doigts. Cette arthrite temporaire guérit spon-tanément sans séquelles, mais en l’absence de traitement de fond, les articulations se défor-ment puis se détruisent après quelques années d’évolution.L’acide urique est un acide issu de la dégrada-tion des acides nucléiques de l’organisme, les-quels proviennent soit du corps lui-même soit des aliments ingérés riches de ces acides (foie, rognons, ris de veau, poissons, volailles). Nor-malement l’acide urique est fi ltré par les reins, qui l’éliminent dans l’urine. La goutte est donc une pathologie liée au dysfonctionnement des reins.

L’étymologie

Le mot goutte vient du latin « gutta » = goutte d’un liquide, larme. En français, la goutte dé-signe une très petite quantité de liquide qui affl eure naturellement sous l’action des forces capillaires. Il y a donc une notion de dévalo-risation dans le confl it, un ressenti d’infi ni-ment petit (mais qui contient néanmoins l’in-fi niment grand, car il y a tout dans une seule goutte). Ce mot est par ailleurs utilisé dans plu-sieurs expressions qui donnent diverses tonali-

tés confl ictuelles :• faire goutte : couler en formant des gouttes

séparées (confl it de séparation à une per-sonne de sexe féminin) ;

• se ressembler comme deux gouttes d’eau ;• c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase ;• n’y voir goutte : ne rien voir du tout (négation

renforcée).L’étymologie latine nous parle aussi de larme : la maladie de la goutte serait-elle une solution biologique pour faire passer l’émotion (en dé-plaçant l’acide urique dans le corps) qui dé-borde de partout car on n’a pas pu pleurer (« un garçon, ça ne pleure pas ») ?Le mot « urique » vient du grec « oûron » = urine, et du latin « aurum » = or (à cause de la couleur de l’urine). Celui qui souff re de goutte a donc trop d’or dans le corps : cherchez les mémoires familiales négatives relatives à la misère.

La symbolique

L’élément liquide, l’eau, symbolise d’un point de vue positif la vie, la féminité, la fécondité, la pu-rifi cation, et d’un point de vue négatif la des-truction. La piste principale nous conduit bien vers un confl it avec la mère.

Le sens biologique

Un dysfonctionnement au niveau de l’urée nous met sur la piste tout d’abord d’un des deux confl its du rein, voire les deux (confl it par rapport à un liquide, par exemple une noyade, et/ou confl it d’anéantissement-écroulement de l’existence), avec en plus la conjonction avec un ressenti d’empêchement dû au fait de subir des choses sales, moches, qui souillent.Une atteinte du pied renforcera le ressenti de dévalorisation et d’impuissance par rapport à une performance physique ou sportive, par rap-port au fait d’être mis de côté ou de devoir aller

quelque part (par exemple, devoir traverser la mer pour survivre quand on a tout perdu). Si on le sait, si on l’apprend, tout s’écroule (lien avec le confl it d’écroulement). En plus, avec le gros orteil, c’est l’autorité qu’on a sur sa vie qui en prend un coup, c’est l’ego qui trinque.Mais le petit plus de la goutte, qui est mis en exergue par plusieurs spécialistes du décodage, c’est le lien confl ictuel avec la mère et avec la mort. Je ne veux pas en perdre une miette de l’eau, de la mère, puisque je garde même les dé-chets que je devrais évacuer. Je veux tout rete-nir d’elle, jusqu’aux déchets. La goutte est une solution biologique parfaite pour retenir et re-cycler les miettes et les déchets de l’eau, de la mère, pour survivre au MANQUE : parce qu’elle me manque et elle m’a manqué cette mère de merde, j’ai perdu le goût de la vie ! Or, un en-fant sans sa mère est un enfant mort, en danger de mort dans la nature sauvage, dans notre mé-moire archaïque de survie. C’est véritablement le désert aff ectif maternel et mortel que je vou-drais eff acer de ma mémoire, et ne plus jamais le revivre.

Bernard Tihon

Exerçant la profes-sion de juriste,Bernard Tihon s’est intéressé au sens des maladies pour des raisons de san-té personnelle. For-

mé à la biologie totale et au décodage des maux, il a collaboré plusieurs an-nées au mensuel belge BIOINFO avant d’intégrer l’équipe de NÉOSANTÉ. Il est l’auteur de l’ouvrage « Le sens des maux », Tomes 1, 2 et 3, publiés aux Éditions Néosanté. www.bernard-tihon.be

Vous pouvez aussi les commander via

« LA MéDIATHèQUE DE NéOSANTé » (voir page 41 à 46)

ou les acheter en ligne sur

www.neosante.eu (en version papier ou en version numérique)

OUI, la maladie a un sens !Néosanté publie également des livres sur la nouvelle médecine psychosomatique et le sens psychobiologique des maladies

Où trouver ces livres ?Dans toutes les bonnes librairies et sur les sites de vente en ligne.

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132 LA MATHéMATIQUE CONFLICTUELLEéquations et constantes

ll est peu probable qu’on puisse un jour écrire l’Encyclopédie universelle du Dé-codage définissant le conflit à l’origine

de chaque symptôme physique, psychique et comportemental. La notion d’invariant conflictuel est sûrement une illusion, consi-dérant la complexité de la biologie et surtout la spécificité de chaque personne, de son his-toire et de ses réactions.Cependant il semble qu’on puisse définir quelques constantes et mettre certaines choses en équation, à condition bien sûr que le symptôme soit psychosomatique puisque ce n’est pas toujours le cas.

La peur

À bien y réfléchir, toutes nos difficultés exis-tentielles – conscientes ou inconscientes et leurs conséquences sur notre vie ou notre santé – sont finalement dues à une élévation de notre niveau de stress et donc à une peur. Derrière toute somatisation, il y a une peur : c’est une constante. Mais elle est parfois diffi-cile à cerner, surtout si la situation à l’origine de cette peur n’a pas de réelle gravité.Pour notre cerveau archaïque, le stress est synonyme de danger, éventuellement de mort, proportionnellement à son intensité. Dès lors qu’il capte une élévation de notre niveau de stress, notre cerveau nous croit en danger même si ce n’est pas le cas. Pour l’imager : dès que nous sommes stressés – et donc que nous avons peur – notre cerveau nous croit attaqués par un prédateur, la taille et la férocité de ce dernier dépendant de l’in-tensité de notre stress. Le problème étant que notre cerveau peut estimer nécessaire d’intervenir à sa façon si nous ne le faisons pas nous-mêmes.

La performance

À bien y réfléchir, toutes nos difficultés exis-tentielles conscientes ou inconscientes sont finalement dues à un problème de perfor-mance d’une manière ou d’une autre. Le fait est qu’en milieu naturel, il n’est jamais ques-tion que de cela : la survie de l’individu dé-pend de ses performances et il n’a aucune chance de survie s’il est défaillant.Dès lors que nous nous sentons en déficit de performance, à tort ou à raison et quel que soit le registre, cela induit proportionnelle-ment une élévation de notre niveau de stress et notre cerveau archaïque nous croit donc en danger. Si le stress est intense et/ou du-rable, il peut estimer nécessaire d’intervenir en fonction de la tonalité spécifique de notre stress.Si, le plus souvent, il est induit par un défi-cit de performance, surtout en milieu na-

turel, il est parfois dû à un excès de perfor-mance. C’est rare chez l’animal et un peu plus fréquent chez l’humain puisque nous avons l’art et la manière de nous compliquer l’existence. En sachant que c’est précisément cette notion de déficit ou d’excès de perfor-mance qui va définir la spécificité du symp-tôme : j’en parlerai une autre fois.Imaginons par exemple une personne im-pliquée dans un accident de voiture mor-tel dont elle se sent responsable à tort ou à raison : elle pourra faire un conflit d’excès de performance si elle se reproche d’avoir roulé trop vite ; ou de déficit de performance si elle se reproche d’avoir manqué de réflexe.

L’inadéquation entre vouloir - pouvoir - devoir

À bien y réfléchir, toutes nos difficultés exis-tentielles, conscientes ou inconscientes, sont finalement dues à une inadéquation entre ces trois notions : vouloir - pouvoir - devoir , dans toutes les combinaisons possibles :• Je veux mais je ne peux pas• Je veux mais je ne dois pas• Je peux mais je ne veux pas• Je peux mais je ne dois pas• Je dois mais je ne veux pas• Je dois mais je ne peux pas

Le premier cas de figure est à considérer comme un problème de performance et les autres comme une peur de la sanction d’une façon ou d’une autre (voir mes articles à ce su-jet dans les n°13-14-15 de cette revue ou à la rubrique « Publications » de mon site internet www.biopsygen.com).C’est particulièrement le cas dès lors que la notion de devoir figure dans l’équation puisque sous-entendant une incapacité, un refus ou une transgression de notre part et donc une éventuelle sanction. Mais le pro-blème peut aussi se poser vis-à-vis de nous-mêmes en termes de mauvaise conscience et de culpabilité.Il se pose aussi en termes de pouvoir lorsqu’on ne peut pas du fait d’une incapaci-té ou lorsqu’on ne peut se le permettre mo-ralement ou légalement ; et en termes de vouloir lorsqu’on ne veut pas parce qu’on refuse ou parce que c’est interdit. Comme rien n’est simple et l’humain fort complexe, le problème peut même se poser en termes de : je veux mais je ne veux pas - je peux mais je ne peux pas - je dois mais je ne dois pas.

Pour ne décortiquer qu’un seul cas de figure : Je dois mais je ne peux pas : s’il est question d’une obligation envers l’autre, je risque d’être sanctionné du fait de mon incapacité et éventuellement d’avoir honte de moi d’en

être incapable. Exemple : j’ai promis à ma co-pine en plein divorce de lui rendre visite mais je ne peux pas à cause d’une réunion impré-vue ; elle va sûrement m’en vouloir et j’ai très mauvaise conscience de lui faire faux bon.S’il est question d’une obligation envers moi-même, je risque de me sentir coupable de ne pas le faire. Exemple : j’ai l’obligation morale de soutenir ma copine en plein divorce mais j’en suis incapable parce que cela me rap-pelle trop le mien ; donc j’ai très mauvaise conscience de ne pas pouvoir l’aider.S’il est question d’une obligation envers moi-même que je ne peux pas respecter car contraire à la loi ou à mes principes, je risque d’avoir mauvaise conscience ou d’être sanc-tionné, en double contrainte. Exemple : j’ai obligation morale d’aider ma copine qui m’a tellement soutenu à l’époque de mon di-vorce. Mais la fausse attestation qu’elle me demande de faire contre son abruti de mari est contraire à mes principes et en plus illé-gale ; donc si j’accepte ou si je refuse, dans les deux cas je suis sanctionnable.Quant à ce qu’on puisse devoir et ne pas de-voir tout en même temps, on peut imagi-ner le cas de figure suivant : j’ai l’obligation morale d’aider ma copine qui m’a tellement soutenu à l’époque de mon divorce. Mais je dois m’en abstenir car ce serait prendre par-ti contre son mari que par ailleurs j’estime beaucoup.Je vous laisse le soin de mettre en équation tous les autres cas de figure.

L’inavouable

Et à bien y réfléchir, nos difficultés existen-tielles conscientes ou inconscientes sont bien souvent dues à une culpabilité. Ce sont classiquement ces petites ou grandes choses dont nous n’avons jamais parlé à personne parce que nous en avons honte.

Laurent Daillie

Naturopathe causa-liste et consultant en Décodage des Stress Biologiques et Transgénération-nels (Paris et Bour-

gogne), Laurent Daillie est passionné par les origines de l’Homme et par ses ré-flexes de survie primitifs. Il anime des for-mations et des conférences en France et en Belgique. Il est l’auteur du livre « La Lo-gique du Symptôme », publié aux Éditions Bérangel.Info : www.biopsygen.com

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133STéRILITéet séduction féminine

La stérilité est un sujet si vaste de la biologie que nous ne saurions être exhaustifs sur les causes de ce syn-

drome. Troubles de l’ovulation, atteinte des trompes de Fallope, endométriose, ano-malie du col de l’utérus… chacun de ces symptômes est le résultat d’une mémoire conflictuelle particulière. Aujourd’hui, c’est un conflit touchant l’équilibre hormonal de la femme que nous allons tenter de com-prendre au travers de l’analyse du compor-tement de la tourterelle (*).

Expérience sur un couple de tourterelles

La tourterelle est un symbole de fidéli-té conjugale et de renouveau cyclique. L’étude de la séduction chez ce charmant animal nous en dit long sur notre fonction-nement biologique. Quand la saison des amours débute, Monsieur tourterelle va faire la cour durant une semaine. Pendant cette période précise, la cour du mâle va conditionner les hormones de la femelle. Et cette réaction hormonale va, à son tour, influer sur le comportement du mâle. Du-rant cette période, les comportements et les conditions hormonales des deux tourte-reaux vont interagir de manière à progres-ser vers l’acte sexuel en vue de la reproduc-tion (ponte des œufs). Le comportement de la femelle est influen-cé à ce moment principalement par les sé-crétions de deux hormones différentes : les oestrogènes et la progestérone. Et à chaque hormone correspond un conflit précis. Voyons maintenant les interactions des hormones avec les stimuli extérieurs venant du mâle, du nid et des œufs.

La phase de séduction ou conflit des œstrogènes

Dans un premier temps, les deux tourte-reaux se livrent à une parade nuptiale (rou-coulement, bec à bec…) délimitant ainsi leur espace amoureux, ils montrent à leurs congénères qu’ils sont compatibles et donc non disponibles sur le marché de l’amour puisque vivant maintenant en couple. Puis, le mâle va montrer ses atouts en réalisant un « vol nuptial » (il tournoie au- dessus de la femelle et réalise des piqués verticaux). Ces exploits aériens (preuve des compétences du mâle pour chercher la nourriture et dé-fendre le territoire) stimulent la femelle qui augmente alors brusquement ses sécré-tions d’œstrogènes. Elle commence alors à faire son nid. Le mâle va à son tour être sti-mulé par ce comportement, si bien qu’il va achever le nid. Le transposé, pour nous hu-mains, est que la femme a besoin d’être ras-surée sur les compétences de son homme à

gagner assez d’argent afin de construire un foyer et mettre sa famille à l’abri du besoin. Le pouvoir de séduction de la carte bleue existe aussi chez la tourterelle !Lorsque le nid est achevé, la première phase hormonale (oestrogénique) va per-mettre d’aller jusqu’à la fécondation et la ponte de l’œuf. Chez la femme, cette phase de montée oestrogénique aboutit à l’ovu-lation et au désir sexuel qui sera exacerbé en présence d’un homme qui saura lui faire la cour et lui montrer qu’il est capable de lui offrir un foyer accueillant pour sa future progéniture.Le conflit des oestrogènes est donc en rap-port avec le nid (le foyer). Il y a des stérili-tés avec déficit hormonal oestrogénique. Prenons l’exemple d’une personne ayant, dans son projet-sens (18 mois avant sa naissance), des parents qui habitent un pe-tit studio. La femme tombe alors enceinte mais, dans cet espace exigu ,les futurs pa-rents se demandent comment ils vont faire pour accueillir cet enfant. Où vont-ils le mettre ? Il sont bien devant une probléma-tique de nid, de foyer. Ce stress va devenir celui de l’enfant à venir, et si c’est une fille, il se traduira par une pathologie oestrogé-nique (une insuffisance par exemple), avec éventuellement stérilité (solution au pro-blème parental).

