production de la papaye solo
DESCRIPTION
détails sur le projet de production de papaye soloen république du BéninTRANSCRIPT
REPUBLIQUE DU BENIN&&&&
DEPARTEMENT DU ZOU…..&&…..
COMMUNE DE ZOGBODOMEY
Promoteur : « Le BAC » représenté par Monsieur DEGBOE Basile Tél. : 00 229 94 94 01 62
Février 2012
SOMMAIRE
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PROJET DE PRODUCTION DE LA PAPAYE SOLO
Données générales 1 –11
Etude technique, financière et économique globale 29 - 36
Conclusion 37
Annexes 38
FICHE SIGNALETIQUE
Nom et prénoms : Madame AMOUSSOU Sêna Arlette
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Activités : Valorisation, reboisement et transformation du cacao et du palmier à huile
Localité : Hantan-Agoïta
Commune : Zogbodomey
Département : Zou
Téléphone : (+229) 94 94 01 62
Durée du projet : Cinq (05) ans
Coût estimatif du projet : 721 931 000 FCFA
Apport du promoteur : 361 931 000 FCFA
Crédit sollicité : 360 000 000 FCFA
Durée de remboursement du crédit : Cinq (05) ans dont un (1) an de différé
Délai de récupération des capitaux investis : deux (02) ans neuf (09) mois d’exploitation
Valeur actuelle au taux de 12% : 189 340 056 FCFA
Cumul des résultats nets d’exploitation : 1 103 963 980 FCFA
Cumul des cash flows: 1 291 463 980 FCFA
Taux de rentabilité interne : 21,28%
I- DONNEES GENERALES1.1- Revue de littérature sur la politique agraireLa revue distingue les différents axes sur lesquels se fonde la politique de développement agraire de l’Etat béninois. Il s’agit essentiellement de :
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Axe 1 : Les contraintes au développement de l’agriculture béninoise
1. Au niveau du contexte général L’agriculture reste très tributaire de la pluviométrie ; il se pose le
problème de la maîtrise de l’eau à des fins agricoles et pastorales ; Le rythme relativement rapide du désengagement de l’Etat et du
transfert de compétences impliquant des acteurs insuffisamment préparés. Cela se traduit notamment par des problèmes de gestion rencontrés par les structures professionnelles et des difficultés de collaboration entre lesdites structures et les services agricoles ;
La mécanisation agricole est encore très faible, avec une utilisation par endroits de la culture attelée ;
Le coût encore élevé des intrants et l’accès difficile à la terre dans certains départements ;
La prise en compte encore insuffisante des besoins des femmes et des jeunes (accès au crédit, à la terre, etc.) malgré l’importance de leurs fonctions sociales et économiques, et particulièrement dans les domaines de conservation, de la transformation et la commercialisation des produits agricoles ;
Le secteur reste fortement tributaire de la filière coton qui est la seule organisée ;
Les augmentations de la production vivrière ont résulté d’un accroissement des surfaces emblavées plutôt que de la productivité. Celle-ci demeure par ailleurs faible dans l’ensemble du secteur agricole ;
Malgré l’autosuffisance globale en céréales, des problèmes ponctuels demeurent à certaines périodes ou à certains endroits où l’on observe des poches d’insécurité alimentaire et nutritionnelle ;
Les pratiques actuelles (surexploitation dans le Sud, feux de brousse et extensification dans le Nord) continuent à soumettre l’environnement à une pression importante (diminution du taux de couverture forestière, érosion, baisse de fertilité des sols…) ;
L’accès au crédit reste faible (montants faibles, éloignement des institutions, coût des instructions des dossiers élevés, crédits à moyen terme peu développés ….), surtout pour les femmes et les jeunes ;
La population rurale est caractérisée par un fort taux d’analphabétisation, une faible formation professionnelle initiale et un faible niveau d’équipement.
2- Au niveau de l’EtatLa très forte diminution des ressources humaines au sein du dispositif de l’Etat a conduit à l’insuffisance quantitative et qualitative du personnel d’encadrement qui n’est plus en mesure de remplir efficacement des fonctions qui lui sont confiées.
Axe 2 : Rôle de l’Etat et du secteur privé béninois dans le secteur agricole
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Missions exclusives de l’Etat Le pilotage de la stratégie de développement du secteur, impliquant
notamment le suivi et le contrôle de la mise en œuvre de la politique et la capitalisation, ainsi que la diffusion des informations.
La mise en place d’un cadre incitatif de mise en œuvre de la stratégie. La régulation du secteur et la responsabilité du contrôle de la qualité des
intrants agricoles. La coordination de l’aide extérieure et la gestion des biens publics. L’établissement de filets de sécurité pour protéger les groupes
vulnérables et assurer les conditions favorables à leur épanouissement.
Missions non exclusives ou partageables de l’Etat La recherche et la vulgarisation agricole, les actions de formation et de
renforcement des capacités. L’appui aux différents types d’acteurs et notamment aux organisations
paysannes. La fonction d’analyse permanente et d’interprétation de la situation du
secteur grâce à un système d’information performant. La fonction de prospective afin d’évaluer les risques des évolutions
tendancielles et de déterminer des scénarios nouveaux ou des alternatives.
La fonction de suivi et d’évaluation des conséquences des projets et mesures de politique afin de nourrir l’analyse permanente.
Rôle du secteur privéLe secteur privé constitue un groupe hétérogène d’acteurs qui doit remplir des fonctions variées en matière d’approvisionnement, de production, de commercialisation, de transformation, de services agricoles.
Axe 3 : Les grandes actions à menerParmi les actions à mener par programme figurent principalement :
Appui à l’amélioration de la production agricoleA ce titre, on peut citer entre autres :
L’organisation des formations et de l’alphabétisation des producteurs ;
La production et la multiplication des semences pré base et de base au niveau des stations de recherche ;
La production de semences certifiées par les producteurs ; L’appui au développement de la culture attelée et à la
mécanisation agricole ; L’organisation des campagnes de vaccination ; Le développement de nouvelles technologies et techniques de
production, de conservation et de transformation ; L’appui à la réalisation des infrastructures de production animale et
halieutique (retenues d’eau, bassins, piscicoles, parcelles fourragères, puits pastoraux, etc.) ;
Le contrôle des abattages et de l’exploitation des plans d’eau.
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Infrastructures ruralesSur ce plan, les actions envisagées concernent :
L’appui aux aménagements hydro agricoles ; L’appui à la réalisation des travaux d’aménagement de bas-fonds
et de petits périmètres irrigués ; L’appui aux constructions d’infrastructures communautaires ; L’organisation des travaux d’entretien et de construction des pistes
rurales ; L’appui aux constructions des puits, forages et retenues d’eau, des
bassins piscicoles, etc.
