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POTENTIEL MELLIFERE DE LA FLORE DU CENTRE-EST DE LA COTE D’IVOIRE : INTERET POUR L’APICULTURE MODERNE SIENDOU COULIBALY 1 , D. OUATTARA 2 , A. KOULIBALY 3 , K. KAMANZI 4 1 UFR Agroforesterie, Université Jean Lorougnon Guédé, BP 150 Daloa, Côte d’Ivoire, Contacts : +225 49007820, [email protected] 2 Laboratoire de Botanique et Centre National de Floristique (CNF), Université Félix Houphouët-Boigny, 22 BP 582 Abidjan 22, Côte d’Ivoire 3 UFR Agroforesterie, Université Jean Lorougnon Guédé, BP 150 Daloa, Côte d’Ivoire 4 Laboratoire de Botanique, Université Félix Houphouët Boigny ; Centre Suisse de Recherche Scientifique en Côte d’Ivoire (CSRS), BP 1303 Abidjan 01 RESUME Le miel, produit par l’abeille mellifère (Apis mellifera L.), fait partie des aliments les plus anciens de l’humanité. Il est très largement connu et consommé. Cependant, l’apiculture moderne est récente et mal connue en Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier. Cette étude vise à évaluer les atouts floristiques pour une orientation efficiente des pratiques apicoles au Centre-est de la Côte d’Ivoire. Les données ont été collectées dans le département de Dimbokro à l’aide d’inventaires floristiques et d’observations mensuelles de l’activité de butinage des abeilles durant 12 mois. Ainsi, 128 espèces mellifères ont été recensées. La majorité de ces espèces (87 p.c.) présente un seul cycle annuel de floraison, tandis que 57 p.c. fleurissent durant au moins 3 mois d’affilée par an. La flore mellifère est composée 45 p.c. d’espèces exclusivement nectarifères, 22 p.c. d’espèces uniquement pollinifères et 31 p.c. d’espèces à la fois nectarifères et pollinifères. Par ailleurs, 57 p.c. de ces plantes sont intensément butinés par les abeilles et 48 p.c. présentent une haute valeur mellifère. Les résultats prouvent que l’apiculture moderne peut aisément être pratiquée dans la zone d’étude. Toutefois, un rapprochement des plantes mellifères des ruches pourrait permettre d’améliorer le rendement apicole. Mots clés : Flore mellifère, Apiculture, Miel, Dimbokro ABSTRACT MELLIFEROUS POTENTIAL OF THE FLORA OF CENTRAL-EAST OF COTE D’IVOIRE : INTEREST FOR MODERN BEEKEEPING Honey, produced by the bee (Apis mellifera L.), is one of the oldest foods of humanity. He is very widely known and consumed. However, modern beekeeping is recent and poorly known in Africa in general and in Côte d’Ivoire in particular. This study aims to evaluate the floristic assets in order to an efficient orientation of beekeeping practices in the Central-East of Côte d’Ivoire. Data were collected in the Dimbokro Department using floristic inventory and monthly observations of bees harvesting activity for 12 months. Thus, 128 melliferous species have been identified. The majority of these species (87%) have a single annual flowering cycle, while 57% flower for at least 3 months of flowering per year. The melliferous flora is composed of 45% exclusively nectariferous species, 22% only polleniferous species and 31 species of both nectariferous and polleniferous species. In addition, 57% of these plants are intensely foraged by the bees and 48% have a high honey value. The results show that modern beekeeping can easily be practiced in the study area. However, an approximation of the melliferous plants of the hives could allow to improve the beekeeping yield. Keywords: Melliferous flora, Beekeeping, Honey, Dimbokro

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Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

23Potentiel mellifère de la flore du Centre-Est de la Côte d’Ivoire.

