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MINISTÈRE D'ÉTAT MINISTÈRE DE L'INTERIEUR ET DE LA SÉCURITÉ DIRECTION GÉNÉRALE DE LA POLICE NATIONALE Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité Laboratoire de Criminalistique Numérique Projets et infrastructures informatiques DITT – février 2015

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Page 1: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

MINISTÈRE D'ÉTAT

MINISTÈRE DE L'INTERIEUR

ET DE LA SÉCURITÉ

DIRECTION GÉNÉRALE

DE LA POLICE NATIONALE

Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité Laboratoire de Criminalistique Numérique Projets et infrastructures informatiques

DITT – février 2015

Page 2: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 1 - DITT – Rapport d’activité 2014

Sommaire

Partie A. LES ACTIVITÉS D'INVESTIGATION ............................................... - 6 -

A.I. STATISTIQUES DES ACTIVITÉS D'INVESTIGATION ............................................... - 8 - A.I.a. ÉVOLUTION MENSUELLE .................................................................................................................................... - 8 - A.I.b. TYPES D'ARNAQUE ................................................................................................................................................ - 9 - A.I.c. PAYS DE RÉSIDENCE DES VICTIMES ............................................................................................................. - 13 -

A.II. ACTIVITÉS MENÉES ..................................................................................................... - 15 - A.II.a. ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES ...................................................................................................................... - 15 - A.II.b. ACTIVITÉS STRATÉGIQUES .............................................................................................................................. - 16 -

A.III. PERSPECTIVES ............................................................................................................... - 18 - A.III.a. À COURT TERME .................................................................................................................................................. - 18 - A.III.b. À MOYEN ET LONG TERMES ............................................................................................................................ - 19 -

Partie B. LES ACTIVITÉS DE SOUTIEN AUX INVESTIGATIONS ............ - 20 -

B.I. STATISTIQUE DES ÉQUIPEMENTS REÇUS .............................................................. - 22 - B.I.a. LISTE DES SERVICES AYANT SOLLICITÉS LE LCN ................................................................................... - 22 - B.I.b. DOSSIERS REÇUS ET EQUIPEMENTS ANALYSÉS ....................................................................................... - 23 - B.I.c. STATISTIQUES DES RÉQUISITIONS ................................................................................................................ - 23 - B.I.d. STATISTIQUES PAR SERVICE DE POLICE EMETTEUR ............................................................................. - 27 - B.I.e. OBSERVATIONS .................................................................................................................................................... - 27 -

B.II. FORMATIONS / SENSIBILISATIONS .......................................................................... - 27 -

B.III. PERSPECTIVES ............................................................................................................... - 28 - B.III.a. Objectifs .................................................................................................................................................................... - 28 - B.III.b. Plans d’action ............................................................................................................................................................ - 28 -

Partie C. LA CONDUITE DES PROJETS ET LA GESTION DES

INFRASTRUCTURES .......................................................................................... - 29 -

CONCLUSION ....................................................................................................... - 31 -

Page 3: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 2 - DITT – Rapport d’activité 2014

Direction de

l'Informatique et des

Traces Technologiques

http://cybercrime.interieur.gouv.ci [email protected]

+225 22 48 97 63

GESTION DE PROJETS

TECHNOLOGIQUES

POUR LA SÉCURITÉ

Les technologies au service de la sécurité

PLCC

PLATEFORME DE LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITÉ

Lutte contre toute infraction liée aux technologies et au cyberespace.

Investigation et sensibilisation.

LCN

LABORATOIRE DE CRIMINALISTIQUE NUMÉRIQUE

Extraction et analyse de données numériques de tout type. Analyse de données opensource. Appui technologique aux investigations

VIDÉO PROTECTION URBAINE ABIDJAN

2000 Caméras n 01 Centre de

commandement central

n 06 Centres de commandement secondaires

Grandes fonctions

n Régulation du trafic

n Gestion automatique des infractions

n Reconnaissance de plaque minéralogique

n Sécurité publique

CENTRE D'APPEL D'URGENCE

112 Numéro unique d'urgence 50 Positions d'agent call taker 04 Positions de coordonnateur métier

Page 4: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 3 - DITT – Rapport d’activité 2014

PRÉAMBULE

La Direction de l'Informatique et des Traces Technologiques (DITT) est la Direction Centrale

de la Police Nationale (Police Scientifique) en charge de la cybercriminalité, du soutien technologique

aux investigations et de la conduite des projets technologiques liés à la sécurité. Elle compte en son

sein deux Sous-directions et fonctionne avec un effectif de xx personnes au 31 décembre 2014.

Les activités de la DITT reposent sur onze (11) services répartis comme suit :

Services rattachés pour l'administration et le soutien :

1. Service Administratif et Documentation ;

2. Service Logistique ;

3. Service Sécurité et Moyens Généraux ;

4. Service Coopération-Formation.

Sous-direction de l'Informatique (SDI) en charge de la conduite des projets et de la gestion de

l'existant :

5. Service Infrastructures ;

6. Service Projets et Développements.

Sous-direction des Traces Technologiques (SDTT) en charge du soutien technologique aux

investigations :

7. Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) ;

8. Service Analyses.

Plateforme de Lutte contre la Cybercriminalité (PLCC) en charge des enquêtes de

cybercriminalité :

9. Service Enquêtes ;

10. Service Coopération Policière ;

11. Service Communication et Statistiques.

Le présent rapport d'activité réduit, décline deux (02) grandes missions de la DITT, à savoir :

A. LES ACTIVITES D'INVESTIGATION

PLCC - Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité

B. LES ACTIVITES DE SOUTIEN AUX INVESTIGATIONS

LCN - Laboratoire de Criminalistique Numérique

La troisième mission qu’est la conduite des PROJETS ET L'INFRASTRUCTURE du

MEMIS, n’est pas abordée de façon détaillée ici.

Page 5: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 4 - DITT – Rapport d’activité 2014

RÉSUMÉ

Comme indiqué en préambule, les activités de la DITT se déclinent suivant trois axes :

LES ACTIVITÉS D'INVESTIGATION

Comparé à 2013, l'importante augmentation du préjudice global (+43,85%, de 3,6 à 5,18

milliards) est essentiellement le fait d'une grosse arnaque de plus de 1,5 milliards de F CFA. L’on

constate par contre une faible augmentation du nombre d'affaires (+2,17%, de 552 à 564 cas). Les

arnaques classiques telles que « l'arnaque aux sentiments » (-54,14%) et « la spoliation de compte

mail » (-33,33%), font place à des infractions plus techniques telles que « le détournement de transfert

d'argent » (+207,7%) et « les fraudes sur paiement par téléphone mobile » (+74,4 %). L’émergence de

ces infractions liées aux paiements par téléphone s'explique par un usage généralisé de ces nouveaux

services de paiement par mobile, qui gagneraient à être plus sécurisés par les opérateurs qui les

fournissent.

