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FACULTÉ DE FORESTERIE UNIVERSITÉ DE MONCTON CAMPUS D’ÉDMUNDSTON
Hétérogénéité de l'habitat en peuplements de feuillus tolérants inéquiennes après
coupe de jardinage réalisée avec marquage positif des arbres d'avenir.
ZABALA Grégory
25 Mai au 21 Août 2009
TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES .......................................................................................................................2
LISTE DES FIGURES ...........................................................................................................................3
LISTE DES TABLEAUX ........................................................................................................................3
INTRODUCTION ...............................................................................................................................4
MÉTHODOLOGIE..............................................................................................................................6
LOCALISATION DU TERRITOIRE D’ÉTUDE... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...6
DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL.. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...7
ÉCHANTILLONNAGE ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...8
Mesures et dispositif d’échantillonnage.. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...8
ANALYSE DES DONNÉES .. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 10
RÉSULTATS ................................................................................................................................... 11
DISCUSSION .................................................................................................................................. 18
CONCLUSION ................................................................................................................................ 21
REMERCIEMENTS........................................................................................................................... 22
RÉFÉRENCES.................................................................................................................................. 23
ANNEXES...................................................................................................................................... 27
Supprimé : 1112
Supprimé : 19
Supprimé : 22
Supprimé : 23
Supprimé : 24
Supprimé : 28
Liste des Figures FIGURE 1: LOCALISATION DES SITES D'ÉTUDE ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...7
FIGURE 2: CHICOT AVEC DES TROUS DE PICS . ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...1
FIGURE 3: CARTE DU DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL POUR LE SITE DE GOUNAMITZ OUEST... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...1
FIGURE 4: DISTRIBUTION DU NOMBRE DE TROUÉES POUR 3 CLASSES DE LONGUEUR. .. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ...1
FIGURE 5: DISTRIBUTION DE LA DENSITÉ MOYENNE DE CHICOTS PAR CLASSES DE DIAMÈTRE. ... ... ... ... .. ERREUR ! SIGNET NON DÉFINI. FIGURE 6: DISTRIBUTION DU VOLUME DE DÉBRIS TOTAUX ET DE CLASSE DE DÉCOMPOSITION 1 ET 2 PAR CLASSES DE DIAMÈTRE. .. ... ...1
Liste des Tableaux TABLEAU 1: CLASSIFICATION DE LA QUALITÉ DES ARBRES BASÉE SUR LES SYMPTÔMES DE LA CARIE SELON MAJCEN ( ???) ... ... ... ... ...4
TABLEAU 2: COMPOSITION DES PEUPLEMENTS EN SURFACE TERRIÈRE PAR ESSENCE ET PAR TRAITEMENT. ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 11
TABLEAU 3: PROPORTION DE TROUÉES POUR CHACUNE DES 15 UNITÉS EXPÉRIMENTALES. . ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 13
TABLEAU 4: TEST DU KHI² ET RÉPARTITION DES FRÉQUENCES OBSERVÉES ET ATTENDUES POUR TOUS LES TRAITEMENTS PAR CLASSE DE
DIAMÈTRE . ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 13
TABLEAU 5: TEST DU KHI² ET RÉPARTITION DES FRÉQUENCES OBSERVÉES ET ATTENDUES POUR LES MARQUAGES POSITIFS ET NÉGATIFS À
35% D'INTENSITÉ PAR CLASSE DE DIAMÈTRE... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 14
TABLEAU 6: SYNTHÈSE DES ANOVA ET CONTRASTES RÉALISÉES SUR LES PROPORTIONS DE TROUÉES, LES DENSITÉS DE CHICOTS ET LES
VOLUMES DE DÉBRIS. . ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 17
Supprimé : 9
Supprimé : 10
Supprimé : 12
Supprimé : 15
Supprimé : 16
Supprimé : 4
Supprimé : 11
Supprimé : 13
Supprimé : EFFECTIFS
Supprimé : 13
Supprimé : EFFECTIFS
Supprimé : 14
Supprimé : 17
Introduction
Les anciennes pratiques sylvicoles visaient à prélever en forêt le bois qui avait une forte valeur
marchande (sciage, construction) ou avec une forte utilité (bois de chauffage) sans gestion en tant
que telles. Les coupes, jusqu’à la moitié du 19ème siècle tendaient à appauvrir les peuplements et ne
laisser sur pied que des arbres de mauvaise qualité (Ministère des Ressources Naturelles et de la
Faune (MRNF) Québec 2002). Les mentalités changent et les méthodes évoluent avec. C’est en 1869
que la première loi forestière recommande la Futaie Régulière puis en 1881 en France que se
développa le traitement s’inspirant des lois de la nature, le jardinage (Tremblay 2006). Ce n’est que
100 ans après qu’il est utilisé au Québec et il se développe de plus en plus au rythme de 40 000 ha/an
(Majcen 1994). La vocation principale de ce genre de coupe sélective est de reproduire les
perturbations naturelles qui reviennent à retirer 1% du peuplement par an (Runkle 1982, Nyland
2002) afin de se rapprocher de vieilles forêts et de conserver ou améliorer la biodiversité (Thompson
et al. 2004, Hunter 1990). Nous sommes dans la recherche de compromis entre production de valeur
et maintien de la santé écologique des écosystèmes. C’est de la gestion proche de la nature.
Cette présente étude vise à évaluer les impacts des coupes de jardinage suite à un marquage positif
ou négatif et de juger de la qualité des peuplements comme habitat pour la faune et la flore. Pour
cela, on compare les deux types de marquages (positif et négatif) et deux intensités de récolte (35 et
50%) comparé avec un témoin non coupé.
La technique de jardinage est surtout utilisée pour des feuillus tolérants tels que principalement Acer
Saccharum March et Betula alleganiensis Britton pour l’étude. Les résineux tolérants se prêtent
également bien à ce type de traitement (Thuya occidentalis (L.) et Picea rubens Sarg. par exemple)
(ref ??).
Cependant, les coupes de jardinage ont soulevées quelques problèmes tels qu’un mauvais choix des
tiges récoltées, une augmentation de la mortalité ou encore des baisses de rendement (Boulet 2006).
Le choix des tiges peut se faire suivant deux méthodes de marquage des arbres (négatif ou positif) et
à l’aide de différents systèmes de classification des arbres (Majcen 1990 ou Boulet 2006).
Le marquage négatif pratiqué jusqu’à récemment au Québec pour les coupes de jardinage consistait
à marquer les arbres qui vont être retirés lors de la coupe. Selon Majcen et al. (1990), il faut favoriser
le prélèvement des tiges non vigoureuses mais de qualité (classe 3) et ensuite les tiges non
vigoureuses et non de qualité (classe 4). On laissera les tiges de classe 1 (vigoureuses et de qualité) et
2 (de faible qualité mais vigoureuses).
Tableau 1: Classification de la qualité des arbres selon Majcen et al. (1990)
I II III IV
Vigueur + + - -
Qualité + - + -
Boulet (2006) tend à modifier cette méthode et propose une classification basée sur les symptômes
de carie. Il privilégie le prélèvement des arbres qui devraient mourir d’ici la prochaine rotation (M) ou
Commentaire [U1] :
Commentaire [U2] : s ?
Commentaire [U3] : devrais probablement cibler le
Canada
Supprimé : s
Commentaire [U4] : y avoir une discontinuité
temporelle dans le texte entre les anciennes pratiques au Canada, en
France, puis de nouveau au Canada.
Supprimé :
Commentaire [U5] : d'utiliser une forme plus impersonnelle surtout ici en introduction lors de la mise en
contexte.
