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Rapport du TIFAD 2016
I. Contexte
TIFAD, Tabarka International Forum on African Development, est une initiative conçue et mise en
vigueur par deux bureaux d’études tunisiens, Ajico et ATLAS Consult, deux ONG tunisiennes, ATLAS et
Elezza, en partenariat avec plusieurs autres parties prenantes, privées, civiles et publiques
tunisiennes et étrangères. Elle est inspirée par et apparentée à TICAD, Tokyo International
Conference on African Development.
L’objectif était de créer un espace africain de rencontre, de réseautage, de dialogue, de veille et
d’anticipation, de mise au point, d’identification et de conclusion d’affaires, et d’accords de
coopération. Elle s’adresse à tous les acteurs du développement en Afrique, dans un partenariat
Public, Privé, Civil et Médiatique pour les acteurs africains publics, académiques, privés et civils.
La première édition de TIFAD a eu lieu les 28, 29, 30 et 1ier mai 2016 à Tabarka en Tunisie. Des actions
de suivi ont eu lieu à Tunis les 2, 3 et 4 mai. TIFAD a eu lieu immédiatement après la réunion de la
Haute Commission Mixte Ivoiro-Tunisienne les 25 et 26 mai à Abidjan, sous le Haut Patronage du
Président de la République de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara et du Chef de Gouvernement
Tunisien Habib Essid. Elle a ainsi constitué un suivi à chaud et à vif de cette réunion.
II. Participation
Les participants, autour de 150, étaient venus de Tunisie, d’autres pays africains, de France et
d’autres régions, capitales et villes européennes. Du côté tunisien, la participation à TIFAD a inclus
les autorités régionales et locales, des élus municipaux, des acteurs privés et des représentants des
organismes professionnels privés des secteurs de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, des
représentants de l’Agriculture et de la Pêche, des représentants du Tourisme, de la Chambre de
Commerce et de l’Industrie du Nord Ouest.
La Côte d’Ivoire, pays invité d’honneur, a participé avec une forte délégation, conduite par
l’Ambassade de Côte d’Ivoire à Tunis. Elle comprenait des parlementaires, des élus municipaux, dont
les maires de deux villes ivoiriennes, de hauts fonctionnaires du gouvernement ivoirien, en particulier
du Ministère de l’Industrie, du Commerce et des PME, de représentants du secteur privé et des
média, publics et privés, tunisiens, français, belges et ivoiriens dont la présentatrice à la télévision
ivoirienne, présidente du bureau de communication privé, Pluriel Communications.
Monsieur le Consul Général de Côte d’Ivoire en Tunisie, Guy-Magloire Tenin, a paricipé à tous les
actes de TIFAD, au nom de SEM l’Ambassadeur de Côte d’Ivoire en Tunisie Bayo Idrissa, absent de la
Tunisie.
La délégation ivoirienne a été organisée par Pluriel Communications, partenaire de AJico. Mme
Djélika Yeo, présidente directrice générale de Pluriel Communications Group, était accompagnée de
M. Edem Kouadio Bokbi, directeur administratif et technique et de Mme Abiba Yeo, communicatrice
senior et chargée de publicité et de M. Mamadou Ba, Directeur du développement international.
L’Honorable Johnwan Téké Norbert, député-maire de la ville de Bonoua, membre du Parlement
Ivoirien et Dr Atchelaud Fausto Lewis, maire de la ville de M’Bahiakro, ont rehaussé de leur
participation la délégation. De même, ont participé M. Yaya Aguie Etienne, directeur général de
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AFRIC INOV ; et M. Gomun Kouya Bertin, directeur de la promotion et de l’assistance à l’exportation
auprès du Ministère du commerce de la Côte d’Ivoire ; et Mme Ogba Aline, directrice de la
promotion et des activités commerciales auprès du Ministère du commerce de la Côte d’Ivoire ; et
Mme Adadoh Solange ; conseillère spéciale du président de la FIPME chargée de la recherche des
financements ; et M. Coulibaly Abdoulaye, chargé d’étude après du Ministère de l’entrepreneuriat
national, de l’artisanat et des PME ; et M. N’Cho Ebenisaire, représentant du Comité de Concertation
Etat Secteur Privé (CCESP) ; et M. Senghor Kouassi Kouassi, directeur des opérations.
III. Programme et déroulement
Le programme a consisté en séances d’ouverture, de conférences, de présentations, en témoignages,
en occasions de rencontre, B2B, G2G, M2B, M2G, en visites de terrain, à Tabarka et de contacts à
Tunis où les membres de la délégation ivoirienne ont effectué des visites de suivi, de contact et de
courtoisie. (B=Business, G=gouvernement et officiels, M=Média).
Le deuxième jour de TIFAD à Tabarka, les maires de Bonoua et de M’Bahiakro de Côte d’Ivoire et les
maires intérimaires de Tabarka et Bou Salem de Jendouba ont signé des mémoires d’entente (M.O.U)
de jumelage.
