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15/11/2005 29/11/2005 13/12/2005 22/11/2005 06/12/2005 20/12/2005 Psychologie sociale Qu’est-ce que la psychologie sociale ? . Définition : de Myers et Lamarche (1992), ces auteurs disent « la psychologie sociale est l’étude scientifique, de la façon donc les gens se perçoivent et entrent en relation les uns les autres ». Comment on s’influence les uns et les autres ? Expérimentation sociale → méthode empirique. Dans l’actualité, un fonctionnement social. → Émeutes en banlieues impact des médias ? → Voir certains types d’images influencent le comportement → agressivité. → Comment nous nous jugeons les uns des autres (couleurs, CSP, âges, etc.). Introduction à la psychologie sociale . La psychologie sociale est une science jeune (fin du XIX ième siècle). . Auteurs : Tarde → essaye de trouver les lois de l’initiation. Influence d’une personne sur une autre. . Trouver une explication à ce qui se passe. On interroge les scientifiques pour savoir que faire. → Gustave Le Bon (1879) : place qu’il faut donner aux autres, revendication des femmes, émeutes. . Notre objet d’étude c’est nous. En psychologie, il est difficile d’être objectif, nous sommes tellement proche de l’objet d’étude que nous ayons des préjugés . D’où l’importance d’une démarche de vérifier, de mettre notre théorie à l’épreuve des faits, tenir compte des exceptions. . Les recherches en psychologie se feront en 3 temps : - Soucis de bien comprendre ce qui se passe, grâce aux simulations en laboratoires. - Reproduire les recherches sur le terrain. - Utilisation des enquêtes. Page 1 sur 26

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15/11/2005 29/11/2005 13/12/200522/11/2005 06/12/2005 20/12/2005

Psychologie sociale

Qu’est-ce que la psychologie sociale   ? . Définition   : de Myers et Lamarche (1992), ces auteurs disent « la psychologie sociale est l’étude scientifique, de la façon donc les gens se perçoivent et entrent en relation les uns les autres ».

Comment on s’influence les uns et les autres ?Expérimentation sociale → méthode empirique.

Dans l’actualité, un fonctionnement social. → Émeutes en banlieues impact des médias ?

→ Voir certains types d’images influencent le comportement → agressivité.→ Comment nous nous jugeons les uns des autres (couleurs, CSP, âges, etc.).

Introduction à la psychologie sociale. La psychologie sociale est une science jeune (fin du XIXième siècle).. Auteurs   : Tarde → essaye de trouver les lois de l’initiation. Influence d’une personne sur une autre.

. Trouver une explication à ce qui se passe. On interroge les scientifiques pour savoir que faire.→ Gustave Le Bon (1879)   : place qu’il faut donner aux autres, revendication des femmes, émeutes.

. Notre objet d’étude c’est nous.En psychologie, il est difficile d’être objectif, nous sommes tellement proche de l’objet d’étude que nous ayons des préjugés. D’où l’importance d’une démarche de vérifier, de mettre notre théorie à l’épreuve des faits, tenir compte des exceptions.

. Les recherches en psychologie se feront en 3 temps   : - Soucis de bien comprendre ce qui se passe, grâce aux simulations en laboratoires.- Reproduire les recherches sur le terrain.- Utilisation des enquêtes.

Est-ce qu’on peut vraiment apprendre des choses sur la façon dont nous vivons ensemble en laboratoires ?

I. Les forces sociales en jeu dans la soumission à l’autorité et dans la rébellion   : . Travaux de Stanley Milgram   : recherches dans les années 60.

→ Est-ce qu’une partie de la population ferait certaines choses si on lui dit de le faire   ? → Est-ce que c’est possible d’obtenir des gens qu’ils participent à la torture   ?

. Milgram   : expérience avec les gens et les décharges électriques (65% vont jusqu’au bout).Aujourd’hui, cette expérience serait interdite car on risque de changer, virtuellement on a tué quelqu’un, on peut changer la manière dont les gens se voient et les faire souffrir, donc interdit.

On peut évaluer l’importance de la distance, sans son, l’étude pilote était à 100%, avec son c’était de 65%, avec la présence du sujet c’était de 40% et quand on touche la personne (pour reconnecter une électrode) c’était de 30%.

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→ Le facteur de la distance n’est pas rien.

La différence entre ce que l’on veut faire et ce que l’on fait. Il est difficile de prédire notre comportement en fonction d’une situation.

→ Qu’est-ce qui détermine notre comportement ?C’est très différent lorsque nous avons des repères (ex   : l’Allemagne nazie).

. Martin en 1974, a utilisé comme sujet des adolescents, l’expérimentateur vient faire des recherches sur l’audition. Ces machines envoient des sons, et ils croient que ce sont des ultras sons (qui peuvent aller à la perte de l’audition). Et sur l’échelle il y a aussi une graduation avec des dangers. 58 % vont jusqu’au bout. Ici les adolescents se connaissent dans l’école.A Munich, même expérience et là 85% vont jusqu’à la fin.

. Milgram s’intéresse sur le fait de « mettre le fin » dans l’holocauste, d’obéir aux ordres malgré ce que l’on peut demander.

→ Essayer de comprendre les gens dan cette situation, comment ils fonctionnent, pour cela on les mettra dans la situation la plus proche de ce qui s’est passé en recréant la réalité et on y a introduit des variantes pour voir la réaction des personnes.

Milgram a suivit ses sujets pour voir si ils avaient des séquelles par la suite. A la fin de la recherche, le chercheur explique bien aux personnes le but réel de la recherche.

→ Il existe différentes variantes   : - La distance   : le fait d’être + ou – proche de la victime, la distance la + éloignée que

Milgram a essayé a fait que 80% des personnes sont allées jusqu’au bout de l’expérience. Puis on passe à 30% quand les gens doivent toucher l’élève. Donc le facteur joue.