Le ratio de victimes résidant en Côte d'Ivoire est de plus en plus important : 77,13% en 2014,

contre 40,94% en 2013. Cela s’explique toujours par ces nouvelles arnaques liées aux services de

paiement par téléphone mobile, dont les victimes résident essentiellement en Côte d’Ivoire.

Globalement et naturellement, les résidents des pays francophones restent les principales cibles des

actes de cyber-délinquance perpétrés depuis la Côte d'Ivoire. Enfin, signalons que le nombre de

personnes interpellées est en augmentation (+32,86%) par rapport à 2013.

La collaboration internationale se poursuit tant au niveau des investigations communes, que sur

la sensibilisation. Le fait marquant en 2014, c’est le rôle central que joue désormais la Côte d’Ivoire

en Afrique par son soutien à des pays frères tels que le Burkina Faso, le Niger ou le Cameroun. A

travers FRANCOL, notre pays a été présent auprès de la quasi-totalité des pays francophones africains,

soit en les recevant à Abidjan, soit en animant des rencontres de partage d’expérience.

Enfin la formation des agents a connu quelques ratés car nous n’avons pu honorer des

formations offertes (Algérie, Russie), faute de budget de déplacement.

LES ACTIVITÉS DE SOUTIEN AUX INVESTIGATIONS

Le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) de la DITT, a la charge d’apporter un

soutien technologique aux services d’investigation par du « Digital Forensic » et de l’analyse des

données d’extraction numérique. En 2014, en plus des analyses de relevés d’appels téléphoniques, 453

équipements (réseaux, ordinateurs, smartphones/tablette, enregistreurs vidéo, cartes SIM et unité de

stockage, etc.) ont été traités, pour 137 affaires. L’assistance du LCN s’est étendue à de nombreux

services d’investigation ivoiriens incluant la Gendarmerie Nationale et la CENTIF.

Page 6: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 5 - DITT – Rapport d’activité 2014

Depuis juillet 2014, le LCN monitore la gestion des réquisitions judiciaires. Le constat est sans

équivoque : seulement 40,77% des 3.902 demandes ont été satisfaites. Ce taux qui concerne les

réquisitions de toute la police nationale sur six mois, varie de 0% à 55,82%, selon l’opérateur. Même

pour les demandes satisfaites, les délais de réponse sont très souvent long, les résultats n’arrivant qu’à

un moment où ils ne sont plus utiles à l’enquêteur. Cette situation réduit grandement la capacité des

services de police à résoudre rapidement les enquêtes.

En matière de collaboration, le LCN a répondu à des requêtes venant de représentations

diplomatiques (États-Unis, France, Suisse, etc.), mais également à des sollicitations d’INTERPOL pour

assister des confrères (Niger, Guinée). La collaboration a également été initiée avec des universités et

centres de recherche nationaux et étrangers, notamment l’Institut de Criminologie de l’Université de

Lausanne (Suisse) sur le projet WANGRIN et l’Institut de Lutte Contre la Criminalité Économique

(ILCE – Suisse).

LES PROJETS ET L'INFRASTRUCTURE TIC

En plus de maintenir en bon état de marche les systèmes existants du Ministère d’État Ministère

de l’Intérieur et de la Sécurité (MEMIS - sites web, applications collaboratives, Datacenter, etc.), la

DITT a contribué à la mise en place du centre d’appel d’urgence dont l’installation du système de

gestion sera finalisée en 2015. Comme activité majeur, la DITT a également piloté pour le compte du

MEMIS et en partenariat avec l’ANSUT et le BNETD, l’appel d’offre ainsi que les négociations avec

le partenaire retenu pour la mise en place du projet de vidéo-protection de la ville d’Abidjan. Ce projet

connaitra un début de réalisation en 2015.

Page 7: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 6 - DITT – Rapport d’activité 2014

Partie A.

LES ACTIVITÉS

D'INVESTIGATION

LA PLATEFORME DE LUTTE CONTRE LA CYBERCRIMINALITE

PLCC

Page 8: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 7 - DITT – Rapport d’activité 2014

La Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) est le fruit de l'accord de partenariat

signé en 2011 et actualisé le 27 janvier 2014, entre la Direction Générale de la Police Nationale

(DGPN) et l'Agence de Régulation des Télécommunications de Côte d'Ivoire (ARTCI). C'est une entité

intégrée à la Direction de l'Informatique et des Traces Technologiques (DITT) de la Police Nationale,

qui en assure la gestion.

La PLCC est la structure en charge de la lutte contre la cybercriminalité en Côte d'Ivoire. Outre

les enquêtes judiciaires qui couvrent la recherche et la mise à disposition de la justice des présumés

cybercriminels, elle a entre autres pour mission de :

porter une assistance technique aux services d'investigations en matière de cybercriminalité ;

sensibiliser et informer le grand public ;

former les acteurs ayant un lien ou agissant contre la cybercriminalité ;

contribuer à la définition et à la mise en œuvre des mesures techniques, organisationnelles et

réglementaires.

La PLCC est appuyée pour l'exécution de ses missions, du CI-CERT et du Laboratoire de

Criminalistique Numérique (LCN) de la DITT. Elle a un effectif de 20 agents dont 05 officiers de

police judiciaires enquêteurs.

Cette première partie du rapport 2014 de la DITT est consacrée aux activités de la PLCC sur la

même période. Les chiffres communiqués sont basés sur les informations collectées par la PLCC au

cours de cette période et sont confrontés aux chiffres de l'année 2013. Cette partie s'articule comme

suit :

les statistiques ;

les activités menées ;

les perspectives.

Page 9: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 8 - DITT – Rapport d’activité 2014

A.I. STATISTIQUES DES ACTIVITÉS D'INVESTIGATION

A.I.a. ÉVOLUTION MENSUELLE

1. Nombre d'affaires et préjudices cumulés par mois

nombre

préjudices

(CFA) nombre

préjudices

(CFA)

Janvier 20 136 208 437 F 38 359 414 583 F

Février 28 58 978 070 F 43 494 034 392 F

Mars 41 656 214 156 F 56 338 241 206 F

Avril 22 382 450 663 F 31 104 661 026 F

Mai 39 97 685 231 F 30 473 354 904 F

Juin 26 196 731 743 F 20 10 227 799 F

Juillet 44 2 795 069 816 F 20 3 876 847 F

Août 55 58 156 352 F 66 213 828 235 F

Septembre 95 233 002 958 F 75 706 926 425 F

Octobre 63 257 975 265 F 37 189 704 996 F

Novembre 60 133 538 673 F 98 491 532 690 F

Décembre 71 175 652 379 F 38 216 190 632 F

Total 564 5 181 663 743 F 552 3 601 993 735 F

2014 2013

0

20

40

60

80

100

120

Nombre d'affaires par mois 2014 2013

0

500 000 000

1 000 000 000

1 500 000 000

2 000 000 000

2 500 000 000

3 000 000 000

Préjudices par mois 2014 2013

Page 10: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 9 - DITT – Rapport d’activité 2014

2. Analyse

Comparé à l'année précédente (2013), une augmentation du nombre d'affaires (+2,17%) est à noter.

