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City Magazine Luxembourg 12 2007

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Un numéro qui ne manque pas de chienAvec la proximité des fêtes de fin d’année, la Ville de Luxembourg se pare de mille lumières dans les rues et sur les places publiques, créant ainsi cette atmosphère festive dans laquelle il fait bon flâner en ville, se laisser tenter par les vitrines alléchantes des magasins, goûter un Glühwein aux différents marchés de Noël ou simplement se réjouir des nombreuses animations qui égrènent ces semaines de Winter Lights.Ce début de décembre coïncide aussi avec la fête de clôture de Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007. Il était donc légitime d’ouvrir ces pages au coordi-nateur général de l’a.s.b.l. 2007, Robert Garcia. Il dresse un pre-mier bilan de l’année culturelle qui, sous l’enseigne d’un cerf bleu susceptible de pérennisation a, depuis le 8 décembre 2006, donné lieu à des centaines de manifestations et d’événements culturels, ainsi qu’à une nouvelle impulsion à la coopération culturelle dans la Grande Région, Luxembourg en étant le prin-cipal centre d’attraction.C’est également au terme de l’année que se tiendront les débats budgétaires au conseil communal. Un exercice à la complexité fascinante qui a une incidence directe sur le quotidien de tous les clients de la Ville. Le troisième thème phare de ce dernier numéro de l’année est dédié au Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg, une institution qui n’a pas attendu l’année culturelle pour démon-trer son dynamisme et sa passion de l’innovation et qui, déjà, nous fait vibrer au tout aussi passionnant «après-2007».A quelques jours de sa fête nationale, nous vous présentons la communauté roumaine, très présente dans la vie économique, sociale et culturelle de la ville, et ceci d’autant plus depuis l’adhé-sion de la Roumanie à l’Union européenne le 1er janvier 2007. Du côté de la rubrique Passion commune, Romain Reuland, con-cierge de l’école Batty Weber de Limpertsberg, nous fait découvrir sa faramineuse collection de jouets de toutes sortes. Au titre des curiosités, impossible de ne pas tomber sous le charme de cet album insolite intitulé «Rufus m’a dit…», signé Christian Aschman. C’est à ras de terre que le photographe a installé son appareil moyen format, offrant ainsi de nouvelles perspectives de la capitale et de ses usagers.Sans oublier vos rubriques habituelles, les points forts d’une activité culturelle très chargée en décembre, le coin sport consa-cré à l’escrime, les nouveautés du monde du commerce ainsi que les actualités pratiques de la ville. Au nom de mes collègues du collège échevinal, je vous souhaite d’excellentes et joyeuses fêtes de fin d’année!

Paul Helminger, Bourgmestre de la Ville de Luxembourg

A ��es�� in sho��� edi��ion��es�� in sho��� edi��ion edi��ion With the upcoming Christmas holidays, the City of Luxembourg has decorated the streets and public squares with thousands of lights, thus creating this festive atmosphere in which it feels good to stroll about the city, let yourself be tempted by the mouth-watering shop windows, taste a Glühwein at the different Christmas markets or sim-ply enjoy the many events going on during these Winter Lights weeks.The beginning of December also coincides with the closing party of Luxembourg and Greater Region, European Capital of Culture 2007. Therefore, it seemed only logical to dedicate these pages to the general coordinator of the a.s.b.l 2007, Robert Garcia. Marked by a blue stag that leaves a lasting impression, the first conclusions that can be drawn from the cultural year are that, since 8th December 2006, it has given rise to hundreds of cultural shows and events, as well as a new boost to cultural cooperation in the Greater Region, with Luxembourg being its main centre of attraction.It is also at the end of the year that the budgetary discussions will take place at the local council. This fascinating and complex busi-ness has an impact on the everyday life of all clients of the City. The third main theme of this last edition of the year is dedicated to the Grand Théâtre of the City of Luxembourg, a cultural institu-tion which did not wait for the cultural year to demonstrate its dynamism and its passion for innovation and which has us already buzzing for an exciting “post 2007”.A few days before its national holiday, we introduce to you the Roma-nian community, very present in the economic, social and cultural life of the city, even more so since Romania’s membership to the Euro-pean Union on 1st January 2007. Under the heading Passion commune, Romain Reuland, concierge of the école Batty Weber de Limpertsberg, shows us his staggering collection of toys of all sorts. Speaking of oddities, it is impossible not to to be charmed by the unu-sual portfolio titled “Rufus told me…”, by Christian Aschman. The photographer set up his medium format camera at ground level, thus offering new perspectives of the city and its inhabitants.Of course, you will also find all the usual headings, the highlights of numerous cultural activities in December, the sports corner dedicated to fencing, the news from the business world as well as practical news of the city. On behalf of my colleagues from the College of Aldermen, I wish you a Merry Christmas and a Happy New Year!

Paul Helminger, Mayor of the City of Luxembourg

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Sommaire

Magazine

6 Le dernier brameLe 8 décembre prochain, le rideau s’abattra sur l’année culturelle. Le cerf bleu est-il, pour autant, promis à une mort rapide? Eléments de réponse et ultime regard.

22 Question d’argentCourant décembre, le budget 2008 de la Ville de Luxembourg sera voté. La conclusion d’un long processus dont la complexité est propor-tionnelle aux enjeux et ambitions qui y sont liés. Tentative de déchiffrage…

44 Konzept geglücktFür Theater-, Opern- und Tanzliebhaber ist der Besuch der auch als „Neien Theater“ bekannten Bühne am Glacis ein Muss.

52 «Rufus m’a dit…»Soucieux de partir à la rencontre de la gente canine fréquentant les chemins de la capitale, Christian Aschman a choisi de se mettre «à sa hauteur». Un patchwork insolite réalisé à cinq centimètres du sol, autant de points de vue d’une certaine forme de diversité sociale.

Highlights 69 Spectacles et loisirs

Une sélection des événements du mois.

94 ExpositionsUne sélection des expositions du mois.

110 CinémathèqueLes différents cycles, les événements live,et le programme du week-end en détail.

Rendez-Vous presents the highlights of events, exhibitions and the Cin�math�que programme.

The Magazine includesportraits, interviews, stories and a portfolio.

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Rubriques

16 Carte thématiqueUnis derrière la volonté de proposer des produits de qualité, les pâtissiers se battent, à Luxembourg, pour préserver et enrichir leur savoir-faire. Etat des lieux.

30 City NewsInformations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses... Les temps forts de l’actualité citadine.

38 International Communities162 nationalities live in Luxembourg…. Including 800 Romanians.

64 SportsDoyenne incontestable des sports de combat en Europe, l’escrime s’est imposée il y a quelque 125 ans en terre luxembourgeoise. Découverte d’une Fédération à la santé de fer.

116 Adresses utilesMusées, institutions, théâtres, discothèques… Guide pratique.

118 Passion communeAssurément nostalgique, Romain Reuland a mis près de 18 ans afin de rassembler une impressionnante collection de jouets d’un autre âge. Visite guidée.

120 Luxembourg utileLes initiatives se multiplient dans la Capitale, même pendant les fêtes de fin d’année.

126 Courrier des citoyens Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville permettent aux résidents ou utilisateurs de la Ville de Luxembourg d’obtenir, rapidement, des réponses qualifiées. Voici une sélection de problématiques abordées via ce service.

128 Groupes politiquesLes partis représentés au Conseil Municipal ont l’occasion de se positionner autour d’un thème choisi.

130 Prochainement Chaque mois, un aperçu des événements et manifestations à venir.

Fonctionnelles à partir du 2 décembre, les illumina-tions de fin d’année vont habiller la ville jusqu’aux fêtes de l’Epiphanie célébrées au début du mois de janvier. Ce manteau lumineux représente quelque 428 heures d’éclairage, d’une puissance totale de 600 kilowatts, contre 779 l’année passée. Une baisse expliquée par le remplacement d’ampoules à faible densité et d’une durée de vie plus longue, représentant un gain d’énergie notoire. Quelque 30.000 ampoules sont ainsi utilisées pour les différentes décorations lumineuses, et une cinquantaine de sapins scintillants sont disséminés dans toute la Capitale. Huit kilomètres de câbles sont nécessaires aux différents branchements aériens et une cinquantaine de décorations à motifs étoilés viennent illuminer la Capitale. Pour toute panne ou information sur l’éclairage public, Service de l’électricité de la ville: 47 96 28 28. Réclamations: 47 96 29 72.

Vademecum 6 Agenda

Concerts, théâtre, danse, visites thémathiques,programmes cinéma... Classement jour par jour.

36 ExpositionsMusées, galeries, institutions...toutes les expositions du mois.

48 Listing, cartes, adresses utiles

Pour retrouver toutes les adresses des différents lieux en ville.

Vademecum is a pocket size day-to-day agenda.

Find the monthly features in Rubriques.

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Le dernier brameLe 8 décembre prochain, le rideau s’abattra sur l’année culturelle. Le cerf bleu est-il, pour autant, promis à une mort rapide? Eléments de réponse et ultime regard dans le rétrovi-seur avec le chef d’orchestre de l’année bleue, Robert Garcia.

C omme il y eut un avant et un après 1995 (lorsque Luxembourg fut, pour la première fois, Capitale européenne

de la Culture), il y aura un avant et un après 2007. Que ceux qui en doutent épluchent la presse ou se concentrent sur les zincs de la capitale: à l’échelle locale, en tout cas, le bleu a alimenté tant de conversations, rempli tant d’agendas qu’il semble effectivement difficile d’être passé au travers. Pour savoir si la mue sera davantage politique, structurelle, concep-tuelle ou transfrontalière, il faudra cependant attendre un bilan définitif qui devrait, lui aussi, mettre en scène nombre de commentateurs. Interrogé à chaud, Robert Garcia semble en tout cas prêt à défendre l’exercice, chiffres et intentions à l’appui: «Nous avons parfois eu besoin de nous battre pour convaincre, mais les résultats sont là. Prenons le seul exemple de l’ex-position ALL WE NEED à Esch. Le premier mois, nous avons accueilli 3.000 visiteurs. Nous avons, par la suite, frôlé les 30.000 visiteurs! Le plus dur fut certainement de combattre les a priori, de bouleverser les habitudes et d’inviter les par-ticuliers à se déplacer. Mais une fois ce pas accompli, ils furent, dans leur très grande majo-rité, séduits par ce que l’on avait à proposer». ‡

Luxembourg 2007

Photo: Julien Becker pour Blitz

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Douleur Exquise: Sophie Calle

‡ Et «Roga» de souligner le cadre d’interven-tion qui régit une Capitale européenne de la Culture: «On peut longuement discuter du concept qui a été développé, je suis prêt à l’assu-mer. Mais il ne faut pas oublier que tout ceci est tenu de s’inscrire dans un cahier des charges très précis. Il s’agit avant tout de mettre en lumière le potentiel d’une région, ensuite de réu-nir des artistes européens. Nous nous sommes efforcés, sur cette base, de développer une dou-ble intention: ‘Dépasser les frontières et oser l’inattendu’. Si l’on s’en réfère à cette proposi-tion, on peut dire que notre programme fut, avec les exemples du programme Trans(ient) City, de la programmation de l’EXIT07 ou de la Halle Paul Wurth conforme à nos objectifs, allant sou-vent encore au-delà des projets exceptionnels proposés par les grandes institutions pour 2007… Nous sommes même allés explorer de nouvelles frontières, jusqu’aux limites parfois de la prise de risque… L’exemple de Trans(ient) City (projet qui s’appuyait notamment sur un programme d’intégration de l’art contemporain dans l’es-pace public, voir notre édition précédente, ndlr.) est très parlant sur ce point. Ce projet partait d’un très bon constat, l’idée était très bonne. Nous avions l’espoir, peut-être trop élevé, que la population allait davantage s’approprier

ces œuvres, allait oser s’aventurer dans des lieux habituellement peu fréquentés. Nous avons beaucoup appris depuis».

De l’avenir du concept

Au fil de l’année, de nombreuses délégations ont exploré les recoins de l’année culturelle. Parmi celles-ci, l’ensemble des villes candidates, jusqu’à des horizons parfois très lointains. Robert Garcia: «Nous avons reçu jusqu’à celle de Ravenne, en Italie, qui postule pour… 2019! Indé-niablement, le principe de l’élargissement à une région entière, comme c’était le cas ici, a fait son chemin. De ces rencontres, je garde en tout cas l’impression qu’il est plus que jamais important de se préserver de la tentation de dénaturer le concept initial…». Le dénaturer pour glisser vers l’événementiel à tous crins? Un risque réel auquel Robert Garcia appose, déjà, une contre-proposition: «Je crois que si c’était à refaire, il faudrait recentrer le projet autour d’un festival plus indépendant qui permettrait notamment à une partie – la plus qualitative – de la scène locale, de se libérer d’un certain provincialisme».

Où il est question de promotion de jeunes artis-tes, un registre que Roga glisse, dans ce bilan à chaud, dans la colonne ‘crédits’: «Nous avons incontestablement réussi à intégrer de jeunes artistes dans l’année culturelle. En fait, soyons clairs, nous n’avons écarté aucun projet qui ne soit venu à nous avec une structure concrète et une démarche cohérente et qualitative. Il suffit de voir ce qui s’est passé autour des projets du collectif LX5, de Dance Palace, de Ni vu ni connu pour ne citer qu’eux… Au départ, ce n’était pas forcément gagné. A l’arrivée, ces initiatives ont fait la preuve incontestable de leur pertinence».

En contrepoint du soutien appuyé à cette scène émergente, Robert Garcia pose un regard plus mesuré sur la rhétorique liée à la logique des festivals: «En 2007, nous avons notamment contribué à initier des événements que l’on espère pouvoir pérenniser. Je ne peux pourtant que constater une certaine frilosité des déci-deurs sur ce point. Il y a un négativisme, un manque d’audace dont nous devons absolument nous libérer, c’est une discussion à conduire au plus vite pour que ces efforts n’aient pas été faits en vain». Autre point d’achoppement, le rythme soutenu des manifestations: «Il est clair que la masse d’événements était telle qu’il ‡

Si Dysfashional – Adventures in post style n’a attiré que �.500 personnes, les expositions organisées à la Rotonde 1 ont réussi à crédibiliser le lieu. Aussi, Assorted Cocktail, de Martin Parr, a-t-elle recueilli quelque �.500 visiteurs, contre 8.000 pour le Douleur Exquise: Sophie Calle, mis en scène par Frank Gehry et Edwin Chan. Juste en face, le festival des jeunes publics, TRAFFO, a fait le plein avec pas moins de 20.000 spectateurs. Du côté des institutions, le Casino a atteint le même chiffre avec (l’excellent) ON/OFF, la rétrospec-tive Michel Majerus au Mudam ayant, elle, culminé jusqu’aux 40.400 visiteurs. Soit l’équiva-lent de la population dénombrée dans les rues, à l’occasion de la fête d’ouverture. Reste à savoir si ce score sera égalé le 8 décembre prochain pour le dernier opus.

Les chiffres qui comptent The numbers that count Whilst Dysfashional – Adventures in post style only attracted �,500 people, the exhibitions organised at Rotonde 1 succeeded in giving the place credibility. Also, Assorted Cocktail, by Martin Parr, had some �,500 visitors, compared to 8,000 for the Douleur Exquise: Sophie Calle, directed by Frank Gehry and Edwin Chan. Just on the opposite site, the youth festival, TRAFFO, was visited by no less than 20,000 spectators. Looking at exhibitions in institu-tions, Casino achieved the same number with (the excellent) ON/OFF, the Michel Majerus retrospective at the Mudam which itself totalled up to 40,400 visitors, i.e. the equivalent of the population counted in the streets at the time of the opening party. It remains to be seen whether this score will be equalled on 8 December for the last opus.

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Les Grandes Personnes

Le 8 décembre, une «offre exceptionnelle» des transports publics vous permettra de rallier facilement les festivités. Ainsi, outre l’offre régulière en trains (www.cfl.lu, T 24 89 - 24 89, www.mobiliteit.lu, T 24 65 - 24 65) des lignes spéciales et gratuites de bus seront mises en place à destination des villes du Quattropole: Metz, Saarbrücken, Trier (vers / à destination de) Luxembourg. Pour ces dernières, la réservation sur Internet est obligatoire (www.luxembourg200�.org) et le nombre de places, limité. Navettes Park&Ride «200�» gratuites, Service Rollibus mis gratuitement à disposition des personnes à mobilité réduite… l’ensemble de l’offre est à découvrir sur www.luxembourg200�.org, rubrique mobilité.

Venir à la fête de clôture Coming to the closing partyOn 8 December, an “exceptional offer” of public transport will enable you to get to the festivities quickly. Hence, other than the regular offer in terms of trains (www.cfl.lu), T. 24 89 – 24 89, www.mobiliteit.lu, T. 24 65 – 24 65), special free bus lines will be put in place to get to the cities of the Quattropolis: Metz, Saarbrücken, Trier (to) Luxembourg. For the latter, reserving on the internet is a must (www.luxembourg2007.org) and the number of places is limited. Free Park&Ride “200�” shuttles, Rollibus Service, made available free of charge to persons with reduced mobility… the entire offer is there to be discovered on www.luxembourg2007.org, under the heading mobility.

‡ aurait été difficile de se rendre à tout. Je n’ai, moi-même, pas réussi à le faire. En novembre, par exemple, pour tout voir, il aurait fallu visiter trois à quatre expositions par jour…».

Deus ex machina Au chapitre des enseignements, c’est dans la

nature même des publics que Roga trouve matière à enseignement: «D’après les nombreu-ses statistiques réalisées, 80% du public culturel est non luxembourgeois. Cette réalité d’un public culturel complètement cosmopolite devra incon-testablement être prise en compte par les pou-voirs publics. EXIT07, dont l’ambition avouée était, au travers de sa programmation, de cibler un public jeune a très clairement fait la démons-tration de cette nouvelle réalité». Plus personne n’ignore, désormais, qu’un projet de structure permanente construite sur une ossature 2007 est actuellement en pleine gestation. Une ‘mise à profit’ des enseignements réalisés au fil de l’année? Robert Garcia: «Même s’il est trop tôt pour en parler (au moment de l’interview, ndlr.), il est clair qu’il y a, à Luxembourg comme sur la Grande Région, un besoin évident de médiation

auquel il faut répondre. En 2007, nous avons réussi à soutenir le dynamisme de la Grande Région, nous avons mobilisé beaucoup de créa-teurs, nous avons également mis sur la sellette la question de la culture pour les plus jeunes, le succès rencontré par les programmes présentés à la Rotonde 2 en étant la démonstration (la Ville de Luxembourg a d’ailleurs introduit, dans son budget 2008, une ligne de crédit au projet TRAFFO, il devrait donc être reconduit, ndlr). Nous avons réussi une formidable exploitation des friches industrielles. Que ce soit aux Roton-des, au CPCA de Bonnevoie, sur les terres Paul Wurth, à Belval… Nous avons permis la création de nouveaux lieux, pour des disciplines qui étaient retombées dans l’oubli depuis 1995. Ne serait-il pas dommage de commettre la même erreur? Il y a notamment un manque évident de communication en direction des jeunes porteurs de projets, le public a exprimé son souhait de connaître l’actualité de la scène émergente… donc oui, nous pensons à l’après 2007. Mais avant cela, nous nous apprêtons à marquer, au travers d’une fête de clôture exceptionnelle, la fin de cette aventure-ci».

