portrait agricole du pays de...
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Portrait agricole du Pays de SarrebourgPortrait agricole du Pays de Sarrebourg
Situé au sud-est de la Moselle, à la frontière du Bas-Rhin et de la Meurthe-et-Moselle, le Pays de Sarrebourg regroupe, sur 1 015 km², 102 communes réparties sur deux communautés de communes : Sarrebourg Moselle Sud et le Pays de Phalsbourg.Les espaces naturels y occupent une place majeure. Ainsi, près de 52 % du territoire, principalement au sud-est et à l’ouest, est occupé par des espaces naturels ou forestiers. L’agriculture constitue une autre composante importante du territoire avec 41 % du territoire dédié aux activités agricoles. Les prairies recouvrent des surfaces importantes s’agissant d’une terre d’élevage avec des cheptels bovin, allaitant et laitier, et ovin importants. En revanche, la viticulture, le maraîchage et l’arboriculture sont peu développés, à la différence de certains territoires voisins tels que le Bas-Rhin où ces activités sont plus présentes.L’agriculture biologique est importante sur le territoire avec 13 % des surfaces agricoles certifiées ou en conversion. Elle s’est développée autour des activités d’élevage.Les activités agroalimentaires sont assez peu développées sur le territoire et principalement en lien avec l’élevage.
Analyses et résultats
Agreste Grand EstALSACE CHAMPAGNE-ARDENNE-LORRAINE
Décembre2019
N° 8
Un territoire composite
Le Pays de Sarrebourg est une région située au sud-est de la Moselle. Il
englobe 102 communes de Moselle et s’étend sur 1 015 km², soit 16 % du département. Le territoire s’articule autour de deux pôles urbains : Sarrebourg et Phalsbourg. Il est d’ailleurs composé de deux communautés de communes : Sarrebourg Moselle Sud et le Pays de Phalsbourg.
Au sein du Pays de Sarrebourg, trois unités paysagères se distinguent* : le Pays des Étangs, à l’ouest du territoire, un paysage de forêts et d’étangs, la vallée et la plaine de la Sarre, au centre du territoire, qui se compose majoritairement de prairies et comprend les pôles urbains majeurs de Sarrebourg et Phalsbourg et les Vosges mosellanes, à l’est du territoire, avec un paysage de montagne et de nombreuses forêts.
*Source : Document de travail Pays de Sarrebourg, État Initial de l’Environnement - Février 2016, Biotope
Un territoire forestier et d’élevage
Les espaces naturels et forestiers occupent près de 52 % du territoire,
soit plus de 52 000 hectares. Le massif forestier vosgien domine le sud-est du Pays de Sarrebourg tandis que de nombreuses
forêts et espaces naturels parsèment le pays des Etangs à l’ouest du territoire. Du fait du poids des espaces naturels, le Pays de Sarrebourg se distingue des départements voisins et de la Moselle, dans lesquels les espaces naturels sont moins présents. Ainsi, sur l’ensemble de la Moselle, dont le Pays de Sarrebourg, les espaces naturels occupent 37 % du territoire.
L’agriculture occupe également un poids notable, avec 41 % des surfaces dédiées aux activités agricoles. C’est néanmoins significativement moins qu’en Moselle ou en Meurthe-et-Moselle où les activités agricoles concernent plus de 52 % du territoire. Dans le détail, les prairies occupent plus du quart du territoire, bien plus que dans les départements voisins et notamment que dans le Bas-Rhin.
Occupation du sol dans le Pays de Sarrebourg
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En revanche, les terres arables sont peu présentes avec seulement 15 % du territoire qui leur est dédié contre plus du quart dans les régions voisines et jusqu’à 34 % en Meurthe-et-Moselle.Les espaces artificialisés occupent seule-ment 6 % des sols. C’est significativement moins que dans les départements voisins et notamment le Bas-Rhin où plus de 11 % du territoire est artificialisé.
Des infrastructures plus dévelop-pées dans la partie nord
Le territoire est traversé par la route nationale 4 qui relie Paris à Strasbourg
en reliant notamment Sarrebourg et Phalsbourg et par l’autoroute A4 qui traverse le nord du territoire à proximité de Phalsbourg. La ligne à grande vitesse est-européenne (LGV est) traverse également le territoire.
