republique de cote d’ivoire -...

REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Union – Discipline - Travail

_____________

MINISTERE D'ETAT, MINISTERE DU PLAN ET DU DEVELOPPEMENT _____________

COMITE NATIONAL DE LA STATISTIQUE

ET DE LA NORMALISATION COMPTABLE _____________

LA STRATEGIE NATIONALE DE DEVELOPPEMENT DE LA STATISTIQUE 2009-2013 (SNDS 2009-2013)

SECRETARIAT GENERAL

Octobre 2009

Fonds des Nations Unies

pour la Population

Avec le concours

du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et

de la Banque Africaine de Développement (BAD)

Banque Africaine

de Développement

SECRETARIAT GENERAL – INS B.P. V 55 ABIDJAN – Tél: 20 21 05 38 - Fax: 20 21 63 27

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TABLE DES MATIERES _________________________________________________________________________________________________________________

LISTE DES ABREVIATIONS ............................................................................................................. 3

RESUME DE LA SNDS 2009-2013 .................................................................................................. 5

CONTEXTE ET JUSTIFICATION .................................................................................................... 10

1. PROCESSUS D’ELABORATION DE LA SNDS 2009-2010 ............................................. 12

2. ETAT DU SYSTEME STATISTIQUE NATIONAL ................................................................ 12

2.1 Bilan du Schéma Directeur de la Statistique (SDS) 1996-2000 ..............................12

2.2 Forces et faiblesses du Système Statistique National ...........................................13

2.2.1 Cadre institutionnel et réglementaire .................................................................. 13

2.2.2 Ressources humaines et formation .................................................................... 14

2.2.3 Ressources matérielles et financières ................................................................ 15

2.2.4 Production statistique et diffusion ...................................................................... 16

2.3 Menaces et opportunités du Système Statistique National ...................................18

2.3.1 Menaces ...................................................................................................................... 18

2.3.2 Opportunités .............................................................................................................. 18

3. PRINCIPAUX DEFIS ................................................................................................................. 18

4. MISSIONS ET VISION DU SSN .............................................................................................. 19

4.1 Missions ....................................................................................................................19

4.2 Vision……………. ......................................................................................................19

5. AXES STRATEGIQUES .............................................................................................19

Axe 1 : Renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination ................... 19

Axe 2 : Accroissement de la capacité de production des acteurs du SSN ............... 20

Axe 3 : Amélioration de la production statistique ........................................................... 20

Axe 4 : Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques .................................. 20

6. PLAN D’ACTION OPERATIONNEL ...................................................................................... 20

6.1 Axe 1 : Renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination ..............21

6.2 Axe 2 : Accroissement de la capacité de production des acteurs du ...................22

Système Statistique National .........................................................................................22

6.3 Axe 3: Amélioration de la production statistique ...................................................24

6.4 Axe 4 : Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques ............................28

7. CADRE DE MISE EN ŒUVRE ................................................................................................ 29

7.1 Dispositif institutionnel de mise en œuvre .............................................................29

7.2 Coût global et Mécanisme de financement .............................................................30

7.2.1 Coût global des activités ........................................................................................ 30

7.2.2 Mécanisme de financement ................................................................................... 31

7.3 Mécanisme de suivi et évaluation ...........................................................................31

7.4 Stratégie de communication ....................................................................................32

ANNEXES ............................................................................................................................................ 34

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LISTE DES ABREVIATIONS ___________________________________________________________________

AD Adjoint Technique de la Statistique

APO Accord Politique de Ouagadougou

AT Agent Technique de la Statistique

BAD Banque Africaine de Développement

BCEAO Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest

BM Banque Mondiale

CEDEAO Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest

CFA Communauté Financière de l’Afrique

CHAPO Calcul Harmonisé par Ordinateur

CIDEP Centre International de Formation et de Recherche en Population

CISPOD Centre Ivoirien des Sciences de la Population pour le Développement

CNO Centre Nord Ouest

CNS Conseil National de la Statistique

CNSNC Comité National de la Statistique et de la Normalisation Comptable

CTPS Comité Technique des Programmes Statistiques

DESS-ASAD Diplôme d’Etudes Supérieures Spécialisées en Analyses Statistiques Appliquées au Développement

DGPRC Direction Générale de la Population et du Renforcement des Capacités

DOB Direction de l’Orientation et des Bourses

DSRP Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté

EDS Enquête Démographique et de Santé

EIS Enquête sur les Indicateurs de la Santé

ENSEA Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée

ENV Enquête Niveau de Vie

GAR Gestion Axée sur les Résultats

IFORD Institut de Formation et de Recherche en Démographie

IHPC Indice Harmonisé des Prix à la Consommation

IMIS Integrated Management Information System

INS Institut National de la Statistique

IPI Indice de Production Industriel

ISE Ingénieur Statisticien Economique

ITS Ingénieur des Travaux Statistiques

JAS Journée Africaine de la Statistique

JMP Journée Mondiale de la Population

JORCI Journal Officiel de la République de Côte d’Ivoire

MICS Enquête à Indicateurs Multiples

OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement

ONG Organisation Non Gouvernemental

PAA Port Autonome d’Abidjan

PAAS Programme Annuel d’Activités Statistiques

PAS Programme d’Ajustement Structurel

PCI Programme de Comparaison Internationale

PIB Produit Intérieur Brut

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PIP Programme d’Investissement Public

PNDEF Plan National de Développement du secteur Education/Formation

PNDS Plan National de Développement Sanitaire

PS Planification Stratégique

PTF Partenaires Techniques Financiers

RGPH Recensement Général de la Population et de l’Habitation

RLE Refonte des Listes Electorales

RNA Recensement National de l’Agriculture

SDS Schéma Directeur de la Statistique

SIGDSE Système Intégré de Gestion des Données Socio Economiques

SIGFIP Système Intégré de Gestion des Finances Publiques

SIGVISION Système d’Information et de Gestion

SNDS Stratégie Nationale de Développement de la Statistique

SPSS Statistical Package for Social Science

SRP Stratégie de Réduction de la Pauvreté

SSN Système Statistique National

SYDAM Système de Dédouanement Automatisé des Marchandises

UNFPA Fonds des Nations Unies pour la Population

VIH/SIDA Virus de l’Immunodéficience Humaine / Syndrome d’Immunodéficience Acquis

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RESUME DE LA SNDS 2009-2013

(i) CONTEXTE

Les premières générations de DSRP ont été marquées par des insuffisances en matière de dispositif de suivi et évaluation. Les exigences en données statistiques se sont prononcées, notamment pour la Stratégie de Réduction de la pauvreté et les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Elles concernent la régularité des indicateurs, leur appropriation tant au niveau local que national, et leur comparabilité au niveau international. La Côte d’Ivoire est à son premier Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté, et a rédigé en 2003 son premier rapport sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement. Ceux-ci ont révélé la nécessité de disposer d’un système statistique performent, capable d’alimenter de façon régulière l’ensemble des indicateurs. Aussi, une des recommandations affichées au niveau international ces dernières années est d’arrimer les Stratégies Nationales de Développement de la Statistique (SNDS) aux Documents de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP). C’est dans ce contexte, que la Côte d’Ivoire vient d’élaborer la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique (SNDS) 2009-2013. Celle-ci est arrimée au DSRP 2009-2013. Elle vient après le premier Schéma Directeur de la Statistique de 1996-2000, le projet de Schéma Directeur de 2001-2005 et celui de la SNDS 2008-2010.

(ii) PROCESSUS D’ELABORATION

Le processus d’élaboration de la SNDS 2009-2013 se présente comme suit :

Décembre 2007, validation du projet de la SNDS 2008-2010, Avril 2009 : Affirmation de la volonté politique et de l’opinion nationale

d’arrimer la SNDS au DSRP 2009-2013, A partir de Juin 2009 : Démarrage des travaux d’actualisation de la SNDS

2008-2010 qui devrait dorénavant couvrir la période 2009-2013, pour tenir compte des exigences du DSRP.

