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ETAT DU VALAIS
DEPARTEMENT DES TRANSPORTS, DE L'EQUIPEMENT ET DE L'ENVIRONNEMENT
SERVICE DES ROUTES ET DES COURS D'EAU
FABRICATION ET MISE EN ŒUVRE DES REVÊTEMENTS EN BETONS BITUMINEUX
Principes techniques généraux
Edition 2005
D.T.E.E. 2 S.R.C.E.
Principes techniques généraux pour la fabrication et la mise en œuvre des bétons bitumineux
TABLE DES MATIERES
1. FABRICATION 4
1.1 GENERALITES 4 1.1.1 OBJET 4 1.1.2 DEFINITIONS 4 1.1.3 SORTES DE BETONS BITUMINEUX 4 1.1.4 CRITERES QUALITATIFS 8 1.2 PROVENANCE, QUALITE ET PREPARATION DES MATERIAUX 8 1.2.1 GRANULATS MINERAUX 8 1.2.2 FILLER 8 1.2.3 LIANTS 9 1.3 ATTESTATION D'APTITUDE 9 1.4 CONTROLES 10 1.4.1 PRELEVEMENTS 10 1.4.2 CONTROLES DE L'ENTREPRISE 10 1.4.3 CONTROLES DU MAITRE DE L'OUVRAGE 10
2. MISE EN OEUVRE 11
2.1 OBJET 11 2.2 TRAVAUX PREPARATOIRES 11 2.2.1 PLANIFICATION DE LA POSE 11 2.2.2 QUALITE DU SUPPORT 11 2.2.3 RACCORDS 11 2.2.4 COUCHE D'ACCROCHAGE 12 2.2.5 PROTECTION DES REGARDS ET DES REPERES 12 2.3 CONDITIONS PREALABLES A LA MISE EN ŒUVRE 12 2.3.1 PARC A MACHINES 12 2.3.2 TRANSPORT DES ENROBES 12 2.3.3 TEMPERATURES 13 2.3.4 CONDITIONS METEOROLOGIQUES 13 2.4 MISE EN ŒUVRE DES BETONS BITUMINEUX 13 2.4.1 TEMPERATURES 13
D.T.E.E. 3 S.R.C.E.
2.4.2 MISE EN ŒUVRE 13 2.4.3 MISE AU PROFIL DU SUPPORT 14 2.4.4 COMPACTAGE 14 2.4.5 JOINTS 14 2.5 PRESCRIPTIONS QUALITATIVES 15 2.5.1 CONTROLES 15 2.5.2 ESSAIS EN VRAIE GRANDEUR 15 2.6 INTERPRETATION DES CONTROLES 15
3. ANNEXES 15
TABLEAU 1 : PRINCIPALES EXIGENCES DE QUALITE DES AGREGATS 16
TABLEAU 2 : PRINCIPALES EXIGENCES DE QUALITE DES FILLERS 17
TABLEAU 3 : PRINCIPALES EXIGENCES DE QUALITE DES LIANTS 18
TABLEAU 4 : PRESCRIPTIONS QUALITATIVES DES BETONS BITUMINEUX FABRICATION (COUCHES DE ROULEMENT) 19
TABLEAU 5 : PRESCRIPTIONS QUALITATIVES DES BETONS BITUMINEUX FABRICATION (COUCHES DE SUPPORT) 20
TABLEAU 6 : PRESCRIPTIONS QUALITATIVES DES BETONS BITUMINEUX MISE EN ŒUVRE (COUCHES ROULEMENT) 21
TABLEAU 7 : PRESCRIPTIONS QUALITATIVES DES BETONS BITUMINEUX MISE EN ŒUVRE (COUCHES DE SUPPORT) 22
Auteur : Document établi en mars 2005, par
BUREAU D'INGENIEURS ET LABORATOIRE Route du Manège 60 – 1950 Sion
Tel : 032 846 24 21 Fax : 032 846 24 91 www.sacr.ch
D.T.E.E. 4 S.R.C.E.
