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Publication Enquête Entreprises 2015, Plateforme Formation Construction Durable, Août 2015

PUBLICATION ENQUÊTE ENTREPRISES 2015

Qui sont les entreprises de construction en

Région de Bruxelles-Capitale ?

Plateforme Formation Construction Durable - Août 2015

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Sommaire

1. Contexte .......................................................................................................................................... 4

2. Méthodologie et cadre de l’enquête .............................................................................................. 5

2.1. Un échantillon reflétant les réalités du secteur ...................................................................... 5

2.2. Paramètres de l’enquête ......................................................................................................... 5

3. Analyse des résultats toutes entreprises confondues .................................................................... 7

3.1. Présentation de l’échantillon .................................................................................................. 7

3.1.1. Présentation par taille ..................................................................................................... 7

3.1.2. Tableau récapitulatif des principales observations selon la taille .................................. 7

3.2. Caractéristiques de l’activité des entreprises interrogées ...................................................... 9

3.2.1. Composition du personnel .............................................................................................. 9

3.2.2. L’activité principale........................................................................................................ 11

3.2.3. Construction ou rénovation ? ........................................................................................ 12

3.2.4. Le type de client ............................................................................................................ 12

3.2.5. Le type de chantier ........................................................................................................ 13

3.3. Le mode d’apprentissage des entreprises interrogées ......................................................... 15

3.3.1. Y a-t-il une formation suite à la demande d’un client à laquelle l’entreprise ne sait pas

répondre ? ..................................................................................................................................... 15

3.3.2. Le mode d’apprentissage .............................................................................................. 15

3.3.3. L’interlocuteur principal pour l’apprentissage .............................................................. 16

3.4. Le recrutement ...................................................................................................................... 18

3.4.1. Les critères ..................................................................................................................... 18

3.4.2. Le type de recrutement ................................................................................................. 18

3.4.3. Les compétences recherchées ...................................................................................... 19

3.5. Les perspectives d’avenir ...................................................................................................... 19

3.5.1. Les évolutions d’ici à 5 ans ............................................................................................ 19

3 3


4. Focus sur les entrepreneurs généraux .......................................................................................... 20

4.1. Présentation de l’échantillon ................................................................................................ 20

4.1.1. Présentation des entreprises générales interrogées par taille ..................................... 20

4.1.2. Profil des personnes interrogées................................................................................... 21

4.2. Caractéristiques des entreprises générales de construction ................................................ 21

4.2.1. La composition du personnel ........................................................................................ 21

4.2.2. Construction ou rénovation ? ........................................................................................ 22

4.2.3. Le type de client et de chantier ..................................................................................... 22

4.3. Le mode d’apprentissage des personnes interrogées .......................................................... 23

4.3.1. Le mode d’apprentissage .............................................................................................. 23

4.3.2. La formation du personnel ............................................................................................ 23

4.4. Le recrutement ...................................................................................................................... 24

4.4.1. Les critères ..................................................................................................................... 24

4.4.2. Le type de recrutement ................................................................................................. 24

12.1.1. Compétences recherchées ............................................................................................ 24

4.5. Les perspectives d’avenir .......................................................................................................... 25

4.5.1. Les évolutions d’ici à 5 ans .................................................................................................. 25

4.5.2. Les thématiques du futur .................................................................................................... 25

5. Conclusions .................................................................................................................................... 26

4 4


1. Contexte

Le contexte actuel du secteur de la construction fait face à de multiples problématiques : manque de

mains d’œuvre qualifiées, pression économique due à l’augmentation des charges sociales et des

coûts de production et à la concurrence de la main d’œuvre étrangère, ainsi qu’une charge

administrative devenue de plus en plus conséquente. En parallèle, la demande extérieure et les

politiques sont de plus en plus exigeantes : renforcement des normes des cahiers des charges,

réduction des délais de construction pour un retour sur investissement plus rapide, développement

de nouvelles techniques complexes à maîtriser et respect de critères de développement durable de

plus en plus poussés. Tous ces changements modifient ainsi progressivement le métier de

constructeur.

Plus que jamais, le secteur de la construction a eu besoin de renforcer ces compétences à tous les

niveaux et dans tous les métiers. Les formations doivent répondre aux besoins concrets des

entreprises. L’évolution des techniques implique des conséquences en matière de connaissances et

de compétences requises. La Plateforme a la mission d’observer et de rendre compte des principaux

changements inhérents au secteur de la construction.

Cette enquête Entreprises a pour but de mieux connaitre les entreprises du secteur, d’analyser leur

comportement de formation et de recrutement et d’avoir leur avis sur l’évolution de leur métier.

