Au Trocadéro à Paris, le 5 mars 2017.

www.20minutes.fr Lundi 6 mars 2017 N° 3110

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PRÉSIDENTIELLE

« 20 Minutes » donne la parole aux Français P. 4

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Monaco, Paris, Nice... trois têtes de vainqueur P. 22

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François Fillon est apparu plus déterminé que jamais à aller jusqu’au bout de la présidentielle, dimanche. Pour autant, la candidature du champion de la droite pourrait prendre un nouveau tournant. P. 6

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TÉLÉVISION

TF1 met en lumière la cause transsexuelle avec sa nouvelle série « Louis(e) » P. 14

COMÉDIE MUSICALE

« Les Choristes » seront à l’unisson sur les planches P. 17

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TRAVAUX

Des maisons closes en passe d’être réhabilitées P. 3

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GRAND PARIS

Lundi 6 mars 20172 ■■■Grand Paris

Caroline Politi

«A près deux ans et demi à l’isolement total, il a hâte, enfin, de pouvoir

s’expliquer, même s’il est anxieux, notamment eu égard au contexte pas forcément favorable pour les poli-ciers », confie son avocat, Me Bertrand Burman. « Il », c’est Jonathan Guyot, l’ex-brigadier des « Stups » qui com-paraît, à partir de mardi, pour le vol de 52 kg de cocaïne dans la salle des scellés de la police judiciaire de Paris, le fameux 36, quai des Orfèvres, le soir du 24 juillet 2014. Neuf autres per-sonnes seront à ses côtés sur le banc des prévenus, poursuivis, entre autres, pour recel et blanchiment.

Rocancourt dans la boucle ?Depuis son interpellation, Jonathan Guyot, 36 ans, n’a eu de cesse de nier les faits qui lui sont reprochés. Il a pourtant été formellement identifié par plusieurs de ses collègues sur les images de vidéosurveillance et le code du coffre-fort était enregistré sur son

portable. Lui assure qu’il s’agit du nu-méro de téléphone d’un dentiste à New York dont il a eu besoin au cours d’un voyage. Quid, alors, de l’argent décou-vert lors des perquisitions ? 16 000 € en petites coupures dans son sac à dos et un peu plus de 31 000 € à son domicile parisien, l’immense majorité des billets

portant des traces de cocaïne. Ses ver-sions ont varié au fil des interroga-toires : il gardait l’argent pour le compte d’un tiers, il économisait pour faire un cadeau de mariage à sa mère et à sa sœur, ces sommes servaient à rémunérer les indics… Reste qu’il était propriétaire de cinq biens immobiliers et que quelque 400 000 € ont été entre-posés chez deux amis d’enfance, qui se chargeront de disperser l’argent dans Paris, dans des poubelles ou encore dans le lac de Créteil. Jonathan Guyot, via son frère, serait même entré en contact avec Yossef Ifergan, un ami de Christophe Rocancourt, « l’arnaqueur des stars », afin que ce dernier blan-chisse « l’argent du lac ». Dans cette affaire, plusieurs inconnues demeurent. Les scellés ont-ils été détournés en une ou plusieurs fois ? Qui était « l’homme au casque » avec lequel Jonathan Guyot s’était introduit au « 36 » la veille du vol ? Où sont passés les 48 pains de cocaïne dérobés ? Au-tant de questions sur lesquelles, effec-tivement, Jonathan Guyot doit avoir hâte de s’expliquer. W

Un policier devant le fameux 36, quai des Orfèvres, à Paris.

JUSTICE Le procès pour le vol de 52 kg de cocaïne au « 36 » s’ouvre mardi

Une affaire stupéfiante

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GrandParis

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Lundi 6 mars 2017 Grand Paris■■■ 3

Romain Lescurieux

«J e voulais mettre “tenan-cière de bordel” sur ma carte de visite. » Finale-

ment, Caroline Senot a opté pour gé-rante de salle d’événementiels. Sur fond de coups de perceuse, cette jeune femme de 35 ans fait visiter l’espace de réception qu’elle ouvrira, fin avril, en lieu et place d’un endroit mythique : la maison close Aux Belles Poules, nichée rue Blondel (2e). Fermé en 1948 en application de la loi Marthe Richard [abolissant la prosti-tution réglementée en France], puis tombé dans l’oubli, l’espace a com-mencé à reprendre vie lorsque Caro-line Senot et son père l’ont racheté, il y a six ans, afin d’y installer leur entre-prise d’informatique. La jeune entre-preneuse découvre alors la rue Blon-del, son « ambiance », et surtout une arrière-salle ornée de miroirs et de fresques colorées datant de 1921 et

vantant les mérites du sexe et de la frivolité. Après plusieurs années à admirer l’endroit inscrit à l’inventaire supplémentaire des bâtiments de France, Caroline Senot décide de l’ex-ploiter « en respectant l’esprit de l’époque, mais avec la climatisation et l’insonorisation ». Un projet qui a im-médiatement ravi les « filles » de la rue Blondel. « C’est bien de faire revivre cet endroit mythique. Ça va faire revenir les gens dans le quartier, explique Dany, le décolleté assorti à un parapluie bleu électrique. Mais cela met le bour-don quand même. Je n’ai pas connu Les Belles Poules, les anciennes m’ont expliqué : à l’époque, les gens savaient rigoler... »

« Morceau de patrimoine »Ils auront peut-être l’occasion de rigo-ler à nouveau, car Les Belles Poules n’est pas la seule maison close à avoir été réhabilitée à Paris. En janvier 2015, alors qu’il cherchait les murs de son

futur hôtel, Karim Massoud a eu le déclic en découvrant le passé sulfureux du 10 Bis, dans le 17e. L’établissement appartenait jusqu’en 2014 à la célèbre tenancière Katia la Rouquine, qui l’avait, elle, transformé en club échan-giste pour ne pas avoir à le fermer. « Je savais que je tenais là un morceau de notre patrimoine parisien. La piste de danse, le bar, une chambre remplie d’habits… C’était incroyable », se sou-

vient Karim Massoud. Neuf millions d’euros de travaux plus tard, le nouveau maître des lieux propose désormais dans son hôtel quatre étoiles 23 chambres pour un prix moyen de 200 € la nuit. L’esprit de l’époque, lui, reste éparpillé dans certains recoins. Comme la statue de ce chien et ce panneau « complet » qui se retrouvent en 2017 à l’accueil, dans un « cabinet des curiosités ». W

JOIE DE RECEVOIR D’anciennes maisons closes sont réhabilitées en salles de réception ou en hôtels

Le bordel se refait une virginité

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Caroline Senot, heureuse propriétaire des Belles Poules, dans le 2e.

Une tempête se produit du Nord-Ouest au Massif central avec des rafales supérieures à 100 km/h. Sur les Hauts-de-Franceet le Grand-Est, le temps est moins agité. Près de la Méditerranée, mistral et tramontane soufflent violemment le soir.

AUJOURD’HUI

ET EN FRANCE

DEMAINmatin après-midi matin après-midi

6 °C 11 °C

LA MÉTÉO À PARIS

7 °C 9 °C

Si la tempête t’embête, tourne ta veste vers l’est

14 h MARDI « Les immigrants » font leur cinéma en musique

Jusqu’au 28 mars, une série de films muets sur le thème des

Par Clément Follain

12 h MARDI La Fondation EDF met le jeu vidéo dans tous ses étatsL’exposition « Game, le jeu vidéo à travers le temps » propose de découvrir les évolutions de ce secteur, depuis les bornes d’arcade jusqu’aux expériences de réalité virtuelle, à travers une soixantaine de jeux.Gratuit. Du mardi au dimanche, de 12 h à 19 h, jusqu’au 27 août, à l’Espace Fondation EDF, 6, rue Récamier, Paris 7e. Mo Sèvres-Babylone.