Dans l’ensemble, la SNDS 2009-2013 a été conduite selon une approche participative incluant les sectoriels, le système statistique régional et les Partenaires Techniques Financiers. Son élaboration a nécessité l’organisation d’ateliers et a suivi les étapes ci après:

Diagnostic du SSN; Elaboration d’une vision et identification des axes stratégiques; Elaboration des plans d’action opérationnels; Validation par les acteurs du système statistique national.

(iii) DIAGNOSTIC DU SYSTEME STATISTIQUE NATIONAL (SSN)

Le bilan de la mise en œuvre du Schéma Directeur de la Statistique 1996-2000 a révélé un faible taux de réalisation des projets structurels et des grands projets

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d’opération statistique. Sur un ensemble de dix sept (17) projets structurels destinés à réformer le SSN, seulement cinq (5) ont été réalisés, soit un taux de réalisation de 29,41%. Pour les grands projets visant la production d’indicateurs de base au niveau national, sur un total de treize (13), sept (7) ont été réalisés, soit un taux de 53,85%. L’état des lieux du SSN s’est fait à quatre (4) niveaux : (i) au plan institutionnel et réglementaire ; (ii) au niveau des ressources humaines et de la formation; (iii) au niveau matériel et financier ; et (iv) au niveau de la production et de la diffusion. Au niveau institutionnel et réglementaire, le Gouvernement ivoirien a adopté un projet de loi sur la statistique le 23 avril 2009 en remplacement de la loi française n°51-711 du 7 juin 1951 portant sur l’obligation de réponse, la coordination et le secret en matière statistique. Ce projet de loi définit les missions du Système Statistique National (SSN), donne sa composition et précise les principes fondamentaux sur lesquels se fondent les activités statistiques. Il crée un Conseil National de la Statistique (CNS), organe de concertation permanente et d’orientation générale de la politique statistique de la Nation. En ce qui concerne les ressources humaines et la formation, l’existence de l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA) et de l’Institut de Formation et de Recherche Démographique (IFORD), a permis au SSN de disposer de statisticiens et démographes outillés pour l’ensemble des travaux statistiques. Toutefois, des faiblesses demeurent et concernent entre autres (i) la forte concentration du personnel statisticien dans les régies financières (Impôts, Trésor, Douane, etc.) au détriment des autres services publics du fait des primes trimestrielles et semestrielles, (ii) la forte mobilité du personnel statisticien du public vers le secteur privé du fait de la faible rémunération et des mauvaises conditions de travail. Au plan matériel, le SSN est confronté à (i) l’insuffisance de matériels roulants et d’instruments de mesures pour la collecte des données, (ii) l’absence de salles de saisie tant au niveau central (INS et sectoriels) qu’au niveau déconcentré, (iii) le déficit de locaux appropriés au niveau déconcentré, (iv) l’absence d’interconnexions entre le niveau central et le niveau déconcentré (intranet). Au niveau financier, il est confronté à (i) la faible mobilisation du budget de l’INS, due aux difficultés de trésorerie de l’Etat, (ii) la difficulté à cerner la part du budget des Directions centrales ministérielles affectée à la production statistique et (iii) l’inadaptation du Système Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFIP) au financement des enquêtes au niveau des sectoriels. Au niveau de la production et de la diffusion, les publications sont sous diverses formes notamment les annuaires statistiques, les tableaux de bord, les dépliants, les rapports d’activités et les rapports d’études ou d’enquêtes. Les grandes opérations d’enquête et de recensement sont réalisées majoritairement par l’INS. Malgré ces atouts, des faiblesses demeurent à savoir l’inexistence d’une liste standard de publications et la non définition d’une périodicité claire pour la production des rapports. De plus, il est constaté une baisse de performance de la plupart des services statistiques ministériels, faute de personnel qualifié et/ou de moyens matériels et financiers appropriés.

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(iv) MENACES

Les principales menaces du SSN sont relatives au risque de non adoption de la nouvelle loi sur la statistique en raison de l’instabilité politique qui pourrait perturber le fonctionnement de l’Assemblée Nationale, et au non financement des activités statistiques.

(v) OPPORTUNITES

Les opportunités pour la relance et la performance du SSN concernent principalement (i) la mise en œuvre de la SNDS, (ii) la mise en œuvre du DSRP qui peut jouer un rôle catalyseur pour l’adoption de la loi sur la statistique et permettre de disposer de ressources financières, (iii) la disponibilité de 3 000 micro-ordinateurs et 3 000 imprimantes acquis par l’INS à la faveur de la Refonte de la Liste Electorale 2008.

(vi) DEFIS

Huit(08) défis majeurs dont les plus importants (i) l’adoption de la loi statistique en vue de la mise en œuvre effective de la SNDS et (ii) la dotation des services statistiques de moyens financiers conséquents pour la réalisation des activités (mécanisme de financement pérenne, inscription au Programme d’Investissement Public, création de comptes spéciaux) s’imposent au SSN.

(vii) VISION

La SNDS 2009-2013 a pour vision de bâtir à l’horizon 2013, un système d’information bien coordonné par une structure forte, doté de ressources nécessaires et suffisantes et se fondant sur des principes scientifiques et des règles déontologiques reconnus pour la collecte, le traitement, le stockage et la présentation des données sur la situation économique et sociale du pays.

(viii) AXES STRATEGIQUES

La SNDS 2009-2013 se base sur quatre (04) axes stratégiques interdépendants:

Axe 1 : Renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination

Le renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination devra se traduire par le vote de la loi statistique et la prise de mesures réglementaires pour sa mise en œuvre, une meilleure organisation de l’Institut National de la Statistique et des Services sectoriels ainsi qu’une amélioration de la planification du suivi et de l’évaluation de l’action statistique dans le pays. Pour ce faire, deux objectifs stratégiques ont été définis à savoir : (i) Améliorer le dispositif institutionnel et organisationnel, (ii) Renforcer la coordination statistique.

Axe 2 : Accroissement de la capacité de production des acteurs du SSN L’accroissement en nombre et en qualité des ressources du SSN va se matérialiser

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par le recrutement de plus de spécialistes (Statisticiens et Démographes), mais également par l’amélioration de leurs conditions de travail en vue de les retenir dans les systèmes publics de production statistique. Les objectifs stratégiques retenus à ce niveau sont : (i) Disposer de personnels qualifiés en statistique et en démographie, (ii) Améliorer les conditions de travail du personnel en charge de la production statistique.

Axe 3 : Amélioration de la production statistique La production des statistiques à travers la réalisation des recensements, des enquêtes et la collecte des données de routine sont essentiels pour l’amélioration de la production de la statistique au cours des 5 années à venir. Les objectifs stratégiques clés sont : (i) Disposer des données sociodémographiques et économiques désagrégées, (ii) disposer de données de routine fiables et régulières dans les 11 domaines prioritaires du DSRP, (iii) améliorer la qualité des statistiques produites dans le SSN.

Axe 4 : Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques Il s’agit d’une part, de rendre accessibles au public les différentes publications et résultats issus de l’analyse des données statistiques et d’autre part, de sensibiliser les utilisateurs à tous les niveaux en vue de les intéresser aux faits statistiques et de développer la culture en la matière dans le pays. Les objectifs stratégiques définis sont : (i) améliorer l’archivage et la vulgarisation des données statistiques, (ii) promouvoir l’utilisation des statistiques.