Le 8 décembre, le rendez-vous est donc pris entre le quartier de la gare et de la ville haute,

pour une manifestation plurielle, entre déambu-lations et points de rencontres. Robert Garcia: «Cette fête de clôture ne sera pas un festival sup-plémentaire, mais bien un événement bilan qui reprendra implicitement les grandes orientations de l’année. Cette fête en ville et en plein air sera un compromis. Outre les incontournables dis-cours officiels, ce sera une fête de la rue, avec tout son cortège de disciplines artistiques (voir enca-dré). Nous proposerons également une ultime DJ Party, à l’échelle de la Grande Région. Précisons d’ailleurs que la soirée à la Rotonde 2 sera gra-tuite, mais uniquement accessible sur réservation. Cette fête de clôture s’arrêtera, à Luxembourg, à 1 heure du matin, mais les plus jeunes pourront poursuivre la fête en prenant l’un des trains spé-ciaux à destination de la Rockhal d’Esch-sur-Alzette et du festival Electricity qui, lui aussi, fera appel aux forces créatrices de la Grande Région. C’est déjà une manière de tendre le relais, de ne pas subir un effet de décompensation. Cette fête de clôture s’inscrira d’ailleurs à la veille de l’ouverture du Centre National de l’Audiovisuel à Dudelange, nous inviterons les participants à notre fête à s’y rendre. Il faut profiter de la dyna-mique engagée en 2007, et cela le plus rapide-ment possible». Alexis Juncosa

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Carnaval volant

Take the simple example of the ALL WE NEED exhibition at Esch. In the first month, we had 3,000 visitors. After that, we came close to 30,000 visitors! The hardest thing was, of course, fighting prior assumptions, overturning habits and inviting individuals to travel. But once this was accomplished, they were mostly attracted by what we had to offer”. And “Roga” empha-sises on the framework which governs a Euro-pean Capital of Culture. “We can discuss the concept which was developed at length; I am ready to assume it. But you must not forget that all this had to be incorporated in a very specific brief. Above all, this means showcasing the potential of a region, then bringing together European artists. On this basis, we tried very hard to develop a two-fold intention: ‘Reaching beyond borders and daring to take on the unex-pected’. If we refer to this proposal, we can say that our programme did, with the examples of the Trans(ient) City programme, of the EXIT07 programme or of the Paul Wurth Space, indeed, comply with our objectives, often going well beyond the exceptional projects proposed by

Détaillées dans nos pages Highlights, les festivités du 8 décembre défieront notamment la gravité. En effet, entre le troupeau de girafes de la compagnie éponyme, les neuf personnages haut perchés d’Ulik et le Snob, la grue vivante de la Compagnie Transe Express et les différents effets pyrotechniques annoncés, vos cervicales risquent d’être soumises à rude épreuve. Heureusement, un grand bal disco (dès 21h, Place Guillaume II) vous permettra, grâce au know how très fluo de DJ Brunsch et du Bortsch Orkestra, de remettre tout en place à grands renforts de déhanchés. Côté électro, rendez-vous à la Rotonde 2 dès 21h30 pour le dernier événement du genre. Attention: la réser-vation est obligatoire: www.luxembourg-ticket.lu, tél.: 4� 08 951.

T’es In, t’es Out

You’re In, you’re Out

Detailed in our Highlights pages, the festivities of 8 December will particularly defy gravity. Indeed, between the herd of giraffes from the eponymous company, the nine high perched characters of Ulik and the Snob, the living crane of the Transe Express Company and the different pyro-technic effects announced, your necks are likely to be put to a tough test. Fortunately, a huge disco ball (from 9pm onwards, Place Guillaume II) will, thanks to the highly fluorescent know-how of DJ Brunsch and the Bortsch Orkestra, enable you to put everything back in place with copious amounts of swaying. If you’re looking for electro, go to Rotonde 2 from 9.30pm onwards for the last event of its kind. NB: reservations are a must: www.luxembourgticket.lu, tel.: 4� 08 951.

On8December,thecurtainwillfallonthe cultural year. Does this bring an

endtothebluestag?Insearchofanswers,wehavespokenwiththemanbehindtheweeloftheblueyear,RobertGarcia,whogivesusaglimpseintotherear-viewmirrorof2007.

As there was a pre and post 1995 (when Luxembourg was, for the first time, the Euro-pean Capital of Culture), there will be a pre and post 2007. May those who doubt this scru-tinise the press or focus on the capital’s bars: on the local scale, in any case, blue has been the subject of so many conversations and filled so many agendas that it actually seems diffi-cult to get away from it. To find out if the metamorphosis will be more political, struc-tural, conceptual or of a cross-border nature, however, we do have to wait for the final report which should, also, stage many com-mentators. In any case, when asked spontane-ously, Robert Garcia seems more than prepared to defend the year and bases his answers on numbers and intentions. “Sometimes we had to fight to convince, but the results are there.

The last bell

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DJ Roga @ BINGO SONORE

the large institutions for 2007… We even went off exploring new frontiers, sometimes as far as taking risks… Trans(ient) City (a project which particularly relied on a programme integrating contemporary art in the public arena, see our previous edition) is a good example of this. This project started with a very good basis, the idea was great. We had hoped, maybe exagger-atedly, that the population would appropriate these works, would dare to adventure into places they usually hardly visited. We have learned a lot since”.

The future of the concept

Over the year, numerous delegations have explored the nooks of the cultural year. Among these, all the candidate cities; sometimes from remote horizons. Robert Garcia: “We received an application from Ravenna, in Italy, which is applying as a candidate for… 2019! Undeni-

Already missed before it closes its doors, the bar des rotondes will, over the last week, make good use of the ingredients which have made its success. Here you will also experi-ence a best of from the already famous BINGO SONORE (Wednesday 5/12), a best of BE MY GUEST jazz by Greg Lamy, no less than eleven guests will return to the stage of the exit0� (6/12)… The last night of the exit0� before closing on Friday � December, with a staggering and innovative musical programme which will go on into the early hours.www.myspace.com/exit07

Bye bye EXIT07

Bye bye EXIT07Pas encore fermé, mais déjà regretté, le bar des rotondes reprendra, au fil de la dernière semaine, les ingrédients qui ont fait son succès. On y vivra ainsi un best of du déjà célèbre BINGO SONORE (mercredi 5/12), un best of des BE MY GUEST jazz par Greg Lamy, pas moins de onze invités reviendront sur la scène de L’exit0� (6/12)… L’ultime soirée de L’exit0� avant la fermeture aura lieu le vendredi � décembre, avec une programmation musicale décalée et innovante. Et ce, jusqu’au petit matin. www.myspace.com/exit07

ably, the principle of extending to an entire region, as was the case here, made its way. From these meetings, I always have the impres-sion that it was more important than ever to protect oneself from the temptation to distort the initial concept“.

Distorting it to slide towards the dyed-in-the-wool event-driven concept? A real risk to which Robert Garcia already appends a counter-pro-posal: “I believe that it had to be redone; the project had to be refocused around a more inde-pendent festival which would particularly enable one part – the most qualitative – of the local scene to free itself from a certain provincialism”. When it comes to promoting young artists, Roga tends to put this in the “credits” column of this first assessment. “We have undisputedly succeeded in incorporating young artists in the cultural year. Indeed, let’s be clear, we did not set aside any project which came to us with a concrete structure and a consistent, qualitative approach. Simply look at what happened around the Dance Palace, the LX5 collection and the Ni vu ni connu projects, to mention just a few… It

wasn’t necessarily a success from the get go. But in the end, the relevance of these initiatives was undisputedly proven.

As a counterpoint to the support given to this emerging scene, Robert Garcia takes a more measured look at the rhetoric related to the logic of festivals: “In 2007, we particularly contributed to initiating events which we hope to be able to carry on. Yet, I can only observe a certain amount of intolerance of the decision-makers on this point. There was negativity, a lack of courage from which we absolutely must free ourselves; this is a discussion to be had as quickly as possible so that these efforts were not made in vain”. Another stumbling block was the high pace of the events: “It is clear that the mass of events was such that it would have been difficult to see everything. Even I didn’t manage to see it all. In November, for example, to see everything, you would have had to visit four exhibitions a day…”.

It is in the very nature of the audiences that Roga finds lessons to be learned: “According to the many statistics, 80% of the cultural public ‡

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‡ is not from Luxembourg. This reality of a thoroughly cosmopolitan cultural public must undisputedly be taken into account by the pub-lic authorities. EXIT07, whose confessed ambi-tion, throughout its programme was to target a young audience, very clearly demonstrated this new reality”. Everyone is now aware that a per-manent project built on a 2007 framework is currently in full gestation. “Profit making” on the lessons learned over the year? Robert Gar-cia: “Even if it is too early to talk about it (at the time of the interview), it is clear that, both in Luxembourg and in the Greater Region, there is an obvious need for mediation to which we must respond. In 2007, we also succeeded in supporting the dynamics of the Greater Region, we got a lot of creators on board and we also put the issue of culture for the young people in the hot seat. The success met by the programmes presented to the Rotonde 2 was a demonstra-tion of this (the City of Luxembourg further-more introduced, in its 2008 budget, a credit line for the TRAFFO project; it should there-

fore be renewed). We succeeded in making for-midable use of industrial wasteland. Whether at the Rotondes, at the Bonnevoie CPCA, on the Paul Wurth grounds, in Belval… We enabled the creation of new places, for disciplines which had been forgotten since 1995. Wouldn’t it be a shame to make the same mistake? There is par-ticularly an obvious lack of communication directed at young project managers; the public expressed its desire to find out the latest about the emerging scene… so yes, we are thinking about the post 2007. But firstly, our endeavour is to mark the end of this adventure by an exceptional closing party.

Deus ex machina On 8 December, wanderings and meeting

points will be put into place to blur the borders between the station district and the uppercity. Robert Garcia: “This closing party will not be an additional festival, but indeed a balancing event

which will implicitly recapture the great focuses of the year. This outdoors city party will be a compromise. Other than the essential official speeches, this will be a street party, with its entire procession of artistic disciplines (see enclosed text). We will also propose an ultimate DJ Party on the Greater Region scale. We should further specify that the party at Rotonde 2 will be free of charge, but only accessible with reser-vations. This closing party will end, in Luxem-bourg, at 1 o’clock in the morning, but youngsters can continue to party by taking one of the spe-cial trains to Rockhal d’Esch-sur-Alzette and to the Electricity festival which will also call upon the creative strengths of the Greater Region. This is already a way of holding out the relay, of not suffering an effect of decompensation. This closing party will also be part of the eve of the opening of the Centre National de l’Audiovisuel in Dudelange. We invite the participants in our festival to go there. You have to make the most of the dynamics involved in 2007, and do so as quickly as possible”.

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Photos: Andres Lejona

Cake inthe CityEnvie d’un Mont Blanc qui fond sur la langue, de savourer des Knippercher ou de commander un Bamkuch? Ces quelques points de repères vous y aideront.Feel like a melt-in-the-mouth Mont Blanc, enjoying Knippercher or ordering a Bamkuch? These references will help you.

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Habilement réparties sur l’ensemble du territoire de la capitale, les pâtisseries

sauront répondre à vos plus exigeants caprices.

Cleverly spread over the territory of the capital, the ‘‘pâtisseries’’ will surely

meet your most demanding whims.

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am Confiserie Namur2ruedeBitbourgan Boulangerie-pâtisserie Mosella 215ruedeHamm

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bn OberweisPlacedelaGare

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bq Boulangerie Chris2rueXavierdeFeller

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cl Pâtisserie Schumacher69routedeThionvillecm Oberweis 1rueGuillaumeJ.Kroll

z EtablissementsaffiliésàlaFédérationdesPâtissiers.

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petits fours, d’autres pour notre glace à la fraise, notre Mont Blanc bénéficie d’une notoriété inter-nationale…». Mais c’est du côté des chocolatsquese recoupe,d’unemaisonà l’autre, la ten-dance. Tom Oberweis: «C’est indéniablement devenu un produit à la mode. Paradoxalement, la directive chocolat (quipermetdésormaisàdesproduits contenant desmatières grasses végé-talesdeprofiterdel’appellationchocolat,ndlr.)nous a rendu service. Une partie de la clientèle a choisi de venir chez nous, parce qu’elle sait que l’on ne travaille qu’à partir de produits nobles».

Un métier fascinantUnargumentrepris,deconcert,parJeanPaul

Nickels:«Notre tradition chocolatière remonte à l’un de nos plus emblématiques représentants, Georges Namur. C’est en Suisse qu’il acquit ce savoir-faire. D’ailleurs, au goût, notre chocolat ressemble énormément à celui que l’on peut trouver là-bas».Trèstypiques,lesKnippercher,de petits chocolats amplement courtisés, ser-ventdetêtedegondoleàunegammeimpres-sionnante de déclinaisons, toutes travailléesavecuneaspirationprofondeàl’artisanat,tousproduits confondus. Jean Paul Nickels: «Nous disposons, dans nos ateliers, d’outils de travail, mais pas de machines. Nous n’achetons pas de produits semi-finis, comme cela se fait beau-coup. Nos pâtisseries sont véritablement fabri-quées chez nous, elles n’y sont pas seulement ‘traitées’. Lorsque nous faisons, par exemple, des marrons glacés, nous sommes d’un bout à l’autre de la chaîne», explique-t-il.Misersurlaqualitépourrésisteràl’explosiondesstratégiesindus-triellesetauxgrandesfranchisesinternationa-les. Un pari payant? «Nous l’espérons, lanceTomOberweis.Mais pour y arriver, nous devons nous inspirer de l’énergie formidable qui existe, par exemple, en France. Le métier de pâtissier est fascinant. Il permet de créer, d’inventer, tout en restant à l’écoute de la clientèle. Nous som-mes notamment très attentifs aux différents groupes de population qui composent le Luxem-bourg, parce qu’ils influent sur la nature de la demande». Présents à la Foire de Printemps,auteursdelaSemainedelatruffe,concepteursd’une«tarteautomnale»,actifspourlesvitrinesdeNoël,lespâtissiersluxembourgeoisnesem-blentespérerqu’unechose,inviterlesconsom-mateursàchoisirlaqualité.JeanPaulNickels:«Il est temps de ne plus se laisser dicter nos choix. Nous disposons, au Luxembourg, de pâtis-series d’une rare qualité. Profitons-en! Goûtez, tout simplement, faites-vous un avis par vous-même».Alexis Juncosa

Sil’amalgameentrepâtissiersetboulangerstend à gagner du terrain, Luxembourg

fait office de dernier rempart.TomOberweis,Président de la Fédération des Pâtissiers: «Ce sont des branches très distinctes. Notre profes-sion est d’ailleurs de plus en plus soumise à une approche très scientifique, nécessitant une grande technicité et un long savoir-faire. Si, depuis un certain temps, nous sommes soucieux d’élever le niveau de formation disponible, c’est précisément parce que nous savons que la survie de la profession passera par ce souci permanent de la qualité». Une priorité quemaîtrise par-faitementJeanPaulNickels,véritablemaîtreàpenserd’uneenseigne,Namur,fondéeen1863parNicolasNamur,autermed’unapprentissageépique:«C’est, au départ, pour fuir la famine qu’il quitta le Luxembourg. Il rejoint d’abord Metz, puis Paris, afin d’apprendre le métier. Quelques années plus tard, il rallia New York, s’installa à Sacramento en Californie et y ouvrit une pâtis-serie rapidement reconnue. C’est le début de la Guerre de la Sécession qui le contraint à reve-nir au pays. Imposer le genre dans un pays qui ne disposait pas, jusque-là, de véritable culture pâtissière fut un défi audacieux. C’est pourtant, aujourd’hui, une véritable réalité sociologique. Si vous allez jusqu’à Trèves ou Metz, vous ne trouverez pas de tradition comparable», lance-t-il.IlestvraiquesileBamkuch(ungâteauàlabrocheauxmilleparfums),lespetitssablésoulestartesàpâtelevéefontnotammentofficedespécialités nationales, le Luxembourg disposed’unegammeplusqu’étenduedeproduits,dontla réputationn’a plus de frontières. Jean PaulNickels: «Certains nous connaissent pour nos

La cerise sur le gâteauUnis derrière la volonté de proposer des produits de qualité, les pâtissiers se battent, à Luxembourg, pour préserver et enrichir leur savoir-faire. Etat des lieux.

Jean Paul Nickels, maison Namur

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United by the desire to offer qualityproducts, confectioners are trying, in

Luxembourg, topreserveandenhancetheirknow-how.Wehavedressedaninventory.

Whilstthehotchpotchofconfectionersandbakersissteadilygrowing,Luxembourgisthelast lineofdefence.TomOberweis,PresidentoftheFédérationdesPâtissiers:“These are very distinct professions. Our profession is increas-ingly subject to a highly scientific approach, requiring a certain technical mastery and a great deal of know-how. If, for some time, we have been concerned about increasing the level of training available, it is precisely because we know that the profession’s survival requires this constant concern for quality”. This is a prior-ity mastered perfectly by Jean Paul Nickels,the mastermind behind the brand Namur,foundedin1863byNicolasNamur,intermsofepic learning:“Initially, he left Luxembourg to escape the famine. First of all he went to Metz and then Paris to learn the trade. A few years later, he went to New York, settled in Sacramento in California and opened up a rapidly renowned patisserie. It was the start of the American Civil War which forced him to return to the country. Establishing this trade in a country which, up until then, did not have a real confectioner cul-ture was a daring challenge. However, today it has become a sociological reality. If you go as far as Trèves or Metz, you will find no compa-rable tradition”, he says. It is true thatwhilsttheBamkuch (a layeredcakewithathousandflavours), little short-crust biscuits or doughtartsarenationalspecialities,Luxembourghasamorethanextensiverangeofproducts,that

arerenownedevenintheneighbouringcoun-tries.JeanPaulNickels:“Some know us for our petit fours, others for our strawberry ice cream, our Mont Blanc has an international reputa-tion…” Butwhen it comes to chocolates, thetrendsintersect.TomOberweis:“It has unde-niably become a fashionable product. Para-doxically, the chocolate derivative (whichnowenables products containing vegetable fatto benefit from thename, editor’s note) has helped us. Part of the clientele decided to come to us because they know that we only use noble products”.ThisargumentisreiteratedbyJeanPaulNickels:“Our chocolate making tradition dates back to one of our most emblematic rep-resentatives, Georges Namur. He gained this know-how in Switzerland. Furthermore, our chocolate is very similar in taste to what you can find over there”.

An effort on qualityTheKnippercher,atypicalproduct,aresmall,

highly-covetedpiecesofchocolatethathead-line an impressive range of products,whichare all created with a remarkable craftman-ship.

JeanPaulNickels:“In our kitchens, we have tools, but no machines. We do not buy semi-finished products as others do. Our cakes are really made in our shops; they are not only sold there. For example, when we make mar-rons glacés, it goes from one end of the chain to the other, he explains.Theefforthereisputonquality, tocounter theexplosionof indus-

The icing on the caketrial strategies and large international fran-chises.Awinningbet?“We hope so”,saysTomOberweis.

A fascinating trade“But to get there, we let ourselves be inspired

by the formidable energy that exists in France, for example. The confectioner’s trade is fasci-nating. It enables you to create, to invent, whilst still listening to the clientele. We are particu-larly attentive to the different target groups on the Luxembourg market, because it is they who influence the demand”. Luxembourgcon-fectionersarepresentattheSpringFair,haveinvented the Truffle Week and designed an“autumnal tart”, and are actively decoratingshopwindowsforChristmas.Yettheyseemtohope foronlyone thing: to invite consumerstochoosequality.JeanPaulNickels:“The time has come to no longer have our choices dictated to us. In Luxembourg, we have patisseries of a rare quality. Let’s make the most of them! Taste everything and then make up your own mind.””

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Question d’argentCourant décembre, le budget 2008 de la Ville de Luxembourg sera présenté par sa rapporteuse, Simone Beissel, puis voté. La conclusion d’un long processus dont la complexité est proportionnelle aux enjeux et ambitions qui y sont liés. Tentative de déchiffrage du «projet le plus important de l’année», dixit le premier échevin de la ville, François Bausch.

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T ravaux de voirie, construction de bâtiments, salaires, investissements, grandsprojetsoupetitesdépenses…

Chaquesecondedelavied’unecommuneestrégieparunbudgetdontlaréalisationtientdela plusminutieuse alchimie. Comment s’atta-que-t-onàunetellefalaise,commentchoisit-onlesprojetsà conduireet ceuxàécarter?C’estdèslesprémicesdel’étéques’ouvrent,tradition-nellement, les discussions. François Bausch,premieréchevinenchargedesfinances:«Notre directeur des finances émet au préalable une circulaire budgétaire interne, qui, soumise aux services, reprend les priorités et orientations du collège échevinal (lireparailleurs,ndlr). Vers la fin juillet, une réunion met en présence le collège, le directeur financier ainsi que le directeur des services techniques. Il est notamment, ici, ques-tion de planification à moyen et long termes».Cen’estqu’auretourdelatrêveestivaleques’en-gage, véritablement, le débat de fond. FrançoisBausch:«De fin septembre à début octobre, le collège s’attaque à cette esquisse de budget. ‡

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‡ Parmi ces trois séances du collège, une journée entière est intégralement dédiée à l’étude du bud-get. Le collège aborde alors les dépenses et les recettes article par article».Avancéessurdevis,ces dépenses et recettes sont minutieusementpasséesàlaloupe,soupeséesuneàune.FrançoisBausch:«C’est à ce moment précis que le collège prend ses responsabilités. Il s’efforce de remode-ler ses chiffres, ce qui est un exercice particulière-ment difficile, car chaque service défend avec beaucoup de motivation ses aspirations. L’expé-rience nous apprend pourtant qu’il est compliqué de conduire, dans les temps, l’ensemble des pro-jets mis sur la table. Il faut donc hiérarchiser les priorités, faire acte de raison».

