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INSA DE STRASBOURG – SPÉCIALITÉ GENIE CIVIL Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé Du diagnostic au confortement Lorry-Alan MOALIC, élève ingénieur de 5ème année

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INSA DE STRASBOURG – SPÉCIALITÉ GENIE CIVIL

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Du diagnostic au confortement

Lorry-Alan MOALIC, élève ingénieur de 5ème année

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Effectuer mon stage dans le service «

dans l’agence de Strasbourg a été une expérience enrichissante tant d’un point de vue humain que

sur le plan technique. Je tiens à remercier toutes les personnes qui y ont p

Je remercie tout d’abord Jean

l’agence de Strasbourg, sans qui tout cela n’aurait été possible

équipe. Je le remercie aussi de m’avoir encadré duran

éclairé durant toute la durée du stage.

Mes remerciements vont aussi pour Freddy MARTZ, professeur ENSAM et enseignant superviseur

pour ce PFE, pour ses conseils et commentaires avisés ainsi que pour sa dispo

Je tiens tout particulièrement à adresser mes remerciements à Christophe GOETZ, anciennement

ingénieur chargé d’affaire du « service pathologies des structures

NINET pour leurs nombreuses explications.

Je souhaite également remercier l’ensemble du personnel de l’agence de Strasbourg

GABRIELLI, assistante d’agence et

SEDRATI, chargé d’affaires en géotechnique

leur accueil chaleureux, leur aide et pour tou

Pour finir, je voudrais remercier l’ensemble du corps enseignant de l’INSA de Strasbourg pour tous

les cours de qualité ainsi que toutes les c

de la formation d’ingénieur en génie civil.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

REMERCIEMENTS

stage dans le service « pathologies des structures » de l’entreprise GINGER CEBTP,

dans l’agence de Strasbourg a été une expérience enrichissante tant d’un point de vue humain que

sur le plan technique. Je tiens à remercier toutes les personnes qui y ont participé.

Je remercie tout d’abord Jean-Michel ROUQUET, directeur de la région Est et responsable de

sans qui tout cela n’aurait été possible de m’avoir accueilli au sein de son

. Je le remercie aussi de m’avoir encadré durant ces vingt semaines en me prodiguant son avis

éclairé durant toute la durée du stage.

Mes remerciements vont aussi pour Freddy MARTZ, professeur ENSAM et enseignant superviseur

pour ce PFE, pour ses conseils et commentaires avisés ainsi que pour sa disponibilité.

Je tiens tout particulièrement à adresser mes remerciements à Christophe GOETZ, anciennement

service pathologies des structures », ainsi qu’à son successeur Julien

NINET pour leurs nombreuses explications.

haite également remercier l’ensemble du personnel de l’agence de Strasbourg

GABRIELLI, assistante d’agence et régionale ; Mélissa SCHWARTZ, assistante d’agence

SEDRATI, chargé d’affaires en géotechnique ; Geoffrey ADAM et Amar BELHADJ, techniciens

leur accueil chaleureux, leur aide et pour tous les bons moments passés ensemble.

Pour finir, je voudrais remercier l’ensemble du corps enseignant de l’INSA de Strasbourg pour tous

les cours de qualité ainsi que toutes les connaissances qu’ils m’ont apportées et qui font la richesse

de la formation d’ingénieur en génie civil.

Du diagnostic au confortement

2

» de l’entreprise GINGER CEBTP,

dans l’agence de Strasbourg a été une expérience enrichissante tant d’un point de vue humain que

articipé.

Michel ROUQUET, directeur de la région Est et responsable de

cueilli au sein de son

t ces vingt semaines en me prodiguant son avis

Mes remerciements vont aussi pour Freddy MARTZ, professeur ENSAM et enseignant superviseur

nibilité.

Je tiens tout particulièrement à adresser mes remerciements à Christophe GOETZ, anciennement

», ainsi qu’à son successeur Julien

haite également remercier l’ensemble du personnel de l’agence de Strasbourg : Isabelle GUIDI-

Mélissa SCHWARTZ, assistante d’agence; Pierre-Olivier

mar BELHADJ, techniciens ; pour

les bons moments passés ensemble.

Pour finir, je voudrais remercier l’ensemble du corps enseignant de l’INSA de Strasbourg pour tous

onnaissances qu’ils m’ont apportées et qui font la richesse

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

REMERCIEMENTS ................................

SOMMAIRE ................................................................

1. INTRODUCTION ................................

1.1. CONTEXTE DU STAGE ................................

1.2. PRÉSENTATION DE L’ENTREPR

1.2.1. LE GROUPE GINGER, FI

1.2.1.1. LA FUSION DE GRONTMI

1.2.1.2. GRONTMIJ ................................

1.2.1.3. GINGER ................................

1.2.2. HISTORIQUE DE L'ENTR

1.2.3. DOMAINE D'ACTIVITÉS

1.2.3.1. DOMAINES D'ACTIVITÉS

1.2.3.2. ORGANISATION

1.2.3.3. ORGANIGRAMME DE LA R

1.2.4. RÉFÉRENCES ................................

2. DESCRIPTION DES PATHOLOGIES DU BÉTON ARM

2.1. LA FISSURATION ................................

2.2. LA CARBONATATION DES

2.3. LA CORROSION DES ARM

2.3.1. LE PHÉNOMÈNE DE CORR

2.3.2. LES CAUSES DE LA COR

2.3.3. LES CONSÉQUENCES DE

3. RÉALISATION D’UN DIAGNOSTIC

3.1. CHOIX DES INVESTIGATIONS

3.2. TYPES D’INVESTIGATIONS

3.2.1. INVESTIGATIONS NON D

3.2.1.1. RELEVÉ VISUEL

3.2.1.2. L’ANALYSE DU FERRAILLAGE

3.2.1.3. L’AUSCULTATION SONIQ

3.2.1.4. SCLÉROMÈTRE

3.2.2. INVESTIGATIONS DESTR

3.2.2.1. CAROTTAGE D’ÉLÉMENTS

3.2.2.2. PRÉLÈVEMENTS D’ACI

3.2.2.3. POTENTIEL DE CORROSI

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

SOMMAIRE

................................................................................................................................

................................................................................................

................................................................................................................................

................................................................................................

NTATION DE L’ENTREPRISE ................................................................................................

LE GROUPE GINGER, FILIALE DE GRONTMIJ ................................................................

LA FUSION DE GRONTMIJ ET DE GINGER ................................................................

................................................................................................

................................................................................................

HISTORIQUE DE L'ENTREPRISE GINGER CEBTP ................................................................

DOMAINE D'ACTIVITÉS ET ORGANISATION ................................................................

DOMAINES D'ACTIVITÉS ................................................................................................

ORGANISATION ................................................................................................

ORGANIGRAMME DE LA RÉGION EST ................................................................

................................................................................................

OLOGIES DU BÉTON ARMÉ ................................................................

................................................................................................................................

LA CARBONATATION DES BÉTONS ................................................................................................

LA CORROSION DES ARMATURES ................................................................................................

LE PHÉNOMÈNE DE CORROSION DANS LE BÉTON ARMÉ ................................

LES CAUSES DE LA CORROSION ................................................................................................

LES CONSÉQUENCES DE LA CORROSION................................................................

GNOSTIC ................................................................................................

IONS ................................................................................................

NS ................................................................................................

INVESTIGATIONS NON DESTRUCTIVES................................................................

RELEVÉ VISUEL................................................................................................

SE DU FERRAILLAGE ................................................................

L’AUSCULTATION SONIQUE ................................................................

SCLÉROMÈTRE ................................................................................................

INVESTIGATIONS DESTRUCTIVES ................................................................

CAROTTAGE D’ÉLÉMENTS EN BÉTON ARMÉ ................................................................

PRÉLÈVEMENTS D’ACIERS ................................................................................................

POTENTIEL DE CORROSION ................................................................

Du diagnostic au confortement

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Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

3.2.2.4. TEST À LA CARBONATAT

3.3. CONCLUSION SUR LE DIAGNOSTIC

4. RÉPARATION D’UN OUVRAGE EN BÉTON ARMÉ

4.1. LE RAGRÉAGE ................................

4.2. LE BÉTON PROJETÉ ................................

4.2.1. HISTORIQUE DE LA MÉT

4.2.2. TECHNIQUE DE PROJECTION

4.2.3. MODE OPÉRATOIRE

4.2.4. MATÉRIAUX UTILISÉS

4.3. TISSUS DE FIBRES DE CARBONE

4.4. CONCLUSION SUR LES RÉPARATIONS

5. PROTECTION DES OUVRAGES EN BÉTON ARMÉ

5.1. LE REVÊTEMENT IMPERM

5.1.1. LES PEINTURES ................................

5.1.2. LES LASURES ................................

5.1.3. LES REVÊTEMENTS MINC

5.1.4. LES ENDUITS DE FAÇAD

5.2. LES INHIBITEURS DE CORROSION

5.3. LA DÉCHLORURATION ................................

5.4. LA RÉ-ALCALINISATION ................................

5.5. LA PROTECTION CATHOD

6. SUIVI D’UN OUVRAGE ................................

6.1. LE SUIVI PONCTUEL ................................

6.2. LE SUIVI CONTINU ................................

7. CONCLUSION ................................

LISTE DES CHANTIERS EFFECTUÉS OU SUIVIS

BIBLIOGRAPHIE ................................

TABLE DES ILLUSTRATIONS ................................

ANNEXE 1 : FICHES RÉHABILITATION

ANNEXE 2 : DOSSIER PROJET DU

ANNEXE 3 : C.C.T.P. DU BÂTIMENT

ANNEXE 4 : SUIVI MICROCLIMATI

ANNEXE 5 : EXEMPLE DE RAPPORT

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

TEST À LA CARBONATATION ................................................................

AGNOSTIC ................................................................................................

AGE EN BÉTON ARMÉ ................................................................

................................................................................................................................

................................................................................................

HISTORIQUE DE LA MÉTHODE ................................................................................................

DE PROJECTION ................................................................................................

MODE OPÉRATOIRE ................................................................................................

MATÉRIAUX UTILISÉS ................................................................................................

CARBONE ................................................................................................

ÉPARATIONS ................................................................................................

GES EN BÉTON ARMÉ ................................................................

LE REVÊTEMENT IMPERMÉABILISANT ................................................................................................

................................................................................................

................................................................................................

LES REVÊTEMENTS MINCES ................................................................................................

LES ENDUITS DE FAÇADE ................................................................................................

ORROSION ................................................................................................

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LA PROTECTION CATHODIQUE ................................................................................................

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OU SUIVIS ................................................................................................

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ITATION

: DOSSIER PROJET DU BÂTIMENT « LA SALINE »

BÂTIMENT « LA SALINE »

: SUIVI MICROCLIMATIQUE DU BARRAGE VAUBAN

: EXEMPLE DE RAPPORT DE DIAGNOSTIC

Du diagnostic au confortement

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Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

1. INTRODUCTION

Le béton est un matériau employé depuis

un grand essor notamment grâce au ciment de Portland et à Louis Vicat. Il aura fallu attendre la fin

de ce siècle pour voir apparaitre les premières constructions en béton armé. Depuis il est de

matériau composite incontournable. Les éléments en béton armé sont très présents dans notre vie.

Que ce soit dans un pont pour traverser une route,

dans des activités, ou autres ouvrages en béton armé,

bien précises. Ces ouvrages sont nécessaires au bon fonctionnement de notre société, car ce sont des

éléments facilitant ou améliorant la vie des usagers. Pour leur permettre de remplir leur rôle, il est

nécessaire de s’assurer de leur bonne santé et dans le cas contraire les réparer.

C’est dans cette optique que s’inscrit le diagnostic d’un ouvrage. À partir du moment où une

pathologie est apparue, même si cela ne remet pas en cause la stabilité de l’ouvrag

de diagnostiquer d’une part d’où vient le problème, mais à quel degré il affecte l’édifice. Dans un

second temps, il est nécessaire de supprimer le problème à la source et de réparer l’ouvrage.

Le diagnostic est un moment clé lorsqu’il

problème est mal diagnostiquée, les réparations préconisées ne correspondront pas réellement à ce

qui est nécessaire et l’ouvrage sera toujours soumis aux mêmes attaques.

Pour effectuer un diagnostic, différents moyens d’investigation sont disponibles. O

méthodes destructives, pour les structures pouvant être localement dégradées et les méthodes non

destructives pour les ouvrages nécessitant d’être préservés tels que les bâtiments cl

monuments historiques.

Une fois les causes ainsi que les pathologies diagnostiquées, il est nécessaire de prévoir des travaux

de réhabilitation afin de redonner à la structure ses caractéristiques physiques et mécaniques

initiales. Afin de retarder ou de limiter de nouvelles pathologies similaires, il est possible de protéger

la structure. Il existe un grand nombre de protections, elles sont à choisir selon les différentes

pathologies, mais aussi sur la durée de pérennisation espérée. Elles vont du s

appliqué sur le parement, aux traitements électrochimiques.

Ces expertises se développent de plus en plus notamment du fait d’une volonté des pouvoirs

politiques de s’inscrire dans un schéma de développement durable, à savoir, pérenniser

Il est aussi possible de ne pas prévoir des travaux, mais seulement s’intéresser à l’évolution des

pathologies. C’est le cas par exemple pour des fissures, il peut être utile de vérifier si son ouverture

est continuelle dans le temps, dans ce

Ou bien si l’ouverture de la fissure dépend de l’évolution de la température, auquel cas il est possible

de laisser l’ouvrage en l’état sans craindre une dégradation de l’ouvrage.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Le béton est un matériau employé depuis des millénaires, mais ce n’est qu’au XIX siècle qu’il connait

un grand essor notamment grâce au ciment de Portland et à Louis Vicat. Il aura fallu attendre la fin

siècle pour voir apparaitre les premières constructions en béton armé. Depuis il est de

matériau composite incontournable. Les éléments en béton armé sont très présents dans notre vie.

un pont pour traverser une route, dans un bâtiment pour abriter des personnes ou

des activités, ou autres ouvrages en béton armé, ils remplissent tous une ou plusieurs fonctions

bien précises. Ces ouvrages sont nécessaires au bon fonctionnement de notre société, car ce sont des

éléments facilitant ou améliorant la vie des usagers. Pour leur permettre de remplir leur rôle, il est

essaire de s’assurer de leur bonne santé et dans le cas contraire les réparer.

C’est dans cette optique que s’inscrit le diagnostic d’un ouvrage. À partir du moment où une

pathologie est apparue, même si cela ne remet pas en cause la stabilité de l’ouvrag

de diagnostiquer d’une part d’où vient le problème, mais à quel degré il affecte l’édifice. Dans un

second temps, il est nécessaire de supprimer le problème à la source et de réparer l’ouvrage.

Le diagnostic est un moment clé lorsqu’il y a présence de pathologies. En effet, si la source du

problème est mal diagnostiquée, les réparations préconisées ne correspondront pas réellement à ce

qui est nécessaire et l’ouvrage sera toujours soumis aux mêmes attaques.

, différents moyens d’investigation sont disponibles. O

destructives, pour les structures pouvant être localement dégradées et les méthodes non

destructives pour les ouvrages nécessitant d’être préservés tels que les bâtiments cl

Une fois les causes ainsi que les pathologies diagnostiquées, il est nécessaire de prévoir des travaux

de réhabilitation afin de redonner à la structure ses caractéristiques physiques et mécaniques

ou de limiter de nouvelles pathologies similaires, il est possible de protéger

la structure. Il existe un grand nombre de protections, elles sont à choisir selon les différentes

pathologies, mais aussi sur la durée de pérennisation espérée. Elles vont du s

appliqué sur le parement, aux traitements électrochimiques.

Ces expertises se développent de plus en plus notamment du fait d’une volonté des pouvoirs

politiques de s’inscrire dans un schéma de développement durable, à savoir, pérenniser

Il est aussi possible de ne pas prévoir des travaux, mais seulement s’intéresser à l’évolution des

pathologies. C’est le cas par exemple pour des fissures, il peut être utile de vérifier si son ouverture

est continuelle dans le temps, dans ce cas il sera nécessaire de prévoir des travaux de confortement.

Ou bien si l’ouverture de la fissure dépend de l’évolution de la température, auquel cas il est possible

de laisser l’ouvrage en l’état sans craindre une dégradation de l’ouvrage.

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des millénaires, mais ce n’est qu’au XIX siècle qu’il connait

un grand essor notamment grâce au ciment de Portland et à Louis Vicat. Il aura fallu attendre la fin

siècle pour voir apparaitre les premières constructions en béton armé. Depuis il est devenu un

matériau composite incontournable. Les éléments en béton armé sont très présents dans notre vie.

un bâtiment pour abriter des personnes ou

ils remplissent tous une ou plusieurs fonctions

bien précises. Ces ouvrages sont nécessaires au bon fonctionnement de notre société, car ce sont des

éléments facilitant ou améliorant la vie des usagers. Pour leur permettre de remplir leur rôle, il est

C’est dans cette optique que s’inscrit le diagnostic d’un ouvrage. À partir du moment où une

pathologie est apparue, même si cela ne remet pas en cause la stabilité de l’ouvrage, il est important

de diagnostiquer d’une part d’où vient le problème, mais à quel degré il affecte l’édifice. Dans un

second temps, il est nécessaire de supprimer le problème à la source et de réparer l’ouvrage.

y a présence de pathologies. En effet, si la source du

problème est mal diagnostiquée, les réparations préconisées ne correspondront pas réellement à ce

, différents moyens d’investigation sont disponibles. On a d’une part les

destructives, pour les structures pouvant être localement dégradées et les méthodes non

destructives pour les ouvrages nécessitant d’être préservés tels que les bâtiments classés

Une fois les causes ainsi que les pathologies diagnostiquées, il est nécessaire de prévoir des travaux

de réhabilitation afin de redonner à la structure ses caractéristiques physiques et mécaniques

ou de limiter de nouvelles pathologies similaires, il est possible de protéger

la structure. Il existe un grand nombre de protections, elles sont à choisir selon les différentes

pathologies, mais aussi sur la durée de pérennisation espérée. Elles vont du simple revêtement

Ces expertises se développent de plus en plus notamment du fait d’une volonté des pouvoirs

politiques de s’inscrire dans un schéma de développement durable, à savoir, pérenniser l’existant.

Il est aussi possible de ne pas prévoir des travaux, mais seulement s’intéresser à l’évolution des

pathologies. C’est le cas par exemple pour des fissures, il peut être utile de vérifier si son ouverture

cas il sera nécessaire de prévoir des travaux de confortement.

Ou bien si l’ouverture de la fissure dépend de l’évolution de la température, auquel cas il est possible

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

1.1. CONTEXTE DU STAGE

Au cours de mon cursus scolaire à l’INSA de Strasbourg, j’ai effectué mon Projet de Fin d’Études au

sein de l’entreprise GINGER CEBTP à l’agence de Strasbourg. L’objectif de ce stage est de vérifier par

la pratique les connaissances théoriques acq

d’être confronté à une mission d’ingénieur au sein d’une entreprise du secteur du BTP. Pour ce

dernier stage de la formation d’ingénieur, j’ai choisi de voir un autre domaine que la construction au

sens propre : la réhabilitation d’ouvrages en béton armé. En effet, les cours enseignés à l’INSA

s’axent principalement sur la conception et la construction d’ouvrages neufs. Aucun d’entre eux ne

traite directement des méthodes d’auscultations et de réparati

explorer de nouvelles voies en intégrant le service «

semaines.

Mon stage s’est déroulé du 24 janvier au 10 juin 2011. Une grande part de travail effectué concernait

les travaux de réparation et de protection du bâtiment «

Midi et des Salines de l’Est. L’entreprise GINGER CEBTP a obtenu le marché

réfection des bétons de la structure. Un diagnostic préala

en charge d’évaluer les différentes méthodes de réparation selon les pathologies et les modes de

protection à envisager. Et ainsi, rédiger le dossier Projet et le Dossier de Consultation des Entreprises.

Pour se faire, il a fallu mener une recherche bibliographique des ouvrages traitant de ces sujets.

En parallèle, j’ai été affecté à diverses missions de diagnostic et de suivi d’ouvrages afin de voir les

différentes méthodes existantes. Ces missions de diagno

- Le diagnostic d’un massif d’un pylône téléphonique

- Le diagnostic d’un dallage

- Le diagnostic de balcons

- Le diagnostic de la structure du centre culturel et de loisirs de Riedisheim

- Relevé visuel affectant les cuves de rétention d’Air Liq

Le descriptif des différents chantiers ainsi que les moyens mis en œuvre se situe en fin de rapport.

La mission de suivi d’ouvrage concernait l’instrumentation et le suivi microclimatique des fissures du

barrage Vauban à Strasbourg. Un

Après avoir pratiqué ou étudié les différentes méthodes de diagnostic, de réparation et de protection

des structures en béton armé, l’utilité de faire une fiche par méthode s’est fait ressenti

décrivant dans un premier temps le phénomène mis en jeu, puis le mode opératoire de la technique,

serviront d’une part aux techniciens et ingénieurs, mais surtout aux nouveaux arrivants ainsi qu’aux

stagiaires. L’utilité vient aussi du fait

rarement ainsi les détails ou les précisions sont rapidement oubliés.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

U STAGE

Au cours de mon cursus scolaire à l’INSA de Strasbourg, j’ai effectué mon Projet de Fin d’Études au

sein de l’entreprise GINGER CEBTP à l’agence de Strasbourg. L’objectif de ce stage est de vérifier par

la pratique les connaissances théoriques acquises, de les approfondir. Pour cela, il est nécessaire

d’être confronté à une mission d’ingénieur au sein d’une entreprise du secteur du BTP. Pour ce

dernier stage de la formation d’ingénieur, j’ai choisi de voir un autre domaine que la construction au

: la réhabilitation d’ouvrages en béton armé. En effet, les cours enseignés à l’INSA

s’axent principalement sur la conception et la construction d’ouvrages neufs. Aucun d’entre eux ne

traite directement des méthodes d’auscultations et de réparations d’ouvrages existants. Ainsi, j’ai pu

explorer de nouvelles voies en intégrant le service « pathologies des structures

Mon stage s’est déroulé du 24 janvier au 10 juin 2011. Une grande part de travail effectué concernait

s travaux de réparation et de protection du bâtiment « La Saline » de la Compagnie des Salins du

Midi et des Salines de l’Est. L’entreprise GINGER CEBTP a obtenu le marché de maîtrise d’œuvre de la

réfection des bétons de la structure. Un diagnostic préalable de la structure avait été effectué. J’étais

en charge d’évaluer les différentes méthodes de réparation selon les pathologies et les modes de

protection à envisager. Et ainsi, rédiger le dossier Projet et le Dossier de Consultation des Entreprises.

se faire, il a fallu mener une recherche bibliographique des ouvrages traitant de ces sujets.

En parallèle, j’ai été affecté à diverses missions de diagnostic et de suivi d’ouvrages afin de voir les

différentes méthodes existantes. Ces missions de diagnostic concernaient :

Le diagnostic d’un massif d’un pylône téléphonique

Le diagnostic d’un dallage

Le diagnostic de la structure du centre culturel et de loisirs de Riedisheim

Relevé visuel affectant les cuves de rétention d’Air Liquide du site Oxylux

Le descriptif des différents chantiers ainsi que les moyens mis en œuvre se situe en fin de rapport.

La mission de suivi d’ouvrage concernait l’instrumentation et le suivi microclimatique des fissures du

Un rapport intermédiaire du barrage Vauban est joint en Annexe 4.

voir pratiqué ou étudié les différentes méthodes de diagnostic, de réparation et de protection

des structures en béton armé, l’utilité de faire une fiche par méthode s’est fait ressenti

décrivant dans un premier temps le phénomène mis en jeu, puis le mode opératoire de la technique,

aux techniciens et ingénieurs, mais surtout aux nouveaux arrivants ainsi qu’aux

stagiaires. L’utilité vient aussi du fait que certaines de ces techniques ne sont employées que très

les détails ou les précisions sont rapidement oubliés.

Du diagnostic au confortement

6

Au cours de mon cursus scolaire à l’INSA de Strasbourg, j’ai effectué mon Projet de Fin d’Études au

sein de l’entreprise GINGER CEBTP à l’agence de Strasbourg. L’objectif de ce stage est de vérifier par

uises, de les approfondir. Pour cela, il est nécessaire

d’être confronté à une mission d’ingénieur au sein d’une entreprise du secteur du BTP. Pour ce

dernier stage de la formation d’ingénieur, j’ai choisi de voir un autre domaine que la construction au

: la réhabilitation d’ouvrages en béton armé. En effet, les cours enseignés à l’INSA

s’axent principalement sur la conception et la construction d’ouvrages neufs. Aucun d’entre eux ne

ons d’ouvrages existants. Ainsi, j’ai pu

pathologies des structures » durant ces vingt

Mon stage s’est déroulé du 24 janvier au 10 juin 2011. Une grande part de travail effectué concernait

» de la Compagnie des Salins du

de maîtrise d’œuvre de la

ble de la structure avait été effectué. J’étais

en charge d’évaluer les différentes méthodes de réparation selon les pathologies et les modes de

protection à envisager. Et ainsi, rédiger le dossier Projet et le Dossier de Consultation des Entreprises.

se faire, il a fallu mener une recherche bibliographique des ouvrages traitant de ces sujets.

En parallèle, j’ai été affecté à diverses missions de diagnostic et de suivi d’ouvrages afin de voir les

Le diagnostic de la structure du centre culturel et de loisirs de Riedisheim

uide du site Oxylux

Le descriptif des différents chantiers ainsi que les moyens mis en œuvre se situe en fin de rapport.

La mission de suivi d’ouvrage concernait l’instrumentation et le suivi microclimatique des fissures du

rapport intermédiaire du barrage Vauban est joint en Annexe 4.

voir pratiqué ou étudié les différentes méthodes de diagnostic, de réparation et de protection

des structures en béton armé, l’utilité de faire une fiche par méthode s’est fait ressentir. Ces fiches,

décrivant dans un premier temps le phénomène mis en jeu, puis le mode opératoire de la technique,

aux techniciens et ingénieurs, mais surtout aux nouveaux arrivants ainsi qu’aux

sont employées que très

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

1.2. PRÉSENTATION DE L’EN

1.2.1. LE GROUPE GINGER, FI

1.2.1.1. LA FUSION DE

L'entreprise Ginger CEBTP est une filiale de la branche « Expertise » du groupe Ginger depuis 1997.

Depuis le 26 juillet 2010, la société Ginger a fusionné avec la société néerlandaise Grontmij. Le

nouveau groupe représente le 4ème acteur européen du conseil en ingénierie. Il p

positions fortes aux Pays-Bas, en France, au Danemark, au Royaume

Belgique et en Pologne.

Figure

Le groupe emploie 11 000 collaborateurs répartis

réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de l'ordre de

d'affaires) pour un résultat net de 77 millions d'euros.

Le nouveau groupe est impliqué dans près de 70 000 p

1.2.1.2. GRONTMIJ

Grontmij est une société qui a été créée aux Pays

d'œuvre de projets et d'aménagements en «

décline en trois secteurs stratégiques

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

PRÉSENTATION DE L’ENTREPRISE

LE GROUPE GINGER, FILIALE DE GRONTMIJ

A FUSION DE GRONTMIJ ET DE GINGER

BTP est une filiale de la branche « Expertise » du groupe Ginger depuis 1997.

Depuis le 26 juillet 2010, la société Ginger a fusionné avec la société néerlandaise Grontmij. Le

nouveau groupe représente le 4ème acteur européen du conseil en ingénierie. Il p

Bas, en France, au Danemark, au Royaume-Uni, en Suède, en Allemagne, en

Figure 1 : Implantation du groupe en Europe

Le groupe emploie 11 000 collaborateurs répartis au sein de 350 agences dans 53 pays, qui ont

réalisé en 2009 un chiffre d'affaires de l'ordre de 1,1 milliard d'euros (addition des deux chiffres

d'affaires) pour un résultat net de 77 millions d'euros.

Le nouveau groupe est impliqué dans près de 70 000 projets annuellement

RONTMIJ

Grontmij est une société qui a été créée aux Pays-Bas en 1915. Elle est spécialisée dans la maîtrise

d'œuvre de projets et d'aménagements en « développement durable ». Cette spécialisation se

giques :

Du diagnostic au confortement

7

BTP est une filiale de la branche « Expertise » du groupe Ginger depuis 1997.

Depuis le 26 juillet 2010, la société Ginger a fusionné avec la société néerlandaise Grontmij. Le

nouveau groupe représente le 4ème acteur européen du conseil en ingénierie. Il possède des

Uni, en Suède, en Allemagne, en

au sein de 350 agences dans 53 pays, qui ont

d'euros (addition des deux chiffres

Bas en 1915. Elle est spécialisée dans la maîtrise

». Cette spécialisation se

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

- Planification et conception,

- Transports et mobilité,

- Eau et énergie.

La société compte près de 8 000 collaborateurs

répartis dans 170 bureaux dont 150 sont situés en

Europe. Grontmij est présent sur 28 pays à travers

le monde et est impliqué dans 25 000 projets

chaque année. La société a réalisé en 2009 un

chiffre d'affaires de 800 millions d'euros et une

marge de 2,5 %. Ci-contre l'évolution du chiffre

d'affaires et du résultat au cours des trois

dernières années.

1.2.1.3. GINGER

Ginger est la seconde société d'ingénierie de la construction en France derrière le groupe Égis/Iosis.

Ginger a été créée par Jean-Luc Schnoebelen lors du rachat du CEBTP à la Fédération Française

Bâtiment (FFB) en 1997. La société a connu une forte croissance externe avec notamment le rachat

d'entreprises comme Séchaud & Bossuyt, COPLAN ou encore Camusat.