20 h 30 MARDI « Lili » à la CartoucherieD’après le roman Le Désespoir tout blanc de Clarisse Nicoïdski, la pièce Lili, mise en scène par Daniel Mesguich (photo), est donnée à partir de ce mardi jusqu’au 9 avril, à la Cartoucherie. Durée : environ 1 h 15.Tarifs : de 10 € à 20 €. Lili, du mardi au samedi à 20 h 30, le dimanche à 16 h, au Théâtre de l’Epée de Bois, route du Champ-de-Manœuvre, Paris 12e. Mo Château-de-Vincennes.

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L’AGENDA« immigrants » est projetée en ciné-concert à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé. Chaque séance est accompagnée au piano. Mardi, le cycle s’ouvre à 14 h avec An Italian Cruiser Visits San Francisco de Frank Capra. Charlot émigrant (photo) de Charlie Chaplin est programmé vendredi à 19 h. Tarifs : de 4,50 € à 6,50 € la séance. « Les immigrants », à la Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, 73, avenue des Gobelins, Paris 13e. Mo Place-d’Italie.

Lundi 6 mars 20174 ■■■Actualité

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INTEMPÉRIESDix-neuf départements en vigilance orangeEn raison d’un fort coup de vent attendu ce lundi, dix-neuf départements ont été placés en vigilance orange vents violents et orages (Allier, Charente, Charente-Maritime, Cher, Corrèze, Côtes-d’Armor, Creuse, Finistère, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, lMayenne, Morbihan, Deux-Sèvres, Vendée, Vienne et Haute-Marne).

ÉTATS-UNISTrump accuse Obama de l’avoir mis sur écouteDonal Trump a demandé, dimanche, au Congrès, d’enquêter sur les écoutes téléphoniques qu’il reproche à Barack Obama d’avoir ordonnées contre lui avant l’élection du 8 novembre.

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Propos recueillis par Mikael Libert, à Lille

Q uelle première mesure de-vrait être prise par le nouveau président de la République ?

Nous avons posé cette question à Marc Fiévet, 38 ans, intermittent du spec-tacle pour l’association Les Clowns de l’espoir, à Lille. Voici sa réponse.

« Je pense que la première décision qu’il doit prendre est de mettre fin à l’état d’urgence. Que ce soit ce pour les attentats, pour la prévention du

terrorisme… D’une façon générale, il faut essayer de voir loin et de plutôt miser sur l’éducation, sur les projets, sur la culture, sur l’accompagnement

des personnes. On est dans une poli-tique de la réaction. Il se passe quelque chose et bim, on fait un état d’urgence. On met des bouts de sparadrap, on essaye de rassurer les gens. Il faut sor-tir de ça et essayer de construire à long terme, même si ça prend du temps, même si ce n’est pas facile, même si ça ne donne pas de résultats sexy qu’on peut afficher partout tout de suite. Il faut aller vers ça : plus de culture, plus d’éducation, plus d’accompagnement, plus de soins. C’est là-dedans qu’il faut mettre l’argent et les moyens. C’est quand même l’élection du président de la République ! Ça va conditionner la politique du pays et ça va influer pas mal sur notre vie. » W

À VOS SOUHAITS Avant la présidentielle, « 20 Minutes » vous écoute

« Il faut sortir de la politique de la réaction »Riches, pauvres, chômeurs, jeunes, retraités, zadistes… A l’approche de l’élection présidentielle des 23 avril et 7 mai, 20 Minutes est allé à la rencontre de Français de tous les âges, de tous les métiers et dans tout le pays,afin de prendre le pouls de la nation.

Marc Fiévet38 ansLilleIntermittent du spectacle

Marc Fiévet, artiste, veut la fin de l’état d’urgence en France.

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PRÉSIDENTIELLE 2017

Plus de deux semaines après leur dis-parition à Orvault, près de Nantes (Loire-Atlantique), Pascal, Brigitte et leurs enfants Sébastien et Charlotte Troadec restent introuvables. Mais, di-manche, la sœur et le beau-frère du père de famille de 49 ans ont été placés en garde à vue à Brest (Finistère).Selon Presse Océan, le couple aurait déjà été interrogé par la police dès la dispa-rition confirmée. Mais, entre-temps, des traces de leur passage auraient été

retrouvées dans la maison ou dans la voiture de Sébastien, plus précisém-ment l’ADN du beau-frère de Pascal Troadec, selon Le Parisien. Les enquê-teurs s’intéresseraient désormais à une histoire d’héritage, dont des lingots d’or, indique le journal, qui opposerait le père de famille et sa sœur. Mais « les deux parents n’avaient pas de problème d’argent sur les comptes bancaires », avait indiqué le procureur de la Répu-blique. W A Nantes, Julie Urbach

AFFAIRE TROADEC

Deux proches en garde à vue

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Une histoire d’héritage pourrait être au cœur de l’affaire.

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Lundi 6 mars 20176 ■■■Présidentielle

FILMÉ ÀLA COMÉDIEFRANÇAISE

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« Bouleversantdupremierauderniermot »

Le Figaro

Une pluie grise, froide et drue. Place du Trocadéro (Paris, 16e), le mauvais temps n’a pas empêché 200 000 per-sonnes, selon les organisateurs (pas plus de 40 000 selon la police), de se réunir à l’appel de François Fillon, dimanche après-midi. A sept semaines de la présidentielle, le candidat a fait appel à la base pour « résister ».Un appel reçu cinq sur cinq par les fi-dèles. « Personne ne va nous voler cette élection. Personne, que ce soient les magistrats, la bobocratie média-tique, les sondages ou les lâcheurs qui font honte à notre famille politique », s’exclame Sylvie, militante parisienne. Frigide Barjot, ex-chef de file de la Manif pour tous, abonde : « C’est vrai que l’on a le système médiatique contre nous. C’est vrai qu’il y a une pression considérable du système judiciaire (…) mais, par ailleurs, l’électorat est très déterminé », assure celle qui va « mettre dans l’urne, quoi qu’il arrive, un bulletin Fillon le 23 avril [jour du premier tour]. » A la tribune, François Fillon admet avoir une « part de res-ponsabilité » dans cette affaire : « J’ai commis la première erreur autrefois, je vous l’ai dit, en demandant à ma femme de travailler pour moi (…) Je n’aurais pas dû le faire. Et j’ai commis

la seconde en hésitant sur la manière d’en parler. » « Fillon président ! On va gagner », lui répond la foule. Le ton combatif du candidat qui enjoint ses « amis politiques » à faire leur « exa-men de conscience » requinque Ber-nard. « Ce qui se passe aujourd’hui est historique. On pourra dire, comme en 68 : “On y était.” Oui, aujourd’hui, on a fait notre devoir de Français », sou-ligne-t-il. « On résistera, on ne lâchera rien. Parce que la droite est foutue si aujourd’hui Fillon s’en va », estime une autre sympathisante. W A.-L. B.

