presentation de k.a.i.a.s.s.e. -...
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2010
01/03/2010
PRESENTATION DE K.A.I.A.S.S.E. REUNION ISLAND DOCE PARES
AND CULTURAL GROUP
Depuis 1996, un groupe informel de jeunes et moins jeunes oeuvrent à l’insertion sociale de publics en difficulté par l’intermédiaire d’actions de proximité telles que le Moringue, le sport ou l’artisanat d’art.
De plus, la consécration de ces initiatives était amplifiée par l’organisation des festivités du 20 décembre confiée par la Municipalité. Ainsi, il nous incombait de rassembler les différents quartiers autour d’un projet fédérateur avec nos danseuses et autres percussionnistes en tête de file.
L’association K.A.I.A.S.S.E., forte de cette adhésion populaire, est née sur le territoire de la commune de Sainte Suzanne.
Elle a été au centre de la commémoration du 150ème anniversaire de l’abolition de l’esclavage à Sainte Suzanne et partenaire du C.N.R (Conservatoire National de Région) sur de multiples sites d’action culturels.
En parallèle, KAIASSE continue de mener des activités autant culturelles que sportives. Nous comptons ainsi, une école de moringue depuis 1998 animée par 10 entraîneurs formés par la Fédération Française de Moringue. Régulièrement, nous mettons en œuvre des sorties pédagogiques en vélo ou pédestres avec nos adhérents et nos nombreux sympathisants qui ont vocation de les sortir de leur cadre de vie habituel. Depuis 2003, nous avons mis en œuvre une école d’apprentissage des arts martiaux, prenant comme point de départ l’art du combat Réunionnais qu’est le Moringue. Notre Culture est ainsi notre rampe de lancement et notre « phare » de fierté, un étendard que nous déployons sous tous les cieux. C’est aussi cela « l’esprit KAIASSE », mélange subtil et détonnant d’immersion dans notre propre histoire et d’expansion vers tous les horizons. En étant nous-mêmes, nous sommes mieux à même de rencontrer les autres et d’échanger avec eux. Je vous souhaite à tous et à chacun de vous la bienvenue parmi nous. LES MEMBRES FONDATEURS DE KAIASSE
Jean Claude CALIMOUTOU et Max CARPIN
LES ACTIVITES QUE NOUS DEVELOPPONS
L’association K.A.I.A.S.S.E. a pris encore une dimension supplémentaire en cette année 2010. Elle s’est structurée, a fortifié ses bases et consolidé les activités qui font la renommée de cette structure connue de par le Monde.
Ainsi, aujourd’hui, nous développons :
Activités
Nom du référent
Nombre licenciés/pratiquants
ECOLE MORINGUE Jean Claude CALIMOUTOU 100
BOXE CHINOISE Francis JACQUET 25
VELO (5 sorties/ an) CALIMOUTOU J.C. 20/sortie
LUTTE CONTACT/pancrace CALIMOUTOU J. C. 30
KAIASSE DOCE PARES SCHOOL (Kali arnis)
Jean Claude CALIMOUTOU 70
UNE EQUIPE D’ENCADREMENT, GAGE DE DEVELOPPEMENT POUR L’AVENIR
Afin de faire fonctionner les différentes sections de sports de combat que nous mettons en œuvre, KAIASSE peut compter sur les personnes bénévoles suivantes pendant 10 mois de l’année :
Nom prénoms Niveau de qualification Sections encadrées et fréquence
Jean Claude CALIMOUTOU
Double champion du monde de kali 2008 Moniteur de moringue Ceinture noire 3ème dan de Kali Escrima Instructeur Kali arnis eskrima multi styles (doce pares) black belt Instructeur de lutte contact Head Instructor
Moringue 12 h/ mois Boxe chinoise 8 h/mois Kali 10 h/mois
CHANE PANE Claude Participé aux championnats du Monde KALI 2008 Titulaire DIF Kali Ceinture noire 2ème dan Kali eskrima
Kali
Frédéric MOUNOUSSAMY
3ème aux championnats du monde 2008 de KALI Titulaire D.I.F. KALI Ceinture 1er dan de Kali