Commentaire [U6] : probablement ici mentionner les problèmes rencontrés dans
l'application du jardinage sur le plan justement du compromis
entre production et préservation de la biodiversité. L'article de Angers et d',autres devraient
certainement être utilisés ici.
Commentaire [U7] : très général et n’introduit pas suffisamment le sujet
Commentaire [U8] : l'objectif est énoncé, il annonce trop en détail la structure des traitements et les traitements. I l faut se restreindre à parler
d'intensité de coupe. Par ailleurs, si cela fait partie des objectifs, il
faut introduire plus tôt pourquoi l'intensité mérite notre intérêt.
Commentaire [U9] : peux pas simplement mentionner
ces deux types de marquage sans aussitôt les définir.
Commentaire [U10] : jardinage pourrait être décrit
comme traitement sylvicole de façon plus globale afin de mieux situer l'importance de la méthode de marquage et de classificaiton
des tiges. Pour compléter cette description, il faut mentionner le
choix d'une surface terrière résiduelle, une durée de rotation, un diamètre maximal Commentaire [U11] : désignation des tiges d'avenir,
elle, est utilisée dans les jeunes peuplements équiennes
Commentaire [U12] : peuvent inclure les tiges trop
petites pour contenir du sciage mais qui peuvent en avoir le potentiel. Supprimé : ’une maladie
ceux qui survivront mais en perdant de la valeur (S). Les arbres qui survivront et gagneront en
potentiel (C) ou ceux qui sont considérés d’avenir avec le meilleur potentiel économique et
génétique (R) seront laissés en place. Nous sommes dans les deux cas dans un objectif
d’assainissement du peuplement. Avec ce type de marquage, le prélèvement d’arbre se fait de
manière homogène au sein du peuplement et tend à imiter les forêts naturelles en créant de petites
trouées de la taille de la couronne des arbres coupés (Nyland 2002).
À l’inverse, le marquage positif vise à sélectionner les tiges d’avenir qu’on va garder et au profit
desquelles on va travailler lors des coupes. Un certain nombre d’arbres aux alentours, qui empêchent
leur bon développement, seront retirés sans tenir compte de leur qualité ceci jusqu’à l’atteinte d’une
surface terrière résiduelle. Il est important de ne pas trop ouvrir le peuplement pour ne pas le
déséquilibrer et ainsi pouvoir récolter des produits lors de la prochaine coupe (15-25 ans après).
Ensuite, quand il reste des tiges à prélever (surface terrière résiduelle non atteinte), on peut retirer
les individus morts ou malades. Avec cette méthode de marquage, il peut arriver que l’on prélève des
arbres qui sont de qualité et laisser des individus de moins bonne qualité ou même des chicots
(arbres morts). De plus, les interventions vont potentiellement engendrées des blessures sur les
arbres restant, et entrainer une forte mortalité par la suite (Drapeau et al. 2009, Ndione 2009).
Angers et al (2005), Drapeau et al, (2009), Vaillancourt et al (2008) ont montré une répartition
suivant une loi normale des chicots en fonction de leur dégradation dans les peuplements gérés avec
coupes sélectives. Cela s’explique par le fait que ce type de gestion engendre une forte mortalité à
un moment donné (moment de la coupe et quelques années après). Les vielles forêts non gérées ont
plutôt une répartition uniforme qui s’explique par une arrivée de bois mort en continu (Angers et al.
2005). Ce type de marquage est apparenté aux coupes de jardinage par groupe qui visent à retirer
plusieurs arbres matures proches les uns des autres. De cette manière, les trouées créées seront de
plus grande taille et à surface de coupe égale, elles seront plus concentrées. Des zones du
peuplement pourront aussi rester intactes. Cependant la disposition des arbres coupés (en ligne ou
en bouquet) influence la taille et la structure de la trouée et donc la quantité de lumière qui arrivera
au sol (Nyland 2002).
L’objectif principal de la présente étude est de voir , à l’échelle du peuplement, l’impact sur
l’hétérogénéité de l’habitat pour la faune et la flore que peut engendrer un marquage positif par
rapport à un marquage négatif et à un témoin. Pour cela nous allons utiliser un dispositif
expérimental mis en place par M. Papa Déthié Ndione en 2007 dans lequel il a étudié les impacts de
ces types de marquage au niveau de la qualité du bois de ces peuplements (valeur marchande), des
dégâts et des coûts. Les objectifs spécifiques sont de d’évaluer les impacts sur la quantité de trouées
(ouverture de la canopée), ceci afin d’observer des variations d’intensité lumineuse qui arrivent au
sol, et la modification des grands ensembles comme dans les vielles forêts non gérées. De plus, nous
avons voulu observer la quantité de chicots et le volume de débris végétaux pour appréhender les
habitats disponibles et donc la facilitation engendrée pour des organismes animaux ou végétaux.
L’étude se propose de comparer les caractéristiques des peuplements pour les différents traitements
à partir des hypothèses suivantes :
• Une intensité de 50% engendrera une proportion plus importante de trouées qu’une
intensité de 35%.
Commentaire [U13] : intéressant d'introduire le marquage positif comme une
méthode avant tout utilisée peuplements équiennes mais qui
peut être adaptée au jardinage de peuplements inéquiennes.
Commentaire [U14] : dans la langue populaire est
souvent assimiler au nous et amène une personnalisation mal venue surtout en intro.
Supprimé : sur
Commentaire [U15] : paragraphe est très dense et mériterait d'être réorganisé pour clarifier le message.
Commentaire [U16] : imprécis
Supprimé : Cette étude a été
mise en place avec pour
Supprimé : es différences
Supprimé : d
Supprimé : au niveau du peuplement
Supprimé : en tant qu
Supprimé : L’objectif
Supprimé : est de
Supprimé : voir quelles sont les différences au niveau de l
Commentaire [U17] : comprend pas ceci
• Le dégagement en priorité des arbres d’avenir engendre plus de grandes trouées
(supérieures à 10 m) avec le marquage positif plutôt que le négatif.
• La présence de zones non ou peu coupées avec un marquage positif provoque plus de petites
trouées naturelles que dans le négatif.
• Le marquage négatif engendre plus de petites trouées que le marquage positif.
• Les peuplements ayant subis les coupes présenteront plus de débris que les peuplements
témoins.
• Une intensité de 50% provoquera plus de débris végétaux qu’une intensité de 35%.
• Le marquage positif permet de garder plus de chicots que le marquage négatif, car la priorité
n’est pas à l’assainissement.
Méthodologie
Localisation du territoire d’étude Le Nouveau-Brunswick a une superficie de 73 500 km² et est la province canadienne la plus boisé
avec 85 % qui est couverte de forêts (Gouvernement du Canada, 2001). Au Nouveau-Brunswick, un
peu plus de la moitié de la forêt se trouve sur des terres publiques (Ministère des Ressources
naturelles du Nouveau-Brunswick (MRNNB), 2007).
Le climat du Nouveau-Brunswick est du type continental malgré que cette province ne se trouve pas
à plus de 200 km de l’océan. Ce climat, comparé au climat maritime, est caractérisé par l’arrivée en
avance du Printemps, un automne plus court et des fluctuations de températures plus importantes.
