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La loi d’orientation et de programmation prévoit « d’élever le niveau de tous les élèves et de réduire les inégalités scolaires, de prévoir une école juste pour tous et exigeante pour chacun ». « L’école est un lieu de réussite et d’épanouissement pour tous ; un lieu d’éveil à l’envie et au plaisir d’apprendre, à la curiosité intellectuelle, à l’ouverture d’esprit, un lieu où il soit possible d’apprendre et d’enseigner dans de bonnes conditions ; un lieu permettant de former des citoyens »

Le projet d’école est l’instrument de l’autonomie reconnue aux écoles et l’expression de leur responsabilité. Il implique tous les acteurs de la communauté éducative. Textes de référence

Loi n° 2013-595 du 8 juillet 2013 d'orientation et de programmation pour la refondation de l'école de la République http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027677984&dateTexte=&categorieLien=id

Décret n° 2013-682 du 24-7-2013 - J.O. du 28-7-2013 (NOR MENE1318869D) École primaire et collège Cycles d'enseignement

Circulaire n° 90 – 039 du 15 février 1990 sur le projet d’école

Circulaire n°2013-017 du 6 février 2013 sur l’organisation du temps scolaire et des APC

http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.htmlcid_bo=66991

Contrat d’objectifs académique

Priorité 1 : Renforcer la performance scolaire : améliorer la réussite de tous les élèves et élever le niveau de qualification

Priorité 2 : Promouvoir l’attractivité éducative des territoires d’une académie rurale en favorisant l’égalité des chances et l’ambition scolaire des élèves

Priorité 3 : Faire de l’école un lieu d’épanouissement et d’ouverture

PROJET D’ÉCOLE 2014-2017

GUIDE MÉTHODOLOGIQUE

DOCUMENT n° 1

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1. Présentation générale

Le projet d'école vise avant tout à :

> développer le goût d’apprendre,

> améliorer les connaissances et les compétences de tous les élèves

dans un contexte de pratiques pédagogiques concertées.

Réfléchir en équipe pour élaborer le projet d’école, c’est l’occasion pour les maîtres de :

renforcer la mise en cohérence des pratiques pédagogiques de l’école, en veillant à assurer à la fois la progressivité et la nécessaire continuité (rôle fondamental des outils de cycle) ;

s’investir dans une stratégie collective pour ajuster de manière plus efficace sa contribution personnelle aux objectifs communs,

organiser les articulations inter cycles, afin de garantir les éléments de continuité et de mieux penser les ruptures, elles aussi nécessaires pour « grandir ».

L’efficacité du projet d’école repose sur l’engagement de l’équipe

dans son élaboration, dans sa mise en œuvre comme dans son évaluation.

L’adhésion de chaque maître aux priorités et stratégies définies doit se traduire dans ses pratiques au quotidien.

La qualité du projet ne tient ni à la multiplicité des dispositifs envisagés, ni à leur caractère « exceptionnel » ou « spectaculaire ».

Dans tous les cas, une attention particulière doit être accordée aux publics fragiles.

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2. MÉTHODOLOGIE ET CALENDRIER

Phase 1 : BILAN ET ANALYSE juin 2014

Échéance Étapes Supports

Juin

2014

A/ Bilan diagnostic

• Bilan du précédent projet d’école

• Repérage des caractéristiques de l’école au travers des indicateurs.

• Étude des résultats des élèves (évaluations de classe, évaluations nationales)

Tableau de bord école

Évaluations des acquis des élèves

Observations récurrentes

Phase 2 : CONCEPTION DU PROJET D’ÉCOLE 1er septembre / 17 novembre 2014

Échéances Étapes

Novem

bre

2014

B/ Constats et axes prioritaires

• Analyse des besoins prioritaires

• Choix des axes (= objectifs généraux) et définition des objectifs opérationnels, au regard des priorités départementales

C/ Choix des stratégies et des dispositifs mis en œuvre pour atteindre les objectifs opérationnels

D/ Définition des modalités d’évaluation : quels sont concrètement les « progrès attendus » (choix d’un ou plusieurs indicateurs permettant d’évaluer chaque objectif)

Transmission du projet à l’IEN pour validation

Phase 3 : MISE EN ŒUVRE DU PROJET D’ÉCOLE dès la validation /juin 2017

Novembre

2014

E/ Présentation du projet d’école au Conseil d’école

Juin 2015

Octobre 2015

Évaluation annuelle du projet d’école sous la forme de :

F/ Bilan des actions à l’issue de chaque année scolaire (information du conseil d’école de fin d’année)

G/ Avenant rédigé en début d’année scolaire suivante

Le projet d’école est archivé dans un dossier. Il sera complété tout au long de sa mise en œuvre.

Le dossier contiendra les annexes afférentes : les horaires de l’école, le plan d’actions école-collège, les indicateurs annuels, les avenants et bilans annuels, les parcours artistiques et culturels…

Chaque enseignant doit disposer d’une copie du projet d’école

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3. PRIORITÉS DÉPARTEMENTALES

Le projet d’école aura pour objectif de mettre en œuvre les priorités départementales et plus particulièrement :

L’AMÉLIORATION DES RÉSULTATS DES ÉLÈVES ET LE RENFORCEMENT DE LA PERFORMANCE SCOLAIRE

Pour définir les priorités du projet d’école, il convient tout d’abord de prendre en compte les acquis des élèves. Les résultats

aux évaluations de classe dans chacun des niveaux des trois cycles et dans les différents domaines ou champs disciplinaires serviront de support à la réflexion collective.