POTENTIEL MELLIFERE DE LA FLORE DU CENTRE-EST DELA COTE D’IVOIRE : INTERET POUR L’APICULTURE

MODERNE

SIENDOU COULIBALY1, D. OUATTARA2, A. KOULIBALY3, K. KAMANZI4

1UFR Agroforesterie, Université Jean Lorougnon Guédé, BP 150 Daloa, Côte d’Ivoire, Contacts : +225 49007820,[email protected]

2Laboratoire de Botanique et Centre National de Floristique (CNF), Université Félix Houphouët-Boigny, 22 BP 582Abidjan 22, Côte d’Ivoire

3UFR Agroforesterie, Université Jean Lorougnon Guédé, BP 150 Daloa, Côte d’Ivoire

4Laboratoire de Botanique, Université Félix Houphouët Boigny ;

Centre Suisse de Recherche Scientifique en Côte d’Ivoire (CSRS), BP 1303 Abidjan 01

RESUME

Le miel, produit par l’abeille mellifère (Apis mellifera L.), fait partie des aliments les plus anciens de

l’humanité. Il est très largement connu et consommé. Cependant, l’apiculture moderne est récente

et mal connue en Afrique en général et en Côte d’Ivoire en particulier. Cette étude vise à évaluer les

atouts floristiques pour une orientation efficiente des pratiques apicoles au Centre-est de la Côte

d’Ivoire. Les données ont été collectées dans le département de Dimbokro à l’aide d’inventaires

floristiques et d’observations mensuelles de l’activité de butinage des abeilles durant 12 mois. Ainsi,

128 espèces mellifères ont été recensées. La majorité de ces espèces (87 p.c.) présente un seul cycle

annuel de floraison, tandis que 57 p.c. fleurissent durant au moins 3 mois d’affilée par an. La flore

mellifère est composée 45 p.c. d’espèces exclusivement nectarifères, 22 p.c. d’espèces uniquement

pollinifères et 31 p.c. d’espèces à la fois nectarifères et pollinifères. Par ailleurs, 57 p.c. de ces plantes

sont intensément butinés par les abeilles et 48 p.c. présentent une haute valeur mellifère. Les

résultats prouvent que l’apiculture moderne peut aisément être pratiquée dans la zone d’étude.

Toutefois, un rapprochement des plantes mellifères des ruches pourrait permettre d’améliorer le

rendement apicole.

Mots clés : Flore mellifère, Apiculture, Miel, Dimbokro

ABSTRACT

MELLIFEROUS POTENTIAL OF THE FLORA OF CENTRAL-EAST OF COTE D’IVOIRE :INTEREST FOR MODERN BEEKEEPING

Honey, produced by the bee (Apis mellifera L.), is one of the oldest foods of humanity. He is very widely known

and consumed. However, modern beekeeping is recent and poorly known in Africa in general and in Côte

d’Ivoire in particular. This study aims to evaluate the floristic assets in order to an efficient orientation of

beekeeping practices in the Central-East of Côte d’Ivoire. Data were collected in the Dimbokro Department

using floristic inventory and monthly observations of bees harvesting activity for 12 months. Thus, 128

melliferous species have been identified. The majority of these species (87%) have a single annual flowering

cycle, while 57% flower for at least 3 months of flowering per year. The melliferous flora is composed of 45%

exclusively nectariferous species, 22% only polleniferous species and 31 species of both nectariferous and

polleniferous species. In addition, 57% of these plants are intensely foraged by the bees and 48% have a

high honey value. The results show that modern beekeeping can easily be practiced in the study area.

However, an approximation of the melliferous plants of the hives could allow to improve the beekeeping yield.

Keywords: Melliferous flora, Beekeeping, Honey, Dimbokro

Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

24 Siendou COULIBALY et al.

INTRODUCTION

L’apiculture est une activité exercée depuislongtemps par les populations rurales en Côted’Ivoire à travers la cueillette et, plus récemment,l’élevage. Les activités autour du miel (cueillette,production, commercialisation) fournissent, eneffet, d’importantes ressources complémen-taires aux populations (Kouassi et al., 2018).Cependant, un certain nombre de connaissanceset pratiques sont nécessaires au dévelop-pement durable de la filière apicole en Côted’Ivoire. Parmi elles, figure la maîtrise desplantes mellifères (Iritié et al., 2014). En effet,les plantes mellifères sont des espècesvégétales indispensables à la survie des abeilles,car celles-ci, strictement végétariennes (Eon,2011), prélèvent sur ces plantes des substances(nectar, pollen, résine) pour se nourrir et pourélaborer leurs productions diverses (Dongock etal., 2008). L’étude des plantes mellifères apparaîtainsi d’un grand intérêt pour une meilleureorientation des activités apicoles. Cetteconnaissance fournit des bases pour l’évaluationobjective de la productivité quantitative etqualitative de l’apiculture dans différentesrégions.