Rassemblement pro-Fillon, dimanche, place du Trocadéro.

« La droite est foutue s’il s’en va »T.

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Anne-Laëtitia Béraud

Au lendemain d’un rassemble-ment de soutien à François Fil-lon (lire ci-dessous), le parti

Les Républicains convoque un comité politique. Le but : « évaluer la situation » du candidat frappé par des défections et des appels au retrait de sa candidature à la présidentielle, après l’annonce de sa probable mise en examen dans une af-faire d’emplois présumés fictifs. Quels sont les scénarios qui se profilent ?

V François Fillon se maintient. « Personne ne peut m’empêcher d’être candidat », a scandé François Fillon dimanche soir, sur le plateau de France 2. Il dispose d’un nombre de par-rainages suffisant (1 155 signatures à ce jour, bien loin des 500 requises) et rien ne lui interdit d’être candidat tout en étant mis en examen. Un scénario pour-tant repoussé par le politologue Gérard Grunberg, directeur de recherche émé-

rite CNRS au Centre d’études euro-péennes de Sciences Po Paris : « A part tuer sa famille politique en l’emportant dans un suicide collectif, je doute que François Fillon continue. » Un commen-taire que contredit le politologue Sté-phane Rozès, président de Conseils, analyses et perspectives (CAP) : « Son maintien reste le scénario le plus pro-bable, même s’il n’est pas le plus en-viable. Le rassemblement du Trocadéro lui donne l’illusion d’une légitimité dans toute la droite, alors que c’est le noyau dur de la droite qui s’est mobilisé. Et ce noyau ne constitue pas le centre idéo-logique de la droite. »V Une candidature concurrente émerge. Si un concurrent apparaissait, il devrait ouvrir un compte de campagne, disposer des 500 parrainages avant le 17 mars, déclarer son patrimoine... Ce scénario est repoussé par les deux poli-tologues : « La droite n’a pas renoncé à gagner. Un duel serait mortel pour ces candidats », avance Gérard Grunberg.

V François Fillon démissionne. Troi-sième scénario, celui d’un nouveau can-didat de la droite. Outre les parrainages et la publication de son patrimoine, se poserait la question de l’argent récolté lors de la primaire. Pourrait-il lui être versé ? Pour Gérard Grunberg, l’hypo-thèse d’un remplaçant de François Fil-lon est « en cours ». S’il repousse « la probabilité d’une candidature d’Alain Juppé, que ne veut ni le parti ni l’électo-rat », il pense plutôt « à la candidature

de François Baroin, qui assurerait une alliance entre sarkozystes et fillo-nistes ». Pour Stéphane Rozès, « il est une valeur émergente au sein des Répu-blicains, mais pas une valeur sûre qui peut rassurer. Dans un paysage désta-bilisé et inquiétant, seule la candidature d’Alain Juppé [qui doit prendre la parole ce lundi matin à Bordeaux] paraîtrait rassurante. Cependant, Nicolas Sar-kozy, qui a le contrôle du parti, ne consent pas à cette idée. » W

CAMPAGNE Défections, appels au retrait, comité LR... Quelles voies reste-t-il au candidat acculé ?

Fillon à la croisée des chemins

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Le candidat, dimanche soir, sur le plateau du JT de France 2.

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avec les raccords de cuisinières à gaz des marques :

EXTENSION DES APPAREILS CONCERNÉS

BSH électroménager étend sa campagne de sécurité volontaire à d’autres cuisinières à gaz. En cause : l’altération potentielle d’un raccord de gaz. Dans certains cas, du gaz pourrait s’échapper et pourrait, dans de très rares cas, exploser.

Cette campagne concerne en France certaines cuisinières à gaz Siemens produites entre août 2006 et octobre 2011et certaines cuisinières à gaz Bosch produites entre janvier 2009 et octobre 2011.

BSH Electroménager demande à tout possesseur de ces appareils de vérifier si leur appareil est concerné.Nous demandons en particulier aux consommateurs qui ont déjà, précédemment, effectué ce contrôle, et dontle raccord de gaz n’a pas été changé, de l’effectuer de nouveau.Un technicien agréé remplacera gratuitement à domicile le raccord de gaz défectueux de chaque appareil concerné.

IMPORTANT : NOUVEL AVIS DE SÉCURITÉ

RISQUE D’EXPLOSIONPOTENTIELLE

Pour éviter tout risque potentiel jusqu’au remplacementdu raccord de gaz de l’appareil, fermez immédiatementl’arrivée de gaz de votre appareil et ne l’utilisez plus.

Nous vous prions d’accepter nos excuses pour le désagrément occasionné et vous remercions de votre coopération. Si vous rencontrez des difficultés pour savoir si votre appareil est concerné ou si vous avez d’autres questions, veuillez nous contacter par l’intermédiaire du site web ou composer le numéro gratuit sus mentionné.

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BSH ÉlectroménagerSiège social : Saint-Ouen, RCS Bobigny 341 911 790Le Groupe BSH est titulaire de licences pour la marque Siemens, marque déposée par Siemens AG et pour la marque Bosch, marque déposée par Robert Bosch GmbH.

Cuisinières à gaz avec et sans tiroir1 Relevez la référence du modèle et le numéro

du lot mentionnés sur la plaque signalétique del’appareil (reportez-vous au schéma).

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Lundi 6 mars 2017

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C’EST TWEETÉ !10

Des toilettes publiques en guise de podium, un défilé en forme de funé-railles : à côté des shows de grandes marques dans les salons d’hôtels par-ticuliers, la Fashion Week parisienne donne aussi lieu à des mises en scène plus insolites. La marque Sirloin, dont le siège est à Shanghaï, avait choisi pour son premier défilé le cadre des toilettes publiques de la Madeleine, aujourd’hui désaffectées. Les créa-teurs ont expliqué à l’AFP avoir sélec-

tionné un lieu qui aide à « l’évasion » : « Cela permet de vous échapper quand vous êtes au travail et que vous voulez faire une pause ! » Samedi, la créatrice française Delphine Delafon avait opté pour un décor de chambre mortuaire. Au milieu des candélabres, des croix et des couronnes de fleurs, quinze femmes éplorées se tenaient autour de la dépouille d’un homme. Le noir, de circonstance, dominait la collection, avec velours, cuir et mantilles. W

Podiums insolites de Fashion Week

Contrairement aux apparences, il s’agit d’un défilé de mode.

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2Soutiens à Fillon, c’est l’intention qui compte

Les équipes de François Fillon ont voulu communiquer samedi sur le sou-tien – rare par les temps qui courent – du député (LR) de la 3e circonscription de la Marne, Philippe Armand Martin. Mais, dans la précipitation, ils ont posté sur Twitter une photo de… Philippe Martin, aussi député, mais du Gers et membre du Parti socialiste. La diffé-rence n’est donc pas que dans le deuxième prénom. L’ancien ministre de l’Ecologie, qui a précédé Ségolène Royal (photo), l’a pris avec humour.

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5Pas de feu ni de miracle à la cathédrale

Imaginez la flèche de la cathédrale de Strasbourg en feu : c’est ce qu’ont cru voir de nombreux Strasbourgeois sa-medi soir, vers 21 h. Inquiets, ils ont alerté les pompiers et les policiers, pour signaler un départ de feu. D’im-portants moyens ont alors été dépê-chés sur place. Plus de peur que de mal, finalement. Ce qui pouvait s’appa-renter de loin à un début d’incendie n’était qu’une lumière. Ou plus préci-sément « les reflets d’un projecteur sur une plaque al-v é o l é e » , comme l’in-dique le pre-mier adjoint au maire de Stras-bourg, Alain Fontanel. P.