Ginger compte 2 600 collaborateurs répartis au sein de 145 agences dont :

- 112 en France,

- 18 dans les DOM-TOM,

- 15 à l'international (Russie, Pologne, Autriche, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Algérie, …)

- La société a réalisé en 2009 un chiffre

d'affaires de 269,5 millions d'euros et une

marge de 3,8 %. Ci-contre l'évolution du

chiffre d'affaires, du résultat et de l'effectif

au cours des trois dernières années.

Ginger est organisée autour de cinq pôles

d'activités :

- Expertise,

- Ingénierie,

- Clés en main, maintenance,

- Télécoms,

- Notation extrafinancière et certification.

- Et d'un pôle transversal : la formation.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

La société compte près de 8 000 collaborateurs

répartis dans 170 bureaux dont 150 sont situés en

urope. Grontmij est présent sur 28 pays à travers

le monde et est impliqué dans 25 000 projets

chaque année. La société a réalisé en 2009 un

chiffre d'affaires de 800 millions d'euros et une

contre l'évolution du chiffre

u résultat au cours des trois

Ginger est la seconde société d'ingénierie de la construction en France derrière le groupe Égis/Iosis.

Luc Schnoebelen lors du rachat du CEBTP à la Fédération Française

Bâtiment (FFB) en 1997. La société a connu une forte croissance externe avec notamment le rachat

d'entreprises comme Séchaud & Bossuyt, COPLAN ou encore Camusat.

Ginger compte 2 600 collaborateurs répartis au sein de 145 agences dont :

15 à l'international (Russie, Pologne, Autriche, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Algérie, …)

La société a réalisé en 2009 un chiffre

lions d'euros et une

contre l'évolution du

chiffre d'affaires, du résultat et de l'effectif

au cours des trois dernières années.

Ginger est organisée autour de cinq pôles

, maintenance,

Notation extrafinancière et certification.

d'un pôle transversal : la formation.

Figure 2 : Évolution du

Figure 3 : Évolution du chiffre d’affaires de Ginger

Du diagnostic au confortement

8

Ginger est la seconde société d'ingénierie de la construction en France derrière le groupe Égis/Iosis.

Luc Schnoebelen lors du rachat du CEBTP à la Fédération Française du

Bâtiment (FFB) en 1997. La société a connu une forte croissance externe avec notamment le rachat

15 à l'international (Russie, Pologne, Autriche, Hongrie, Roumanie, Bulgarie, Algérie, …)

du CA de Grontmij

du chiffre d’affaires de Ginger

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure

1.2.2. HISTORIQUE DE L'ENTR

1933 – Création du Laboratoire du Bâtiment et des T

1953 – Le laboratoire est renommé Centre Expérimental du Bâtiment et des Travaux Publics (CEBTP)

et est placé sous la responsabilité de la Fédération Française du Bâtiment (FFB).

Le CEBTP se développe et créé plusieurs Centres d'

l'ensemble du territoire français.

1997 – En juin 1997, Jean-Luc Schnoebelen, fondateur du groupe Ginger, rachète le CEBTP à la

Fédération Française du Bâtiment. Celui

des Travaux Publics (CEBTP).

2001 – Le CEBTP rachète les Laboratoires du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP) de Nouvelle

Calédonie et de Guyane.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 4 : Organisation du groupe Ginger

HISTORIQUE DE L'ENTREPRISE GINGER CEBTP

Création du Laboratoire du Bâtiment et des Travaux Publics, à Paris.

Le laboratoire est renommé Centre Expérimental du Bâtiment et des Travaux Publics (CEBTP)

et est placé sous la responsabilité de la Fédération Française du Bâtiment (FFB).

Le CEBTP se développe et créé plusieurs Centres d'Expertise et d'Essais qui sont répartis sur

l'ensemble du territoire français.

Luc Schnoebelen, fondateur du groupe Ginger, rachète le CEBTP à la

Fédération Française du Bâtiment. Celui-ci devient désormais le Centre d'Expertise d

Le CEBTP rachète les Laboratoires du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP) de Nouvelle

Du diagnostic au confortement

9

Le laboratoire est renommé Centre Expérimental du Bâtiment et des Travaux Publics (CEBTP)

Expertise et d'Essais qui sont répartis sur

Luc Schnoebelen, fondateur du groupe Ginger, rachète le CEBTP à la

ci devient désormais le Centre d'Expertise du Bâtiment et

Le CEBTP rachète les Laboratoires du Bâtiment et des Travaux Publics (LBTP) de Nouvelle-

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

2002 – Le CEBTP rachète le Laboratoire des Travaux Publics de Polynésie (LTPP) pour 47%, renfo

ainsi le positionnement du groupe dans le Pacifique.

SOLEN, expert reconnu dans le domaine de l'ingénierie géotechnique, l'analyse et les essais des

matériaux, des ouvrages, et des études environnementales est racheté par le groupe Ginger.

2003 – Le CEBTP et SOLEN fusionnent et deviennent CEBTP

important pôle géotechnique en France avec 11

2008 – Ginger s'implante en Algérie par le biais de la filiale CEBTP

2009 – CEBTP-SOLEN filialise son activité de formation en créant le pôle Ginger Formation, organisme

de formation proposant plus de 150 formations pour tous les acteurs de la construction et du cadre

de vie.

Dans une volonté de renforcer l'image et la cohésion du groupe, la dénomi

modifiée : la société s'appelle désormais Ginger CEBTP.

1.2.3. DOMAINE D'ACTIVITÉS

1.2.3.1. DOMAINES D

Fort d’un savoir-faire enrichi par plus de 75 ans d’expérience, Ginger CEBTP est un spécialiste de la

connaissance des sols, de la pathologie des constructions ainsi que du comportement des structures

et des ouvrages.

Au travers de son expertise scientifique et technique, la société intervient sur tous types d’ouvrages,

tout au long de leur vie. L'activité de l'entreprise

- Géotechnique et géophysique

Depuis 2002, Ginger CEBTP est leader de la géotechnique en France et a la capacité à réaliser tous

types de missions géotechniques par exemple

fondations, d'ouvrages géotechniques, le suivi des chantiers et le contrôle des ouvrages exécutés,

des instrumentations d'ouvrages géotechniques, mais aussi des diagnostics de tunnels, de carrières,

chaussées, …

- Pathologies des structures

Ginger CEBTP, participe à la maintenance du patrimoine bâti en effectuant des diagnostics relatifs à

des désordres, la société préconise des techniques de réparation des ouvrages. Mais elle intervient

aussi suite à des sinistres, des incendies, ou pour diagnostiqu

(plomb, amiante, …). Elle peut également assurer le suivi et le contrôle des chantiers de réparation.

Enfin, Ginger CEBTP développe et vend du matériel d'auscultation des ouvrages (contrôle de

fondations, auscultations, suivi de la fissuration, …)

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Le CEBTP rachète le Laboratoire des Travaux Publics de Polynésie (LTPP) pour 47%, renfo

ainsi le positionnement du groupe dans le Pacifique.

SOLEN, expert reconnu dans le domaine de l'ingénierie géotechnique, l'analyse et les essais des

matériaux, des ouvrages, et des études environnementales est racheté par le groupe Ginger.

Le CEBTP et SOLEN fusionnent et deviennent CEBTP-SOLEN qui est devient ainsi le plus

important pôle géotechnique en France avec 11 % de parts de marché.

Ginger s'implante en Algérie par le biais de la filiale CEBTP-SOLEN.

se son activité de formation en créant le pôle Ginger Formation, organisme

de formation proposant plus de 150 formations pour tous les acteurs de la construction et du cadre

Dans une volonté de renforcer l'image et la cohésion du groupe, la dénomi

: la société s'appelle désormais Ginger CEBTP.

DOMAINE D'ACTIVITÉS ET ORGANISATION

OMAINES D'ACTIVITÉS

faire enrichi par plus de 75 ans d’expérience, Ginger CEBTP est un spécialiste de la

sols, de la pathologie des constructions ainsi que du comportement des structures

Au travers de son expertise scientifique et technique, la société intervient sur tous types d’ouvrages,

tout au long de leur vie. L'activité de l'entreprise est partagée entre trois grands secteurs

Géotechnique et géophysique

Depuis 2002, Ginger CEBTP est leader de la géotechnique en France et a la capacité à réaliser tous

types de missions géotechniques par exemple : des études de sols et des dimensionneme

fondations, d'ouvrages géotechniques, le suivi des chantiers et le contrôle des ouvrages exécutés,

des instrumentations d'ouvrages géotechniques, mais aussi des diagnostics de tunnels, de carrières,

Pathologies des structures

BTP, participe à la maintenance du patrimoine bâti en effectuant des diagnostics relatifs à

des désordres, la société préconise des techniques de réparation des ouvrages. Mais elle intervient

aussi suite à des sinistres, des incendies, ou pour diagnostiquer la présence de sources de pollution

(plomb, amiante, …). Elle peut également assurer le suivi et le contrôle des chantiers de réparation.

Enfin, Ginger CEBTP développe et vend du matériel d'auscultation des ouvrages (contrôle de

ons, suivi de la fissuration, …)

Du diagnostic au confortement

10

Le CEBTP rachète le Laboratoire des Travaux Publics de Polynésie (LTPP) pour 47%, renforçant

SOLEN, expert reconnu dans le domaine de l'ingénierie géotechnique, l'analyse et les essais des

matériaux, des ouvrages, et des études environnementales est racheté par le groupe Ginger.

SOLEN qui est devient ainsi le plus

se son activité de formation en créant le pôle Ginger Formation, organisme

de formation proposant plus de 150 formations pour tous les acteurs de la construction et du cadre

Dans une volonté de renforcer l'image et la cohésion du groupe, la dénomination sociale a été

faire enrichi par plus de 75 ans d’expérience, Ginger CEBTP est un spécialiste de la

sols, de la pathologie des constructions ainsi que du comportement des structures

Au travers de son expertise scientifique et technique, la société intervient sur tous types d’ouvrages,

est partagée entre trois grands secteurs :

Depuis 2002, Ginger CEBTP est leader de la géotechnique en France et a la capacité à réaliser tous

: des études de sols et des dimensionnements de

fondations, d'ouvrages géotechniques, le suivi des chantiers et le contrôle des ouvrages exécutés,

des instrumentations d'ouvrages géotechniques, mais aussi des diagnostics de tunnels, de carrières,

BTP, participe à la maintenance du patrimoine bâti en effectuant des diagnostics relatifs à

des désordres, la société préconise des techniques de réparation des ouvrages. Mais elle intervient

er la présence de sources de pollution

(plomb, amiante, …). Elle peut également assurer le suivi et le contrôle des chantiers de réparation.

Enfin, Ginger CEBTP développe et vend du matériel d'auscultation des ouvrages (contrôle de

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

- Essais et certification

Ginger CEBTP participe de manière active au contrôle et à la certification de tous les produits de la

construction : vitrages, peintures, menuiseries, constituants du béton, béton prêt à l’emploi,

échafaudages, … (mesures acoustiques, performances thermiques, essais de durabilité par

vieillissement accéléré, essais mécaniques statiques et dynamiques).

1.2.3.2. ORGANISATION

Ginger CEBTP compte plus de 900 collaborateurs, dont 660 ingénieurs et techniciens,

chaque année un chiffre d'affaires de près de 80 millions d'euros. Les 45 agences sont réparties au

sein de 9 Directions régionales. L'entreprise compte également des laboratoires qui sont centralisés

dans la région parisienne (microstructure

J'ai intégré l'agence de Strasbourg au sein de la Direction régionale de l'Est. Cette agence est une

ancienne agence SOLEN plus spécialisée en géotechnique qu'en pathologie des structures dont le

développement de l'activité est en cours.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Ginger CEBTP participe de manière active au contrôle et à la certification de tous les produits de la

: vitrages, peintures, menuiseries, constituants du béton, béton prêt à l’emploi,

hafaudages, … (mesures acoustiques, performances thermiques, essais de durabilité par

vieillissement accéléré, essais mécaniques statiques et dynamiques).

RGANISATION

Ginger CEBTP compte plus de 900 collaborateurs, dont 660 ingénieurs et techniciens,

chaque année un chiffre d'affaires de près de 80 millions d'euros. Les 45 agences sont réparties au

sein de 9 Directions régionales. L'entreprise compte également des laboratoires qui sont centralisés

dans la région parisienne (microstructure, acoustique, vitrage, chimie, …).

J'ai intégré l'agence de Strasbourg au sein de la Direction régionale de l'Est. Cette agence est une

ancienne agence SOLEN plus spécialisée en géotechnique qu'en pathologie des structures dont le

té est en cours.

Du diagnostic au confortement

11

Ginger CEBTP participe de manière active au contrôle et à la certification de tous les produits de la

: vitrages, peintures, menuiseries, constituants du béton, béton prêt à l’emploi,

hafaudages, … (mesures acoustiques, performances thermiques, essais de durabilité par

Ginger CEBTP compte plus de 900 collaborateurs, dont 660 ingénieurs et techniciens, qui réalisent

chaque année un chiffre d'affaires de près de 80 millions d'euros. Les 45 agences sont réparties au

sein de 9 Directions régionales. L'entreprise compte également des laboratoires qui sont centralisés

J'ai intégré l'agence de Strasbourg au sein de la Direction régionale de l'Est. Cette agence est une

ancienne agence SOLEN plus spécialisée en géotechnique qu'en pathologie des structures dont le

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

1.2.3.3. ORGANIGRAMME DE LA RÉ

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

RGANIGRAMME DE LA RÉGION EST

Du diagnostic au confortement

12

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

1.2.4. RÉFÉRENCES Ponts

Pont de Normandie, pont Rion-Antirion en Grèce, Pont de pierre à Bordeaux.

Monuments

Le Panthéon, le Grand Louvre, l’Arc de Triomphe, la Bibliothèque de France, la Grande Arche,

Cathédrale de Beauvais.

Bâtiments

Beaux Arts de Nancy, Parlement de Bretagne, Euralille, Marine Nationale à Toulon, Palais des

Congrès de Tours, Aéroports de Lille, Vatry, Entzheim.

Industries

Usines PCA à Valenciennes, Charleville Mezières, Aulnay, St Ouen,

Peugeot à Dijon, Vesoul, Sochaux, Mulhouse, Gaz de France à Fos, Total

Aérospatiale, Synchroton de Grenoble, Renault

Urbanisme

Stadium de Lille, villes de Biarritz

(Guadeloupe), quartier de la démocratie à Vénissieux, le Grand Nancy, CU de Lille.

Transport urbain

Métros de Toulouse, de Rouen, de Lille, Météor, Eole, RER C, Orlyval, Val de Lille.

Tunnels

Tunnel sous la Manche.

Ouvrages spéciaux

Barrage du SEP et de Naussac II (Lozère), crayères des champagnes “La Veuve Cliquot”.

Centrale nucléaire

Tricastin, Gravelines, Belleville, Bugey, Dampierre, Creys

Routes, autoroutes,

Autoroutes A4 - A5 - A6 - A64 -

A719, Maurienne, routes nationales et départementales, ensemble des DDE, voiries urbaines,

déviations communales.

Voies ferrées, TGV

TGV Nord, Est, Belge, Groene hart (Hollande), Méditerranée, Languedoc Roussillon, Rhin/Rhône.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Antirion en Grèce, Pont de pierre à Bordeaux.

Le Panthéon, le Grand Louvre, l’Arc de Triomphe, la Bibliothèque de France, la Grande Arche,

Beaux Arts de Nancy, Parlement de Bretagne, Euralille, Marine Nationale à Toulon, Palais des

Congrès de Tours, Aéroports de Lille, Vatry, Entzheim.

Usines PCA à Valenciennes, Charleville Mezières, Aulnay, St Ouen, Asnières, Citroën à Rennes,

Peugeot à Dijon, Vesoul, Sochaux, Mulhouse, Gaz de France à Fos, Total - raffinerie de la Mède,

Aérospatiale, Synchroton de Grenoble, Renault - Techno-centre Guyancourt.

Stadium de Lille, villes de Biarritz, St Jean de Luz, Reims, Amiens, Lille, Île de la Désirade

(Guadeloupe), quartier de la démocratie à Vénissieux, le Grand Nancy, CU de Lille.

Métros de Toulouse, de Rouen, de Lille, Météor, Eole, RER C, Orlyval, Val de Lille.

Barrage du SEP et de Naussac II (Lozère), crayères des champagnes “La Veuve Cliquot”.

Tricastin, Gravelines, Belleville, Bugey, Dampierre, Creys-Malville.

A 837 - A43 - 126 - A29 - A14 - A16 - A54 - A39

A719, Maurienne, routes nationales et départementales, ensemble des DDE, voiries urbaines,

Est, Belge, Groene hart (Hollande), Méditerranée, Languedoc Roussillon, Rhin/Rhône.

Du diagnostic au confortement

13

Le Panthéon, le Grand Louvre, l’Arc de Triomphe, la Bibliothèque de France, la Grande Arche,

Beaux Arts de Nancy, Parlement de Bretagne, Euralille, Marine Nationale à Toulon, Palais des

Asnières, Citroën à Rennes,

raffinerie de la Mède,

, St Jean de Luz, Reims, Amiens, Lille, Île de la Désirade

(Guadeloupe), quartier de la démocratie à Vénissieux, le Grand Nancy, CU de Lille.

Métros de Toulouse, de Rouen, de Lille, Météor, Eole, RER C, Orlyval, Val de Lille.

Barrage du SEP et de Naussac II (Lozère), crayères des champagnes “La Veuve Cliquot”.

A39 - A84 - A85 - A86 -

A719, Maurienne, routes nationales et départementales, ensemble des DDE, voiries urbaines,

Est, Belge, Groene hart (Hollande), Méditerranée, Languedoc Roussillon, Rhin/Rhône.

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

2. DESCRIPTION DES PATH

Dans cette partie, nous nous intéresserons aux principales pathologies apparaissant dans le béton

armé durci. Ces pathologies ont des causes et conséquences variables. Elles sont décrites dans la

suite.

2.1. LA FISSURATION

Il est important avant tout de souligner qu’il est impossible aujourd’hui d’éviter la fissuration du

béton armé, que ce soit lors de la mise en œuvre

le béton durci, dû au vieillissement du matériau. Les causes de la fissuration sont multiples, mais

peuvent être répertoriées en quatre catégories

- Les causes dues aux propriétés des matériaux, avec par exemple le

l’évaporation de l’eau de gâchage, le gonflement

liant ou encore à la résistance mécanique de la cohésion du liant.

- Les causes directes externes, avec notamment les déformations excessives sous l’a

charges ou encore des déformations sous l’action des variations de température ou sous

l’action de l’humidité.

- Les causes externes indirectes, à savoir les répercussions sur certaines structures d’actions

provenant d’autres éléments tels que les

- Les causes dues à un phénomène de corrosion des armatures, les armatures corrodées ayant

un volume plus important que les aciers en bon état, l’état de contrainte du béton au droit

d’une armature corrodée est plus

Parmi les différents types de fissures, on distingue principalement trois catégories

- Le faïençage, c’est un réseau caractéristique de microfissures qui affecte principalement la

couche superficielle du béton

- Les microfissures, ce sont des fissures très fines dont la largeur est inférieure à 0,2 mm.

- Les fissures, ce sont des ouvertures linéaires au tracé plus ou moins régulier dont la largeur

est d’au moins 0,2 mm

Il est important lors du processus de réhabilitatio

largeur d’une fissure. Il est possible de classer les fissures en trois catégories selon leur évolution

- Les fissures passives ou mortes, pour les fissures dont les ouvertures ne varient plus dans le

temps, quelles que soient les conditions de température, d’hygrométrie ou de sollicitation de

l’ouvrage. Cependant, elles sont

température, c’est le phénomène de dilatation thermique.

- Les fissures stabilisées, lorsque leur ouverture varie dans le temps en fonction de la

température.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

DESCRIPTION DES PATHOLOGIES DU BÉTON ARMÉ

Dans cette partie, nous nous intéresserons aux principales pathologies apparaissant dans le béton

s ont des causes et conséquences variables. Elles sont décrites dans la

Il est important avant tout de souligner qu’il est impossible aujourd’hui d’éviter la fissuration du

béton armé, que ce soit lors de la mise en œuvre, due par exemple au retrait de dessiccation ou sur

au vieillissement du matériau. Les causes de la fissuration sont multiples, mais

peuvent être répertoriées en quatre catégories :

Les causes dues aux propriétés des matériaux, avec par exemple le

l’évaporation de l’eau de gâchage, le gonflement engendré par la réaction exothermique du

liant ou encore à la résistance mécanique de la cohésion du liant.

Les causes directes externes, avec notamment les déformations excessives sous l’a

charges ou encore des déformations sous l’action des variations de température ou sous

Les causes externes indirectes, à savoir les répercussions sur certaines structures d’actions

provenant d’autres éléments tels que les tassements différentiels des fondations.

Les causes dues à un phénomène de corrosion des armatures, les armatures corrodées ayant

un volume plus important que les aciers en bon état, l’état de contrainte du béton au droit

d’une armature corrodée est plus important et la fissuration s’enclenche.

Parmi les différents types de fissures, on distingue principalement trois catégories

Le faïençage, c’est un réseau caractéristique de microfissures qui affecte principalement la

couche superficielle du béton

microfissures, ce sont des fissures très fines dont la largeur est inférieure à 0,2 mm.

sont des ouvertures linéaires au tracé plus ou moins régulier dont la largeur

Il est important lors du processus de réhabilitation d’un ouvrage, de s’intéresser à l’évolution de la

largeur d’une fissure. Il est possible de classer les fissures en trois catégories selon leur évolution

Les fissures passives ou mortes, pour les fissures dont les ouvertures ne varient plus dans le

ps, quelles que soient les conditions de température, d’hygrométrie ou de sollicitation de

l’ouvrage. Cependant, elles sont rares, car les matériaux alentour à la fissure varient selon la

température, c’est le phénomène de dilatation thermique.

es stabilisées, lorsque leur ouverture varie dans le temps en fonction de la

Du diagnostic au confortement

14

Dans cette partie, nous nous intéresserons aux principales pathologies apparaissant dans le béton

s ont des causes et conséquences variables. Elles sont décrites dans la

Il est important avant tout de souligner qu’il est impossible aujourd’hui d’éviter la fissuration du

exemple au retrait de dessiccation ou sur

au vieillissement du matériau. Les causes de la fissuration sont multiples, mais

Les causes dues aux propriétés des matériaux, avec par exemple le retrait suite à

la réaction exothermique du

Les causes directes externes, avec notamment les déformations excessives sous l’action des

charges ou encore des déformations sous l’action des variations de température ou sous

Les causes externes indirectes, à savoir les répercussions sur certaines structures d’actions

tassements différentiels des fondations.

Les causes dues à un phénomène de corrosion des armatures, les armatures corrodées ayant

un volume plus important que les aciers en bon état, l’état de contrainte du béton au droit

important et la fissuration s’enclenche.

Parmi les différents types de fissures, on distingue principalement trois catégories :

Le faïençage, c’est un réseau caractéristique de microfissures qui affecte principalement la

microfissures, ce sont des fissures très fines dont la largeur est inférieure à 0,2 mm.

sont des ouvertures linéaires au tracé plus ou moins régulier dont la largeur

n d’un ouvrage, de s’intéresser à l’évolution de la

largeur d’une fissure. Il est possible de classer les fissures en trois catégories selon leur évolution :

Les fissures passives ou mortes, pour les fissures dont les ouvertures ne varient plus dans le

ps, quelles que soient les conditions de température, d’hygrométrie ou de sollicitation de

car les matériaux alentour à la fissure varient selon la

es stabilisées, lorsque leur ouverture varie dans le temps en fonction de la

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

- Les fissures actives ou évolutives, lorsque leur ouverture continue à évoluer

indépendamment des cycles de température.

2.2. LA CARBONATATION DES

La carbonatation dans le béton armé correspond à un phénomène chimique. Le CO

l’air réagit avec l’hydrate de chaux présent dans le béton. Cette réaction forme du carbonate de

calcium et de l’eau. L’écriture simplifiée de cette réaction est la suivante

Cette réaction a pour conséquence que les deux bases alcalines présentes dans le béton sont

consommées, il y a donc une diminution du pH du béton. La valeur initiale du pH du béton de jeune

âge est aux environs de 13 à 13,5. Après

La carbonatation génère une modification lente de la structure du matériau et un changement de

son comportement. Certes elle a un effet néfaste en réduisant la protection chimique des armatures,

mais elle est aussi bénéfique en améliorant la résistance mécanique et la résistance aux eaux

agressives.

Le schéma de la carbonatation peut être représenté de la manière suivante

Figure

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Les fissures actives ou évolutives, lorsque leur ouverture continue à évoluer

indépendamment des cycles de température.

LA CARBONATATION DES BÉTONS

n dans le béton armé correspond à un phénomène chimique. Le CO

l’air réagit avec l’hydrate de chaux présent dans le béton. Cette réaction forme du carbonate de

calcium et de l’eau. L’écriture simplifiée de cette réaction est la suivante :

Ca(OH)2 + CO2 -> CaCO3 + H20

Cette réaction a pour conséquence que les deux bases alcalines présentes dans le béton sont

consommées, il y a donc une diminution du pH du béton. La valeur initiale du pH du béton de jeune

âge est aux environs de 13 à 13,5. Après carbonatation il est autour de 9.

La carbonatation génère une modification lente de la structure du matériau et un changement de

son comportement. Certes elle a un effet néfaste en réduisant la protection chimique des armatures,

que en améliorant la résistance mécanique et la résistance aux eaux

Le schéma de la carbonatation peut être représenté de la manière suivante :

Figure 5 : Phénomène de carbonatation

Du diagnostic au confortement

15

Les fissures actives ou évolutives, lorsque leur ouverture continue à évoluer

n dans le béton armé correspond à un phénomène chimique. Le CO2 contenu dans

l’air réagit avec l’hydrate de chaux présent dans le béton. Cette réaction forme du carbonate de

Cette réaction a pour conséquence que les deux bases alcalines présentes dans le béton sont

consommées, il y a donc une diminution du pH du béton. La valeur initiale du pH du béton de jeune

La carbonatation génère une modification lente de la structure du matériau et un changement de

son comportement. Certes elle a un effet néfaste en réduisant la protection chimique des armatures,

que en améliorant la résistance mécanique et la résistance aux eaux

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

2.3. LA CORROSION DES ARM

2.3.1. LE PHÉNOMÈNE DE CORROSION

Le béton sain ayant un pH de l’ordre de 13 correspond à un milieu naturellement protecteur pour les

armatures. Autour des aciers se forme un film passif, une solution solide de Fe

permettant de réduire voir d’arrêter la vitesse de corrosion. La dépassivation de l’acier peut se faire

dans les cas où le béton d’enrobage est carbonaté ou si la teneur en chlorure est élevée. Après

destruction du film passif, un phénomène de pile électrochimique se met en pla

électrolytique étant constitué par la solution interstitielle du béton.

Au niveau de la zone correspondant à l’anode, l’acier se dissout

d’électrons qui seront consommés au niveau de la cathode par réduction d’oxyg

entraine la formation d’ions hydroxyle OH

l’anode. En présence d’oxygène, il se forme à l’anode des oxydes et hydroxydes de fer gonflants.

2.3.2. LES CAUSES DE LA COR

On distingue principalement deux facteurs favorisant l’apparition de la corrosion dans le béton armé.

Tout d'abord, il y a la carbonatation du béton, lorsque le pH du béton descend en dessous de 9 les

armatures ne sont plus passivées. Ce phénomène est occasionné par la réaction entre les hydrates de

la pâte de ciment et le CO2 atmosphérique. L’autre facteur étant les chlorures, la dépassivation

s’opère lorsque la teneur en chlorures au niveau des armatures

que ce seuil correspond à une teneur de 0,4% par rapport à la masse du ciment.

Le schéma suivant décrit le principe de corrosion dans le béton armé

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

LA CORROSION DES ARMATURES

ÉNOMÈNE DE CORROSION DANS LE BÉTON ARMÉ

Le béton sain ayant un pH de l’ordre de 13 correspond à un milieu naturellement protecteur pour les

armatures. Autour des aciers se forme un film passif, une solution solide de Fe

voir d’arrêter la vitesse de corrosion. La dépassivation de l’acier peut se faire

dans les cas où le béton d’enrobage est carbonaté ou si la teneur en chlorure est élevée. Après

destruction du film passif, un phénomène de pile électrochimique se met en pla

électrolytique étant constitué par la solution interstitielle du béton.

Au niveau de la zone correspondant à l’anode, l’acier se dissout, entrainant une production

d’électrons qui seront consommés au niveau de la cathode par réduction d’oxyg

entraine la formation d’ions hydroxyle OH- réagissant avec les ions ferreux produits au niveau de

l’anode. En présence d’oxygène, il se forme à l’anode des oxydes et hydroxydes de fer gonflants.

Figure 6 : Phénomène de corrosion

LES CAUSES DE LA CORROSION

On distingue principalement deux facteurs favorisant l’apparition de la corrosion dans le béton armé.

Tout d'abord, il y a la carbonatation du béton, lorsque le pH du béton descend en dessous de 9 les

atures ne sont plus passivées. Ce phénomène est occasionné par la réaction entre les hydrates de

atmosphérique. L’autre facteur étant les chlorures, la dépassivation

s’opère lorsque la teneur en chlorures au niveau des armatures dépasse un certain seuil. Il est admis

que ce seuil correspond à une teneur de 0,4% par rapport à la masse du ciment.

