rapport annuel 2012 world vision suisse

Rapport annuel 2012 W o r l d V i s i o n S u i s s e

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Photo de couverture

Bonheur des enfants d’un projet de parrainage dans

la province de Quang Nam, au Vietnam

Editorial

Rapport de la présidence et de la direction générale 3

World Vision SuisseQui sommes-nous ? 4

Notre méthode de travail 6-7

Programmes et projets internationauxCoopération au développement 9

Projets de développement régionaux 10−12

Aide d’urgence et en cas de catastrophes 14−15

Projets sectoriels 16−17

Thèmes et plaidoyer 18

Partenariats avec des entreprises 19

Liste des projets et dépenses Où nous aidons 20+25

Liste des dépenses par projet 21−24

Comptes annuelsEvolution des finances avec annexe 26−39

Rapport de performanceStructures juridiques et organigramme 40−41

Présidence et direction générale 42

Table des maTières

rapporT annuel 2012World Vision suisse

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Même après 30 années de coopération au développement, notre œuvre humani-taire suisse opérant dans le monde entier reste confrontée à des évolutions et des défis permanents. Nous veillons d’ailleurs à mesurer et à évaluer régulièrement l’effet durable de nos actions et les ajustons en conséquence. Au cours de ces trois décen-nies depuis sa fondation, World Vision Suisse a pu soutenir quelque 3,5 mio. de per-sonnes dans les pays en développement.

Transmission réussie des projetsEn matière de durabilité, le soutien de World Vision n’est plus nécessaire au ter-

me de 12 – 15 années de coopération partenariale, et la population locale prend en main le développement de ses villages et de ses communautés. La finalisation des projets de parrainage est considérée en fait comme une « cession des projets » à la population locale – et est un motif de célébration. En 2013, World Vision Suisse est parvenu à finaliser avec succès deux projets de partenariat au Ghana et en Inde ayant duré 15 ans.

aide d’urgence dans la région du sahelEn 2012, World Vision a été très sollicité dans le domaine de l’aide d’urgence et

en cas de catastrophes. En Afrique, la frange sahélienne a subi l’une des périodes de sécheresse les plus dures depuis 60 ans, mettant en péril la vie de 18 millions de per-sonnes. La pénurie alimentaire a touché de plein fouet la survie des enfants et des jeunes mères. World Vision a fourni une aide d’urgence rapide et efficace qui a permis d’approvisionner plus d’un million de personnes en eau et en denrées alimentaires.

plus de 80 % des dons sont affectés aux activités des projets Les comptes annuels 2012 de World Vision Suisse enregistrent des dons de 46,7 mio.

de francs. Un budget de 37 mio. de francs a été alloué aux projets réalisés dans 30 pays en développement. En moyenne, au cours des cinq dernières années 80,8 % des dons ont été affectés aux activités des projets. Par rapport à l’exercice précédent, en 2012 nous enregistrons un recul des dons de 11 mio. de francs, dont une grande partie sont des fonds publics (Programme alimentaire mondial) et des financements publics (env. 6 mio. de francs). Nous réagissons à ce recul par différentes mesures et comptons bien engager à nouveau World Vision Suisse sur la voie de la croissance.

la transparence pour plus de 60 000 donateurs/donatrices Ce rapport annuel a pour vocation de refléter le travail de World Vision avec le

plus de transparence possible. Nous remercions de tout cœur nos plus de 60 000 fi-dèles donateurs et donatrices pour leur soutien généreux au cours de l’année écou-lée. Nous adressons aussi tous nos remerciements à nos ambassadeurs et ambas-sadrices bénévoles et à nos collaborateurs en Suisse et dans nos projets à l’étranger. Grâce à la coopération exemplaire de toutes les parties prenantes, l’espoir d’un fu-tur meilleur pour les enfants devient une réalité.

Ulrich Steiner, président Reto Gerber, directeur général/CEO

ediTorial

30 ans de CoopÉraTion au dÉVeloppemenT

Ulrich Steiner,PrésidentWorld Vision Suisse

Reto Gerber,Directeur général/CEOWorld Vision Suisse

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Fondé en 1982, World Vision Suisse est domicilié à Dübendorf (ZH). L’œuvre hu-manitaire est reconnue d’utilité publique en Suisse et opère dans plus de 30 pays à travers plus de 100 projets.

Les parrainages individuels créent une relation entre les populations des pays in-dustriels et celles des pays en développe-ment. Les cotisations de parrainage per-mettent de financer les projets locaux. Une aide qui profite à l’enfant, à sa fa-mille et à tout le village.

Pour améliorer efficacement les con-ditions de vie des enfants, il faut mo-difier positivement tout leur environne-ment. La foi chrétienne est un fondement et une motivation du travail de World Vi-sion. Mais World Vision travaille d’une manière aconfessionnelle. L’œuvre sou-tient les populations dans le besoin quels que soient leur origine ethnique, leur re-ligion ou leur sexe, et respecte les cou-tumes locales.

Certification par le label npoWorld Vision Suisse est titulaire du la-

bel NPO en Management Excellence et est certifiée ISO 9001. Ces deux labels garantissent l’emploi responsable des ressources et reflètent le professionna-lisme et l’efficacité de nos processus. A l’instar d’autres œuvres humanitaires su-isses reconnues, World Vision Suisse re-nonce donc à une certification ZEWO sup-plémentaire.

World Vision a le statut de consultant auprès de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et coopère avec le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR) et avec le Programme alimentaire mondial (PAM). Les comptes annuels sont établis suivant les principes des Recommandations Swiss GAAP FER

21 de présentation des comptes applica-bles aux organisations à but non lucratif.

aide à se suffir à soi-mêmeL’aide apportée dans les pays en dé-

veloppement est intégralement axée et centrée sur les besoins des enfants. Les projets de développement régionaux ont une durée de jusqu’à 15 ans et sont tou-jours mis en place en collaboration avec la population locale. L’objectif poursuivi est toujours l’aide à se suffir à soi-même.

Les projets sectoriels sont axés sur des thèmes spécifiques tels que l’eau ou la santé. Ce soutien permet aux populati-ons en difficulté de retrouver une exi-stence digne en toute autonomie. Fort de sa présence et de son infrastructure mon-diales, World Vision peut intervenir rapi-dement et sans entraves bureaucratiques en cas de crises humanitaires aiguës ou de catastrophes. Après l’aide d’urgence, World Vision offre aussi à la populati-on une aide durable à la reconstruction.

un partenariat mondialFondée en 1950, l’organisation World

Vision est aujourd’hui présente sur les cinq continents dans près de 100 pays et à travers 1600 projets de développement régionaux. Plus de 100 mio. de personnes profitent de notre soutien.

Tous les bureaux sont regroupés au sein du partenariat World Vision Interna-tional, mais travaillent de manière auto-nome.

World Vision suisse

« Je pense qu’ il est essen-tiel que World Vision ne

soutienne pas seulement un enfant en particulier,

mais aussi l’ensemble de sa communauté. »

Käthy Kaufmann-MatterEn visite chez sa filleule

en Roumanie

World Vision, œuvre humanitaire chrétienne, opère dans la coopéra-tion au développement depuis plus de 60 ans dans le monde entier. en suisse, nous sommes présents depuis environ 30 ans. au centre de l’intervention de World Vision : la lutte contre la pauvreté et l’injustice au service des enfants, de leurs familles et de leur environnement.

Qui sommes-nous ?

NPO Label für Management Excellence

ISO 9001

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Kongrithy (Cambodge) est heureux de pouvoir aller à

l’école avec ses amis.

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programmes internationauxLes programmes internationaux font le relai entre World Vi-

sion Suisse et les projets menés à l’étranger. Ils sont couplés avec des programmes de développement durable consacrés à des projets de partenariat, à des projets sectoriels et à l’aide d’urgence et en cas de catastrophes. Une équipe de professi-onnels du développement gère plus de 100 projets de World Vision Suisse dans plus de 30 pays. En coopération avec le personnel affecté aux projets de chaque pays et les autorités locales, nos responsables de programmes élaborent de nou-veaux projets, définissent des objectifs et contrôlent en con-tinu l’avancement des projets. En général, les programmes de développement durent jusqu’à 15 ans et sont financés par des parrainages individuels.

Lorsqu’une catastrophe naturelle se produit, nous fournis-sons une aide immédiate vitale par le biais d’équipes d’aide d’urgence qualifiées basées dans les régions en crise. Après l’aide immédiate, des mesures sont mises en œuvre pour la re-construction. Dans la gestion des catastrophes, nous assurons aussi l’alerte précoce, la prévoyance et l’évaluation des risques. Nous sommes le plus grand partenaire du Programme alimen-taire mondial (PAM), organisation des Nations unies. A ce ti-tre, nous participons à de nombreux programmes d’aide huma-nitaire urgente, notamment en Afrique.

World Vision suisse

noTre mÉTHode de TraVail

marketing & communicationPour garantir le financement de nos projets d’aide durables,

nous devons investir dans l’avenir. Dans le service marketing & communication, nous développons, planifions et mettons en œuvre notre stratégie de marketing et de communication. Pour cela, nous menons des campagnes d’acquisition de fonds pour les parrainages, ainsi que pour l’aide d’urgence et en cas de catastrophes. A travers une gamme de dons répondant à la de-mande de nos donateurs/donatrices, nous incitons les groupes cibles potentiels à nous soutenir régulièrement sur le plan fi-nancier. A l’occasion d’événements, de foires et de manifesta-tions publiques, nos collaborateurs informent personnellement les donateurs sur les possibilités d’un engagement.

Nos actions de marketing et de communication sont axées sur la promotion de l’image et de la notoriété de World Vision Su-isse en tant qu’œuvre humanitaire compétente au service d’un monde meilleur pour les enfants. Nous utilisons pour cela dif-férents canaux d’information - presse écrite et en ligne, radio et télévision, ainsi que plateformes de médias sociaux. Par le biais d’une présence proactive dans les médias, nous voulons qu’on y parle des différents volets de la coopération au déve-loppement pour ainsi éveiller l’intérêt et la confiance de la po-pulation suisse dans un engagement personnel.

direction généraleWorld Vision Suisse est une association d’utilité publique

comptant 73 collaborateurs basés à son siège de Düben-dorf. Sa direction générale est composée de cinq membres. A sa tête : le directeur général chargé de la direction opé-rationnelle et organisationnelle de l’entreprise. Celui-ci est l’interface avec la présidence et avec le partenariat global de World Vision International. Les autres membres de la di-rection générale dirigent chacun l’un des quatre services de notre organisation. Reto Gerber

Martin Suhr Valeria Habersatter

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World Vision suisse

relations clientèle & partenairesL’objectif de ce service est de consolider la confiance dans

World Vision moyennant le meilleur service possible et une in-formation transparente. World Vision Suisse communique di-rectement avec 60 000 donateurs/donatrices et assure aussi la communication entre le filleul/la filleule et son parrain/sa mar-raine en Suisse, que ce soit par un échange de correspondance ou une visite rendue à leur filleul(e) sur place.

Nous informons en continu nos donateurs/donatrices sur l’utilisation de leur aide financière et sur l’évolution du pro-jet. La plateforme en ligne « My World Vision » leur permet de consulter par voie électronique toutes les informations sur leur filleul(e).

A travers notre magazine Vision, des conférences, des ateliers ou d’autres manifestations, nous informons les donateurs/dona-trices et les personnes intéressées par notre travail et les sensi-bilisons aux activités liées à la coopération au développement.

Nous offrons aux entreprises la possibilité de s’engager sur le plan social et durablement dans plus de 20 pays. Pour chacune d’entre elles, nous pouvons trouver un projet adéquat, par ex-emple dans le domaine de la microfinance ou pour la construc-tion d’un puits à pompe solaire.