Véritable produit d’un jeu d’équilibriste réa-liséavecchaqueservice,lebudgetestainsiarrêtédanssaversionfinaleverslafinoctobre.FrançoisBausch:«Le dernier en date fut présenté le 6 novem-bre dernier à la commission des finances, qui est tenue de donner son avis avant le vote au conseil. Le cadre général fut évoqué, puis l’ensemble des membres du collège s’est entretenu avec les mem-bres de cette commission»,explique-t-il.Parallèle-ment, chaque année, un membre issu de lamajorité est choisi afin d’émettre un rapportbudgétaire appelé à être présenté au conseilcommunal.Pourcetteédition2008, il s’agitde

SimoneBeissel.Unerapporteusequi,fortedesonpasséd’échevin,auraàcœur,endécembre,d’offrirunelectureaussiexhaustiveque‘vivante’decebudget:«Pour prendre une image, nous dis-posons, à l’échelle de la ville, d’un ‘mini-parle-ment’. Le conseil communal autorise son collège échevinal – qui incarne le pouvoir exécutif, à met-tre en œuvre la politique de la ville. Il donne l’autorisation ‘financière’ de lever des ressources et de réaliser des dépenses. Dans cet exercice, c’est la loi communale qui nous sert de base légale (voirencadré)».

In/out«Au chapitre des recettes, la vente d’énergie

représente, à elle seule, 31% du budget global de l’année. Mais c’est un chiffre fortement contre-balancé par le coût d’achat de cette même éner-gie, ainsi que le coût lié à la gestion, l’entretien et le développement de l’infrastructure inhé-rente, explique François Bausch. Le second poste de rentrée est lié à la collecte de l’impôt commercial auprès des entreprises (24%,ndlr). 17% proviennent, ensuite, du Fonds Communal. Il s’agit d’un grand pot établi au niveau national par le ministère de l’Intérieur, des fruits de la

recette de l’autorité publique (TVA, taxe auto-mobile,impôtcommercial,etc…) que ce minis-tère attribue d’après certains critères de répartition, dont la superficie de la commune, la population résidente… Ce n’est qu’ensuite que l’on arrive aux autres recettes dans lesquelles il faut inclure l’impôt foncier, différentes subven-tions…».Unelectureimmédiatequipermetdebriserunegrandeidéereçue:«Au regard de ces chiffres, il est évident qu’en aucun cas une poli-tique d’augmentation des taxes individuelles ne pourrait être conduite avec pour but d’assainir le budget de la commune. Leur part est si faible dans le budget que ce serait un acte inutile».D’autantplusinutilequepourSimoneBeissel,lasituationqueconnaîtlavilleestplutôtfavo-rable:«C’est, typiquement, un budget de conti-nuité et d’investissement que l’on va soumettre au vote. Il peut être mis en œuvre parce que les finances sont saines, solides et stables».Investirou redistribuer? Si la question se pose enpériodedeconjoncturefavorable,FrançoisBau-schn’afficheaucunehésitationquantàl’optionàdéfendre: «Nous choisissons d’investir, parce qu’il est vital que la ville reste compétitive. Il est d’ailleurs nécessaire de mettre face à face les chapitres recettes et dépenses pour appréhen-der la situation. La plus grande part des ‡

Quelques chiffres

83.800, c’est le nombre de résidents présentés au titre du budget rectifié 2007. Une hausse de 8% de la population qui aura une incidence certaine sur la clé de réparti-tion, via le Fonds de dotation. 20%, c’est la baisse constatée de la consommation du gaz sur le même exercice, en raison d’un hiver relativement clément. 625,3 millions d’euros, c’est l’estimation faite au titre des dépenses ordinaires pour l’exercice 2008.

A few figures83,800 is the number of residents pre-sented by virtue of the rectified 2007 budget; an 8% increase of the population which will have a certain impact on the distribution key, via the allowance Fund. 20% is the reduction observed in the consumption of gas over the same financial year, due to a relatively clement winter. 625.3 million euros is the estimate made by virtue of ordinary expenses for the financial year 2008.

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‡ dépenses ordinaires est celle liée au person-nel, elle représente 42% du budget global. C’est une charge incompressible à laquelle il faut être très attentif. Ensuite, vient l’achat d’énergie, qui engloutit 24% du budget de la commune, devant les produits de l’exploitation (20%), l’adminis-tration et le bâtiment (6% chacun) et enfin, la flotte de véhicules (2%)».

Question de prioritésCe développement structurel, laVille en a

d’ailleursfaitsonchevaldebataille,auxcôtésdesgrandesprioritésqueconstituentle loge-ment,lamobilitéetlesystèmescolaire.Iln’estdès lorspas surprenantque ces thématiquesrecueillent lamajorité des grands investisse-ments2008.FrançoisBausch:«Nous nous bat-tons, par exemple, pour obtenir davantage de mixité dans la ville. Il est donc indispensable de réduire la pression dans le champ du locatif. Nous allons investir à cette fin, en 2008, 10,6 mil-lions d’euros, avec notamment la création de 43 appartements à la Rocade de Bonnevoie. Dans ce même chapitre, les primes d’acquisi-tion seront augmentées de 20%, l’aide au loge-

ment dans un secteur dit protégé le sera dans les mêmes proportions».Encharge,également,duportefeuilledelamobilité,FrançoisBauschseréjouitégalementdesinnovationsappeléesà être estampillées 2008: «Le seul point du transport en commun sollicitera, à lui-seul, quelque 53 millions d’euros, soit près de 10% du budget global de la capitale. L’innovation principale, cette année, sera l’investissement dans un système d’exploitation des bus par satellites. Ce système, dont le coût est estimé à 5 millions d’euros (dont2,8en2008etlerestepour2009,ndlr.), améliorera de manière signifi-cative la qualité du service offert. Ce sera tout bénéfice pour les utilisateurs».PourSimoneBeissel,laquestiondel’eauseraégalementaucœurdespréoccupationsdel’année2008:«La Ville de Luxembourg dispose, sur son territoire, de nombreuses sources dont 38 répondent aux normes d’hygiène en vigueur. Il est important que l’on se serve de cet atout pour réduire notre dépendance». Et nos interlocuteurs de souli-gnerl’importancedes«8,5 millions d’euros ainsi investis dans l’infrastructure du réseau d’eau potable, dans la mise en ordre des cours d’eau… La station d’épuration de Beggen profitera, pour sa part, d’une rénovation estimée, dans le bud-

get 2008, à 15,5 millions d’euros». LogementspourpersonnesâgéesàMerl,8millionsdéblo-quéspourlaconstructiond’infrastructuressco-laires (nouvelles), accompagnement des plusdémunispar l’introductiondenouvellesaides«notamment dans l’énergie»… Une approchepoint par point dont François Bausch tient àdéfendre la cohérence globale: «La comptabi-lité communale est très transparente, elle est même accessible à tout citoyen, dès que le bud-get est voté. Le vote du budget profite d’une organisation très démocratique! En outre, nous ne sommes pas seuls maîtres à bord. Le minis-tère de l’Intérieur contrôle ces comptes, c’est notre autorité supérieure».Et lepremieréche-vindeconclure:«Nous nous efforçons, au tra-vers de ce budget, de construire une politique dans laquelle toutes les catégories de popula-tion se reconnaissent et se retrouvent. Nous nous efforçons aussi de limiter les frais de fonctionne-ment. La population sur la capitale est en aug-mentation, nous devons anticiper l’amplification de ce phénomène, cela passera par une moderni-sation – dans tous les domaines – de la ville, qui a effectivement un coût. C’est tout cela qu’il faut prendre en compte dans la présentation d’un budget».Alexis Juncosa

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Vote du budget: les grandes lignes La loi communale du 13 décembre 1988, disponible dans son intégralité sur le site www.vdl.lu, explique que l’administration communale est tenue d’établir annuellement un budget comprenant toutes les recettes et toutes les dépenses à effectuer au cours de l’exercice financier pour lequel il est voté. Le budget est proposé par le collège des bourgmestre et échevins qui en justifie les dispositions. Il est voté par le conseil communal avant le début de l’exercice financier. Le budget voté est soumis par le collège des bourgmestre et échevins au commissaire de district, qui le transmet avec ses observations éventuelles au ministre de l’Intérieur. Avant de procéder au vote du budget, le conseil communal arrête, sous l’approbation du ministre de l’Intérieur, les prévisions actualisées des recettes et des dépenses de l’exercice en cours sous forme d’un budget rectifié, qui est établi et voté dans les mêmes conditions et selon les mêmes règles que le budget. A partir de ce moment, le collège des bourgmestre et échevins établit les rôles et les titres de recettes et surveille la rentrée des fonds.

Vote on the budget: the outlines The communal law of 13 December 1988, available in its full version on the website www.vdl.lu, explains that the communal administration must draw up a budget on an annual basis including all the revenue and all the expenditure to be made during the financial year for which it is voted on. The budget is proposed by the College of Aldermen which justifies its provisions. It is voted on by the communal council before the start of the financial year. The voted budget is submitted by the College of Aldermen to the district commissioner who sends it with his potential observations to the Minister of the Interior. Before voting on the budget, the communal budget sets, under the approval of the Minister of the Interior, the updated forecasts of the revenue and expenditure of the current financial year in the form of a rectified budget which is drawn up and voted on in the same conditions and according to the same rules as the budget. From this moment, the College of Aldermen establishes the roles and the titles of revenue and supervises the return of the funds.

I nDecember,theCityofLuxembourg’s 2008 budget will be presented by its

reporter,SimoneBeissel,andthenvotedon.This will be the conclusion of a long proc-esswhose complexity is proportional to itsrelatedstakesandambitions.Anattempttoanalyse “the most important project of the year”, according to the city’sdeputymayor,FrançoisBausch.

Roadworks,constructionofbuildings,sala-ries, investments, large projects or smallexpenses…Everysecondofthelifeofamunici-palityisgovernedbyabudgetwhoserealisationcomesfromthemostmeticulousalchemy.Howdowetacklesuchacliff,howdowedecideontheprojectstobeundertakenandthosetobesetaside…Thediscussionstraditionallystartatthebeginning of the summer. François Bausch,deputymayorinchargeoffinance:“Our direc-tor of finance first of all issues an internal budgetary circular which, submitted to the departments, lists the priorities and directions of the College of Aldermen (readelsewhere,editor’snote).Towards the end of July, a meeting brings together the College, the director of finance as well as the director of technical services. Here, it particularly is a question of medium and long term planning”.Itisonlyuponthereturnfromthesummerbreakthatthefundamentaldiscus-sion really starts. François Bausch: “From the

end of September to the start of October, the Col-lege sets down to this draft budget. A full day of these three meetings is entirely dedicated to studying the budget. The College then deals with the expenses and the revenue, item by item”.Putforwardonestimate,theseexpensesandtherev-enuearemeticulouslystudiedandweighedupagainsteachother.FrançoisBausch:“This is the exact time when the College takes its responsibili-ties. It endeavours to remodel its numbers, which is a particularly difficult exercise as each depart-ment defends its aspirations with a lot of motiva-tion. Experience teaches us, however, that it is complicated to carry out, in time, all projects put on the table. We therefore have to put the priori-ties in order, through an act of reason”.

Agenuineresultofabalancingactcarriedoutwitheachdepartment,thebudgetisthusdrawnupinitsfinalversiontowardstheendofOcto-ber.FrançoisBausch:“The last one to date was presented on 6 November to the finance commis-sion which has to give its opinion before the vote in the council. The general framework was men-tioned, then all the members of the College talked with the commission” he explains. In parallel,everyyear,amemberfromthemajorityischo-sentoissueabudgetaryreportwhichhastobepresentedtothecommunalcouncil.Forthe2008budget, thisperson isSimoneBeissel.She isareporter who, thanks to being a former alder-

Question of moneyman, will, in December, be intent on giving areading,asexhaustiveas“lively”,ofthisbudget:“To take an image, we have, on the town scale, a ‘mini-parliament’. The communal council autho-rises itsCollegeofAldermen – which incarnates the executive power’ – to implement the city’s policy. It gives the ‘financial’ authorisation to raise resources and make expenses. In this exercise, it is the communal law which we use as a legal basis(seeenclosedtext)”.

In/out“When it comes to revenue, the sale of energy

represents, alone, 31% of the year’s total budget. But this figure is largely offset by the purchase cost of this same energy, as well as the cost related to the management, upkeep and development of the inherent infrastructure”, explains FrançoisBausch.“The second post-summer break item is related to collecting the business tax from compa-nies (24%,editor’snote). 17% comes, then, from the Communal Fund. This is a large pot built up at the national level by the ministry of the Inte-rior, the fruit of the public authority’s revenue (VAT,cartax,businesstax,etc.) which this minis-try assigns in accordance with certain distribu-tion criteria, including the surface area of the municipality, the resident population, etc. It is

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only then that we get to the other revenue in which you have to include land tax, different sub-sidies, etc.” Animmediatereadingwhichenablesa large perceived idea to be crushed: “With regards these figures, it is obvious that a policy to increase individual taxes could be conducted with the aim of making the commune’s budget healthy under no circumstance. Their percentage is so small in the budget that this would be a pointless act”. Evenmore pointless given that,forSimoneBeissel,thecity’ssituationisratherfavourable:“It is, typically, a budget of continuity and investment which will be submitted to the vote. It can be implemented because the finances are healthy, solid and stable”.Investorredistrib-ute?Ifthequestionisraisedduringafavourableeconomic climate, François Bausch shows nohesitationastotheoptiontobedefended:“We decide to invest, because it is vital that the city remains competitive. It is, furthermore, necessary to compare the revenue and expenditure in order to understand the situation. Most of the ordinary expenses are accounted for by the cost of the per-sonnel. This represents 42% of the total budget. This is a fixed cost to which we need to be very attentive. Then comes the purchase of energy, which devours 24% of the municipality’s budget, in front of the operating (20%), the administra-tion and the building (6% each) products and finally the fleet of vehicles (2%)”.

Thecityhasmadethisstructuraldevelopmentits battle horse, alongside the major prioritieswhicharehousing,mobilityand theeducationsystem.Itisthereforenotsurprisingthatthesethemestakeinthemajorityofthelargeinvest-mentsof2008.FrançoisBausch:“We are fighting, for example, to obtain more mix in the city. It is therefore essential to reduce the pressure in the domain of renting. To this end, in 2008, we will invest 10.6 million euros, particularly with the cre-ation of 43 apartments in Rocade de Bonnevoie. Still on this subject, the acquisition premiums will be increased by 20% and housing aid in a so-called protected sector will be increased in the same proportions”.Alsoinchargeofthemobilityportfolio, François Bausch also enjoys innova-tions likely to be stamped 2008: “The public transport point will solicit, alone, some 53 million euros, i.e. almost 10% of the capital’s total budget. The main innovation, this year, will be the invest-ment in a system of operating buses by satellite. This system, whose cost is estimated at 5 million euros (including2,8in2008andtherestfor2009,editor’snote), will significantly improve the qual-ity of the service offered. This will be a benefit entirely for the users”. For Simone Beissel, thewaterissuewillalsobethecentreofconcernsfortheyear2008:“The City of Luxembourg has, on its territory, numerous sources, of which 38 comply with the health standards in force. It is important

to use this asset in order to reduce our depen-dence”. And our contacts emphasise the impor-tance of the “8.5 million euros thus invested in the drinking water network’s infrastructure, in the organisation of bodies of water, etc. The Beggen purification station will, for its part, benefit from a renovation estimated, in the 2008 budget, at 15.5 million euros”. Housing for the elderly inMerl,8millionreleasedfortheconstructionof(new)schoolinfrastructures,supporttothemostdisadvantagedthroughtheintroductionofnewaids “particularly in energy”…A point-by-pointapproachwhoseoverallconsistencyFrançoisBausch is keen to defend: “The communal accounting is very transparent; it is even acces-sible to every citizen, once the budget it voted on. The budget’s vote benefits from a very democratic organisation! Furthermore, we are not the only masters on board. The Ministry of the Interior audits these accounts and is our higher author-ity”.Andthedeputymayorconcludes:“Through this budget, we endeavour to construct a policy in which all population categories are recognised and found. We also try to limit the operating costs. The population in the capital is increasing; we have to anticipate the amplification of this phenomenon and this will mean a modernisation – in all domains – of the city which effectively has a cost. All of this has to be taken into account in the presentation of a budget”.

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Regards sur la villeInformations pratiques, nouveautés shopping, nouvelles adresses et endroits à découvrir... Les temps forts de l’actualité citadine sont recensés au fil de ces pages, véritables fenêtres ouvertes sur la capitale en mouvement.Practical information, shopping news, new addresses and places to discover... The major topics of the city news can be found on the following pages, displaying the capital in motion.