Entre 2010 et 2016, 328 hectares d’espaces agricoles, naturels et forestiers ont été artificialisés, dont près de 40 hectares dans les seules communes de Belles-Forêts et Sarraltroff. L’artificialisation est concentrée sur les années 2012 et 2013 et a surtout concerné les communes situées sur le tracé de la LGV est. Plus de 200 hectares ont ainsi été consommés sur la période, sur ces communes. Cependant,
Occupation du sol comparée avec les territoires voisins
Source : IGN, ASP, DGFip, DRAAF Grand Est - OSCOM 2014Pa
rt (%
)0
Terres agricoles hors prairiesEspaces artificialisésPrairies Espaces naturels
Pays de Sarrebourg
20
Agreste
100
40
60
80
Moselle Meurthe-et-Moselle Bas-Rhin
Communes et réseau routier du Pays de Sarrebourg
l’artificialisation des espaces naturels, agricoles et forestiers sur le territoire est faible. Elle représente seulement une perte de 0,03 % du territoire entre 2010 et 2016 contre 0,3 % en comparaison sur l’ensemble de la Moselle, sur la même période.
Une profession agricole majoritai-rement masculine et âgée
En 2016, le Pays de Sarrebourg compte 441 exploitants agricoles déclarés à la
mutualité sociale agricole. Ces exploitants agricoles sont majoritairement des
hommes (73 %). Pour la majorité d’entre eux, ils sont également âgés de plus de 46 ans (59 %). Ce constat d’une profession agricole majoritairement masculine et relativement âgée est partagé avec les territoires avoisinants.
Entre 2012 et 2016, le nombre d’exploitants a diminué de 4 %. La baisse est équivalente dans les départements voisins, dont la Moselle. Par ailleurs, sur la même période, l’âge des exploitants évolue à la hausse : la part des exploitants de moins de 30 ans diminue de 30 % et celle des plus de 60 ans augmente de 20 %.
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Agreste
Dans le Pays de Sarrebourg, l’activité d’élevage de bovin ou/et de polyculture-polyélevage occupe la majorité des exploitants (72 %), suivie par l’activité de grandes cultures (17 %). Les activités agricoles dominantes sont proches en Moselle et Meurthe-et-Moselle. En revanche, le Bas-Rhin se distingue avec un poids important des activités de grandes cultures ainsi que d’autres activités (viticulture, arboriculture, maraîchage).
En 2016, le Pays de Sarrebourg comptait 133 salariés agricoles en équivalents temps plein (ETP). Il s’agit également majoritairement d’une main-d’œuvre mas-culine. C’est un chiffre assez faible si l’on compare aux autres territoires considérés en pondérant par la taille respective de ces territoires. Cela s’explique par des activités agricoles peu demandeuses et pourvoyeuses d’emplois salariés car principalement centrées autour de l’élevage.
Un paysage agricole modelé par l’élevage
Dans le Pays de Sarrebourg, la majorité de la surface agricole utile (SAU) est
consacrée aux surfaces herbagères et fourragères. Les grandes cultures occupent le reste du territoire. Les autres cultures, telles que les cultures industrielles, le maraîchage et l’arboriculture sont très peu développées, voire inexistantes. La viticulture est absente du territoire.
Des productions de grandes cultures assez réduites
Les surfaces agricoles dédiées aux grandes cultures sont assez faibles
dans le Pays de Sarrebourg. Avec plus de 11 500 hectares, elles occupent ainsi seulement 29 % des surfaces agricoles du territoire contre plus de 50 % des surfaces dans les trois départements limitrophes du territoire. Il s’agit principalement de surfaces de blé, de colza, d’orge et de maïs grain. Les surfaces sont principalement situées dans les plaines de la Sarre et à l’ouest du Pays des Etangs, à proximité du
Saulnois. Les communes de Azoudange, Hommarting, Buhl-Lorraine, Guermange, Schalbach, Fribourg et Belles-Forêts regroupent à elles seules 23 % des surfaces en grandes cultures du territoire.
Les surfaces dédiées aux grandes cultures n’ont pas évolué fortement entre 2011 et 2018. De même, l’assolement est relativement stable si l’on exclut des évolutions conjoncturelles à chaque année.