Finances, contrôle de gestion et informatiqueLe service Finances, contrôle de gestion et informatique joue

un rôle important dans la structure de notre organisation. Sa mission principale consiste à planifier, conduire et contrôler l’emploi des fonds. En coopération avec les programmes inter-nationaux, il planifie et surveille les objectifs et les activités des projets, ainsi que leurs ressources financières. Ce service four-nit des systèmes de contrôle stratégique, ainsi que des outils de gestion de l’entreprise. Il identifie les tendances pertinentes de manière précoce et recommande les mesures correspondantes.

Ses systèmes informatiques évolués procurent un degré d’automatisation élevé. Et grâce à une infrastructure informa-tique stable, les processus s’avèrent particulièrement efficaces. World Vision Suisse est titulaire du label NPO délivré par SQS et est certifié ISO 9001.

Ses comptes annuels sont établis suivant les recomman-dations relatives à la présentation des comptes Swiss GAAP FER 21. La transparence dans la présentation des comptes et l’utilisation efficace des fonds sont les premières priorités.

André Mebold Giovanni Miraglia

direction générale

ressources humaines

marketing & communication

Finances, contrôle de gestion et informatique

relations clientèle & partenaires

programmes internationaux

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inTernaTionale programme und projekTe

Un nouveau puits d’eau potable au Bangladesh

offre aux enfants un précieux rafraîchissement.

9

programmes eT projeTs inTernaTionauX

aide d’urgence et aux catastrophes

Les conséquences des catastrophes de ces dernières années se font encore sen-tir aujourd’hui. Nous avons donc mainte-nu notre aide en Haïti et au Pakistan et soutenons le travail réalisé sur place par le biais du savoir-faire venu de Suisse.

L’extension catastrophique de la fa-mine en Afrique de l’Ouest a pu être évi-tée dans de nombreuses régions grâce à l’intervention résolue des organisations d’aide internationales. Dans l’histoire ré-cente, c’est la première fois qu’une crise d’une telle ampleur a pu être minimisée en évitant le pire. La Somalie, le Soudan et le Soudan du Sud ne sont que quel-ques exemples des pays tributaires de notre aide. Et même si ces crises passent pratiquement inaperçues dans les médi-as, World Vision est sur place pour aider les populations en situation d’urgence. World Vision axe tous ses efforts sur les enfants et sur leurs besoins dans ces cir-constances particulières.

programmes et projetsDans les 51 projets de parrainage à

long terme menés sur quatre continents,

nous axons toutes nos énergies sur la santé, la formation et la promotion des revenus.

De l’éducation des enfants en bas âge au placement en apprentissage, en pas-sant par une formation en école primaire continue et qualitative, nous mettons en œuvre nos possibilités et nos instru-ments pour offrir de meilleures perspec-tives d’avenir aux enfants.

Une existence dans laquelle le poten-tiel et les facilités de chaque enfant sont identifiés, mis en valeur et exploités. Une existence digne pour les enfants qui, mi-eux formés et mieux préparés, peuvent agir à leur tour aux côtés des plus fai-bles dans leur propre société.

Créer de telles conditions exige des efforts dans de nombreux domaines. D’abord dans le domaine sanitaire, où nous mettons tout en œuvre – de la pré-voyance pour les femmes enceintes à l’alimentation saine des enfants en bas âge, en passant par les campagnes de vaccination et la lutte contre le paludis-me – pour que les enfants grandissent en bonne santé. Car la santé est le bien

le plus précieux, là-bas comme ici. Dès lors que ce principe est bien ancré, alors il est possible d’en tirer une valeur ajou-tée à travers la formation.

au sein de ses projets, World Vision suisse fait la différence entre les projets de parrainage, les projets sectoriels et l’aide humanitaire en cas de catastrophes. les projets à long terme ont un effet durable, par exemple dans les domaines de la santé, de la formation et de la pro-motion des revenus. nous assurons une prévention active lors de crises latentes ou fournissons l’aide immédiate en cas d’urgence.

« Rencontrer notre filleule a été une expérience extraordinaire. Nous étions au moins aussi émus qu’elle. »Hanspeter RubliEn visite chez sa filleule au Vietnam

Vue d’ensemble des projets par secteur

projets de parrainage51 projets de développement régionaux dans 20 pays dans les domaines Déve-loppement social, Revenus / Agriculture, Ecole / Formation et Santé / Hygiène, d’une durée de 12 à 15 ans et visant l’aide à se suffir à soi-même.

projets sectoriels34 projets dans 20 pays, destinés à des groupes cibles spécifiques, tels que les enfants de la rue ou les jeunes filles ex-ploitées sexuellement, ou consacrés à des thèmes spéciaux, tels que l’eau potable ou la promotion de la micro-entreprise.

aide d’urgence et en cas de catastrophes34 projets dans 19 pays. Reconstruction après des catastrophes à Haïti et au Pa-kistan, sécurité de l’approvisionnement alimentaire des victimes de famine de la Corne de l’Afrique et au Sahel.

Thèmes et plaidoyerTravail de sensibilisation aux politiques de coopération par des campagnes ciblées sur le grand public et interven-tion au niveau politique.

CoopÉraTion au dÉVeloppemenT

Un engagement mondial : World Vision Suisse est présent dans 37 pays à travers 119 projets.

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Dans la région ghanéenne de Bon-go, les conditions de vie se sont nette-ment améliorées au terme de 15 ans d’engagement. Les activités réalisées par le projet profitent à environ 14 000 personnes, dont 2500 enfants participant au programme de parrainage de World Vision. La région de Ranchi, en Inde, a son nouveau puits, entre autres. Et 100 % des ménages de la région soutenue par le projet ont désormais un accès à l’eau potable.

Dans le même temps, World Vision a mis sur pied trois nouveaux projets de parrainage en Inde, au Nicaragua et en Tanzanie. Avec les acteurs locaux et les autorités locales, World Vision élabore à présent un plan de développement dura-ble pour ces trois régions. Des entretiens et des campagnes d’information sont or-ganisés pour convaincre la population de participer au développement de sa propre région. Souvent, le développement dura-ble exige aussi de changer de méthode de travail et de perdre des habitudes pas forcément saines. World Vision accompa-gne la population sur cette voie menant vers un futur meilleur.

santé : le savoir sauve des viesLa réduction de la mortalité infantile

et des mères est un cheval de bataille de World Vision dans tous ses projets me-nés en coopération avec les autorités sa-nitaires locales. Dans le projet Béti, du Tchad, les campagnes d’information ont permis de sensibiliser la population à l’importance de la prévention du palu-disme et aux programmes de vaccinati-on. Les femmes enceintes et les jeunes mères y sont encouragées à réaliser des examens préventifs. Pour améliorer le suivi médical dans les villages isolés, World Vision a formé 30 accoucheuses dans les postes de santé de Bekodo, au-tre projet réalisé au Tchad. World Vision

a aussi soutenu la construction de puits d’eau potable dans plusieurs pays. Les cas de diarrhée, maladie souvent mor-telle pour les tout-petits, sont moins fré-quents. Dans la lutre contre le VIH et le sida, dans plusieurs pays World Vision a coopéré avec les autorités médicales et religieuses. Et abordé aussi les sujets ta-bous tels que les comportements sexu-els et le problème de la stigmatisation dans le système de valeurs de la société.

alimentationUne alimentation monotone et de

mauvaise qualité expose les petits en-fants à des maladies mortelles. En Inde, au Bangladesh, au Mozambique, au Ni-caragua et en Bolivie, World Vision sou-tient les femmes expérimentées à trans-mettre leur savoir aux jeunes mères de la même région. Pour informer la population du projet Aparajita, en Inde, sur une ali-

mentation saine et équilibrée, World Vi-sion a installé des tableaux géants dans les villages. Dans un centre de nutrition, les mères ayant des enfants malnutris ont reçu une aide concrète pendant deux se-maines. Des mères expérimentées leur ont appris comment préparer différents aliments riches en nutriments. Chaque jour, les petits enfants ont eu un repas riche en nutriments préparé avec des pro-duits de la région. Au bout de 14 jours, constatant un net changement, les mères sont incitées à continuer à nourrir saine-ment leurs enfants.

stimulation précoceAu Bangladesh, il n’existe pas de

crèches publiques. Dans le projet de parrainage Muktagacha, World Vision a fondé des crèches en coopération avec les autorités locales et les comités de parents. Au cours de l’exercice écoulé, 250 enfants ont été accueillis dans ces crèches. Un lieu où ils apprennent à se sociabiliser, récitent des poésies, appren-nent les alphabets bengali et anglais et les chiffres. Une préparation qui facilite l’entrée à l’école. Les parents des enfants

« C’était génial de ren-contrer Alexander et sa

famille à leur domicile. Et une expérience marquan-

te de voir comment les gens vivent là-bas. »Veronika SpalingerEn visite chez son

filleul en République dominicaine

World Vision soutient la population locale via 51 projets de parrainage dans 20 pays. pendant une période de 15 ans, World Vision accompagne la population dans différents domaines par le biais de l’aide à se suffir à soi-même. au ghana et en inde, deux projets ont été clôturés et cédés à la population locale l’année dernière.

Au Tchad, un nouveau puits fournit de l’eau potable. Prévenant ainsi les cas de diarrhée, maladie si souvent mortelle chez les enfants en bas âge.

projeTs de dÉVeloppemenT rÉgionauX

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ont aussi été impliqués. Ici, ils ont ap-pris l’importance de la scolarisation pour leurs enfants. Chez les filles, une scola-risation régulière est encore plus essen-tielle, car par tradition elles ne sont pas incitées à aller à l’école et sont mariées très jeunes. World Vision mène aussi des projets similaires au Népal, en Mongolie et en République dominicaine.

apprendre pour la vieEn Arménie, une bonne formation sco-

laire est essentielle. Néanmoins, par man-

que d’argent les bâtiments scolaires ne sont pas toujours assez entretenus ou chauffés, et le matériel pédagogique et les infrastructures font défaut dans les classes.

World Vision a donc équipé les éco-les et les crèches de meubles et de ma-tériel de classe, a amélioré les installa-tions sanitaires, a aidé dans la rénovation des équipements de sport et a aménagé des aires de jeu. Des formations conti-nues sur les pédagogies d’enseignement

Au Bangladesh, la stimulation précoce c’est aussi apprendre les lettres et les chiffres. Une tâche bien plus facile grâce aux couleurs.

Le cours d’art graphique proposé en activité extrascolaire est très prisé par les écoliers arméniens.

➔

Projets de développement régionaux• 51 projets de parrainage dans 20 pays

• Objectif : aide à se suffir à soi-même. La coopération au développement du-rable pour sortir de la spirale de la pauvreté

• Durée des projets de 15 ans, 40 000 personnes par projet en moyenne, dont 2000 filleul(le)s

• Secteurs d’activités des projets : Eco-le et formation professionnelle, Santé et hygiène, Agriculture et alimentation, Promotion des revenus, Développe-ment social, Promotion de la jeunesse

• Financement par des parrainages et des dons aux projets

• Accompagnement des projets par les responsables suisses du programme en étroite collaboration avec les re-sponsables locaux

Une action suivie d’effets

Le projet de développement régional Bon-go au Ghana a été cédé avec succès à la population locale. 15 années de coopé-ration au développement durable qui ont porté leurs fruits :• 14 000 personnes profitent des activi-

tés du projet

• Le taux d’analphabétisme a chuté, passant de 44 % à 10 %

• Pratiquement 100 % des enfants de moins de cinq ans ont toutes les vacci-nations nécessaires

• La mortalité des mères a baissé, pas-sant de 136 à 93 pour 100 000 nais-sances

• 140 jeunes suivent une formation pro-fessionnelle

• La part des foyers correctement ali-mentés a augmenté de 35 % à 65 %

• 70 % des petites filles de 6 à 11 ans savent désormais lire et écrire (contre 50 % auparavant)

« Maintenant, les gens peuvent subvenir eux-mêmes à leurs besoins de base. Beaucoup de choses ont changé positivement au cours de ces 15 derni-ères années. »Andy MüllerEn visite chez son filleul au Ghana

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modernes ont été proposées au per-sonnel enseignant. Pour stimuler l’épanouissement des enfants, le pro-gramme de loisirs a été étendu. Dans plusieurs cours, les enfants dévelop-pent désormais leurs capacités, par exemple dans le domaine créatif. Ils apprennent leurs droits individuels et participent activement aux plans et projets au service de leur environne-ment. Une formule qui offre une chan-ce d’un futur meilleur pour les enfants des familles défavorisées.