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3Un tatouage raté en direct par Ed Sheeran

Ed Sheeran a dévoilé son nouvel album, et le chanteur écume depuis quelques semaines les médias pour en faire la promotion. Connu pour son sens de l’humour, il était invité cette semaine sur l’antenne de Capital FM à Londres, par Roman Kemp, à réaliser un ta-touage sur l’animateur en direct. « Ed était ici 2007 », a-t-il écrit sur la jambe de Roman Kemp. Le chanteur n’était visiblement pas réveillé, puisqu’il a fait un bond de dix ans en arrière.

4Ils ne peuvent pas voir Macron en peinture

Un portrait ressemblant à celui d’Em-manuel Macron a été décroché par la première adjointe en charge de la culture, dans la mairie (LR) du 8e arron-dissement de Paris. Les visiteurs pen-saient que c’était un portrait du candi-dat à la présidentielle, rapporte Le Parisien. L’artiste, Marie Dague, a pro-posé une autre toile à accrocher. 6L’intelligence

est dans le potagerAssis sur votre canapé, vous voyez qu’une des plantes de votre appart tire la tronche. Un peu de lumière ? Un peu d’eau ? Ne bougez pas, sortez juste votre smartphone ou votre tablette. A l’aide du Wi-Fi ou du bluetooth, un ou deux petits clics suffisent à effectuer le ré-glage. Le créateur, Noham Choulant, veut pousser la démarche connectée plus loin, à l’aide d’une carte numérique et de capteurs intégrés à l’objet, qu’un ordinateur peut diriger pour lever le couvercle lumineux ou déclencher l’ar-rosage. Il espère une sortie en juillet.

7Emma Watson, féministe et topless

L’actrice Emma Watson a récemment fait la couverture de Vanity Fair. Dans les pages intérieures, elle évoque sa célébrité, les fans de « Harry Potter », etc. Elle pose aussi pour une série de photos, dont une où elle apparaît presque topless, un caraco cachant sa poitrine. Les internautes ont trouvé le cliché contradictoire avec l’engage-ment féministe d’Emma Watson. Elle a aidé à lancer la campagne HeForShe, qui encourage les hommes à prendre position pour l’égalité entre les genres.

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8Il gratte les jeux dans le dos de son employeur

Un homme de 18 ans a été interpellé par les policiers du commissariat d’Alès, dans le Gard : depuis des mois, cet employé d’un bureau de tabac se livrait à des jeux de grattage sans les payer. Et dans le dos de son employeur, rapporte Midi Libre. L’employé du bar-tabac aurait gratté environ 6 000 € de tickets de toutes sortes. Les gains remportés étaient aussitôt réinvestis par le joueur compulsif dans des paris sportifs sur des sites Web.

Envoyez votre photo à contribution@20minutes.fr ou postez-la sur Instagram avec le hashtag #atraverslavitre

9 Cette photo nous a été envoyée par Jacques Grangé.

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Au Vieux Port de Marseille.

Nos internautes ont du talent

Lundi 6 mars 201710 ■■■Santé

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P rendre soin de sa santé au quo-tidien avec des solutions simples et naturelles, c’est ce

que promeut le Dr Frédéric Saldmann dans son dernier ouvrage Votre santé sans risque*, qui mériterait d’être rem-boursé par la Sécu. Le cardiologue, nutritionniste et spécialiste des ques-tions d’hygiène, y dispense une multi-tude de conseils relevant du bon sens ou fondés sur des études scientifiques.

V Commencer son repas par le dessert. Cela peut sembler farfelu et pourtant, manger son dessert au début du repas permettrait d’éviter de grossir, et même de perdre du poids. Comment ? Le message sucré du des-sert dupe le cerveau et active les mécanismes de la satiété et diminue la quantité de nourriture ingérée du-rant le repas. De quoi se faire plaisir sans en payer le prix sur la balance !

V Evacuer les gaz intestinaux. Dif-ficile de se sentir bien quand on a le ventre compressé de gaz. Pour affi-cher un abdomen plat et confortable, quelques exercices permettent de déloger les pets encombrants qui, à force d’être retenus, augmentent les risques de constipation. Ce n’est pas glam, mais l’objectif est de se sentir mieux après. Evidemment, on fait ça en comité restreint, c’est-à-dire seul (merci d’épargner la famille et les col-lègues de l’open space). Pour se libé-rer en moins de trois minutes, le Dr Saldmann conseille de se mettre sur son lit à genoux, les épaules po-sées sur le lit : une position qui favo-rise l’évacuation des gaz. Pour se sentir mieux mais avec une méthode plus élégante, on évite de finir son repas par un dessert riche en sucres et on s’offre plutôt une infusion de graines de fenouil, un breuvage aux vertus « ventre plat » qui permet de diminuer les gaz intestinaux.

V Se laver les mains AVANT d’aller aux toilettes. On a tous déjà lancé un regard réprobateur à une personne sortant des cabinets sans s’être lavé les mains. Nombre de bien-pensants ignorent toutefois que, pour une hy-giène optimale, il faudrait commencer par se laver les mimines avant d’aller faire sa petite affaire. Bon, quand on est chez soi, passe encore, mais à l’exté-rieur… Visualisez tout ce que vous avez

touché de potentiellement cracra : poi-gnées de portes, pièces de monnaies, mains serrées, voire lunette des toi-lettes qu’il nous arrive de baisser ou de relever. Bref, cela fait beaucoup de microbes sur nos mains, qui vont être en contact direct avec notre sexe. W

* Votre santé sans risque. Vous êtes une force de la nature sans le savoir, éditions Albin Michel, 19,50 €. Actuel-lement en librairies.

BIEN-ÊTRE Le Dr Saldmann prodigue ses conseils pour être et rester en forme sans médicaments

Des remèdes pour s’en passer

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Lundi 6 mars 201712 ■■■Pause

MOTS FLÉCHÉS N°3876

SUDOKU N°3045En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière que chaque ligne, chaque colonne et chaque carré de 3 par 3 contienne une seule fois tous les chiffres de 1 à 9