On observe moins de précipitations mais des chutes de neiges plus importantes. Le mois le plus froid
est le mois de janvier, et le plus chaud, juillet avec des températures allant respectivement de -30 à -
35°C dans le Nord à 22 à 25°C à l’intérieur des terres. (éducationcanada.com fiches sur le Canada,
2009). La forêt acadienne est le principal type de forêt au Nouveau-Brunswick : c'est une forêt très
diversifiée contenant 39 espèces d'arbres indigènes et plus de 30 000 espèces d'animaux, de
poissons, de plantes et d'insectes (Réseau Terre de la Couronne, 2003). Elle est constituée à 45 % de
peuplements de conifères, à 27 % de feuillus et à 28 % de forêts mixtes. Picea glauca (Moench) et
Abies balsamea (L) Miller sont les principaux conifères, suivis en importance du Thuja occidentalis L.
et du Pinus strobus L. Pinus banksiana, Pinus resinosa, Tsuga canadensis et Larix laricina K.Koch sont
aussi présents. Les feuillus les plus abondants sont, en ordre décroissant : Acer rubrum L., Acer
saccharum March., Populus tremuloides Michx., Betula alleganiensis Britton, Betula papyrifera
Marsh., Fagus grandifolia Ehrh. et à l'occasion Fraxinus pennsylvanica Marsh., Ulmus americana L.,
Ostrya virginana (Mill) K. Koch et Quercus rubra L. (Encyclopédie canadienne, 2008).
L’expérience est menée sur les terres de la Couronne du Nouveau-Brunswick, dans des portions de
territoires sous permis détenus par les compagnies Fraser Papers Inc. (gérés par Acadian Timber) et
AV Nackawic situées dans les secteurs de Saint-Quentin (47° 31’ latitude Nord et 67° 23’ longitude
Ouest), de Gounamitz (47° 35’ latitude Nord et 67° 56’ longitude Ouest) et de Nackawic (45° 58’
latitude Nord et 67° 17’ longitude Ouest) (Figure 1). Une partie des secteurs de forêts feuillues
identifiés sur le territoire de la licence de Fraser Papers sont l’objet de sous-permis octroyés à
Mis en forme :
Mis en forme :
Mis en forme :
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Mis en forme :
Mis en forme :
Commentaire [g18] : retirer comme hypothèse comme
on a mélangé NAT et COUPE
Supprimé : présenterons
Commentaire [U19] : es des ces hypothèses ne méritent
pas d'être explicitement énoncées ici car triviale. Tu peux garpour la discussion. Concentre toi
sur ce qui est directement relié aux objectifs.
Supprimé : Nouveau
Supprimé : Nouveau
Supprimé : se
Supprimé : innaeus
Supprimé : le
Groupe Savoie Inc. et J. D. Irving Ltd. Dans ces sites, on retrouve une représentation de plusieurs
classes de diamètres et de hauteurs avec dans l’ensemble pratiquement les mêmes espèces de
feuillus (Acer saccharum March., Acer rubrum L., Acer pennsylvaninicum L., Betula alleganiensis
Britton, Betula papyrifera Marsh., Fagus grandifolia Ehrh.) et de conifères (Picea mariana Miller,
Picea glauca (Moench), Thuya occidentalis L.) dans les différents sites (Figure 1).
Figure 1: Localisation des sites d'étude
L’étude de Ndione (2009) comportait 4 sites d’étude comme mentionné précédemment. Pour des
raisons de différences avec les autres sites (une seule unité d’échantillonnage par unité
expérimentale), et d’un manque de temps pour collecter les données (2 semaines), nous avons
décidé de ne pas prendre en compte le secteur Nackawic. Nous avons donc conservé seulement 3
sites.
Dispositif expérimental L’expérience est menée dans trois sites. Les distances qui séparent les sites et les conditions de
terrains (pente, proximité de cours d’eau, année de dernière coupe, type de coupe, etc.) sont autant
d’éléments pouvant engendrer une certaine hétérogénéité. C’est pourquoi, afin de réduire l’erreur
aléatoire découlant de cette hétérogénéité entre les sites, le plan en blocs aléatoires est privilégié.
Chaque site abrite un bloc qui s’étend sur une superficie de 25 hectares. Chaque bloc est divisé en
cinq unités expérimentales auxquelles ont été affectés au hasard un traitement témoin et quatre
autres traitements répartis selon un dispositif factoriel (2 x 2) basé sur le type de marquage et
l’intensité de prélèvement. Après consensus avec les partenaires industriels, les cinq traitements
devant porter sur le prélèvement de la surface terrière ont été identifiés pour mener l’expérience
dans les différents sites. Il s‘agit de :
• un témoin (T) ;
• un marquage négatif à 35 % (35N) ;
• un marquage négatif à 50 % (50N) ;
• un marquage positif à 35 % (35P) ;
• un marquage positif à 50 % (50P).
L’intensité de coupe de 35 % a été appliquée jusqu’à concurrence d’une surface terrière minimum de
16 m2/ha et l’intensité de 50 % a été réalisée jusqu’à concurrence d’une surface terrière minimum de
12 m2/ha.
Mis en forme : Exposant
Mis en forme : Exposant
Supprimé : s
Supprimé : n’
Échantillonnage et mesures En parcourant la bibliographie, on peut se rendre compte que de nombreux articles sont consacrés à
la gestion des peuplements grâce au jardinage ou coupes successives (Nyland 2002, Angers et al
2005, Ndione 2009), et également à la volonté de gérer les forêts le plus proche possible des forêts
naturelles en imitant les perturbations naturelles afin d’améliorer et de conserver la biodiversité
(Porter et al. 2004, Maclean 2004, De Grandpré et al. 2008, Drapeau et al. 2008). Ces deux thèmes
sont regroupés dans quelques articles (Thompson et al. 2004, Bouchard 2008, Fenton et al. 2008).
Cette bibliographie nous a permit de déterminer quels sont les facteurs importants qui sont en
relation directe ou indirecte avec la présence ou non de biodiversité. Ce sont ces facteurs que nous
avons mesuré au sein de nos différentes unités d’échantillonnage.
Densité et composition
Tout d’abord, dans nos mesures, nous n’avons pas pris de données sur la densité du peuplement, le
diamètre et les essences présentent. En effet par souci d’efficacité et par manque de temps et de
budget pour la phase de terrain, nous avons décidé de ne pas prendre ces données car M Ndione les
a déjà pris dans son étude. Nous utiliserons donc ces données pour avoir une vision de l’état des
peuplements. Nous avons les densités par hectare avec la surface terrière et le volume pour chaque
essence et par traitement. Ces données ont prises dans des unités d’échantillonnages. Chaque unité
expérimentale en compte 4 de 20m x 25m. Elles ont été réparties au hasard en évitant les bords de
parcelles (au moins 10 m). Pour prendre en compte les chemins d’exploitation, il a prit le milieu de
ces derniers dans chaque unité d’échantillonnage.
Trouées et intensités lumineuse
Le nombre, la taille et la localisation des trouées sont des mesures intéressantes car elles influent
directement sur la quantité et la distribution de lumière qui va arriver au sol, et de ce fait jouer sur la
composition de la régénération (Frazer et al 1999). On pourra voir apparaître des essences
intolérantes ou mi-tolérantes sous des couverts un peu plus ouvert quand avant on ne trouvait que
des essences tolérantes à l’ombre. Nyland (2002) montre des différences en fonction de la
proportion de peuplement résiduel et de la taille des trouées. Pour prendre ces données, nous avons
utilisé la méthode des transects (Angers et al. 2005). Nous avons définis 6 transects de 100 m de
longueur répartis perpendiculairement aux chemins d’exploitation de manière à les prendre en
compte dans nos valeurs. Les transects sont distants de 50 m les uns des autres afin d’éviter
d’échantillonner deux fois la même trouée, et ils sont à 10-15 m des bords de parcelle pour éviter
l’effet bordure. Nous avons mesuré la longueur des transect se trouvant sous une trouée à l’aide
d’un GPS, et la présence ou non de souche nous a informé sur l’origine de la trouée (naturelle ou
issue de coupe). Une trouée est définie par la projection verticale de l’ouverture de la canopée, et il
faut que la régénération sous cette ouverture soit inférieure à la moitié de la hauteur des arbres
dominants. Cette ouverture est délimitée par les couronnes des arbres adjacents (Runkle 1982). La
proportion de trouée est la longueur totale de trouée divisée par la longueur totale de transects
parcourue.