L'augmentation sensible du préjudice global (43,85%) est essentiellement le fait d'une grosse arnaque

de plus de 1,5 milliards de F CFA.

Par ailleurs, nous constatons une hausse du nombre d'affaires pendant les vacances scolaires (Juillet –

Septembre). Cela s'explique par le nombre important des cybers-délinquants encore élèves ou

étudiants.

A.I.b. TYPES D'ARNAQUE

1. Nombre d'affaires par type d'arnaque

nombre % nombre %

1 Détournement de transfert 120 21,3% 39 7,1%

2 Arnaque Aux Sentiments 111 19,7% 242 43,8%

3 Fraude sur porte monnaie électronique (mobile) 75 13,3% 43 7,8%

4 Spoliation De Compte Mail 34 6,0% 51 9,2%

5 Chantage à la vidéo 29 5,1% 21 3,8%

6 Usurpation D'identité 26 4,6% 35 6,3%

7 Vol d'appareil de TICs 21 3,7% 0 0,0%

8 Fausse promesse d'emploi (sms, mail) 21 3,7% 0 0,0%

9 Achat/Vente en ligne 18 3,2% 36 6,5%

10 Arnaque Aux Grains, Œufs, … 17 3,0% 0 0,0%

11 Menace de mort, diffamation, injures (sms, mail) 27 4,8% 15 2,7%

12 Arnaque à l’héritage 12 2,1% 29 5,3%

13 Harcèlement 11 2,0% 7 1,3%

14 Fraude Informatique 20 3,5% 31 5,6%

15 Location et vente de mobilier et d'immobilier 5 0,9% 0 0,0%

16 Arnaque à la loterie 3 0,5% 3 0,5%

17 Fausse promesse d'imigration 3 0,5% 0 0,0%

18 Intrusion dans un système d'informations 3 0,5% 0 0,0%

19 Transfert Frauduleux 3 0,5% 0 0,0%

20 Fraude sur Simbox 2 0,4% 0 0,0%

21 Hameçonnage 1 0,2% 0 0,0%

22 Fraude Sur Carte Bancaire 1 0,2% 0 0,0%

23 Destruction d'appareils de TICs 1 0,2% 0 0,0%

Total 564 100,0% 552 100,0%

Type d'arnaque2014 2013

Page 11: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 10 - DITT – Rapport d’activité 2014

2. Préjudices cumulés par type d'arnaque

montant

(CFA) %

montant

(CFA) %

1 Achat/Vente en ligne 1 657 886 431 32,0% 166 383 047 4,6%

2 Arnaque aux Sentiments 1 337 582 661 25,8% 1 985 377 603 55,1%

3 Fraude sur Simbox 926 585 440 17,9% 3 687 790 0,1%

4 Usurpation d'identité 387 611 435 7,5% 152 071 685 4,2%

5 Fraude Informatique 349 127 172 6,7% 3 695 314 0,1%

6 Arnaque à l'héritage 244 500 427 4,7% 162 382 951 4,5%

7 Fraude sur porte monnaie électronique (mobile) 100 668 542 1,9% 4 270 252 0,1%

9 Détournement de transfert 45 402 248 0,9% 330 677 901 9,2%

10 Arnaque Aux Grains, Œufs, … 39 303 350 0,8% 13 486 942 0,4%

11 Arnaque à la loterie 29 573 260 0,6% 151 643 866 4,2%

12 Spoliation de compte mail 18 298 000 0,4% 106 594 324 3,0%

13 Transfert frauduleux 17 350 000 0,3% 48 262 642 1,3%

14 Fraude sur carte bancaire 16 818 530 0,3% 10 495 312 0,3%

16 Chantage à la video 5 166 786 0,1% 23 044 361 0,6%

17 Fausse promesse d'emploi 3 748 300 0,1% 400 693 574 11,1%

18 Fausse promesse d'immigration 1 256 500 0,0% 2 200 000 0,1%

19 Vol D'appareil Des Tics 645 000 0,0% 250 000 0,0%

20 Intrusion dans un système d'informations 139 662 0,0% 139 662 0,0%

21 Harcèlement 0,0% 3 687 790 0,1%

23 Hameçonnage 0,0% 32 948 719 0,9%

Total 5 181 663 743 100% 3 601 993 735 100%

Type d'arnaque

2014 2013

3. Top 5 des types d'arnaque

120 111

75

34 2939

242

43 51

21

0

50

100

150

200

250

300

Détournement detransfert

Arnaque AuxSentiments

Fraude sur portemonnaie électronique

Spoliation De CompteMail

Chantage à la vidéo

Evolution nombre d'affaires par type d'affaire 2014 2013

Page 12: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 11 - DITT – Rapport d’activité 2014

i Détournement de transfert

L’arnaque consiste en un retrait d’argent destiné initialement à autrui. Généralement, l’arnaqueur

acquiert frauduleusement des informations sur les codes de transfert et se fait établir de faux documents

correspondant à l’identité du vrai destinataire.

ii Arnaque aux sentiments

Cette arnaque consiste à établir une relation de confiance avec la future victime tout en la séduisant. Il

s’en suit des sollicitations financières et matérielles farfelues.

Détournement de transfert

21%

Arnaque Aux Sentiments

20%Fraude sur

porte monnaie électronique

13%

Spoliation De Compte Mail6%

Chantage à la vidéo5%

Autres affaires35%

Part par type d'affaire - nombre

Achat/Vente en ligne

36%

Arnaque aux Sentiments

29%

Fraude sur Simbox

20%

Usurpation d'identité

8%

Fraude Informatique

7%

Part par type d'affaire - préjudice

Page 13: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 12 - DITT – Rapport d’activité 2014

iii Fraude sur porte-monnaie électronique (paiement par mobile)

C’est une arnaque qui a de multiples procédés :

appel ou SMS émis par le délinquant à l’endroit de la victime, lui demandant de composer des

codes afin de bénéficier d’un bonus ou valider une réception. Ces codes mouvementent en

réalité le compte ciblé.

A l’insu de la victime, sa carte SIM est désactivée frauduleusement, puis réactivée sur une

nouvelle carte. Le numéro est désormais détenu par le délinquant qui peut alors disposer des

crédits de communication et du solde du porte-monnaie électronique.

iv Spoliation de compte mail

Le délinquant prend le contrôle du compte de messagerie de la victime, la plupart du temps avec des

méthodes « d’hameçonnage » permettant le vol des mots de passe. Il usurpe alors l’identité de la

victime afin de la diffamer ou d’extorquer de l'argent à ses contacts.

v Chantage à la vidéo/téléphone

Cette arnaque consiste à établir une relation de confiance avec la future victime tout en la séduisant. Il

s’en suit des rapports sexuels ou séances de masturbation par webcam interposée. Le délinquant

enregistre alors des vidéos compromettantes de sa victime, qu’il utilise pour le chantage.

vi Achat/vente

Les articles proposés en ligne par l’arnaqueur sont commandés et payés, mais jamais expédié au client

(victime). Dans l’autres sens, un faux chèque ou une fausse référence de paiement sont émis pour payer

une marchandise proposée en ligne, qui est ensuite effectivement livrée. Le vendeur n’est jamais payé.

vii Fraude sur SIMBOX

La fraude consiste en un contournement des canaux normaux de télécommunication à l'international.