C’est pourquoi, dans les pays développés,beaucoup de travaux ont étés consacrés depuislongtemps à l’étude des plantes mellifères. EnAfrique par contre, les travaux relatifs à laconnaissance des plantes mellifères sontrécents et limités en nombre (Dongock et al.,2008). En Côte d’Ivoire, seuls quelques travauxont été consacrés à ce sujet (Iritié et al., 2014 ;Kouassi et al., 2019). La présente étude visedonc à contribuer à une meilleure connaissancedes plantes mellifères d’une importante zoneapicole au Centre-est de la Côte d’Ivoire(Département de Dimbokro).

MATERIEL ET METHODES

MATERIEL

Le principal matériel utilisé est un ruchercomposé d’une dizaine de ruches de typekenyan, toutes colonisées par l’abeille mellifèreApis mellifera adansonii Latreille.

METHODOLOGIE

Choix de la zone d’étude

Le rucher a été installé à quelques kilomètresdu village de Soungassou dans le départementde Dimbokro, au Centre-est de la Côte d’Ivoire,à la position 6°37,884' de latitude Nord et4°38,089' de longitude Ouest, à 102 m d’altitude(Figure 1). Le choix de cette zone d’étude reposesur deux critères : la présence d’apiculteursmodernes et surtout, sa particularité floristiquedu fait de sa situation en zone pré-forestière detransition forêt-savane. Ainsi, la zone est senséeabriter à la fois des espèces végétales typiquesde forêt au Sud et de savane au Nord (Coulibalyet al. 2013).

En effet, cette région est constituée par la zonemédiane communément appelée « V Baoulé »et les zones bordant l’extrémité Nord des deuxbranches de ce V. Selon Avenard et al. (1973),elle représente, à elle seule, une unitébiogéographique indéniable, car en aucun endroitde l’Afrique de l’Ouest, le secteur des savanespré-forestières n’est aussi étendu que dans larégion allant de Katiola au Nord à Singrobo auSud. Selon ces auteurs, il s’agit d’une véritableprovince botanique, occupant environ 25 000 km²et s’introduisant en coin entre les blocsforestiers de l’Est et de l’Ouest.

Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

25Potentiel mellifère de la flore du Centre-Est de la Côte d’Ivoire.

COLLECTE DES DONNEES

Les plantes mellifères ont été recensées à

travers la méthode d’observations directes de

terrain, à l’intérieur de placettes de relevé

floristique de 20 m × 25 m régulièrement

délimitées jusqu’à 1 km autour du rucher (Figure

2). Cette méthode est couramment utilisée pour

identifier les plantes butinées par les abeilles(Nombré et al., 2009 ; Yédomonhan, 2009 ;Kouassi et al., 2019). Les observations ont étéfaites mensuellement durant 12 mois, à l’œil

nu pour les plantes de petite taille (herbacées,arbrisseaux, arbustes) ou à l’aide de jumellespour les ligneux plus grands.

Les espèces mellifères ont été identifiées suivantla nomenclature de Cronquist (1981) et les nomsscientifiques corrigés à l’aide des ouvrages deAké Assi (2001 ; 2002). Leur période, fréquenceet durée de floraison ont été notées. Leur tauxde butinage a été estimé et les nutrimentsprélevés par les abeilles butineuses (pollen,nectar, jus sucré, résine) identifié, suivantYédomonhan (2009) et Coulibaly (2014).

DIMBOKRO

/Ville

Zone à savane dominante

Échelle : 1/350.000

Éch : 1/14.350.000

Éch : 1/6.020.000

Figure 1 : Situation du site d’étude au Centre-est de la Côte d’Ivoire (carte modifiée de Diomandé et al.,2009).