Le GPS nous a permis d’enregistrer automatiquement la répartition des trouées pour avoir un aperçu
de l’hétérogénéité des peuplements. Cette donnée, non exploitée ici, est importante car certaines
espèces sont plus adaptées à de grands ensembles non perturbés (Caribou, certains oiseaux dont les
grands oiseaux de proie, lièvre) et auront tendance à disparaître lors de perturbations tandis que
Supprimé : Mesures et dispositif d’échantillonnage
Commentaire [U20] : tu pris ce terme?
Commentaire [U21] : devrait figurer en introduction
Supprimé : s
Supprimé : ses
Commentaire [U22] : tion inutilement longue. Mentionne simplement que le
lecteur est invité à consulter Ndione (2009) pour connaître les caractéristiques dendrométriques générales des peuplements. Tu
peux cependant te permettre de faire un bref résumé de ces
statistiques afin de situeré le lecteur.
Commentaire [U23] : méthodologie d'inventaire utilisée
par Ndione ne concerne pasétude et ne devrait pas être mentionné.
Supprimé : Ralph D.
Supprimé :
Supprimé : à la suite
Supprimé : ’une
Supprimé : d’avoir
Commentaire [U24] : comprend pas bien. Il me semble que tu as utilisé la donnée puisque tu as étudié la répartition des trouées en classe de taille
(longueur interceptée par le transect). I l est cependant vrai que
tu n'as pas exploitée la composante proprement spatiale des trouées.
Commentaire [U25] : pas de lapin dans le territoire d'étude.
Supprimé : lapin
d’autres vont préférer ces nouveaux milieux perturbés avec une forte arrivée de lumière (Mac Arthur
1961, De Grandpré et al. 2008, Fenton et al. 2008).
Chicots et débris végétaux
La deuxième partie importante est la quantité de bois mort sur pied
(chicots) et de débris végétaux présents dans le peuplement. En
effet, de nombreux animaux saproxyliques ont besoin de ce bois
mort pour se développer ou se nourrir (Martikainen et al 2000 et
Grove 2002 cités dans Jonsson 2009, Nilson 2009). De plus les
écureuils ou des oiseaux comme les Pics sont très dépendant de ces
chicots car ils s’en servent pour nicher et se nourrir (Jonsson et
Villard 2009, Drapeau et al. 2009). Par la suite ils sont suivis par une
certaines quantité de champignons, insectes ou animaux qui
utilisent ces trous (Drapeau et al. 2009). Pour mesurer les chicots,
nous avons utilisé les mêmes transects, mais en prenant 4 m de
largeur. De cette manière, nous pouvons inventorier 2 400 m² par
unité expérimentale soit 4,8% du peuplement total. Nous avons
une proportion proche de celle de Ndione (2009) mais légèrement
supérieure (4%). Pour chaque chicot nous avons noté l’essence et le diamètre ainsi que l’état de
décomposition (voir la feuille de terrain en Annexe 1). Pour ce dernier, nous avons notés les arbres
suivant 4 classes (Doyon et al. 1999, Angers et al. 2005). Dans la classe 1, nous retrouvons les arbres
qui viennent juste de mourir, avec des bourgeons et des rameaux encore intacts, écorce encore
collée et bois encore dur. La classe 2 comprend les arbres dont les parties telles que les bourgeons et
les ramifications fines commencent à manquer, ceux dont l’écorce comme à tomber mais avec
toujours du bois dur. Dans la classe 3 nous mettons les arbres dont l’écorce est majoritairement
tombée et dont la périphérie du tronc est ramollie, une lame peut pénétrer dans la couche externe,
et le sommet des chicots est souvent cassé. Pour finir, la dernière classe (classe 4) contient les arbres
n’ayant plus ou très peu d’écorce, la périphérie et le cœur sont atteins par la pourriture, une lame
peut y pénétrer facilement, et le fût est cassé. La densité en nombre de chicot par hectare a été
déterminée à l’aide d’une formule simple :
Avec n le nombre de chicot, L et respectivement la longueur et la largeur du transect (en m).
En ce qui concerne les débris végétaux, nous avons inventorié tous les débris croisant le transect.
Nous avons mesuré le diamètre à l’intersection et l’essence a également été notée (voir la feuille de
terrain en Annexe 1). Nous les classons suivant leur état de décomposition qui est le même que pour
les chicots, mais avec une 5ème classe qui comprend les débris dont le bois est complètement pourrit
et est en train d’être incorporé au sol forestier, la végétation a colonisé ces débris. Le volume de
débris végétaux (en m3 par hectare) a été estimé en utilisant la formule empirique de Van Wagner
(1968), également utilisée dans de nombreux articles (Anger et al. 2005, Bölh et al. 2007) :
Figure 2: Chicot avec des trous de pics
Commentaire [U26] : vraiment utile ni pertinent
Supprimé : and
Avec L, la longueur totale de transects parcourue (en m), et d le diamètre à l’intersection des débris
(en cm).
La proportion de gros et vieux arbres morts (ou malades atteins de la carie par exemple) est
importante pour ces espèces nicheuses. Ils préfèrent les gros bois aux petits. De plus, des lichens
épiphytes auquelles il faut des périodes de 200 ans pour se développer, ont le temps de coloniser la
surface de ces vieux arbres (De Grandpré et al. 2008).
Témoin
Positif 35%
Positif 50%
Négatif 50%
Négatif 35%
Analyse des données Les données ont été analysées grâce au logiciel de statistique R et certaines analyses ont dû être
faites sous le logiciel SPSS.
Dans le site de Saint-Quentin, nous avons observé une grande quantité de trouées issues de coupes
antérieures à l’expérimentation dans les peuplements témoins. De plus, il a été mis en avant que les
trouées naturelles pouvaient être masquées par les coupes dans les peuplements coupés. À la suite
de ces remarques qui pourraient influencer les résultats, nous avons décidé pour le traitement des
données de regrouper les trouées dues à la coupe et les trouées naturelles. Ainsi, pour observer s’il
existait des différences, une ANOVA a été réalisée avec pour variable dépendante la proportion
totale de trouées en fonction du traitement, tout en tenant compte de l’effet bloc (site). Afin de
comparer la répartition des trouées par classe de longueur (par classe de 10) suivant les différents
traitements, le logiciel SPSS a permis de faire des tests du khi². Un regroupement a du être fait entre
la classe des 10 à 19,9m et les trouées de 20 m et plus afin d’éviter d’avoir des modalités vides et que
le test ne soit pas réalisable. Il y a donc 2 classes effectives pour faire le test : de 0 à 9,9m et 10 m et
plus. Ce test a été fait d’une part pour l’ensemble des traitements, et d’une autre part pour comparer
les traitements négatifs et positifs à 35% d’intensité.
De la même manière, des ANOVA ont été réalisées sur la densité moyenne de chicots par hectare
pour toutes les classes de diamètre confondues. Du fait de l’importance des chicots de diamètre
supérieur à 20 cm pour certaines espèces animales (Jonsson et al. 2009), un regroupement en 2
Figure 3: Carte du dispositif expérimental pour le site de Gounamitz Ouest
Commentaire [U28] : figures devraient normalement apparaître tout près de leur citation dans le texte. Le titre le figure, comme pour les graphiques
devrait apparaître sous la figure et non au-dessus et être numéroté.