Les différentes analyses qui peuvent en être faites (identification des compétences « en creux », analyse des erreurs

récurrentes et des difficultés qu’elles révèlent, comparaisons effectuées d’une année sur l’autre) constituent autant d’indicateurs concernant les acquis des élèves, dans la perspective de la validation des paliers 1 et 2 du socle commun de connaissances et de compétences. Ces analyses partagées au sein du conseil des maîtres génèreront des réponses pédagogiques concertées, chacun des

membres de l’équipe étant partie prenante des résultats à l’issue de chaque cycle et en fin de scolarité élémentaire.

À cet effet, les programmations de cycle et la mise en cohérence des outils des élèves assureront la nécessaire

progressivité et la continuité des apprentissages, fondées sur une concertation rigoureuse et harmonisée entre les maîtres.

Pour une prise en compte effective des programmes dans leur intégralité, il est recommandé d’accorder une attention particulière à une gestion optimisée du temps des apprentissages sur la journée, la semaine, la période, l’année, le cycle, en veillant aux équilibres et aux articulations entre domaines et champs disciplinaires (respect des horaires définis par les

programmes, utilisation des ressources de la polyvalence et de la transversalité du « Dire, lire, écrire »)

L’ORGANISATION DES ADAPTATIONS PÉDAGOGIQUES POUR TOUS LES ÉLÈVES

Il importe de prendre en compte les besoins de tous les élèves dans le contexte actuel d’une école inclusive dont les

ambitions doivent être référées au socle commun.

Pour exemples, la prévention et le traitement des difficultés d’apprentissage, la prise en compte des parcours (enfants

précoces, élèves allophones nouvellement arrivés, enfants de familles itinérantes et du voyage…), la scolarisation des élèves en situation de handicap doivent faire l’objet d’une réflexion d’équipe, en fonction du contexte.

Les équipes veilleront à ce que la différenciation pédagogique au sein de la classe, formalisée dans les projets

personnalisés de réussite éducative (PPRE) soit la première réponse mise en place.

Les activités pédagogiques complémentaires (APC), l’intervention des enseignants spécialisés, les stages de remise à niveau (RAN), constituent des stratégies complémentaires. Pour autant, elles ne sauraient être des modalités exclusives de prise en charge des besoins particuliers des élèves, au risque d’externaliser le traitement de la difficulté scolaire.

Les projets personnalisés établis en faveur des élèves en difficulté ou à besoins éducatifs particuliers, constituent des outils

d’articulation des différents dispositifs mis en œuvre à leur bénéfice. Par le dialogue et la contractualisation qu’ils induisent, ces projets optimisent le partenariat avec la famille et garantissent une lisibilité une communication facilitée entre les acteurs impliqués autour de l’enfant.

Ces deux priorités ont pour objectif de mettre en place des parcours scolaires fluides, adaptés et épanouissants, garants d’un avenir réussi.

Votre projet d’école devra identifier et développer trois axes de travail.

Au moins deux axes devront être référés aux thèmes suivants

Développer les usages pédagogiques du numérique

Mettre en œuvre l’école du socle

Réussir la scolarisation en maternelle

Concevoir les parcours artistiques et culturels

Organiser les ruptures et les continuités (de la maternelle au CP, de l’école au collège, entre les différents temps de l’enfant)

Développer la culture humaniste et la citoyenneté

Prendre en compte les besoins éducatifs particuliers

Les axes seront développés en actions en direction des élèves, des enseignants et des membres de la communauté éducative et notamment les familles.

Vous trouverez dans la suite de ce document des fiches documentaires sur certains des axes ci-dessus. Ces fiches peuvent vous aider à construire votre programme d’actions.

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Développer les usages pédagogiques du numérique

En faisant du numérique un levier de la refondation de l’École, il s’agit de :

Réduire les inégalités dans le cadre de la garantie de l’égalité des chances ;

Appréhender un nouveau rapport au savoir pour mieux s’insérer dans la société et la vie professionnelle ;

Renforcer le plaisir d’apprendre et d’aller à l’école pour tout simplement mieux apprendre ;

Développer des pratiques pédagogiques plus efficaces pour améliorer l’enseignement et s’adosser aux

compétences dont les élèves disposent vis-à-vis du numérique ;

Favoriser l’implication des parents dans la scolarité de leurs enfants pour fédérer la communauté éducative.

Le projet d’école pourra comporter un volet numérique ciblant : - l’utilisation du matériel au sein de l’école ; - l’exploitation de ressources numériques ; - l’utilisation du numérique dans les dispositifs d’aide et de soutien (différenciation au sein de la classe,

PPRE, APC) - les modalités de mise en œuvre du B2i école.