Exploitants au 1er janvier 2016 par sexe et âgePays de Sarrebourg Moselle Meurthe-
et-Moselle Bas-Rhin
Hommes 323 73 % 76 % 80 % 76 %Femmes 118 27 % 24 % 20 % 24 %Moins de 30 ans 24 5 % 6 % 5 % 7 %De 31 à 45 ans 156 35 % 32 % 31 % 29 %de 46 à 60 ans 221 50 % 53 % 54 % 55 %Plus de 60 ans 40 9% 9 % 10 % 9 %Total 441 100 % 3 084 2 517 4 050
Source : Mutualité sociale agricole 2016
Exploitants au 1er janvier 2016 par activitéPays de Sarrebourg Moselle Meurthe-
et-Moselle Bas-RhinPolyculture Polyélevage ou élevage bovin 318 72 % 60 % 75 % 16 %
Grandes cultures 74 17 % s 17 % 54 %
Autres activités 49 11% s 8 % 30 %
Total 441 100 % 3 084 2 517 4 050Source : Mutualité sociale agricole 2016 s : secret statistique
Nombre de salariés ETP au 1er janvier 2016 par sexePays de Sarrebourg Moselle Meurthe-
et-Moselle Bas-Rhin
Hommes 91 68 % 70 % 72 % 53 %Femmes 42 32 % 30 % 28 % 47 %Total 133 100 % 1 134 1 118 3 580
Source : Mutualité sociale agricole 2016
Les grandes cultures sont peu présentes sur l’ensemble du territoire
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Les surfaces fourragères présentes sur l’ensemble du territoire
Les autres cultures, telles que les cultures industrielles, sont peu développées. Près de 250 hectares de betterave sucrière, dont la production est destinée à la sucrerie d’Erstein dans le Bas-Rhin, sont néanmoins présents autour de Sarrebourg et de Phalsbourg.
Les prairies permanentes dominent le paysage agricole
Les surfaces fourragères occupent une place majeure dans le Pays de
Sarrebourg. Avec 27 400 hectares, elles occupent 70 % de la surface agricole utile du territoire. Il s’agit principalement de prairies permanentes (53 % de la SAU) puis de maïs ensilage (9 %) et de prairies temporaires (6 %). Le poids toujours important des prairies permanentes sur le territoire s’explique notamment par des sols, pour une grande part, peu propices aux cultures.
A elles seules, les communes de Fribourg, Gondrexange, Foulcrey, Belles-Forêts, Réchicourt-le-Château et Hattigny regrou-pent 16 % des surfaces fourragères. Les surfaces de prairies temporaires, peu présentes, sont en repli depuis 2013 tandis que celles de prairies permanentes sont assez stables. A l’inverse, le maïs fourrage a progressé au détriment du maïs grain dont les surfaces ont diminué de moitié depuis 2011.Les cultures légumières et fruitières sont peu développées, voire inexistantes, sur le territoire du Pays de Sarrebourg. Dans les territoires avoisinants, au sud-ouest et à l’est, les vergers sont plus présents.
Les surfaces de grandes cultures en 2018Blé
tendre Colza Orge d’hiver
Orge de printemps
Maïs grain
Grandes cultures
Surfaces en hectares Pays de Sarrebourg 5 384 1 999 1 581 116 876 11 518
Part dans la SAU (%)
Pays de Sarrebourg 13,4 5,0 3,9 0,3 2,2 28,7Moselle 20,4 12,1 9,1 2,5 1,9 46,1Meurthe-et-Moselle 23,1 11,9 9,8 4,0 2,8 51,5Bas-Rhin 16,1 1,9 1,6 0,1 36,4 56,2
Source : ASP
Le Bas-Rhin et la Meurthe-et-Moselle comptent ainsi respectivement 867 hec-tares et 757 hectares de vergers en 2018. Il s’agit majoritairement de prunes pour la Meurthe-et-Moselle et de pommes pour le Bas-Rhin. De même, les cultures légumières sont plus présentes dans le Bas-Rhin avec 1 679 hectares dédiés à la production de divers légumes tels qu’en premier lieu le chou à choucroute, l’asperge, l’oignon et la salade.