Supprimé : Saint
Supprimé : à la suite
Supprimé : A
Supprimé : sur
Commentaire [U29] : classes doivent être décrites avant de dire qu'il a fallu les regrouper.
Supprimé : mélangées
classes de diamètre a été opéré (10 à 19,9 cm et 20 cm et plus) et une ANOVA différente pour
chacune des classes a été réalisée.
Les variables dépendantes, volumes totaux de débris et volumes de débris de classe de
décomposition 1 et 2, ont également fait l’objet d’une ANOVA. Nous ne nous sommes intéressés pas
la suite seulement aux débris des classes de décomposition 1 et 2 car ce sont ceux induis par les
coupes de l’expérimentation. Des comparaisons par contrastes avec le logiciel SPSS ont permis de
rechercher, s’il y en avait, où se situaient les différences, entre quels traitements ou quelles
intensités. Nous pouvions de cette manière comparer les traitements négatifs ensemble en les
opposant aux positifs. De même en opposant les intensités 35% aux 50%, ou encore toutes autres
possibilités.
Pour tous les tests, le seuil de significativité est α=0,05.
Résultats Densité et composition
D’après les données de Ndione (2009), de manière générale, les données dendrométriques montrent
une certaine variabilité de la surface terrière selon les traitements, par unité expérimentale et par
bloc.
Tableau 2: Composition des peuplements en surface terrière par essence et par traitement après coupe ou
avant coupe ???.
Surface terrière (m²/ha)
Espèce 35P 35N 50P 50N Témoin
Érable à sucre 12,72 10,45 8,16 5,75 13,07
Érable rouge 1,54 1,03 1,47 1,02 3,09
Bouleau jaune 2,91 3,48 3,19 3,60 4,63
Bouleau à papier 0,07 0,08 0,13 0,20 0,56
Hêtre à grandes feuilles 0,87 0,75 1,39 1,90 2,44
Peuplier faux-tremble 0,26 0,18 0,12 0,06 0,84
Épinette blanche 0,10 0,20 0,15 0,31 0,17
Sapin baumier 0,41 0,06 0,51 0,26 1,14
Total (m²/ha) 18,90 16,20 15,10 13,10 25,90
Dans les unités expérimentales traitées au marquage positif, la densité varie entre 600 et 840
tiges/ha pour l’intensité 35% puis entre 570 et 760 tiges/ha pour l’intensité 50%. Nous avons des
données semblables pour le marquage négatif. Pour les mêmes intensités (35 et 50%), la densité
d’arbres d’avenir varie respectivement entre 80 et 125 tiges/ha puis entre 55 et 85 tiges/ha avec le
marquage positif. Parmi les arbres d’avenir sélectionnés, l ’érable à sucre est l’espèce la plus
représentée (81%), suivi du bouleau jaune (16 %), de l’érable rouge (2 %) et enfin du bouleau blanc
(1%).
Tableau mis en forme
Mis en forme : Centré
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Supprimé : M
Commentaire [U31] : données ne constituent pas tes résultats et ne sont pas reliés aux objectifs de ton étude. Par
conséquent, ils ne devraient pas figurer dans les résultats. À la
rigueur, ils pourraient être dans la méthodologie ou bien simplement, comme je le suggérais plus haut, résumé en
quelques mots en invitantlecteur à consulter Ndione (2009)
pour une description plus complète.
Commentaire [U30] : suppose après coupe
Supprimé :
Supprimé : Surface terrière
Supprimé :
Supprimé :
Supprimé :
Supprimé :
Trouées et intensités lumineuse
La représentation sous forme d’histogramme du nombre de trouées pas classe de longueur pour
chacun des traitements nous montre clairement une distribution en « J inversé » (Figure 4). Elle
respecte bien la distribution qu’on s’attend à avoir pour un peuplement inéquienne .
La proportion de trouée au sein des peuplements témoins est assez hétérogène parmi les sites. Elle
varie de 9 à 51%. Pour les autres traitements nous observons des données plus homogènes qui
s’étalent de 24 à 51%. (Tableau 3) plus centrées sur une moyenne de 35% à 40%.
0
20
40
60
80
100
0-9,9 10-19,9 20 et +
a)
0
20
40
60
80
100
0-9,9 10-19,9 20 et +
b)
0
20
40
60
80
100
0-9,9 10-19,9 20 et +
c)
0
20
40
60
80
100
0-9,9 10-19,9 20 et +
d)
0
20
40
60
80
100
0-9,9 10-19,9 20 et +
e)
No
mb
re d
e tr
ou
ée
s
Classe de longueur (m)
Figure 4: Cette figure représente la distribution du nombre de trouées pour 3 classes de longueur (m) et pour chaque
traitement : a) pour le témoin, b) pour le marquage négatif à 35% d’intensité, c) pour le marquage positif à 35%
d’intensité, d) pour le marquage négatif à 50% d’intensité, et pour finir e) pour le marquage positif à 50% d’intensité.
Commentaire [U32] : figure tu parles de longueur.
Supprimé : diamètre
Commentaire [U33] : phrase est un interprétation des résultats et devrait être en discussion
Supprimé : (Figure )
Tableau 3: Proportion de trouées pour chacune des 15 unités expérimentales.
Tableau 4: Proportion de trouées pour chacune des 15 unités
expérimentales.
Site Traitement Proportion de
trouées (%)
Saint Quentin Témoin 51
Saint Quentin 35 N 51
Saint Quentin 35 P 34
Saint Quentin 50 N 54
Saint Quentin 50 P 51
Gounamitz Ouest Témoin 16
Gounamitz Ouest 35 N 28
Gounamitz Ouest 35 P 28
Gounamitz Ouest 50 N 50
Gounamitz Ouest 50 P 47
Gounamitz Est Témoin 9
Gounamitz Est 35 N 45
Gounamitz Est 35 P 24
Gounamitz Est 50 N 40
Gounamitz Est 50 P 33
L’ANOVA réalisée avec comme variable dépendante la proportion totale de trouées ne nous donne
qu’une significativité marginale (p=0,07) pour le traitement. L’effet site quant à lui est significatif
(p=0,04) (Tableau ).
Le test du khi² sur l’ensemble des traitements nous donne des résultats hautement significatifs
(p=0,002). Les traitements à 50% d’intensité sont assez proches quelque soit le type de jardinage
avec beaucoup de petites trouées de 0 à 10m (environ 75%) et une assez forte quantité de grandes
trouées supérieures à 20m (30%). Ces valeurs sont supérieures à celles des témoins, avec
respectivement 64% et 10% de petites et grandes trouées (Tableau ). Il y a également une différence
significative entre les traitements positif à 35% et négatif 35% (p=0,02). En effet, la proportion de
petites trouées est plus forte pour le marquage positif que le négatif, et inversement pour les
grandes trouées. De plus nous observons que le traitement positif à 35% d’intensité est le plus
proche du témoin (Tableau ).
Tableau 5: Test du Khi² et répartition des fréquences observées et attendues de trouées pour tous les traitements par classe de longueur
Traitement
Témoin 35 N 35 P 50 N 50 P Total
Observé 64 73 89 73 80 379 0-0,9
Attendu 58,4 74,2 78,2 82,9 85,3 379
Classe de longueur
10-19,9 Observé 10 21 10 32 28 101
Mis en forme : Légende,Paragraphes solidaires,Tabulations :Pas à 9.39
Tableau mis en forme
Tableau mis en forme
Commentaire [U34] : structure du tableau pourrait être traitements en lignes et sites en colonnes. I l serait ainsi plus facile à lire.
