programme action prévention repi
DESCRIPTION
Chefs d'entreprises, pensez REPI pour pérénniser votre entreprise. La Cellule REPI de la CCI de Lyon permet aux chefs d'entreprises de trouver une écoute et un conseil pour envisager les solutions à mettre en oeuvre face à une situation difficile.TRANSCRIPT
PROGRAMME ACTION PRÉVENTION REPI
« Pensez REPI pour pérenniser votre entreprise »
CHEFS D’ENTREPRISES
ENTREPRENEURIAT
02
La prise de risque et son corollaire, la gestion des difficultés, sont inhérentes à toute entre-
prise, quelle que soit sa taille et son activité, car le risque est l’ADN de l’entrepreneuriat. Face
aux difficultés, qui peuvent parfois conduire à la défaillance d’entreprise, le chef d’entreprise
ne doit surtout pas rester seul. L’expérience et les chiffres prouvent qu’avec de l’aide ou le
conseil d’un expert, l’entreprise peut franchir le cap et rebondir.
Les difficultés que peut rencontrer toute entreprise sont de différentes natures : réduction
d’activité, tensions de trésorerie, problèmes de management, réduction de marge et de
rentabilité, etc. Il est important, pour vous, chefs d’entreprise, de connaître les principaux écueils auxquels vous pourrez être confrontés et de mettre en place des indicateurs de suivi, pour anticiper et agir dès la première difficulté. En réagissant au plus tôt avant que la situation ne se détériore, une difficulté traitée à temps peut demeurer un simple accident de parcours. La prévention est un acte de gestion nécessaire et quotidien du chef d’entreprise.
Le présent guide synthétise, de manière non exhaustive, les principaux outils et dispositifs qui
peuvent vous aider à anticiper les aléas de votre entreprise. Son objectif est de vous permettre
de mieux discerner les éventuels signaux de fragilité de votre structure, d’identifier le bon in-
terlocuteur, de mesurer la situation et de prendre les dispositions adéquates en temps utiles.
Emmanuel Imberton, Président de la CCI de LyonEmmanuel Imberton, Président de la CCI de Lyon
SOMMAIRE
Programme Action Prévention REPI..........................................
Analyse de la situation de l’entreprise.......................................
Quelques bons réflexes et outils pour prévenir les difficultés...
Les mesures sociales................................................................
Les mesures financières et fiscales...........................................
Le cadre réglementaire..............................................................
Les acteurs de la prévention......................................................
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
04
06
08
09
10
12
14
04
> REPI mis en place depuis 2003 permet aux
chefs d’entreprises de trouver auprès de la
CCI de Lyon, une écoute et un conseil pour
envisager les solutions à mettre en œuvre
afin de résoudre une situation difficile.
> L’objectif de REPI est d’identifier les pre-miers signaux de fragilité de l’entreprise,
après examen des principaux éléments chif-
frés et des indicateurs financiers et commer-
ciaux de l’entreprise.
> Suivant la problématique soulevée, les
entreprises pourront être orientées vers les
acteurs de la prévention ou du traitement
des difficultés.
> La cible : toute entreprise en activité, du
secteur commerce, service industrie relevant
de la CCI de Lyon.
PROGRAMME ACTION PREVENTION REPI1.
Quelles sont les garanties apportées par REPI ?• la confidentialité et la neutralité des entretiens,
• la gratuité des rendez-vous,
• des entretiens personnalisés,
• la pertinence des conseils.
Appui REPI interagit avec ses partenaires, orga-
nismes sociaux, fiscaux et bancaires...
Il vous accompagne dans les demandes
vers les différents partenaires grâce à la
mise en place de référents dédiés (tribunal
de commerce, impôts, Urssaf, organismes
sociaux et fiscaux)...