Cours de formation professionnelle

Pour permettre aux jeunes et aux adultes de la République dominicaine de démarrer une vie professionnelle, World Vision a proposé des cours de formation professionnelle en coopé-ration avec une organisation loca-le. Ouverts aux jeunes et aux adultes ayant des enfants, ces cours leur per-mettent d’acquérir des capacités tech-niques par la pratique. Les formations proposées, entre autres : tailleur, coif-feur, boulanger, pâtissier et informa-tique. Des cours d’approfondissement ont aussi permis aux participants d’acquérir des notions de base de la direction d’entreprise. World Vision or-ganise des programmes de formation professionnelle similaires dans onze autres pays.

la voie vers l’autonomieDans cinq projets menés en Répu-

blique dominicaine, Inde, Mali, Népal et Tanzanie, les populations locales ont vécu d’importants changements au cours des 14 années écoulées, et elles sont motivées pour lutter pour leurs propres objectifs de développe-ment. Au cours de l’année écoulée, World Vision s’est donc axé davanta-ge sur la consolidation et la formation des populations et des organisations œuvrant pour un futur meilleur pour les enfants, afin qu’elles puissent gé-rer les activités des projets en toute autonomie.


« Pour Ramadhani, jouer au football avait plus de

valeur qu’une pépite d’or. Les yeux brillants des

enfants du village jouant au football étaient sim-plement renversants ! »

Erika TüscherEn visite chez son filleul

en Roumanie

des graines qui germentune bonne formation et une aide au démarrage permettent à un petit agriculteur d’obtenir des sources de revenus.

« World Vision agit dans notre villa-ge depuis l’an 2000 et nous a permis d’avoir l’eau potable et un poste de santé », indique Mortalla Touré, père de nombreux enfants et petit agri-culteur prospère de Malem Hoddar, Sénégal.

du biogaz de production locale

Pour permettre aux familles de sor-tir durablement de la pauvreté, World Vision investit aussi dans la forma-tion pour adultes. Outre des cours d’alphabétisation, la population peut suivre des cours d’agriculture ou ap-prendre comment mettre en place leur activité professionnelle. En coo-pération avec l’Etat ou d’autres orga-nisations, World Vision mène à bien plusieurs initiatives. L’Etat fournit le matériel, et World Vision se char-ge de la formation et de la mise en œuvre sur le terrain dans les villages. L’installation de biogaz de Mortalla Touré a vu le jour dans le cadre de cette coopération. Le gaz obtenu est

utilisé pour cuisiner et épargne à Mor-talla Touré la recherche pénible de bois de chauffage.

Pour les habitants du village, ces infrastructures ne sont pas gratu-ites. Ils doivent apporter leur con-tribution. Cela stimule leur sens des responsabilités. A son tour, Mortalla Touré a dû investir son propre capi-tal. Aujourd’hui, il est très fier de son installation de biogaz, qui fonctionne à merveille et lui fournit son combu-stible domestique. En plus, les excré-ments d’animaux utilisés pour la pro-duction de gaz peuvent être épandus dans les champs comme un engrais.

des légumes variés au jardinGrâce au soutien financier de World

Vision, ce père de famille a aussi créé son potager et suivi un cours sur la cul-ture maraîchère. Il cultive maintenant des oignons, de la salade, des choux et des concombres. Et sa récolte suffit à subvenir aux besoins de la famille. S’il a des surplus, il peut les vendre. « J’ai beaucoup appris dans ces formations et grâce à l’expérience que j’ai accu-mulée, je peux maintenant trans mettre mes connaissances à mes voisins », indique Mortalla Touré en posant son regard sur ses semis de légumes.

Le Sénégalais Mortalla Touré (à droite) avec sa grande famille, qu’ il parvi-ent à mieux alimenter grâce au soutien de World Vision.

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inTernaTionale programme und projekTe

Au Mozambique, Aida est très heureuse de voir sa fille grandir en pleine santé.

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World Vision opère dans 100 pays du monde entier et possède un réseau mon-dial de bureaux partenaires. Nous réagis-sons donc immédiatement aux catastro-phes et soutenons ensuite durablement la reconstruction.

Crise alimentaire en afrique de l’ouest

En Afrique de l’Ouest, la région du Sahel a connu une nouvelle terrible sé-cheresse en 2012. En mars 2012, World Vision a déclaré la région en situation d’extrême urgence. Les réserves alimen-taires étaient épuisées et les denrées ali-mentaires inaccessibles, car hors de prix. La situation s’est ensuite aggravée en raison du soulèvement des rebelles au Mali. De nombreuses personnes ont fui les combats et cherchent refuge dans les pays voisins, touchés par la séche-resse et la famine. Au Mali, en Mauri-tanie, au Niger, au Sénégal et au Tchad, World Vision assure une aide d’urgence et distribue de l’eau, des denrées alimen-

taires de base et des compléments ali-mentaires pour les enfants. Les popula-tions reçoivent un suivi médical et des articles d’hygiène. L’aide de World Vi-sion touche 1,1 million de personnes.

sécheresse dans la Corne de l’afriqueLe manque de pluie a provoqué une

grave sécheresse en 2011 qui s’est pro-longée en 2012. En Ethiopie, à Djibou-ti, au Kenya, en Somalie, au Soudan du Sud et en Ouganda, plus de 13 millions de personnes ont dû recourir à l’aide d’urgence. Des centaines de milliers de personnes ont fui la Somalie en raison de la sécheresse et de la guerre civile. Dont une grande part au Kenya, à Dada-ab, dans le plus grand camp de refugiés du monde, dont la situation est toujours problématique.

En 2012, près de 9 millions de person-nes dépendaient encore de l’aide huma-nitaire dans la Corne de l’Afrique. World Vision y aide 2,2 millions de personnes.

Sur les hauts plateaux d’Ethiopie, au Somaliland et à l’Ouest du Kenya, la si-tuation a empiré. World Vision y a formé des agriculteurs aux nouvelles formes de culture pour qu’ils puissent redevenir au-tonomes. En coopération avec les gou-vernements locaux et les communautés villageoises, nous y améliorons aussi le stockage de l’eau et des céréales.

Dépenses des projets PAM (Programme alimentaire mondial)

CHFKenya 491’483Mali 82’408Myanmar 249’653Niger 157’447Pakistan 96’743Zimbabwe 241’458Soudan 582’446Soudan du Sud 793’148Somalie 127’048Tanzanie 338’773Ouganda 83’837

Total 3’244’444

Aide d’urgence et en cas de catastrophes• Assurance de l’approvisionnement

alimentaire pour les victimes de famine de la région du Sahel et de la Corne de l’Afrique

• Reconstruction après le séisme en Haïti et les inondations au Paki-stan

• Aide d’urgence au Soudan du Sud

FinancementLes projets sont financés par les dons privés alloués aux projets et par des fonds publics.

suivi des projetsAssuré par les directeurs des pro-grammes en Suisse en étroite collabo-ration avec les équipes répondant aux catastrophes sur place.

Au magasin pour réfugiés situé au Niger, une femme ayant fui le Mali reçoit un bidon d’eau, une moustiquaire et divers ustensiles domestiques.


aide d’urgenCe eT en Cas de CaTasTropHes

lorsqu’une catastrophe se produit, il s’agit de sauver des vies et de fournir aux survivants les denrées de première urgence. ensuite vient la reconstruction. les programmes d’aide d’urgence destinés par exemple aux sécheresses de l’afrique de l’ouest et de l’est sauvent des vies à court terme. ils ne se terminent pas après l’aide d’urgence, mais ont pour vocation de lutter contre les causes de l’urgence.

« Mes souvenirs sont très positifs ; par ex. en ce qui

concerne l’engagement des collaborateurs, la

famille de Wilma et les habitants du village. Nous

n’oublierons jamais ce voyage. »

Juliana SchantlEn visite dans un projet

en Bolivie

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inondations au pakistan En août 2011, les fortes précipitations

ont provoqué de graves inondations dans les régions de Sindh et du Punjab. En au-tomne 2012, la province de Sindh a en-registré de nouvelles fortes pluies. World Vision aide les victimes des inondations, distribue des denrées alimentaires, améli-ore les installations sanitaires et construit des logements d’urgence et des postes de santé. Dans des centres de protec-tion spécifiques, les enfants retrouvent le cours d’une vie normale et la sécuri-té. Le jeu, la lecture, l’apprentissage et un suivi psychologique les aident à assi-miler leur situation délicate. Il existe aus-si des centres spéciaux permettant aux femmes de suivre des formations sur la santé et l’hygiène.

soudan du sud Même dans le plus jeune Etat du

monde, la famine gagne du terrain en raison des mauvaises récoltes, de la haus-se des prix des aliments et des conflits, obligeant les populations à repousser les limites du possible. A ce jour, World Vi-sion a distribué des aliments à plus de 520 000 personnes, dont aussi des ali-ments thérapeutiques pour les enfants.

reconstruction en Haïti Trois ans après le terrible séisme en

Haïti, la phase d’aide d’urgence et en cas de catastrophes est terminée et a cédé la place à la phase de reconstruction à long terme. Dans la zone touchée par le séis-me, l’aide a bénéficié jusqu’à présent à plus de 2,5 millions de personnes. Plus de 200 000 personnes ont trouvé refuge dans 49 camps World Vision. Si initiale-ment l’aide était axée sur les approvisi-

onnements d’urgence en eau, en aliments et en installations sanitaires et sur la re-construction, aujourd’hui elle porte majo-ritairement sur des projets de développe-ment à long terme centrés sur les enfants. Juste après le passage de l’ouragan San-dy, qui a frappé de plein fouet le pays, World Vision a fourni des aliments, des semences et des médicaments contre le choléra à 10 000 familles supplémen-taires.

« Nous avons visité un projet de culture maraîchère où les femmes apprennent à cultiver des légumes pendant la sai-son sèche. »Rita MeierEn visite chez son filleul au Sénégal

En Haïti, les jeunes ayant pratique-ment tout perdu pendant le séisme, peuvent suivre des cours de formation professionnelle pour augmenter leurs chances de trouver un travail.


muthina souffrait de malnutritionla malnutrition chez les enfants est dangereuse et peut avoir des conséquences irréversi-bles sur la santé. muthina et sa mère, grace, ont été informées à temps sur ces risques grâce à World Vision.

Face aux effets de plus en plus dé-vastateurs de la sécheresse au Kenya, World Vision a destiné aux enfants en bas âge dénutris un programme de nu-trition et a réalisé des contrôles régu-liers de dépistage précoce. Les mères ont été informées sur les causes et les risques de la malnutrition chez les pe-tits enfants.

A l’occasion d’une tournée de con-trôle, les collaborateurs de World Visi-

on ont rendu visite à Muthina, 11 mois, et à sa mère Grace. Quelques mois au-paravant, lors de leur première rencon-tre World Vision avait trouvé la petite fille très maigre et proche de la mort. Grace ne savait pas comment protéger son bébé contre les risques liés à la sé-cheresse et à la famine latente.