Un cheptel bovin important mais un élevage laitier en déprise
Le Pays de Sarrebourg compte en 2019 un effectif total d’environ 43 500 bovins,
avec des effectifs relativement proches
entre le cheptel allaitant et laitier. Si l’on s’intéresse au troupeau reproducteur, le Pays de Sarrebourg compte 8 260 vaches laitières et 7 500 vaches allaitantes.
Le cheptel bovin est principalement situé au nord et à l’ouest du territoire. Les communes de Langatte, Fribourg, Romelfing, Schalbach, Hattigny et Guermange regroupent 21 % des effectifs. L’élevage bovin bénéficie de la présence d’un abattoir municipal à Sarrebourg avec une chaîne d’abattage pour le cheptel bovin, ainsi que pour les cheptels ovin et porcin.
Les surfaces fourragères en 2018Prairies
permanentesPrairies
temporairesMaïs
ensilage
Surfaces fourragères et
herbagèresSurfaces en hectares Pays de Sarrebourg 21 128 2 425 3 642 27 376
Part dans la SAU (%)
Pays de Sarrebourg 52,6 6,0 9,1 68,2Moselle 34,2 3,3 6,3 43,8Meurthe-et-Moselle 29,5 2,6 5,9 38,0Bas-Rhin 26,1 2,2 2,7 31,1
Source : ASP
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L’élevage bovin lait occupe une place légèrement plus importante dans le Pays de Sarrebourg que dans le reste de la Moselle. Il se concentre à la fois à l’est à proximité de Phalsbourg et dans les communes autour de l’étang du Stock. A noter, l’ensemble du territoire fait partie de l’aire d’appellation du Munster.
Le nombre de bovins affiche une baisse marquée sur ces dernières années avec une baisse de - 8 % entre 2011 et 2019. Cela est principalement le fait d’une forte régression du cheptel laitier (- 19 %) tandis que le cheptel allaitant a légèrement progressé (+ 4 %). Sur la même période, cette baisse globale est moindre en
Moselle et en Meurthe-et-Moselle (environ - 5 %). La baisse y affecte aussi en premier lieu le cheptel laitier. En revanche, dans le Bas-Rhin, le nombre de bovins a progressé de + 10 % aussi bien pour le cheptel laitier (+ 13 %) que pour le cheptel allaitant (+ 6 %).
Cheptel bovin au 1er janvier 2019Cheptel laitier Cheptel allaitant
Nombre total de bovins
Evolution 2010-2019Vaches
laitièresAutres bovins
laitVaches allai-
tantesAutres bovins
viande
Pays de Sarrebourg8 264 12 379 7 548 15 326 43 517 - 8,3 %19 % 28 % 17 % 35 % 100 %
Moselle 16 % 22 % 22 % 40 % 246 799 - 5,4 %Meurthe-et-Moselle 18 % 26 % 18 % 38 % 187 551 - 5,0 %Bas-Rhin 26 % 33 % 12 % 29 % 118 544 + 10,0 %
Source : BDNI, traitement SSP
Un cheptel bovin très présent au nord du territoire
Un élevage ovin en repli mais bien ancré dans le territoire
En 2016, le territoire comptait un effectif de plus de 26 400 ovins primés au titre
de la PAC. Ce cheptel est remarquable puisqu’il représente près de 50 % du cheptel ovin mosellan. Cependant, entre 2010 et 2016, l’effectif ovin a diminué de près de 2 200 têtes, soit une baisse de 8 %. Le rythme de cette baisse est encore plus important en Moselle.
Les effectifs d’ovins les plus importants sont concentrés au sud-ouest du territoire, notamment dans les communes de Foulcrey, Réchicourt-le-Château, Saint-Georges, Moussey et Lorquin, avec entre 1 500 et 3 000 ovins dans chacune de ces communes.
En revanche, les autres cheptels animaux sont peu présents dans le Pays de Sarrebourg. Le territoire comptait ainsi en
2010 seulement 2 000 têtes de porcins et 65 000 volailles. Ces productions sont également assez peu présentes en Moselle et Meurthe-et-Moselle. Dans le Bas-Rhin, l’élevage de porcs et de volailles est plus présent. Cependant, il faut souligner que le Grand Est est une région où les productions de porcs et de volailles (œufs ou chair) sont assez marginales, en particulier en comparaison à d’autres régions françaises, telles que la Bretagne ou les Pays de la Loire.