City News

Nationalité, Citoyenneté, Identité et Intégration en questions

Sous cet intitulé, ce forum se tiendra les 10 et 11 décembre 2007 au Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster. L’accent sera mis sur les incidences de la présence croissante de migrants sur la cohésion sociale et l’identité des pays européens, tous confrontés au déclin démogra-phique. Seront évoqués, dans une démarche comparative, les mérites et les incon-vénients des deux principaux modèles, à savoir le droit du sol et le droit du sang. Les modèles d’intégration sont un peu partout en crise, d’où la recherche de nouvelles approches comme la double nationalité, d’actua-lité au Luxembourg et ailleurs, l’évolution des pratiques en matière de naturalisation, voire une citoyenneté de résidence ou la citoyenneté euro-péenne en gestation qui permettraient de dépasser en une synthèse supérieure le lien par trop étroit et contraignant entre identité nationale et intégration.Le forum réunira des spécialistes du Luxembourg, de France, d’Allemagne et d’autres pays européens. Il est ouvert au public.Questions on Nationality, Citizenship, Identity and Integration Under this title, the forum will be held on the 10th and 11th December 2007 at the Centre Culturel de Rencontre Abbaye de Neumünster. The focus will be on the impacts of the growing presence of immigrants on the social cohesion and the identity of European countries, all facing a demographic decline. As a comparison, the advantages and disadvantages of the two main models, i.e. the jus soli and the jus sanguinis, will be discussed. The inte-gration models are facing a crisis almost everywhere, hence the search for new approaches. These include dual nationality, current status in Luxembourg and elsewhere, the evolution of practices in terms of natu-ralisation and even residency or European citizenship in gestation. These would enable the too tight and constraining link between national iden-tity and integration to become more than a superior synthesis.The forum will be joined by specialists from Luxembourg, France, Germany and other European countries and is open to the public.Rens.: Institut Pierre Werner, tél.: 49 04 43 1, www.ipw.lu

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City NewsCity News

Le temps s’arrête en villeUn peu plus d’un demi-siècle après la création de la boutique, Goeres Horlogerie quitte le quartier de Belair et investit le centre de la capitale luxembourgeoise en s’installant rue Philippe II, aux côtés d’autres enseignes presti-gieuses. Sur quatre étages, la maison a regroupé ses collections luxueuses, telles que les bijoux Wellendorff, les perles Schoeffel, les montres Chanel et Hublot, ainsi que ses services admi-nistratifs. Les marques Rolex et Patek Philippe ont également apporté leur contribution à l’agencement, en ajoutant au caractère unique du magasin.Time stands still in the city Just over half a century after creating its store, Goeres Horlo-gerie is leaving the Belair district and is setting up shop on rue Philippe II, in the centre of the Luxembourg capital, alongside other presti-gious brands. On four storeys, the shop houses its luxury collections, such as Wellendorff jew-ellery, Schoeffel pearls, Chanel and Hublot watches, as well as its administrative services. The brands Rolex and Patek Philippe are also adding to the unique character of the store.Goeres Horlogerie, 22 rue Philippe II, Luxembourg. www.goeres.lu

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La créativité pour la vieDans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le Sida (samedi 1er décembre), l’Aidsberodung en collaboration avec les Maisons des Jeu-nes du Grund et de Clausen d’Inter-Actions, a choisi de sensibiliser le public en initiant une chaîne de solidarité s’exprimant par la création d’un Quilt for Life. Une centaine de personnes ont accepté le défi en réalisant une pièce (de 1 x 1 mètre) du Quilt par la décoration d’une toile, que ce soit par la peinture ou autrement. De nombreux artistes luxembourgeois ont, quant à eux, réalisé des œuvres originales sur le thème du sida. Ces œuvres et le Quilt seront dévoilés lors du vernissage (01/12 à 17h) à l’Abbaye de Neumünster. Un Solidarity Candle y sera également allumé, en signe de soutien à toutes les personnes vivant avec le virus HIV résidant au Luxem-bourg. Les personnes souhaitant témoigner de leur solidarité pourront acheter symboliquement une bougie au stand de l’Aidsberodung installé le 1er décembre au Roude Pëtz à Luxembourg-ville (Grand-rue). Creativity for life Within the context of World AIDS Day (Saturday, 1st December), the Aidsberodung in collaboration with the Maisons des Jeunes du Grund et de Clausen d’Inter-Actions, has decided to raise pub-lic awareness by starting a chain of solidarity creating a Quilt for Life. Some hundred people accepted the challenge to each make one square (1 x 1 metre) of the Quilt, decorating a piece of fabric either by painting or by any other means. Numerous Luxembourg artists have, for their part, created original works on the theme of AIDS. These works and the Quilt will be unveiled during the exhibition opening (01/12 at 5pm) at the Abbaye de Neumünster. A solidarity candle will also be lit there, as a sign of support to all persons living with the HIV virus residing in Luxembourg. People wishing to show their solidarity can symbolically buy a candle at the Aidsberodung stand set up on the 1st December at the Roude Pëtz in Luxembourg-city (Grand Rue). Journée mondiale de lutte contre le Sida, samedi 1er décembre 2007. Rens.: www.aids.lu

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City News

La Roumanie en fêteDepuis 1990, après la chute du communisme, la Roumanie célèbre sa Fête Nationale le 1er décem-bre. Cette date représente un moment symbo-lique important pour la constitution de la Roumanie moderne, celui de l’union de tous les territoires habités par les Roumains dans une seule entité. L’union fut accomplie sous le règne du roi Ferdinand Ier de Roumanie, (né prince Ferdinand de Hohenzollern-Sigmaringen), à Alba Iulia, ville transylvaine, après le vote de la Grande Assemblée Nationale pour l’unification des régions de la Transylvanie, du Banat, de la Crisana et du Maramures avec la Roumanie, ville historique où, en 1922, le roi Ferdinand fut couronné roi de tous les Roumains. Cette année, la fête nationale roumaine prend une saveur particulière puisque le pays a fait son entrée dans l’Union européenne et a participé pour la première fois au programme des Capitales culturelles européennes, en partenariat et avec le soutien du Grand-Duché, donnant lieu à de nombreuses manifestations culturelles au Luxembourg et à Sibiu en Roumanie. (voir Highlights).Romania in celebration Since 1990, after the fall of communism, Romania has celebrated its National Holiday on the 1st December. This date is an important symbolic moment for the estab-lishment of modern Romania, that of the union of all territories inhabited by Romanians in a single entity. The union was accomplished under the reign of King Ferdinand I of Roma-nia, (born Prince Ferdinand of Hohenzollern-Sigmaringen), in Alba Iulia, a Transylvanian town. The union was created after the vote by the Great National Assembly on the unification of the regions of Transylvania, Banat, Crisana and Maramures with Romania, the historic city where, in 1922, King Ferdinand was crowned king of all Romanians. This year, the Romanian national holiday is of great importance since the country has become a member of the Euro-pean Union and has participated for the first time in the European Capital of Culture Pro-gramme, in partnership and with the support of the Grand Duchy, giving rise to numerous cultural events in Luxembourg and in Sibiu in Romania. (see Highlights).

Hotcity: offre élargiePermettant aux nomades de l’Internet de surfer alors qu’ils se déplacent en ville grâce à un réseau d’antennes wifi, Hotcity se veut aussi être une plateforme de communication rapprochant l’administration communale et les commerçants des citoyens et des visiteurs de la capitale luxem-bourgeoise. Disponible gratuitement depuis juillet dans la Ville-haute, le réseau prend de l’ampleur: grâce à un partenariat avec l’Entreprise des P&T, il entre dans sa phase II et devrait s’étendre dans les prochaines semaines aux quartiers de la gare, puis, courant 2008, couvrir l’ensemble du territoire de la ville. L’offre de Hotcity s’élargit également, puisque le potentiel sera utilisé pleinement au niveau des contenus avec l’extension de l’offre pour la recherche localisée de magasins, de restaurants… Un autre partenariat avec SES Astra devrait permettre d’accroître l’offre de diffusion à la télévision mobile. Hotcity: extended service Enabling internet users to surf even when they are in the city via a network of wifi access points, Hotcity is also a communication platform bringing together the communal authorities and local traders with those visiting the Luxembourg capital. Available free of charge since July in the upper part of the City, the network is extending: thanks to a partnership with the P&T Luxembourg, Hotcity launches its second Phase and should be extended in the coming weeks to the station districts, with the aim to cover the entire city in 2008. Hotcity’s offer is also extending since the potential will be fully used on the content level with the addition of a search service which allows the user to find local shops, restaurants, etc. Another partnership with SES Astra should enable the broadcasting offer to be extended to mobile tele-vision. www.hotcity.lu

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L’Athénée Roumain de Bucarest est une des premières institutions culturelles appartenant à l’Etat moderne roumain.

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City News

Cinq étoiles grand-ducalesIntégré dans le projet de rénovation urbaine encouragé par la Ville de Luxembourg, le Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal ouvre ses portes cou-rant décembre dans le quartier de la Rocade de Bonnevoie. Surplombant les quartiers historiques classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO, à deux pas de la gare (TGV) et du centre-ville, ce nouvel établissement de prestige, dont la conception a été confiée au Luxembourgeois Marc Werner, offre une allure architecturale résolument contemporaine. S’élevant sur sept étages, Le Grand Ducal, entièrement décoré dans un style moderne et épuré par Philippe Capron du bureau Inter Art, primé aux Hermes Awards, dispose de 128 chambres (dont des suites), offrant toutes le confort et les équipements technologiques les plus modernes, une Board Meeting Room dotée d’équipements de pointe destinée aux rencontres professionnelles, un salon de thé et un espace fitness. Bénéficiant d’une vue panoramique exceptionnelle, le restaurant gastronomique Top Floor, posé au dernier étage, est parrainé par le renommé chef alsacien Antoine Westermann. La cuisine sera orchestrée par Sébastien Perrot, ayant offi-cié dans de réputés hôtels parisiens. Trois salles à manger privatives et le Coco Mango, bar lounge, viennent compléter l’offre. Five Grand-Ducal stars Part of the urban renovation project encouraged by the City of Luxembourg, the hotel Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal opens its doors in December in the Rocade de Bonnevoie district. Over-looking the historic districts classed as UNESCO World Heritage, a stone’s throw from the train station (TGV) and the city centre, this new, prestigious establishment, whose design has been entrusted to the Luxembourg-based architect Marc Werner, offers a completely contem-porary architectural style. On seven storeys, Le Grand Ducal, entirely decorated in a modern, clean style by Philippe Capron from the firm Inter Art, awarded at the Hermes Awards, has 128 rooms (including suites), and offers all the comfort and the most modern technological equipment, a board meeting room equipped with high-tech equipment designed for business meetings, a tea room and a gym. Benefiting from an exceptional panoramic view, the gastronomic restaurant Top Floor is sponsored by the renowned Alsace chef Antoine Westermann. The kitchen will be run by Sébastien Perrot, who has been in charge in renowned Parisian hotels. Three private dining rooms and the Coco Mango lounge bar will complete the offer. Sofitel Luxembourg Le Grand Ducal, 40, boulevard d’Avranches, Luxembourg.

Les designers de mode portugais ont désormais leur boutique dédiée dans la capitale luxem-bourgeoise. Urbanshoes a ouvert ses portes il y a quelques semaines et présente une large gamme de chaussures et accessoires de mode (des sacs aux bijoux) ultra tendance et exclusi-vement made in Portugal. La nouvelle enseigne dispose de marques et de signatures de jeunes valeurs montantes du monde de la mode aussi prestigieuses et réputées internationalement que Miguel Vieira et Luís Onofre. Urbanshoes offre ainsi une vitrine représentative et origi-nale de ce qu’offre la création lusophone der-nier cri dans l’univers de la mode. “Iber-trendy” shoes! Portuguese fashion design-ers now have their own dedicated store in the Luxembourg capital. Urbanshoes opened its doors a few weeks ago and has a wide range of high fashion shoes and accessories (from bags to jewellery) that are exclusively made in Portu-gal. The new store has brands and signatures of young rising stars of the fashion world as inter-nationally renowned and prestigious as Miguel Vieira and Luís Onofre. Urbanshoes thus offers an original shop window that is representative of what the very latest in Portuguese design has to offer the fashion world. Urbanshoes, 25, boulevard Royal, Luxembourg.

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Des chaussures «Iber-tendance»!

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Nouveautés en bref:Véritable temple du naturel, Lush (60, Grand-Rue, Luxembourg) est internationalement reconnu pour la fabrication de tous ses cosmétiques à la main et avec des fruits et légumes frais, sans ajouts de conservateurs ou de produits d’origine animale. Une vraie philosophie estampillée sur tous les produits où le client retrouve non seulement le détail de la fabrica-tion mais également le nom de la personne qui a confectionné le produit!News in brief... A real temple of nature, Lush (60, Grand-Rue, Luxem-bourg) is internationally renowned for its hand-made cosmetics, made with fresh fruit and vegetables, with no added preservatives, using only vegetarian products. All of Lush’s cosmectics are true to this philosophy. On each product, customers receive details about the manufacturing as well as thew name of the person who made it!

Autre lieu olfactif ayant ouvert à Luxembourg-ville, l’enseigne lettonne Stenders (24A, avenue de la Porte-Neuve, Luxembourg) diffuse une large gamme de savons, de boules et laits de bain, de lotions et pommades et autres produits naturels inspirés des saisons et également fabriqués à la main.Another olfactory location that has opened in Luxembourg-city is the Latvian store Stenders (24A avenue de la Porte Neuve, Luxembourg). This store has a wide range of soaps, bath balls and milks, lotions and pomades and other natural products inspired by the seasons and also hand-made.

Les fêtes de fin d’année approchent à grands pas. Pour combler petits et grands, trouver le cadeau qui fera plaisir, les magasins seront ouverts les dimanches 2, 16, 23 et 30 décembre.The end-of-year parties are approaching quickly. To delight both young and old and find the present they’ll adore, shops will be open on Sunday 2, 16, 23 and 30 December.

And the playlists winner is… Entre octobre 2006 et juillet 2007, le Mudam invitait les amateurs de musique à proposer librement leur playlist, diffusée tous les mer-credis au Mudam Café. Un jury composé de professionnels du monde de la musique a pro-cédé à une sélection et a désigné le lauréat du concours, qui a réuni près de 38 participants. Grand vainqueur: Red aka Boy of the Bipolar Neighbor aka Fred du d:qliq, qui verra ainsi sa sélection produite et distribuée sous le label Mudam Playlist. Arrivaient en deuxième posi-tion, Frédéric Silvestrini aka Little Dash et ex aequo à la troisième place, les playlists de Stéphane Courcy de Rosa – Sonic – Hélio Camacho.And the playlists’ winner is… Between Octo-ber 2006 and July 2007, the Mudam museum invited music fans to freely suggest their playl-ist, broadcast every Wednesday at the Mudam Café. A jury made up of professionals from the world of music then selected and appointed the winner of the competition which had close to 38 participants. And the winner is: Red aka Boy of the Bipolar Neighbor aka Fred du d:qliq, who will thus see his selection produced and distrib-uted under the label Mudam Playlist. Frédéric Silvestrini aka Little Dash came in second place, with the playlists of Stéphane Courcy de Rosa – Sonic – Hélio Camacho in joint third.Ph

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Lush fabrique tous ses cosmétiques avec des fruits frais

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Giving the Future a Past“As well as this Europe that remains to be built… there is a Europe we inherited and which we in turn shall leave to others. The future cannot be built without memory.”Andrei Plesu, Romanian philosopher and former Minister for Foreign Affairs.

P reserving the memory and the linked cultural heritage among European states was the initial goal of the

Council of Europe’s Cultural Routes Program in 1987. Drawing inspiration from the very first Santiago Routes of the XIth century, when pilgrims traveled to Rome and Jerusalem, the concept remains the same. The idea is that in recognizing its shared history, the result will solidify the concept of the “European citizen” – focusing on that which unites the member states, rather than on what divides them.

Romanian Sorina Capp is the directrice adjointe of the European Institute of Cultural Routes that coordinates the 24 officially recog-nized cultural routes in 49 countries. “It started as a cultural cooperation among countries with the first pilgrim route – Santiago de Compostela. We never imagined the program would become so expansive. Every day there is a new proposal!” ‡

162 nationalities live in Luxembourg, including 800 Romanians.162 nationalités cohabitent à Luxembourg, dont 800 Roumains.

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Sorina Capp, directrice adjointe de l’Institut européen des Itinéraires culturels

Photos: Andres Lejona

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Razvan-Petru Radu, Président de l’association Romania-Luxembourg Business Forum

‡ There are now cultural itineraries that journey through a network of art, history, architecture and music. Routes span a diverse spectrum, from Mozart’s Europe to the influences of the Viking Age. Some paths have religious connections, such as the travels of Sigeric, the Archbishop of Canter-bury. Other itineraries explore fortified castles and archeological sites while still others link land-scapes and gardens throughout Europe. A single itinerary may cover as many as ten countries.

Not every proposal for itineraries makes the cut. “It has to tell a story about Europe,” Sorina emphasizes. “It must cross borders and have a strong network throughout to support it.” The trans-border aspect is key. “For example, in Sicily you can see in one building the influences of both the Normans and the Arabians. These routes trace the rich influences that we all share.”

In her offices at the Centre Culturel de Ren-contre, Abbaye de Neumünster where the Insti-tute of Cultural Routes is now based, Sorina Capp points out a huge stone marker. “It is the first marker for tracing the routes of St. Martin. It is a project of the ‘Youth in Progress’ program

– putting young people in charge of researching and implementing a specific itinerary.”

As a Romanian, Sorina understands well the multicultural influences in her own country. In Sibiu, for example, the historical and architec-tural stamp can be seen in Gothic arcades, Renaissance houses and Baroque churches. But something else has shaped the landscape of Romania, especially in Transylvania, which offers a direct connection to Luxembourg.

“The Saxon influence is undeniable in Sibiu. They actually speak a kind of Luxembourg lan-guage. The architecture, the ordered gardens – this is not Romanian. This is Saxon.”

Sorina explains how settlers from the Rhine-Moselle region founded Sibiu in the XIIth century. They created ‘Siebenbürgen’, the seven fortified cities, as well as massive, fortified churches. “There still exists this partnership between Luxembourg and this part of Romania. They speak the same language. They understand each other.”

It is no accident, then, that Sibiu shared the title of European Culture Capital with Luxem-

Razvan Radu, originally from Bucharest, came to Luxembourg as a result of a deci-sion one afternoon that, in his words, “changed my life.” Having to decide quickly among European scholarships in 1998, he based his choice of Luxembourg on a 4-hour tour of the city that he had taken the summer before. “It was a sunny day in July. I walked through the city and thought it was fantastic.” Razvan’s enthusiasm for Luxembourg continues as he now heads the Romania-Luxembourg Business Forum, a non-profit support organization that promotes networking opportunities between Romania and Luxembourg. “It is an economic exchange; our goal is to create opportunities for businesses. Members from many sectors of the busi-ness community lend support. Luxembourg is one of the top 20 investors in Romania.” The Forum has helped organize Romanian participation in the Festival of Migration, among other local events. The idea is to increase awareness of the Romanian culture and character as well. “We are very flexible and open-minded!” D.F.A.

Networking Opportunities

Des opportunités de créer des réseauxRazvan Radu, originaire de Bucarest, est arrivé au Luxembourg à la suite d’une déci-sion prise par un bel après-midi qui, selon ses termes, «a changé ma vie». En 1998, alors qu’il devait faire son choix parmi plusieurs bourses européennes, il a opté pour le Luxembourg en se basant sur une excursion de 4 heures qu’il y avait faite l’été précédent. «C’était une belle journée ensoleillée du mois de juillet. J’ai déambulé dans la ville et l’ai trouvée fantastique». L’enthousiasme de Razvan pour le Luxembourg ne s’est jamais démenti et il dirige aujourd’hui l’association Romania-Luxembourg Business Forum, une asbl dont l’objectif est de développer les réseaux entre la Roumanie et le Luxembourg. «C’est un échange économique, et notre but est de créer des opportunités d’affaires avec le soutien de membres issus de nom-breux secteurs du monde des affaires. Le Luxembourg fait d’ailleurs partie du top 20 des investisseurs en Roumanie». Le forum a aidé à organiser la participation roumaine au Festival des Migrations, entre autres événe-ments locaux. «Nous sommes très flexibles et ouverts aux autres cultures».

bourg this year. Embracing the theme of “Crossing Borders”, Sibiu chose “City of Cul-ture/City of Cultures”, celebrating the ethnic diversity within the city, as well as its shared history with neighboring countries Hungary and Bulgaria. There were festivals throughout the country earlier in the year, as well, when Romania marked its official entry into the European Union.

As Romania takes its solid place in the Euro-pean Community, it has also raised its own international profile through tourism, promot-ing its rich heritage to other European commu-nities. This has already paid off economically, and there are long-term goals to preserve the historical sites that suffered neglect during the years of the communist regime.

The goal mirrors the concept behind the Cultural Routes Project itself – recognizing and protecting the common history that all Europe-ans share. Andrei Plesu: “Give us a chance for the future and we in turn will give you a piece of your past. We are part of your heritage. Help us save it.” Deborah Fulton Anderson

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culturels, Sorina Capp nous indique une énorme borne en pierre. «C’est la première borne qui a tracé les chemins de Saint-Martin. Il s’agit d’un projet du programme «Jeunesse en action», qui charge les jeunes de mener des recherches et de mettre en œuvre un itinéraire spécifique».

En tant que Roumaine, Sorina saisit parfaite-ment les influences multiculturelles dans son propre pays. A Sibiu, par exemple, l’empreinte historique et architecturale apparaît dans les arcades gothiques, les maisons de style Renais-sance et les églises baroques. Mais le paysage roumain est également marqué par autre chose, surtout en Transylvanie, qui offre une connexion directe avec le Luxembourg.

«L’influence saxonne est indéniable à Sibiu. On y parle aujourd’hui une langue qui s’appa-rente au luxembourgeois. L’architecture et l’agen-cement des jardins n’ont rien de roumain. C’est du pur saxon».

Sorina nous explique alors comment des colons en provenance de la région Rhin-Moselle ont fondé Sibiu au XIIe siècle. Ils ont créé «Siebenbürgen», les sept cités fortifiées, ainsi que d’imposantes églises fortifiées. «Ce lien his-torique existe toujours entre le Luxembourg et cette partie du territoire roumain. Ils parlent ‡

A l’instar de cette Europe qu’il nous est donné de construire aujourd’hui, n’oub­li­

ons pas qu’il existe une Europe dont nous avons hérité et que nous cèderons à notre tour aux autres. L’avenir ne peut se b­âtir sans la mémoire du passé», Andrei Plesu, philosophe roumain et ancien ministre des Affaires étrangères.

Préserver la mémoire et le patrimoine cultu-rel des différents états européens, tel était l’ob-jectif initial du programme des Itinéraires culturels créé par le Conseil de l’Europe en 1987. S’inspirant des tout premiers Chemins de Saint-Jacques de Compostelle du XIe siècle, époque où les pèlerins partaient de Rome pour rejoindre Jérusalem, le concept reste le même. L’idée est la suivante: le concept de «citoyen européen» doit sortir renforcé d’une démarche de reconnaissance de notre histoire commune, en mettant l’accent sur ce qui unit les états membres plutôt que sur ce qui les sépare.