« World Vision lui a sauvé la vie », dit Grace caressant les cheveux frisés de sa fille, qui commence à grandir. « Je ne connaissais pas le danger de la malnutrition, car Muthina ne se plai-gnait pas. » Aujourd’hui, Grace contri-bue à ce que d’autres mères prennent conscience des risques liés à la malnu-trition. Elle les encourage à agir sans attendre dès que les premiers signes se manifestent. Grâce aux femmes comme Grace, la malnutrition chez les tout-pe-tits diminue progressivement.

Grâce à l’ intervention de World Vision au Kenya, la petite Muthina se remet d’une malnutrition aiguë.

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projeTs seCToriels

Dans le monde entier, la pauvreté, les abus sexuels et la violence touchent au premier chef les enfants, car ils sont les membres les plus vulnérables de la socié-té. En 2012, 34 projets sectoriels ont été conduits dans 20 pays.

prévention du ViH et du sidaDans le projet de prévention du VIH/

sida Mymensingh, au Bangladesh, les collaborateurs axent leur travail sur les groupes à risque, tels que les personnes dépendantes de la drogue, les jeunes et les prostituées. Par le biais de différentes campagnes de sensibilisation, d’ateliers, de centres d’information, de conseil et de dépistage du sida, le projet est par-venu à réduire les nouvelles infections au VIH de ces groupes. Les personnes pro-venant du même environnement que ce-lui des victimes, font un précieux travail

de sensibilisation. Aujourd’hui, on cons-tate que l’expansion des maladies sexu-ellement transmissibles est en net recul chez les prostituées.

Pendant toute la durée du projet, nous avons travaillé étroitement avec diffé-rentes organisations gouvernementales et non gouvernementales et avec la po-pulation. Jusqu’au terme du projet en septembre 2012 et au cours de ces cinq dernières années, environ 28 000 per-sonnes ont profité du projet.

Dans le futur, le travail de prévention sera reconduit par la population concer-née par le projet. Elle continuera à infor-mer les personnes de ces groupes cibles à haut risque et à les encourager à de-mander conseil et à se soumettre à un dé-pistage dans les centres de santé. Pour

World Vision mène des projets sectoriels axés sur des groupes cibles spécifiques, tels que les enfants de la rue, les filles exploitées sexu-ellement ou les personnes touchées par le ViH/sida, et offre ainsi une aide ciblée et durable.

Grâce à différentes campagnes de sensibilisation, à des ateliers, etc., les infections au VIH ont diminué dans la région du projet mené au Bangladesh.

Les activités du projet au Bangladesh sont désormais conduites par les personnes qui avaient elles-mêmes profité de l’aide.

« Je suis ravie de voir que le projet ne se centre pas seulement sur le soutien

aux enfants, mais qu’ il vise aussi l’amélioration des conditions de vie de

leurs familles. »Elisabeth Zoller

En visite chez son filleul en Bolivie

17

pouvoir poursuivre le travail de préventi-on à long terme et d’une manière ciblée, certaines activités du projet sont aussi intégrées aux projets de parrainage de World Vision Mymensingh, Jalchatra et Muktagacha.

Les rencontres de coordination ré-gulières avec les autorités sanitaires se-ront désormais assurées par le/la spéci-aliste des questions sanitaires de World Vision. Cette mesure permet de garantir que les activités de World Vision dans le domaine du VIH, du sida et de l’éducation sexuelle des jeunes soient maintenues à leur plus haut niveau.

prévention du choléra au Zimbabwe

Dans les zones urbaines de Bulawayo et dans la zone rurale de Muzarabani, le Gouvernement suédois a lancé un projet en coopération avec World Vision dont l’objectif est de réduire le choléra, très répandu dans ces régions.

Un sujet brûlant au Zimbabwe, car le pays est actuellement confronté à de grandes difficultés économiques et à un fort taux de chômage. La mauvaise situ-

ation économique affecte de plus en plus les infrastructures du pays et touche aus-si les réseaux d’égouts et les installations sanitaires des régions rurales et urbaines. La grave épidémie de choléra en 2008 et 2009 a été une conséquence directe de ces problèmes.

Pour les enfants et les enfants en bas âge, le choléra est un risque à prendre très au sérieux, car chez eux la maladie peut entraîner la mort par déshydrata-tion en 48 heures. Grâce aux activités réalisées par le projet, la population du district rural de Muzarabani a pu com-mencer la construction de 300 latrines équipées d’un système de ventilation spécial. Ainsi, les odeurs sont évacuées vers l’extérieur par une seule chemi-née d’extraction, ce qui attire moins les mouches et autres vecteurs de maladies.

Dans le domaine de l’approvisionne-ment en eau, le projet récolte ses premi-ers fruits : aujourd’hui, trois écoles pri-maires de Muzarabani ont été équipées d’un puits assurant l’accès à l’eau pota-ble aux enfants. Auparavant, les écoliers devaient traverser un terrain accidenté

pour accéder à une source d’eau pota-ble insuffisante.


Dans la région de Muzarabani, au Zimbabwe, les nouveaux puits fournissent de l’eau potable et facilitent ainsi énormé-ment la vie des enfants et des adultes.

Projets sectoriels

34 projets dans 20 paysObjectif : développement axé sur un thème spécifiqueDurée : 2 à 3 ans

pools de projet• Enfants en urgence• Santé• Eau• Prévention des famines• Promotion de la jeunesse• Microfinances

FinancementLes projets sont financés par les dons privés et d’entreprises alloués aux pro-jets et par des fonds publics.

monitorage des projetsAccompagnement des projets par les responsables suisses du programme en étroite collaboration avec les respon-sables locaux.

« Le visage souriant de bonheur des gens me rend encore heureuse aujourd’hui.»Francesca DrosiEn visite chez son filleul au Nicaragua

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Sensibiliser davantage l’Occident aux problèmes des populations des pays en développement, est l’une des missions principales du service « Thèmes et plai-doyer ».

Pour parvenir à cet objectif, début 2012 World Vision a lancé une newslet-ter spécialement axée dans ce sens, en-voyée tous les deux mois aux personnes intéressées.

la newsletter « it’s my part »

Dans chaque édition, l’équipe présente un sujet essentiel lié au développement et l’illustre sur plusieurs pages.

Outre le chapitre important des droits de l’homme, la newsletter informe aus-si régulièrement sur la santé, la nutrition et l’eau. Dans cette publication, nous es-sayons toujours d’élargir notre horizon, par exemple en y présentant les activités

de la campagne de World Vision « Santé : les enfants d’abord ! ».

Toutes les newsletters déjà parues ont aussi été riches en conseils et recomman-dations pour le quotidien : des films à voir aux principales applications pour la con-sommation équitable, en passant par les recettes pimentées de la cuisine indienne.

sensibilisation et débatsA l’occasion de la Journée mondiale

de l’alimentation, l’équipe a traité le plus vieux – et plus crucial – problème de l’humanité : la faim.

Un débat d’experts du même nom a d’ailleurs été organisé par la Basler Zei-tung et l’Alliance Suisse contre la faim. Les conversations ont été clôturées par trois messages applicables au quotidien par le public intéressé, montrant que chacun peut, jour après jour, apporter son grain de sel contre la faim dans le

monde : en achetant des produits locaux, saisonniers ou du commerce équitable, et en consommant moins de viande.


THèmes eT plaidoYerQuelles sont les causes de la pauvreté ? Quels facteurs freinent le dé-veloppement d’un pays ? le service « Thèmes et plaidoyer » essaie de répondre à ces questions.

Pendant trois mois, une collaboratrice de l’équipe « Thèmes et plaidoyer » a soutenu World Vision Bolivie et rendu compte sur les activités de développe-ment sur place.

La newsletter informe tous les deux mois des principaux thèmes de politique de développement et fournit aussi une foule d’astuces.

FoCus journÉe mondiale de l’enFanCe

avocate pour les enfantsAujourd’hui des millions d’enfants vivant dans des situations

de pauvreté ou de précarité, sont victimes de discrimination ou

d’abus divers. A l’occasion de la journée mondiale de l’enfance,

Jennifer Philpot-Nissen présente son engagement pour les droits

à une vie en dignité et en sécurité pour tous les enfants.

Campagne mondiale

levez les mains!

C’est la devise actuelle d’une campagne mondiale de World Visi-

on pour lutter contre la mortalité infantile. En Suisse également,

nous désirons sensibiliser la population à cette cause bonne en

présentant differentes photos.

19

Nous mettons en phase la demande des entreprises voulant s’engager sur le plan social avec les besoins de nos pro met de trouver le projet adéquat pour chaque entreprise.

Les partenariats avec les entreprises jettent des ponts entre les activités effica-ces d’un projet sur place et les entreprises basées en Suisse. World Vision offre aux entreprises nationales de nombreuses possibilités d’engagement durable.

Des partenariats fructueux

Au sein de nombreuses entreprises, la responsabilité sociale et la durabilité sont des éléments indissociables de la culture d’entreprise.

Tel est le cas de l’agence de communi-cation evoq et de l’agence de placement Interim AG. Au cours de l’exercice écoulé, toutes deux ont pu mesurer l’effet posi-tif de leur aide et ont visité avec World Vision l’un des projets qu’elles soutien-nent au Zimbabwe.

A leur tour, en 2012 les éditions Ban-holzer GmbH ont à nouveau distribué des cartes de Noël dont le produit net a été investi dans le projet d’aide aux orphe-lins de Tanzanie.

La coopération de longue date avec la société Rimuss- und Weinkellerei Rahm AG a aussi abouti à de nouveaux en-gagements non négligeables. En mars, un nouveau puits a été inauguré lors d’une célébration festive organisée en présen-ce de Peter Rahm.

Le Team World VisionLe soutien de projets sectoriels et des-

tinés aux villages ou la réalisation d’une action de bienfaisance peuvent être le ré-sultat d’une coopération profitable aux deux parties.

Intégrer le Team World Vision est un cas exemplaire d’engagement social. Chaque kilomètre parcouru lors d’une course à pied ou à vélo par le Team World Vision est sponsorisé par des amis ou des collègues de travail. World Vision

utilise les fonds recueillis dans des pro-jets hydrauliques en Afrique.

En 2012, pour la première fois la nou-velle présence Internet du Team World Vision a permis aux coureuses et aux coureurs d’impliquer leur environnement social en ligne dans une course visant à récolter des dons. Le Team World Vision a pris le départ, entre autres, du Tortour, du Manor Basel Marathon et du Zürcher Silvesterlauf.

Le Team World Vision au Basel Marathon

PARTENARIATS AVEC DES ENTREPRISES

Les relations personnelles étant de plus de plus cruciales en cette ère du numérique, l’équipe Corporate Relations a été étendue et renforcée. De nouveaux produits innovants associés à une présence en ligne accrocheuse sont désormais présentés sur une plateforme attrayante.

Peter Rahm inaugure le nouveau puits du projet de parrainage Ukane, au Mozambique.