(ix) COUTS ET FINANCEMENTS DE LA SNDS

Le coût global de mise en œuvre de la SNDS 2009-2013 est estimé à 107,3 milliards FCFA soit 0,6% du coût global du DSRP. La structure des coûts confirme la priorité accordée aux programmes d’amélioration de la qualité de la production. En effet, le coût de l’axe 3 relatif à la production statistique est estimé à 84, 89 milliards soit 79,10% du coût global de la SNDS. Il se caractérise entre autres par la réalisation du RGPH entre 2010 et 2011 pour un montant de 10,6 milliards, la réalisation du Recensement National de l’Agriculture en 2012 pour 6 milliards, la signature d’une convention entre l’INS et l’Etat entre 2011 et 2013 pour 17,8 milliards et la réalisation de plusieurs autres enquêtes et recensements. L’accroissement de la capacité de production des acteurs du système statistique national (axe 2) qui se traduit par un renforcement des capacités matérielles et humaines occupe la deuxième place (16,86%). La promotion, la vulgarisation et l’utilisation des statistiques (axe 4) absorbe 3,77% du budget et le renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination (axe 1) représente 0,26%. L’Etat devra contribuer à hauteur de 57,6 milliards F CFA soit 53,67% des financements requis hors salaires des structures sectorielles. Le gap de financement de 49,7 milliards soit 46,33% devra donc être mobilisé auprès de nos

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différents partenaires au développement. (x) CADRE DE MISE EN ŒUVRE

Le cadre de mise en œuvre repose sur quatre (4) organes essentiels, à savoir : (i) le Conseil National de la Statistique, (ii) le Comité Technique des Programmes Statistiques, (iii) l’Institut National de la Statistique, et (iv) le groupe des Partenaires Techniques et Financiers. Le Conseil National de la Statistique (CNS) est le maître d’ouvrage de la SNDS. Il est chargé (i) d’ajuster/corriger les orientations stratégiques de la SNDS, (ii) d’examiner et d’approuver le programme indicatif annuel d’activités statistiques ainsi que les rapports annuels d’exécution des activités de la SNDS et les orientations envisagées pour les années suivantes. Le Comité Technique des Programmes Statistiques (CTPS) est le maître d’œuvre de la SNDS. Il est chargé de l’élaboration des programmes indicatifs annuels d’activités statistiques. L’Institut National de la Statistique (INS), organe central du SSN, les services statistiques sectoriels et l’ENSEA seront chargés de l’exécution des plans d’actions. Le groupe des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) appuiera le Conseil National de la Statistique dans la recherche et la mobilisation des financements des activités statistiques de la SNDS et dans la promotion de la culture statistique.

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CONTEXTE ET JUSTIFICATION

La Côte d’Ivoire qui ambitionne de devenir un Etat moderne et prospère s’est toujours donnée un objectif d’assainissement et de croissance économique matérialisé par l’élaboration et la mise en œuvre de plans quinquennaux de développement dans les années 1960 à 1981. Considéré comme le « poumon » économique de la sous région Ouest Africaine, la Côte d’Ivoire a connu un développement sans précédent durant les 2 premières décennies de son indépendance (de 1960 à 1980). Frappé par une crise économique à partir des années 1980, aggravée par la chute des prix des matières premières et la dévaluation du franc CFA, le pays est dans une situation de crise socio politique depuis septembre 2002. Le processus de paix enclenché depuis cette date a abouti à une situation de « ni paix, ni guerre » marquée par la mise en œuvre de l’Accord Politique de Ouagadougou (APO) en 2007. En vue de la reconstruction post crise et de la prise en compte des besoins des générations actuelles sans compromettre ceux des générations à venir, la Côte d’Ivoire s’est engagée dans un processus de planification à moyen et long terme matérialisé par l’élaboration des politiques, plans et programmes de développement.

Le suivi de la mise en œuvre de ces documents cadre de développement, notamment le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP)1 2009-2013 et le Rapport National sur les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), nécessite la définition et l’alimentation régulière des indicateurs au niveau local et national de même que ceux pouvant favoriser des comparaisons internationales. Il est donc important de redynamiser le système statistique par l’utilisation des méthodologies novatrices. C’est dans ce cadre que, lors de la Conférence de Marrakech en 2004, les Etats ont pris l’engagement de mener à l’horizon 2006 six actions clés dont trois au niveau des pays, à savoir (i) l’intégration des stratégies de développement des systèmes statistiques dans le processus national de développement, (ii) la participation de tous les pays au programme de recensements 2010, et (iii) l’accroissement du financement des systèmes statistiques et du renforcement des capacités.

Conscient du fait que, sans statistiques, il est impossible de mesurer les progrès accomplis ou d’élaborer des politiques et des programmes efficaces pour lutter contre la pauvreté, la Côte d’Ivoire s’est engagée depuis quelques années dans l’élaboration2 (i) de deux Schémas Directeurs de la Statistique (SDS) pour les périodes 1996-2000 et 2001-2005 puis (ii) de la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique (SNDS) 2008-2010 qui s’inscrit dans la mise en œuvre du Plan d’action de Marrakech. Le bilan de ces trois plans indique qu’ils n’ont pas véritablement été mis en œuvre du fait de la crise, mais surtout de l’utilisation d’une méthodologie qui n’était pas basée sur les principes de base de la Gestion Axée sur les Résultats, visant à mettre en exergue un diagnostic cohérent et des axes stratégiques orientés vers l’atteinte des résultats, notamment le suivi des indicateurs clés des plans et programmes de développement.

1 Voir présentation de la SRP et des principaux plans sectoriels de développement en annexes

2 Sur les trois documents cadres, seul le Schéma Directeur de la Statistique 1996-2000 a été adopté en Conseil

des Ministres.

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Tenant compte des faiblesses des deux SDS (1996-2000 et 2001-2005), de la SNDS 2008-2010, et des enjeux de sortie de crise, notamment la décentralisation des actions, la prise en compte des besoins des populations rendues vulnérables du fait de la crise, tels que retracés dans le Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté (DSRP) 2009-2013, le Gouvernement entend se doter d’une Stratégie Nationale de Développement de la Statistique pour la période 2009-2013. Cette stratégie, basée sur l’actualisation de la SNDS 2008-2010 pour l’arrimer au cycle de programmation du DSRP 2009-2013, vise à favoriser l’appréciation du niveau de développement du pays et à définir les priorités pour les actions futures en rendant disponibles des données statistiques fiables, collectées conformément aux règles de bonne pratique.

Le Plan d’action de Marrakech 2004 sur les statistiques

i) Actions au niveau des pays :

intégration des stratégies de développement des systèmes statistiques dans le processus national de développement ;

participation de tous les pays au programme de recensements 2010 ;

accroissement du financement des systèmes statistiques et du renforcement des capacités.

ii) Actions au niveau des partenaires internationaux :

établissement d’un réseau international pour les enquêtes auprès des ménages ;

amélioration des données sur les indicateurs des OMD ;

accroissement de la responsabilité des agences en matière de données statistique de sources internationales.

Source : Commission Statistique des Nations Unies

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1. PROCESSUS D’ELABORATION DE LA SNDS 2009-2010

La SNDS 2009-2013 est issue de l’actualisation du projet de la SNDS 2008-2010. Le processus d’élaboration de la SNDS 2008-2010 a démarré le jeudi 16 octobre 2007 par la tenue à l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA) d’un atelier d’installation et de lancement des activités des Commissions Spécialisées du Comité National de la Statistique et de la Normalisation Comptable (CNSNC). Sept (07) commissions ont été constituées et ont défini leur calendrier de travail qui s’est étalé sur un mois (du 16 octobre au 13 novembre 2007). Le jeudi 27 décembre 2007, le document de la SNDS 2008-2010 a été validé par les acteurs du Système Statistique National (SSN) au cours d’un atelier organisé à l’ENSEA et transmis au Cabinet du Ministère de tutelle pour présentation et adoption en Conseil des Ministres. Ces différentes phases ont bénéficié de l’appui financier de la Banque Africaine de Développement (BAD) à travers le Programme de Comparaison Internationale (PCI) et du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA). Mais le document n’a pu être adopté et pendant cette période, le processus d’élaboration de la Stratégie de Réduction de la Pauvreté 2009-2013 avait été entamé et a abouti à sa validation en janvier 2009 et à son adoption en mars 2009.