En particulier, Il y a lieu de signaler que des représentants de la délégation ivoirienne ont été reçus
au Palais Présidentiel de Carthage par le Conseiller du Président de la République Chargé des
Affaires Culturelles. Le Conseiller, M. Hassan Arfaoui, a invité et accompagné lui-même la délégation
à un tour du Palais, guidé par un représentant du protocole présidentiel. Le Conseiller a ensuite invité
la délégation ivoirienne à déjeuner dans un restaurant de l’Hôtel Didon, un hôtel élégant de
Carthage.
Après les mots de bienvenue, le Président de TIFAD, M. Allala Abderrahmen Jamaï, a donné la parole
à Monsieur Habib Skandrani, Gouverneur de Jendouba, Tunisie, qui a souhaité à son tour la
bienvenue à tous les participants, en particulier à la délégation ivoirienne et aux Ambassadeurs.
Ont pris successivement la parole :
SEM Victor Loe, Ambassadeur du Cameroun et Doyen du Corps Diplomatique Africain en Tunisie,
SEM Lambert Alexandre Ouedraogo, Ambassadeur du Burkina Faso en Tunisie,
SEM Susumu Hasegawa, Ambassadeur du Japon en Tunisie,
SEM Hasegawa a informé les participants que TICAD, la Conférence Internationale de Tokyo sur le
Développement en Afrique se réunira tous les trois ans au lieu de tous les cinq ans et qu’elle se
tiendra alternativement une fois au Japon et une fois en Afrique. Enfin, il a informé les participants
que la prochaine édition TICAD VI, se tiendra pour la première fois à Nairobi, au Kenya le 27 et 28
Août 2016.
Monsieur Jaloul Ayed, Ancien Ministre des Finances de Tunisie a donné la conférence d’ouverture sur
l’Agenda 2063 adoptée en 2013 au Sommet Africain à Addis Ababa. Il a souligné que l’Afrique est
aujourd’hui le continent des opportunités et que les pays africains doivent savoir mettre à
contribution cette nouvelle image pour accélérer le rythme du développement et réaliser les
objectifs du millénaire.
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Monsieur Mohamed Ben Attouche, représentant du Ministères des affaires locales, Tunisie, s’est
félicité de cette initiative locale, privée et civile à Tabarka, dans le Gouvernorat de Jendouba, qui
s’inscrit dans les nouvelles orientations de gouvernance et de développement décentralisés.
Maître Doha Kadri, avocate membre du Réseau des Avocats d’Affaires France Maghreb (RAAF&M) en
France, parlant au nom de la Diaspora Maghrébine en France, a salué l’initiative et les participants.
Elle a exprimé son adhésion au concept de TIFAD et d’initiatives Afro-Africaines.
M. Salah Hannachi, Président d’ATLAS, DG d’Atlas Consult et ancien ambassadeur de Tunisie au
Japon, a pris la parole pour retracer l’historique de TICAD, lancé en 1993 par le Japon. Après la chute
du mur de Berlin et l’effondrement de l’ancienne Union Soviétique, les pays occidentaux donateurs
d’aide commençaient à se désintéresser de l’Afrique et de parler d’Aide Fatigue. TICAD est un
mécanisme exceptionnel de dialogue.
M. Ali Gharbi et M. Salah Hannachi ont présenté des remarques sur la participation tunisienne à la
conférence-expo GLOBE 2016 sur les technologies de l’environnement à Vancouver, dans l’état de
British Columbia, au Canada. Ils ont souligné le timing et la pertinence de GLOBE 2016 à la
conférence COP 21 à Paris. Ils ont relevé que dans son discours d’ouverture le Premier Ministre Justin
Trudeau a affirmé la volonté du Canada de jouer un rôle de leadership dans la propagation des
technologies de l’environnement aux autres pays. M. Gharbi et M. Hannachi ont souligné la
pertinence de ces technologies à l’Afrique et aux engagements de l’Afrique pris dans l’Accord de
Paris à l’occasion de COP 21. Ils ont souligné par ailleurs que la délégation tunisienne s’est portée
porte parole de l’Afrique à plusieurs occasions.
La délégation ivoirienne s’est distinguée par la qualité et la richesse des compétences qui la
composent. Elle a fait des présentations concrètes et de haut niveau de politiques et de projets
d’investissement dans plusieurs secteurs et domaines touchant l’agriculture, le tourisme, la culture,
les infrastructures, la santé, l’innovation, etc.
Les projets présentés ouvrent de grands horizons de coopération économique et de partenariat
stratégique entre les différents acteurs économiques et culturels ivoiriens et tunisiens et entre les
acteurs économiques et culturels des pays africains.
Les participants ont montré un intérêt particulier pour les secteurs de l’agriculture et du tourisme.