- Le prestige/la légitimité de l’autorité   : le fait que le chercheur ait une blouse blanche.- Le discours du chercheur peut influencer les gens.

Ex   : de l’Allemagne avec le chercheur, très direct, très autoritaire.- L’autorité du chercheur est dans l’autre pièce (communication par interphone), on descend

à 20% de personnes qui vont jusqu’au bout. La distance par rapport à l’autorité est + importante que la distance par rapport au sujet.

- La victime est soi-même   : (avec l’expérience de Martin), + de 50% des sujets vont jusqu’au bout de l’expérience avec les ultras-sons.

- Il y a 3 professeurs → 4 personnes dans 1 pièce → 3 professeurs et 1 élève, 2 ont pour but d’obéir jusqu’au bout et 1 seul est une personne étrangère. 92% des personnes vont jusqu’au bout. Si les autres n’obéissent pas, il n’y a que 10% des personnes qui finissent l’expérience.

- L’élève demande à voir comment se passe l’expérience avant de commencer et le chercheur accepte et se met à la place de l’élève. A un moment, il demande d’arrêter et là l’élève demande à ce qu’on continue, à ce jour tout le monde a arrêté de suite.

- Cas où il y a 2 autorités et pas d’élève : 1 devient l’élève, là 65% vont jusqu’au bout.- 2 autorités et 2 sujets : un des autorités dit qu’il faut arrêter l’expérience et l’autre dit non,

là aussi personne ne continue. S’il y a une faille dans l’autorité, les personnes s’arrêtent.

- Hafling (1966) : dans une unité d’infirmière et un stagiaire (expérimentateur), 1 médecin appelle pour faire changer la dose d’un patient, mais cet acte est dangereux. En fait, aussi en expérience théorique, on leur demande d’imaginer la scène et elle disait qu’elles ne le feront pas.

Est-ce que le fait de connaître le phénomène de soumission à l’autorité suffit pour éviter de le reproduire ?

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- Expérience de Meeus et Raaijmakers (1984)   : → Ils vont faire une expérimentation dans un campus où tous les jeunes ont eu un cours sur la soumission à l’autorité.Expérience sur le stress : le professeur lance des remarques (ex   : insultes) à l’élève, il sera stressé.Le dialogue du chercheur est pratiquement identique à l’expérience de Milgram. L’élève est entrain de rater son examen.

→ 92% d’obéissance chez des gens qui connaissent le phénomène mais qui ne l’ont pas reconnu.

Manuel pour approfondir ou mieux comprendre

. Chez Dunot → « Psychologie sociale » en 23 fiches de Bergot et Delelis (erreur à la page 57, quand l’expérimentateur prend l’élève, il n’y a pas 100%).. Chez Lexicaf → « Psychologie sociale » de Gosling des fiches en 2 tomes (+ détaillée).. Chez Mardaga → « Psychologie sociale » de Leyens et Yzerbyt.

. Le sujet dans son rôle de professeur n’est pas seul (ils sont 3 et 2 sons des comparses), et 9/10 vont jusqu’au bout de l’expérimentation.

Peut-on obtenir n’importe quoi de n’importe qui et de façon extrême ?

. Non, on ne peut pas obtenir des gens ce que l’on veut, voir l’expérience de Gamson, Fireman et Rytina (1982).

→ On est à l’époque où les chercheurs ont accumulé des données sur la soumission à l’autorité. Ils vont mettre des gens un peu rebelles dans un groupe pour voir ce que les autres vont faire (s’ils vont suivre le mouvement des rebelles ou non).Les 3 chercheurs recrutent les gens par voies de presse, on leur dit qu’ils sont intéressés de voir comment les gens discutent sur un cas de justice. Ce sont vrais sujets et il n’y a pas de comparses. C’est sur un dossier qui concerne une station pétrolière et le gérant de la société, la société veut interdire à l’individu de continuer de gérer la station, ils veulent le virer. Plusieurs reproches pas vraiment fondés sont mis en situation. Et donc ils discutent sur ce cas pendant quelques minutes librement.Après quelques minutes l’autorité revient et choisit 3 personnes qui vont devoir défendre le point de vue de la société. Puis après une pause, il en choisit encore 3 pour défendre la même chose. La dernière étape est qu’ils doivent signer leur accord avec la société de pétrole.→ Ils sont entrain de fabriquer des faux témoignages et les gens comprennent qu’ils font du tort au gérant.→ Ils ont aussi introduit des variantes, avec des comparses qui vont devoir susciter la révolte.

Tout le groupe se révolte ou se soumet ? Qu’est ce qui est et pourquoi ?

La recherche a due s’interrompre car il y a eu une révolte unanime. Pour comprendre la réaction on regarde la discussion où les sujets étaient seuls. On se rend compte qu’ils définissent la situation et recherchent les valeurs en jeux. Ils se rendent compte qu’ils font du tort au gérant et se demandent ce qu’ils doivent faire. Souvent dans les groupes qui ont obéit, il n’y avait pas de leader. Par contre quand il y a un leader qui émerge, il joue le rôle d’induction.

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Les gens réfléchissent, définissent la situation.

→ Ils se demandent ce qu’ils devraient faire. Sont-ils responsables de faire quelque chose   ? Doivent-ils faire quelque chose   ? → Soit un leader lève un mouvement soit les gent parlent entre eux et restent comme ça.

. Conformisme   : la majorité du groupe va dans le sens et les autres suivent. Un ensemble de personne peut fonctionner de façon très selon s’ils communiquent entre eux ou non.

→ Quand le mouvement est lancé, tout le monde le suit.

. On remarque que sans communication les choses peuvent aller très loin (ex   : Box et bottins de Leyers), pourquoi les gens restent-ils ?