« Le travail de World Visi-on auprès des jeunes m’a impressionné. Leur for-mation professionnelle les motive beaucoup. Ils ont compris qu’elle leur offre l’opportunité de construire un meilleur avenir. »Adrian SchaffnerDirecteur général evoq

WoRLD VISIoN SuISSE

2520

Ventilation par continentCHF 37’022’411 Dépenses réparties entre :

AsieeUROPe ORieNTALe & MOYeN-ORieNT

VUe D’eNseMBLe De NOs PROJeTs

119 PROJeTs DANs 37 PAYs

Ventilation par type de projetCHF 37’022’411 Dépenses réparties entre :

AMÉRiQUe LATiNe AFRiQUe

Arménie 1 - 1

Bosnie - - 4

Géorgie 1 1 4

Liban - 1 1

Roumanie 1 1 2

Fédération de Russie - - 1

Jérusalem - 1 -

Total 3 4 13

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ls

Bangladesh 3 - 1

Inde 3 - 1

Cambodge - - 1

Mongolie 2 - 2

Myanmar - 1 -

Népal 3 - -

Vietnam 4 - 1

Pakistan - 6 -

Total 15 7 6

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astro

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ls

Bolivie 4 1 2

Brésil - - 1

Rép. dominicaine 2 - -

Haïti - 1 -

Nicaragua 4 - 1

Pérou 2 - -

Total 12 2 4

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cat

astro

phes

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sect

orie

lsEthiopie - 1 - Mozambique 3 - 3

East Africa Regional - 1 - Zimbabwe - 6 -

Kenya - 1 - Ghana 1 - 1

Somalie - 1 - Mali 5 2 1

Soudan - 3 - Mauritanie 2 - 1

Soudan du Sud - 2 - Niger 2 1 1

Tanzanie 5 2 4 Sénégal 1 - -

Ouganda - 1 - Tchad 2 - -

Total 21 21 11

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astro

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sect

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ls

Überregional 9%

Schwerpunktprojekte

Katastrophenhilfsprojekte

Regionale Entwicklungsprojekte 53%

26%

12%

Mio.

0 5 10 15 20

Überregional 9%

9%

Lateinamerika 17%

Asien 21%

Afrika 44%

Osteuropa/Mittlerer Osten

Mio.

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Überregional 9%

Schwerpunktprojekte

Katastrophenhilfsprojekte

Regionale Entwicklungsprojekte 53%

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Mio.

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Lateinamerika 17%

Asien 21%

Afrika 44%

Osteuropa/Mittlerer Osten

Mio.

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DÉPENSES DES PROJETS EXERCICE 2012

AFRIQUE

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Chiffres en CHF

Pays Nom du projet Projets de Aide d’urgence et en Projets Total développement régionaux cas de catastrophes sectoriels Total Ethiopie Sudanese Refugees Emergency Wash Response for Assosa 137’966 137’966 Emergency Capacity Building 4’575 4’575Total East Africa Regional Office 4’575 4’575Kenya WFP Food Aid Program 802’961 802’961Total Kenya 802’961 802’961Somalie WFP Food Aid Program 150’096 150’096Total Somalie 150’096 150’096Soudan UNDP Food Security Project 612’897 612’897 WFP Food Aid Program 765’255 765’255 UNHCR Peacebuilding 266’355 266’355Total Soudan 1’644’507 1’644’507Soudan du Sud FAO Southern Sudan Agricultural Recovery Project -16’758 -16’758 WFP Food Aid Program 1’107’520 1’107’520 FAO Food Security 24’485 24’485Total Soudan du Sud 1’115’247 1’115’247Tanzanie Female Genital Mutilation 35’290 35’290 GFATM Rolling Continuation Channel 542’785 542’785 Kagera HIV/AIDS Project 121’139 121’139 Kimwani ADP 29 29 Makindube ADP 388’955 388’955 Mzundu ADP 397’205 397’205 Rubale ADP -46 -46 Ruvu Muungano ADP 387’600 387’600 Sindeni ADP 168’067 168’067 WFP Food Aid Program 309’046 309’046 GFATM Malaria Prevention 743’204 743’204 Mbuka ADP 54’078 54’078 Ruvu Remit Food For Asset Project 102’305 102’305Total Tanzanie 1’395’886 411’352 1’442’419 3’249’657Total Ouganda WFP Food Aid Program 234’610 234’610Total Lesotho WFP Food Aid Program -38’781 -38’781Mozambique Chidenguele ADP 471’035 471’035 Chidenguele Water Project 89’006 89’006 Muecate ADP 738’239 738’239 Ukane ADP 438’890 438’890 Ukane Water Project 58’625 58’625 Muecate Hi Phone Wash Project 97’754 97’754Total Mozambique 1’648’164 245’385 1’893’548Zimbabwe Sida Wash Prisons 25’301 25’301 WFP Food Aid Program 306’063 306’063 Ebenezer Poultry Project 27’600 27’600 SIDA Public Toilets Project 288’189 288’189 UNICEF Emergency Response Cholera 224’283 224’283 UNFPA HIV Behaviour Change Project 677’924 677’924Total Zimbabwe 1’549’360 1’549’360Ghana Bongo ADP 101’241 101’241 Microfinance 15’226 15’226Total Ghana 101’241 15’226 116’467Mali Diago ADP 294’927 294’927 Kampena ADP 185’020 185’020 Neguela Area Assessment Project 436’111 436’111 Seniwe ADP 354’007 354’007 WFP Food Aid Program 123’963 123’963 Timissa ADP 31’488 31’488 Global Fund Project 4’236 4’236 Scaling Up Cmam Project 198608 86’728 86’728Total Mali 1’301’553 210’691 4’236 1’516’480Mauritanie Arafat II ADP 432’489 432’489 Caravan of Hope 34’962 34’962 Sebkha ADP 538’882 538’882Total Mauritanie 971’371 34’962 1’006’333Niger Karadjé Banguey-Do ADP 421’970 421’970 Niamey Urban Program/East Harobanda 450’943 450’943 WFP Food Aid Program 463’703 463’703 Child Health Now Project 95’865 95’865Total Niger 872’913 463’703 95’865 1’432’480Total Sénégal Malem Hoddar ADP 499’751 499’751Tchad Bekodo Triangle ADP 511’865 511’865 Béti ADP 327’542 327’542Total Tchad 839’407 839’407

Total Afrique 7’630’285 6’686’287 1’838’092 16’154’664


Chiffres en CHF

Pays Nom du projet Projets de Aide d’urgence et en Projets Total développement régionaux cas de catastrophes sectoriels Bangladesh Jalchatra ADP 370’480 370’480 Muktagacha ADP 396’831 396’831 Mymensingh HIV/AIDS Prevention Project 100’463 100’463 Narayanganj ADP 414’436 414’436Total Bangladesh 1’181’748 100’463 1’282’211Inde Aparajita ADP 616’843 616’843 Duars ADP 634’247 634’247 Khariar ADP 55’100 55’100 Snehadeep Street Children 69’007 69’007Total Inde 1’306’190 69’007 1’375’197Total Cambodge Trauma Recovery Program 171’998 171’998Mongolie CEDC 93’239 93’239 Darkhan ADP 447’467 447’467 Khentii ADP 503’102 503’102 Microfinance 185’107 185’107Total Mongolie 950’569 278’347 1’228’916Total Myanmar WFP Food Aid Program 358’851 358’851Nepal Lalitpur ADP 367’770 367’770 Lamjung ADP 461’319 461’319 Acham ADP 67’800 67’800Total Népal 896’889 896’889Vietnam Kim Dong ADP 28’025 28’025 Lang Chanh ADP 467’990 467’990 New Beginnings for Children 142’226 142’226 Quan Hoa ADP 321’344 321’344 Quan Son ADP 309’082 309’082Total Vietnam 1’126’441 142’226 1’268’668Pakistan Food Distribution-Flood Response 1’272 1’272 WFP Food Aid Program 136’185 136’185 Dutch Embassy School Rehabilitation 640’011 640’011 UNICEF Malnutrition Child Feeding 557’037 557’037 Pakistan Flood Response 47’911 47’911 UNICEF Welcome to School Initiative 14’998 14’998Total Pakistan 1’397’415 1’397’415

Total Asie 5’461’837 1’756’266 762’041 7’980’144

ASIE

22

Au Vietnam, Ai adore jouer aux billes avec ses amis et ses

cousins.


Chiffres en CHF

Pays Nom du projet Projets de Aide d’urgence et en Projets Total développement régionaux cas de catastrophes sectoriels Arménie Kapan ADP 595’852 595’852 GFATM Support to the National Programme on HIV/Aids Prevention -11’771 -11’771 Charity Partnership With Junior Eurovision 57’934 57’934Total Arménie 595’852 46’164 642’015Bosnie GFATM Increase capacity for case detection 478’512 478’512 Peace Building 19’374 19’374 UNDP Roma Communities, Refugee Population Introduced in HIV/Aids Prevention 5’351 5’351 GFATM Tuberculosis Control 497’754 497’754Total Bosnie 1’000’991 1’000’991Géorgie Anti-Trafficking Coordinator -2’541 -2’541 BDI Support -9’813 -9’813 Community Support to Children and Youth 7’021 7’021 DEZA Children with Disabilities -18’805 -18’805 DEZA Social Assistance to Trafficked Persons -2’942 -2’942 Imereti ADP 439’817 439’817 Inclusive and Integrative Education Mode for Children with Disabilities -3’321 -3’321 Interethnic Community Service Exchange 420’544 420’544 WFP Food Aid Program 68’623 68’623 Opening Hearts -422 -422 UNHCR Economic Empowerment 214’535 214’535 Strengthening Social Support For Youth 16’318 16’318Total Géorgie 439’817 68’623 620’575 1’129’016Liban Children’s Council 6’264 6’264 WFP Food Aid Program 9’312 9’312Total Liban 9’312 6’264 15’576Roumanie Anti Trafficking In Constanta ADP 47’280 47’280 Cargill Scholarships Project 27’671 27’671 Constanta ADP 401’183 401’183 Kinder mit Behinderungen 9 9 Winternothilfe Rumänien 23’642 23’642Total Roumanie 401’183 23’642 74’959 499’784Total Fédération de Russie Assistance to Social Orphans, St. Petersburg Region 57’340 57’340Jérusalem Palestine Emergency Fund -83 -83 EPRF 8’276 8’276Total Jérusalem Ouest Bande de Gaza 8’194 8’194

Total Europe orientale / Moyen-Orient 1’436’852 167’111 1’748’952 3’352’915

EUROPE ORIENTALE / MOYEN-ORIENT

23

Dans un centre pour enfants World Vision en Géorgie, une collaboratrice offre toute sa tendresse à un groupe d’enfants.


Chiffres en CHF

Pays Nom du projet Projets de Aide d’urgence et en Projets Total développement régionaux cas de catastrophes sectoriels Bolivie Chayantaka ADP 438’247 438’247 Laymé Puraca ADP 415’294 415’294 Microfinance 62’637 62’637 Qaqachaka ADP 542’415 542’415 Seguridad alimentaria por el fenómeno del Niño 575’397 575’397 Sumaj Muju ADP 602’872 602’872 Flood Response -27 -27 Competencias Para La Vida De Adolescentes y Jóvenes 88’748 88’748Total Bolivie 1’998’829 575’370 151’385 2’725’584Total Brésil Street Girls 64’595 64’595République dominicaine Canaán ADP 476’797 476’797 El Pino ADP 310’097 310’097Total République dominicaine 786’894 786’894Total Haïti WFP Haiti Earthquake Response 366’237 366’237Nicaragua Ticuantepe ADP 382’863 4’045 386’908 Xochitlepec ADP 475’164 475’164 Xolotlan ADP 544’124 544’124 Condega ADP -13’978 -13’978 Yali ADP 41’369 41’369Total Nicaragua 1’429’543 4’045 1’433’587Pérou Mancos ADP 421’276 421’276 Querococha ADP 335’207 335’207Total Pérou 756’482 756’482

Total Amérique latine 4’971’748 941’607 220’025 6’133’380

Suprarégional Projets de dévelop- Aid d’urgence et en Projets Suprarégional Tota l pement régionaux cas de catastrophes sectoriels Projets suprarégionaux 435’599 435’599Soutien aux projets Partnership Offices 2’942’709 2’942’709Projets de partenariat 23’001 23’001

Total suprarégional 3’401’308 3’401’308

Total 19’500’722 9’551’271 4’569’110 3’401’308 37’022’411

AMÉRIQUE LATINE

24

Tous les chiffres sont indiqués sans décimales. Le total est le résultat des chiffres réels.