Phase progestative ou d’incubation.

Après l’ovulation, deuxième phase hormo-nale, on a un cycle de progestérone qui donne, chez la femelle tourterelle, l’incuba-tion des œufs. Ainsi, les problématiques de progestérone sont dues à l’incubation, dont le transposé est la grossesse chez l’humain. La progestérone est l’hormone qui permet de mener à terme une grossesse. On pour-ra être confronté à un manque de proges-térone chaque fois qu’on a eu un manque d’ « incubation ». Ainsi, une mémoire d’enfant prématuré ou d’avortement dans la généa-logie va donner un déficit en progestérone en deuxième phase de cycle hormonal . Le-quel déficit peut donner des cas de stérilité.Les programmes de stérilité sont très nom-breux et celui survolé ici n’en est qu’un par-mi d’autres. L’éthologie nous montre en-core une fois que nous ne sommes pas si différents des animaux. La tourterelle nous montre que nos comportements (ici re-producteurs) sont sous l’influence de sé-crétions hormonales qui sont elles-mêmes le résultat du comportement de notre conjoint. Cela nous montre l’importance des conditions favorables à la mise en route d’une grossesse : une femme a be-

soin d’être rassurée par son conjoint. Elle sera d’autant plus dans son féminin, c’est-à-dire attirante, sensuelle, réceptive… que le mâle montre des arguments masculins (force, courage, sécurité financière). Et ré-ciproquement, les hommes adoptent des comportements plus masculins en pré-sence de femmes plus féminines. Une étude a montré que des stripteaseuses per-cevaient, les soirs où elles ovulaient, de plus grandes sommes d’argent de la part des hommes qui les regardaient que n’im-porte quel autre soir du mois ! Leur capa-cité de séduction augmente sous la pous-sée hormonale (et donc des phérormones) et influe bien évidemment sur le comporte-ment des hommes.

Question d’équilibre

La fécondité de la femme demande un équi-libre entre sa partie féminine, séductrice (phase oestrogénique) et son côté mascu-lin protecteur (progestérone). N’oublions pas que la progestérone est à la femme ce que la testostérone est à l’homme : une hor-mone capable de lui donner suffisamment d’énergie et d’agressivité pour protéger sa progéniture ou accoucher. Avez-vous déjà essayé de voler les œufs d’une oie ou d’ar-racher un bébé des bras de sa mère ? C’est en acceptant ses deux versants de sa bio-logie que la femme se donnera les moyens d’un équilibre hormonal favorable pour de-venir mère.

Jean-Brice Thivent

(*) L’analyse du conflit de la tourterelle est inspiré des travaux de Gérard Athias.

Praticien–naturo-pathe et consultant en bio-décodage, Jean-Brice Thivent dirige avec cette double approche la « Formation Al-sacienne de Na-turopathie et de

Psychobiologie ». Conférencier- for-mateur, il anime aussi (dans l’Est de la France) des séjours de détoxination par le jeûne. Son ambition : donner les moyens à chacun de devenir acteur de sa santé. Il est aussi l’auteur du livre « De l’homme dévitalisé à l’homme vi-vant », aux éditions Néosanté.Infos : www.alsace-naturo.com

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134LE TABAGISME

D’un point de vue symbolique, quand nous fumons, nous mettons du feu dans nos poumons. L’air dans les poumons

nous parle, entre autres, de la vie et de la mort.

Le feu comme représenté du masculin

Fumer traduit ici un besoin de sentir l’homme dans notre vie et près de nous. Le besoin de le rapprocher de nous. C’est donc l’expres-sion d’un drame lié à un manque de papa, au manque créé par le vide qu’un homme a lais-sé dans notre vie ou dans celle d’un membre de notre famille. Fumer peut également expri-mer un besoin de sentir en nous le masculin. L’énergie pour pouvoir agir, protéger ou pour oser vivre et faire ce que nous souhaitons (At-tention : le masculin est une énergie que nous avons tous en nous, elle n’est donc pas réservée aux seuls hommes). Fumer met ici en évidence une insatisfaction dans une partie de notre vie associée à une difficulté à la dépasser. Pour une femme, cela peut aussi traduire son désir et son besoin d’être traitée à l’égal d’un homme.Dans le cas où le père est absent, la mère peut être amenée à prendre toutes les places pour compenser ce vide : on peut alors y associer le sentiment d’une mère beaucoup trop présente dans notre vie. La cigarette exprime donc à ce moment le désir d’être nourri par papa, le désir d’être en contact avec papa.Dans notre généalogie ou dans notre vie : qui a manqué de père ? Qui a vu un homme partir sans revenir ? Quelle femme a eu le sentiment d’être moins considérée qu’un frère ou qu’un homme ?

Le feu comme transposé de la violence

Fumer traduit ici la sensation d’être acculé. Il est le transposé de la difficulté que nous pouvons éprouver à sortir d’une impasse ou d’une si-tuation difficile. La cigarette peut, de cette ma-nière, cacher une peur de l’autre avec un besoin inconscient de se protéger de lui. En rejetant la fumée, nous sommes alors dans la position du taureau qui souffle de l’air pour intimider et éloigner l’autre afin d’assurer sa sécurité et de marquer son territoire.La cigarette et sa fumée marquent alors la bar-rière entre nous et le monde. Cette barrière qui nous permet de nous cacher et de rapprocher le masculin en nous pour avoir la force d’inti-mider et d’éloigner ceux qui nous font peur ou ce qui nous enferme. C’est comme si fumer ve-nait inconsciemment nous donner la force et le courage de sortir d’une situation compliquée et d’avancer.

Le feu comme transposé de la joie

Fumer devient la solution à un manque de joie de vivre, à un manque de joie dans tout ou par-

tie de notre vie. Au pire, cela peut même ren-voyer à un désespoir profond. Une autre manière de l’exprimer pourrait être : « Je veux plus de passion dans ma vie ».Dans notre généalogie ou dans notre vie : Qui a été empêché de réaliser sa passion ? Qui s’est senti freiné dans son désir de vivre sa joie ? Qui cherchons-nous inconsciemment à sortir du désespoir ?

Le feu comme transposé de l’amour

Dans cette vision, fumer revient à vouloir mettre ou remettre de l’amour dans sa vie :• « Je veux allumer ou rallumer la flamme dans

ma vie de couple »• « Je veux maintenir la flamme allumée dans

mon couple »Dans notre famille ou dans notre vie : Qui en a manqué ? Qui a vu s’éteindre l’amour dans son couple ou dans sa vie ? Qui a peur de perdre son amour ? Qui est resté en couple, alors qu’il n’aimait plus l’autre ? Qui n’a pas réussi à vivre l’amour ?

Le feu et l’air

Quand nous fumons, nous mélangeons incon-sciemment le feu et l’air, qui sont les deux trans-posés du masculin (l’eau et la terre étant ceux du féminin). En médecine chinoise, ces deux éléments sont chacun liés à une émotion. Les gens qui fument mettent donc inconsciem-ment en lien l’amour et la tristesse. C’est alors comme si nous étions porteurs de la croyance que l’amour devait se vivre dans les larmes.Dans notre famille ou dans notre vie : Qui n’a pas pu faire le deuil d’un amour ? Qui a pleuré la perte prématurée d’une personne aimée ? (En-fant ? Amour ? Parents ?)

Guerres et conflits

En observant ces conflits, nous pouvons com-prendre pourquoi autant de gens fument, et pourquoi la cigarette a connu un tel essor de-puis le début du siècle dernier et la fin du siècle précédent. Les conflits ou les mémoires liés à la cigarette sont partagés par de nombreuses per-sonnes dans de nombreux pays.Il est intéressant de voir que c’est d’abord chez les soldats que « fumer » à commencer à être une habitude (notamment après les guerres napoléoniennes et celles du second Empire). C’est-à-dire chez ceux qui étaient placés dans des impasses, des situations désespérées et qui devaient se battre et avoir du courage pour se tirer d’affaire.Par la suite, la cigarette s’est démocratisée, no-tamment à partir de la Première Guerre mon-diale. Les femmes ont commencé à fumer et les hommes fumaient de plus en plus.La particularité des deux guerres mondiales a

été l’apparition des gaz et surtout le très grand nombre de morts. Ce qui a entraîné les conflits mentionnés plus haut : perte d’un amour, homme absent et ne pouvant plus revenir, les larmes versées sur des amours morts, des manques d’hommes, des impasses, des situa-tions désespérées, un besoin de courage et de force pour repousser l’autre.

Tabagisme féminin

Au travers des conflits de la cigarette, l’appa-rition de la cigarette chez la femme peut éga-lement trouver une explication. Fumer peut d’abord être vu comme une solution au dé-sespoir de ne pas voir revenir les hommes, les pères, les frères qu’elles aimaient. Mais ces deux guerres ont surtout transformé la vie des femmes de l’époque : elles commencent à tra-vailler, et à être considérées comme des élé-ments déterminant de l’effort de guerre. C’est la libération de la femme. Fumer exprime : • « Je dois réussir à sentir l’énergie masculine

en moi pour pouvoir me protéger, intimider l’autre et réaliser mes désirs »

En rapprochant et en inhalant le « masculin », fumer devient la solution pour affronter et mar-quer son territoire face à l’homme. De cette ma-nière, la cigarette est l’exacte expression du dé-sir de la femme d’être considéré comme l’égal de l’homme.Nous pouvons alors comprendre pourquoi ta-bagisme et féminisme vont avoir une expan-sion commune. La cigarette devenant même une des marques de l’émancipation de la femme au cours du siècle dernier.

Thibault Fortuner

Ostéopathe de for-mation, conférencier en Europe et au Ca-nada, Thibault For-tuner cherche à faire se rencontrer deux mondes : celui ra-tionnel de la science (par l’anatomie/la

physio(patho)logie/l’éthologie) et ce-lui irrationnel du symbole (par le Ta-rot, La langue des oiseaux). Ses objec-tifs sont de comprendre concrètement, dans la vie et les mémoires de chacun, la cause, le sens ainsi que la leçon pos-sible de nos blocages, afin d’en extraire un « comment » pour les dépasser.Infos : www.thibaultfortuner.com

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135LE DIABèTE L’hypothèse du froid réel

Comme cela arrive de temps en temps, je m’invite dans ce Cahier Décodages afin d’y proposer une

piste de réflexion qui me semble peu ou pas explorée par les « décodeurs » de mé-tier. En l’occurrence, je vais lancer l’idée que le diabète est une maladie de résis-tance au froid, son sens biologique étant de réchauffer l’organisme par afflux de glucose sanguin.

Plus réel que virtuel

Certes, je ne vais pas réinventer l’eau… chaude. Hormis le Dr Hamer, qui situe le déclenchement du diabète dans un conflit de peur d’un danger et qui attribue ainsi à l’hyperglycémie une fonction purement combative (le sucre dans le sang est cen-sé fournir de l’énergie aux muscles), tous les grands noms du décodage biologique ont déjà souligné que le diabète était éga-lement un moyen naturel de résister au froid. Chez l’écureuil arctique et la gre-nouille du grand Nord, par exemple, l’ex-cès de glucose est une solution de survie qui permet de traverser la rigueur hiver-nale. Le diabète passager des animaux a une véritable fonction antigel puisqu’il empêche leur eau corporelle de se conge-ler durant la saison froide. Passant de l’éthologie à la biopsychologie, les ex-perts en décodage en ont également dé-duit que les diabétiques pouvaient résister ainsi à la froideur. Qui ou quoi m’a glacé le sang ? A quelle atmosphère glaciale dois-je résister ? A ma connaissance, aucun n’a pourtant relié cette réponse biologique à la température réelle, trop occupés qu’il étaient à percevoir qu’un conflit pouvait être virtuel, symbolique ou imaginaire. Ou généalogique, bien sûr. Dans son livre Le Sens des Maux, Bernard Tihon suggère no-tamment aux thérapeutes de rechercher chez leurs patients diabétiques des mé-moires de soldats frigorifiés dans les tran-chées. Mais pourquoi les ancêtres et pas nous ? Pourquoi évacuer le froid comme potentiel choc programmant de l’enfance et comme facteur déclenchant plus tard ? Je pose l’hypothèse que le diabète est une réaction adaptative au froid réel, à celui qui s’affiche sur les thermomètres.

Une maladie très nordique

Evidemment, c’est moins une question de degrés que de ressenti. Une personne peut avoir froid par 20° et une autre étouf-fer sous zéro Celsius. Toujours est-il qu’un ressenti de froideur a plus de chances de se produire quand le mercure descend. A

l’appui de mon hypothèse, j’ai consulté les statistiques mondiales sur la prévalence du diabète : il apparaît clairement que celle-ci augmente à mesure que l’on s’éloigne de l’équateur pour remonter vers le Nord. Elle est de 3% environ en Afrique mais elle dépasse les 8% en Europe. Ce qui est in-téressant, c’est que l’Amérique du Nord et la Scandinavie sont moins touchées que, par exemple, la Russie, la Pologne et la Turquie. En apparence, cela contre-dit mon hypothèse mais cela me semble plutôt la renforcer : la diabète prévaut sur-tout dans les pays où il est encore pos-sible de souffrir du froid par conjonction de la rigueur climatique et d’un contexte social peu reluisant. Autre fait qui accré-dite ma « piste du froid » : la courbe du dia-bète épouse parfaitement celle du déficit en vitamine D. Moins cette « vitamine du soleil » est présente dans le sang des po-pulations, plus celles-ci risquent de déve-lopper le diabète. Or, l’ensoleillement, qui procure les UV bénéfiques, n’est-il pas aus-si un vecteur d’infra-rouges réchauffants ? Je formule la sous-hypothèse que les ver-tus antidiabétiques de la vitamine D sont un effet masquant du véritable remède solaire, à savoir la chaleur qu’il prodigue. Moins on se sent au chaud, plus le cerveau inconscient aurait tendance à convoquer de la chaleur substitutive, en l’occurrence le glucose sanguin.