Les questions suivantes, à se poser dans trois domaines, permettront d’alimenter votre réflexion :

le numérique au service des élèves,

le numérique au service de l’équipe

le numérique au service de communauté éducative, de la communication avec les familles

Utilisation du matériel au sein de l’école : Le matériel existant est-il utilisé par chaque classe ? Pour quelles disciplines ? Comment pourrait-on optimiser l’utilisation (échanges de service,…) ? Souhaiteriez-vous vous engager dans la mise en place d’un espace numérique de travail ? Existe-t-il une sensibilisation au sein de l’école sur les usages d’Internet (protection des mineurs, exploitation de la charte, droit à l’image, utilisation des images… ? Souhaitez-vous lancer des projets tels que la mise en place d’outils numériques élèves individuels et/ou collectifs (albums-échos, Didapages,…)? Quelle exploitation de l’appareil photo numérique ?

Exploitation de ressources numériques ? Comment utilisez-vous au sein de l’école des livres numériques ? Programmez-vous d’acquérir ce type de ressources ? Avez-vous recours au site Primtice http://www.primtice.education.fr/index.php ou aux scenarii élaborés? Existe-t-il des dispositions particulières pour faciliter l’accès individuel aux ressources pour tous les élèves (y compris pour les élèves handicapés)? Usage du numérique dans les dispositifs d’aide et de soutien L’équipement numérique est-il utilisé pour la mise en œuvre des PPRE, des PAI, des PPS ? Existe-t-il des ressources spécifiques pour les séances de remédiation ? Les élèves disposent-ils de dossiers numériques personnels permettant d’archiver et de reprendre le fil de leurs travaux ? Comment ces outils favorisent-ils une approche personnalisée des apprentissages ? Modalités de mise en œuvre du B2i école : pour rappel, le B2i école est intégré dans le socle commun de

connaissances, de compétences et de culture. Il s’agit d’un outil pédagogique qui tient compte des transformations des usages du numérique. Ce n’est en aucun cas un examen mais bien une attestation de compétences validées par l’ensemble de l’équipe pédagogique, équivalant à l’acquisition de la compétence 4 du socle, articulée au livret personnel de compétences. Quelles sont les modalités en cours dans votre école ? Existe-t-il une planification des compétences sur le parcours scolaire des élèves ? Quels sont les principaux supports utilisés pour la validation des compétences (correspondance scolaire, utilisation ENT, préparation de dossiers numériques, utilisation de blogs,…) ? Existe-t-il des items du B2i travaillés en maternelle ? Dans le cadre de la liaison GS/CP, y a-t-il communication des acquis des élèves dans le domaine des Technologies de l’information et de la communication ?

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Les feuilles de position du B2i école sont-elles connues de tous les enseignants et affichées en classe ?

Des exemples Les trois entrées proposées pour structurer le projet :

1/ Le numérique au service des élèves : favoriser les apprentissages avec le numérique

Ex1 : mise en place d’un point multimédia

pour favoriser l’écoute et la mémorisation des textes rencontrés au C1 (contes et albums, poèmes et comptines)

pour augmenter le temps d’exposition à la langue vivante étudiée (C2, C3) Ex2 : création d’albums échos en regard des différents projets de la classe : stimulation de la mémoire par la valorisation et la réactivation régulière des éléments de langage associés au projet (vocabulaire et syntaxe, articulations logiques et chronologiques…) Ex 3: développement les activités d’entraînement autonomes différenciées

pour assurer la maîtrise du code (entraînement phonologique, mémorisation des correspondances phonèmes/graphèmes au cycle 2, structuration de la syntaxe, acquisition des réflexes orthographiques au C3),

stabiliser les compétences numériques, les habiletés en calcul mental, la mémorisation des tables, le traitement de l’information dans la résolution de problèmes… Ex 4 : création d’un portfolio valorisant les rencontres artistiques et les créations personnelles issues des différentes pratiques (arts visuels, chant, danse, théâtre, poésie…) Ex5 : utilisation du traitement de texte au service de la rédaction : auto régulation de l’orthographe, amélioration du dispositif de réécriture et visibilité des progrès, valorisation du texte final (mise en page, illustration, édition papier ou numérique)

2/ Le numérique au service des enseignants Ex1 : constitution d’un fonds de ressources mutualisé, pour développer l’attractivité et l’efficacité de l’enseignement de l’histoire, de la géographie, des sciences, de l’histoire des arts. Ex2 : création d’outils de suivi pour un accompagnement plus efficace des élèves les plus fragiles Ex3 : développement de l’auto formation dans les domaines identifiés comme prioritaires par l’équipe

3/ Le numérique au service de la communauté éducative, de la communication avec les familles Ex1 : information sur les apprentissages en cours : mise en ligne sur le site ou le blog de l’école (cette semaine, ce mois-ci, cette période, nous avons appris à…) Ex2 : valorisation des acquis : vocabulaire (« Mon carnet de mots » C1, C2), culture littéraire (« Nos livres préférés » : références bibliographiques, extraits choisis, expression de points de vue), connaissances sur le monde Ex3 : cahier de leçons en ligne (histoire, géographie,…) Ex4 : conseils pour accompagner son enfant dans les apprentissages (la « boîte à outils » des parents : recommandations écrites ou vocales, photos, clips vidéo explicitant « comment s’y prendre pour aider son enfant à apprendre une leçon, mémoriser des mots en orthographe, apprendre les tables de multiplication…

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Mettre en œuvre « l’école du socle »

Tout au long de la scolarité, « l’école du socle » doit permettre de mieux assurer la continuité et la progressivité des enseignements, de favoriser la cohérence des démarches, de garantir l’adaptation des aides et accompagnements personnalisés mis en œuvre et de renforcer la cohésion des acteurs. Elle doit permettre à chaque élève, au terme de la scolarité obligatoire, de maîtriser les fondamentaux, ainsi que les acquis itions nécessaires à la poursuite de son parcours scolaire.

