redon (35). zac du châtel haut pâtis. rapport de diagnostic

Inrap Grand OuestMars 2013

Dia

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Tranche 1

Frédérique GorinPierrick LeblancJulie Conan

Inrap Grand Ouest37 rue du Bignon CS 67737 – 35 577 Cesson-Sévigné cedexTél. :02 23 36 00 40, [email protected]

Mars 2013

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1

sous la direction de avec les contributions de

7 Fiche signalétique 8 Mots-clefs des thesaurus 9 Intervenants 10 Localisation de l’opération

12 Arrêté de prescription

25 Projet de diagnostic

32 33 1.1 Localisation 33 1.2 Objectifs et méthodes 33 1.3 Conditions de terrains 34 1.4 Environnement topographique et géologique 34 1.5 Environnement archéologique

39 39 2.1 Présentation des vestiges 53 2.2 Etude du mobilier céramique

Annexes

7

LocalisationRégion : BretagneDépartement : Ille-et-Vilaine (35)Commune : Redon 35236Lieu-dit ou adresse : le Haut Pâtis

CodesCode INSEE : 35236

Coordonnées géographiques et altimétriques selon le système référence Lambert II (au centre)X : 1319600 Y : 7175200 Z : 25 m NGF

Références cadastrales Années : cf liste jointe à l’arrêté de prescriptionSection(s) : Parcelle(s) :

Statut du terrain au regard des législations sur le patrimoine et l’environnementNC

Propriétaire du terrainNombreux, voir liste jointe à l’arrêté

Références de l’opération

Numéro de l’arrêté de prescription2008-120 en date du 3/7/2008

Numéro de l’arrêté de désignation du responsable : 2010-181 en date du 27/09/2012 Tranche 1Numéro Inrap de l’opération : DA 05029501

Maître d’ouvrage des travaux :S.A.D.I.V. 1,avenue de Tizé- CS 53 6046 35236 Thorigné Fouillard

Nature de l’aménagementTracé routier

Opérateur d’archéologieINRAP inter-région Grand Ouest

Sandrine Barbeau, INRAP

Organisme de rattachementInrap Grand Ouest37, rue du BignonCS 6773735 577 Cesson-Sévigné Cedex

Dates d’intervention sur le terraindu 19/11 au 05/12/2012

Post-fouilleDu 01/02/2013 au 22/02/2013

Surfaces

Emprise prescrite80 850 m²Emprise diagnostiquée80 850 m²Emprise des sondages6000 m²Ratio7,4%

8 Inrap · RFO de diagnostiic REDON (Ille-et-Vilaine), ZAC du Châtel Haut Pâtis, Tranche 1

Paléolithique -inférieur -moyen -supérieurMésolithique et ÉpipaléolthiqueNéolithique -inférieur -moyen -supérieurProtohistoireChalcolithiqueâge du Bronze -ancien -moyen -récentâge du Fer -Hallstatt (premier âge du Fer) -La Tène (second âge du Fer)Antiquité romaine (gallo-romain) -République romaine -Empire romain -Haut-Empire (jusqu’en 284) -Bas-Empire (de 285 à 476)Époque médiévale -haut Moyen Âge -Moyen Âge -bas Moyen ÂgeTemps modernes

-Époque contemporaine -Ère industrielle

BâtimentStructure funéraireVoirieHydrauliqueHabitat ruralVillaBâtiment agricoleStructure agraireUrbanismeMaisonStructure urbaineFoyerFosseSépultureGrotteAbriMégalitheArtisanatArgile (atelier)Atelier métallurgiqueÉpandage ardoisier

Industrie lithiqueIndustrie osseuseCéramiqueRestes

FauneFloreObjet métalliqueArmeOutilParureHabillementTrésorMonnaieVerreMosaïquePeintureSculptureInscription...

Études annexes

GéologieDatationAnthropologiePaléontologieZoologieBotaniquePalynologieMacrorestesAn. de céramique

Aca. des donnéesNumismatiqueConservationRestauration...

9

Anne Villard, SRA Conservateur de l’archéologie

Michel Baillieu, Inrap Mise en place et suivi de l’opération

Sandrine Barbeau, Inrap Assistante d’étude

Stéphane Deschamp, SRA Conservateur régional d’Archéologie Mise en place et suivi de l’opération

Claude Le Potier, Inrap Directeur interrégional Mise en place et suivi de l’opération

Thomas Arnoux, Inrap Assistant technique Mise en place et suivi de l’opération

Christelle Picault, Inrap Assistante opérationnelle

Marie Nolier, Inrap Logisticien Grand-Ouest Logistique

Sandrine Barbeau,, Inrap Assistante d’étude

Frédérique Gorin, Inrap Technicien Fouille, enregistrement

Philippe Boulinguiez, Inrap Topographe Topographie

Vincent Pommier, Inrap Topographe Topographie

Sandrine Barbeau, Inrap Assistante d’étude

Pierrick Leblanc, Inrap Topographe Topographie

Julie Conan, Inrap Assistante d’étude DAO, PAO

Entreprise Beaussire (50) Terrassement mécanique Pelle mécanique de 19TGodet de curage de 3m