Axe 4 : Stratégies de développement du secteur ruralTenant compte des options politiques prises par l’Etat depuis 1991, de l’ouverture internationale, de l’intégration aux dynamiques régionales et de la libéralisation interne de l’économie, le Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche a entrepris depuis début 1999, un processus d’ajustement des réflexions sur la stratégie de développement du secteur rural, avec notamment l’élaboration d’une série de documents passant étape par étape, d’une déclaration de politique à une phase opérationnelle :
La Déclaration de Politique de Développement Rural (DPDR) adoptée en juillet 2001, présente les grandes options et les choix stratégiques retenus par le Gouvernement pour les années à venir ;
Le Schéma Directeur de Développement Agricole Rural (SDDAR), validé en avril 2000, propose une première synthèse des nombreuses études réalisées pour préciser les problématiques sectorielles et transversales ;
Le Plan Stratégique Opérationnel (PSO), approuvé en août 2000, résume le SDDAR et en reprend les différents points sous une forme opérationnelle. Il traduit la stratégie globale en actions de mise en œuvre de la politique nationale de développement rural. Il se décline en quatorze (14) plans d’actions sous sectoriels et transversaux qui sont :
o Appui aux organisations paysannes ;o Appui institutionnel au Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de
la Pêche ;o Diversification de la production agricole ;o Conservation, transformation et commercialisation des produits
agricoles ;o Elevage ;o Pêche ;o Financement rural ;o Législation rurale et des produits agricoles ;o Gestion des ressources naturelles et fertilité des sols ;o Genre et développement ;o Communication et information rurale ;o Suivi et évaluation ;o Vulgarisation et formation.
A ces quatorze (14) plans d’actions, s’ajoute le Plan Directeur de la recherche agricole béninoise déjà élaboré et en cours de mise en œuvre. Un regroupement des plans d’actions est initié pour une meilleure préparation et présentation d’un programme d’investissement agricole (PIA) conformément
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aux cinq (05) programmes retenus pour le budget programme du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche que sont :- l’amélioration de la productivité agricole ;- les infrastructures rurales ;- la gestion durable des ressources naturelles ;- l’appui au développement des marchés agricoles ;- l’administration et la gestion des services.
Gestion durable des ressources naturellesA ce titre, les actions porteront sur :- l’information, la sensibilisation et la formation des usagers des forêts sur le programme d’aménagement participatif (PAP) ;- l’organisation des usagers des forêts et des plans d’eau en groupements d’intérêt économique ;- l’organisation des procédures des plants de reboisement ;- l’organisation de l’installation des plantations d’enrichissement et de protection ;- l’inventaire des ressources forestières ;- l’élaboration et la mise en œuvre des plans fonciers ruraux, des plans de gestion des plans d’eau et des programmes de gestion des terroirs ;- le suivi de la dégradation des aires protégées ;- l’organisation de l’installation des pare-feux ;- la formation des producteurs aux techniques de fertilisation des sols (choc acacia, choc mucuna, jachères, dispositifs anti-érosifs).
Appui au développement des marchés agricolesLes actions envisagées concernent :- l’organisation des formations des producteurs et commerçants sur les techniques de gestion des stocks vivriers ;- l’appui aux constructions des infrastructures de stockage et d’entreposage ;- l’appui aux transformateurs des produits agricoles (formation, équipements, etc.) ;- l’organisation de la constitution des stocks tampon de vivriers ;- l’organisation de constructions des infrastructures d’accueil (boucheries, aires d’abattage, aires de séchage, chambres frigorifiques, etc.) ;- l’organisation des travaux d’aménagement des pistes de desserte rurale ;- l’appui à l’amélioration de la qualité des produits agricoles ;- la poursuite des actions d’interventions ciblées sur les zones d’insécurité alimentaire par des actions de formation nutritionnelle.
Administration et gestion des servicesSur le plan administratif, l’achèvement de la reforme de la filière du coton et la privatisation des unités industrielles de la SONAPRA, le renforcement des activités de production agricole, de même que l’appui à l’organisation des filières des autres spéculations, permettront de créer un environnement favorable à l’investissement privé dans le secteur. Les autres actions concernent :- l’appui à l’élaboration des quatorze (14) plans d’actions pour la mise en œuvre effective du programme d’investissement agricole (PIA) ;- l’appui à l’élaboration et à la mise en œuvre du programme national d’appui au monde rural ;
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- le recrutement du personnel ;- l’organisation de la formation et du recyclage des agents ;- l’organisation de l’élaboration de manuels de procédures d’exécution du budget et le suivi des programmes ;- la réalisation des audits de performance ;- l’organisation des constructions des infrastructures d’accueil ;- l’organisation des études et rencontres ;- le suivi et l’évaluation des politiques et programmes.
1.2- Objectifs Le présent projet a pour objectifs de :
Acquérir l’autonomie financière ; Promouvoir les filières agricoles en général et les filières cacao et palmier
à huile en particulier; Reboiser 150 ha de cacao et 23 ha de palmiers à huile avec un
rendement de 1 tonne à l’hectare pour le cacao et 15 tonnes pour le palmier à huile.
Reboiser 50 ha de cacao et 50 ha de palmier à huile dès la 1ère année; Contribuer à la diversification des cultures d’exportation ; Améliorer la balance commerciale du Bénin Occuper une place de choix dans le sous secteur agricole au Bénin;
1.3- Potentialités du Bénin pour les investisseursLe Bénin est un pays membre de la Communauté Economique des Etats
de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et fait partie de l’Union Economique Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Ayant signé les Accords de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMS), le Bénin participe au commerce au niveau international et au niveau de la sous région ouest africaine. De toute analyse macro économique, il ressort que les agrégats fondamentaux de l’économie béninoise sont excellents.En effet, le déficit budgétaire contrôlé est de l’ordre de 3% tandis que l’inflation est maîtrisée à moins de 3% et la croissance est régulière au-dessus de 5% du PIB. Le bénin doit relever le défi de la modernisation. Pour ce faire, il doit aller au plus vite avec un rythme d’une croissance annuelle d’au moins 7%. Mais ce niveau de croissance ne peut être atteint que par un renforcement des investissements publics et privés.Le Bénin baigne aujourd’hui dans une stabilité politique qui lui a permis de créer un cadre macro économique favorable qui garantit dans la durée, la rentabilité des investissements. La dette extérieure est moins de 60% du PIB. La stabilité économique du Bénin est attestée par la Banque Mondiale (BM) et le Fonds Monétaire International (FMI), avec qui l’Etat béninois, bon payeur, entretient de bonnes relations et dont l’appui contribue à assainir le système bancaire. Des Experts et des Hommes d’Affaires Nationaux et Internationaux sont unanimes à reconnaître que le Bénin doit encore renforcer l’investissement public et privé, tant national qu’international. Cela constitue une priorité nationale. A cet effet, il a été conçu un programme de développement des investissements qui repose sur deux (02) paliers à savoir : l’accélération du processus de privatisation et l’identification d’axes prioritaires d’investissements.
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1.3.1- Code des investissementsLa décennie de 1980 aura été marquée par une crise économique dont
les conséquences continuent de marquer la République du Bénin au troisième millénaire.Les problèmes de développement auxquels le pays se trouve confronté sont en rapport avec son passé politique marqué par environs deux (02) décennies de gestion « socialiste » de 1972 à 1989 qui ne fait aucune place à l’initiative privée et par conséquent à un environnement économique favorable à la promotion des investissements privés tant nationaux qu’étrangers.La Conférence des Forces Vives de la Nation réunie à Cotonou du 19 au 28 février 1990 a amorcé un changement de l’option de la gestion de l’économie nationale. Le libéralisme est désormais l’orientation nationale en matière de l’économie, de la vie politique et sociale. La démocratisation de la vie politique crée un nouvel environnement juridique, gage des mutations recommandées à la Conférence Nationale.Dans le cadre de ce processus de libéralisation des initiatives individuelles et collectives, un certain nombre de textes législatifs et réglementaires ont été pris pour encourager et protéger l’initiative privée.Il s’agit entre autres de :
- la loi n° : 90-002 du 09 mai 1990, portant Code des Investissements modifiée par la loi 90-033 du 24 décembre 1990 ;
- la loi n° : 90-004 du 15 mai 1990 régissant la déclaration de la main d’œuvre, les embauches et les réalisations des contrats de travail ;
- la loi n° : 90-005 du 15 mai 1990 fixant les conditions d’exercice des activités de commerce en république du Bénin.