Force 2

Solution du sudoku n°3042

E G U N H GS T Y L I S T E E C O

N A R A Z E R OS A C C A G E R O U A

L E S E F E S S UR F A E T

I P S T OZ N T R

I R L E IO S E B K S S

S E S A M E A P R EJ E C H A P E L I E R

U R I R I R AM S E S E O C

E C R I E S E

7 5 1 3 2 85 6 8 9 2 3 42 3 9 6 51 3 4 9 7 56 2 5 7 3

8 1 3 2 4 99 4 7 1 2

6 7 1 9 5 8 48 5 1 3 2 9

4 9 67 1

1 8 7 42 8 6

9 4 8 17 5 6

6 8 5 33 2

4 6 7

C’EST UN BONUS

DÉPOLIS

BIEN ÉLEVÉ

ILS DONNENT

DES VINS DIF- FÉRENTS

LIGUE DE PARKER

VILLE DE SUISSE

MOT QUI FAIT

REVENIR SUR

SCÈNE

ABRI MONGOL

INS- TINCTIFS

QUE L’ON A TRAITÉE EN BLOC

SOCIÉTÉ UNI-

NOMINALE

DOMAINE DE LA

BEAUTÉ

QUI FAIT PLUS MÂLE

CHATONS

BONNE PÊCHE

NUISIBLES

GARDIEN DU PAF

INDIEN DE L’UTAH

DÉCISIONS ROYALES

OVATIONS DE FOULE

DES FEMMES

DE LÉGENDECANAUX

MISE AU POINT

POISSON

LE BUT DE L’INVES- TISSEUR

DANSE

À BOUT

UNITÉ BINAIRE

ÉQUIPE SPORTIVEQUI EST BON À JETER

DANS UNE SUP- POSITION

DEVISE BULGARE

PETIT PÂTÉ

IMPÉRIALVOILURE D’HÉLICO

MAN- QUERA

ORNE

CUVE DO- MESTIQUE

FIXER SO- LIDEMENT

LE SYMBOLE

DE L’ARGENTABSORBÉ

CASSÉ MAIS PAS

PERDU

BIEN À TOI

L’AVARICE EST UN DE

SES DÉFAUTSVAUT DO

RÉVISÉABRÉVIA-

TION POUR NOTRE

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Impression : L’Imprimerie, Midi Print, Rotogaronne, Rossel Printing Company, Imprimeries IPS, RPI, CILA Imprimé sur du papier produit en France, Belgique et Espagne, à partir de 60% à 100% de fi bres recyclées. 560 kg de CO² émis par tonne de papier distribué (étude en cours de raffi nement).

© 20 Minutes France, 2017.Dépôt légal : à parution.Nos ISSN : 2109-134X, 1777-8301,2269-1618, 2269-1677, 2269-1758, 2269-1790, 2269-1812, 2269-1820, 2269-3211, 2269-3238, 2269-3343

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HOROSCOPE Bélier du 21 mars au 20 avrilLes planètes tournent en votre faveur.

Si tout allait de travers, désormais c’est fini : vous repartez dans le bon sens.

Taureau du 21 avril au 21 maiVotre patience s’est évanouie et vous

n’êtes pas très disponible. Ce serait peut-être le moment de prendre des vacances.

Gémeaux du 22 mai au 21 juinVous cherchez à fuir la routine,

comme si vous aviez réellement besoin de renouveau et de bonnes surprises.

Cancer du 22 juin au 22 juilletDans votre esprit, tout paraît clair.

Mais lorsqu’il s’agit de traduire vos pensées en paroles, cela se complique.

Lion du 23 juillet au 23 aoûtLe temps est à la discussion.

Même si le terrain ne vous semble pas toujours facile, mieux vaut parler.

Vierge du 24 août au 23 septembreAutant vous paraissez inébranlable,

autant un rien peut heurter votre sensibilité et vous fragiliser.

Balance du 24 sept. au 23 octobreOn vous croit brouillon, et pourtant

vous savez parfaitement où vous allez. Vous le prouvez encore aujourd’hui.

Scorpion du 24 oct. au 22 nov.Vous entraînez vos proches dans

votre sillage, en leur montrant la voie à suivre. Dans leur propre intérêt, évidemment.

Sagittaire du 23 nov. au 21 déc.C’est décidé, vous faites le bilan

de vos expériences passées, en vous promettant de mieux écouter vos désirs.

Capricorne du 22 déc. au 20 janv.Les événements qui surviennent

dans votre vie vous amènent à faire rapidement de nouveaux projets d’avenir.

Verseau du 21 janvier au 18 févrierTant bien que mal, vous parvenez

à garder le contrôle face à des situations imprévues qui vous retarderaient.

Poissons du 19 février au 20 marsLes attitudes de certaines personnes

de votre entourage vous déconcertent. Vous avez bien du mal à les comprendre.

Au départ de Paris

La Havane 1 vol quotidien (via Madrid)

Ce vol sera effectué en Boeing 787 Dreamliner à partir du 15 mars 2017.Renseignements au 01 42 65 08 00 et sur www.aireuropa.com

Lundi 6 mars 201714 ■■■Culture

Claire Barrois

L a nouvelle série familiale de TF1 s’attaque à un sujet de taille : la transsexualité. Les deux pre-

miers épisodes de « Louis(e) » sont diffusés ce lundi à 20 h 55. La série démarre lors de l’emménagement de Louise, anciennement Louis, en face de la maison où habitent sa femme et ses deux enfants. Elle tente alors de reconquérir sa place dans la famille. Fait-elle avancer pour autant la cause des transsexuels ?

V Oui, parce que l’intrigue est universelle. « Louis(e) » se penche avant tout sur la fragilité de l’équilibre familial et la difficulté à retrouver un rôle auprès de ses en-fants quand un événement a tout chamboulé. « TF1 cherchait des "dra-médies", des comédies avec un aspect un peu âpre, pour sa série familiale du lundi soir, explique Delphine Claudel, coproductrice de la série avec Fa-bienne Servan-Schreiber. Nous avions vu un reportage sur le coming out d’un homme de 60 ans qui s’était toujours senti femme et voulait assumer. Ce qui était émouvant, c’est qu’il se lançait aussi tard parce que ses en-

fants étaient grands et qu’il estimait que son entourage pouvait le com-prendre. » En montrant les réactions de la famille de Louise à son retour après sept ans d’absence, la série per-met à chacun de s’identifier à elle.

V Oui et non, parce que sa fémi-nité est stéréotypée. Delphine Claudel le revendique : « Louis(e) est un hommage à la féminité et aux femmes. » Peut-être un peu trop. Clé-mence Zamora-Cruz, transsexuelle et porte-parole de l’inter-LGBT, a appré-cié les bonnes intentions de la série, mais regrette les stéréotypes qu’elle véhicule. « Le personnage a un côté

hypersexué : elle s’habille avec des vêtements sexy en toutes cir-

constances. Ce n’est absolu-ment pas réaliste, ni repré-

sentatif de la majorité des personnes trans. » En voulant faire de cette

héroïne « une femme q u i s ’ a s s u m e jusqu’au bout », TF1 a effectivement forci le trait à grand renfort de stilettos et de robes ultra-moulantes/décol-letées/colorées.V Non, parce que

l’actrice est une f e m m e b i o l o -

gique. « C’est dom-

mage que ce personnage ne soit pas joué par une femme trans qui aurait pu apporter une dimension plus réa-liste de la vie des personnes trans et contrer certains clichés », souligne Clémence Zamora-Cruz. « Avoir une actrice trans était notre première ambition, concède Delphine Claudel.

On y tenait beaucoup mais, sur les six que nous avons vues, nous n’en avons trouvé aucune qui rassemblait les compétences professionnelles et la proximité nécessaire avec le person-nage. » Tout au long du tournage, des trans ont conseillé Claire Nebout, l’interprète de Louise, pour lui éviter les faux pas au maximum. Avec cette série, TF1 permet au grand public de dépasser certains préjugés sur les trans, mais en utilise d’autres. On y est presque ! W

TF1 Inédite, la série diffusée à partir de ce soir aborde les thèmes de la transsexualité et de la famille

« Louis(e) », une réussite du genre ?Ph

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Claire Nebout interprète Louise, père de famille transsexuelle qui retrouve sa famille après sept ans d’absence.

Des trans ont conseillé Claire Nebout pendant le tournage pour lui éviter les faux pas.