Rappel des objectifs de la Plateforme Formation Construction Durable

Stimuler les entreprises à entreprendre des formations en construction durable pour tous

leurs types de travailleurs en les redirigeant vers les opérateurs de formations actifs en

Région de Bruxelles-Capitale

Améliorer l’adéquation entre l’offre des différents opérateurs de formation du secteur et la

demande des entreprises, en particulier les PME/TPE

Accompagner les entreprises dans leur démarche de développement de compétences en construction durable et enquêter sur les besoins en formation afin de les transmettre aux opérateurs de formation

Dans le souci de répondre à ces objectifs et d’apporter efficacement son aide au développement de

formations appropriées par les opérateurs de formation, la Plateforme Formation Construction

Durable a pris le temps d’interroger directement les premiers concernés, les entreprises de la

construction en Région de Bruxelles-Capitale.

Dans le contexte actuel de crise économique et de défis environnementaux, le secteur de la

construction, en tant qu’indicateur clé de la santé économique d’une région, est pleinement

concerné par ces bouleversements. Comment peut-on caractériser les entreprises de construction de

nos jours ? Comment réagissent-elles face à leurs besoins ? (recrutement, formation…) Comment

voient-elles leur avenir ? Comment font-elles face aux changements ?

Cette enquête permet de rendre compte de la situation actuelle des entreprises face à leur propre

gestion de ces différentes problématiques. Elle interroge leur mode de fonctionnement et caractérise

le comportement des entreprises face aux possibilités, demandes et contraintes de leur activité.

5 5


2. Méthodologie et cadre de l’enquête

2.1. Un échantillon reflétant les réalités du secteur

Le marché de la construction bruxellois est représenté par 11.600 entreprises environ : 1.600 d’entre

elles emploient au moins un travailleur, 10.000 environ sont des indépendants1. Le secteur,

majoritairement composé d’indépendants, est également fait de très petites et petites entreprises.

Elles seules représentent 93% des entreprises de plus d’un travailleur. Les interroger sur leur mode

de fonctionnement, d’apprentissage et de recrutement semblait être une priorité.

L’enquête a donc sélectionné un premier échantillon d’entreprises de 0 à 20 travailleurs pour un

niveau d’analyse axé sur les indépendants et les petites entreprises. Une autre phase d’enquête

représentative des plus grandes entreprises est prévue.

Le secteur d’activité est également très varié : de la construction générale aux travaux de

construction spécialisés, l’entrepreneur d’aujourd’hui participe à de grands projets et se spécialise

dans une technique. Il se retrouve principalement dans les travaux spécialisés avec 73% des

entreprises de plus d’un travailleur actives dans ce secteur. Les travaux d’installation électrique et de

plomberie, les travaux de finition et les autres travaux de construction spécialisés tels que

l’étanchéfication des murs, le ravalement de façades restent les activités dominantes au sein de la

construction spécialisée.

L’enquête met en avant ces deux caractéristiques du secteur de la construction :

- La majorité des petites entreprises

- La domination des travaux de construction spécialisés.

2.2. Paramètres de l’enquête

L’enquête a été réalisée de janvier à juin 2015 en appelant de manière régulière un listing

d’entreprises. Environ 200 entreprises ont été appelées au cours de cette période. Ainsi, de manière

aléatoire (membres ou non de la Confédération, indépendants ou non, entrepreneur général ou

spécialisé), la parole a été donnée aux entrepreneurs de 0 à 20 travailleurs (dans un premier temps)

pour qu’ils nous fassent partager leur situation actuelle, leur vision, leur préoccupation.

Les informations recueillies via le questionnaire2 restent les mêmes d’une manière générale et

portent sur :

- L’accès aux marchés et le type de chantier

- Les méthodes d’apprentissage

- Les critères de recrutement et profils recherchés

- L’avis des entreprises sur les grands enjeux liés à leur activité.

1 Pour plus d’information sur les chiffres du secteur de la construction en Région de Bruxelles-Capitale, voir la

publication de la Plateforme formation construction durable « Marché du travail du secteur de la construction en RBC – Analyse de 2010 à 2014 et mise à jour des chiffres clés ». 2 Voir le questionnaire complet en annexe.

6 6


Les grandes questions posées à travers cette enquête permettent d’avoir une estimation du degré

d’investissement de l’entreprise dans des structures auxquelles elles peuvent faire appel : les centres

de formation et centres d’expertise, Actiris, Bruxelles Formation. Quelles sont les compétences clés

de l’entreprise et qui les détient ? Quelles thématiques intéressent les entrepreneurs ?

Les entretiens se sont réalisés autant que possible sous la forme d’une discussion « informelle », d’un

échange avec l’entrepreneur sur sa manière de se former, de recruter, de considérer l’avenir.

L’enquête téléphonique a une durée de 30 minutes. Au vu de la durée des appels, nous avons fait

appel à un étudiant stagiaire pour renforcer les besoins de cette mission.

Au total, 48 entreprises ont répondu à l’enquête. Les résultats de cette enquête sont présentés ci-

dessous. Des observations générales dressent le portrait des entreprises toutes catégories et

secteurs confondus. Un zoom sur les entrepreneurs généraux permet ensuite de présenter ces

entreprises aux compétences multiples et donc aux exigences et compétences poussées.