Le Code des Investissements mis en vigueur en 1990 a fait l’objet d’une révision depuis 1994 à la demande des opérateurs économiques afin de le rendre plus incitatif, en harmonie avec le Code Communautaire des Investissements valables pour les Etats membres de l’UEMOA.
Le gouvernement du Bénin a adopté le Code des Investissements souple et avantageux pour les investisseurs nationaux et étrangers, par :
- décret n) : 98-453 du 08 octobre 1998 fixant les modalités d’application de la loi n° : 90-002 du 09 mai 1990 portant Code des Investissements modifié par la loi n° : 90-033 du 24 décembre 1990 ;
- arrêté n° : 38/MPREPE/DC/SG/DPI/SACI du 09 décembre 1998 fixant les modalités de demande d’agrément aux Régimes privilégié et spécial du Code des Investissements.
La rédaction du présent projet a tenu compte du Code des Investissements en vigueur au Bénin ; ce qui permet aux promoteurs de demander le régime spécial au Code des investissements.
1.3.2- Les secteurs d’investissements porteursDes secteurs prioritaires ont été identifiés, touchant l’ensemble du tissu économique béninois du plus traditionnel au plus moderne : l’agriculture, la filière coton, le tourisme et les nouvelles technologies.
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L’agricultureLa production de l’ananas pain de sucre, la production de noix de cajou et celle des protéines animales et/ou végétales, ainsi que la production maraîchère doivent être revalorisées. Au nombre des espèces végétales on peut citer le Cacao et le cajou.
La filière coton Avec la libéralisation du secteur de l’égrenage, la productivité devrait augmenter. Pour 3% de la production de coton fibre transformé sur place, la filière textile offre une potentialité de développement très importante.
Le tourisme Ce secteur de l’économie nationale est en plein essor, avec un patrimoine riche et varié. Les réserves du Bénin sont parmi les plus remarquables de la sous région. La stabilité dont jouit le pays en fait une destination touristique très sollicitée et un lieu convoité dans le cadre des conférences internationales.
Les nouvelles technologies Le Bénin dispose d’une université de renommée internationale et des centres techniques appropriés dans la sous région. Ce qui positionne mieux le Bénin à accueillir les investissements dans les domaines technologiques.
Par ailleurs, le bénin est la porte d’un marché sous régional de plus de deux cent millions (200.000.000) d’habitants situés à proximité du géant marché que constitue le Nigeria. Le Bénin est un pays où l’investisseur a la liberté de rapatrier ses bénéfices conformément aux dispositions de la zone franche et de faire venir les cadres qu’il désire.Au Bénin, le risque lié au défaut de paiement est très modéré. L’Etat béninois paie ses fournisseurs à bonne date et la majorité des entreprises installées au Bénin bénéficient des opportunités d’affaires qu’offre le pays. La main d’œuvre de qualité y est disponible.
1.4- Contexte et justification du projetLe Bénin a été la pépinière pour plusieurs pays de la sous région en matière de mise en œuvre et de développement de filières agricoles notamment : le palmier à huile, le Cacao et le café. L’exemple le plus frappant est celui de la Côte d’Ivoire où ces filières constituent une force économique ; bien qu’étant l’initiateur, le Bénin s’est plutôt accroché au coton qui n’a fait qu’accoucher d’une souris en matière de croissance économique. Il est alors temps que les opérateurs économiques puissent compter sur les pouvoirs publics à travers un partenariat public privé pour amorcer le re-décollage de certaines filières, surtout le Cacao dont la plupart des plantations ont été abandonnées par les paysans qui n’y trouvent plus de profit.
Malgré ces potentialités, force est de constater que la contribution de l’agriculture à la création de la richesse au Bénin est en deçà de ce qu’on pourrait espérer d’un tel potentiel et le niveau de pauvreté observé dans nos villes et campagnes. D’où la nécessité de renforcer les capacités de production
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agricole afin que l’agriculture apporte véritablement assez de revenus aux populations rurales et contribuer fortement à l’émergence du Bénin.
Le projet permettra au promoteur de participer activement aux actions de développement économique à travers la production et l’exportation du Cacao béninois en vue de l’amélioration du niveau de vie des populations et de la balance de paiement du Bénin.
1.5- Site d’implantation du projet Le projet se situe à Hantan-Agoïta dans la commune de Zogbodomey sur la voie inter-état Cotonou-Bohicon. Ce site a été choisi pour des raisons ci-après :
- La disponibilité de 400 hectares terres appartenant au promoteur;- L’adaptabilité des terres à la culture de cacao et du palmier à huile;- La disponibilité de la main d’œuvre qualifiée; - La disponibilité des encadreurs du CeRPA pour le suivi technique.
1.6-Présentation du promoteurLe promoteur du projet intégré de valorisation, de reboisement et de
transformation du cacao et de noix de palme est la société « PPT SARL » enregistré sous le N°: RB/COT/10B6874. C’est une entreprise individuelle dirigée par Madame AMOUSSOU Sêna Arlette. « PPT SARL » qui évolue dans le secteur agro alimentaire entend, dans le cadre de ce projet se consacrer principalement à l’activité de valorisation, de reboisement et de transformation pour palier au problème d’approvisionnement en matière première et de l’autosuffisance alimentaire. Elle est un entrepreneur ambitieux, qui entend contribuer valablement au développement de sa région en créant des centaines d’emplois, par son activité, et de ce fait, apporter sa pierre à l’édifice de l’émergence de l’économie béninoise.Cette unité industrielle locale de transformation sera une véritable révolution dans le secteur agro-alimentaire au Bénin.
La réalisation du présent projet de valorisation de la filière Cacao et de la filière palmier à huile, permettra à son promoteur de créer des emplois, d’augmenter ses affaires et par conséquent ses revenus et enfin donner un nouvel horizon à l’exportation béninoise.
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VOLET 1 : VALORISATION ET REBOISEMENT DU CACAO ET DE BANANE PLANTAIN
I- ETUDE COMMERCIALEL’étude de marché a pour objectif principal d’éclairer et de convaincre le promoteur et ses différents partenaires (notamment les paysans propriétaires de plantations, les banques, les partenaires commerciaux et Bailleurs de fonds), de l’existence d’une demande solvable, susceptible de sous-tendre une activité pérenne et rentable. Elle comprend la description des produits, l’analyse de la demande, l’analyse de l’offre, les objectifs de production et le plan marketing.
1.1- Description des produits Le principal produit à commercialiser est le Cacao. Les prix pratiqués varient entre 1.000.000 FCFA et 1.500.000 FCFA la tonne de Cacao produit. Nous allons pratiquer un prix moyen linéaire de 1.200.000 FCFA la tonne.Accessoirement au cacao, il sera associé la plantation de banane plantain qui au cours des trois (03) premières années permettra de couvrir les charges d’exploitation, en attendant les premières récoltes des nouvelles plantations de cacao. Le régime de banane est vendu à 1.300 FCFA l’unité.
1.2- Clientèle cible La clientèle cible est composée de grandes sociétés exportatrices de produits tropicaux avec lesquelles le promoteur avait déjà l’habitude de travailler les années antérieures.