Location of the study site in Central-East of Cote d’Ivoire (modified map of Diomandé et al.,

2009).

Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

26 Siendou COULIBALY et al.

TRAITEMENT DES DONNEES

La matrice relevés-espèces a servi à déterminerla richesse spécifique (nombre d’espèces) enplantes mellifères de la zone d’étude, ainsi quela diversité générique et des familles botaniques,après regroupement des espèces par genres etpar familles.

La composition floristique fait référence, dansla présente étude, à la liste des plantesmellifères, accompagnées de leurs caracté-ristiques de floraison et de butinage.

Les durées de floraison des plantes mellifèresont été regroupées en trois classes de floraisonsuivant Coulibaly (2014). De plus, sur la basedu taux de butinage, trois classes d’intensitésde butinage ont été adoptées selon Kouassi etal. (2019). Ainsi, les espèces à haute valeurmellifères sont celles qui fleurissent durant aumoins deux mois continus et sont intensémentbutinées (Yédomonhan, 2009).

RESULTATS

Richesse et diversité des plantesmellifères

Au total, 128 espèces mellifères ont étérecensées, soit 36,57 p.c. de l’ensemble desespèces du milieu et 39,63 p.c. des espècesayant fleuri. Parmi elles, il a été dénombré 65plantes ligneuses (50,78 p.c. de la floremellifère) et 63 plantes herbacées (49,22 p.c.).Cette flore mellifère renferme par ailleurs 27espèces de lianes, soit 21,09 p.c.

Les plantes mellifères se répartissent dans 115genres et 51 familles botaniques. Les genresles plus butinés dans la zone sont Albizia etJatropha (3 espèces chacun), Blighia, Cleome,Combretum, Ficus, Lannea, Lonchocarpus,Mimosa et Passiflora (2 espèces chacun). Tousles autres genres ne renferment chacun qu’uneseule espèce mellifère.

0 200 m Placette de relevé floristique (500 m²)

Emplacement du rucher

Figure 2 : Répartition des placettes de relevés floristiques dans l’aire d’observation.

Distribution of floristic survey seed spots within the observation area.

Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

27Potentiel mellifère de la flore du Centre-Est de la Côte d’Ivoire.

En ce qui concerne les familles, lesEuphorbiaceae représentent la famille la plusdiversifiée en plantes mellifères, avec 10espèces (soit 7,81 p.c.) dont Antidesmavenosum, Croton hirtus, Euphorbia heterophylla,Flueggea virosa, Mallotus oppositifolius, Manihotesculenta. La succession, dans l’ordredécroissant de richesse spécifique, des autresfamilles relativement importantes, est la suivante: Mimosaceae (9 espèces), Asteraceae etRubiaceae (8 espèces chacune), Fabaceae (7espèces), Caesalpiniaceae (6 espèces),Anacardiaceae, Poaceae, Sapindaceae etVerbenaceae (5 espèces chacune),Apocynaceae, Combretaceae, Cyperaceae,Passifloraceae (3 espèces chacune),Arecaceae, Bombacaceae, Capparidaceae,Convolvulaceae, Cucurbitaceae, Lamiaceae,Meliaceae, Moraceae, Myrtaceae, Olacaceae,Tiliaceae (2 espèces chacune). Chacune desautres familles ne renferme qu’une seule espèce

butinée par les abeilles.

Il ressort ainsi que le groupe des Leguminosae

(Mimosaceae, Fabaceae et Caesalpiniaceae)

totalisent 22 espèces d’intérêt apicole, soit 17,19

p.c. de la flore mellifère. Les principales espèces

de Légumineuses butinées sont Dialium

guineense, Erythrophleum suaveolens,

Centrosema pubescens, Eriosema molle,

Pterocarpus erinaceus, Albizia zygia,Dichrostachys cinerea, Leucaena leucocephala,Parkia biglobosa.

Composition des plantes mellifères

Le tableau I présente la liste des espècesvégétales butinées par les abeilles dans la zoned’étude, leur famille botanique et leurscaractéristiques de floraison et de butinage(période et durée de floraison, taux de butinage,nutriment prélevé).

Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

28 Siendou COULIBALY et al.

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Tab

lea

u I

: S

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Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

30 Siendou COULIBALY et al.

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lea

u I

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Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

31Potentiel mellifère de la flore du Centre-Est de la Côte d’Ivoire.

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Tab

lea

u I

: S

uite

Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

32 Siendou COULIBALY et al.

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Tab

lea

u I

: S

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Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

33Potentiel mellifère de la flore du Centre-Est de la Côte d’Ivoire.

Nutriments mellifères prélevés par lesabeilles

Les ressources prélevées par les abeillesbutineuses sur les plantes sont de deux types :celles d’origine florale (nectar et pollen) et cellesnon florales (jus sucré, résine).

Les plantes exclusivement nectarifères (butinéeuniquement pour le nectar) sont les plusabondantes dans la zone d’étude, avec 58espèces, soit 45 p.c. de la flore mellifère (Figure3), dont 33 espèces ligneuses et 25 herbacées.Celles à la fois nectarifères et pollinifères (ounectaro-pollinifères) viennent ensuite avec 39espèces, soit 31 p.c., dont 19 ligneux et 20herbacées. Les plantes exclusivementpollinifères (fournissant uniquement le pollen)renferment 28 espèces, soit 22 p.c. de la florebutinée, dont 10 ligneux et 18 herbacées. Enfin,3 espèces mellifères sont sources de jus sucréou de résine, toutes ligneuses, soit seulement2 p.c. de la f lore mellifère. Il s’agit del’Anacardiaceae Anacardium occidentale (jussucré), des Moraceae Ficus exasperata et Ficussur (résine).

Par ailleurs, des plantes mellifères spécifiquesfournissent également du jus sucré et/ou de larésine, en plus des nutriments floraux. Il s’agitde Mangifera indica (Anacardiaceae) qui estsource de jus sucré (fruit) et de résine en plusdu nectar, et de Borassus aethiopum(Arecaceae) qui offre aux abeilles du jus sucré(fruit) en plus du nectar et du pollen. De plus, levin du palmier (Elaeis guineensis) et du rônier

(Borassus aethiopum) constitue également uneressource mellifère occasionnelle prisée par lesabeilles.

Les 58 espèces exclusivement nectarifères seregroupent en 31 familles botaniques dont lesplus importantes sont les Fabaceae (6 espèces),les Sapindaceae et Verbenaceae (5 espèceschacune). Les familles telles que lesApocynaceae, Asteraceae, Caesalpiniaceae,Euphorbiaceae, Mimosaceae et Rubiaceaecomptent chacune 3 espèces. LesCombretaceae et Myrtaceae renferment chacune2 espèces. Les familles restantes sontmonospécifiques. Il apparaît ainsi que lesLégumineuses totalisent 20,69 p.c. des plantesstrictement nectarifères, avec 12 espèces.

Quant aux 39 espèces nectaro-pollinifères, ellesse répartissent dans 24 familles dont les plusdiversifiées en espèces sont les Rubiaceae avec5 espèces, les Euphorbiaceae (4 espèces). LesAnacardiaceae et Asteraceae renfermentchacune 3 espèces et les Bombacaceae,Capparidaceae, Cucurbitaceae et Passifloraceae2 espèces chacune.

Enfin, les 28 espèces exclusivement pollinifèresappartiennent à 15 familles dont les plusdiversifiées sont les Mimosaceae et Poaceaeavec 5 espèces chacune. La famille desEuphorbiaceae compte 3 espèces. Celle desAsteraceae, Caesalpiniaceae et Cyperaceaetotalisent chacune 2 espèces butinées pour lepollen. Les autres familles sont mono-spécifiques.

Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

34 Siendou COULIBALY et al.

Fréquence et durée de floraison desplantes mellifères

La grande majorité de la flore mellifère du milieuprésente un seul cycle de floraison par an (cycleannuel), quelques soit le type morphologique

(ligneux ou herbacé) (Figure 4). Ainsi, 108espèces mellifères, soit 84,37 p.c., fleurissenten un seul cycle annuel de 1 à 11 moisconsécutifs. Seules 20 espèces (15,63 p.c.)connaissent 2 à 3 cycles de floraison par an(cycle sub-annuel).