Localisation du diagnostic au 1/1 000 000 (© IGN 1993), au 1/250 000 (© IGN 2001) et au 1/25 000 (© IGN 2003)

Ille-et-Vilaine

0 100 km

0 - 100 m

100 - 200 m

200 - 500 m

D'a

près

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info

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RA

P

Rennes

Redon

Localisation de l'opération

BretagneIlle-et-VilaineRedon

ZAC du Châtel Haut Patis Tranche 1

Section(s) et parcelle(s):cf liste jointe à l’arrêté de prescription

Coord. Lambert II: X : 269 400 Y : 305 430 Z : 30m NGF

Rennes

Echelle 1:2500000 10km

Emprise du diagnostic

0 1000mEchelle 1:25000

11

Les vestiges fossoyés découverts dans le nord de l’emprise de part et d’autre de l’ancien chemin qui mène à la rue de la Roumainerie sont de trois sortes :- Des fosses contenant des rejets domestiques charbon de bois, céramique en usage au XIVe-XVe siècle et des fosses pour lesquelles la fonction reste indéterminée (F21).- des éléments fossoyés de parcellaire : peu larges et peu profonds, aux tracés irré-guliers. Ils ont livré du mobilier céramique du XVe siècle.- des épandages de matériaux de construction constitués d’ardoise, de moellons de schiste et petits blocs de quartz. Ils ont livrés également du mobilier céramique daté du XVe siècle. Les vestiges sont donc liés à une occupation du bas Moyen Âge pour laquelle l’habitat même n’a pas été mis en évidence dans les tranchées. Les textes apportent un faible éclairage sur ces découvertes.

Les vestiges découverts lors de ce diagnostic attestent de la présence d’une occu-pation au bas Moyen-Âge dans un environnement proche. Elles apportent quelques informations complémentaire sur une occupation mentionnée par les textes mais l’emplacement exacte des bâtiments demeure inconnu.

12 Inrap · RFO de diagnostic REDON (Ille-et-Vilaine), ZAC du Châtel Haut Pâtis, Tranche 1

Fig 2 : plan de localisation des tranchées sur fond parcellaire numéroté avec les tranchées positives en rouge (© J. Conan, inrap)

H277

G255

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31.00

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31.00

30.00

29.00

30.00Verger

Culture

Verger

LE HAUT PATIS

LA GAUDINAIS

LA TOUCHE

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89

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50

51

55

Echelle 1:20000 100m

20

10

19

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21

24

13 12

11

18

16

15

Chemin de la Romainerie

Rue des FontainesFeuillées

Rue de laG

audinais

Route de Rennes

chemin d'exploitation

Emprise du diagnostic Tranche 2

Bois et taillis

Emprise du diagnostic Tranche1

Tranchée de diagnostic négative

Cadastre actuel

Courbes de niveaux avec métrés85.00

Le Poirier Lieu-dit

Tranchée de diagnostic positive

Numéro de tranchée250

33II. Résultats

Le projet de la Zone d’Aménagement Concerté ZAC du Châtel Haut Pâtis est si-tuée au nord de la ville de Redon entre la route de Rennes et les Villages de Cotard et la Gaudinaie, au lieu-dit le Haut Pâtis sur des terrains actuellement agricoles. La

-nagement et de Développement d’Ille et Vilaine (SADIV). L’aménagement qui concerne 18 ha se fera en deux phases. La première opération de diagnostic menée en novembre 2012 concerne un peu plus de 8 ha. La partie étudiée s’étend de la rue de Normandie à la rue de la rue de la Roumainerie. Elle est limitée à l’ouest par la rue de Rennes et se développe vers l’est jusqu’au lieu-dit « La Touche ».

La localisation de ces vastes travaux dans une zone peu prospectée et sur un pla-teau en bordure de Vilaine et susceptibles d’affecter des vestiges archéologiques, a entraîné un arrêté préfectoral de prescription de diagnostic archéologique. « L’ob-jectif est de mettre en évidence et de caractériser la nature, l’étendue et le degré

mesures dont ils doivent faire l’objet. » L’opération de diagnostic a été menée par une équipe de deux archéologues, un topographe et un conducteur d’engin du 19 novembre au 5 décembre 2012.D’une manière générale, le principe méthodologique habituel a été mis en place avec la réalisation de tranchées d’un minimum de 20 m de long, disposées en quin-conce à l’aide de la pelle mécanique munie d’un godet plat de trois mètres de large. Des ouvertures ont parfois été faites en tranchée continue ou avec des espacements plus restreints en fonction des contraintes physiques du terrain ou des données de la carte archéologique. Le rebouchage des tranchées s’est effectué au fur et à mesure

exploitation. Les tranchées et structures archéologiques ou anomalies rencontrées ont été enregistrées de 1 à n. sur toute l’opération. Leur relevé a été effectué au GPS.

d’environ 6000 m², soit 7,4% de l’ensemble à prospecter. (Fig. 2).

-gique. Excepté quelques parcelles étroites plantées en thuya, restes d’une ancienne pépinière, les terrains étaient facilement accessibles et la terre d’excellente qualité sur le plateau avec une forte épaisseur (entre 0,60 et 0,80m) de recouvrement.