Cheptel ovin en 2010-2016Nombre de
têtes en 2016Evolution
2010-2016Pays de Sarrebourg 26 456 -7,5%Moselle 53 620 -8,8%Meurthe-et-Moselle 40 744 -9,3%Bas-Rhin 19 908 1,4%
Source : ASP
Agreste
Autres productions animales en 2010Pays
de Sarrebourg Moselle Meurthe-et-Moselle Bas-Rhin
Nombre de porcins 2 066 14 360 28 718 74 916Nombre de volailles 65 169 334 841 152 125 2 423 020
Source : Agreste, Recensement agricole 2010
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Un cheptel ovin concentré au sud-ouest du territoire
Agreste
Un tissu agroalimentaire spécialisé et peu dense
Dans le Pays de Sarrebourg, les industries agroalimentaires emploient
environ 300 salariés dans treize établissements dont quatre établissements travaillant dans la transformation de produits à base de viande. Cela est à mettre en lien avec l’importance de l’élevage bovin et ovin. En revanche, aucun établissement
agroalimentaire de fabrication de produits laitiers n’était présent en 2015 sur le territoire. Les emplois sont principalement concentrés dans la commune de Sarrebourg et à proximité.
Aux environs du Pays de Sarrebourg, l’emploi dans l’agroalimentaire est plus développé, en particulier dans le Bas-Rhin, avec la fabrication de produits pour animaux et les brasseries. Plus largement, le
territoire bas-rhinois bénéficie d’un réseau plus dense et plus diversifié d’établis-sements agroalimentaires, en lien avec une production agricole plus diversifiée et une population plus importante. Dans les régions limitrophes au sud et à l’ouest du territoire, les laiteries et les fromageries sont nombreuses.
L’emploi dans les industries agroalimentaires en 2015
Source : INSEE - Connaissance locale de l’appareil productif - Effectif des établissement au 31/12/2015 hors activités artisanales
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Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF)Service Régional de l’Information Statistique et Économique (SRISE)
3 rue du faubourg Saint-Antoine - CS 10526 - 51009 Châlons-en-Champagne CedexTel : 03 26 66 20 33 - Fax : 03 26 21 02 57
courriel : [email protected] Directrice régionale : Anne Bossy l Composition : Draaf/Srise Grand Estl Directeur de la publication : Sylvain Skrabo l Dépôt légal : A parutionl Rédacteur en Chef : Tristan Rose l N° ISSN : 2496-5480l Rédacteur : Michaël Levi-Valensin
Publication disponible sur le site Internet : www.draaf-grand-est.agriculture.gouv.fr
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Un fort développement de l’Agri-culture Biologique
En 2017, dans le Pays de Sarrebourg, plus de 3 900 hectares sont certifiés
en Agriculture Biologique et près de 1 300 hectares sont en conversion. Ainsi, environ 13 % des surfaces agricoles du territoire, sur respectivement 21 et 25 exploitations, sont certifiées ou en conversion en Agriculture Biologique. Ce chiffre est à comparer au poids du bio dans l’ensemble de la Moselle : 6 %.
Il s’agit majoritairement de surfaces fourragères, celles-ci représentant près de 4 000 hectares, soit 77 % des surfaces. La nature des surfaces en Bio est donc à l’image des productions agricoles du territoire.
En 2017, 39 exploitations élèvent des animaux selon le cahier des charges de l’Agriculture Biologique contre 27 en 2011. Et, entre 2011 et 2017, le cheptel élevé, selon ce mode de conduite a constamment progressé sur le territoire atteignant plus de 10 300 têtes, dont 1 400 vaches laitières, 700 vaches allaitantes et 1 200 brebis viande.
Surfaces certifiées bio
Evolution des surfaces en Agriculture Biologique et part estimée des surfaces dans le Pays de Sarrebourg
Source : Agence Bio
Autres4 %
Répartition des surfaces certifiées biologiques et en conversion dans le Pays de Sarrebourg en 2017 selon le type de culture
Grandes cultures22 %
Prairie permanente55 %
Source : Agence Bio
Surfaces en conversion bioSu
rface
s en
con
vers
ion
bio
5 000
0
1 000
2 000
3 000
4 000
2011
12,9 %12,5 %
10,2 %10 %9,8 %10,2 %
201720162015201420132012
9,1 %
Prairie temporaire19 %