Cette technique frauduleuse qui transforme des appels internationaux en appel local cause d’énormes

préjudices aux opérateurs de téléphonie.

4. Analyse

Bien que les préjudices restent élevés, il faut noter une baisse sensible du nombre d'affaires pour les

arnaques classiques telles que l'arnaque aux sentiments (-54,14%) et la spoliation de compte mail

(- 33,33%). Nous constatons par contre une hausse du nombre d’infractions liées aux services de

téléphonie tels que le détournement de transfert d'argent (+207,7 %) et les fraudes sur porte-monnaie

électronique (paiement par téléphone mobile) (+74,4 %). Cela s'explique par un usage généralisé de

ces nouveaux services, qui gagneraient à être plus sécurisés par les opérateurs des TIC.

Page 14: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 13 - DITT – Rapport d’activité 2014

A.I.c. PAYS DE RÉSIDENCE DES VICTIMES

1. Nombre d'affaires et préjudice par pays de résidence

no

mb

re

% no

mb

re

% montant % montant %

1 Cote d'ivoire 435 77,1% 226 40,9% 1 France 2 488 707 708 48,0% 2 175 909 848 60,4%

2 France 92 16,3% 241 43,7% 2 Cote d'ivoire 2 157 379 748 41,6% 794 686 313 22,1%

3 Canada 12 2,1% 18 3,3% 3 Canada 350 220 709 6,8% 176 124 678 4,9%

4 Suisse 7 1,2% 6 1,1% 4 Belgique 97 338 713 1,9% 208 319 525 5,8%

5 Belgique 4 0,7% 31 5,6% 5 Suisse 50 321 356 1,0% 122 111 933 3,4%

6 Allemagne 1 0,2% 3 0,5% 6 Allemagne 15 985 671 0,3% 20 916 198 0,6%

7 Angleterre 1 0,2% 1 0,2% 7 Usa 8 399 196 0,2% 1 520 400 0,0%

8 Australie 1 0,2% 0,0% 8 Italie 3 936 000 0,1% 7 314 248 0,2%

9 Centrafrique 1 0,2% 0,0% 9 Luxembourg 3 710 749 0,1% 30 034 302 0,8%

10 Espagne 1 0,2% 1 0,2% 10 Pologne 3 275 000 0,1% 0,0%

11 Guinée 1 0,2% 2 0,4% 19 Guinée 1 735 230 0,0% 30 721 080 0,9%

12 Italie 1 0,2% 5 0,9% 11 Espagne 491 968 0,0% 1 046 973 0,0%

13 Luxembourg 1 0,2% 4 0,7% 12 Australie 81 695 0,0% 0,0%

14 Mali 1 0,2% 2 0,4% 13 Sénégal 80 000 0,0% 80 000 0,0%

15 Mauritanie 1 0,2% 0,0% 14 Algérie 0,0% 9 760 640 0,3%

16 Pologne 1 0,2% 0,0% 15 Angleterre 0,0% 100 000 0,0%

17 Sénégal 1 0,2% 0,0% 16 Brésil 0,0% 2 300 0,0%

18 Tanzanie 1 0,2% 1 0,2% 17 Burkina faso 0,0% 210 000 0,0%

19 Usa 1 0,2% 1 0,2% 18 Gabon 0,0% 100 000 0,0%

20 Algerie 0,0% 1 0,2% 20 Jordanie 0,0% 1 016 720 0,0%

21 Bresil 0,0% 1 0,2% 21 Kenya 0,0% 2 534 000 0,1%

22 Burkina faso 0,0% 1 0,2% 22 Mali 0,0% 13 135 204 0,4%

23 Gabon 0,0% 1 0,2% 23 Madagascar 0,0% 3 279 785 0,1%

24 Jordanie 0,0% 1 0,2% 24 Mexique 0,0% 2 623 828 0,1%

25 Kenya 0,0% 1 0,2% 25 Tanzanie 0,0% 228 060 0,0%

26 Madagascar 0,0% 1 0,2% Total 5 181 663 743 100% 3 601 776 035 100%

27 Mexique 0,0% 1 0,2%

28 Sénégal 0,0% 1 0,2%

29 Tunisie 0,0% 1 0,2%

Total 564 100% 552 100%

2013

Pays

2014 2013

Pays

2014

2. Top 5 des pays d'origine des victimes

435

92

12 7 4

226 241

18 631

0

100

200

300

400

500

Côte d'Ivoire France Canada Suisse Belgique

Evolution nombre d'affaires par pays 2014 2013

Page 15: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 14 - DITT – Rapport d’activité 2014

nombre % préjudice %

Cote d'ivoire 435 77,1% 2 157 379 748 41,6%

France 92 16,3% 2 488 707 708 48,0%

Canada 12 2,1% 350 220 709 6,8%

Suisse 7 1,2% 50 321 356 1,0%

Belgique 4 0,7% 97 338 713 1,9%

… … … … …

3. Analyse

Le ratio de victimes résidant en Côte d'Ivoire est de plus en plus important : 77,13 % cette année contre

40,94% l'année précédente. Cela s’explique par le fait des nouvelles arnaques liées aux services de

paiement par téléphone mobile. Globalement et naturellement, les résidents des pays francophones

restent les principales cibles des actes de cybercriminalités perpétrés depuis la Côte d'Ivoire.

Côte d'Ivoire77%

France16%

Canada2%

Suisse1%

Belgique1%

Autres pays3%

Part par pays - nombre d'affaires

France2 488 707 708

48%Côte d'Ivoire

2 157 379 74842%

Canada350 220 709

7%

Belgique97 338 713

2%

Suisse50 321 356

1%

Part par pays - préjudice

Page 16: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 15 - DITT – Rapport d’activité 2014

A.II. ACTIVITÉS MENÉES

A.II.a. ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES

1. Interpellations

interpellés déférés interpellés déférés

Janvier 2 2 2 2

Février 13 5 9 9

Mars 3 0 6 6

Avril 3 3 2 2

Mai 9 1 5 5

Juin 4 4 2 2

Juillet 8 5 6 6

Août 0 0 7 7

Septembre 18 18 5 5

Octobre 15 11 4 4

Novembre 8 8 10 5

Décembre 10 8 12 12

Total 93 65 70 65

2014 2013

L'on constate une augmentation du nombre de personnes interpellées (+32,86%) tandis que le nombre

de personnes déférées reste constant.