1. Renforcer l’efficacité de l’enseignement de la langue française

À l’école maternelle L’école maternelle fait l’objet d’une attention particulière. Elle est l’école des premières acquisitions par des démarches pédagogiques adaptées à l’âge des élèves. Elle est avant tout l’école du langage. En respectant soigneusement la progressivité nécessaire, c’est à ce moment qu’il faut donner aux élèves les bases du vocabulaire et de la syntaxe qui sont le socle de leur réussite au CP. (Circulaire n° 2012-056 du 27 mars 2012.) Les actions menées pourraient être du type :

- L’utilisation ou la fabrication d’imagiers et d’abécédaires - La compréhension de textes racontés ou lus par le maître (générant une activité mentale invisible qu’il s’agit

d’expliciter) - L’enrichissement du vocabulaire grâce à un enseignement systématique du lexique et l’acquisition progressive de la

syntaxe - Le développement de la capacité à s’exprimer oralement afin d’accéder à l’oral scriptural - L’apprentissage de l’écriture et la production d’écrits par le biais de la dictée à l’adulte. - La conception de parcours de lecture - La construction d’une première culture : une approche patrimoniale, culturelle et linguistique

À l’école élémentaire Dans le cadre des programmes officiels, les professeurs des écoles des deux cycles conçoivent et délivrent un enseignement adapté et progressif au service de la compétence 1 du socle commun de connaissances et de compétences. L’enseignement de la langue se renforce au long des cinq années de l’école élémentaire par une mise en œuvre structurée, tant à l’oral qu’à l’écrit, conduisant les élèves à lire, à comprendre, à dire et à écrire quotidiennement dans tous les domaines d’enseignement. Les actions pourraient être de cet ordre :

- la construction du langage oral en production et en réception ; - l’acquisition d’une lecture à haute voix, fluide et fiable ; - la mise en œuvre d’un apprentissage de la compréhension en lecture dépassant la pratique de questions fragmentaires

sur le texte ; - la production quotidienne d’écrits dès le CP, permettant de s’approprier le fonctionnement de la langue ; - l’enrichissement et la mobilisation permanente du vocabulaire, essentiels pour accéder au sens ; - le renforcement de l'enseignement de l'orthographe et de son usage dans les écrits scolaires l'enseignement de

l'orthographe.

2. Renforcer l’efficacité de l’enseignement des mathématiques L’enseignement des mathématiques a pour objectif premier de permettre à chaque élève de construire, progressivement de l’école maternelle à la fin du collège, les éléments nécessaires à l’acquisition des compétences du socle et à la poursuite d’études. À ce titre, la construction des nombres, les techniques de calcul qui les mettent en œuvre et le rôle des uns et des autres dans les grandeurs, la gestion de données et les problèmes tiennent une place essentielle.

À l’école maternelle

L’école maternelle constitue une période décisive dans la construction du concept de nombre. En fin de grande section, les élèves doivent avoir acquis la suite numérique et être capables d’utiliser des nombres dans les procédures de quantification et d’anticipation lors de la résolution de problèmes. Pour cela, ils découvrent et comprennent les fonctions du nombre, en particulier comme représentation de la quantité et moyen de repérer des positions dans une liste ordonnée d’objets.

L’an dernier, la conférence de monsieur Jean Jacques CALMELET a rappelé les éléments constitutifs d’une bonne construction du nombre, Pour mémoire, l’école maternelle doit largement introduire dans ses pratiques quotidiennes, de la petite section à la grande section, des ateliers, des jeux et des rituels favorisant la construction et l’utilisation du nombre. Les équipes

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pédagogiques pourront mettre en œuvre un programme progressif d’actions visant à la construction et l’utilisation d’outils comme les albums à compter et à calculer.

Des actions de ce type pourraient être menées :

- Les jeux mathématiques. Centrés sur une compétence clairement identifiée, ils favorisent l’observation des élèves

dans l’action pour comprendre et analyser leurs procédures et permettent de porter un autre regard sur l’erreur. L’auto-validation, quant à elle, facilite l’entraînement en autonomie.

- La verbalisation. Pour expliciter les procédures et pour valider. De même, la précision du lexique devra faire l’objet

d’une attention particulière (chiffre, nombre), comme l’usage approprié de tournures syntaxiques favorisant la compréhension de notions clés (« plus haut que », « moins que », « en trop »…). Les élèves seront régulièrement sollicités pour profiter des expériences sensorielles afin de comparer deux longueurs, deux masses et mettre des mots sur ces réalités perçues (« plus lourd que »). L’expérimentation, en divers domaines de la découverte du monde, permet également de faire appréhender des notions complexes (fractions, partages), que les cycles 2 et 3 prolongeront et institutionnaliseront.