7 7


3. Analyse des résultats toutes entreprises confondues

3.1. Présentation de l’échantillon

3.1.1. Présentation par taille

Présentation des 48 entreprises selon leur taille

Taille Nombre d’entreprises

Activités Taille des chantiers

Clients* Moyenne d’ancienneté

0 4 Entreprise générale, électricité, plafonnage, peinture, carrelage, spécialiste acoustique, couverture (toiture), plomberie

Moins de 200 à + de 10.000 m 2

PAR, MOP, MOI (1 seul)

11 ans

1-5 29 Entreprise générale, électricité, gros-œuvre, plafonnage, couverture, carrelage, HVAC, plomberie, cloison, menuiserie int et ext, aménagement intérieur, peinture

Moins De 200 à + de 10.000 m2

PAR, MOP, MOI (1 seule entreprise)

28 ans

6-20 15 Entreprise générale, gros-œuvre, électricité, peinture, plafonnage, couverture, carrelage, protection et isolation, menuiserie int et ext, finition intérieure et façade, aménagement intérieur, cloison

Moins De 200 à + de 10.000 m2

PAR, MOP, MOI (6/15)

36 ans

*Clients : PAR = Particuliers, MOP = Maître d’Ouvrage Professionnel, MOI = Maître d’Ouvrage

Institutionnel

Remarques générales :

- Pas de segmentation d’activité par rapport à la taille des entreprises : le niveau d’analyse

(indépendants, de 1 à 5 et de 6 à 20) ne donne pas de séparation nette des domaines

d’activité

- Pas de distinction possible selon la taille des chantiers et type de client si ce n’est que les

maitres d’ouvrages institutionnels restent en majorité des clients d’entreprises de plus de 6

travailleurs

- L’ancienneté tend à augmenter avec la taille des entreprises.

3.1.2. Tableau récapitulatif des principales observations selon la taille

8 8


Eléments de réponse récurrents ou significatifs de la part de l’entrepreneur

Remarques concernant les entreprises de 1-5 : 29 Remarque entreprises de 6 à 20 : 15

Part des entrepreneurs généraux 45 % (13 entreprises)

47 % (7 entreprises)

Formation de l’entrepreneur : apprentissage sur le terrain 40 % (14 entreprises) 60 % (9 entreprises)

Actif principalement dans : 75-100 % en rénovation 50% en construction

IDEM

Actif faiblement dans : Très peu, voire pas du tout dans l’entretien-maintenance, aménagement intérieur, conseil

IDEM

Accepte une mission dont ils ne maitrisent pas la technique ou le matériau et se forme eux-mêmes pour la réaliser

50 % 47 %

Quelle formation pour apprendre de nouvelles méthodes/techniques de travail ?

83% via internet 83% recherchent de la documentation 24% s’inscrivent à des formations

100% via internet 100% recherchent de la documentation 13% s’inscrivent à des formations

Composition du personnel L’ouvrier qualifié reste le plus employé au sein de ces entreprises

IDEM

- Ouvriers encadrants - Employés administratifs

24 % 34 %

53 % 80 %

- Stagiaire - Ouvriers peu qualifiés

Ces entreprises n’emploient, sauf à quelques exceptions près, aucun stagiaire, aucun ouvrier peu qualifié

IDEM

Qui forme-t-il en priorité ? La priorité n’est pas donnée à un profil de travailleur en particulier Les réponses sont très aléatoires d’une entreprise à une autre (de souvent à jamais)

Les ouvriers/ouvriers encadrants sont les plus souvent formés

Recrutement : quel canal est le plus fréquemment utilisé ? Le bouche à oreille est le moyen le plus utilisé pour recrutement : 80%

IDEM + 40 % publient occasionnellement une offre d’emploi

9 9


Le tableau ci-dessus met en évidence des similitudes ou des divergences en fonction de la taille :

- Soit les deux catégories d’entreprises ont les mêmes comportements, dans ce cas, cela

démontre qu’une constance semble se dégager indifféremment de la taille,

- Soit leur écart de réponse est suffisamment important pour indiquer une tendance différente

selon la taille des entreprises.

3.2. Caractéristiques de l’activité des entreprises interrogées

3.2.1. Composition du personnel

De quel profil métier se composent les entreprises interrogées employant au moins 1 travailleur ?

(90 % de l’échantillon)

10 10


68%

5%

16%

11%

Ouvriers qualifiés

Majoritaire Mélange Minorité Aucun

2% 0% 9%

89%

Stagiaires


0% 4% 5%

91%

Ouvriers peu qualifiés


0% 4%

30%

66%

Ouvriers encadrants


5% 2%

18%

75%

Employés encadrants


7% 0%

43% 50%

Employés administratifs


11 11


En toute logique, les ouvriers qualifiés sont majoritaires au sein des entreprises interrogées, et ce

dans 68 % des cas. Il y a finalement très peu d’ouvriers non qualifiés employés par ces entreprises et

les ouvriers encadrants ne sont présents que dans 30 % des entreprises.