1.3- Analyse de la concurrence La concurrence n’est pas de taille d’autant plus que la production du Cacao n’est pas développée au Bénin. Les quelques producteurs qui existent occupent une infirme partie du marché. L’inorganisation de la filière a contraint bon nombre de commerçants à abandonner ce commerce très porteur qui pourtant est bien pratiqué par des pays tels que le Togo le Ghana, la Côte d’ivoire et le Cameroun.
1.4- Analyse de la demandeLe produit est destiné à l’exportation ; il n’existe aucune usine de transformation du Cacao au niveau local. Les sociétés exportatrices de Cacao sont sur place et ne demande que la production à grande échelle.
1.5- Part de marchéLe promoteur envisage détenir une importante part de près de 20 à 25% de la demande exprimée, soit 100 à 150 tonnes par an.
1.6- Objectifs de production D’après les techniques de production, le rendement d’un ha de production de cacao est d’une (01) à deux (02) tonnes de cacao brut. Celui de la banane est de 2.500 régimes par ha en 1ère année puis 5.000 régimes à compter de la 2ème
année. En supposant un rendement minimal d’une (01) tonne par ha nous avons les prévisions ci-après :
Rubriques 1 2 3 4 5Superficie (en hectares) 150 150 150 150 150Production de Cacao (en tonne)
0 0 0 150 150
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Production de banane (régimes)
375 000
750 000
750 000
0 0
Les ventes prévisionnelles du Cacao et de banane au cours des cinq (05) années d’exploitation du projet sont les suivantes (en FCFA) :
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Banane plantain
Quantité (en régime)
375 000 750 000 750 000 - -
P.U 1 300 1 300 1 300 - -Montant 487 500
000975 000
000975 000
000- -
Cacao Quantité (en tonne) - - - 150 150P.U - - - 1 200 000 1 200 000
Montant- - - 180 000
000180 000
000
Total487 500
000975 000
000975 000
000180 000
000180 000
000
1.7- Plan marketing
1.7.1- Politique de prixLes prix des produits offerts par le projet seront déterminés en fonction de la qualité et des charges. Ils se situeront constamment en dessous de prix pratiqués sur le marché. Les prix pratiqués par le projet sont en dessous de ceux pratiqués par les concurrents. Bien qu’il existe de sérieuses raisons d’envisager une augmentation des prix, il est fait dans un souci de prudence, l’hypothèse de prix constants sur les cinq (05) premières années d’exploitation du projet.
1.7.2- Politique de produitLe projet propose à ses clients des produits locaux de qualité meilleure.
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II- ETUDE TECHNIQUE
2.1- Investissements de production
Désignation Quantité Prix unitaire
Montant
Terrains (ha) 150 1 000 000 150 000 000
Constructions Bâtiments (usine, bureau & magasin)
3 10 000 000 30 000 000
Puits (forage) 2 2 000 000 4 000 000Autres constructions 4 1 000 000 4 000 000Matériels agricoles et industriels
-
Petits matériels agricoles 3 000 000Tracteur 1 12 000 000 12 000 000Motopompe 1 500 000 500 000Matériels d'irrigation 1 500 000 500 000Motoculteur 2 2 000 000 4 000 000Dessouchage du terrain 150 200 000 30 000 000Matériels roulant Motos 2 500 000 1 000 000Camionnette 1 15 000 000 15 000 000Mobilier de bureau Bureau 3 200 000 600 000Chaises 20 10 000 200 000Armoires de rangement 2 100 000 200 000Total - - 255 000
000
2.2- Tableau d’amortissement technique (en milliers de FCFA)
Désignation
Durée
(année)
Valeur d’origine
2012 2013 2014 2015 2016
Terrain 0 150 000 000
0 0 0 0 0
Constructions
20 38 000 000 1 900 000 1 900 000 1 900 000 1 900 000 1 900 000
Matériels agricoles et industriels
10 20 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000 2 000 000
Dessouchag 10 30 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000
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e du terrainMatériels roulant
5 16 000 000 3 200 000 3 200 000 3 200 000 3 200 000 3 200 000
Mobilier de bureau
5 1 000 000 200 000 200 000 200 000 200 000 200 000
TOTAL 255 000
00010 300
00010 300
00010 300
00010 300
00010 300
000
VNC 255 000
000244 700
000234 400
000224 100
000213 800
000203 500
000
2.3- Détermination des coûts
2.3.1- Coût de production du Cacao D’après les objectifs de production, le coût de production d’un ha de cacao est le suivant :
Rubrique quantité Prix Unitaire MontantAchat de produits phytosanitaires
1 200 000 200 000
Achat d'engrais 5 13 000 65 000Transport de l'engrais 1 10 000 10 000Sarclage 2 25 000 50 000Entretien des plantes 1 25 000 25 000Récolte 1 40 000 40 000Transport des produits 1 10 000 10 000TOTAL 400 000
Coût de production d’un 1 hectare de banane plantainLe coût de production d’un 1hectare de banane par an se présente comme suit (en FCFA) :
Rubrique quantité Prix Unitaire MontantLabour 25 8 000 200 000Défrichage et nettoyage 25 1 600 40 000Piquetage et trouaison 2 500 100 250 000Achat de rejets 2 500 400 1 000 000Transport de rejets 6 20 000 120 000Achat de Fumure de fonds (fientes)
125 1 500 187 500
Achat de carbofuran 1 12 000 12 000Achat de TOPS N-M 5 3 000 15 000Achat d'engrais 9 13 000 117 000Transport de l'engrais 1 30 000 30 000Planting 2 500 100 250 000Sarclage 3 25 000 75 000Entretien des plantes 25 2 000 50 000Irrigation 25 600 15 000Achat de support 2 500 200 500 000Récolte 2 500 100 250 000Transport 2 500 100 250 000TOTAL 2 500 3 361 500
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Récapitulatif Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016
Entretien phytosanitaire des bananiersQuantité
100 100
100
-
-
PU 3 361 500
3 361 500
3 361 500
Montant 336 150 000
336 150 000
336 150 000
-
-
Entretien des cacaoyèresQuantité 150 150 150 150 150P.U 400 000 400 000 400 000 400 000 400 000Montant 60 000 000 60 000
00060 000
00060 000
00060 000
000
Total 396 150 000396 150
000396 150
00060 000
00060 000
000
2.3.2- Services consommés2.3.2.1- Déplacement et Transport Il est fait une dotation forfaitaire de 600.000 FCFA par an pour les frais de transport et déplacement
2.3.2.2- Carburant Il s’agit de l’essence et du gaz oil qui sera utilisé pour les motos, le tracteur et le véhicule. Ainsi il est fait une provision de 200 000 FCFA par mois soit 2 400 000 FCFA par an.
2.3.2.3- Entretien et réparationLes frais d’entretien et de réparation des équipements sont estimés à 100 000 par mois:
2.3.2.4- TéléphoneLe téléphone sera utilisé pour négocier avec les fournisseurs et les clients et tout autre appel dans le cadre de l’exploitation du projet. Il est fait une dotation forfaitaire de 50 000 FCFA par mois, soit 600 000 FCFA par an.
2.3.2.5- Charges diversesLes charges diverses comprennent les droits et taxes, les frais de sécurité et la gestion de l’effet du projet sur l’environnement. Elles s’élèvent à 500 000 FCFA par mois.