À l’école élémentaire

Les équipes ont perçu la nécessité de mobiliser leur réflexion dans le domaine mathématique et d’optimiser les pratiques d’enseignement.

Quelques pistes de réflexion permettront d’aller plus loin :

- Le réinvestissement d’une même démarche pour appréhender chaque grandeur du programme : longueur, masse, aire et capacité

L’école élémentaire a pris la mesure de la nouvelle répartition de l’enseignement des mathématiques en quatre sous-domaines. La réflexion reste à poursuivre en équipe de cycle afin de ne pas reconstruire, chaque année, cette démarche pour les longueurs, mais bien de la réinvestir pour chaque nouvelle grandeur abordée (aires et capacités en cycle 3). Cette approche permet aux élèves de prendre le temps de construire chaque grandeur tout en réinvestissant une démarche et des procédures, au fil des ans.

- L’équilibre entre la mise en recherche et l’automatisation de procédures et de résultats.

Si l’automatisation et l’entraînement avaient tendance à faire défaut dans les pratiques, c’est la mise en recherche des élèves qui semble faire défaut aujourd’hui : un équilibre est à trouver au sein de chaque classe et au sein des écoles. La résolution de problèmes, d’ailleurs souvent confondue avec « gestion et organisation des données », devrait être intégrée dans tous les domaines mathématiques aussi bien pour construire la notion que pour la réinvestir. Ainsi, pour être efficace, la pratique des problèmes ne doit-elle pas être occasionnelle, mais régulière et programmée. Elle doit commencer dès le CP.

- L’idée que c’est dans la complexité que se définissent les notions de base.

Il y a encore une tendance trop marquée à retarder l’entrée dans la complexité du programme et des situations pour mettre les élèves en réussite avec des révisions et des situations « faciles ». Il n’est pas rare, en effet, de voir des élèves s’ennuyer et ne pas apprendre de notion ou de procédure nouvelle au cours d’une séance de mathématiques. Cette tendance, notamment au cycle 2, est renforcée par l’usage du fichier. Ainsi les élèves construisent-ils la dizaine pendant une ou deux périodes en n’utilisant que des nombres inférieurs à 15 ou 20, alors qu’il est pourtant plus facile de comprendre la nécessité de regrouper par paquets de 10 à partir d’une grande collection. Une réflexion est à engager dans les équipes, notamment autour du découpage de la programmation par périodes, particulièrement au CP.

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Réussir la scolarisation en maternelle Dans le cadre de la refondation de l’École, la priorité au primaire est affirmée et la place de l’école maternelle précisée. Ainsi, les enjeux d’égalisation des chances conduisent chaque acteur de l’éducation à porter une attention toute particulière aux spécificités de l’enseignement à ce niveau, à l’entrée dans la scolarité des plus jeunes et aux relations avec les familles. Parce que le projet d’école formalise des ambitions éducatives partagées, son écriture donne l’opportunité d’intégrer ces trois exigences dans un ensemble cohérent. La mise en relief de champs prioritaires, listés ci-dessous, serviront de base aux échanges entre membres de l’équipe. - La relation aux familles et l’attention portée « en particulier lorsque, pour des raisons sociales, culturelles ou linguistiques, la famille est éloignée de la culture scolaire » circulaire n° 2012-202 du 18-12-2012.

- La réussite des élèves et la communication de leurs progrès ;

- La motivation, le goût d’apprendre et l’estime de soi ;

- L’équilibre des activités : les situations ludiques, de recherche, d’imprégnation culturelle, d’expérimentation et d’entraînement ;

- L’expression langagière et la communication ;

- L’imagination et la création des élèves ;

- L’aménagement du temps et de l’espace au service de la pédagogie ;

- La première scolarisation des élèves et son organisation Ces différentes entrées sont à considérer en fonction de l’analyse locale des besoins des élèves, de la situation de l’école et de son environnement.

Vous trouverez sur les sites des missions départementales « maternelle » de nombreux outils qui vous aideront à analyser les compétences des élèves dans les différents domaines d’activité, à bâtir des programmes d’actions cohérents, à vous approprier de nouveaux outils et à vous doter de références bibliographiques ainsi que d’exemples mis en place par les écoles maternelles.

Site de la Creuse : http://www.educreuse23.ac-limoges.fr/maternelle/accueil.htm Site de la Haute Vienne : http://www.ac-limoges.fr/ia87/spip.php?rubrique46 Sur Eduscol, de nombreuses fiches à télécharger pour développer entre autres domaines, les compétences en vocabulaire http://eduscol.education.fr/cid52525/enseigner-le-vocabulaire-a-l-ecole-maternelle.html

Dans le dossier « maternelle » Eduscol, les thématiques suivantes sont développées :

Présentation de l'école maternelle

Apport scientifique à la réflexion sur l'école maternelle et le socle commun

Apprentissage de la langue française

Langue orale et APC à l'école maternelle

Sélection pour une première culture littéraire à l'école maternelle

Enseigner le vocabulaire à l'école maternelle

Devenir élève

Les domaines d'activités

Évaluer et différencier pour aider les élèves

Le développement de l'enfant

L'organisation de l'enseignement

La classe au quotidien

La scolarisation des moins de trois ans

Abécédaires

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L'éducation artistique et culturelle

L'éducation artistique et culturelle contribue à la réussite et à l'épanouissement des élèves. Elle est une composante de la formation générale dispensée à tous les élèves.