2. Collaborations

i Inter-états

BELGIQUE: Police (Investigation commune) ;

BURKINA FASO: Police, Banques (Formation dispensée par la DITT et la DPEF) ;

CAMEROUN: Police, Gendarmerie (Séminaire Francopol modéré par la DITT) ;

CANADA: Québec Police (Demande d’information, séminaire conjoint Francopol) ;

FRANCE: Police, Gendarmerie (investigation commune, demande d’information, Formation

reçue par la DITT/PLCC, partage d’expérience) ;

NIGER: Police and INTERPOL (investigation commune, support technique par DITT) ;

ESPAGNE: Police (Demande d’information) ;

SUISSE: Police (Investigation commune, demande d’information, formation reçue par la

DITT) ;

USA: FBI (Investigation commune, demande d’information, formation reçue par la DITT) ;

FRANCOPOL: (Séminaires, partage d’expérience) ;

INTERPOL –Bureau Régional;

INTERPOL – Digital Crime Center – Singapore (Demande d’information).

ii Structures locales

Opérateurs de téléphonie/ISP

COMIUM;

MOOV - Côte d'Ivoire ;

MTN – Côte d'Ivoire ;

ORANGE / CI-TELECOM.

Page 17: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 16 - DITT – Rapport d’activité 2014

Autres opérateurs

CENTIF ;

Compagnie Ivoirienne d'Électricité - CIE ;

Douanes ;

Facebook ;

MONEY-GRAM ;

Office National d'Identification - ONI ;

SOciété de Distribution d'Eau de Côte d'Ivoire - SODECI ;

WESTERN-UNION.

3. Publications et mails

1er semestre

2014

2e Semestre

2014Total 2014

Articles Site Web 8 38 46

Facebook et Twitter 22 38 60

Mails échangés 1438 1252 2690

A.II.b. ACTIVITÉS STRATÉGIQUES

1. Sensibilisations

Sensibilisations animées par la PLCC :

Date Activité Thème

1 Février Émission radio RNC (Catholique) « Le Phishing »

2 14 février Conférence, Collège le Figuier « Cybercriminalité : quels dangers pour la

jeunesse »

3 24 février Conférence Groupe Hotters-CI

« caissières »

« Enjeux de la lutte contre la

cybercriminalité »

4 Février Réception groupes d'étude d'élèves du Lycée Blaise Pascal Exposé sur la cybercriminalité

5 Mars Interview radio ONUCI-FM Dossier enquête sur la cybercriminalité

6 24 avril Lancement campagne de sensibilisation brouteur.com

7 29 au

30 avril

Conférence/sensibilisation des gérants et usagers des cybercafés

(organisé par le MPTIC)

Droit et obligations des gérants et usagers

de cybercafés

8 14 mai France 2 : 52 minutes

9 18 au 23

mai

TF1 : TF1 Reportages Coopération policière. En collaboration

avec l'OCLCTIC

10 14 juin Conférence CBID/Radio RNW État des lieux de la cybercriminalité en

Côte d'Ivoire

11 04 au 06

septembre

Lancement de BEST 2014 Plateforme d’informations et de

formation dédié au web et aux médias

Internet pour tous

12 12 octobre Campagne de sensibilisation à International English School Of

Abidjan (IESA)

Les dangers sur la cybercriminalité

13 31 Octobre Lancement Bodiel

14 21 au 25

novembre

Tournage France 5

15 25 novembre Journée de sensibilisation Assamela La cybercriminalité : quels dangers pour

les jeunes

16 19 décembre Campagne de sensibilisation à Treichville Medias sociaux et cybercriminalité

Page 18: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 17 - DITT – Rapport d’activité 2014

2. Formations techniques

Formations au profit ou dispensées par la PLCC

Date Activité Formateur

1 Février Formation interne sur les techniques de recherche via Google PLCC

2 17 au 18

avril

Formation/sensibilisation sur la cybercriminalité à l'attention des agents du Ministère

des PTIC

PLCC

3 18 au 23

mai

Formation Technique à l'attention des agents de la PLCC et du Laboratoire Coopération française et

OCLCTIC

4 10 au 13

juin

Formation technique à l'attention des agents de la préfecture de police

d'Abengourou (Est Côte d'Ivoire)

PLCC et Laboratoire

5 7 au 12

Septembre

Formation technique à l’attention des agents de la préfecture de police

Yamoussoukro (Centre Côte d’Ivoire)

PLCC et Laboratoire

6 8 au 12

septembre

Formation technique à l’attention des agents de la préfecture de police de San-Pedro

(Sud-ouest Côte d’Ivoire)

PLCC et Laboratoire

7 12 au 17

octobre

Formation technique à l’attention des agents de la préfecture de police de Gagnoa PLCC et Laboratoire

Faute de budget pour les déplacements, certaines formations offertes n’ont pu être honorées (Algérie,

Russie, France)

3. Séminaires internationaux

Jordanie (Amman), 09 au 14 février

Présentation de la cybercriminalité africaine et des méthodes d'investigation en Côte d'Ivoire, organisé par le FBI

à l'endroit des attachés légaux du FBI en zone Afrique-Moyen Orient.

Ghana (Accra), 21 au 26 avril

Séminaire sur l'investigation numérique, organisé par l'ambassade des États-Unis au Ghana à l'endroit des services

de police et judiciaire de la sous-région.

Ouganda (Kampala), 27 et 28 mai

Rencontre régionale pour la prévention et la lutte contre la cybercriminalité en Afrique de l'Est, organisée par le

Commonwealth et l'ONUDC.

Côte d'Ivoire (Abidjan), du 03 au 04 juin

Atelier du comité technique sur la cybercriminalité francophone, organisé par FRANCOPOL, INTERPOL et la

DITT, à l'endroit des polices de lutte contre la cybercriminalité des pays francophones. Étaient présents : Bénin,

Burkina Faso, Cameroun, Canada, Cap Vert, Niger, Sénégal, Togo. Non policiers : Ministère PTIC, Orange CI,

Responsable sécurité Western Union – Angleterre.

Cameroun (Yaoundé), du 25 au 28 novembre

Atelier du comité technique sur la cybercriminalité francophone, organisé par FRANCOPOL, INTERPOL et la

DITT, à l'endroit des polices de lutte contre la cybercriminalité des pays Francophones d’Afrique centrale. Étaient

présents le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Congo Démocratique, le Gabon, le Tchad.

Page 19: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 18 - DITT – Rapport d’activité 2014

A.III. PERSPECTIVES

A.III.a. À COURT TERME

1. Objectifs

Constat 1 : Même si les informations communiquées ici par la PLCC ne permettent pas de l’étayer,

nous observons un phénomène migratoire des cyber-délinquants vers les pays de la sous-région, mais

également vers des petites villes de la Côte d'Ivoire. Les chiffres montrent également une augmentation

du ratio des victimes résidant en Côte d'Ivoire.

