quelques infos…

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Quelques infos. . . LETTRE OUVERTE DU 20 MARS 2013 AUX LABORATOIRES HOMÉOPATHIQUES Suppression des souches L'homéopathie est par nition une médecine individualisée nécessitant un large éventail de souches, de dilutions et de formes pour pouvoir s'adapter à tous les cas de gure qu'elle entend traiter. Restreindre drastiquement celles-ci revient à aller à l'encontre même des fondements de l'homéopathie et à entra- ver sa bonne pratique médicale. Or, dans un futur proche, la France, pourtant leader mondial de l'homéopa- thie, ne proposera plus qu'un nombre limité de souches, formes et dilutions alors que l'obligation d'avoir des enre- gistrements homéopathiques n'entraîne pas automatiquement une restriction des dilutions et des formes des souches concernées. Seules des contingences économiques président à ces restrictions. De plus, en 2013, cette économie de production a entraîné une forte augmen- tation des prix des préparations magis- trales en sous-traitance se répercutant sur nos patients, augmentation certes dif- cile à accepter en période de crise, mais pourtant justiée par les coûts de fabrica- tion. Les préparations homéopathiques sont donc viables économiquement. Pour la branche ofcinale du Syndicat national de la pharmacie homéopa- thique (SNPH), il semble éthique que toutes les dispositions soient prises par les laboratoires institutionnels pour permettre aux pharmaciens qui en ont le savoir-faire de combler le vide créé par leurs décisions et ainsi répondre aux demandes des médecins et des patients face à l'appauvrissement des souches. Ces dernières années, le SNPH a tou- jours défendu la préparation magistrale et a largement contribué à l'adaptation du métier aux contraintes normatives actuelles. C'est précisément pourquoi les ofcinaux peuvent répondre en toute sécurité à une demande que le leader du marché ne veut plus satisfaire. Plus que jamais le pharmacien d'ofcine qui prépare l'homéopathie a son rôle à jouer. Mais, pour cela, il a besoin de la collaboration des laboratoires institu- tionnels pour l'obtention des souches de base. Sans cette collaboration il lui sera impossible de remplir cette mission indispensable à la pratique d'une homéopathie de qualité. C'est pourquoi le SNPH branche ofci- nale demande aux laboratoires homéo- pathiques français notamment au premier d'entre eux, de s'engager à four- nir aux pharmaciens d'ofcine qui prépa- rent ces souches indispensables. Faute de quoi ils porteront seuls la responsabi- lité de l'appauvrissement de cette pra- tique et l'impossibilité pour les patients d'avoir accès à leurs traitements. Didier Le Bail, vice-président du SNPH, collège ofcinal HOMMAGE Roland Zissu, praticien d'hon- neur de l'homéopathie française Prescrire, étudier, enseigner et rédiger de nombreux ouvrages, Roland Zissu a consacré sa vie à faire partager sa vision de l'homéopathie. . . la journée du 6 décembre 2012 a permis à ses élèves et admirateurs de lui témoigner leur reconnaissance et leur admiration par un hommage. Jean Rotman, secrétaire général de l'Association pour la forma- tion médicale continue en homéopathie, a évoqué les diathèses. Jean-Jacques Salva et Jacqueline Peker ont apporté leur témoignage personnel, anecdo- tique et homéopathique. Puis ce fut le cours magistral du maître qui nous exposa un énergique Quizz des émonctoires. L'après-midi, Évelyne Guyon a souligné l'apport de l'enseignement de Roland Zissu à l'arsenal homéopathique qui fait désormais partie des prescriptions quo- tidiennes des sages-femmes, Olivier Rabanes a présenté l'historique du Cen- tre Saint-Augustin et Christian Garcia a souligné l'apport de l'homéopathie à l'art dentaire. Pour couronner cette journée, après une communication d'Alain Sarembaud sur Kalium muriaticum, j'ai expliqué ma démarche en ophtalmologie, orientée par l'aspect physiopathologique des remèdes étudiés par notre invité. Toutes les interventions seront publiées par la Société française d'homéopathie. Frédérique Bisch RECTIFICATIF Maladie de la griffe du chat Une erreur s'est glissée dans l'article de Philippe Champion sur La maladie des griffes du chat (La Revue d'Homéopa- thie, volume 4, n8 1, mars 2013, p. 24) : dans le paragraphe Diagnostic différen- tiel, Hepar sulfur est aggravé par le froid et non amélioré comme indiqué dans le texte. La rédaction La Revue d'Homéopathie 2013;4:79 http://dx.doi.org/10.1016/j.revhom.2013.04.002 79

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Page 1: Quelques infos…

La Revue d'Homéopathie 2013;4:79

http://dx.doi.org/10.1016/j.revhom.2013.04.002

Quelques infos. . .