Elle est indispensable à :

la démocratisation culturelle

l’égalité des chances

Elle contribue à :

l'épanouissement des aptitudes individuelles

l'égalité d'accès à la culture

la connaissance du patrimoine culturel

la connaissance de la création contemporaine

Le parcours d'éducation artistique et culturelle :

Il se construit de l'école primaire au lycée et doit être pensé de manière à assurer une complémentarité entre les temps scolaire, périscolaire et extrascolaire.

Il prend appui sur les ressources locales

il implique un partenariat avec l'ensemble des acteurs du territoire

Il encourage une ouverture des écoles sur leur environnement culturel proche

Il vise à assurer la progressivité et la continuité des apprentissages et des expériences

Construire le parcours d'éducation artistique et culturelle : veiller à cinq principes

Appui sur les enseignements obligatoires Articuler : enseignements et environnement patrimonial et culturel de l'école, pratiques artistiques et repères culturels et formation d'amateur de spectateur à l'art.

Cohérence au sein de chaque projet et entre les projets : définir et mettre en œuvre des stratégies pédagogiques et éducatives adaptées aux objectifs visés et tenant compte du niveau des élèves. Relier les objectifs et activités découlant de chaque projet aux enseignements obligatoires. Veiller à construire des ponts entre les projets successifs, de sorte que l’élève tire parti des expériences passées pour profiter pleinement des suivantes et approfondir les connaissances et compétences acquises.

Complémentarité : vivre une diversité d’expériences en veillant aux différentes expressions artistiques : arts de l'espace, arts du son, arts du langage, arts du spectacle vivant, arts du visuel, arts du quotidien. Complémentarité des différents acteurs intervenants.

Progressivité : exigences adaptées aux possibilités des élèves (niveau scolaire ou contexte culturel qui marque leur environnement de vie)

Enchaînement des projets : les connaissances acquises, les compétences développées et les expériences vécues à l’occasion d’un projet sont mobilisées par les suivants. Les acquis de chaque projet s'appuient sur ceux des précédents et sont valorisés dans les projets à venir.

Équilibre : Tous les domaines artistiques et culturels sont abordés tout au long de la scolarité : arts visuels, arts du son, arts de l’espace, arts du quotidien, arts du langage, Par leurs choix pédagogiques (œuvres étudiées, lieux explorés, intervenants, professionnels des arts et de la culture rencontrés etc.). S’assurer que les élèves explorent ces domaines dans leurs manifestations patrimoniales et contemporaines.

Une grille-mémoire des activités proposées chaque année à chacun des niveaux est jointe à la matrice du projet d’école.

Complétée pour l’école permet de garder trace des projets collectifs et d’ajuster les enseignements afin de garantir des parcours diversifiés et complets.

Complétée pour chaque élève, dans le cadre du livret scolaire, elle permet de partager avec les familles la qualité et la cohérence du parcours. Elle sera transmise en cas de changement d’école.

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ORGANISER LES RUPTURES ET LES CONTINUITÉS L’École est un lieu de ruptures et de continuités. Les élèves les plus fragiles et les familles les plus éloignées de l’institution appréhendent parfois difficilement ces passages. Communiquer avec l’ensemble des partenaires de la communauté éducative, en rendant explicites les progressions induites par le parcours est le gage d’une scolarité harmonieuse et réussie. Dans ce cadre, le programme d’actions visera à mettre en cohérence :

les outils des enseignants, les méthodes, les démarches et les exigences

les outils d’élèves : cahiers, classeurs, productions, outils

les éléments de communication avec les familles pour mieux appréhender les progrès et les besoins

les liaisons inter degrés et inter cycles

les différents temps de l’enfant

la gradation et la coordination des aides et des remédiations

Ce programme d’actions vise à mieux prendre en charge l’élève, en partageant au sein d’une équipe, les informations sur la nature des éventuelles difficultés, les leviers aux progrès et les compétences maîtrisées. Il a pour objectif également de faire de l’élève un acteur de ses apprentissages. Parmi les actions de liaison, celles qui contribuent à étayer l’élève, de la maternelle au CP et de l’école primaire au collège seront développées au sein du projet d’école.

Conseil école-collège Espace de travail pédagogique, il doit favoriser les échanges inter degrés et permet d’enrichir les pratiques professionnelles. Chaque enseignant se nourrit de la rencontre de cultures pédagogiques différentes. Les objets de travail communs permettent de faire émerger une expertise pédagogique et didactique partagée, qui est source d’accroissement du potentiel de chacun des professionnels impliqués. Un rapprochement entre la culture du premier degré et celle du second degré permet la construction de diagnostics concertés, la mutualisation de connaissances professionnelles, la formalisation des progressions des apprentissages d’un niveau à l’autre et le suivi du parcours d’un élève de l’école au collège Pour favoriser la continuité des apprentissages de la classe de CP à la classe de troisième, il est utile de connaître le travail conduit les années précédentes, de pouvoir se référer au suivi de l’élève et de renforcer le partenariat avec les familles. Le cycle de consolidation qui rapproche l’école et le collège, la création du conseil école-collège confortent une nouvelle approche du parcours scolaire de l’élève pensé comme un continuum de l’école au collège. . Être informé de l’histoire scolaire de l’élève et se renseigner sur le travail conduit les années précédentes contribuent à la construction et à la réussite du parcours des années à venir. Il faudra dissocier le conseil école-collège de la liaison :

conseil liaison

Plan d’actions (sur proposition des équipes pédagogiques)