En Bolivie, Amérique du Sud, World Vision Suisse gère un total de quatre projets de parrainage.

26

Pricewaterhouse Coopers SA :« Depuis plus de 30 ans, les collabo-

rateurs de World Vision Suisse agissent avec beaucoup d’engagement et de suc-cès pour offrir aux populations les plus défavorisées une opportunité d’amélio-rer leur quotidien et leur environnement, et donc de vivre plus dignement. »

dans les projets. Les réserves disponi-bles et dédiées ont donc diminué de 3,8 millions de francs. De plus en plus, les engagements à long terme de World Vi-sion, les incertitudes économiques mon-diales et la recrudescence des fluctua-tions des changements actuelles exigent la constitution de réserves. Au cours des 5 dernières années, une moyenne de 80,8 % de nos recettes en dons a été destinée aux projets. Les frais de gesti-on administrative ont représenté 6,1 % des recettes et les dépenses en commu-nication et acquisition de fonds 13,1 %.

Les comptes annuels de l’exercice 2012 révèlent un net recul des recettes par rapport à l’exercice précédent. Au cours de l’exercice écoulé, nous avons réalisé deux grands projets d’aide d’urgence (Sécheresse dans la Corne de l’Afrique et Japon) qui n’ont pas été re-conduits cette année. Les fonds publics et les fonds d’aide alimentaire et d’aide d’urgence ont donc nettement diminué. 37 millions de francs ont été investis

UTILISATION DES DONS

80,8 %

6.1 % 13.1 %

Utilisation de dons

(moyenne des 5 dernières années)

Projets

Acquisitions de fonds

Gestion/Administration

COMPTES ANNUELS 2012

27

Remarque : voir 30.9.2012 30.9.2011

pages 35–36 CHF CHF

ActifS

Liquidités 1 17’775’477 23’237’137Dépôts à terme 0 0Créances auprès des projets et tiers 2 81’613 58’100Actifs transitoires 2’635 5’401

Actif circulant 17’859’725 23’300’638

Immobilisations corporelles 3 163’099 234’193Immobilisations incorporelles 3 120’728 0

immobilisations matérielles 283’827 234’193

total des Actifs 18’143’552 23’534’831

PASSifS

Autres dettes auprès des projets et tiers 4 344’246 1’874’815Passifs transitoires 280’125 305’253

capital externe à court terme 624’371 2’180’068

capital dédié en fonds 5 17’328’521 20’957’300

Cotisations versées par les membres 13’700 12’700Capital libre (net) 176’960 384’763

capital de l’organisation 6 190’660 397’463

total des Passifs 18’143’552 23’534’831

CompTes annuels 2012

bilan

28

Remarque : voir 1.10.2011 au 30.9.2012 1.10.2010 au 30.9.2011


RecetteS

Projets de développement régionaux 33’620’136 35’916’551Aide d’urgence et en cas de catastrophes 1’205’358 4’324’111Projets sectoriels 1’767’331 1’869’139Financements publics 7 5’928’866 6’849’637Aide alimentaire et aide d’urgence 8 3’244’444 8’224’376Dons génériques 410’228 324’994Sponsoring 21’000 10’000Cotisations des membres 1’000 1’050Autres recettes 9 492’232 238’525 total des recettes 46’690’595 57’758’383 DÉPeNSeS Projets 10 -37’022’411 -43’764’291Communication & Plaidoyer -513’645 -583’259Personnel 12 -2’407’343 -2’304’356Déplacements et représentation -181’244 -200’696 Dépenses projets -40’124’643 -46’852’602 Personnel 12 -4’288’242 -3’811’255Déplacements et représentation -169’999 -140’155Acquisitions et fonds 11 -4’389’273 -5’452’037Frais de bureau et de gestion administrative -591’186 -699’169Locaux (loyer, chauffage, électricité) -341’367 -375’040Dépenses d’entretien -342’781 -322’817Autres dépenses -15’239 -14’871Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles -232’969 -659’372 Dépenses Suisse -10’371’056 -11’474’716 Résultat d’exploitation -3’805’104 -568’935


CompTe d’eXploiTaTion

29

Remarque : voir 1.10.2011 au 30.9.2012 1.10.2010 au 30.9.2011


Revenus financiers 35’182 80’254Charges financières 13 -73’380 -143’562 Résultat financier -38’198 -63’308 Revenus hors organisation 7’720 34’135Charges hors organisation 0 0 Résultat restant 7’720 34’135 Résultat annuel avant résultat des fonds -3’835’582 -598’108 Affectation des fonds dédiés 45’782’935 57’186’438Utilisation des fonds dédiés -49’411’714 -57’155’941 Variation des fonds dédiés -3’628’779 30’497 Résultat annuel avant déduction du capital de l’organisation 6 -206’803 -628’605 Dont cotisations versées par les membres -1’000 -1’050Déduction du capital libre 207’803 629’655 Résultat annuel (excédent / déduction après affectation) 0 0


30

1.10.2011 au 30.9.2012 1.10.2010 au 30.9.2011

CHF CHF

Activités d’exploitation Résultat annuel avant résultat des fonds -3’835’582 -598’108 Amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 232’969 659’372Variation des créances -23’513 98’008Variation des actifs transitoires 2’766 1’921Variation des autres dettes à court terme -1’530’569 779’934Variation des passifs transitoires -25’128 92’721 flux issu des activités d’exploitation -5’179’057 -1’033’848 Activités d’investissement Investissements en immobilisations corporelles -102’411 -736’686Investissements dans des immobilisations incorporelles -180’192 0Désinvestissements / investissements en immobilisations financières 0 0 flux issu des activités d’investissement -282’603 -736’686 Activités de financement

flux issu des activités de financement 0 0 Variation nette des liquidités Etat initial des liquidités au 1er octobre 23’237’137 22’939’975Etat final des liquidités au 30 septembre 17’775’477 23’237’137 Variation des liquidités -5’461’660 297’162

Tous les chiffres sont indiqués sans décimales. Le total est le résultat des chiffres réels.


ÉTaTs FinanCiers

31


Etat initial Recettes Prélèvements Transferts de fonds Prélèvements Etat final

au 1.10.2010 (internes) (externes) internes (nets) (externes) au 30.09.2011

Moyens issus de l’autofinancement

Cotisations versées par les membres 11’650 1’050 12’700Capital libre 1’014’418 685’284 -1’314’939 384’763Résultat annuel 0 -598’108 598’108 0

capital de l’organisation 1’026’068 -598’108 686’334 598’108 -1’314’939 397’463 capital dédié en fonds 20’926’803 57’186’438 -57’155’941 20’957’300 total du capital 21’952’871 57’872’772 -58’470’880 21’354’763

Etat initial Recettes Prélèvements Transferts de fonds Prélèvements Etat final

au 1.10.2011 (internes) (externes) internes (nets) (externes) au 30.09.2012

Moyens issus de l’autofinancement

Cotisations versées par les membres 12’700 1’000 13’700Capital libre 384’763 949’562 -1’157’365 176’960Résultat annuel 0 -3’835’582 3’835’582 0

capital de l’organisation 397’463 -3’835’582 950’562 3’835’582 -1’157’365 190’660

capital dédié en fonds 20’957’300 45’782’935 -49’411’714 17’328’521 total du capital 21’354’763 46’733’497 -50’569’079 17’519’181

Tableau des VariaTions du CapiTal

32


Tous les chiffres sont indiqués sans décimales.

Le total est le résultat des chiffres réels.

Pays Réserve 1.10.2011 Affectation Utilisation Rotation projet Réserve 30.9.2012

Ethiopie 150’065 150’065 East Africa Regional Office 4’977 4’977 Kenya 704’349 929’581 225’232 Somalie 129’493 172’932 43’439 Soudan 1’476’711 1’906’557 372’495 -57’351Soudan du Sud 874’780 1’280’379 405’599Tanzanie 399’326 4’281’922 4’355’930 100’082 425’400Ouganda -11’344 166’303 267’549 112’590 afrique de l’est 387’981 7’633’559 9’067’971 1’414’479 368’049

Lesotho -42’181 -42’181 Mozambique 3’467’524 2’439’211 3’324’432 63’378 2’645’681Zimbabwe 1’298’997 1’794’454 495’457 afrique australe 3’467’524 3’738’208 5’076’705 516’654 2’645’681

Ghana 341’023 2’183 199’733 143’473Liberia Mali 1’929’496 2’500’782 2’613’059 1’817’219Mauritanie 2’016’381 1’386’369 1’819’344 1’583’406Niger 3’062’963 2’036’840 2’602’850 71’857 2’568’809Sénégal 871’127 713’806 880’931 704’002Tchad 50’479 1’180’819 1’175’102 -232’603 -176’407West Africa Regional Office 232’603 232’603 afrique de l’ouest 8’271’467 7’820’800 9’523’621 71’857 6’640’503Afrique 12’126’973 19’192’567 23’668’296 2’002’989 9’654’233

Bangladesh -353’580 2’359’837 1’890’543 115’714Inde 1’488’246 1’340’254 2’104’772 723’728Japon 1’971 420 -1’551 Cambodge 171’445 83’248 241’293 13’400Mongolie 987’659 2’572’547 2’094’479 9’415 1’475’143Myanmar 298’890 414’171 57’197 -58’084Népal 1’804’638 1’378’037 1’652’977 1’529’697Vietnam 1’450’026 2’030’986 2’120’860 83’838 1’443’989asie en général 5’548’434 10’065’770 10’519’514 148’898 5’243’587

Afghanistan 1’624 346 -121 1’157Pakistan -58’835 962’399 1’591’846 672’021 -16’261asie centrale -57’212 962’399 1’592’192 671’900 -15’104Asie 5’491’223 11’028’169 12’111’706 820’798 5’228’483

Bolivie 2’001’599 3’452’083 4’125’425 9’144 1’337’401Brésil 36’510 78’031 41’521 République dominicaine -432’811 946’680 1’111’825 -597’955Haïti 248’812 12’796 454’827 113’123 -80’096Nicaragua 1’212’847 2’086’732 2’278’353 1’021’226Pérou 709’392 1’982’882 1’395’875 1’296’399Amérique latine 3’739’841 8’517’682 9’444’336 163’788 2’976’975

Arménie 531’026 1’126’520 1’051’127 606’419Bosnie 959’709 1’165’353 205’644 Géorgie -805’428 910’776 1’265’798 381’192 -779’258Jérusalem Ouest Bande de Gaza 8’912 8’912 Jordanie Kosovo Liban 4’174 17’275 13’102 MEERO Regional Office -51’171 71’467 122’639 Roumanie -71’239 692’259 678’646 8’271 -49’354Fédération de Russie 61’373 61’373 europe orientale / Moyen-Orient -396’812 3’693’438 4’319’952 801’133 -222’193

Projets axés sur des thèmes -3’924 3’351’079 909’460 -2’746’672 -308’977

capital dédié en fonds 20’957’300 45’782’935 50’453’750 1’042’036 17’328’521

Dons génériques 397’463 950’562 115’328 -1’042’036 190’660

total du capital 21’354’763 46’733’497 50’569’079 0 17’519’181

Tableau des VariaTions du CapiTal par paYs

33

anneXe

principes de présentation des comptes de l’exercice 2007

Les présents comptes annuels ont été établis suivant les recommanda-tions relatives à la présentation des comptes Swiss GAAP FER 21 (Etablis-sement des comptes des organisations sociales d’utilité publique à but non lu-cratif). L’affectation des fonds dédiés a été vérifiée et adaptée en conséquence. Les adaptations apportées figurent au ti-tre des variations des fonds du compte d’exploitation, dans le tableau de vari-ation du capital et, là où cela est perti-nent, sous la rubrique « Remarques sur l’état des variations du capital ».