(© BRGM, )

Autres sites archéologiques présent sur la communede Martigné-Ferchaud

Emprise du diagnosticEchelle 1:100 0000 5km

(© Thierry Lorho, Atlas des Patrimoines, )

Echelle 1:100 000 0 5km

Feuille de Redon (Extrait)

Synclinal de Redon-Anticlinorium d’Allaire, Schistes de Saint Perreux,LlanviLlanvirnien-Llandeilienrnien-Llandeilien sup : Siltites argilo-gréseuses verdâtres ou rougeâtres

Llanvirnien-Llandeulien inf : Siltstones bleu-noir ardoisiers à la base

Fig 5 : Plan général des tranchées positives sur le plan cadastral actuel, moitié nord

35II. Résultats

Les terrains dans l’emprise occupent un plateau dont l’altitude moyenne est de 30 m. Il domine la vallée de la Vilaine qui s’étend au sud et vers l’est. Il est limité par l’Oust à l’ouest. Au milieu il est entaillé par la vallée du Thuet, qui rassemble les eaux en provenance des buttes de Baruel. Le plateau remonte vers le sud-est jusqu’ au promontoire du Tertre point culminant à 62m NGF.Géologiquement, les terrains (paléozoïque, ordovicien, du Llanvirnien —Llandei-lien supérieur) correspondent à des schistes de couleur verte ou rouge très altérés, contrairement aux schistes ardoisiers qu’on trouve sur Sainte Marie et Bains sur Oust. Dans l’ensemble, cette formation est constituée de siltites et d’alternances silto-pélitiques passant vers le sommet aux Grès de Redon. Les structures appa-raissent entre 0,50m et 0,80m de profondeur sous un épais niveau de terre végétale et des limons sableux à argileux selon la localisation des tranchées. Les vestiges fossoyés entament le schiste altéré jaune et parfois le schiste plus compact rouge.

En dehors des bâtiments historiques du Moyen-âge et les découvertes dans le centre ville lié à cette période, un site est mentionné pour la période néolithique au niveau du couvent des Calvairiennes dans le centre ville et un site gallo-ro-main à l’actuel emplacement de l’hôpital. Grâce au Cartulaire de Redon, recueil de chartes latines relatant les donations achats ventes et contrats divers de l’abbaye Saint Sauveur fondée en 832, l’histoire de Redon est relativement bien documen-tée. En dehors de ce document, les observations de terrains sont lacunaires. Sur les communes environnantes, les sites archéologiques répertoriés en référence à toutes les périodes sont par contre nombreux car ce secteur, point de rencontre de 3 importants cours d’eau, est un lieu propice à l’installation humaine et stratégi-quement intéressant.

G255

G256

G260

G261

G262

G264pH34H35

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66 68

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20 19

+

+

O

S

N

Chemin de la Romainerie

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19

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1312 11

181615

29

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2834

3132

33

21

22

252627

Emprise du diagnostic Tranche 1

Cadastre actuel

Courbes de niveaux avec métrés85.00

Le Poirier Lieu-dit

Numéro de tranchée250

Echelle 1:5000 25m

Structures observées, avec coupes et numéros

Fond de tranchée stérile

Fig 5 : zoom du secteur nord où sont les tranchées positives avec les numéros de structures (© J. Conan, inrap)

H43

39II. Résultats

Le parcellaire qui n’a pas connu de remembrement est découpé en de nombreuses petites parcelles étroites, orientées est-ouest et séparées par des fossés plus ou moins marqués. L’attention a donc été portée sur les fossés ayant une orientation différente. Il y en a peu. Des 101 tranchées réalisées, une quinzaine ressort positive avec une concentration de vestiges en limite nord de l’emprise. Ce sont essentiellement des vestiges fos-soyés de type fossé, fosse et trou de poteau. Ils sont rassemblés dans les parcelles 255, 260, 261 et s’étendent de l’autre côté du

Dans la tranchée 70, à 0,50 m de profondeur, le fossé F6 fait 1,40 m de large.

étroit. Profond de 0,50m, il a un comblement homogène limoneux gris brun. Dans la tranchée 74, à 0,70m de profondeur, le fossé relevé a la même orientation que F6. Ils n’ont livré aucun mobilier archéologique Ils se démarquent des autres fossés parcellaires par une orientation différente.


SE

1

1 : Limon brun, schiste ardoisier

BANO

C D

1

1 : Limon brun

1/200 0,5 m0,25

SE NO

T77, F7, Coupe A-B T77, F7,Coupe C-D

Fig 6

T77, F7, détail

T77, F7, vue générale

Fig 7

41II. Résultats

Dans la tranchée 77, à 60m de profondeur, le fossé F7, orienté nord-est /sud-ouest a un tracé irrégulier. Il a été suivi sur 15 m vers le sud-ouest. Son extrémité est marquée par une concentration de dalles de schiste bleu. Large 0,40 à 0,80m, il a été testé à plusieurs endroits et n’excède pas une profondeur de 0,30m. Il a un comblement limoneux brun contenant des fragments de dalle de schiste de plus en plus nombreux lorsqu’on approche de l’extrémité du fossé. Il a livré plusieurs fragments de céramique du bas Moyen âge. Une fenêtre a été ouverte autour pour

Dans son prolongement à 10 m vers le nord est, l’extrémité d’un fossé (F35) a été relevé. Il a un comblement limoneux brun clair gris semblable à F7 mais ne contient pas de dalles de schistes. Ces deux fossés dont l’orientation et le gabarit sont similaires semblent appartenir à un même système parcellaire. La distance qui les sépare parait trop importante pour qu’ils matérialisent une entrée de champ mais l’hypothèse reste envisageable.