Frilosité et obésité

Fondée ou farfelue, mon intuition repose aussi sur ce que j’ai observé chez mon dia-bétique de père. C’était un homme per-pétuellement frileux qui ne pouvait sor-tir en hiver qu’abondamment couvert. A la maison, il trouvait toujours qu’il ne fai-sait pas assez chaud et remontait le ther-mostat en catimini. Et par hantise du froid, il se séparait rarement de sa « petite laine ». Bien sûr, on pourrait facilement retrouver, dans sa vie et sa généalogie des prédispo-sitions émotionnelles à la frilosité : enfance peu chaleureuse sans frères ni sœurs, ma-man peu maternante, décès précoce du père, accueil glacial de sa belle-famille, j’en passe et des plus refroidissantes. Mais j’ai connu ma grand-mère paternelle et sa modeste demeure entièrement chauffée par une cuisinière à charbon. Je mettrais ma main au feu que mon papa, qui avait dix ans au déclenchement de la guerre, a concrètement souffert du froid. En plus de développer un diabète, il était aussi un adulte en surpoids. Pas franchement obèse, mais nettement en infraction avec

son IMC. En médecine classique, l’obésité est un facteur de risque du diabète. Pour le biodécodage, la surcharge pondérale signale le plus fréquemment la présence d’un « conflit d’abandon ». Pour ma part, je constate que la graisse offre également une protection concrète contre le froid concret. Si les deux dysfonctionnements sont si souvent associés, n’est-ce pas que le diabète et l’obésité offrent une double réponse à un même ressenti conflictuel ? Je serais très curieux de savoir si l’aller-gie au froid est significativement plus pré-sente chez les patients obèses et/ou dia-bétiques.

Le froid et le chaud

Bien sûr, on va m’objecter que le diabète n’est plus une maladie des « pays riches ». Puisqu’elle n’est pas absente du Tiers-Monde et qu’elle se répand à toute allure en Inde et en Chine, l’influence du mode de vie et de l’alimentation semble bien plus évidente que le rôle du froid. Et de fait, l’épidémie s’étend aux pays du Sud à mesure qu’ils occidentalisent leurs habi-tudes alimentaires. Chez les peuplades de chasseurs-cueilleurs découvrant brutale-ment la « civilisation », le diabète déboule en force. Il est notoire que quelques me-sures diététiques permettent de contrô-ler la glycémie et il commence à se savoir qu’un régime drastique à base de végé-taux crus permet de guérir jusqu’à l’insu-linodépendance. (voir le livre « Guérir le diabète en 21 jours », de Gabriel Cousens). Dans une optique holistique, cette voie nutritionnelle permet de résoudre la cause émotionnelle du « conflit de résis-tance ». Mais je persiste dans mon hypo-thèse et j’avance une autre explication qui la conforte : le propre des aliments crus, c’est qu’ils sont froids. Or, avant de décou-vrir la cuisson et le diabète, même les Es-quimaux mangeaient exclusivement des aliments froids, du poisson et de la viande crue. Je soumets l’idée que l’alimentation chaude décuple la sensibilité au froid et que celle-ci, sous toutes les latitudes, est un facteur causal du diabète. Dans cette hypothèse, la question à poser aux ma-lades serait : « quel cruel manque de chaleur a pu inciter votre cerveau inconscient à enri-chir votre sang de carburant sucré ? ». Mer-ci d’avance aux décodeurs chevronnés de réagir et aux lecteurs diabétiques de par-tager ce que cette lecture leur aura inspiré.

yves Rasir

La RUBRIQUE Est oUVERtECette rubrique est la vôtre : que vous soyez thérapeutes ou simples particuliers, vous pouvez y déposer vos témoi-gnages vécus sur le sens des maladies. Nous ne certifions pas que les décodages publiés seront toujours pertinents, mais nous pensons que ce partage d’expériences et de réflexions pourra profiter à ses lecteurs. Il suffit d’envoyer vos textes par courrier ou en format Word à l’adresse [email protected] (anonymat garanti sur demande)

LE pLEIN DE SENS

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Témoignages & cas cliniques

Mme « Perdue » est née en 1956 en Algérie ( elle est donc Pied-noir). Elle est n°3 dans la famille, après un frère ainé et une sœur. Le père est fils unique., or-phelin de mère à 5 ans .La mère est n°5 sur 6. Le 6°, un garçon, est mort à la naissance, étouffé. Pathologies : cancer du sein en 1996 et d’un ovaire en 2002. Ses drames généalogiques sont, côté paternel, la mort de la grand-mère suite de couches du 2° enfant (elle laisse un veuf et un orphelin de 5 ans) et, du côté maternel, décès à la naissance du 6° enfant, étouffé par le cordon.. En numérologie, les n°3 sont en « phase » avec les n°6. Or, notre patiente est n°3 et « vibre » avec le 6, un garçon non remplacé. Le conflit biologique de l’ovaire est dans le ressenti de la perte des êtres chers. Dans la nature, la pire des situations pour la survie de l’espèce est la perte d’un petit, car cela met la survie en danger. Il faut donc le refaire tant que c’est pos-sible, c’est-à-dire tant que la femelle peut être fécondée. L’équivalent chez l’homme est la pathologie des testicules. Depuis les drames généalogiques, les peurs sont de « perdre » les êtres chers, représentés par une maman et un bébé. Et le conflit de « danger pour l’enfant du nid » (pathologie du sein). Les pa-rents de « Perdue » ont donc de beaux atomes crochus inconscients qui les ont réunis. En Projet-Sens, le père voulait absolument un autre garçon, après un garçon et une fille. La mère ne voulait plus d’enfants. Mais elle accepte une dernière grossesse pour lui faire plaisir. Avec un conditionnel : « si ce n’est pas un garçon, il n’y en aura pas d’autre ». A la naissance c’est une fille, c’est donc un « échec » : « J’ai fait ça pour rien, c’est peine perdue » ! De chagrin et de déception, le père a refusé de voir le bébé fille à sa naissance. La mère s’est retrouvée enceinte deux ans plus tard et a fait une fausse couche (garçon ?). Pour le père, ce fut une grande perte, peut-être le garçon tant espéré !Le conflit programmant est le départ d’Algérie à 6 ans en 62. « On a tout perdu et ma mère ne s’en est jamais remise ». Pour consoler sa mère, elle était deve-nue la mère de sa mère. On comprend mieux pourquoi elle est restée 46 ans avec elle !Le conflit déclenchant de l’ovaire est, en 2002, un conflit avec le frère ainé qui avait joué le rôle de père depuis la séparation des parents. « Perdue » est tou-jours restée vivre avec sa mère, sans rien construire pour elle-même. Elle a 46 ans ! Début 2002, le frère se fâche avec elle sans vraie raison, en tout cas pour elle. C’est inattendu, incompréhensible et sans explication. Et la mère prend parti pour le frère ! Cela représente pour elle une grande perte affective. En été 2002, elle rencontre l’homme de sa vie et c’est la solution du conflit de perte. En septembre, elle a des saignements. Bilan : cancer de l’ovaire. Selon ses dires en consultation : « Je l’avais perdu (frère), je l’ai retrouvé (homme) ». Le frère aîné avait quitté le nid quand elle avait 23 ans. « On vivait tous autour de la mère ». Et la pathologie de l’ovaire survient à 46 ans (2 x 23) dans un conflit avec le frère !« Perdue » guérira sans séquelles en novembre 2002.

Selon le dictionnaire des termes de médecine Garnier Delamare (ed. Maloine), les vergetures sont des « traces laissées par les coups de verge, petites raies d’abord rouges puis blanches et nacrées, ayant un aspect cicatriciel, qui sillonne la peau soumise à une distension exagérée (abdomen des femmes enceintes, obé-sité, etc) »Corinne D, 49 ans, me consulte le 29/08/2013 pour des vergetures, depuis ses grossesses, qui la complexent à tel point que depuis son divorce en 2007, bien que courtisée, elle a fui toutes les occasions de rapport amoureux. « On me drague, je suis froide » .Jusqu’ici, le seul homme de sa vie, elle l’a connu à 14 ans , il est devenu son mari puis le père de ses 2 enfants nés en 88 et en 93,. Deux garçons elles voulait, deux garçons elle a eu. A chaque grossesse elle a pris 22kg (distension). Le père, représentant, est souvent absent ou rentre tard, elle dit qu’elle a élevé seule ses enfants En 2007, elle divorce parce que son mari l’a trompée. Depuis, elle vit seule avec le désir refoulé d’être enlacée (elle fait le geste), mais elle a peur d’être « trahie » à nouveau . Son enfance a été triste. Aînée, elle devait remplacer sa mère dépressive, son père l’aimait mais pleurait sans rien dire. Elle a gardé le contact avec ses parents et envisage de se rapprocher d’eux .Ses vergetures, qui se situent sur l’abdomen et débutent sur les seins, m’orientent vers un conflit génital . La peau de l’abdomen est un peu distendue, au ni-veau des seins il n’y a aucune difformité. Elle a subi une hystérectomie en 2008 pour de multiples fibromes « tout bosselés », un an après son divorce , car , dit-elle, elle désirait une petite fille lors d’une troisième grossesse mais venait d’y renoncer (voir décodage du fibrome dans les revues Néosanté précédentes).Je soumets aux lecteurs le sens que j’ai perçu de ces vergetures, dans l’espoir d’échanger sur d’autres cas cliniques. Le conflit m’a semblé évoquer la SOUILLURE, selon le conflit d’amour-propre (le seul homme de sa vie qui la laisse seule pour élever leurs enfants, puis la trahit avec une autre femme (verge), laissant une blessure qui ne cicatrise pas et qui détruit sa séduction au point d’y renoncer à contre-coeur. De plus, elle signale un harcèlement avec mise au placard par deux autres hommes, son supérieur d’abord puis le patron à son tour depuis 2 ans, alors qu’elle était appréciée an-térieurement. Elle l’interprète comme une pression pour démissionner sans licenciement ; elle est prête à céder. De souillure en souillure ...

CANCER DE L’OVAIRE Dr JEAN-CLAUDE FAJEAU (SUISSE)

VERGETURES Dr p. A. (FRANCE)

AppEL à DéCODAGE Cette sous-rubrique a pour objet de relayer les demandes de décodage qui nous parviennent.

Nous espérons ainsi faire réagir des thérapeutes et jouer utilement les intermédiaires.- Un lectrice belge cherche le décodage de la tension dans les yeux.- Un lectrice belge cherche le décodage du lichen plan sur les muqueuses.

Me déplaçant fréquemment pour raisons professionnelles, j’ai l’oc-casion de découvrir de nombreuses villes. J’y remarque tout par-ticulièrement les édifi ces et lieux de culte, en constatant toujours

leur magnifi cence. Les cathédrales et les temples sont en eff et de véritables joyaux, non seulement en terme d’architecture mais également d’orne-ments et de décorations, tous plus précieux les uns que les autres. De fait, de tout temps, les hommes ont dépensé des fortunes pour hono-rer leurs dieux en leur off rant, suivant les époques et les traditions, ce qu’ils avaient de plus beau et de plus précieux. Pour la religion catholique, d’une façon générale, ces monuments ont été fi nancés soit par des collectes - en échange, par exemple d’« indulgences » pour le « rachat des péchés » -, soit par les dons de riches mécènes qui, par ces off randes, souhaitaient hono-rer Dieu tout en se mettant « en bons termes » avec lui, afi n de s’assurer une paradisiaque vie éternelle. Une sorte de marché, donc, en terme d’absolution du présent –pas tou-jours exemplaire- et d’investissement sur l’avenir. C’était ainsi, et il ne s’agit pas ici de contester ces pratiques. D’autant que ces monuments sont, pour la plupart, d’extraordinaires œuvres d’art témoignant du génie humain. Mais n’est-il pas intéressant de s’interroger au sujet de ces « débauches » de richesses consacrées aux diff érents cultes, lorsqu’elles côtoient, à travers les siècles, une réelle pauvreté des populations ?Ce paradoxe est -comme toute chose- porteur d’un Principe à mettre en conscience, et c’est cela que j’ai envie de partager avec vous ce mois-ci. Tout d’abord, pour bien en comprendre le sens - comme toujours avec la Loi du Principe - il est très important de se dégager de tout lien émotionnel religieux, quelle qu’en soit la teneur.

La rencontre / le videVous le savez désormais, la Bioanalogie met en évidence un troisième terme, immatériel, insaisissable qui est partout et toujours, à chaque ins-tant, omniprésent, omnipuissant.Par exemple, nous avions vu que pour marcher, il faut d’une part, des jambes qui fonctionnent et, de l’autre, un sol. Mais cela ne suffi t pas : s’il n’y a pas la rencontre entre les jambes et le sol, il n’y a pas de marche possible.De même, un applaudissement n’est pas seulement 50 % une main droite et 50 % une main gauche : s’il n’y a pas rencontre entre les deux mains, on n’entendra aucun bruit. Dans un applaudissement, il y a donc bien 100 % une main droite, 100 % une main gauche et 100 % une rencontre. Le Un –ici, la marche ou l’applaudissement – est fait de 3 plans valant chacun 100 %. (ce qui est inaccessible à notre mental.) De plus, ce 100 % nécessaire – la rencontre- que ce soit entre les deux mains ou entre les jambes et le sol - est un élément immatériel, insaisissable et toujours présent dans la vie. (Si-non, il n’y aurait pas de vie.)Ce troisième plan - cette rencontre - est un vide. Ce que Schwaller de Lubicz nommait le Rien, en nous disant : « ce que l’humain appelle le Rien, c’est cela

qui est Réalité. » La physique quantique décrit ce vide mystérieux comme un espace d’énergie illimité. Il a toujours été présent dans le néant, sans commencement ni fi n, et sans limite. Il est moteur de l’évolution, il est vital, car c’est dans ce vide que tout se révèle, tout se transforme et tout évolue. Il est donc à l’origine de tout et est porteur de toutes les possibilités.

Dieu/le VideLe chapitre 1 de la Genèse commence ainsi : « Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide. » La naissance ex nihilo du monde, comme le propose la Bible, semble prendre tout son sens sous l’éclairage de la mécanique quantique. Et, à mon sens, Ce Rien - ce vide- est une parfaite défi nition de ce que l’humain nomme Dieu : Omniprésent, Om-nipuissant, Immatériel et Insaisissable. Dans la tradition judéo-chrétienne, il est également dit « Et Dieu créa l’homme à son image » , donc, à l’image du vide. Quelle lecture peut-on alors faire –suivant la Loi du Principe - de notre questionnement du jour ?