Cercle des consolidations

World Vision Suisse n’a aucune suc-cursale ni institution partenaire sur la-quelle elle exerce une influence ou un contrôle et une direction commune.

principes de bilan et d’évaluation

En l’absence de toute observation contraire, les positions du bilan indi-quées ci-après sont évaluées en fonc-tion des valeurs du marché à la date de référence du bilan, sachant que les éven-tuels intérêts courus sont considérés con-formes à la valeur du marché. La comp-tabilité est dressée en francs suisses. Les actifs et les passifs en monnaie étrangère et les opérations en monnaie étrangère sont convertis suivant le cours d’achat des devises le jour de référence du bilan.

liquiditésCe poste comprend la caisse, les

comptes postaux et les comptes cou-rants auprès des banques.

dépôts à termeCe poste comprend les placements

dont le terme est supérieur à une se-maine.

Créances auprès des projets et tiers

Ce poste comprend les créances au-près de tiers, les impôts de liquidation remboursables et avances sur frais de déplacement versés au personnel le jour de référence du bilan. Leur évaluation est effectuée suivant leur valeur nominale.

actifs transitoiresCe poste comprend les postes actifs

résultant des dépenses et des recettes transitoires issus de variations spéci-fiques et temporelles. Leur évaluation est effectuée suivant leur valeur nominale.

actifs corporels et actifs incorporels

Ce poste comprend toutes les acqui-sitions effectuées par World Vision Suis-

se pour la fourniture de ses prestations et son administration. Leur évaluation est effectuée suivant leur valeur d’achat déduction faite des immobilisations prévues. En règle générale, la durée d’utilisation est fixée à trois ans (véhi-cules de fonction : cinq ans). Les acqui-sitions isolées d’une valeur inférieure à 1000 francs ne sont pas activées.

autres dettesCe poste comprend les dettes auprès

de tiers à la date de référence du bilan.

la présentation des comptes est conforme aux recommandations swiss gaap Fer 21 et répond au Code des obligations suisses et aux dis-positions statutaires. les comptes annuels reflètent une image réelle des états du patrimoine, des finances et des recettes de World Vision suisse. la version originale en langue allemande est déterminante sur le plan juridique.

➔

prinCipes gÉnÉrauX de prÉsenTaTion des CompTes

Rires et chants dans une crèche au Cambodge. La scolarisation est une priorité dans la plupart des projets.

34

passifs transitoiresCe poste comprend les postes passifs

résultant des dépenses et des recettes transitoires issus de variations spéci-fiques et temporelles. Leur évaluation est effectuée suivant leur valeur nominale.

Capital dédié en fondsCe poste reflète les fonds dédiés

à certaines activités seulement, issus d’affectations majeures dont la finali-té de l’utilisation est limitée par les do-nateurs en vertu des dispositions statu-taires de World Vision Suisse. Sachant que les besoins financiers d’un nou-veau projet sont plus élevés que les re-cettes au cours de ses premières années, le solde peut être négatif pendant une certaine période avant d’être compensé progressivement par la suite. Les fonds dédiés sont affectés à des parts de re-cettes dans la mesure où l’utilisation des

recettes est aussi assortie d’une limitati-on en vertu des dispositions statutaires de World Vision Suisse.

Capital libreCe poste reflète les moyens utilisables

dans le cadre des dispositions statutaires de World Vision suisse.

principes des états financiersLes liquidités et titres constituent une

réserve de liquidités importante sur le plan stratégique et donc une grandeur décisive pour la performance et la ca-pacité d’action de World vision Suisse à moyen et long terme. Les états finan-ciers reflètent les variations de ce po-ste, ventilées en fonction des facteurs suivants : activités d’exploitation, activi-tés d’investissements et activités finan-cières. Les états financiers sont établis suivant la méthode indirecte.

principes du tableau des variations du capital

Le tableau de variation du capital pré-sente l’évolution des fonds dédiés par pays et des fonds disponibles librement, ventilés en fonction des postes « Affec-tation », « Utilisation » et « Rotation pro-jet ». Dans la mesure où les fonds dé-diés sont affectés à des parts des revenus financiers (ou des charges financières), ils figurent sous la désignation « Affec-tation ».

anneXe

prinCipes gÉnÉrauX de prÉsenTaTion des CompTes

World Vision Suisse soutient les enfants en situation d’urgence dans le monde entier. En Tanzanie également, les enfants sont très heureux de cette aide.

35

1 Liquidités

Grâce à des conventions spéciales, une grande partie des liquidités ont pu produire le même niveau d’intérêts que les placements à terme. Le règlement financier exclut tout placement en actions, obligations, Hedge Funds etc. et donc aussi les risques qu’ils présentent.

2 créances auprès des projets et tiers composition

composition 30.9.2012 30.9.2011

Paiements d’avance aux fournisseurs 57’121 21’116World Vision International 2’200 1’291Impôt de liquidation débiteurs 6’688 18’389Avances au personnel 15’604 17’304

total 81’613 58’100

3 immobilisations corporelles et incorporelles

Liste des equipements et Hardware Software Véhicules totaléquipements machines de bureau

Valeurs d’achat au 1.10.2010 2’401 344’401 0 26’840 373’642Investissements 10’737 235’337 490’612 0 736’686Désinvestissements -2’401 -176’075 -490’612 0 -669’088

Valeurs d’achat au 30.9.2011 10’738 403’662 0 26’840 441’240

correction de valeur au 1.10.2010 -793 -205’234 0 -10’736 -216’763Amortissements -5’152 -158’241 -490’612 -5’368 -659’372Désinvestissements 2’401 176’075 490’612 0 669’088

correction de valeur au 30.9.2011 -3544 -187’399 0 -16’104 -207’047

suite 3 Immobilisations corporelles page 36

anneXe

Chiffres en CHF

➔

remarQues sur CerTains posTes du bilan

36

Liste des equipements et Hardware Software Véhicules totaléquipements machines de bureau

Valeurs d’achat au 1.10.2011 10’738 403’662 0 26’840 441’240 Investissements 4’431 97’980 180’192 0 282’603Désinvestissements 0 -94’857 0 0 -94’857

Valeurs d’achat au 30.9.2012 15’169 406’785 180’192 26’840 628’986

correction de valeur au 1.10.2011 -3’544 -187’399 0 -16’104 -207’047Amortissements -5’006 -163’132 -59’463 -5’368 -232’969Désinvestissements 0 94’857 0 0 94’857

correction de valeur au 30.9.2012 -8550 -255’675 -59’463 -21’472 -345’160

Valeur comptable nette au 30.9.2010 1’608 139’167 0 16’104 156’879

Valeur comptable nette au 30.9.2011 7’194 216’264 0 10’736 234’192

Valeur comptable nette au 30.9.2012 6’619 151’110 120’728 5’368 283’827

Les amortissements sont comptabilisés suivant les principes généraux de présentation des comptes, compte tenu de la durée d’utilisation prévue. Tous les chiffres sont indiqués sans décimales. Le total est le résultat des chiffres réels.

4 Autres dettes auprès des projets et tiers

composition 30.9.2012 30.9.2011Créditeurs 162’743 1’672’521Créditeurs salaires et rémunérations 0 0Créditeurs assurances sociales / impôt anticipé 167’425 177’770World Vision International 14’078 24’524

total 344’246 1’874’815

5 capital dédié en fonds

Les variations du capital dédié en fonds sont issues du compte d’exploitation (section Résultat du fonds) et/ou du tableau de variation du capital.

6 capital de l’organisation

Les affectations au capital de l’organisation sont issues essentiellement des dons génériques, des produits des intérêts et des cotisations des membres.

anneXe

remarQues sur CerTains posTes du bilan

37

7 financements publics

composition Du 01.10.2011 Du 01.10.2010 au 30.09.2012 au 30.09.2011

DDC (Direction du développement et de la coopération) -21’364 158’000FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) 23’866 23’446Communes politiques 0 0GFATM (Fonds mondial de lutte contre le SIDA, la tuberculose et le paludisme) 1’988’328 2’172’533GOSS (Government of South Sudan) 0 158’048Ministère des Affaires étrangères, France 40’191 161’314Ministère des Affaires étrangères, Pays-Bas 569’552 515’983SIDA (Agence suédoise de coopération internationale) 261’356 284’834UNDP 647’117 718’561UNFPA 537’261 0UNHCR 1’406’917 362’575UNICEF 475’642 933’009UNOCHA 0 488’936PAM (Programme alimentaire mondial) 0 872’398

financements publics 5’928’866 6’849’637Ce poste comprend uniquement les dons en espèces

8 Aide alimentaire et aide d’urgence

composition Du 01.10.2011 Du 01.10.2010 au 30.09.2012 au 30.09.2011

FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) 0 185’503PAM (Programme alimentaire mondial) 3’244’444 8’038’873

Aide alimentaire et aide d’urgence 3’244’444 8’224’376Ce poste comprend exclusivement des dons en nature

9 Autres recettes

Au cours de l’exercice 2012, un legs à hauteur de CHF 484 206 (contre CHF 236 227 pour l’exercice précédent), entre autres recettes, a été comptabilisé.

anneXe

➔

remarQues sur CerTains posTes du CompTe d’eXploiTaTion

38

10 Projets

Les détails de ce poste sont indiqués en pages 20 à 25 du rapport annuel.

11 Acquisition de fonds

Au cours de cet exercice également, World Vision Suisse a pu profiter de conditions spéciales et des rabais habituels de la branche accordés aux organisations à but non lucratif.

12 Personnel

Département Du 01.10.2011 Du 01.10.2010 au 30.09.2012 au 30.09.2011

Projets -1’644’669 -1’526’764Communication et plaidoyer -762’673 -777’593Acquisitions et fonds -2’657’798 -2’229’743Administration -1’630’444 -1’581’512

Personnel (dépenses projets et Suisse) -6’695’584 -6’115’612

Effectif à plein temps (date de référence 30.09) 73 76Effectif à plein temps (date de référence 30.09) 63,1 67,0Effectif à plein temps (moyenne annuelle) 65,7 60,6

La rémunération brute annuelle, 13ème mois inclus (hors allocations pour enfants et familiales) des 5 membres de la direction générale, s’est élevée en moyenne à CHF 133 968 (contre CHF 132 130 au cours de l’exercice précédent).

13 charges financières Synthèse Du 01.10.2011 Du 01.10.2010 au 30.09.2012 au 30.09.2011Frais de gestion des chèques bancaires et postaux -63’347 -81’994Pertes de change sur devises étrangères -10’033 -61’568

charges financières -73’380 -143’562

anneXe

remarQues sur CerTains posTes du CompTe d’eXploiTaTion

39

Bénévolat

Les membres du comité directeur de World Vision Suisse fournissent leurs prestations à titre bénévole.

Obligations en matière de prévoyance pour le personnel

Une convention d’affiliation et d’assurance des cadres a été signée avec la « Fondation collective LPP » de Swisslife dans le cadre d’une assurance complète.

evaluation des risques

evénements ultérieurs à la date de référence du bilan

Aucun événement survenu après la date de référence, pouvant avoir une influence sur les comptes annuels 2012 n’est connu. Le comité directeur a approuvé les comptes consolidés le 6 décembre 2012. Ces comptes seront soumis à l’acceptation de l’assemblée générale des membres du 1er février 2013.

Face à la complexité et l’instabilité croissantes du monde et de l’ordre économique global, la gestion des ris-ques devient une mission essentielle.