Si les employés administratifs sont présents, mais en minorité seulement, dans la moitié des PME

interrogées, les employés encadrants ne sont en revanche pas représentés dans les ¾ de celles-ci.

Les entreprises employant des stagiaires sont minoritaires, 89 % des entreprises interrogées n’en

emploient aucun.

3.2.2. L’activité principale

Les entreprises de la construction combinent bien souvent plusieurs savoir-faire. Ce sont des

entrepreneurs généraux mais également actifs dans les travaux de construction spécialisés par

exemple. Pour mettre en évidence l’activité qui occupe la majeure partie du temps de

l’entrepreneur, nous l’avons interrogé sur son activité principale.

48 % des entreprises interrogées sont principalement actives dans les travaux de finition. 42 %

déclare être entrepreneurs généraux.

Les trois secteurs d’activité dominants des entreprises employant au moins 1 travailleur en Région de

Bruxelles-Capitale sont :

4. les travaux d’installation électrique, de plomberie et autres travaux (les techniques

spéciales) : 29 %

5. les travaux de finition : 23 %

6. la construction générale : 20 %.

0

5

10

15

20

25

Entreprise générale Techniquesspéciales

Finitions Gros-œuvre

20

3

23

2

Répartition des entreprises interrogées par secteur d'activité principal

Série 2

12 12


Les activités principales des entreprises interrogées reflètent les secteurs majoritairement

représentés chez les entreprises de plus d’un travailleur. Les techniques spéciales restent sous-

représentées, elles feront toutefois l’objet d’une enquête spéciale séparée.

3.2.3. Construction ou rénovation ?

Les entreprises interrogées rénovent plus qu’elles ne participent à des chantiers de construction

neuve. 50 % des entreprises déclarent être actif à au 75 % de leur temps de travail sur des chantiers

de rénovation. La construction est majoritaire pour 14 % d’entre elles seulement.

A une exception près, toutes les entreprises ont évalué leur activité en entretien-maintenance,

aménagement intérieur et conseil entre 0 et 25 %.

3.2.4. Le type de client

18

4

10

6

13 14

7

24

0

5

10

15

20

25

30

Construction Rénovation

Représentation de la part de construction et de rénovation

0-25 % 25-50 % 50-75 % 75-100 %

13 13


Le client particulier est majoritaire dans 58 % des entreprises interrogées. 40 % tout de même

déclarent avoir affaire à des maîtres d’ouvrage professionnels de manière occasionnelle. Les maîtres

d’ouvrages institutionnels ne sollicitent presque jamais les entreprises de moins de 20 salariés qui

ont été interrogées : 80 % n’ont jamais travaillé pour eux.

3.2.5. Le type de chantier

Au vu de la majorité des clients particuliers et de la majeure partie du travail en rénovation, le type

de chantier majoritaire devrait correspondre au résidentiel.

L’entrepreneur interrogé travaille effectivement majoritairement sur des chantiers résidentiels. Ils

sont tout de même 44 % actifs dans des bureaux et 46 % sur des chantiers industriels. Hormis une

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Majoritairement Régulièrement Occasionnellement Jamais

28

4

12

4

16

7

19

6 3

1

6

38

Représentation de la fréquence des différents clients des entrepreneurs

Particulier Maître d'ouvrage professionnel Maître d'ouvrage institutionnel

33

8

2 1

7

11

7

4

7

21 22

4 1

8

17

39

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

Résidentiels Bureaux/Tertiaire Industriels Equipements publics

Sur quel type de chantier travaille l'entrepreneur ?

Majoritairement Régulièrement Occasionnellement Jamais

14 14


entreprise qui déclare travailler en majorité pour des équipements publics, la grande majorité de ces

PME n’est jamais représentée dans cette catégorie.

15 15


3.3. Le mode d’apprentissage des entreprises interrogées

3.3.1. Y a-t-il une formation suite à la demande d’un client à laquelle l’entreprise ne sait pas

répondre ?

Certains entrepreneurs passent par la voie classique de la formation, d’autres passent par des

chemins parallèles pour arriver « par hasard » au métier, tandis qu’une autre partie affirme avoir

appris « sur le tas » en recherchant un travail ou bien encore, en reprenant l’entreprise familiale.

Parmi les entreprises interrogées, plus de la moitié déclare avoir reçu une formation pour exercer

leur métier. 48 % affirme avoir appris sur le terrain.

Comment réagit l’entreprise lorsqu’un client lui demande de réaliser une mission qu’il ne maitrise

pas ? Soit, par exemple, parce qu’elle ne connait pas la technique ou les matériaux exigés ?

48 % des entreprises interrogées accepte la mission et se forme pour exécuter le travail elles-mêmes.

19 % d’entre elles préfèrent toutefois faire appel à un sous-traitant. L’entrepreneur semble donc

ouvert à se former à de nouvelles techniques si tant est que la demande est là.