Dès qu’il y a une communication, les gens s’insurgent, ils réagissent. Sans communication les gens obéissent.

. Mais les choses peuvent être plus graves, par exemple avec l’expérimentation de Latané et Darley (1970)   :

→ Ils se sont intéressés à un fait divers qui était le meurtre d’une jeune femme New-yorkaise (Kitty Genovese). Les policiers et journalistes en enquêtant ont su qu’il y avait 38 personnes qui ont assisté à la scène du crime, et une seule personne a téléphoné à la police et cela après le crime.

Comment ne pas réagir ? Pourquoi personne n’intervient ? (malgré ou à cause du grand nombre) Ne sont-ils pas restés passifs (voir indifférent) croyant que quelqu’un d’autre allait réagir

ou appeler la police ?

. Les 2 chercheurs vont donc faire des expériences à partir de cela, ils mettent une personne dans une salle, cette personne entend un bruit dans l’autre salle et un cri, et là la personne intervient. Mais quand il y a 2 ou plusieurs personnes, il n’y a presque plus personne qui intervient.

→ On remarque donc que chacun est dans l’attente de voir les autres réagir et montre aux autres qu’ils sont passifs, donc personne ne réagit.

→ Par contre si les personnes se connaissent, la situation est , car ils vont parler entre eux et intervenir. Ils réagissent, communiquent et agissent.

. Diffusion de responsabilité : si nous sommes plusieurs, pourquoi est-ce à moi d’agir et pas aux autres ?

La communication est donc très importante.

. Chacun se dit   : « Pourquoi moi ? », et « est-ce que moi individuellement je suis responsable ? ».

. Rechercher de Clark et Word (1972)   : La véritable étude se déroulait avant que les sujets arrivent au laboratoire. Durant le trajet, il y a un court-circuit dans une salle et il y a des machines en flammes et une personne inanimée, et il suffit juste de pousser la porte (qui est ouverte) pour rentrer dans la salle pour intervenir.

→ Quand la personne est seule, plus de 90% vont rentrer dans la pièce, enjamber les fils électriques (qui en fait n’étaient pas dangereux) pour sauver la personne.

. Le Chambon en France   : au moment où on a due répertorier les juifs (Vichy). Le pasteur a dit que c’était inadmissible et les gens ont refusé de donner la liste quitte à y laisser leur vie (il y avait un leader).

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. Ross (1977)   : A quoi on attribut un comportement   ? L’erreur fondamentale d’attribution est la tendance que nous avons à expliquer le comportement des gens et à négliger les facteurs extérieurs.

Ex   : Question pour un champion. 2 personnes : un questionneur et un questionné. Le questionneur doit choisir des questions de culture générale dont il est sur de la réponse. Le questionneur est toujours pris comme le + intelligent, le + cultivé, mais c’est car il connaît les réponses à l’avance, donc on ne peut juger. L’impact essentiel des influences sociales.

. Cialdini   : Diffusion de responsabilité.Il a eu un accident de voiture et il parvient à sortir du véhicule. Il fait signe aux gens pour qu’ils lui viennent en aide mais aucun ne s’arrête, car ils pensent que les autres le feront. Alors pour être sauvé, il a du montrer du doigt un conducteur pour qu’il se sente visé et qu’il s’arrête, il a dont du prendre la situation en main.

Le conformisme   : Recherche de Asch (1951)

Les sujets sont recrutés pour participer à la recherche sur la perception visuelle. Ils sont dans une pièce, il y a une table et des chaises tout autour. Quand le sujet rentre dans la pièce, 7 sièges sont déjà occupés sur les 8, l’expérimentateur lui montre 2 présentoirs, un avec une grande feuille et 3 traits dessus, et un autre avec 1 trait. Il doit regarder le trait seul et dire à quel trait il correspond sur l’autre présentoir.Le sujet pense que c’est facile, après quelques essais, le 1er sujet et tous les autres comparses disent que c’est le trait 1 ou 3 (mais pas le 2 qui est la bonne réponse), alors quand un des comparses dit la bonne réponse, le sujet ne se sent plus seul et donc reste sur sa réponse initiale, mais quand tous les comparses ne dit pas la même réponse que lui, ¾ des sujets finissent par se faire influencer et choisissent une mauvaise réponse.Les sujets disent qu’ils ont vécu une expérience très pénible → dépendance informative   : il voit comme il devient fou parce qu’il voit totalement autre chose que les autres, il ne comprend pas pourquoi et ce que disent les autres est très important. D’autres disent qu’ils faisaient comme tout le monde pour ne pas être rejetés → dépendance normative.

Ce phénomène peut se mettre avec le phénomène de soumission à l’autorité.

. La perception de la victime → Lerner (1980). La théorie du monde juste : nous voulons vivre dans le monde juste et Lerner dit que ce n’est

pas le cas. Et quand quelque chose nous contrarie, on change le monde, on change la réalité pour qu’elle soit meilleure.

Tout un ensemble de processus intervient pour arriver au stade de la soumission.

Tout un ensemble de processus intervient pour arriver au stade de soumission.Ex : quand une personne accepte les chocs électrique on la dévalorise.

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En 1964, Glass demande à ses sujets d'envoyer des chocs électriques après avoir sympathisé avec le comparse. Après avoir envoyé les chocs au comparse, ils vont le trouver – sympathique, ils le dévalorisent. La dévalorisation est encore plus importante quand les gens sont + libres, ils ont le pouvoir d'arrêter et c'est à ce moment que la dévalorisation est + importante. Notion d'engagement.