1. FABRICATION
1.1 Généralités
1.1.1 Objet
La fabrication des revêtements en béton bitumineux est régie par les normes éditées par l'Union des professionnels suisses de la route (VSS) notamment la norme SN 640 420a et 640 430a. Il existe également d'autres normes pour les produits particuliers :
• SN 640’431-1a NA : Mélanges bitumineux, spécifications sur le matériau
• SN 640'431-5 NA : Couches de roulement en Splittmastixasphalt (abréviation SMA)
• SN 640'431-7 NA : Couches en enrobé drainant (abréviation PA : Porous Asphalt)
• SN 640'440b : Asphalte coulé, mastic d'asphalte (abréviation MA)
De nombreux produits spéciaux sont également présents sur le marché suisse. Ils sont régis, soit par des normes étrangères (éventuellement EN), soit ce sont des produits ou brevets d'en-treprise et il faut se référer aux avis techniques y relatifs. La présentation concerne uniquement les produits normalisés en Suisse,avec un rapide listage, non exhaustif, des principaux produits que l'on peut trouver sur le marché. Le présent document a été rédigé pour les besoins internes du SRCE. Il se veut une aide et une simplification au dimensionnement, à la construction et au suivi de la gestion des routes canto-nales. Il exprime les choix conceptuels admis par le Service. Pour tout autre utilisateur, les normes VSS et SIA seules font foi et demeurent les références de base.
1.1.2 Définitions
- Un béton bitumineux est composé de granulats minéraux (agrégats et filler), de liant hy-drocarboné (bitume, bitume polymère, bitume spécial) et éventuellement d'additifs. Cet en-robé est fabriqué, répandu et compacté à chaud.
- Un enrobé de recyclage est un béton bitumineux contenant un certain pourcentage de granulats bitumineux.
- Une couche de fondation à chaud est une couche d'enrobé fabriquée en centrale à partir de granulats ou de déchets de construction minéraux ainsi que de liant bitumineux et utilisée comme couche de fondation ou en tant que renforcement de la superstructure.
- Une couche de support est située au-dessus de la couche de fondation ou d'un autre sup-port adéquat. Elle assure la capacité portante du revêtement. Elle peut être réalisée en une ou plusieurs couches.
- Une couche de roulement est la couche supérieure du revêtement. Elle assure la sécurité routière et le confort de circulation.
- Une couche d'étanchéité est une couche destinée à empêcher l'infiltration d'eau. - Les bitumes polymères ( PmB ) sont des bitumes dont les propriétés peuvent être modi-
fiées par addition de polymères et qui sont livrés prêts à l'emploi. - Les bitumes spéciaux sont des bitumes dont les propriétés sont modifiées avec d'autres
additifs que les polymères et qui sont livrés prêts à l'emploi.
1.1.3 Sortes de bétons bitumineux
Les principales sortes de bétons bitumineux utilisées sont résumées dans les tableaux suivants :
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1.1.4 Critères qualitatifs
Les caractéristiques des bétons bitumineux dépendent des granulats et du liant et de leurs propor-tions respectives. Les normes qui régissent la qualité des composants sont les suivantes : • SN 670'103 : Sables, graviers, gravillons et pierres concassées. • SN 670’116 : Filler pour enrobés bitumineux. • SN 670’150-1 : Bitumes. • SN 670’210 : Bitumes modifiés avec des polymères ( PmB ) pour revêtements.
1.2 Provenance, qualité et préparation des matériaux
1.2.1 Granulats minéraux
On demande aux granulats traités avec des liants hydrocarbonés des caractéristiques normalisées portant essentiellement sur : − La résistance mécanique, caractérisée notamment par l'essai Los Angeles. On sera d'autant
plus exigeant que la couche d'enrobé sera proche de la surface et que le trafic poids lourds sera important.
− La forme, qui regroupe plusieurs paramètres, lesquels peuvent avoir une incidence sur le com-portement du mélange bitumineux : cubicité (matériau concassé) ou sphéricité (matériau roulé), arrondi du grain et état des arêtes du grain
− La résistance au polissage, contrainte propre aux couches de roulement, qui est la rugosité su-perficielle résiduelle d'un gravillon après sollicitation par frottement.
− L'adhésivité. Les matériaux traités avec des liants hydrocarbonés peuvent être sensibles aux phénomènes de désenrobage. Dans ce cas l'eau s'interpose entre le granulat et le film de bi-tume lorsque la qualité de collage entre ces corps n'est pas suffisante. Ceci est particulièrement aggravé lorsque les caractéristiques de propreté sont insuffisantes.
Les principales exigences de qualités sont rappelées dans le tableau 1. Si les agrégats sont fournis par le MO, celui-ci en précisera la nature, la provenance et les caracté-ristiques à l'Entrepreneur.