Supprimé : Tableau 4: Test du
Khi² et répartition des effectifs observés et attendus pour tous
les traitements par classe de diamètre
(m) Attendu 15,6 19,8 20,8 22,1 22,7 101
Total Observé 74 94 99 105 108 480
Attendu 74 94 99 105 108 480
Test du Khi² : p=0,002
Tableau 6: Test du Khi² et répartition des effectifs observés et attendus pour les marquages positifs et négatifs à 35% d'intensité par classe de longueur
Traitement
35 N 35 P Total
Observé 73 89 162 0-0,9
Attendu 78,9 83,1 162
Observé 21 10 31
Classe de longueur (m)
10-19,9
Attendu 15,1 15,9 31
Observé 94 99 193 Total
Attendu 94 99 193
Test du Khi² : p= 0,021
Chicots
Ici encore, en observant l’histogramme de la densité de chicots (tiges par hectare) par classe de
diamètre, on retrouve une allure de « J inversé » pour l’ensemble des peuplements qui ont subi des
coupes. En revanche, pour les témoins, nous avons la même densité (environ 10 tiges/ha) pour les 3
premières classes de diamètre ce qui ne donne pas la même allure (Figure 5). À l’exception du
traitement positif à 50%, les peuplements traités présentent des densités qui diminuent de manière
semblable plus la classe de diamètre augmente en variant de 15 à 0 tiges par hectare. Pour le
traitement positif à 50%, les quantités sont environ deux fois plus fortes pour les petits diamètres
inférieurs à 30 cm (27 et 15 tiges par hectare).
L’ANOVA de tous les chicots présentée dans le tableau de synthèse (Tableau ) ne montre qu’une
différence significative pour l’effet bloc (p = 0,011) et non significative pour le traitement (p = 0,53).
En ne faisant l’ANOVA que pour les chicots de 10 à 20 cm de diamètre, on ne met pas en avant de
différence significative, ni pour le site, ni pour le traitement (respectivement p = 0,43 et p = 0,56).
Nous retrouvons un effet bloc pour les chicots supérieurs à 20 cm de diamètre (p = 8,8 E-5) mais
toujours pas de différence pour le traitement (p = 0,25).
Tableau mis en forme
Mis en forme : Gauche
Supprimé :
Supprimé : Tableau 5: Test du Khi² et répartition des effectifs
observés et attendus pour les marquages positifs et négatifs à
35% d'intensité par classe de diamètre
Supprimé : 10
Supprimé : A
Supprimé :
Supprimé : seulement
Supprimé : 20
Débris végétaux
La répartition du volume (m3/ha) par classes de diamètre (de 5 cm en 5 cm) des débris totaux nous
montrent une répartition avec un pic pour les classes de 20 à 35 cm. La répartition suivrait plutôt une
loi normale. Pour ne s’intéresser qu’aux débris qui ont été causés par les coupes, nous n’avons
conservé que les débris les plus récents, soit ceux de décomposition 1 et 2. La répartition de leur
volume par classes de diamètre se rapproche mieux d’une courbe en « J inversé ». La majorité des
débris de petits diamètres sont de classes de décomposition 1 et 2 sauf pour le témoin. Les témoins
ont des volumes totaux plus faibles que les peuplements traités. En effet, le témoin présente un
volume total de 35 m3/ha contre respectivement 38, 39, 45 et 46 m3/ha pour le traitement positif à
35%, négatif à 35%, négatif à 50% et positif à 50%. Les différences en proportion sont plus
Classes de diamètre (cm)
0
5
10
15
20
25
30
10-19,9 20-29,9 30-39,9 40-49,9 50-59,9
a)
0
5
10
15
20
25
30
10-19,9 20-29,9 30-39,9 40-49,9 50-59,9
b)
0
5
10
15
20
25
30
10-19,9 20-29,9 30-39,9 40-49,9 50-59,9
c)
0
5
10
15
20
25
30
10-19,9 20-29,9 30-39,9 40-49,9 50-59,9
d)
0
5
10
15
20
25
30
10-19,9 20-29,9 30-39,9 40-49,9 50-59,9
e)
Den
sité
mo
ye
nne d
e c
hic
ot (
tig
es/h
a)
Figure 5: Cette figure représente la distribution de la densité moyenne de chicots (tiges par ha) par classes de diamètre (cm)
et pour chaque traitement : a) pour le témoin, b) pour le marquage négatif à 35% d’intensité, c) pour le marquage positif à
35% d’intensité, d) pour le marquage négatif à 50% d’intensité, et pour finir d) pour le marquage positif à 50% d’intensité.
Supprimé : 5
Supprimé : 5
Supprimé : 35
prononcées pour le volume des débris de classe 1 et 2, mais l’ordre est le même avec en moyenne
5 m3/ha pour les témoins contre environ 13 m3/ha et 15,5 m3/ha respectivement pour les
traitements à 35% et à 50% d’intensité.
L’ANOVA réalisée sur les débris totaux ne donnait que des résultats marginalement significatif pour
le site (p = 0,0553) et non significatif pour le traitement (p = 0,7037). En ne nous intéressant qu’aux
classes de décomposition 1 et 2, nous obtenons des résultats significatifs à la fois pour le site et pour
le traitement avec respectivement des probabilités de p = 0,0059 et p = 0,0312 (Tableau ). Les
contrastes n’ont cependant révélés que des différences entre le traitement témoin et les autres
(p = 0,004). Nous n’avons pas mis en évidence de différence que ce soit entre le traitement positif et
négatif (p = 0,752), ou bien entre les traitements à 35% et à 50% d’intensité (p = 0,213).
0
2
4
6
8
10
a)
0
2
4
6
8
10
b)
0
2
4
6
8
10
c)
0
2
4
6
8
10
d)
0
2
4
6
8
10
e)
Vo
lum
e d
e d
ébris (m
3/h
a)
Classes de diamètre (cm)
Débris totaux
Débris de classe de décomposition 1 et 2
Figure 6: Distribution du volume (m3/ha) de débris totaux (noir) et de classe de décomposition 1 et 2 (blanc) par classes de
diamètre (cm) et pour chaque traitement : a) pour le témoin, b) marquage négatif à 35% d’intensité, c) pour le marquage
positif à 35% d’intensité, d) pour le marquage négatif à 50% d’intensité, et pour finir e) pour le marquage positif à 50%
d’intensité.
Supprimé : Cette figure représente la d
Supprimé :
Supprimé : s’intéressant
Tableau 7: Synthèse des ANOVA et contrastes réalisées sur les proportions de trouées, les densités de chicots
et les volumes de débris.
Variable
dépendante
ddl SCE F P
Site 2 907,20 5.0158 0.03874 *
Traitement 4 1166,93 3.2259 0.07442 .
Proportion totale
de trouée
Résidus 8 723,47
Site 2 5715,7 8,3576 0,01098 *
Traitement 4 1167,6 0,8536 0,52999
Proportion totale
de chicots
Résidus 8 2735,6
Site 2 323,33 0,9336 0,4321
Traitement 4 555,07 0,8013 0,5571
Densité de chicots
de 10 à 20 cm
Résidus 8 1385,33
Site 2 3377,2 37,3034 8,8 E-5 ***
Traitement 4 300,3 1,6583 0,2513
Densité de chicots
supérieurs à 20cm
Résidus 8 362,1
Site 2 1105,22 4,2493 0,0553 .