Au sud du chemin de la Roumainerie dans la tranchée 85, l’apparition de fragments de schiste en grand nombre à 0,70m de profondeur a conduit à réaliser une exten-sion de la tranchée vers le sud. Dans ce niveau disparate un ensemble plus régulier de dalles de schiste, F29, a retenu notre attention. Il s’agissait de plusieurs dalles de schiste posées verticalement dont seul le bord supérieur apparaissait et à plat formant un rectangle de 0,70m de long par 0,40m

petit a été mis en évidence. Orienté est-ouest, il est constitué de deux longues dalles de schiste posées sur champ et de deux plus petites placées à chaque extrémité. La petite dalle à l’est à une forme trapézoïdale. Elle fait 0,30m de haut, de 0,08 à 0,20 de large et 3 cm d’épaisseur. Elle a une position pratiquement verticale avec un effet de bascule-ment vers l’extérieur. Elle n’appuie pas contre la paroi de la fosse et ne repose pas sur le fond. La petite dalle opposée à l’ouest fait 0,32m de long, 0,17m de large et 3 à 4 cm d’épaisseur. Elle repose sur le fond et contre la paroi, très évasée de ce côté en suivant son pendage. La dalle sud, de 2 à 3cm d’épaisseur est cassée à chaque extrémité. Elle est quasiment jointive avec les deux petites dalles est et ouest. Pa-rallèlement à cette longue dalle, séparée par environ 5cm de limon sableux argileux gris, une deuxième dalle de même gabarit est posée sur champ contre la paroi de la fosse. Même phénomène au nord : une longue dalle joint pratiquement les deux petites dalles de côté et elle penche légèrement vers l’intérieur. A l’arrière le reste de la fosse est comblée par de la terre et des fragments de schistes dans la partie supérieure. Sur la partie supérieure de la fosse à son extrémité ouest, 4 dalles et fragments de dalles jointives étaient posées à plat perpendiculairement à l’axe lon-gitudinale de la fosse. Elles venaient peut-être en couverture de cet aménagement.Le creusement de la fosse est presque circulaire (0,90m de diamètre), le fond plat et les bords droits sauf à l’ouest où le bord est évasé. Elle est creusée dans le substrat schisteux altéré jaune sur 0,30m de profondeur. Le comblement homogène limoneux argileux sableux brun gris mêlé de plaquettes de schistes contenait deux bords de céramique du bas Moyen âge et deux clous. Les dalles déposées à plat sur le bord ouest du coffre font penser à une couverture qui aurait été déplacée.Si cet aménagement offre curieusement l’aspect d’une petite tombe à coffre, les arguments invalidant cette hypothèse sont nombreux.Cet aménagement est contemporain de la couche de rejets de schiste ardoisier et d’ardoise et céramique du bas moyen âge. La taille de la tombe supposerait une sépulture d’enfant voire d’un nouveau né, ce qui est rare sinon inexistant pour cette période. La morphologie de la fosse plutôt circulaire n’est pas adaptée à l’installation d’une sépulture en coffre. D’une façon générale, les sépultures en coffre présentent des dalles à plat sur le fond comme à Bréal-Sous-Vitré (Colleter, Le Boulanger, Pichot 2012), ce qui n’est pas le cas ici. Il faut donc chercher ailleurs une explication à cet assemblage. Quelle fonction a-t-il pu voir ? On pouvait envisager également un calage de poteau. Sa situation unique ne plaide pas pour cette hypothèse. Il faut admettre que cette découverte reste sans explication satisfaisante.


Fig 8 et 8bis

T85, Photos en plan de F29 en cours de fouille

43II. Résultats

++

<

<

<

<

<

0 0,25 0,50 m1/10

1

1 : Limon brun mêlé de plaquettes de schiste, fragments de céramique

OE

OE

OE

Fig 9

T85, F29, Première passe

T85, F29, Deuxième passe

T85, F29, Coupe Est-Ouest


1

O E

1 : Limon sableux brun gris, blocs de quartz

3

21

1 : Limon sableux cendreux noir-gris, fragments de shiste, charbons de bois, blocs de quartz et terre cuite rouge2 : Limon sablo-argileux gris brun, un peu de charbons de bois3 : Limon sableux gris brun, blocs de quartz joints (entre 10 et 25 cm), quelques blocs de schiste

O E

1/200 0,5 m0,25

Fig 11

T85, F34, Coupe Ouest-Est

T85, F34, Plan moitié nord

O E

1 : Limon sableux brun gris avec très nombreux plaquettes de schiste2 : Limon sableux gris brun, quelques plaquettes de schiste

12

1/200 0,5 m0,25

Fig 10


45II. Résultats

Dans cette même tranchée, à un peu plus d’1m à l’ouest de cette fosse aménagée, un deuxième amas de pierre (F34) orienté nord-ouest/sud-est constitué principale-ment de blocs de quartz a fait l’objet d’un nettoyage méticuleux. Il faisait 2,70 de long pour 1,80m de large. Cette opération a révélée la présence d’une fosse plus