KALI
Clément DIEMUNSCH 2ème aux championnats du monde de KALI 2008 Titulaire du DIF Kali Ceinture 1er dan KALI
kali
Olivier LALLEMAND Titulaire du DIF KALI Ceinture noire 1er dan KALI
KALI
David BECSANGELE Titulaire du DIF Kali Ceinture noire 1er dan de KALI
KALI
HOARAU Rico Ceinture noire 1er dan KALI KALI
Stéphane LARIVE Ceinture 1er dan KALI KALI
Ludovic INCADOU Ceinture 1er dan KALI KALI
GAUDENS Alex Médaillé de bronze aux championnats du monde de Kali Instructeur de moringue
Moringue 12 h/mois
DERBY Johan Instructeur de moringue Moringue 12 h/mois
CHAFFANGEON Guillaume
Instructeur de moringue Vice-champion du monde de kali 2008 Ceinture noire 1er dan de kali arnis eskrima
Moringue 6 h/mois Kali 6 h/ mois
BEGUE Pascal Instructeur de moringue Diplôme Fédéral d’entraineur KALI Ceinture noire 1er dan KALI Participé aux championnats du monde 2008
Moringue 6 h/mois KALI
CALIMOUTOU Brice Instructeur de moringue Participé aux championnats du monde 2004 de KALI
Moringue 6 h/mois
SELLAYE Wilson Instructeur de moringue Moringue 8 h/mois
COURTEAU Olivier Instructeur de moringue Moringue 8 h/mois
MOURGAYA Ludovic (15 ans)
Instructeur de moringue Médaillé de bronze championnats du monde de Kali 2008
Moringue 8 h/mois Kali 2 h/mois
ALOUETTE Jean Gérard
Instructeur de lutte contact, boxe Thaïlandaise et Sambo Participé aux championnats du monde 2004 de KALI
Lutte contact 10 h/mois
Une école de moringue reconnue par la municipalité et M.
DREINAZA de longue date
le 20 décembre 1997
20 décembre 2008
Défilé des écoles
La part belle à notre jeunesse qui s'approprie son Histoire
Jean Claude Calimoutou et nos 2 Zarboutan Nout Kiltir
Récompensés par Paul Vergès en octobre 2009
Le Maloya, classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, fait aussi partie des acquis de nos jeunes pratiquants.
Comment peut-il en être autrement?
Jean Claude initiant au Moringue des Philippins dans un gymnase à CEBU pendant les nationaux de Kali
Le moringue est un vecteur d'échange qui permet d'atteindre des sommets de fraternité. Alex et un de nos frères
philippins lors d’un tournoi à CEBU.
“Nou lé fier nout kiltir” CLICANOO.COM | Publié le 18 octobre 2009
Le moringue et le bal tamoul étaient à l’honneur hier lors de la cérémonie des “Zarboutan”
2009. Lauréats : Alexis Marimoutou, Anacari Monneyen, Maxime Marsama et Bachelier
Siampirave… Des “anonymes”, érigés au rang de “passeurs de mémoire”. Un grand kabar
a clôturé la journée.
15 réactions de lecteurs
Ils ont mis le feu. À 82 ans et 85 ans, Maxime Marsama et Bachelier Siampirave, n’ont rien perdu de leur
fraîcheur et de leur spontanéité. Sur la scène du conservatoire de Saint-Benoît, aux côtés des combattants et
des musiciens de l’association Kaiasse de Sainte-Suzanne, pieds nus, les deux gramounes répètent les
gestes qu’ils ont appris, il y a de ça des décennies. À la fin du combat, la salle se lève d’un seul homme pour
applaudir les deux gramounes.
Le moringue, ils le pratiquait le plus souvent le dimanche, à la fin de la semaine de travail, "sur un terrain bordant
une boutik shinoi et prêté par le commerçant", témoigne Bachelier Siampirave. Des précurseurs au savoir
reconnu aujourd’hui. Un savoir qu’ils diffusent auprès d’écoles de moringue toujours plus nombreuses dans l’île et
qui leur a valu hier la remise du prix de Zarboutan, lors d’une cérémonie organisée hier par la Région et la
MCUR. En toile de fond, la reconnaissance du maloya au patrimoine immatériel de l’Unesco.