1.2.2 Filler
Le filler regroupe les granulats de ∅ < 0.063 mm. On en distingue quatre sortes : − le filler récupéré provenant du dépoussiérage des granulats en centrale lors de la fabrication des
enrobés, − le filler d'apport produit industriellement, − le filler résiduel non séparé des agrégats après séchage et dépoussiérage lors de la fabrication
des enrobés, − les fillers spéciaux dotés en général de propriétés particulières. Les fillers doivent satisfaire aux prescriptions fixées par la norme SN 670’116 pour les enrobés cou-rants et, le cas échéant, aux normes respectives des enrobés spéciaux dont la fabrication nécessite généralement l'apport de filler à haut pouvoir rigidifiant. Les principales exigences de qualité des fillers sont rappelées dans le tableau 2.
D.T.E.E. 9 S.R.C.E.
1.2.3 Liants
Le choix du liant est fonction des critères pris en compte (trafic, région, épaisseur), des caractéristi-ques des granulats et de l'utilisation de l'enrobé (couche de roulement, couche de support ou couche de fondation). On peut faire appel aux différentes classes de bitume pur, à des liants modifiés ou à des liants spéciaux. S'il est prévu d'utiliser des liants de spécifications particulières, les conditions de préparation et les caractéristiques doivent être indiquées au maître de l'œuvre par l'entrepreneur. Les principales exigences de qualité des normes sont rappelées dans le tableau 3.
Les additifs ne pourront être utilisés qu'avec l'accord du maître de l'œuvre. Les recommandations du fournisseur seront alors strictement observées et le contrôle du dosage maîtrisé.
1.3 Attestation d'aptitude L'Entrepreneur devra fournir impérativement avant le début des travaux, pour chaque poste d'en-robage utilisé, un dossier d'aptitude comprenant :
• les attestations d'aptitude pour les matériaux et les granulats spécifiant au moins : − la nature et la provenance des agrégats, − le résultat des essais de qualification de ces agrégats, − la nature, la provenance et les caractéristiques du ou des fillers,
• les attestations d'aptitude pour chaque sorte et type d'enrobé devant être mis en œuvre précisant :
− la nature, la provenance et les caractéristiques du ou des additifs, − le genre et la sorte de liant avec le résultat des essais de qualification du liant, − le résultat de l'essai d'adhésivité du liant aux granulats minéraux, − les valeurs nominales propres à chaque centrale de production et conformes aux prescrip-
tions (rappelées dans les fiches de produit à la fin de ce document et récapitulées dans les tableaux 4 et 5)
− le résultat complet de l'analyse de productions antérieures ou, à défaut, de gâchées d'es-sais,
Les valeurs nominales devront préciser les spécifications suivantes : − courbe granulométrique, − pourcentage de sable concassé, de gravillons et de pierres concassées, − masse volumique des grains, − dosage du liant, − caractéristiques Marshall : teneur en vides, stabilité et fluage, − éventuellement résultats d'essais complémentaires (essais de traction par compression diamé-
trale, fluage statique, essai à l'orniéreur, essai de compactage à la presse à cisaillement gira-toire).
Ces spécifications conservent leur validité durant 12 mois pour les enrobés et 24 mois pour les liants et les granulats tant que le genre et les caractéristiques des matériaux employés restent inchangés. En particulier, tout changement de la provenance des granulats (agrégats et fillers) requiert une nou-velle attestation d'aptitude.
D.T.E.E. 10 S.R.C.E.
1.4 Contrôles
1.4.1 Prélèvements
La marche à suivre et les quantités à prélever sont définies dans les normes SN 670'901-1a pour les minéraux, SN 670'501 pour les liants et les bétons bitumineux. Chaque échantillon doit être accompagné des données suivantes : − Chantier, ouvrage, − sorte d'enrobé, − sorte de liant, − poste d'enrobage, − nom de la personne ayant effectué le prélèvement, − date et heure du prélèvement, emplacement (profil et bande concernée), − température et couche concernée, additifs éventuels, − conditions météorologiques, observations.
1.4.2 Contrôles de l'entreprise
Durant toute la durée du chantier, l'Entrepreneur apportera la preuve d'un contrôle régulier de la conformité des fournitures. La composition du béton bitumineux doit être contrôlée régulièrement par l'Entrepreneur. La fré-quence des contrôles et définie dans la norme SN 640 431-21. Les résultats d’analyse seront jugés par rapport aux valeurs nominales communiquées par l'Entre-preneur avant le début du chantier. Les écarts admissibles sur ces valeurs nominales sont rappelés dans les tableaux 6 et 7.