La Roumaine Sorina Capp est la directrice adjointe de l’Institut européen des Itinéraires culturels, qui coordonne les 24 itinéraires cultu-rels reconnus officiellement dans 49 pays. «Tout a commencé comme une coopération culturelle entre les pays, avec le premier chemin de pèleri-nage de Saint-Jacques de Compostelle. Jamais

nous n’aurions pu imaginer, à l’époque, que ce programme prendrait une telle ampleur. Chaque jour, nous recevons une nouvelle proposition!».

Il existe à l’heure actuelle des itinéraires culturels qui parcourent les domaines de l’art, de l’histoire, de l’architecture et de la musique. Ces itinéraires abordent des thèmes très variés, de l’Europe de Mozart aux influences de l’ère des Vikings. Certains sont teintés de religion, comme le voyage entrepris par l’archevêque de Canterbury, Sigéric, pour se rendre à Rome. D’autres explorent les châteaux forts et les sites archéologiques, tandis que d’autres encore s’in-téressent aux paysages et aux jardins. Un seul itinéraire peut couvrir pas moins de dix pays.

Pourtant, toutes les propositions d’itinérai-res ne sont pas retenues. «Il faut que l’itinéraire nous relate une histoire liée à l’Europe», précise Sorina. «Il doit traverser les frontières et être soutenu par un réseau solide de connexions». L’aspect transfrontalier est fondamental. «En Sicile, par exemple, un seul bâtiment peut révé-ler les influences normandes et arabes à la fois. Ces itinéraires retracent les références histori-ques que nous partageons tous».

Dans ses bureaux du Centre Culturel de Ren-contre, à l’Abbaye de Neumünster où siège aujourd’hui l’Institut européen des Itinéraires

Créer un passé pour l’avenir

Carmen Dinu, rédactrice en chef, Nine O’Clock Romania

As Senior News Editor, Europe, for the daily Romanian newspaper Nine O’Clock-Romania, Carmen Dinu is constantly on the road between Brussels, Luxembourg and Strasbourg. Her particular focus is to report on European and International Affairs as well as on the European Commis-sion. “Every day is a challenge. You are right in the middle of events.”Nine O’Clock is the first and only publica-tion of its kind, and for twelve years it has been publishing articles on foreign politics, business, finance and sports. It is written in English and targeted at the many foreign residents in Romania, as well as business-men and tourists.“They wanted it to be the first ‘read’ that people would see when they arrived at the office and were drinking their first cup of coffee. That’s why it’s called Nine O’Clock.” It was also meant to be a bridge between the burgeoning financial markets in Romania and ‘the democratic West’.” The formula has been so successful that two other publications, in French and Italian, are now available. D.F.A.

The Nine O’Clock Report

Le Nine O’Clock ReportEn tant que rédactrice en chef de la rubri-que européenne pour le quotidien roumain en langue anglaise Nine O’Clock-Romania, Carmen Dinu est constamment sur les routes. Ses reportages se concentrent sur les affaires internationales et européennes ainsi que sur la Commission européenne. «Chaque jour représente un nouveau défi. Vous êtes véritablement au cœur des événements». Nine O’Clock est la première publication de ce type et est unique en son genre: depuis douze ans, elle publie des articles sur la politique étrangère, les finances et le sport. Rédigée en anglais, elle s’adresse aux étrangers résidant en Roumanie, aux hommes d’affaires et aux touristes. «Ils voulaient que ce soit le premier journal que les gens puissent lire en arrivant au bureau et en sirotant la première tasse de café de la journée. C’est pourquoi il est intitulé Nine O’Clock. Le but était de jeter un pont entre les marchés financiers bourgeonnants en Roumanie et la démo-cratie occidentale». Deux autres publica-tions, l’une en français et l’autre en italien, sont aujourd’hui également disponibles.

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Le Dr Robert Rusu exerçait jadis comme chirurgien urgentiste en Roumanie. Il était également fumeur. Après avoir déménagé au Luxembourg et s’être consacré à un doctorat en psychologie à l’Université de Metz, le Dr Ruzu est désormais spécialisé dans la tabacologie ou le traitement de la dépendance à la nicotine. «Je reçois les cas difficiles qui sont recommandés par d’autres praticiens généralistes. Pour chaque cas, je conçois un programme individuel». Entre l’entretien de départ et la dernière bouffée de la dernière cigarette, il peut souvent s’écouler un an. «La motiva-tion est le facteur clé. On peut recourir à la thérapie comportementale ou aux patches de nicotine, ou encore combiner les deux. Chaque cas est unique». Qu’il revête sa blouse blanche d’interne en médecine générale à l’Université de Luxem-bourg ou qu’il traite des aspects comporte-mentaux de la dépendance, le Dr Rusu pense qu’il faut soigner «le patient dans sa globalité»: faut trouver un équilibre entre les solutions médicales et les facteurs sociaux, émotionnels et environnementaux. «C’est un aspect que nous avons négligé pendant de nombreuses années».

Arrêter la cigarette

Romania Facts

For More inForMAtionromanian embassy Ambassador: HE Vlad Alexandrescu41, boulevard de la PétrusseL-2320 Luxembourghttp://luxemburg.mae.ro

romania Luxembourg Business Forumwww.romlux.org

nine o’Clock romaniawww.nineoclock.ro

romania in Luxembourg01.12-15.12.07 Romanian Film Festival, Esch-sur-Alzette, Thionville, Sarreguemines, Longwywww.kulturfabrik.lu

ABout roMAniA Population 22.276.056 (July 2007) Capital: BucharestGovernment: RepublicNational Day: 1 December (1918)Chief of State: President Traian Basescu.Head of government: Prime Minister Calin Popescu-Tariceanu

Where roMAniAns WorkEU institutions, industry, investment firms, language schools

FAMous roMAniAnsGeorge enescu, composerConstantin Brancusi, artistilie nastase, tennis player

hoW Do You sAY?Good day! Good morning! Good evening! Buna ziua! Buna dimineata! Buna seara!

Dr Robert Rusu was an Emergency Room surgeon in Romania. He also used to smoke. After moving to Luxembourg and working towards a doctorate in psychology at the University of Metz, Dr Rusu is now a specialist in a new field of preventative medicine: tabacologie, or the treatment of nicotine addition. “I get the tough cases that are referred to me by other general practitioners. For each case, I design an individual program.” From the initial questionnaire – to determine the level of addiction and method of treatment – to the last drag on the last cigarette, it can often take a year. “Motivation is key. We can use behavioral therapy or nicotine patches, or a combination. Each case is unique.” Whether in his role as an intern in general practice with the University of Luxembourg or in his work with the behav-ioral aspects of addiction, Dr Rusu believes it is important to treat “the whole patient.” This means finding a balance between straight medical solutions (prescribing tests and drugs) and social, emotional and environmental values as well. “It is a problem we’ve neglected for many years”.D.F.A.

Dr. Robert Rusu, Médecin Généraliste en Formation Spécifique à l’Université de Luxembourg

Kicking the Habit

‡ la même langue. Ils se comprennent». Ce n’est donc pas un hasard si Sibiu partage cette année le titre de Capitale culturelle européenne avec le Luxembourg. Embrassant le thème «transfrontalier», Sibiu a choisi pour slogan «Ville de la culture – Ville des cultures», pour célébrer la diversité ethnique de la ville ainsi que son histoire commune avec ses pays voi-sins, la Hongrie et la Bulgarie. Le début de cette année a également été émaillé d’une série de festivals à travers tout le pays, en hommage à l’entrée officielle de la Roumanie dans l’UE.

Alors que la Roumanie s’ancre solidement dans la Communauté européenne, elle en pro-fite pour relever son image internationale par la promotion touristique et invite les autres états européens à venir découvrir la richesse de son patrimoine. Les retombées économiques ne se sont pas fait attendre et l’objectif à long terme est de préserver les sites historiques qui ont été négligés pendant les années de régime communiste. Cet objectif reflète bien le concept qui sous-tend le projet d’Itinéraires culturels lui-même: reconnaître et protéger l’histoire commune que partagent tous les Européens. Andrei Plesu : «Donnez-nous une chance pour l’avenir et en échange, nous vous donnerons un morceau de votre passé. Nous faisons partie de votre héritage. Aidez-nous à le sauver».

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Photo: Andres Lejona

Konzept geglücktFür Theater-, Opern- und Tanzliebhaber ist der Besuch der auch als „Neien Theater“ bekannten Bühne am Glacis ein Muss. International gefeierte Künstler und anspruchsvolle Produktionen sorgen für ein Programm, das dem Vergleich mit dem Ausland mehr als standhält.

L uxemburg soll europäisches Format bekommen.Wenndas Pei-Museum und die Konzerthalle auf Kirchberg

fertig gestellt sind, wird hier ein spannendeskulturellesDreieckentstehen,indemdasThea-termithaltenmuss.IchmöchtedenOrtbelebenundauchverstärkteinjüngeressowieinterna-tionales Publikumansprechen“,wünschte sichIntendant Frank Feitler in einem Interview2003,kurzbevordas„GrandThéâtre“nachfünf-jährigenRenovierungs-undSanierungsarbeitenwiedereröffnetwerdenkonnte.

DasssichdasambitiöseAnliegeninderZwi-schenzeitalsüberauserfolgreicherwiesenhat,beruhtaufverschiedenenFaktoren.ZumeinenwohlaufFrankFeitlerselbst,deresmitseinemTeam geschafft hat, die Kulturszene Luxem-burgsmit spannenden Eigenproduktionen inZusammenarbeit mit dem Kapuzinertheatersowie innovativen Inszenierungen, darunteretliche internationaleWeltpremierenwie z.B.von der renommierten Choreographin SashaWaltz,nachhaltigzubeleben.

Frischer WindDas Theaterwurde nicht nur imHinblick

auf Innenausstattung und Bühnentechnikrundum erneuert, auch inhaltlich weht seit2003 ein frischer und für manche Besuchervielleicht auch hin und wieder stürmischerWind.Dennochhabeman,soFeitler,seitderWiedereröffnungsichermehrZuschauerdazugewonnen als „Stammkunden“ verloren. VielAnklangfindetdasProgrammzunehmend‡

Grand Théâtre

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Frédéric Flamand-Humberto & Fernando Campana

‡beidenzahlreichennicht-luxemburgischenEinwohnern,dieimmerhin70%derGesamt-zuschauerzahlausmachen.Vorallemimeng-lischsprachigen Bereich wurden zahlreicheAnstrengungenunternommen.Sokonntenu.a.Produktionen mit Schauspielstars wie RalphFiennesverpflichtetwerden.Für2008/2009isteinganzerMonatmitenglischenundamerika-nischen Inszenierungen aus Oper, Tanz undTheatergeplant.

BesonderserfolgreichsindgenerelldieSpar-ten Oper und Tanz, deren Vorstellungen fastimmer ausverkauft sind. Das Theater tut sichdagegenetwasschwererundkannnurbeisehrbekannten Stücken auf ein zahlreiches Publi-kumhoffen. „���� ����en ��n den au���nd����en„���� ����en ��n den au���nd����en Kün�t�e��n a��e��d�ng� �mme�� w�ede��, w�e neug�e���g, aufge�������en und aufme��k�am da� ��e��ge Pub��kum ��t. In��fe��n ��t un�e�� K�nzept, e�nen an�p��u�������en Sp�e�p�an m�t ungew��n����en Akzenten anzub�eten aufgegangen. Da� f��eut m��� ��ü�kb���kend am me��ten genau w�e d�e gute Zu�ammena��be�t m�t de�� Ve��wa�tung de�� Stadt Luxembu��g“, sagt Frank Feitler. Der ehemaligePhilosophie- und Deutschlehrer hat sich vorseinem jetzigen Job künstlerisch vor allemals Drehbuchschreiber („S��a�k� K�ak“, „T���ee ��ake-a-�eg �tep� t� �ea�en“, „B�a�k Dju“),Regis-

seurluxemburgischerThemenabendesowiealsDramaturginBaselundHamburgeinenNamengemacht. Seine internationalenKontakte kom-men ihmnunmehr bei derVerpflichtung aus-ländischerKünstlerundEnsembleszugute.DieResonanz auf die Luxemburger Spielstätte istmanchmaljedochschonfastzugroß: „Da� Hau� �at �m Au��and e�nen �e��� guten Ruf, und w��� ��nd bekannt fü�� un�e��e Ga�tf��eund���aft. S�w��� un�e��e Ve��wa�tung a�� au�� d�e Te��n�k e��nten �e��� ��e� L�b und Ane��kennung. E�n w���t�ge�� Punkt ��t ��e��be� ����e��, da�� w��� un� �m ���gan��a-t�������en Be��e��� um g���ßtm�g����e F�ex�b���t�t bemü�en“, erklärtFrankFeitler.

Auch ohne FahnenEinweiterer Trumpf desTheaters ist seine

moderne technische Ausstattung und die lei-stungsfähige,flexibleHauptbühne,dieineinemUmkreisvon500kmkaumKonkurrenzfindet.Das„Studio“wurdeausseinemeinstigenSchat-tendasein erlöst und wieder in den Theater-betriebintegriert.EskannalsWerkstattbühnegenutzt und dank des flächendeckend verleg-ten Bühnenbodens überall bespielt werden.Einebegehbare,oberhalbdesSaalsverlaufende

Galerie für die Technik sowie ein mobiles,variablesZuschauerpodest sorgenfürzusätzli-cheFlexibilität.Hier kommenvor allemalter-native Produktionen zum Zug. Seine neueBestimmungverdanktdas„Stud��“nichtzuletztder asbestbedingten Komplettsanierung derInnenräume,diezuvölligneuenÜberlegungenführte,wiedieSpielstättekünftiggenutztwer-denkönnte.

Dieetwastriste60erJahreÄsthetikdesGebäu-desbliebdagegenunangetastet.SeitFrankFeit-lerdortdasZepterschwingt,werdenFassadeundBühnenturmabendsimmerhinfarbigbeleuchtetundsorgenfüreineeinladendeOptik.DasEin-zige,wasdemTheater-direktormomentannochKopfzerbrechen bereitet, ist die Tatsache, dassaufdemVorplatzkeineFahnenaufgehängtwer-denkönnen.DadasTheateroftauchzuoffiziel-len Empfängen ausländischer Staatsgäste oderwie beimNationalfeiertag zu einer FeierstundemitdemdiplomatischenKorpsgenutztwird,einkleinerSchönheitsfehler: „H�e�� wa��ten w��� n��� auf e�nen Ge��te�b��tz de� A�����tekten“, soFrankFeitler. Eingefleischten Theatergängern dürftendieunbeflaggtenMasten,solangediehoheundinnovativeQualitätdesSpielplansweiterhinauf-recht erhaltenwird, dagegenwohlweniger amHerzenliegen.Vibeke Walter

Das „Grand Théâtre de la Ville de Luxem-bourg“ wurde zur Tausendjahr-Feier der Stadt Luxemburg zwischen 1960 bis 1964 nach Plänen des Pariser Architekten Alain Bourbonnais errichtet. Nach umfangreichen Arbeiten zur Erweiterung und Renovierung des Gebäudes (u.a. eine sehr kostspielige Asbestsanierung, die Installation einer hochmodernen Bühnentechnik sowie die Einrichtung eines unterirdischen Park-hauses), die 1998 begannen, wurde es im Oktober 2003 wieder eröffnet. Es verfügt über einen großen Saal (943 Plätze) und einen zweiten Saal, das „Studio“ (eine veränderbare „Black Box“, die zwischen 100 und 400 Plätze umfassen kann). Als Dreispartenhaus bietet es Theater in verschiedenen Sprachen, Oper und Tanz.Infos und Reservierungen: T 47 08 95 1, F 47 08 95 95. Montags bis freitags von 10 bis 18.30 Uhr. www.theatres.lu www.luxembourg-ticket.lu

Hochmodern Résolument moderneLe Grand Théâtre de la Ville de Luxembourg a été construit à l’occasion du millénaire de la ville, entre 1960 et 1964, d’après les plans de l’architecte parisien Alain Bourbonnais. Il a rouvert ses portes en octobre 2003 après une extension et une rénovation complètes du bâtiment (notamment une très coûteuse opération de désamiantage, la mise en place d’équi-pements scéniques ultramodernes et la création d’un parking souterrain) commen-cées en 1998. Il dispose d’une grande salle (943 places), ainsi que d’une seconde salle, le «studio» (installation modulable offrant de 100 à 400 places). Fort de sa triple vocation, il présente ainsi des pièces de théâtre en différentes langues, des opéras et des spectacles de danse.Renseignements et réservations: tél.: 47 08 95 1, fax: 47 08 95 95. Du lundi au vendredi de 10h à 18h30.www.theatres.lu www.luxembourg-ticket.lu

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Le test.

C’est important de savoir

-> où faire le test HIV/SidaVous pouvez effectuer un test gra-tuit, anonyme et sans rendez-vous, du lundi au vendredi de 7h00 à 20h00 heures au Centre Hospitalier de Luxembourg (CHL), et du lundi au vendredi de 7h30 à 16h00 heures au Laboratoire National de Santé.

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Medea

Pour les passionnés de théâtre, d’opéraet de danse, la scène du rond-point

Schuman,égalementconnuesouslenomde«Neien Theater»,estunincontournable.Desartistesderéputation internationaleetdesproductions ambitieusesproposent unpro-gramme qui soutient largement la compa-raisonavecl’étranger.

«Luxemb�u��g d��t p��end��e une d�men���n eu���péenne. L����que �e Mu�ée Pe� et �a Sa��e de ��n�e��t de K�����be��g �e���nt a��e�é�, n�u� d��-p��e���n� ���, a�e� �e T�éât��e, d’un t���ang�e �u�-tu��e� ex�ept��nne�. C’e�t un ��eu que je ��u�a�te an�me�� t�ut en me t�u��nant da�antage �e��� un pub��� p�u� jeune et �nte��nat��na�», déclaraitsondirecteurFrankFeitlerdansuneinterviewréaliséeen2003,peuavantqueleGrandThéâ-trerouvresesportesaprèscinqansdetravauxderénovationetd’assainissement.

Un souffle nouveau Sonincontestablesuccèsdepuislorsestdûà

différents facteurs. Pour commencer, à FrankFeitlerlui-même.C’esteneffetluietsonéquipequi,parleurténacité,sontparvenusàanimer

la vie culturelle de Luxembourg par des pro-ductionsencollaborationavec leThéâtredesCapucins et desmises en scène innovantes,notamment des premières mondiales de lafameusechorégrapheSashaWaltz.

La rénovation complète du théâtrene s’estpas seulement appliquée à l’extérieur et auxéquipementsscéniques.Depuis2003,ilysouf-fle également un vent nouveau, voire décoif-fantpourcertainsdesesvisiteurs.Cependant,selonM.Feitler,lenombredenouveauxspec-tateurs depuis la réouverture l’emporte sansconteste sur celui des «habitués». Le pro-grammeremporteeneffetunsuccèscroissantauprès des non-Luxembourgeois, qui conti-nuent à représenter 70% du public. C’est enparticulierdansledomaineanglophonequedenombreuxeffortsontétéentrepris.Celaaper-misde rendrepossible, entreautres,despro-ductions des stars telles que Ralph Fiennes.Pour2008/2009,desmisesenscèneanglaisesetaméricaines–opéra,danseetthéâtre–sontainsiprévuespendantunmoisentier.

