promagazine 5.17

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ProMa gazine Magazine trimestriel / 5.17 / janvier - février - mars 2016 votre maillon de la solidarité , ! Faire du hula hoop à Campo Largo Il y a peu de temps, j’ai eu la chance de rencontrer Renée, la force monitrice du projet Casa del Sol à Campo Largo en Argentine, lors de son retour en Belgique. Son histoire ainsi que son travail avec les enfants là-bas, malgré mon jeune âge, m’ont particulièrement touchée. C’est depuis lors qu’est née l’envie de me rendre en Argentine pour aider à mon tour ces pauvres enfants. L’année dernière, j’ai pu réaliser ce rêve en m’envolant pour l’Argentine, afin d’y rencontrer les enfants de Campo Largo. Lucie Nicolas, 19 ans Durant plusieurs années, j’ai vu beaucoup de photos des enfants de Campo Largo, et entendu également des témoignages de personnes qui avaient eu la chance de faire ce magnifique voyage. Avec ma maman et ma grand-mère, nous récoltions des vêtements pour les envoyer par containers en Argentine. Le frère de Renée et beaucoup d’autres personnes s’occupaient de leur redistribution à ces enfants démunis. Un

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ProMagazineMagazine trimestriel / 5.17 / janvier - février - mars 2016

gazinegazinevotre maillon de la solidarité

,!

Faire du hula hoop à Campo LargoIl y a peu de temps, j’ai eu la chance de rencontrer Renée, la force monitrice du projet Casa del Sol à Campo Largo en Argentine, lors de son retour en Belgique. Son histoire ainsi que son travail avec les enfants là-bas, malgré mon jeune âge, m’ont particulièrement touchée. C’est depuis lors qu’est née l’envie de me rendre en Argentine pour aider à mon tour ces pauvres enfants. L’année dernière, j’ai pu réaliser ce rêve en m’envolant pour l’Argentine, afi n d’y rencontrer les enfants de Campo Largo.

Lucie Nicolas, 19 ans

Durant plusieurs années, j’ai vu beaucoup de photos des enfants de Campo Largo, et entendu également des témoignages de personnes qui avaient eu la chance de faire ce magnifi que voyage. Avec ma maman et ma grand-mère, nous récoltions des vêtements pour les envoyer par containers en Argentine. Le frère de Renée et beaucoup d’autres personnes s’occupaient de leur redistribution à ces enfants démunis. Un

jour Renée nous a proposé, ma maman et moi, d’être marraines des jumelles d’une famille pauvre de Campo Largo. Nous avons tout de suite accepté avec enthousiasme. Aujourd’hui, mon frère et ma grand-mère sont également parrain et marraine de deux autres enfants de la famille. A travers Renée, nous leur envoyons des vêtements, des petits cadeaux ou de l’argent pour qu’ils puissent se nourrir. Nous les voyons parfois grâce à Skype ou sur des photos. Ce sont toujours des moments émouvants.

Nous nous y sommes rendus en juin 2015 pour un mois. Nous étions quatre Belges, deux fi lles et deux garçons. Nous nous connaissions plus ou moins bien car nous avions fréquenté la même école. Un des garçons avait déjà eff ectué deux séjours en Argentine, ce qui nous a facilité la tâche car c’était le seul à parler espagnol. Le voyage fût très long, surtout que nous avions hâte de commencer cette expérience unique. C’était le dépaysement total, la vie là-bas est tellement diff érente de la nôtre ici, il nous a fallu quelques jours pour nous adapter.

Nous avons commencé à travailler à la Casa del Sol une semaine après être arrivés. C’est un centre qui ac-cueille environ septante enfants chaque matin car ceux-ci, pour la plupart, se rendent à l’école l’après-mi-di. Le premier jour, je ne savais pas du tout comment nous allions être accueillis par les enfants, et com-ment communiquer avec eux car nous ne parlions pas du tout espagnol. Finalement, l’accueil a été très chaleureux de la part des enfants et des personnes travaillant à la Casa del Sol, nous nous sommes sentis très vite intégrés. Nous commencions à huit heures du matin. Les enfants recevaient pour le déjeuner off ert par le centre, deux ou trois tranches de pain avec un bol de lait chaud et parfois un bol de lait au chocolat. Après le déjeuner, nous nous occupions des enfants. On jouait avec eux dans le grand jardin du centre. Les garçons préféraient jouer au football et les fi lles à la corde à sauter, au cerceau ou d’autres jeux plus calmes qu’elles nous apprenaient ou que nous leur apprenions tant bien que mal. En eff et, c’est plutôt diffi cile d’expliquer les règles d’un jeu sans parler la langue. Mais malgré cette barrière, nous arrivions à communiquer principalement avec les gestes, les sourires. Nous passions la matinée avec eux, jusqu’à ce que ce soit l’heure de dîner. Les enfants étaient appelés par table avant de manger. Ils mangeaient un peu de tout, selon les moyens qu’avait le centre et ils recevaient de l’eau. Pendant que les enfants mangeaient, nous allions arroser le jardin situé juste derrière et principalement composé de salade. Nous prenions l’eau du puits avec un seau accroché à une corde. Les graines sont off ertes par une association belge, les

conditions climatiques du pays ne sont pas favorables à la culture des légumes. Après avoir mangé, ceux des enfants qui en avaient la chance retournaient chez eux pour aller à l’école.