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Lundi 6 mars 201716 ■■■Culture

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P longer dans le corps humain pour en découvrir les secrets, c’est ce que proposent les vingt-

six épisodes d’« Il était une fois… la vie », série bien connue des trente-naires que France 4 rediffuse dans une belle version restaurée en HD depuis samedi.Créés dans les années 1980 par Albert Barillé et Jean Barbaud, ces dessins animés passionnants sont aussi lu-diques qu’instructifs. « Ce sont des outils pédagogiques épatants, explique Sarah, professeur des écoles. Ils marquent les enfants en leur appre-nant des choses sans même qu’ils s’en rendent compte. »

Le sympathique Maestro (doublé par Roger Carel) et sa grande barbe blanche ont retrouvé tout leur éclat grâce à un travail minutieux, notam-ment du graphiste Aurélien Grand. « Le secret est de redonner un coup de jeune à l’ensemble sans perdre le charme des dessins originaux », confie ce dernier à 20 Minutes. La société

française Mikros Image s’est livrée à un travail de titan pour « nettoyer » les images des bandes en 16 millimètres et les recadrer afin de les adapter aux écrans 16/9e.Si Albert Barillé nous a quittés en 2009, son complice dessinateur Jean Bar-baud est enchanté de voir que leurs créations plaisent toujours autant. « C’est magique de constater que cela fonctionne encore si bien sur les en-fants, avoue-t-il. Je me dis que nous avions raison de vouloir montrer la science comme quelque chose de sérieux qu’on peut traiter en s’amu-

sant. » Globules, virus et bactéries sont autant de personnages craquants. En revoyant les épisodes, le spectateur est surpris par leur modernité et leur humour. « La série est accessible pour tous les âges, précise Jean Barbaud. Les plus jeunes ne comprendront peut-être pas tout, mais ils pourront acquérir quelques notions d’anato-mie. » Et pour ceux qui auraient envie de reprendre en chœur la chanson (un brin entêtante) du générique « Et voici la vie », le Grand Rex propose un ciné-concert le 24 septembre 2017 afin de célébrer les trente ans de la série. W

TÉLÉVISION Trente ans après sa création, la série revient sur France 4

« Il était une fois… la vie » s’est refait une santé

Fran

ce 4

Les images des dessins animés ont été « nettoyées ». Un travail titanesque.

Retrouvez l’émission décalée

qui revient sur les faits insolites

du jour.

http://lerewind. 20minutes-blogs.fr

Le Rewind

LE CHIFFRE

57 MILLIONSEn 24 heures, le nouvel album d’Ed Sheeran,

« Divide » a battu le record d’écoutes sur Spotify.

« Ce sont des outils pédagogiques épatants »

Sarah, professeur des écoles

Culture ■■ 17

Propos recueiliis par Fabien Randanne

P lus de huit millions de Français ont été bouleversés par Les Choristes. Treize ans après, le

film devient un spectacle musical, qui se joue jusqu’au 21 mai aux Folies Bergère, à Paris, avant de partir en tournée en régions de septembre à décembre. Christophe Barratier nous raconte l’histoire de cette adaptation.

Qu’est-ce qui est le plus dur lorsqu’on transpose son film pour les planches ?Pour moi, il était hors de question de mettre de la vidéo, des images du film. Il fallait assumer le fait d’être au théâtre et traduire le style visuel des Choristes avec les moyens inhérents (kakémonos, tournettes sur moteur…). L’aspect musical a donc dû être déve-loppé. Il y a cinq chansons dans le film et une douzaine dans le spectacle. J’ai très vite trouvé la cohérence de l’en-semble, à tel point que j’ai eu l’impres-sion que la pièce existait avant le film.Comment avez-vous organisé votre casting ?Si l’on veut des garçons qui chantent avec des voix de sopranos, il ne faut pas qu’ils aient mué. Or, embaucher des enfants de moins de 13 ans im-plique certaines contraintes du côté du

droit du travail. J’ai rencontré la maî-trise des Hauts-de-Seine, l’un des plus grands chœurs d’enfants de France, où j’ai trouvé quarante-cinq écoliers. Je les ai ensuite répartis dans les trois distributions qui alternent les repré-sentations. Pour chacune, je devais désigner un Pépinot, un Morhange… Ce qui n’était pas forcément facile.La plupart des enfants de la troupe n’étaient pas nés lorsque le film est sorti…Cela prouve que Les Choristes reste d’actualité treize ans après sa sortie. Quand j’ai fait le film, je voulais qu’il ne soit ni à la mode, ni passéiste. Je souhaitais qu’il soit universel et qu’il interroge le passé pour répondre au présent. C’est moins une distribution qu’une histoire que les gens viennent voir, ils ne cherchent pas forcément à savoir qui reprend le rôle de Gérard Jugnot, en l’occurrence le talentueux Jean-Louis Barcelona.Envisagez-vous des adaptations du spectacle à l’étranger ?Nous commençons déjà à recevoir des propositions de pays où le film a été un succès. J’ai constaté que le public, que ce soit en Inde, au Brésil ou en Chine, éclatait de rire ou était en larmes aux mêmes moments. Je pense que le sujet des douleurs de l’enfance est universel. W

CHRISTOPHE BARRATIER Son film fut un succès surprise. Il l’adapte aujourd’hui en comédie musicale

« “Les Choristes” reste d’actualité »

Bes

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Christophe Barratier (au premier plan) et ses nouveaux petits chanteurs.

Lundi 6 mars 201718 ■■■Votre soirée télé

FRANCE 5FRANCE 4 W9 NRJ 12TMC C8

Louis(e)« Une femme à part ». (1/2). Réalisation: Arnauld Mercadier (Fr., 2017). 1h. Avec Claire Nebout.Une femme transgenre, qui était un père de famille sept ans plus tôt, tente de renouer avec ses enfants.

Castle« Tirs croisés ». (USA, 2016). Avec Stana Katic.Alors qu’une partie de l’équipe tente d’identifier le cadavre calciné, Castle, Becket et Vikram reçoivent des instructions par le biais du téléphone de Caleb.

Le Dernier Diamant·· Thriller d’Eric Barbier (Fr.-Belg.-Lux., 2014). 1h48. Avec Yvan Attal.Un cambrioleur tente de voler un diamant mais tombe amoureux de l’experte qui l’a engagé pour assurer la sécurité de la pierre.

Kaboul Kitchen« Le discours à l’ONU ». (Fr.). Avec Simon Abkarian.Amanullah, banni de son palace, déprime. Il est invité à tenir un discours devant l’ONU. Habib s’inscrit à la «Nouvelle Star» afghane. Une concurrente lui plaît.

L’Effrontée··· Drame de C. Miller (Fr., 1985). 1h35. Avec Charlotte Gainsbourg.Illusions et déceptions d’une adolescente qui, pendant les vacances d’été, tente de gagner l’amitié d’une pia-niste prodige de son âge.

Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal·· Aventures de Steven Spielberg (USA, 2008).2h02. Avec Harrison Ford.En 1957, Indiana Jones est exclu de l’université où il mène ses recherches.

20.55 Téléfilm 20.55 Série 20.55 Film 21.00 Série 20.50 Film 21.00 Film

21.55 Louis(e) Téléfilm. (2/2).

23.05 New York Unité Spéciale Série.

21.40 Castle (2 épisodes).

23.10 Stupéfiant ! Magazine.

22.45 Grand Soir 323.30 Qui sommes-

nous ? Documentaire.