L’Honorable Johnwan Téké Norbert a informé que Bonoua, à une cinquantaine de kilomètres
d’Abidjan, est le grenier et le jardin potager de la capitale économique ivoirienne. De même, a-t-il a
informé que le festival culturel de Bonoua, le plus ancien festival de Côte d’Ivoire, le Popo Carnaval,
actif depuis 36 ans, attire des millions de festivaliers et qu’il pourrait être d’intérêt et d’inspiration et
de partenariat pour Tabarka.
Certains de ces projets ont fait l’objet de suivi et d’intérêts concrets lors des contacts à Tunis.
Les travaux de la deuxième journée ont été ouverts par Monsieur Hassan Arfaoui, Conseiller du
Président de la République de Tunisie chargé des affaires culturelles, qui a souligné l’importance de
l’élément culturel dans les stratégies de développement et dans les relations bilatérales et
multilatérales de coopération et de partenariat.
Monsieur Taoufik Rajhi, Ministre-Conseiller auprès du chef du gouvernement tunisien chargé du suivi
des réformes majeures et Président du Conseil des analyses économiques, à la clôture de la
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deuxième journée, a brossé un tableau de l’agenda et des défis économiques de la Tunisie de la
révolution.
Monsieur Helmi Hassine, Directeur Central du Produit à Tunisair, a aussi souligné les nouvelles
orientations et les nouvelles initiatives sur l’Afrique de la compagnie aérienne tunisienne Tunisair.
Monsieur Cherif Lachnani, Président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Nord Ouest a
présenté les conclusions de la récente étude SWOT (Force, Faiblesses, Opportunités et Menaces) de
l’IACE, l’Institut Arabe des Chefs d’entreprises sur l’investissement dans le Nord ouest de la Tunisie,
et en particulier le Gouvernorat de Jendouba.
Ont aussi pris la parole :
Monsieur Nabil Inoubli, Président de l’Union Régionale de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat
de Jendouba, Tunisie,
Maître Daoud Achour, Avocat en droit public et droit des affaires et de l’environnement, membre du
Réseau des Avocats d’Affaires France Maghreb (RAAF&M),
Monsieur Ramzi Rajhi, Docteur ingénieur en mécanique des structures,
Monsieur Badri Ahmed, élu local, développement économique, France,
Monsieur Adrien Oleszkiewicz, Global Institute for Water Environment and Health (GIWEH), Suisse,
Monsieur Ali Guiza, représentant de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche, Tunisie.
IV. Thèmes :
1. Stratégies de développement africain
NEPAD, TICAD, TIFAD ; l'African Development, Agenda 2063, l’accélération du développement est au
cœur des préoccupations du continent africain. Perspectives pérennes, infrastructures, transfert de
technologie, transfert de compétences, formation, éducation, mise en valeur localement des
ressources tant humaines que matérielles, pilotage africain des projets, coopération et coordination
africaines, synergies avec de solides et fiables partenaires internationaux. Voici une liste non
exhaustive des thématiques et enjeux primordiaux du renouveau africain afin que notre continent
soit un Giga Hub fort, sûr de son identité africaine, donc pluriculturel, et ouvert sur le Monde.
Dernier continent ayant la possibilité de maitriser et de pérenniser son développement, l'Afrique est
l'ultime espoir pilote d'un développement maitrisé, durable pouvant être l'origine d'un réel
réajustement mondial, d'une restructuration et d'un repositionnement des opérateurs économiques
majeurs. Sans cela, la croissance industrielle déséquilibrée, emmènerait l'Humanité vers un naufrage
inévitable. Là se trouve notre responsabilité.
Les Africains prennent en main leur destin non pas uniquement pour structurer et développer de
façon pérenne le continent mais aussi insuffler un néo modèle de développement (économique,
industriel, social, technologique, culturel) réellement durable. Les frontières n'existent plus. En tous
cas plus comme on les définissait.
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Nous devons transcender cela et penser global. Par le biais d'une réflexion holistique les divers Plans
Nationaux de Développement (PND) africains doivent être pensés en prenant en compte le
développement régional et continental.
Interconnecter, relier les penseurs, les leaders de ce nouveau souffle, tel est l'esprit TIFAD.
Prenant en exemple le PND ivoirien fait la part belle à l'investissement dans le développement des
infrastructures, dans le développement d'une assise administrative forte, fiable, agile, fluide et
performante. Ce sont des projets d'envergure au rayonnement international tel le Parc des
Expositions d'Abidjan, les logements sociaux et des nobles, innovants et ambitieux projets de
développement vert. L'innovation, la pensée globale, la structuration sont certains des vecteurs forts
du PND ivoirien qui s'inscrit pleinement dans le développement de la sous-région ouest africaine.
Echanger sur des plans de développement respectifs, travailler sur des modèles communs tout en
s'adaptant au contexte local, jumeler les communes, les expertises, les technopoles, les centres
d'affaires, les écoles, les universités, les centres de recherche. Voilà les synapses tracées par le
nouveau leadership africain dont le TIFAD se veut ambassadeur.