NB : augmentation de 10% des services à partir de la 3ème année.Page 17 sur 40
Récapitulatif des services consommés (en FCFA)Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Transports & déplacements
600 000 600 000 660 000 660 000 660 000
Achat de carburant
2 400 000 2 400 000 2 640 000 2 640 000 2 640 000
Entretien et réparation
1 200 000 1 200 000 1 320 000 1 320 000 1 320 000
Téléphone 600 000 600 000 660 000 660 000 660 000Charges diverses 6 000 000 6 000 000 6 000 000 6 000 000 6 000 000Total 10 800
00010 800
00011 280
00011 280
00011 280
000
Consommations intermédiairesRubriques 2012 2013 2014 2015 2016Coûts de production
396 150 000
396 150 000
396 150 000
60 000 000
60 000 000
Services consommés
10 800 000
10 800 000
11 280 000
11 280 000
11 280 000
Total 406 950 000
406 950 000
407 430 000
71 280 000
71 280 000
2.3.3- Ressources humaines2.3.3.1- Effectif et charges salariales
Rubriques Effectif Salaire mensuel
Salaire annuel
Promoteur 1 120 000 1 440 000Chargé de la production
2 100 000 2 400 000
Tractoriste 1 65 000 780 000Chauffeur 1 60 000 720 000Secrétaire /Caissière
1 50 000 600 000
Ouvriers permanents
25 50 000 15 000 000
Total 31 445 000 20 940 000
NB : Le salaire augmente de 10% à partir de la 3ème année.
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Charges du personnel 20 940 000 20 940 000 23 034 000 23 034 000 23 034 000
Récapitulatif des charges d’exploitation (en FCFA)
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016
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Consommations intermédiaires
406 950 000
406 950 000
407 430 000
71 280 000
71 280 000
Charges du personnel
20 940 000
20 940 000
23 034 000
23 034 000
23 034 000
Total 427 890 000
427 890 000
430 464 000
94 314 000
94 314 000
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VOLET 2 : VALORISATION ET REBOISEMENT DU PALMIER A HUILE ET TRANSFORMATION DES NOIX EN HUILE ROUGE ET EN
HUILE PALMISTE PUIS PRODUCTION ET COMMERCIALISATION DU MAIS ET DU SOJA
I- ETUDE DE MARCHEL’étude du marché a pour objectif principal de prouver l’existence d’une part de marché à saisir. Elle permet d’éclairer le promoteur et ses différents partenaires afin qu’ils puissent défendre la solvabilité de la demande, susceptible de sous tendre leur activité pérenne et rentable. Elle comprend les conditions de collecte, de présentation des produits, la description de la clientèle, la description des concurrents, l’analyse de la demande et le plan marketing assortis de la part de marché.
1.1- Conditions de collecte des données Les données ont été collectées dans une approche participative de recherche scientifique fondée sur le recueil de données statistiques dans les sources fiables. A cet effet, il convient de souligner que les données permises de faire l’étude de marché sont issues des sources ci-dessous :
- Institut National de Statistique et de l’Analyse Economique (INSAE) ;- Ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC) ;- Centre Béninois du Commerce Extérieur (CBCE) ;- Enquête de proximité.
Une fois collectées les données ont fait l’objet d’une vérification. A l’issue de cette étape de validation, elles ont été l’objet d’exploitation.
1.2- Présentation des produits Les produits que nous commercialisons sont l’huile rouge et l’huile palmiste issues des noix de palme et accessoirement il sera produit du maïs et du soja. Les huiles sont des liquides gras d’origine végétale. Les huiles alimentaires sont constituées de 100% de lipides, elles sont donc très caloriques. Chaque huile a une composition en acides gras différente.La vitamine E est liposoluble, c’est-à-dire soluble dans l’huile. Les huiles alimentaires contiennent de la vitamine E ou tocophérol.L’huile rouge a pour principal avantage de lutter contre la cécité visuelle: Antioxydant, la vitamine E protège les corps gras contre l’oxydation. Mais leur
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teneur élevée en acides gras mono insaturés ou poly-insaturés est bénéfique pour la santé.Les spécificités de notre produit sont surtout relatives aux bonnes conditions hygiéniques pratiquées dans le cadre de la production.Le projet vendra le produit à 500 FCFA le litre d’huile rouge, soit 100.000 FCFA le tonneau de 200 litres, l’huile palmiste à 375 FCFA le litre sur toute la durée du projet.Le maïs et le soja sont vendus respectivement à 175 FCFA et 250 FCFA le kg.
1.3- Description de la clientèleLes produits sont offerts aux bonnes dames revendeuses du marché Bohicon, Dantokpa, aux ménages, aux hôtels, aux bars, aux maquis, etc. Par ailleurs, le marché extérieur est en train d’être envisagé (le Nigeria, le Niger et le Togo).
1.4- Description des concurrentsDans la zone de Zè, Allada, Toffo et Zogbodomey il n’existe pratiquement pas de concurrent de taille pour la plantation de palmiers sélectionnés car les quelques producteurs de noix de palme, le vende à l’état brut car ils ne disposent pas d’équipements adéquats pour la transformation. La transformation des, dans la plupart des cas, est faite de façon artisanale. De plus leur produit n’est souvent pas bien raffiné et présente quelques déchets. 1.5- Demande potentielleLes acheteurs et consommateurs de notre produit, sont surtout les ménages, les femmes vendeuses de nos marchés, les vendeuses de bars et restaurants, les vendeuses ambulantes, les hôtels. L’huile rouge peut être consommée par tous, à bas âge à partir de cinq (05) ans en raison de la vertu principale qu’elle a, de combattre la cécité et de son action positive sur la santé. 1.6- Détermination de l’offreLes produits similaires qu’il y a sur le marché sont essentiellement les huiles de palme. Nous ne disposons pas d’informations sur la disponibilité du produit sur le marché local. Toutefois, nous savons que le produit existe sur le marché local, mais seulement la demande n’est pas totalement couverte. La demande est satisfaite à un taux infirme ce qui explique la grande quantité d’huile végétale importé
1.7- Détermination de la part de marchéNotre produit est introduit sur les différents marchés à travers des grossistes possédant une certaine expérience dans la vente de l’huile rouge et d’huile palmiste. Nous disposons d’une plus grande souplesse que nos concurrents en matière de production et commercialisation des différentes huiles.Nous envisageons transformer et commercialiser au moins 30 futs de 200 litres d’huile rouge par jour. Nous espérons couvrir environ les 30 à 50% au moins de la part du marché.
1.8- Objectifs de production Huile rouge
D’après les investissements du projet, il est prévu la transformation de 15 tonnes de noix de palme par hectare et par an. Sachant que la transformation d’une (01) tonne de noix permet d’obtenir deux (02) fûts de 200 litres d’huile
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rouge, nous avons les prévisions au cours des cinq (05) premières années suivantes d’exploitation :
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Quantité de noix (en tonne)
300 300 300 1050 1500
Huile de palme (en L) 120000 120000 120000 420000 600000Huile en fût (200 litres) 600 600 600 2100 3000
Huile palmiste
Sachant que la transformation d’une (01) tonne de noix de palme permet d’obtenir cinq cent (500) kg de noix palmiste environs avec un rendement d’environs 40% soit 200 litres d’huile palmiste, nous avons les prévisions au cours des cinq (05) premières années suivantes d’exploitation:
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Quantité de noix (en tonne)
150 150 150 525 750
Huile palmiste (en L) 30000 30000 30000 105000 150000Huile en fût (200 litres) 150 150 150 525 750
Autres produits Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016
MaïsQuantité (tonnes)
100 150 150 - -
SojaQuantité (tonnes)
20 40 40 - -
Récapitulatif du chiffre d’affaires
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Huile rouge
Quantité d’huile (en litres)
120000 120000 120000 420000 600000
Qté de tonneaux de 200 litres
600 600 600 2100 3000
Prix unitaire 100 000 100 000 100 000 100 000 100 000Montant 60 000
00060 000
00060 000
000210 000
000300 000
000Huile palmiste
Quantité d’huile (en litres)
30 000 30 000 30 000 105 000 150 000
Qté de tonneaux de 200 litres
150 150 150 525 750
Prix unitaire 75 000 75 000 75 000 75 000 75 000Montant 11 250
00011 250
00011 250
00039 375
00056 250
000Maïs
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Quantité (tonnes) 100 150 150 - -Prix unitaire 175 000 175 000 175 000 -Montant 17 500
00026 250
00026 250
000- -
SojaQuantité (tonnes) 20 40 40 - -Prix unitaire 250 000 250 000 250 000 - -Montant 5 000
00010 000
00010 000
000- -
Total 93 750 000
107 500 000
107 500 000
249 375 000
356 250 000
1.9- Plan marketingAfin de suivre efficacement la concurrence nous envisageons mettre en place un plan de veille concurrentielle qui consistera à nous informer régulièrement des informations relatives à l’innovation, la technologie, les prix pratiqués sur les différents marchés. Ceci se fera part l’appui du cabinet qui nous en cadre dans le cadre de ce projet.