“Un devoir sacré”
Crée en 2004, le titre de “Zarboutan nout kiltir” honore chaque année “des hommes et des femmes qui ont oeuvré
à la sauvegarde, la transmission et la valorisation de pratiques et savoirs vernaculaires (…) ont mis en pratique
les valeurs réunionnaises de tolérance et de solidarité”. Des “anonymes” qui ont participé par leurs “contributions
fondamentales” à la transmission des valeurs et de la culture réunionnaise. Originaire de Saint-Benoît, Alexis
Marimoutou, 73 ans, a dirigé sa propre troupe de narlgon pendant plus de vingt ans, formé des musiciens, des
danseurs et chanteurs.
À leur tour, ces derniers forment aujourd’hui les plus jeunes. Annacari Monneyen, 90 ans, originaire de Saint-
Pierre, fut initié par son père, vartial, chanteur-récitant et metteur en scène, à l’univers du bal tamoul et des rituels
religieux. Vartial à son tour depuis 50 ans, il continue d’intervenir au sein de l’association Tirouvalouvar, créée par
Augustin Valéama. "Nou lé fier nout pei Réunion, nou lé fier nout kiltir", déclare la présidente du Département,
Nassimah Dindar. En se souvenant des "bals tamouls où, petits, nous n’avions pas le droit d’aller (…) aujourd’hui,
nous l’avons intégré pleinement avec nos enfants, grâce à vous". "Nous avons un devoir sacré de respecter cet
héritage", poursuit le président de la Région, Paul Vergès. "Nous ne sommes nous-même que parce que nos
ancêtres ont préservé cette culture qui aujourd’hui nous enrichit", estime t-il. Une culture multiple : "honorons au
même titre la culture française et celles qui sont venues des pays de nos ancêtres", qu’ils soient originaires
d’Afrique, d’Asie ou d’Inde. Et d’évoquer notamment le bal tamoul, "réduit à la cour des camps et aux cours des
propriétaires. En une génération, ils ont perdu leur langue, mais ont conservé leur religion, leur bal". Après la
remise des distinctions, c’est à l’extérieur que le public a continué la fête au son d’un grand kabar.
P.M.
UNE ECOLE DE KALI ARNIS ESKRIMA
DONT LA RENOMMEE A DEPUIS LONGTEMPS FRANCHI
NOS FRONTIERES
2004, la découverte d’un art martial philippin, le Kali Arnis Eskrima et des Phillippines
En 2004, nous étions aux balbutiements de notre apprentissage du Kali arnis eskrima. Cela ne faisait que
quelques mois que nos adhérents, Jean Claude CALIMOUTOU en tête ainsi que 5 autres combattants,
s’adonnaient à cet art martial Philippin.
Si Jean Claude s’était illustré aux championnats d’Angleterre à Londres en 2003, terminant 3ème
en simple et
double bâton, d’un plateau extraordinairement relevé, personne n’avait encore disputé de tournoi majeur dans ce
sport.
Au départ, invités par la France et son représentant Guro Thomas RUSSEL, alors champion du Monde lors des
championnats 2002 en Angleterre, nous devions être membres de l’équipe de France. C’est une chose qu’avaient
du mal à admettre Supreme Grand Master Diony CANETE et les membres de la WEKAF (World Kali Arnis
Eskrima Federation), la Fédération Mondiale de Kali Arnis : « vous êtes la République Démocratique de la
REUNION, vous représenterez REUNION ISLAND REPUBLIC. » c’est ainsi qu’est née l’équipe Réunionnaise
de KALI en 2004.
Nous retiendrons que Jean Claude CALIMOUTOU monta sur la 3ème
marche du podium et que son combat est
encore dans toutes les têtes pour avoir été « l’un des plus violents et agressifs que nous ayons pu voir jusqu’à ce
jour », dixit SGM Diony CANETE. La Légende était en route.
2008, le temps des moissons
Cette route nous a ramenés tout naturellement sur les terres philippines en 2008 pour, contre toute attente, l’une
des plus grosses sensations de ce championnat du Monde WEKAF, organisé à Ayala, CEBU CITY.
REUNION ISLAND REPUBLIC (SIC) peut s’enorgueillir d’un palmarès révélateur à l’issue d’un
rassemblement mondial de plus de 700 combattants issus des USA, Grande Bretagne, Italie, Allemagne, Canada,
Norvège, Australie, Nouvelle Zélande, Inde, Afrique du Sud, … tous unis derrière leur bannière et prêts à en
découdre.
