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60 RUE DU DESSOUS DES BERGES 75013 PARIS - 01 44 84 78 78 NOV 14 Mensuel Surface approx. (cm²) : 3657 N° de page : 123,124,...,134 Page 1/7 HOBAS 5767622400506/GTA/OTO/3 Tous droits réservés à l'éditeur REHABILITATION DES RESEAUX Réhabilitation des réseaux idrassainissement visitables .dlhorjzoïudes Par Nathaly Memet, Technoscope ABSTRACT /nspectab/e sewer rehabilitation: brief oveniew ofavailable techniques. Dioytttmx is fl key ste/j for (inn rehob'ilit/atwn Project. Wtien wett-conducted, it «nobles the sélection of the most appropriais technique aUowing the dmainlity of a damaged network to be ensured at the louest possible cost, by bolawiïig work atnstriàvls with the, technical performance required by lin project owner. and envïronnumtal protection reqmrements witli network operating conditions. tic est une étape essentielle de tout projet de réhabilitation. Bien mené, il permet de choisir la technique la plus appropriée qui per- mettra, en conciliant les sujétions du chantier avec les performances techniques requises par le maître d'ouvrage, les exigences concernant la protection de ('environnement et les conditions d'exploitation du réseau, d'assurer au meilleur coût la pérennité d'un ouvrage dégradé. point de départ pour lu réussite, d'un projet I de réhabilitation, c'est le diagnostic, à la manière d'un méde- cin qui essaierait de comprendre l'ori- gine d'une maladie », explique Eric Alba- ret, devenu depuis janvier 2012, Directeur Général dc HOBAS France, filiale française du groupe HOBAS, spécialiste des solu- tions sans tranchée en FRV, après un passé comme responsable de réhabilitation au sein de la Sade. La comparaison ne s'arrête pas là: en fonc- tion de l'identification des différents types de pathologies qui sont susceptibles d'af- fecter les petits comme les gros collec- teurs, ce ne sont pas les mêmes outils qui seront utilisés pour localiser et analyser la situation. Spécialisée dans la construc- tion et le recoriditionnement de réseaux et

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REHABILITATION DES RESEAUX

Réhabilitation des réseauxidrassainissement visitables

.dlhorjzoïudes

Par Nathaly Memet, Technoscope

ABSTRACT/nspectab/e sewer rehabilitation:brief oveniew ofavailabletechniques.Dioytttmx is fl key ste/j for (inn rehob'ilit/atwnProject. Wtien wett-conducted, it «nobles thesélection of the most appropriais techniqueaUowing the dmainlity of a damaged networkto be ensured at the louest possible cost, bybolawiïig work atnstriàvls with the, technicalperformance required by lin project owner. andenvïronnumtal protection reqmrements witlinetwork operating conditions.

tic est une étape essentielle de tout projet de réhabilitation.Bien mené, il permet de choisir la technique la plus appropriée qui per-mettra, en conciliant les sujétions du chantier avec les performancestechniques requises par le maître d'ouvrage, les exigences concernant laprotection de ('environnement et les conditions d'exploitation du réseau,d'assurer au meilleur coût la pérennité d'un ouvrage dégradé.

point de départ pourlu réussite, d'un projet

I de réhabilitation, c'estle diagnostic, à la manière d'un méde-cin qui essaierait de comprendre l'ori-gine d'une maladie », explique Eric Alba-ret, devenu depuis janvier 2012, DirecteurGénéral dc HOBAS France, filiale françaisedu groupe HOBAS, spécialiste des solu-tions sans tranchée en FRV, après un passé

comme responsable de réhabilitation ausein de la Sade.La comparaison ne s'arrête pas là: en fonc-tion de l'identification des différents typesde pathologies qui sont susceptibles d'af-fecter les petits comme les gros collec-teurs, ce ne sont pas les mêmes outils quiseront utilisés pour localiser et analyserla situation. Spécialisée dans la construc-tion et le recoriditionnement de réseaux et