Nous avions hâte de pouvoir les retrouver, les contacts avec eux étaient uniques, nous avons passé des moments inoubliables avec ces enfants remplis d’amour et de joie malgré la pauvreté. Nous avons travail-lé environ trois semaines à la Casa del Sol. Les derniers jours furent diffi ciles car nous avions créé des liens forts avec eux. Pour notre départ, ils nous ont réservé une surprise qui nous a beaucoup touchés. La dame qui est un peu la « maman » des enfants au centre nous a remerciés par un discours, une lettre et un petit cadeau à chacun de nous et les enfants eux ont fait une grande toile blanche intitulée « bon voyage » en espagnol, avec toutes leurs empreintes de la main. C’était un moment très émouvant pour tous, les en-fants et nous. Avant notre départ nous avions aussi préparé des sachets avec des bonbons, des élastiques et des petits accessoires que nous avons off erts à chaque enfant. Ce n’était pas grand-chose pour nous mais pour eux c’était quelque chose d’énorme.

Tous les moments passés avec eux sont gravés à jamais en nous. J’ai également pu rencontrer ma fi lleule et sa famille, et découvrir ainsi l’endroit où ils habitent. La famille est très pauvre et vit dans deux petites pièces pour onze personnes. J’ai vu une pauvreté que je n’aurais jamais pu imaginer en restant en Bel-gique malgré les nombreuses photos que j’avais pu voir. Cette expérience m’a montré la chance que nous avons de vivre dans un pays comme le nôtre; et malgré cela, nous sommes prompts à nous plaindre! Il faut vivre une telle expérience pour se rendre vraiment compte à quel point nous sommes mieux lotis. Depuis mon voyage je n’ai plus la même vision des choses. Après avoir rencontré toutes ces personnes et enfants, tous démunis et prêts à sacrifi er le peu qu’ils ont pour vous accueillir, on peut plus être la même personne qu’avant. Je recommencerai cette expérience dès que j’en aurai les moyens pour aider ceux qui en ont vraiment besoin et revivre un si passionnant voyage humanitaire.

Impressionné par le témoignage de Lucie? Envie de partir en Argentine comme elle? Alors, contactez-nous. Pour plus d’informations sur le projet Campo Largo, visitez www.asblproma.be/campo-largo.

Ephata et AREDS, adieu…

Au début de la nouvelle année, nous disons adieu aux projets Ephata au Mali et AREDS en Inde. Nous arrivons en eff et au terme de notre collaboration. Merci pour votre aide à ces projets!

Ephata et AREDS, adieu…Enseigne

A la recherche d’un nouveau projet? Vous voulez soutenir des enfants et des jeunes pour qu’ils puissent devenir des adultes indépendants et responsables? Alors, laissez-vous inspirer par nos autres projets.

Pas encore de calendrier pour 2016?

Vous êtes encore à la recherche d’un calendrier pour la nouvelle année? Alors, nous avons de bonnes nouvelles pour vous. Il nous reste encore quelques calendriers. Les enfants et les jeunes de nos projets embellissent les mois de l’année. Ainsi, vous apprenez chaque mois un peu plus à propos de nos projets. Le calendrier indique clairement les mois et les jours. On a prévu une espace d’écri-ture suffi sant. Vous pouvez acheter le calendrier pour 8 euros, hors frais d’expédition. Les bénéfi ces sont aff ectés à nos projets dans le monde entier. Vous pouvez commander le calendrier par e-mail via [email protected] ou par téléphone sur 02 679 06 30.

ture suffi sant. Vous pouvez acheter le calendrier pour 8 euros, hors

Plus d’un demi-million d’euros pour l’enseignement dans le monde entier

Grâce à votre générosité, nous avons récolté pas moins de 561.312 euros pour des projets d’enseignement en 2015!

Grâce à votre contribution, nous avons pu soutenir des micro-projets dans plusieurs communautés démunies en 2015. Nous avons ainsi augmenté l’accès à l’enseignement et nous avons amélioré la qualité de la formation. Nous avons procuré des bourses d’études et apporté notre grain de sel pour la rénovation et l’entretien des écoles et pour l’achat du matériel scolaire. En plus, nous avons rendu accessible la formation à un grand nombre de personnes à horaire décalé, entre autres grâce à notre aide aux centres de forma-tion. 10% de nos revenus sont utilisés pour fi nancier notre fonctionnement. D’ici peu, vous recevrez l’aperçu détaillé de nos réalisations dans le rapport annuel.