1.4.3 Contrôles du maître de l'ouvrage
Les contrôles du maître de l'ouvrage sont des vérifications indépendantes de ceux de l’entrepreneur pour déterminer si la qualité et la régularité de l'enrobé correspondent aux exigences contractuelles. Ils peuvent au besoin s’insérer et compléter ceux prévus par l’entrepreneur dans son Plan Assurance Qualité. Si les caractéristiques du béton bitumineux ne sont pas conformes aux exigences, le maître de l'œuvre devra exiger de l'entrepreneur, l'élimination des défauts dans un délai convenable. Si l'entre-preneur est dans l'incapacité de réaliser les réparations, le maître de l'œuvre a le choix : − soit de faire entreprendre la réfection par un tiers au frais de l'entrepreneur, − soit d'opérer une diminution du prix convenu correspondant à la moins value de l'ouvrage. − soit de prolonger la durée de garantie.
D.T.E.E. 11 S.R.C.E.
2. MISE EN OEUVRE
2.1 Objet Les directives relatives à la mise en œuvre s'appliquent au chargement, au transport et à la pose des bétons bitumineux fabriqués selon le chapitre 1 "Fabrication". Elles sont basées sur les normes SN en vigueur, selon la liste établie en 1.1.1, sur le code des obligations et font référence au manuel inti-tulé *La mise en place et le compactage", SMI, 1999
2.2 Travaux préparatoires Cette question est traitée en détail dans la norme SN 640’430, pages 14 et 15 ainsi que dans le ma-nuel du SMI.
2.2.1 Planification de la pose
La planification des travaux doit être étudiée avec le plus grand soin de manière à ce que le chantier puisse se dérouler dans les meilleures conditions possibles et que, sur les tronçons de routes restés ouverts à la circulation, le trafic subisse le moins de perturbations possibles.
L’Entreprise, la DT et le MO procéderont à la reconnaissance contradictoire de la surface à revêtir et des raccordements avant la mise en œuvre de chacune des couches de revêtement. Un procès-verbal sera établi par la DT et signé par les parties.
2.2.2 Qualité du support
Des défauts de support peuvent remettre en question le succès d'une pose de revêtement et être la cause de dégâts ultérieurs.
Fondation en grave : La portance et l'exactitude de l'altimétrie doivent être vérifiées. Les valeurs ME doivent satisfaire aux exigences de la norme SN 640'585a. La pose de couches en épaisseur constante (ou d'un poids déterminé par m2) suppose que le sup-port est régulier.
Support stabilisé avec un liant hydraulique : Les parties instables et disloquées du support stabilisé au liant hydraulique doivent être éliminées et les endroits endommagés réparés avec un enrobé. Les fissures ouvertes doivent être colmatées avec un matériau approprié. Un enduit d'accrochage est nécessaire sauf si la couche de protection de la stabilisation vient d'être posée ou est encore en bon état.
Support en béton bitumineux : Les endroits endommagés du support et les flaches les plus importantes doivent être remis en état avec de l'enrobé avant la pose du revêtement. Le support doit être nettoyé proprement et sec au moment de la pose du revêtement. Une couche d'accrochage est nécessaire, lors de la pose "frais sur frais", elle peut être supprimée.
2.2.3 Raccords
Pour raccorder la couche mise en œuvre à un revêtement en béton bitumineux déjà froid, il faut frai-ser une bande suffisamment large de ce dernier et badigeonner la coupe d'enduit approprié, coller une bande bitumineuse ou appliquer une masse bitumineuse pour joints.
D.T.E.E. 12 S.R.C.E.
2.2.4 Couche d'accrochage
Généralités : Le produit d’accrochage sera de préférence de type émulsion. Les laques bitume ne seront em-ployées qu'exceptionnellement à l'air libre et pour de petites surfaces, pour autant qu'elles ne contiennent que des solvants non chlorés. Les émulsions sont régies par la norme SN 670'200.