Le schéma suivant décrit le principe de corrosion dans le béton armé :

Du diagnostic au confortement

16

Le béton sain ayant un pH de l’ordre de 13 correspond à un milieu naturellement protecteur pour les

armatures. Autour des aciers se forme un film passif, une solution solide de Fe3O4 – Fe2O3,

voir d’arrêter la vitesse de corrosion. La dépassivation de l’acier peut se faire

dans les cas où le béton d’enrobage est carbonaté ou si la teneur en chlorure est élevée. Après

destruction du film passif, un phénomène de pile électrochimique se met en place, le milieu

entrainant une production

d’électrons qui seront consommés au niveau de la cathode par réduction d’oxygène. Cette réaction

réagissant avec les ions ferreux produits au niveau de

l’anode. En présence d’oxygène, il se forme à l’anode des oxydes et hydroxydes de fer gonflants.

On distingue principalement deux facteurs favorisant l’apparition de la corrosion dans le béton armé.

Tout d'abord, il y a la carbonatation du béton, lorsque le pH du béton descend en dessous de 9 les

atures ne sont plus passivées. Ce phénomène est occasionné par la réaction entre les hydrates de

atmosphérique. L’autre facteur étant les chlorures, la dépassivation

dépasse un certain seuil. Il est admis

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

2.3.3. LES CONSÉQUENCES DE L

La formation de la corrosion s’effectue au dépens du métal d’origine. Ce phénomène entraine à la

fois une augmentation importante de volume

Cela a pour conséquences d’une part l’apparition de différentes pathologies au niveau du parement

suite à l’augmentation de volume, mais aussi une perte de capacité portante due à la diminution de

la section efficace. Ces pathologies peuvent être des fissures, des épaufrures, des d

Figure 8 : Évolution

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 7 : Processus de corrosion

ES CONSÉQUENCES DE LA CORROSION

La formation de la corrosion s’effectue au dépens du métal d’origine. Ce phénomène entraine à la

fois une augmentation importante de volume ainsi qu’une perte de la section efficace de l’armature.

’une part l’apparition de différentes pathologies au niveau du parement

à l’augmentation de volume, mais aussi une perte de capacité portante due à la diminution de

la section efficace. Ces pathologies peuvent être des fissures, des épaufrures, des d

Évolution de la dégradation d’une structure en béton armé

Du diagnostic au confortement

17

La formation de la corrosion s’effectue au dépens du métal d’origine. Ce phénomène entraine à la

une perte de la section efficace de l’armature.

’une part l’apparition de différentes pathologies au niveau du parement

à l’augmentation de volume, mais aussi une perte de capacité portante due à la diminution de

la section efficace. Ces pathologies peuvent être des fissures, des épaufrures, des décollements, …

de la dégradation d’une structure en béton armé

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 9 : Dégradation due à la corrosion

Du diagnostic au confortement

18

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

3. RÉALISATION D’UN DIA

Le diagnostic d’un ouvrage est une éta

avant tout de se prononcer son état de santé et de voir quelles sont les éventuelles pathologies ainsi

que leur ampleur. Généralement lorsque l’on effectue un diagnostic, c’est quand un client

découvert quelque chose qui n’allait pas dans le fonctionnement de l’ouvrage ou bien l’apparition de

désordres.

Le diagnostic peut avoir principalement deux finalités. Dans un premier temps, il peut être demandé

de suivre l’évolution des différentes pa

terme. Cela permet d’évaluer le comportement de l’ouvrage sous l’effet de ces troubles, de voir s’il y

a une stagnation du phénomène ou s’il y a une dégénérescence, auquel cas il est important de

prévoir des réparations. L’autre finalité d’un diagnostic c’est de répertorier tous les désordres, mais

aussi la constitution de chaque élément, en vue d’un traitement immédiat.

3.1. CHOIX DES INVESTIGAT

Le choix des investigations dans un diagnostic d’o

primordial de les évaluer afin de mettre en œuvre

mission. Ces différents paramètres sont les suivants

Figure

En effet, le choix des investigations dans un diagnostic d’ouvrage dépend

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

RÉALISATION D’UN DIAGNOSTIC

Le diagnostic d’un ouvrage est une étape importante dans le processus de sa réhabilitation. Il permet

avant tout de se prononcer son état de santé et de voir quelles sont les éventuelles pathologies ainsi

que leur ampleur. Généralement lorsque l’on effectue un diagnostic, c’est quand un client

découvert quelque chose qui n’allait pas dans le fonctionnement de l’ouvrage ou bien l’apparition de

Le diagnostic peut avoir principalement deux finalités. Dans un premier temps, il peut être demandé

de suivre l’évolution des différentes pathologies dans le temps, que ce soit à court, moyen ou long

terme. Cela permet d’évaluer le comportement de l’ouvrage sous l’effet de ces troubles, de voir s’il y

a une stagnation du phénomène ou s’il y a une dégénérescence, auquel cas il est important de

prévoir des réparations. L’autre finalité d’un diagnostic c’est de répertorier tous les désordres, mais

aussi la constitution de chaque élément, en vue d’un traitement immédiat.

CHOIX DES INVESTIGATIONS

Le choix des investigations dans un diagnostic d’ouvrage dépend de plusieurs paramètres. Il est

primordial de les évaluer afin de mettre en œuvre les moyens adaptés pour répondre pleinement à la

mission. Ces différents paramètres sont les suivants :

Figure 10 : Schéma du choix d’investigation

En effet, le choix des investigations dans un diagnostic d’ouvrage dépend :

Du diagnostic au confortement

19

pe importante dans le processus de sa réhabilitation. Il permet

avant tout de se prononcer son état de santé et de voir quelles sont les éventuelles pathologies ainsi

que leur ampleur. Généralement lorsque l’on effectue un diagnostic, c’est quand un client a

découvert quelque chose qui n’allait pas dans le fonctionnement de l’ouvrage ou bien l’apparition de

Le diagnostic peut avoir principalement deux finalités. Dans un premier temps, il peut être demandé

thologies dans le temps, que ce soit à court, moyen ou long

terme. Cela permet d’évaluer le comportement de l’ouvrage sous l’effet de ces troubles, de voir s’il y

a une stagnation du phénomène ou s’il y a une dégénérescence, auquel cas il est important de

prévoir des réparations. L’autre finalité d’un diagnostic c’est de répertorier tous les désordres, mais

uvrage dépend de plusieurs paramètres. Il est

pour répondre pleinement à la

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

- Du type de mission à réaliser

différents types de missions à savoir

o Une inspection de l’ouvrage

o Un diagnostic

o Un diagnostic approfondi

o Un suivi d’ouvrage

Chacune de ces missions met en œuvre différentes méthodes de diagnostic, de plus ou

moins grande ampleur, mais aussi une interprétation des résultats plus ou moins poussée.

- De la nature des matériau

mêmes techniques d’investigation

plus, chacun de ces matériaux a ses propres pathologies types.

- Du type de structure ; Les moyens à m

d’un ouvrage d’art ou bien d’un bâtiment industriel ou un bâtiment d’habitations. La

géométrie et la taille de l’ouvrage rentrent aussi en compte dans le choix des investigations.

- De l’environnement de

l’environnement dans lequel se trouve l’ouvrage, car il peut être à l’origine de ces

pathologies. C’est le cas notamment pour les structures en milieu chimique ou pour le

bâtiment « La Saline » pour

d’éléments de chlorures

- De l’état de l’ouvrage ; Les investigations dépendent d’une part des désordres qui affectent

l’ouvrage, le matériel et le type d’investigation à mettre en œuvre ser

armatures corrodées ou

S’il est à la limite de la stabilité, on se dirigera plutôt vers des méthodes non d

de ne pas affecter plus la structure.

De plus, certaines parties de structures peuvent être inaccessibles ou nécessitant la mise en

place d’échafaudages ou nacelle afin de pouvoir diagnostiquer ces éléments.

3.2. TYPES D’INVESTIGATIO

Il est possible de classer les différentes investigations en deux catégories

destructives, soit les méthodes destructives. Les principales méthodes rencontrées lors de

diagnostics sont décrites dans la suite.

3.2.1. INVESTIGATIONS NON D

Le principe de ces méthodes de diagnostic réside dans le fait que l’on analyse l’ouvrage ou une partie

de l’ouvrage sans porter atteinte à son intégrité. Ceci est à privilégier dans différents cas

exemple les bâtiments classés monuments histori

aux architectes des bâtiments de France qu’il

pour pouvoir la caractériser. Ces méthodes sont à favoriser aussi dans le cas d’ouvrage dont la

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Du type de mission à réaliser ; selon ce que souhaite le client, il est possible de réaliser

différents types de missions à savoir :

Une inspection de l’ouvrage

Un diagnostic approfondi

Un suivi d’ouvrage

Chacune de ces missions met en œuvre différentes méthodes de diagnostic, de plus ou

moins grande ampleur, mais aussi une interprétation des résultats plus ou moins poussée.

De la nature des matériaux ; Le diagnostic d’un ouvrage en béton armé ne fera pas appel aux

investigation que pour un ouvrage en bois, en acier ou en pierre. De

plus, chacun de ces matériaux a ses propres pathologies types.

; Les moyens à mettre en œuvre seront différents selon qu’il s’agisse

d’un ouvrage d’art ou bien d’un bâtiment industriel ou un bâtiment d’habitations. La

géométrie et la taille de l’ouvrage rentrent aussi en compte dans le choix des investigations.

De l’environnement de l’ouvrage ; Il est important de prendre en considération

l’environnement dans lequel se trouve l’ouvrage, car il peut être à l’origine de ces

pathologies. C’est le cas notamment pour les structures en milieu chimique ou pour le

» pour lequel sa structure se trouve dans un milieu

, directement lié à l’activité se déroulant dans le bâtiment.

; Les investigations dépendent d’une part des désordres qui affectent

ériel et le type d’investigation à mettre en œuvre seront

pour des fissures. Mais cela dépend aussi de la fragilité de l’ouvrage.

S’il est à la limite de la stabilité, on se dirigera plutôt vers des méthodes non d

de ne pas affecter plus la structure.

De plus, certaines parties de structures peuvent être inaccessibles ou nécessitant la mise en

place d’échafaudages ou nacelle afin de pouvoir diagnostiquer ces éléments.

TYPES D’INVESTIGATIONS

st possible de classer les différentes investigations en deux catégories : soit les méthodes non

destructives, soit les méthodes destructives. Les principales méthodes rencontrées lors de

diagnostics sont décrites dans la suite.

INVESTIGATIONS NON DESTRUCTIVES

Le principe de ces méthodes de diagnostic réside dans le fait que l’on analyse l’ouvrage ou une partie

de l’ouvrage sans porter atteinte à son intégrité. Ceci est à privilégier dans différents cas

exemple les bâtiments classés monuments historiques, pour lesquels il est difficile de faire accepter

aux architectes des bâtiments de France qu’il soit utile d’effectuer des prélèvements de la structure

pour pouvoir la caractériser. Ces méthodes sont à favoriser aussi dans le cas d’ouvrage dont la

Du diagnostic au confortement

20

; selon ce que souhaite le client, il est possible de réaliser

Chacune de ces missions met en œuvre différentes méthodes de diagnostic, de plus ou

moins grande ampleur, mais aussi une interprétation des résultats plus ou moins poussée.

; Le diagnostic d’un ouvrage en béton armé ne fera pas appel aux

que pour un ouvrage en bois, en acier ou en pierre. De

ettre en œuvre seront différents selon qu’il s’agisse

d’un ouvrage d’art ou bien d’un bâtiment industriel ou un bâtiment d’habitations. La

géométrie et la taille de l’ouvrage rentrent aussi en compte dans le choix des investigations.

Il est important de prendre en considération

l’environnement dans lequel se trouve l’ouvrage, car il peut être à l’origine de ces

pathologies. C’est le cas notamment pour les structures en milieu chimique ou pour le

lequel sa structure se trouve dans un milieu, avec beaucoup

à l’activité se déroulant dans le bâtiment.

; Les investigations dépendent d’une part des désordres qui affectent

ont différents pour des

pour des fissures. Mais cela dépend aussi de la fragilité de l’ouvrage.

S’il est à la limite de la stabilité, on se dirigera plutôt vers des méthodes non destructives afin

De plus, certaines parties de structures peuvent être inaccessibles ou nécessitant la mise en

place d’échafaudages ou nacelle afin de pouvoir diagnostiquer ces éléments.

: soit les méthodes non

destructives, soit les méthodes destructives. Les principales méthodes rencontrées lors de

Le principe de ces méthodes de diagnostic réside dans le fait que l’on analyse l’ouvrage ou une partie

de l’ouvrage sans porter atteinte à son intégrité. Ceci est à privilégier dans différents cas, par

pour lesquels il est difficile de faire accepter

utile d’effectuer des prélèvements de la structure

pour pouvoir la caractériser. Ces méthodes sont à favoriser aussi dans le cas d’ouvrage dont la

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

structure est très atteinte et affaiblie. Effectuer des prélèvements sur ce type de structure risque de

la fragiliser encore plus.

Pour les ouvrages en béton armé, il existe différentes méthodes

Figure 11

3.2.1.1. RELEVÉ VISUEL

Le diagnostic visuel consiste à aller sur site et d'analyser chaque élément de la structure en détail.

Ainsi, cela permet dans un premier temps de connaitre les caractéristiques géométriques de chaque

élément et aussi les matériaux constitutifs. Cela permet d’évaluer le comportement global de

l’ouvrage, de connaitre les éléments porteurs ainsi que l’acheminement des charges dans la

structure. Dans un second temps, il est nécessaire de répertorier les d

présentent sur la structure. Les principaux désordres rencontrés pour les structures en béton armé

sont les suivants :

- Les fissures, avec leur ouverture et leur longueur

- Les fractures, avec leur ouverture, décalage ou rejet

- La présence de coulures de calcite

- Les zones d’altération superficielles et profondes

- Les zones humides

- Les zones de mousses ou de végétation

- Les zones de faïençage

- Les éclats de béton en formation ou profonds

- Les aciers apparents

- Les zones de ségrégation

Il est nécessaire de répertorier tous ces éléments sur des plans, soit existant soit à créer, et de créer

un dossier photographique des principaux désordres afin de pouvoir les visualiser au mieux.

Dans tous les cas le diagnostic visuel doit permettre de

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

ucture est très atteinte et affaiblie. Effectuer des prélèvements sur ce type de structure risque de

Pour les ouvrages en béton armé, il existe différentes méthodes non destructives.

11 : Schéma des investigations non destructives

ELEVÉ VISUEL

Le diagnostic visuel consiste à aller sur site et d'analyser chaque élément de la structure en détail.

Ainsi, cela permet dans un premier temps de connaitre les caractéristiques géométriques de chaque

élément et aussi les matériaux constitutifs. Cela permet d’évaluer le comportement global de

l’ouvrage, de connaitre les éléments porteurs ainsi que l’acheminement des charges dans la

structure. Dans un second temps, il est nécessaire de répertorier les différentes pathologies

présentent sur la structure. Les principaux désordres rencontrés pour les structures en béton armé

Les fissures, avec leur ouverture et leur longueur

Les fractures, avec leur ouverture, décalage ou rejet

ce de coulures de calcite

Les zones d’altération superficielles et profondes

Les zones de mousses ou de végétation

Les éclats de béton en formation ou profonds

Les zones de ségrégation

nécessaire de répertorier tous ces éléments sur des plans, soit existant soit à créer, et de créer

un dossier photographique des principaux désordres afin de pouvoir les visualiser au mieux.

Dans tous les cas le diagnostic visuel doit permettre de :

Du diagnostic au confortement

21

ucture est très atteinte et affaiblie. Effectuer des prélèvements sur ce type de structure risque de

non destructives.

Le diagnostic visuel consiste à aller sur site et d'analyser chaque élément de la structure en détail.

Ainsi, cela permet dans un premier temps de connaitre les caractéristiques géométriques de chaque

élément et aussi les matériaux constitutifs. Cela permet d’évaluer le comportement global de

l’ouvrage, de connaitre les éléments porteurs ainsi que l’acheminement des charges dans la

ifférentes pathologies

présentent sur la structure. Les principaux désordres rencontrés pour les structures en béton armé

nécessaire de répertorier tous ces éléments sur des plans, soit existant soit à créer, et de créer

un dossier photographique des principaux désordres afin de pouvoir les visualiser au mieux.

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

- Qualifier les désordres, car chaque type a une origine et des conséquences particulières.

Déterminer les caractéristiques d’une pathologie permet de savoir quel

sera nécessaire afin de stopper le phénomène.

- Quantifier les désordres, car se

lourdes seront à envisager.

- Localiser les désordres afin de pouvoir déterminer son origine et ainsi agir à la source du

problème. S’il est seulement prévu de réparer l’élément sans s’attaquer à ce q

pathologie, la réparation

de nouvelles pathologies similaires.

Les pathologies rencontrées lors du diagnostic visuel sont généralement recensées dans un tableau

de type :

Localisation

Poutre A1-2 Face Est : Décollement avec aciers apparents20 cm, profondeur 0 à 4 cm.

Poteau C3 Face Ouest : Fissure transversalecm

Il est possible de classer les éléments selon la gravité de leur pathologie

- Indice A : Pas de défauts apparents.

- Indice B : Défauts sans conséquence importante autres qu’esthétique.

- Indice C : Défauts qui indiquent qu’une évolution risque de se faire anormale

défauts doivent être surveillés.

- Indice D : Défauts révélateurs de dégradation, ils sont rangés en deux classes

o DA : Défauts qui indiquent un début d’évolution. Ils doivent être surveillés

régulièrement et des mesures doivent être prises en cas

o DB : Défauts qui indiquent une évolution avancée. Des mesures de renforcement ou

de remplacement doivent être prises.

- Indice E : Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de la

structure et qui mettent en cau

prises dans les plus brefs délais.

- Indice F : Défauts indiquant la proximité d’un état limite et nécessitant soit une restriction

d’utilisation, soit la mise hors service de l’ouvrage.

De même, il est possible de classer le site dans sa globalité afin de donner une vision d’ensemble de

l’état de la structure au maître d’ouvrage. Il peut être classé de la manière suivante

- Indice 1 : Site en état neuf ou quasi neuf, aucun travaux n’est à prévoir à

- Indice 2 : Site en très bon état général, quelques points à surveiller.

- Indice 3 : Site en bon état, quelques travaux à prévoir à moyen ou long termes.

- Indice 4 : Site en état moyen, travaux à prévoir à moyen termes et surveillance conseillée

- Indice 5 : Site dégradé, travaux à court termes à prévoir.

- Indice 6 : Site très dégradé, travaux d’urgences à prévoir, site prioritaire.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

ier les désordres, car chaque type a une origine et des conséquences particulières.

Déterminer les caractéristiques d’une pathologie permet de savoir quelle

sera nécessaire afin de stopper le phénomène.

Quantifier les désordres, car selon son ampleur, des méthodes de réparation plus ou moins

lourdes seront à envisager.

Localiser les désordres afin de pouvoir déterminer son origine et ainsi agir à la source du

problème. S’il est seulement prévu de réparer l’élément sans s’attaquer à ce q

pathologie, la réparation risque de ne pas être pérenne et l’on verra rapidement apparaitre

de nouvelles pathologies similaires.

Les pathologies rencontrées lors du diagnostic visuel sont généralement recensées dans un tableau

Description du désordre

: Décollement avec aciers apparents ; hauteur 12 cm, largeur 20 cm, profondeur 0 à 4 cm.

: Fissure transversale ; épaisseur 0,5 à 2 mm, longueur 50

t possible de classer les éléments selon la gravité de leur pathologie :

Pas de défauts apparents.

Défauts sans conséquence importante autres qu’esthétique.

Défauts qui indiquent qu’une évolution risque de se faire anormale

défauts doivent être surveillés.

Défauts révélateurs de dégradation, ils sont rangés en deux classes

Défauts qui indiquent un début d’évolution. Ils doivent être surveillés

régulièrement et des mesures doivent être prises en cas d’évolution.

Défauts qui indiquent une évolution avancée. Des mesures de renforcement ou

de remplacement doivent être prises.

Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de la

structure et qui mettent en cause la durée de vie de l’ouvrage. Des mesures doivent être

prises dans les plus brefs délais.

Défauts indiquant la proximité d’un état limite et nécessitant soit une restriction

d’utilisation, soit la mise hors service de l’ouvrage.

est possible de classer le site dans sa globalité afin de donner une vision d’ensemble de

l’état de la structure au maître d’ouvrage. Il peut être classé de la manière suivante

Site en état neuf ou quasi neuf, aucun travaux n’est à prévoir à

Site en très bon état général, quelques points à surveiller.

Site en bon état, quelques travaux à prévoir à moyen ou long termes.

Site en état moyen, travaux à prévoir à moyen termes et surveillance conseillée

Site dégradé, travaux à court termes à prévoir.

Site très dégradé, travaux d’urgences à prévoir, site prioritaire.

Du diagnostic au confortement

22

ier les désordres, car chaque type a une origine et des conséquences particulières.

le sorte de traitement

des méthodes de réparation plus ou moins

Localiser les désordres afin de pouvoir déterminer son origine et ainsi agir à la source du

problème. S’il est seulement prévu de réparer l’élément sans s’attaquer à ce qui engendre la

pérenne et l’on verra rapidement apparaitre

Les pathologies rencontrées lors du diagnostic visuel sont généralement recensées dans un tableau

Photo n°

; hauteur 12 cm, largeur 1

; épaisseur 0,5 à 2 mm, longueur 50 8

Défauts qui indiquent qu’une évolution risque de se faire anormalement. Ces

Défauts révélateurs de dégradation, ils sont rangés en deux classes :

Défauts qui indiquent un début d’évolution. Ils doivent être surveillés

d’évolution.

Défauts qui indiquent une évolution avancée. Des mesures de renforcement ou

Défauts qui traduisent de façon très nette une modification du comportement de la

se la durée de vie de l’ouvrage. Des mesures doivent être

Défauts indiquant la proximité d’un état limite et nécessitant soit une restriction

est possible de classer le site dans sa globalité afin de donner une vision d’ensemble de

l’état de la structure au maître d’ouvrage. Il peut être classé de la manière suivante :

Site en état neuf ou quasi neuf, aucun travaux n’est à prévoir à moyen termes.

Site en bon état, quelques travaux à prévoir à moyen ou long termes.

Site en état moyen, travaux à prévoir à moyen termes et surveillance conseillée.

Site très dégradé, travaux d’urgences à prévoir, site prioritaire.

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Les outils indispensables pour mener à bien une inspection visuelle sont les suivants

- Un appareil photo

- Un mètre

- Un distancemètre

- Un pied à coulisse

- Un fissuromètre (réglette en plastique transparente munie de traits de largeurs calibrées que

l’on place successivement sur la fissure à observer pour estimer sa largeur)

- Le nécessaire pour prendre des notes

Cette première étape permet de définir la gravité des pathologies, mais aussi de classer les différents

éléments en fonction de la priorité auxquels ils doivent être réparés. L’investigation visuelle permet

aussi de prévoir quels sont les autres moyens de diagnostic les plus adaptés à mettre en œuvre afin

de répondre pleinement à la problématique. Ces investigations complémentaires on pour but de

préciser les désordres observés lors du relevé visuel, mais aussi

complémentaires concernant leur constitution ainsi que leur état.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Les outils indispensables pour mener à bien une inspection visuelle sont les suivants

Un fissuromètre (réglette en plastique transparente munie de traits de largeurs calibrées que

l’on place successivement sur la fissure à observer pour estimer sa largeur)

Le nécessaire pour prendre des notes

Figure 12 : Fissuromètre

Cette première étape permet de définir la gravité des pathologies, mais aussi de classer les différents

éléments en fonction de la priorité auxquels ils doivent être réparés. L’investigation visuelle permet

si de prévoir quels sont les autres moyens de diagnostic les plus adaptés à mettre en œuvre afin

de répondre pleinement à la problématique. Ces investigations complémentaires on pour but de

préciser les désordres observés lors du relevé visuel, mais aussi de recueillir des informations

complémentaires concernant leur constitution ainsi que leur état.

Figure 13 : Mesure d’une fissure

Du diagnostic au confortement

23

Les outils indispensables pour mener à bien une inspection visuelle sont les suivants :

Un fissuromètre (réglette en plastique transparente munie de traits de largeurs calibrées que

l’on place successivement sur la fissure à observer pour estimer sa largeur)

Cette première étape permet de définir la gravité des pathologies, mais aussi de classer les différents

éléments en fonction de la priorité auxquels ils doivent être réparés. L’investigation visuelle permet

si de prévoir quels sont les autres moyens de diagnostic les plus adaptés à mettre en œuvre afin

de répondre pleinement à la problématique. Ces investigations complémentaires on pour but de

de recueillir des informations

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

3.2.1.2. L’ANALYSE DU FERRAILLA

Le relevé du ferraillage peut se faire à l’aide d’un pachomètre de ty

système de détection portable pour un examen d’armatures non destructif. Il permet de déterminer

le positon exact des barres d’armatures, de mesurer l’enrobage et de donner une indication du

diamètre de l’armature.

Le principe de fonctionnement repose sur l’émission d’un flux magnétique par l’appareil. Le

pachomètre détecte la diffusion de ce champ magnétique ainsi que les modifications de la résonance

magnétique induite par la présence d’aciers. Ainsi, l’appareil mesure l

due à la présence d’éléments ferromagnétiques, les armatures.

La détermination du diamètre et de l’enrobage repose sur le fait que plus une armature a un

diamètre important, plus le signal reçu par l’appareil sera important.

d’enrobage sera importante, plus le signal sera faible. Ainsi, la profondeur d’auscultation avec cet

appareil est limitée (généralement de l’ordre de 10 à 15 centimètres selon le type de bétons et le

type d’armatures).

Le schéma ci-dessous montre la réponse obtenue selon la densité d’armatures, avec à droite une

seule armature, au milieu trois armatures relativement espacées et à droite trois armatures

rapprochées.

Figure 14 : Réponse en fonction de

Concernant l’utilisation de l’appareil, il existe principalement deux modes de mesures

- La détection par lignes

- La détection par fenêtres

La première méthode consiste à déplacer l’appareil perpendiculairement aux armatures que l

souhaite détecter.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

ANALYSE DU FERRAILLAGE

Le relevé du ferraillage peut se faire à l’aide d’un pachomètre de type Ferroscan. Cet appareil est un

système de détection portable pour un examen d’armatures non destructif. Il permet de déterminer

le positon exact des barres d’armatures, de mesurer l’enrobage et de donner une indication du

ncipe de fonctionnement repose sur l’émission d’un flux magnétique par l’appareil. Le

pachomètre détecte la diffusion de ce champ magnétique ainsi que les modifications de la résonance

magnétique induite par la présence d’aciers. Ainsi, l’appareil mesure la variation électromagnétique

due à la présence d’éléments ferromagnétiques, les armatures.

La détermination du diamètre et de l’enrobage repose sur le fait que plus une armature a un

diamètre important, plus le signal reçu par l’appareil sera important. A contrario, plus l’épaisseur

d’enrobage sera importante, plus le signal sera faible. Ainsi, la profondeur d’auscultation avec cet

(généralement de l’ordre de 10 à 15 centimètres selon le type de bétons et le

dessous montre la réponse obtenue selon la densité d’armatures, avec à droite une

seule armature, au milieu trois armatures relativement espacées et à droite trois armatures

: Réponse en fonction de la densité d’armatures

Concernant l’utilisation de l’appareil, il existe principalement deux modes de mesures

La détection par fenêtres

La première méthode consiste à déplacer l’appareil perpendiculairement aux armatures que l

Du diagnostic au confortement

24

pe Ferroscan. Cet appareil est un

système de détection portable pour un examen d’armatures non destructif. Il permet de déterminer

le positon exact des barres d’armatures, de mesurer l’enrobage et de donner une indication du

ncipe de fonctionnement repose sur l’émission d’un flux magnétique par l’appareil. Le

pachomètre détecte la diffusion de ce champ magnétique ainsi que les modifications de la résonance

a variation électromagnétique

La détermination du diamètre et de l’enrobage repose sur le fait que plus une armature a un

A contrario, plus l’épaisseur

d’enrobage sera importante, plus le signal sera faible. Ainsi, la profondeur d’auscultation avec cet

(généralement de l’ordre de 10 à 15 centimètres selon le type de bétons et le

dessous montre la réponse obtenue selon la densité d’armatures, avec à droite une

seule armature, au milieu trois armatures relativement espacées et à droite trois armatures

Concernant l’utilisation de l’appareil, il existe principalement deux modes de mesures :

La première méthode consiste à déplacer l’appareil perpendiculairement aux armatures que l’on

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure

La détection par lignes est très intéressante pour les éléments longs sur lesquels on souhaite avoir

une vision globale du ferraillage. En effet, les déte

longueur. Ce type de mesure permet d’obtenir les variations d’espacement des armatures ainsi que

les enrobages correspondants.

La seconde méthode consiste à détecter les aciers sur un carré de soixante cent

par pallier de quinze centimètres, d’abord dans le sens transversal puis dans le sens longitudinal.

Figure

Cette méthode permet d’une part d’estimer

part de voir localement comment les aciers ont été assemblés. Cela trouve toute son utilité pour voir

le clavetage d’une poutre à un poteau par exemple.

Le travail d’ingénierie consiste, après ext

exploiter les mesures effectuées sur site. Cette étape varie selon le type de mesures effectuées.

Pour la détection par ligne, l’exploitation des données donne un résultat similaire au suivant

Aciers non détectés

Aciers détectés

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 15 : Principe de la détection linéaire

La détection par lignes est très intéressante pour les éléments longs sur lesquels on souhaite avoir

une vision globale du ferraillage. En effet, les détections peuvent aller jusqu’à quarante mètres de

longueur. Ce type de mesure permet d’obtenir les variations d’espacement des armatures ainsi que

détecter les aciers sur un carré de soixante centimètres de coté. Cela

par pallier de quinze centimètres, d’abord dans le sens transversal puis dans le sens longitudinal.