Pour assurer la présence du produit dans l’esprit du public, nous essayons d’informer notre clientèle cible sur les avantages que portent notre produit en vue de leur permettre de restituer l’information aux consommateurs.
II-ETUDE TECHNIQUE2.1- InvestissementsLes investissements subséquents du projet se présentent comme suit (en FCFA) :
Désignation Quantité
Prix unitaire
Montant
Terrain (ha) 100 1 000 000 100 000 000Constructions Bâtiment administratif, industriel et commercial
3 10 000 000 30 000 000
Magasin 1 5 000 000 5 000 000Puits à grand diamètre 1 1 500 000 1 500 000Aménagements, agencements et installations
1 3 000 000 3 000 000
Matériels lourds et équipements d'exploitation
Décortiqueur de noix de palme 1.95 CV (Cap. 300 à 500 kg/h)
5 1 200 000 6 000 000
Moto pompe 2 500 000 1 000 000Groupe électrogène de 100 KVA 1 10 000 000 10 000 000
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Autres matériels d'exploitation 1 1 500 000 1 500 000Matériels roulants Camion Titan 1 40 000 000 40 000 000Véhicule bâché 4 6 000 000 24 000 000Moto 5 400 000 2 000 000Matériels et mobiliers de bureau - Matériels informatiques 5 500 000 2 500 000Matériels de bureau 2 250 000 500 000Mobilier 10 150 000 1 500 000Total - 228 500 000
2.2- Tableau d’amortissement technique (en milliers FCFA)
Désignation Durée (anné
e)
Valeur d’origi
ne
2012 2013 2014 2015 2016
Terrain (ha) - 100 000
- - - - -
Constructions 2 125 2 125 2 125 2 125 2 125 Bâtiment administratif, industriel et commercial
20 30 000 1 500 1 500 1 500 1 500 1 500
Magasin 20 5 000 250 250 250 250 250Puits à grand diamètre 20 1 500 75 75 75 75 75 Aménagements, agencements et installations
10 3 000 300 300 300 300 300
Matériels lourds et équipements d'exploitation
1 900 1 900 1 900 1 900 1 900
Décortiqueur de noix de palme 1.95 CV (Cap. 300 à
15 6 000 400 400 400 400 400
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500 kg/h)Moto pompe 5 1 000 200 200 200 200 200 Groupe électrogène de 100 KVA
10 10 000 1 000 1 000 1 000 1 000 1 000
Autres matériels d'exploitation
5 1 500 300 300 300 300 300
Matériels roulants 9 200 9 200 9 200 9 200 9 200 Camion Titan 10 40 000 4 000 4 000 4 000 4 000 4 000 Véhicule bâché 5 24 000 4 800 4 800 4 800 4 800 4 800 Moto 5 2 000 400 400 400 400 400 Matériels et mobiliers de bureau
750 750 750 750 750
Matériels informatiques 5 2 500 500 500 500 500 500Matériels de bureau 5 500 100 100 100 100 100 Mobilier 10 1 500 150 150 150 150 150Total - 228
500 27
20027
20027
20027
20027
200Valeur nette comptable - 228
500 201 300
174 100
146 900
119 700
92 500
2.3- Coût de production des produits Le principal intrant entrant dans la production de l’huile rouge est la noix de palme. D’après les objectifs de production d’huile de palme, les coûts de production au cours des cinq (05) années d’exploitation se présentent comme suit :
Coût unitaire de production d’un ha du maïsLe coût de production d’un (01) hectare de maïs se présente comme suit (en FCFA) :
Eléments Quantité Prix unitaire Montant Défrichage 1 ha 18000 18000Labour 1 ha 20000 20000Sarclo-butage 1 ha 15000 15000Achat de semences de maïs 1 ha 12000 12000Semis 1 ha 10000 10000Démariage 1 ha 5000 5000Sarclage 1 ha (2
fois)12000 24000
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Récolte 1 ha 15000 15000Transport 1 ha 20000 20000Fumure d’engrais 1 ha 10000 10000Engrais chimique 1 ha 60000 60000Conservation 1 ha 15000 15000Conditionnement 1 ha 8000 8000Total - - 232000
Le coût de production d’un (01) hectare de maïs est évalué à deux cent trente deux mille (232.000) FCFA.
Coût unitaire de production d’un ha de soja (en FCFA)
Eléments Quantité Prix unitaire Montant Défrichage 1 ha 18000 18000Labour 1 ha 20000 20000Sarclo-butage 1 ha 15000 15000Achat de semences de soja 1 ha 4000 4000Semis 1 ha 10000 10000Démariage 1 ha 5000 5000Sarclage 1 ha (2
fois)12000 24000
Récolte 1 ha 15000 15000Transport 1 ha 15000 15000Fumure d’engrais 1 ha 10000 10000Engrais chimique 1 ha 60000 60000Conservation 1 ha 15000 15000Conditionnement 1 ha 8000 8000Total - - 219000
Le coût de production d’un (01) hectare de soja est évalué à deux cent dix-neuf mille (219.000) FCFA.
NB : les coûts de production ci-dessous constituent en même temps les frais d’entretien des plantations de palmerais.
Ainsi les coûts de production se présentent comme suit :
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Récolte des noix
Quantité 300 300 300 1050 1500Prix unitaire
10000 10000 10000 10000 10000
Montant 3 000 000 3 000 000 3 000 000 10 500 000
15 000 000
Frais de transport des noixQuantité 300 300 300 1 050 1 500Prix unitaire
20 000 20 000 20 000 20 000 20 000
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Montant 6 000 000 6 000 000 6 000 000 21 000 000 30 000 000Maïs
Quantité (ha)
40 60 60 - -
Prix unitaire
232 000 232 000 232 000 -
Montant 9 280 000 13 920 000
13 920 000
- -
SojaQuantité (ha)
10 20 20 - -
Prix unitaire
219 000 219 000 219 000 - -
Montant 2 190 000 4 380 000 4 380 000 - -Total 20 470
00027 300
00027 300
00031 500
00045 000
000
2.4- Services consommés2.4.1- Fournitures de bureauIl est fait une dotation de 40.000 FCFA par mois pour les fournitures de bureau.
2.4.2- Entretien et réparationLes frais d’entretien et de réparation des équipements sont évalués à 100.000 FCFA par mois.
