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PROJET 1 : LA BOÎTE À OUTILS DES DÉCHÈTERIESSCÉNARIO & CAHIER DES CHARGES
Étude ‘Nouveaux concepts de déchèteries en Gironde’
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- Sous-projet 4 : Le kit agent
- Sous-projet 5 : La broc ou le lab Rock
DESCRIPTION
La “boite à outils” des déchèteries est une gamme
d’outils visant à optimiser la collecte, le tri et le ré-
emploi de matériau et d’objets. Ces outils ont pour
objectifs :
- de permettre un meilleur démantèlement par les
usagers des objets déposés
- d’optimiser la signalétique et les différents éléments
d’information sur les sites
- de garantir des installations de confort minimum
aux agents
- de créer des zones de dépôt et de récupération
d’objets en état d’usage
- de créer des zones de convivialité et d’échange
POURQUOI
Plutôt que de proposer un nouveau concept
de déchèterie qui viserait à faire table rase des
équipements existants, ce scénario propose de les
équiper de manière légère afin d’accompagner des
pratiques peu ou pas développées au sein des centres
de valorisation.
LES SOUS PROJETS
- Sous-projet 1 : La table de démantèlement
- Sous-projet 2 : La zone de gratuité
- Sous-projet 3 : Le service de prêt et location
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SOUS-PROJET 1 : LA TABLE DE DÉMANTÈLEMENT
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Madame B démonte le plateau à l’aide d’une simple visseuse. Madame B dépose le
verre et le bois dans les différentes bennes à l’aide de la table et les vis dans l’étagère
de la zone de gratuité.
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DESCRIPTION
La table de démantèlement est un établi mobile
qui permet de démembrer les différents matériaux
composants les objets apportés en déchèterie ou
d’étaler le contenu de sac à gravats. Les usagers
peuvent être équipé de masques anti-poussière pour
l’occasion. Le plateau de travail permet une mise à
hauteur pour un meilleur déchargement, un meilleur
tri et un dépôt plus confortable. De surface variable,
les tables sont équipées d’un outillage simple. Leur
utilisation permet à l’agent valoriste d’accompagner
les usagers dans le geste de tri et de créer un sas entre
les véhicules et les bennes afin d’éviter les erreurs
de dépôt et les nombreux objets multi-matériaux
directement déposés en benne tout venant.
OBJECTIFS
- Équiper le recyclage et le dépôt comme le «caddie»
équipe l’achat.
- Améliorer la qualité des différents gisements
collectés en déchèterie.
- Diminuer le tonnage des bennes tout venants
- Alimenter la zone de gratuité en pièce détachées
- Proposer un outil de manutention intermédiaire et
donc faciliter l’accessibilité à tous.
CIBLES/BÉNÉFICIAIRES
L’ensemble des usagers en déchèterie
MISE EN ŒUVRE
> Étapes
a. Test 1 : Le martyr :
Un premier test pourra être réalisé avec un «martyr»
(bois en plaque, tasseaux, renfort métallique)
reprenant le dimensionnement envisagé et présentant
une résistance structurelle suffisante. Cette phase de
test permettra de confronter le martyr à différentes
déchèteries afin d’affiner sa conception et de
déterminer son efficience.
b. Test 2 : Numéro 0 :
Un numéro 0 pourra circuler à l’issu de la phase de
test 1 si elle s’avère positive. Ce prototype permettra
de déterminer la capacité du prestataire à fournir
un équipement adéquat et résistant. Le numéro 0
circulera pendant des périodes de moyenne durée
sur différentes déchèteries afin d’en évaluer l’accueil
par le public et les agents.
c. Marché :
Un rapport présentant les résultats des phases de test
permettra de statuer sur la pertinence du lancement
en production d’une série de tables de démantèlement.
> Partenaires
- Un réseau de déchèteries identifié pour accueillir
les différentes phases de test (un syndicat), avec le
choix de déchèteries tests appropriées (espaces,
stationnement possible sans gêner les flux classiques).