Traitement 4 287,07 0,5519 0,7037
Volume total de
débris végétaux
Résidus 8 1040,38
Site 2 255,31 10,4603 0,0059 **
Traitement 4 226,58 4,6418 0,0312 *
Volume de débris
végétaux de classe
de décomposition
1 et 2
Résidus 8 97,63
Contraste Témoin
vs coupés
0,004 **
Contraste positif
vs négatif
0,752
Contraste 35% vs
50%
0,213
Degré de significativité : ‘***’ : <0.001 ; ‘**’: <0.01 ; ‘*’ : <0.05 ; ‘ . ’ : <0.1 ; ‘ ’ : <1
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Gauche
Mis en forme : Justifié
Supprimé : 6
Discussion Densité et composition
Trouées et intensités lumineuse
L’étude des variations de répartition des classes de longueur en fonction des traitements (test du
khi²) s’est révélée être intéressante en différents points.
Tout d’abord, nous pouvons mettre en évidence qu’il y a une proportion plus importante de trouées
dans les peuplements à 50% d’intensité que dans ceux à 35% (hypothèse 1). Les trouées
représentent 45% du peuplement à 50% contre 35% du peuplement à 35% d’intensité. Ceci est du à
l’intensité de coupe. Les proportions correspondent aux intensités de coupe en surface terrière.
Notre première hypothèse est donc vérifiée.
En se basant sur le principe de jardinage par groupe d’arbre (apparenté au marquage positif) décrit
par Nyland (2002), nous avons émis l’hypothèse que nous aurions plus de grandes trouées avec le
marquage positif. Retirer plusieurs arbres au même endroit autour d’un arbre d’avenir pour le
dégager (marque positif) va provoquer une grande ouverture. Or ici, dans notre étude, nous
observons l’inverse, c'est-à-dire moins de grandes trouées dans le marquage positif que dans le
négatif pour le traitement à 35% d’intensité.
Premièrement, cette différence peut s’expliquer par le fait que les tiges d’avenir sélectionnées sont
réparties uniformément dans le peuplement, donc le prélèvement se fait uniformément sur
l’ensemble de l’unité. Il est beaucoup moins concentré à un endroit donné donc les trouées sont plus
nombreuses mais moins grandes. Dans la réalisation de l’expérimentation, les arbres sélectionnés
n’étaient pas toujours de très haute qualité, mais suffisante pour donner un revenu convenable. Ce
choix a été fait car d’un point de vue sylvicole, il est préférable d’avoir des arbres d’avenir répartis de
manière uniforme dans un peuplement.
Deuxièmement, au début les instructions étaient de retirer les arbres les plus proches des arbres
d’avenir car ce sont ceux qui potentiellement gênent le plus et ont la plus forte interaction au niveau
du feuillage. Or l’opérateur, dans sa cabine ne voit pas aisément les cimes des arbres, et donc se base
essentiellement sur la proximité des arbres. Les informations données aux opérateurs ont été
modifiées par la suite car « Ndione et al » se sont rendu compte que souvent les opérateurs
prélevaient des petites tiges proches qui étaient dominées par les tiges d’avenir. À l’inverse, ils
laissaient de gros arbres un peu plus loin mais qui eux interféraient fortement avec les tiges d’avenir
(codominances). Ces imprécisions de consignes et erreurs d’appréciation de l’opérateur font que les
trouées engendrées par les coupes de petits arbres sont nulles (si l’arbre est totalement dominé) ou
de petites tailles au lieu de plus grosses trouées comme nous l’attendions avec le retrait de vraies
tiges codominantes.
L’autre hypothèse que nous avons émise en nous basant cette fois-ci sur le principe du jardinage par
pied d’arbre (Nyland 2002) que nous pouvons apparenter au marquage négatif, est que ce dernier
engendrera plus de petites trouées. En effet, en prélevant de manière uniforme dans le peuplement
les chicots, les individus de mauvaise qualité ou ceux qui vont mourir d’ici la prochaine rotation,
Commentaire [U35] : enlever cela car non relié à tes objectifs
Commentaire [g36] : sais pas si je dois dire quelque chose ici comme j’ai présenté les résultats. La comme ça je ne sais pas ce que je pourrais dire.
Supprimé : sélection
Supprimé : M
Supprimé : A
Supprimé : se
Supprimé : fois
Supprimé : e sélection
Supprimé : (
l ’ouverture normalement créées est environ égale à la taille de couronne de l’arbre. Or, Dans notre
expérimentation, les consignes étaient de prélever en priorité les essences telles que les Sapins
baumier, les Epinettes blanches et autres essences non désirées. Les arbres peuvent présenter une
répartition spatiale agrégé à certaines échelles et certains âges (Condit et al. 2000, Ostling et al.
2000, Bunyavejchewin et al. 2003, Lan et al. 2007). Par exemple le poids des graines ou l’absence de
dissémination par les animaux pourrait limiter la dispersion de la régénération à grande échelle et
engendrer une répartition par bouquet. Nous pouvons donc observer une agrégation par essence. La
consigne de prélever en priorité certaines essences en particulier, qui peuvent se trouver les unes à
côté des autres va potentiellement engendrer un prélèvement localisé et donc provoquer de plus
grandes trouées. Il est possible d’observer le même phénomène en ce qui concerne la qualité. Les
arbres atteints de maladies (carie, chancre) seront potentiellement agrégés, d’autant plus si les
essences atteintes poussent en bouquet. Cependant, cette répartition agrégée n’est pas démontrée
par tous les auteurs (Franklin 1985, Szwagrzyk et al 1993 et de nombreux auteurs qu’il cite) où la
répartition est plutôt aléatoire ou oscille entre aléatoire et agrégée pour une petite ou moyenne
échelle. Notre explication est donc plus une hypothèse à vérifier.
Le fait de prélever le long des sentiers de débardage (consignes) pourrait également agrandir les
trouées déjà causées par le sentier et donc provoquer ce plus grand nombre de grandes trouées.
Nous observons moins de grandes trouées dans le négatif que dans le positif (pour le traitement à
35% d’intensité), donc nous rejetons l’hypothèse.
Chicots
La proportion de chicots dans le traitement positif à 50% est plus importante que tous les autres
traitements et le témoin, mais cela ne permet pas de mettre en évidence de différences significatives
que ce soit pour le type de traitement (positif ou négatif) ou l’intensité (35 ou 50%). La grande
proportion de chicots pour le traitement positif à 50% parait concorder avec les objectifs des coupes.
En effets le marquage positif vise à garder les chicots s’ils ne gênent pas les arbres d’avenir.
Cependant nous pouvions nous attendre à avoir des résultats similaires pour le traitement négatif à
50%, car d’après les résultats de Ndione (2009), l ’assainissement des peuplements est semblable
pour l’intensité à 50%. Le témoin présente un courbe ayant moins l’allure d’une courbe en « J
inversé » du fait de la proportion plus importante de chicots dans les classes de diamètre 20 à 39,9
cm. Nous pouvons expliquer cette différence par le fait que, dans les autres traitements, les coupes
ont prélevées une partie de ces chicots. De plus, l’allure plutôt uniforme laisse à penser que sans
interventions de l’homme il y a une entrée continue de chicots tout au long du temps (Imbeau et al.
2007). À l’inverse, les coupes provoquent des entrées à certains moments (éclaircies ou récoltes), ce
qui se matérialise par des pics de densité de chicots. On peut penser que l’ouverture importante du
peuplement, donc la trop forte arrivée de lumière (Hartmann 2008), provoque cette forte proportion
de chicots que nous avons pour le traitement positif à 50%. De plus, cette grande proportion de
chicots peut s’expliquer par la grande quantité de hêtre dans le site de Saint-Quentin qui pour la
majorité sont atteints de chancres causés par la maladie corticale du hêtre.