• Le Vide est vital : tout vient de lui et rien ne peut exister sans lui, exac-tement comme le « Dieu » des croyants.

C’est donc ce qui est le plus précieux dans l’univers : rien ne peut le rempla-cer, toutes les richesses du monde ne peuvent le valoir.

• Le Vide n’est pas un lieu, c’est une expérience. L’approche quantique nous fait entrer dans une dimension où nous nous devons de vivre cette expérimentation du vide, omniprésent, omnipuissant puisque tout est possible. Expérimenter le vide signifi e assumer l’entière responsabilité de son incarnation, en cessant de mettre la cause de son bonheur ou de son malheur à l’extérieur de soi. Nul ne peut justi-fi er cela : nous pouvons seulement le vivre. Ainsi, ce que l’Homme peut ac-complir de plus enrichissant, de plus précieux, de plus majestueux dans sa vie est d’expérimenter pleinement l’Être Unique Original et Singulier qu’il est. Et c’est l’expérience du Vide.Donc, suivant la Loi du Principe : l’homme investit autant de richesses ma-térielles à la célébration de la « gloire de Dieu » parce qu’il est en recherche, faute de savoir vivre en conscience le Vide Omniprésent, Omnipuissant, Imma-tériel et Insaisissable. En d’autres termes, il ne sait pas prendre la responsa-bilité de sa vie sans aucune référence, ni validation extérieure.Ainsi, suivant la Loi du Principe, toujours à l’œuvre, consacrer ses plus grandes richesses matérielles à la magnifi cence de Dieu est la version dans la dualité (donc de survie) de : investir la richesse et la puissance de son Être à expérimenter la Présence, qui est la Vie.En conclusion, dans cette lecture, la Bioanalogie, par sa dimension quan-tique -à travers la Loi du Principe- nous propose d’assumer la réalité de notre dimension spirituelle en nous engageant intensément, sans réserve aucune, dans l’expérimentation de notre vérité unique, nous installant ainsi dans notre divinité.

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Richesse matérielle et Dieu

Auteur et conférencier international, Jean-philippe Brébion a développé le concept original de Bioanalogie, laquelle propose des outils qui rendent réaliste et concret l’éveil de la conscience. Son best-seller « l’Empreinte de naissance » (Éd.

Quintessence) est devenu une référence dans le domaine du développement personnel. Dans « L’Evidence » (Ed. Dauphin Blanc) il énonce la Loi du Principe qui conduit à un constat qui transforme radicalement et défi nitivement notre relation aux

événements qui nous touchent. [email protected] www.bioanalogie.com

éVIDEncE DU sEnsLa chronique de La Loi du Principe

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a- abcès dentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 27- accidents de voiture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 27- acné . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 25- acouphènes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 5 p 18- addison (maladie d’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 25- adénome hypophysaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 23 p 25- algodystrophie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 24- allergies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 1 p 18- allergie alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 27- allergie (au froid) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 24- allergie (au kiwi) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 25- allergies (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 11 p 4- allergie oculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 27- angoisses (de noël). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 25- anorexie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 22- anticorps antiplaquettes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 6 p 16- anus (maladies anales) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 6 p 22- aphte (sur la langue) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 6 p 23- aphtes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 6 p 23/n° 19 p 26/n° 20 p 26/n° 25 p 27 - apnée du sommeil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 26/n°19 p 23- appendicite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 5 22- arthrose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 4 p 19- arthrose du genou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 23/n° 8 p 27- asthme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 3 p 20/n° 24 p 27- autisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 5 p 23- autodestruction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 24 p 26- automobile ( problème d’ ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 25- aVc (accident vasculaire cérébral) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 20 p 22B- Basedow (maladie de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 22 p 25- Béance du cardia . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 1 p 23- Bec de lièvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 24- Boiterie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 26- Bras droit ( accident ). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 2 p 23- Bronchite/bronchiolite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 8 p 27/n° 17 p 22c- canal carpien (syndrome du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 24 p 27- canal lacrymal bouché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 27- candidose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 22- cellulite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 23- chalazion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 22- colère & hystérie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 6 p 20- colique néphrétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 26- côlon (cancer & colopathie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 5 p 20- compulsions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 24 p 23/n° 25 p 23/n° 26 p 21- conflits familiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 4 p 18- cowper (glandes de). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 22- crevaison de pneu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 24- crohn (maladie de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 3 p 23- croissance (problèmes de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 24- culpabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 24- cyrrhose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 25- cystite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n°1 p 21/n° 8 p 27/n°25 p 27D- Déchaussement dentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 2 p 19- Dépression . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 2 p 23- Dépression nerveuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 26- Dermatite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 25- Deuils difficiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 3 p 19- Dévalorisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 24- Diabète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 4 p 23/n° 27 p 24- Diabète (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 5 p 24- Diabète gras. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 27- Diabète de type 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 25E- Eczéma (sur les paumes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 27- Ejaculation précoce . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 1 p 20- Elongation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 3 p 33- Endométriose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 27- Enurésie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 1 p 21- épilepsie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 22- épiphyse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 22- Erysipèle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 12- Estomac (Ulcère). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 6 p 21F- Fatigue chronique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 25- Fibrome. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 8 p 22/n° 25 p 27- Fibromyalgie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 1 p 22- Fièvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 23 p 24- Foie (cancer, cyrrhose) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 25- Foie (cancer du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 27- Foie (décodage mythologique) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 26- Frilosité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 24- Froid (allergie au) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 27G- Genou (ligaments) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 25- Genou (pathologies du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 1 p 23- Genou (problème de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 25- Glande pinéale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 22- Glioblastome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 4 p 22- Glossodynie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 25 p 26- Gluten (intolérance au) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 24 p 25

- Goutte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 27 p 20h- hanche (ostéome). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 2 p 23- hanche (pathologie des) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 23- harcèlement sexuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 22- hémochromatose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 25- hémorroïde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 25 p 22- hernie abdominale) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 22- herpès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 26- hodgkin (maladie de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 27- hyperprolactinémie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 24- hypertension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 20 p 27- hypothyroïdie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 6 p 16I-J- Impétigo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 13 p 23- Implant dentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 4 p 20- Infarctus du myocarde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 1 p 19- Infections hivernales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 27K- Kératocône . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 27- Kyste ovarien. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 27L- Leucémie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 13 p 27/n° 14 p 23- Leucémie (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 21 p 4- Lithiase biliaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 2 p 21- Lyme (maladie de). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 7 p 27/n° 11 p 23- Lymphome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 19 p 22m- malaise vagal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 23- mélanome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 20- mensonge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 5 p 21- ménière (syndrome de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 27- méningite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 4 p 21- ménopause (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 04- migraine. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 6 p 18- motricité (troubles de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 27- mucoviscidose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 25- mycoses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 8 p 25- mycose vaginale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 27- mycoses (à la poitrine) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 27n- néphropathies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 25o- obésité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 13 p 25/n° 18 p 25- obésité/surpoids (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 23 p 4- Œsophage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 24- Œsophage (cancer de l’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 20 p 27- Œsophage (spasmes à l’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 13 p 27- ongles (maladies des) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 19 p 25- opossum (conflit de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 8 p 23- orgelet. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 22- os (cancer des) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 45/n° 17 p 27- os & squelette . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 2 p 20- otite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 27- ovaire. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 22- ovaire (cancer de l’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 23 p 22/n° 27 p 25P- Pancréas (cancer du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 8 p 26- Panique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 27- Paralysie faciale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 23 p 26- Parkinson. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 3 p 18-- Parkinson (maladie de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 11 p 22- Parole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 23- Peau (cancer de la) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 23- Peau (maladie de la). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 15 p 23/n° 25 p 25- Phéochromocytome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 20 p 25- Phlébite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 3 p 22- Phobies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 13 p 26/n° 20 p 24- Pleurésie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 22- Pneumonie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 22- Poignet (tendinite) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 5 p 23- Poitrine (mycose à la) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 18 p 27- Polyarthrite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 5 p 19- Polyarthrite rhumatoïde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 22 p 27- Poumon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 26- Poumon (cancer du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 26- Prise de risque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 16 p 23/n° 17 p 23- Prognatie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 22 p 26- Prostate (cancer de la) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 19 p 36/n° 26 p 25Q-R- Raynaud (syndrome de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 14 p 27/n° 18 p 23- Rectum (cancer du). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 9 p 27- Reins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 26- Répulsion (conflit de). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 19 p 24- Rétrognatie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 21 p 26- Rhino-pharingite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 8 p 27- Rhume . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 7 p 22- Ronflement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 16 p 26s- sanction (peur de la). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 13 p 22/n° 14 p 24/n° 15 p 24- schizophrénie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 20 p 23- sciatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 12 p 24/n° 15 p 27- sclérodermie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 27

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- sclérose en plaques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 2 p 18/n° 9 p 05/n° 13 p 27/n° 14 p 45- sclérose en plaques (grand décodage) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 19 p 4- seins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 3 p 21- sein (cancer du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 5 p 23/n° 11 p 45/n° 12 p 45/n° 16 p 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 17 p 27/n° 19 p 2/n° 19 p 27/n° 24 p 27- sinusite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 12 p 27- sommeil (apnée du) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 19 p 23- sphnénoïde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 8 p 24- spondylarthrite ankylosante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 23 p 27- stérilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 9 p 22/n° 27 p 22- stress des examens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 2 p 22- surdité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 26 p 23- surpoids . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 13 p 25/n° 18 p 25- surrénales (glandes) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 25- syncope . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 10 p 23t- tabagisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 27 p 23- talon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 6 p 19- tendinite. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 17 p 24- tendinite (au poignet) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 5 p 23- testicule (tumeur au) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 3 p 23- testicule n° 9 p 23- tétanie (crise de) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 15 p 27- thyroïde (hypothyroïdie) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 6 p 16/n° 13 p 24/n° 15 p 27- thyroïdite d’hashimoto . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 22 p 25- toc (compulsion de se laver les mains) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 25- toux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 6 p 23U- Ulcère (à l’estomac) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 6 p 21- Utérus (cancer du col) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .n° 12 p 26/n° 15 p 45- Utérus (col de l’) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 24 p 22- Utérus (rétroversion de l’). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . n° 14 p 26

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Agenda des conférences, ateliers et séminaires en rapport avec le décodage psychobiologique des maladies

- L’association Ombre & Lumière organise les 19 et 20 octobre à Leuze-en-Hainaut une formation ( de 16 jours en 8 week-ends) sur « La Biologie Totale des Êtres Vivants » Info : +32 (0)485-568 995 – [email protected]

- Jean-philippe Brébion anime du 11 au 13 novembre à Namur un séminaire sur « Ma clé, mon mode d’emploi » Info : +32 (0)477 13 58 90 – www.bioanalogie.com

- Jean-philippe Brébion anime du 15 au 17 novembre à Bruxelles un séminaire sur « La maladie comme voie de guérison : le système hormonal, de reproduction, urinaire et la vision » Info : +32 (0)477-13 58 90 – www.bioanalogie.com

- Jean-philippe Brébion anime du 8 au 10 novembre à Colmar un séminaire sur « La maladie comme voie de guérison : le système digestif et cardio-vasculaire » Info : +33 (0)- 6-22 08 71 26 – www.bioanalogie.com

- Jean-Brice Thivent anime les 16 & 17 Novembre et les 23 & 24 novembre près de Strasbourg un séminaire sur « Les bases du décodage psycho-bio-généalo-gique » Info : +33 (0)6- 98 12 86 07 – www.alsace-naturo.com

- Jean-philippe Brébion anime du 29 novembre au 1er décembre à Toulouse un séminaire sur « Présence dans la rencontre » Info : +33 (0)- 6-81 39 04 67 – www.bioanalogie.com

- Jean-philippe Brébion anime du 18 au 20 octobre à Abitibi un séminaire sur « La maladie comme voie de guérison : le système hormonal, de reproduction, urinaire et la vision » Info : +1 – (819) 736 2243 – www.bioanalogie.com

- Jean-philippe Brébion anime du 25 au 27 octobre à Montréal un séminaire sur « L’empreinte de naissance » Info : +1 – (450) 651 8811 – www.bioanalogie.com

- Jean-Philippe Brébion anime du 22 au 24 novembre à Turin un séminaire sur « Le système digestif et cardio-vasculaire » Info : +39 – (0)11-53 80 60 www.bioanalogie.com

- Aviva Azan anime du 28 au 31 octobre au lac de Kinnereth un séminaire sur « Être acteur de sa vie » Info : +972 – (0)54-6360003- www.avivaazan.com

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My mummy’s dead Ma maman est morte I can’t get it througt my head Je ne peux le penser dans ma tête Though it’s been so many years Bien qu’il y ait tant d’annéesMy mummy’s dead Ma maman est morte It’s hard to explain Il est difficile d’expliquer So much pain Tant de douleur I could never show it Je ne pourrais jamais lui montrerMy mummy’ dead Ma maman est morteVoici, de manière audacieuse mais aussi respectueuse que possible, une lec-ture d’une chanson du Beatles John Lennon. Ce texte peut nous permettre de trouver des éléments décodables de son histoire personnelle et affec-tive. En effet, une oeuvre d’art est en quelque sorte un symptôme, et un symptôme, une œuvre d’art !Toutes les maladies commencent par un événement extérieur : le bio-choc, ou DHS. Dans le cas de cette chanson il s’agit de : « ma maman est morte ». Cette chanson est autobiographique : très jeune, John Lennon est séparé de son père puis de sa mère (Julia), il est recueilli par sa tante Mimi, la sœur de sa mère. Adolescent, il découvre que sa mère vit à deux pas de sa maison. Les retrouvailles sont joyeuses, sa mère l’encourage à faire de la musique, ils passent beaucoup de temps ensemble à se distraire, puis elle meurt soudai-nement, écrasée par une voiture. L’auteur poursuit en exprimant :« Je ne peux le penser dans ma tête ».En effet, il y a drame lorsqu’il y a impossibilité :• de penser un événement ; • de le ressentir ; • de l’exprimer ; • de le transformer, c’est-à-dire de se transformer ; • de l’accepter, c’est-à-dire d’accepter le monde extérieur ;• de s’adapter à cette réalité en incluant tout ce qui est vrai, afin de pou-

voir continuer à vivre dans le monde réel. Cette chanson est écrite plus de 10 ans après la mort de sa mère :« Bien qu’il y ait tant d’années ».Au moment de tous les chocs, le temps s’arrête, une partie de nous arrête de grandir. Lennon écrit cette chanson au moment où il quitte les Beatles, une autre séparation. Dans cette chanson lancinante, l’auteur ne peut parler que de l’événement extérieur : ma maman est morte, il n’arrive pas à parler de lui, de ses pen-sées, de ses émotions.« Ma maman est morte »« Il est difficile d’expliquer »En effet, comment expliquer une émotion ? Comme le disait Jean-Jacques Lagardet, comment expliquer le goût des fraises ? Comment expliquer l’amour ? La tristesse ? Car il ne s’agit pas d’expliquer, mais d’exprimer ce que l’on ressent : par des mots émotionnels, des gestes, des cris, une maladie ou encore une chanson, de la musique. Et c’est ce que font les artistes, au fond : ils transforment les blessures du passé en musique, parole, sculptures, etc.