- Un prestataire pour la fabrication des tables
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- Un prestataire pour les outils de démantèlement
- Un prestataire pour la production des supports de
communication associés
> Dimensionnement
La table de démantèlement devra permettre :
- d’accueillir du mobilier de taille conséquente (table
à manger, fauteuil...)
- de se mettre à hauteur des différentes lices de
protection ainsi que des coffres de voitures des usagers
- de sécuriser l’ensemble du matériel mise à
disposition
- de subir des chocs et des lavages (eau, solvants...)
répétés
- de conserver une bonne mobilité dans le temps
et sur des terrains variés (goudrons, feuilles, petits
graviers...)
- de travailler de manière stable et sécurisé
- de permettre une bonne prise en main et une
manipulation simple
> Finances
Test 1 : 1000 euros
Test 2 : 5000 euros
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SOUS-PROJET 2 : LA ZONE DE GRATUITÉ
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Madame B dépose une bouilloire qui fonctionne encore et qu’elle n’a pas
réussi à vendre sur Le bon coin.
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DESCRIPTION
La zone de gratuité est une zone couverte qui
accueille des objets en état d’usage déposés par les
usagers et les différents matériaux réutilisables issus
du démantèlement. Cette zone est un espace aéré
permettant une circulation aisée et un point de vue
quasi immédiat sur l’ensemble des objets à récupérer.
L’ensemble de l’installation suit le modèle d’une mini
scénographie : différents codes couleurs signalent les
catégories d’objets et les éléments de mobilier sont
directement issus du gisement de récupération. L’agent
valoriste est l’animateur et le modérateur de ce lieu.
Il guide les usagers dans les dépôts et récupérations,
s’assure de la qualité des objets présentés et veille à
faire sortir les objets étant restés trop longtemps sans
trouver preneur.
OBJECTIFS
- proposer une seconde vie à de nombreux objets en
état d’usage
- permettre la récupération de pièces détachées
issues du démantèlement
- diminuer les dépôts en bennes
- proposer une « rétribution » lors des passages en
déchèterie
CIBLES/BÉNÉFICIAIRES
L’ensemble des usagers en déchèterie.
CONDITIONS DE RÉUSSITE
- Une fois n’est pas coutume, la réussite d’une zone
de gratuité dépend de son accueil en déchèterie
par les agents. S’il paraît évident qu’une partie des
objets jetés sont encore en état d’usage, la gestion
d’une zone de gratuité ne fait qu’ajouter une tâche
de plus aux fonctions de l’agent d’accueil. Ainsi on
pourrait envisager la création d’agents volants ayant
pour tâches de gérer au mieux ces zones de gratuité
et associer ces tâches à la gestion d’autres nouveaux
équipements (table de démantèlement, service de
prêt...).
La zone de gratuité se doit d’être un lieu agréable et
bien modéré :
- une grande diversité d’objets
- une bonne qualité de présentation
- des temps d’animation conviviaux
- une «expertise» sur les objets d’occasion
- un accueil cordial et attentif (veiller à modérer
la fréquence de passage d’usagers identifiés comme
revendeurs)
- un espace relativement sécurisé pour éviter les
«pillages» de nuit
- constitution d’un catalogue des objets désirés et
non désirés (forte valeur d’usage pour des particuliers
pièces détachés introuvables (plateau micro-ondes),
quincaillerie de base (vis, équerre)... VS matériaux
coûteux (bobine de cuivre)...
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La zone de gratuité devrait être la première chose
que les usagers voient en arrivant sur la déchèterie
afin de susciter chez eux soit l’idée de déposer des
objets, soit d’aller voir pour en récupérer.
MISE EN ŒUVRE
> Étapes :
Test 1 : le martyr
Le test 1 aura pour objectif d’accompagner la
conception d’un dispositif de long terme. Il présentera
une logique de construction permettant une forte
adaptabilité (ajout et retrait simple d’éléments).