Figure 16 : Principe de la détection par fenêtre

Cette méthode permet d’une part d’estimer le diamètre des aciers ainsi que les enrobages,

de voir localement comment les aciers ont été assemblés. Cela trouve toute son utilité pour voir

le clavetage d’une poutre à un poteau par exemple.

Le travail d’ingénierie consiste, après extraction des données sur un ordinateur grâce à un logiciel, à

exploiter les mesures effectuées sur site. Cette étape varie selon le type de mesures effectuées.

Pour la détection par ligne, l’exploitation des données donne un résultat similaire au suivant

Sens de la détection linéaire

Aciers non détectés

Aciers détectés

1

2

3

4

5 6 7 8

Du diagnostic au confortement

25

La détection par lignes est très intéressante pour les éléments longs sur lesquels on souhaite avoir

ctions peuvent aller jusqu’à quarante mètres de

longueur. Ce type de mesure permet d’obtenir les variations d’espacement des armatures ainsi que

imètres de coté. Cela

par pallier de quinze centimètres, d’abord dans le sens transversal puis dans le sens longitudinal.

le diamètre des aciers ainsi que les enrobages, et d’autre

de voir localement comment les aciers ont été assemblés. Cela trouve toute son utilité pour voir

raction des données sur un ordinateur grâce à un logiciel, à

exploiter les mesures effectuées sur site. Cette étape varie selon le type de mesures effectuées.

Pour la détection par ligne, l’exploitation des données donne un résultat similaire au suivant :

Sens de la détection linéaire

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure

Pour la détection par image, on obtient des résultats semblables aux suivants

Figure

Sur l’image ci-dessus on peut voir des aciers plus foncés que d’autres, cela signifie qu’ils sont plus

proches de l’appareil, donc un enrobage moindre. Il y a donc deux lits d’armatures, la nappe

supérieure (en foncée) et la nappe inférieure (en claire). De plus, on peut voi

armatures dans les deux sens, leur diamètre ainsi que l’épaisseur d’enrobage des aciers.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 17 : Résultat de la détection linéaire

Pour la détection par image, on obtient des résultats semblables aux suivants :

Figure 18 : Résultat de la détection par fenêtre

us on peut voir des aciers plus foncés que d’autres, cela signifie qu’ils sont plus

proches de l’appareil, donc un enrobage moindre. Il y a donc deux lits d’armatures, la nappe

supérieure (en foncée) et la nappe inférieure (en claire). De plus, on peut voi

armatures dans les deux sens, leur diamètre ainsi que l’épaisseur d’enrobage des aciers.

Du diagnostic au confortement

26

us on peut voir des aciers plus foncés que d’autres, cela signifie qu’ils sont plus

proches de l’appareil, donc un enrobage moindre. Il y a donc deux lits d’armatures, la nappe

supérieure (en foncée) et la nappe inférieure (en claire). De plus, on peut voir l’espacement des

armatures dans les deux sens, leur diamètre ainsi que l’épaisseur d’enrobage des aciers.

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure

3.2.1.3. L’AUSCULTATION SONIQUE

L’auscultation sonique permet de mesurer le t

deux points. Une partie de l’auscultateur, le transducteur, produit des ultrasons. Grâce aux

propriétés piézoélectriques des matériaux, l’énergie électrique

mécanique ultrasonore. L’appareil mesure le temps nécessaire à l’onde pour atteindre le récepteur

qui la convertit en signal électrique. Connaissant la distance de l’émetteur au récepteur, il est

possible de connaitre la vitesse de propagation de l’onde dans le milieu.

Ce procédé permet de caractériser l’homogénéité physique du béton ainsi que son état d’altération.

En effet, cette méthode de diagnostic permet entre autres de localiser des défauts, de

autres malfaçons dans le béton. Le principe est que les la

transmettent très peu l’énergie des ultrasons, ainsi, la vitesse mesurée sur l’ensemble de l’élément

sera plus faible que pour un béton homogène.

Il existe principalement deux types de mesures

- Les mesures en transparence

des ondes sonores longitudinales à travers un élément. Pour procéder à ce type de mesure, il

faut placer l’émetteur et le récepteur sur les deux faces opposées de l’

- Les mesures de surface : cette méthode s’effectue principalement lorsqu’une seule des faces

de l’élément est accessible lors des investigations. Elle peut aussi être utilisée pour

déterminer la profondeur d’une fissure ou bien la prés

même élément. Pour réaliser cette mesure, il faut placer l’émetteur et le récepteur sur la

même face plane de l’élément à ausculter. L’émetteur reste sur un même point, tandis que le

récepteur se déplace en effectuant à ch

règle a été conçue par le CEBTP afin d’avoir des espacements donnés et ne pas faire des

erreurs sur les distances mesurées.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 19 : Détection du ferraillage d’un balcon

AUSCULTATION SONIQUE

L’auscultation sonique permet de mesurer le temps de propagation d’un train d’ondes sonores entre

de l’auscultateur, le transducteur, produit des ultrasons. Grâce aux

propriétés piézoélectriques des matériaux, l’énergie électrique émise est transformée en énergie

rasonore. L’appareil mesure le temps nécessaire à l’onde pour atteindre le récepteur

qui la convertit en signal électrique. Connaissant la distance de l’émetteur au récepteur, il est

possible de connaitre la vitesse de propagation de l’onde dans le milieu.

Ce procédé permet de caractériser l’homogénéité physique du béton ainsi que son état d’altération.

ette méthode de diagnostic permet entre autres de localiser des défauts, de

autres malfaçons dans le béton. Le principe est que les lames d’air emprisonnées dans le matériau

transmettent très peu l’énergie des ultrasons, ainsi, la vitesse mesurée sur l’ensemble de l’élément

sera plus faible que pour un béton homogène.

Il existe principalement deux types de mesures à effectuer sur site :

Les mesures en transparence : cette méthode consiste à déterminer le temps de propagation

des ondes sonores longitudinales à travers un élément. Pour procéder à ce type de mesure, il

faut placer l’émetteur et le récepteur sur les deux faces opposées de l’élément à ausculter.

: cette méthode s’effectue principalement lorsqu’une seule des faces

de l’élément est accessible lors des investigations. Elle peut aussi être utilisée pour

déterminer la profondeur d’une fissure ou bien la présence de couches multiples dans un

même élément. Pour réaliser cette mesure, il faut placer l’émetteur et le récepteur sur la

même face plane de l’élément à ausculter. L’émetteur reste sur un même point, tandis que le

récepteur se déplace en effectuant à chaque fois une mesure. Il est à noter qu’il existe une

règle a été conçue par le CEBTP afin d’avoir des espacements donnés et ne pas faire des

erreurs sur les distances mesurées.

Du diagnostic au confortement

27

emps de propagation d’un train d’ondes sonores entre

de l’auscultateur, le transducteur, produit des ultrasons. Grâce aux

émise est transformée en énergie

rasonore. L’appareil mesure le temps nécessaire à l’onde pour atteindre le récepteur

qui la convertit en signal électrique. Connaissant la distance de l’émetteur au récepteur, il est

Ce procédé permet de caractériser l’homogénéité physique du béton ainsi que son état d’altération.

ette méthode de diagnostic permet entre autres de localiser des défauts, des vides ou

mes d’air emprisonnées dans le matériau

transmettent très peu l’énergie des ultrasons, ainsi, la vitesse mesurée sur l’ensemble de l’élément

: cette méthode consiste à déterminer le temps de propagation

des ondes sonores longitudinales à travers un élément. Pour procéder à ce type de mesure, il

élément à ausculter.

: cette méthode s’effectue principalement lorsqu’une seule des faces

de l’élément est accessible lors des investigations. Elle peut aussi être utilisée pour

ence de couches multiples dans un

même élément. Pour réaliser cette mesure, il faut placer l’émetteur et le récepteur sur la

même face plane de l’élément à ausculter. L’émetteur reste sur un même point, tandis que le

aque fois une mesure. Il est à noter qu’il existe une

règle a été conçue par le CEBTP afin d’avoir des espacements donnés et ne pas faire des

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Le tableau suivant donne les résultats d’essais obtenus par le CEBTP sur l’au

bétons :

Vitesse de propagation du son

V > 4000 m/s

3500 < V < 4000 m/s

3000 < V < 3500 m/s

V < 3000 m/s

3.2.1.4. SCLÉROMÈTRE

Le principe de l’essai sclérométrique repose sur la corrélation entre la dureté d’un matériau et sa

résistance à la compression. Pour

une sonde en contact avec l’ouvrage à inspecter. Lors de son rebond, la bille entraine un index

coulissant sur une règle de mesure. Plus le rebond sera important, plus le matériau sera dur.

Il convient de réaliser un certain nombre d’essais sur l’actuelle, afin d’obtenir un résultat cohérent. L’indice sclérométrique Is dla médiane de 27 mesures effectuées sur la zone sclérométrique sur un abaque, on obtient la résistance à la compression estimée de considéré.

Il est important de savoir que

l’inclinaison du scléromètre ou encore l’homogénéité du béton. Il peut être intéressant de coupler

ces résultats avec des essais de résistance à la compression sur des prélèvements de la zone étudiée.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Le tableau suivant donne les résultats d’essais obtenus par le CEBTP sur l’auscultation sonique des

Vitesse de propagation du son Qualité estimée du béton

le béton est de bonne qualité et homogène

3500 < V < 4000 m/s le béton est de qualité moyenne

3000 < V < 3500 m/s le béton est de qualité médiocre

le béton est de mauvaise qualité

Figure 20 : Mesure par transparence

CLÉROMÈTRE

Le principe de l’essai sclérométrique repose sur la corrélation entre la dureté d’un matériau et sa

résistance à la compression. Pour déterminer la dureté du béton, une bille d’acier est

une sonde en contact avec l’ouvrage à inspecter. Lors de son rebond, la bille entraine un index

règle de mesure. Plus le rebond sera important, plus le matériau sera dur.

Il convient de réaliser un certain nombre d’essais sur l’élément à ausculter, vingtactuelle, afin d’obtenir un résultat cohérent. L’indice sclérométrique Is de l’élément la médiane de 27 mesures effectuées sur la zone d’ouvrage testé. Par report de l’indice

abaque, on obtient la résistance à la compression estimée de

Il est important de savoir que différents paramètres peuvent influer sur les résultats, tels que

du scléromètre ou encore l’homogénéité du béton. Il peut être intéressant de coupler

ces résultats avec des essais de résistance à la compression sur des prélèvements de la zone étudiée.

Figure 21 : Scléromètre

Du diagnostic au confortement

28

scultation sonique des

Qualité estimée du béton

le béton est de bonne qualité et homogène

le béton est de qualité moyenne

le béton est de qualité médiocre

le béton est de mauvaise qualité

Le principe de l’essai sclérométrique repose sur la corrélation entre la dureté d’un matériau et sa

déterminer la dureté du béton, une bille d’acier est projetée sur

une sonde en contact avec l’ouvrage à inspecter. Lors de son rebond, la bille entraine un index

règle de mesure. Plus le rebond sera important, plus le matériau sera dur.

élément à ausculter, vingt-sept dans la norme élément diagnostiqué est

d’ouvrage testé. Par report de l’indice abaque, on obtient la résistance à la compression estimée de l’élément

différents paramètres peuvent influer sur les résultats, tels que

du scléromètre ou encore l’homogénéité du béton. Il peut être intéressant de coupler

ces résultats avec des essais de résistance à la compression sur des prélèvements de la zone étudiée.

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

3.2.2. INVESTIGATIONS

Les investigations destructives dans les structures en béton armé peuvent prendre plusieurs formes.

Soit on y a recours pour effectuer un prélèvement de matériau pour connaitre ses caractéristiques

géométriques, mécaniques et chimiques, soit

jacent à la structure. Cela permet aussi de connaitre leur état d’altération

l’ampleur des pathologies.

Parmi les investigations destructives, on recense principalement les tech

Figure

3.2.2.1. CAROTTAGE D

Le recours au carottage du béton armé peut avoir plusieurs objectifs.

- Tout d’abord dans un dallage afin de permettre l

sol en place tel que des pénétromètres dynamiques ou des tarières. Ceci pour caractériser le

sol sous la structure dans le cadre d’une rénovation ou d’une restructuration de l’ouvrage.

- Afin de pouvoir déterminer

béton de la structure, en effectuant des essais de compressions sur les carottes prélevées,

mais aussi des analyses chimiques et microscopiques afin de déterminer les différents

constituants et leur quantité. Cela permet de déterminer quel type de ciment a été utilisé

ainsi que le rapport E/C.

- Déterminer les caractéristiques des couches constituantes de l’élément (épaisseur du

revêtement, de la chape, du béton,…)

La norme NF EN 13791 de septembr

résistance à la compression sur site des structures et des éléments préfabriqués en béton

méthode à utiliser varie selon le nombre d’éléments carottés dans la structure concernée, mais dans

tous les cas, elle permet d'estimer la classe de résistance du béton.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

INVESTIGATIONS DESTRUCTIVES

Les investigations destructives dans les structures en béton armé peuvent prendre plusieurs formes.

Soit on y a recours pour effectuer un prélèvement de matériau pour connaitre ses caractéristiques

géométriques, mécaniques et chimiques, soit c’est pour avoir accès à des éléments interne ou sous

jacent à la structure. Cela permet aussi de connaitre leur état d’altération en profondeur ainsi que

Parmi les investigations destructives, on recense principalement les techniques suivantes

Figure 22 : Schéma des investigations destructives

AROTTAGE D’ÉLÉMENTS EN BÉTON ARMÉ

Le recours au carottage du béton armé peut avoir plusieurs objectifs.

Tout d’abord dans un dallage afin de permettre la réalisation d’essais géotechniques sur le

sol en place tel que des pénétromètres dynamiques ou des tarières. Ceci pour caractériser le

sol sous la structure dans le cadre d’une rénovation ou d’une restructuration de l’ouvrage.

Afin de pouvoir déterminer les caractéristiques chimiques et mécaniques d’un élément en

béton de la structure, en effectuant des essais de compressions sur les carottes prélevées,

mais aussi des analyses chimiques et microscopiques afin de déterminer les différents

leur quantité. Cela permet de déterminer quel type de ciment a été utilisé

ainsi que le rapport E/C.

Déterminer les caractéristiques des couches constituantes de l’élément (épaisseur du

revêtement, de la chape, du béton,…)

La norme NF EN 13791 de septembre 2007 indique deux méthodes pour «

résistance à la compression sur site des structures et des éléments préfabriqués en béton

utiliser varie selon le nombre d’éléments carottés dans la structure concernée, mais dans

les cas, elle permet d'estimer la classe de résistance du béton.

Du diagnostic au confortement

29

Les investigations destructives dans les structures en béton armé peuvent prendre plusieurs formes.

Soit on y a recours pour effectuer un prélèvement de matériau pour connaitre ses caractéristiques

c’est pour avoir accès à des éléments interne ou sous-

en profondeur ainsi que

niques suivantes :

a réalisation d’essais géotechniques sur le

sol en place tel que des pénétromètres dynamiques ou des tarières. Ceci pour caractériser le

sol sous la structure dans le cadre d’une rénovation ou d’une restructuration de l’ouvrage.

les caractéristiques chimiques et mécaniques d’un élément en

béton de la structure, en effectuant des essais de compressions sur les carottes prélevées,

mais aussi des analyses chimiques et microscopiques afin de déterminer les différents

leur quantité. Cela permet de déterminer quel type de ciment a été utilisé

Déterminer les caractéristiques des couches constituantes de l’élément (épaisseur du

e 2007 indique deux méthodes pour « l’évaluation de la

résistance à la compression sur site des structures et des éléments préfabriqués en béton ». La

utiliser varie selon le nombre d’éléments carottés dans la structure concernée, mais dans

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Cette méthode nécessite le recours à une carotteuse et il peut être nécessaire de déterminer

préalablement le ferraillage de l’élément afin d’éviter d’avoir des aciers dans la carotte. Ceci

deux raisons : d'une part, cela fragilise plus la structure si les aciers prélevés ont un rôle important,

d’autre part les résistances à la compression obtenue, sur une carotte dans laquelle il y a présence

d’acier, sont faussées. Pour les mêmes raiso

3.2.2.2. PRÉLÈVEMENTS D

Le prélèvement d’acier peut s’avérer utile notamment lorsqu’un recalcul d’une structure est

demandé. Dans ce cas, il est important de connaitre les aciers présents dans un ouvrage. Ainsi, en

prélevant des aciers, cela permet de déterminer leur type, que ce soit des aciers Haute Adhérence,

lisse, TOR, etc. mais aussi leurs caractéristiques mécaniques telle que la limit

l’armature. Tous ces éléments sont nécessaires afin de pouvoir déterminer quelles sont les charges

pouvant s’appliquer sur l’élément et s’il est nécessaire de prévoir de renforcer

des tissus de fibre de carbone ou p

client ou des utilisateurs.

Le prélèvement d’aciers peut se faire par tronçonnage de l’armature, après l’avoir préalablement

dégagé du béton adjacent. Il est préférable de le faire dans des zone

fragiliser encore plus la structure à cet endroit.

Il peut parfois s’avérer utile de prélever localement des armatures dans des zones touchées par des

pathologies, telle que la corrosion des armatures afin de pouvoir déterm

que la section restante d’acier pouvant être exploité afin de déterminer les quantités d’armatures

nécessaires à rajouter pour redonner à l’élément au minimum sa section d’acier initiale.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Cette méthode nécessite le recours à une carotteuse et il peut être nécessaire de déterminer

préalablement le ferraillage de l’élément afin d’éviter d’avoir des aciers dans la carotte. Ceci

: d'une part, cela fragilise plus la structure si les aciers prélevés ont un rôle important,

d’autre part les résistances à la compression obtenue, sur une carotte dans laquelle il y a présence

. Pour les mêmes raisons, il faut éviter de carotter un élément sur une fissure.

Figure 23 : Carotte prélevée

RÉLÈVEMENTS D’ACIERS

Le prélèvement d’acier peut s’avérer utile notamment lorsqu’un recalcul d’une structure est

il est important de connaitre les aciers présents dans un ouvrage. Ainsi, en

prélevant des aciers, cela permet de déterminer leur type, que ce soit des aciers Haute Adhérence,

leurs caractéristiques mécaniques telle que la limit

l’armature. Tous ces éléments sont nécessaires afin de pouvoir déterminer quelles sont les charges

pouvant s’appliquer sur l’élément et s’il est nécessaire de prévoir de renforcer la structure

des tissus de fibre de carbone ou par ajout d’armatures afin de pouvoir répondre aux besoins du

Le prélèvement d’aciers peut se faire par tronçonnage de l’armature, après l’avoir préalablement

dégagé du béton adjacent. Il est préférable de le faire dans des zones saines pour

fragiliser encore plus la structure à cet endroit.

Il peut parfois s’avérer utile de prélever localement des armatures dans des zones touchées par des

pathologies, telle que la corrosion des armatures afin de pouvoir déterminer son

que la section restante d’acier pouvant être exploité afin de déterminer les quantités d’armatures

rajouter pour redonner à l’élément au minimum sa section d’acier initiale.

Du diagnostic au confortement

30

Cette méthode nécessite le recours à une carotteuse et il peut être nécessaire de déterminer

préalablement le ferraillage de l’élément afin d’éviter d’avoir des aciers dans la carotte. Ceci pour

: d'une part, cela fragilise plus la structure si les aciers prélevés ont un rôle important,

d’autre part les résistances à la compression obtenue, sur une carotte dans laquelle il y a présence

ns, il faut éviter de carotter un élément sur une fissure.

Le prélèvement d’acier peut s’avérer utile notamment lorsqu’un recalcul d’une structure est

il est important de connaitre les aciers présents dans un ouvrage. Ainsi, en

prélevant des aciers, cela permet de déterminer leur type, que ce soit des aciers Haute Adhérence,

leurs caractéristiques mécaniques telle que la limite d’élasticité de

l’armature. Tous ces éléments sont nécessaires afin de pouvoir déterminer quelles sont les charges

la structure soit avec

répondre aux besoins du

Le prélèvement d’aciers peut se faire par tronçonnage de l’armature, après l’avoir préalablement

pour ne pas risquer de

Il peut parfois s’avérer utile de prélever localement des armatures dans des zones touchées par des

son avancement ainsi

que la section restante d’acier pouvant être exploité afin de déterminer les quantités d’armatures

rajouter pour redonner à l’élément au minimum sa section d’acier initiale.

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

3.2.2.3. POTENTIEL DE CORROSIO

La mesure du potentiel de corrosion ne peut se faire que si le ferraillage est continu et s’il n’y a pas

de revêtement de surface pouvant agir comme isolant. Si le ferraillage est discontinu, il est toujours

possible de mettre en place des pontages électriques.

Le principe de la mesure du potentiel de corrosion est de mettre à nu une armature puis

connecter à une borne d’un millivoltmètre à haute impédance. Une électrode de référence est

placée sur le parement, elle-même reliée à une autre borne du millivoltmètre. Elle est dite de

référence, car elle a un potentiel constant du à un équilibre électrochimique. Il est important de

veiller à ce que la jonction entre le béton et l’électrode soit humide afin d’é

électrique. Cela permet de diminuer la résistance entre l’électrode de référence et le béton ainsi que

le potentiel de jonction entre l’électrolyte contenu dans l’électrode de référence et la solution

interstitielle du béton.

Une fois les branchements faits, il faut réaliser l

déplaçant l’électrode de référence.

La norme ASTM C876-91 fait une corrélation entre le potentiel mesuré et la probabilité de corrosion.

Ainsi, en utilisant une électrode Cu/CuSO4 on a la relation suivante :

- Si E > - 200 mV alors la corrosion est peu probable (probabilité inférieure à 10%)

- Si -350 < E < -200 mV alors la corrosion est possible (probabilité de cinquante pour cent)

- Si E < - 350 mV alors la corrosion

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 24 : Prélèvement d’aciers

OTENTIEL DE CORROSION

La mesure du potentiel de corrosion ne peut se faire que si le ferraillage est continu et s’il n’y a pas

de revêtement de surface pouvant agir comme isolant. Si le ferraillage est discontinu, il est toujours

ssible de mettre en place des pontages électriques.

Le principe de la mesure du potentiel de corrosion est de mettre à nu une armature puis

connecter à une borne d’un millivoltmètre à haute impédance. Une électrode de référence est

même reliée à une autre borne du millivoltmètre. Elle est dite de

référence, car elle a un potentiel constant du à un équilibre électrochimique. Il est important de

veiller à ce que la jonction entre le béton et l’électrode soit humide afin d’établir

électrique. Cela permet de diminuer la résistance entre l’électrode de référence et le béton ainsi que

le potentiel de jonction entre l’électrolyte contenu dans l’électrode de référence et la solution

ements faits, il faut réaliser les mesures des potentiels des zones auscultées en

déplaçant l’électrode de référence.

91 fait une corrélation entre le potentiel mesuré et la probabilité de corrosion.

électrode Cu/CuSO4 on a la relation suivante :

200 mV alors la corrosion est peu probable (probabilité inférieure à 10%)

200 mV alors la corrosion est possible (probabilité de cinquante pour cent)

350 mV alors la corrosion est très probable (probabilité de 50 à 90%)

Du diagnostic au confortement

31

La mesure du potentiel de corrosion ne peut se faire que si le ferraillage est continu et s’il n’y a pas

de revêtement de surface pouvant agir comme isolant. Si le ferraillage est discontinu, il est toujours

Le principe de la mesure du potentiel de corrosion est de mettre à nu une armature puis de la

connecter à une borne d’un millivoltmètre à haute impédance. Une électrode de référence est

même reliée à une autre borne du millivoltmètre. Elle est dite de

référence, car elle a un potentiel constant du à un équilibre électrochimique. Il est important de

tablir une conduction

électrique. Cela permet de diminuer la résistance entre l’électrode de référence et le béton ainsi que

le potentiel de jonction entre l’électrolyte contenu dans l’électrode de référence et la solution

es potentiels des zones auscultées en

91 fait une corrélation entre le potentiel mesuré et la probabilité de corrosion.

200 mV alors la corrosion est peu probable (probabilité inférieure à 10%)

200 mV alors la corrosion est possible (probabilité de cinquante pour cent)

est très probable (probabilité de 50 à 90%)

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure

Cependant, il est important de noter le fait que différents paramètres peuvent influer sur les

résultats obtenus, tels que :

- L’hygrométrie de surface, il peut y avoir une diminution de 100 mV entre une mesure sur

surface humide et une mesure quand c’est sec

- Pour des milieux agressifs comme la présence de chlorures, la conductivité est augmentée et

les potentiels sont plus négatifs

- Lorsque le béton est carbonaté, les potentiels sont plus positifs.

En effectuant ainsi des mesures en de nombreux points d’un élément, il est possible d’effectuer une

cartographie complète de la probabilité de corrosion.

Figure

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 25 : Principe du potentiel de corrosion

Cependant, il est important de noter le fait que différents paramètres peuvent influer sur les

trie de surface, il peut y avoir une diminution de 100 mV entre une mesure sur

surface humide et une mesure quand c’est sec

Pour des milieux agressifs comme la présence de chlorures, la conductivité est augmentée et

les potentiels sont plus négatifs

e le béton est carbonaté, les potentiels sont plus positifs.

En effectuant ainsi des mesures en de nombreux points d’un élément, il est possible d’effectuer une

cartographie complète de la probabilité de corrosion.

Figure 26 : Cartographie de potentiel de corrosion

Du diagnostic au confortement

32

Cependant, il est important de noter le fait que différents paramètres peuvent influer sur les

trie de surface, il peut y avoir une diminution de 100 mV entre une mesure sur

Pour des milieux agressifs comme la présence de chlorures, la conductivité est augmentée et

En effectuant ainsi des mesures en de nombreux points d’un élément, il est possible d’effectuer une

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure

3.2.2.4. TEST À LA CARBONATATI

Le principe du test à la carbonatation repose sur le fait que le pH du béton carbonaté est plus faible

que celui du béton sain. Pour déterminer la zone carbonatée, il est généralement utilisé un

indicateur coloré tel que la phénolphtaléine.

La phénolphtaléine est un composé organique de formule C

change de couleur selon le pH

indicateurs de pH ou indicateur coloré. Ce changement de couleur est dû à une modification de la

structure chimique de la molécule lors du passage de la forme protonée (milieu acide) à la fo

déprotonnée (milieu basique).

La couleur que prend la phénolphtaléine dépend du pH. Elle sera rose pour un pH compris entre 8,2

et 12 et incolore au-delà et au-deçà de cette zone de virage.

Cet essai se réalise généralement sur une coupe fraiche de

phénolphtaléine, si la phénolphtaléine ne réagit pas, il faut approfondir la coupe dans le béton par

paliers d’un centimètre et répéter les étapes précédentes jusqu’à ce que la phénolphtaléine vire au

rose. Puis il est nécessaire de mesurer l’épaisseur entre le parement extérieur et la zone à laquelle

commence la coloration du béton. Cela nous donne la profondeur de carbonatation du béton de

cette zone. Il peut être utile de réaliser cette mesure en différents poin

pouvoir cartographier les profondeurs de carbonatation associées.

Il peut s’avérer intéressant de coupler les mesures de profondeur de carbonatation avec les mesures

d’enrobages données par exemple avec un pachomètre de type Ferros

nombre de mesures, il est possible d’obtenir une courbe du type

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 27 : Mesure du potentiel de corrosion

EST À LA CARBONATATION

Le principe du test à la carbonatation repose sur le fait que le pH du béton carbonaté est plus faible

u béton sain. Pour déterminer la zone carbonatée, il est généralement utilisé un

indicateur coloré tel que la phénolphtaléine.

La phénolphtaléine est un composé organique de formule C20H14O4. L’utilité de ce composé est qu’il

change de couleur selon le pH de l’élément avec lequel il entre en contact. Il fait partie des

indicateurs de pH ou indicateur coloré. Ce changement de couleur est dû à une modification de la

structure chimique de la molécule lors du passage de la forme protonée (milieu acide) à la fo

La couleur que prend la phénolphtaléine dépend du pH. Elle sera rose pour un pH compris entre 8,2

deçà de cette zone de virage.

Cet essai se réalise généralement sur une coupe fraiche de béton. Il faut y pulvériser la solution de

phénolphtaléine, si la phénolphtaléine ne réagit pas, il faut approfondir la coupe dans le béton par

paliers d’un centimètre et répéter les étapes précédentes jusqu’à ce que la phénolphtaléine vire au

l est nécessaire de mesurer l’épaisseur entre le parement extérieur et la zone à laquelle

commence la coloration du béton. Cela nous donne la profondeur de carbonatation du béton de

cette zone. Il peut être utile de réaliser cette mesure en différents points d’un élément afin de

pouvoir cartographier les profondeurs de carbonatation associées.