. Recherche de Sand: Ils font travailler des groupes de 3 personnes sur la créativité, puis après dans les groupes ils font des hiérarchies (chefs, observateurs).Ils leur donnent un questionnaire où on leur demande qui est le + intelligent, compétant, etc. Puis après ils font le tirage au sort pour savoir qui est qui et on repose le même questionnaire. Et c'est la personne qui sait qu'elle va être le chef qui va se croire la + intelligente.

. Expérience avec bottin : Les gens écrivent alors même si l'expérimentateur déchire les papiers. On reproduit ce que font les autres, on regarde ce que font les autres avant d'agir, même dans la vrai vie sociale.

Chapitre II : Imitation et Agression

Est-ce que la violence filmée (ex : au cinéma) augmente ou diminue celle des spectateurs ? Influe t'elle sur le comportement ?

. Jusqu'aux années 60, il y avait 2 hypothèses :- Une défendu par Bandura, celle de l'imitation, si on avait un type de comportement, cela

va nous renforcer dans ce comportement. Si nous voyons un modèle on l'imiterait.- L'autre défendue par Lorenz qui disait l'inverse de Bandura, il étudie les animaux et étend

ses recherches à l'homme, c'est un partisan de la catharsis. L'idée est que l'agression est innée chez l'être humain, sélectionnée par l'évolution comme utile pour l'homme, et comme le désir, s'il n'est pas fait, ce besoin se fera de + en + fort. Et donc il est utile de faire baisser le niveau d'agressivité "par procuration", en la regardant, en participants à des sports violents.

Maintenant il y a un effet, c'est toujours dans le sens d'augmentation chez le spectateur.

. Il y a 3 types de recherches dans ce domaine : Mettre au point une recherche si un film augmente ou diminue la violence chez le spectateur, que

faire ?

1) On doit procéder par des expérimentations où le chercheur maîtrise complètement son expérience, c'est lui qui manipule les gens. Ces derniers sont recrutés complètement au hasard. L'expérience se fait artificiellement en laboratoire, les gens ne sont pas dans leur élément.

Problème de validité externe.

2) Egalement une recherche expérimentale, c'est une seule expérience mais qui sur fait sur le terrain, c'est toujours le chercheur qui va manipuler, il va utiliser des milieux de vie (ex : pavillon, prison, école, etc.) et va y introduire un changement dans chaque milieu et on

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comparera leurs observations faites (ex : il oblige des gens en prison qui vont regarder des dessins animés).

3) Enquêtes et observations recueille des données dans la vie réelle et les compare en laboratoire, si cela correspond.

C'est peut-être des personnes agressives qui vont voir des films violents. On ne sait pas si les films influencent les gens.

On est obligé de faire des recherches de laboratoire qui se complètent avec celles de terrain.

1. Recherches de laboratoire : . Les premières recherches ont été faites par Bandura dans les années 60, au départ on ne s'intéressait pas à la violence mais à l'imitation, dans quelles conditions on imite un comportement ?Il étudiait sur des enfants et il voulait des comportements agressifs (ex : insultes, coups, etc.) car de ceux des enfants.. Il compare le même modèle en normal puis en costumé (ex : en clown), puis filmé, et après que les enfants aient vu le modèle et qu'on les frustre ( on leur retire leur jouet avec lequel ils jouaient).

Cela se passe de la même façon avec n'importe quel modèle.Et dans les films, il montre des comportements agressifs, qui sont imités, surtout si l'enfant voit que le modèle est "récompensé". Il l'est beaucoup moins si le modèle est "puni".

Ce qui est intéressant c'est quand le modèle n'est ni récompensé ni punie. . L'enfant imite aussi bien le comportement récompensé, il pense que s'il n'est pas puni c'est que c'est bien (car il n'est pas puni), il prend cela comme une approbation.

Si on les laisse faire sans désapprouver, c'est qu'on approuve ces comportements. Il est très important d'encadrer l'enfant, que la violence ne soit pas censurée mais commentée.

. Le modèle est + imité s'il est sympathique, si l'on s'identifie à lui ou s'il on est dans la même situation que lui (mêmes jouets, même pièce, etc.).

Quand il y a un effet, l'effet du film va dans le fait d'augmenter le comportement de l'enfant.

. Berkowitz : (années 60)Il ne s'intéressait pas spécifiquement à la violence mais plutôt à la théorie de toutes frustration et d'agressions, qui dit que toute frustration entraîne une agression et qu'il y a entre elles un lien innée.Son idée à lui est + précise, quand il y a une frustration ça va suscité une activation qui ne va entraîné une agression dans certaines conditions.Un élément important est la présence d'indices agressifs.

Présence d'indices agressifs avec l'expérience de Berkowitz et Lepage : Les sujets auxquels on s'intéresse à l'impact des punitions sur la mémoire, avec un élève et un professeur. Le faux sujet est professeur au début et on en envoie beaucoup de chocs électriques à l'autre puis inversement. Le sujet envoie des chocs électriques, va t'il en envoyer beaucoup ?

Et quand il y a une présence d'indices agressifs ou pas ?

Dans la moitié des cas le comparse laisse son sac avec un revolver, là les sujets envoient + de chocs. Dans l'autre moitié c'est une raquette de tennis qui dépasse.Cela était pour les USA.

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En Europe c'est le contraire, quand on voit le revolver on envoie moins de chocs. Et si on enlève le revolver, le fait de voir un objet agressif fait que les gens envoient + de chocs. L'effet de l'arme, le simple fait de la voir frustre les gens.

. Berkowitz va raconter aux gens le film violent. Si la violence est présentée comme injuste et avec des conséquences graves ça va inhiber l'agressivité des spectateurs.Quand la situation du sujet ressemble à celle du modèle du film, il y a + d'agressivité. Berkowitz va donner des noms aux modèles du film qui ressemblent aux noms de ceux qui reçoivent les chocs électriques ils reçoivent + de chocs alors.Si le film est présenté comme une chose vraie, il y a + d'impact que si c'est de la fiction.