Ce «martyr» pourra être produit à partir de matériaux
issu de filières de récupération (bois et dérivés
récupérés sur déchèterie ou auprès de professionnel
(artisan, salon...) + scotch signalétique ou peinture.
Ce martyr devra se rapprocher au plus près des
contraintes de fonctionnement et permettra de tester
in-situ l’emplacement le plus propice pour la visibilité,
l’accueil et le fonctionnement de la déchèterie.
b. Test 2 : Un équipement modulaire :
Le test 1 permettra d’identifier en partie si des
éléments peuvent être récupérés pour participer à la
construction de la zone de gratuité. Un des enjeux
de la zone de gratuité est de présenter une logique
de ré-emploi. Ainsi, il paraît pertinent d’envisager un
module de base d’une structure simple et résistante
sur lequel il serait possible d’agréger des modules
complémentaires issus du ré-emploi (compartiment
en caisse récupérée, étagère complémentaire...)
c. Marché :
Un rapport présentant les résultats des phases de test
permettra de statuer sur la pertinence d’un achat
d’éléments de stockage nécessaires pour l’installation
du module de base.
> Partenaires
- Un réseau de déchèteries identifiées pour accueillir
les différentes phases de test (un syndicat)
- Un agent volant ayant la capacité à compléter
l’installation de base à partir d’éléments de
récupération
- Un prestataire pour la fabrication de modules de
base.
- Un prestataire pour la production des supports de
communication associés
> Dimensionnement
La zone de gratuité devra permettre :
- de protéger des intempéries une partie ou l’ensemble
des éléments stockés.
- d’accueillir du mobilier de taille conséquente (table
à manger, fauteuil...).
- de présenter clairement des éléments de petites
tailles (petits D3E) et des petites pièces (pièces
détachées)
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- de sécuriser l’ensemble de la zone à la fermeture de
la déchèterie.
- de subir des chocs et des lavages (eau, solvants...)
répétés.
- d’afficher un code couleur ou un système clair de
classement.
- d’accueillir sur place ou à proximité le surcroît de
stationnement généré par la durée de fréquentation
plus importante des déchèteries par les usagers.
> Chiffrage
Test 1 : 1000 euros
Test 2 : 6000 euros
+ espaces de stationnement si nécessaire
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SOUS-PROJET 3 : LE SERVICE DE PRÊT ET DE LOCATION
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Madame B récupère ses poules.
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Madame B réserve un broyeur à végétaux.
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DESCRIPTION
Le service de prêt et location permet d’emprunter ou de
louer des outils ou animaux nécessaires au traitement
des déchets sur le lieu de production. Destinés à des
particuliers, ces équipements sont dimensionnés pour
de petits volumes mais permettent de traiter au mieux
les différents déchets chez l’habitant. Ce service de
prêt permet de louer :
- des bennes à gravats
- un broyeur à végétaux
- des poules
- des brebis ou moutons
- un compacteur
- un fend-bûche
- des sacs à gravats
OBJECTIFS
Permettre de traiter une grande partie des déchets
verts chez l’habitant. Faciliter l’apport et le tri d’autres
déchets en déchèterie.
CONDITIONS DE RÉUSSITE
Le scénario de prêt d’animaux peut sembler ambitieux,
pour autant nombre de communes ont mis en place
des dispositif de dons de poules à des particuliers,
et le prêt d’outils et de matériel d’évacuation et de
traitement de déchets chez l’habitant n’est pas inédit
(cf expérience menée par Chambéry Métropole sur
les broyeurs (http://www.optigede.ademe.fr/fiche/
mise-disposition-de-broyeur-vegetaux-aux-usagers-
par-l-intermediaire-des-communes).
La solution du broyeur mobile semble plus pertinente
qu’une aire de broyage en déchèterie pour des raisons
de coût et de confort des agents.
La question du champ concurrentiel doit être prise
en compte, ainsi que celle de la responsabilité légale
du préteur (loueur) en cas d’accident.