TICAD, COP 22, TIFAD se présentent comme des marches vers cet avenir prometteur pour notre
Afrique. Les pas devront être réfléchis et sûrs.
Nous pouvons y parvenir, nous pouvons réussir en prenant conscience qu'ensemble nous avons la
capacité et la responsabilité de compléter le puzzle de la pérennisation du modèle de
développement.
Avant de gagner nous devons réussir ! Le pouvons-nous ? Yes, We AfreeCan !
Comment devons-nous en tant qu’africains voir, penser l'Afrique?
En écoutant M. Jalloul Ayed, ancien Ministre tunisien des Finances et l'un des plus éminents experts
internationaux de la question bancaire nous regardons un horizon lumineux. A notre charge d'y
accéder par le biais d'un développement structurel et durable en étant les leaders de son pilotage. Le
leadership doit être africain pour que l'Afrique puisse réellement s'exprimer, se développer,
émerger, partager avec le reste du Monde et ainsi s'ouvrir comme jamais.
Prenons en fil rouge le cas de la Tunisie et de son positionnement africain actuel. En Tunisie les
compétences ne manquent pas mais le regard des tunisiens est bien plus porté sur le Nord que sur le
Sud. Souvenons-nous que le continent africain doit son nom à notre chère Tunisie : Ifrikia. Et puis l'un
des pères du mouvement d'indépendance africain n'est-il pas le défunt président Habib Bourguiba.
Malgré les négligences tunisiennes le continent africain se souvient de l'importance et de l'Héritage
de la Tunisie. La Tunisie doit s'en rappeler. N’oublions pas l’Afrique.
La Tunisie engage une réflexion en ce sens depuis quelques temps et certaines actions se mettent en
place. Une volonté existe et quelques actions se réalisent. Cette réorientation stratégique vers
l'Afrique nous a ainsi amenés à nous rendre au Mali, en Côte d'Ivoire et au Cameroun notamment.
Pour exemple, le 10 mars 2016 une délégation AJICO/TIFAD s'est rendue à Abidjan à l'invitation de
nos très chers partenaires de Pluriel Communications. Se présente à nous un impératif de
sensibilisation et de conscientisation des hommes et femmes d'affaires tunisiens. Le développement
est en Afrique, l'Espoir d'un Développement réellement pérenne est en Afrique. A nous de jouer !
Contribuons et tirons profit des opportunités présentes à l'intérieur de notre continent.
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Africa 2016, PCD ou Plan Continental de Développement à penser, élaborer et appliquer.
Les Afriques qui composent la richesse du Continent-Mère et son identité africaine voient le souffle
du Renouveau s'étendre. Notre continent qui avait un niveau d'endettement quant au PNB les plus
hauts du monde est désormais l'un des plus bas. Les Africains doivent mieux s'intégrer en Afrique. En
cours de réalisation cette intégration africaine est un but majeur à atteindre. Elle passe par une réelle
intégration politique africaine et un investissement interafricain. Ce dernier augmentant de 10% par
an ne demande qu'à être encore plus important. Nous pouvons deviner la prospérité future qui nous
attend si nous demeurons constants sur cette voie. Regardons le dynamisme en évolution constante
des échanges entre l'Afrique de l'Est et l'Afrique du Sud. Il doit être pris en modèle et répliquer.
Sans mauvais jeu de mots, l'intégration des banques africaine est capitale. Les banques africaines
investissent et s'investissent de plus en plus : la Côte d'Ivoire, le Maroc par exemple sont de plus en
plus présents sur le continent. Elles ont une réelle stratégie de développement régionale pérenne.
Les banques tunisiennes ainsi que les autres acteurs bancaires figés sur leur marché national doivent
vaincre leur timidité et se projeter avec force et agilité dans le marché continental.
La présence bancaire est un atout levier du développement économique tant de la banque elle-
même que de la région dans laquelle elle s'installe et souhaite agir. La présence d'une banque dans
un pays attire les différents opérateurs économiques. Un véritable cercle vertueux de
développement économique. Les mouvements interafricains doivent s'intensifier.
L'Afrique par le passé dépendait des financements extérieurs. Dans ce domaine primordial
également l'Afrique se révolte. Les Fonds de Pension Africains "pèsent" pour 7 trillions de dollars
américains soit environ la moitié du PNB de l'Europe. Ainsi, en ne tenant compte uniquement du
Fonds Sud-Africain de développement et, si ce dernier était autorisé à investir dans d'autres pays
africains ne serait-ce que 5% de ses actifs plutôt que des 2% actuellement autorisés, l'Afrique
pourrait compter sur des centaines de millions de dollars d'investissement.