. A travers ces 2 courants de recherche, on trouve les mêmes indications. La de comportement vient de ce que le chercheur a manipulé.

2. Recherches sur le terrain : . On manipule les gens dans leur milieu (ex : école), on change la proportion de film qu'ils regardent, soit des films sans violence soit des films avec violence.. Puis on observe les enfants avec des grilles d'observations très précises, on compte le nombre de comportements agressifs

Est-ce qu'il se passe quelque chose quand on augmente les films violents ?

Les enfants déjà agressifs au départ sont + sensibles aux films violents. Plus les films ressemblent à la réalité et + ils ont d'impacts à partir du moment où ils font la entre le réel et l'irréel (ex : superman). Des mêmes études ave des gens + vieux ont eu les mêmes conséquences.

Pourquoi la violence filmée fait cet effet ?

. Puis on reproduit cette expérience en utilisant 4 pavillons (2 + agressifs que les autres), cette recherche se fait sur 3 semaines. Les films violents augmentent les comportements violents, surtout chez les pavillons agressifs. Les films calmes (ex : comédie) donnent un comportement + calme.

Correspondance avec ceux qui ont trouvé en laboratoire.

3. Simples observations : . Gerbner : va organiser une série de recherches dans les années 80 et va compter le nombre d'agression qu'on voit de la naissance à l'âge de 20 ans. Et on remarque que la télévision montre 20 fois + de violence que celle que l'on peut voir dans une vie quotidienne.

→ Donc + on regarde la télévision et + on regarde de violence.

. Il fait des enquêtes et demandent combien de temps les gens passent devant la télévision ? Comment voient-ils la vie ? Armes ou non ?

Corrélation entre ce qu'on voit à la télévision et notre vie. Plus on voit la télévision et + les attitudes sont pessimistes.

. Il y a un rapport entre + de violence et d'agressivité, on trouve la même chose qu'en laboratoire.

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Certains chercheurs se demandent ce qu'il va se passer lorsque les gens reçoivent la télévision pour la 1ère fois…

Dans le monde réel, on peut avoir quelque chose qui change sans qu’on veuille la modifier.

. Joy et ses collègues (1986) sont des chercheurs, ils étudient une petite ville du Nord des USA, les gens de cette ville ne reçoivent juste qu’une chaîne locale de TV canadienne pas très violente. Puis, ils vont recevoir les chaînes américaines, du coup ils seront exposés à + de violence.Alors les chercheurs vont faire des observations (observation contrôle   : il s’agit de comparer 2 groupes, un avec changement et l’autre sans). On se rend compte que les enfants vont imiter la violence alors que dans d’autres villes non, on se rend compte aussi que les éducateurs (qui doivent contrôler la violence) réagissent – vite à la violence.

Effet sur les gens qui doivent contrôler la violence On retrouve encore que ce sont les enfants les + agressifs initialement qui réagissent d’abord.

. Enquête en Angleterre de Eron (1973)   : Sur des enfants de 8 ans, on s’intéresse à la quantité de violence filmée (VF) qu’ils regardent.

→ On observe leur comportement.Puis, on refait 10 ans après la même expérience avec les mêmes sujets et on observe également leur comportement.

Le fait de regarder la violence entraîne des comportements violents.

. Drabman et Thomas (1976), disent que le temps de réaction des sujets s’allonge quand ils ont vu un film violent, là le chercheur contrôle le phénomène.

Quand on montre des modèles qui ont un bon comportement, eux aussi sont imités.

Impact d’un acte violent dans la presse   : . Berkowitz s’intéresse au meurtre du président Kennedy.

→ Est-ce qu’on constate après cela d’avantage de meurtres dans la société ?Non.

→ Est-ce que ça veut dire que la violence présente dans les journaux n’a pas d’impact ?Il constate donc qu’il n’y a pas + de meurtres.

. En 1983, Phillips refait le même type de recherche que Berkowitz.Il s’intéresse à la violence présentée comme légitime, il s’intéresse aux matchs de boxe.

→ Est-ce que ce genre de modèle (meurtre du président) ?Il mesure 2 choses   :

→ Quel est le degrés de médiatisation de la boxe ?→ Le nombre de meurtres et ses caractéristiques varient-ils avant et après le combat ?

Juste après un combat très violent et très médiatisé où le vainqueur est montré comme un héros, dans la période de 2 mois qui suit, on remarque une augmentation des meurtres, d’autant + forte que le combat a été médiatisé.On remarque également que si le vaincue est un blanc, ce sont le nombre de meurtres envers les blancs qui augmente et si le noir est le vaincue, c’est le nombre de meurtres envers les noirs qui augmentent.

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Si le combat est médiatisé, les agressions qui suivent augmentent.

. Phillips s’intéresse aussi sur la question de la peine de mort, un événement également médiatisé.→ D’un côté on montre que la société peut tuer quelqu’un.→ D’un autre, on montre qu’on punit quelqu’un.

On remarque donc que la société se permet le droit de vie ou de mort mais que si l’on tue cette personne c’est que c’était un assassin.

→ Quels sont les effets sur la société ? Est-ce que ça a une efficacité ?Il fait des recherches sur des statistiques d’exécutions publiques anglaises à Londres.

→ Impact sur les médias.→ Impact sur les meurtres dans la période qui suit.

Agression

Niveau moyen

Temps Exécution

Diminution puis augmentation qui se compensent.

. Quand un assassin est condamné et que sa condamnation est médiatisée, on observe une baisse des agressions et cela pour n’importe quel type de condamnation.

Ce qui démontre que la peine de mort ne sert pas.

. Il y a un type de violence particulière qu’on parle dans les médias, c’est celle où l’agresseur et la victime sont la même personne, c’est le suicide.

