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FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT _____________________________________________________________________________ ZAMBIE PROJET D’APPUI AUX INFRASTRUCTURES D’ELEVAGE (LISP) MECANISME DE FINANCEMENT DE LA PREPARATION DES PROJETS (PPF) DEPARTEMENT OSAN Mars 2013 Document traduit

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Page 1: PROJET D’APPUI AUX INFRASTRUCTURES D’ELEVAGE (LISP) · Le projet envisagé sera réparti en trois composantes, à savoir : A) Développement des infrastructures d’élevage;

FONDS AFRICAIN DE DEVELOPPEMENT

_____________________________________________________________________________

ZAMBIE

PROJET D’APPUI AUX INFRASTRUCTURES D’ELEVAGE (LISP)

MECANISME DE FINANCEMENT DE LA PREPARATION DES PROJETS

(PPF)

DEPARTEMENT OSAN

Mars 2013

Document traduit

Page 2: PROJET D’APPUI AUX INFRASTRUCTURES D’ELEVAGE (LISP) · Le projet envisagé sera réparti en trois composantes, à savoir : A) Développement des infrastructures d’élevage;

TABLE DES MATIÈRES

Page

1. INTRODUCTION 1

1.1 Contexte général 1

1.2 Objectif de développement et objectif du projet 1

1.3 Composantes du projet 3

1.4 Coordination et gestion du projet 4

1.5 Justification de l’utilisation de l’avance du PPF 5

2. DESCRIPTION DES ACTIVITÉS FINANCÉES PAR LE PPF 5

3. COÛT ESTIMATIF ET PLAN DE FINANCEMENT 6

3.1 Coût estimatif 6

3.2 Plan de financement 7

4. MODALITÉS DE PASSATION DE MARCHÉS 7

5. MÉCANISME DE GESTION FINANCIÈRE ET D’AUDIT 7

6. CALENDRIER D’EXÉCUTION 8

7. MODALITÉ DE FINANCEMENT 8

7.1 Refinancement et remboursement des avances 8 7.2 Suspension du décaissement des avances du PPF 8 7.3 Compte spécial 8 7.4 Lettre d’accord et annexes 8

8. CONCLUSION ET RECOMMANDATION 9

8.1 Conclusion 9

8.2 Recommandation 9

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1. Lettre du gouvernement zambien sollicitant une avance du Mécanisme de financement de la

préparation des projets

Annexe 2. Projet de lettre accordant une avance du Mécanisme de financement de la

préparation des projets

Annexe 3. Projet de termes de référence du cabinet de conseil

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ZAMBIE : PROJET D’APPUI AUX INFRASTRUCTURES D’ÉLEVAGE (LISP)

AVANCE DU MÉCANISME DE FINANCEMENT DE LA DE PRÉPARATION DES

PROJETS (PPF)

1. INTRODUCTION

1.1 Contexte général

1.1.1. Le programme de développement du gouvernement zambien est exposé dans la

Vision 2030 et le Sixième Plan de développement national (SNDP: 2011-2015). La Vision

2030 définit la vision à long terme reflétant l’ambition, les aspirations et la détermination du

pays de devenir « un pays à revenu intermédiaire prospère ». Le SNDP, dont le thème est

« Pour une croissance économique soutenue et pour la réduction de la pauvreté », vise à

répondre aux défis de l’instauration d’une croissance économique à large assise et favorable

aux pauvres, de la création d’emplois et du développement humain. L’orientation stratégique

du SNDP est axée sur l’infrastructure et le développement humain qui seront soutenus en

augmentant les investissements en vue d’assurer une production agricole durable et garantir

la productivité des secteurs de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche. La contribution du

secteur agricole au PIB est de 21,5 %, tandis que l’emploi dans le secteur agricole représente

80 %. Le ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MdAE) est en train d’affiner ses

politiques et stratégies sectorielles en s’inspirant de la Politique nationale du secteur agricole

(NAP: 2004-2015).

1.1.2. Le secteur de l’élevage est important pour faire reculer la pauvreté, préserver les

moyens de subsistance des populations et garantir la croissance économique, mais il ne

dispose pas des infrastructures nécessaires pour améliorer la production et créer de la valeur

ajoutée. La contribution du sous-secteur de l’élevage au PIB agricole est d’environ 28 %. La

production animale renforce la viabilité économique et la durabilité des systèmes agricoles

car elle diversifie les revenus, fournit de l’emploi tout au long de l’année et sert d’assurance

dans les moments difficiles. La vente du bétail et de ses produits dérivés génère des

ressources pour financer les investissements agricoles. Le bétail constitue souvent la

principale réserve de capital des ménages agricoles et contribue de façon substantielle à la

production agricole en procurant une force de traction et de l’engrais naturel. De plus, les

produits de l’élevage, plus particulièrement la viande et le lait, assurent la sécurité alimentaire

et la nutrition des bénéficiaires dans la mesure où ils constituent des sources garanties de

protéines de haute qualité, de graisses structurales essentielles et de micronutriments.

Cependant, le secteur de l’élevage reste sous-développé et subi les conséquences négatives

des flambées fréquentes de maladies, limitant ainsi sa capacité de pénétration des marchés

internationaux. Par conséquent, le bétail et ses produits dérivés sont souvent commercialisés

de façon désorganisée et sont souvent abattus dans des conditions peu hygiéniques qui posent

des risques pour la santé des consommateurs.

1.1.3. Le Projet d’appui aux infrastructures d’élevage (LISP) cadre avec la Vision 2030 et

le SNDP concernant le sous-secteur de l’élevage dont l’objectif principal est d’améliorer la

production et la productivité du secteur de l’élevage à travers le développement des

infrastructures, la création de zones indemnes de maladies (DFZ), d’améliorer le contrôle et

la surveillance des maladies du bétail, la recherche et développement, la définition de

normes/qualités de bétail et la transformation des produits de l’élevage.

1.1.4. Le LISP s’appuie sur le pilier I de la Revue à mi-parcours (des secteurs productifs)

du Document de stratégie par pays du Groupe de la Banque (DSP: 2011-2015), portant sur le

« Soutien à la diversification de l’économie à travers le développement des infrastructures ».

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Le projet cadre aussi avec la Stratégie à long terme de la Banque (SLT : 2013-2022) qui met

l’accent sur l’infrastructure, l’intégration régionale, le développement du secteur privé, la

gouvernance, l’enseignement supérieur, la science et la technologie (ESST), la promotion

d’une croissance verte et d’une croissance inclusive. Le LISP contribuera au développement

des infrastructures d’élevage dans le souci d’améliorer la production, la productivité et la

commercialisation des produits du secteur de l’élevage, les services vétérinaires et de

vulgarisation, la sécurité alimentaire des ménages et garantir une croissance plus inclusive.

Hormis les bénéficiaires directs, le LISP profitera aussi indirectement à d’autres personnes en

créant des emplois le long des chaînes de valeur. Au nombre de ces personnes, figureront les

entrepreneurs du génie civil, les fournisseurs, les commerçants locaux, les entreprises agro-

alimentaires, les transporteurs, les exportateurs, les travailleurs occasionnels, les jeunes et les

femmes des zones rurales. Pour ce qui est de la croissance verte, la problématique du

changement climatique et ses effets négatifs sur l’environnement sont intégrés dans le Plan de

gestion environnementale et sociale et des efforts sont en train d’être déployés afin de

mobiliser les ressources du FEM afin de protéger le LISP des aléas climatiques de sorte à

assurer que les ressources naturelles sont utilisées de manière durable.

1.1.5. Les principaux enseignements qui ont guidé la conception du LISP sont tirés du

Programme d’investissement du secteur agricole (ASIP: 1996-2008) financé par la Banque

dans la province Est, dont un volet important est consacré à l’infrastructure. Le Rapport

d’achèvement de l’ASIP a mis en évidence : i) le rôle joué par la Cellule d’exécution dans

l’accélération de la mise en œuvre du projet après un retard de démarrage observé pendant que

l’exécution était confiée exclusivement au ministère ; ii) l’absence d’études techniques/plans au

moment du démarrage du projet a entraîné un retard dans son exécution ; et iii) l’absence de

consultations adéquates avec les parties prenantes pour la sélection des sites devant accueillir les

infrastructures. À cet égard, le LISP sera exécuté en s’appuyant sur la Cellule nationale de

coordination (plutôt que sur le personnel généraliste) dont les capacités seront renforcées par le

recrutement de personnels professionnels. Des efforts seront déployés afin d’assurer que le LISP

démarre par la construction/réhabilitation des infrastructures d’élevage dont les plans et les

documents d’appel d’offres sont prêts et pour lesquels des consultations adéquates ont été

menées auprès des parties prenantes. De plus, des mécanismes institutionnels seront clairement

définis pour la gestion des infrastructures durant la mise en œuvre.