Exemple d’actions mises en œuvre : né-
gociation avec les organismes sociaux,
mise en relation avec le médiateur du cré-
dit, orientation vers le tribunal pour mise
en place d’un mandat ad hoc ou autre pro-
cédure aimable…
Vous êtes un particulier : contactez la
Banque de France (+ d’infos page 14)
Votre entreprise est radiée du registre du commerce et des sociétés : contactez le
Greffe du Tribunal de Commerce de Lyon
(+ d’infos page 14)
Votre entreprise relève de la compétence de la Chambre des Métiers et de l’Artisa-nat du Rhône : contactez la CMA du Rhône
(+ d’infos page 14)
Anticipation des difficultés : 04 72 40 82 46
CO
NFI
DEN
TIEL
04
RDV Conseil et/ou Permanence juges Tribunal de commerce
REPI
Administration / Organismes sociaux et fiscaux
CIRI/CODEFI/ CCSF
DÉLAIS OU ÉCHÉANCIER DÉLAIS
mandat ad hocconciliation
sauvegarde
• redressement (continuation/cession)
• liquidation
> Pour en savoir plus : www.lyon.cci.fr/anticiper
Chambre de prévention du tribunal de commerce
« Nous avions besoin d’un avis exté-
rieur pour nous dire où nous en étions
et faire un point sur la situation de
notre entreprise de manière confiden-
tielle. Nous anticipions les difficultés
mais ne savions pas vraiment par où
commencer. L’échange avec le Conseil
Prévention nous a permis d’identifier
nos points faibles et nous a permis
de négocier les délais avec le RSI, et
l’Urssaf, pour passer ce cap difficile »
Restaurant en SARLCA : 100 K€, Effectif : 3 personnes T
ÉMO
IGN
AG
E
ALERTE I CRISE I CHUTEDEGRÉ DE GRAVITÉ DES DIFFICULTÉS DANS LE TEMPS
ANALYSE DE LA SITUATION DE L’ENTREPRISE2. Comment mesurer le degré de gravité des difficultés de votre entreprise ?
> On distingue cinq niveaux de gravité des difficultés dans l’entreprise :
5 N
IVEA
UX
06
La structure fonctionne avec un bon volume d’activité, elle dégage du résultat et la capacité d’autofinancement est opérationnelle.C’est un niveau 0 pour les difficultés d’entreprise.
L’entreprise perd de l’argent, ses résultats fondent et des pertes sont parfois enregis-trées. Deux exercices déficitaires sans réelle mesure engagée par le chef d’entreprise entraînent l’entreprise progressivement vers le 3e niveau.
L’entreprise ne peut plus continuer son activité sans avoir à toucher à ses décaissements de trésorerie (report, non paiement, moratoire...) pour continuer à fonctionner.
L’entreprise ne peut plus honorer ses engagements malgré les mesures prises (ou non). C’est l’état de cessation des paiements.
Aucune possibilité de traitement n’est envisageable. L’entreprise doit s’arrêter à l’amiable ou par une liquidation judiciaire.
Le niveau normal
Le niveau d’alerte
Le niveau de crise
Le niveau de chute
Le niveau d’échec
1) Vous constatez une baisse anormale de l’activité ou vous ne réalisez pasle chiffre d’affaires prévu (mauvaise conjoncture économique,blocage des prix, difficultés commerciales...)
2) Vous subissez des retards ou incidents de paiement de vos clientset/ou vous êtes dans l’obligation de demander un délai à l’un de vos fournisseurs
3) Vous avez perdu votre principal client ou vous subissez la faillite d’un de vos clients
4) Vous avez un résultat déficitaire
5) Vous êtes depuis plus de trois mois en situation de plafond de votre autorisationde découvert, de suppression du concours autorisé ou du crédit fournisseur
6) Votre trésorerie ne vous permet pas de régler votre prochaine échéancede cotisations sociales ou une échéance fiscale, votre loyer, vos salariés
> Si vous répondez OUI à une de ces questions, contactez-nous : 04 72 40 82 46
LES 6 QUESTIONS QUE VOUS DEVEZ VOUS POSER :
> Évaluez la situation de votre entreprise en ligne sur notre site : www.lyon.cci.fr/anticiper
OUI NON
QUELQUES BONS RÉFLEXES ET OUTILS POUR PRÉVENIR LES DIFFICULTÉS D’ENTREPRISE3.
08
> Le tableau de bord et le plan de tréso-rerie permettent d’évaluer la situation de
l’entreprise. Le meilleur moyen de voir venir
les difficultés est de disposer de tableaux
de bord mensuels et comparatifs de ges-
tion. Le plan de trésorerie est le document
qui permettra d’étudier la mise en place de
soutiens financiers avec son ou ses parte-
naires bancaires.