Merci!

legs29% dons

71%

Rédaction: Caroline MedatsRédacteur en chef: Kenny FrederickxE.R.: Michel CoppinNos remerciements à: Catherine De Ryck, Lucie NicolasPhotos: Book Aid International, Lucie Nicolas, PromaTraduction: Emmanuel Babissagana, Michelle RoosenbroeckMise en page et impression: De Windroos NV

Ce dépliant est une édition de l’asbl PromaBoulevard du Souverain 199, 1160 BruxellesTél. 02 679 06 30 - Fax 02 672 55 [email protected] - www.asblproma.be

Proma est membre de l’Association pour une Ethique dans les Récoltes de Fonds (AERF). Proma souscrit au Code Ethique de l’AERF. Vous disposez ainsi d’un droit d’information. Cela veut dire que les donateurs, les volontaires et les employés sont tenus au courant au moins une fois par an de tout ce qui est fait avec les fonds récoltés.

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En soutenant des micro-projets, Proma rend l’enseignement et la formation accessibles en Afrique, en Asie et en Amérique Latine.

Un bonjour de… la Bolivie! K’Anchay

Alors que la fi lle à droite de la photo se projette dans l’avenir en riant, son amie semble encore regarder de quel côté vient le vent. Les deux proviennent du Potosí-nord, une région située dans le haut plateau de la Bolivie. Cette région, dans laquelle les hommes ont le der-nier mot, se caractérise par la pauvreté extrême. Grâce au projet K’Anchay, les deux fi lles ont l’occasion de fi nir leurs études secondaires. En eff et, avec K’Anchay nous procurons des bourses d’études à onze fi lles qui vont à l’école secondaire et qui sont toutes originaires du Potosí-nord. Elles résident dans le centre Padre Pompeo Rigón. Avec cette bourse, elles peuvent payer une partie de leur logement. Leurs parents s’occupent du reste des coûts de logement et des frais de scolarité. Grâce à K’Anchay, les fi lles peuvent suivre des cours auxquels elles ont droit. Après leurs études secondaires, K’Anchay les encourage à s’engager comme volontaires dans un des pensionnats du projet pendant une année. Ensuite, elles peuvent espérer une bourse d’études pour leurs études supérieures. Ainsi, grâce à votre aide, nous formons ensemble les leaders de demain, et cela sur un des plateaux les plus hauts du monde!

34 enfants au Burkina Faso vont de nouveau à l’école

A la fi n de l’année passée, nous avons lancé un cri d’alarme pour la jeune population du Burkina Faso. Deux Burkinabés sur trois ne savent ni lire ni écrire, avec toutes les conséquences que cela comporte pour leur insertion sociale et leur avenir. Ainsi, le Burkina Faso est-il l’un des plus mau-vais élèves de la classe, en matière d’alphabétisation dans le monde. Au 21ème siècle, c’est une réalité ahurissante. Les Burkinabés, pour leur immense majorité, ne peuvent en eff et acquérir les

connaissances et compétences nécessaires pour leur émancipation personnelle, pour une société prospère, juste et égalitaire, ce qu’au fond nous souhaitons tous.

Comment est-ce possible? A cause de la sécheresse en eff et, les parents qui sont des pauvres paysans, gagnent trop peu d’argent pour pouvoir payer les frais de scolari-té. Et le gouvernement? Il a jusqu’ici fait l’autruche. Heu-reusement, vous avez généreusement réagi à notre ap-pel. Grâce à votre contribution, pas moins de 34 enfants peuvent déjà aller à une des écoles rurales autour de la ville de Fada N’Gourma. Merci!

connaissances et compétences nécessaires pour leur émancipation personnelle, pour une société prospère, juste et égalitaire, ce qu’au fond nous souhaitons tous.

Votre attestation � scale

Si l’année passée vous avez fait un don d’au moins 40 euros, une attestation fi scale vous sera envoyée fi n mars au plus tard. Avec cette attestation vous avez droit à une réduction d’impôts de 45%. Cela signifi e que vous récupérerez presque la moitié de votre don à Proma. Un beau cadeau du gouvernement. Afi n que le gouvernement enregistre bien votre don, il est important que nous disposions de vos données exactes. Avez-vous déménagé récemment? Faites-le nous savoir le plus vite possible (via 02 679 06 30 ou [email protected]). Faites aussi attention à mettre à jour vos données au sein de votre banque, afi n qu’elle nous fournisse des informations correctes.

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