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d'ouvrages hydrauliques, Sade développedepuis de longues années une expertiseparticulière dans ce domaine. « Nous maî-trisons toutes les techniques de réhabilitation des réseaux visitables » précise Pas-cal Rault, Directeur des services TravauxSpéciaux chez Sade. « Mais avant de choi-sir une technologie particulière, l'étudedes pathologies de l'ouvmge existant estmenée de façon à établir un diagnos-tic propre au chantier. L'étude déter-minera la meilleure solution capablede concilier l'accessibilité (Jonction dela section) et la bonne tenue de l'ou-vrage remué pour un budget déter-miné » poursuit-il.Ainsi, au sein d'un collecteur visitabledans lequel l'homme peut progresser,plusieurs outils spécifiques sont dis-ponibles pour diagnostiquer l'état del'ouvrage en lui-même, son environne-ment et le terrain qui l'entoure et remé-dier aux problèmes rencontres. « Qu'ils'agisse d'un vide à combler, d'uneétanchéité à refaire mi d'une réhabi-litation de l'ensemble des fonctionna-lités de l'ouvrage, des solutions éprou-vées existent et il est fondamental dechoisir les bonnes pour répondre ula problématique du client et redon-ner à l'ouvrage, ses caractéristiquesinitiales », explique Eric Albaret chezHOBAS. Si l'ouvrage est endommagéon sait rétablir ses capacités hydrau-liques et mécaniques comme à l'étatneuf, 50 ou 80 ans auparavant, en tra-vaillant de l'intérieur.

Deux points ebsentiels doivent étre prisen compte à commencer par le cahier descharges du client: souhaite-t-il intervenirsur les capacités du collecteur en Ic réha-bilitant ou opte-t-il pour une conservationde ses caractéristiques essentielles ? Puisvient le diagnostic du collecteur afin dedéfinir l'état de dégradation et choisir lasolution la plus adaptée: solution d'étan-

Vers une nouvelle méthodede calcul 3R-2014

En France, concernant les travaux de rehabilitation

des conduites d'assainissement les opérateurs se

réfèrent dans leur grande majorité aux recomman-

dations éditées en 1998 par l'AGHTM, devenue

depuis ASTEE, qui contiennent un chapitre consa

cre au dimensionnement des techniques de crie-

misage et de tubage L'évolution des techniques

et des pratiques a amené l'Association à creer un

groupe de travail pour actualiser le chapitre exis

tant dans les recommandations 3R 98 (méthode

dite : simplifiée » qui néglige les caractéristiques

mécaniques de la canalisation existantei

• en envisageant la prise en compte de I ouvrage

existant, caractérisé par son < etat d'accueil > afin

d'éviter tes surdimensionnements, en précisant les

conditions d'utilisation et/ou le domaine d emploi

de cette option

• en proposant une methode applicable aux

ouvrages non circulaires,

• en intégrant les exigences dcs normes euro

péennes et internationales ainsi que les Eurocodes

publiés depuis son edition,

• en s intégrant au mieux dans le cadre du projet

mené sur le même sujet par le Comité Européen de

Normalisation,

• en s inspirant des travaux internationaux les plus

récents sur le sujet

La nouvelle methode de calcul, qui sera publiée

avant la fin de l'année sera proposée sous la

forme d'un logiciel sur CD-Rom accompagné d un

descriptif complet, d'un mode d emploi détaillé et

d'un outil de calcul mécanique et hydraulique

chéité simple ou intervention plus com-plexe pour une réhabilitation mécaniqueet/ou hydraulique ? De nombreux para-mètres doivent être pris en compte. « À

l'image de la différence entre une artèreet une veine, les sollicitations inté-rieures et extérieures sont des para-mètres essentiels à prendre en comptepour dimensionner un ouvrage de grosdiamètre » explique Eric Albaret, d'oùl'importance d'évaluer la hauteur dc lanappe phréatique et, selon l'état de l'ou-vrage en place, le poids des terres et lescharges roulantes.« Toutes ces données interviennentdirectement dans le dimensionnementdu collecteur. Une nouvelle méthode decakul 3R-2014 vient d'ailleurs d'êtremise à disposition des maîtres d'œuvreet maîtres d'ouvrage par V ASTEE (TSMnovembre 2014). C'est en fonction del'ensemble de ces paramètres q u'inter-viendra le choix d'une technique deréhabilitation, qu'elle soit recherchéestructurante ou non », explique Jean-Marie Joussin de France Sans Tranchée