Par la suite, les acteurs du SSN se sont rendu compte que la SNDS avait été élaborée suivant la méthodologie classique du SDS de 1996-2000 et n’a pas suivi la démarche stratégique et les principes fondamentaux recommandés au niveau international. La SNDS devant produire les indicateurs pour un meilleur suivi et évaluation du DSRP et n’étant pas encore adoptée, il s’est donc avéré nécessaire de l’actualiser et de l’arrimer sur le cycle de programmation du DSRP à savoir 2009-2013, pour plus de cohérence et d’efficacité dans les actions à entreprendre.

La SNDS 2009-2013 a été conduite selon une approche participative incluant les sectoriels, le système statistique régional et les partenaires techniques financiers. Avec l’assistance technique et l’appui financier de l’UNFPA, un atelier a été organisé à cet effet du 27 juillet au 07 août 2009 à Agboville au cours duquel les étapes suivantes ont été suivies :

Diagnostic du SSN ;

Elaboration d’une vision et identification des axes stratégiques ;

Elaboration des plans d’action opérationnels.

2. ETAT DU SYSTEME STATISTIQUE NATIONAL

2.1 Bilan du Schéma Directeur de la Statistique (SDS) 1996-2000

En lançant en 1995 le processus qui a abouti à l’élaboration du premier Schéma Directeur de la Statistique (SDS) de la Côte d’Ivoire couvrant la période 1996-2000, les autorités avaient pour ambition de bâtir, en quelques années, un système statistique moderne basé sur des principes scientifiques reconnus, capable de fournir les données nécessaires sur la situation économique et sociale du pays. Le document final du SDS 1996-2000 se présentait sous la forme de Plans d'actions annuels qui énumèrent les projets à réaliser et les actions à mener. Le programme

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reposait sur la coordination des activités assurée par le CNSNC par l’intermédiaire de son Secrétariat Général et de ses Commissions Spécialisées. Le SDS 1996-2000 a été adopté en avril 1997, un an après le début de la période couverte. Il comprenait 17 projets structurels, 13 grands projets d’opérations statistiques et le projet informatique.

Le bilan de mise en œuvre des plans d’action annuels 1996-2000 a révélé la faible réalisation des projets structurels et des grands projets d’opération statistique. En effet, concernant les projets structurels destinés à réformer les structures du SSN, sur un ensemble de dix sept (17), seulement cinq (5) ont été réalisés, soit un taux de réalisation de 29,41% et deux (2) ont connu un début de réalisation. Au niveau des grands projets visant la production d’indicateurs de base au niveau national, sur un total de treize (13) projets, sept (7) ont été réalisés, soit un taux de 53,85% de réalisation et un a connu un début de réalisation. Enfin, le projet informatique destiné à équiper les structures du SSN en matériel informatique et à les mettre en réseau n’a pu être réalisé.

Les recrutements des personnels des métiers de statistique n’ont pu être effectués, alors que ceux-ci devraient permettre de disposer de ressources humaines compétentes suffisantes, préalable à la mise en œuvre des plans d’action annuels. La convention que l’Etat devait signer avec l’Institut National Statistique (INS) pour déterminer la liste et le coût des produits n’a pas été mise en œuvre. L’INS n’a pu disposer de ce fait de ressources financières suffisantes sur la période.

En somme, le faible niveau d’exécution des plans d’action du SDS 1996-2000 s’explique par le dysfonctionnement du CNSNC qui n’a plus tenu de réunion après 1996, le manque de financement des activités programmées et le coup d’Etat militaire de 1999 qui a interrompu brutalement sa mise en œuvre.

2.2 Forces et faiblesses du Système Statistique National

2.2.1 Cadre institutionnel et réglementaire

La loi française n°51-711 du 7 juin 1951 portant sur l’obligation de réponse, la coordination et le secret en matière statistique constitue la principale norme de référence en matière statistique au niveau de la Côte d’Ivoire. Cette loi, toujours en vigueur, n’a pu être reformée pour être en harmonie avec l’évolution politique, économique et sociale du pays et prendre en compte les principes fondamentaux adoptés par la Commission Statistique des Nations Unies. Elle est complétée par des textes, notamment les décrets n°81-392 du 10 juin 1981, n°94-618 du 14 novembre 1994 portant création, attributions, composition et fonctionnement du Comité National de la Statistique et de la Normalisation Comptable (CNSNC), structure chargée de la coordination statistique et le décret n°96-1975 du 18 décembre 1996 érigeant l’Institut National de la Statistique, organe central de production en Société d’Etat. Le SSN renferme également en son sein une grande école de formation statistique, l’ENSEA créée en 1961 et des services statistiques sectoriels.

Depuis 1996, le CNSNC connait un dysfonctionnement au point que la coordination entre producteurs (INS et sectoriels), utilisateurs et bailleurs de fonds reste encore insuffisante pour assurer la normalisation, l’harmonisation et la programmation des

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activités statistiques permettant de mieux répondre aux besoins des politiques socio-économiques. Depuis sa création, le CNSNC n’a jamais attribué de visas pour la réalisation d’une enquête quelconque bien que cela fasse partie de ses attributions. Pour faire face à ces insuffisances, un projet de loi nationale sur la statistique a été adopté en Conseil des Ministres depuis le 23 avril 2009 et devra être présenté à l’Assemblée Nationale.

Ce projet de loi définit les missions du Système Statistique National (SSN), donne sa composition et précise les principes fondamentaux sur lesquels se fondent les activités statistiques. Il crée un Conseil National de la Statistique (CNS), organe de concertation permanente et d’orientation générale de la politique statistique de la nation. Cet organe est chargé de veiller à l’animation du dialogue entre producteurs et utilisateurs des données statistiques. Il approuve le programme indicatif pluriannuel d’activités statistiques ainsi que les rapports annuels d’exécution des programmes d’activités statistiques. Il délivre les visas statistiques avant l’exécution de toute enquête ou recensement et veille à ce que les services et organismes relevant du SSN disposent des ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à la réalisation du programme indicatif pluriannuel d’activités statistiques. Le CNS est appuyé dans sa mission par un Comité Technique des Programmes Statistiques (CTPS) qui intervient sur toutes les questions relatives aux normes, concepts, définitions, classifications, nomenclatures et méthodologies de collecte, au traitement, à l’analyse et à la diffusion des données statistiques.

2.2.2 Ressources humaines et formation

En 2008, les ressources humaines du SSN étaient de 548 personnes dont 230 agents du corps des statisticiens, démographes et économistes, soit 42% de l’effectif total, contre respectivement 538 et 224 en 2007, soit 41,6%. Le besoin total exprimé en personnel en 2007 était de 312 dont 196 du corps des statisticiens, démographes et économistes. Une légère augmentation de l’effectif total du SSN de 10 personnes dont 6 du corps des statisticiens, démographes et économistes a ramené le besoin à 190 personnes.

Le SSN dispose d’une masse relativement importante de statisticiens, démographes et économistes bien formés et expérimentés en matière de conception de projets, de traitement et analyse des données statistiques. Les 230 agents du corps des statisticiens, démographes et économistes se répartissent entre l’INS (83) et les sectoriels (147).