« Tant de douleur ». Et c’est précisément ce que ressent John Lennon : de la douleur. Souvenez-vous que sa mère est morte suite à un choc brutal, physique, un accident, et qui correspond précisément au conflit de la douleur : je n’aurais pas vou-lu que ce contact existe, ce contact profond avec un objet ou une personne. Si je mets la main sur le feu, j’ai mal ; c’est un signal d’alerte afin que je retire ma main. Si je me cogne contre une vitre, j’ai mal. Et à chaque fois, plus tard, que je m’approcherai de cette vitre, mon corps s’en souviendra comme d’un al-lergène et évitera ce contact non voulu. Ici, nous pouvons parler de conflit par identification. Il se met à la place de sa maman.Lors d’une agression, la plupart du temps les personnes quittent sensoriel-lement leur corps et se réfugient dans le mental, la tête. Cela, afin de ne plus souffrir physiquement et de contrôler ce qui a été incontrôlable. Par ailleurs, la douleur a ceci de particulier qu’il s’agit d’un double conflit :• conflit d’agression, tel que je viens de le proposer ;• et conflit de séparation, avec une qualité de contact que je ne peux avoir.

Je suis agressé par ce contact que je ne veux pas Je suis séparé de la sensa-tion que je veux.

Il vient de retrouver sa mère, il ne veut plus la quitter. Souvent, à cette époque, il découche de chez Mimi pour être avec sa mère, ce qui n’est pas du goût de sa tante.« Je ne pourrai jamais lui montrer »Et voici le conflit de séparation : elle ne va pas me voir, je ne peux pas lui montrer puisqu’elle est morte. Le verbe montrer en anglais se dit show. Len-non va passer toute sa carrière à montrer, à se montrer, à faire des shows. C’est sa solution : • il ne peut pas expliquer la douleur,• il ne peut montrer à sa mère,• il fait des shows !

« Ma maman est morte » Et, la même phrase revient en conclusion, car c’est la seule chose que John arrive à exprimer, comme une obsession qu’il veut chasser, comme une ob-session impossible à accepter.

Lors de tout drame, notre conscience s’évade dans le lieu le plus confor-table, ou le moins inconfortable :• il est plus facile de parler de l’événement extérieur que de soi-même ;• il est plus confortable de penser que de ressentir ;• ainsi, la conscience se réduit et se limite à ce que nous pensons.

Mais lors de tout drame, le temps s’arrête tant que nous n’avons pas ac-cepté l’événement réel extérieur, et nos émotions viennent nous le rap-peler : le temps n’existe pas pour notre vie émotionnelle. Et c’est pour cela que cet événement se prolonge dans notre comportement, notre langage, notre vie, nos chansons, notre activité professionnelle, et cela de façon in-contrôlable, involontaire, inconsciente. Car, pour paraphraser Einstein, nous sommes libres de faire ce que nous voulons, mais pas de vouloir ce que nous voulons.

DéCoDAGE bioLoGiQUE DE LA ChAnson « My MuMMy’s DeaD » DE John LEnnon

coUP DE sEnsLa chronique de christian Flèche

www.neosante.eu 29www.neosante.eu 29

Psycho-bio-thérapeute, maître praticien en PNL, Christian Flèche est l’un des principaux formateurs en déco-dage biologique en France et à l’étranger. Il est l’auteur de nombreux ouvrages parus aux éditions Le Souffle d’or, notamment « Mon corps pour me guérir » et « Décodage biologique des maladies » .Info : www. biodecodage.com

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Le sens des maux, les solutions bio

Revue internationale de santé globaleMars 2012

n°10

Mensuel - 2ème année - 5 € (Belgique) 6 € (France + UE) 8 CHF (Suisse) 10 $ (Canada)

DÉCODAGES

DOSSiER:sein, prostate, côlon...LES RAVAGES DU DÉPiSTAGE

La correction de l’atlas

E x t r a i t s

Menace sur nosneurones

interview de Roger Lenglet

Les glandes de Cowper

Le malaise vagal

La dépression

Le diabète de type 2

Les crevaisons

Jean-Jacques Crèvecoeur:« Comment l’alchimie m’a sauvé la vie »

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Fukushima : des milliers de morts…

aux USA

Le sens des maux, les solutions bio

Revue internationale de santé globaleFévrier 2012

n° 9

Mensuel - 2ème année - 5 € (Belgique) 6 € (France + UE) 8 CHF (Suisse) 10 $ (Canada)

DÉCODAGES

DOSSiER:Le grand décodage de LA MÉNOPAUSE par le Dr Eduard Van den Bogaert

Le livre noir du médicament

i n t e r v i e w

LE VRAi ViSAGEd’ Andrew Wakefield

Par le Dr Françoise Berthoud

De l’ovaire…

…au testicule

Le foie

La frilosité

Les accidents de voiture

Dr OLIVIER SOULIER:comprendre la sclérose en plaques pour en guérir

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La contraintevaccinale

Le sens des maux, les solutions bio

Revue internationale de santé globalemai 2012

n°12

Mensuel - 2ème année - 5 € (Belgique) 6 € (France + UE) 8 CHF (Suisse) 10 $ (Canada)

DÉCODAGES

EXTRAITS:LE SYNDROME ENTÉROPSYCHOLOGIQUE ou le lien entre santé mentale et santé intestinalepar le Dr Natasha Campbell-McBride

Le sens des maladiesd’enfance

par le Dr Françoise Berthoud

I n t e r v i e w

TEMPÊTE SURLA VITAMINE E

La mise au point duDr Alain Scohy

La sciatique

La cellulite

La mucoviscidose

Le cancer du col de l’utérus

L’anorexie

DANIELLA CONTI:« Mes 3 clés pour une santé vraie »

Neosante12.indd 1 24/04/12 16:41

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Vous pouvez acheter les anciens numéros à la pièce ouvous procurer toute la collection (voir page 47)

Vous pouvez aussi les commander en ligne sur la boutique du site www.neosante.eu

ANCIENS NUMéROS

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La contraintevaccinale

Le sens des maux, les solutions bio

Revue internationale de santé globalemai 2012

n°12

Mensuel - 2ème année - 5 € (Belgique) 6 € (France + UE) 8 CHF (Suisse) 10 $ (Canada)

DÉCODAGES

EXTRAITS:LE SYNDROME ENTÉROPSYCHOLOGIQUE ou le lien entre santé mentale et santé intestinalepar le Dr Natasha Campbell-McBride

Le sens des maladiesd’enfance

par le Dr Françoise Berthoud

I n t e r v i e w

TEMPÊTE SURLA VITAMINE E

La mise au point duDr Alain Scohy

La sciatique

La cellulite

La mucoviscidose

Le cancer du col de l’utérus

L’anorexie

DANIELLA CONTI:« Mes 3 clés pour une santé vraie »

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SENTIERS DE SANTéLa chronique de Jean-Jacques Crèvecœur

Entre 1984 et 1986, j’étais étudiant en philosophie à l’Uni-versité de Namur (Belgique). Je venais de démissionner du laboratoire de physique quantique théorique où je

préparais mon doctorat. Déçu d’être un prolétaire de la science, déçu de travailler sur des sujets dont je venais de découvrir qu’ils étaient fi nancés par l’armée américaine (alors que, dans le même temps, je m’étais déclaré objecteur de conscience et je militais comme pacifi ste anti-nucléaire), déçu de voir com-ment le monde de la recherche fonctionnait réellement. Puis, les questions posées par la physique quantique, à propos de la nature du Réel, m’avaient amené tout naturellement à me tourner vers la philosophie et plus particulièrement, vers l’épis-témologie des sciences.

L’épistémologie des sciencesLe mot est lâché. Expression largement méconnue du grand public, l’épistémologie est une discipline qui étudie de ma-nière critique la méthode scientifi que, les formes logiques et les raisonnements utilisés en science, de même que les postu-lats et les hypothèses sur lesquels les scientifi ques se fondent pour élaborer leurs théories. Le but de l’épistémologie, c’est d’évaluer la pertinence, la portée universelle et la valeur de la démarche scientifi que. En tant qu’étudiant en sciences, j’ai eu l’immense privilège de recevoir des cours d’épistémologie et de critique des sciences dès ma première année d’étude uni-versitaire ! Ce fut pour moi à la fois un choc et un ravissement.Ce fut un choc, parce que je découvrais brutalement, à 18 ans, que la démarche scientifi que n’était pas la recherche désinté-ressée du savoir et de la connaissance. Je découvrais que la plu-part des recherches menées en laboratoire étaient fi nancées par le complexe militaro-industriel. Je découvrais, par consé-quent, que la science était avant tout orientée vers la quête du pouvoir et de la suprématie militaire, dans un contexte de guerre permanente entre les nations. Ce n’était que bien plus tard que certaines applications militaires étaient recyclées et mises à disposition du grand public. Je découvrais encore que les résultats des recherches, quand ils ne répondaient pas aux

attentes, étaient soit falsifi és, soit interdits de publication, afi n de ne pas nuire aux intérêts de ceux qui avaient fi nancé les re-cherches…Ce fut en même temps un ravissement, sur le plan psychique et spirituel. Je ressentais à quel point la démarche épistémo-logique faisait de moi un être humain libre et responsable. J’apprenais à penser par moi-même, à construire et à articuler une pensée critique, à ne pas prendre pour vraie n’importe quelle affi rmation ! Je res-sentais à quel point Rabelais avait raison lorsqu’il s’écriait que « Science sans conscience n’était que ruine de l’âme ». Parce que c’était bien cela, l’enjeu pour moi : ne pas ruiner mon âme, ne pas vendre mon âme au diable pour défendre des in-térêts économiques, géostratégiques ou militaires !Ainsi donc, en septembre 1984, j’entrais à la Faculté de Philo-sophie et Lettres. À la même époque, je vivais ce que j’ai appe-lé, dans une de mes premières chroniques, un bouleversement épistémologique (voir Néosanté n° 2). Je venais de consulter pour la première fois André, un médecin homéopathe bruxel-lois, qui m’ouvrait les portes d’un nouveau continent : celui de la pensée globale en médecine. La concordance de ces deux événements dans ma vie (nouvelles études en philosophie et découverte de l’homéopathie) m’ont amené, tout naturelle-ment, à me passionner pour l’épistémologie de la médecine, sujet qui m’occupe encore aujourd’hui, près de trente ans plus tard…

De l’inaccessible vérité…Au fi l des années, j’ai acquis la conviction profonde que TOUTES les démarches humaines, et par conséquent TOUTES les théo-ries médicales devaient être remises en question. Pas pour des raisons de contenu théorique, mais simplement parce que la Vérité, avec un grand « V », ne sera jamais accessible à au-cun être humain. C’est le philosophe René Descartes qui m’a

avec près de trente années de recul, je suis convaincu de la néces-sité vitale de douter pour avoir une chance de guérir..

ET SI NOUS AppRENIONS à DOUTER DE TOUT ?

Depuis près de trente ans, Jean-Jacques Crèvecœur expérimente et teste de nombreuses approches de santé, en posant un regard critique et réfl échi sur chacune d’elles. Dans cette rubrique, non seulement il nous partage son vécu et les enseignements qu’il en a tirés, mais surtout il nous encourage à emprunter et à expérimenter, à notre tour, ces sentiers de santé...

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convaincu de cette réalité : la Vérité ne nous sera jamais acces-sible, non pas à cause de la limitation de nos moyens intellec-tuels ou techniques, mais à cause de notre réalité ontologique qui fait de notre incarnation la source-même de cette impos-sibilité.En étudiant les fondements de la physique quantique, j’avais déjà compris que personne au monde ne pouvait répondre à cette question pourtant simple (en apparence) : « Qu’est-ce que le Réel ? » Aucun physicien au monde, même parmi les plus célèbres prix Nobel, n’a jamais pu apporter une réponse à cette énigme. Mieux. Comme l’ont démontré Heisenberg et Schrödinger, chacun à leur manière, le Réel échappera toujours à nos tentatives de le connaître entièrement et précisément… Non pas que nos appareils de mesure et que nos instruments de pensée soient limités. Non. Ça fait partie de la nature intrin-sèque du Réel de toujours se dérober à notre connaissance. Parce que nous sommes incarnés. Et en tant qu’êtres incarnés, nous faisons partie intégrante du monde dont nous devons concevoir l’essence, ce qui est impossible, puisque pour faire cela, il faudrait que nous soyons extérieurs au monde. En dé-montrant cela, la physique quantique mettait fin à notre pré-tention de penser et de comprendre le monde en tant qu’ob-servateur extérieur et indépendant du système qu’il observait.Lorsque j’ai étudié René Descartes, j’avais un a priori négatif à son égard. En effet, à cette époque, je le tenais comme le grand responsable du rationalisme occidental qui, du haut de son in-solence orgueilleuse, croit pouvoir contrôler et dominer la ma-tière. Je le considérais également coupable de nous avoir incul-qué cette sale habitude de tout analyser, de tout découper, de tout séparer, pour comprendre et maîtriser la réalité. Moi qui venais de découvrir une approche globale du corps humain, je trouvais cela d’autant plus détestable que la médecine soit à ce point compartimentée entre tellement de spécialités dif-férentes qui ne communiquaient pas entre elles ! Je lui en vou-lais également d’être à l’origine de ce paradigme médical qui transformait les êtres humains en organes malades isolés les uns des autres et déconnectés de leur réalité émotionnelle.