Les échanges, les synapses intra-africains et leur augmentation sont parmi les enjeux majeurs du
développement de notre chère Afrique. Quel est le pourcentage des flux commerciaux entre pays
africains ? 12%. Nous sommes loin des 27% de l'Amérique Latine. Eh bien si nous parlons de
l'intégration économique du Maghreb avec l'Afrique Subsaharienne, nous sommes plutôt aux
alentours des 2,5%. Pour la Tunisie c'est à peine 12 millions de dinars tunisiens. Néanmoins, l'Afrique
est pleine d'opportunités et c'est à nous d'ouvrir les yeux pour les saisir. L'Afrique offre des
potentiels de croissance ainsi que des potentiels de création de valeur d'importance inégalable dans
le monde. La Tunisie doit amorcer un déploiement de sa présence et de son développement en
Afrique. Sept ambassades tunisiennes sur notre propre continent, c'est bien trop peu pour un pays
qui a donné son nom au continent. Développer et asseoir notre diplomatie économique. La
diplomatie économique qui tient tant de la science (manière d'organiser, collecter et diffuser les
informations) que de l'art (en sus de l'expertise, de la maitrise interviennent les dimensions
d'instinct, d'agilité, de passion) doit être pensée autrement. Pour exemple, la Côte d'Ivoire qui se
réinvente et évolue diplomatiquement tant par sa présence physique que par sa manière
d'appréhender la question.
Les échanges, les mouvements, les flux. Nous devons tendre vers leur simplification, leur facilitation.
Tout en maitrisant la problématique sécuritaire, nous devons aller vers une liberté de circulation des
marchandises, des services, des capitaux ainsi que des hommes et des femmes qui vivent sur la terre
africaine. Se sentir à l'aise, chez soi partout en Afrique doit être un objectif à atteindre par tous les
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rêveurs et rêveuses pragmatiques du continent et d'ailleurs. Créer de la valeur avec nos valeurs
africaines. L'Afrique est généreuse, les Africains aussi. Partageons !
Echanger sur nos PND ou PRD respectifs, travailler sur des modèles communs tout en s'adaptant au
contexte local, jumeler les villes et villages, les expertises, les technopôles et centres d'affaires, les
écoles et universités, les centres de recherche. Voilà les synapses tracées par le nouveau leadership
africain dont le TIFAD se veut ambassadeur.
2. Afrique et relations internationales :
L'Afrique, depuis la naissance de l'Humanité est au cœur des échanges, des migrations de toutes
sortes. Autant d'enjeux majeurs de l'équilibre dynamique mondial.
L'Afrique de nos jours et ses relations internationales:
- Quelles sont les forces en présence et quelle est la cartographie de la dynamique des
échanges en découlant?
- Quelles en sont les perspectives?
La tectonique des leviers d'influences sur le continent africain est en perpétuel mouvement. L'ancien
quasi monopole européen n'est plus bien que l'Europe demeure un partenaire important et
privilégié.
Les échanges de l'Union Européenne (UE) avec l'Afrique de l'Ouest comptent pour 38% des échanges
de la région Afrique Caraïbes Pacifique. Les exportations de l'UE vers l'Afrique de l'Ouest s'élèvent à
31 milliards d'euros par an alors que les exportations de l'Afrique de l'Ouest vers l'UE atteignent
annuellement les 37 milliards d'euros. En valeur globale le commerce équivaut à 68 milliards d'euros
par an avec un excédent commercial au bénéfice de l'Afrique de l'Ouest de 5,8 milliards d'euros.
Sur les années 2010-2014, les importations européennes en provenance de l'Afrique de l'Ouest se
sont accrues de 14,2% en moyenne par année et les importations en Afrique de l'Ouest venant
d'Europe ont augmenté de 7,7% sur le même laps de temps en moyenne. La cartographie de la
répartition des exportations ouest-africaines est dominée par l'exportation de produits pétroliers à
77,8% et par celle des produits alimentaires à 14,1%. Quant aux importations ouest-africaines
provenant d'Europe, elles se répartissent entre l'importation de produits pétroliers à 36%, celle des
machines-outils à 26,1%, celle des produits alimentaires à 13,2% ainsi que celles des produits
chimiques et pharmaceutiques à 9,5%.
Le commerce des services se trouve également être en hausse, atteignant les 15 milliards d'euros en
2013. Ce dernier concerne essentiellement les transports, la logistique, le tourisme et les services
dédiés aux entreprises. Ainsi 64% des exportations de services de l'Afrique de l'Ouest sont réalisées
avec l'UE, et 31% des importations de services de l'Afrique de l'Ouest sont en provenance de l'UE.
L'Afrique de l'Ouest est la destination préférée des investissements de l'UE en Afrique. En 2012, le
stock d'investissements de l'UE en Afrique de l'Ouest dépasse les 32 milliards d'euros correspondant
à 31% du stock d'investissements étrangers en Afrique de l'Ouest.
Un autre acteur majeur intervenant sur le continent africain et qui a totalement changé la donne : La
Chine. Certains observateurs considèrent la Chine comme le banquier de l'Afrique.