Constat 2 : La conjonction de la généralisation des nouveaux services de paiement par téléphone

mobile, et l'intensification de la coopération entre la PLCC et les sociétés de transfert d'argent

classiques que sont Western Union et Moneygram, entraîne un changement de mode de paiement des

escrocs. Ils reçoivent de moins en moins le fruit de leurs forfaits via ces entreprises, lorsqu'il s'agit

d'arnaque où la victime réside en Côte d'Ivoire. Les transferts d'argent à l'international par téléphone

mobile devraient donc faire l’objet d’une attention particulière en vue d’anticiper un changement

d’habitude des arnaqueurs.

Ces deux observations nous commandent :

l'intensification de la formation/sensibilisation des agents de police exerçant sur tout le territoire

national ;

la présence de la PLCC à Abidjan et de façon ponctuelle dans les autres villes, à l'occasion

d'action de sensibilisation ou d'investigation ;

l'intensification de la recherche des cyber-délinquants sur internet (cyber-patrouilles) ;

l'intensification de la sensibilisation sur les textes en vigueur depuis juin 2013 ainsi que sur les

aspects de coopération judiciaire internationale ;

l'intensification de la coopération policière et judiciaire avec les pays de la sous-région, plus

particulièrement ceux partageant la langue française ;

la coopération avec les entreprises de télécommunication au niveau groupe afin que les filiales

locales soient sensibilisées à la sécurisation des nouveaux services « transfrontaliers » ;

Le renforcement des capacités humaines et matérielles de la PLCC ;

Une meilleure prise en charge des plaintes en ligne ;

Amélioration des statistiques à travers de nouveaux indicateurs tels que les lieux de commission

des infractions, les âges des mis en cause, les modes opératoires, etc.

2. Plan d’action

Augmentation des effectifs

Sensibilisation et présence dans les autres villes

Page 20: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 19 - DITT – Rapport d’activité 2014

A.III.b. À MOYEN ET LONG TERMES Les stratégies de lutte contre la cybercriminalité doivent avoir pour épicentre les questions plus

générales de l'identité numérique et de l’anonymat lors de l'usage des services connectés.

1. L'anonymat

La résolution de cette question a débuté par d'identification des abonnés des services TIC, et doit se

prolonger avec l'identification des cybercafés et de leurs usagers. L'accès à ces informations,

conformément aux exigences de la loi sur la protection des données à caractère personnel, aura un

apport déterminant dans la résolution des affaires de cybercriminalité.

2. L'identité numérique

Ce concept peut se percevoir soit à travers des supports d'identité biométriques, soit par la mise à

disposition de services en ligne de vérification de documents d'identification. Il existe une abondante

littérature sur ce sujet, mais nous ne citerons les deux cas suivants :

Le Pakistan où les opérateurs doivent désormais connecter leurs équipements avec la base

nationale d’identification nommée NADRA (National Database and Registration Authority)1.

L'Inde où la police de New Dehli a récemment requis l'obligation de vendre des cartes SIM

biométriques en lieu et places des cartes SIM traditionnelles. L'objectif étant de lutter contre le

crime, notamment les escroqueries sur internet2.

1 Delhi police push for biometric ID for SIM registration: http://www.zdnet.com/article/delhi-police-push-for-biometric-id-for-sim-registration/ 2 National Database & Registration Authority : https://www.nadra.gov.pk/index.php/products/cards/cnic

Page 21: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 20 - DITT – Rapport d’activité 2014

Partie B.

LES ACTIVITÉS DE SOUTIEN

AUX INVESTIGATIONS

LE LABORATOIRE DE CRIMINALISTIQUE NUMERIQUE

LCN

Page 22: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 21 - DITT – Rapport d’activité 2014

Le développement rapide de l’informatique et la globalisation des réseaux informatiques

contribuent à l'émergence de la cybercriminalité. Les nouvelles formes d’infraction ainsi que l’usage

des technologies pour la commission d’infractions classiques, ont un impact néfaste pour l'économie

et sont facteur de sophistication des crimes. Le Laboratoire de Criminalistique Numérique (LCN) a la

lourde charge d’accompagner les services de police à travers ses activités d’investigations numériques,

de veille technologiques, de supports techniques et scientifiques.

Cette assistance se manifeste par la mise en œuvre de méthodes informatiques, techniques et

scientifiques, en matière de lutte contre la criminalité, au profit des services de police d’une part, et

d’autre part par la recherche et la documentation sur les nouveaux types de criminalité issus des

nouvelles technologies de l’information et de la communication.

10 agents animent le laboratoire. Par rapport à l’année 2013, l'effectif est passé de 06 à 10 soit

une augmentation de 65%. Ce qui a eu un impact considérable sur les activités, notamment sur les

délais de livraison des résultats d’investigation et la prise en charge des activités de suivi et de

traitement des réquisitions.

Cette partie du présent rapport 2014 de la DITT, retrace l’ensemble des activités du LCN. Elle

est composée de quatre chapitres que sont:

les statistiques du matériel reçu pour l’investigation numérique ;

les statistiques des réquisitions adressées aux entreprises et aux opérateurs des TIC ;

la formation et le partage d’expériences ;

les perspectives.

Page 23: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 22 - DITT – Rapport d’activité 2014

B.I. STATISTIQUE DES ÉQUIPEMENTS REÇUS

B.I.a. LISTE DES SERVICES AYANT SOLLICITÉS LE LCN

1. Services locaux

La première catégorie est majoritairement composée de services en charge de la sécurité. Il s’agit de

plus de 30 services et entreprises privées :

Police nationale :

Direction de l'Identité Judiciaire (DIJ) ;

Direction de la Police Économique et Financière (DPEF) ;

Centre de Coordination des Décisions Opérationnelles (CCDO) ;

Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) ;

Préfecture de Police d'Abidjan ;

Préfecture de Police d'Abengourou ;

Poste de Police Urbaine CARENA ;

Commissariats d’Abidjan : 1er, 4e, 5e, 8e, 9e, 10e, 18e, 19e, 21e, 22e ;

Commissariats hors Abidjan : ADZOPE, DALOA, DIVO, HIRE, SAN-PEDRO, TIAPOUM,

YAMOUSSOUKRO.

Autres services

Cellule Nationale de Traitements des Informations Financières (CENTIF) ;

Gendarmerie Nationale ;

Parquet d'Abidjan-Plateau ;

Loterie Nationale de Côte d'Ivoire (LONACI) ;

Entreprises privées nationales.

2. Services étrangers

La seconde catégorie est constituée des représentations diplomatiques accréditées en Côte d’Ivoire, de

services de polices étrangers de lutte contre la cybercriminalité. Ce sont:

Ambassade de France ;

Ambassade de Suisse ;

Ambassade des USA ;

Police Nigérienne ;

Institut de Lutte contre la Criminalité Économique de Suisse (ILCE) ;

BNC Interpol Côte d’Ivoire ;

Siège Interpol Lyon, France.