1.1.6. Quant à la conception du PPF (LISP-Zambie), les principaux enseignements ont été

tirés du PPF en cours financé par la Banque, qui est en cours d’exécution au Rwanda

(Programme d’appui aux infrastructures d’élevage – LISP). En général, l’état d’exécution du

LISP-Rwanda est très satisfaisant, bien qu’on ait constaté un retard dans son démarrage, qui

était dû au fait que le consultant a signé le contrat environ sept mois après l’approbation du

projet, ce qui a contraint le gouvernement à solliciter le report de la date du dernier

décaissement. L’autre problème est que le gouvernement a également sollicité une dérogation

concernant l’audit financier (qui était supposé être réalisé par le cabinet d’audit) afin de

permettre qu’il soit effectué par l’Auditeur général compte tenu du fait que le montant du PPF

affecté aux frais de fonctionnement est réduit et que l’essentiel des transactions est géré selon la

méthode du paiement direct. En se fondant sur ces précieux enseignements, le PPF relatif au

LISP-Zambie sera instruit et mis en œuvre selon un calendrier réaliste défini d’un commun

accord pour éviter les dérapages. Le Bureau extérieur de la Zambie prêtera son concours au

gouvernement zambien afin de faciliter le recrutement du cabinet de consultants, conformément

à la Matrice de délégation des pouvoirs (octobre 2012). Le cabinet d’audit sera tenu de signer le

contrat peu après l’attribution de celui-ci et devra se mobiliser dans un délai de deux semaines

calendaires. L’audit du PPF sera effectué par le Bureau de l’Auditeur général (OAG, basé à

Lusaka en Zambie) car l’essentiel des ressources sera décaissé selon la méthode du paiement

direct et seules quelques transactions concernant les frais de fonctionnement (en monnaie

nationale) seront effectuées. Par conséquent, le recrutement d’un cabinet d’audit pour fournir

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les services d’audit pourrait s’avérer onéreux et constituer un gaspillage de précieuses

ressources.

1.2 Objectif de développement et objectif du projet

L’objectif sectoriel est de contribuer à la croissance économique et à la sécurité alimentaire.

L’objectif du projet est d’améliorer le revenu domestique des éleveurs de bétail en

contribuant à la construction des infrastructures d’élevage, au renforcement des capacités

institutionnelles et à l’amélioration du diagnostic, du traitement et de la lutte contre les

maladies. Le résultat du projet sera la diminution de la prévalence des principales maladies

du bétail comme la pleuropneumonie contagieuse des bovins, la fièvre aphteuse, la peste

porcine africaine, la maladie de Newcastle (NCD) et d’autres maladies zoonotiques.

1.3 Composantes du projet

Le projet envisagé sera réparti en trois composantes, à savoir : A) Développement des

infrastructures d’élevage ; B) Renforcement des capacités, et C) Gestion du projet. La

description et les produits des différentes composantes sont indiqués au tableau 1.3.

Tableau 1.3

Composantes et activités projetées dans le cadre du LISP

N° Composante Description de la composante

1 Développement

des infrastructures

d’élevage

Sous-composante 1 : Soutien aux infrastructures des communautés rurales

Construction de 35 centres de service aux éleveurs de niveau 1 équipés

chacun de structures de base comme un enclos, un enclos d’attente, un

abreuvoir, une mangeoire, une cuve de bain, une borne-fontaine et un

réservoir surélevé et des latrines à fosse améliorées.

Construction de 15 centres de service aux éleveurs de niveau 1 équipés

chacun de structures de base semblables au niveau 1. Cependant, la cuve de

bain sera remplacée par un couloir d’aspersion pour lutter contre les tiques.

Construction of 2 centres de service aux éleveurs de niveau 2 équipés

chacun de structures de base semblables au niveau 1, avec en plus, une

bascule, des quais de chargement et de déchargement, un abri de repos, 2

maisons à bas coût pour le personnel, un bureau/local de stockage et du

matériel.

Construction/réhabilitation de 2 centres de service aux éleveurs de niveau 3

équipés chacun de structures de base semblables au niveau 2, avec en plus,

une unité de commercialisation, 10 campements/maisons à bas coût pour le

personnel, un centre de formation et des dortoirs, un digesteur de biogaz (à

des fins de démonstration), des structures de démonstration (chèvreries, enclos

pour cochons et enclos/abris pour les volailles), l’aménagement paysager, un

système de drainage extérieur et une aire de gestion des déchets.

Construction de 2 centres de collecte de lait équipés d’un hall de réception,

d’un bureau/local de stockage et de matériels appropriés comme une glacière

(cuve), d’un lactoscan, d’installations d’approvisionnement en eau (une borne-

fontaine et un réservoir surélevé), de l’électricité, d’un espace de gestion des

déchets et de latrines à fosse.

Amélioration d’un centre de commercialisation du bétail dans le district de

Nakonde à travers la fourniture d’installations modernes comprenant des quais

de déchargement et de chargement, d’un enclos d’attente, de cages/abris, d’un

bloc sanitaire (local à déchets/jardin à ordures), d’un bâtiment de bureaux,

d’un local de stockage, d’un système de drainage, d’une borne-fontaine et

d’un réservoir surélevé, de latrines à fosse, d’une voie d’accès en gravier, d’un

parking, d’une clôture de sécurité.

Construction of 8 abattoirs équipés chacun d’abattoirs hygiéniques séparés

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N° Composante Description de la composante

(pour les bovins, les chèvres, les moutons, les cochons et la volaille) dotés de

commodités, d’un système de drainage extérieur, d’un espace de gestion des

déchets, d’abris de traitement des cuirs et peaux, d’un bâtiment de

bureaux/local de stockage, d’une borne-fontaine/réservoir surélevé, de

l’électricité, de latrines à fosse, d’une voie d’accès, d’un réseau d’égouts,

d’une fosse septique, d’un parking et d’une clôture de sécurité.

Sous-composante 2 : Appui aux infrastructures publiques

Réhabilitation de 80 km (longueur totale) des voies de desserte rurales

existantes, qui seront dotées d’un système de drainage adéquat et de points de

passage comme les buses/ponts.

Rénovation de 8 blocs de laboratoire vétérinaire de districts, amélioration

des ouvrages extérieurs, du système d’assainissement des eaux (borne-

fontaine et réservoir surélevé) et fourniture de mobilier et matériel de

laboratoire essentiels.

Construction of 2 postes de quarantaine équipés d’installations de

manutention et d’abreuvage du bétail, 5 maisons à bas coût pour le personnel,

un bâtiment de bureaux, des aires d’attente et de stockage des déchets.

Construction de 4 postes de contrôle vétérinaire équipés de quais de

chargement/déchargement, d’un enclos d’attente, d’un mini-poste de

quarantaine, d’un enclos, d’un bâtiment de bureaux comprenant un local de

stockage, de 3 maisons pour le personnel, d’une borne-fontaine et réservoir

surélevé et d’un matériel de communication.

2 Renforcement des

capacités Appui aux missions de consultants et aux études, y compris aux services des

ONG.

Mobilisation des communautés (coopératives) et appui au Département des

coopératives.

Acquisition de véhicules et matériels : 2 véhicules 4x4 (1 par province),

32 motocyclettes hors route (4 par district), matériel et mobilier de bureau.

Formation du personnel et des agriculteurs à partir de l’évaluation des besoins

(30 % de femmes).

Appui au système de gestion de l’information sur l’élevage (LIMS) dans le

cadre du NALEIC.

Activités de gestion environnementale et sociale.

3 Gestion du projet Activités de gestion du projet et assistance technique.

Appui à la CNC du MdAE - recrutement de personnel professionnel et de

soutien.

Gestion financière, y compris l’audit.

Suivi-évaluation participatif.

2 véhicules hors route de type 4x4, matériel et mobilier de bureau divers.

1.4 Coordination et gestion du projet

1.4.1 Le projet sera exécuté sur une période de 5 ans par le MdAE en s’appuyant sur la

Cellule nationale de coordination (CNC) existante. Il sera mis en œuvre par le biais des

structures institutionnelles du MdAE. Cependant, le Département de la production animale

supervisera la mise en œuvre, surveillera l’état d’avancement des activités, coordonnera et

rendra compte de l’utilisation des fonds. La Banque entreprendra une évaluation complète de

la gestion financière de la CNC durant l’évaluation du LISP dans le but de veiller à ce que

des contrôles fiduciaires adéquats soient assurés tout au long de la mise en œuvre du projet.