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En l'espace à peine d'un peu plus de 15 ans d'une présence symbolique, la Chine s'est imposée
comme le partenaire économique de l'Afrique au point que l'on évoque de plus en plus une forte
dépendance. Il est indéniable que la Chine répond à un besoin réel. Elle remplit en partie un vide.
Le besoin de financement qui est non couvert en Afrique Sub-saharienne est estimé selon le Fonds
Monétaire International (FMI) à plus de 41 milliards de dollars par an. La Chine concurrence les
institutions financières multilatérales, la Banque Mondiale et autres sources privées de
financement. En effet, 75 milliards de dollars de financements publics chinois en Afrique entre 2000
et 2011 sont là pour illustrer la place grandissante de l'investissement chinois. De même, 2500
sociétés chinoises sont implantées en Afrique.
De quoi être satisfaits mais cela ne suffit pas aux décideurs chinois. Le premier ministre chinois M. Li
Keqiang a dit en mai 2014 qu'il souhaitait doubler d'ici à 2020 le volume des échanges commerciaux
entre la Chine et l'Afrique. Et atteindre ainsi le seuil des 400 milliards de dollars.
D'autres puissances émergent, investissent et s'investissent en Afrique. L'Inde, le Brésil, l'Arabie
Saoudite, le Qatar et la Turquie notamment se sont positionnés plus ou moins avec force comme
acteurs d'influence en Afrique. L'exemple turc illustre parfaitement l'orientation stratégique
marquée à destination de l'Afrique dans l'optique d'un accompagnement du développement
économique et diplomatique turc.
En l'an 2000, la Turquie en Afrique c'est un commerce global équivalant à 700 millions de dollars. En
2014, le commerce de la Turquie avec l'Afrique atteint les 23,4 milliards de dollars. Enorme. Et l'on
comprend l'importance donnée à l'Afrique dans la politique économique turque (voyages d'affaires
réguliers sur le continent-mère). L'intelligence diplomatique turque s'est particulièrement traduite en
2005 par l'attribution à la Turquie d'un statut d'observateur au sein de l'Union Africaine. Il est
également intéressant de noter l'entrée turque dans le capital de la BAD en 2008.
Le Monde investit en Afrique (infrastructures, équipements, agro-alimentaire) car l'Afrique est un
levier de croissance et de développement pérenne majeur.
L’enjeu et le défi qui s'offrent aux nouveaux leaders africains est que l'Afrique soit un levier de
croissance et de développement durables pour elle-même. Le pouvons-nous ?
Yes, We AFreeCan!
3. Enjeux énergétiques en Afrique :
La ressource forestière en Afrique est sévèrement menacée par la déforestation. Selon l’ONU, près
de quatre millions d’hectares de forêt en Afrique disparaissent par an (11 000 hectares par jour). Ce
phénomène préoccupant est causé par plusieurs facteurs comme la croissance démographique qui,
comme au Burundi, exerce une forte pression sur les terres disponibles ; les aspects institutionnels
comme la mauvaise gouvernance, la défaillance de l’autorité administrative, les conflits fonciers ; la
construction d’infrastructures ou l’urbanisation des villages.
En conséquence, nous assistons à des changements climatiques qui devraient interpeller l’ensemble
des pays africains qui sont encore loin d’être à l’image des pays sahéliens. En effet, ceux-ci prennent
déjà les dispositions nécessaires pour stopper la progression du désert. Il est de la responsabilité de
chaque gouvernement de combiner les questions énergétiques et les questions environnementales
de façon à mettre sur pied une politique socio-économique intégrée contre la pauvreté.
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L’accès à l’énergie, un pré requis au développement l’Afrique, qui compte 15% de la population
mondiale, ne représente que 5% de la consommation finale d’électricité. Environ 580 millions de
personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique.
Face à ce défi majeur, différentes initiatives ont été mises en place à l’échelle mondiale. C’est le cas
de l’initiative « Énergie durable pour tous » lancé par les Nations Unies depuis 2012, qui s’est fixé
trois objectifs à atteindre d’ici 2030 :
- Assurer un accès universel à des services énergétiques modernes, et plus particulièrement
l’électricité ;
- Doubler le taux global d’amélioration de l’efficacité énergétique ;
- Doubler la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique global.
Selon le constat amer fait dans les pays africains, qui pourtant sont riches en énergies renouvelables,
la part de ces dernières dans le mix énergétique est à peine de 1%. Par conséquent, notre objectif est
de porter cette part jusqu’à 30% à l’horizon 2030. C’est une nécessité face à l’épuisement progressif
des énergies fossiles et pour contrer le changement climatique.
Quels sont les enjeux énergétiques pour l’avenir de l’Afrique afin de parvenir au développement
souhaité des énergies renouvelables.
L’Afrique est confrontée à trois enjeux majeurs :
1. le financement des énergies ;
2. le besoin technologique ;
3. la question de la gouvernance.