… au doute systématique !Bref. Avant même de rencontrer sa pensée, j’étais très remon-té contre lui ! Jusqu’à ce que je découvre que je ne le connais-sais pas. Car si Descartes a dit « Je pense, donc je suis », j’ignorais que cette affirmation résultait d’un cheminement très auda-cieux de sa part. Cherchant à fonder sa pensée sur des bases solides, Descartes a poussé aussi loin que possible la méthode du doute systématique. Selon lui, non seulement nous devons douter de tous nos préjugés acquis par l’éducation et par les lectures, mais nous devons douter également de ce que nous

apprennent nos sens, puisque nos perceptions peuvent être faussées par diverses illusions… Et Descartes de poser la ques-tion : « Se pourrait-il que nos sens nous trompent tout le temps, comme dans le rêve ou la folie ? »À partir de là, le philosophe en arrive à une conclusion éton-nante, mais combien salutaire pour la pensée humaine. Il af-firme qu’en fin de compte, il ne peut être sûr de rien, qu’il doute de tout, systématiquement. C’est alors qu’un éclair de conscience traverse son esprit. Mais alors dit-il, « tandis que je doute, je sais que j’existe, car s’il y a un doute, c’est qu’il y a néces-sairement quelqu’un qui est là pour douter ! » Autrement, si je suis conscient que je doute, c’est la preuve indubitable que j’existe. Il serait donc plus juste de dire « Dubito, ergo cogito, ergo sum » (je doute, donc je pense, donc je suis).Je vous entends déjà, chers lecteurs, me demander : « Où veux-tu nous emmener avec tes réflexions philosophiques ? Quel rap-port concret tout cela a-t-il avec notre recherche du sens des ma-ladies ? En quoi tout ce charabia intellectuel peut-il nous être utile dans notre souci à nous garder en bonne santé ou dans notre ef-fort à nous guérir de ce qui nous affecte ? »C’est là que je vous demande de me faire confiance et de faire preuve de patience. Car dans les prochains articles, j’aime-rais vous apprendre patiemment à douter de toutes les infor-mations que l’on vous donne en matière de santé et de mala-die. Que ces informations viennent de la médecine officielle, qu’elles soient issues des médecines parallèles ou qu’elles soient véhiculées par la Biologie Totale ou la Médecine Nou-velle.Avec près de trente années de recul, je suis convaincu de la né-cessité vitale de douter pour avoir une chance de guérir. Que vous soyez thérapeute, médecin ou malade, la certitude abso-lue ne peut mener qu’à la catastrophe, pour de nombreuses raisons. Et contrairement à ce que clamait haut et fort Claude Sabbah, la certitude absolue de guérison n’a jamais guéri per-sonne. Bien au contraire ! Que ça déplaise ou non aux défen-seurs des médecines parallèles et des travaux du docteur Ha-mer, le doute et la remise en question systématique des lois et des principes énoncés sont la seule option soutenable à long terme, si nous ne voulons pas tomber dans le même travers du dogmatisme scientifique que nous dénonçons par ailleurs. Or, j’observe jusque dans les pages de Néosanté, cette même ten-tation de se poser en détenteurs de la Vérité contre l’obscuran-tisme de la science officielle. En agissant de la sorte, tout sys-tème de pensée (même scientifique ou médicale) devient une religion intégriste. Avec pour conséquence la perte de notre libre arbitre et l’impossibilité de se guérir en accord avec la na-ture… Rendez-vous donc le mois prochain pour commencer notre chasse salutaire aux intégrismes médicaux de tous les camps…

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Physicien et philosophe de formation, Jean-Jacques Crèvecoeur promeut une approche pluridisciplinaire de l’être humain pour redonner du sens à ce que nous vivons, mais aussi et surtout pour favoriser chez chacun de nous la reprise en main de notre propre vie, de manière autonome et responsable. Formateur et conférencier de renommée internationale, il est auteur d’une dizaine d’ouvrages, réalisateur de documentaires et producteur de nombreux outils pédagogiques au service de l’ouverture des coeurs et des consciences.Son site Internet : http://www.jean-jacques-crevecoeur.com

RESSOURCESCAHIER

pHILOSOpHIE DE CE CAHIERLa philosophie de ce Cahier Ressources rejoint l’adage ancien « Un esprit sain dans un corps sain ». Bien que focalisée sur l’origine psycho-émotionnelle et le sens psychobiologique des maladies, la revue Néosanté envisage l’être humain dans sa globalité et considère que la santé de l’esprit est indisso-ciable de celle du corps. Tant la rubrique d’hygiène naturelle (« Naturopratique ») que nos deux rubriques consacrées à l’alimentation (« Paléonutrition » & « Nutri-infos ») s’appuient sur la conviction qu’un mode de vie « bio-ancestral » favorise la prévention et la résolution des confl its pathogènes. Ouvertes à d’autres approches alternatives, les rubriques « Outils » et « Espace livres » axent cependant leur sélection multimédia sur la santé holistique en privi-légiant l’angle psychosomatique. Dans ses « conseils du Furet », notre naturopathe fureteur se limite à renseigner les nutriments et traitements naturels pouvant contribuer à prévenir et soigner les pathologies abordées dans le Cahier Décodages. Celui-ci occupe le centre de la revue et précède le Cahier Ressources parce que notre priorité consiste surtout à explorer le « sens des maux » en éclairant leurs causes confl ictuelles. A nos yeux, aucun remède matériel extérieur ne peut se substituer aux ressources intérieures.

octobre 2013

. NATURO pRATIQUE : le chlorure de magnésium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p34par Dina Turelle

. LES CONSEILS DU FURET : aides naturelles pour soigner la goutte, la stérilité,le tabagisme, le diabète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p35

. ESpACE LIVRES :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p36 - 37

. pALéONUTRITION : Le soja ? pas si bon que ça ! (I) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p38par yves patte

. NUTRI-INFOS :

- Les fruits contre le diabète

- poisson & polyarthrite

- Malbouff e et dépression

- Sodas & agressivité

- Intestins & polyphénols . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p39

. OUTILS :

- Vidéos : les jeux de pouvoir

- Conférence : danger médecine

- DVD : 5 nouveaux Sellam

- Association : l’Alliance repart

- Film : elles ne se tairont pas. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p40

natURo PRatIQUE

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LE CHLORURE DE MAGNESIUM, panacée bon marché

Le magnésium (Mg) est un élément essen-tiel des organismes, qu’ils soient animaux ou végétaux. C’est notamment le consti-

tuant principal de la chlorophylle des plantes. Chez l’homme, le Mg est l’activateur de plus de 300 systèmes enzymatiques et est impliqué dans la plupart des voies métaboliques. Il joue également un rôle fondamental dans la régu-lation des autres éléments minéraux essentiels que sont le sodium, le potassium et le calcium.

Carence généraliséeUn régime équilibré devrait nous apporter 300 mg de Mg quotidiennement (pour un adulte). Ces besoins sont malheureusement rarement couverts. Les produits proposés dans le com-merce sont en eff et, pour la plupart, pauvres en Mg (en particulier les aliments issus de l’agri-culture intensive, les farines et le sel raffi nés). La carence concernerait environ 60 % de la po-pulation française. Or cet élément est si ubi-quitaire qu’un défi cit peut avoir des répercus-sions graves dans tout l’organisme. Il engendre notamment des troubles hépatiques, rénaux, cardiovasculaires, musculo-squelettiques, ner-veux, et perturbe le métabolisme des glucides et des lipides. De plus, le magnésium est indis-pensable au bon fonctionnement et à l’effi ca-cité du système immunitaire. On observe ainsi des niveaux de Mg bas dans les cas d’immuno-dépression, de cancers, d’allergies ou de dégé-nérescence cellulaire. L’implication de la carence en magnésium dans de multiples pathologies humaines, des plus courantes aux plus graves, est de plus en plus prise au sérieux par les scientifi ques. Il est presque temps ! Les nombreuses propriétés préventives et curatives du Mg, particulière-ment sous la forme de sels halogénés (chlorure, bromure, iodure de magnésium…), ont en eff et été étudiées et constatées pendant la première

moitié du siècle dernier par plusieurs méde-cins reconnus. Étrangement, leurs travaux sont tombés dans l’oubli en même temps que se dé-veloppait la médecine pasteurienne.

Stimuler les défensesLe chirurgien Pierre Delbet fut sans doute le premier d’entre eux. Mobilisé pendant la guerre de 14-18, il se posa des questions sur l’effi caci-té des antiseptiques et leurs eff ets secondaires. S’ils étaient toxiques pour les microbes, ils l’étaient peut-être pour les cellules humaines ? Les recherches qu’il fi t sur les principaux anti-septiques de l’époque lui donnèrent raison : ils nécrosaient les tissus, détruisaient les globules blancs et favorisaient le développement ulté-rieur de l’infection. Le Pr Delbet chercha alors une substance capable, à l’inverse, d’augmen-ter la résistance et l’effi cacité des défenses na-turelles de l’organisme. Il découvrit que le chlorure de magnésium avait la propriété de stimuler fortement la multiplication des glo-bules blancs et d’améliorer leur pouvoir phago-cytaire, c’est-à-dire leur capacité à digérer et éli-miner les microbes. Il expérimenta le chlorure de magnésium sur les plaies, puis en interne dans diff érentes aff ections et obtint à chaque fois des résultats remarquables. Plusieurs médecins testèrent à sa suite le chlo-rure de magnésium avec succès. Il était prescrit pour augmenter et maintenir la résistance glo-bale de l’organisme contre les infections, la fa-tigue, les avitaminoses, l’anaphylaxie, le vieillis-sement, les aff ections des systèmes digestif, osseux, musculaire et nerveux, ainsi que la can-cérisation. Des guérisons rapides, voire specta-culaires, furent obtenues dans des cas de ma-ladies infectieuses graves qui faisaient des ravages à cette époque, comme le tétanos, la grippe, la poliomyélite ou la diphtérie. Parado-xalement, c’est cette effi cacité qui est respon-sable de l’oubli de ce remède par la médecine.

Une effi cacité qui dérangeEn 1944, enthousiasmé par les guérisons ob-tenues sur ses patients atteints de diphtérie et face à la pénurie de vaccins, le Dr Neveu ten-ta de présenter une communication sur le su-jet à l’Académie de médecine française. Elle re-

fusa de publier la communication. Dans une lettre adressée au Dr Neveu, le Pr Delbet lui ex-pliqua que l’Académie s’était justifi ée par le fait que « la diff usion d’un nouveau traitement contre la diphtérie empêcherait les vaccinations, alors que l’intérêt commun est de les généraliser. » C’est ainsi que ce remède remarquable, mais s’écar-tant de la voie offi cielle choisie par les autori-tés médicales, fut oublié, rapidement supplan-té par les vaccins et les antibiotiques. Il permet pourtant de soutenir l’organisme dans de nom-breuses circonstances et de prévenir ou traiter des maux courants comme les blessures et brû-lures, les problèmes de peau, les rhumes et in-fections, la fatigue, les migraines, la dépression, les calculs rénaux, l’arthrose, l’asthme et les al-lergies, les crampes et la spasmophilie, les pro-blèmes de dents et de gencives, l’insomnie, etc. Le chlorure de magnésium, associé ou non à d’autres sels magnésiens, se trouve dans toutes les pharmacies, sans ordonnance, et à un prix dérisoire. C’est également le constituant princi-pal du nigari, sel naturel extrait de l’eau de mer et vendu dans les magasins bio. Au Japon, le ni-gari sert de coagulant pour la préparation du tofu à partir du lait de soja.

ConseilsLe chlorure de magnésium est sans danger pour les enfants et est particulièrement recom-mandé aux femmes enceintes. Il est cependant très amer, peut provoquer des diarrhées et est contre-indiqué en cas de problème rénaux. Dosage recommandé : un à trois verres par jour d’une solution de 20g dans 1 litre d’eau. Les cures se font généralement pendant 3 se-maines, à renouveler au besoin en faisant une pause d’une semaine entre les cures. Le Pr Del-bet, qui en consomma chaque jour pendant la majeure partie de sa vie, vécut…96 ans.

Dina Turelle

A lire :• « Le chlorure de magnésium, un remède mi-

racle méconnu », Marie-France Muller - Edi-tions Jouvence.

• « Le chlorure de magnésium, vertus, secrets et bienfaits », Jean-Luc Darrigol- Editions Dangles.

Méconnu du grand public, le chlorure de magnésium est un remède naturel très effi cace et peu coûteux doté de nombreuses propriétés et de multiples indications. C’est l’avènement de la

vaccination qui l’a injustement rejeté dans l’ombre.

Les naturothérapeutes désirant contribuer à cette rubrique et y partager des pratiques de santé éprouvées, simples et peu onéreuses, sont priés d’adresser leurs propositions à la rédaction : [email protected]

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LEs consEILs DU FUREt

Chaque mois, des conseils « naturopratiques » pour prévenir ou soigner naturellement les mala-dies abordées dans le Cahier Décodages

La goutteLa consommation de cerises fraîches constituait, anciennement, un re-mède populaire visant à diminuer le taux d’acide urique et à prévenir les crises de goutte. Les autres baies de couleur foncée (myrtilles, cas-sis, mûres..) étaient ingérées dans le même but. En phytothérapie, c’est la feuille de cassis (Ribes nigrum) qui se distingue comme remède pour la goutte : un grand nombre d’études font état de ses propriétés anti-infl am-matoires. Une vaste étude de 2008 a également montré que le taux d’acide urique dans le sang est d’autant plus bas que l’apport en vitamine C est éle-vé. Sur le plan alimentaire, il faut éviter un apport calorique excessif et sur-tout la consommation d’alcool. La bière est la boisson alcoolique qui élève le plus le taux d’acide urique.

Le tabagismeLa racine de kudzu (Pueraria lobata), une plante originaire d’Extrême-Orient, est réputée effi cace dans le sevrage tabagique. Elle agirait sur le système nerveux central, ce qui expliquerait son action calmante et son ap-titude à diminuer l’irritabilité des fumeurs privés de cigarettes. Une étude menée en 2005 à l’Université d’Harvard a démontré que le kudzu favorisait la désaccoutumance alcoolique, ce qui permet de penser que les accros au tabac peuvent également profi ter des eff ets relaxants de la plante pour di-minuer leur consommation.

La stérilité féminineEn furetant sur le net, je n’ai trouvé qu’un remède naturel ayant fait ses preuves contre la stérilité féminine. Lors d’une étude en double aveugle menée en 2006 à l’Université de Stanford, 32% des femmes supplémen-tées en FertlityBlend étaient enceintes après 6 mois, contre seulement 10% dans le groupe placebo. Le principal ingrédient de ce complément alimen-taire est le gattilier (Vitex agnus castus), une plante traditionnellement ré-putée pour stimuler la fertilité. Il contient également du thé vert, des vi-tamines (E, B9, B6, B12), des minéraux (zinc, sélénium, magnésium, fer) et l’acide aminé L-arginine. Autant de substances bénéfi ques à la conception.