Incomplète, F28 laisse apparaitre une forme ovale d’environ 2m de long. Elle a une profondeur de 0,25m et un remplissage composé de deux couches superposées. La première, un limon gris brun tapisse le fond sur 0,04 m d’épaisseur. Elle est recouverte par un limon brun gris contenant de nombreuses plaquettes de schiste. Elle a livré trois fragments de bords et de nombreux fragments de panses de pot à cuire du bas Moyen âge. Elle est recoupée à son extrémité nord par F34. F34 a un creusement en cuvette aux bords évasés. Son comblement hétérogène comporte 3 remplissages. Le premier (Us. 1) est un limon cendreux noir gris riche en charbons de bois, blocs de quartz et fragments de terre cuite rouge. Elle est recouverte par l’us. 2, un limon sableux gris brun contenant peu de charbon de bois et par l’us.3 constitué essentiellement de blocs de quartz et schiste lié par un limon gris.Le niveau de fragments de schiste et d’ardoise qui masquait toutes ses structures sur une épaisseur de 10 à 15 cm a livré également de nombreux fragments de céramique du bas moyen-âge. Le corpus très homogène, des pots à cuire essentiel-lement est daté du XIVe.

vue de la coupe de la fosse 34

vue d’ensemble des structures dans la tranchée 85


Ces différentes fosses de rejets domestiques ainsi que le « coffre » sont liées à une occupation du bas Moyen-âge dont le centre doit être très proche. Elles sont scel-lées par un épandage de matériaux de construction lié à la démolition d’un bâti qui n’est pas été localisé dans cette tranchée.

Dans la tranchée 91, le fossé 10 (Fig. 14), peu marqué dans le limon brun clair est apparu à 0,60m sous le niveau actuel. Large de 0,50m et profond de 0,09m, il a un comblement limoneux gris brun contenaient des blocs de quartz issus du substrat. L’extrémité nord en arrondi était bien visible. En revanche, il disparait après avoir été suivi sur 6m vers le sud. Il n’a livré aucun mobilier céramique. Il constitue vraissemblablement une limite parcellaire.

La tranchée 92 a révélé la présence de plusieurs fosses, trous de poteau et un fossé découpé en plusieurs tronçons.

-plissage limoneux sableux brun gris avec des inclusions de substrat schisteux rose et des petits blocs de quartz a livré un fragment de céramique du moyen-âge et des fragments de terre cuite rouge. Le fond est irrégulier. Dans son prolongement un fond de fossé F19 fait 0,65m de long pour 0,40m de

mètres. Il fait environ 0,70m de large. Un sondage pratiqué à son extrémité nord

allant de 0,10 à 0,30m de profondeur. Le remplissage limoneux sableux brun foncé n’a pas livré de mobilier archéologique Ces segments de fossés extrêmement irréguliers dans leur contours et profondeur marquent une limite parcellaire probablement matérialisée par une haie.Situés à 1m du bord ouest du fossé F17, F15 et 16 sont deux trous de poteau d’un diamètre respectif de 0,50m et 0,40m. Ils ont un remplissage limoneux sableux gris. Le trou de poteau F15, 0,50m de diamètre, est lui installé dans le fossé, sur le bord ouest. Il a livré un fragment de céramique médiévale à pate jaune blanchâtre.Trois fosses occupent l’extrémité nord de la tranchée. La première F11 fait 0,90m de long par 0,70m de large. Le remplissage en surface est similaire à celui des fosses F12 et 13, un limon sableux brun gris riche en charbon de bois. Elle conte-nait quelques petits blocs.F12, de forme ovale fait 2,50m x 2,20m. Très charbonneuse en surface elle présen-tait également en surface des rejets de terre cuite rouge et des traces de rubéfaction.F13 forme allongée de 4,30m par 2,60m présentait les mêmes caractéristiques en surface que F12. Le sondage de cette fosse a montré qu’il s’agissait en fait de deux creusements et deux remplissages successifs (Fig. 17 et 18). Le premier creuse-ment fait 0,52m de profondeur. Le fond est en cuvette avec des bords évasés à droits. Le comblement est composé d’un limon légèrement argileux gris brun avec des inclusions de schiste, de terre cuite et de rares charbons de bois. Le deuxième

-tie de la première fosse puis s’étend vers le sud. Le remplissage, limoneux sableux brun contient des petits et gros blocs de quartz, des fragments de terre cuite rouge et de charbon de bois.