L’existence de l’Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d’Economie Appliquée (ENSEA) et de l’Institut de Formation et de Recherche Démographique (IFORD), établissements de formation de référence des statisticiens et démographes et l’enseignement de la statistique dans la plupart des universités et des grandes écoles constituent des atouts pour le SSN. En effet, l’ENSEA et l’IFORD ont formé respectivement sur les deux dernières années (2007 et 2008) 188 statisticiens (24 ISE, 34 ITS, 61 AD, 37 AT, 32 DESS-ASAD) et 14 démographes. D’autres établissements de formation des démographes existent tels que le Centre International de Formation et de Recherche en Population (CIDEP), l’Institut de Démographie de l’Université Catholique de Louvain en Belgique et le Département de Démographie de Montréal au Canada.

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En outre, le personnel des départements ministériels du Plan et de la Santé ont bénéficié des formations en Planification Stratégique (PS), en Gestion Axée sur les Résultats (GAR) et en Suivi et Evaluation.

Malgré ces performances en termes de ressources humaines, des faiblesses demeurent et concernent (i) la forte concentration du personnel statisticien dans les régies financières (Impôts, Trésor, Douane, etc.) au détriment des autres services publics du fait des primes trimestrielles et semestrielles, (ii) la forte mobilité du personnel statisticien du public vers le secteur privé du fait de la faible rémunération et des mauvaises conditions de travail, (iii) la formation continue très peu développée, (iv) la faible capacité du personnel non statisticien à produire des données statistiques adéquates, (v) l’insuffisance ou le manque de personnel statisticien dans les services statistiques ministériels et dans les services déconcentrés, (vi) la longue période d’attente pour les admis au concours de recrutement à la Fonction Publique créant ainsi des déperditions, (vii) l’absence de formation doctorale en statistique et en démographie dans le pays.

2.2.3 Ressources matérielles et financières

Les services du Système Statistique National (SSN) sont, dans l’ensemble, relativement bien équipés en matériels informatiques destinés à la production statistique. Le parc informatique comprenait 600 ordinateurs et 321 imprimantes en 2008 contre 313 ordinateurs et 217 imprimantes en 2007. L’INS, organe central du SSN, dispose de moyens matériels roulants importants (60) pour mener à bien les activités de terrain. Des réseaux intranet et internet existent à l’INS et dans les services sectoriels comme la Santé, l’Education, l’Agriculture, l’Economie et Finances, facilitant ainsi la communication. La base de données Ivoir’Devinfo est utilisé pour le suivi et la diffusion des indicateurs du DSRP. Un système de gestion des données sociodémographiques et économiques de la Côte d’Ivoire, dénommé SIGDSE, est en cours de mise en place au niveau national et décentralisé. Des logiciels standards (Epi Info, SPSS, etc.) et spécifiques (Eurotrace, Ere-tes, CHAPO, SIGFIP, SIGVISION, SYDAM, etc.) sont utilisés dans le SSN pour le traitement des données statistiques.

Quant aux ressources financières du SSN, elles proviennent de diverses sources et on note une forte implication des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) dans le financement des activités statistiques. Le financement alloué aux structures du SSN par les PTF en 2008 s’élevait à 1,891 milliards de francs CFA, hormis les financements en nature.

Cependant, des faiblesses existent tant au niveau des ressources matérielles que financières.

Au niveau des ressources matérielles, le SSN est confronté à (i) l’insuffisance de matériels roulants et d’instruments de mesures pour la collecte des données, (ii) l’absence de salles de saisie tant au niveau central (INS et sectoriels) qu’au niveau déconcentré, (iii) le déficit de locaux appropriés au niveau déconcentré, (iv) l’absence d’interconnexions entre le niveau central et le niveau déconcentré (intranet), de connexion internet dans la plupart des services sectoriels, (v) l’inexistence de contrats de maintenance pour l’entretien des matériels informatiques et roulants, (vi) l’insuffisance de logiciels adaptés au traitement et à l’analyse des données

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statistiques dans la quasi-totalité des services statistiques sectoriels et (vii) la dispersion des services centraux de l’INS sur 7 sites à Abidjan, l’installation de 2 Directions Régionales (Daloa et Yamoussoukro) au sein des préfectures et la destruction des locaux de 3 autres (Korhogo, Man, Odienné).

En ce qui concerne les ressources financières, il s’agit de (i) la faible mobilisation du budget de l’INS, due aux difficultés de trésorerie de l’Etat, (ii) la difficulté à cerner la part du budget des directions centrales ministérielles affectée à la production statistique au niveau des sectoriels, (iii) la non maîtrise des financements alloués par les bailleurs aux sectoriels et (iv) l’inadaptation du Système Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIGFIP) au financement des enquêtes.

2.2.4 Production statistique et diffusion

L’analyse de la production statistique et de la diffusion s’est faite au niveau de l’INS et des services statistiques sectoriels.

L’INS, de par sa position d’organe central du SSN, mène une activité intense de production statistique. Il dispose de cinq (5) départements de productions : (i) démographie et statistiques sociales, (ii) statistiques et synthèses économiques, (iii) études, recherches, ingénierie et diffusion, (iv) organisation de l’information pour la gouvernance, (v) coordination et action régionale. Ses responsabilités s’étendent à la réalisation de toutes les grandes opérations d’enquêtes et de recensement. Il a réalisé des enquêtes de grandes envergures telles que l’ENV (1993, 1995,1998, 2002, 2008), l’EDS (1994, 1998), l’EIS (2005), la MICS (1996, 2006) et le RGPH (1975, 1988 et 1998). Il est reconnu pour sa rigueur dans la conception et l’élaboration des méthodologies d’enquêtes (échantillonnage, outils de collectes), le traitement et l’analyse des données. Il dispose en cela d’un personnel qualifié et expérimenté et de moyens matériels nécessaires. De plus, sa représentation en région (dix Directions Régionales) est un atout considérable qui lui assure une bonne couverture du territoire national dans la conduite des opérations statistiques.

Les publications de l’INS sont diverses et se présentent sous forme d’annuaires statistiques, de tableaux de bord, de dépliants, de rapports d’activités et de rapports d’études ou d’enquêtes. Parmi les différentes publications, on note entre autres les comptes de la nation, la centrale des bilans et l’annuaire des statistiques régionales. Aussi, son site internet lui permet-il de diffuser certaines de ses publications dont les indices des prix (IHPC) et de la production industrielle (IPI).

Malgré ces atouts, des faiblesses sont relevées au niveau des publications et de l’archivage des données. En effet, l’inexistence d’une liste standard de publications et la non définition d’une périodicité claire pour la production des rapports ne permettent pas d’estimer le volume et la régularité des publications. Le dysfonctionnement du Comité Scientifique chargé de la validation des documents produits retarde les publications. Les documents publiés sur le site internet ne font pas l’objet d’une mise à jour régulière à l’exclusion de l’IHPC et de l’IPI. Il est également relevé la faible part de budget allouée à la publication et à la diffusion dans la budgétisation des études statistiques. Une autre faiblesse porte sur le peu d’intérêt accordé aux études et aux recherches par l’administration centrale au détriment des activités à caractère politique comme la Refonte de la Liste Electorale (RLE). Cette opération paralyse l’exécution des activités statistiques pendant sa période de déroulement.

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Concernant la gestion des données issues des études et enquêtes, force est de constater que celles-ci ne sont pas compilées dans une base unique au sein de l’INS. Elles sont dispersées dans les différents départements de productions. Cette insuffisance ne favorise pas la mise sur pied d’un répertoire des sources de données. La salle de bibliothèque, sensée fournir aux utilisateurs une documentation répondant à leurs besoins, est peu équipée et moins pourvue en ouvrages de références.