> Le dirigeant d’une entreprise ne doit pas rester seul face à ses difficultés. Plus le di-
rigeant parlera tôt des difficultés de son en-
treprise avec ses partenaires de confiance,
plus les moyens d’action seront importants.
Il ne faut pas hésiter à mobiliser ses par-
tenaires de confiance (experts-comptables,
avocats, conseil CCI ou autres) dès les pre-
miers signes d’une dégradation de la situa-
tion de son entreprise (perte d’un client
important, impayés, CA en baisse, résultats
négatifs...).
> Ce qui n’est pas formalisé n’existe pas.
Toute demande de délais ou de différés de
remboursement doit être formalisée par
écrit. La formalisation d’accords, avenants
ou modifications contractuelles avec les
partenaires créanciers de l’entreprise est
une preuve juridique à faire valoir par le diri-
geant en cas de besoin.
DiagnosticsIdentifier les signaux de fragilité et mesurer
la santé de votre entreprise, en complétant
les diagnostics en ligne.
www.lyon.cci.fr/anticiper
Boîte à outils de la préventionGuide pratique du chef d’entreprise dans
sa démarche de redressement. Informa-
tions, sur les procédures amiables et judi-
ciaires, les assurances santé entreprise,
chômage, la gestion des impayés…
www.lyon.cci.fr/anticiper
Des outils pour anticiper
CO
NFI
DEN
TIEL
LES MESURES SOCIALES4. > En matière sociale, les alternatives qui s’offrent à l’entreprise sont multiples
et variables en fonction du degré de difficultés auquel elle est confrontée :
• suivi rigoureux des indicateurs sociaux
(ratio masse salariale/niveau activité),
• réduction de la main d’œuvre intérimaire
et épuration des compteurs CP, RTT, crédit
d’heures,
• report de paiement des charges sociales,
• recours au dispositif d’activité partielle,
• aménagement des contrats de travail,
• optimisation et adaptation des compé-
tences détenues dans l’entreprise comme
gestion curative de la crise : analyse des
compétences : formalisation des métiers,
réflexion sur la polyvalence comme moyen
d’ajuster/ adapter les savoirs-faire à l’évo-
lution de l’activité de l’entreprise,
• actions de formation pour renforcer les
compétences pour l’évolution de l’activité
Si les difficultés sont ponctuelles
PO
NCT
UEL
LES • plan de départ volontaire,
• licenciement économique individuel,
• plan de restructuration ou plan social
pour réajuster définitivement la masse
salariale au volume d’activité.
Si les difficultés sont durables
DU
RA
BLE
S
> Pour plus de renseignements, consulter nos pages www.lyon.cci.fr/anticiper
09
LES MESURES FINANCIÈRES ET FISCALES5. • Le plan de trésorerie est un instrument de pilotage de l’activité à court terme.
• Il recense l’ensemble des flux d’encaissements et de décaissements dans l’entreprise généralement au mois le mois.
• C’est également un outil de contrôle (rapprochement entre les soldes bancaires et les soldes mensuels) et de
• communication avec ses partenaires financiers en phase de développement comme en phase de baisse d’activité.
• Le principal danger pour une entreprise est la rupture de trésorerie
> L’optimisation de sa situation de trésorerie
10
Le renforcement des fonds propres ou quasi - fonds propres par les associés ou
actionnaires de l’entreprise
est le premier levier incon-
tournable de renforcement
des flux de la trésorerie de
l’entreprise.
Le prêt de consolidation
accordé par les partenaires
bancaires est un crédit moyen
terme destiné à consolider
le fonds de roulement d’une
entreprise qui doit anticiper
des difficultés qui ne sont
pas d’origine structurelle.
Ce prêt s’appuie sur la ga-
rantie des crédits de tréso-
rerie BPI France.
La mobilisation du poste client est un enjeu impor-
tant dans l’amélioration de
la trésorerie d’une entre-
prise. À ce titre, l’affacturage
est une technique de gestion
financière par laquelle une
société financière (le fac-
tor) gère, dans le cadre d’un
contrat, le poste « clients »
d’une entreprise en ache-
tant ses factures, en recou-
vrant ses créances et en
garantissant les créances
sur ses débiteurs. Cette
technique améliore la mobi-
lisation du poste « clients ».