2.4.3- Electricité et eau La consommation en énergie électrique et en eau est estimée 250.000 FCFA par mois.
2.4.4- Carburant Le carburant sera utilisé pour le véhicule et la moto. Il est fait une dotation de 200.000 FCFA par mois.
2.4.5- Transports et déplacementsLes frais de transports et de déplacement dans le cadre du projet sont estimés à 50.000 FCFA par mois.
2.4.6- TéléphoneLe téléphone sera utilisé pour négocier avec les fournisseurs et les clients et tout autre appel dans le cadre de l’exploitation du projet. Il est fait une dotation forfaitaire de 600.000 FCFA par an.
2.4.7-PublicitéLes frais de publicité nécessaires pour la promotion de nos produits sont évalués à 6.000.000 FCFA par an.2.4.8-Charges diversesElles comprennent les prises en charges des ouvriers en cas d’accident, l’assurance, etc. Il est fait une dotation forfaitaire de 3.000.000 FCFA par an.
2.4.9-Droits et taxes Il est fait une dotation forfaitaire de 50.000 FCFA par mois.
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NB : augmentation de 10% à partir de la 3ème année
Tableau récapitulatif des Services consommés (en FCFA)Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Fournitures de bureau 480
000480 000
528 000
528 000
528 000
Entretien et réparation 1 200 000
1 200 000
1 320 000
1 320 000
1 320 000
Electricité et eau 3 000 000
3 000 000
3 300 000
3 300 000
3 300 000
Carburant 2 400 000
2 400 000
2 640 000
2 640 000
2 640 000
Transport et déplacements
600 000
600 000
660 000
660 000
660 000
Téléphone 600 000
600 000
660 000
660 000
660 000
Publicité 6 000 000
6 000 000
6 600 000
6 600 000
6 600 000
Charges diverses 3 000 000
3 000 000
3 300 000
3 300 000
3 300 000
Droits et taxes 600 000
600 000
660 000
660 000
660 000
Total 17 880 000
17 880 000
19 668 000
19 668 000
19 668 000
Consommations intermédiaires (en FCFA)Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Coût de production
20 470 000
27 300 000
27 300 000
31 500 000
45 000 000
Services consommés
17 880 000
17 880 000
19 668 000
19 668 000
19 668 000
Total 38 350 000
45 180 000
46 968 000
51 168 000
64 668 000
2.5- Ressources humainesAgents RôlesDirecteur /Coordinateur
- Coordonne toutes les activités du projet- Effectue les approvisionnements - Négocie avec les partenaires (clients, fournisseurs, banque, etc)
Chef d’atelier - Encadre les ouvriers lors de la production- assure la maintenance des équipements
Assistants technique -Effectue les plans production de l’huile ;-Surveille la chaîne de production
Ouvriers -Charger de la production-Assure le stockage des produits et leur déstockage
Secrétaire/ Caissière - Enregistre les opérations comptables du projet-Effectue les commandes de matières premières et autres- Assiste la gérante dans l’accomplissement de ses tâches
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Chauffeurs Ils sont chargés de conduire les véhicule pour les approvisionnements et les livraisons
Gardiens Assurent la sécurité des lieux Total général
Charges salariales
Agents Effectif Salaire mensuel
Masse salariale annuelle
Directeur /Coordinateur 1 120 000 1 440 000Chef d’atelier 1 105 000 1 260 000Assistants technique 1 70 000 840 000Ouvriers 5 50 000 3 000 000Secrétaire/ Caissière 1 40 000 480 000Chauffeur titan 1 60 000 720 000Chauffeur 4 45 000 2 160 000Gardien 2 30 000 720 000Total général 16 10 620 000
NB : Les salaires du personnel augmentent de 10% tous les deux (02) ans.
Rubrique 2012 2013 2014 2015 2016Montant 10 620 000 10 620 000 11 682 000 11 682 000 12 850 200
Récapitulatif des charges d’exploitation (en FCFA)
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Consommations intermédiaires
38 350 000 45 180 000 46 968 000 51 168 000 64 668 000
Charges du personnel
10 620 000 10 620 000 10 620 000 11 682 000 11 682 000
Total 48 970 000
55 800 000
57 588 000
62 850 000
76 350 000
3.6- Forme juridique
Le projet est une initiative privée sous le couvert juridique de «PPT SARL»
enregistrée sous le N°: RB/COT/10B6874
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ETUDE TECHNIQUE, ECONOMIQUE ET FINANCIERE GLOBALE
I- ETUDE TECHNIQUE GLOBALE
1.1- Point global des investissements
Désignation Quantité Prix unitaire
Montant
Volet Cacao - - 255 000 000Volet Palmier à huile - - 228 500
000 Total - - 483 500 000
1.2- Tableau d’amortissement technique (en milliers de FCFA)
Désignation Durée (année)
Valeur d’origine
2012 2013 2014 2015 2016
Volet Cacao 255 000 10 300 10 300 10 300 10 300 10 300Volet Palmier à huile
228 500 27 200 27 200 27 200 27 200 27 200
Total - 483 500 37 500 37 500 37 500 37 500 37 500Valeur nette comptable
- 483 500 446 000
408 500
371 000
333 500
296 000
1.3- Coûts globaux de production
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016
Volet cacao396 150
000396 150
000396 150
00060 000
00060 000
000Volet palmier à huile
20 470 000 27 300 000
27 300 000
31 500 000
45 000 000
Montant 416 620 000
423 450 000
423 450 000
91 500 000
105 000 000
1.4- Achats et services consommés
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Volet cacao 10 800 000 10 800 000 11 280 000 11 280 000 11 280 000Volet palmier à huile
17 880 000 17 880 000 19 668 000 19 668 000 19 668 000
Total 28 680 000 28 680 000 30 948 000 30 948 000 30 948 000
1.5- Consommation intermédiaire
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Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Coût de production
416 620 000
423 450 000 423 450 000 91 500 000 105 000 000
Services consommés
28 680 000 28 680 000 30 948 000 30 948 000 30 948 000
Total 445 300 000
452 130 000
454 398 000
122 448 000
135 948 000
1.6- Charges globales salariales
Agents Effectif Salaire mensuel
Masse salariale annuelle
Volet cacao 31 20 940 000
Volet palmier à huile
16 10 620 000
Total général 47 31 560 000
1.7- Charges globales d’exploitationRubriques 2012 2013 2014 2015 2016Consommations intermédiaires
445 300 000
452 130 000
454 398 000
122 448 000
135 948 000
Charges du personnel 31 560 000 31 560 000 34 716 000 34 716 000 38 187 600Total 476 860
000483 690
000489 114
000157 164
000174 135
600
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II- ETUDE FINANCIERE ET ECONOMIQUE GLOBALE2-1-Détermination du chiffre d’affaires
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Volet cacao 487 500
000975 000
000975 000
000180 000
000180 000
000Volet palmier à huile
93 750 000
107 500 000
107 500 000
249 375 000
356 250 000
Montant 581 250 000
1 082 500 000
1 082 500 000
429 375 000
536 250 000
2-2-Détermination du Fonds de RoulementLe fonds de roulement du projet intégré est :
Rubriques Année 0 2012 2013 2014 2015 2016Volet cacao 213 945
000213 945
000213 945
000215 232
00047 157 000 47 157 000
Volet palmier
24 486 000
24 486 000 27 900 000 28 794 000 31 425 000 38 175 000
Total FR 238 431 000
238 431 000
241 845 000
244 026 000
78 582 000 85 332 000
Variation FR - 0 3 414 000 894 000 2 631 000 6 750 000
2.3- Détermination du coût du projet
Rubrique Montant
Investissement483 500
000
Fond de roulement238 431
000
Coût du projet721 931
000
Le coût du projet s’établit à sept cent vingt-et-un millions neuf cent trente-et-un mille (721 931 000) francs CFA.