Page 24: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 23 - DITT – Rapport d’activité 2014

B.I.b. DOSSIERS REÇUS ET EQUIPEMENTS ANALYSÉS

Matériels Ja

nv

ier

Fév

rier

Ma

rs

Av

ril

Ma

i

Ju

in

Ju

ille

t

Ao

ût

Sep

tem

bre

Oct

ob

re

No

vem

bre

Déc

emb

re

To

tal

Ordinateurs portables 14 5 2 2 4 3 1 0 2 1 1 6 41

Unités centrales 12 11 4 2 5 4 1 2 3 0   0 44

Téléphones portables 26 12 29 9 16 8 18 3 36 25 25 22 229

Cartes SIM 11 3 1 3 0 0 1 0 1 1 16 0 37

Cartes mémoires 10 9 0 4 0 4 0 0 0 0 0 0 27

Autre 13 7 2 6 1 9 0 0 0 21 2 14 75

86 47 38 26 26 28 21 5 42 48 44 42 453

Nombre dossiers 20 12 9 6 7 8 14 5 12 17 10 17 137

Services requérants 5 3 6 5 5 6 3 1 4 4 4 3

Chaque matériel analysé a fait l’objet d’un rapport technique d’extraction et d’analyse.

B.I.c. STATISTIQUES DES RÉQUISITIONS

1. Café Mobile

Mois Nombre de

numéros

demandés au

cours du

mois

Cumul des

numéros

demandés

Nombre de

numéros

traités au

cours du

mois

Nombre de

numéros

non traités

Nombre de

numéros

cumulés en

stock

Taux de

numéros

traités

Taux de

numéros

non traités

Juillet 1 1 0 0 1 0,00% 100,00%

Août 0 1 0 0 1 0,00% 100,00%

Septembre 0 1 0 0 1 0,00% 100,00%

Octobre 0 1 0 0 1 0,00% 100,00%

Novembre 0 1 0 0 1 0,00% 100,00%

Décembre 0 1 0 0 1 0,00% 100,00%

CAFE MOBILE

L’opérateur n’a reçu qu’une demande qui n’a pas été satisfaite au 31 décembre 2014.

Page 25: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 24 - DITT – Rapport d’activité 2014

2. Comium

Mois Nombre de

numéros

demandés au

cours du

mois

Cumul des

numéros

demandés

Nombre de

numéros

traités au

cours du

mois

Cumul de

numéros

traités au

cours du

mois

Nombre de

numéros

cumulés en

stock

Taux de

numéros

traités

Taux de

numéros

non traités

Juillet 12 12 0 0 12 0,00% 100,00%

Août 28 40 5 5 35 12,50% 87,50%

Septembre 29 69 9 14 55 20,29% 79,71%

Octobre 39 108 3 17 91 15,74% 84,26%

Novembre 43 151 18 35 116 23,18% 76,82%

Décembre 81 232 1 36 196 15,52% 84,48%

COMIUM

L’opérateur n’a pas fourni de réponse pour 84,48% des numéros faisant l’objet de réquisition

judiciaire. Il n’a répondu que pour 15,52% des demandes.

3. Green

Mois Nombre de

numéros

demandés au

cours du

mois

Cumul des

numéros

demandés

Nombre de

numéros

traités au

cours du

mois

Cumul de

numéros

traités au

cours du

mois

Nombre de

numéros

cumulés en

stock

Taux de

numéros

traités

Taux de

numéros

non traités

Juillet 5 5 0 0 5 0,00% 100,00%

Août 3 8 5 5 3 62,50% 37,50%

Septembre 12 20 0 5 15 25,00% 75,00%

Octobre 3 23 3 8 15 34,78% 65,22%

Novembre 25 48 16 24 24 50,00% 50,00%

Décembre 43 91 10 34 57 37,36% 62,64%

GREEN

L’opérateur n’a pas fourni de réponse pour 62,64% des numéros faisant l’objet de réquisition

judiciaire. Il n’a répondu que pour 37,36% des demandes.

4. Moov

Mois Nombre de

numéros

demandés au

cours du

mois

Cumul des

numéros

demandés

Nombre de

numéros

traités au

cours du

mois

Cumul de

numéros

traités au

cours du

mois

Nombre de

numéros

cumulés en

stock

Taux de

numéros

traités

Taux de

numéros

non traités

Juillet 55 55 21 21 34 38,18% 61,82%

Août 63 118 30 51 67 43,22% 56,78%

Septembre 91 209 50 101 108 48,33% 51,67%

Octobre 68 277 31 132 145 47,65% 52,35%

Novembre 83 360 42 174 186 48,33% 51,67%

Décembre 147 507 109 283 224 55,82% 44,18%

MOOV

L’opérateur n’a pas fourni de réponse pour 44,18% des numéros faisant l’objet de réquisition

judiciaire. Il n’a répondu que pour 55,82% des demandes.

Page 26: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 25 - DITT – Rapport d’activité 2014

5. MTN

Mois Nombre de

numéros

demandés au

cours du

mois

Cumul des

numéros

demandés

Nombre de

numéros

traités au

cours du

mois

Cumul de

numéros

traités au

cours du

mois

Nombre de

numéros

cumulés en

stock

Taux de

numéros

traités

Taux de

numéros

non traités

Juillet 164 164 69 69 95 42,07% 57,93%

Août 227 391 98 167 224 42,71% 57,29%

Septembre 226 617 77 244 373 39,55% 60,45%

Octobre 221 838 93 337 501 40,21% 59,79%

Novembre 278 1116 193 530 586 47,49% 52,51%

Décembre 412 1528 203 733 795 47,97% 52,03%

MTN

L’opérateur n’a pas fourni de réponse pour 52,03% des numéros faisant l’objet de réquisition

judiciaire. Il n’a répondu que pour 47,97% des demandes.

6. Orange

Mois Nombre de

numéros

demandés au

cours du

mois

Cumul des

numéros

demandés

Nombre de

numéros

traités au

cours du

mois

Cumul de

numéros

traités au

cours du

mois

Nombre de

numéros

cumulés en

stock

Taux de

numéros

traités

Taux de

numéros

non traités

Juillet 145 145 25 25 120 17,24% 82,76%

Août 197 342 21 46 296 13,45% 86,55%

Septembre 336 678 103 149 529 21,98% 78,02%

Octobre 200 878 45 194 684 22,10% 77,90%

Novembre 256 1134 122 316 818 27,87% 72,13%

Décembre 409 1543 189 505 1038 32,73% 67,27%

ORANGE

L’opérateur n’a pas fourni de réponse pour 67,27% des numéros faisant l’objet de réquisition

judiciaire. Il n’a répondu que pour 32,73% des demandes.