Ce service est néanmoins
rémunéré par une com-
mission sur le montant des
factures.
Le lease-back est une opé-
ration par laquelle une en-
treprise propriétaire de son
bien le cède en général à un
crédit bailleur qui lui loue
par la suite le dit-bien (ma-
tériel ou immobilier). Cette
opération est génératrice de
cash immédiatement fon-
gible dans la trésorerie de
l’entreprise.
> Le renforcement des encaissements
11
> Les couvertures de solde
Les lignes de crédit court terme (12 à 18 mois) accor-
dées par les partenaires
bancaires, ont vocation à in-
tervenir pour le financement
du cycle d’exploitation de
l’entreprise qui connaît ou
va connaître des difficultés
de trésorerie qui ne sont pas
d’origine structurelle. Ces
ouvertures de crédit peuvent
prendre la forme de :
• découvert,
• billet de trésorerie,
• Dailly (cession de créances),
• mobilisation de créances
nées à l’export,
• facilités de caisse,
• lignes d’escompte.
> Les possibilités d’allège-ment des décaissements
Internes à l’entreprise Des leviers d’économies po-
tentielles sont également in-
téressants à analyser dans le
cadre d’une meilleure maî-
trise des flux de trésorerie :
• les achats matières,
• les charges externes,
• l’organisation de l’entreprise,
• l’analyse du poste clients et
l’activation du recouvrement
de créances impayées par
la voie amiable ou judiciaire
(mise en demeure, requête
en injonction de payer, assi-
gnation en paiement).
Enfin, la réalisation d’actifs
de l’entreprise a une double
vocation : l’allègement de
charges liées à ces actifs et
le renforcement du cash dis-
ponible.
Externes à l’entreprise La Commission des Chefs de Services Financiers (CCSF)
a vocation à étudier les de-
mandes d’étalement des
créances publiques sociales
et fiscales échues des en-
treprises qui en font la de-
mande auprès du secrétaire
permanent de la CCSF.
Le report ou l’étalement des loyers de crédits bancaires, de crédits-baux matériels ou immobiliers peut per-
mettre de soulager une tré-
sorerie trop tendue pour
assurer le paiement de ses
charges. Ces actions sont
en général complémentaires
d’autres mesures.
> Pour tout approfondissement ou demandes complémentaires : www.lyon.cci.fr/anticiper
Les ressources de financement sont constituées par :
• les capitaux propres,
• les emprunts,
• les dettes aux fournisseurs, à l’État
et aux organismes sociaux. Ces res-
sources permettent de financer les
moyens (actifs) suivants :
> les immobilisations : corpo-
relles, incorporelles, financières,
> les stocks : marchandises, ma-
tières premières, produits finis,
> les créances clients :La trésorerie correspond au solde
entre les ressources de finance-
ment et les moyens utilisés.
LE CADRE RÉGLEMENTAIRELes procédures amiables et collectives de prise en charge des difficultés d’entreprise6.
12
* est en état de cessation de paiement, l’entreprise qui n’est plus en mesure de faire face à son passif exigible avec son actif disponible.
Lorsque le chef d’entreprise connaît des difficultés de toute nature qu’il n’est pas en mesure de surmonter seul, il peut solliciter le bénéfice de mesure de prévention, lesquelles peuvent être des recours adaptés au règlement de la situation des difficultés de l’entreprise.
Le mandat ad hoc : prévention par la négociation
Dans le cas de difficultés de nature à com-
promettre la continuité de l’exploitation, le
chef d’entreprise peut saisir le président
du Tribunal de Commerce pour solliciter la
nomination d’un mandataire ad hoc qui aura
pour mission de trouver une solution aux dif-
ficultés de l’entreprise. Cette procédure est
confidentielle et l’entreprise ne doit pas être
en état de cessation des paiements*.