Là encore, à l’instar des fosses découvertes dans la tranchée 85, ces différents vestiges sont liés à une occupation du bas Moyen-âge. Cependant, là encore, il n’y a pas trace de bâtiment. Dans la tranchée 93, une fenêtre a permis de mettre en évidence à son extrémité sud une structure (F21) quadrangulaire de 6m par 5m à 0,60m de profondeur dans le substrat schisteux argilo-silteux jaune. En surface elle avait un comblement limoneux sableux argileux gris contenant un nombre très important de fragment de schiste ardoisier bleu. Un petit sondage sur le côté ouest de 0,60m de large par

La profondeur maximum du creusement est de 0,20m. Le creusement irrégulier

vue de la tranchée 91, fosssé F10

47II. Résultats

1 2 1

2

1

2

1

1 : Limon légèrement argileux gris-brun avec inclusions de schiste,

1 : Limon légèrement argileux gris-brun avec inclusions de schiste, traces de charbons de bois et terre cuite2 : Limon sableux brun, petits et gros blocs de quartz, petits blocs de schiste,traces de charbons de bois et terre cuite, un peu de schiste rose (substrat remanié)

E

NO

S

1/400 0,5 1,00 m

1 : Limon sableux légèrement argileux brun gris avec ------------, petits quartz, deux fragments céramique, terre cuite rouge

1

O E

1/200 0,5 m0,25

Fig 15


O ES N

Fig 17

T92, F13, Plan

T92, F13, Coupe Sud-Nord T92, F13, Coupe Ouest-Est

1/400 0,5 1,00 m

O

E

SN

Fig 16

T92, F20, Plan extrémité Sud

T92, F20, Coupe Ouest-EstS N


21

23

22

24

1 : Limon brun gris, charbons de bois, fragments de schiste ardoisier, petits blocs de quartz2 : Limon sableux brun clair, fragments de schiste3 : Limon sablo-argileux jaune

1 23

Echelle 1:2000 10m

OE

1/200 0,5 m0,25

Fig 19

T93, Plan de la tranchée avec localisaton du Sondage dans F21


Fig 20

T93, Photo : Sondage de l’anomalie F21

49II. Résultats

laisse apparaître à faible profondeur le substrat schisteux rouge. Sur le bord ouest le creusement est un peu plus profond et pourrait marquer l’emplacement d’un trou de poteau. Le diamètre est de 0,40m. Le remplissage est un peu plus sombre à cet endroit et contient des morceaux de charbon de bois. La structure a livré deux frag-ments d’anse à pate orange clair dont un présentant un décor digité, un fragment de fond et quatre fragments de panse. Ces fragments de céramique sont datés du bas Moyen Âge (Fig. 19 et 20).Sur le côté sud à environ 0,30 m du bord de F21, la structure F23 a été testée. Cette tache grise a une forme relativement circulaire peu régulière d’un diamètre de 0,60m. La profondeur est de 0,08m. Tout comme F23, F22 apparait comme une tache grise dans le substrat jaune. Elle fait 0,50m de diamètre avec une profondeur de 0,06m. La proximité de grands arbres rend la réalité archéologique de ces deux anomalies peu marquées, un peu douteuse. Il en va de même pour F24 relevée à l’extrémité sud de la tranchée. Cette anomalie se présente comme une tache limo-neuse grise de 0,95m de long par 0,55m de large. Elle n’a pas été testée.

L’anomalie F21 évoque en surface un fond de cabane. Elle en a les dimensions et la forme, cependant, le creusement et le remplissage sont très irréguliers comme peuvent l’être ceux d’un chablis. Il aurait piégé des fragments de céramiques et d’ardoises dans ce secteur.

A l’ouest de la tranchée 92, dans la tranchée 94, trois structures ont été appréhen-dées en limite est de tranchée. Leur forme complète n’a pas été mise au jour. Les ouvertures complémentaires effectuées dans la parcelle étaient déjà importantes et

allongée de 2m par 0,80 a un remplissage de surface limoneux sableux gris foncé. F26 fait 1,30 de diamètre avec en surface le même type de remplissage que F25 et F27. L’extrémité de fossé F27 visible sur 2,60m e long fait 0,90m de large. Il est orienté nord-est/sud-ouest.

vue de la tranchée 92, F12-13


1 : Limon sableux brun jaune mêlé de substrat schisteux rose2 : Limon sableux brun clair 3 : Limon sableux brun, très nombreux fragments de schiste, ardoises, céramiques médiévales et modernes(F32)

Terre végétale

1

23

OE

1/200 0,5 m0,25

Fig 21

Fig 22


T95, F32, Vue générale

51II. Résultats

Une extension a été réalisée dans la partie sud de la tranchée 95 pour trouver les li-mites d’une étendue de schiste ardoisier apparue à 0,60m de profondeur. Un niveau de débris de schiste ardoisier très fragmenté et d’ardoise, de moellons de schiste, de blocs de quartz et de fragments de céramique du bas Moyen Âge dans une ma-trice limoneuse gris occupe une surface aux contours irréguliers d’un minimum de 140m². Les blocs et fragments d’ardoise sont posés à plat sur une épaisseur de 0,10 à 0,25m d’épaisseur. Deux épandages ont été enregistrés à la faveur du décapage. F31 et F32 sont liés en surface puis se désolidarisent en fonction des irrégularités du terrain, formant des entités différentes. Le relevé de la coupe sud de la fenêtre (Fig. 21 et 22) montre l’apparition de cet épandage à partir de 0,40m de profon-deur, directement sous la terre végétale dans le niveau de limon brun jaune, horizon qui recouvre le substrat schisteux rose. Cette couche contient essentiellement des matériaux de construction. Cependant aucune trace de construction de bâtiment n’a été observée sous ce niveau ou dans les tranchées avoisinantes.