Il peut s’avérer intéressant de coupler les mesures de profondeur de carbonatation avec les mesures

d’enrobages données par exemple avec un pachomètre de type Ferroscan. En effectuant un certain

nombre de mesures, il est possible d’obtenir une courbe du type :

Du diagnostic au confortement

33

Le principe du test à la carbonatation repose sur le fait que le pH du béton carbonaté est plus faible

u béton sain. Pour déterminer la zone carbonatée, il est généralement utilisé un

. L’utilité de ce composé est qu’il

de l’élément avec lequel il entre en contact. Il fait partie des

indicateurs de pH ou indicateur coloré. Ce changement de couleur est dû à une modification de la

structure chimique de la molécule lors du passage de la forme protonée (milieu acide) à la forme

La couleur que prend la phénolphtaléine dépend du pH. Elle sera rose pour un pH compris entre 8,2

béton. Il faut y pulvériser la solution de

phénolphtaléine, si la phénolphtaléine ne réagit pas, il faut approfondir la coupe dans le béton par

paliers d’un centimètre et répéter les étapes précédentes jusqu’à ce que la phénolphtaléine vire au

l est nécessaire de mesurer l’épaisseur entre le parement extérieur et la zone à laquelle

commence la coloration du béton. Cela nous donne la profondeur de carbonatation du béton de

ts d’un élément afin de

Il peut s’avérer intéressant de coupler les mesures de profondeur de carbonatation avec les mesures

can. En effectuant un certain

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure

L’intersection de la courbe d’enrobage (courbe bleu foncé) avec celle de carbonatati

donne le pourcentage des armatures qui ne sont plus protégées.

Il est aussi possible de faire des prévisions sur les évolutions pour les années à venir (courbes jaune,

bleu clair et verte). En effet, l’évolution de la carbonatation suit u

du type a√t, avec « a » un facteur propre à chaque béton. En connaissant l’âge du bâtiment ainsi que

la profondeur de carbonatation à l’instant t, il est facile de déterminer le facteur «

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

0% 20%

Prof

onde

urs

en m

m

0

2

4

6

8

10

12

14

0

√t

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 28 : Graphique enrobage-carbonatation

L’intersection de la courbe d’enrobage (courbe bleu foncé) avec celle de carbonatati

donne le pourcentage des armatures qui ne sont plus protégées.

Il est aussi possible de faire des prévisions sur les évolutions pour les années à venir (courbes jaune,

bleu clair et verte). En effet, l’évolution de la carbonatation suit une évolution en fonction du temps

» un facteur propre à chaque béton. En connaissant l’âge du bâtiment ainsi que

la profondeur de carbonatation à l’instant t, il est facile de déterminer le facteur «

Figure 29 : Courbe √t

40% 60% 80% 100%

Pourcentages

50 100

Temps t

Du diagnostic au confortement

34

L’intersection de la courbe d’enrobage (courbe bleu foncé) avec celle de carbonatation (courbe rose)

Il est aussi possible de faire des prévisions sur les évolutions pour les années à venir (courbes jaune,

ne évolution en fonction du temps

» un facteur propre à chaque béton. En connaissant l’âge du bâtiment ainsi que

la profondeur de carbonatation à l’instant t, il est facile de déterminer le facteur « a ».

Enrobage

Carbonatat ion

5ans

10ans

20ans

150

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure

3.3. CONCLUSION SUR LE DI

Dans cette partie nous avons vu l’importance du diagnostic dans l’opération de réhabilitation d’un

ouvrage ainsi que des différents moyens disponibles pour le réaliser. C’est l’étape clé qui permet de

déterminer les types de pathologies dont souffre l’ouvrage ainsi que leur ampleur. Cela permet aussi

de faire des prévisions quant à l’évolution de ces troubles. Mais c’est avant toute

va permettre de mettre en œuvre la méthode de réparation la plus adaptée

d’évaluer la cause de ces problèmes. Cette cause peut être tout simplement le vieillissement naturel

de la structure, mais cela peut aussi être à

réparations pérennes, il est nécessaire de mettre en œuvre des travaux de réparation et de

protection adaptées, mais aussi de travailler sur

rapide de nouvelles pathologies semblables.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 30 : Carbonatation sur carotte

CONCLUSION SUR LE DIAGNOSTIC

Dans cette partie nous avons vu l’importance du diagnostic dans l’opération de réhabilitation d’un

s moyens disponibles pour le réaliser. C’est l’étape clé qui permet de

déterminer les types de pathologies dont souffre l’ouvrage ainsi que leur ampleur. Cela permet aussi

de faire des prévisions quant à l’évolution de ces troubles. Mais c’est avant toute

va permettre de mettre en œuvre la méthode de réparation la plus adaptée

d’évaluer la cause de ces problèmes. Cette cause peut être tout simplement le vieillissement naturel

de la structure, mais cela peut aussi être à cause de l’environnement alentours. Afin de rendre les

réparations pérennes, il est nécessaire de mettre en œuvre des travaux de réparation et de

protection adaptées, mais aussi de travailler sur l’origine du problème afin d’éviter l’apparition

nouvelles pathologies semblables.

Du diagnostic au confortement

35

Dans cette partie nous avons vu l’importance du diagnostic dans l’opération de réhabilitation d’un

s moyens disponibles pour le réaliser. C’est l’étape clé qui permet de

déterminer les types de pathologies dont souffre l’ouvrage ainsi que leur ampleur. Cela permet aussi

de faire des prévisions quant à l’évolution de ces troubles. Mais c’est avant toute chose, l’étape qui

va permettre de mettre en œuvre la méthode de réparation la plus adaptée. Cela permet aussi

d’évaluer la cause de ces problèmes. Cette cause peut être tout simplement le vieillissement naturel

cause de l’environnement alentours. Afin de rendre les

réparations pérennes, il est nécessaire de mettre en œuvre des travaux de réparation et de

du problème afin d’éviter l’apparition

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

4. RÉPARATION D’UN OUVR

La réparation d’un ouvrage est la deuxième étape dans le processus de réhabilitation d’ouvrages en

béton armé. C’est l’étape nécessaire

béton, mais aussi pour rétablir les caractéristiques mécaniques des différents éléments concernés.

C'est-à-dire de redonner la possibilité à la structure de reprendre au mieux les efforts qui lui sont

appliqués.

Il existe principalement deux méthodes de réparation du béton armé. Il y a la méthode traditionnelle

du ragréage ainsi que la technique du béton projeté. Cependant, une troisième méthode, plus

récente, commence à se développer

Figure 31 : Schéma de la réparation d’ouvrages en béton armé

Ces différentes méthodes sont décrites dans la suite.

4.1. LE RAGRÉAGE

La méthode de ragréage est la technique traditionnelle de réparation des bétons. Elle es

généralement utilisée lorsque les surfaces de béton à reprendre sont relativement faibles. Ceci

s’explique par le fait que ce type de réparation n’a besoin que de très peu de matériel, mais est assez

longue et nécessite beaucoup de main

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

RÉPARATION D’UN OUVRAGE EN BÉTON ARMÉ

La réparation d’un ouvrage est la deuxième étape dans le processus de réhabilitation d’ouvrages en

béton armé. C’est l’étape nécessaire pour redonner d’une part les sections d’ori

rétablir les caractéristiques mécaniques des différents éléments concernés.

dire de redonner la possibilité à la structure de reprendre au mieux les efforts qui lui sont

ent deux méthodes de réparation du béton armé. Il y a la méthode traditionnelle

du ragréage ainsi que la technique du béton projeté. Cependant, une troisième méthode, plus

développer : l’utilisation des Tissus de Fibres de Carbone (T

: Schéma de la réparation d’ouvrages en béton armé

Ces différentes méthodes sont décrites dans la suite.

La méthode de ragréage est la technique traditionnelle de réparation des bétons. Elle es

généralement utilisée lorsque les surfaces de béton à reprendre sont relativement faibles. Ceci

s’explique par le fait que ce type de réparation n’a besoin que de très peu de matériel, mais est assez

longue et nécessite beaucoup de main-d'œuvre. Lorsque les surfaces à réparer sont plus

Du diagnostic au confortement

36

La réparation d’un ouvrage est la deuxième étape dans le processus de réhabilitation d’ouvrages en

redonner d’une part les sections d’origine de l’acier et du

rétablir les caractéristiques mécaniques des différents éléments concernés.

dire de redonner la possibilité à la structure de reprendre au mieux les efforts qui lui sont

ent deux méthodes de réparation du béton armé. Il y a la méthode traditionnelle

du ragréage ainsi que la technique du béton projeté. Cependant, une troisième méthode, plus

: l’utilisation des Tissus de Fibres de Carbone (TFC).

: Schéma de la réparation d’ouvrages en béton armé

La méthode de ragréage est la technique traditionnelle de réparation des bétons. Elle est

généralement utilisée lorsque les surfaces de béton à reprendre sont relativement faibles. Ceci

s’explique par le fait que ce type de réparation n’a besoin que de très peu de matériel, mais est assez

les surfaces à réparer sont plus

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

importantes, on privilégiera plutôt le béton projeté, plus rapide, mais nécessitant une part plus

importante de matériel.

La préparation de surface est une étape très importante pour la pérennité des réparations, elle doi

être effectuée avec soins. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones présentant une

faible cohésion sur l’élément à reprendre. C'est

n’y a pas de décollement du béton, de la fiss

ségrégation doivent elles aussi être éliminées.

S’il y a présence d’un phénomène de corrosion des armatures, il est nécessaire de dégager les aciers

corrodés jusqu’à ce qu’une zone saine apparaisse. Pou

réparation, il est d’usage d’obtenir un dégagement comme le montre le schéma suivant

Figure

Une fois les armatures corrodées dégagées, il faut les netto

corrosion. Dans certains cas, la perte de section de l’acier peut s’avérer être très élevée, il est alors

nécessaire de remplacer l’armature, soit par découpage de la zone atteinte et soudage d’une

armature équivalente, soit en scellant une nouvelle armature dans le parement. Il est important

qu’après cette opération, la section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement

dans l’élément de la structure concernée.

Afin de limiter les risques d’apparition

application d’un produit convenablement choisi. Cette application peut se faire par différentes

méthodes (par brossage, par application au pinceau, etc.)

Une fois les étapes précédentes réalisées, i

reconstituer manuellement l’enrobage de béton à l’aide d’un mortier de réparation convenablement

choisi par une entreprise possédant les compétences nécessaires. Il peut être intéressant de choisir

de mettre des inhibiteurs de corrosion directement dans la formulation de ce mortier afin de limiter

au maximum l’apparition de corrosion dans les zones réparées.

Dans tous les cas le mortier utilisé doit avoir les caractéristiques suivantes

- Tenue verticale sans coffrage

- Montée en résistance rapide et de résistance mécanique supérieure au béton support

- D’adhérence supérieure ou égale à la cohésion du support

- D’imperméabilité à l’eau et aux agents agressifs

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

importantes, on privilégiera plutôt le béton projeté, plus rapide, mais nécessitant une part plus

La préparation de surface est une étape très importante pour la pérennité des réparations, elle doi

être effectuée avec soins. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones présentant une

faible cohésion sur l’élément à reprendre. C'est-à-dire qu’il faut vérifier chaque zone, afin de voir s’il

n’y a pas de décollement du béton, de la fissuration apparente, des épaufrures, etc. Les zones de

ségrégation doivent elles aussi être éliminées.

S’il y a présence d’un phénomène de corrosion des armatures, il est nécessaire de dégager les aciers

corrodés jusqu’à ce qu’une zone saine apparaisse. Pour être sûr de pouvoir effectuer une bonne

réparation, il est d’usage d’obtenir un dégagement comme le montre le schéma suivant

Figure 32 : Dégagement des armatures

Une fois les armatures corrodées dégagées, il faut les nettoyer afin d’enlever toute trace de

corrosion. Dans certains cas, la perte de section de l’acier peut s’avérer être très élevée, il est alors

nécessaire de remplacer l’armature, soit par découpage de la zone atteinte et soudage d’une

oit en scellant une nouvelle armature dans le parement. Il est important

qu’après cette opération, la section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement

dans l’élément de la structure concernée.

Afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion, les armatures doivent être passivées par

application d’un produit convenablement choisi. Cette application peut se faire par différentes

méthodes (par brossage, par application au pinceau, etc.)

Une fois les étapes précédentes réalisées, il est possible de commencer le ragréage. Il s’agit de

reconstituer manuellement l’enrobage de béton à l’aide d’un mortier de réparation convenablement

choisi par une entreprise possédant les compétences nécessaires. Il peut être intéressant de choisir

ettre des inhibiteurs de corrosion directement dans la formulation de ce mortier afin de limiter

au maximum l’apparition de corrosion dans les zones réparées.

Dans tous les cas le mortier utilisé doit avoir les caractéristiques suivantes :

sans coffrage

Montée en résistance rapide et de résistance mécanique supérieure au béton support

D’adhérence supérieure ou égale à la cohésion du support

D’imperméabilité à l’eau et aux agents agressifs

Du diagnostic au confortement

37

importantes, on privilégiera plutôt le béton projeté, plus rapide, mais nécessitant une part plus

La préparation de surface est une étape très importante pour la pérennité des réparations, elle doit

être effectuée avec soins. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones présentant une

dire qu’il faut vérifier chaque zone, afin de voir s’il

uration apparente, des épaufrures, etc. Les zones de

S’il y a présence d’un phénomène de corrosion des armatures, il est nécessaire de dégager les aciers

r de pouvoir effectuer une bonne

réparation, il est d’usage d’obtenir un dégagement comme le montre le schéma suivant :

yer afin d’enlever toute trace de

corrosion. Dans certains cas, la perte de section de l’acier peut s’avérer être très élevée, il est alors

nécessaire de remplacer l’armature, soit par découpage de la zone atteinte et soudage d’une

oit en scellant une nouvelle armature dans le parement. Il est important

qu’après cette opération, la section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement

de la corrosion, les armatures doivent être passivées par

application d’un produit convenablement choisi. Cette application peut se faire par différentes

l est possible de commencer le ragréage. Il s’agit de

reconstituer manuellement l’enrobage de béton à l’aide d’un mortier de réparation convenablement

choisi par une entreprise possédant les compétences nécessaires. Il peut être intéressant de choisir

ettre des inhibiteurs de corrosion directement dans la formulation de ce mortier afin de limiter

Montée en résistance rapide et de résistance mécanique supérieure au béton support

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

- De coefficient de dilatation thermique et de module

support

- De bonne protection des aciers

- Les produits doivent être conformes à la norme NF P 18

Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique

4.2. LE BÉTON PROJETÉ

La méthode du béton projeté est une alternative au ragréage. Elle est généralement utilisée lorsque

les surfaces de béton à reprendre sont assez importantes. Ceci s’explique par le fait que ce type de

réparation est relativement rapide à mettre en œuvre, mais né

Lorsque les surfaces à réparer sont assez faibles, on privilégiera plutôt le ragréage, plus adapté aux

petites surfaces.

4.2.1. HISTORIQUE DE LA MÉT

C’est en 1907 qu’apparut la première machine à projeter, crée par l’améric

dès 1911 que son utilité s’est avérée dans le domaine du génie civil, notamment pour la stabilisation

des berges de la tranchée « Culebra cut

Figure

En France, la méthode du béton projeté se développa à la fin de la Première Guerre mondiale afin de

réparer les ouvrages d’art et des habitations endommagés par les combats. Entre les deux guerres

mondiales, le béton projeté été couramment ut

Deuxième Guerre mondiale le savoir

et EDF savaient que cette technique existait et continuaient de l’employer. Puis EDF a entrepris des

recherches afin d’améliorer la composition des mélanges en notant les courbes granulaires de

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

De coefficient de dilatation thermique et de module d’élasticité équivalente au béton

De bonne protection des aciers

Les produits doivent être conformes à la norme NF P 18-840 ou être admis à la marque «

Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique ».

LE BÉTON PROJETÉ

hode du béton projeté est une alternative au ragréage. Elle est généralement utilisée lorsque

les surfaces de béton à reprendre sont assez importantes. Ceci s’explique par le fait que ce type de

réparation est relativement rapide à mettre en œuvre, mais nécessite du matériel particulier.

Lorsque les surfaces à réparer sont assez faibles, on privilégiera plutôt le ragréage, plus adapté aux

HISTORIQUE DE LA MÉTHODE

C’est en 1907 qu’apparut la première machine à projeter, crée par l’américain Carl Akeley. Et c’est

dès 1911 que son utilité s’est avérée dans le domaine du génie civil, notamment pour la stabilisation

Culebra cut » du canal de Panama.

Figure 33 : Machine à sas de première génération

En France, la méthode du béton projeté se développa à la fin de la Première Guerre mondiale afin de

réparer les ouvrages d’art et des habitations endommagés par les combats. Entre les deux guerres

mondiales, le béton projeté été couramment utilisé lors de gros projets. Cependant, après la

Deuxième Guerre mondiale le savoir-faire des entreprises avait pratiquement disparu. Seules la SNCF

et EDF savaient que cette technique existait et continuaient de l’employer. Puis EDF a entrepris des

hes afin d’améliorer la composition des mélanges en notant les courbes granulaires de

Du diagnostic au confortement

38

d’élasticité équivalente au béton

840 ou être admis à la marque « NF

hode du béton projeté est une alternative au ragréage. Elle est généralement utilisée lorsque

les surfaces de béton à reprendre sont assez importantes. Ceci s’explique par le fait que ce type de

cessite du matériel particulier.

Lorsque les surfaces à réparer sont assez faibles, on privilégiera plutôt le ragréage, plus adapté aux

ain Carl Akeley. Et c’est

dès 1911 que son utilité s’est avérée dans le domaine du génie civil, notamment pour la stabilisation

En France, la méthode du béton projeté se développa à la fin de la Première Guerre mondiale afin de

réparer les ouvrages d’art et des habitations endommagés par les combats. Entre les deux guerres

ilisé lors de gros projets. Cependant, après la

faire des entreprises avait pratiquement disparu. Seules la SNCF

et EDF savaient que cette technique existait et continuaient de l’employer. Puis EDF a entrepris des

hes afin d’améliorer la composition des mélanges en notant les courbes granulaires de

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

chaque mélange afin de les comparer par la suite avec des essais sur béton durci. Cela a permis à EDF

de tracer des fuseaux optimaux à l’intérieur desquels les courbes gr

devaient se situer. Ces fuseaux sont encore utilisés aujourd’hui.

4.2.2. TECHNIQUE DE PROJECT

Il existe principalement deux techniques de projection du béton. Elles se différencient par rapport à

l’emplacement de l’introduction de l’eau de gâchage dans le matériau. Il y a tout d’abord la méthode

de projection par voie humide, le béton gâché est transporté jusqu’à la lance soit par pompage soit

par de l’air comprimé. Il y a ensuite la méthode de projection par voie sèche pour

de ciment et de granulats, non additionné d’eau au moment du malaxage, est propulsé par de l’air

comprimé, l’eau étant ajoutée au dernier moment, en bout de lance.

Le choix de la technique à utiliser dépend de différents paramètres tel

utilisés, de la nature des travaux à effectuer ou encore des habitudes de l’entreprise.

Figure 34 : Béton projeté par voie sèche

Le principe de la projection reste le même selon la méthode employée. Il consiste à

- Malaxer, homogénéiser les matériaux à l’état sec ou humide

- Les transporter par canalisation, rigides ou souples, grâce à des pompes mécaniques ou à de

l’air comprimé

- À projeter plus ou moins violemment, grâce à de l’air comprimé

à revêtir.

Cependant, selon la méthode utilisée les résultats vont présenter quelques différences. Par voie

sèche, on obtiendra une résistance plus élevée que par

Mais on aura une capacité de production plus limitée, un dégagement de poussière plus important,

mais surtout un risque de détérioration d’un support fragile.

Dans tous les cas, cette surépaisseur de béton est m

attaques chimiques. Le béton projeté n’étant pas encore carbonaté, il stoppe l’évolution de la

carbonatation, le temps d’être lui

pénétration d’humidité grâce à sa faible porosité, ce qui protège les armatures de la corrosion. De

plus, il est possible d’ajouter des inhibiteurs de corrosion dans la formulation du béton, ce qui

permet de rendre plus pérennes les réparations effectuées.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

chaque mélange afin de les comparer par la suite avec des essais sur béton durci. Cela a permis à EDF

de tracer des fuseaux optimaux à l’intérieur desquels les courbes granulaires des mélanges à projeter

devaient se situer. Ces fuseaux sont encore utilisés aujourd’hui.

TECHNIQUE DE PROJECTION

Il existe principalement deux techniques de projection du béton. Elles se différencient par rapport à

ion de l’eau de gâchage dans le matériau. Il y a tout d’abord la méthode

de projection par voie humide, le béton gâché est transporté jusqu’à la lance soit par pompage soit

par de l’air comprimé. Il y a ensuite la méthode de projection par voie sèche pour

de ciment et de granulats, non additionné d’eau au moment du malaxage, est propulsé par de l’air

comprimé, l’eau étant ajoutée au dernier moment, en bout de lance.

Le choix de la technique à utiliser dépend de différents paramètres tels que la nature des matériaux

utilisés, de la nature des travaux à effectuer ou encore des habitudes de l’entreprise.

: Béton projeté par voie sèche Figure 35 : Béton projeté par voie humide

Le principe de la projection reste le même selon la méthode employée. Il consiste à

Malaxer, homogénéiser les matériaux à l’état sec ou humide

Les transporter par canalisation, rigides ou souples, grâce à des pompes mécaniques ou à de

projeter plus ou moins violemment, grâce à de l’air comprimé ; le matériau sur les supports

Cependant, selon la méthode utilisée les résultats vont présenter quelques différences. Par voie

sèche, on obtiendra une résistance plus élevée que par voie humide du fait du faible rapport E/C.

Mais on aura une capacité de production plus limitée, un dégagement de poussière plus important,

mais surtout un risque de détérioration d’un support fragile.

Dans tous les cas, cette surépaisseur de béton est moins poreuse, plus durable et peu sensible aux

attaques chimiques. Le béton projeté n’étant pas encore carbonaté, il stoppe l’évolution de la

carbonatation, le temps d’être lui-même complètement carbonaté. Il empêche également la

ce à sa faible porosité, ce qui protège les armatures de la corrosion. De

plus, il est possible d’ajouter des inhibiteurs de corrosion dans la formulation du béton, ce qui

permet de rendre plus pérennes les réparations effectuées.

Du diagnostic au confortement

39

chaque mélange afin de les comparer par la suite avec des essais sur béton durci. Cela a permis à EDF

anulaires des mélanges à projeter

Il existe principalement deux techniques de projection du béton. Elles se différencient par rapport à

ion de l’eau de gâchage dans le matériau. Il y a tout d’abord la méthode

de projection par voie humide, le béton gâché est transporté jusqu’à la lance soit par pompage soit

par de l’air comprimé. Il y a ensuite la méthode de projection par voie sèche pour laquelle le mélange

de ciment et de granulats, non additionné d’eau au moment du malaxage, est propulsé par de l’air

s que la nature des matériaux

utilisés, de la nature des travaux à effectuer ou encore des habitudes de l’entreprise.

: Béton projeté par voie humide

Le principe de la projection reste le même selon la méthode employée. Il consiste à :

Les transporter par canalisation, rigides ou souples, grâce à des pompes mécaniques ou à de

; le matériau sur les supports

Cependant, selon la méthode utilisée les résultats vont présenter quelques différences. Par voie

voie humide du fait du faible rapport E/C.

Mais on aura une capacité de production plus limitée, un dégagement de poussière plus important,

oins poreuse, plus durable et peu sensible aux

attaques chimiques. Le béton projeté n’étant pas encore carbonaté, il stoppe l’évolution de la

même complètement carbonaté. Il empêche également la

ce à sa faible porosité, ce qui protège les armatures de la corrosion. De

plus, il est possible d’ajouter des inhibiteurs de corrosion dans la formulation du béton, ce qui

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

4.2.3. MODE OPÉRATOIRE

Tout comme pour la méthode de réparation par ragréage, il est nécessaire d’effectuer une

préparation de la surface avec soins. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones

présentant une faible cohésion sur l’élément à reprendre. C'est

afin de voir s’il n’y a pas de décollement du béton, de la fissuration du béton, des épaufrures, etc. Les

zones de ségrégation sont aussi à éliminer.

S’il y a présence de phénomène de corrosion des armatures, il est nécessaire d

corrodés jusqu’à ce qu’une zone saine apparaisse. Pour être sûr de pouvoir effectuer une bonne

réparation, il est d’usage d’obtenir comme dans le cas du ragréage l’espacement suivant

Figure

Une fois les armatures corrodées dégagées, il s’agit de les nettoyer afin d’enlever toute la corrosion.

Dans certains cas, la perte de section de l’acier étant très élevée, il est nécessaire de remplacer

l’armature, soit par découpage de

scellant une nouvelle armature dans le parement. Il est important qu’après cette opération, la

section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement dans l’élément de la struct

concernée.

Dans le cadre de béton projeté par voie humide, il est possible d’appliquer un passivant sur les

armatures réparées afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion. Cette application peut se

faire par différentes méthodes (par bros

possible lorsque l’on projette le béton par voie sèche, car arrivant plus rapidement sur l’élément

concerné, la protection serait abimée et ne remplirait plus ses fonctions.

4.2.4. MATÉRIAUX UTILISÉS

Dans le cadre de la réparation d’ouvrages en béton armé, le béton ou le mortier utilisé doit avoir les

caractéristiques suivantes :

- Tenue verticale sans coffrage

- Montée en résistance rapide et de résistance mécanique supérieure au béton support

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

MODE OPÉRATOIRE

mme pour la méthode de réparation par ragréage, il est nécessaire d’effectuer une

préparation de la surface avec soins. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones

présentant une faible cohésion sur l’élément à reprendre. C'est-à-dire qu’il faut vérifier chaque zone

afin de voir s’il n’y a pas de décollement du béton, de la fissuration du béton, des épaufrures, etc. Les

zones de ségrégation sont aussi à éliminer.

S’il y a présence de phénomène de corrosion des armatures, il est nécessaire d

corrodés jusqu’à ce qu’une zone saine apparaisse. Pour être sûr de pouvoir effectuer une bonne

réparation, il est d’usage d’obtenir comme dans le cas du ragréage l’espacement suivant

Figure 36 : Dégagement des armatures

Une fois les armatures corrodées dégagées, il s’agit de les nettoyer afin d’enlever toute la corrosion.

Dans certains cas, la perte de section de l’acier étant très élevée, il est nécessaire de remplacer

l’armature, soit par découpage de la zone atteinte et soudage d’une armature équivalente, soit en

scellant une nouvelle armature dans le parement. Il est important qu’après cette opération, la

section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement dans l’élément de la struct

Dans le cadre de béton projeté par voie humide, il est possible d’appliquer un passivant sur les

armatures réparées afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion. Cette application peut se

faire par différentes méthodes (par brossage, par application au pinceau, etc.). Ceci n’est pas

possible lorsque l’on projette le béton par voie sèche, car arrivant plus rapidement sur l’élément

concerné, la protection serait abimée et ne remplirait plus ses fonctions.

MATÉRIAUX UTILISÉS

le cadre de la réparation d’ouvrages en béton armé, le béton ou le mortier utilisé doit avoir les

Tenue verticale sans coffrage

Montée en résistance rapide et de résistance mécanique supérieure au béton support

Du diagnostic au confortement

40

mme pour la méthode de réparation par ragréage, il est nécessaire d’effectuer une

préparation de la surface avec soins. Il s’agit dans un premier temps d’éliminer toutes les zones

faut vérifier chaque zone

afin de voir s’il n’y a pas de décollement du béton, de la fissuration du béton, des épaufrures, etc. Les

S’il y a présence de phénomène de corrosion des armatures, il est nécessaire de dégager les aciers

corrodés jusqu’à ce qu’une zone saine apparaisse. Pour être sûr de pouvoir effectuer une bonne

réparation, il est d’usage d’obtenir comme dans le cas du ragréage l’espacement suivant :

Une fois les armatures corrodées dégagées, il s’agit de les nettoyer afin d’enlever toute la corrosion.

Dans certains cas, la perte de section de l’acier étant très élevée, il est nécessaire de remplacer

la zone atteinte et soudage d’une armature équivalente, soit en

scellant une nouvelle armature dans le parement. Il est important qu’après cette opération, la

section d’armatures soit au moins égale à celle présente initialement dans l’élément de la structure

Dans le cadre de béton projeté par voie humide, il est possible d’appliquer un passivant sur les

armatures réparées afin de limiter les risques d’apparition de la corrosion. Cette application peut se

sage, par application au pinceau, etc.). Ceci n’est pas

possible lorsque l’on projette le béton par voie sèche, car arrivant plus rapidement sur l’élément

le cadre de la réparation d’ouvrages en béton armé, le béton ou le mortier utilisé doit avoir les

Montée en résistance rapide et de résistance mécanique supérieure au béton support

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

- D’adhérence supérieure ou égale à la cohésion du support

- D’imperméabilité à l’eau et aux agents agressifs

- De coefficient de dilatation thermique et de module d’élasticité équivalente au béton

support

- De bonne protection des aciers

- Les produits doivent être conformes à la

Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique

4.3. TISSUS DE FIBRES DE

Le renforcement par tissus de fibres de carbo

les différents matériaux usuels de la construction tels que le béton armé ou non, le bois, ou les

structures métalliques. Ce matériau est dit

Il présente beaucoup d’avantages, notamment liés à ses fortes caractéristiques mécaniques pour une

masse volumique relativement faible. Le tableau suivant compare les différentes caractéristiques

mécaniques et physiques des fibres de carbone et celles d

construction :

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

érieure ou égale à la cohésion du support

D’imperméabilité à l’eau et aux agents agressifs

De coefficient de dilatation thermique et de module d’élasticité équivalente au béton

De bonne protection des aciers

Les produits doivent être conformes à la norme NF P 18-840 ou être admis à la marque «

Produits spéciaux destinés aux constructions en béton hydraulique ».