3.3.2. Le mode d’apprentissage

Aujourd’hui, il existe de nombreuses formations à destination des entrepreneurs et travailleurs dans

le secteur de la construction. Mais quels sont les recours utilisés par les entrepreneurs pour

apprendre de nouvelles méthodes ou techniques de travail ? Quel est le réflexe d’un entrepreneur

qui a besoin d’apprendre une nouvelle méthode, de poser une nouvelle installation, d’isoler avec de

nouveaux matériaux ?

5 6

9

23

5

0

5

10

15

20

25

Généralement,refuse la mission

Refuse mais serenseigne pour un

prochaine demande

Accepte et fais appelà un sous-traitant

Accepte et se formepour exécuter letravail soi-même

Ne sait pas seprononcer

Lorsqu'un client demande de travailler selon une technique ou avec des matériaux que l'entrepeneur ne maitrise pas

16 16


S’informer sur internet et rechercher de la documentation (des livres, des fiches techniques, des

revues…) restent les deux moyens les plus accessibles et pratiques pour un entrepreneur souhaitant

apprendre de nouvelles méthodes ou techniques de travail : 90 % y ont recours.

Peu d’entrepreneurs s’inscrivent à des formations ou assistent à des séminaires. Ils sont encore

moins nombreux à oser faire le test sur chantier ; la prise de risque que constitue cette méthode

limite certainement ce choix.

3.3.3. L’interlocuteur principal pour l’apprentissage

Différents interlocuteurs sont possibles lorsqu’il s’agit d’être conseillé pour une nouvelle méthode ou

une nouvelle technique de travail. Pourtant, sont-ils tous connus par les entrepreneurs ? Quel est

l’interlocuteur privilégié ?

0

5

10

15

20

25

30

35

40

45

Je m'informe sur internet; 43

Je recherche de la documentation; 43

Je teste sur chantier; 4

Je m'inscris à des formations; 8 J'assiste à des

séminaires; 6

Comment faites-vous pour apprendre de nouvelles méthodes/techniques de travail ?

17 17


32

21

1 1 0 0 0

5 5

10

15

10

18

15

11

8

5

7

26

34

27

32

36

23

0

5

10

15

20

25

30

35

40

Interlocuteur extérieur privilégié pour apprendre de noouvelles méthodes/techniques de travail

Majoritairement Occasionnellement Jamais

18


Les entreprises interrogées ont majoritairement recours aux fabricants et aux distributeurs de

matériaux, respectivement 67 % et 44 %. Une très grande majorité ne fait pas (ou parfois ne connait

pas) appel aux autres interlocuteurs possibles. Les centres de formation institutionnels, spécialisés et

d’expertises semblent être l’interlocuteur le moins privilégié des entreprises : environ 72 % des

entreprises n’ont aucun lien avec ces contacts extérieurs et si elles prennent contact avec eux à 27 %

environ, ce n’est que de manière occasionnelle. Les entreprises contactent aussi occasionnellement

leur fédération de métier à 37,5 %.

En ce qui concerne la période favorable pour former le personnel (tous grades confondus), il en

ressort clairement que le mois de décembre et de janvier sont les plus propices à la formation.

3.4. Le recrutement

3.4.1. Les critères

La motivation reste le critère le plus important. L’autonomie et la ponctualité sont également bien

souvent qualifiées d’ « important » par la personne interrogée. Les compétences de bases restent

fondamentales pour beaucoup d’entreprises, tandis que le bilinguisme n’est important que pour 8 %

des entreprises interrogées.

3.4.2. Le type de recrutement

Le bouche à oreille est utilisé à une très forte majorité et fait même la quasi-unanimité.

0%

10%

20%

30%

40%

50%

60%

70%

80%

90%

Comment recrutent les entrepreneurs ?

Série 1

19 Publication Enquête Entreprises 2015, Plateforme Formation Construction Durable, Août 2015

3.4.3. Les compétences recherchées

Bien cerner les compétences clés de son propre métier ne semble pas toujours être une tâche facile.

Beaucoup mettent en avant des compétences « de base » et des compétences pratiques (« savoir lire

un plan », « bien connaitre les matériaux », « interpréter un mode d’emploi »), d’autres lient tout de

suite la compétence au métier (chauffagiste, plafonneur, coffreur, maçon…).

3.5. Les perspectives d’avenir

3.5.1. Les évolutions d’ici à 5 ans

25 % envisagent les progrès techniques comme une évolution rapide au cours des prochaines

années.

17 % disent devoir affronter une concurrence déloyale de plus en plus forte.


4. Focus sur les entrepreneurs généraux

« Exerce les activités de l'entreprise générale, celui qui, au nom et pour compte de tiers, construit,

rénove, fait construire, ou rénover un bâtiment, en exécution d'un contrat d'entreprise de travaux

jusqu'à l'état d'achèvement et fait appel pour cela à plusieurs sous-traitants »3.