1.4.2 Le projet renforcera la CNC en recrutant par concours sur le marché libre des

professionnels locaux qualifiés et expérimentés et un personnel de soutien comprenant un

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coordinateur de projet, un ingénieur du génie civil, un aide-comptable, un spécialiste en

acquisitions, un spécialiste en suivi-évaluation et un assistant administratif dont les

rémunérations seront payées sur les ressources du prêt.

1.5 Justification de l’utilisation de l’avance du PPF

1.5.1. Le projet a été identifié en mai/juin 2010 et préparé en avril/mai 2012 par la Banque.

Lors des deux missions, la Banque a été dûment informée par le gouvernement zambien que

les études techniques/plans et les documents d’appel d’offres relatifs aux infrastructures

seraient prêts avant l’évaluation du projet. Malheureusement, les études techniques/plans et

les documents d’appel d’offres n’ont pas été transmis par le gouvernement zambien. Des

actions ont été menées par la Banque pour assurer la préparation des documents nécessaires,

mais sans succès. En janvier 2012, le gouvernement zambien a accepté de mettre sur pied une

équipe d’experts pour élaborer et soumettre les documents requis avant l’évaluation du projet,

mais n’a pu le faire faute de ressources financières. De ce fait, le gouvernement zambien a

demandé à la Banque de donner au MdAE la possibilité d’utiliser les ressources du PPF d’un

montant d’environ 500 000 USD pour parachever les activités de préparation du LISP. La

lettre du gouvernement zambien figure à l’annexe 1 et le projet de lettre de la Banque

accordant l’avance du PPF à l’annexe 2.

1.5.2. En général, le PPF sera utilisé pour produire des études techniques/plans détaillés et

des documents d’appel d’offres relatifs au LISP.

1.5.3. Un des enseignements tirés de l’ASIP est qu’il est souhaitable que le LISP

commence par la construction ou la réhabilitation d’infrastructures dont les études

techniques/plans et les documents d’appel d’offres sont prêts afin de garantir la qualité à

l’entrée. L’étude des consultants contribuera à la réalisation de la composante 1 du LISP

(Développement de l’infrastructure d’élevage) à travers la production d’études

techniques/plans détaillés des infrastructures d’élevage afin de faciliter l’exécution sans

heurts des activités de construction/réhabilitation.

2 DESCRIPTION DES ACTIVITÉS FINANCÉES PAR LE PPF

Les objectifs de la mission confiée aux consultants sont de concevoir les

infrastructures d’élevage (annexe 3) dont la construction est prévue dans le cadre du LISP.

Précisément, le cabinet de consultants sera tenu : i) d’identifier les lieux d’implantation

exacts de toutes les infrastructures d’élevage projetées ; ii) de dresser la liste des

infrastructures d’élevage existantes dans les districts participants, y compris leurs

structures/systèmes de gestion actuels ; iii) d’entreprendre l’élaboration des études

techniques/plans des infrastructures d’élevage, ainsi que les spécifications techniques, les

devis quantitatifs, les devis des ingénieurs, les documents d’appel d’offres, les dossiers

d’acquisition, le manuel d’exploitation et de maintenance ainsi que le manuel des systèmes de

gestion ; iv) de dresser la liste du matériel destiné aux laboratoires et aux autres

infrastructures, y compris leurs quantités, spécifications techniques et coûts ; v) de produire

un manuel sur la structure/système de gestion et également un manuel-type d’exploitation et

de maintenance relatif aux nouvelles infrastructures ; vi) de proposer l’appui institutionnel et

technologique requis par les ranchs afin d’accroître sensiblement la disponibilité d’animaux

reproducteurs pour les éleveurs ; vii) de définir et de préciser les modalités de gestion

institutionnelle dans le cadre d’un partenariat public-privé pour la mise en place des

infrastructures communautaires projetées, et viii) de proposer pour chaque infrastructure

d’élevage et pour les activités connexes les microprojets de création de valeur ajoutée et de

développement de la chaîne des valeurs en vue de créer des emplois et offrir des revenus au

bénéfice des communautés rurales, notamment des jeunes et des femmes.

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3. COÛT ESTIMATIF ET PLAN DE FINANCEMENT

3.1 Coût estimatif

Le coût estimatif hors taxes et droits de douane, en devises et en monnaie nationale, est fourni au

tableau 3.1. Le tableau présente également les frais de fonctionnement car, faute de ressources

financières, le gouvernement zambien ne sera pas en mesure de financer les ateliers de

consultation et la participation du personnel du MdAE.

Tableau 3.1a

Coût estimatif des activités financées par le PPF (en UC)

Description Unité Qté

Montant en UC

Coût

unitaire Coût total

Coût en

devises

Coût en

monnaie

nationale

A. SERVICES DE CONSULTANTS

I. Rémunération (personnel clé)

1. Agroéconomiste (chef d’équipe) Personne-mois 4 8 500 34 000 34 000 -

2. Ingénieur du génie civil/de structures Personne-mois 4 6 700 26 800 26 800 -

3. Expert-métreur Personne-mois 2 5 800 11 600 11 600 -

4. Spécialiste en production animale Personne-mois 4 6 700 26 800 26 800 -

5. Environnementaliste Personne-mois 1 6 700 6 700 6 700 -

6. Socio-économiste Personne-mois 1 6 700 6 700 6 700 -

7. Spécialiste en agro-alimentaire Personne-mois 3 6 700 20 100 20 100 -

8. Spécialiste/docteur vétérinaire Personne-mois 4 6 700 26 800 26 800 -

9. Architecte Personne-mois 4 5 200 20 800 20 800 -

10. Technicien/assistant géomètre Personne-mois 2 3 900 7 800 7 800 -

11. Technicien AutoCAD Personne-mois 3 3 900 11 700 11 700 -

Sous-total I (Rémunération) 32 199 800 199 800 -

II. Dépenses remboursables

1. Per diem/indemnités de subsistance Personne-jour 80 120 9 600 9 600

2. Hébergement (location de maisons) Mois 4 1 000 4 000 4 000

3. Hébergement (location de bureaux) Mois 4 600 2 400 2 400

4. Frais de communication Mois 4 500 2 000 2 000

5. Rédaction/Plans/ Production de rapports Forfait 1 1 000 1 000 1 000

6. matériels et consommables de bureau Forfait 1 1 500 1 500 1 500

7. Coûts de transport sur place et sur le terrain

(location de véhicules et coût de fonctionnement) Mois 4 5 000 20 000 20 000

8. Vols internationaux et nationaux Forfait 1 12 000 12 000 12 000 -

Sous-total II (Dépenses remboursables) 52 500 12 000 40 500

Total A: Services de consultants 252 300 211 800 40 500

B. FRAIS DE FONCTIONNEMENT -

1. Audit (Auditeur général – Zambie) Forfait 1 8 000 8 000 8 000

2. Ateliers consultatifs provinciaux Non 2 6 000 12 000 12 000

3. Atelier consultatif national Non 1 11 000 11 000 11 000

4. Personnel de contrepartie du GdZ (travail de

terrain) Forfait 1 8 000 8 000 8 000

Sous-total B : Frais de fonctionnement 39 000 - 39 000

Total (A+B) 291 300 211 800 79 500

Aléas d’exécution (0) - - - -

Hausse des prix (2,5 %) 2,5 7 283 5 295 1 988

Coût total général 298 583 217 095 81 488

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Tableau 3.1b :

Prêt du FAD - Catégories de dépenses (récapitulatif)

Catégorie de dépenses Montant du prêt FAD (UC)

Coût en devises Coût en monnaie nationale Coût total

A Services 217 095 41 513 258 608

B Frais de fonctionnement 0 39 975 39 975

Total 217 095 81 488 298 583

3.2 Plan de financement

Le plan de financement du PPF pour le prêt FAD est fourni au tableau 3.2.

Tableau 3.2

Plan de financement du PPF (UC)

Sources de financement Coût en devises (UC) Coût en monnaie nationale (UC) Total (UC)

Prêt FAD 217 095 81 488 298 583

Gouvernement (s.o.) 0 0 0

Total 217 095 81 488 298 583

4. MODALITÉS DE PASSATION DE MARCHÉS

4.1 Tous les marchés d’acquisition de biens, de travaux et de services de consultants

seront passés conformément aux Règles et procédures pour l’acquisition des biens et travaux

de la Banque (éditées en mai 2008 et révisées en juillet 2012 et telles qu’amendées de temps

à autre) ou aux Règles et procédures pour l’utilisation des consultants (éditées en mai 2008

et révisées en juillet 2012 et telles qu’amendées de temps à autre) en utilisant les dossiers

types d’appel d’offres pertinents.