On s’interroge sur le modèle que constitue un suicide, depuis l’apparition du livre de Goethe (auteur romantique allemand), « les Souffrances du jeune Werther », livre qui se termine par la mort du héros.Et juste après, on remarque une vague de suicide, surtout de jeunes gens auxquels ils se sont identifiés sans doute.

→ Est-ce qu’il y avait un rapport entre le héros et les gens qui se sont suicidés après ?→ Est-ce un phénomène exceptionnel ou quelque chose qui se produit ?

Les spécialistes du suicide savent qu’il y a des effets de contagions (ex   : quartier, milieu social, etc.).→ On s’interroge sur l’effet de contagion et sur le rôle de ces modèles.

Le suicide dans les années 60 le + imité est celui de Marilyn Monroe, imité surtout par les jeunes femmes.

Le problème avec les suicides c’est quand est-ce qu’une mort est comptabiliser comme un suicide ?

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. Phillips va aussi s’intéresser aux accidents, et dans la même période les accidents augmentent avec les personnes qui ont des caractéristiques similaires.

→ Choses troublantes : quand le modèle se suicide seul, les suicides individuels en voiture augmente et quand le suicide de 2 ou plus de personnes, les suicides en groupe augmentent alors.

On ne transforme pas quelqu’un qui est bien dans sa peau en un suicidaire parce qu’il s’est identifié à quelqu’un qui s’est suicidé.

Il y a une progression dans le suicide, les personnes sont dans un processus, il y a des tentatives de suicides avant.

Les personnes qui risquent de se suicider sont dans un processus de négociation.

D’où l’impact limité, mais les médias doivent faire attention à la façon dont ils présentent les choses.

Impact qui peut être positif   : . Bandura et Menlove (1968)   : → Font des tests de modes de thérapies des phobies (ex   : des enfants ont peur des chiens et qui arrivent à se surpasser sont récompensés et d’autres enfants imitent).

. O’Connor en 1972   : → Il s’intéresse à des enfants qui ont des problèmes sociaux, il utilise comme thérapie des films d’enfants qui ont les mêmes problèmes et qui font des tentatives pour s’intégrer et sont récompensés.

Là aussi il y a le phénomène de l’imitation.

. Montagné   : → Il distingue les enfants « leader » ( ceux qui vont être imités), les violents et les soumis.Les leaders ont un langage spécifique dont ils n’ont pas conscience. Il y a un répertoire qui n’est pas maîtrisé par un enfant soumis (ex   : il détourne le regard).→ Il s’intéresse donc à ce langage. Plusieurs années après, les enfants ont les mêmes relations sociales qu’ils maîtrisent par leur langage.

. Zajonc et ses collègues en 1989   : → Ils s’intéressent à des couples à travers des photos. Ils voient que les gens qui sont en couple se ressemblent de + en + après des années. Ils s’imitent et développent des « tics communs », c’est surtout quand le couple a une relation harmonieuse.→ Nous nous adaptons à des imitations de l’autre, cela permet que la conversation se passe mieux. Nous apprenons sans le savoir le modelage inconscient, nous apprenons des choses sans le savoir inconsciemment.

. Abelson en 1981   : → Il parle des scripts sociaux, il les définit comme une séquence cohérente d’événements typiques dans une situation bien connue.

Ex   : Le restaurant, y rentrer dedans on le fait plusieurs fois et sans qu’on y pense on sait tout de suite la suite logique d’événements qui va se déroulait, on l’a appris, c’est l’apprentissage.→ On fonctionne de façon automatique, ce qui nous permet de plus trop penser après.

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→ Dans le social, nous ne pensons pas à la façon dont nous allons nous adresser aux autres.

. Recherche de Langier, Blank et Chanowitz (1982) :→ Ils s'intéressent à la façon dont les gens vont demander à nous doubler dans une file d'attente.

1) Cas où il y a une demande sans justification.2) Cas où il y a une demande avec justification.3) Cas où il y a une demande avec justification placébique.

Il faut prendre en compte la réflexion et les enjeux, s'ils sont importants ou pas.→ Quand la justification est correcte, dans les 2 cas les gens acceptent.→ Quand il n'y a pas de justification, dans les 2 cas les gens refusent.→ Quand la justification est placébique et qu'il y a peu d'intérêt, les gens acceptent, quand il y a de l'intérêt, les gens refusent.

Il suffit d'avoir une image en tête pour réciter un script.

. Chartrand et Bargh (1999) :→ Les gens en Amérique pensent que les noirs sont + agressifs, le visage noir est associé à l'agressivité, et cela même chez les gens non racistes ( idée qui a eu beaucoup d'impact chez les gens).→ Autre recherche (1996) : pendant que les gens travaillent, on leur montre des idées de jeunesse et à d'autres des idées de vieillesse. Si on est amorcé sur l'idée de vieillesse, les gens vont mettre une seconde de + à la sortir.

Ils sont inconsciemment influencés à force de voir et revoir la même chose, ils finissent par avoir le script en tête.

Les scripts influencent notre comportement à notre insu.

. Cialdini étudie une secte qui utilise une rose pour attirer les gens à la charité. Il observe que les gens veulent éviter la rose ou sinon il la repose tout de suite, mais personne n'ose prendre la rose et partir avec sans rien donner en échange.La recherche est basée sur l'engagement, si on me donne quelque chose je dois donner en retour.

Script de réciprocité.

L'apprentissage se fait par imitation, désinhibition (si on voit ça, ça doit être bien).

Phénomène de socialisation

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. On s'est intéressé à un phénomène d'influence, et ce qui en ressort c'est l'importance d'autrui dans la détermination de notre comportement, cette perception.

Cette importance d'autrui commence tôt.