Application : La surface doit être sèche, propre et les bords de route particulièrement soignés. Tout épandage se-ra proscrit si la température est inférieure à 5 °C. Il ne devra y avoir ni brouillard ni pluie. La couche d'accrochage est appliquée à l'aide d'un distributeur à pression muni d'un appareillage permettant de contrôler à chaque instant les quantités mises en œuvre et la régularité de l'épandage. Les dosages de liant résiduel recommandés sur surfaces fermées sont compris entre 150 et 250 g/m2 suivant le produit utilisé. Ils doivent se situer entre 200 et 400 g/m2 sur surfaces ouvertes. L'épandeur n'est pas autorisé à circuler sur la surface déjà traitée. Toute circulation est proscrite avant que l'émulsion n'ait fait sa rupture. Le laps de temps entre l'application de la couche d'accro-chage et la pose de l'enrobé sera le plus réduit possible. Lors de l'épandage de la couche d'accrochage, l'Entrepreneur veillera particulièrement à protéger contre les aspersions tout objet situé à proximité. Les surfaces ayant reçu une couche d'accrochage ne doivent pas être circulées autres que par les véhicules affectés à l’acheminement du béton bitumineux. Attention lors de l’utilisation de couches d’accrochages à base d’émulsion tenir compte que les temps de rupture de celle-ci sont, généralement, directement dépendants de la température exté-rieure. Temps de séchage plus long !!
2.2.5 Protection des regards et des repères
L’Entrepreneur est tenu de prendre toutes mesures utiles pour la protection des regards de visite et couvercles divers (eau, gaz, électricité, téléphone, ...) de même pour les repères du cadastre qui ne devront pas être recouverts par le revêtement. Il sera rendu responsable de tous dommages qui pourraient donner lieu à des réclamations du fait de la non-observation de cette prescription.
2.3 Conditions préalables à la mise en œuvre
2.3.1 Parc à machines
Toutes les machines nécessaires doivent être avant le début de la pose en ordre de marche et de propreté sur le chantier. Pour plus de détails sur le matériel, voir le manuel du SMI, pages 30 à 48.
2.3.2 Transport des enrobés
La capacité de transport des camions doit être adaptée aux rendements de la pose et d la station de fabrication, de manière à éviter les arrêts de pose. Si l'enrobé arrive au chantier par à-coups, il faut s'attendre à des irrégularités dans la planéité du revêtement et à une texture de surface tantôt ou-verte, tantôt fermée (organisation des transports : voir manuel SMI, pages 26 et 27). Des dispositions doivent empêcher la ségrégation lors du chargement des camions. Le parc des camions doit être suffisant pour alimenter le chantier d’une façon continue et régulière. Chaque véhicule de transport doit être équipé d’une bâche de protection.
D.T.E.E. 13 S.R.C.E.
Il est strictement interdit de mazouter les bennes de camion avant le chargement des bétons bitumineux. Seul est autorisé l'emploi des produits spécifiques du marché.
2.3.3 Températures
Les températures de fabrication et de mise en œuvre des bétons bitumineux doivent être conformes à la norme SN 640 431-1a, tableau 6. Il appartient à l'Entrepreneur de contrôler le béton bitumineux à la livraison sur chantier et de refuser toute fourniture reçue en dehors des limites de température fixées.
2.3.4 Conditions météorologiques
La mise en œuvre des bétons bitumineux ne peut avoir lieu que si les conditions météorologiques (température, précipitations et vent) permettent un compactage conforme aux prescriptions et une parfaite liaison des couches entre elles. En règle générale, la mise en œuvre ne doit pas avoir lieu si l'une des situations suivantes prévaut : − support gelé ou ramolli − précipitations capables de recouvrir la surface à revêtir d'un film d'eau continu.
Si des raisons impératives exigent une mise en œuvre dans ces situations extrêmes, l'Entreprise de-vra proposer des mesures appropriées. (Réchauffage du support, camion avec bennes isolées ther-miquement)
2.4 Mise en œuvre des bétons bitumineux
2.4.1 Températures
Les bétons bitumineux doivent être répandus aux températures minimales prescrites dans la norme SN 640’430a, tableau 4. Tout béton bitumineux reçu en dessous de la limite de température fixée par la norme devra être refusé.
2.4.2 Mise en œuvre
Les revêtements ne seront qu'exceptionnellement mis en œuvre à la main, seulement dans des en-droits inaccessibles à la machine. Sauf en cas d'impossibilité, la pose se fera toujours à la montée. L’alignement, les profils ainsi que les épaisseurs prescrites devront être strictement respectés. En cas de variation de la largeur de pose, il est recommandé d'utiliser une finisseuse guidée électroniquement et équipée de rallonges hydrauliques pour s'adapter aux variations de largeur. Le guidage de la finisseuse se fera en principe :
− au fil pour la couche de fondation éventuelle et la première couche de support, − à vis calée pour les couches suivantes.