Les entrepreneurs généraux de la construction correspondent à un profil métier particulier dans la

mesure où ils doivent répondre de compétences professionnelles supplémentaires requises pour

l’exercice de leur profession. Ils doivent posséder des compétences administratives spécifiques

comme la réglementation en matière de permis d’urbanisme, de la responsabilité solidaire pour les

dettes sociales et fiscales. Ils doivent également détenir des compétences techniques

poussées notamment des connaissances de base en matière de stabilité et des principales parties de

la construction. En tant qu’entrepreneur général, il doit surtout maitriser les connaissances

techniques de gestion, de planification et de coordination des différents corps de métiers.

Pour toutes ces raisons, l’analyse du comportement des entreprises générales en matière de

formation, de développement de compétences et de recrutement vaut la peine de lui accorder une

étude séparée.

42% des entreprises interrogées déclarent faire partie des entreprises générales. 25 % d’entre elles

exercent également des activités annexes : gros-œuvre, électricité, plafonnage, couverture (toiture),

HVAC, peinture, carrelage et aménagement intérieur.

4.1. Présentation de l’échantillon

4.1.1. Présentation des entreprises générales interrogées par taille

5 % d’indépendant :

65 % de 1 à 5 travailleurs

30 % de 6 à 20 travailleurs

Répartition de l’échantillon par année d’activité et nombre de salariés

Répartition par date de création d’entreprises Taille dominante

35 % des entreprises générales interrogées se sont créées avant les années 90

71 % des entreprises créées avant les années 90 emploient entre 6 à 20 salariés

30 % entre 1990 et 1999 85 % des entreprises nées après 1990 ont un effectif de 1 à 5 salariés 35 % après l’an 2000

3 Définition de la Fédération des Entrepreneurs Généraux de la Construction,

http://www.fegc.be/Newsletter.asp?id=791&lng=fr [19/08/2015]

http://www.fegc.be/Newsletter.asp?id=791&lng=fr


La grandeur d’une entreprise générale de construction semble dépendre de son ancienneté : plus

celle-ci est ancienne, plus elle aura tendance à employer un plus grand nombre de salariés. On peut

supposer que l’évolution des entreprises générales de construction dans le temps est en règle

générale croissante puisqu’elles s’agrandissent majoritairement au-delà de 25 ans d’activité.

4.1.2. Profil des personnes interrogées

Les personnes ciblées pour réaliser l’enquête étaient naturellement les gérants de ces entreprises. Ils

représentent la majorité des personnes interrogées. Lorsque le gérant ne pouvait pas répondre

(absent, indisponible), certaines personnes ont toutefois accepté de répondre parce qu’elles

estimaient avoir les connaissances nécessaires pour répondre à nos questions. Le tableau ci-dessous

met en perspective la fonction des interviewés avec leur nombre d’années d’expérience et leur

formation. Quelle est leur position au sein de l’entreprise ? Correspond-elle à leur formation

initiale ? Combien d’année d’expérience possèdent-elles dans secteur de la construction ?

Fonction des interviewés Formation Années d’expérience

50 % de gérants ou co-gérants Formation en construction – apprentissage sur le terrain

80 % d’entre eux possèdent plus de 20 ans d’expérience

40 % de secrétaires et employés administratifs

Formation en construction – en secrétariat – sur le terrain

De 5 à 15 ans d’expérience

10 % d’administrateurs et « office managers »

Commerce, management Moins de 5 années

Une grande majorité des personnes interrogées est représentée par le gérant/le co-gérant, une

minorité se distingue par la fonction d’administrateur et d’office manager. C’est cette minorité qui a

également le moins d’expérience dans le domaine de la construction. A l’inverse et en toute logique,

ce sont les gérants et co-gérants qui possèdent le plus d’expérience dans le secteur de la

construction. En revanche, cette minorité qui possède le moins d’années d’expérience est la plus

diplômée, mais pas en construction. Une grande partie des interrogés au total déclare avoir appris

sur le terrain, ce qui n’empêche pas pour 45 % d’entre eux de s’être formés en construction en

supplément.

4.2. Caractéristiques des entreprises générales de construction

4.2.1. La composition du personnel

Stagiaires : 15 % des entreprises générales emploient des stagiaires en « minorité ».

Ouvriers peu qualifiés : présents dans 5 % seulement des entreprises générales.

Ouvriers qualifiés : ils sont majoritaires dans 65 % des entreprises interrogées.

Employés encadrants : ce statut (gestionnaire de projet, techniciens, chefs de chantiers,…) est

représenté dans 25 % entreprises mais en « minorité » ou « mélange ».

Ouvriers encadrants (chefs de chantiers) : ils sont présents dans 55 % des entreprises générales mais

restent principalement minoritaires au sein de celles-ci.


Employés administratifs : mêmes proportions que pour les ouvriers administratifs.

4.2.2. Construction ou rénovation ?

Si 60 % des entreprises générales interrogées déclarent être actives entre 75 et 100 % dans la

rénovation, seuls 10 % ont indiqué l’être à cette fréquence pour la construction.