I Technologies, l'association qui réunit laI plupart des acteurs français de la réha-

bilitation qui a été associée étroitementaux travaux du groupe de travail ASTEEpiloté par le CSTB.C'est en fonction de l'ensemble de ces

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paramètres qu'interviendra le choix d'unetechnique de réhabilitation, qu'elle soitstructurante ou non.

Réhabilitation structurante:restaurer les capacitésmécaniques de l'ouvrageEn 2012, le Syndicat mixte dp la vallée del'Orge aval (SIVOA) a entrepris de réha-biliter un tronçon en béton long de 600mètres, de diamètre 1800 mm, situé surla commune de Savigny-sur-Orge (91). Lesétudes préalables indiquaient un état satis-faisant des structures du collecteur mal-gré des attaques en voûtes à l'H,S. Mais desmesures de débit réalisées sur ce tronçonavaient fait apparaître un volume d'eauxusées moins important en aval qu'en amont,traduisant un réseau fuyard à hauteur de20 m3 par jour. Pour procéder à cette réha-bilitation, un appel d'offres a été lancé,ouvert aux variantes. Seule contrainte : lediamètre intérieur du collecteur réhabiliténe devait pas être inférieur à 1680 inm pourlimiter les pertes en capacité hydraulique.Plusieurs techniques de réhabilitation ontété envisagées. Un procédé de tubage parenroulement hélicoïdal n'a pas été retenuà cause d'une mise en oeuvre trop coû-teuse du fait de la nécessité de réaliser uncuvelage étanche. Une autre technique,basée sur un chemisago chpsé à l'avance-ment sans comblement du vide annulairea également été écartée, le SIVOA souhai-tant ré-étanchéifier, maîs aussi restructu-rer son ouvrage. C'est donc finalement une

solution de tubage en tuyaux FRV aveccomblement du vide annulaire en coulisdc ciment-bentonite qui a été choisie poursa capacité à répondre à la fois à une ré-étanchéification et à une restauration descapacités mécaniques de l'ouvrage. Descanalisations en FRV centrifugé fourniespar HOBAS ont été choisies. D'abord pourles qualités du FRV: insensibilité à l'abra-sion, à la corrosion, rigidité longitudinale,

légèreté et facilité de mise en oeuvre qui lerendent adapté à la technique du tubage.Ensuite pour leurs dimensions, bien adap-tées à celle du collecteur à réhabiliter,mais aussi et surtout pour leur absencede manchon débordant qui rend leur dia-mètre strictement constant sur toute leurlongueur. « L'utilisation de manchettesnon débordantes sur des canalisationsde diamètre extérieur 1720 mm pour unouvrage de 1800 min permettait une poseplus facile, notamment en cas de déforma-tions de l'ouvrage initial », souligne Guil-laume Valade, Ingénieur Commercial chezHOBAS France. « De plus, l'utilisation demanchettes non débordantes laissait unjeu moyen de 4 cm au rayon, ce qui facili-tait grandement l'injection du inde annu-laire ». 6 puits de travail ont été néces-saires pour assurer le déroulement de cetteopération pf rattraper des angles parfoisimportants. Puits par puits, les tuyaux enFRV ont ensuite été introduits avant d'êtreassemblés les uns aux autres puis tiréspar trains d'une dizaine d'unités de 2 ou 3mètres au moyen d'un système de treuils.Au total, l'opération de tubage a progresséà la cadence moyenne de 30 mètres parjour La dernière étape avant le remblayageet la remise du site à l'état initial a consisté

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Tubage par enroulement hélicoïdal avec coulis Damby. L'enduit est remplacé par un profilé en PVC

plaque contre les parois de l'ouvrage existant. Procédé Teierep.