4.2 Les services de consultants dont le montant est évalué à 258 608 UC (73 %) seront

passés sur la base d’une liste restreinte selon la méthode de sélection basée sur la qualité et le

coût (QCBS). Pour le recrutement des consultants, la méthode de sélection sera basée sur la

procédure de sélection des cabinets de la Banque. Pour les contrats dont le montant est évalué

à moins de 200 000 UC concernant des cabinets, l’emprunteur peut limiter la diffusion de

l’annonce aux journaux nationaux ou régionaux. Toutefois, tous les consultants éligibles qui

souhaitent fournir les services requis peuvent manifester leur désir d’être présélectionnés.

Pour les contrats dont le montant est évalué à plus de 200 000 UC concernant des cabinets,

l’annonce du processus d’acquisition doit être diffusée sur la revue UNDB online et sur le site

web de la Banque.

4.3 Les frais de fonctionnement, dont le montant est estimé à 39 975 UC (27 %),

couvriront les dépenses relatives à l’audit financier, aux ateliers de consultation et au

financement des dépenses liées au personnel de contrepartie, qui seront administrées selon les

procédures comptables/administratives en vigueur du gouvernement.

5. MODALITÉ DE GESTION FINANCIÈRE ET D’AUDIT

Le paiement des services de consultants sera effectué selon la méthode du paiement

direct, tandis que le règlement des frais de fonctionnement (en monnaie nationale) sera

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effectué en utilisant le compte spécial. Conformément aux exigences de la Banque, un

rapport d’audit sera préparé par l’OAG (Zambie) sur la base des termes de référence (TdR)

approuvés et en utilisant les ressources du prêt. Le rapport d’audit et la lettre de

recommandations seront envoyés à la Banque au plus tard six (6) mois après la fin du PPF.

Là où la durée s’étend au-delà de la période indiquée, l’OAG devra soumettre à la Banque un

rapport d’audit annuel accompagné d’une lettre de recommandations au plus tard six (6) mois

après la fin des exercices financiers considérés.

6. CALENDRIER D’EXÉCUTION

Les activités du PPF seront exécutées dans un délai de 8 mois calendaires après la

date de signature de l’accord. La période effectivement réservée aux services de consultants

est de quatre (4) mois calendaires, comme indiqué ci-dessus :

N° Description de l’activité Responsable Date de début Date de fin

1. Approbation par le Conseil (selon le

principe de la non-objection)

Banque 28/02/2013 14/03/2013

2. Signature de la Lettre d’accord Banque/Gouvernement 18/03/2013 29/03/2013

3. Préparation de l’AMI et de la liste restreinte Gouvernement 01/04/2013 10/05/2013

4. Publication de la DDP et dépôt des

propositions

Gouvernement 13/05/2013 14/06/2013

5. Évaluation des propositions Gouvernement 19/06/2013 28/06/2013

6. Approbation du rapport d’évaluation Gouvernement/Banque 01/07/2013 05/07/2013

7. Attribution et signature du contrat Gouvernement/Cabinet 08/07/2013 26/07/2013

8. Services de consultants

(toutes activités confondues) Cabinet de consultants

29/07/2013 17/12/2013

8.1 Mobilisation (personnel clé) Cabinet de consultants 29/07/2013 09/08/2013

8.2 Soumission du rapport initial Cabinet de consultants 12/08/2013 23/08/2013

8.3 Soumission du projet de rapport Cabinet de consultants 12/08/2013 13/11/2013

8.4 Soumission du rapport final Gouvernement/Banque 14/11/2013 17/12/2013

7. MÉCANISMES DE FINANCEMENT

7.1 Refinancement et remboursement des avances

Il est prévu que le Projet d’appui aux infrastructures d’élevage (LISP) sera financé par le prêt

du FAD. Le refinancement et le remboursement de l’avance seront effectués conformément

aux mécanismes financiers applicables aux avances du PPF.

7.2 Suspension du décaissement des avances du PPF

Si la suspension de l’avance du PPF s’avère nécessaire, cette suspension sera décidée

conformément aux directives régissant l’utilisation des ressources du PPF.

7.3 Compte spécial

Un compte spécial sera ouvert pour le PPF en vue de financer les frais de fonctionnement (39

975 UC) et la méthode de paiement direct sera utilisée pour les services de consultants

(258 608 UC).

7.4 Lettre d’accord et annexes

L’avant-projet de la Lettre d’accord et ses annexes (l’objet, les conditions et modalités de

l’avance, le compte spécial de dépôt et les modalités financières applicables aux avances du

PPF) sont présentés à l’annexe 2.

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9

8. CONCLUSION ET RECOMMANDATION

8.1 Conclusion

L’avance du PPF sollicitée par le gouvernement zambien facilitera la préparation d’études

techniques/plans détaillés et de documents d’appel d’offres pour les infrastructures d’élevage

prévues dans le cadre du LISP.

8.2 Recommandation

Il est recommandé d’octroyer au gouvernement zambien une avance n’excédant pas

300 000 UC pour le financement du PPF.

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Annexe 1

Lettre du gouvernement zambien sollicitant une avance du Mécanisme de financement de la

préparation des projets

République de Zambie MINISTÈRE DES FINANCES

REF :

31 octobre 2012

Dr Freddie Kwesiga

Représentant résident

Banque africaine de développement

LUSAKA

OBJET :PROJET D’APPUI AUX INFRASTRUCTURES D’ÉLEVAGE (LISP) –

MÉCANISME DE FINANCEMENT DE LA PRÉPARATION DES PROJETS (PPF)

Monsieur le Représentant résident,

Nous faisons référence à votre lettre en date du 9 octobre 2012 relative à la question visée en

objet.

Je vous prie de bien vouloir accorder de toute urgence au ministère de l’Agriculture et de

l’Élevage la possibilité d’accéder à un financement du Fonds de préparation de projet (PPF)

d’un montant de 500 000 USD pour permettre au ministère de parachever les activités de

démarrage du Projet d’appui aux infrastructures d’élevage financées par la Banque africaine

de développement.

En attendant une suite favorable à ma requête, je vous prie d’agréer, Monsieur le

Représentant résident, l’assurance de ma très haute considération.

Fredson K. Yamba

Secrétaire au Trésor

Ministère des Finances

cc : Dr David Sharrulenge

Secrétaire permanent

Ministère de l’Agriculture et de l’Élevage

LUSAKA

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Annexe 2

Page 1/6

Avant-projet de la lettre accordant une avance du Mécanisme de financement de la

préparation des projets

À Son Excellence M. Alexander Chikwanda

Ministre des Finances,

P.O. Box 50062,

Lusaka, Zambie

Objet :Lettre d’accord concernant la demande d’avance pour la préparation du Projet

d’appui aux infrastructures d’élevage (LISP)

Monsieur le Ministre,

Je vous écris au nom de la Banque africaine de développement afin de marquer l’accord de la

Banque pour l’octroi à la République de Zambie, désignée dans les présentes comme le

bénéficiaire, d’une avance d’un montant n’excédant pas 300 000 UC (l’avance). L’avance a

pour but de financer certaines dépenses nécessaires aux activités de préparation qui aideront à

la mise en œuvre des composantes du projet, de l’étude ou du programme proposés pour

l’exécution duquel le bénéficiaire a sollicité l’aide financière de la Banque.

L’avance est accordée aux fins et aux conditions énoncées dans les pièces jointes aux

présentes et le bénéficiaire déclare par la présente, en confirmant son accord à l’égard des

conditions proposées dans les présentes, qu’il est autorisé à contracter, retirer et à rembourser

l’avance à ces fins et à ces conditions.

Les montants de l’avance retirés seront assortis d’une commission de service de 0,75 % l’an,

conformément au paragraphe 5 des Dispositions financières de la Lettre d’accord applicables

aux avances pour la préparation de projets.

L’octroi de cette avance ne constitue ni n’implique pas, de la part de la Banque, le moindre

engagement à aider au financement du projet pour la préparation duquel l’avance est

octroyée.

Nous vous saurions gré de confirmer votre accord à ce qui précède au nom du gouvernement

en signant, en datant et en nous retournant la copie ci-jointe de la présente Lettre. Cet accord

prendra effet à la date de sa contre-signature.

FONDS AFRICAIN DE DÉVELOPPEMENT RÉPUBLIQUE DE ZAMBIE

_________________________________ ________________________________

M. Aly ABOU-SABAAM. Alexander CHIKWANDA

Vice-président, OSVPMinistre des Finances

Date : ........................................................ Date :……………….…………………..

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Annexe 2

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Appendice I

Objet, modalités et conditions de l’avance

1. L’avance est octroyée pour financer les services de consultants en vue de la préparation des

études techniques/plans détaillés, des spécifications techniques, des devis quantitatifs, des devis des

ingénieurs, des documents d’appel d’offres, des manuels d’exploitation et de maintenance et de la

structure/systèmes de gestion relatifs aux infrastructures d’élevage prévues dans le cadre du Projet

d’appui aux infrastructures d’élevage.

