Accueil

Contact

Qui sommes-nous ?

Newsletter

Glossaire

Plan du site

Navigation

Liens utiles

Partenaires

Courrier des lecteurs

Accès revendeurs

Votre recherche

Rechercher

Newsletter

votre e-mail

S'abonner

Version noir & blancVersion couleur

RSS

Test : préamplificateur Sugden Masterclass LA-4 (1/2)

Par Antoine Gresland

Prix : 3350 euros

Durée du test : cinq semainesDate de publication : juin 2010

Pour faciliter la lecture, l’article est divisé en plusieurs parties accessibles d’un clic :

IntroductionUne conception raffinée basée sur une longue expérience…Une écoute modulée d’une séduisante neutralitéEn conclusion

Lien vers la fiche technique

Le préamplificateur Sugden Masterclass LA-4 constitue le haut de gamme d’un constructeurqui a 40 ans d’expérience dans les électroniques à transistors en classe A. Développé pourcompléter les exceptionnels blocs de puissance Masterclass, il aurait sans doute pu coûterbeaucoup plus cher sans que cela choque grand monde, surtout lorsque l’on se penche surla qualité et la finition des circuits qui l’équipent. Présentant la même esthétique que lesamplificateurs intégrés de la marque, il s’offre au regard dans une belle robe en aluminium,agrémenté de deux potentiomètres de volume et de sélection de sources et d’une paire deboutons-poussoir destinés à l’activation du circuit de monitoring et à la mise en veille deses circuits en classe A.

Ecoutez Voir - Test : préamplificateur Sugden Masterclass LA-4

1 sur 3

Pour s’associer aux blocs de puissance monophonique MPA-4, dont je disposais au momentde ce test, le LA-4 s’équipe d’une entré et surtout d’une sortie stéréo symétrique digne dece nom, en plus de ses sorties asymétriques sur fiche RCA, faisant de lui un appareilpolyvalent, susceptible de constituer le cœur d’un vrai système haut de gamme, malgré sontarif raisonnable…

Une conception raffinée basée sur une longue expérience…

Sugden est particulièrement fierd’annoncer que ses appareils sontconçus ET assemblés en Angleterre parune main-d’œuvre qualifiée ettotalement dévouée à la marque, commeen témoigne la grande étiquette signéequi accompagne chacun des appareilssortant de l'usine. (à droite, cliquez pouragrandir) Une gageure, lorsque l’on saitque beaucoup de constructeurs réputésdélocalisent aujourd’hui cette dernièreétape en Chine, dans le but revendiquéde proposer des produits au rapportqualité/prix très avantageux. Pourtant,les entrailles du LA-4 présentent unniveau de finition digne d'un vrai haut degamme et inspire confiance au premier coup d’œil, pausant implicitement la question del’intérêt pour le consommateur d’une telle démarche !

Le LA-4 propose une entrée symétrique, cinq entrées asymétriques, dont une baptiséeby-pass évitant le potentiomètre de volume, pour faciliter son intégration dans un systèmeaudio-vidéo. On trouve encore une entrée-sortie asymétrique munie d’un monitoring,destiné à un enregistreur. En sortie, c’est Byzance ! Avec deux sorties asymétriques pourfaciliter la biamplification passive et une vraie sortie symétrique digne de ce nom. (cliquezpour agrandir)

La conception du Sugden repose sur une configuration double mono alimenté par untransformateur torique de bonne valeur que l’on a pris soin de découpler du châssis et deplacer dans une cuve en Mu métal pour éviter la pollution électromagnétique. L’ensembledes entrées se voit découplée par des relais de qualité et l’étage d’entrée symétrique utiliseune configuration cascode en composant discret plutôt qu’une paire d’amplis opérationnels,comme c’est souvent le cas. Les étages de gain en classe A, contre-réactionnés en courant,sont directement couplés à l’alimentation, en mode différentiel, afin d’obtenir une réponserapide sur les transitoires et une dynamique important à tout volume. La sélection duniveau sonore est confiée à un potentiomètre Alps motorisé et l’ensemble prend place surun circuit double couche au chemin de masse particulièrement étudié pour éviter touteronflette indésirable. Un montage simple en apparence, mais fignolé dans ses moindres

Ecoutez Voir - Test : préamplificateur Sugden Masterclass LA-4

2 sur 3

détails pour révéler la musique en toute transparence et avec un minimum de coloration,comme j’ai pu m’en rendre compte à l’écoute…

L’intérieur du LA-4 offre une qualité de fabrication irréprochable à partir de composantsdiscrets de très bonne facture. On remarquera le transformateur dans sa baignoire de

mumétal à gauche et les radiateurs des transistors de régulation des tensionsd’alimentation des étages de gain en classe A au milieu. (cliquez pour agrandir)

Vers l'écoute et la suite de l'article...