à combler le vide annulaire (150 m! deciment pour 600 mètres réhabilités) pourcréer un ensemble capable de restaurer lescapacités mécaniques dc l'ouvrage.On retrouve dans les tubages tous les maté-riaux traditionnels (acier, PEHD, PVC,FRV,. ) Les tubes sont choisis et adaptésselon les caractéristiques du chantier et latechnique de mise en œuvre: tubage avecespace annulaire, sans espace annulaire,aprés éclatement, avec ou sans tranchée,à l'instar du procédé de tubage flexibleFlexoren de HERMES Technologie, un sys-tème adapté aux canalisations à écoulement glaciaire conformément aux normesEN 13566-2 et EN 15885: los tuyaux, sou-dés ensemble in-siru, permettent de réha-biliter des tronçons complets de canalisadon entre deux regards de visite pour donner une nouvelle canalisation. Aucune Iranchée n'est nécessaire.Au-delà du tubage, une autre solution, également restructurante, consiste à réhabili-ter un ouvrage par chemisage intérieur uti-lisant des coques en PRV Proposées parHOBAS, Amiantil France, Aco. StantonBonna ou Interface Développement, cescoques présentent de nombreux avantagesElles associent facilité de pose, étanchéité,résistance mécanique, repnse des effortsde structure, souplesse du matériau, légè-reté de l'élément fini (environ 40 kg/m2) etréalisation de profils sur mesure (en demi-coque ou coque complète).Amiantit a investi ce marché suite à la réa-lisation d'une étude de marché sur la réha-bilitation des collecteurs visitables. « Ledomaine de la rehabilitation de collecteursmsitables est un sujet que mus traitons

depuis environ deux ans, depuis la miseen fabrication des coques en PRV Ami-ren* (ovoïdes, arches, ellipses) au seindu groupe », explique Alexandre Lapeyre,Directeur commercial de Amiantit FranceSAS Ces produits sont destinés aux tra-vaux sans tranchée pour la réhabilitationstructurante de collecteurs d'assainisse-ment avec l'avantage de s'adapter au plusprès des dimensions de l'existant. Mais ilssont également mis en oeuvre dans le cadrede travaux neufs en tranchée. « Nos pro-duits sont particulièrement appréciéspour leurs propriétés mécaniques et leurfiabilité dans des applications commela réhabilitation de réseaux d'assainis-sement gravitaire et pression », souligneAlexandre Lapeyre. Les solutions propo-sées par Amiantit couvrent une gammeallant de 100 millimètres à 4 mètres dc dia-mètre.« Ces coques, dont l'épaisseur varie entre20 et 30 mm, ont l'avantage d'être mincespour une géométrie capable de s'adaplerexactement à celle de l'ouvrage à recon-ditionner », confirme Pascal Rault chezSade Elles concernent la plupart du tempsdes ouvrages non circulaiies de typesovoïdes.Postérieurement à une préparation desparois puis à la pose de rails en partie infé-rieure de l'ouvrage, les coques préfabri-quées sur mesure en usine, sont introduitespar poussage ou tirage dans la canalisa-tion existante puis emboîtées les unes auxautres. Après calage en place de chaqueélément de un à trois mètres de longueil!,l'injection d'un coulis de moi lier ou bétonentie ouvrage existant et coques PRV pré-