7. Comparatif des opérateurs

Opérateurs Nombre de

numéro

demandés

Part des

demandes

Délais

moyens de

réponse

(jours)

Taux

traité

Taux non

traité

ORANGE 1543 39,54% 30,58 32,73% 67,27%

MTN 1528 39,16% 18,04 47,97% 52,03%

MOOV 507 12,99% 16,62 55,82% 44,18%

COMIUM 232 5,95% 23,44 15,52% 84,48%

GREEN 91 2,33% 10,68 37,36% 62,64%

CAFE MOBILE 1 0,03% - 0,00% 100,00%

3902 100,00%

Page 27: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 26 - DITT – Rapport d’activité 2014

ORANGE40%

MTN39%

MOOV13%

COMIUM6%

GREEN2%

CAFE MOBILE0%

Part des demandes par opérateur

32,73%

47,97%

55,82%

15,52%

37,36%

0,00%0,00%

10,00%

20,00%

30,00%

40,00%

50,00%

60,00%

ORANGE MTN MOOV COMIUM GREEN CAFE MOBILE

Taux de demandes traitées

30,58

18,0416,62

23,44

10,68

0

5

10

15

20

25

30

35

ORANGE MTN MOOV COMIUM GREEN

Délais de réponse (jours)

Page 28: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 27 - DITT – Rapport d’activité 2014

B.I.d. STATISTIQUES PAR SERVICE DE POLICE EMETTEUR

Services Nombre Part

Direction Police Criminelle 2470 63,30%

DITT - PLCC 961 24,63%

Commissariats 379 9,71%

Direction Police Economique et Financière 50 1,28%

Gendarmerie 19 0,49%

Autres 23 0,59%

3902

B.I.e. OBSERVATIONS De nombreuses réquisitions sont traitées de façon partielle. Pour une même réquisition, des

résultats ne sont fournis que pour certains numéros de la réquisition.

Même pour les demandes satisfaites, les délais de réponse sont très souvent long, les résultats

n’arrivant qu’à un moment où ils ne sont plus utiles à l’enquêteur.

Les réquisitions sur adresses IP n’aboutissent presque jamais.

B.II. FORMATIONS / SENSIBILISATIONS Cette activité a pour objectif de renforcer les capacités des acteurs dans la compréhension des

mécanismes et enjeux de l'usage des technologies pour la commission des infractions. Les

formations/sensibilisations sont souvent menées en collaboration avec la PLCC. Ci-dessous la liste des

formations et missions auxquelles le laboratoire a participé en 2014.

Formation au DRG 16 janvier 2014 ;

Formation à Abengourou 12 au 15 mai 2014 ;

Présentation du Laboratoire aux invités de Francopol ;

Séminaire UMOA à VERSUS BANK septembre 2014 ;

Formation à Yamoussoukro du 17 au 22 Aout 2014 ;

Direction Police

Criminelle63%

DITT - PLCC25%

Commissariats10%

Direction Police

Economique et Financière

1%

Gendarmerie0%

Autres1%Part par service

Page 29: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 28 - DITT – Rapport d’activité 2014

Formation à San Pedro septembre 2014 ;

Formation à Gagnoa de 12 au 17 octobre 2014 ;

Mission effectuée au Cameroun le 26 Novembre 2014 ;

Mission effectuée au Niger du 11 au 16 décembre 2014 ;

Formation avec OCLCTIC du 19 au 23 mai 2014.

B.III. PERSPECTIVES

B.III.a. Objectifs Adoption de procédures normalisées afin de garantir la qualité des rapports et accroitre la

crédibilité du Laboratoire,

Augmentation de l’effectif des techniciens,

Acquisition et diversification des équipements d’extraction,

Acquisition d’un logiciel d’analyse croisée des données d’extraction,

Automatisation du traitement des réquisitions (en interne et avec les opérateurs),

Obtenir des opérateurs, une traçabilité effective des adresses IP,

Concrétiser la coopération scientifique, notamment avec l’ESATIC.

A moyen terme, la DITT envisage s’impliquer dans la mise en place d’un partenariat de type Publique-

Privé regroupant les entreprises détentrices de services TIC et génératrices de Traces Technologiques,

à l’image du NCFTA américain et du JC3 japonais. Il s’agit d’un regroupement d’entreprises privées,

de centre de recherche et de services de police, ayant pour objectif de partager les expériences, les

données et les résultats de recherche pour une lutte plus efficace contre la cybercriminalité.

B.III.b. Plans d’action

1. Adoption de procédures normalisées d’extraction numérique

2. Augmentation et diversification des équipements et logiciels d’analyse

3. Automatisation de la gestion des réquisitions

Page 30: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 29 - DITT – Rapport d’activité 2014

Partie C.

LA CONDUITE DES PROJETS

ET LA GESTION DES

INFRASTRUCTURES

Page 31: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 30 - DITT – Rapport d’activité 2014

Le pilotage des nouveaux projets est assuré par le Service Projets et Développements dont les missions

sont de :

rédiger les définitions des besoins exprimés par les utilisateurs (Cahiers des Charges, Termes

de Références et Dossiers d'Appels d'Offres),

concevoir les systèmes demandés et les mettre en œuvre. À défaut,

participer au choix des prestataires et superviser les mises en œuvre.

Les projets déjà réalisés et en cours de vie sont maintenus par le Service Infrastructures dont les

missions sont de :

maintenir en bon état de fonctionnement l'ensemble des systèmes déployés, soit par ses propres

moyens, soit en étant l'interface avec les entreprises assurant la maintenance,

mettre à la disposition des services, les ressources serveurs pour leurs applications,

former et assister les utilisateurs.

Page 32: Rapport annuel 2014_PLCC_LCN.pdf

- 31 - DITT – Rapport d’activité 2014

CONCLUSION

La contribution de la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques au chantier de

l’émergence est d’être dès 2015, une structure de référence qui rayonne à travers ses trois activités, en

Côte d’Ivoire et en Afrique :

La plateforme de lutte contre la cybercriminalité qui est un modèle unique de réponse contre la

cybercriminalité continuera d’accroître sa présence et de contribuer avec les services de police du

monde entier à rendre notre cyberespace plus sûr. La restauration de l’image de notre pays est un pari

gagné qu’il faut confirmer.

Le laboratoire de criminalistique numérique, précurseur en matière de Digital Forensic, est unique

dans la sous-région de par ses moyens technologiques, son organisation et ses hommes. Il ambitionne

de soutenir efficacement les enquêteurs des services d’investigation ivoiriens, mais également ceux des

services de police des État africains par de l’assistance technique et de la formation.

L’un des axes forts de l’année qui débute, est de sensibiliser et d’obtenir une contribution déterminante

des opérateurs des TIC, à la recherche des traces technologiques susceptibles d’accélérer la résolution

des enquêtes judiciaires.

La conduite de projet : le projet majeur de Vidéo-Protection préparé depuis 2013 permettra à partir

de 2015, de doter la ville d’Abidjan d’un système de sécurité des plus modernes qui aura un impact

direct sur le quotidien des habitants. Cela fera de notre capitale économique une référence en matière

de technologie.

Le présent rapport se veut un baromètre des activités permettant d’évaluer au fils des années,

l’évolution de la Direction de l’Informatique et des Traces Technologiques. Rendez-vous en fin

d’année 2015.