Dans le cas où l'utilisation de deux finisseuses serait requise, celles-ci devront être dotées du même système de guidage électronique et présenter les mêmes performances de pré compactage. Les finisseuses devront assurer un pré compactage minimum de 85 %.
D.T.E.E. 14 S.R.C.E.
2.4.3 Mise au profil du support
Si un revêtement doit être posé sur un support présentant des défauts d'uni inadmissibles, on doit préalablement procéder à la mise au profil du support. Les inégalités localisées seront corrigées par fraisage et/ou reflachage. Dans le cas où un reprofilage est nécessaire, le choix de l'enrobé de re-profilage est fonction de l'épaisseur à reflacher, comme indiqué dans le tableau 7.
2.4.4 Compactage
La liste des engins sera préalablement présentée au maître d'œuvre. Ils doivent permettre un com-pactage dans le respect des exigences des normes. Les éventuels engins de remplacement présen-teront les mêmes spécifications mécaniques et techniques. Le choix des compacteurs est très bien abordé dans le manuel du SMI, pages 48 et suivantes. Les rouleaux devront être adaptés au type de revêtement posé. Notamment, pour le compactage des enrobé macrorugueux, drainants et splittmastixasphalt, on utilisera exclusivement des rouleaux lisses statiques. Les rouleaux à pneus devront avoir une charge par roue d'environ 3 tonnes et afficher une pression de gonflage comprise entre 3 et 5 kg/cm2 ou selon directives du constructeur pour les couches de roulement et entre 5 à 8 kg/cm2 pour les couches de liaison et de base ou de fondation à chaud. Ils devront, autant que possible, être équipés de jupes de protection destinées à freiner la déperdition de chaleur. Le maître d'œuvre pourra demander un renforcement des moyens mobilisés, sans indemnité ni plus value si, au vu des contrôles de compacité au nucléodensimètre, le compactage ne paraît pas suffi-sant. Pour une bande posée à côté d’un revêtement déjà en place, le compactage doit commencer par le joint. Les passages suivants reprendront à partir du bord de chaussée et gagneront progressivement le joint. Aucun trafic ne peut être admis sur le revêtement avant un refroidissement suffisant.
2.4.5 Joints
Voir le manuel du SMI. La pose doit être organisée de façon qu’il en résulte un minimum de joints de reprise. Les joints longitudinaux éventuels ne doivent pas se trouver sur la trace des roues. Pour deux cou-ches superposées, ils seront décalés horizontalement d’au moins 15 cm. Dans les cas de pose par demi-chaussée, un système de réchauffage doit être utilisé pour assurer la qualité du joint longitudinal si la température du béton bitumineux en place est insuffisante pour as-surer la liaison. Pour les couches de surface de type S et H et les couches de type N des routes de montagne, une bande bitumineuse ou un enduit approprié doit être appliqué sur la surface du joint après avoir éventuellement fraisé le bord du revêtement en place. Pour effectuer les joints de reprise journaliers, le béton bitumineux sera fraisé ou à défaut coupé ver-ticalement à la scie sur toute l'épaisseur de la couche. Un contrôle longitudinal à la latte de 4 m sera exécuté sur la zone précédant l'arrêt de pose. Ce contrôle déterminera, le cas échéant, l'étendue de la zone à recouper. La découpe ne sera toutefois jamais distante de moins de 1.5 m de l'arrêt de pose. La tranche sera enduite avec un produit d’accrochage ou une bande bitumineuse. Avant la reprise de pose, l'entrepreneur procédera au réchauffage à 100 °C du revêtement sur une largeur de 1 m et sur toute la longueur du joint.
D.T.E.E. 15 S.R.C.E.
2.5 Prescriptions qualitatives La mise en œuvre des bétons bitumineux doit satisfaire aux prescriptions des normes SN, résumées dans les tableaux 6 et 7.
2.5.1 Contrôles
L'entrepreneur doit garantir, par des contrôles internes effectués durant la mise en œuvre, que les exigences relatives aux couches posées sont bien remplies. Les contrôles du revêtement incombant au maître de l'ouvrage servent de base à la réception des travaux. Le tableau ci-dessous indique les moyens de contrôle des caractéristiques de la couche posée :
Caractéristiques Moyens de contrôle
respect des niveaux du projet mesures altimétriques
épaisseur des couches carottage
teneur en vides en place et le degré de compactage
mesures de masses volumiques apparentes au nu-cléodensimètre et/ou sur carottes,
planéité transversale mesures à la latte de 4 m, au planum ou au trans-verso-profilographe
planéité longitudinale mesure au goniographe ou à l'APL
qualité antidérapant mesure par la méthode SRT-drainomètre et/ou au Skiddomètre
2.5.2 Essais en vraie grandeur
Pour des mises en place importantes de revêtement, certaines caractéristiques de formulation, de dimensionnement et de mise en œuvre pourront être testées en vraie grandeur par une planche d’essai.