Les États africains continuent aujourd’hui de donner la priorité aux énergies fossiles car la mise en
œuvre initiale des technologies pour le développement des énergies renouvelables demeure
relativement plus coûteuse. Par ailleurs, le rendement énergétique de ces mêmes technologies peut
s’avérer plus aléatoire. Mais le recours aux énergies fossiles a un coût important, d’autant plus que
les ressources s’épuisent et que leur exploitation a un impact négatif sur l’environnement.
Le développement des technologies renouvelables implique des savoir-faire nouveaux. Le transfert
des technologies, aussi bien de production que mise en œuvre et de maintenance est l’une des
conditions indispensables de l’accès des communautés aux énergies renouvelables.
L’accès de tous aux énergies renouvelables implique également une redéfinition de la gouvernance
des pays africains en matière de politiques énergétiques.
Malgré cela, les Nations Unies invitent tous les pays africains à galvaniser leurs efforts pour garantir à
leurs populations un accès à une énergie propre, abordable et fiable indispensable pour le
développement humain, social et économique.
V. TIFAD 2017
A la conclusion des actes de TIFAD 2016, il a été proposé que le Sénégal soit le pays invité d’honneur
pour TIFAD 2017 et d’informer l’Ambassade du Sénégal de cette proposition le plus tôt possible.
VI. Takeaways et Conclusion
Les takeaways sont :
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1. Adoption et institutionnalisation du concept TIFAD
2. Adhésion à TIFAD du Corps Diplomatique Africain à Tunis, exprimé par son Doyen,
l’Ambassadeur du Cameroun
3. Adhésion forte des participants
4. Adhésion des représentants de la diaspora africaine en Europe
5. Soutien des autorités régionales et nationales
6. Jumelage de Bonoua et M’Bahiakro en Côte d’Ivoire respectivement avec Tabarka et Bou
Salem, à Jendouba, en Tunisie
7. Intérêts et contact de suivi concrets à certains projets présentés par la délégation
ivoirienne
8. Confirmation de l’édition TIFAD 2017 et choix du Sénégal comme pays invité d’honneur
La coïncidence de TIFAD avec la réunion de la Haute Commission Mixte Ivoiro-Tunisienne a posé un
grand défi qui a été tourné à l’avantage de TIFAD et lui a donné beaucoup de visibilité.
L’organisation de TIFAD à Tabarka vise à maximiser lé réseautage et la soudure des participants.
La coïncidence avec l’événement « Marche Pour Tous » a constitué un épilogue original à TIFAD à
Tabarka. Certains participants en ont profité pour poursuivre les contacts et la soudure dans une
atmosphère conviviale.
Beaucoup d’améliorations seront apportées à TIFAD 2017.
TIFAD a révélé l’importance d’un dialogue et de mécanismes afro-africains de dialogue et de
partenariat initiés et mis en action par les africains, pour les africains, associant aussi bien les
décideurs publics régionaux et nationaux que les partenaires privés et civils, que les internationaux
de l’Afrique pour le développement.
De même TIFAD a révélé la possibilité, le potentiel et l’avantage des actions décentralisées, en
partenariat public, privé et civil.
TIFAD a aussi révélé l’intérêt et le potentiel important de la triangulation avec la Diaspora africaine
en Europe.
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Le Jeudi 28 Avril 2016 – Arrivée des invités et des participants à l’aéroport Tabarka Ain Draham
Accueil à la salle d’honneur de l’aéroport par le gouverneur de Jendouba, Monsieur Habib Scandrani
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Hôtel DAR ISMAIL - lieu d’organisation du TIFAD 2016
Ouverture du Forum en présence de :
- SEM Victor Loe, Ambassadeur du Cameroun et Doyen du Corps Diplomatique Africain,
- SEM Lambert Alexandre Ouedraogo, Ambassadeur du Burkina Faso
- SEM Susumu Hasegawa, Ambassadeur du Japon
- Monsieur Guy-Magloire Tenin, Consul Général de Côte d’Ivoire en Tunisie,
- Monsieur Jaloul Ayed, Ancien Ministre des Finances de Tunisie
- Monsieur Mohamed Ben Attouche, représentant du Ministères des affaires locales
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Son Excellence Monsieur Victor Loe, Ambassadeur du Cameroun et Doyen du Corps Diplomatique Africain
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Son Excellence Monsieur Lambert Alexandre Ouedraogo, Ambassadeur du Burkina Faso
Monsieur Jaloul Ayed, Ancien Ministre des Finances de Tunisie