Figure 37 : Projection de béton

TISSUS DE FIBRES DE CARBONE

Le renforcement par tissus de fibres de carbone peut se faire sur différents types de structures et sur

les différents matériaux usuels de la construction tels que le béton armé ou non, le bois, ou les

structures métalliques. Ce matériau est dit composite, car il s’emploie généralement avec une résin

Il présente beaucoup d’avantages, notamment liés à ses fortes caractéristiques mécaniques pour une

masse volumique relativement faible. Le tableau suivant compare les différentes caractéristiques

mécaniques et physiques des fibres de carbone et celles des aciers usuellement rencontrés en

Du diagnostic au confortement

41

De coefficient de dilatation thermique et de module d’élasticité équivalente au béton

840 ou être admis à la marque « NF

ne peut se faire sur différents types de structures et sur

les différents matériaux usuels de la construction tels que le béton armé ou non, le bois, ou les

car il s’emploie généralement avec une résine.

Il présente beaucoup d’avantages, notamment liés à ses fortes caractéristiques mécaniques pour une

masse volumique relativement faible. Le tableau suivant compare les différentes caractéristiques

es aciers usuellement rencontrés en

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure 38 : Comparaison de la fibre de carbone avec l’acier

L’intérêt des utilisations de la fibre de carbone dans le génie civil se trouve essentiellement dans :

- sa faible densité

- ses propriétés mécaniques longitudinales

- l’absence de corrosion

- sa très bonne tenue à la fatigue

- sa facilité de manipulation.

Cependant, comme tout matériau il a des inconvénients. Les principaux sont les suivants :

- une anisotropie très marquée

- un comportement à la rupture de type fragile des composites

- un prix de matière élevé comparé à celui de l’acier.

Dans le cadre de la réhabilitation d’ouvrages en béton armé, la qualité du support est primordiale. Il

convient d’effectuer un sablage à sec en v

tous points avec des reliefs d’impact compris entre 0,5 et 1 mm. Les dépôts de poussières et les

particules non adhérentes sont éliminés par un brossage énergique.

Cette technique peut être utilisée da

section d’acier importante, soit lorsque la structure subit un ajout de charges par rapport à ce qu’elle

peut supporter. Ce procédé consiste à placer des bandes de toile de fibres de carbone par

endroits déficients de l’élément concerné. Il est à noter qu’une protection au feu est nécessaire afin

de respecter la norme en vigueur.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

: Comparaison de la fibre de carbone avec l’acier

L’intérêt des utilisations de la fibre de carbone dans le génie civil se trouve essentiellement dans :

ses propriétés mécaniques longitudinales

sa très bonne tenue à la fatigue

sa facilité de manipulation.

Cependant, comme tout matériau il a des inconvénients. Les principaux sont les suivants :

une anisotropie très marquée

comportement à la rupture de type fragile des composites

un prix de matière élevé comparé à celui de l’acier.

Dans le cadre de la réhabilitation d’ouvrages en béton armé, la qualité du support est primordiale. Il

convient d’effectuer un sablage à sec en vue d’obtenir un état de surface rugueux et uniforme en

tous points avec des reliefs d’impact compris entre 0,5 et 1 mm. Les dépôts de poussières et les

particules non adhérentes sont éliminés par un brossage énergique.

Cette technique peut être utilisée dans le renforcement d’un ouvrage, soit dans le cas de perte de

section d’acier importante, soit lorsque la structure subit un ajout de charges par rapport à ce qu’elle

peut supporter. Ce procédé consiste à placer des bandes de toile de fibres de carbone par

endroits déficients de l’élément concerné. Il est à noter qu’une protection au feu est nécessaire afin

de respecter la norme en vigueur.

Du diagnostic au confortement

42

L’intérêt des utilisations de la fibre de carbone dans le génie civil se trouve essentiellement dans :

Cependant, comme tout matériau il a des inconvénients. Les principaux sont les suivants :

Dans le cadre de la réhabilitation d’ouvrages en béton armé, la qualité du support est primordiale. Il

ue d’obtenir un état de surface rugueux et uniforme en

tous points avec des reliefs d’impact compris entre 0,5 et 1 mm. Les dépôts de poussières et les

ns le renforcement d’un ouvrage, soit dans le cas de perte de

section d’acier importante, soit lorsque la structure subit un ajout de charges par rapport à ce qu’elle

peut supporter. Ce procédé consiste à placer des bandes de toile de fibres de carbone par collage aux

endroits déficients de l’élément concerné. Il est à noter qu’une protection au feu est nécessaire afin

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure

4.4. CONCLUSION SUR LES R

Dans ce chapitre nous avons vu les différentes méthodes de réparation et de confortement d’un

ouvrage en béton armé. Quelle que soit la méthode, le principe est de rendre les sections d’acier et

de béton initial ou de combler le manque de section par ajout d’

le but est de faire en sorte que la structure puisse reprendre à nouveau les charges qui lui sont

appliquées voir de pouvoir reprendre un supplément de charge si cela s’avère nécessaire pour que

l’ouvrage réponde aux attentes et

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 39 : Tissus de fibre de carbone

CONCLUSION SUR LES RÉPARATIONS

s ce chapitre nous avons vu les différentes méthodes de réparation et de confortement d’un

ouvrage en béton armé. Quelle que soit la méthode, le principe est de rendre les sections d’acier et

de béton initial ou de combler le manque de section par ajout d’un autre matériau. Dans tous les cas,

le but est de faire en sorte que la structure puisse reprendre à nouveau les charges qui lui sont

appliquées voir de pouvoir reprendre un supplément de charge si cela s’avère nécessaire pour que

ttentes et à l’évolution des besoins des utilisateurs ou des propriétaires.

Du diagnostic au confortement

43

s ce chapitre nous avons vu les différentes méthodes de réparation et de confortement d’un

ouvrage en béton armé. Quelle que soit la méthode, le principe est de rendre les sections d’acier et

un autre matériau. Dans tous les cas,

le but est de faire en sorte que la structure puisse reprendre à nouveau les charges qui lui sont

appliquées voir de pouvoir reprendre un supplément de charge si cela s’avère nécessaire pour que

l’évolution des besoins des utilisateurs ou des propriétaires.

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

5. PROTECTION DES OUVRA

Après avoir diagnostiqué les différentes pathologies, puis réparer la structure, il peut être utile de

prévoir une protection des ouvrages

rapide de nouvelles pathologies semblables. Il existe un grand nombre de protections possible

sont à choisir selon ce contre quoi

recense les principales méthodes existantes

Figure 40 : Schéma de la protection d’un ouvrage en béton armé

Chacune de ces méthodes permet soit de redonner au béton de bonnes caractéristiques mécaniques

et chimiques soit de les protéger contre des attaques

structure concernée de rallonger sa durée de vie

l’environnement extérieur et de la vieillesse.

5.1. LE REVÊTEMENT IM

Les revêtements de surface, permettant

décomposés en différentes catégories, elles sont décrites dans la suite. Chaque type de revêtement a

son propre mode d’application.

Les revêtements imperméabilisants sont généralement des systèmes multi couches appliqués à titre

curatif. Leur fonction principale

exemple une fonction d’imperméabilité à l’eau liquide. Il est nécessaire qu’

suffisante afin de pouvoir résister à la fissuration du support.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

PROTECTION DES OUVRAGES EN BÉTON ARMÉ

Après avoir diagnostiqué les différentes pathologies, puis réparer la structure, il peut être utile de

prévoir une protection des ouvrages afin de rendre pérennes les réparations afin

rapide de nouvelles pathologies semblables. Il existe un grand nombre de protections possible

selon ce contre quoi il est nécessaire de protéger la structure. Le sché

recense les principales méthodes existantes :

: Schéma de la protection d’un ouvrage en béton armé

Chacune de ces méthodes permet soit de redonner au béton de bonnes caractéristiques mécaniques

es soit de les protéger contre des attaques extérieures. Dans tous les cas cela permet à la

structure concernée de rallonger sa durée de vie ainsi que ses capacités à absorber les attaques de

l’environnement extérieur et de la vieillesse.

LE REVÊTEMENT IMPERMÉABILISANT

revêtements de surface, permettant de protéger la structure contre des attaques, sont

décomposés en différentes catégories, elles sont décrites dans la suite. Chaque type de revêtement a

mperméabilisants sont généralement des systèmes multi couches appliqués à titre

principale est de pallier aux désordres affectant la structure en ayant

une fonction d’imperméabilité à l’eau liquide. Il est nécessaire qu’ils aient une élasticité

suffisante afin de pouvoir résister à la fissuration du support.

Du diagnostic au confortement

44

Après avoir diagnostiqué les différentes pathologies, puis réparer la structure, il peut être utile de

afin d’éviter l’apparition

rapide de nouvelles pathologies semblables. Il existe un grand nombre de protections possible. Elles

protéger la structure. Le schéma suivant

: Schéma de la protection d’un ouvrage en béton armé

Chacune de ces méthodes permet soit de redonner au béton de bonnes caractéristiques mécaniques

. Dans tous les cas cela permet à la

ses capacités à absorber les attaques de

de protéger la structure contre des attaques, sont

décomposés en différentes catégories, elles sont décrites dans la suite. Chaque type de revêtement a

mperméabilisants sont généralement des systèmes multi couches appliqués à titre

est de pallier aux désordres affectant la structure en ayant par

ils aient une élasticité

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Le DTU 42.1 définit le mode opératoire d’application de ces revêtements. Les produits utilisés

doivent être choisis en fonction des pathologies répertoriées lors du

satisfaire à la norme NF 84-403 quant à leurs caractéristiques (maintien de l’aspect, imperméabilité,

isolation thermique).

5.1.1. LES PEINTURES

La mise en peinture peut avoir différentes fonctions

- Elle permet d’améliorer l

motifs décoratifs, en vue de lui donner un aspect particulier, ou d’homogénéiser, lorsque

nécessaire, la teinte de ses parements,

- Son but peut être d’augmenter le confort et la sécurité de

nettoyage (exemple : revêtement des tunnels),

- Elle permet aussi de participer à la sécurité de l’ouvrage (exemple : balisage des pylônes),

- Mais avant tout chose, elle permet de contribuer à la protection du béton. En ef

en place d’un système de peinture en couche mince, dans la mesure où il apporte une

amélioration de l’imperméabilité du support peut permettre de ralentir la pénétration de

l’humidité extérieure et d’améliorer ainsi la durabilité du béton.

Il est à noter qu’il existe une procédure de qualification concernant les systèmes de peinture pour

béton de génie civil. Elle donne des notions sur des critères d’adhérence, d’aspect et plus

généralement sur des considérations d’ordre esthétique. Cependant,

critères visant à apprécier la capacité effective à remplir une fonction de protection. L’ensemble de

cette procédure est décrit dans le guide “ Mise en peinture des bétons de génie civil ” (LCPC, Juin

1999).

5.1.2. LES LASURES

Les lasures peuvent être utilisées pour conserver ou mettre en valeur la texture du parement en

béton. Il existe des lasures incolores, mais aussi colorées. L’avantage par rapport aux peintures c’est

qu’elles ne sont pas opacifiantes.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Le DTU 42.1 définit le mode opératoire d’application de ces revêtements. Les produits utilisés

doivent être choisis en fonction des pathologies répertoriées lors du diagnostic. Les produits doivent

403 quant à leurs caractéristiques (maintien de l’aspect, imperméabilité,

LES PEINTURES

La mise en peinture peut avoir différentes fonctions :

Elle permet d’améliorer l’esthétique de l’ouvrage, par la mise en couleur ou la création de

motifs décoratifs, en vue de lui donner un aspect particulier, ou d’homogénéiser, lorsque

nécessaire, la teinte de ses parements,

Son but peut être d’augmenter le confort et la sécurité des usagers, tout en facilitant le

: revêtement des tunnels),

Elle permet aussi de participer à la sécurité de l’ouvrage (exemple : balisage des pylônes),

Mais avant tout chose, elle permet de contribuer à la protection du béton. En ef

en place d’un système de peinture en couche mince, dans la mesure où il apporte une

amélioration de l’imperméabilité du support peut permettre de ralentir la pénétration de

l’humidité extérieure et d’améliorer ainsi la durabilité du béton.

est à noter qu’il existe une procédure de qualification concernant les systèmes de peinture pour

béton de génie civil. Elle donne des notions sur des critères d’adhérence, d’aspect et plus

généralement sur des considérations d’ordre esthétique. Cependant, elle ne se prononce pas sur des

critères visant à apprécier la capacité effective à remplir une fonction de protection. L’ensemble de

cette procédure est décrit dans le guide “ Mise en peinture des bétons de génie civil ” (LCPC, Juin

Les lasures peuvent être utilisées pour conserver ou mettre en valeur la texture du parement en

béton. Il existe des lasures incolores, mais aussi colorées. L’avantage par rapport aux peintures c’est

qu’elles ne sont pas opacifiantes.

Du diagnostic au confortement

45

Le DTU 42.1 définit le mode opératoire d’application de ces revêtements. Les produits utilisés

diagnostic. Les produits doivent

403 quant à leurs caractéristiques (maintien de l’aspect, imperméabilité,

’esthétique de l’ouvrage, par la mise en couleur ou la création de

motifs décoratifs, en vue de lui donner un aspect particulier, ou d’homogénéiser, lorsque

s usagers, tout en facilitant le

Elle permet aussi de participer à la sécurité de l’ouvrage (exemple : balisage des pylônes),

Mais avant tout chose, elle permet de contribuer à la protection du béton. En effet, la mise

en place d’un système de peinture en couche mince, dans la mesure où il apporte une

amélioration de l’imperméabilité du support peut permettre de ralentir la pénétration de

est à noter qu’il existe une procédure de qualification concernant les systèmes de peinture pour

béton de génie civil. Elle donne des notions sur des critères d’adhérence, d’aspect et plus

elle ne se prononce pas sur des

critères visant à apprécier la capacité effective à remplir une fonction de protection. L’ensemble de

cette procédure est décrit dans le guide “ Mise en peinture des bétons de génie civil ” (LCPC, Juin

Les lasures peuvent être utilisées pour conserver ou mettre en valeur la texture du parement en

béton. Il existe des lasures incolores, mais aussi colorées. L’avantage par rapport aux peintures c’est

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

5.1.3. LES REVÊTEMENTS M

Sont inclus dans cette catégorie

- Les revêtements plastiques épais contenant généralement des éléments à base de résines

acryliques ou polyuréthannes

- Les revêtements d’imperméabilité à base de résine acrylique

- Les revêtements divers à base de poly

5.1.4. LES ENDUITS DE FAÇAD

On distingue deux catégories dans les enduits de façade

- Les enduits traditionnels, exécutés selon le DTU 26.1 en trois couches distinctes

- Les enduits monocouche prêts à l’emploi.

Dans tous les cas ce sont des enduits à b

Figure 41

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

LES REVÊTEMENTS MINCES

:

Les revêtements plastiques épais contenant généralement des éléments à base de résines

acryliques ou polyuréthannes

Les revêtements d’imperméabilité à base de résine acrylique

Les revêtements divers à base de polyuréthane

LES ENDUITS DE FAÇADE

On distingue deux catégories dans les enduits de façade :

Les enduits traditionnels, exécutés selon le DTU 26.1 en trois couches distinctes

Les enduits monocouche prêts à l’emploi.

Dans tous les cas ce sont des enduits à base de liants hydrauliques et ou de chaux aérienne.

41 : Mise en place d’un revêtement de surface

Du diagnostic au confortement

46

Les revêtements plastiques épais contenant généralement des éléments à base de résines

Les enduits traditionnels, exécutés selon le DTU 26.1 en trois couches distinctes

ase de liants hydrauliques et ou de chaux aérienne.

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

5.2. LES INHIBITEURS DE C

Les inhibiteurs de corrosion sont des éléments chimiques permettant de ralentir

processus de corrosion des métaux sur lesquels ils sont appliqués. Généralement ils sont ajoutés en

faible concentration dans le milieu corrosif. Il est important de noter que ne sont pas inclus dans

cette catégorie de produit les éléments pré

exemple.

Il existe différents modes d’action des inhibiteurs de corrosion selon leur catégorie. Chaque type

réagira différemment selon le milieu dans lequel il se situe. Par exemple, l’inhibiteur peut

surface du métal par adsorption et ainsi réduire les surfaces de réaction élémentaires. Dans un autre

cas, il peut former des composés avec le métal et le liquide environnant et modifier ainsi les

réactions d’interface. Dans tous les cas la vi

Cependant pour généraliser, la corrosion étant un processus électrochimique, l’action de l’inhibiteur

se ferra au niveau des étapes de réaction électrochimique.

Les fonctions principales d’un inhibiteu

- Avoir une action rapide et vérifiable

- Être efficace durant de nombreuses années

- De pénétrer suffisamment les couches de béton même dans le cas de béton très hétérogène

par nature

- D’abaisser la vitesse de corrosion du mét

chimiques ainsi que celles de son milieu environnant

- De prendre en considération le milieu (basique, neutre dans le cas de la carbonatation, voir

acide dans le cas de la présence de chlorures) dans lequel i

celui-ci ainsi qu’à la température d’utilisation

- D’être en concentration suffisante pour être efficace

- De ne pas être toxique

Comme il a été souligné plus haut, il existe différentes catégories d’inhibiteurs de corrosion.

possible de les classifier selon leur mode d’action, à savoir

- Les inhibiteurs anodiques qui agissent en diminuant le courant sur la partie anodique de la

surface du métal. Cependant, il y a un risque

l’élément, cela peut entrainer localement une augmentation de la densité de courant et ainsi

conduire à un processus localement plus intense de corrosion qu’en l’absence d’inhibiteurs

de corrosion.

- Les inhibiteurs cathodiques agissent en augmentant la sur

ainsi réduisent le courant de corrosion. Les inhibiteurs cathodiques ne stoppent jamais le

processus de corrosion, mais ils n’ont pas le désavantage des inhibiteurs cathodiques, à

savoir la corrosion localisée.

- Les inhibiteurs mixtes qui ont eux à la fois les propriétés des inhibiteurs anodiques et

cathodiques.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

LES INHIBITEURS DE CORROSION

Les inhibiteurs de corrosion sont des éléments chimiques permettant de ralentir

processus de corrosion des métaux sur lesquels ils sont appliqués. Généralement ils sont ajoutés en

faible concentration dans le milieu corrosif. Il est important de noter que ne sont pas inclus dans

cette catégorie de produit les éléments présents dans un alliage de métaux tel que le chrome par

Il existe différents modes d’action des inhibiteurs de corrosion selon leur catégorie. Chaque type

réagira différemment selon le milieu dans lequel il se situe. Par exemple, l’inhibiteur peut

surface du métal par adsorption et ainsi réduire les surfaces de réaction élémentaires. Dans un autre

cas, il peut former des composés avec le métal et le liquide environnant et modifier ainsi les

réactions d’interface. Dans tous les cas la vitesse de corrosion est ainsi ralentie, voire annulée.

Cependant pour généraliser, la corrosion étant un processus électrochimique, l’action de l’inhibiteur

se ferra au niveau des étapes de réaction électrochimique.

Les fonctions principales d’un inhibiteur de corrosion sont les suivantes :

Avoir une action rapide et vérifiable

Être efficace durant de nombreuses années

De pénétrer suffisamment les couches de béton même dans le cas de béton très hétérogène

D’abaisser la vitesse de corrosion du métal, sans en affecter ses propriétés mécaniques et

chimiques ainsi que celles de son milieu environnant

De prendre en considération le milieu (basique, neutre dans le cas de la carbonatation, voir

acide dans le cas de la présence de chlorures) dans lequel il sera afin d’être compatible avec

ci ainsi qu’à la température d’utilisation

D’être en concentration suffisante pour être efficace

Comme il a été souligné plus haut, il existe différentes catégories d’inhibiteurs de corrosion.

possible de les classifier selon leur mode d’action, à savoir :

Les inhibiteurs anodiques qui agissent en diminuant le courant sur la partie anodique de la

surface du métal. Cependant, il y a un risque uniquement si son action n’est pas totale sur

l’élément, cela peut entrainer localement une augmentation de la densité de courant et ainsi

conduire à un processus localement plus intense de corrosion qu’en l’absence d’inhibiteurs

Les inhibiteurs cathodiques agissent en augmentant la surtension au niveau de la cathode et

ainsi réduisent le courant de corrosion. Les inhibiteurs cathodiques ne stoppent jamais le

processus de corrosion, mais ils n’ont pas le désavantage des inhibiteurs cathodiques, à

savoir la corrosion localisée.

teurs mixtes qui ont eux à la fois les propriétés des inhibiteurs anodiques et

Du diagnostic au confortement

47

Les inhibiteurs de corrosion sont des éléments chimiques permettant de ralentir, voire de stopper le

processus de corrosion des métaux sur lesquels ils sont appliqués. Généralement ils sont ajoutés en

faible concentration dans le milieu corrosif. Il est important de noter que ne sont pas inclus dans

tel que le chrome par

Il existe différents modes d’action des inhibiteurs de corrosion selon leur catégorie. Chaque type

réagira différemment selon le milieu dans lequel il se situe. Par exemple, l’inhibiteur peut recouvrir la

surface du métal par adsorption et ainsi réduire les surfaces de réaction élémentaires. Dans un autre

cas, il peut former des composés avec le métal et le liquide environnant et modifier ainsi les

tesse de corrosion est ainsi ralentie, voire annulée.

Cependant pour généraliser, la corrosion étant un processus électrochimique, l’action de l’inhibiteur

De pénétrer suffisamment les couches de béton même dans le cas de béton très hétérogène

al, sans en affecter ses propriétés mécaniques et

De prendre en considération le milieu (basique, neutre dans le cas de la carbonatation, voir

l sera afin d’être compatible avec

Comme il a été souligné plus haut, il existe différentes catégories d’inhibiteurs de corrosion. Il est

Les inhibiteurs anodiques qui agissent en diminuant le courant sur la partie anodique de la

si son action n’est pas totale sur

l’élément, cela peut entrainer localement une augmentation de la densité de courant et ainsi

conduire à un processus localement plus intense de corrosion qu’en l’absence d’inhibiteurs

tension au niveau de la cathode et

ainsi réduisent le courant de corrosion. Les inhibiteurs cathodiques ne stoppent jamais le

processus de corrosion, mais ils n’ont pas le désavantage des inhibiteurs cathodiques, à

teurs mixtes qui ont eux à la fois les propriétés des inhibiteurs anodiques et

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Concernant la mise en œuvre d’un inhibiteur de corrosion, il est important avant de l’appliquer de

préparer la surface du béton, à savoir éliminer la peinture ou a

prête à recevoir le produit, l’application se fait directement sur la surface du béton à l’aide d’un

rouleau ou d’un pulvérisateur. Il faut veiller à ce que les consommations mises en œuvre soient

conformes aux préconisations. Pour les inhibiteurs de corrosion sous forme liquide, l’application se

fait en plusieurs passes. Pour les inhibiteurs de corrosion sous forme gélifiée, l’application se fait en

une seule fois.

Il faudra par la suite vérifier que les quantités mini

armatures soient atteintes. Cette vérification peut se faire par prélèvement d’échantillons

représentatifs de l’ouvrage ou par le suivi des mesures de potentiel ou de courants de corrosion.

Figure 42 : Application au rouleau d’inhibiteur de corrosion

Les zones devant recevoir ce type de produit sont les endroits

généralement lorsque les bétons sont dégradés par le processus de corrosion, il est d’

un inhibiteur de corrosion dans la formulation du béton de ragréage ou d

Ainsi, les inhibiteurs de corrosion constituent un moyen de lutte contre la corrosion des métaux. Ceci

étant possible car le traitement se fait par l’

lui-même. Cela permet d’éviter de mettre à nu les armatures pour l’application de ce type de

produit.

5.3. LA DÉCHLORURATION

Au fil du temps et selon l’environnement ambiant, des éléments chlorures pré

l’atmosphère pénètrent dans le béton. Ces éléments favorisent l’apparition et le développement de

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Concernant la mise en œuvre d’un inhibiteur de corrosion, il est important avant de l’appliquer de

préparer la surface du béton, à savoir éliminer la peinture ou autre revêtement. Une fois la surface

prête à recevoir le produit, l’application se fait directement sur la surface du béton à l’aide d’un

rouleau ou d’un pulvérisateur. Il faut veiller à ce que les consommations mises en œuvre soient

ations. Pour les inhibiteurs de corrosion sous forme liquide, l’application se

fait en plusieurs passes. Pour les inhibiteurs de corrosion sous forme gélifiée, l’application se fait en

Il faudra par la suite vérifier que les quantités minimales d’inhibiteurs de corrosion au niveau des

armatures soient atteintes. Cette vérification peut se faire par prélèvement d’échantillons

représentatifs de l’ouvrage ou par le suivi des mesures de potentiel ou de courants de corrosion.

: Application au rouleau d’inhibiteur de corrosion

Les zones devant recevoir ce type de produit sont les endroits n’ayant pas été repris. En effet,

généralement lorsque les bétons sont dégradés par le processus de corrosion, il est d’

un inhibiteur de corrosion dans la formulation du béton de ragréage ou de béton projeté.

Ainsi, les inhibiteurs de corrosion constituent un moyen de lutte contre la corrosion des métaux. Ceci

étant possible car le traitement se fait par l’intermédiaire du milieu corrosif et non pas sur le métal

même. Cela permet d’éviter de mettre à nu les armatures pour l’application de ce type de

LA DÉCHLORURATION

Au fil du temps et selon l’environnement ambiant, des éléments chlorures pré

l’atmosphère pénètrent dans le béton. Ces éléments favorisent l’apparition et le développement de

Du diagnostic au confortement

48

Concernant la mise en œuvre d’un inhibiteur de corrosion, il est important avant de l’appliquer de

utre revêtement. Une fois la surface

prête à recevoir le produit, l’application se fait directement sur la surface du béton à l’aide d’un

rouleau ou d’un pulvérisateur. Il faut veiller à ce que les consommations mises en œuvre soient

ations. Pour les inhibiteurs de corrosion sous forme liquide, l’application se

fait en plusieurs passes. Pour les inhibiteurs de corrosion sous forme gélifiée, l’application se fait en

males d’inhibiteurs de corrosion au niveau des

armatures soient atteintes. Cette vérification peut se faire par prélèvement d’échantillons

représentatifs de l’ouvrage ou par le suivi des mesures de potentiel ou de courants de corrosion.

pas été repris. En effet,

généralement lorsque les bétons sont dégradés par le processus de corrosion, il est d’usage d’insérer

béton projeté.

Ainsi, les inhibiteurs de corrosion constituent un moyen de lutte contre la corrosion des métaux. Ceci

intermédiaire du milieu corrosif et non pas sur le métal

même. Cela permet d’éviter de mettre à nu les armatures pour l’application de ce type de

Au fil du temps et selon l’environnement ambiant, des éléments chlorures présents dans

l’atmosphère pénètrent dans le béton. Ces éléments favorisent l’apparition et le développement de

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

la corrosion des aciers dans le béton armé. Ce phénomène est amplifié lorsque la présence de

chlorures est importante par exemple pour les milieux

des bétons du bâtiment « La Saline

étant dû directement à l’activité qu’abrite ce bâtiment.

Le principe de la déchloruration est d’extraire

impact sur les armatures présentent dans l’élément. Pour ce faire, l’extraction des chlorures

nécessite de polariser une armature aux alentours du parement en utilisant une anode placée sur le

parement et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut circuler un courant de polarisation, de l’anode vers

la cathode (l’armature).

Pour l’heure, il existe principalement deux techniques

imposé, lorsqu’un générateur électrique es

galvanique lorsqu’un alliage jouant le rôle d’anode est directement relié à l’armature.

Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il existe une continuité électrique

des armatures, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à l’aide de

pontages électriques. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements avant

l’application de la ré-alcalinisation afin d’éviter toute forme d’hétérog

L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possible

d’extraire les chlorures au-delà du premier lit d’armatures.

Dans le cas d’utilisation du système par courant imposé, le principe de mise en œuvre est

- Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une

solution électrolytique (carbonata alcalin)

- Mettre en place un treillis anodique métallique sur des baguettes isolantes, fixées au

parement

- Connecter les fils de l’anode au treillis

- Projeter une deuxième couche de pâte

- Effectuer les raccordements électriques au générateur de courant continu ayant une tension

réglable de 10 à 48 volts

- Humidifier périodiquement la pâte par l’électrolyte

- Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en

cours de traitement afin d’effectuer des analyses sur l’efficacité du traitement

- Déposer l’ensemble de l’installation

- Rincer la structure à l’eau basse pression.

Dans le cas d’utilisation du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant

- Projeter une couche de pâte saturée en électrolyte sur le béton

- Mettre en place l’anode métallique fixée d’une par

béton et d’autre part en cont

- Connecter l’anode au circuit électrique, c’est à partir de la que le traitement se met en route

- Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons de

béton pour analyser l’évolution

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

la corrosion des aciers dans le béton armé. Ce phénomène est amplifié lorsque la présence de

chlorures est importante par exemple pour les milieux salins, mais aussi dans le cadre de la réfection

La Saline » de la Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est. Cela

étant dû directement à l’activité qu’abrite ce bâtiment.

Le principe de la déchloruration est d’extraire ces éléments chlorures du béton afin de limiter leur

impact sur les armatures présentent dans l’élément. Pour ce faire, l’extraction des chlorures

nécessite de polariser une armature aux alentours du parement en utilisant une anode placée sur le

et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut circuler un courant de polarisation, de l’anode vers

Pour l’heure, il existe principalement deux techniques d’extraction des chlorures

imposé, lorsqu’un générateur électrique est placé entre l’anode et l’armature, ou par courant

galvanique lorsqu’un alliage jouant le rôle d’anode est directement relié à l’armature.

Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il existe une continuité électrique

, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à l’aide de

pontages électriques. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements avant

alcalinisation afin d’éviter toute forme d’hétérogénéité.

L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possible

delà du premier lit d’armatures.

