EHESS

Religious Factors in Early Dutch Capitalism (1550-1650) by Jelle C. RiemersmaReview by: J. S.Archives de sociologie des religions, 14e Année, No. 27 (Jan. - Jun., 1969), p. 217Published by: EHESSStable URL: http://www.jstor.org/stable/30120505 .

Accessed: 10/06/2014 13:31

Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at .http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp

.JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range ofcontent in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new formsof scholarship. For more information about JSTOR, please contact support@jstor.org.

.

EHESS is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Archives de sociologie desreligions.

http://www.jstor.org

This content downloaded from 188.72.127.114 on Tue, 10 Jun 2014 13:31:37 PMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions

l'Ancien R6gime. Paris, Hachette, 1966, 316 p. (Coll. ,

La vie quotidienne n).

L'A. a r~uni ici en une synthise tout ce que nous savons sur la vie politique, religieuse, sociale, militaire, intellectuelle des protestants fran~ais entre 1'Edit de Nantes (1598) et 1789. L'v~nementie intervient seulement A titre de fil conducteur, pour diff~rencier les lieux et les p~riodes. A cette attachante sociographie fait d~faut la moindre tentative d'interprltation sociologique. On le regrette, mais on f~licite M. R. d'avoir si bien mend le travail qu'il s'atait fixa, dans une collection qui n'est pas - apr~s tout - une annexe de nos A.S.R.

J. S.

219 RIEMERSMA (Jelle C.). Religious Factors in Early Dutch Capi- talism (1550-1650). La Haye-Paris, Mouton and CO, 1967, 98 p.

Contrairement A ce que le titre pourrait laisser penser, I'ouvrage trouve peu de traces de ((facteurs religieux n dans le capitalisme hollandais entre 1550 et 1650. Les pasteurs protestants auraient accept6 et rationalis une situation de fait, en matibre de pratique et d'6thique 6conomiques, plus qu'ils ne l'au- raient influenc~e. Le cas n~erlandais invalide-t- il la thbse weberienne d'une affinit6 de l'en- treprise capitaliste et du protestantisme ? On ne sait. En tout cas l'ouvrage manque de poids scientifique, 6cumant les problmes par les crates, confondant souvent la citation unique et la preuve... Notons l'absence de toute rf~frence A Fanfani, Bibler, Luthy, dont les travaux classiques n'6taient pas sans rap- port avec le thbme trait6. Ouvrage discutable, donc, comme l'Ethique de Max Weber. Sou- haitons qu'il fasse parler encore de lui lorsque ce dernier aura 6t6 oublii.

J. S.

220 RITTER (Emil).

II Movimento cattolico-sociale in Germania nel XIX secolo e ii Volksverein. Rome, Edizioni Cinque Lune, 1967, VIII-934 p. (Collana di storia del movimento cattolico, 20).

Le Volksverein, iUnion populaire pour l'Allemagne catholique n, avait 6t6 fond6 en 1891 par Ludwig Windthorst, A la veille de sa mort, pour donner une base et des cadres au Zentrum, le Centre, parti constitu6 au len- demain de 1870 en vue de soutenir les intbr~ts des catholiques allemands. Ii fut dissout en 1933 par le r~gime nazi, et ses archives

15

BULLETIN DES OUVRAGES

pilonn6es, tandis que sa bibliothbque, consi- derable, allait 8 la ville de Monchen-Gladbach (pros de Dusseldorf), ou ii avait son sifge. Auparavant, toutefois, Mgr Pieper, un de ses anciens presidents, avait pu utiliser cette documentation, laissant aux historiens futurs le soin d';laborer l'abondant et pr'cieux mat'riel qu'il avait recueilli. C'est ce que fit E. R. dans un livre paru en Allemagne en 1954 et aujourd'hui traduit en italien. On en voit done l'importance et l'inturst: ce n'est pourtant pas, ii faut le dire hautement, il'tude qu'on ta en droit d'attendre. Eille souffre de graves es carences de mthode, de critique, de problvmatique. C'est un livre informS, rela- tivement, ce n'est pas un livre sir, ((fiable d. Plus que sur documents, m'A. travaille sur une tradition et n'en a apparemment pas cons- cience; ii accepte comme v~rita atablie i'auto- interpretation qu'elle donne de ses difficult~s et l'image qu'llei s'est construite de ses adversaires, voire une lecture des documents pontificaux qui se passe des textes, des his- toires qui trainent partout et ne r~sistent pas au premier examen. Ii est sfir que le catho- licisme allemand a su se donner une base organisationnelle tr~s forte; mais si l'histo- rien se doit d'expliquer sa r~ussite, ii s'en ferme la possibilita d~s qu'il se borne A acrire l'histoire sur les positions du vainqueur. Le vainqueur a besoin de s'imposer, mais non qu'on I'aclaire sur lui-m~me ; il est agr~able de savoir qu'on a vaincu, mais non de regarder comment. La tbche de i'historien n'eit pas at6 simplifi~e s'il s'6tait trouva devant une d~faite : sinon, peut-$tre, parce qu'elle n'aurait pas trouva d'historien.

E. P.

221 ROSENKRANZ (Albert).

Die reformierten Bergischen Synoden wihrend des jiilich-klevischen Erbfol- gestreites. Tome III: Im Zeichen der Kirchenzucht, Diisseldorf, Presseverband der evang. Kirche im Rheinland, 1967, XI- 421 p.

L'A. pr~sente ici les procs-verbaux des synodes r~form~s annuels du ducha de Berg en Rh~nanie, de 1673 A 1700. Si l'on excepte les consequences, mineures, des guerres de Louis XIV, ces ann~es apparaissent comme une p6riode de detente et de calme religieux, qui contraste avec les luttes opiniAtres menies face 8 la Contre-R~forme pendant les soixante ans prcacdents - les ducs de Berg ktant des partisans r~solus de l'Eglise catholique. Mais le conservatisme freine l'6volution religieuse des r~formis : on accorde une place exag~r~e aux sanctions disciplinaires, sans pour autant

217

This content downloaded from 188.72.127.114 on Tue, 10 Jun 2014 13:31:37 PMAll use subject to JSTOR Terms and Conditions