La sauvegarde : procédure collective d’anticipation
C’est une procédure collective sans état de cessation des
paiements qui a pour objectif de traiter le plus tôt possible
les difficultés de l’entreprise. L’ouverture de cette procé-
dure est large : les difficultés rencontrées par le chef d’en-
treprise sont susceptibles de l’amener vers une cessation
des paiements. Ce sont donc des difficultés plus graves que
les difficultés avérées ou prévisibles permettant l’ouverture
de la conciliation. Une période d’observation de 6 mois
renouvelable va s’ouvrir et aura pour objectif d’élaborer un
bilan de la situation et de proposer un plan de sauvegarde.
Le redressement judiciaire
C’est une procédure collective consécutive à un état de
cessation des paiements. Cette procédure produit des
effets, notamment celui de donner du répit à l’entreprise
pour lui permettre d’étudier la faisabilité de mise en place
d’un plan de continuation avec apurement du passif ou la
mise en place d’un plan de cession.
La liquidation judiciaire
C’est le traitement judiciaire de l’arrêt de l’activité de l’en-
treprise qui n’a pu faire face à ses obligations malgré les
dispositifs mis en place par le législateur.
La conciliation : objectif, anticiper les difficultés
Le chef d’entreprise qui « éprouve une difficul-
té juridique, économique ou financière avérée
ou prévisible et ne se trouvant pas en situation
de cessation des paiements depuis plus de 45
jours » peut demander l’ouverture d’une pro-
cédure de conciliation. La conciliation est ou-
verte pour une durée de 4 mois, prorogeable
d’un mois supplémentaire, pendant laquelle
le conciliateur essaiera de trouver un accord
pour faciliter le paiement des dettes (délais de
paiement dans la limite de deux ans).
1 3
4
5
2
mandat Ad Hoc
ANTICIPATION TRAITEMENT
procédure de sauvegarde
redressement judiciaire
plan de continuation
plan de cession
liquidation judiciaire immédiate
difficultés prévisibles
difficultés avérées
signaux d’alerte
date de cessation des paiements
45 jours temps
1
2
34
55
procédure de conciliation
Synthèse
13
liquidation judiciaire
périodesd’observation
LES ACTEURS DE LA PRÉVENTION7.
14
L’administrateur judiciaireL’administrateur judiciaire intervient de manière privilé-
giée en matière de prévention des difficultés des entre-
prises (conciliation et mandat ad hoc). Il est également
nommé par le juge lors d’une procédure collective de
« sauvegarde » et de redressement judiciaire.
L’avocatSpécialiste du droit, l’avocat informe ses clients sur leurs
droits et obligations, les démarches et les procédures, les
conseille, les assiste et représente leurs intérêts devant
la justice.
Contact : Ordre des avocats de Lyon - 04 72 60 60 00
Banque de FranceMédiateur du CréditEn cas de refus de crédit, l’entreprise peut saisir le mé-
diateur du crédit pour trouver une solution amiable à ses
problématiques de financement.
Contact : 0810 00 12 10
La CCI de LyonREPI, Programme Action Prévention de la CCI de Lyon, inter-
vient auprès des dirigeants d’entreprises de son territoire.
Contact : 04 72 40 82 46
www.lyon.cci.fr/anticiper
Direction Générale des Finances Publiques, CCSF Si l’entreprise rencontre des difficultés à honorer une
multiplicité de dettes publiques, elle peut saisir la Com-
mission des Chefs de Services Financiers (CCSF) qui
peut proposer sous réserve de validation, un étalement
des dettes.
Contact : MAZZA Philippe - 04 72 40 83 05
RSILe RSI peut accorder sous réserve de validation, des
délais de paiements, une remise partielle ou totale des
majorations et également recalculer les cotisations sur
la base des estimations des revenus de l’année en cours.
Contact : Prestations et services : 3648
Cotisations : 3698
Tribunal de commerce de LyonLes Tribunaux de Commerce sont des juridictions com-
posées de juges élus. Ces juridictions connaissent en
particulier les procédures collectives dirigées contre une
personne physique ou morale.
Contact : 04 72 60 69 85
L’expert-comptableL’expert-comptable est le conseil permanent du chef
d’entreprise.
Contact : Ordre des Experts Comptables Rhône-Alpes
04 72 60 26 26
La médiationProcessus amiable de résolution d’un différend, qui sup-
pose l’intervention d’un tiers, neutre et impartial, dont le
rôle est de faciliter la recherche d’une solution au conflit.