3. ANNEXES
16D.T.E.E. S.R.C.E.
S, H N, L
Teneur en éléments impropres
a) Paillettes de mica, schistes à mica et à chlorite, schistes talqueux et argileux [% masse] ≤ 2
b) grains ou cristaux tendres, poreux ou altérés [% masse] ≤ 6
Teneur en roches dures
Granit, Gneiss, AmphiboleCalcaire siliceux, Grés alpins [% masse] ≥ 60
Impuretés
a) Gangue de limon, concrétion [% masse] 0
b) Bois et autres restes végétaux [% masse] ≤ 0.1
FORME DES GRAINS - (pour chaque fraction granulair BASE L, N BASE S, H
a) Pourcentage de grains entiérement concassés [% masse] ≥ 30 ≥ 30
b) grains entièrement concassés ou semi concassés [% masse] ≥ 95 ≥ 50 (N=95) ≥ 50 < 50 ≥ 50 (et PA S)
c) Pourcentage de grains entiérement roulés [% masse] ≤ 1 ≤ 10 (N=1) ≤ 10 < 30 ≤ 10 (et PA S)
4/8 mm [Coeff.] ≤ 25 ≤ 30
8/11 mm [Coeff.] ≤ 20 (MA 25) ≤ 30
11/16 mm [Coeff.] ≤ 25 ≤ 25
Coefficient de Polissage Accéléré (CPA) [Coeff.] ≥ 50 ≥ 44
COEFFICIENT LOS ANGELES
TABLEAU 1 : PRINCIPALES EXIGENCES DE QUALITÉ DES AGRÉGATS
Selon norme SN 670 103 et 670 115
ExigencesCOUCHE DEROULEMENT
COUCHES DE
LIAISON
RÉSISTANCE AU POLISSAGE
COUCHES DE
BASE
COUCHES DE
FONDATION
PÉTROGRAPHIE
≤ 5
≤ 10
≥ 60 (type S et H)
≤ 30
≤ 0.2
Fraction
PrésentationTableaux1_7V3.xlsGranulats
17D.T.E.E. S.R.C.E.
Exigences COUCHE DE ROULEMENT
SMA Enrobés
courants
Teneur en éléments impropres
a) Minéraux argileux [% masse] ≤ 4
b) Mica, chlorite, grains poreux ou altérés [% masse] ≤ 10
Impuretés
a) Chaux vive (CaO) [% masse] ≤ 1.5
b) Sels solubles dans l'eau [% masse] ≤ 4.0
c) Matières organiques [% masse] ≤ 1.0
c) Substances humiques [% masse] ≤ 0.05
∅ < 0.063 mm [% masse]
∅ < 0.02 mm [% masse]
∅ < 0.005 mm [% masse]
Selon Rigden [% volume]
Augmentation du point de ramollissement Anneau et Bille
Proportions filler/bitume : 65% / 35% [°C] ≥ 20
Proportions filler/bitume : 70% / 30% [°C] ≥ 30
Augmentation de volume aprèsimmersion pendant 28 jours [% volume] ≤ 5
(1) Dans le filler récupéré et dans le filler résiduel, on peut tolérer cendres volantes et suies jusqu'à 10% de la masse
10 ... 25
TENEUR EN VIDES
≤ 3
MODIFICATION DU VOLUME PAR IMMERSION DANS L'EAU
ACTION RIGIDIFIANTE
30 ... 45
≥ 15
≥ 20
100
TABLEAU 2 : PRINCIPALES EXIGENCES DE QUALITE DES FILLERS
Selon norme SN 670 116
COUCHES DESUPPORT
25 ... 60
PÉTROGRAPHIE
GRANULOMÉTRIE
≤ 0.6
≤ 2.0
≤ 0.5
≤ 0.05
≤ 2
≤ 5
(1)
(2)
PrésentationTableaux1_7V3.xlsFillers
18D.T.E.E. S.R.C.E.