L’opéraetladansesontgénéralementplébi-scités,lesbilletsdesreprésentationsétantqua-simenttoujoursvendusàl’avance.Lethéâtrea,quantàlui,lapartiemoinsfacileetnedoit

Le succès au rendez-vous

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s’attendre à un public nombreux qu’en pro-duisantdespiècestrèsconnues. «P�u��tant, �e� a��t��te� ét��ange��� ne �e��ent de n�u� ��épéte�� à que� p��nt �e pub��� d’��� e�t �u���eux, �u�e��t et attent�f. Ju�qu’���, n�u� n�u� ��mme� atta��é� à �ff����� un p���g��amme à �a f��� amb�t�eux et que�que peu �n�ab�tue�. Rét����pe�t��ement, je �u�� pa��t��u��è��ement �eu��eux de �a qua��té de n�t��e ���pé��at��n a�e� �’adm�n��t��at��n de �a V���e de Luxemb�u��g», commente FrankFeitler.Avantd’occupersafonctionactuelle,cetancienprofesseurdephilosophieetd’alle-mand s’est fait un nom dans le mondeartistiquecommeauteurdescénarios(S��a�k� K�ak, T���ee ��ake-a-�eg �tep� t� �ea�en, B�a�k Dju),réalisateurdesoiréesthématiquesluxem-bourgeoises, ainsi que comme dramaturgeàBâleetHambourg.Dufaitdecetteobliga-tiond’inviterdesartistesetdestroupesétran-gers, ses contacts internationaux lui sontaujourd’huiprécieux.Lerayonnementdelascène luxembourgeoise est parfois presquetrop grand: «La ma���n j�u�t d’une t��è� b�nne ��éputat��n à �’ét��ange��, et n�u� ��m-me� ��nnu� p�u�� n�t��e ���p�ta��té. Qu’�� �’ag���e de n�t��e ge�t��n �u de �a te��n�que, �e� ��uange� et �a ��e��nna���an�e n�u� �nt

été a�����dée� géné��eu�ement. Su�� �e p��nt, �� e�t �mp���tant de n�te�� que n�u� n�u� eff���-ç�n� d’�ff����� �e p�u� de f�ex�b���té p����b�e dan� �e d�ma�ne de �’���gan��at��n»,expliqueFrankFeitler.

Même sans les drapeaux

L’autreatoutduthéâtrerésidedansseséqui-pementstechniquesmodernesetsascèneprin-cipale, modulaire et performante, quasimentsansrivaledansunrayonde500km.Le«stu-dio»a,quantàlui,étésortidel’ombreetréinté-gré à l’activité du théâtre. Il peut servir descène de répétition et, grâce à son planchermobile,permetd’effectuerdesenregistrementsn’importeoù.Unegalerietechniqueau-dessusde la salle et sur tout le pourtour de celle-ci,ainsiqu’unpodiummobileàgéométrievaria-blecomplètentlaflexibilitédel’installation.Ysont présentées avant tout des productionsalternatives. Sanouvelle vocation, le «studio»ladoitenparticulieraudésamiantagecompletdesespacesintérieurs.Cetteopérationaconduit

àrepenserlespossibilitésd’utilisationsfuturesdesinstallations.

L’esthétiqueunpeuternedesannées60dubâtimentesttoutefoisrestéeinchangée.DepuisqueFrankFeitleraprisladirection,l’éclairagedelafaçadeetdelatouroccupéeparlascènelesoir leuraenrevancheredonnédescouleurs.Leseulcasse-têteauquelledirecteurduthéâtreresteconfrontépourlemomentestquelesdra-peauxnesontpasautoriséssurlaplacedevantlebâtiment.Celui-ciétantfréquemmentutilisépouraccueillirdeshommesd’étatétrangersou,lorsdelafêtenationale,lecorpsdiplomatique,il s’agit là d’une petite faute de goût: «N�u� attend�n� en����e une ���um�nat��n de �a pa��t de �’a�����te�te», commente Frank Feitler. Tantqu’uneprogrammationdequalitéetinnovanteestaurendez-vous,ilestpeuprobablequelesspectateurs s’offusqueront de la présence demâtssansdrapeaux.

Cendrillon

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Von Dezember 2007 bis März 2008 stehen zahlreiche interessante Koproduktionen und Welturaufführungen auf dem Programm:

DEZEMBER 2007Welturaufführung der neuen Kreation von Fredéric FlamandKoproduktion Ballet de Marseille und Grand Théâtre de Luxembourg im Rahmen von Luxemburg und Groß-region, Europäische Kulturhauptstadt 2007.Les Mamelles de Tirésias/Le Bal MasquéOper, Eigenproduktion mit luxemburgischen und belgischen Sängern, Orchester: Les Musiciens, luxemburgisches Kammerorchester.Weihnachten im Theater, Programm für KinderBubak d’MurmeldéerCendrillon, Oper für Kinder, Koproduktion mit der Brüsseler „Opéra Monnaie“ (Januar 08)

JANUAR 2008L’Etoile, Oper von ChabrierKoproduktion Angers/Nantes Opéra und Grand ThéâtreOrchestre Philharmonique du Luxembourg

FEBRUAR 2008Il Sant‘ Alessio Barockoper von LandiKoproduktion Théâtre de Caen, Grand Théâtre de Genève, Théâtre des Champs Elysées, Opéra de Nancy, Grand ThéâtreDie Inszenierung wurde von der Presse bei der Premiere in Caen hochgelobt. Alle Rollen sind von Männern besetzt.

MÄRZ 2008Welturaufführung einer neuen Creation vom Ballet de BiarritzKoproduktion Ballet de Biarritz, Grand Théâtre

La période de décembre 2007 à mars 2008 se signale par de nombreuses coproductions et tournées mondiales:

DECEMBRE 2007Tournée mondiale pour la nouvelle création de Frédéric FlamandCoproduction du Ballet de Marseille et du Grand Théâtre de Luxembourg dans le cadre Luxembourg et Grande Région, Capitale européenne de la Culture 2007.Les Mamelles de Tirésias/Le Bal MasquéOpération, production propre avec des interprètes luxem-bourgeois et belges; orchestre Les Musiciens, orchestre de musique de chambre luxembourgeois.Noël au théâtre, programme pour les enfantsBubak d’MurmeldéerCendrillon, opéra pour enfants, en coproduction avec l’Opéra de la Monnaie de Bruxelles (janvier 2008)

JANVIER 2008Opéra «L’Etoile d'Etienne Chabrier»Coproduction Opéra d’Angers/Nantes et du Grand ThéâtreOrchestre Philharmonique du Luxembourg

FEVRIER 2008Opéra baroque Il Sant’ Alessio, de LandiCoproduction du Théâtre de Caen, du Grand Théâtre de Genève, du Théâtre des Champs Elysées, de l’Opéra de Nancy et du Grand Théâtre. Lors de l’avant-première à Caen, la mise en scène a été littéralement encensée par la presse. Tous les rôles sont tenus par des hommes.

MARS 2008Présentation d’une nouvelle création du Ballet de Biarritz dans le cadre d’une tournée mondialeCoproduction du Ballet de Biarritz et du Grand Théâtre

Alexander Ekman LAB 15

Highlights Temps forts

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J u s q u ’ a u 0 2 m a r s 2 0 0 8 .place d´armes tél.: 460 777 - strassen tél.: 317 390 - beggen tél.: 422 990

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J u s q u ’ a u 0 2 m a r s 2 0 0 8 .armes tél.: 460 777 - strassen tél.: 317 390 - beggen tél.: 422 990

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Rufus, route d’Esch

«Rufus m’a dit…»

Soucieux de partir à la rencontre de la gente canine fréquentant les chemins de la capitale, Christian Aschman a choisi de se mettre «à sa hauteur». Un patchwork insolite réalisé à cinq centimètres du sol, autant de points de vue d’une certaine forme de diversité sociale.

Rufus told me…” Anxious about going off in search of the dogs roaming the capital’s streets, Christian Aschman decided to

“stand up tall”. An unusual patchwork created five centimetres above ground shows many points of view of a certain form of social diversity.

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Jason et Affe, boulevard F. D. Roosevelt

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Chica, boulevard J. F. Kennedy

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Bonito, rue du Palais de Justice

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Diabolo, Schueberfouer

Shinto, asile pour animaux, Gasperich

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Slow, Chiquita et Rocky, rue de la Poste

Tarou-Jeff, rue Notre-Dame

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Duke York, Schueberfouer

Bella, Fetschenhaff

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En garde!Doyenne incontestable des sports de combat en Europe, l’escrime s’est imposée il y a quelque 125 ans en terre luxembourgeoise. Découverte d’une Fédération à la santé de fer.

Photos: Andres Lejona

P eu de disciplines sportives peuvent s’enorgueillir d’une telle longévité. Malgré le temps qui s’écoule et la

valse des modes, l’intérêt pour l’escrime n’ajamais véritablement subi de désintérêt. Bienquelesduelsàlapointedujour,lesrèglementsdecompteentregentilshommesrompusàl’artsubtil d’épéiste, appartiennent désormais à lalégende, l’esprit est resté intact, inaltérable.Aujourd’hui,l’escrimeestreconnuecommeunepratiquesportivecomplète,exaltantdesvertusaussibienphysiquesquephilosophiquestellesquelecourageet lerespectde l’adversaire,enrésuméuneécoledelavieavantlalettre.C’estd’ailleurslepointdevuedéfenduavecforceparArmand Lemal, président de la FédérationNationale et Président du Cercle grand-ducald’escrimeLuxembourg:«A mon sens, l’appren-tissage du maniement des armes dépasse le simple cadre sportif. Il requiert une certaine condition corporelle ainsi qu’une coordination nécessitant une formation préalable, mais égale-ment une discipline stricte, un respect des règles et de l’autre qui sont absolument indispensables. Le rituel du salut, de la poignée de main à la conclusion du combat et le système de sanction en cas de mauvais geste ou d’attitude discour-toise témoignent de cette volonté d’imposer un code d’honneur toujours très vivace chez les pra-tiquants. Il faut vaincre, certes, mais pas à n’im-porte quel prix, ne pas humilier son adversaire, apprendre à gagner et à perdre en faisant preuve d’une certaine humilité. Les valeurs prônées par le code sont, pour tout adepte digne de ce nom, la base de la pratique».

Aujourd’hui, la Fédération compte plus de300escrimeurssepartageantentre lesfidèlesdel’épéeetlespartisansdufleuret,leLuxem-bourg n’ayant pas de tradition du sabre. Lesqualitésessentiellesd’unbonescrimeursontlasouplesse,l’endurance,lavivacitéetl’anticipa-tion,qui,vularapiditédesassauts,demeurentla pierre angulaire de ce sport si exigeant.Cependant,iln’yaaucunelimited’âgepréco-nisé. Ainsi, les plus jeunes pourront dès‡

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L’escrime emploie trois armes:l’épée, le fleuret et le sabre.

Fencing uses three different weapons: the epee, the foil and the sabre.

L’escrime est un art martial qui plonge ses racines dans le fondement même de la civilisation européenne, elle trouve d’ailleurs ses lettres de noblesse dès l’aube du moyen-âge. Dans sa version classique, la pratique emploie trois armes différentes: l’épée, le fleuret et le sabre. L’escrime est régie par la Fédération Internationale d’Escrime (FEI) dont le siège est installé à Lausanne. Elle compte 121 pays membres à travers le monde.

L’escrime en bref Fencing in briefFencing is a martial art whose roots are buried in the very foundation of European civilization. Its credentials can be found since the dawn of the Middle Age. In its traditional version, the sport uses three different weapons: the epée, the foil and the sabre. Fencing is governed by the Interna-tional Fencing Federation (FEI) whose headquarters are in Lausanne. It has 121 member countries throughout the world.

Fencing, the undisputed doyen of com-­ bat sports in Europe, gained recognition

some 125 years ago on Luxembourg soil. Dis-­cover a federation with an iron constitution.

Few sport disciplines can be proud of suchlongevity.However,inspiteofthetimepassingandthechangeoftrends,interestinfencinghasnever really declined. Although duels at day-break and settlements between gentlementrainedinthesubtleartoffencing,nowbelongtolegend,thespirithasremainedintact,unalter-able. Today, fencing is known as a completesportexaltingvirtuesbothphysical,obviously,andphilosophicalsuchasbraveryandrespectofone’sopponent;inbriefaprecursorschooloflife.Furthermore, thispointofview isgreatlydefended by Armand Lemal, president of theNationalFederationandPresidentoftheCerclegrand-ducal d’escrime Luxembourg: “In my opinion, learning to handle weapons goes beyond the framework of sport. It requires a certain

physical condition and coordination entailing prior training, but also a strict discipline and an absolutely essential respect of the rules and of the adversary. The greeting ritual, the hand-shake at the end of the fight and the penalty system in case of a bad gesture or a discourte-ous attitude are proof of this desire to impose a code of honour that is forever strong in fencers. Of course, winning is important, but not at any price, you shouldn’t humiliate your opponent, rather learn to win and lose by demonstrating a certain humility. The values advocated by the code are, for any adept worthy of this name, the basis of the sport”.

The National Federation has almost 300 practicing mem-bers. Five clubs train in rotation daily on the premises of the Centre National d’Escrime located in the old exhibi-tion hall on rue Ermesinde from 4pm onwards. The first combats are free of charge and the appropriate equip-ment is made available to you. www.escrime-fle.lu

En garde!

‡ cinqanss’essayerauxjoiesdesarmes.Ilyaindubitablement une motricité spécifique àacquérir,unsenstactiqueprimordialàdévelop-peretunecréativitéàexacerber,maisautermedequelquesleçons,sousleregardattentifd’unmaîtred’armeséclairé, ilsverrontrapidementleursréflexess’améliorer,leurluciditéaucom-bat s’aiguiser, avec certainement beaucoupmoins de risques de blessures que dans denombreuxsportsplusmodernes,dufaitdelafluidité de la plupart des mouvements: «La sécurité est garantie par le respect de règles et du code, mais également par un matériel adé-quat. Ce matériel vous est fourni gracieusement au cours des premiers essais, de même que les conseils avisés d’un maître d’armes toujours pré-sent lors des entraînements. Actuellement, cinq clubs se partagent les locaux de la Fédération en rotation, ce qui permet d’offrir l’opportunité au grand public d’expérimenter la discipline quasi-ment tous les jours de la semaine et quelques fois les week-ends»,souligneMonsieurLemal.

Sportolympiquede lapremièreheure, l’es-crime a encore de beaux jours devant elle etdevrait refaire peau neuve lors des jeux dePékin. Mais avant cela, la Coupe du MondeDamesd’escrimesetiendraauCentreNationald’Escrimele23févrierprochain,letop30inter-nationaldevraitêtreaurendez-vous.Lim Sung Jin

La Fédération Nationale compte près de 300 membres pratiquants. Cinq clubs s’entraînent en alternance quotidiennement dans les locaux du Centre National d’Escrime situé dans l’ancien hall d’exposition de la rue Ermesinde, dès 16 heures. Les premiers assauts sont gra-tuits et le matériel adéquat est mis à votre disposition dans un premier temps. www.escrime-fle.lu

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Depuis juillet 2007, la Ville de Luxembourg vous offre un accès mobile à Internet au centre-ville. Avec votre ordinateur portable ou votre téléphone mobile, vous pouvez consulter vos emails, surfer sur Internet et rechercher des informations pratiques. Hotcity est un outil d’avenir, d’interactivité et de dialogue pour vous qui vivez la ville.

Hotcity, une initiative de la Ville de Luxembourg _ www.hotcity.lu

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MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE ET D’ARTMarché-aux-Poissons (Vieille ville)T 47 93 30 1, F 47 93 30 27 [email protected] 10-17h, je 10-20h

MUSEE NATIONAL D’HISTOIRE NATURELLE – NATUR MUSEE25, rue Münster (Grund)T 46 22 33 1, F 47 51 [email protected] 10-18h

VILLA VAUBAN GALERIE D’ART DE LA VILLE DE LUXEMBOURG18, avenue Emile Reuter (Centre)www.vdl.luFermée pour rénovation

Théâtre

GRAND THEATRE 1, Rond-point Robert Schuman (Limpertsberg) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 57 77 www.theater-vdl.lu [email protected]

Musées

CASINO LUXEMBOURG – FORUM D’ART CONTEMPORAIN41, rue Notre-Dame (Centre)T 22 50 45, F 22 95 [email protected] 11-19h, ma fermé, je 11-20h, sa-di 11-18h

MUSEE D’ART MODERNE GRAND-DUC JEAN – MUDAM3, Park Dräi Eechelen (Kirchberg)T 45 37 85 1, F 45 37 85 [email protected] 11-18h, ma fermé, me 11-20h

MUSEE D’HISTOIRE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG14, rue du Saint-Esprit (Vieille ville)T 47 96 45 00, F 47 17 [email protected] 10-18h, je 10-20h

KASEMATTEN-THEATER / SAAL TUN DEUTSCH 14, rue du Puits (Bonnevoie) T 29 12 81 (Réservations) www.kasemattentheater.lu

THEATRE DES CAPUCINS 9, place du Théâtre (Centre) T 47 96 40 54 (Standard) T 47 08 95 1 (Réservations) F 46 50 65 www.theater-vdl.lu [email protected]

THEATRE NATIONAL DU LUXEMBOURG 194, route de Longwy (Merl) T 2644 12 70, F 26 44 13 70 www.tnl.lu

THEATRE DU CENTAURE 4, Grand’Rue (Centre) T 22 28 28 (Réservations) F 26 27 06 33 www.theatrecentaure.lu

THEATRE OUVERT LUXEMBOURG – TOL 143, route de Thionville (Bonnevoie) T 49 31 66 www.tol.lu

Cinémas

CINEMATHEQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG 17, place du Théâtre (Centre) T 47 96 26 44 (Standard) T 29 12 59 (Info programme) F 40 75 19 www.cinematheque.lu [email protected]

CINE UTOPIA 16, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)T 22 46 11www.utopolis.lu

UTOPOLIS KIRCHBERG 45, avenue J. F. Kennedy (Kirchberg)T 42 95 95 (Standard)www.utopolis.lu

Lieux de spectacles

CENTRE CULTUREL DE RENCONTRE ABBAYE DE NEUMÜNSTER 28, rue Münster (Grund) T 26 20 52 1, F 26 20 19 80 www.ccrn.lu [email protected]

CONSERVATOIRE DE MUSIQUE DE LA VILLE DE LUXEMBOURG33, rue Charles Martel (Merl)T 47 96 55 55 (Standard)T 47 96 54 32 (Réservations)F 44 96 [email protected]

DEN ATELIER54, rue de Hollerich (Hollerich)T 49 54 66 1

PHILHARMONIE1, Place de l’Europe (Kirchberg)T 26 32 26 32, F 26 32 26 33www.philharmonie.lu

ROTONDES62, rue de Bonnevoie (Gare/Bonnevoie)T 26 62 2007www.luxembourg2007.org

SANG A KLANG Rue Vauban/rue des Trois Glands (Pfaffenthal) www.bluesclub.lu

Informationstouristiques

LUXEMBOURG CITY TOURIST OFFICE30, place Guillaume II (Centre)T 22 28 09, F 47 48 18www.lcto.lu

Musées, bars, discothèques, galeries d’art, théâtres, salles de spectacles, services de l’Administration de la Ville de Luxembourg… Une sélection d’adresses pour aller danser, assister à un spectacle ou assurer un suivi administratif.