Nos combats furent acharnés, techniques, physiques et fortement appréciés par tous qui n’ont eu de cesse de
nous encourager massivement. Avec un groupe de 6 combattants, nous glanons 7 médailles :
Jean Claude CALIMOUTOU : double champion du Monde en simple et double bâton
Guillaume CHAFFANGEON : vice-champion du Monde en simple bâton
Clément DIEMUNSCH : Vice-champion du Monde en double bâton
Frédéric MOUNOUSSAMY : Médaille de bronze
Ludovic MOURGAYA (15 ans) : médaille de bronze
Alex GAUDENS : médaille de bronze
Forts de ces bons résultats, Sir Diony CANETE a voulu accélérer notre processus de structuration et a délivré à
notre association une accréditation l’autorisant à utiliser le titre de « doce pares school » .
Et à Jean Claude CALIMOUTOU une formation spécifique pour entraîner selon les styles DOCE PARES
Un défi à relever, organiser un championnat du Monde à la REUNION : 2014?
Pendant le congrès WEKAF, nous avons présenté le dossier de candidature de notre île aux championnats du
monde de 2010 et avons échoué de peu face à la candidature du Mexique de notre ami Carlos. Cette candidature
sera de nouveau effective pour le congrès de 2012 à CEBU qui déterminera le pays organisateur des
championnats du Monde de 2014, étant entendu que les Philippines en organisent tous les 4 ans.
Cela est le prochain défi que nous nous lançons.
2009 et 2010 : formation de nos cadres par la FFKDA et les grands maîtres Philippins
Que de chemin parcouru depuis. En 2009 et 2010, notre association a organisé 2 stages d’immersion dans les
camps d’entrainement des grands maîtres philippins : Inting CARIN, Cacoy CANETE, Nicomedes ELIZAR et
bien sûr le DOCE PARES HEADQUARTERS Dionision CANETE’s gym.
Notre Head Instructor, Jean Claude CALIMOUTOU s’en est trouvé encore plus conforté dans sa maîtrise de l’art
ainsi que tous ceux qui nous ont suivis.
Ceinture noire de l’école CARIN décernée par Inting CARIN Jr et Alfredo CARIN
et Doce Pares International
WEKAF WORLD CHAMPIONSHIP CEBU 2008 par Eric Laulagnet
Posté par kalifd le 2 novembre 2008
Grand Maître Dioniso CANETE de l’école DOCE
PARES ESKRIMA
Les aires de combats dans l’AYALA MALL à CEBU
Le Championnat du Monde
WEKAF 2008 de Kali Arnis Eskrima
a eu lieu les 23, 24 et 25 juillet
derniers à Cebu (Philippines). J’ai
eu la chance et l’honneur d’être
invité à y assister en tant que « Guest of Honor » par le Grand Maître
Dioniso CANETE du style Doce Pares Eskrima et Chairman de le
WEKAF. Malgré une organisation à la Philippine (!!!) et un endroit peu
approprié (centre commercial bondé), l’événement a su attirer plus de 500
pratiquants de plus de 20 pays différents.
Comme cette année la compétition se déroulait à Cebu, les Philippins
espéraient gagner un nombre conséquent de médailles dans les différentes
divisions. En effet les Philippines n’ont pas les moyens d’envoyer des
compétiteurs à l’étranger. Face à eux les Etats-Unis alignaient plus de 100
combattants suivis par une importante
délégation britannique et australienne.
Le championnat a débuté par le tournoi technique
(sayaw), avec ou sans musique, puis les combats ont
commencé, dans les règles WEKAF (c'est-à-dire
propre au style Doce Pares !), full contact, avec
armure complète (casque, long plastron matelassé,
gants de hockey) et bâton en rotin. Malgré de gros problèmes d’arbitrage (habituels
avec ce système de règle), le niveau des combats était assez élevé.
Malheureusement, à part dans les divisions enfants et « forms »
(technique), l’équipe des Philippines n’a pas réussi à tirer son
épingle du jeu dans une compétition largement dominée par les
Etats-Unis et la Grande Bretagne menée par l’infatigable Pat O
Malley.