Haut de page

© 2008 - Ecouter Voir : info@evmag.fr - Infos légales - Plan du site - Réalisation : www.intramedia.fr

Ecoutez Voir - Test : préamplificateur Sugden Masterclass LA-4

3 sur 3

Accueil

Contact

Qui sommes-nous ?

Newsletter

Glossaire

Plan du site

Navigation

Liens utiles

Partenaires

Courrier des lecteurs

Accès revendeurs

Votre recherche

Rechercher

Newsletter

votre e-mail

S'abonner

Version noir & blancVersion couleur

RSS

Test : préamplificateur Sugden Masterclass LA-4 (2/2)

IntroductionUne conception raffinée basée sur une longue expérience…Une écoute modulée d’une séduisante neutralitéEn conclusion

Lien vers la fiche technique

Une écoute modulée d’une séduisante neutralité

Décidément, le monde de l’électronique révèle des bonnes surprises en matière depréamplification ces derniers temps ! Je me souviens d’une époque, pas si lointaine, où lesbons préamplificateurs étaient rares et où il aurait fallu mettre beaucoup plus cher pouratteindre le niveau de performance du Sugden LA-4.

Le premier contact avec ce petit surdoué est particulièrement agréable. D’abord, parce qu’ilest équipé d’un vrai potentiomètre de volume rotatif en façade… contrairement à mon LinnKisto, qui m’impose la télécommande. Je l’avoue : j’aime tourner le potentiomètre devolume, « sentir » le niveau adéquat sous mes doigts. Celui du Sugden offre une coursemorte relativement courte avant d’attaquer assez raide la pente ascendante. En pinaillant,j’aurais souhaité un peu plus de souplesse dans les bas niveaux, mais le LA-4 a l’avantagede démarrer de manière parfaitement symétrique sur les deux canaux, ce qui n’est pastoujours le cas… Une question de qualité du potard, sans aucun doute. La sélection parrelais des entrées est aussi très bien pilotée, évitant toute forme de claquementsdésagréables dans les enceintes. Une autre qualité pour l’essayeur que je suis : l’entréesymétrique est alignée en niveau sur les entrées asymétriques, ce qui facilite lescomparaisons de connexions et de sources, et évite surtout au mélomane indolent de seretrouver face à une « gueulante » en passant d’une source asymétrique à unesymétrique !

Ça commençait donc bien entre lui et moi. D’autant qu’il est arrivé dans mon auditoriumavec deux blocs monophoniques Masterclass MPA-4 qui se sont révélés de vrais prodiges demusicalité ! Branché en symétrique (c’est de toute façon la seule option qui s’offre à vous…)ce trio s’avère particulièrement doué pour reproduire la moindre inflexion du signal avecune neutralité remarquable.

Ecoutez Voir - Test : préamplificateur Sugden Masterclass LA-4

1 sur 3

C’est aussi le cas avec mon Karan, avec lequel le LA-4 s’entend également à merveille !Dans les deux cas, le résultat est même enthousiasmant. À vrai dire, je suis mêmeimpressionné parce que ce petit objet est capable de tirer de mon monstre. Sur« Everything in Its Right Place » de l’album Kid A, de Radiohead, le couple offre unereproduction d’une rare lisibilité avec une image sonore enveloppante à souhait ! Le clavier,

clairement à gauche, est pourtant parfaitement intégré àl’ensemble avec cette épaisseur électronique si caractéristiquede la voix altérée de Tom York. Rien n’est « naturel » dans cetalbum, en ce sens que tous les éléments qui y participent sontmodifiés, filtrés, égalisés à l’enregistrement et au mixage.L’écoute est pourtant d’une rare spontanéité, très cohérented’un bout à l’autre du spectre reproduit. L’image stéréoretranscrit avec précision chaque couche du mixage, mais sansles détacher de l’intention globale du morceau. C’est le grandpied ! Même sur le foutoir magnifique de « The NationalAnthem », le Sugden préserve la cohérence de l’espace sonore

tout en restituant à merveille la profondeur.

Il apparaît pourtant clair que c’est avec les Masterclass que le Sugden donne la pleinemesure de ses circuits. Avec lui, les différences de sources sont évidentes. Je peuxd’ailleurs vous confirmer que les entrées asymétriques et l’entré symétrique sont de qualitéquasi équivalente, avec peut-être seulement un léger plus en densité et en dynamiquesubjective sur cette dernière, si la source qui lui ait connectée dispose d’un vraie sortieadaptée.