fabriquées, cst réalisée en plusieurs passes.C'est le principe dc réhabilitation retenuà Mâcon sur un collecteur ovoïde par lesresponsables de la maintenance des voiesSNCF (Voir BIN n° 374) Les coques enPRV permettent par ailleurs d'assurer unehydraulique satisfaisante lorsque la qua-lité et l'état de surface intérieure initial del'ouvrage n'est pas idéale pour les écoule-ments.C'est également une solution de ce typequi a été choisie par le Grand Lyon pourla réhabilitation d'un déversoir d'oragesur le quai Peniche, passant sous l'auto-route A7. « R s'agissait là d'une réhabili-tation structurante avec des coques PRVcirculaires, explique Alexandre Lapeyre,Amiantit. Cette solution a été retenue dufait des conditions d'accès restreintes etparce que l'ouvrage ne présentait plusles garanties de sécurité suffisantes etqu'il s'imposait que les nouvelles coquesreprennent l'intégralité des charges » Unetechnique plus coûteuse qu'un tradition-nel tubage (30000 € de fourniture), avec untemps de mise en œuvre plus long mais quis'avère nécessaire en pareils cas. Le chan-tier, qui a démarré en juin 2014, vient de seterminer en septembre demier.Egeplast propose de son côté des modulesen PP IIM haute résistance ou en PEHDpour la rénovation de conduites gravi-taires. Ils s'emboîtent, depuis un regard devisite, par poussée mécanique grâce à unsystème qui assure une étanchéité durable.Lancien réseau cst remplacé par un réseauneuf structurant, sans ouverture de fouille.Mais beaucoup d'opérations de réhabilita-tions ne nécessitent pas de restructuration.Il s'agit alors le plus souvent de reprendrel'étanchéité d'un ouvrage ou de réhabiliteison hydraulique

Reprendre l'étanchéité d'unouvrage ou réhabiliter sonhydrauliqueDepuis 2013, Amiantit France a complétéson offre par une technologie de omettesen béton de résine destinées aux travauxde réhabilitation partielle (reprise duradier) de collecteurs d'assainissementvisitables. « Pouf nombre d'ouvrages qui

n'ont pas de problèmes structurels maisdont l'hydraulique doit être réhabituée,

la pose de canettes peut suffit e », souligneAlexandre Lapeyre.

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ACG a également développe une gamme decanettes en béton de résine polyester quigarantissent une bonne résistance à labra-sion et à la corrosion ainsi qu'une granderobustesse mécanique face à la compres-sion et à la flexion. Le matériau se caracté-rise par une facilité de mise en oeuvre quipermet de proposer toutes sortes de pro-fils: en formes asymétriques, en coupestransversales plein cintre, ovales ou encorecirculaires avec des parties latérales tan-gcntielles, ctc.Des profils spécifiques peuvent par ail-leurs être conçus aux dimensions, formeset contraintes de chaque chantier, la pré-

cision dimerisionnelle du béton polyes-ter permettant de réaliser une production

garantie au millimètre près. Ces différentsprofils peuvent être structures de façon à

les rendre non glissantes et faciliter ainsiles déplacements des agents charges de

l'entretien. Installées de façon jointive etsoigneusement calées pour respecter le fil

d'eau, les omettes permettent de rénover leradier des collecteurs dégradés par l'abra-

sion et la corro-sion. Car pourClaire Ducreux,ResponsableM a r k e t i n gchez ACG, « lamajeure par-tie du marchédes collecteursd'eaux uséesconcerne larénovation duradier, la par-tie inférieurede l ' o v o ï d esoumise àde lourdescontraintesen termes decorrosion etd'abrasion. Lapose de cunettesAC O en bétonpolyester per-met de réno-ver le radierdégrade touten augmentantles capacitéshydrauliquesde l'ouvrage et

létanchéité de l'ensemble. Elles garan-tissent la pérennité des installations ».Les solutions de réhabilitation proposéepar ACG France ont déjà séduit des villescomme Pau, Lyon, Pontarlier, Firminy ouencore Rennes.La mise en place de profils de cc type s'ac-corde bien avec les techniques tradition-nelles qui complètent bien souvent uneopération dc réhabilitation.« Que ce soit pour lf calage de coques par-tielles ou le remplissage de vides annu-laires, il est conseillé de choisir de façonpertinente son coulis, souligne PhilippeRenaut chez HERMES Technologie. Celuici devra répondre aux critères de den-sité (un coulis lmp dense engendrera unepoussée d'Archimède au coulage trop éle-vée), de fluidité (plus le coulis est fluide,plus il sera aisé de le répartir sur de lon-gues distances), d'ouvrabilité 0e tempsdisponible avant la prise du coulis), deprise et montée en résistance mécaniqueplus va moins rapide (permet de décof-frer ou de déposer rapidement les étais de