Figure 3 : Répartition des plantes mellifères selon le nutriment prélevé par les abeilles.

Distribution of melliferous plants according to the nutrient taken by bees.

Figure 4 : Répartition des plantes mellifères selon leur fréquence de floraison.

Distribution of melliferous plants according to their flowering frequency.

Agronomie Africaine N° Spécial (8) / AGRIEDAYS 2019

35Potentiel mellifère de la flore du Centre-Est de la Côte d’Ivoire.

Suivant la durée de floraison, les plantesmellifères ont été catégorisées en trois classes(Figure 5). La classe I des plantes fleurissantdurant 1 mois maximum regroupe 19 espèces,soit 14,84 p.c. de la flore mellifère. La classe IIdes plantes ayant une durée de la floraison étaléesur 2 mois assemble 36 espèces, soit 28,13p.c. des plantes mellifères. Enfin, la flore quifleurit pendant 3 mois et plus (classe III) est richede 73 espèces, soit 57,03 p.c. de la flore mellifère.

Il ressort également que les plantes herbacéesont tendance à fleurir plus longtemps que lesplantes ligneuses. Les espèces dont lesindividus fleurissent le plus longtemps et encontinu sont notamment Borassus aethiopum,Cardiospermum grandiflorum et Thevetianeriifolia (11 mois de floraison chacune),Antigonon leptopus et Tridax procumbens (10mois), Jatropha integerrima, Mimosa pudica etSida acuta (9 mois).

Figure 5 : Répartition des plantes mellifères en fonction de leur durée de floraison.

Distribution of melliferous plants according to their flowering time.

Taux de butinage des plantes par lesabeilles

Les plantes mellifères sont reparties en troisclasses selon leur intensité de butinage (Figure6). Les plantes intensément butinées sontlargement majoritaires, avec 73 espèces, soit57,03 p.c. de la flore mellifère. Celle classerenferme 26,56 p.c. d’espèces uniquementnectarifères, 21,09 p.c. d’espèces nectaro-pollinifères et 8,59 p.c. d’espèces exclusivementpollinifères. Il s’agit essentiellement de plantesligneuses.

La flore moyennement butinée compte 28

espèces, soit 21,88 p.c. de la flore mellifère dela région. Parmi ces espèces, figurent 9,38 p.c.d’espèces nectarifères, 7,03 p.c. d’espècespollinifères et 4,69 p.c. d’espèces à la foisnectarifères et pollinifères. Quant à la florefaiblement butinée, elle présente unecomposition très proche de celle de la classedes plantes moyennement butinées ; ces deuxclasses étant prédominées d’espècesherbacées.

Ainsi, la grande majorité de la flore mellifèreligneuse est intensément butinée (à 69 p.c.).La flore mellifère herbacée est, quant à elle,faiblement à moyennement butinée.

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Plantes à haute valeur mellifère

Suivant le double critère de la durée de floraisonet de l’intensité de butinage, 62 espèces (48,44p.c. de la flore mellifère) présentent une hautevaleur mellifère. Ce sont essentiellement desespèces ligneuses (à 56,45 p.c.), les herbacéesne représentant que 43,55 p.c.

Par ailleurs, la flore à haute valeur mellifèrerenferme, dans l’ordre décroissant d’importance :

27 espèces exclusivement nectarifères (soit43,55 p.c.) telles que Paullinia pinnata, Parinaricuratellifolia, Vitex doniana, Cordiasenegalensis, Syzygium jambos, Dialiumguineense, Cussonia arborea, Pouteria alnifolia,Terminalia laxiflora ;

24 espèces à la fois nectarifères etpollinifères (38,71 p.c.) comme Cucurbita pepo,Antigonon leptopus, Ceiba pentandra, Parkiabiglobosa, Bombax buonopozense, Flueggeavirosa, Lannea velutina, Spondias mombin,Adenia cissampeloides, Cissus populnea ;

10 espèces uniquement pollinifères (16,13p.c.) dont Cyanotis lanata, Tetracera alnifolia,Zea mays, Elaeis guineensis, Mallotusoppositifolius ;

une seule espèce produisant du jus sucré(Anacardium occidentale).