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Annexe Fiche technique du Forum Dénomination: Tabarka International Forum on African Development (TIFAD) Forum International de Tabarka sur le Développement Africain (TIFAD)
Date: 28 avril au 1er mai 2016
Lieu: Tabarka - Tunisie
Participants:
- Inscriptions préalables du Forum : 200 personnes
- Participants au Forum : 130 personnes
- Nombre de pays africains au Forum : 5
Programme Final
Jour 1 : Jeudi 28 Avril 2016
17h Aéroport Tabarka-Aïn Draham : - Cérémonie d’accueil des participants
Jour2 : Vendredi 29 Avril 2016
Petit déjeuner
9h00-10h00 Ouverture du TIFAD Mots de bienvenue : - Président du Forum, M. Allala JAMAI Abderrahmen - Mot du représentant du Ministère des Affaires Locales - Ambassadeur du Cameroun - Ambassadeur du Burkina Faso - Ambassadeur du Japon - Consul Général de Côte d'Ivoire
10h15-10h35 Enjeux stratégiques du développement africain : - Agenda 2063 : Stratégie de développement et industrialisation de l'Afrique
M. Jalloul Ayed, Ancien Ministre des Finances, Tunisie 10h35-10h55 Le Sommet Afrique-Japon, Nairobi, Kenya, août 2016
- S.E Susumu Hasegawa, Ambassadeur du Japon en Tunisie 10h55-11h25 GLOBE 2016 : Le Sommet sur le Leadership et le Développement Durable, Vancouver,
Canada, Mars 2016 - M. Salah Hannachi, Président de la délégation Tunisienne à GLOBE 2016
Pause Café
11h55-13h15 Pays d’honneur : Côte d’Ivoire - Présentation de Méga projets en Côte d’Ivoire - Dr ATCHELAUD Fausto, Maire de M'Bahiakro - M. N’CHO Ebenisaire, Comité de concertation Etat secteur privé, CCESP - Mme OGBA Aline, Directrice de la promotion et des activités commerciales – Ministère du commerce - M. GOMUN Kouya, Directeur de la promotion et de l’assistance à l’exportation –
- Ministère du CommercePrésentation de Méga projets en Côte d’Ivoire
- Intervention 1 : Chambre du commerce de Côte d’Ivoire
- Intervention 2 : Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire
- Intervention 3 : Fédération des organisations Patronales de l’Afrique de l’Ouest 16h00-17h00 Panel Thématique : Green Power for Africa
-Défi énergétique en Afrique et Changement climatique COP21/COP22 - M. Ramzi RAJHI, Docteur Ingénieur, PhD & Team Leader - Mechanics & Structures
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- Maître Daoud ACHOUR, Réseau des Avocats d’Affaires France Maghreb (RAAF&M) 17h00-18h45 Rencontres : Pays d’honneur : La Côte d’Ivoire à l’écoute
Secteurs : Énergie& Eau / Agroalimentaire & Agriculture / Transport & Logistique / Tourisme / Industries /Santé/ Pharmaceutique & Chimie / Bâtiment et Travaux Publics/ Commerce & Distribution / TIC / Textile / Services
16h00-16h30 Dîner
Jour 3 : Samedi 30 Avril 2016 09h30-11h00 Ouverture :
- M. Hassan Arfaoui, Conseiller de la Présidence de la République - Honorable Johnwan Teke Norbert, Député-Maire de Bonoua, Côte d’Ivoire - Intervention de M. Helmi Hassine, Directeur Central du Produit, Tunisair
- - Intervention de M. Yaya Aguie, DG AFRIC INOV, Côte d’Ivoire Pause café
11h00-13h00 Panel thématique : Investir en Tunisie - Mot de M. Taoufik Rajhi, Conseiller auprès du chef du gouvernement chargé de la supervision du conseil des analyses économiques et du suivi des réformes majeures - M.Chérif Lachnani, Président de la Chambre de Commerce et de l’Industrie du Nord Ouest (CCINO) - M. Badri Ahmed, élu local (France), Développement économique - Mme Solange Adadoh, Conseillère spéciale du Président de la FIPME chargée de la recherche des financements, Côte d’Ivoire - M. Coulibaly Abdoulaye, Chargé d’étude du ministre de l’entrepreneuriat national, de l’artisanat et des PME - M. Nabil Inoubli, UTICA
Déjeuner
15h00-18h30 Rencontres B to B - Secteurs : Énergie& Eau / Agroalimentaire & Agriculture / Transport & Logistique / Tourisme / Industries /Santé/ Pharmaceutique & Chimie / Bâtiment et Travaux Publics /
- Commerce & Distribution / TIC / Textile / Services 18h30-19h30 Potentialités agricoles de l'Afrique
Intervention de M. Ali Guiza, l’UTAP-Union Tunisienne des Agriculteurs et de la Pêche Intervention de M. Senghor Kouassi Kouassi, Projet de l’autonomisation des femmes dans la culture du maïs
- Intervention de M. Adrien Oleskiewicz, GiWEH, les enjeux de l’eau Cérémonie de Clôture
Dîner
Jour 4 : Dimanche 01 Mai 2016 Petit déjeuner
7h00-14h00 Participation à la manifestation « La Marche pour Tous » :
- Randonnée de 6-8 km (durée approximative 2h30 à raison de 3km/h)
- Déjeuner pique nique (Distribution de repas)
- Evénements Culturels et folkloriques / Foire de produits forestiers et artisanaux