Il s’agit d’une activité à caractère industriel et
commercial distincte de l’activité de service public
qu’est la déchèterie, avec toutes les conséquences
que cela implique. Les premières sont l’imposition à
la taxe foncière de l’équipement et l’assujettissement
à la TVA et changement du statut des agents (SPA
(Service Public Administratif) SPIC (Service à
caractère industriel et commercial))
MISE EN ŒUVRE
> Étapes
Une première gamme d’outils pourrait permettre de
tester l’efficacité d’une communication en déchèterie
sur l’accès à ce service de prêt et de location. Il
permettrait par ailleurs de promouvoir auprès des
usagers des techniques de gestion du jardin plus
raisonnées. Une première phase de test pourrait ainsi
se cantonner à un service de location de :
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- bennes à gravats
- broyeur à végétaux
- sacs à gravats.
> Contrainte administrative :
- réflexion et séparation des zones SPA-SPIC en
fonction des types de locations ou prêt
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SOUS-PROJET 4 : LE KIT AGENT
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Les agents Andreas et Claude aménagent la déchèterie à
l’aide du kit signalétique.
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- équipement de signalétique lui permettant
d’aménager les panneaux d’informations existants et
de créer de nouveaux supports
- espace délimité que l’agent peut aménager à partir
d’objets récupérés afin de concevoir une zone de
convivialité
OBJECTIFS
Améliorer le confort et la sécurité.
CIBLES/BÉNÉFICIAIRES
L’ensemble des agents de terrains, agents valoristes.
CONDITIONS DE RÉUSSITE
Le kit agent, à l’image de l’ensemble des autres outils,
n’est pas un équipement figé et définitif. En ce sens, il
doit pouvoir être complété ou modifié rapidement sur
la base des doléances des agents de terrain. Ce kit ne
se substitue pas à un travail de ressources humaines
sur la formation et l’encadrement des agents mais
vise à accompagner une profession en mutation et
peu équipée face à de nombreuses contraintes. La
présentation de ce kit doit intégrer pleinement la
possibilité de retours en temps réel de la part des
agents tout en gardant en tête un objectif commun
de confort pour les agents comme pour les usagers.
DESCRIPTION
Le kit agent permet de garantir un minimum de
confort de travail aux agents valoristes. Au delà de
l’équipement actuellement présent en déchèterie, le
kit agent permet à ce dernier d’optimiser sa fonction
d’accueil et de conseil.
Son point d’accueil à l’entrée de la déchèterie est un
espace couvert et équipé d’outil de sensibilisation au
tri et au devenir des objets triés. Cet espace est orienté
au mieux pour observer d’une part la déchèterie et
d’autre part l’entrée pour le contrôle d’accès.
Des problématiques importantes de confort et de
santé pour les agents d’accueil :
> les gaz d’échappement, comment s’en protéger sans
être bloqués pour communiquer?
> un espace d’accueil protégé des intempéries et des
gaz d’échappement
> voir et être vu partout tout le temps, un uniforme de
protection/signalétique différent de celui des rippers,
l’agent de déchèterie n’est pas uniquement un agent
technique mais aussi un agent d’accueil. Il doit ainsi
être vétu en conséquence.
> chercher des objets dans les bennes pour re-trier,
rattraper l’erreur.
> d’un relais direct avec les services d’ordres et/ou
gardiennage pour garantir sa sécurité en cas de conflit
> d’un équipement de facturation et d’information
unique et simple d’usage
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MISE EN ŒUVRE
> Test 1 : Signalétique à compléter.
Le kit de signalétique à compléter comprend :
- Des surfaces d’affichage larges et résistantes.
- Des supports d’accrochages à différentes hauteurs.
- Des pochoirs de lettrage et chiffrage ainsi que des
pochoirs de pictogrammes adaptés aux supports.
- Une gamme de couleurs en bombes de peinture.
- Des équipements simples de signalétique au sol
simple (cônes, bandes...)
- Masques de peintures
> Test 2 : Un carnet de facturation et d’information
simple.