Au niveau sectoriel, le nombre de structures productrices de statistiques est estimé en 2009 à quarante et un (41). Ces services statistiques produisent les indicateurs relevant de leur domaine. Ils publient des annuaires, des bulletins, des rapports d’activités, etc. En 2008, huit (8) structures ont eu à produire des annuaires. Il s’agit de : (1) la Direction de la Planification, de l’Evaluation et des Statistiques du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, (2) la Direction de l’Information, de la Planification et de l’Evaluation du Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique, (3) la Direction de la Conjoncture et de la Prévision Economique et (4) la Direction Générale des Douanes du Ministère de l’Economie et des Finances, (5) la Direction des Statistiques, de la Documentation et de l’Informatique du Ministère de l’Agriculture, (6) la Direction des Statistiques Industrielles et des Systèmes d’Informations du Ministère de l’Industrie et de la Promotion du secteur Privé, (7) la BCEAO et (8) le Port Autonome d’Abidjan (PAA).

L’analyse de la situation de ces structures a permis de mettre en exergue leurs forces et faiblesses. Les principales forces relevées sont les suivantes: des outils de collecte standardisés (Santé et Education), des indicateurs harmonisés avec ceux définis au niveau international (Santé et Education), une administration déconcentrée et décentralisée, un circuit de transmission des données des services déconcentrés vers le niveau central et la prise en compte des préoccupations locales dans la production statistique. Par ailleurs, certaines Directions des départements ministériels chargés de la santé, de la prévision, de l’éducation, du plan, etc. disposent d’une connexion internet.

Quant aux points de faiblesse, il a été constaté une baisse de performance de la plupart des services statistiques ministériels, faute de personnel qualifié et/ou de moyens matériels et financiers appropriés. De plus, la crise qui sévit depuis 2002 a provoqué un effondrement des circuits de collecte des données au point que ces structures éprouvent d’énormes difficultés à mener efficacement leurs missions. Les principales difficultés relevées sont : l’inexistence d’outils de collecte (Ministère de la Femme, de la Famille et des Affaires Sociales, Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, Ministère de la Jeunesse et des Sports)0, l’inadéquation entre les outils de collecte et les indicateurs à calculer, la difficulté à produire et à publier les indicateurs dans les délais, la difficulté dans la transmission des données du niveau déconcentré/décentralisé vers le niveau central et l’absence ou l’insuffisance d’archivage des informations.

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2.3 Menaces et opportunités du Système Statistique National

2.3.1 Menaces

Les principales menaces du SSN proviennent essentiellement de l’environnement institutionnel, des ressources financières et du fonctionnement de l’INS. Ces menaces sont relatives au risque de non adoption de la nouvelle loi en raison de l’instabilité politique qui pourrait perturber le fonctionnement de l’Assemblée Nationale, à l’inexistence et à la difficulté à cerner la part du budget alloué aux activités statistiques des sectoriels, à l’écart considérable enregistré entre le budget programmé (2 677 174 243 FCFA) et le budget exécuté (878 949 030 FCFA) à l’INS, soit un taux de réalisation de 32,83% et à la mise à disposition tardive du budget alloué à l’INS. A ces menaces s’ajoute le dysfonctionnement de l’INS occasionné par sa forte implication dans l’élaboration des listes électorales.

2.3.2 Opportunités

De nombreuses opportunités existent pour la relance et la performance du SSN. Ces opportunités sont entre autres (i) la mise en œuvre de la SNDS, (ii) la mise en œuvre du DSRP qui peut jouer un rôle catalyseur pour l’adoption de la loi sur la statistique et permettre de disposer de ressources financières pour les productions et les publications, (iii) l’achèvement de la politique de décentralisation à travers la mise en place et le fonctionnement effectif des Conseils Généraux, (iv) la réhabilitation des locaux de l’INS en zone Centre Nord Ouest (CNO) et la disponibilité de 3 000 micro-ordinateurs et 3 000 imprimantes acquis par l’INS à la faveur de la RLE 2008 qui pourraient renforcer les ressources matérielles du SSN et (vii) le retour des partenaires au développement à la faveur du processus de sortie de crise dont l’apport financier pourrait permettre d’accroître la production statistique.

3. PRINCIPAUX DEFIS

Les huit défis majeurs qui s’imposent au SSN sont :

L’adoption de la loi sur la statistique en vue de la mise en œuvre effective de la SNDS ;

La dotation des services statistiques de moyens financiers conséquents pour la réalisation des activités (mécanisme de financement pérenne, inscription au Programme d’Investissement Public, création de comptes spéciaux) ;

La valorisation de la fonction statistique (amélioration des conditions de travail et salariales du personnel statistique dans les services publics, organisation de concours spéciaux pour les statisticiens);

La promotion et le renforcement de la formation des statisticiens et du personnel des services statistiques du public (formations doctorales, formations continues, formations qualifiantes en statistique, stages de perfectionnement et de spécialisation des cadres) ;

L’équipement des services statistiques (matériels techniques de collecte et de traitement des données, logiciels, kit minimum de production, réseaux intranet et Internet);

La réhabilitation des infrastructures (locaux des services déconcentrés en zone CNO, dotation de l’INS d’un siège unique) ;

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Le rôle majeur que l’INS devrait jouer dans la centralisation et l’archivage de toutes les publications du SSN ;

L’assistance technique de l’INS aux sectoriels.

4. MISSIONS ET VISION DU SSN

4.1 Missions

Le Système Statistique National a pour missions de :

Promouvoir, développer et coordonner l’activité statistique nationale ;

Harmoniser les concepts, nomenclatures et méthodes de production ;

Garantir la fiabilité, la qualité et la sécurisation des statistiques ;

Assurer la diffusion des statistiques produites ;

Promouvoir la culture statistique.

4.2 Vision

Dans le contexte actuel de sortie de crise, la Côte d’Ivoire est en train de repenser son développement par la définition de politiques, programmes et plans, notamment la Stratégie de Réduction de la Pauvreté, orientée vers la satisfaction des besoins des populations. Dans cette dynamique, la Côte d’Ivoire entend se doter d’une Stratégie Nationale de Développement de la Statistique:

Fondée sur une connaissance objective des défis et des dynamiques de développement durable et

Capable, à l’horizon 2013, de générer des informations démographiques et socio-économiques fiables nécessaires à la planification, à la mise en œuvre efficace, au suivi et évaluation des politiques, programmes locaux et sectoriels de développement, notamment la Stratégie de Réduction de la Pauvreté.

Il s’agit de bâtir un système d’information bien coordonné par une structure forte, doté de ressources nécessaires et suffisantes et se fondant sur des principes scientifiques et des règles déontologiques reconnus pour la collecte, le traitement, l’analyse, la diffusion et le stockage des données sur la situation économique et sociale du pays.

5. AXES STRATEGIQUES

L’examen de la vision montre que la Côte d’Ivoire souhaite se doter d’un système statistique performant, capable de rendre compte de l’utilisation des ressources allouées à l’amélioration des conditions de vie des populations. De ce fait, en se basant sur les défis clés issus de l’analyse de la situation, la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique 2009-2013 tourne autour de quatre axes stratégiques interdépendants qui sont :


Le renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination constitue un défi majeur pour assainir l’environnement juridique de fonctionnement du Système Statistique National ainsi que la capacité de production des acteurs. Cela passe par le vote de la loi statistique et la prise de mesures réglementaires pour sa mise en œuvre, une meilleure organisation de l’Institut National de la Statistique et des

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Services sectoriels ainsi qu’une amélioration de la planification du suivi et de l’évaluation de l’action statistique dans le pays. Pour ce faire, deux objectifs stratégiques ont été définis à savoir : (i) Améliorer le dispositif institutionnel et organisationnel, (ii) Renforcer la coordination statistique.