Mise en place et réalisation des actions

Plan de formation inter degré Rencontres autour des PPRE

Travail personnel (méthodologie) Echanges de pratiques pédagogiques

Règlement intérieur

http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle=LEGIARTI000027760454&cidTexte=LEGITEXT000006071191&dateTexte=20140521&oldAction=rechCodeArticle&fastReqId=330839598&nbResultRech=1 http://eduscol.education.fr/conseil-ecole-college

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Liaison Grande section /CP Les conseils des maîtres devront formaliser les moyens mis en œuvre pour assurer les transitions et faciliter l’entrée dans les apprentissages fondamentaux. Un document intéressant sur ce site : http://www.ac-bordeaux.fr/ia40/fileadmin/pedagogie/circonscriptions/ha/domaine_pedago/liaison_GS_CP/liaison_GS_CP_propositions.pdf

Articulation des temps de l’enfant

Réflexion sur la conception et l’évolution des emplois du temps ;

Place et durée des récréations ;

Place et contenu des APC ;

Les temps péri scolaire ;

Coordination des acteurs de la communauté éducative ;

Connaissance et respect des rythmes de l’enfant ;

Charte des exigences harmonisées …

http://www.education.gouv.fr/cid76004/nouveaux-rythmes-scolaires-les-bonnes-pratiques-en-maternelle.html http://eduscol.education.fr/cid74795/les-activites-pedagogiques-complementaires.html

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L’enseignement moral et civique, valeurs républicaines à l’école

Les champs prioritaires dans le cadre de la refondation de l’École sont les suivants :

La construction de la mémoire collective : (cf. annexe 17 BO N° 21 du 22 mai 2014)

les commémorations

les lieux de mémoire (ressources culturelles locales)

les concours scolaires :- concours national de la Résistance et la Déportation

- concours des petits artistes de la mémoire

L’éducation au développement durable : (cf. annexe 18 BO N° 21 du 22 mai 2014)

climat scolaire : permettre à tous les élèves d’adopter un comportement adapté à une vie en collectivité (respect

dès l’éveil aux enjeux environnementaux : « sensibilisation à la nature et à la compréhension et à l’évaluation de

l’impact des activités humaines sur les ressources naturelles »),

acquisition de comportements adaptés à la gestion durable,

création des Projets Educatifs Territoriaux (PEDT)

L’égalité des filles et des garçons :

prendre conscience de la force des préjugés et stéréotypes sexistes, repérer et analyser des situations scolaires productrices d’inégalités entre les filles et les garçons et en tenir compte dans les pratiques pédagogiques.

l’apprentissage de l’égalité entre filles et garçons : - transmission d’une culture de l’égalité entre les sexes - promotion du respect mutuel entre les sexes.

Cf : * brochure de rappel des enjeux sur Eduscol ou site du MEN * guide de la parité H/F en ligne sur le site du Haut Conseil à l'Intégration * publication " Filles et garçons sur le chemin de l'égalité de l'école à l'enseignement supérieur"

L’enseignement moral et civique : (JO n°0266 du 16 novembre 2013) « Faire connaître, comprendre et pratiquer, à tous les élèves, les valeurs (liberté, égalité, fraternité) et principes (indivisibilité, laïcité, démocratie, solidarité) de la République, qui sont la condition de la capacité à vivre ensemble. […] L'objectif ne peut être d'imposer une morale, mais de participer à la formation d'individus autonomes et de citoyens responsables. […] » :

- aider les élèves à intégrer dans leur comportement les valeurs fondatrices de la République, indispensables pour vivre ensemble ;

- les amener à devenir des citoyens responsables et libres : développer leur raison et leur esprit critique, les amener à se forger un sens critique et à adopter un comportement réfléchi (devenir autonome et responsable) ;

- développer la capacité à s’exprimer pour solutionner des situations conflictuelles ; - améliorer le climat scolaire : permettre à tous les élèves d’adopter un comportement adapté à une vie en collectivité

(respect des règles de vie, des consignes, implication dans un projet collectif. Cf : * guide web : Agir sur le climat scolaire dans le premier degré * guide : Une école bienveillante face aux mal-être des élèves * charte de la médiation par les pairs

- améliorer la connaissance et le respect de l’autre avec ses différences notamment connaître et respecter les problèmes des personnes handicapées et leur intégration dans la société.

- amener à la compréhension et à l’usage autonome et responsable des médias, notamment numériques. Rappel : La charte de la laïcité à l’École et la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen à afficher, rappeler et expliquer pour permettre aux élèves de les comprendre et les respecter.

* la fiche MEN : une École qui porte haut les valeurs de la République.