- Ce carnet comprend un facturier pré-rempli
ainsi qu’un panel réduit de flyers et documents
d’information sur la gestion des déchets. Il comprend
par ailleurs un calendrier simple des différents
événements à venir en déchèterie. Ce carnet
comprend des documents présentant une charte
graphique commune et clairement rattachée au
syndicat de gestion de déchets.
Le carnet est un outil; la mise en place d’une régie
de recettes est indispensable (ou sous-traitance à
une entreprise, mais le problème de l’affectation des
recettes et de leur contrôle demeure) avec tous les
contrôles et obligations du régisseur qui vont avec -
ce n’est pas anodin
> Test 3 : Le relais direct avec les forces de l’ordre
et/ou gardiennage.
- L’agent est parfois confronté à des situations de
conflit à l’accès ou sur la plateforme de la déchèterie.
Afin d’accueillir les usagers de manière conviviale
et cordiale il est indispensable de le sécuriser. Un
dispositif portable d’appel des forces de l’ordre ou
d’un service de gardiennage ainsi que des passages
fréquents de tel dispositifs de sécurité permettrait
d’apaiser la fonction d’accueil. Dans un premier
temps, équiper les agents d’une ligne mobile vers
des agents de la police municipale et négocier des
passages relativement fréquents des agents de sûreté
publique.
Ce point doit faire l’objet de procédures bien établies
et de conventions avec les partenaires si on veut un
suivi efficace
> Test 4 : Un espace de convivialité issu de la
récupération.
- L’agent valoriste doit être en capacité d’être
démonstrateur de la valorisation. En ce sens, il est
indispensable de lui permettre d’utiliser mais aussi
de mettre en scène la question de la récupération/
valorisation. Le local des agents peut être une zone
de présentation d’une démarche de ré-emploi et une
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- Si le contact direct semble être une condition
indispensable pour penser un accueil convivial,
l’agent doit pouvoir être abrité et protégé durant cette
fonction à l’entrée sur la plateforme. Un biais possible
serait de dissocier l’accueil/orientation (temps 1)
d’un temps de conseil/renseignement (temps 2).
Ainsi le premier temps pourrait être assuré depuis
un dispositif de communication (borne interphone)
ou équipement d’information adapté et lors du
temps 2, l’agent viendrait à la rencontre de l’usager
lorsque celui est sorti de son véhicule, moteur éteint.
La fonction de l’agent serait moins de contrôler un
contenu à l’arrivée que d’orienter l’usager vers les
points de dépôts mais de conseiller et renseigner une
fois l’usager au bon endroit.
Globalement la fonction de contrôle à l’accueil en
regardant un contenu de véhicule lorsque celui-ci est
fermé est peu fiable. La parole de l’usager est plus
prépondérante qu’un «coup d’oeil dans le coffre».
Ainsi le contrôle/renseignement/conseil pourra
être plus efficace une fois le contenu étalé (table de
démantèlement) ou le coffre ouvert.
La fonction de l’orientation à l’accueil pallie en fait
une signalétique trop faible. De nombreux usagers en
déchèterie connaissent parfaitement l’emplacement
habituel des bennes par la fréquence de leurs venues
et n’ont donc pas besoin d’orientation. Les usagers
occasionnels nécessite plus qu’un rapide échange en
zone de convivialité peut être aménagée à moindre
coût à proximité de celui-ci. Un petit guide de
récupération/réparation sera mis à disposition des
agents afin de donner des notions d’aménagement
simples pour créer un espace agréable pour les
usagers et les agents.
> Test 5 : La tenue d’agent d’accueil
- La tenue de l’agent d’accueil, tout en respectant les
normes de sécurité associées à son travail d’entretien
et de manipulation de produits dangereux, doit
évoquer l’accueil tout autant que le service propreté.
Des éléments d’habillement simple tel que : béret,
foulard de protection (visibilité, UV), veste et pantalon
à textile haute visibilité limitée... permettraient
de modifier clairement l’image de l’agent pour la
dissocier de la fonction de «ripper».