1) L'importance d'autrui: . Dès la naissance, observation de Spitz (1945), il écrit l'hospitalisme, c'est le constat qui montre que des nourrissons dont on prend soin mais sans contact avec leur mère, où l'on observe d'avantage de problèmes de santé.D'autres études sur des nourrissons, comme les recherches de Suzi et Hoffman (1971), sur des nourrissons, sur des nourrissons d'une trentaine d'heures et leur font écouter des pleures de bébé et des sons artificielles de bébé.Et ils vont se rendre que dès une trentaine d'heures, les bébés réagissent en fonction des sons, ils réagissent beaucoup + avec les vrais sons.

. Condon et Sander (1974) remarquent que des enfants réagissent au rythme de la voix humaine, qu'il s'agisse d'une voix de leurs parents ou d'autres personnes, mais ne réagissent pas à d'autres sons.

On a une réceptivité particulière pour la voix humaine, l'espèce humaine.

Cette spécificité a commencé très tôt, vie intra-utérine.

. Harlow a étudié les primates (macaques rhésus), il va observer et intervenir sur le contact entre lé bébé singe et son entourage (parents, autres singes). Il les isole dès la naissance, les installe dans une cage où ils sont seuls, et il y a en dehors d'eux, 2 poupées qui ont à peu près la taille d'un signe adulte : la mère laine et la mère fer.Pour certains bébés singes, on va placer le biberon sur la mère laine ou la mère fer. Ce que l'on constate c'est que même quand c'est la mère fer qui les nourrit, ils vont s'efforcer, s'arranger que durant qu'ils prennent le biberon, ils s'efforcent de rester quand même en contact avec la mère laine.

Donc attachement d'emblé, sans apprentissage, ce constat contredit le principe de l'étayage, principe qui dit que l'on attache à notre mère car elle nous nourrit.

L'attachement serait donc secondaire au nourrissage.

La recherche de Harlow montre que c'est faux, que dès le départ il y a un besoin de survie et d'attachement. Dans l'espèce humaine comme chez les primates, il y a les réflexes de sussions et des réflexes d'agrippements.

Le 1er contact est le besoin d'attache d'emblé et indépendamment d'autres attachements.

Ces substituts à la mère montre quand on introduit quelque chose d'effrayant, ils se précipitent sur la mère laine (qui les a nourrit ou pas).

Quand le petit singe découvre le monde, là, Harlow va distinguer d'autres singes. Ceux avec les 2 mères, ou l'une des 2.

Que feront-ils s'ils sont dans une grande salle avec beaucoup d'objets ?

Ils ont tous la même réaction au départ : ils vont se prostrer ou courir très vite, une panique totale.

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Si on introduit l'une des 2 mères : - Mère fer : ça ne les calme pas du tout (que les singes aient été élevés avec elle ou pas).- Mère laine : même si le singe bébé ne la connaît pas, ça ne les calme pas. Ça les calme que

si le bébé singe la connaît d'avant, et là les signes de paniques disparaissent.

Qu'est ce qui se passe après ?

Quels sont les singes qui vont explorer l'environnement le + vite ? Ceux avec le point d'encrage ou les autres ?Ce sont ceux avec le point d'encrage, les autres mettront beaucoup + de temps. Ils sont + rapides car ils se rassurent puis commencent à faire des petites incursions, voir même ramener des petits objets.

Ce minimum d'attachement permet d'explorer d'avantage.

. Ainsworth (1978) fit avec des enfants des recherches. On sait que les enfants avec leurs parents vont aller explorer ailleurs + facilement. Dès que l'attachement est certain et sécurisant, il ira ailleurs + facilement vers autrui.

Tous cela sont des faits de substituts matériels, mais le fait de ne pas avoir de vraie mère déstabilise quand même le singe.Quand on l'introduit dans une société singe, ils sont inadaptés, des inadaptés sociaux qui se font agresser par les autres, ils ne se placent pas dans la hiérarchie. Ca se passe du mouvement où ils ont été isolés.

La question qui se pose est : est-il possible de les guérir ? Quelle est la cause du problème ? Il ne suffit pas de les mettre dans l'environnement naturel.

Harlow va faire tentatives :- Remettre avec une mère ça ne marche pas.- Le mieux comme thérapie est de les remettre avec des singes + jeunes qu'eux.

Ce qui marche pour les rééduquer quand ils ont 6 mois est de les mettre avec des singes de 3 mois.Ces jeunes de 3 mois vont influencer les autres, les singes de 6 mois vont reprendre leur développement.Et là, ils seront à état d'adaptation normal quand on les remet.

Harlow a été au-delà, il a tenté les effets de l'isolement grave.Il a placé des singes dès la naissance où ils ne voient rien, n'entendent rien et ne voient rien quand ils se font nourrir par les expérimentateurs (nourris pas des machines).

Au bout de quelques mois d'isolement, ils sont prostrés, ils s'automutilent.

L'attachement est donc un besoin fondamental dès la naissance.

. Twenge et ses collaborateurs (2002) s'intéressent à la façon dont les adultes peuvent ressentir l'attachement.Ils ont fait passer à leurs sujets des tests et à la fin on va donner aux sujets un résultat qui est inventé, et on va leur dire qu'ils ont une personnalité particulière, qu'ils n'arrivent pas à créer un attachement durable, ou sinon on leur dit qu'ils ont des tendances autodestructrices.Et les gens à qui ont leur dit ça, on leur fait faire des travaux, et remarquer s'ils réussissent les tâches, s'ils prennent des risques sur des décisions.Pour ceux qui ne sont pas durables sont atteints, ils vont mal gérer les risques, leurs travaux.

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Ces études sont très rares car influent énormément le comportement.