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PRENDRE EN COMPTE LES BESOINS ÉDUCATIFS PARTICULIERS

Règlement type départemental des écoles maternelles et élémentaires publiques NOR : MENE1416234C circulaire n° 2014-088 du 9-7-2014 MENESR - DGESCO

1.1.4 Admission des enfants de familles itinérantes : Il est rappelé que tant à l'école maternelle qu'à l'école

élémentaire, quelle que soit la durée du séjour et quel que soit l'effectif de la classe correspondant à leur niveau, les enfants de familles itinérantes doivent être accueillis (conformément à la circulaire n° 2012-142 du 2 octobre 2012 relative à la scolarisation et à la scolarité des enfants issus de familles itinérantes et de voyageurs).

Dans les cas où le directeur d'école ne disposerait pas d'une capacité matérielle d'accueil suffisante pour admettre l'enfant qui lui est présenté, il établira immédiatement par la voie hiérarchique un rapport détaillé qu'il adressera au DASEN, agissant par délégation du recteur d'académie. Celui-ci en informe aussitôt le préfet et prend toutes dispositions utiles pour rendre cet accueil possible.

1.1.5 Modalités de scolarisation des élèves en situation de handicap En application de l'article L. 112-1 du code de

l'éducation, tout enfant présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé est inscrit dans l'école la plus proche de son domicile, qui constitue son école de référence. Dans le cadre du projet personnalisé de scolarisation décidé par la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH) si les besoins de l'élève nécessitent qu'il reçoive sa formation au sein de dispositifs adaptés, il peut être inscrit dans une autre école avec l'accord de ses parents ou de son représentant légal. Cette inscription n'exclut pas son retour dans son école de référence.

1.1.6 Accueil des enfants atteints de troubles de la santé évoluant sur une longue période Les enfants atteints de

maladie chronique, d'allergie et d'intolérance alimentaire sont admis à l'école et doivent pouvoir poursuivre leur scolarité en bénéficiant de leur traitement ou de leur régime alimentaire, dans des conditions garantissant leur sécurité et compensant les inconvénients de leur état de santé.

Le projet d'accueil individualisé (PAI) a pour but de faciliter l'accueil de ces élèves mais ne saurait se substituer à la responsabilité de leur famille. Il organise, dans le respect des compétences de chacun et compte tenu des besoins thérapeutiques de l'élève, les modalités particulières de sa vie à l'école ; il peut prévoir des aménagements sans porter préjudice au fonctionnement de l'école.

La circulaire n° 2003-135 du 8 septembre 2003 donne toutes les précisions utiles pour l'élaboration d'un PAI.

1.2.3 Les activités pédagogiques complémentaires L'article D. 521-13 du code de l'éducation, prévoit la mise en

place d'activités pédagogiques complémentaires organisées par groupes restreints d'élèves :

- pour l'aide aux élèves rencontrant des difficultés dans leurs apprentissages ;

- pour une aide au travail personnel ou pour une activité prévue par le projet d'école, le cas échéant en lien avec le projet éducatif territorial.

L'organisation des activités pédagogiques complémentaires, arrêtée par l'inspecteur de l'éducation nationale chargé de la circonscription sur proposition du conseil des maîtres de l'école, est précisée dans le projet d'école. Les parents sont informés des horaires prévus.

La liste des élèves qui bénéficient des activités pédagogiques complémentaires est établie après qu'a été recueilli pour chacun l'accord des parents ou du représentant légal.

De la différenciation pédagogique intégrée aux séquences à la scolarisation des élèves en situation de handicap.

Consulter le livret repères sur le site : http://centre-alain-savary.ens-lyon.fr/CAS/documents/publications/livrets-individualisation/livret-reperes

Fonctionnement des RASED : circulaire n° 2014-107 B0 n°31 du 28 Août 2014

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Programmes personnalisés de réussite éducative

http://eduscol.education.fr/cid50680/les-programmes-personnalises-de-reussite-educative-ppre.html

Décret n° 2005-1014 du 24 août 2005 sur les dispositifs d’aide et de soutien pour la réussite des élèves à l’école http://www.education.gouv.fr/bo/2005/31/MENE0501635D.htm

DISPOSITIFS D’AIDE AUX ÉLÈVES

Les éléments du PPRE (programme personnalisé de réussite éducative) : aide en classe, activités pédagogiques complémentaires (APC), stages de remise à niveau (SRAN)

Le projet d’aide spécialisée en relation avec la classe (PAS)

Le PAI (projet d’accueil individualisé) concerne certains enfants malades dont il facilite l’accueil à l’école Le PAI élargi (projet d’accueil individualisé non médicalisé) : organise des aménagements légers de la scolarité, et concerne notamment les troubles des apprentissages et les troubles spécifiques du langage (TSL) ; il peut concerner des élèves en situation de handicap non reconnu.

Le PPS (projet personnalisé de scolarisation) permet des aménagements importants de la scolarité (accompagnement par un AVS, par un service ou un établissement médico-social ou sanitaire, aménagement de l’emploi du temps …)

Cette articulation des dispositifs en système permet la prise en compte d’une typologie des difficultés et offre un choix d’actions parmi des dispositifs variés.

Chacun de ces dispositifs peut être articulé avec l’accompagnement à la scolarité (hors temps scolaire), le cas échéant.

APC Stages RAN

PPRE

PAS

PPS

Enseignants

RASEDD

Enseignants spécialisés et

partenaires

PAI