World Vision Suisse fait de gros ef-forts pour détecter les principaux ris-ques de manière précoce et a dévelop-pé des stratégies de prévention et de minimisation correspondantes.

Le système de contrôle interne (SCI) a été intégré au système de gestion de la qualité et son efficacité est vérifiée régulièrement par un membre désigné de la présidence. Le système qualité (QM-System) inclut les risques, les pro-cessus et le contrôle. Le système quali-té est audité régulièrement par un or-gane de contrôle externe. Là où cela est pertinent, les structures, les pro-

cessus et les systèmes sont adaptés pour minimiser les risques.

Le recul des recettes privées peut avoir un impact négatif sur les pro-jets. Pour contrecarrer cette évoluti-on, World Vision soumet les projets à un planning financier à long terme et constitue les réserves correspondantes pour leur mise en œuvre.

Grâce à nos règles financières con-servatrices n’autorisant aucun place-ment en titres, nos réserves affectées aux projets à long terme ne sont pas mises en péril. Nous changeons 80 % des dépenses prévisionnelles des pro-jets dans la devise de transfert au dé-but de chaque exercice financier. Un autre risque pertinent que nous sur-veillons porte sur l’atteinte à notre ré-putation, qui pourrait entraîner une

forte chute des dons. Une équipe de communication professionnelle suit de près les évolutions pouvant pré-senter des risques pour la réputation de l’organisation, et est régulièrement en contact avec les médias, y compris les médias sociaux.

Les risques d’exploitation, tels que la défaillance d’une partie de notre infrastructure ou la perte de données sont aussi intégrés à notre évaluation des risques et nous prenons les me-sures préventives correspondantes. A travers des processus clairement dé-finis et audités régulièrement, nous assurons la conformité des comptes annuels aux règles de comptabilité ap-plicables et la conformité des rapports financiers.

anneXe

auTres remarQues sur les CompTes annuels

40

FondemenTs juridiQues / organes

Fondements juridiquesNom World Vision (Suisse)œuvre caritative humanitaire chrétienne

Forme juridique Association,inscrite au registre du commercedepuis le 3 novembre 1982

objet de l’associationAméliorer les conditions de vie des po-

pulations pauvres et défavorisées, no-tamment des enfants dans les pays les plus pauvres du monde. Promouvoir la solidarité internationale, les valeurs chré-tiennes et l’amour du prochain, la to-lérance et la compréhension entre les peuples. Réalisation de l’objectif par le soutien aux projets de développement, par l’aide d’urgence et à la reconstruc-tion après les catastrophes et par la com-munication en Suisse des causes de la pauvreté et des situations d’urgence. L’activité de l’association se limite princi-palement au territoire suisse, est d’utilité publique et n’a aucun but lucratif. Le soutien est apporté aux groupes de po-pulations les plus pauvres, en particu-lier dans les pays du Sud et de l’Orient.

assemblée des membresL’assemblée des membres est aussi

chargée de l’élection et de la décharge de la présidence. A leur assemblée gé-nérale annuelle du 1er février 2013, les membres de l’association ont approuvé le rapport d’activités, les comptes annu-els et le rapport de révision de World Vi-sion Suisse.

organe de révisionLa révision des comptes annuels a été

confiée à la société PricewaterhouseCo-opers AG.

présidenceLa présidence de World Vision Suis-

se est composée de sept personnes. Elle surveille la direction générale et assume la conduite stratégique de l’association. Le mandat des membres de la présidence est de trois ans avec la possibilité d’une seule réélection. Au cours de l’exercice 2012, la présidence a tenu quatre réu-nions ordinaires. Ces séances sont axées sur les comptes des exercices financiers précédents et en cours, ainsi que sur les prévisions annuelles et sur le budget de l’exercice financier 2013. La présidence

y traite aussi des salaires de la direc-tion générale et des questions générales de surveillance. Ces réunions sont aussi l’occasion pour la présidence d’exercer son rôle de relai entre World Vision Suis-se et World Vision International. Au cours de l’exercice 2012, à l’exception des frais de déplacement la présidence bénévole n’a reçu aucune indemnité. Pour surveil-ler les activités financières, la présidence fait appel depuis un certain temps à une commission financière. En 2012, cette commission s’est réunie à deux reprises et a notamment rendu compte à la pré-sidence de toutes les activités financières pertinentes et soumis ses demandes.

direction généraleLa direction générale est composée de

cinq membres et a un droit d’examen et de demande, mais pas de vote au sein de la présidence. Elle est chargée de toutes les activités d’exploitation et informe l’organe suprême tous les trimestres des principaux événements de l’organisation. Au cours de l’exercice écoulé, la direc-tion générale s’est aussi réunie régulière-ment pour prendre les décisions portant sur toutes les activités importantes de l’association. En 2012, la présidence a élu un nouveau directeur général en la personne de Reto Gerber. Valeria Haber-satter, directrice du service Marketing et Communication, vient de rejoindre la di-rection générale en ce début de nouvel exercice.

FormationEn 2012, World Vision a formé trois

apprentis. Pendant leurs 3 années de formation d’agent(e) commercial(e), les apprentis suivent un programme de for-mation sur le terrain dans les différents services qui leur permet d’avoir une idée précise de la coopération au déve-loppement. En formant ces apprentis, World Vision apporte aussi sa contri-bution au soutien des jeunes en Suisse.

Chaque année, World Vision organise aussi un stage pratique pour les futurs responsables de programme.

en ce qui concerne la performance de l’organisation, veuillez vous reporter aux informations fournies dans la première section du rap-port annuel.

Les apprentis (de g. à d.) : Stephanie Fajembola, 3ème année. Gabriela Peñate, 1ère année. Daniel Müller, 2ème année

rapporT de perFormanCe

41

FondemenTs juridiQues / organes

bénévolatDe nombreux donateurs/donatrices

s’engagent aussi sur le terrain aux cô-tés de World Vision Suisse. Ils se sont regroupés au sein de quatre équipes ré-gionales. Les équipes régionales partici-pent aux manifestations régulières ou or-ganisent elles-mêmes des activités. A la filiale de Dübendorf, de nombreux béné-voles apportent leur soutien à World Vi-sion dans différents domaines.

perspectives de l’exercice 2013

En 2013, World Vision pourra céder un total de cinq programmes de développe-ment régionaux aux autorités régionales. Le fait que nous nous retirions de cer-taines régions est un indicateur confir-mant que nous avons atteint l’objectif d’aide à se suffir à soi-même. Nous sommes très heureux que les conditions de vie des enfants, de leurs familles et des villages se soient considérablement améliorées et que ces projets continu-ent à évoluer. Certains programmes de développement régionaux prenant fin, l’année prochaine il sera essentiel de réaliser un suivi des donateurs/donatri-ces correspondants. Nous devrons aussi

axer tous les projets sectoriels en cours sur six pools thèmatiques (Eau, Santé, Nutrition, etc.).

En 2013, les parrainages individuels constitueront aussi un volet important de notre aide au développement. World Vi-sion est convaincue d’apporter une aide efficace et durable à travers cette formu-le. Les cotisations de parrainage permet-tent de financer les projets régionaux qui changent l’ensemble de l’environnement des enfants, de leurs familles et des com-munautés villageoises sur une période de 15 ans.

Face aux situations d’urgence et en cas de catastrophes, nous apportons une aide rapide et non bureaucratique. World Vision intervient aussi au niveau poli-tique pour que les enfants défavorisés puissent vivre une existence digne de ce nom. Notre association tend aussi à une communication transparente et informe régulièrement de l’avancement des dif-férents projets.

Dans notre économie, le secteur du marketing (acquisition de fonds) et ce-lui de la communication sont en pleine

évolution. L’afflux de nouveaux canaux de communication entraîne une sura-bondance d’informations. Pour malgré tout préserver le contact direct avec les gens, facteur très important, en ce nou-vel exercice nous veillerons à être très présents dans la rue, lors de manifesta-tions et foires. Nous nous centrerons aus-si sur l’instrument essentiel que constitu-ent les coopérations avec les entreprises. L’entretien de bons rapports avec les au-torités et les offices chargés de la coo-pération au développement constituera aussi l’une de nos priorités.

Au cours de ce nouvel exercice, le plan directeur et nos valeurs joueront un rôle prépondérant dans les activités de World Vision Suisse. La bonne ambi-ance de travail et l’estime mutuelle sont aussi des conditions préalables impor-tantes contribuant à la bonne marche de notre partenariat avec les populati-ons dans le besoin dans les pays en dé-veloppement.

Notre effectif était composé de 73 personnes réparties sur 66 postes à plein temps.

42

Ulrich Steiner Président Ingénieur EPF depuis 2006

Dr. jur. Ueli Vogel Vice-président Avocat depuis 2002

Dr. med. Madeleine Rothen Membre Médecin depuis 2008

Annemarie Pfeifer Membre Psychologue/auteur depuis 1999

Rinaldo Lieberherr Membre Chef d’entreprise depuis 2004

Yves Ettlin Membre Economiste d’entreprise FH/CFO depuis 2006

Manuel Bollier Membre Juriste depuis 2012

Reto Gerber Martin Suhr Valeria Habersatter André Mebold Giovanni Miraglia

Reto Gerber Directeur général

Martin Suhr Programmes internationaux

Valeria Habersatter Marketing & communication

André Mebold Relations clientèle & partenaires

Giovanni Miraglia Finances et controlling

direction générale

présidence

Ulrich Steiner Dr. jur. Ueli Vogel Dr. med. Madeleine Rothen Annemarie Pfeifer Rinaldo Lieberherr Yves Ettlin Manuel Bollier

prÉsidenCe eT direCTion gÉnÉrale

Merci

Au terme de huit années à la tête de la présidence,

Annemarie Pfeifer a cédé son mandat à

Ulrich Steiner en 2012. Elle restera membre de la présidence en qualité de membre. Nous la remer-cions pour sa longue et précieuse collaboration.

Après sept années au poste de directeur géné-

ral, l’année dernière Urs Winkler a accepté

de relever un nouveau défi dans l’Oberland

bernois. Nous lui adress-ons nos meilleurs vœux de réussite pour le futur

et le remercions pour son grand engagement et sa fructueuse collaboration.

43

• les parrains et marraines et les dona-teurs et donatrices pour leur engage-ment,

• les volontaires et bénévoles qui inves-tissent leur temps pour une bonne cause,

• les institutions et autorités soutenant World Vision Suisse,

• les entreprises qui apportent leur aide financière, leur savoir-faire et leurs relations commerciales et

• les partenaires médias.

Au cours de cet exercice également, World Vision Suisse a pu profiter de con-ditions spéciales et rabais habituels de la branche accordés aux organisations à but non lucratif. En ce sens, nous remer-cions donc aussi les agences de presse et de télévision, les maisons d’édition et les imprimeries.

Sans ce soutien, il nous serait impos-sible de travailler et d’aider les popula-tions dans le besoin. Grâce à votre enga-gement aux côtés de World Vision, vous redonnez de l’espoir à de nombreux en-fants et à leurs familles.

remerCiemenTs

Concept graphique Joel Ungricht Kathrin Koebelphotos World Vision impression Ostschweiz Druck AGpapierImprimé surREFUTURA : 100 % papier recyclé, certifiéFSC, neutre en CO2

Mentions légalesEdition 2012

auteursUlrich SteinerReto GerberRoland StanglMathias GehrigMonika HartmannSimone KralGiovanni MiragliaEsther Bodenmann

rédactionRoland Stangl Mathias Gehrig

nous Vous remerCions inFinimenT

World Vision SuisseCase postale 50

1211 Genève 19Tél. 022 306 12 50

[email protected]

CCP : 80-142-0

World Vision Suisse est titulaire du label NPO en Management Excellence et est certifiée ISO 9001.

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rapport annuel 2012 world vision suisse

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