Limiter la tenue haute visibilité de l’agent permettrait
de repenser les zones de circulation en déchèterie.
En délimitant clairement des zones de circulation
il serait peut être possible de limiter les contraintes
réglementaires en terme d’équipement de protection
individuelle mais aussi de sortir l’agent d’une zone
de circulation inconfortable en raison des gaz
d’échappement et des bruits de moteur.
> Test 6 : Un espace abrité des intempéries, du
bruit et des gaz d’échappement à l’entrée en
déchèterie.
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entrée de déchèterie pour les guider et les sensibiliser.
En fonction de l’ensemble des contraintes et
obligations imposées au rôle d’agent, on ne peut
plus parler de l’agent; il est nécessaire de faire une
évaluation exacte des postes à pourvoir, en fonction
éventuellement des taux de fréquentation, et mettre
en place un dispositif adapté qui réponde à toutes les
exigences. Ce travail doit être mené en amont et validé
par retour d’expérience- c’est un poste très lourd à
tenir dans le temps (coût salarial incompressible)
> D’un point de vue plus général :
- La question du confort de l’agent est fortement
dépendante de la question de la circulation en véhicule
sur la plateforme. Ainsi des zones de circulation
clairement délimitées pourrait permettre de diminuer
le contact des agents avec des véhicules allumés et en
mouvement. Par ailleurs, une zone tampon (parking
+ accès au tables de démantèlement) permettrait
d’optimiser le flux de véhicule en mouvement sur la
plateforme et d’orienter la fonction de l’agent vers du
conseil plus que du guidage d’agent de piste.
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SOUS-PROJET 5 : LA BROC’
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Sylvie et son fils profitent de La Broc’ pour essayer de trou-
ver une clé plate de 10 et un bilboquet.
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DESCRIPTION
La Broc’ est un service mobile qui transforme
ponctuellement une déchèterie (ou un lieu) en
brocante. C’est un camion aménagé, équipé d’une
remorque qui permet de rassembler et de faire circuler
des objets sélectionnés par les agents valoristes en
déchèterie. Les agents peuvent entreposer des objets
dans un container spécialement dédié au recueil de
ces objets en bon état et ayant encore de la valeur.
L’association en charge de l’animation du camion (en
partenariat avec une collectivité territoriale) propose
des scénographies spécifiques pour redonner vie à
des objets tout en donnant envie à un public de les
acheter (étudiants, nouvelles vagues des amateurs de
brocantes, etc.).
Ce système de ressourcerie ambulante vise à revaloriser
les objets, notamment des objets volumineux plus
rares en brocante (meubles, etc.), tout en produisant
une sensibilisation auprès des publics qu’il rencontre.
Ce camion pourrait également accueillir un espace
“fablab” (ou «laboratoire de fabrication”) avec
imprimante 3D et autres nouvelles technologies de
réemploi ou de réparation (logiciels libres, …). La
forme mobile autorisée par le camion permet de se
déplacer sur les vide-greniers et brocantes pour vendre
et informer sur les jours de présence en déchèterie.
L’information pourrait également être diffusée via
l’application en cours de réalisation “6element”. Pour
une collectivité c’est aussi un moyen de préfigurer
les contraintes et avantages de l’implantation d’une
ressourcerie sans avoir de coûts de fonctionnement
élevés pour le test.
CIBLES/BÉNÉFICIAIRES
Tous les habitants d’une collectivité.
MISE EN OEUVRE :
> un camion et des agents valoristes
> des objets
> des bâches
> une imprimante 3D, sono,…
CONDITION DE RÉUSSITE :
Proposer des objets qualitatifs avec un accueil sympa.
La Broc’ doit être on the Road, au bon moment au
bon endroit (planning et diffusion).
> Chiffrage
Revenus :
500 euros par manifestation, issus des ventes
Coût envisagé pour 6 mois :
50 000 euros
1000 euros / semaine
10 000 euros / camion
10 000 euros / achat d’un container