Dans le cas d’utilisation du système par courant imposé, le principe de mise en œuvre est

Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une

solution électrolytique (carbonata alcalin)

Mettre en place un treillis anodique métallique sur des baguettes isolantes, fixées au

les fils de l’anode au treillis

Projeter une deuxième couche de pâte

Effectuer les raccordements électriques au générateur de courant continu ayant une tension

réglable de 10 à 48 volts

Humidifier périodiquement la pâte par l’électrolyte

i des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en

cours de traitement afin d’effectuer des analyses sur l’efficacité du traitement

Déposer l’ensemble de l’installation

Rincer la structure à l’eau basse pression.

tion du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant

Projeter une couche de pâte saturée en électrolyte sur le béton

Mettre en place l’anode métallique fixée d’une part sur une baguette l’isolant du parement

béton et d’autre part en contact avec la pâte saturée en électrolyte

Connecter l’anode au circuit électrique, c’est à partir de la que le traitement se met en route

Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons de

béton pour analyser l’évolution du traitement

Du diagnostic au confortement

49

la corrosion des aciers dans le béton armé. Ce phénomène est amplifié lorsque la présence de

salins, mais aussi dans le cadre de la réfection

» de la Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est. Cela

ces éléments chlorures du béton afin de limiter leur

impact sur les armatures présentent dans l’élément. Pour ce faire, l’extraction des chlorures

nécessite de polariser une armature aux alentours du parement en utilisant une anode placée sur le

et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut circuler un courant de polarisation, de l’anode vers

d’extraction des chlorures. Par courant

t placé entre l’anode et l’armature, ou par courant

galvanique lorsqu’un alliage jouant le rôle d’anode est directement relié à l’armature.

Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il existe une continuité électrique

, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à l’aide de

pontages électriques. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements avant

L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possible

Dans le cas d’utilisation du système par courant imposé, le principe de mise en œuvre est le suivant :

Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une

Mettre en place un treillis anodique métallique sur des baguettes isolantes, fixées au

Effectuer les raccordements électriques au générateur de courant continu ayant une tension

i des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en

cours de traitement afin d’effectuer des analyses sur l’efficacité du traitement

tion du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant :

sur une baguette l’isolant du parement

Connecter l’anode au circuit électrique, c’est à partir de la que le traitement se met en route

Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons de

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

- Déposer l’ensemble de l’installation

- Rincer la structure à l’eau basse pression

Figure

Afin de vérifier si l’extraction des chlorures est convenable, il est possible d’ef

prélèvements d’échantillons avant et après traitement pour pouvoir quantifier le résultat du

traitement.

Figure 44 : Evolution de la teneur en chlorures avec le traitement

5.4. LA RÉ-ALCALINISATION

Le principe de base de la ré-alcalinisation est de donner au béton un pH permettant de passiver les

aciers. Initialement, le béton lors de sa mise en œuvre à un pH aux environs de 13. Suite à sa

carbonatation, le pH du béton diminue jusqu’aux environs de 9, à ce moment

sont plus protégées. Une ré-alcalinisation permet de redonner au béton son pH d’origine. Ce

traitement est dit temporaire, car il dure généralement entre une et six semaines selon le degré

d’avancement de la carbonatation.

Pour effectuer une ré-alcalinisation, il est nécessaire de polariser une armature aux alentours du

parement en utilisant une anode placée sur le parement et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut

circuler un courant de polarisation, de l’anode vers la cathode (l’armature).

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Déposer l’ensemble de l’installation

Rincer la structure à l’eau basse pression

Figure 43 : Traitement électrochimique en cours

Afin de vérifier si l’extraction des chlorures est convenable, il est possible d’ef

prélèvements d’échantillons avant et après traitement pour pouvoir quantifier le résultat du

: Evolution de la teneur en chlorures avec le traitement

ALCALINISATION

alcalinisation est de donner au béton un pH permettant de passiver les

aciers. Initialement, le béton lors de sa mise en œuvre à un pH aux environs de 13. Suite à sa

carbonatation, le pH du béton diminue jusqu’aux environs de 9, à ce moment-

alcalinisation permet de redonner au béton son pH d’origine. Ce

traitement est dit temporaire, car il dure généralement entre une et six semaines selon le degré

d’avancement de la carbonatation.

alcalinisation, il est nécessaire de polariser une armature aux alentours du

parement en utilisant une anode placée sur le parement et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut

circuler un courant de polarisation, de l’anode vers la cathode (l’armature).

Du diagnostic au confortement

50

Afin de vérifier si l’extraction des chlorures est convenable, il est possible d’effectuer des

prélèvements d’échantillons avant et après traitement pour pouvoir quantifier le résultat du

: Evolution de la teneur en chlorures avec le traitement

alcalinisation est de donner au béton un pH permettant de passiver les

aciers. Initialement, le béton lors de sa mise en œuvre à un pH aux environs de 13. Suite à sa

-là, les armatures ne

alcalinisation permet de redonner au béton son pH d’origine. Ce

traitement est dit temporaire, car il dure généralement entre une et six semaines selon le degré

alcalinisation, il est nécessaire de polariser une armature aux alentours du

parement en utilisant une anode placée sur le parement et enrobée d’un électrolyte. Ainsi peut

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Tout comme pour la déchloruration, il existe principalement deux techniques de ré

courant imposé, lorsqu’un générateur électrique est placé entre l’anode et l’armature, ou par

courant galvanique lorsqu’un alliage jouant le rôle d’anode

Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il existe une continuité électrique

des armatures, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à l’aide de

pontages électriques. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements avant

l’application de la ré-alcalinisation afin d’éviter toute forme d’hétérogénéité.

L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possibl

alcaliniser au-delà du premier lit d’armatures.

Dans le cas d’utilisation du système par courant imposé, le principe de mise en œuvre est le suivant

- Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une

solution électrolytique (carbonata alcalin)

- Mettre en place un treillis anodique métallique sur des baguettes isolantes, fixées au

parement

- Connecter les fils de l’anode au treillis

- Projeter une deuxième couche de pâte

- Effectuer les raccordements électriques a

réglable de 10 à 48 volts

- Humidifier périodiquement la pâte par l’électrolyte

- Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en

cours de traitement afin d’effectuer d

- Déposer l’ensemble de l’installation

- Rincer la structure à l’eau basse pression.

Dans le cas d’utilisation du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant

- Projeter une couche de pâte saturée en

- Mettre en place l’anode métallique fixée d’une par

béton et d’autre part en contact avec la pâte saturée en électrolyte

- Connecter l’anode au circuit électrique, c’est à partir de la que le t

- Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons de

béton pour analyser l’évolution du traitement

- Déposer l’ensemble de l’installation

- Rincer la structure à l’eau basse pression

Afin de vérifier l’efficacité de la ré

de carbonatation avant et après traitement pour pouvoir comparer les résultats. Ce test se fait

généralement à la phénolphtaléine.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Tout comme pour la déchloruration, il existe principalement deux techniques de ré

courant imposé, lorsqu’un générateur électrique est placé entre l’anode et l’armature, ou par

courant galvanique lorsqu’un alliage jouant le rôle d’anode est directement relié à l’armature.

Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il existe une continuité électrique

des armatures, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à l’aide de

ues. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements avant

alcalinisation afin d’éviter toute forme d’hétérogénéité.

L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possibl

delà du premier lit d’armatures.

Dans le cas d’utilisation du système par courant imposé, le principe de mise en œuvre est le suivant

Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une

tion électrolytique (carbonata alcalin)

Mettre en place un treillis anodique métallique sur des baguettes isolantes, fixées au

Connecter les fils de l’anode au treillis

Projeter une deuxième couche de pâte

Effectuer les raccordements électriques au générateur de courant continu ayant une tension

réglable de 10 à 48 volts

Humidifier périodiquement la pâte par l’électrolyte

Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en

cours de traitement afin d’effectuer des analyses sur l’efficacité du traitement

Déposer l’ensemble de l’installation

Rincer la structure à l’eau basse pression.

Dans le cas d’utilisation du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant

Projeter une couche de pâte saturée en électrolyte sur le béton

Mettre en place l’anode métallique fixée d’une part sur une baguette l’isolant du parement

béton et d’autre part en contact avec la pâte saturée en électrolyte

Connecter l’anode au circuit électrique, c’est à partir de la que le traitement se met en route

Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons de

béton pour analyser l’évolution du traitement

Déposer l’ensemble de l’installation

Rincer la structure à l’eau basse pression

r l’efficacité de la ré-alcalinisation, il est possible de procéder à des tests sur l’épaisseur

de carbonatation avant et après traitement pour pouvoir comparer les résultats. Ce test se fait

généralement à la phénolphtaléine.

Du diagnostic au confortement

51

Tout comme pour la déchloruration, il existe principalement deux techniques de ré-alcalinisation. Par

courant imposé, lorsqu’un générateur électrique est placé entre l’anode et l’armature, ou par

est directement relié à l’armature.

Cependant, cette méthode est réalisable seulement dans les cas où il existe une continuité électrique

des armatures, il est toujours possible de relier électriquement les armatures isolées à l’aide de

ues. Il est aussi nécessaire d’avoir procédé à la réfection des parements avant

L’action possible de ce traitement est limitée à l’enrobage des armatures. Il n’est pas possible de ré-

Dans le cas d’utilisation du système par courant imposé, le principe de mise en œuvre est le suivant :

Projeter une couche de pâte (cellulose ou de laine de roche) sur laquelle on appliquera une

Mettre en place un treillis anodique métallique sur des baguettes isolantes, fixées au

u générateur de courant continu ayant une tension

Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons en

es analyses sur l’efficacité du traitement

Dans le cas d’utilisation du système anodique, le principe de mise en œuvre est le suivant :

sur une baguette l’isolant du parement

raitement se met en route

Effectuer un suivi des tensions et courants ainsi que des prélèvements d’échantillons de

alcalinisation, il est possible de procéder à des tests sur l’épaisseur

de carbonatation avant et après traitement pour pouvoir comparer les résultats. Ce test se fait

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Figure 45

5.5. LA PROTECTION CATHOD

Pour le cas du béton armé, la protection cathodique des armatures est un traitement, qui

contrairement à l’extraction des chlorures ou la ré

pour but de ralentir, voire même d’arrêter la corrosion. Le principe est d’abaisser le potentiel

électrochimique de l’armature jusqu’à une valeur seuil appelée potentiel de protection. Lorsque

cette valeur est atteinte, on peut considérer

Ceci peut se faire en polarisant une armature présente dans le béton avec une anode placée soit sur

le parement soit dans l’enrobage. Puis il faut appliquer un courant de polarisation, circulant de

l’anode vers l’armature.

De même que pour la ré-alcalinisation et l’extraction des chlorures, il existe principalement deux

méthodes de réalisation. Soit par courant imposé, avec un générateur électrique placé entre l’anode

et l’armature, soit par courant

l’armature.

Il est tout d’abord important d’effectuer des travaux préalables avant l’application de la protection

cathodique. En effet, il est nécessaire d’éliminer le béton dégradé ainsi que

antérieurs, car ils peuvent présenter une résistivité différente. Il faut aussi enlever la rouille non

adhérente sur les armatures ainsi que de rétablir une continuité électrique des aciers. Enfin, il est

nécessaire de reconstituer l’enrobage tout en veillant à avoir une distance minimale de vingt

millimètres entre l’armature et le parement extérieur.

L’entreprise effectuant ces travaux doit procéder au calcul de dimensionnement des anodes ainsi que

de la capacité du générateur. C

mettre en œuvre telle que le type et les quantités d’anodes

nécessaire, etc. Ces paramètres sont directement fonction de la dimension des armatures à

Une note de calcul doit indiquer le nombre et l’emplacement des zones anodiques, la consommation

en courant pour chaque zone, le type d’anode choisi, le nombre et l’emplacement des capteurs de

surveillance et de contrôle.

Les étapes de la mise en œuvre de la protection cathodique sont les suivantes

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

45 : Evolution du pH avec la ré-alcalinisation

LA PROTECTION CATHODIQUE

Pour le cas du béton armé, la protection cathodique des armatures est un traitement, qui

contrairement à l’extraction des chlorures ou la ré-alcalinisation, appliqué de façon

pour but de ralentir, voire même d’arrêter la corrosion. Le principe est d’abaisser le potentiel

électrochimique de l’armature jusqu’à une valeur seuil appelée potentiel de protection. Lorsque

cette valeur est atteinte, on peut considérer que la vitesse de corrosion dans l’acier est négligeable.

Ceci peut se faire en polarisant une armature présente dans le béton avec une anode placée soit sur

le parement soit dans l’enrobage. Puis il faut appliquer un courant de polarisation, circulant de

alcalinisation et l’extraction des chlorures, il existe principalement deux

méthodes de réalisation. Soit par courant imposé, avec un générateur électrique placé entre l’anode

et l’armature, soit par courant galvanique avec une anode sacrificielle directement reliée à

Il est tout d’abord important d’effectuer des travaux préalables avant l’application de la protection

cathodique. En effet, il est nécessaire d’éliminer le béton dégradé ainsi que les bétons de réparations

car ils peuvent présenter une résistivité différente. Il faut aussi enlever la rouille non

adhérente sur les armatures ainsi que de rétablir une continuité électrique des aciers. Enfin, il est

r l’enrobage tout en veillant à avoir une distance minimale de vingt

millimètres entre l’armature et le parement extérieur.

L’entreprise effectuant ces travaux doit procéder au calcul de dimensionnement des anodes ainsi que

de la capacité du générateur. Cela a pour but de déterminer les caractéristiques de l’installation à

mettre en œuvre telle que le type et les quantités d’anodes à mettre en place, le courant total

nécessaire, etc. Ces paramètres sont directement fonction de la dimension des armatures à

Une note de calcul doit indiquer le nombre et l’emplacement des zones anodiques, la consommation

en courant pour chaque zone, le type d’anode choisi, le nombre et l’emplacement des capteurs de

n œuvre de la protection cathodique sont les suivantes :

Du diagnostic au confortement

52

Pour le cas du béton armé, la protection cathodique des armatures est un traitement, qui

alcalinisation, appliqué de façon permanente. Il a

pour but de ralentir, voire même d’arrêter la corrosion. Le principe est d’abaisser le potentiel

électrochimique de l’armature jusqu’à une valeur seuil appelée potentiel de protection. Lorsque

que la vitesse de corrosion dans l’acier est négligeable.

Ceci peut se faire en polarisant une armature présente dans le béton avec une anode placée soit sur

le parement soit dans l’enrobage. Puis il faut appliquer un courant de polarisation, circulant de

alcalinisation et l’extraction des chlorures, il existe principalement deux

méthodes de réalisation. Soit par courant imposé, avec un générateur électrique placé entre l’anode

galvanique avec une anode sacrificielle directement reliée à

Il est tout d’abord important d’effectuer des travaux préalables avant l’application de la protection

les bétons de réparations

car ils peuvent présenter une résistivité différente. Il faut aussi enlever la rouille non

adhérente sur les armatures ainsi que de rétablir une continuité électrique des aciers. Enfin, il est

r l’enrobage tout en veillant à avoir une distance minimale de vingt

L’entreprise effectuant ces travaux doit procéder au calcul de dimensionnement des anodes ainsi que

ela a pour but de déterminer les caractéristiques de l’installation à

mettre en place, le courant total

nécessaire, etc. Ces paramètres sont directement fonction de la dimension des armatures à traiter.

Une note de calcul doit indiquer le nombre et l’emplacement des zones anodiques, la consommation

en courant pour chaque zone, le type d’anode choisi, le nombre et l’emplacement des capteurs de

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

- Forer des trous dans le parement en béton afin de mettre à nu des armatures et les

connecter au réseau électrique

- Les anodes sont soit plaquées à la surface du parement soit enfouies dans le béton, i

nécessaire de les enrober avec du mortier

- Installer des capteurs afin de pouvoir suivre l’efficacité de l’installation

- Vérifier la continuité

- Mettre en service l’installation

Figure 46

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Forer des trous dans le parement en béton afin de mettre à nu des armatures et les

connecter au réseau électrique

Les anodes sont soit plaquées à la surface du parement soit enfouies dans le béton, i

nécessaire de les enrober avec du mortier

Installer des capteurs afin de pouvoir suivre l’efficacité de l’installation

Mettre en service l’installation

46 : Raccordement de la protection cathodique

Du diagnostic au confortement

53

Forer des trous dans le parement en béton afin de mettre à nu des armatures et les

Les anodes sont soit plaquées à la surface du parement soit enfouies dans le béton, il est

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

6. SUIVI D’UN OUVRAGE

Le suivi d’un ouvrage a pour principale fonction de mesurer l’évolution des pathologies

temps. Ce suivi peut se faire notamment sur la fissuration d’un ouvrage, mais aussi sur l’avancement

du front de carbonatation ou encore l’évolution de la teneur en chlorures. On distingue deux types

de suivi d’ouvrages. Il y a le suivi ponctuel et le suivi continu.

6.1. LE SUIVI PONCTUEL

Le principe de ce suivi est qu’une personne vient relever l’évolution des pathologies à échéance

régulières, par exemple deux fois par an, afin d’effectuer des prélèvements pour analyses ou faire

des essais sur place. Cela se fait principalement pour la teneur en chlorures, pour laquelle des

poudres de béton son prélevées en vue de déterminer la qua

possible de suivre l’avancement du front de carbonatation, en effectuant des tests à la

phénolphtaléine sur un élément afin de déterminer la vitesse à laquelle le béton

carbonate. Il est aussi possible de procéder à ce type de suivi pour l’ouverture de fissures. Cela

permet de déterminer si la fissure est passive, stabilisée ou active. Par contre, la précision sera

moindre que pour un suivi continu.

6.2. LE SUIVI CONTINU

Le fonctionnement de ce suivi est de mettre en place des capteurs afin de relever

pathologie, plusieurs fois par jour sur une période donnée. Cette méthode est généralement

employée pour le suivi de l’ouverture de fissures. Ainsi, il est possible de corréler la vari

l’ouverture avec l’évolution des températures. Cela permet là aussi de déterminer si la fissure est

passive, stabilisée ou active, mais avec plus de précision

températures ou non.

J’ai rencontré ce type de suivi sur l’instrumentation et suivi microclimatique du barrage Vauban à

Strasbourg. Le principe de l’étude est de voir si les fissures du barrage ont un comportement cyclique

correspondant à l’évolution des températures sur une année, ou si elles o

indépendant de la température. Pour se faire, chaque fissure est équipée de trois capteurs, l’un

mesurant la composante perpendiculaire à la fissure sur le plan horizontal, le deuxième mesurant la

composante oblique à la fissure

plan vertical.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

SUIVI D’UN OUVRAGE

Le suivi d’un ouvrage a pour principale fonction de mesurer l’évolution des pathologies

. Ce suivi peut se faire notamment sur la fissuration d’un ouvrage, mais aussi sur l’avancement

u encore l’évolution de la teneur en chlorures. On distingue deux types

e suivi ponctuel et le suivi continu.

LE SUIVI PONCTUEL

Le principe de ce suivi est qu’une personne vient relever l’évolution des pathologies à échéance

régulières, par exemple deux fois par an, afin d’effectuer des prélèvements pour analyses ou faire

des essais sur place. Cela se fait principalement pour la teneur en chlorures, pour laquelle des

poudres de béton son prélevées en vue de déterminer la quantité de chlorures présente. Il est aussi

possible de suivre l’avancement du front de carbonatation, en effectuant des tests à la

phénolphtaléine sur un élément afin de déterminer la vitesse à laquelle le béton

sible de procéder à ce type de suivi pour l’ouverture de fissures. Cela

permet de déterminer si la fissure est passive, stabilisée ou active. Par contre, la précision sera

moindre que pour un suivi continu.

LE SUIVI CONTINU

est de mettre en place des capteurs afin de relever

plusieurs fois par jour sur une période donnée. Cette méthode est généralement

employée pour le suivi de l’ouverture de fissures. Ainsi, il est possible de corréler la vari

l’ouverture avec l’évolution des températures. Cela permet là aussi de déterminer si la fissure est

passive, stabilisée ou active, mais avec plus de précision afin d’être sûr que la fissure évolue avec les

ype de suivi sur l’instrumentation et suivi microclimatique du barrage Vauban à

Strasbourg. Le principe de l’étude est de voir si les fissures du barrage ont un comportement cyclique

correspondant à l’évolution des températures sur une année, ou si elles ont un caractère dégénératif

indépendant de la température. Pour se faire, chaque fissure est équipée de trois capteurs, l’un

mesurant la composante perpendiculaire à la fissure sur le plan horizontal, le deuxième mesurant la

sur le plan horizontal, et le dernier mesurant les déformations sur le

Du diagnostic au confortement

54

Le suivi d’un ouvrage a pour principale fonction de mesurer l’évolution des pathologies dans le

. Ce suivi peut se faire notamment sur la fissuration d’un ouvrage, mais aussi sur l’avancement

u encore l’évolution de la teneur en chlorures. On distingue deux types

Le principe de ce suivi est qu’une personne vient relever l’évolution des pathologies à échéances

régulières, par exemple deux fois par an, afin d’effectuer des prélèvements pour analyses ou faire

des essais sur place. Cela se fait principalement pour la teneur en chlorures, pour laquelle des

ntité de chlorures présente. Il est aussi

possible de suivre l’avancement du front de carbonatation, en effectuant des tests à la

phénolphtaléine sur un élément afin de déterminer la vitesse à laquelle le béton le constituant se

sible de procéder à ce type de suivi pour l’ouverture de fissures. Cela

permet de déterminer si la fissure est passive, stabilisée ou active. Par contre, la précision sera

est de mettre en place des capteurs afin de relever, l’évolution de la

plusieurs fois par jour sur une période donnée. Cette méthode est généralement

employée pour le suivi de l’ouverture de fissures. Ainsi, il est possible de corréler la variation de

l’ouverture avec l’évolution des températures. Cela permet là aussi de déterminer si la fissure est

r que la fissure évolue avec les

ype de suivi sur l’instrumentation et suivi microclimatique du barrage Vauban à

Strasbourg. Le principe de l’étude est de voir si les fissures du barrage ont un comportement cyclique

nt un caractère dégénératif

indépendant de la température. Pour se faire, chaque fissure est équipée de trois capteurs, l’un

mesurant la composante perpendiculaire à la fissure sur le plan horizontal, le deuxième mesurant la

sur le plan horizontal, et le dernier mesurant les déformations sur le

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Le graphique ci-après montre l’évolution d’une fissure sur

que le comportement est directement lié à la température, à savoir que lorsqu’il fait froid, les

matériaux ont tendance à se rétracter et dont la fissure à s’ouvrir, à l’inverse, lors de période chaude

les matériaux se dilatent et la fissure se referme. Le phé

thermique.

Capteur A

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Figure 47 : Différents capteurs

après montre l’évolution d’une fissure sur un peu plus de neuf mois

le comportement est directement lié à la température, à savoir que lorsqu’il fait froid, les

matériaux ont tendance à se rétracter et dont la fissure à s’ouvrir, à l’inverse, lors de période chaude

les matériaux se dilatent et la fissure se referme. Le phénomène mis en jeu est celui de la dilatation

Capteur A

Capteur B

Capteur C

Du diagnostic au confortement

55

plus de neuf mois. On peut y voir

le comportement est directement lié à la température, à savoir que lorsqu’il fait froid, les

matériaux ont tendance à se rétracter et dont la fissure à s’ouvrir, à l’inverse, lors de période chaude

nomène mis en jeu est celui de la dilatation

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Var

iatio

ns s

patia

les

de la

fiss

ure

F1

0.30

0

0.40

0

0.50

0

Ouverture de la fissure (mm)

0 4 8

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

-0.2

00

-0.1

00

0.00

0

0.10

0

0.20

0

Ouverture de la fissure (mm)

12 16 20 24 28

Température centrale (°C)

Cap

teur

1A

Cap

teur

1B

Cap

teur

1C

[°C] T

emp.

int.

Du diagnostic au confortement

56

-0.2

00

19/0

7/20

10

18/0

8/20

10

18/0

9/20

10

19/1

0/20

10

19/1

1/20

10

19/1

2/20

10

19/0

1/20

11

19/0

2/20

11

22/0

3/20

11

21/0

4/20

11

Tem

ps

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

7. CONCLUSION

Les missions menées dans le cadre de ce Projet de Fin d’Études ont permis de recenser les principales

techniques d’investigation d’ouvrages en béton armé utilisées au sein de l’entrepr

On a pu voir qu’il existait deux types de diagnostic, l’un en utilisant des méthodes destructives et

l’autre avec des méthodes non destructives. Il a été souligné l’importance du diagnostic dans le

processus de réhabilitation d’ouvrages e

pathologies présentes ainsi que leur ampleur. Cela est nécessaire afin de prodiguer les réparations

les plus adaptées ainsi que les protections

nécessaires à l’ouvrage.

Concernant les différentes techniques

sur le projet de réfection des bétons du bâtiment «

des Salines de l’Est. Il en est ressorti t

l’utilisation de tissus de fibre de carbone. Ces trois techniques ont pour buts principaux de redonner

à chaque élément ses caractéristiques géométriques et

capacités à reprendre les efforts qui lui sont appliqués.

Pour les différents modes de protections, la encore je me suis appuyé sur les recherches effectuées

pour la réalisation du dossier de consultation des entreprises et du dossier projet du bâti

Saline ». On a pu voir les différents modes de protection, leurs utilités, leur mode d’action ainsi que

le principe de leur mise en œuvre. Cependant, il est nécessaire de souligner le fait que ce n’est pas

suffisant de simplement protéger l’ouvra

afin d’arrêter le problème à la source.

La nécessité de réaliser des fiches, une pour chaque technique, que ce soit de diagnostic, de

réparation ou de protection, était nécessaire pour l’entr

ne sont pas utilisées couramment dans les agences et les détails du mode opératoire sont

rapidement omis. Pour les techniques qui sont plus couramment utilisées, il est possible qu’elles

soient mal appliquées. Dans les deux cas, c

interprétation, ce qui peut engendrer des problèmes lors de la réhabilitation d’un ouvrage. Dans un

second temps, ces fiches peuvent servir aux nouveaux arrivants dans l’entreprise,

personnel ou des stagiaires, cela leur permettra d’avoir une vision globale des différentes techniques

employées ou à connaitre.

Il est nécessaire de différencier l’objectif des fiches concernant le diagnostic avec celles traitant des

réparations et protections. En effet

effectue fréquemment des diagnostics. Par contre, depuis peu, l’entreprise effectue des missions de

Maîtrise d’Œuvre pour la réhabilitation d’ouvrage. Ceci afin de pouvoir

le diagnostic, jusqu’à la fin des travaux. Ainsi, les fiches de réparation et de protection d’ouvrages

permettent aux ingénieurs chargés d’affaires de prendre connaissance de différentes techniques afin

de pouvoir choisir celle qui sera la

La réalisation de ce recueil a été possible notamment en effectuant des diagnostics sur différents

ouvrages, ainsi qu’en travaillant

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Les missions menées dans le cadre de ce Projet de Fin d’Études ont permis de recenser les principales

techniques d’investigation d’ouvrages en béton armé utilisées au sein de l’entrepr

On a pu voir qu’il existait deux types de diagnostic, l’un en utilisant des méthodes destructives et

l’autre avec des méthodes non destructives. Il a été souligné l’importance du diagnostic dans le

processus de réhabilitation d’ouvrages en béton armé, c’est à ce moment que l’on détermine les

pathologies présentes ainsi que leur ampleur. Cela est nécessaire afin de prodiguer les réparations

les plus adaptées ainsi que les protections à mettre en œuvre afin de donner les défenses

Concernant les différentes techniques de réparation, je me suis appuyé sur mes recherches menées

le projet de réfection des bétons du bâtiment « La Saline » de la Compagnie des Salins du Midi et

des Salines de l’Est. Il en est ressorti trois techniques particulières, le ragréage, le béton projeté et

l’utilisation de tissus de fibre de carbone. Ces trois techniques ont pour buts principaux de redonner

à chaque élément ses caractéristiques géométriques et également de redonner à la structur

capacités à reprendre les efforts qui lui sont appliqués.

Pour les différents modes de protections, la encore je me suis appuyé sur les recherches effectuées

pour la réalisation du dossier de consultation des entreprises et du dossier projet du bâti

». On a pu voir les différents modes de protection, leurs utilités, leur mode d’action ainsi que

le principe de leur mise en œuvre. Cependant, il est nécessaire de souligner le fait que ce n’est pas

suffisant de simplement protéger l’ouvrage. Il faut avant tout travailler sur l’origine des désordres,

d’arrêter le problème à la source.

La nécessité de réaliser des fiches, une pour chaque technique, que ce soit de diagnostic, de

réparation ou de protection, était nécessaire pour l’entreprise. En effet, certaines de ces techniques

ne sont pas utilisées couramment dans les agences et les détails du mode opératoire sont

. Pour les techniques qui sont plus couramment utilisées, il est possible qu’elles

Dans les deux cas, ce sont des sources d’erreur

interprétation, ce qui peut engendrer des problèmes lors de la réhabilitation d’un ouvrage. Dans un

second temps, ces fiches peuvent servir aux nouveaux arrivants dans l’entreprise,

personnel ou des stagiaires, cela leur permettra d’avoir une vision globale des différentes techniques

Il est nécessaire de différencier l’objectif des fiches concernant le diagnostic avec celles traitant des

et protections. En effet, le personnel de GINGER CEBTP (techniciens ou ingénieurs

effectue fréquemment des diagnostics. Par contre, depuis peu, l’entreprise effectue des missions de

uvre pour la réhabilitation d’ouvrage. Ceci afin de pouvoir accompagner un client depuis

le diagnostic, jusqu’à la fin des travaux. Ainsi, les fiches de réparation et de protection d’ouvrages

permettent aux ingénieurs chargés d’affaires de prendre connaissance de différentes techniques afin

e qui sera la mieux adaptée à l’ouvrage et aux pathologies.