2. Les dépenses devant être financées sont résumées ci-après et les détails y afférents sont

fournis au tableau 3.1 du document principal.

Catégorie de dépenses

Montant du prêt du FAD (en UC)

Coût en devises Coût en monnaie

nationale Coût total

A Services 217 095 41 513 258 608

B Frais de fonctionnement 0 39 975 39 975

Total 217 095 81 488 298 583

3. Le bénéficiaire :

i. mènera les activités de préparation visées ci-dessus avec toute la diligence

et l’efficacité voulues ;

ii. fournira dès que possible les fonds, les ressources, les services et toutes les

autres ressources requises pour les activités de préparation ;

iii. communiquera au Fonds toutes les informations que la Banque pourrait

raisonnablement demander concernant ces activités et l’utilisation des

ressources de l’avance ; et

iv. échangera périodiquement des points de vue avec les représentants du

Fonds sur l’état d’avancement et les résultats des activités.

4. L’ouverture d’un compte spécial est envisagée pour cette avance en vue de couvrir les

frais de fonctionnement. Les services de consultants seront payés selon la méthode du paiement

direct.

5 .Le bénéficiaire aura recours à des consultants jugés acceptables par le Fonds,

conformément aux clauses et conditions que ce dernier jugera satisfaisantes. Le consultant sera

sélectionné selon des principes et des procédures jugés acceptables par le Fonds et en conformité

avec les Règles et Procédures pour l’emploi de consultants (éditées en mai 2008 et révisées en

juillet 2012 et telles qu’amendées de temps à autre). Les consultants ne peuvent être remplacés et

les clauses et conditions de leur engagement ne peuvent être modifiées sans l’accord préalable du

Fonds.

6 L’avance sera retirée et utilisée conformément aux dispositions financières applicables

aux avances pour la préparation de projets (les « dispositions financières ») mentionnées à

l’annexe II.

7 La date ____________ est spécifiée aux fins du paragraphe 6 des dispositions

financières. Au-delà de cette date, aucun retrait sur l’avance ne sera autorisé et tout montant non

retiré sera annulé, à moins que la Banque ne fixe une autre date au sens du paragraphe 6.

8 Les demandes de retrait devront être signées par le ministre de l’Économie, des Finances

et du Budget et par toute autre personne désignée par écrit par ce représentant autorisé du

gouvernement. Les spécimens de signatures authentifiés des personnes ainsi désignées devront

être joints à la demande de retrait initiale.

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Annexe 2

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Appendice II

Compte spécial de dépôt

1. Aux fins de la présente annexe :

(a) le terme « catégories » désigne les catégories de biens, travaux ou services

devant être financés sur les ressources de l’avance, tel qu’énoncé au

paragraphe 2 de la pièce jointe I :

(b) le terme « dépenses éligibles » désigne les dépenses liées au coût raisonnable

de biens et services nécessaires pour les activités de préparation du projet

devant être financées sur les ressources de l’avance ; et

(c) le terme « allocation autorisée » désigne un montant d’au moins 20 000 UC

devant être retiré sur l’avance et déposé dans le compte spécial de dépôt (le

Compte spécial) conformément au paragraphe 3 (a) de la présente pièce jointe.

2. Les paiements effectués à partir du Compte spécial seront consacrés exclusivement aux

dépenses éligibles conformément aux dispositions de la présente pièce jointe.

3. Après que la Banque aura reçu la preuve satisfaisante que le Compte spécial a été

ouvert en bonne et due forme, les retraits de l’allocation autorisée et les retraits subséquents

destinés à réapprovisionner le Compte spécial seront effectués comme suit :

a) pour les retraits de l’allocation autorisée, le bénéficiaire devra fournir à la

Banque une ou plusieurs demande(s) pour un ou plusieurs dépôts dont le

montant n’excédera pas le montant global de l’allocation autorisée. Sur la base

de cette demande ou de ces demandes, la Banque, au nom du bénéficiaire,

déposera dans le Compte spécial le montant provenant des ressources de

l’avance qui est demandé par le bénéficiaire.

b) En vue de réapprovisionner le Compte spécial, le bénéficiaire devra fournir à

la Banque des demandes de dépôt sur le Compte spécial à des intervalles qui

seront indiqués par la Banque.

c) Avant ou au moment de la transmission de chacune de ces demandes, le

bénéficiaire devra fournir à la Banque les documents et autres justificatifs

requis conformément au paragraphe 4 de la présente pièce jointe pour couvrir

le(s) paiement(s) par rapport auxquels la réapprovisionnement est demandé.

Sur la base de chacune de ces requêtes, la Banque, au nom du bénéficiaire,

déposera sur le Compte spécial, sur les ressources de l’avance, le montant

demandé par le bénéficiaire et figurant sur ces documents et tout autre

justificatif qui devait être fourni sur le Compte spécial pour les dépenses

éligibles.

3 Pour chaque paiement effectué par le bénéficiaire à partir du compte spécial, le

bénéficiaire (dans le délai que demandera le Fonds de façon raisonnable) devra fournir au

Fonds les documents et autres justificatifs montrant que ce paiement a été effectué

exclusivement pour financer des dépenses éligibles.

5. Nonobstant les dispositions du paragraphe 3 de la présente annexe, la Banque ne

sera pas tenue d’effectuer de nouveaux dépôts dans le Compte spécial :

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Annexe 2

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(a) si à un moment quelconque, la Banque décide que tous les retraits ultérieurs de

l’avance doivent être effectués directement par le bénéficiaire ; ou

(b) dès que le montant total non retiré de l’avance équivaut à l’équivalent de deux

fois le montant de l’allocation autorisée ;

6. (a) si la Banque décide, à un moment quelconque, qu’un paiement effectué sur le

Compte spécial a été :

(i) effectué pour une dépense ou pour un montant non éligible au sens du

paragraphe 2 de la présente annexe ; ou

(ii) n’a pas été justifié par le justificatif fourni à la Banque, le bénéficiaire,

immédiatement après avoir reçu un avis de la Banque :

(i) devra fournir tout justificatif supplémentaire qui pourra être demandé par la

Banque ; ou

(ii) devra déposer dans le Compte spécial (ou, si le Fonds le demande, devra

rembourser à la Banque) un montant égal au montant de ce paiement ou à la

partie de ce paiement qui n’est pas ainsi éligible ou justifié.

À moins que la Banque en convienne autrement, aucun nouveau dépôt ne sera effectué par la

Banque dans le Compte spécial jusqu’à ce que le bénéficiaire ait fourni ce justificatif ou

effectué ce dépôt ou ce remboursement, selon le cas.

(b) Si la Banque décide à un moment quelconque qu’un montant figurant au solde

du Compte spécial ne sera pas nécessaire pour couvrir de nouveaux paiements

relatifs à des dépenses éligibles, le bénéficiaire, immédiatement après avoir

reçu un avis de la Banque, devra rembourser à la Banque ce montant restant au

solde du compte.

(c) Le bénéficiaire peut, après avoir reçu un avis de la Banque, rembourser à la

Banque la totalité ou une partie des fonds en dépôt dans le Compte spécial.

(d) Les remboursements de fonds à la Banque effectués conformément aux

paragraphes 6 (a), (b) et (c) de la présente annexe seront ajoutés au montant

non retiré de l’avance.

Page 17: PROJET D’APPUI AUX INFRASTRUCTURES D’ELEVAGE (LISP) · Le projet envisagé sera réparti en trois composantes, à savoir : A) Développement des infrastructures d’élevage;

Annexe 2

Page 5/6

Appendice III

Disposition financières applicables aux avances pour la préparation de projets

1. Dans les présentes dispositions, le terme « Banque » désigne le Groupe de la Banque

africaine de développement (le Fonds africain de développement).

2. La Banque versera les fonds au bénéficiaire (la République de Zambie) sur l’avance

de préparation de projet (l’avance) pour faire face aux dépenses spécifiées dans la Lettre

d’accord relative à l’avance. Le bénéficiaire doit soumettre une demande de retrait écrite dont

la forme sera spécifiée par la Banque. La demande devra être signée par un représentant

autorisé du bénéficiaire et accompagnée des justificatifs des dépenses effectuées ou, si la

Banque en convient, des dépenses à effectuer.

3. L’avance sera décaissée dans la monnaie convenue par la Banque et par l’emprunteur

conformément aux règles de décaissement de la Banque.