TABLEAU 3 : PRINCIPALES EXIGENCES DE QUALITÉ DES LIANTS
B 160/220 B 100/150 B 70/100 B 50/70 B 40/60 B 20/30
Masse volumiqueà 25 °C [g/cm3] 1.00...1.04 1.00...1.04 1.00...1.04 1.01...1.05 1.01...1.05 1.02...1.06
Pénétration- à 25 °C [10-1 mm] 160 ... 220 100 ... 150 70 ... 100 50 ... 70 40 ... 60 20 ... 30
Point de ramollissementAnneau et Bille [°C] 35... 43 39... 47 43 ... 51 46 ... 54 48 ... 56 55 ... 63
Indice de pénétration [ ] -1.5 ... +0.7 -1.5 ... +0.7 -1.5 ... +0.7 -1.5 ... +0.7 -1.5 ... +0.7 -1.5 ... +0.7
Point de rupture selonFraass [°C] -15 -12 -10 -8 -7 --
Viscosité dynamique- à 60 °C (valeur minimum) Viscosité Cinématique- à 135 °C (valeur minimum)
[Pa.s]
[mm²/s]
30
135
55
175
90
230
145
295
175
325
440
530
Modification de masseà 163 °C, après 75 min.
[% masse max.] ± 1 ± 0.8 ± 0.8 ± 0.5 ± 0.5 ± 0.5
Pénétration à 25 °C [10-1 mm]
Point de ramollissementAnneau et Bille (PR A et B) [°C]
Point de rupture selonFraass [°C]
Intervalle de plasticité(PR A et B - PR Fraass) [°C]
Recouvrance élastiqueà 25 °C, après 30 min [%]
Stabilité de stockage à chaud(Différence haut/bas duPR A et B)
[°C]
≥ 70
≥ 50
≤ 5
PmB-C 10/30-63
10 ... 30
≥ 63
≤ -5
≥ 65
≥ 50
≤ 5
PmB-C 50/70-53
50 ... 70
≥ 53
≤ -15
≥ 70
≥ 50
≤ 5
PmB-C 100/150-43
100 ... 150
≥ 43
≤ -20
BITUMES PURS
BITUMES-POLYMÈRES
Selon normes SN 670 150-1 et SN 670 210
PrésentationTableaux1_7V3.xlsBitumes
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Routes principales
Routes secondaires
Travers. d'agglom.
Ouvrages d'art
Piste cycl. et trottoirs
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Valeur nominale
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Stabilité SM mini. [kN]
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± 1,5 %
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Routes principales
Routes secondaires
Ouvrages d'art
Piste cycl. et trottoirs
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Valeur nominale
Ecart max (2)
Ecart max (2)
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B 70/100
B 50/70
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(3)
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± 0,40 % (grain max < 16 mm)± 0,50 % (grain max > 16 mm)
± 2,0 % (grain max < 16 mm)± 2,5 % (grain max > 16 mm)
20
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Valeurs isolées Valeurs moyennes
Valeurs isolées
Valeurs moyennes
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Mesures à 60 km/h
Mesures à 40 km/h
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[%]
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[%]
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Ouvrages d'art
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]
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B 70/100 : ≥ 130 B 50/70 : ≥ 140
B 70/100 : ≤ 170 B 50/70 : ≤ 180
Routes à grand débit, T [mm] ≤ 4Autres routes, T [mm] ≤ 6
± 5
3 - 8
± 5
B 70/100 : ≥ 130 B 50/70, PmB : ≥ 140
B 70/100 : ≤ 170 B 50/70, PmB : ≤ 180
Routes à grand débit, W [0/00] ≤ 10
Autres routes, W [0/00] ≤ 14
Routes à grand débit, sW [0/00] ≤ 1,4
Autres routes, sW [0/00] ≤ 2,2
μ ≥ 0,43
2 - 6 ----
21 -
27(4
)
98
9798
19 -
29(3
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2.5 -
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1.5 -
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± 20
≥ 140
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97 ----
----
----
± 20 ± 5
+ 10 - 20
(1)
(2)
Vz ≤ 60 km/h : SRT ≥ 65 - temps d'écoulement ≤ 150 sVz ≥ 60 km/h : SRT ≥ 65 - temps d'écoulement ≤ 100 s
Vz ≥ 100 km/h : SRT ≥ 65 - temps d'écoulement ≤ 50 s
20 -
35
25 -
35
35 -
50
35 -
50
45 -
60
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30
25 -
40
25 -
35
30 -
45
25 -
35
35 -
50
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20
20 -
30
30 -
45
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55
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----
----
22