DISCUSSION

La littérature relative à l’inventaire des plantesmellifères en Afrique en général et, particuliè-rement en Afrique de l’Ouest, est, pour l’instantencore, très limitée. En Côte d’Ivoire, l’intérêtscientifique pour les plantes mellifères est trèsrécent. En témoignent les seules initiatives enla matière : Ahonon (2005) ; Coulibaly (2014),Iritié et al. (2014), Kouassi et al. (2019). Or, laprésence d’espèces mellifères dans une zoneest l’un des premiers critères d’évaluation deson potentiel mellifère (Nombré, 2003) et de sonaptitude apicole.

Le nombre de plantes mellifères inventoriées(128 espèces) est quasiment identique à celuide Kouassi et al. (2019) (126 espèces).Cependant, il est nettement supérieur à celuirecensé par la grande majorité des auteurs dansplusieurs région de l’Afrique (Sawadogo, 1993 ;Aloma, 2000 ; Fohounfo, 2002 ; Nombré, 2003 ;Yédomonhan, 2009). Toutefois, il reste inférieuraux 147 espèces mellifères identifiées parBakenga et al. (2002) et aux 160 espèces deIritié et al. (2014).

Les différences numériques de la richessespécifique en plantes mellifères de ces étudessont certainement dues aux différences de lacomposition floristique des écosystèmesconcernés, des conditions environnementales

Figure 6 : Répartition des plantes mellifères en fonction de leur intensité de butinage.

Distribution of melliferous plants according to their foraging intensity.

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37Potentiel mellifère de la flore du Centre-Est de la Côte d’Ivoire.

(climatiques notamment), de l’approcheméthodologique ainsi qu’à l’éthologie debutinage de l’abeille domestique.

En effet, une plante peut être mellifère dans unezone et ne pas l’être dans une autre (De Layenset Bonnier, 1997). La diversité floristiqueinterzonale (spatiale) des plantes mellifères estdue à la sélection des espèces à butiner par lesabeilles (Lobreau-Callen et Damblon, 1994).Cette sélection est influencée par la morphologieflorale, la phénologie et la composition floristiquedu milieu (Mc Tellaria, 1993 ; Lobreau-Callen,1994). La sélection opérée par les abeilles surles plantes à butiner parmi celles disponiblesdans leur environnement immédiat a égalementété constatée par Sawadogo (1993), Nombré(2003) et Yédomonhan (2009). Selon ce dernierauteur, seules environ 33 à 54 p.c. des plantesen fleurs sont butinées par les abeilles. Leprésent travail a montré qu’environ 40 p.c. desplantes en fleurs sont mellifères, confirmantainsi les études précédentes.

De plus, le choix des plantes à butiner par lesabeilles serait basé sur la teneur en nectar deses fleurs. Selon Philippe (1991) en effet, lesabeilles ne butinent que les fleurs dont la teneuren sucre du nectar est supérieure à 15 p.c. Or,cette teneur peut varier en fonction desconditions environnementales du milieu. Ainsi,la disponibilité des fleurs dans un milieu ne setraduit pas nécessairement par une disponibilitédes nutriments floraux pour les abeillesbutineuses (Crane, 1990).

Par ailleurs, nos résultats ont montré que lesplantes intensément butinées sontessentiellement ligneuses. Cela signifie qu’uneimportante floraison des arbres et arbustes setraduit directement par la disponibilité de leursressources florales pour les abeilles qui lesbutinent alors abondamment au détriment desespèces herbacées. Cette préférence pour lesplantes ligneuses est certainement due à laquantité et la qualité de leurs nutriments (nectar,pollen). Ceci se traduit par une miellée trèsimportante en période d’intense floraison desligneux (entre janvier et mars) conduisant à larécolte du miel à cette période (Coulibaly, 2014).