maintien), d'exsudation faible (caracté-

ristique d'un coulis à subir plus ou moinsime séparation des phases eau et poudrehydraulique avant sa prise induisant de

ce fait un défaut de remplissage qui peut

atteindre 30%), de résistance aux sul]'ales

notamment dans le cas de coques par-

tielles, de développement de chaleur d'hy-

dratation, d'absence de cendres volantespotentiellement polluantes, de consom-

mation au m3 et de coût en place (un coûtà la tonne n'est pas le bon critère, U vaut

mieux considérer ie coût au m'; un coulisdense, consommateur de poudre, paraî-

tra souvent plus économique à la tonne

mais en fait plus cher au m? en place)...

Le choix du coulis est souvent un compro-

mis entre ces divers paramètres ».Ces méthodes ont fait leurs preuves.

La méthode, dite traditionnelle, consisteà décaper les enduits dégradés de l'an-

cien ouvrage puis régénérer les élémentsde maçonneries défectueux par projec-tion de béton par voie mouillée sur untreillis soudé préalablement ancré sur lesfaces internes de l'édifice Selon qu'on viseune réhabilitation structurante ou pas,

cette opération se fera en une ou plusieurspasses dc deux à trois centimètres avecune finition lissée ou balayée Ce fut lecas du chantier réalisé par la Direction du

Cycle de l'eau de Toulouse Métropole pourlequel la mise en œuvre, après nettoyage,de cunettes en béton polymère ainsi que la

reprise des plages sur la totalité de la lar-geur radier de l'ouvrage, cumulé à létan-chéité et à la projection des pieds droitspermet de limiter considérablement l'abra-sion et ainsi pérenniser la structure de l'ou-vrage tout en augmentant l'auto-curage, cequi conclut à limiter les phases d'exploi-tation. Ces techniques sont poussées parle développement de bétons aux proprié-tés améliorées. Ainsi, Saint Gobain SEVA adéveloppé Fibraflex, des fibres métalliques« amorphes » extrêmement résistantes à

la corrosion et qui améliorent les proprié-tés mécaniques et la durabilité des bétons.Incorporées au béton ou mortier, les fibres,

se substituent au treillis soudé dont la mise

en œuvre dans de tels ouvrages est souventfastidieuse et potentiellement cause dc

désordres ultérieurs du fait de la corrosiondes aciers. La réparation structurelle peut

ainsi être directement réalisée par projec-tion du béton ou mortier fibre sur paroi en

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utilisant les machines aprojeter (voie seche ouvoie mouillée) La i elubihtation d un collecteura Nancj en 1987 (ot ripnombreux autres depuisen Belgique et en Italienotamment), faite ai er

un beton projeté renforce de fibres metalliques amorphes Fibra-flex confère a ce pro

cede un certain recul Smle collecteur naiiceen la

couche projetée par v oie

seche (en deux passes)

a ensuite ete recouverted'un enduit de finitionnon fibre mis en œuvremanuellement Depuis1987 cet ouvrage a puetre inspecte a plusieursreprises en 1998 2007 et2,013 Ces du erses mspections ont permis deconfirmer la bonne durabihte de la «habilitationréalisée 26 ans aupara

vant I imperméabilité du chemisage ct I integnte de la couche de renfort demeurent

excellents, le renfort structure! opérantLes mortiers Brgelit développes parHERMES Technologie, présentent de leur

cote une resistance améliorée vis avisdes substances agiessives véhiculées parles etfluents urbains ou industriels Cesmortiers speciaux sont associes a des

techniques de projection spécifiques quiétoffent la palette des techniques traditionnelles de réhabilitation et contribuent a larenovation des leseaux en permettant derestituer aux ouvrages I ensemble de leurefonctions initiales en seulement quèlquesheuresCes techniques de projection concernentd'autres types de materiaux Ainsi MaxPerles & cie, conçoit et fabrique des produits et revetements techniques pour laprotection anticorrosion et I otancheite

rapportée d ouvrages on acier ou en beton

Flexperl est un elastomere polyurée proie

table adapte poui l'etancheite de canalisalions et de collecteurs en beton ou en acierII se compose d un primaire epoxv a deuxcomposants ct d un revetement elastomerepolyurée applicable en épaisseurs de 3 a