Axe 2 : Accroissement de la capacité de production des acteurs du SSN

L’accroissement en nombre et en qualité des ressources qui composent le Système Statistique National est crucial pour améliorer sa performance. Il s’agit de renforcer les capacités techniques par le recrutement de plus de spécialistes (Statisticiens et Démographes), mais également d’améliorer leur condition de travail en vue de les retenir dans les systèmes publics de production statistique. Les objectifs stratégiques retenus à ce niveau sont : (i) Disposer de personnels qualifiés en statistique et en démographie, (ii) Améliorer les conditions de travail du personnel dédié à la production statistique.

Axe 3 : Amélioration de la production statistique

Dans le contexte de sortie de crise actuel de la Côte d’Ivoire, l’actualisation des données statistiques constitue une priorité. Cette actualisation devra veiller à en assurer la qualité mais aussi la couverture nationale, locale ainsi qu’une désagrégation par sexe, par milieu de résidence et selon les découpages administratifs du pays. Pour ce faire, la réalisation des recensements, des enquêtes et la collecte régulière des données de routine sont essentielles pour l’amélioration de la production de la statistique au cours des 5 années à venir. Les objectifs stratégiques clés sont : (i) Disposer des données sociodémographiques et économiques désagrégées, (ii) disposer de données de routine fiables et régulières dans les 11 domaines prioritaires du DSRP, (iii) améliorer la qualité des statistiques produites dans le SSN.

Axe 4 : Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques

Les actions à entreprendre pour favoriser la connaissance et l’utilisation des données statistiques sont nécessaires pour la promotion et le financement du Système Statistique National. Il s’agit d’une part, de la publication des résultats issus de l’analyse des données statistiques sous différentes formes (rapports, documents archivés, bases de données, posters, dépliants, etc.) accessibles au public, et d’autre part, de la sensibilisation des utilisateurs à tous les niveaux en vue de les intéresser aux faits statistiques et de développer la culture en la matière dans le pays. Pour y arriver, les objectifs stratégiques définis sont : (i) améliorer l’archivage et la vulgarisation des données statistiques, (ii) promouvoir l’utilisation des statistiques.

6. PLAN D’ACTION OPERATIONNEL

Le plan d’action 2009-2013 a pour vocation de rendre plus lisible la SNDS en articulant sur la période une série de produits à réaliser pour atteindre les objectifs définis. Sa mise en œuvre, dans une démarche coordonnée, permettra à la vision de devenir une réalité. Elle permettra un meilleur suivi et évaluation des activités statistiques, des politiques et stratégies de développement. Le plan d’action 2009-2013 permettra également de lever les contraintes structurelles relevées au sein du Système Statistique National, de consolider les acquis actuels, d’enclencher la

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production et l’utilisation des statistiques de qualité et d’accélérer la concrétisation des opportunités.

6.1 Axe 1 : Renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination

Le renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination se décline en deux objectifs et quatre stratégies. Le coût total de mise en œuvre de l’axe 1 est de 282 millions de FCFA. Les coûts détaillés par actions prévues sont dans le tableau 6 de l’annexe du document.

Objectif 1 : Améliorer le cadre institutionnel et organisationnel

L’objectif 1 sera réalisé par la mise en œuvre de deux stratégies : (i) adoption de la loi sur la statistique et (ii) renforcement du cadre organisationnel. Le coût total de cet objectif s’élève à 107 millions de FCFA. L’adoption de la loi sur la statistique va se traduire par son vote à l’Assemblée Nationale, l’élaboration et la validation du décret ainsi que des textes de mise en œuvre des organes du Conseil National de la Statistique et l’organisation d’atelier de dissémination de la loi sur la statistique.

Le renforcement du cadre organisationnel sera évalué à travers la réalisation des actions suivantes : (i) organisation des réunions statutaires du CNS, (ii) organisation des rencontres pour la délivrance des visas d’enquête, (iii) évaluation de l’INS depuis son érection en Société d’Etat et (iv) redynamisation du département d’appui technique de l’INS aux sectoriels.

Les principaux résultats attendus de l’objectif 1 sont les suivants :

La loi sur la statistique est votée ;

Le CNS ainsi que ses organes sont fonctionnels ;

Une large diffusion de la loi sur la statistique et des textes est assurée ;

L’INS est évalué à fin 2011 ;

Les visas d’enquêtes sont délivrés.

Objectif 2 : Renforcer la coordination statistique

L’objectif visant le renforcement de la coordination statistique sera atteint au travers de deux stratégies : (i) le renforcement de la coordination statistique, (ii) la promotion de la coopération nationale et internationale. Le coût global de cet objectif 2 est de 175 millions de FCFA.

La stratégie portant sur le renforcement de la coordination se résume en l’adoption des programmes annuels d’activités statistiques, la revue à mi-parcours de la SNDS et la production d’un rapport annuel sur le fonctionnement du SSN. Celle ayant trait à la promotion de la coopération nationale et internationale est évaluée à travers la création d’une plate forme d’échanges et d’un roster de compétences nationales et à la documentation des bonnes pratiques du SSN.

Les principaux résultats attendus sont listés ci-après :

Le programme annuel d’activités statistiques est adopté chaque année ;

Une revue de la SNDS est faite en 2011 ;

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5 rapports annuels sur le fonctionnement du SSN sont disponibles d’ici fin 2013 ;

Une plate forme d’échanges d’expériences est mise en place au niveau de la sous région ;

Un roster de compétences nationales est disponible.

Tableau 1: Budget global par stratégie et par source de financement de l’axe 1 : Renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination

Objectifs/Stratégies

Budget global par source de financement (milliers FCFA)

Total Etat Autres à mobiliser

Objectifs 1: Améliorer le cadre institutionnel et organisationnel

107 000 83 500 23 500

Stratégie 1.1 : Adoption de la loi sur la Statistique 16 000 3 000 13 000

Stratégie 1.2 : Renforcement du cadre organisationnel 91 000 80 500 10 500

Objectif 2 : Renforcer la coordination statistique 175 000 122 800 52 200

Stratégie 2.1 : Renforcement de la coordination statistique 132 500 114 300 18 200

Stratégie 2.2: Promotion de la coopération nationale et internationale

42 500 8 500 34 000

TOTAL AXE 1: Renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination

282 000 206 300 75 700

6.2 Axe 2 : Accroissement de la capacité de production des acteurs du Système Statistique National

L’accroissement de la capacité de production des acteurs du SSN sera réalisé au travers de 2 objectifs opérationnels et 5 stratégies. Le coût global de l’axe sur les 5 ans est de 18,098 milliards de FCFA. Le tableau 2 donne le coût de l’axe par stratégie. Les coûts détaillés par actions prévues sont dans le tableau 7 de l’annexe du document.

Objectif 1 : Disposer de personnels qualifiés en statistique et en démographie

L’objectif 1 sera mis en œuvre à travers 3 stratégies. Il vise, au plan quantitatif, à accroître le nombre de professionnels de la statistique et de la démographie employés dans le SSN, à améliorer et à élargir les compétences de tous les acteurs à travers des ateliers de recyclage et de perfectionnement.

Les activités définies à travers cet objectif visent à atteindre les résultats suivants : (i) le SSN dispose de personnel statisticiens et démographes en nombre suffisant et de qualité, (ii) le délai de recrutement des diplômés à la Fonction Publique est réduit à 3 mois, (iii) les statisticiens et démographes du SSN sont régulièrement recyclés, (iv) les agents non statisticiens travaillant dans le domaine sont formés, (v) les capacités des acteurs des collectivités territoriales sont renforcées en matière de collecte,

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d’archivage et d’utilisation de données et (vi) le Centre Ivoirien des Sciences de la Population pour le Développement (CISPOD) est fonctionnel.