Le même phénomène a été noté dans la tranchée 98 où cette fois l’épandage appa-rait à 0, 30m de profondeur. L’épandage contient toujours des moellons de schiste, des fragments d’ardoise et des fragments de céramique médiévale. Ce niveau à la matrice très organique se situe entre la terre végétale et le limon brun jaune.


T85 hors structure

T85F28b

T85F28

T85F29

T85F29B T85F29C

T85 hors structure T93F21

Fig 23

Photo des cols céramiques

53II. Résultats

Inventaire du mobilier de la tranchée 85La tranchée a livré un total de 134 tessons répartis entre deux structures F28 et F29 et un lot de fragments recueilli dans un niveau dépendage.Hors structure 111 fragments ont été ramassés dont 25 bords, 7 fonds, 79 panses. Les pâtes brunes contiennent des inclusions de paillettes de mica et quelques grains de quartz et présentent des spicules. Ils appartiennent à des pots à cuir de type coquemar marmite avec des lèvres à méplat mouluré, des lèvres à méplat mouluré à l’extrémité et des bords arrondi simple. Ces bords sont caractéristiques de la période XIVe-XVe siècle. Parmi le lot, un fragment de panse de céramique dite rose-bleu de Laval datée du XVe et une lèvre avec un départ d’anse en grès nor-mand du XVe (cf. Labaune-Jean 2009, « Le vaisselier rennais du XVe au XVIIe

du Moyen-Âge, Actes du colloque de Sens (2004°, CRAHM, Caen, 2009.).

F29 : 3 panses, 2 bords. Un bord à lèvre plate étroite avec une moulure centrale et un bord à lèvre plate (2,5cm) extérieur arrondi, érodé. Les pâtes plutôt grises à l’inté-rieur sont orangée en surface interne et externe.

F28 : 15 panses et 3 bords à lèvre à méplat mouluré à l’extrémité. Pâte brune.Les productions sont semblables au lot précédent, datés du XIV-XVe.

Dans la tranchée 77, la structure F7 a livré 8 fragments de panse à pâte brune oran-gé contenant des inclusions de mica, quartz et présentent des spicules en surface. Un bord à lèvre à large méplat mouluré à l’extrémité.

Dans la tranchée 92, F17 a livré un fragment de panse carénée à pâte noire, exté-rieur rouge orangé contenant des grains de quartz. La surface est très érodée. La datation reste incertaine.

Dans la tranchée 93, la structure F21 a livré trois fragments de panse pâte beige orangé, un fragment de fond et deux fragments d’anse à pâte beige orangé. Des spicule sont visibles dans la pâte. L’anse est large (5cm) avec un rajout d’un cordon digité.

D’après la typologie des bords ramassés dans les structures, bords de marmite, poêlon et coquemar, il est possible d’établir une fourchette chronologique allant du XIVe XVIe siècle. Pour un grand nombre des fragments de céramique, la pâte comporte des spicules. Cette caractéristique est typique de la production des ate-liers de Saint Jean La Poterie, situé à moins de 10 km de Redon.


Pots

Coquemars

0 10 cm

C.E.R.A.M. 2009

1400 15001450 15501350

Poëlons

Pots

Coquemars

14001350

Poëlons

Fig 24Planche chrono-typologique des productions de Saint Jean la Poterie entre le début du XIVe et le XVIe siècle d’après le travail de Sébastien Daré élaboré à partir des opérations archéologiques menées à Vannes et en particulier celle effectuée par le CERAM sur le site des couvents de carmes et de carmélites du Bondon à Vannes. La planche dessin est fourni par Sébastien Daré du Ceram.

55II. Résultats

0 10 cm

C.E.R.A.M. 2009

15001450 1550

57II. Résultats

Les vestiges fossoyés découverts dans le nord de l’emprise de part et d’autre de l’ancien chemin qui mène à la rue de la Roumainerie sont de trois sortes :- Des fosses contenant des rejets domestiques charbon de bois, céramique en usage au XIVe-XVe siècle et des fosses pour lesquelles la fonction reste indéterminée (F21).- des éléments fossoyés de parcellaire : peu larges et peu profonds, aux tracés irré-guliers. Ils ont livré du mobilier céramique du XVe siècle.- des épandages de matériaux de construction constitués d’ardoise, de moellons de schiste et petits blocs de quartz. Ils ont livrés également du mobilier céramique daté du XVe siècle. De taille variable, ces épandages situés dans le limon brun clair directement sous la terre végétale paraissent occupés des irrégularités de ter-rain (voir T95). Au sud du chemin dans la tranchée 85, les fosses sont recouvertes par l’épandage ce qui atteste leur antériorité, dans un temps cependant très court puisque les fosses et l’épandage ont livré du mobilier céramique contemporain. Le chemin passe au dessus des ces niveaux d’épandage et serait plus tardif.