Il apparait donc aux vues de nos résultats que ni le traitement ni l’intensité n’a eu d’effet sur la
densité moyenne de chicots par hectare. Le stock de bois mort sur pied disponible pour les animaux,
les insectes saproxyliques ou encore les champignons sera sensiblement le même. Nous avons en
moyenne pour l’ensemble des traitements (sauf le négatif à 35%) une densité de chicots supérieure à
Commentaire [g37] : sais pas si cela pose un gros problème, mais ce sont des sources parlant d’arbres de forêts tropicales et de Thailand L’article que tu m’as donné de toi sur les distributions spatiales qui montrent de l’agrégation pour certaines essences est-il « citable » ??
Supprimé : A
Supprimé : Hêtre
Supprimé : Saint
Supprimé : n’ait
14 tiges par hectare. Cette donnée est le seuil inférieur pour avoir 90% de chance de rencontrer des
espèces comme les pics (Jonsson et al. 2009), et c’est un nombre de chicot à conserver recommandé
par de nombreux auteurs (Forbes 1997, Kopra et al 2005). Il semble alors revenir au même de
pratiquer du jardinage positif ou négatif contrairement à notre hypothèse de départ.
Débris végétaux
Avec un volume de débris récents 3 fois plus important (de classe de décomposition 1 et 2) dans les
peuplements coupés par rapport au témoin (p=0,004 avec un contraste), nous augmentons
considérablement le stock de bois disponible pour les espèces les utilisant. Cependant il faut bien
prendre en compte que ces débris sont majoritairement de petite taille ou de taille moyenne
(inférieur à 20 cm), donc ils ont un impact écologique moins important que les gros débris. Ce sont
par exemple des espèces plus petites qui peuvent les utiliser et le stock alimentaire pour les espèces
saproxyliques sera plus vite épuisé (par débris). Les plus gros débris se retrouvent pour la plupart
dans un état de décomposition avancé (classes 3, 4 ou 5), donc proviennent de coupes ou chutes
naturelles antérieures.
Par contre nous n’avons pas pu mettre en évidence notre hypothèse qui tendait à montrer que nous
aurions plus de débris végétaux de classe 1 et 2 dans le traitement à 50% d’intensité plutôt que dans
celui à 35%. Cette hypothèse semblait logique puisqu’on coupe plus d’arbres donc le volume de
branche est plus important et le risque de casser des branches d’arbres voisins augmente. Cependant
cette dernière remarque peut être réfutée par le fait qu’en coupant plus d’arbres, il y a plus
d’espaces et cela diminuerait plus le risque de blesser d’autres arbres. De plus, lors de la coupe, les
branches cassées étaient peut-être de diamètre inférieur à 5cm, ce qui a fait que nous ne les avons
pas prises en compte. Commentaire [U38] : un lien avec le marquage positif ou négatif ?
Conclusion Dans un objectif de choix de traitement pour une gestion écosystémique proche de la nature tout en
produisant des arbres de qualité et de valeur, pratiquer des coupes de jardinage avec marquage
positif ou négatif à deux intensités différentes (35 et 50%) semble revenir à peu près au même. À
travers cette étude, nous avons vu qu’il était assez difficile de mettre en évidence des différences
entre ces deux traitements et ces deux intensités.
Il est intéressant de voir que pour les chicots et les trouées, nous n’avons pas mis en évidence de
différence (ou seulement marginale pour les trouées) entre le témoin et les peuplements ayant été
coupés. Cela nous montre que le jardinage est bien un traitement qui tendrait à se rapprocher d’une
forêt naturelle. Ceci est valable pour les traitements à 35% d’intensité. À 50%, nous avons tout de
même une plus grande différence par rapport au témoin. Cette intensité semble un peu forte
compte tenu du fait qu’une forêt naturelle a une ouverture de peuplement de 1% par an et que nous
passons en coupe tous les 20-25 ans.
La quantité de chicots (environ 14 par hectare) semble satisfaisante pour tous les traitements et le
témoin, car elle permet de mettre à disposition une assez grande quantité d’habitats pour les
différents usagers de ce type de bois (pics, écureuils, espèces saproxyliques). Le traitement négatif
permet de conserver une bonne quantité de chicot malgré que son objectif principal soit
l ’assainissement. Les deux types de traitement donnent des résultats équivalents dans ce domaine.
Il serait intéressant de vérifier si les résultats que nous obtenons concernant le nombre de petites et
grandes trouées dans les traitements à 35% sont liés au dispositif et consigne données, ou bien si les
traitements positif et négatif ont réellement une influence contraire à ce que nous pensions. En effet,
on a vu que le marquage négatif apparenté à un traitement par pied d’arbre produirait plus de
grandes trouées que le positif, qui lui apparenté à un traitement par groupe d’individu, produirait
plus de petites trouées que le négatif. Le marquage négatif faciliterait le développement d’essence
mi tolérantes à l’ombre contrairement au positif qui limiterait le développement à des essences
d’ombre seulement. Les petites trouées offrent moins de lumière et pas assez pour des essences mi
ou non tolérantes à l’ombre dans le jeune âge.
Il serait également intéressant de compléter nos informations par des données telles que les photos
hémisphériques et les photos aériennes que nous n’avons pas pu prendre par manque de temps et
de matériel. Les photos hémisphériques nous permettraient d’avoir une idée de l’intensité lumineuse
qui arrive au sol et qui serait disponible pour la végétation. Les photos aériennes montreraient la
répartition spatiales des trouées et nous pourrions analyser si elles sont plus localisées et s’il y a plus
de zones intactes dans un traitement positif que négatif.
Les coupes engendrent plus de débris que les peuplements non gérés, et ont une plus grande
proportion de débris récents. Le type de marquage ne semble pas influencer ce paramètre, donc ni
l ’un ni l’autre n’apporterait plus d’avantage pour la biodiversité.
Avec des coupes par marquage, nous pouvons augmenter le stock de débris au sol disponible pour
les espèces qui en ont besoin, tout en gardant un stock de chicots suffisant pour d’autres espèces, et
en ouvrant raisonnablement le couvert avec des trouées plus ou moins grandes. Tout ceci concoure
Supprimé : A
Supprimé :
Supprimé : A
Supprimé : pas
Commentaire [U39] : recommandations d’études futures devraient apparaître dans la discussion au fur et à mesure des points discutés Comme ce sont des choses que tu n’as pas faites, tu ne peux conclure dessus.
Supprimé : sur
bien à se rapprocher d’une gestion écosystémique proche de la nature tout en permettant d’avoir
des produits récoltés de qualité et des revenus intéressants (Ndione 2009).
Remerciements
Cette étude a été réalisée grâce à un financement du Centre canadien de la fibre de bois. Voir
remerciement de la thèse de Ndione pour autres remerciements, les compagnies, le MRNNB.
Supervision par Martin Béland. Aide technique de Sylvain Couturier, etc. Formuler en phrases
complètes.
Mis en forme : Normal
Supprimé : et al
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20–26.
ANNEXES Annexe 1 : Feuille de terrain.
Nom du site: Traitement: Négatif Positif Témoin Intensité: 50 33
Chicots Débris végétaux
Diamètre (cm)
Essence Décomposition Diamètre
intersection (cm)
Essence Décomposition
Page 4: [1] Commentaire [U10] Utilisateur 2009-08-18 21:58:00
le jardinage pourrait être décrit comme traitement sylvicole de façon plus globale afin de mieux situer
l'importance de la méthode de marquage et de classificaiton des tiges. Pour compléter cette description,
il faut mentionner le choix d'une surface terrière résiduelle, une durée de rotation, un diamètre maximal
d'exploitation.
Page 4: [2] Commentaire [U12] Utilisateur 2009-08-18 21:58:00
les 2 peuvent inclure les tiges trop petites pour contenir du sciage mais qui peuvent en avoir le potentiel.