21.30 Kaboul Kitchen (2 épisodes).

22.30 L’Effet papillon Magazine.

22.25 Un week-end en famille ·· Drame.

23.50 Overgames Documentaire.

23.15 Indiana Jones et la dernière croisade ··· Aventures de Steven Spielberg.

20.55 Une fois pour toutes : rire contre le sexismeSpectacle. Enregistré au Palace, le 27 février 2017.22.50 Les Rois du bêtisierDivertissement.

20.50 Stavisky, l’escroc du siècleTéléfilm de Claude-Michel Rome (Fr., 2014). Avec Tomer Sisley.22.25 C dans l’airMagazine.

20.55 DémineursGuerre de Kathryn Bigelow (USA, 2008). 23.15 Etat de chocAccidents, fous du volant : sur les routes les plus dangereuses du monde.

20.55 CrimesMagazine. « Spécial Fourniret : il a fait trembler les Ardennes ». 22.50 CrimesMagazine. « Dans le Berry ».

20.55 Shooter, tireur d’éliteThriller d’Antoine Fuqua (USA, 2007). Avec Mark Wahlberg.23.20 2 GunsAventures.

21.00 Le Dernier RempartAventures de Kim Jee-woon (USA, 2013). Avec Arnold Schwarzenegger.23.10 Hannibal Lecter : les origines du MalHorreur.

20 Minutes Communication #collaboratif■■■ 19

Adèle Bertier

ll y a Airbnb, Blablacar et le Bon coin, bien sûr. Mais l’économie du partage ne se limite pas à ça. Plus de 90 000

start-ups composent le marché mon-dial de la consommation collaborative, selon le ministère de l’Economie fran-çaise. Dépannage gratuit entre voisins, plateformes de crowdfunding spécia-lisées dans les projets agricoles ou « fablabs » pour fabriquer ses objets en 3D... L’ensemble du secteur colla-boratif est encore peu connu mais tend à se démocratiser. Petit passage au radar des clichés qui lui collent à la peau avec Emilie Morcillo, consultante en économie collaborative.

V C’est un truc de bobos urbains. Vrai et faux. Selon l’étude « The sharing economy », de PwC (Pricewaterhouse-Coopers) publiée en mai 2015, 70 % des usagers seraient des citadins contre seulement 30 % de ruraux. Une pro-portion logique puisque la plupart des start-ups comme Airbnb ou Blablacar sont issues des grosses métropoles. Par ailleurs, « la solidarité territoriale existe depuis longtemps en campagne, explique Emilie Morcillo, spécialiste du domaine. Les gens ont moins besoin de plateformes pour officialiser leurs échanges, contrairement aux villes où il faut créer un climat de confiance ».

Pourtant, les campagnes se mettent elles aussi au collaboratif. Un exemple : l’achat de produits en circuit court avec La Ruche qui dit Oui!. V Seuls les jeunes s’y sont mis. Faux. Il est vrai qu’avec 39 % de moins de 35 ans selon l’étude de PwC, on retrouve plutôt les jeunes sur les pla-teformes de partage. Rien d’anormal : ce sont aussi les plus gros consomma-teurs de numérique. Mais ce n’est pas une règle. « Les uti-lisateurs de Troc Maison, par exemple, ont tous entre 45 et 50 ans », tempère Emilie Morcillo. Du côté des seniors, peu d’initiatives émergent mais la consultante met en avant « un marché à prendre. D’ici deux ou trois ans, on devrait voir émerger des maisons de retraite avec des échanges intergéné-rationnels, des monnaies solidaires… » Affaire à suivre.V Ça sert uniquement à faire des économies. Vrai et faux. « C’est l’ar-gument numéro un, souligne Emilie Morcillo. Les gens vont louer une voi-ture chez Drivy plutôt que chez un loueur traditionnel où c’est 30 à 50 % plus cher. » Mais juste derrière l’envie de faire des économies arrive celle de donner plus de sens à sa consomma-tion. « Les gens viennent chercher de meilleurs rapports humains », re-marque Arthur de Grave du collectif OuiShare. W

DÉFI L’économie du partage ne s’arrête pas au covoiturage. Prêts à vivre autrement ?

Le partage freiné par les clichés

Tous les experts du secteur s’ac-cordent sur un point : l’économie collaborative est devenue un « fourre-tout » qui mériterait d’être davantage réglementé. On trouve notamment ces « gros poissons » valorisant plusieurs mil-liards de dollars, comme Airbnb ou Uber. Mais les plateformes qui surfent sur la vague de l’économie du partage font débat. « Pour moi, Airbnb n’a rien à voir avec l’écono-mie collaborative, avance l’écono-miste Benjamin Coriat. Des profes-sionnels achètent des appartements et les mettent en location toute l’année sur cette plateforme. C’est un scandale ! » De plus en plus de petites start-ups émergent par ail-

leurs chaque jour et proposent des plateformes avec une vision soli-daire. C’est le cas de Mutum. Des voisins se mettent en relation sur ce site pour se prêter des objets. « Les plateformes de ce type peinent à trouver des financements mais c’est déjà plus facile qu’il y a trois ans », souligne Emilie Mor-cillo. Aujourd’hui, seulement 2 à 7 % de la population, selon la consul-tante, utiliserait ce type de service désintéressé. Pour Anne-Sophie Novel, auteure de La Vie share, le défi pour les consommateurs fran-çais est de choisir les bonnes alter-natives dans une économie où coha-bitent modèle ultralibéral et entrepreneuriat social. W A. Be.

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vous connais-

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Non, non

Vous savezce qu’il vous reste à faire.

Et si vous n’aimez pas

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toujours tester l’auto-

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MONEY !Le participatif (et le gras), c’est la vie

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Sérieux ?Même pas

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RUGBYLa Rochelle (très) solide leader du Top 14Vainqueur à Toulouse (21-27), dimanche, La Rochelle continue son excellent parcours en Top 14. Les Maritimes sont leaders du championnat et possèdent quatre points d’avance sur Clermont, battu à Castres, samedi.

ATHLÉTISMERecord d’Europe pour Kevin Mayer à l’heptathlonAprès sa médaille d’argent aux JO de Rio, Kevin Mayer a été sacré champion d’Europe d’heptathlon, dimanche à Belgrade. Avec un record d’Europe à la clé (6 479 points).

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Martin Fourcade n’a pas eu à forcer. Bien lancé par ses trois coéquipiers, le Catalan, malgré quatre fautes au tir, a assuré sur les skis pour permettre au relais français de remporter l’épreuve de Pyeongchang (Corée du Sud), dimanche.Les tricolores ont construit leur vic-toire étape par étape, chaque relayeur apportant sa pierre à l’édifice sans trembler. Si Jean-Guillaume Beatrix a assuré l’essentiel en début de course, la victoire française s’est dessinée lors du relais de Simon Fourcade. Le frère

du tout récent champion du monde de poursuite, auteur d’une saison très moyenne, a été le fer de lance du qua-tuor tricolore, grâce, notamment, à un tir presque parfait (une seule faute). A la lutte en tête lors du troisième relais, Simon Desthieux a profité de la défail-lance du Norvégien Vegard Gjer mund shaug au tir debout pour prendre le large. Et laisser Martin Fourcade conclure en beauté. « Un podium avec le frangin, avec les collègues, ça fait très plaisir », se réjouissait Simon Fourcade après la course. W A. H.