Le problème principal de l’équipe philippine WEKAF, est
qu’elle est en majorité composée de très jeunes athlètes, issus
majoritairement du style Doce Pares et de Cebu, elle ne recrute
donc pas parmi les meilleurs combattants du pays. Deux raisons
à cela, premièrement les maitres des autres styles refusent d’envoyer des élèves à
de telles compétitions car ils sont, soit contre l’aspect sportif, soit contre le
système de règles, soit par jalousie et « guerre interne » avec le style Doce Pares.
Deuxièmement, l’aspect financier, peu d’école ou de pratiquants aux Philippines
ont la capacité de se payer le voyage et trois jours de compétitions dans une ville
différente.
Il est à noter que la France n’était représentée que par une équipe réunionnaise.
Félicitation à Jean Claude CALIMOUTOU qui à gagné deux médailles d’or en
combat (simple et en double bâton) dans la catégorie des poids légers. Cette
compétition a été suivie par un grand séminaire avec différents Grand Maîtres,
principalement de l’école Doce Pares et Balintawak (Nick Elizar).
Eric Laulagnet
Origines de l'Arnis Kali Eskrima Il existe de nombreuses raisons pour expliquer l'efficacité des arts du combat philippins:
Historiques et culturelles. Situées au beau milieu d'une zone très active de commerce (Chine,
Vietnam, Malaisie, Indonésie et Japon) les différentes sociétés des Philippines ont intégré au
fil des siècles certains aspects des arts guerriers de leurs voisins. Des guerres tribales très
fréquentes ont permis de conserver cet art de la survie à un niveau très haut.
Les philippins ont de tout temps eu besoin de se défendre contre la fréquence des attaques
provenant à la fois de leurs voisins mais aussi des différentes puissances coloniales, que ce
soit les Portugais, les Hollandais, les Espagnols, les Japonais ou les Américains.
Marins intrépides, les Philippins (notamment les Luzones) ont de tout temps cherché fortune
de part le monde et nombreux sont les équipages philippins qui prirent part à des batailles
maritimes pour le compte de Sultans Malais ou le roi de Siam. De plus, l'archipel possède une
longue tradition de piraterie, notamment dans les îles du sud.
Avec plus de 7000 îles, des influences historiques très diverses et différentes selon les
régions, de nombreux dialectes et des cultures parfois très éloignées, on peut néanmoins
vérifier de nombreux points communs en ce qui concerne l'art du combat.
Histoire de l'Arnis Kali Eskrima
Jusqu'au premier millénaire, les techniques de combat sont un art tribal ouvert à tous, proche
des arts du combat polynésien. Le début du second millénaire voit le développement de
sociétés plus hiérarchisées, un renforcement des échanges commerciaux avec les voisins
asiatiques.
La naissance d'une caste de guerriers entraîne la sophistication des techniques de combat. La
plupart des groupes ethniques partagent une culture de la guerre très forte avec ses pratiques
de chasseurs de tête et des guerres tribales de conquête ou de prestige. L’épisode de la bataille
de Mactan ; les Européens font le constat amer de l’efficacité des guerriers des Philippines.
L’armée de Ferdinand Magelan est détruite dans sa presque totalité, et Magelan lui-même est
décapité par le chef de guerre Lapu-Lapu.
Avec le début de la période hispanique (1493), la caste des guerriers disparaît et l'Arnis de
Mano est enseigné secrètement non plus comme un art de la guerre mais comme un art du
combat individuel. A partir de ce moment, c'est à l'intérieur des clans et des familles que l'art
du combat va se propager. Il devient un art que l'on ne partage pas et que l'on enseigne à petite
gouttes.
La colonisation américaine, les guerres d’indépendance, les révoltes paysannes, l'occupation
japonaise mais aussi 30 ans d’une dictature féroce jusqu’en 1986, continuent à forger cet art
du combat. La tradition des clans se propage dans la forme moderne des gangs urbains, aussi
bien aux USA qu’à Manila. Les gangs ne sont pas associés à la mafia mais à la protection du
quartier dans une société ou la police ne peut garantir la sécurité par elle-seule. Jusqu'à une
période récente, la pratique de chasseur de tête reste très vivante dans les montagnes et les
jungles des Philippines et les guerres tribales restent d'actualité dans certaines provinces
reculées.