LETTRE OUVERTE DU 20 MARS2013 AUX LABORATOIRESHOMÉOPATHIQUES

Suppression des souches

L'homéopathie est par définition unemédecine individualisée nécessitant unlarge éventail de souches, de dilutions etde formes pour pouvoir s'adapter à tousles cas de figure qu'elle entend traiter.Restreindre drastiquement celles-cirevient à aller à l'encontre même desfondements de l'homéopathie et à entra-ver sa bonne pratique médicale.Or, dans un futur proche, la France,pourtant leader mondial de l'homéopa-thie, ne proposera plus qu'un nombrelimité de souches, formes et dilutionsalors que l'obligation d'avoir des enre-gistrements homéopathiques n'entraînepas automatiquement une restrictiondes dilutions et des formes des souchesconcernées.Seules des contingences économiquesprésident à ces restrictions.De plus, en 2013, cette économie deproduction a entraîné une forte augmen-tation des prix des préparations magis-trales en sous-traitance se répercutantsur nos patients, augmentation certes dif-ficile à accepter en période de crise, maispourtant justifiée par les coûts de fabrica-tion. Les préparations homéopathiquessont donc viables économiquement.Pour la branche officinale du Syndicatnational de la pharmacie homéopa-thique (SNPH), il semble éthique quetoutes les dispositions soient prisespar les laboratoires institutionnels pourpermettre aux pharmaciens qui en ont lesavoir-faire de combler le vide créé parleurs décisions et ainsi répondre auxdemandes des médecins et des patientsface à l'appauvrissement des souches.

Ces dernières années, le SNPH a tou-jours défendu la préparation magistraleet a largement contribué à l'adaptationdu métier aux contraintes normativesactuelles. C'est précisément pourquoiles officinaux peuvent répondre en toutesécurité à une demande que le leader dumarché ne veut plus satisfaire.Plus que jamais le pharmacien d'officinequi prépare l'homéopathie a son rôleà jouer. Mais, pour cela, il a besoin dela collaboration des laboratoires institu-tionnels pour l'obtention des souches debase. Sans cette collaboration il lui seraimpossible de remplir cette missionindispensable à la pratique d'unehoméopathie de qualité.C'est pourquoi le SNPH branche offici-nale demande aux laboratoires homéo-pathiques français notamment aupremier d'entre eux, de s'engager à four-nir aux pharmaciens d'officine qui prépa-rent ces souches indispensables. Fautede quoi ils porteront seuls la responsabi-lité de l'appauvrissement de cette pra-tique et l'impossibilité pour les patientsd'avoir accès à leurs traitements.

Didier Le Bail, vice-président du SNPH,collège officinal

HOMMAGE

Roland Zissu, praticien d'hon-neur de l'homéopathie française

Prescrire, étudier, enseigner et rédigerde nombreux ouvrages, Roland Zissu aconsacré sa vie à faire partager sa visionde l'homéopathie. . . la journée du6 décembre 2012 a permis à ses élèveset admirateurs de lui témoigner leurreconnaissance et leur admiration parun hommage. Jean Rotman, secrétaire

général de l'Association pour la forma-tion médicale continue en homéopathie,a évoqué les diathèses. Jean-JacquesSalva et Jacqueline Peker ont apportéleur témoignage personnel, anecdo-tique et homéopathique. Puis ce fut lecours magistral du maître qui nousexposa un énergique Quizz desémonctoires.L'après-midi, Évelyne Guyon a soulignél'apport de l'enseignement de RolandZissu à l'arsenal homéopathique qui faitdésormais partie des prescriptions quo-tidiennes des sages-femmes, OlivierRabanes a présenté l'historique du Cen-tre Saint-Augustin et Christian Garcia asouligné l'apport de l'homéopathie à l'artdentaire.Pour couronner cette journée, après unecommunication d'Alain Sarembaud surKalium muriaticum, j'ai expliqué madémarche en ophtalmologie, orientéepar l'aspect physiopathologique desremèdes étudiés par notre invité. Toutesles interventions seront publiées par laSociété française d'homéopathie.

Frédérique Bisch

RECTIFICATIF

Maladie de la griffe du chat

Une erreur s'est glissée dans l'article dePhilippe Champion sur La maladie desgriffes du chat (La Revue d'Homéopa-thie, volume 4, n8 1, mars 2013, p. 24) :dans le paragraphe Diagnostic différen-tiel, Hepar sulfur est aggravé par lefroid et non amélioré comme indiquédans le texte.

La rédaction

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