2.4- Schéma de financement
N°
Désignation Montant Financement sollicité
Apport du promoteur
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1 Investissements Volet Cacao 255 000
00088 000 000 167 000 000
Volet Palmier à huile 228 500 000
124 000 000 104 500 000
TOTAL 1 483 500 000
212 000 000 271 500 000
2 Fonds de roulement Volet cacao 213 945
000132 000 000
81 945 000 Volet palmier à huile 24 486 000 16 000 000 8 486 000 Total 2 238 431
000148 000 000 90 431 000
COÛT TOTAL DU PROJET (1+2)
721 931 000
360 000 000 361 931 000
Pourcentage 100% 49,87% 50,13%
2.5- Tableau d’amortissement financier (en FCFA)Montant : 360.000.000 FCFATaux d’intérêt : 12% l’anDurée : 5 ansDifféré : 1 an
Années
Restant dû Principal Intérêt T.A.F Charges financières
Remboursement
0 360 000 000 - - - - -
1 360 000 000 0 43 200 000 4 320 000
47 520 000
47 520 000
2 270 000 000 90 000 000 43 200 000 4 320 000
47 520 000
137 520 000
3 180 000 000 90 000 000 32 400 000 3 240 000
35 640 000
125 640 000
4 90 000 000 90 000 000 21 600 000 2 160 000
23 760 000
113 760 000
5 0 90 000 000 10 800 000 1 080 000
11 880 000
101 880 000
Total
360 000 000
151 200 000
15 120 000
166 320 000
526 320 000
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2.6- Analyse des comptes prévisionnels2.6.1- Tableau d’exploitation (en FCFA)
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016Chiffre d’affaires
581 250 000 1 082 500 000
1 082 500 000
429 375 000 536 250 000
Consommations intermédiaires
445 300 000 452 130 000 454 398 000 122 448 000 135 948 000
Valeur ajoutée 135 950 000
630 370 000
628 102 000
306 927 000
400 302 000
Charges du personnel
31 560 000 31 560 000 34 716 000 34 716 000 38 187 600
Excédent brut d’exploitation
104 390 000
598 810 000
593 386 000
272 211 000
362 114 400
Charges financières
47 520 000 47 520 000 35 640 000 23 760 000 11 880 000
Amortissements
37 500 000 37 500 000 37 500 000 37 500 000 37 500 000
Résultat avant impôt
19 370 000 513 790 000
520 246 000
210 951 000
312 734 400
Impôt BIC (30%) 5 811 000 154 137 000 156 073 800 63 285 300 93 820 320
Résultat net 13 559 000 359 653 364 172 147 665 218 914
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d’impôt 000 200 700 080
Cash flow 51 059 000 397 153 000
401 672 200
185 165 700
256 414 080
Cumul cash flow
51 059 000 448 212 000
849 884 200
1 035 049 900
1 291 463 980
Ratio de couverture
4,41 4,46 2,06 2,85
2.6.2- Tableau de trésorerie (en FCFA)
Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016 2012RESSOURCES
Fonds propres 361 931 000
Emprunt 360 000 000
Cash flow 51 059 000
397 153 000
401 672 200
185 165 700
256 414 080
Total ressources
721 931 000
51 059 000
397 153 000
401 672 200
185 165 700
256 414 080
EMPLOISInvestissements 721 931
000
Remboursement du capital
0 90 000 000
90 000 000 90 000 000
90 000 000
Variation du fonds de roulement
- 0 3 414 000 894 000 2 631 000
6 750 000
Total emplois 721 931 000
0 93 414 000
90 894 000
92 631 000
96 750 000
Solde trésorerie
0 51 059 000
303 739 000
310 778 200
92 534 700
159 664 080
Cumul solde trésorerie
0 51 059 000
354 798 000
665 576 200
758 110 900
917 774 980
2.6.3- Bilans prévisionnels
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Rubriques 2012 2013 2014 2015 2016 2012ACTIF
Immobilisations nettes
483 500 000
446 000 000
408 500 000
371 000 000
333 500 000
296 000 000
Valeurs d’exploitation
238 431 000
238 431 000
241 845 000
244 026 000
78 582 000 85 332 000
Valeurs réalisations et disponibles
0 51 059 000 354 798 000
665 576 200
758 110 900
917 774 980
Total actif 721 931 000
735 490 000
1 005 143 000
1 280 602 200
1 170 192 900
1 299 106 980
PASSIFFonds propres
361 931 000
361 931 000
361 931 000
361 931 000
361 931 000
361 931 000
Réserves 13 559 000 373 212 000
737 384 200
885 049 900
1 103 963 980
Emprunt 360 000 000
360 000 000
270 000 000
180 000 000
90 000 000 0
Total passif 721 931 000
735 490 000
1 005 143 000
1 279 315 200
1 336 980 900
1 465 894 980
2.7- Analyse de rentabilité
2.7.1- Délai de récupérationLe délai de récupération s’apprécie comme la période au bout de laquelle, la somme des cash Flows équivaut au capital investi. Dans le cadre de ce projet, les capitaux investis seront récupérés au bout de deux (02) ans neuf (09) mois d’exploitation.
2.7.2- Calcul de la valeur actuelle nette (en FCFA)
Année
Cash Flow Coût du projet
Valeur actuelle nette12% 20% 25%
0 721 931 000 -721 931 000 -721 931 000 -721 931 000
1 51 059 000 45 588 393 42 549 167 40 847 200
2 397 153 000 316 607 940 275 800 694 254 177 920
3 401 672 200 285 902 338 232 449 190 205 656 166
4 185 165 700 117 676 150 89 296 730 75 843 871
5 256 414 080 145 496 235 103 047 068 84 021 766
Total 1 291 463 980
189 340 056 21 211 849 -61 384 077
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La valeur actuelle nette est la différence entre la somme des cash Flows actualisés et le coût du projet. La valeur actuelle nette au taux de 12% est égale à 189 340 056 FCFA
2.7.3- Détermination du taux de rentabilité interne (TRI)Le taux de rentabilité interne (TRI) est le taux auquel la somme des cash Flows générés par le projet est égale au coût du projet. Le TRI calculé à partir des cash Flows générés par le projet est de 21,28%
CONCLUSION
Le projet de valorisation et d’exploitation de la filière Cacao et du palmier à huile dans la localité de Hantan, commune de Zogbodomey dans le département du Zou fait ressortir des indicateurs intéressants, tant du point de vue de l’exploitation que du résultat.
Sur une période de cinq (05) ans, le projet permet de dégager un résultat net d’impôt de 1 103 963 980 francs CFA et des cash Flows cumulés de 1 291 463 980 francs CFA.
En outre, le projet est générateur de quinze (15) emplois permanents et un nombre sans cesse croissant d’emplois occasionnels avec une distribution de cent soixante dix millions sept cent trente neuf mille (170 739 600) FCFA sous forme de salaires.
Le délai de récupération des capitaux est de deux (02) ans neuf (09) mois d’exploitation et le taux de rentabilité interne s’établit à 21,28%.
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ANNEXES
Titre de propriété Attestation de résidence Copie de la carte d’identité Casier judiciaire
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