été possible notamment en effectuant des diagnostics sur différents

travaillant sur la réfection du bâtiment « La Saline ». Sans cette immersi

Du diagnostic au confortement

57

Les missions menées dans le cadre de ce Projet de Fin d’Études ont permis de recenser les principales

techniques d’investigation d’ouvrages en béton armé utilisées au sein de l’entreprise GINGER CEBTP.

On a pu voir qu’il existait deux types de diagnostic, l’un en utilisant des méthodes destructives et

l’autre avec des méthodes non destructives. Il a été souligné l’importance du diagnostic dans le

n béton armé, c’est à ce moment que l’on détermine les

pathologies présentes ainsi que leur ampleur. Cela est nécessaire afin de prodiguer les réparations

mettre en œuvre afin de donner les défenses

, je me suis appuyé sur mes recherches menées

» de la Compagnie des Salins du Midi et

rois techniques particulières, le ragréage, le béton projeté et

l’utilisation de tissus de fibre de carbone. Ces trois techniques ont pour buts principaux de redonner

de redonner à la structure ses

Pour les différents modes de protections, la encore je me suis appuyé sur les recherches effectuées

pour la réalisation du dossier de consultation des entreprises et du dossier projet du bâtiment « La

». On a pu voir les différents modes de protection, leurs utilités, leur mode d’action ainsi que

le principe de leur mise en œuvre. Cependant, il est nécessaire de souligner le fait que ce n’est pas

ge. Il faut avant tout travailler sur l’origine des désordres,

La nécessité de réaliser des fiches, une pour chaque technique, que ce soit de diagnostic, de

eprise. En effet, certaines de ces techniques

ne sont pas utilisées couramment dans les agences et les détails du mode opératoire sont

. Pour les techniques qui sont plus couramment utilisées, il est possible qu’elles

d’erreurs et de mauvaise

interprétation, ce qui peut engendrer des problèmes lors de la réhabilitation d’un ouvrage. Dans un

second temps, ces fiches peuvent servir aux nouveaux arrivants dans l’entreprise, aussi bien pour le

personnel ou des stagiaires, cela leur permettra d’avoir une vision globale des différentes techniques

Il est nécessaire de différencier l’objectif des fiches concernant le diagnostic avec celles traitant des

techniciens ou ingénieurs),

effectue fréquemment des diagnostics. Par contre, depuis peu, l’entreprise effectue des missions de

accompagner un client depuis

le diagnostic, jusqu’à la fin des travaux. Ainsi, les fiches de réparation et de protection d’ouvrages

permettent aux ingénieurs chargés d’affaires de prendre connaissance de différentes techniques afin

adaptée à l’ouvrage et aux pathologies.

été possible notamment en effectuant des diagnostics sur différents

». Sans cette immersion

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

totale dans ces différents projets, le résultat aurait été moins complet et

correspondre aux attentes de l’entreprise.

Ce Projet de Fin d’Études m’a permis de découvrir de nouveaux aspects de l’ingénierie du génie civil.

Lors de notre formation, nous étudions

matériaux utilisés dans le neuf, mais très peu de connaissances ont été acquises concernant la

réhabilitation d’ouvrages existants. Pourtant, ce domaine tend à se développe

du développement durable.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

totale dans ces différents projets, le résultat aurait été moins complet et

correspondre aux attentes de l’entreprise.

m’a permis de découvrir de nouveaux aspects de l’ingénierie du génie civil.

étudions principalement les différents modes de construction et

matériaux utilisés dans le neuf, mais très peu de connaissances ont été acquises concernant la

réhabilitation d’ouvrages existants. Pourtant, ce domaine tend à se développer surtout dans le cadre

Du diagnostic au confortement

58

totale dans ces différents projets, le résultat aurait été moins complet et aurait pu ne pas

m’a permis de découvrir de nouveaux aspects de l’ingénierie du génie civil.

principalement les différents modes de construction et les

matériaux utilisés dans le neuf, mais très peu de connaissances ont été acquises concernant la

r surtout dans le cadre

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

LISTE DES CHANTIERS

- Pylône SPIE EST :

L’ouvrage concerné est un pylône téléphonique de 35 mètres de hauteur à structure mixte

bois/métal. Suite à la tempête Xynthia du 28/02/2010, i

de fondations présentaient des fissures, mais aussi que la verticalité de la structure en bois est hors

tolérances.

Les investigations menées ont été les suivantes

o Inspection visuelleo Mesure de reconnaissanceo Reconnaissance par auscultation soniqueo Mesure de la profondeur de carbonatation.

- Barrage Vauban

Afin de suivre les variations de température et l’évolution des déformations du Barrage Vauban à

Strasbourg, il a été mis en place une instrum

fissures.

- Imprimerie OTT

Dans le cadre de la construction de l’imprimerie OTT début 2010, il a été mis en place un dallage au

niveau du hall sur lequel était prévue la mise en place d’une machine (environ

pose, il a été relevé, par les usagers, un mauvais comportement du dallage. En effet, lorsqu’un

Fenwick passe à proximité la machine avait tendance à pencher et ne plus être horizontale (mis en

évidence à l’aide d’un niveau de précis

Il a été mené les investigations suivantes

o Inspection visuelleo Carottage du dallage pour évaluer la résistance à la compression des carottes et de

faire une analyse microscopique et chimique du béton.

- Centre Culturel et de Loisirs de Riedishiem

Dans le cadre de la restructuration du Centre Culturel et de Loisirs situé sur la commune de

Riedisheim, il est prévu un changement des zones d’affectation des surcharges, ainsi qu’

affectation différente de la classe d’ouvrage. Cela concerne essentiell

poutres du bâtiment.

Pour pouvoir déterminer la capacité portante de l’ouvrage, il a été mené les investigations suivantes

o Inspection visuelleo Mesure de reconnaissance du ferraillageo Carottage des dalles en béton en vue de réa

compression.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

LISTE DES CHANTIERS EFFECTUÉS OU SUIVIS

L’ouvrage concerné est un pylône téléphonique de 35 mètres de hauteur à structure mixte

Xynthia du 28/02/2010, il a été constaté par l’APAVE que les massifs

de fondations présentaient des fissures, mais aussi que la verticalité de la structure en bois est hors

Les investigations menées ont été les suivantes :

Inspection visuelle Mesure de reconnaissance du ferraillage Reconnaissance par auscultation sonique Mesure de la profondeur de carbonatation.

Afin de suivre les variations de température et l’évolution des déformations du Barrage Vauban à

Strasbourg, il a été mis en place une instrumentation permettant le suivi microclimatique des

Dans le cadre de la construction de l’imprimerie OTT début 2010, il a été mis en place un dallage au

niveau du hall sur lequel était prévue la mise en place d’une machine (environ 36 tonnes). Lors de la

pose, il a été relevé, par les usagers, un mauvais comportement du dallage. En effet, lorsqu’un

Fenwick passe à proximité la machine avait tendance à pencher et ne plus être horizontale (mis en

évidence à l’aide d’un niveau de précision).

Il a été mené les investigations suivantes :

Inspection visuelle Carottage du dallage pour évaluer la résistance à la compression des carottes et de faire une analyse microscopique et chimique du béton.

Centre Culturel et de Loisirs de Riedishiem

Dans le cadre de la restructuration du Centre Culturel et de Loisirs situé sur la commune de

Riedisheim, il est prévu un changement des zones d’affectation des surcharges, ainsi qu’

affectation différente de la classe d’ouvrage. Cela concerne essentiellement les planchers et les

Pour pouvoir déterminer la capacité portante de l’ouvrage, il a été mené les investigations suivantes

Inspection visuelle Mesure de reconnaissance du ferraillage Carottage des dalles en béton en vue de réaliser des essais de résistances à la

Du diagnostic au confortement

59

OU SUIVIS

L’ouvrage concerné est un pylône téléphonique de 35 mètres de hauteur à structure mixte

l a été constaté par l’APAVE que les massifs

de fondations présentaient des fissures, mais aussi que la verticalité de la structure en bois est hors

Afin de suivre les variations de température et l’évolution des déformations du Barrage Vauban à

entation permettant le suivi microclimatique des

Dans le cadre de la construction de l’imprimerie OTT début 2010, il a été mis en place un dallage au

36 tonnes). Lors de la

pose, il a été relevé, par les usagers, un mauvais comportement du dallage. En effet, lorsqu’un

Fenwick passe à proximité la machine avait tendance à pencher et ne plus être horizontale (mis en

Carottage du dallage pour évaluer la résistance à la compression des carottes et de

Dans le cadre de la restructuration du Centre Culturel et de Loisirs situé sur la commune de

Riedisheim, il est prévu un changement des zones d’affectation des surcharges, ainsi qu’une

ement les planchers et les

Pour pouvoir déterminer la capacité portante de l’ouvrage, il a été mené les investigations suivantes :

liser des essais de résistances à la

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

- Centre Hospitalier de Sarrebourg

Dans le cadre de la restructuration et de l’extension du centre hospitalier Saint

Sarrebourg, la reconnaissance des aciers des éléments en béton armé du type dal

nécessaire afin de pouvoir déterminer les charges pouvant s’y appliquer.

Pour mener à bien cette mission,

o Inspection visuelleo Mesure de reconnaissance du ferraillageo Deux micros ouvertures

- Essai sur garde-corps

Dans le cadre d’un marché de travaux, la serrurerie ROTT s’est adressée à GINGER CEBTP, pour lui

confier une mission de réalisation d’essais sur un garde

un garde-corps avec remplissage en Trespa épaisseur 10mm, à savoir

Les essais de chocs dynamiques sur le remplissage suivant ont été réalisés

o Essai dynamique M50 au milieu du remplissage et essai à 250mm du bord libre à mi

hauteur de remplissage

o Essai dynamique D1.0

hauteur de remplissage

- AREAL

Cette étude consistait à déterminer la capacité portante de la plate

dallage du bâtiment qui sera utilisé pour le stockage de marchandises.

Pour se faire, il a été réalisé :

o Carottage du dallage en vue de réaliser des essais de résistance à la compressiono Pénétromètre dynamique afin de connaitre la capacité portante du solo Tarière manuelle afin

- Air Liquide Oxylux

Les unités AIR LIQUIDE de séparation des gaz de l’air comportent des stockages à fond plat dans

lesquels sont envoyés les productions de gaz liquéfié (azote, oxygène, argon). Ces stockages

construits sur fondations enterrées qui supportent des voiles ou piliers de soutènement d’une dalle

sur laquelle est ancré le stockage à proprement parler.

Ces stockages sont installés sur une fosse de rétention qui permet de contenir toute fuite de

et éviter ainsi sa propagation sur le reste de l’unité et sone environnement immédiat. Ces stockages

sont à l’origine du classement du site en SEVESO.

Plusieurs incidents et accidents survenus ces dernières années dans des installations industriell

françaises ont mis en évidence la problématique du vieillissement des installations, de leur

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

Centre Hospitalier de Sarrebourg

Dans le cadre de la restructuration et de l’extension du centre hospitalier Saint

Sarrebourg, la reconnaissance des aciers des éléments en béton armé du type dal

nécessaire afin de pouvoir déterminer les charges pouvant s’y appliquer.

mission, les investigations suivantes ont été menées :

Inspection visuelle Mesure de reconnaissance du ferraillage Deux micros ouvertures pour vérifier le type d’armatures ainsi que leur diamètre.

Dans le cadre d’un marché de travaux, la serrurerie ROTT s’est adressée à GINGER CEBTP, pour lui

confier une mission de réalisation d’essais sur un garde-corps avec remplissage en vitrage 44/2 et sur

avec remplissage en Trespa épaisseur 10mm, à savoir :

de chocs dynamiques sur le remplissage suivant ont été réalisés :

Essai dynamique M50 au milieu du remplissage et essai à 250mm du bord libre à mi

teur de remplissage

Essai dynamique D1.0 au milieu du remplissage et essai à 250mm du bord libre à mi

hauteur de remplissage

Cette étude consistait à déterminer la capacité portante de la plate-forme ainsi que la résistance du

i sera utilisé pour le stockage de marchandises.

Carottage du dallage en vue de réaliser des essais de résistance à la compressionPénétromètre dynamique afin de connaitre la capacité portante du solTarière manuelle afin de déterminer la constitution du sol en place.

Les unités AIR LIQUIDE de séparation des gaz de l’air comportent des stockages à fond plat dans

lesquels sont envoyés les productions de gaz liquéfié (azote, oxygène, argon). Ces stockages

construits sur fondations enterrées qui supportent des voiles ou piliers de soutènement d’une dalle

sur laquelle est ancré le stockage à proprement parler.

Ces stockages sont installés sur une fosse de rétention qui permet de contenir toute fuite de

et éviter ainsi sa propagation sur le reste de l’unité et sone environnement immédiat. Ces stockages

sont à l’origine du classement du site en SEVESO.

Plusieurs incidents et accidents survenus ces dernières années dans des installations industriell

françaises ont mis en évidence la problématique du vieillissement des installations, de leur

Du diagnostic au confortement

60

Dans le cadre de la restructuration et de l’extension du centre hospitalier Saint-Nicolas de

Sarrebourg, la reconnaissance des aciers des éléments en béton armé du type dalle et poutre s’avère

pour vérifier le type d’armatures ainsi que leur diamètre.

Dans le cadre d’un marché de travaux, la serrurerie ROTT s’est adressée à GINGER CEBTP, pour lui

ge en vitrage 44/2 et sur

Essai dynamique M50 au milieu du remplissage et essai à 250mm du bord libre à mi-

au milieu du remplissage et essai à 250mm du bord libre à mi-

forme ainsi que la résistance du

Carottage du dallage en vue de réaliser des essais de résistance à la compression Pénétromètre dynamique afin de connaitre la capacité portante du sol

de déterminer la constitution du sol en place.

Les unités AIR LIQUIDE de séparation des gaz de l’air comportent des stockages à fond plat dans

lesquels sont envoyés les productions de gaz liquéfié (azote, oxygène, argon). Ces stockages sont

construits sur fondations enterrées qui supportent des voiles ou piliers de soutènement d’une dalle

Ces stockages sont installés sur une fosse de rétention qui permet de contenir toute fuite de liquide

et éviter ainsi sa propagation sur le reste de l’unité et sone environnement immédiat. Ces stockages

Plusieurs incidents et accidents survenus ces dernières années dans des installations industrielles

françaises ont mis en évidence la problématique du vieillissement des installations, de leur

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

maintenance et de leur surveillance. Ce constat a conduit le Ministère de l’

Développement Durable et de la Mer à lancer fin 2008 un p

les installations industrielles.

C’est dans le cadre de la mise en œuvre de cette démarche que Ginger CEBTP est en charge de la

rédaction du dossier de surveillance.

Pour ce faire, nous avons procédé à un diagn

- Fénétrange

Cette étude s’est déroulée dans le cadre d’une expertise judiciaire sur la problématique de

fissuration de dallage du supermarché G20 à Fénétrange. L’objectif était de déterminer si l’origine du

problème venait du sol.

Pour se faire nous avons procédé à

o Plusieurs carottages du dallage afin de pouvoir effectuer des essais au pénétromètre dynamique et prélever des échantillons de sol afin de faire des études au laboratoire.

- Balcon immobilière Zimmermann

Certains locataires et propriétaires

dégradation anormale de leur balcon. En effet,

présentant un danger pour les utilisateurs mais a

dessous de ces balcons.

L’objectif de la mission était d’une part de se prononcer sur l’intégrité du béton des

aussi de proposer des solutions palliatives.

Pour se faire nous avons procédé à

o Un diagnostic visuelo Une reconnaissance du ferraillageo Des mesures de profondeur de carbonatation.

- Balcon hôpital de la Robertsau

Le bâtiment SCHUTZENBERGER, construit dans les années 1960 à la Robertsau, présente des

dégradations au niveau des balcons

plastiques visibles à l’œil nu, des traces de corrosion, des éclatements de béton. Les Hôpitaux

Universitaires de Strasbourg envisagent la réparation de ces balcons.

Afin de déterminer l’état d’altération des balcons, nous avons mis en œuvre les investigations

suivantes :

- Mesures de reconnaissance du ferraillage- Mesures de la profondeur de carbonatation- Carottage de la dalle en vue de réaliser des essais de résistance à la compression

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

maintenance et de leur surveillance. Ce constat a conduit le Ministère de l’Écologie

Développement Durable et de la Mer à lancer fin 2008 un plan pour la maîtrise du vieillissement dans

C’est dans le cadre de la mise en œuvre de cette démarche que Ginger CEBTP est en charge de la

rédaction du dossier de surveillance.

Pour ce faire, nous avons procédé à un diagnostic visuel approfondi de la cuve de rétention.

Cette étude s’est déroulée dans le cadre d’une expertise judiciaire sur la problématique de

fissuration de dallage du supermarché G20 à Fénétrange. L’objectif était de déterminer si l’origine du

Pour se faire nous avons procédé à :

Plusieurs carottages du dallage afin de pouvoir effectuer des essais au pénétromètre dynamique et prélever des échantillons de sol afin de faire des études au laboratoire.

Zimmermann

propriétaires d’appartement dans la résidence Europe ont constaté une

dégradation anormale de leur balcon. En effet, par endroits il y a des éléments qui se détachent, ceci

présentant un danger pour les utilisateurs mais aussi pour les personnes passant ou se trouvant en

L’objectif de la mission était d’une part de se prononcer sur l’intégrité du béton des

aussi de proposer des solutions palliatives.

Pour se faire nous avons procédé à :

Un diagnostic visuel Une reconnaissance du ferraillage Des mesures de profondeur de carbonatation.

Balcon hôpital de la Robertsau

Le bâtiment SCHUTZENBERGER, construit dans les années 1960 à la Robertsau, présente des

dégradations au niveau des balcons. Certains d’entre eux présentent en effet des déformations

plastiques visibles à l’œil nu, des traces de corrosion, des éclatements de béton. Les Hôpitaux

Universitaires de Strasbourg envisagent la réparation de ces balcons.

ltération des balcons, nous avons mis en œuvre les investigations

Mesures de reconnaissance du ferraillage Mesures de la profondeur de carbonatation Carottage de la dalle en vue de réaliser des essais de résistance à la compression

Du diagnostic au confortement

61

Écologie, de l’Énergie, du

lan pour la maîtrise du vieillissement dans

C’est dans le cadre de la mise en œuvre de cette démarche que Ginger CEBTP est en charge de la

ostic visuel approfondi de la cuve de rétention.

Cette étude s’est déroulée dans le cadre d’une expertise judiciaire sur la problématique de

fissuration de dallage du supermarché G20 à Fénétrange. L’objectif était de déterminer si l’origine du

Plusieurs carottages du dallage afin de pouvoir effectuer des essais au pénétromètre dynamique et prélever des échantillons de sol afin de faire des études au laboratoire.

d’appartement dans la résidence Europe ont constaté une

il y a des éléments qui se détachent, ceci

ussi pour les personnes passant ou se trouvant en

L’objectif de la mission était d’une part de se prononcer sur l’intégrité du béton des balcons, mais

Le bâtiment SCHUTZENBERGER, construit dans les années 1960 à la Robertsau, présente des

. Certains d’entre eux présentent en effet des déformations

plastiques visibles à l’œil nu, des traces de corrosion, des éclatements de béton. Les Hôpitaux

ltération des balcons, nous avons mis en œuvre les investigations

Carottage de la dalle en vue de réaliser des essais de résistance à la compression

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

- Prélèvement d’acier en vue de déterminer leurs caractéristiques mécaniques- Bâtiment « La Saline »

Dans le cadre de la réfection de la structure du bâtiment «

préalablement effectué afin de déterminer l’état de chaque élément. Le tr

été de réaliser le dossier projet ainsi que le cahier des clauses techniques particulières de la

réparation et de la protection des éléments prioritaires. Ceci en prenant en compte la volonté du

client d’avoir des réparations pére

Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est souhaitait pouvoir continuer l’exploitation de

leurs installations sans que les travaux n’affectent ou affectent peu leur fonctionnem

planifier les travaux sur trois années afin de les réaliser au maximum durant les périodes d’arrêt de

l’entreprise. Pour plus de précisions, le dossier projet et le CCTP sont joints en annexes.

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

d’acier en vue de déterminer leurs caractéristiques mécaniques

Dans le cadre de la réfection de la structure du bâtiment « La Saline », un diagnostic avait été

préalablement effectué afin de déterminer l’état de chaque élément. Le travail qui m’a été demandé

été de réaliser le dossier projet ainsi que le cahier des clauses techniques particulières de la

réparation et de la protection des éléments prioritaires. Ceci en prenant en compte la volonté du

pérennes, mais aussi des contraintes d’exploitation du site. En effet, La

Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est souhaitait pouvoir continuer l’exploitation de

leurs installations sans que les travaux n’affectent ou affectent peu leur fonctionnem

planifier les travaux sur trois années afin de les réaliser au maximum durant les périodes d’arrêt de

l’entreprise. Pour plus de précisions, le dossier projet et le CCTP sont joints en annexes.

Du diagnostic au confortement

62

d’acier en vue de déterminer leurs caractéristiques mécaniques

», un diagnostic avait été

avail qui m’a été demandé

été de réaliser le dossier projet ainsi que le cahier des clauses techniques particulières de la

réparation et de la protection des éléments prioritaires. Ceci en prenant en compte la volonté du

mais aussi des contraintes d’exploitation du site. En effet, La

Compagnie des Salins du Midi et des Salines de l’Est souhaitait pouvoir continuer l’exploitation de

leurs installations sans que les travaux n’affectent ou affectent peu leur fonctionnement. Il a fallu

planifier les travaux sur trois années afin de les réaliser au maximum durant les périodes d’arrêt de

l’entreprise. Pour plus de précisions, le dossier projet et le CCTP sont joints en annexes.

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

Réhabilitation du béton armé dégradé par la corrosion

Les techniques d’auscultation des ouvrages en béton armé

Béton projeté – FABEM 5 – Guide du STRES

La carbonatation – C. CARDE – Béton[s] magazine

La corrosion – C. CARDE – Béton[s] magazine

Pathologies du béton – Italcementi Group

Protection des bétons – FABEM –

Reprise des bétons dégradés – FABEM 1

Réparation du béton – Cahier pratique du MONITEUR

Restauration des bâtiments en béton armé

GranDuBé – Presse de L’ENPC

Mise en peinture des bétons de génie civil

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

BIBLIOGRAPHIE

dégradé par la corrosion – AFGC – CEFRACOR

Les techniques d’auscultation des ouvrages en béton armé – B. GODART – LCPC

Guide du STRES

Béton[s] magazine

Béton[s] magazine

Italcementi Group

– Guide du STRES

FABEM 1 – Guide du STRES

Cahier pratique du MONITEUR

Restauration des bâtiments en béton armé – Techniques de l’ingénieur

Mise en peinture des bétons de génie civil – LCPC

Du diagnostic au confortement

63

Réhabilitation d’ouvrages en béton armé

TABLE DES ILLUSTRATI

Figure 1 : Implantation du groupe en Europe (source http://www.gingergroupe.com/)

Figure 2 : Évolution du chiffre d’affaires de Grontmij (source http://www.gingergroupe.com/)

Figure 3 : Évolution du chiffre d’affaires de Ginger (source http://www.gingergroupe.com/)

Figure 4 : Organisation du groupe Ginger (source http://www.gingergroupe.com/)

Figure 5 : Phénomène de carbonatation (source techniques de l’ingénieur)

Figure 6 : Phénomène de corrosion (source Béton[s] magazine)

Figure 7 : Processus de corrosion (source techniques de l’ingénieur)

Figure 8 : Évolution de la dégradation d’une structure en béton armé

Figure 9 : Dégradation due à la corrosion

Figure 10 : Schéma du choix d’investigation

Figure 11 : Schéma des investigations non destructives

Figure 12 : Fissuromètre (source http://www.gingergroupe.com/)

Figure 13 : Mesure d’une fissure (source dossier pylône SPIE EST)

Figure 14 : Réponse en fonction de la densité d’armatures

Figure 15 : Principe de la détection linéaire

Figure 16 : Principe de la détection par fenêtre

Figure 17 : Résultat de la détection linéaire

Figure 18 : Résultat de la détection par fenêtre

Figure 19 : Détection du ferraillage d’un balcon

Figure 20 : Mesure par transparence (source http://ginger

Figure 21 : Scléromètre (source Controlab)

Figure 22 : Schéma des investigations destructives

Figure 23 : Carotte prélevée (source dossier balcons hôpital Robertsau)

Figure 24 : Prélèvement d’aciers (source dossier balcons hôpital Robertsau)

Figure 25 : Principe du potentiel de corrosion

Figure 26 : Cartographie de potentiel de corrosion

Figure 27 : Mesure du potentiel de corrosion

Figure 28 : Graphique enrobage-carbonatation

Figure 29 : Courbe √t ................................

Figure 30 : Carbonatation sur carotte (source dossier balcons hôpital Robertsau)

Figure 31 : Schéma de la réparation d’ouvrages en béton armé

Figure 32 : Dégagement des armatures ................................

Figure 33 : Machine à sas de première génération

Figure 34 : Béton projeté par voie sèche

Figure 35 : Béton projeté par voie humide

Figure 36 : Dégagement des armatures ................................

Figure 37 : Projection de béton (source vicat.fr)

Figure 38 : Comparaison de la fibre de carbo

Figure 39 : Tissus de fibre de carbone (source techniques de l’ingénieur)

Figure 40 : Schéma de la protection d’un ouvrage en béton armé

Figure 41 : Mise en place d’un revêtement de surface

Figure 42 : Application au rouleau d’inhibiteur de corrosion

Figure 43 : Traitement électrochimique en cours

Figure 44 : Evolution de la teneur en chlorures avec le traitement

Figure 45 : Evolution du pH avec la ré-alcalinisation

Figure 46 : Raccordement de la protection cathodique

Figure 47 : Différents capteurs (source dossier barrage Vauban)

Projet de Fin d’Études Réhabilitation d’ouvrages en béton armé – Du diagnostic au confortement

TABLE DES ILLUSTRATIONS

Figure 1 : Implantation du groupe en Europe (source http://www.gingergroupe.com/) ................................

Figure 2 : Évolution du chiffre d’affaires de Grontmij (source http://www.gingergroupe.com/) ................................

ires de Ginger (source http://www.gingergroupe.com/) ................................

Figure 4 : Organisation du groupe Ginger (source http://www.gingergroupe.com/) ................................

Figure 5 : Phénomène de carbonatation (source techniques de l’ingénieur) ................................................................

Figure 6 : Phénomène de corrosion (source Béton[s] magazine) ................................................................

(source techniques de l’ingénieur) ................................................................

Figure 8 : Évolution de la dégradation d’une structure en béton armé (source techniques de l’ingénie

Figure 9 : Dégradation due à la corrosion (source dossier « La Saline ») ................................................................

Figure 10 : Schéma du choix d’investigation ................................................................................................

Figure 11 : Schéma des investigations non destructives ................................................................................................

(source http://www.gingergroupe.com/) ................................................................

(source dossier pylône SPIE EST) ................................................................

Figure 14 : Réponse en fonction de la densité d’armatures (source B. GODART) ................................

Figure 15 : Principe de la détection linéaire ................................................................................................

Figure 16 : Principe de la détection par fenêtre ................................................................................................

Figure 17 : Résultat de la détection linéaire (source dossiers GINGER CEBTP) ................................................................

Figure 18 : Résultat de la détection par fenêtre (source dossiers GINGER CEBTP) ................................

Figure 19 : Détection du ferraillage d’un balcon (source dossier balcons hôpital Robertsau) ................................

(source http://ginger-cebtp.com/)................................................................

(source Controlab) ................................................................................................

chéma des investigations destructives ................................................................................................

(source dossier balcons hôpital Robertsau) ................................................................

(source dossier balcons hôpital Robertsau) ................................................................

Figure 25 : Principe du potentiel de corrosion (source B. GODART) ................................................................

Figure 26 : Cartographie de potentiel de corrosion (source concretecorrosion.net) ................................

Figure 27 : Mesure du potentiel de corrosion (source exam-btp.fr) ................................................................

carbonatation (source diagnostic bâtiment « La Saline ») ................................

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(source dossier balcons hôpital Robertsau) ................................

Figure 31 : Schéma de la réparation d’ouvrages en béton armé................................................................

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Figure 33 : Machine à sas de première génération (source guide du STRES) ................................................................

Figure 34 : Béton projeté par voie sèche ................................................................................................

Figure 35 : Béton projeté par voie humide................................................................................................

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(source vicat.fr) ................................................................................................

Figure 38 : Comparaison de la fibre de carbone avec l’acier (source techniques de l’ingénieur) ................................

(source techniques de l’ingénieur) ................................................................

Figure 40 : Schéma de la protection d’un ouvrage en béton armé ................................................................

Figure 41 : Mise en place d’un revêtement de surface (source batiproduit.com) ................................

Figure 42 : Application au rouleau d’inhibiteur de corrosion (source AFGC – CEFRACOR) ................................

Figure 43 : Traitement électrochimique en cours (source AFGC – CEFRACOR) ................................................................

Figure 44 : Evolution de la teneur en chlorures avec le traitement (source AFGC – CEFRACOR) ................................

alcalinisation (source AFGC – CEFRACOR) ................................

Figure 46 : Raccordement de la protection cathodique (source AFGC – CEFRACOR) ................................

(source dossier barrage Vauban) ................................................................

Du diagnostic au confortement

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