BIATHLON

Le relais français décoré en Corée

Jeremy Goujon

Après la claque infligée par le PSG (1-5), et l’élimination en 8e de finale de la Coupe de

France face à Monaco (3-4), l’Olym-pique de Marseille a réagi de belle manière sur le terrain du FC Lorient (1-4), dimanche. Un succès qui permet aux hommes de Rudi Garcia de revenir à un point de Bordeaux (5e). Les Merlus, eux, foncent tout droit vers la L2.

V Thauvin se bonifie avec l’âge. Si tout le monde s’est extasié, à juste titre, sur le geste technique de Dimitri Payet (0-2, 19e), l’homme du match au Moustoir se nomme bien Florian Thauvin. L’attaquant marseillais est impliqué sur les quatre réalisations de son équipe. Ses corners rentrants ont décontenancé la défense morbihan-naise, incapable de se dégager en début de rencontre. L’ancien Bastiais a ensuite déposé Mathieu Peybernes

pour aller inscrire, comme un grand, son 8e but de la saison (meilleur total en carrière égalé), avant d’offrir un caviar à Morgan Sanson – sa cin-quième passe décisive de l’année. Suffisant pour sortir sous l’ovation du public (y compris breton), peu après l’heure de jeu.V Incorrigibles Lorientais. Après la défaite dans le derby à Rennes (1-0), Bernard Casoni s’était plaint des en-tames de matchs totalement man-quées de son équipe. Ses joueurs ont décidément beaucoup de mal à retenir les leçons du passé, puisqu’après Tou-louse, Saint-Etienne, Nice, et donc le Stade Rennais, le FCL a été pris à re-vers dans les 25 premières minutes. Et non pas à une, mais à deux reprises, à chaque fois sur coup de pied arrêté. « On ne peut s’en prendre qu’à nous-mêmes, on donne des cadeaux », se désolait le milieu de terrain des Mer-lus, Sylvain Marveaux, au micro de beIN Sports.

V La bonne formule devant ? Pour ce qu’il décrivait comme « le match piège par excellence » chez la lanterne rouge, Rudi Garcia avait décidé d’opérer sans avant-centre de métier au coup d’envoi. À la place de Clinton Njie, titu-laire lors des trois précédentes sorties, on retrouvait en pointe Rémy Cabella, auteur d’un doublé quatre jours plus

tôt en Coupe. L’ex-Montpelliérain n’a, cette fois, pas marqué, mais l’attaque phocéenne aura convaincu les obser-vateurs… En l’absence de Bafé Gomis, l’OM a, peut-être, trouvé la solution offensivement. Reste à fermer les vannes derrière. Les Phocéens n’ont plus réalisé de clean sheet à l’extérieur depuis le 30 novembre… W

FOOTBALL Après deux défaites consécutives, Marseille s’est baladé à Lorient, dimanche (1-4)

Voyants verts chez la lanterne rouge

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FPFlorian Thauvin a inscrit un but et a été dans tous les bons coups offensifs.

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Bertrand Volpilhac

I l leur reste dix journées. Dix matchs pour, enfin, nous offrir le dénoue-ment du championnat de France le

plus serré depuis des années. Monaco, Paris et Nice semblent ne rien vouloir lâcher. 20 Minutes fait le point.

Monaco, 1er (65 points)V La dynamique. Invaincu lors des dix derniers matchs en L1, l’ASM n’a pas fait de cadeaux à Nantes, dimanche (4-0). Même privé de Falcao, blessé, Jardim peut compter sur un Mbappé en pleine bourre pour poursuivre cette belle série. Le jeune attaquant moné-gasque de 18 ans a inscrit un doublé face aux Canaris, V La phrase à retenir. « Je découvre, j’apprends, je saisis toutes les oppor-tunités », a réagi Kylian Mbappé V Les trois prochains matchs. Re-çoit Bordeaux, va à Caen et reçoit Saint-Etienne.

Paris, 2e (62 points)V La dynamique. Paris éprouve les pires difficultés pour transpercer les équipes regroupées derrière. Victorieux grâce à un penalty généreux contre

Nancy (1-0), le PSG continue sa série de bientôt trois mois d’invincibilité. V La phrase à retenir. « A la maison, on a besoin de progresser contre les équipes qui défendent bas », a expliqué Unai Emery, le coach parisien.V Les trois prochains matchs. Va à Lorient, reçoit Lyon et Guingamp.

Nice, 3e (62 points)V La dynamique. Les Niçois ont deux sérieux avantages. Personne ne croit vraiment en eux et ils n’ont que la L1 à disputer. Malgré un début d’année et une victoire à Dijon compliqués (1-0), les Aiglons sont toujours dans le coup. Même si, entre la mauvaise passe de Balotelli et la blessure de Plea, le Gym n’a plus vraiment d’attaque.V La phrase à retenir. « Ce sera dif-ficile jusqu’au bout, mais cette fin de saison ne sera que du bonheur », as-sure le milieu, Valentin Eysseric.V Les trois prochains matchs. Reçoit Caen, va à Nantes et reçoit le FCGB. W

FOOTBALL Trois points séparent Monaco de Nice et Paris en tête de la L1

La course au titre entre dans son sprint final

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Mbappé a inscrit deux buts dimanche.

Une course pleine de rebondisse-ments, un Français victorieux à l’arri-vée et un favori exclu… La première étape de Paris-Nice, dimanche, n’avait rien à envier aux meilleurs films d’Al-fred Hitchcock.Sous la pluie et le vent des Yvelines, certains coureurs ont été pris au piège des bordures. Alberto Contador ou Richie Porte ont bataillé pendant plus de 100 km pour éviter de lâcher du

temps. Mais l’Espagnol (1,03 min) et l’Australien (47 secondes) ont déjà pris du retard sur Arnaud Démare, vain-queur à Bois-d’Arcy devant Julian Ala-philippe (Quick-Step). Le coureur de la FDJ s’élancera avec le maillot jaune, lundi. Un maillot que ne verra pas Romain Bardet. Le Français, qui s’est accroché à sa voiture après une chute, a été mis hors course par les commis-saires. W A. H.

CYCLISME

Paris-Nice Démare en fanfare

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Arnaud Démare (à droite) a devancé Julian Alaphilippe à Bois-d’Arcy.

LIGUE 1 / 28E JOURNÉEDimanche : Lorient-Marseille (1-4), Toulouse-Lille (1-1), Monaco-Nantes (4-0) Samedi : Montpellier-Guingamp (1-1) Paris-Nancy (1-0), Dijon-Nice (0-1), Metz-Rennes (1-1), Caen-Angers (2-3), Bastia-Saint-Etienne (0-0)Vendredi : Bordeaux-Lyon (1-1)

CLASSEMENTPts Diff.

1 Monaco 65 +572 Paris 62 +373 Nice 62 +244 Lyon 47 +235 Bordeaux 43 +26 Marseille 42 +37 Saint-Etienne 40 +98 Rennes 37 -59 Toulouse 36 +3

10 Angers 36 -711 Guingamp 35 -412 Nantes 34 -1713 Montpellier 33 -614 Caen 31 -1715 Metz 31 -2516 Lille 30 -917 Nancy 28 -1718 Dijon 27 -819 Bastia 25 -1420 Lorient 22 -29

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