2) Les recherches sur l'affiliation : Un thème initié par Schachter (1959).Si on cherche la présence d'autrui, c'est pour se rassurer quand on éprouve de la peur, de l'anxiété.Qu'est ce qui se passe quand on a peur et quel comportement on a ?

Les sujets pensent participer à une recherche de neuropsychologie. Et dans le cadre de la recherche, on va leur lancer une série de choc électrique. Et on mesurera des paramètres.

2 conditions expérimentales : - On envoie des chocs légers.- Le chercheur dit qu'on va envoyer des chocs douloureux.

Dans les 2 cas, on fait patienter les sujets et on leur demande q'ils veulent rester seul ou en groupes.

Le 1er constat qu'on fait c'est quand les sujets vont recevoir un choc douloureux, anxiété, 2/3 souhaitent attendre en groupe. Et 1/3 pour les chocs légers.

Le chercheur va introduire des changements :- On compare ce qui se passe quand on leur dit d'attendre seul ou en groupe avec des

personnes du même groupe.Quand les sujets ont le choix, on a l'effet vu avant.

- Les autres ont la même expérience, les gens veulent même si on leur interdit de parler avec les autres.

On constate qu'il n'y a plus de préférences chez les sujets pour attendre en groupe, les sujets recherchent la présence d'autrui pour réaliser la comparaison sociale.

Comment réagissent les autres ?

Si les autres ne font pas la même chose, qu'ils ne réagissent pas comme le sujet, cela ne sert à rien.

Si nous cherchons la présence d'autrui, c'est pour évoluer notre réaction dans une quelconque situation. L'avis d'autrui nous renseigne sur le monde et notre influence.

Comment vivre ça ? Comment percevoir ça ?

. Schachter et Singer (1962) : travaillent sur une recherche qui porte "sur la comparaison sociale". Pour lui, une émotion est fait de 2 éléments :

- Un état physiologique, d'activation.- Une cognition qu'on va appliquer à cet état d'activation (une étiquette).

La plupart du temps, il n'y a pas de grands problèmes, il y a des cas où l'on ressent quelque chose (l'activation) sans comprendre ce qui se passe, et alors on cherche dans l'environnement sociale une réponse, une explication.

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Cette recherche est donc présentée aux sujets comme une étude sur la perception visuelle et on leur dit qu'ils vont recevoir une injection de vitamines pour l'effet de l'acuité visuelle, en réalité c'est faux, on va leur injecter de l'épénéphrine (de l'adrénaline), une substance qui va leur donner une sensation de chaleur, d'excitation.

3 groupes expérimentaux reçoivent cette injection :- A un groupe on leur injecte et on ne les informe pas sur les effets.- Il y a un groupe que l'on informe bien sur les effets, chaleur, activation.- A un autre, on va mal les informer, sensation de froid, engourdissement.- Et le dernier groupe contrôle qui n'a pas d'injection.

Après cela, on leur dit d'attendre et de remplir un questionnaire.Dans la salle d'attente, il y a une autre personne que l'on présente comme un autre sujet, il s'agit d'un comparse, il va jouer 2 types de rôles :

Se montrer euphorique. Se montrer colérique.

Est-ce que le comportement du sujet va se laisser influencer par le comparse ?

Tout dépend de l'injection et des informations qu'on lui a donné.

- Pour le groupe contrôle, il passe bien le test et reste stoïque (pas d'influences).- Pour le groupe bien informé, il n'imite pas le comparse car il était au courant des

informations.- Pour le groupe mal ou pas informé, il imité le comportement du comparse (euphorique et

colérique), il croit ressentir tel ou tel sentiment.

L'affiliation c'est donc aller vers autrui phénomène de socialisation.

. Les effets de l'initiation :Ex : le bizutage.

Son rôle est important dans l'intégration.

. Aronson et Mills (1959) se sont demandés à quoi ça sert.Recherche sur des étudiantes américaines, on leur dit qu'elles vont participer à des groupes de discussions. On leur dit que le dernier groupe est en rapport avec la sexualité et qu'il faut passer un test : une sorte de mots sur le sexe à lire.Puis un autre groupe doit lire une liste de mot pornographique, et un groupe est un groupe contrôle.Il y a donc une initiation légère ou sévère.Après, le chercheur fait écouter un enregistrement ennuyeux et on leur demande ce qu'elles en pensent et dans quelles mesures elles veulent intégrer ce groupe.

Et ce que l'on va constater c'est que le groupe avec l'initiation sévère est beaucoup + intéressé pour participer.

Il y a plusieurs interprétations :- Le groupe sévère est soulagé.- Le groupe sévère est excité.

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. Arronson et Mills interprètent cela autrement : Dissonance cognitive de Festinger.Quand on a une cognition opposée on va vouloir rechercher l'équilibre.

Ces interprétations disent qu'elles viennent de faire quelque chose de pénible pour assister à une conversation nulle, donc elle se rassurent en disant que la conversation n'était pas pénible.

. On a faut d'autres recherchent avec Gerard et Mathewson (1966), ils ont repris le principe de l'initiation pour vérifier que les autres possibilités étaient bonnes.Et cette fois-ci, l'initiation était soit légère soit sévère avec des chocs électriques. Ces chocs sont présentés dans la moitié des cas comme un rituel d'initiation pour continuer ou sinon comme une condition pour une autre expérimentation.Ce que l'on remarque c'est qu'il y a une condition où les sujets se prennent des chocs électriques et que c'est pour rentrer dans l'initiation.

On a cette confirmation que lorsqu'il y a une épreuve difficile pour accéder à un groupe, ça les motive. Cela fait partie de la façon dont on va engager une personne dans un groupe.

C’est quelque chose qui échappe à notre conscience, on ne sait pas qu’on contribue à soi-même pour s’enfermer dans un groupe (qui éventuellement nous rend manipulable).

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