Adresses utiles

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Organisateurs d’événements

lu-ve 8-17h

ESPACE PAUL WURTH/LX51, rue de l’Acièrie, Luxembourgwww.luxembourg2007.org; www.lx5.net

FONDATION DE L’ARCHITECTURE ET DE L’INGENIERIE1, rue de l’Aciérie (Hollerich)T 42 75 55, F 42 75 56www.fondarch.lulu-je 9-12h30, 14-17h (bureau)lu-ve 10-12h, 14-18h, sa 11-15h (bibliothèque)

INFO-VIDEO-CENTER5, avenue Marie-Thérèse (Centre)T 44 74 33 40ma-di 13-18h

ORCHESTRE PHILHARMONIQUE DU LUXEMBOURG 1, Place de l’Europe (Kirchberg) T 22 99 01 1 T 47 08 95 1 (Réservations) F 22 99 98 www.opl.lu

SOLISTES EUROPEENS LUXEMBOURGT 46 27 65, F 22 98 14www.sel.lu

UNITED INSTRUMENTS OF LUCILIN 10, rue de Cessange Leudelange T 621 35 53 55 www.lucilin.lu

Billetterie

LUXEMBOURG TICKET1, rond-point Robert Schuman(Limpertsberg)Réservation et vente par téléphone:T 47 08 95 1F 47 08 95 95lu-ve 10-18h30www.luxembourgticket.lu Points de vente en ville:Grand Théâtre (Limpertsberg)Luxembourg City Tourist Office (Place Guillaume II)Conservatoire de Musique (Merl)Centre culturel de Rencontre – Abbaye de Neumünster (Grund)Rotondes (Gare/Bonnevoie)Pavillon Grand-Ducal (Gare)

Discothèques

BARBARELLA 36, rue Joseph Junck (Gare) T 49 57 36

BYBLOS CLUB 58, rue du Fort Neipperg (Gare) T 24 87 33 21

L’ELITE75, route d’Esch (Hollerich) T 44 29 31

FASHION CLUB 1, rue Joseph Heintz (Hollerich) T 26 18 71 87

MELUSINA 145, rue de la Tour Jacob (Clausen) T 43 59 22

MUKO MUKO14, avenue de la Faïencerie (Limpertsberg)

VIP ROOM19, rue des Bains(Centre ville) T 26 18 78 67

WHITE 21, rue des Bains (Centre ville) T 26 20 11 40

Piscines

BONNEVOIE Rue des Ardennes (Bonnevoie) lu, ve, sa 8-20h30. ma, je 7-20h30. di 8-12h.T 47 96 28 89

CENTRE BADANSTALT 12, rue des Bains (Centre) ma-ve 8-21h30. sa 8-20h. di 8-12h.T 47 96 25 50

CENTRE AQUATIQUE D’COQUE2, rue Léon Hengen (Kirchberg) lu 12-22h. ma-ve 8-22h. sa 8-18h30. di 9-13h30.T 43 60 601

Sports pour tous

Le programme Sports pour tous mis en place par le service des Sports de la Ville de Luxembourg propose une large gamme d’activités spor- tives à tous ceux et celles qui sont soucieux de leur bien-être physique. Aînés, adultes et jeunes à partir de 16 ans peuvent participer à plus de 140 cours organisés dans les différents quartiers de la ville. Les cours sont conçus de manière évo-lutive afin de tenir compte des aptitudes physiques individuelles des participants. Ils sont dirigés par des moni-teurs de la Ville de Luxem- bourg. L’inscription peut se faire tout au long de l’année.

Rens.: Service des Sports de la Ville de Luxembourg, 5, rue de l’Abattoir, L-1111 Luxembourg. T 47 96 24 63, 47 96 44 24. Hotline: 691 98 24 63

Côté pratique

BIERGER-CENTER Centre Hamilius 51, boulevard Royal L-2449 Luxembourg T 47 96 22 00 F 26 27 09 99 [email protected] Lu–ve: 8–17h Registre de la population (inscriptions et radiations), certificats, inscriptions sur listes électorales, titres d’identité, passeports, recensements, cartes d’impôt, légalisations de signatures, copies conformes, recher-ches d’adresses, vignettes de stationnement résiden-tiel, déclarations de chiens, paiement des factures communales, etc.

Naturalisations: T 47 96 26 40 / 41 86 Info-Conseils / assistant social T 47 96 27 51

CAPEL – CENTRE D’ANIMATION PEDAGO-GIQUE ET DE LOISIRS4-10, rue de l’Ecole (Mühlenbach)T 47 96 24 42www.vdl.lu

ETAT CIVIL Hôtel de Ville 42, place Guillaume ll L-2090 Luxembourg T 47 96 – 26 30 F 47 36 53 Lu–ve 8–17h, Sa 9h30–11h30 Naissances, mariages, décès, légalisation de signatures, copies conformes

IMPOSITIONS COMMUNALES9, bd F.D. RooseveltT 47 96 26 84F 22 91 36Lu–ve 8–11h30, 13h30-16h30Taxes communales

RECETTE COMMUNALEBâtiment administratif Rocade3, rue du LaboratoireL-1911 LuxembourgT 47 96 20 20F 22 03 36lu-ve 8h30-11h45, 13h30 -16h30 Recette communale (Encaissement des factures)

OFFICE SOCIAL24, côte d’EichL-1450 LuxembourgTél.: 47 96 23 57 Fax: 46 92 01lu-ve 8-11h30, 13h30-16h30Aide aux démunis, nuits blanches et taxe sur les amusements publics

BIBLIOTHEQUE MUNICIPALECENTRE E. HAMILIUS 51, bd Royal (Centre)T 47 96 27 32http://[email protected] 15-19h, me 10-12h, 15-19h, ve 13-18h, sa 15-1h7

PERTE/VOL DE CARTES DE CREDIT (24H/24)American Express, Bancomat, Eurocard MasterCard, Visa: 49 10 10Diners Club: 22 76 36

PERTE DETELEPHONES MOBILES (24h/24)Luxgsm: 80 02 43 21Vox: 80 06 16 06Tango: 80 07 77 77

URGENCES Urgences médicales, pom-piers:112 (24h/24)Pompiers - ambulance: 44 22 44Police grand-ducale: 113 (24h/24)

Pour faire apparaître votre établissement dans ce list-ing ou faire connaître son actualité, envoyez un mail avec vos coordonnées com-plètes à l’adresse suivante: [email protected]

PHOTOS: Raymond Faber, Villa Vauban,

Date: 12. 11. 1994, Réf. 1994/151

nég.17, © Copyright Photothè-

que, Ville de Luxembourg |

© Christophe Olinger | Olivier

Minaire | © Patrick Fabre &

Sean Hudson | Carlo Hommel,

Cinéma Utopolis, Date: 27. 05.

1999, Réf. 1999/133 nég. 12,

© Copyright Photothèque, Ville

de Luxembourg | © Christophe

Olinger, © Patrick Fabre &

Sean Hudson | Olivier Minaire |

RGBretouche | Philippe Hurlin

| Jean Huot | G. G. Kirchner |

barth&design

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Passion commune

Passion d’adulte et cœur d’enfant

L ’histoire commence il y a une vingtaine d’années, avec le décès de son grand- père agriculteur, lorsque la ferme fami-

liale doit être vidée. A cette occasion, de nombreux souvenirs longtemps restés dans l’oubli refont brusquement surface. Dans l’amon-cellement d’objets accumulés au fil du temps, des jouets anciens (bois, fer blanc, mécaniques antiques,...) surprennent et attendrissent Romain qui se remémore les joies de la prime enfance et les heures occupées par ces merveilles.

Collectionneur de rêves

Il n’en faut pas plus pour que la magie opère, et ces premiers trésors découverts ne seront que la genèse d’une passion sans concession, voire frénétique, une quête dédiée au passé en général et aux glorieuses années 50 en particu-lier, l’épicentre de l’enfance de Romain Reuland. Depuis, tous les week-ends du collectionneur averti sont consacrés à chiner, de brocantes en bourses spécialisées, de foires à l’Internet. Tous

les moyens sont mobilisés afin de s’approprier l’objet rare qui jadis le faisait rêver à la lumière des vitrines de magasins aujourd’hui disparus: «A l’heure actuelle, la majorité de mon temps libre est voué à ma marotte. Je voyage beaucoup en Allemagne, en Belgique, au Luxembourg et en France afin d’assouvir cette passion. Ma collection est aujourd’hui constituée de plus de 300 pièces provenant principalement de ces pays, même si je possède également quelques jouets d’exception produits en Chine ou au Japon. Je suis avant tout attiré par le souci du détail, la simplicité de l’objet, le soin apporté aux lithographies, aux dessins, à toute la symbo-lique que l’objet véhiculait à l’époque. Bien entendu, le côté nostalgique prend toute sa dimension. Enfant, je me souviens de ces vitrines illuminées par les modèles réduits Shuco, l’un des fleurons des jouets allemands. Mes camara-des et moi avions l’habitude de nous planter devant la vitrine de Lassner, célèbre magasin de la Place Guillaume aujourd’hui disparu, pour admirer ces merveilles durant des heures. Adulte, j’avoue ressentir une certaine émotion chaque fois que j’arrive à retrouver ces mécanis-mes qui m’ont fait jadis tant fantasmer».

Assurément nostalgique, Romain Reuland a mis près de 18 ans afin de rassembler une impressionnante collection de jouets d’un autre âge. Visite guidée d’un havre entièrement dédié à son enfance, une époque toujours chère et assurément non révolue.

Mais l’intérêt de notre docteur en jouet ne se limite pas à la constitution de cette collection exceptionnelle. Romain Reuland voit dans son modeste violon d’Ingres une manière de témoi-gner du passé, une manière alternative et poéti-que de revisiter l’histoire régionale. Là où le commun des mortels verra un simple objet d’amusement enfantin, Romain y décèlera une histoire, un contexte historique et social, une opportunité de rencontre avec les personnes qui ont autrefois chéri ses objets. «A l’époque, les jouets étaient considérés comme un luxe, bien loin des produits de consommation de masse qui sont majoritaires actuellement. De nos jours, les enfants ont un rapport aux jouets qui est différent. Dans nos contrées, la plupart ont un accès aisé à ce type de plaisir et par ce fait, l’objet a beaucoup perdu de son caractère exceptionnel. Pour ma part, j’essaie toujours de rencontrer les gens qui me vendent les pièces afin qu’ils me racontent leur histoire, qu’ils me divulguent le secret de l’objet. Souvent, selon la région prospectée ou la période explorée, je constate des différences assez importantes. Par exemple, dans les années 50, le nord et le sud du pays étaient beaucoup plus pauvres que Luxem-

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Assuredly nostalgic, Romain Reulandhastakenalmost18yearstobuildup

animpressivecollectionoftoysfromanotherage. Guided tour of a haven entirely dedi-catedtohischildhood–atimeforeverdearandcertainlynotover.

The story begins about twenty years ago. With the death of his farmer grandfather, the family farm had to be emptied. At this time, many souvenirs for a long time forgotten resurfaced abruptly. In the pile of objects accumulated over time, old toys; wood, white iron, antique mechanics surprised and moved Romain who suddenly remembered the joys of childhood and the hours spent with these marvels. It did not take long for the magic to work and these first discovered treasures would only be the start of an uncompromised or even frantic passion – a quest dedicated to the past in general and to the glorious 1950’s in particular, the epicentre of Romain Reu-

land’s childhood. “At the moment, most of my spare time is devoted to my hobby. I travel a lot to Germany, Belgium, Luxembourg and France to satisfy the passion. Today, my collec-tion is made up of more than 300 pieces, mainly coming from these countries, even if I also have a few exceptional toys produced in China or in Japan. Above all, I am attracted by the concern for detail, the simplicity of the object, the care put into the lithographs, the drawings, and to the entire symbolism which the object had at the time”.

Passionate grown-up, child at heart

Romain Reuland est employé par la Ville de Luxembourg depuis près de 34 ans. Jardinier paysagiste de forma-tion, il fut, pendant 20 ans, concierge attitré du hall sportif de Hamm avant de reprendre la loge de gardien de l’école primaire et préscolaire du Limpersberg. Depuis treize ans, il est ainsi responsable du confort de plus de 150 écoliers et de 25 enseignants.

bourg ville et les pièces que l’on peut dénicher dans ces parties du pays sont généralement mieux conservées et plus chargées de sens, sim-plement parce qu’elles revêtaient un caractère tout à fait inhabituel, un signe d’aisance parti-culier dans ces milieux modestes. L’affectivité liée aux jouets est également significative. Quel-ques fois, certaines personnes se délestent de leurs jouets d’enfance afin de faire fi du passé, une manière comme une autre de couper les liens avec une époque qu’ils veulent oublier, un joug auquel ils ne veulent plus se plier».

Il y a cinq ans, lors d’une nuit des musées épi-que, il a exposé quelques dizaines de pièces et, là où certains y ont vu une futilité infantile, beau-coup se sont laissés aller à leurs propres souve-nirs, réveillant une partie d’eux-mêmes qu’ils avaient sans doute trop longtemps occultée. Car après tout, une fois devenu homme, seule la taille de nos jouets change, mais c’est toujours la magie qui nous pousse en avant. Romain Reu-land l’a compris mieux que quiconque puisqu’en une vingtaine d’années, il a su conserver intacte son âme d’enfant, au gré des voyages, des ren-contres, se bâtissant un univers coloré par les joujoux chers à ses vertes années. �im �ung �in�im �ung �in

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Décembre est là, les fêtes de fin d’année approchent à grands pas… Les odeurs de cannelle, de vin chaud vont planer sur la ville, les illuminations scintiller et les marchés de Noël s’installer dans la Capitale. Pendant ces fêtes, la Ville reste à votre écoute et a dans sa hotte toute une série d’initiatives…December is upon us and the Christmas parties are coming around quickly… The smells of cinnamon and warm wine will hover over the city, the lights will sparkle and the Christmas markets will set up in the Capital. During these holidays, the City continues to listen to you and carries in its sack a whole series of initiatives…

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Valobois, projet-pilote en matière de bois de chauffageLa convention signée en 2007 entre la Ville de Luxembourg et la société coopérative Co-labor agissant dans le domaine de l’insertion des personnes en quête d’emploi, constitue la base du projet-pilote Valobois (Valorisation locale de bois de chauffage), également soutenu par l’Etat. Le projet Valobois consiste à ce qu’une équipe de trois à quatre personnes récupère du bois de qualité dans les forêts de la ville, qui n’est pas utilisé par le secteur marchand, et le conditionne en bois de chauffage ensaché en vue de la commercialisation. Ce projet-pilote doit prouver la rentabilité commerciale de cette activité. Deux sortes de bois de chauffage sont proposées: du bois d’allumage et du bois de chauffage (hêtre) en bûches de 30 cm, ensachés dans des filets de 10 kg.Les sachets sont vendus au prix de 4 euros au Service Hygiène de la Ville de Luxembourg (rue du Stade) et par la société Co-labor s.c., 105 route d’Arlon à Luxembourg.

Valobois, firewood pilot project The agreement signed in 2007 between the City of Luxem-bourg and the cooperative company Co-labor acting in the domain of the integration of people seeking employment is the basis of the Valobois (Local promotion of firewood) pilot project, also supported by the State. The Valo-bois project consists of a team of three to four people picking up quality wood in the city’s forests, which is not used by the merchant sec-tor, and packs it into bagged firewood in view of being sold. This pilot project has to prove the commercial profitability of this activity. Two types of firewood are offered: kindling wood and firewood (beech wood) in 30cm woodpiles, bagged in 10kg string bags.The bags are sold at the price of 4 euros at the City of Luxembourg’s Health Service (rue du Stade) and by the company Co-labor s.c., 105 route d’Arlon, Luxembourg.

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Fin d’année en fêtes

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Modifications des tournées du Service d’Hygiène

Lors des fêtes de fin d’année, les tournées d’enlèvement des ordures ménagères, du papier, du verre et des sacs bleus des collectes Valorlux effectuées par le Service d’Hygiène subiront les modifications suivantes:lundi 24.12 avancé au samedi 22.12mardi 25.12 avancé au lundi 24.12mercredi 26.12 remplacé par jeudi 27.12jeudi 27.12 remplacé par vendredi 28.12vendredi 28.12 remplacé par samedi 29.12mardi 01.01 remplacé par mercredi 02.01mercredi 02.01 remplacé par jeudi 03.01jeudi 03.01 remplacé par vendredi 04.01vendredi 04.01 remplacé par samedi 05.01Les mardi 25 décembre, mercredi 26 décembre 2007 et mardi 1er janvier 2008, le centre de recy-clage à la route d’Arlon restera fermé.Pour toutes vos questions en matière de déchets, un seul numéro de téléphone: 47 96 36 40, les jours ouvrables de 8h à 16h.Changes to the Sanitation Service rounds During the Christmas holidays, the rounds for removing household waste, paper, glass and the Valorlux blue collection bags carried out by the Sanitation Service will undergo the follo-wing changes:Monday 24.12 brought forward to Saturday 22.12Tuesday 25.12 brought forward to Monday 24.12Wednesday 26.12 replaced by Thursday 27.12Thursday 27.12 replaced by Friday 28.12Friday 28.12 replaced by Saturday 29.12Tuesday 01.01 replaced by Wednesday 02.01Wednesday 02.01 replaced by Thursday 03.01Thursday 03.01 replaced by Friday 04.01Friday 04.01 replaced by Saturday 05.01On Tuesday 25 December, Wednesday 26 Decem-ber 2007 and Tuesday 1 January 2008, the recy-cling centre on route d’Arlon will remain closed.There’s just one number for all your questions on waste: 47 96 36 40, on working days from 8am to 4pm.

Lëtzebuergesch léieren mat MP3Pour faciliter davantage l’apprentissage de la langue luxembourgeoise, la Ville met à disposi-tion des élèves des textes accompagnés d’un enregistrement audio. Autour de l’acquisition d’un vocabulaire de base, ils peuvent s’entraîner en matière de prononciation, et d’accentuation des mots et ainsi améliorer leur compréhension orale.La brochure Lëtzebuergesch léieren mat MP3 peut être consultée sous format PDF et les fichiers texte et audio peuvent être téléchargés sur le site www.vdl.lu.Les fichiers audio sont également disponibles pour balladodiffusion au format iTunes et XML:Pour le logiciel Podcast iTunes:itpc://service.vdl.lu/podcast/bierger-center/ letzebuergesch/podcast.xml Pour d’autres types de logiciel Podcast:http://service.vdl.lu/podcast/bierger-center/ letzebuergesch/podcast.xmlLëtzebuergesch léieren mat MP3 To make it easier to learn the Luxembourg language, the City is making available to pupils texts accom-panied by an audio recording. Around the acquisition of a basic vocabulary, they can train themselves in terms of pronouncing and accen-tuating words and thus improve their oral understanding.The brochure “Lëtzebuergesch léieren mat MP3” can be looked at in PDF format and the text and audio files can be downloaded on the website www.vdl.lu.The audio files are also available for podcasting in iTunes and XML format:For the “iTunes” Podcast applicationitpc://service.vdl.lu/podcast/bierger-center/ letzebuergesch/podcast.xml For other Podcast application types:http://service.vdl.lu/podcast/bierger-center/letzebuergesch/podcast.xml

Patinoire de KockelscheuerLa patinoire de Kockelscheuer, entièrement réa-ménagée cette année, est à la disposition des amateurs de glisse tous les jours de la semaine aux horaires suivants:Lundi de 16 à 22h, du mardi au jeudi de 12h à 22h, les vendredis de 12h à 23h et les samedis et dimanches de 10h à 23h.Adresse: 42, route de Bettembourg, Luxem-bourg-Kockelscheuer. Tél.: 46 74 65 ou 46 73 06. Autobus: ligne 5, arrêt «Kockelscheuer-Patinoire». Kockelscheuer ice rink The Kockelscheuer ice rink, entirely redeveloped this year, is available for skating fans every day of the week at the following times:Mondays from 4pm to 10pm, from Tuesday to Thursday from 12pm to 10pm, Fridays from 12pm to 11pm and Saturdays and Sundays from 10am to 11pm.Address: 42, route de Bettembourg, Luxem-bourg-Kockelscheuer. Tel.: 46 74 65 or 46 73 06. Bus: line 5, stop „Kockelscheuer-Patinoire“.

Call-a-Bus – le bus sur demande

En semaine, le système Call-a-Bus de la ville vous offre la possibilité de prendre l’autobus au moment de votre choix. Il suffit d’appeler le numéro 47 96 47 97 au moins 45 minutes avant le départ souhaité en indiquant l’heure de départ ainsi que les arrêts de départ et d’arrivée qui doivent être situés sur le territoire de la Ville de Luxembourg. Le bus, dont le retard maximum ne dépassera pas les 10 minutes, emmènera éventuellement d’autres passagers en chemin. Le trajet ne sera donc pas nécessaire-ment le plus direct. Call-a-Bus fonctionne du lundi au samedi entre 9 et 20 heures. Le prix d’un trajet en Call-a-Bus est de 5 € par personne.Call a Bus – the on-demand bus In the week, with the Call-a-Bus system, the city provides users with the chance to take a bus whenever they want. Simply call the number 47 96 47 97 at least 45 minutes before the desired depar-ture, indicating the departure time as well as the departure and arrival stops within the city limits. The bus, whose maximum delay will not be more than 10 minutes, may pick up other passengers along the way. The journey will not necessarily be the most direct one. Call-a-Bus runs from Monday to Saturday between 9am and 8pm. The price of a journey on Call-a-Bus is 5 euros per person.

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www.winterlights.lu | www.vdl.lu30, Place Guillaume II | L-1648 Luxembourg Tél.: 22 28 09 | Fax: 46 70 70

Festivités, parades, manifestations,

marchés et concerts de Noël...