C’est dans les communautés immigrées aux USA que l’Arnis va prendre son développement,
notamment grâce à des américains d’origine philippine tel que Dan Innosanto. Jusqu’aux
années 70, l’Arnis est considéré comme un « Arte bandido » réservé soit aux combattants
d’arène, soit à la police, soit aux bandits. Avec le développement des sports de combat, une
nouvelle ère voit le jour, sans pourtant faire disparaître les formes anciennes dans une culture
où le combat reste une valeur sociale et l'art martial un enjeu d'identité sociale mais aussi un
symbole de rassemblement national.
Caractéristiques :
Les arts martiaux philippins connus sous les termes Kali, Arnis ou Eskrima sont vieux de plus
d’une centaine d’années mais toujours d’actualité. Ils sont des systèmes de combat complets,
à toutes distances.
Appréciés plus spécialement pour leurs techniques très sophistiquées d'armes tels que le bâton
ou le couteau, ils sont aussi de redoutables systèmes de combat à mains nues et de défense
contre les armes blanches.
Une des spécificités de ces disciplines est de débuter l’apprentissage par les armes
contrairement à la plupart des arts martiaux. Les techniques et les principes doivent pouvoir
être appliqués au combat à mains nues en gardant les mêmes formes de corps.
Hormis leur efficacité, l’autre particularité des Arts Martiaux Philippins est la recherche de la
fluidité, de la sensation et de la précision par des mouvements coulés , rythmés et en flots ce
qui développe l’adaptabilité au combat, la rapidité d’exécution, le coup d’œil et la
coordination motrice
Il existe des formes sportives mais c’est le côté martial qui prime
Le Doce Pares a été fondé le 11 janvier 1932 par un petit groupe de
maîtres d’eskrima emmené par Eulogio Canete, lorenzo Saavadra et Teodoro Saavedra. 12
d’entre eux l’ont conceptualisé mais très rapidement après son inauguration le 21 janvier de la
même année, le nombre des membres passa à 24. Eulogio Canete et Teodoro Saavedra furent
élus respectivement président et vice-président.
Le nom de Doce Pares fut adopté en référence aux fameux 12 gardes du corps de
l’empereur Charlemagne de France (768-814 après Jésus Christ). Ces 12 personnes, toutes
experts à l’épée, furent connus pour avoir combattu et tué des centaines d’ennemis lors de
batailles. Doce Pares, qui signifie 12 paires en espagnol, fut aussi donné en l’honneur des 12
personnes qui ont originellement contribué à l’organisation de ce système. Et lorsque le
nombre des membres passa à 24, le nom prit toute sa signification.
C'est un assemblage de différents styles qui furent emmenés par les Maitres fondateurs en
1932 :
*le style de la distance courte (corto) de Lorenzo et Teodoro Saavendra
* le style de la distance moyenne (medio) de Jesus Cui
*le style Espada y Daga et Corto Orihinal de Felimon Canete
*le style de la longue distance (largo) de Yoling Canete et Vincent Carin
Quelques années plus tard, le style Corto de Ciriaco Canete et le Pangamut de Maximo
Canete fut intégré.
Le Kali Eskrima est référencé dans les Disciplines Associées de la FFKDA au sein de
la commission des arts martiaux du sud est asiatique (AMSA).
De nombreux clubs, tous styles confondus, sont ainsi affiliés et disposent à présent pour eux
comme pour leurs élèves du suivi de chaque pratiquant comme de la formation des cadres
(DIF / DAF / AFA / BEES)
La fédération, via son site officiel, présente dès cette saison nos disciplines à travers divers
supports promotionnels (vidéos, photos, textes, stages) mais aussi pédagogiques et techniques
(programme officiel pour les passages de grades, plaquettes publicitaires et affiches pour le
Kali à destination des clubs et des pratiquants).
Des passages de grades ont d’ores et déjà lieu comme pour toutes les disciplines associées.
De nombreux projets sont en cours, tant sur le plan du développement, que sur la pratique
elle-même.