4. Les retraits devront être effectués uniquement pour les dépenses relatives à des services

fournis ou à des biens produits dans des pays éligibles, conformément aux Règles et

Procédures pour l’acquisition de biens et de travaux de la Banque (éditées en mai 2008 et

révisées en juillet 2012 et telles qu’amendées de temps à autre) ou aux Règles et Procédures

pour l’emploi de consultants (éditées en mai 2008 et révisées en juillet 2012 et telles

qu’amendées de temps à autre).

5. Comme spécifié par la Banque dans la Lettre d’accord relative à l’avance, les montants

de l’avance retirés et non remboursés génèrent une commission de service de 0,75 % par an.

6. Le montant de l’avance retiré, de même que la commission de service à payer, devront

être remboursés par le bénéficiaire à la Banque comme suit :

(a) si, à la date convenue ou avant la date convenue à cette fin par le bénéficiaire

et la Banque dans la Lettre d’accord relative à l’avance, un prêt aurait dû être

accordé par la Banque aux fins d’aider au financement du projet pour la

préparation duquel l’avance a été effectuée, le montant total de l’avance retiré

et restant à retirer devra alors être remboursé à la Banque. Ce paiement

comprendra la commission de service à payer sur l’avance à la date du

remboursement. Le remboursement devra être effectué au moyen d’un retrait

sur les ressources de ce prêt conformément aux dispositions de l’accord

prévoyant ce prêt, dès que cet accord prendra effet.

b) Si, à la date visée au paragraphe (a) ci-dessus, aucun prêt ou don n’a été

effectué ou si à cette date ou à tout moment par la suite, l’accord prévoyant ce

prêt ou ce don du TAF aurait expiré sans être entré en vigueur, alors :

i) si le montant de l’avance retiré n’excède pas 20 000 UC, ce montant sera

remboursé par le bénéficiaire à la Banque, de même que la commission

de service à payer sur ce montant à la date du remboursement, à une date

que la Banque indiquera dans un avis adressé au bénéficiaire ; cette date

ne devra intervenir en aucun cas avant l’écoulement d’un délai de 60

jours après la date d’envoi de cet avis ; et

ii) si le montant de l’avance retiré excède 20 000 UC, la somme de ce

montant devra être remboursée par le bénéficiaire à la Banque en trois

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Annexe 2

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iii) tranches annuelles égales du principal, ainsi que les commissions de

service à payer sur ce montant global restant à décaisser de temps à autre

aux montants et aux dates spécifiées par la Banque dans un avis adressé

au bénéficiaire ; en aucun cas la date de la première tranche ne devra

intervenir avant l’écoulement d’un délai de 60 jours après la date d’envoi

de cet avis.

7. Tous les paiements en faveur de la Banque devront effectués dans la monnaie dans

laquelle la Banque a décaissé l’avance ou sa contre-valeur dans une autre monnaie convenue

par la Banque et l’Emprunteur conformément aux règles de décaissement de la Banque.

8. La Banque peut, en adressant un avis au bénéficiaire, suspendre à tout moment les

retraits ultérieurs sur l’avance dans le cas où surviendrait l’un quelconque des cas de

suspension suivants : a) les fonds retirés n’ont pas été utilisés pour la fin convenue entre le

bénéficiaire et la Banque ; b) les activités de préparation ne sont pas effectuées conformément

aux normes ou méthodes convenues entre le bénéficiaire et la Banque ; ou c) le droit du

bénéficiaire ou de toute autre entité à laquelle la Banque a accordé un prêt assorti d’une

garantie du bénéficiaire d’effectuer des retraits aux termes d’un accord de prêt conclu avec la

Banque ou de tout accord de don du TAF conclu avec la Banque doit avoir été suspendu.

9 À tout moment après que les retraits de l’avance auront été suspendus conformément

aux présentes dispositions, la Banque pourra, en adressant un avis au bénéficiaire, annuler

tout moment de l’avance non encore retirée.

Page 19: PROJET D’APPUI AUX INFRASTRUCTURES D’ELEVAGE (LISP) · Le projet envisagé sera réparti en trois composantes, à savoir : A) Développement des infrastructures d’élevage;

Annexe 3

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Projet de termes de référence du cabinet de conseil

SERVICES DE CONSULTANTS POUR LA CONCEPTION D’INFRASTRUCTURES

D’ELEVAGE

1. Introduction

1.1 Le Groupe de la Banque africaine de développement a préparé le Projet d’appui aux

infrastructures d’élevage (LISP). Selon la Note conceptuelle du projet, le LISP comporte trois

composantes, à savoir : 1) Développement des infrastructures d’élevage qui est décliné en 2

sous-composantes : i) Appui aux infrastructures des communautés rurales ; et ii) Appui aux

infrastructures publiques ; 2) Renforcement des capacités et 3) Gestion du projet. Les

activités du projet seront exécutées dans 8 districts situés dans la province de Muchinga et

dans la province Nord et comprendront la construction/réhabilitation de : i) centres de

services eux éleveurs ; ii) centres de collecte de lait ; iii) centres de commercialisation du

bétail ; iv) installations d’abattage du bétail ; v) routes de desserte ; vi) laboratoires

vétérinaires de district/région ; vii) postes de quarantaine ; et viii) points de contrôle

vétérinaire, tel qu’indiqué à l’annexe I. Les détails techniques de la plupart des infrastructures

ne sont pas bien définis, tandis que certains ont des conceptions techniques standard qui ne

permettent pas au LISP de progresser sans difficultés vers la phase d’évaluation. Des études

techniques/plans standards sont disponibles pour des infrastructures d’élevage similaires qui

ont été construites auparavant par le gouvernement zambien dans la zone indemne de

maladies. Par conséquent, il y a lieu d’adapter les plans aux conditions des sites du LISP. La

production et la productivité de l’élevage seront également renforcées par l’appui fourni aux

ONG partenaires.

1.2 Le LISP sera exécuté sur une période de 5 ans par le ministère de l’Agriculture et de

l’Élevage (MdAE) par l’intermédiaire de la Cellule nationale de coordination (CNC), qui

s’appuiera sur les structures institutionnelles publiques existantes aux niveaux national,

régional et des districts.

2. Objectif de l’étude

2.1 Les objectifs de l’étude sont de concevoir les infrastructures d’élevage qu’il est

prévu de réaliser cadre du LISP. Précisément, le cabinet de consultants sera tenu :

i) d’identifier les lieux d’implantation exacts de toutes les infrastructures d’élevage projetées ;

ii) de dresser la liste des infrastructures d’élevage existantes dans les districts participants, y

compris leurs structures/systèmes de gestion actuels ; iii) préparer les études techniques/plans

des infrastructures d’élevage, ainsi que es spécifications techniques, les devis quantitatifs, les

devis des ingénieurs, les documents d’appel d’offres, les dossiers d’acquisition, le manuel

d’exploitation et de maintenance y afférents ainsi que le manuel des systèmes de gestion ;

iv) de dresser la liste du matériel destiné aux laboratoires et aux autres infrastructures, y

compris leurs quantités, spécifications techniques et coûts ; v) de produire un manuel sur la

structure/le système de gestion et également un manuel-type d’exploitation et de maintenance

relatif aux nouvelles infrastructures ; vi) de proposer le soutien institutionnel et technologique

requis par les ranchs, afin d’accroître sensiblement la disponibilité d’animaux reproducteurs

pour les éleveurs ; vii) de définir et de préciser les modalités de gestion institutionnelle par le

biais de partenariats public-privé (PPP) concernant les infrastructures communautaires

proposées, et viii) de proposer, pour chaque infrastructure d’élevage et pour les activités

connexes, les microprojets de création de valeur ajoutée et de développement de la chaîne des

Page 20: PROJET D’APPUI AUX INFRASTRUCTURES D’ELEVAGE (LISP) · Le projet envisagé sera réparti en trois composantes, à savoir : A) Développement des infrastructures d’élevage;

Annexe 3

Page 2/9

2.2 valeurs en vue de créer des emplois et offrir des sources de revenu aux communautés

rurales, notamment aux jeunes et aux femmes.

2.3 Les activités du LISP seront identifiées en concertation étroite avec les bénéficiaires

participants et le personnel de l’administration zambienne. Le cabinet de consultants

exécutera les tâches envisagées sous la supervision globale du Directeur de la production

animale du ministère de l’Agriculture et de l’Élevage (MdAE).

3. Description et calendrier de l’étude

Le cabinet de consultants devra exécuter les tâches suivantes en 2 phases, dans un délai de 4

mois calendaires après la signature du contrat :

Phase 1 (3 mois calendaires) : Vérification du site, plans préliminaires et projet de rapport

a. Examiner la Note conceptuelle du LISP, la Stratégie du secteur agricole de la

Banque (AgSS: 2010-2014), le Document de stratégie par pays pour la Zambie

(DSP: 2011-2015), le Sixième Programme national de développement (SNDP:

2011-2015), les Rapports d’évaluation des projets en cours, les Rapports

d’achèvement (RAP) des projets clôturés et le Plan national d’investissement

agricole national (PNIA) dans le cadre du PDDAA.