La prédominance des plantes mellifères decertaines familles botaniques (Euphorbiaceae,Leguminosae) constitue un atout floristiqueindéniable pour la production apicole dans lazone du Centre-est de la Côte d’Ivoire. En effet,l’abondance des espèces de ces familles estune caractéristique générale des formations

végétales naturelles des zones soudano-guinéenne et soudanienne (Sawadogo, 1993 ;Aloma, 2000 ; Nombré, 2003). Cette caractéris-tique s’élargit à la zone guinéenne où lesCombretaceae sont remplacées par lesEuphorbiaceae (Yédomonhan, 2009). De plus,la morphologie florale offrirait aux abeilles unefacilité d’accès aux nutriments (Lobreau-Callenet Damblon, 1994).

La flore mellifère de la zone guinéenne étudiéeest largement prédominée (à 76 p.c.) par lesespèces fournissant du nectar aux abeilles,exclusivement ou non. En comparaison auxrésultats de Kouassi et al. (2019) en zone sub-soudanienne (83 p.c.) et de Nombré (2003) enzone soudanienne (85 p.c.), il apparaitclairement un gradient d’importance croissantede la proportion des plantes nectarifères de lazone guinéenne vers la zone soudanienne,gradient déjà remarqué par Yédomonhan et al.(2009). Cela corobore aussi les observations deDe Layens et Bonnier (1997) et de Fluri et al.(2001a, 2001b) selon lesquelles la productionde nectar dépend notamment, du climat et dela latitude.

Considérant la durée de floraison, le taux debutinage et l’importance des espècesnectarifères, il ressort que la zone étudiée estun milieu à grande potentialité mellifère. En effet,la potentialité mellifère d’une région dépend desa richesse en plantes nectarifères (Janssenset al., 2006), de la disponibilité du nectar deces plantes pendant au moins un mois et demiet de l’intensité de butinage de celles-ci par lesabeilles (Guinko et al., 1992).

Les plantes à haute valeur mellifère pouvantsolidement soutenir l’apiculture dans la zoned’étude et nommées dans ce travail (voir tableauI) représentent 48,44 p.c. de la flore mellifère dumilieu. Ces espèces, hautement mellifères,peuvent être utilisées par les apiculteurs pouraccroître considérablement leur rendementapicole. Cela peut se faire à travers deux voiesprincipales visant à rapprocher les ressourcesmellifères des abeilles afin de réduire leur tempsde vol à la recherche de nutriments éloignés.Dans la pratique, il s’agira pour les apiculteurs(1) de cultiver le maximum de plantes mellifèresà proximité de leur exploitation apicole (pour lesruchers déjà installés) ou (2) d’installerdésormais les ruchers dans les milieux naturelsà forte concentration de plantes hautementmellifères.

Ces résultats constituent également une

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importante base de données soutenir les étudesde l’origine phytogéographique des miels de laCôte d’Ivoire, donc de leur authentification, lestaxons mellifères caractéristiques de la zoned’étude étant désormais bien connus.

CONCLUSION

L’étude de la richesse et la composition de laflore mellifère de la zone de Dimbokro (Centre-est de la Côte d’Ivoire) a permis d’identifier 128espèces mellifères. Ce qui représente uneimportante diversité en plantes mellifères. Parmielles, il a été dénombré 65 espèces ligneuseset 63 herbacées. Les genres les plus riches enespèces butinées sont Albizia et Jatropha. Lesressources mellifères prélevées par les abeillesbutineuses sont de deux types : celles d’origineflorale (nectar et pollen) et celles non florales(jus sucrés, résine). La répartition des plantesmellifères a été faite dans trois classesd’intensité de butinage : les espècesintensément butinées (73), celles moyennementbutinées (28) et les plantes faiblement butinées(27). Les résultats de cet inventaire constituentune base certaine qui pourrait faciliter l’analysepollinique du miel et ainsi de déduire lacontribution spécifique des plantes à laproduction de miel voir apicole. Toutefois,l’inventaire des plantes mellifères, loin d’êtreexhaustif, devrait se poursuivre aussi bien dansla zone guinéenne qu’ailleurs en Côte d’Ivoire.

REMERCIEMENTS

Programme d’Appui Stratégiqur à la RechercheScientifique (PASRES) pour le financement.

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