Si vous êtes intéressé par cette démarche et si vous souhaitez toutes informations utiles,
vous pouvez contacter Mr Jacques CHARPRENET, responsable des Disciplines Associées
ainsi que Mlle Elodie GUILLEMIN, chargée de développement en appelant la fédération au
01 41 17 44 40
Christophe Soulié
Grandmaster Dionisio Aventorado "Diony" Canete
Grandmaster en Doce Pares
Grandmaster Dionisio "Diony" Cañete appartient à la deuxième génération des avocats et
célèbres dans les arts martiaux, les frères de Cañete de la ville de Cebu, Philippines. Il est le
plus jeune fils du GM Eulogio (Ylong) Cañete, l'organisateur principal du Doce Pares, qui
dirige l'organisation depuis sa fondation en 1932 jusqu'à sa mort en juin 1988.
Dionisio a commencé ses leçons dans l'art philippin en 1946 à l'âge de 8 ans avec son père et
son frère Iluminado, le plus vieux des cinq enfants (4 fils et 1 fille) d'Eulogio et d'Irenea
Aventurado.
il a étudié sous le GM Felimon "Momoy" Cañete et plus tard avec le GM Ciriaco "Cacoy"
Cañete, les deux frère de son père. Il s'est également exercé avec le GM Vicenter Carin et
Maximo Cañete.
en 1950, pendant l'âge d'or la boxe à Cebu, il a été attiré au sport et pendant cinq années
régulièrement sparring et il s'est exercé avec plusieurs bons boxeurs amateur et professionnels
à ce moment-là.
en 1957, ainsi que ses frères, Diony a été présenté au judo de Kodokan.
en 1960, immédiatement sur son élection en tant qu'un des officiers du Doce Pares, des règles
sur l'acceptation des étudiants et l'adhésion ont été libéralisées. Ils ont commencé à favoriser
et développer l' Arnis à l'événement sportif d'un spectateur sain
En 1975, il lance la formation de l'association de Cebu Eskrima (Arnis). Tous les clubs
principaux d'Arnis à Cebu se sont réunis ensemble pour la première fois. Dans la réussite pour
organiser et réunir ensemble des Arnisadors supérieur, Diony, en effet, sorte de "civilisé" les
maîtres combattre-orientés et la limité pour leur apprendre à co-exister pour l'art philippin.
il a aidé organizé des événements qu'il a participé :
6-7 mars 1976, Université nationale de festival d' Arnis de la ville de Cebu de salle de
gymnastique de San Carlos, Philippines par l'association de National Arnis des Philippines
NARAPHIL
24 Mars 1979, Première ouverture Championnat Nationale d' Arnis dans la ville de Cebu,
Philippines
19 Août 1979, Premier Tournoi D'invitation National au Gymnase d'Université National
Philippin Manille, Philippines
15 Octobre 1988, Premiers Championnats Nationaux d' Eskrima Kali Arnis à San Jose en
Californie des Etats-Unis
Première Championnats des Etats-Unis d' Arnis dans la ville de Jersey, NJ
Note : Les deux tournois ont été rendus possibles par l'aide et l'initiative globales d'Arnulfo
Cuesta, de Fred Bandalan, d'Edouard Abinsay et de Leo Fernandez
11-13 Août 1989, premièr championnats du monde d'Eskrima Kali Arnis dans la ville de
Cebu, Philippines. c'était le tournoi de la fédération d'Eskrima Kali Arnis du monde
(WEKAF) qui a été organisée. Il a été élu président
25-27 Janvier 1992, 2èmes Championnats Du Monde à Manille, Philippines
1989 Il a été choisi comme Sportif de l'année par l'association de Sportswriters de Cebu
(SAC)
pendant ces tournois qu'il a préparé les règles de tournoi et a conçu la vitesse protectrice
appropriée
en 1969 à l'âge de 22 ans, il a passé les examens et il est devenu un avocat diplômé.
Diony a taillé en bas de son participation active à de diverses activités liées à Arnis. Sa salle
de gymnastique privée à Cebu, cependant, reste un endroit populaire de formation pour des
étudiants et des instructeurs, particulièrement ceux qui viennent d'autres pays. Il assure les
visiteurs sont bien servis et sont assurés d'apprendre ce qu'ils veulent connaître l'art. Il se rend
toujours disponible pour rendre service à la WEKAF et à NARAPHIL.