Flexperl est trn éfastomëre polyurée projetable adapté pour létanchéité dc

canalisations et dè collecteurs en béton ou en acier. U se compose d'un primaire

époxy à deux composants et d'un revëtement éfastomère polyurée applicable en

épaisseurs de 3 a 6 mm. Ce revëtement est constitué d'une membrane adhérente

continue, sans joint, appliquée par pulvérisation en un ensemble de passes

successives jusqu'à l'obtention d« l'épaisseur requise.

6mm Ce revetement cst constitue d'unemembrane adheiente continue sans joint,appliquée pai pulv ensation en un ensemble

de passes successives jusqu a I obtentionde I épaisseur requise II assure I etancheitc

des surfaces sur lesquelles il cst appliquetout en leur conférant une grande resistance a I érosion et aux impacts Ce s>sterne de rehabilitation a par exemple etemis en œuvre en 2013 par I entiepnse Tra\omed basée a Mgei pour la réhabilitalion d une canalisation enterrée de ION1D(Office Nationale de I Irrigation et du Oralnage) a ( bief en Algerie 600 ml linéairesont ete lehabilites dans une conduite de2 30 rn de diamètre par projection a chaudd une épaisseur de 3 mm en parties courantes et 6 mm sur les zones sensiblesLa rehabilitation des ouvrages peut s accompagncr de travaux exclusivement desfines a repiendre les charges de maniere

a assurei la pérennité de I ouvrage Dans

certaines situations I etat mecanique des

collecteurs peut être parfait, maîs un videcree a I exteneur de I ouvrage peut empecher les charges d'être transmises provoquant alors une instabilité globale pareffet poutre et cisaillement G est le cas de

plusieurs ouvrages paiisiensintrinsèquement en bon etat

maîs menaces dans leur environnement immédiat d ou les campagnes de diagnostics et d injections décidées par la Mamede Paris Une bonne solutionpour i emplir un espace existantrepose sur I emploi d un coulisinjecte derrière le collecteur enplace dans le vide détecte afind arrêter I eau et stabiliser le sol

Cc coulis de ciment injecte sertalors essentiellement a transmettre les charges liées aux solhcitations exteneiires en assu-rant son loie de remplissageAutre methode, le chemisage

continu par polymérisation enplace propose par Âxeo TelerepSade SMCF Reha La GaronneEHTP, DPSM Video InjectionInsitufomi ouM3R II s agit dintrodiure puis de plaquer contreles parois de I ancienne canalisa

5 lion une structure souple impreS

u gnee de resine durcissant apres* polvinensation Eu chemisage

PEY, on utilisera un tissu en fibre de verreimprègne de resine epoxy qui serapolymeusee grace a des résistances electriquesintroduites par le centre de la canalisationAutre possibilité une structure en fibresde verre imprégnée de resine polyesterou vmvlester que I on va polvmenser a lavapeur ou aux ultra violets (CV) apres sonintromission dans la conduite a renover

Le chemisage feutre fait appel a de la fibrepolyester rmpregnee de resine polv esterepoxv ou vinylcsrer qui sera polymeriseea la vapeur une fois plaquée sur les paroisa traiter A Montaigu (85) 15 jours ont suffit a I equipe de SOC Rehabilitation pourrenovei a la demande du Conseil Generai de la Vendee deux collecteurs d eauxpluviales de diamètre 1000 longs de 540metres Apres la mise en place d une chemise souple en fibres de verre et sa misesous pression la polymérisation par depla

cernent d un tram de lampe UV a permis delui donner les caractéristiques d un tuyau

FRV C est a ce jour I un des plus impor

tants chantiers ainsi réalise en France aveccette technique

Le Groupe PR Investissements ct dc sesfiliales REHA Assainissement et REHA

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Vue du chantier réalisé par la Direction du Cycle de l'eau de Toulouse Métropole.