Les vestiges sont donc liés à une occupation du bas Moyen Âge pour laquelle l’habitat même n’a pas été mis en évidence dans les tranchées. Les textes apportent un faible éclairage sur ces découvertes.Dans l’Histoire de Redon rédigé par René de Laigue1, il est fait mention de « la chevesse de la Roumagnerie au domaine du Chalet » (p.34). Ce nom rappelle étran-gement celui de la rue de la Roumainerie qui borde l’emprise nord et les vestiges. Cette chevesse2

qui appartenait à la famille Lambart. Le lieu-dit Cotart est aujourd’hui situé immé-diatement au nord du projet de lotissement.Les recherches de René Laigue s’appuient sur les archives départementales et

ne comprenait pas de manoir ou de siège de seigneurie. Il consistait dans des mai-sons de Coetart avec leurs rues, issues, jardins et labours et différentes terres… ». S’ensuit une liste de noms de tenue, chevesse et clos.

Les vestiges découverts lors de ce diagnostic attestent de la présence d’une occu-pation au bas Moyen-Âge dans un environnement proche. Elles apportent quelques informations complémentaire sur une occupation mentionnée par les textes mais l’emplacement exacte des bâtiments demeure inconnu.

1 : LAIGUE René, Histoire de Redon, Redon et ses campagnes, APPHR, 1990.2 : Chevesse : terme bressan désignant un champ enclavé

59II. Résultats

Colleter R., Le Boulanger F., Pichot D., Eglise, cimetière et paroissiens, Bréal-Sous-Vitré (35) VII-XVIIIe siècle, éd Errance, 2012.

Laigué R., Histoire de Redon, Redon et ses campagne, APPHR, 1990.


Nature

REDON 1 N

REDON 2 N

REDON 3 N

REDON 4 N

REDON 5 N

REDON 6 N

REDON 7 N

REDON 8 N

REDON 9 N

REDON 10 N

REDON 11 N

REDON 12 N

REDON 13 N

REDON 14 N

REDON 15 N

REDON 16 N

REDON 17 N

REDON 18 N

REDON 19 P 1 trou de poteau Diam: 0,25 O

2 fossé 1,20m de

prof

O

REDON 20 N

REDON 21 N

REDON 22 N

REDON 23 N

REDON 24 N

REDON 25 N

REDON 26 N

REDON 27 N

REDON 28 N

REDON 29 N

REDON 30 N

REDON 31 N

REDON 32 N

REDON 33 N

REDON 34 N

REDON 35 20X3X0,60 N








REDON 43 P 3 fossé N

63III. Inventaires

4 fossé parcel-laire

N

REDON 44 N

REDON 45 N

REDON 46 N

REDON 47 N

REDON 48 N

REDON 49 N

REDON 50 N

REDON 51 N

REDON 52 P 5 trou de poteau0,18

O

REDON 53 N

REDON 54 N

REDON 55 N

REDON 56 N

REDON 57 N

REDON 58 N

REDON 59 N

REDON 60 N

REDON 61 N

REDON 62 N

REDON 63 N

REDON 64 N

REDON 65 N

REDON 66 N

REDON 67 N

REDON 68 N

REDON 69 N

REDON 70 P 6 fossé 1,40m de

de profondeur

O

REDON 71 N

REDON 72 N

REDON 73 N

REDON 74 P 6 fossé 0,70m de large

N

REDON 75 N

REDON 76 N

REDON 77fenêtre

P 7 fossé 0,75m de large et 0,35 m de large

O








REDON 85 fenêtre P 28 fosse Diam 1,90

profondeur

O

29 sépulture O

30 fosse Diam 1m N

34 fosse empier-rée

O





REDON 89 N

REDON 90 N

REDON 91 P 10 fossé0,09 prof

O

REDON 92 P 11 fosse N

12 fosse 2,60m de long N

13 fosse 4,30m de

de large

O

14 trou de poteau annulé O

15 trou de poteau Diam 0,50 N


17 fossé 1,20 de large

profondeur

O


19 trou de po-teau?

N

20 fossé 0,65m de large

O

REDON 93 P 21 fond de cabane

O

22 trou de po-teau?

Diam 0,50 O

23 trou de po-teau?

Diam 0,60 O

24 fosse ou trou de poteau?

N

REDON 94 P 25fossé?

N

26fosse?

Diam 1,30m N

27fossé?

N

REDON 95 P 31 épandage? Médiéval N

32 épandage? Médiéval O

REDON 96 N

REDON 97 N

REDON 98 P 33 épandage? O

65III. Inventaires

Les vestiges fossoyés découverts dans le nord de l’emprise de part et d’autre de l’ancien chemin qui mène à la rue de la Roumainerie sont de trois sortes :

- Des fosses contenant des rejets domestiques charbon de bois, céramique en usage au XIVe-XVe siècle et des fosses pour lesquelles la fonction reste indéterminée (F21).- des éléments fossoyés de parcellaire : peu larges et peu profonds, aux tracés irréguliers. Ils ont livré du mobilier céramique du XVe siècle.- des épandages de matériaux de construction constitués d’ardoise, de moellons de schiste et petits blocs de quartz. Ils ont livrés également du mobilier céramique daté du XVe siècle.

Les vestiges sont donc liés à une occupation du bas Moyen Âge pour la-quelle l’habitat même n’a pas été mis en évidence dans les tranchées.

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ChronologieEpoque médiévale, bas Moyen âge

Sujets et thèmesFosse, Epandage ardoisier (matériau de construction)

Mobiliercéramique

redon (35). zac du châtel haut pâtis. rapport de diagnostic

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