Grandmaster Vicente "Inting" Carin
1921 – 2003
Grandmaster en Doce Pares
Grandmaster Vicente "Inting" Carin tient une ceinture noire 11ème degré dans le Doce pares
et il est particulièrement renommé pour ses techniques de combat de couteau.
Dans son temps de vie, il a eu plus de 20 combats à la mort et sans défaites, mais son défi plus
mémorable était le temps où il a survécu une attaque multiple de couteau où il a fini avec le
massacre de trois des attaquants et a blessé un autre. Le nombre d'attaquants était sept.
Il a été blessé plusieurs fois dans les endroits qui étaient mortels pour la plupart des
personnes. En fait il a été apporté à la morgue et à été morts prononcés. Il s'est bien réveillé
dans la morgue et il a demandé l'eau parce qu'il avait soif.
C'était Le père de Diony, GM Eulogio Cañete qui l' a rapidement apporté à l'hôpital ce qui la
sauvé sa vie. Grandmaster Carin est aidé par ses deux fils Fredo et Vicente "Jun" Carin Jr.
Master Vicente Carin Jr
Ceinture 5éme degrée dans le Doce Pares
Master Percival "Val" Pableo
Master en Doce Pares
Ceinture Noire 9ème Degré du Doce Pares Multi Systeme
L'instructeur principal Percival "Val" Pableo a commencé sa formation en 1979, sous son
Prospero de frère plus ancien, qui était un membre régulier du groupe qualifié par
Grandmasters Diony Cañete et son frère plus âgé Panpilo...
en 1982, il a été pris dedans par Grandmaster Diony pour vivre avec lui dans sa famille
jusqu'à la fin de 1990. Pendant ce temps, il était l'associé sparring préféré du Grandmasters
Diony, Ciriaco "Cacoy" Cañete et Vicente "Inting" Carin dans diverses démonstration et
expositions.
certains accomplissements de Val Pableo sont :
1985 - A gagné le titre de Division de poids coq pendant le 3ème championnat national
philippin d'Arnis tenu dans la ville de Cebu.
1986 - A gagné le titre de Division de poids moyen pendant le 4ème championnat national
philippin d'Arnis tenu dans la ville de Bacolod et a été voté le meilleur joueur du tournoi.
1988 - Était un membre du l'équipe Doce Pares qui a gagné les championnats nationaux
d'équipe d'Arnis tenus à Manille de cette année.
1989 - Pendant les 1ers championnats historiques de la fédération d'Eskrima-Kali-Arnis du
monde (WEKAF) tenus dans la ville de Cebu il est devenu champion dans le championat
sparring (de Division de Welterweight) dans les formes (Sayaw), la catégorie soloe de Baston
(bâton simple) et a été voté le meilleur joueur du tournoi.
1990 - Il a était Le capitaine d'équipe du Doce Pares qui a gagné le championnat national
d'équipe tenu à Manille.
1991 - A voyagé la première fois aux Etats-Unis et les a conduit plus de 200 ateliers de
conférences dans différents pays parmi lesquels : L'Angleterre, la Hollande, la Belgique, la
Pologne, l'Allemagne, la Norvège, la Suisse, et l'Australie, entre d'autres, les Philippines.
1992 - Pendant les 2èmes championnats de WEKAF, il était champion
1994 et 96 de Sparring (la Division de poids moyen - 155lbs) - des championnats du monde, il
était le capitaine principal d'entraîneur de d'équipe philippine qui a capturé des honneurs
globaux dans les deux tournois.
1996 - Désigné et indiqué en tant qu'instructeur en chef du Doce Pares du monde dans la ville
de Cebu, Philippines.
1998 et 2000 - championnat du monde, il était un membre du Conseil d'organisation et
également indiqué en tant que directeur d'événement, administrant le congrès, la conférence et
la concurrence appropriés des événements entiers du monde. Pableo a écrit de nombreux
manuels dans Eskrima Kali Arnis, tel que des commentaires du doce pares et "Sayaw" "sur le
tournoi règne" et Eskrima de base. En outre comporté dans deux Videos d'instruction,
productions d'Abanico - 4 volumes
1995, productions de Nikko - 6 volumes
1999 et produit 3 volumes dans la production de Valflex en avril 03. Son accomplissement
plus récent était décrit dans la tradition antique de l'Asie de la Manche de découverte les " arts
martiaux".