La mise en œuvre, après nettoyage, de couettes en béton polymère ainsi que la reprise des plages sur la totalité

de la largeur radier de l'ouvrage, cumulé à l'étanchéité et à la projection des pieds droits permet de limiter

considérablement l'abrasion et ainsi pérenniser la structure de l'ouvrage tout en augmentant l'auto-curage.

Assainissement Grand Est se sont spécia-lisées dans ce type de procédés, notam-ment la pose de gaines en fibres de verre etrésines polyester avec une polymérisationaux rayons UV. « Afin décembre 2014, surune année, la société REHA Assainisse-ment et REHA Assainissement Grand Estauront posé 16 km de gaines du diamètre150 au diamètre 1000 ainsi que des gainesovoidales DN 400/600 et 900/1500 » sou-ligne Pascal Hingler, Gérant du Groupe PKInvestissements.Bonna TP, filiale de Bonna Sabla, maî-trise également toutes les techniques deréhabilitation des réseaux qu'ils soientvisitables ou non. L'entreprise dispose denombreuses références en techniques parbéton projeté (Réhabilitation de l'émissairede Sormiou à Marseille, de réseaux à Paris,Tramway T3), en techniques par tubagecirculaire (ASF A9 ou Cracking de Mate-gnin avec des tuyaux âme-tôle Bonna, EDFusine St-Nicolas avec des tuyaux en FRV),

en technique par tubage d'ovoïdes (Troyesavec des coques en FRV) ou bien encoreen pose de omettes (Perpignan, Nice...).Actuellement, Bonna TP réalise un chan-tier de réhabilitation associant des coqueset cunettes sur Nice, et plusieurs chantiersen réhabilitation non-visitables par chemi-sage continu sur Orléans.À noter que le chemisage apparaît commel'option de plus en plus privilégiée pour lessections non visitables: grâce à une poly-mérisation in situ aux UV, à la vapeur ouà l'eau chaude, la gaine au départ souplese durcit en se plaquant au collecteur exis-tant. « Ces techniques sont principale-ment utilisées pour les réseaux non visi-tables. Néanmoins, à la limite du visi-table, certaines applications sont envisa-geables pour des diamètres de conduitesentre 1,20 rn et 1,W m destinés aux écou-lements gravitaires d'eaux usées, plu-viales ou d'efjluents industriels », indiquePascal Rault chez Sade.

De fait, plusieurs techniquessont proposées pour des dia-mètres importants.Le système Alphaliner de Reli-neEurope couvre ainsi lesconduites d'assainissementd'une largeur nominale allantde DN150 à DN1200. La com-position des matériaux utilisésest optimisée pour une longuedurée de vie et une grande dura-bilité dues notamment à l'épais-seur importante de la couched'usure en résine pure. Lagaine est ainsi résistante auxsubstances agressives conte-nues dans les eaux usées maisaussi à l'abrasion et aux dom-mages dus aux opérations decurage. RelineEurope proposedeux variantes : Alphaliner-UPimprégné de résine polyester

non saturée pour les eaux usées urbaineset Alphaliner-VE imprégné d'une résinevinylester spéciale pour eaux usées indus-trielles. La variété des techniques propo-sées avec l'équipement de pose appro-prié offre des solutions optimales pourtous les types de canalisations: circulaires,ovoïdes, rectangulaires ou autres,iplus Composite™ de Video Injection Insi-tuform est un autre procédé qui repose surun tuyau polymérisé sur site, dédié auxcollecteurs circulaires ou non, renforcépar des fibres de carbone et/ou des maté-riaux en fibre de verre Advantex® possé-dant une capacité de résistance chimiqueaux micro-éléments présents dans les eauxusées. Il est utilisé pour la réhabilitation deconduites gravitaire, d'un diamètre com-pris entre 600 et 2400 mm. Sa résistance àla flexion le rend bien adapté aux sectionstransversales non circulaires comportantdes bords droits comme les conduites voû-tées ovoïdes ou à fond plat. •