Infrastructures d’élevage existantes

b. Entreprendre de longues visites sur le terrain dans les districts participants

(annexe 1) de manière à :

dresser un inventaire, y compris avec des coordonnées GPS, de toutes les

infrastructures d’élevage existantes ; consulter le personnel de

l’administration zambienne au siège du MdAE et au niveau provincial,

avant les visites sur le terrain ;

évaluer l’état d’avancement des activités/de dégradation et du dispositif

institutionnel (système/structure) mis en place pour gérer chaque

catégorie des infrastructures d’élevage communautaires et publiques

existantes indiquées ci-dessus.

c. Examiner les études techniques/plans standard existants des infrastructures

d’élevage similaires (indiquées à l’Annexe 1) qui ont déjà été construites ou

réhabilitées par le gouvernement zambien. La description à l’Annexe 2 n’est

fournie qu’à titre d’information de base.

Infrastructures prévues dans le cadre du LISP

d. Assurer la participation totale des parties prenantes clés, notamment des

éleveurs, des dirigeants communautaires, des autorités locales et du personnel

du MdAE pendant la préparation des études techniques/plans des

infrastructures d’élevage. Les lieux d’implantation, la conception et la gestion

des infrastructures devront tenir compte des avis des parties prenantes.

Page 21: PROJET D’APPUI AUX INFRASTRUCTURES D’ELEVAGE (LISP) · Le projet envisagé sera réparti en trois composantes, à savoir : A) Développement des infrastructures d’élevage;

Annexe 3

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e. Eu égard au fait qu’un plus grand nombre de types de bétail (principalement

des bovins, des chèvres, des moutons et de la volaille) seront introduits dans

les provinces visées, proposer les méthodologies pour améliorer le flux des

services vétérinaires, des services de transformation du bétail, des services de

liaison avec les marchés entre les prestataires de services publics et privés et

les communautés d’éleveurs.

f. Étant donné que la réalisation des infrastructures d’élevage (niveau 1 du LSC)

sera dictée par la demande, le stockage du bétail est nécessaire pour

promouvoir et accroître le nombre et la qualité du bétail. Par conséquent,

proposer des modalités de lancement d’un programme de stockage du bétail en

ayant recours aux ONG et la façon dont ce programme devrait s’adapter au

lieu d’implantation et au positionnement des LSC. Recommander les ONG qui

pourraient être approchées par le projet en soulignant leurs qualités et leurs

défauts. Proposer trois (3) modèles de base qui peuvent être utilisés par le

projet pour accroître la production et la productivité de l’élevage à tous les

niveaux des LSC, de sorte à faciliter une bonne utilisation des infrastructures

d’élevage et de garantir la viabilité à long terme.

g. Justifier l’adéquation de chacune des infrastructures d’élevage proposées en

termes de lutte contre les maladies, de production du bétail, de transformation

du bétail et d’établissement de liens avec les marchés. Cette justification devra

être étayée par des statistiques appropriées et à jour.

h. Sélectionner et classer par ordre de priorité les campements ou les blocs les

plus pertinents à l’intérieur de chaque district ciblé pour bénéficier du soutien

du LISP, afin de couvrir les zones où le bétail est le plus important et où le

chevauchement avec les interventions en cours est réduit au minimum, mais où

la complémentarité est maximisée. Les sites sélectionnés pour l’implantation

d’infrastructures d’élevage devraient être rationnalisés en fonction du volume

de bétail à transformer et de leur proximité par rapport aux marchés potentiels

pour la vente des animaux vivants et les produits animaux, à savoir la viande et

le lait, comme c’est le cas des abattoirs/centres de collecte de lait.

i. Sélectionner et classer par priorité les types d’infrastructures et leur nombre en

mettant l’accent sur la mise en place d’infrastructures qui apportent une réelle

valeur ajoutée à l’activité du sous-secteur de l’élevage.

j. Évaluer la pérennité des bénéfices découlant des investissements du LISP en

ouvrant le secteur à la participation du secteur privé et des ONG.

L’insémination artificielle (IA), la production/distribution de vaccins, les

centres de collecte de lait, les abattoirs et les marchés de bétail sont

d’excellents exemples d’une collaboration entre le gouvernement et le secteur

privé enrichie par les enseignements tirés de l’expérience des pays les plus

avancés dans la région tels que le Kenya et le Botswana.

k. Mettre en évidence les modalités pour mieux développer le partenariat avec le

secteur privé et les ONG dans le secteur de l’élevage, qui aideront les petits

éleveurs à promouvoir la production animale, la productivité du secteur de

l’élevage, la création de valeur ajoutée et l’établissement de liens avec les

marchés.

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Annexe 3

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l. Pour chaque infrastructure, indiquer les activités adéquates de développement

de la chaîne de valeur et leur impact sur la création d’emplois, l’amélioration

des revenus et la réduction de la pauvreté au profit des communautés rurales

participantes, notamment des jeunes et des femmes.

m. Pour la conception des centres de collecte de lait, prévoir des installations qui

favoriseront la création d’emplois et de revenus pour les jeunes et les femmes

en milieu rural par l’apport de valeur ajoutée au lait et aux produits du lait.

Indiquer le nombre d’emplois qui seront créés dans la chaîne de valeur.

n. Pour la conception des abattoirs de bétail, prévoir des installations qui

permettront de créer plus d’emplois et d’offrir plus de revenus aux jeunes et

aux femmes en milieu rural par l’apport d’une valeur ajoutée au bétail et aux

produits dérivés du bétail, tels que les peaux/cuirs, le sang, les sabots, les

cornes et également l’engrais naturel. Indiquer le nombre d’emplois qui seront

créés dans la chaîne de valeur.

o. Proposer un programme pilote pour la démonstration et la gestion des

digesteurs de biogaz pour l’éclairage et la cuisson des aliments autour des

LSC, des abattoirs et des marchés de bétail. Recommander la distribution de

digesteurs de biogaz aux éleveurs et l’établissement de liens avec le

programme national de biogaz.

p. Concernant la création de valeur ajoutée et d’emplois, élaborer une proposition

technique concernant la petite tannerie (à base végétale) pour la transformation

des cuirs/sabots et également le traitement du cuir pour la production de sacs,

de chaussures, etc. par les communautés rurales, notamment les jeunes et les

femmes. Indiquer le montant total du capital de démarrage requis, les

outils/équipements, la formation, le nombre d’emplois à créer, les marges

brutes et la durabilité.

q. Bien que le projet soit rattaché au Département de la production animale du

MdAE, proposer des thèmes/sujets et des modalités pour une collaboration

étroite avec le Département des services sanitaires du MdAE, en particulier sur

les aspects liés à la production de vaccins et à la lutte contre les maladies.

r. Évaluer les défaillances techniques qui nécessiteront une assistance technique à

court et à long terme.

s. L’Institut zambien de la santé animale (Zambia Institute of Animal Health-

ZIAH) et l’École d’agriculture de Zambie (Zambia College of Agriculture-

ZCA) situés à Muchinga (district de Mpika) recèlent un énorme potentiel en

matière de formation de techniciens agricoles et même de producteurs de bétail

dans le domaine de la production et de la santé animale de façon général. Le

ZIAH et le ZCA ont un besoin crucial de réhabiliter leurs infrastructures.

Définir les besoins de réhabilitation du ZIAH et du ZCA en distinguant

clairement les travaux de génie civil, le mobilier et le matériel de laboratoire.