Toutes les entreprises de manière quasi-unanime déclarent travailler entre 0 et 25 % en entretien-

maintenance, aménagement intérieur et conseil.

4.2.3. Le type de client et de chantier

Le particulier domine largement comme profil client. 80 % des entreprises générales travaillent

majoritairement et régulièrement pour les particuliers. On retrouve naturellement dans les mêmes

proportions ces mêmes entreprises sur les chantiers résidentiels.

La moitié des entreprises générales de construction interrogées travaille pour des maitres d’ouvrages

professionnels de manière régulière ou en majorité.

Les clients de type maitres d’ouvrages institutionnels sont plus rares. 20 % des entreprises générales

en font leurs clients, soit de manière majoritaire, régulière ou occasionnelle. 75 % d’entre elles

emploient entre 6 et 20 salariés. Ces mêmes entreprises sont également les seules à travailler sur

des équipements publics

Les entreprises interrogées se répartissent plus ou moins également les chantiers du type bureaux et

tertiaires. La moitié travaille de manière occasionnelle sur des chantiers industriels.

Par rapport à la taille des chantiers, la grande majorité des entreprises ne travaille pas au-delà de

1.000 m2. Il n’y a également pas d’adéquation entre la taille de l’entreprise et la taille des chantiers :

de très petites entreprises générales se retrouvent dans des chantiers de plus de 10.000m2.

La quasi-majorité des entreprises est active à divers degrés (occasionnellement, régulièrement,

majoritairement) dans des chantiers de moins de 200 à 1.000 m2.

5% 5%

30%

60%

Quelle est votre part d'activité dans la rénovation ?

0-25%

25-50%

50-75%

75-100%

40%

25%

30%

5%

Quelle est votre part d'activité dans la construction ?

0-25%

25-50%

50-75%

75-100%


4.3. Le mode d’apprentissage des personnes interrogées

4.3.1. Le mode d’apprentissage

Il est possible de devoir faire face à une demande d’un client qui pose une difficulté parce que

l’entrepreneur ne connait pas la technique ou le matériau. Dans ces cas-là, 50% se disent prêts à

accepter la mission et se former soi-même pour exécuter le travail. 15 % refusent la mission, 15 %

également font appel à un sous-traitant et 15 % refusent mais se renseignent pour une prochaine

demande.

Comment les entrepreneurs généraux apprennent de nouvelles méthodes/techniques de travail ?

100 % des entreprises générales interrogées apprennent de nouvelles méthodes ou

techniques de travail sur internet et par le biais de la documentation (livres, fiches,

techniques, revues…).

70 % apprennent via des fabricants et distributeurs de matériaux.

30 % s’inscrivent à des formations théoriques et pratiques.

10 % déclarent également essayer sur chantier directement.

A qui s’adressent les entrepreneurs généraux pour apprendre de nouvelles méthodes/techniques de

travail ?

Le recours à des architectes/bureaux d’études, s’il existe, n’est qu’occasionnel, et représente

40 %.

Les centres d’expertise sont majoritairement boudés : seulement 15 % des entreprises y ont

recours de manière occasionnelle et 10 % de manière régulière.

La moitié tout de même s’adresse à leur fédération (mais répondent-ils pour nous faire

plaisir ?).

90 % se forment dans des centres de formation spécialisés de manière occasionnelle. 30 %

passent par des centres de formation institutionnels (EFPME, Bruxelles Formation).

50 % déclarent ne jamais former eux-mêmes leurs travailleurs : ce sont globalement celles

que l’on retrouve dans des centres de formation institutionnels et spécialisés.

La formation par l’entrepreneur est assurée de manière régulière dans 35 %.

4.3.2. La formation du personnel

20 % des entreprises déclarent ne jamais former son personnel, que ce soit des ouvriers, des ouvriers

encadrants, des employés encadrants et administratifs et le gérant. Ces mêmes entreprises font

également partie des entreprises qui ne font appel à aucun (ou alors de manière occasionnelle) canal

extérieur pour se former.

Très peu d’entreprises générales de la construction forment des stagiaires.


Les 75 % d’entreprises qui forment « majoritairement », « régulièrement » et « souvent » leurs

ouvriers ont également répondu qu’elles avaient recours en majorité aux fabricants et distributeurs

de matériaux pour se former.

Les employés encadrants ou administratifs ne sont pas formés en majorité. Seuls 10 % des

entreprises générales déclarent les former souvent.

Le gérant se forme également souvent et de manière régulière dans 65 % des cas.

4.4. Le recrutement

Comment une entreprise générale fait-elle pour recruter ? Elle qui a, par définition, besoin de profils

variés tant sur chantier qu’au bureau.

4.4.1. Les critères

Quels sont les critères les plus importants lorsqu’un entrepreneur général recrute ?

Le critère numéro 1 d’un entrepreneur général est la motivation : 65 % des entreprises interrogées

considèrent que c’est le critère le plus important. Toutes les autres le considèrent comme étant

« très important ».