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«Energieberoder» – Conseils en énergie

La Ville de Luxembourg a mis en place l’Ener-gieberoder, un nouveau service qui vous aidera à optimiser votre habitation sur le plan éner-gétique en offrant des conseils coordonnés et centrés sur les nouvelles constructions, sur l’assainissement complet d’habitations et sur des mesures spécifiques telles que l’utilisation de l’énergie solaire ou le renouvellement du chauffage. Le service «Conseils en énergie» vous aidera à prendre des décisions en matière de besoins énergétiques, de confort et de coût de réalisation.Pour de plus amples informations: tél. 47 96 24 86, fax 47 96 76 38 ou par e-mail [email protected]“Energieberoder” - Energy advice The City of Luxembourg has put in place the Energieberoder, a new service which will help you optimise your home energy-wise by offering coordinated advice focussed on the new constructions, on the complete cleaning up of homes and on spe-cific measures such as the use of solar energy or the renewal of heating. The “Energy Advice” Service will help you make decisions in terms of energy, comfort and realisation cost needs.For further information: tel. 47 96 24 86, fax 47 96 76 38 or by email [email protected]

Marchés de fêtesDans le cadre du programme Winter Lights, trois marchés de Noël vont s’installer dans la capitale. Le Marché de Noël, Place d’Armes, ouvrira le 30 novembre à 18h avec un accompagnement musical proposé par la Chorale d’Grënnësch Spatzen. Le Marché de l’Avent sur le Parvis de la Gare Centrale, ouvrira le 30 novembre à 16h30, l’encadrement musical étant assuré par Bounewéger Nuechtigailercher. Ce marché est organisé en collaboration avec la direction de la Société nationale des Chemins de Fer Luxem-bourgeois. Et le Marché de Saint Nicolas, Place de Paris, autour du sapin de Noël orné de milliers de lumières, sera ouvert à partir du 30 novembre à 17h, encadrement musical également offert par Bounewéger Nuechti-gailercher. Les trois marchés étant ouverts tous les jours jusqu’au 24 décembre de 10h30 à 20h. Une nocturne au Marché de Noël aura lieu le 8 décembre jusqu’à minuit.

Christmas markets As part of the Winter Lights programme, three Christmas markets will be set up in the capital. The Christmas Market, Place d’Armes, will open on 30 November at 6pm with musical accompa-niment provided by the Grënnësch Spatzen Choir. The Advent Market, on Parvis de la Gare Centrale, will open on 30 November at 4.30pm, with the musical accompaniment being pro-vided by Bounewéger Nuechtigailercher. This market is organised in collaboration with the management of the Luxembourg national rail-way company. And the Saint Nicholas Market, Place de Paris, around the Christmas tree deco-rated with thousands of lights, will be opened from 30 November at 5pm with musical accom-paniment also provided by Bounewéger Nuech-tigailercher. All three markets are open every day until 24 December from 10.30am to 8pm. A late-night opening of the Christmas Market will take place on 8 December until midnight.

Cortège et fête de Saint Nicolas

Cette année, Saint Nicolas passe par la ville de Luxembourg le 2 décembre. Le cortège emprun-tera l’itinéraire suivant: à 14h, accueil de St Nicolas au hall de la Gare Centrale (encadre-ment musical: Bigband Spectrum et la Tram’s Musek). 15h: Arrivée du cortège sous les sons des «Klésechersbléiser» à la Place de Paris, avec visite du Marché Saint Nicolas et de la Clinique Ste-Thérèse. 15h45: Départ du cortège vers la Ville Haute. 16h30: Arrivée du cortège au Mar-ché-aux-Poissons. 17h: Arrivée de Saint Nicolas à la Place Guillaume II (encadrement musical Bounewéger Nuechtigailercher) et distribution des cadeaux aux enfants sous le chapiteau.

Saint Nicholas feast day and procession This year, Saint Nicholas is passing through the city of Luxembourg on 2 December. The pro-cession will take the following itinerary: at 2pm, St Nicholas is welcomed at the Central Station hall (musical accompaniment: Bigband Spectrum and the Tram’s Musek). 3pm: Arrival of the procession to the sounds of the “Klése-chersbléiser” at Place de Paris, with a visit to the Saint Nicholas Market and the Clinique Ste-Thérèse. 3.45pm: The procession sets off towards the Upper City. 4.30pm: Arrival of the proces-sion at the Marché-aux-Poissons. 5pm: Arrival of Saint Nicholas at Place Guillaume II (musical accompaniment by Bounewéger Nuechtigailer-cher) and handing out of presents to children in the marquee.

Gare Shopping ShuttleA l’instar du City Shopping Bus circulant entre le Champ du Glacis et le Centre-ville, la Ville vient d’introduire le Gare Shopping Shuttle. Le trajet du bus est le suivant: Place de Paris, rue Origer, avenue de la Gare, Viaduc et boulevard Roosevelt, et pour revenir: Pont Adolphe, avenue de la Liberté et Place de Paris. Le bus circule à une cadence de douze minutes, le lundi de 13h30 à 18h, du mardi au samedi de 10h30 à 18h. Les utilisateurs pourront ainsi facilement se déplacer entre le Centre-ville et la Gare pour effectuer leurs emplettes. Le Gare Shopping Shuttle est gratuit.Gare Shopping Shuttle Just like the City Shop-ping Bus running between Champ du Glacis and the City-centre, the City has just introdu-ced the Gare Shopping Shuttle. The bus’s route is the following: Place de Paris, Rue Origer, Avenue de la Gare, Viaduc and Boulevard Roo-sevelt, and coming back: Pont Adolphe, Avenue de la Liberté and Place de Paris. The bus runs every twelve minutes, on Mondays from 1.30pm to 6pm and from Tuesday to Saturday from 10.30am to 6pm. Users will therefore be able to move about easily between the City-centre and the Station to go shopping. The Gare Shopping Shuttle is free of charge.

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Courrierdes citoyens

Rendez-Vous magazine

Grof vu Bouneweg, 6 novembre, 22hRe: magazine RENDEZ-VOUSDe Rendez-Vous ass am Fong geholl en Cadeau fir all Mensch aus der Stad, deen e well hun. Inhaltlech, a wei en gedreckt ass, a wat dra steet ee kulturelle Bijou aus Pobeier - vun onschätzbarem Wert. Leider ass seelen en Text op Daitsch dran, emmer nemmen dei “francophone-dominant” Ausdrocksweis aan enger “méisproocheg Stad”. Schued dat dei Beilag “Vademecum” elo esou op dat klengt A6 Format reduzei-ert ginn ass. Virdrun war dat en schlankt Heichformat, elegant an gudd liesbar. Et muss een zenter kuerzem eben e Brell hunn, fir den “Vademecum” liesbar ze man, dann geet et... Dovun ofgesinn ass de Pro-gramm vun der “Philharmonie” hannert der rouder Breck net mei wichteg ewei de “Kasemattentheater” zu Bouneweg. Ech sinn en ganz groussen Fan vum “Rendez-Vous”. Dat eenzegt waat mech wierklech verwonnert, sinn Parkplaz-Lieserbreiwer am «Courier des citoyens». Do fehlt et menger Meenung no un politesch, diffe-renzeierten, ausdrockstaarken Themen.

Pierrematthieu, 8 novembre, 22h21Suggestion pour le magazine de la villeJ�� �������� ���� ��� ��������� ����� ����� ����� �������� ���� ��� ��������� ����� ����� ��� d����-f������. T���� ��� �������v���� ��� �ô��é b���� ���� �l�������x, �l �����, ��� �������, p���������. N��� p������� l�� �l������ d��� �� ���, l�� l���� d��� l�� b��, l�� ������. L�� f������ �������l ����� ����p ����d ���� p��� p���������. E�� p���, ��� ����� ���� é�������� d�� p�p���� d�� 50%, d��� �������� j���d��� l’����l�� à l’���é�bl��.

Gardenia, 9 novembre 8h49Re: magazine RENDEZ-VOUSBonjour,Je reçois le magazine Rendez-vous depuis son lancement ou presque et je le trouve très bien conçu, intéressant et complet. Je conseille systématiquement aux nouveaux arrivants dans la ville de se le procurer car il fournit un bon aperçu des sorties envisa-geables dans toutes sortes de domaines. J’apprécie en particulier la rubrique sur les différentes nationalités présentes dans la ville, c’est très instructif. Bref, continuez ainsi!

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Véritables espaces de citoyenneté, les forums de la Ville de Luxembourg permettent aux résidents ou utilisateurs de la ville d’échanger sur des thématiques telles que l’urbanisme, la culture, les sports, le shopping, l’université… Voici une sélection de messages collectés.

Participez, vous aussi, à ces forums en vous rendant à l’adresse suivante: http://forum .vdl .lu

Commerce

vun hei, 27 octobre 12h50Re: Problème des horaires des magasins et de certains services publics dans notre capitaleJe suis toujours très étonnée de lire qu’à l’étranger, tout est ouvert le soir et le dimanche. Ceci est complètement FAUX!!! J’ai longtemps habité à Paris, et à part le Virgin et la Fnac sur les Champs, TOUS LES MAGASINS ferment entre 18h et 19h! Et les supermarchés, au plus tard à 20h.Il est complètement faux de croire qu’à l’étranger, tout est toujours ouvert! Je pars souvent en déplacement à l’étranger et je peux vous assurer que les magasins fer-ment partout et que très peu de villes sont ouvertes le dimanche!Les consommateurs se plaignent que des «petits» magasins, entreprises familiales, ferment. Et pour cause: dans les petits commerces, le patron est toujours présent. Il devrait donc, à votre avis, être présent 7 jours sur 7, de 9h du matin à 9h du soir? Pas étonnant que les «petits» magasins ferment et soient remplacés par des chaînes internationales sans patron présent.

Skatepark

medoc, 10 novembre 20h06Re: skatepark-HollerichJe trouve que le skatepark à Hollerich est très bien et je connais beaucoup de personnes et de jeunes qui vont là et qui sont très contents; il y a de tout comme rampes et tout le monde peut bien s’amuser…Pour ceux qui n’aiment pas, je suis d’accord qu’ils doivent rester en dehors; s’ils réagissent avec agressivité et ne tolè-rent pas le règlement et le personnel, il faudrait que les responsables et la com-mune se chargent de ce problème et les mettent dehors, car des personnes qui ne respectent pas ce site n’ont rien à faire là et gênent aussi les autres et le bon climat du grand public, pour qui ce hall est fait....

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Groupes politiques

«Culture: Comment doit-on aborder l’après-2007?»

Demain, c’est aujourd’huiChaque mois, Groupes politiques offre une tribune libre aux partis représentés au Conseil communal de la Ville de Luxembourg. Entièrement consacrés à l’initiative et à la force de proposition, ces espaces d’expression permettent aux partis d’exprimer leurs points de vue sur les thèmes importants de la Ville.

Photo: Julien Becker pour Blitz

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Groupes politiques

DPDe toute façon, bien avant l’année culturelle

2007, des liens se sont tissés, jour après jour, dans la Grande Région. Luxembourg est devenue, il y a des années déjà, une capitale économique, attirant des travailleurs frontaliers de France, de Belgique et d’Allemagne. Ce sont eux que nous rencontrons tous les jours, sur notre lieu de travail, dans nos magasins et nos hôpitaux. C’est avec eux que nous entretenons des rapports d’amitié, des relations profes­sionnelles ou commerciales, parfois aussi de cohabitation et de voisinage. Ils font partie intégrante de notre vie quotidienne depuis longtemps, mais sans aucun doute, l’année culturelle 2007, consacrant la région culturelle qu’est la nôtre, aura apporté une plus­value importante à une longue tradition de contacts. Plus qu’auparavant, nous avons eu l’occasion de visiter des expositions ou autres projets culturels transfrontaliers, plus qu’avant, des liens de coopération se sont établis entre artistes luxembourgeois et artistes de la Grande Région. Certes, les artistes régionaux auront peut­être avec les nôtres des problèmes com­muns, ces difficultés bien connues de percer au niveau national dans un grand pays. Ils auront eu l’occasion, de part et d’autre de la frontière, de nouer des contacts et de faire des échanges d’amitiés. Ils auront aussi eu l’occasion d’élargir leur public, de se faire mieux connaître. Ce sont ces rapports­là qui vont durer. Ce sont aussi, très probablement, les habitudes de ne pas nous arrêter à nos frontières étroites, de les franchir allègrement pour faire des excursions,

des visites culturelles à l’étranger qui vont rester. Il importera de poursuivre les efforts au niveau de la politique culturelle, de la publicité surtout. Des concepts de publicité commune, sur Internet ou sur des supports traditionnels, seront sans aucun doute d’un apport important pour maintenir cet élan culturel régional, transfrontalier qui a été créé. L’ouverture des frontières peut rimer avec l’ouverture d’esprit, qui est toujours promue par la culture et qui contribuera à souder encore davantage, dans l’avenir, des voisins.

Colette [email protected]

LSAPNotre pays et sa Grande Région viennent de

vivre une année culturelle très riche. Il y eut des événements pour tous les goûts, même si une frange importante de la population a conti­nué à vivre sa vie sans profiter de l’offre parfois trop importante.

A l’évidence, il faudra tirer, en toute transpa­rence, un bilan honnête des évidentes réussites et des échecs de cette année 2007.

Une telle analyse critique est impérieuse, non pas pour châtier tel ou tel organisateur de «non­événements», mais pour en tirer les leçons pour l’offre culturelle à venir. Pour y aboutir, point n’est besoin d’organiser une mul­titude de colloques et d’autres soliloques. Il faut surtout écouter les artistes luxembourgeois qui, trop souvent, ne sont pas prophètes en leur pays, comme vient de nous le rappeler Serge Tonnar. Loin de moi l’idée de plaider contre les échanges culturels régionaux ou internatio­naux, mais il faut soutenir la création à Luxem­bourg, soutien évidemment non limité aux seuls Luxembourgeois.

Depuis la première année culturelle – 1995 – l’Etat a énormément investi dans les infra­structures culturelles, notamment dans la Capi­tale. La Ville se doit de prendre le relais et d’augmenter son budget culturel pour soutenir la création à Luxembourg. La culture est fille de créations tous azimuts.

Joanne GoebbelsStater [email protected]

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ProchainementSur cette page, retrouvez à chaque parution, les manifestations (fêtes, foires, concerts, festivals...) qui vont ponctuer l’actualité dans les prochains mois.

En couvErturE Photographie Christian Aschman

est édité par Mike Koedinger Editions pour le compte de la Ville de Luxembourg.

coMItE DE rEDActIonCorinne Briault, Georges Fondeur, Alexis Juncosa, Mike Koedinger, Géraldine Knudson, Christiane Sietzen

rEDActIonCourrier BP 728, L-2017 LuxembourgTéléphone 29 66 18-1E-mail [email protected]

Corinne Briault [email protected] Juncosa [email protected]

DIrEctIon ArtIStIQuEGuido Kröger, Elisa Kern (xGraphix)

SEcrEtArIAt DE rEDActIonDelphine François, Nathalie Lemaire

SuIvI DE proDuctIonRudy Lafontaine, Christelle Néant

DIFFuSIonRudy Dropsy (-28) [email protected]

pHotoGrApHIEChristian Aschman, Etienne Delorme, David Laurent, Andres Lejona

ILLuStrAtIonElisa Kern, Vera Capinha Heliodoro, Nathalie Petit

coLLABorAtIonSDeborah Fulton Anderson, Lim Sung Jin, Vibeke Walter

MISE En pAGExGraphix, M&V Concept

ABonnEMEntSRecevez Rendez-Vous gratuitement chez vous en envoyant vos coordonnées par mail à l’adresse suivante: [email protected] (objet du mail: abonnement) ou par téléphone: 47 96 41 14.

puBLIcItETEMPO S.A.Téléphone: 29 66 18-1E-mail: [email protected]: www.tempo.lu

paraît onze fois par an.tIrAGE 35.000 exemplairesIMprESSIon Imprimerie Centrale S.A. Imprimé sur papier cyclus

procHAInE pArutIon le 27 décembre 2007

orGAnISAtEurS / proDuctEurSPour être annoncés dans les pages Highlights du magazine et de son supplément Vademecum, vos événements doivent parvenir à la rédaction exclusivement via le lien www.rendez-vous.lu/agenda et dans le respect des délais suivants:

Edition janvier 2008: avant le lundi 3 décembre 2007Edition février 2008: avant le jeudi 27 décembre 2007Edition mars 2008: avant le jeudi 31 janvier 2008

Tous les événements seront, dans la limite de l’espace disponibleet de leur pertinence, publiés dans le calendrier Au jour le jour de Vademecum (avec une priorité accordée aux événements organisés dans ou aux alentours de la Ville de Luxembourg). La rédaction se réserve le droit de réaliser une sélection d’événements qui seront présentés dans les pages Highlights, une priorité étant accordée aux institutions culturelles de la Ville de Luxembourg (dans la limite d’un quota défini). Aucun événement livré incomplet (photos et textes au format) ne sera pris en compte.Afin de promouvoir au mieux votre événement, nous vous conseillons d’insérer, en complément, une publicité. Renseignements: www.tempo.lu/rendezvous

© Ville de Luxembourg / Editions Mike Koedinger S.A.Tous droits réservés. Toute reproduction, ou traduction, intégrale ou partielle, est strictement interdite sans autorisation écrite au préalable de l’éditeur.

Jusqu’à février 2008Winter LightsFestivités d’hiver de la ville avec une panoplie de manifestations: concerts Gospel, expositions, cortège de la Saint Nicolas, ventes dominicales…

Les 12 et 13 janvierCendrillonConte de fées en quatre actes, d’après le conte de Perrault (Livret de Henri Cain), adapté pour les enfants. Histoire simple, heureuse et touchante, ce conte a inspiré de très nombreuses adapta-tions à la scène lyrique, chorégraphique, dramatique et même à l’écran. Grand Théâtre, Luxembourg

Samedi 19 janvier BabyshamblesNo band of recent times has split opinion as much as Babyshambles. But this, at last, is the moment both fans and doubters have been waiting for - because Babyshambles’ second album Shotter’s Nation showcases the band at their very best. This stunning new full-length album from ex-Libertines leader, Pete Doherty, is a major leap forward. Ripe with lyrical insights, Doherty’s main themes are present and truthful - his troubles with youth, music, love and addiction are all revealed.Den Atelier, Luxembourg

Dimanche 10 févrierBuergsonndegHéritée de l’époque celtique, cette tra-dition veut qu’à la tombée de la nuit des croix en bois soient brûlées dans la vallée de la Pétrusse afin de chasser symboliquement les mauvais esprits de l’hiver.Luxembourg-Ville

Samedi 1er marsQueens Of The Stone AgeAfter their terrific set recently at our Rock-A-Field open air this summer, Queens Of The Stone Age have decided they want to play den Atelier in Luxem-bourg again... A real treat for fans to see Josh Homme and his band back in an intimate club setting once more - den Atelier being the smallest venue the band is scheduled to play on their entire world tour.Den Atelier, Luxembourg

Vendredi 25 janvierLouis Mazetier Dans le cadre de Chill at the Phil, de grands musiciens de jazz vous garantissent un début de soirée relaxant. Louis Mazetier est doué d’une extraordinaire double compétence: pianiste Stride reconnu dans le monde entier, il est – aussi! – médecin à Paris.Philharmonie, Luxembourg

Samedi 26 janvier Cleaning WomenDans le cadre de Pops & Cinema. Film: Protozanov, Aelita. Aelita, reine de Mars, est le personnage-clé du film de science-fiction du même nom (1924), l’un des chefs-d’œuvre du cinéma muet russe d’avant-garde. Au rayon des bandes originales futuristes: l’ensemble finlan-dais Cleaning Women manie avec virtuosité des tambours de machine à laver, des boîtes de conserve et des étendoirs, le tout dans des solos de guitare rock et timbres électroni-ques spécialisés.Philharmonie, Luxembourg

Les 30 et 31 janvierLes Grands Ballets Canadiens de MontréalLa compagnie présente deux nouvelles pièces Toot-Noces, Minus One, specta-culaires et merveilleusement théâtrales, créées spécialement pour cette troupe de danseurs exceptionnels. Grand Théâtre, Luxembourg

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Info

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CADRAN MONTRES

Centre Commercial Auchan Kirchberg2, rue Alphonse WeickerL-2721 LuxembourgTel : (+352) 43 95 62

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