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Annexe 3

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t. Sur la base des outils d’évaluation participative, entreprendre de longues

visites de terrain dans les districts participants, afin de :

confirmer la liste des sites/campements du projet, ainsi que les

responsables du MdAE et les fermiers. Indiquer les noms des

sites/campements, déterminer leur emplacement approximatif en

utilisant des coordonnées acceptables, de préférence en utilisant le GPS,

et la distance la plus courte par rapport à la route praticable en toutes

saisons la plus proche. Il convient de noter que le nombre et les

emplacements des différents types d’infrastructures mentionnés à

l’Annexe 1 ne sont fournis qu’à titre indicatif : il faudrait par conséquent

les examiner et les ventiler à nouveau sur la base des données du terrain

et d’une justification appropriée ;

effectuer des évaluations détaillées des besoins en infrastructures

d’élevage, y compris la disponibilité d’eau potable et d’électricité ;

évaluer la disponibilité de matériaux de construction/réhabilitation dans

les environs du lieu proposé pour l’implantation des infrastructures ;

définir l’étendue des travaux et estimer l’étendue la plus réaliste des

contributions des bénéficiaires, particulièrement pour les niveaux 1 et 1+

des LSC uniquement ;

établir des études techniques/plans préliminaires, des devis quantitatifs, y

compris les devis des ingénieurs, les documents d’appel d’offres et les

spécifications techniques pour chaque type d’infrastructure d’élevage

proposé ;

évaluer et produire un manuel sur le dispositif institutionnel du

système/de la structure de gestion pour chaque type d’infrastructure

d’élevage proposé. Là où de nouvelles institutions sont nécessaires pour

assurer la gestion des infrastructures, proposer un chronogramme pour

l’enregistrement et la constitution des entités de gestion avant

l’achèvement du projet ;

produire un manuel d’exploitation et de maintenance standard pour

chaque type d’infrastructure d’élevage ;

élaborer une structuration préliminaire des contrats (en vue des appels

d’offres) en fonction du lieu d’implantation ;

classer par ordre de priorité les infrastructures d’élevage de sorte à les

aligner facilement sur le budget disponible du LISP ;

justifier, avec des statistiques à l’appui, la rénovation/construction d’un

laboratoire de district/région dans chaque district participant (ou alors,

des options techniques devraient être examinées si deux districts peuvent

être regroupés pour utiliser un même laboratoire). Tout district (chef-lieu

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Annexe 3

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de province) doté d’un laboratoire régional ne disposera pas d’un

laboratoire de district. Déterminer le matériel requis aussi bien pour le

CVRI, les laboratoires régionaux, les laboratoires de districts et les

autres infrastructures en termes de quantités, de spécifications techniques

et de coûts ;

établir le calendrier de construction indicatif tenant compte du temps

disponible pour les travaux de construction/réhabilitation et des capacités

probables des entrepreneurs de génie civil.

u. Sur la base des éléments indiqués ci-dessus, préparer et soumettre des

documents au client dans un format acceptable, qui comprendront :

un ou des projet(s) de rapports d’étude intégrant tous les aspects des termes

de référence, des hypothèses de conception et des calculs ;

l’inventaire des infrastructures d’élevage existantes, l’état d’avancement

des activités/la dégradation et des systèmes/structures de gestion associés

dans les districts participants ;

les études techniques/plans et les spécifications techniques préliminaires ;

l’inventaire et les spécifications du matériel de laboratoire et des autres

infrastructures ;

les devis quantitatifs ;

les devis des ingénieurs ;

les projets de documents d’appel d’offres, y compris la structuration des

contrats ;

le calendrier préliminaire de construction/d’exécution ;

le projet de manuel sur les systèmes/structures de gestion des

infrastructures ; et

le projet de manuel d’exploitation et de maintenance.

v. Atelier des parties prenantes : l’atelier sera organisé par le gouvernement

zambien au moins 5 jours calendaires avant la fin de la Phase 1. Le cabinet de

consultants devra présenter les projets de rapports et de plans durant l’atelier

des parties prenantes, qui regroupera les parties prenantes clés, le

gouvernement zambien et les responsables de la Banque. Les projets de

rapports et de plans (sous forme papier et sous forme électronique, tel

qu’indiqué ci-dessus) devront être distribués au gouvernement zambien (le

Client) au moins cinq jours ouvrables avant la date de l’atelier.

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Annexe 3

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Phase 2 (1 mois calendaire) : Études techniques/plans détaillés et rapport final

w. Finaliser tous les aspects des études techniques/plans et le rapport d’étude, en

y intégrant les commentaires et les thèmes dégagés par les parties prenantes.

x. Fournir une justification complète pour toute modification significative des

devis des ingénieurs par rapport à celles établies durant la Phase 1.

y. Préparer et soumettre le rapport final d’étude au Client sous une forme

acceptable qui comprendra les éléments suivants présentés de préférence sous

plis séparés :

un rapport de fin de mission faisant ressortir tous les aspects des termes

de référence, ainsi que les hypothèses de conception et les calculs ;

l’inventaire des infrastructures d’élevage existantes et prévues et des

systèmes/structures de gestion associés ;

les études techniques/plans détaillés ;

les spécifications techniques ;

la liste finale des matériels de laboratoire et des autres infrastructures, y

compris leurs quantités, spécifications techniques et coûts ;

les devis quantitatifs ;

les devis des ingénieurs ;

les documents d’appel d’offres, y compris la structuration des contrats ;

le calendrier de construction provisoire ;

le manuel sur les systèmes/structures de gestion des infrastructures ; et

les manuels d’exploitation et de maintenance.

4. Exigences en matière de rapports et calendrier de remise des produits de l’étude

Durant la mission, le consultant sera tenu de produire des rapports en anglais et dans un

format acceptable selon le calendrier suivant :

i. Rapport initial : au plus tard deux (2) semaines calendaires après le démarrage

des services de consultants. À soumettre sous forme imprimée (1 original et 5

copies) et sous forme électronique (sur CD).

ii. Phase 1a – Projet de rapport : au plus tard trois (3) mois calendaires après le

démarrage des services de consultants. À soumettre sous forme imprimée (1

original et 5 copies) et sous forme électronique (sur CD)

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Annexe 3

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iii. Phase 1b – Résumé/résolutions de l’atelier des parties prenantes : au plus tard

deux (2) jours calendaires après la fin de l’atelier (uniquement sous forme

électronique).

iv. Phase 2 – Rapport final : au plus tard quatre (4) mois calendaires après le

démarrage des services. À soumettre sous forme imprimée (1 original et 10

copies) et sous forme électronique (sur CD).

5. Dotation en effectif

N° Personnel clé Qualification minimum Expérience

minimum

Personnes-

mois

1 Agroéconomiste (chef d’équipe) MSc en agroéconomie ou équivalent 15 ans 4

2 Ingénieur du génie civil/de

structures

MSc en génie civil ou équivalent 10 ans 4

3 Expert-métreur BSc en études quantitatives 10 ans 2

4 Spécialiste en production animale MSc en science agricole/animale 10 ans 4

5 Environnementaliste MSc en science environnementale ou

équivalent

10 ans 1

6 Socio-économiste MSc en agroéconomie 10 ans 1

7 Spécialiste en agro-alimentaire MSc en agro-industrie ou domaine

connexe

10 ans 3

8 Spécialiste/Docteur vétérinaire MSc en science vétérinaire 10 ans 4

9 Architecte BSc en Architecture 7 ans 4

10 Métreur auxiliaire Diplôme en métrage 7 ans 2

11 Technicien AutoCAD Diplôme dans tout domaine technique,

avec une vaste expérience en

AutoCAD

7 ans 3

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Annexe 3

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Liste des provinces et districts avec les infrastructures envisagées

Pro

vin

ce

District Infrastructures communautaires rurales (nombre)

Infrastructures publiques (nombre, sauf si cela est

indiqué)

1. Centres de service aux éleveurs 2 3 4 5 6 7 8

Niveau

1

Niveau

1 +

Niveau

2

Niveau

31

Centres de

collecte de

lait

Centres de

commercialisation

du bétail

Abattoirs à

bétail2

Routes

de

desserte

(km)3

Laboratoires

vétérinaires

de district 4

Postes de

quarantaine

Postes de

contrôle

vétérinaire

1

Mu

chin

ga

1. Isoka 6 2 1 0 0 0 1 10 1 0 1

2. Mpika 5 3 0 0 1 0 1 10 1 0 1

3. Nakonde 4 2 0 0 0 1 1 10 1 1 1

4. Chinsali 4 2 0 1 0 0 1 10 1 0 0

Sous-total 1 19 9 1 1 1 1 4 40 4 1 3

2

No

rd

1. Mbala 5 2 1 0 0 0 1 10 1 1 1

2. Kasama 4 1 0 0 0 0 1 10 1 0 0

3. Mungwi 4 2 0 0 0 0 1 10 1 0 0

4. Mporokoso 3 1 0 1 1 0 1 10 1 0 0

Sous-total 2 16 6 1 1 1 0 4 40 4 1 1

Total LISP 35 15 2 2 2 1 8 80 8 2 4

1 Un LSC de niveau 3 sera implanté à Mbesuma Ranch (district de Chinsali) et à Kalungushi Ranch (district de Mporokoso).

2 Abattoirs ordinaires (autres que les abattoirs à haute technologie). Là où la demande est faible, selon l’évaluation menée sur le terrain, des dalles d’abattage devraient être prévues. 3 De préférence, des routes de desserte en gravier. 4 Un Centre provincial (de district) doté d’un laboratoire ne bénéficiera pas d’un laboratoire de district. En fonction du nombre de têtes de bétail et de la demande, si nécessaire, deux districts peuvent être regroupés afin d’utiliser un

même laboratoire qui sera implanté de façon stratégique.