Viennent ensuite l’autonomie, la ponctualité et les compétences de base.

Le bilinguisme est peu important, voire sans importance pour la totalité des entreprises.

4.4.2. Le type de recrutement

Rappel des types de recrutement possibles et/ou cités en exemple

5. Actiris

6. Bruxelles formation

7. Publication d’une offre d’emploi

8. Par une agence d’intérim

9. Par un bureau de recrutement

10. Test les stagiaires de l’enseignement secondaire/supérieur/de l’EISP

11. Le bouche à oreille

12. Recrutement en interne

Sans grande surprise, le bouche à oreille est majoritairement utilisé dans 70 % entreprises. Les autres

moyens ne sont jamais utilisé ou de manière occasionnelle.

12.1.1. Compétences recherchées

Certaines compétences ou profils spécifiques sont difficiles à trouver. Les causes peuvent être

diverses : pénurie de main d’œuvre, formation peu attrayante, demande trop forte, compétences de

pointes…


Il est difficile pour un entrepreneur d’exprimer en terme de compétence les profils qui lui font

défaut. Seulement 15 % mettent en avant des métiers bien précis : maçon, carreleur, charpentier,

plombier, menuisier, couvreur. 25 % expriment la motivation comme « compétence » recherchée

tandis que 15 % déclarent ne pas avoir de difficultés et 30 % ne savent pas définir leur compétence

manquante.

4.5. Les perspectives d’avenir

4.5.1. Les évolutions d’ici à 5 ans

35 % des entreprises générales évoquent le dumping social comme frein aux perspectives d’avenir.

La concurrence est ressentie comme étant fortement déloyale. Les charges sociales semblent

également peser.

4.5.2. Les thématiques du futur

L’enquête a interrogé les entreprises sur les thématiques qui représentaient pour elles un intérêt.

60 % des entreprises interrogées ont répondu à la cette question. La difficulté de répondre à cette

question démontre les problématiques liées au métier de gérant d’une entreprise : avoir une vision

objective des possibilités, des besoins, des compétences à développer, avoir une vision de l’avenir,

prendre du recul sur son ancrage en tant qu’acteur dans le monde de la construction et de ses

évolutions nécessaires.

Plus de 30 % des entreprises qui ont répondu aimeraient en savoir davantage sur la gestion

administrative et économique d’une entreprise (des liens ont par ailleurs été créés avec la cellule

gestion et innovation). 58 % d’entre elles souhaitent précisément augmenter leur savoir en isolation

et construction passive.


5. Conclusions

A travers cette enquête, les entreprises ont été amenées à s’interroger sur leur propre rôle dans le

secteur de la construction. Cet échange s’est toujours bien déroulé, l’entrepreneur a même

sûrement le besoin de verbaliser des interrogations ou des problèmes qu’il ressent mais dont la

visibilité manque et bien encore plus le temps nécessaire pour pouvoir y faire face.

Sans jugement négatif du comportement des entreprises, celles-ci réagissent encore dans un cadre

« traditionnel » d’entreprise : la formation reste peu exploitée sous toutes ses possibilités, par

manque de temps pour la charge administrative qu’elle représente, par manque d’intérêt parce

qu’elle ne souhaite pas investir dans son personnel, par méconnaissance surtout de l’éventail des

possibles.

Ce sont également des petites structures auxquelles la formation et la prise en charge du

développement de compétences doivent s’adapter. Des solutions alternatives, comme la mise en

place de formation de qualité sur internet (puisqu’il est le canal d’apprentissage majoritairement

exploité), doivent émerger des penseurs de la construction.

La motivation du personnel est ressentie comme une « qualité », une « compétence » même, dans le

choix du recrutement. S’il s’opère essentiellement par bouche à oreille, c’est peut-être ce critère-là

qui est avant tout décisif pour faire passer un entretien.

Les facteurs économiques pèsent sur l’avenir des entreprises. Leur perspective d’avenir se heurte à

un constat immédiat et leur frustration est catalysée dans cette question volontairement ouverte

pour ouvrir un échange, cerner une préoccupation. Nombreuses sont les entreprises qui craignent

pour leur pérennité. Le dumping social est fortement mis en cause.

Parallèlement à cette concurrence de la main d’œuvre étrangère, beaucoup ne semble pas satisfait

des compétences disponibles sur le marché du travail sans toutefois pouvoir exprimer clairement

leur besoin en compétence.

Très certainement, l’évolution du contexte actuel nécessite de nouvelles compétences sur le marché.

Ces petites entreprises semblent ne pas avoir les moyens pour faire face aux nouvelles techniques et

aux nouveaux matériaux liés aux nouvelles normes environnementales. La gestion planifiée et

efficace de la formation n’en est qu’à ses premiers pas.

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Annexe - Formulaire d’enquête

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qui sont les entreprises de construction en région de … economie... · stimuler les entreprises...

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