Le diabèteComme évoqué en page 24, le Dr Gabriel Cousens a mis au point un « pro-tocole de réversibilité naturelle du diabète ». Dans son centre L’Arbre de Vie, ce médecin américain accueille des patients diabétiques qui, en 30 jours , parviennent à réguler leur glycémie et à se passer d’insuline (voir www.ga-brielcousens.com). Le secret ? Un régime d’ « Alimentation Vivante » se com-posant de graines germées, fruits, légumes, algues et noix. Pas de viande, pas de produits laitiers, pas de pain, pas de céréales cuites, pas de caféine, pas de sucre et pas d’aliments cuits au-dessus de 45°C. Il s’agit donc d’un régime végétalien crudivore, dont la réussite se situe à notre avis davan-tage dans son aspect paléo et cru que dans l’exclusion des protéines ani-males. A moins que son principal atout soit sa faiblesse calorique. En 2011, la revue Diabetologia a publié une étude montrant qu’un régime hypoca-lorique sévère (moins de 600 Kcal par jour) permettait, en 8 semaines, de réguler un diabète en normalisant le fonctionnement du pancréas. Quatre ans plus tôt, la même revue avait publié une étude comparant les vertus du régime méditerranéen et du régime paléolithique : seul ce dernier avait permis d’inverser les symptômes de résistance à l’insuline. En tout état de cause, le diabète peut se guérir par la seule adaptation de l’alimentation !

LA MéDIATHèQUENéOSANTé

VACCINS : ON NOUS AURAIT MENTI ?

L’avis d’un avocatPar Maître Jean-Pierre Joseph

Pourquoi nous a-t-on caché le fait que des milliers de ma-lades neurologiques graves avaient pour point commun le fait d’avoir été vaccinés contre l’hépatite B ? Pourquoi 13 pensionnaires d’une maison de retraite de Lorraine, pourtant vaccinées, sont-elles mortes de la grippe en hiver 2005 ? Pourquoi l’autisme, dont le nombre de cas s’est multiplié par 10 en 5 ans aux U.S.A., ne touche-t-il pas les enfants non vaccinés ? On nous aurait donc menti ? C’est en se posant ce genre de questions sans obtenir de réponse que Jean-Pierre Joseph, avocat au barreau de Gre-noble, a acquis la conviction que le dogme vaccinal était tissé de mensonges et que les citoyens ne pouvaient plus s’en laisser conter. Défenseur de plusieurs parents pour-suivis en Justice, il incarne aujourd’hui le combat mené en France pour la liberté vaccinale, en plaidant notamment que l’obligation serait contraire au droit européen.

prix : 18 € hors frais de port

pour commander ce livre,voir bon de commande en page 46.

Vous le trouverez également dans la boutique du site

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EsPacE LIVREs

Maladies, accidents, diffi cultés fi nancières, as-suétudes de toutes sortes…. Comment en-rayer ces problèmes qui se répètent de géné-ration en génération et qui sont entretenus par les secrets de famille ? Dans ce livre, Joe-Ann Benoît propose une méthode claire pour eff ectuer ses recherches généalogiques, iden-tifi er les confl its de ses ascendants et échap-per aux programmations négatives en se for-geant son propre « génogramme » familial.

psychogénéalogie : les clés du génogramme familialJoe-Ann BenoîtEditions Dangles

L’arbre à secrets

Le bouquin du mois

SophrododoArrière-petite fi lle de Sigmund, Michèle Freud s’est fait un pré-nom en popularisant la sophrologie et ses ressources pra-tiques. Dans ce livre, la psy avance que les troubles du sommeil peuvent être soignés et guéris sans médicaments, à condition de les décoder et d’écouter ce que le corps cherche à expri-mer. Inclus dans l’ouvrage, un CD audio de séance sophro.

Se réconcilier avec le sommeilMichèle Freud

Editions Albin Michel

L’homosexualité décodée Innée ou acquise ? Dépassant ce débat stérile, Salomon Sellam

soutient que l’homosexualité n’est en tout cas pas fortuite. Il lui attribue une origine psychosomatique qui peut être trans-générationnelle, gestationnelle, infantile, traumatique, ou un mélange de ces quatre facteurs. Le plus important, c’est que cette orientation a toujours un sens biologique décryptable à la lumière de l’histoire familiale. Et que son décodage permet de mieux l’accepter, pour soi ou pour autrui.

L’homosexualité n’est pas due au hasardDr Salomon Sellam

Editions Bérangel

plats diversPlus de 80 recettes vraiment originales pour cuisiner les lé-gumes autrement. Et elles ne sont pas, pour la majorité, en in-fraction avec une alimentation paléo.

Les légumes de Monsieur WilkinsonMatte Wilkinson

Editions Hachette

Libération sensorielleSelon l’auteur, chacun possède la capacité instinctive à réguler ses émotions et à surmonter les événements traumatisants de son existence. Mais les pertes de conscience, principalement dans la période périnatale, expliquent pourquoi cette apti-tude naturelle s’avère souvent défaillante. Pour Luc Nicon, le meilleur moyen de dépasser ses blocages émotionnels est de revivre sensoriellement leur déclenchement originel.

Revivre sensoriellementLuc Nicon

Editions Emotion forte

LA MéDIATHèQUE NéOSANTé

La médecine d’aujourd’hui doit s’enraciner dans les principes hippocratiques et se développer dans la dimension psychosomatique. La Vie est remarqua-blement organisée pour nous permettre de survivre et de guérir dans des circonstances parfois extrêmes. Encore faut-il le comprendre pour acquérir la cer-titude indispensable à cette guérison. Les travaux d’Alain Scohy permettent de mieux comprendre et d’approfondir les découvertes du Dr Hamer.Il devient possible de comprendre certaines évolu-tions chroniques et d’accompagner plus conforta-blement la maladie-réparation d’une pathologie.

LE MAL A DITUn retour vers la viePar le Dr Alain Scohy

prix : 22 € hors frais de port

pour commander ce livre,voir bon de commande en page 46.

Vous le trouverez également dans la boutique du site

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EsPacE LIVREs

Comment obtenir ces livres ?Les ouvrages présentés dans cette rubrique ne sont pas tous au catalogue de notre médiathèque (voir page 41 à 46). Vous pouvez néanmoins commander les livres qui n’y fi gurent pas en cliquant sur le cadre « librairie générale » en page d’accueil de notre site www.neosanté.eu.

Réalité télépathiqueLes vrais jumeaux n’existent pas et leurs parcours de vie peuvent diff érer du tout au tout, malgré leur patrimoine génétique commun. Néanmoins, il existe entre eux une connexion particulière at-testée par de nombreux récits. Salué par Ruppert Sheldrake, ce livre est l’œuvre d’un chercheur an-glais passionné de paranormal.

Les jumeaux et le mystère de la télépathieGuy Lyon playfair

InterEditions

Thérapie oculaire On connaissait l’E.M.D.R, voici l’E.P.R.TH, pour Em-otional and Physical Rebalancing Therapy. Fon-dée également sur le pouvoir thérapeutique de simples mouvements oculaires, cette technique naturelle de désensibilisation des traumatismes ne semble cependant pas reposer sur des bases (neuro)scientifi ques aussi solides que sa devan-cière.

Sortir de l’anxiété avec l’EpRTHAmbre Kalène

Editions Bussière

Naître autrementRédigé par une jeune femme qui en a expérimen-té les avantages, ce « guide pratique pour une naissance à domicile » donne toutes les clés et conseils utiles pour organiser au mieux un accou-chement chez soi.

Et si j’accouchais à la maison ? Nathalie Jouat

Editions Le Souffl e d’Or

Blessures aff ectivesDans la collection « petit cahier d’exercices », en voici un destiné à décoder l’origine de nos dou-leurs non physiques et à déjouer les mécanismes de défense qui nous poussent à souff rir en silence.

Identifi er les blessures du coeurColette portelance

Editions Jouvence

Holis-tiqueRéalité épidémique ou phénomène de surdia-gnostic ? En tout cas, la maladie de Lyme peut se soigner effi cacement sans antibiotiques. Bien qu’assez mal traduit de l’allemand, ce livre est une aubaine pour les malades car il fait le tour des so-lutions naturelles éprouvées, dont certaines (phy-tothérapie, thérapie hyperthermique) ont été tes-tées par l’auteur sur lui-même.

Guérir naturellement la maladie de LymeWolf-Dieter Storl

Editions Guy Trédaniel

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AVC, thrombo-embolies, mais aussi cancers, dépression, immunodéfi cience, autisme des enfants…le scandale des pilules de 3e et 4e générations n’est que le premier épisode de ce qui pourrait être la plus grande déroute médicale du XXIe siècle. Pour le Pr Joyeux, les hormones de synthèse sont au cancer du sein ce que l’amiante est au cancer de la plèvre ! Avec ce livre, les femmes vont enfi n comprendre comment fonctionne la contraception hormonale. Tout le monde va savoir pourquoi les autorités médicales et la plupart des mé-decins se taisent et continuent à prescrire des médicaments dangereux. Les femmes pourront choisir en connaissance de cause les nouvelles alternatives naturelles. La contraception du futur est en marche avec les biotechnologies écologiques !

LA MéDIATHèQUE NéOSANTé

AVC, thrombo-embolies, mais aussi cancers, dépression,

LA pILULE CONTRACEpTIVE dangers, alternativess

Pr Henri Joyeux & Dominique Vialard

prix : 20 € hors frais de port

38 www.neosante.eu

PaLéonUtRItIon

LE SOJA ? pas si bon que ça … (I)

Le soja est l’aliment le moins « bio » que l’on trouve dans tous les magasins « bio ». Dé-cliné dans toute une gamme de produits

( tofu, lait , yaourt, saucisses, steacks et autres boulettes) cet aliment représente un substitut très vendeur pour celles et ceux qui veulent évi-ter les aliments d’origine animale. La protéine de soja est produite à partir d’un élément de la plante qui fut longtemps considéré comme un déchet : le tourteau, c’est-à-dire le résidu so-lide que l’on obtient après extraction de l’huile des graines et des fruits des oléagineux (tourne-sol, colza, noix, arachides, etc.). Mais les ventes comme substitut, moins cher, de viande ne dé-collaient pas. Changement de stratégie pour l’in-dustrie du soja : un de ses représentants, cité dans un article du Journal of the American Oil Chemists’ Society, déclare alors que « la manière la plus rapide de produire de l’attrait pour notre produit dans les couches les moins aisées de la po-pulation est de faire en sorte que le produit soit consommé par les couches les plus aisées, en rai-son de ses mérites ». Donc, ne pas présenter le soja comme un produit de remplacement pour pauvres, mais comme un produit bénéfi que pour riches. Ca s’appelle du marketing. Et ça ex-plique la présence du soja dans nos magasins « bio »…

Un aliment relativement récentParce que si on regarde l’intérêt du soja pour la santé, le discours est tout autre. Mais répondons d’abord à cette question classique : Non, nous ne consommions pas de soja au Paléolithique. Loin de là ! Il n’y a fi nalement pas très longtemps, le soja était encore considéré comme impropre à la consomma-tion humaine. Sous la dynastie Zhou (1046-256 av. J.-C.), le soja fait partie des 5 graines sacrées, avec le blé, l’orge, le millet et le riz. Néanmoins, le picto-gramme représentant le soja montre la racine de la plante, alors que pour les autres, le pictogramme représente la semence ou la forme de la plante. Le soja était en fait souvent utilisé dans la rotation des cultures, comme un moyen de fi xer l’azote. On n’a commencé à consommer le soja qu’une fois qu’on a trouvé le moyen de le fermenter, sous forme de tem-peh, de nattō, de miso ou en sauce. Le tofu apparaît

vers le 2e siècle av. J.- C., lorsque les Chinois trouvent un moyen de cailler le soja. Encore aujourd’hui, les Asiatiques consomment surtout le soja sous forme fermentée, et bien souvent beaucoup moins que ce que l’on ne croit. Une étude de 1998 montrait que les Asiatiques mangeaient en moyenne seulement 8 g de soja, pour les hommes, par jour, et 7 g pour les femmes. En 1930 déjà, une étude montrait que les produits à base de soja représentaient moins de 1,5 % des calories de la ration d’un Chinois.

Lectines & phytatesLes raisons de la fermentation sont les mêmes que pour les autres produits fermentés : une partie des anti-nutriments et des nutriments diffi ciles à digérer est partiellement détruite. C’est le cas des lectines et des phytates dans le soja. Les phytates se lient à des minéraux comme le zinc, le calcium, le fer, le magné-sium, le cuivre et les rendent indisponibles pour le corps. C’est particulièrement le cas pour le zinc, mi-néral important pour les fonctions cérébrales, la ré-gulation du sucre sanguin et la protection du dia-bète. Le problème est que les phytates présentes dans le soja ne sont pas détruites par un nettoyage ou la cuisson lente, comme ça peut être le cas avec d’autres légumineuses… La graine de soja présente d’ailleurs la teneur la plus élevée en phytates de toutes les céréales et légumineuses habituellement étudiées. Et seule une fermentation longue permet d’en diminuer la teneur. Diminuer, pas supprimer. C’est pourquoi, au Japon, on mange traditionnelle-ment une petite quantité de tofu ou de miso dans un bouillon de poisson riche en minéraux. Le tout suivi de viande ou de poisson.Les lectines présentes dans le soja sont respon-sables de tout un ensemble d’infl ammations et d’ir-

ritations au niveau intestinal, tout comme le gluten dans les céréales. Elles brouillent également le si-gnal de satiété à destination du cerveau, poussant donc à manger davantage. Et elles causent par ail-leurs, comme toute autre forme de lectine, une ré-sistance à la « leptine », une hormone responsable du stockage des graisses, ce qui peut causer une ré-sistance à l’insuline. La fermentation, qui permettrait de réduire la teneur en anti-nutriments, est, comme nous l’avons vu, surtout propre aux formes tradi-tionnelles de consommation du soja. En Occident, nous consommons surtout de l’ « isolat de protéines de soja ». C’est le composant de la plupart des ali-ments imitant viandes et produits laitiers. Mais c’est un produit hautement industriel. Il n’y a pas moyen de produire de l’isolat de protéines de soja chez soi.

Aluminium & nitratesLors de ce processus industriel, la très haute tempé-rature utilisée dénature complètement les protéines du soja, les rendant moins disponibles pour le corps. Et si les phytates et les lectines sont en partie dé-truites, le processus provoque par contre une pré-sence d’aluminium dans le produit fi nal. C’est qu’au cours du processus, la mixture de soja doit être la-vée à l’acide, dans des cuves en aluminium. Des particules se détachent et se retrouvent dans l’iso-lat de protéines de soja. Et l’aluminium est dange-reux pour le système nerveux et les reins. Le proces-sus industriel laissera également, dans le produit à consommer, un fort pourcentage de nitrosamines, le produit d’une réaction entre des nitrates ou des nitrites et des amines ou des amides, et qui sont can-cérigènes… Ce premier article sur le soja montre donc que cet aliment, souvent présenté comme sain, n’est consommé que depuis peu de temps, et qu’il est loin d’être sain, en particulier sous sa forme indus-trielle. Et nous n’avons encore parlé que des lec-tines et des phytates. Le prochain article abordera la question des phyto-oestrogènes, des isofl avones, d’inhibiteurs divers, et parlera d’hypothyroïdie, de retard de développement, de perturbateurs endo-criniens, etc.

yves patte

Omniprésent en magasin bio, le soja ne mérite pourtant pas sa réputation d’aliment sain. Si l’on se penche sur son his-toire et sur les procédés de transformation industriels, on découvre d’ailleurs combien cette renommée est usurpée.