Contact : Centre interprofessionnel de médiation et d’ar-
bitrage (CIMA) : 04 78 28 26 70
L’URSSAF du RhôneL’URSSAF peut accorder des délais de paiements sous
réserve de validation. Cette solution implique nécessai-
rement le dépôt des déclarations et il faut préalablement
s’acquitter du règlement intégral de la part salariale.
Contact : 39 57
DIRECCTE* Rhône-AlpesActeur de la prévention sur le terrain social des entre-
prises, cet organisme peut proposer plusieurs solutions
de soutien à l’activité en période difficile.
Contact : 04 72 65 58 50
Le mandataire judiciaireLe mandataire judiciaire représente les créanciers et dé-
fend leurs intérêts. C’est également lui qui procède à la
liquidation de l’entreprise.
BPI FranceBPI dispose d’un fonds spécifique de garantie (appelé
« garantie des crédits de trésorerie ») destiné à consoli-
der le fonds de roulement de l’entreprise, dans le cadre
de la mise en place d’un crédit par les partenaires ban-
caires de l’entreprise.
Contact : 04 72 60 57 60
Compagnie Régionale des Commissaires aux ComptesLe CAC peut vous accompagner dans vos démarches
de prévention.
Contact : 04 72 60 26 26
Chambre des Notaires du Rhône Le notaire, spécialiste du droit peut vous orienter vers les
acteurs de la prévention suivant la situation de l’entreprise.
Contact : 04 72 69 98 88
Tiers de confianceLe médiateur du crédit s’appuie sur des tiers de confiance
dont la CCI de Lyon fait partie. Le tiers de confiance a pour
principale mission d’accompagner le chef d’entreprise
dans la résolution de ses difficultés de financement, de
l’aider, en fonction du besoin identifié, dans sa démarche
de saisine de médiateur du crédit.
TCM Lyon : 04 72 40 56 51
15
> Pour plus de contacts, consulter l’annuaire des acteurs de la prévention sur notre site www.lyon.cci.fr/anticiper* Direction Régionale des Entreprises de la Concurence, de la Consommation, du Travailet de l’Emploi en Rhône-Alpes.
VOS CONTACTS :
> Vous êtes un particulier et vous rencontrez des difficultés pour faire face à vos échéances personnelles (facture, électricité, gaz, prêt…) ou vous n’arrivez pas honorer les engagements que vous avez conclu à titre personnel pour le compte de votre société.Contact :Banque de France - Service du traitement des dossiers de surendettementtél. : 04 72 41 25 25 - fax : 04 72 41 25 81
4 bis cours Bayard
CS 70075 - 69268 LYON Cedex 02
[email protected] - www.banque-france.fr
> Votre entreprise est radiée du registre du com-merce et des sociétés, vous rencontrez des difficul-tés financières qui sont inhérentes à cette dernière.Contact :Greffe du Tribunal de Commerce de Lyontél. : 04 72 60 69 85 - fax : 04 72 60 69 81
44 rue de Bonnel - 69433 LYON CEDEX 03
> Votre entreprise relève de la compétence de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat du Rhône. Contact :CMA du RhôneCécile DURAND - 04 72 43 43 32
58 avenue Maréchal Foch - 69006 LYON
[email protected] - www.cma-lyon.fr
CCI de LyonContact REPI 04 72 40 82 46Place de la Bourse69289 LYON cedex 02www.lyon.cci.fr/anticiper R
éalis
atio
n : C
CI d
e Ly
on /
Mar
ion
Maz
et -
Illu
stra
tion
couv
ertu
re :
© E
lvis
- V
isue
l p.0
2 : J
ean
Jacq
ues
Ray
nal.
Juill
et 2
014
Sour
ce :
Gui
de d
’info
rmat
ion
tran
smis
par
la C
CI d
u M
orbi
han
« La prévention consiste à éviter que les difficultés des entreprises
ne deviennent si graves qu’elles ne permettent plus d’échapper au traitement judiciaire
et à l’ouverture de la procédure collective »
(Vidal n°26) – Droit & pratiques des procédures collectives – Collections – Dalloz 2009 - Pierre Michel LE CORRE