J’ai comparé plusieurs convertisseurs et même plusieurs drives sur le Sugden, sans oubliermon lecteur réseau Linn Akurate DS, en retrouvant à chaque fois mes points de repère etces petites différences de timbres, de fluidité, d’image stéréo et de bande passante quipermettent de juger du caractère d’un appareil dans une comparaison. Il ne s’agit pas tantde la résolution du signal – même si elle est excellente, on peut faire mieux encore commeme l’a confirmé le Linn Kisto que j’utilisais en parallèle – que de la capacité à le moduler.Dans ce domaine, la fluidité, les petits écarts de dynamique, le rythme, le Sugden est l’undes meilleurs si ce n’est le meilleur préampli que j’ai écouté dans cette catégorie de prix. Labande passante reproduite est également d’une homogénéité remarquable et il ne luimanque qu’un peu d’extension dans le bas du spectre pour pouvoir lutter avec desappareils de la catégorie supérieure. En attendant, le LA-4 est l’un des préamplificateurs lesmoins caractériels que j’ai rencontrés récemment.

Que ce soit avec les blocs Sugden, le Karan ou mon vieux Linn AV5105, cette fois-ci enasymétrique, il fait étalage de ses qualités de transparence tonale et aussi d’une imagestéréo respectée : large et profonde sur le Live à FIP d’Eric Bibb, basique et contenu dans letriangle stéréophonique sur le We Get Requests du trio d’OscarPeterson. J’ai d’ailleurs rarement entendu le noise gate mis enplace sur la voix de Prince sur « Solo » avec autant d’évidence :on entend clairement le son du micro se couper pour éviter lesbruits parasites lorsque l’artiste arrête de chanter. Et puisl’essentiel est bien là : le grain d’une voix (Joni Mitchell sur« Both Side Now », émouvant aux larmes), la texture d’uneviole de gambe (Marianne Muller sur des œuvres de TobiasHume – sublime ! Je vous en parle bientôt) ou la dynamiqued’un saxophone ténor ou d’une contrebasse (Tony Malaby etStéphane Kerecki sur l’album Houria), on est dans la musiqueet chaque disque est clairement différent et vient chercher l’auditeur par les oreilles.

En conclusion :

Le Sugden LA-4 a été conçu pour accompagner des amplificateurs de haut de gamme, depréférence en symétrique, et cela s’entend ! Il ne s’agit peut-être pas du meilleurpréamplificateur du monde, mais certainement un des meilleurs de sa catégorie en matièrede respect des timbres et de modulation du signal, à faible comme à fort niveau. Si on peutaller encore plus loin en définition et en bande passante dans le bas du spectre, l’écoutequ’il présente est d’une séduisante neutralité, et présente le grain et l’épaisseur juste desinstruments. Agréable à utiliser et bien construit, son homogénéité, sa capacité àreproduire une image sonore cohérente et détaillée en font un appareil particulièrementmusical au rapport qualité/prix canon !

Ecoutez Voir - Test : préamplificateur Sugden Masterclass LA-4

2 sur 3

Système d'écoute :sources : drive C.E.C TL51X Van Medevoort et C.E.C TL1N Van Medevoort,convertisseur N/A Bel Canto DAC3 et alimentation VBS-1, Moon 750 D,enregistreur Nagra VI (utilisé en tant que convertisseur N/A et lecteur de fichier),lecteur réseau Linn Akurate DS ; préamplificateurs : Linn Kisto et SugdenMasterclass LA-4 ; amplificateur : Linn AV5105, Karan Acoustics KSA 450 ;enceintes : ProAc Response 'D' Two, KEF Reference 201/2 et Linn Akurate242 ; câbles de modulation : Cardas Golden Cross asymétrique, Linn SilverInterconnect symétrique et asymétrique, MBL symétrique ; câble numérique :Audioquest RF-X ; câble HP : Linn K400, Cardas Golden Cross ; accessoires :pieds HRS Nimbus et plaquette amortissante HRS Damping Plate MK II,barrette et câbles secteurs Neodio PW1 et PCO

Fiche technique :

Entrées : 5 asymétriques, 1 symétriqueSorties : 2 asymétriques, 1 symétriqueSensibilité d’entrée : 100 mV pour 1 V en sortieNiveau de sortie maximum : 10 VRéponse en fréquence : 15 Hz – 30 kHz +/- 0,1 dBBande passante : 6 Hz – 300 kHz dans +/- 3 dBRapport signal / bruit : > 90 dBDistorsion : < 0,006 % à 1 kHz pour 1 V en sortieDimensions (H x L x P) : 75 x 430 x 350 mmPoids : 7 kg

Retour à la première page du test...

Haut de page

© 2008 - Ecouter Voir : info@evmag.fr - Infos légales - Plan du site - Réalisation : www.intramedia.fr

Ecoutez Voir - Test : préamplificateur Sugden Masterclass LA-4

3 sur 3