Sociologue de formation, yves patte enseigne en Belgique le travail social et l’éducation à la santé. Il est également coach sportif et nutritionnel. Le mode de vie paléo représente la rencontre entre ses diff érents centres d’intérêts : un mode de vie sain, la respect de la nature, l’activité physique et sportive, le développement individuel et social. Il publie régulièrement sur « http://www.yvespatte.com et http://www.sportiseverywhere.com »

www.neosante.eu 39www.neosante.eu 39

Malbouff e & dépression Une alimentation riche en produits tels que hotdogs, pizzas hamburgers ou viennoi-series serait liée au risque de dépression, selon une étude publiée dans la revue Public Health Nutrition. Amudena Sanchez-Villegas et ses collègues de l’Université de Las Pal-mas de Gran Canaria (Espagne) ont analysé les données concernant 8 964 personnes qui n’avaient jamais reçu un diagnostic de dépression au début de l’étude. Bilan à la fi n de celle-ci : les consommateurs de malbouff e ont un risque de dépression accru de 51 % comparativement à ceux qui en consomment le moins. Ces résultats concordent avec ceux d’une précédente étude montrant que la consommation d’acides gras trans (graisses végétales industrielles) peut doubler le risque dépressif.

poisson & polyarthriteEn Suède, 32 000 femmes ont été suivies pendant 7 ans. Leur consommation de poisson a été relevée grâce à des questionnaires et les chercheurs ont utilisé les registres natio-naux pour identifi er les nouveaux cas de polyarthrite rhumatoïde. Résultats : les femmes qui mangeaient au moins une portion par semaine de poisson gras (saumon, hareng, truite, maquereau…) avaient un risque réduit de 52 % de développer la maladie par rapport à celles qui n’en mangeaient jamais. (Annals of the Rheumatic Diseases)

Sodas & agressivitéChez les adolescents, il avait déjà été prouvé que la consommation de boissons ga-zeuses sucrées était associée à des comportements agressifs, de la dépression et des pensées suicidaires. Mais qu’en est-il chez les jeunes enfants ? Une nouvelle étude pa-rue dans le Journal of Pediatrics montre aussi l’existence de problèmes comportemen-taux chez ceux qui boivent beaucoup de sodas. Par rapport aux enfants qui n’en boivent jamais, ceux qui en consomment au moins quatre fois par jour sont deux fois plus sus-ceptibles de détruire des objets d’autrui ou de se battre avec leurs petits camarades.

Intestins & polyphénolsPrésents dans des aliments comme les fruits, les légumes, le thé, le café, le vin ou le cho-colat, les polyphénols n’ont pas seulement des vertus anticancer, antioxydantes et neu-roprotectrices : selon des chercheurs espagnols, ces substances ont aussi pour eff et de modifi er favorablement la composition de la fl ore intestinale. Par exemple, le thé vert in-hibe la virulence de la bactérie Helicobecter pilori, le vin rouge augmente le nombre de bonnes bactéries d’autres genres (Enterococcus, Prevotella, Bactéroides…) et la quantité de bifi dobactéries s’élève suite à la consommation de myrtilles sauvages. Ces modifi ca-tions du microbiote ont des conséquences positives sur l’immunité, et donc sur la santé globale. (Journal of Nutritional Biochemistry)

nUtRI-InFos

Les fruits frais protègent du diabète !

La diététique classique doit décidément revoir sa copie : non seulement les fruits frais peuvent convenir aux diabétiques, mais ils protègent de la mala-die ! En compilant les données fournies par trois études portant au total sur 187  383 personnes, des chercheurs ont trouvé une association signifi cative entre la consommation de certains fruits, même très sucrés, et une diminution du risque de développer un diabète de type 2. Les myrtilles arrivent en tête, sui-vies dans l’ordre par le raisin, les pommes, les poires, les bananes et le pample-mousse. En revanche, les gros buveurs de jus de fruit industriels (dont l’ index glycémique est beaucoup plus élevé que les fruits frais entiers)) sont exposés à un risque accru. (British Medical Journal)

LA MéDIATHèQUE NéOSANTé

Le cholestérol, c’est la vache sacrée de la médecine et la vache à lait de l’industrie pharmaceutique. Plus il serait bas, mieux on se porterait. Pourtant, un cholestérol diminué ne protège pas de l’infarctus et n’entraîne pas une baisse de la mortalité. C’est ce que démontre ici le Dr Michel de Lorgeril, un cardio-logue connu dans le monde entier pour ses travaux sur la prévention des maladies cardiovasculaires. Ce chercheur rigoureux livre ici toutes les preuves que la lutte contre le cholestérol est fondée sur des statis-tiques biaisées, tronquées, voire manipulées.

CHOLESTéROL, MENSONGES ETpROpAGANDE

Par le Dr Michel de Lorgeril

prix : 21,20 € hors frais de port

pour commander ce livre, voir bon de commande en page 46.

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Le cholestérol, c’est la vache sacrée de la médecine

Par le Dr Michel de Lorgeril

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40 www.neosante.eu

oUtILsASSOCIATION

L’Alliance repart Informer le public sur les médecines na-

turelles et interpeller les autorités pour faire reconnaître la santé préventive dans toute sa diversité : c’est la vocation de la grande « Alliance pour la Santé », qui regroupe d’éminentes personnalités scientifi ques et médicales, des praticiens de santé naturelle , des associations, des

chercheurs indépendants, des journaux alternatifs, des agriculteurs et magasins bio, et tous les usagers qui ont à cœur de promouvoir une meilleure santé individuelle et collective grâce à la coopération de toutes les médecines. Après deux ans de relative léthargie, l’associa-tion française s’est dotée d’une nouvelle équipe dirigeante qui compte bien atteindre rapidement les 10.000 adhérents et dynamiser ses 100 comités départementaux afi n de multiplier les événements locaux.

www.alliance-pour-la-sante.com

VIDéOSLes jeux de pouvoir

Il y a tout juste 20 ans, Jean-Jacques Crèvecoeur publiait son tout premier livre intitulé « De l’amour du pouvoir à la Puissance de l’Amour ». Deux dé-cennies plus tard, ce

best-seller continue à se vendre sous le titre « Relations et jeux de pouvoir » (article n° 5 dans la Médiathèque Néosanté). Histoire de célébrer cet anni-versaire, notre collaborateur (Lire sa chronique ‘Sentiers de santé » en pages 31 et 32) a confectionné 7 vidéos gratuites que chacun peut visionner à sa guise sur internet. Dans ces mini-ateliers fi lmés, Jean-Jacques Crècecoeur explique ce qu’est un jeu de pouvoir, comment on en repère la présence et comment on peut le désamorcer facilement.

http ://ateliersjeuxdepouvoir.com

FILMElles ne se tairont pas

Evidemment, c’est un fi lm que vous ne verrez jamais au cinéma ni à la télévision : intitulé « I Won’t go quietly » (« Je ne me tairai pas » en français), ce documentaire n’est projeté que dans de petites salles où le public peut accepter un autre regard sur le sida et ses véritables causes. Réalisé par l’autrichienne Anne Sono, il met en scène 6 femmes séropositives (aux USA, en Norvège, Autriche, Russie...) harcelées par le monde médical et persécutées par la justice pour la seule raison qu’elle n’acceptent pas/plus les traitements antiviraux, pour elles-mêmes ou pour leurs enfants. Six témoi-gnages poignants ponctués d’interviews de médecins et de scientifi ques qui remettent en question l’hypothèse HIV. On vous parlera plus longuement de ce fi lm dans un prochain dossier de Néosanté précisément consacré à cet aspect méconnu du « sidagate ».

www.iwontgoquietly.com

DVD5 nouveaux Sellam

En plus de son livre « L’homo-sexualité n’est pas due au hasard » (lire en rubrique « Espaces livres », p 36), le Dr Salomon Sellam vient d’édi-ter les versions DVD de cinq de ses titres : « La sclérose en plaques », « « Surpoids & obé-

sité », « Le syndrome du gisant », « La négative attitude ou l’allergie au bonheur » et « Principes de psychosomatique clinique ». C’est dans ce dernier que le médecin devenu psychothérapeute développe son approche de la santé et de la maladie, celle-ci étant envisagée comme « une solution biologique palliative et transitoire dominée par une source confl ictuelle active ». Signalons au passage que la version livresque du « Syndrome du Gisant » s’est déjà vendue à 50.000 exemplaires, et ce, sans publicité depuis sa parution !

wwww.berangel.com

CITATION« La régulation tumorale suppose l’existence d’un processus supra-cellulaire mettant en

jeu des interactions à tous les niveaux d’intégration, et pas seulement aux niveaux génétiques et cellulaires, comme cela a été trop souvent affi rmé »

Jean-Claude SALOMON(« Le Tissu déchiré », Ed. Seuil)

CONFéRENCEDanger médecine

Bien connue en Belgique, et même dans toute la francophonie pour ses actions re-latives à la vaccination, l’association Initia-tive Citoyenne s’est unie à l’IPSN (Institut pour la Protection de la Santé Naturelle) pour organiser le vendredi 29 novembre prochain, au Palais des Congrès de Namur, une grande conférence sur « Les dangers d’une médecine autoritaire ». Y prendront la parole la journaliste Sylvie Simon, la can-cérologue Nicole Delépine et le médecin homéopathe Edouard Broussalian.

www.initiativecitoyenne.be

nPwww.neosante.eu

LA

MéDIATHèQUE

NéOSANTé

LA MéDIATHèQUENéOSANTé

UNE SéLECTION DE LIVRES ET DE DVD QUI AppORTENT UNE NOUVELLE VISION SUR LA SANTé

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Comprendre sa maladieD’après les découvertesdu Dr Ryke Geerd Hamer

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D o c te ur Mi chel Henr a r d

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8 53 36

LIVRES DE JEAN-JACQUES CRèVECOEUR

5 64LIVRES DE BERNARD TIHON

38

LIVRES DU Dr ALAIN SCOHy

55 56 59

COMpRENDRE SA MALADIE D’ApRèS

LES DéCOUVERTESDU DR HAMER

Dr Michel Henrard

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LA MéDECINE SENS DESSUS DESSOUS

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LA LOGIQUE DUSyMpTÔME

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LE LANGAGE DE LA GUéRISON

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RELATIONS ET JEUX DE pOUVOIR

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MALADIES

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LE MAL A DIT :UN RETOUR VERS

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LIVRES DE ROGER FIAMMETTI

LIVRES DE CHRISTIAN FLèCHE

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32 3331

17 18 19 61LIVRES DU Dr CHRISTIAN BEyER

3735LIVRES DU Dr JEAN-CLAUDE FAJEAU

LES LIVRES DU Dr MARC GIRARD

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MéDIATHèQUE

NéOSANTé

LIVRES DU Dr GéRARD ATHIAS

DIVERS

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9 57

43

LES DVD DE JEAN-JACQUES CRèVECOEUR

11 12 13

20 21 22

23 24 25

LIVRES DE CLAUDINE CORTI

40 60

47 148

DE

L’H

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Praticien–naturopathe et consultant en bio-décodage, Jean-Brice Thivent dirige avec cette double approche la « Formation Alsacienne de Naturopathie et de Psychobiologie ». Conférencier- formateur, il anime aussi des séjours de détoxination par le jeûne. Son ambition : donner les moyens à chacun de devenir acteur de sa santé. Infos : www.alsace-naturo.com

Praticien–naturopathe et consultant en bio-décodage, Jean-Brice Thivent dirige

www.neosante.eu

Prix: 22 €

La santé est bien plus qu’un silence des symptômes : c’est un niveau d’ énergie vitale qui prévient leur apparition et qui dépend, en bonne partie, des habitudes de vie. La naturopathie o� re des outils pour préserver cet équilibre énergétique et mieux résister aux stress de l’ existence en renforçant le terrain. Mais cette approche d’inspiration hippocratique reconnaît de plus en plus l’importance des facteurs psycho-émotionnels dans la genèse des pathologies. Ecrit par un naturopathe-psychothérapeute, ce livre permet précisément de cheminer vers la santé globale en s’appuyant à la fois sur les recettes de l’hygiénisme et sur la découverte des causes profondes des maladies.

ISBN: 978-2-9600249-4-4

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Dans la société moderne, le cancer a pris les proportions d’un véritable fléau. La médecine promet régulièrement sa disparition immi-nente et investit des sommes colossales pour l’éradiquer, sans aucun résultat.Or il existe des théories qui prouvent de façon rigoureuse que le cancer n’est pas un dysfonctionnement, mais une stratégie de défense de l’organisme, ce qui explique qu’il n’ait pas été éliminé par le jeu de la sélection naturelle.Nous avons tous en permanence 300 à 400 cellules cancéreuses dans le corps. Pourquoi ne développons-nous pas tous un cancer ? Il existe des cas d’appa-ritions fulgurantes et de rémissions spontanées. Comment les expliquer ?Ce livre contient une présentation générale des nouvelles théories psy-chosomatiques sur le cancer. Son but est de montrer que, loin de se ramener à une simple affaire de génétique et de produits nocifs, cette maladie est toujours en relation étroite avec le vécu per-sonnel du patient.

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Dans la société moderne, le cancer a pris les proportions d’un véritable fléau. La médecine promet régulièrement sa disparition immi-nente et investit des sommes colossales pour l’éradiquer, sans aucun résultat.Or il existe des théories qui prouvent de façon rigoureuse que le cancer n’est pas un dysfonctionnement, mais une stratégie de défense de l’organisme, ce qui explique qu’il n’ait pas été éliminé par le jeu de la sélection naturelle.Nous avons tous en permanence 300 à 400 cellules cancéreuses dans le corps. Pourquoi ne développons-nous pas tous un cancer ? Il existe des cas d’appa-ritions fulgurantes et de rémissions spontanées. Comment les expliquer ?Ce livre contient une présentation générale des nouvelles théories psy-chosomatiques sur le cancer. Son but est de montrer que, loin de se ramener à une simple affaire de génétique et de produits nocifs, cette maladie est toujours en relation étroite avec le vécu per-sonnel du patient.

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