Le coût total des activités de l’objectif 1 se chiffre à 3,612 milliards de FCFA. Il représente les coûts liés à l’accroissement du nombre de postes budgétaires au concours de recrutement direct à la Fonction Publique (2,327 milliards), au renforcement des capacités et recyclage en statistique, démographie et suivi & évaluation (0,8 milliards) et à l’amélioration des capacités de recherche et d’enseignement (0,485 milliards).

Objectif 2 : Améliorer les conditions de travail du personnel dédié à la production statistique

Cet objectif vise à susciter une plus grande motivation du personnel du SSN et à l’amélioration de leurs conditions de travail. Il définit également un plan de carrière pour le personnel professionnel. Il sera atteint au travers de 2 stratégies opérationnelles. La première stratégie qui porte sur la motivation et le plan de carrière des statisticiens et démographes sera appréhendée au travers de 2 actions qui sont : (i) l’instauration de primes pour les statisticiens et les démographes, (ii) la mise en place d’un plan de carrière pour les professionnels de la statistique et de la démographie. Quant à la deuxième stratégie, en rapport avec le renforcement des capacités matérielles des services statistiques, elle sera réalisée par la combinaison de 7 actions qui se résument en : (i) dotation de 45 services statistiques centraux en kit de production et en logiciels de traitement statistique, (ii) équipement de 500 cellules déconcentrées en kit minimum de production statistique, (iii) création de 11 centres de saisie, (iv) construction du siège de l’INS et des locaux de 12 DR et réhabilitation de 3 DR.

Les résultats escomptés sont les suivants : (i) les primes pour les statisticiens et démographes sont instaurées, (ii) le plan de carrière des statisticiens et démographes est établi, (iii) les services statistiques (sectoriels et déconcentrés) sont équipés en kit minimum de production statistique, (iv) les services statistiques sectoriels sont dotés de logiciels de traitement statistique, de cartographie et d’archivage électronique, (v) le siège de l’INS est construit, les locaux des 3 DR en zone CNO sont réhabilités et ceux des 12 DR sont construits.

Le montant total pour l’atteinte des résultats de l’objectif 2 de l’axe 2 est de 14,487 milliards de FCFA. Il représente les coûts liés à la motivation et au plan de carrière du personnel statisticien et démographe (5,812 milliards) et au renforcement des capacités matérielles des services statistiques au niveau central et déconcentré (8,674 milliards).

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Tableau 2: Budget global par stratégie et par source de financement de l'axe 2 : Accroissement de la capacité de production des acteurs du SSN (en milliers de FCFA





3 611 800 2 760 800 851 000

Stratégie 1.1 : Accroissement du nombre de poste budgétaire au concours de recrutement direct et affectation des diplômés dans les services statistiques de l'Etat

2 326 800 2 326 800 0

Stratégie 1.2 : Renforcement des capacités et recyclage en statistique, démographie et suivi & évaluation

800 000 240 000 560 000

Stratégie 1.3 : Amélioration des capacités de recherche et d'enseignement

485 000 194 000 291 000

Objectif 2: Améliorer les conditions de travail du personnel dédié à la production statistique

14 483 505 9 874 728 4 611 778

Stratégie 2.1 : Motivation et plan de carrière des statisticiens et démographes

5 812 080 5 812 080 0

Stratégie 2.2 : Renforcement des capacités matérielles des services statistiques au niveau central et déconcentré

8 674 425 4 062 648 4 611 778

TOTAL AXE 2 : Accroissement de la capacité de production des acteurs du SSN

18 098 305 12 635 528 5 462 778

6.3 Axe 3: Amélioration de la production statistique

La production statistique sera appréhendée à travers 3 objectifs et 6 stratégies. Le coût global de l’axe sur les 5 ans est de 84,890 milliards de FCFA. Le tableau 3 donne le coût global de l’axe par stratégie. Les détails des actions prévues dans l’axe 3 sont dans le tableau 8 de l’annexe du document.

Objectif 1 : Disposer de données sociodémographiques et économiques désagrégées

L’objectif 1 sera mis en œuvre à travers trois stratégies en rapport avec (i) Réaliser des recensements dans les domaines de la population, de l'agriculture, de l'élevage, des entreprises non agricole, de la santé, du tourisme et de l’artisanat et du commerce, (ii) Réaliser des enquêtes annuelles et ponctuelles dans tous les domaines dans les délais requis et désagrégés et (iii) Réaliser des enquêtes périodiques dans les délais requis et désagrégés..

La première stratégie qui porte sur la réalisation des recensements sera appréhendée au travers de 8 actions dont 2 grandes opérations d’envergure nationale à savoir :

Le Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH,) le quatrième après ceux de 1975, 1988 et 1998 permettra, non seulement d’actualiser les indicateurs sociodémographiques et économiques (répartition spatiale, éducation/alphabétisation, fécondité, commodités du logement,

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décès maternel, migration, etc.), mais également la base de sondage pour les enquêtes par échantillonnage tout en mettant en exergue l’impact non encore déterminé de la crise militaro politique sur la population ;

Le Recensement National de l’Agriculture (RNA), le troisième après ceux de 1974 et 2001, sera réalisé sur la base de la cartographie et du recensement des sites habités du quatrième RGPH. L’opportunité de sa réalisation réside dans le fait que la Côte d’Ivoire est un pays dont l’économie repose sur l’agriculture. Cela justifie la nécessité de disposer de données actualisées pour le suivi du secteur agricole. Par ailleurs, la crise militaro politique que vient de vivre le pays a affecté une partie du pays essentiellement à vocation agricole entraînant certainement des bouleversements. Cette opération permettra donc d’actualiser les indicateurs agricoles et servira également de base de sondage pour les enquêtes dans le domaine ;

Les 6 autres recensements permettront de disposer de données dans les domaines (i) des entreprises non agricoles, (ii) de la santé, (iii) de l’élevage et des ressources halieutiques, (iv) de l’artisanat et de l’hôtellerie et (v) du commerce de gros.

La stratégie en rapport avec la réalisation des enquêtes annuelles et ponctuelles dans tous les domaines dans les délais requis et désagrégés sera atteinte à travers 19 enquêtes/études entre 2009 et 2013 dont 9 opérations annuelles de collecte des données et 10 enquêtes ponctuelles. Les principales actions sont : (i) réaliser 8 enquêtes nationales (agriculture, élevage, riz, emploi, industrie, SIG des marchés, entreprises, Etat civil, bilan alimentaire), (ii) réaliser l’enquête sur les flux transfrontaliers, (iii) réaliser l’enquête sur les marchandises non déclarées en douane, (iv) réaliser l’enquête portant sur l’état de fonctionnement des bouches d’incendie, (v) réaliser l’enquête portant sur le développement d’une base de données statistiques et cartographique sur la filière bois, (vi) réaliser l’enquête socioculturelle, (vii) réaliser l’étude économique et statistique sur le secteur de la culture, (viii) réaliser l’étude du plan de gestion intégré des déchets ménagers de la ville d’Abidjan, (ix) réaliser l’étude sur la caractérisation des déchets ménagers et assimilés dans les capitales régionales et (x) réaliser l’enquête sur l’effet des déchets toxiques sur la population abidjanaise.

La troisième stratégie relative à la réalisation des enquêtes périodiques dans les délais requis et désagrégées sera appréhendée par l’exécution de cinq enquêtes sur la période 2010-2013. Ces enquêtes qui couvrent un large éventail de domaines sociodémographiques et économiques ont pour objectif d’actualiser à mi parcours quelques indicateurs clés dans la période intercensitaire. Les principales actions sont : (i) réaliser l’Enquête Niveau de Vie des ménages en 2011, (ii) réaliser l’Enquête Démographique et de Santé Plus/Enquête sur les Indicateurs Multiples en 2009-2010, (iii) réaliser l’enquête sur la santé de la mère et de l’enfant en 2009-2010 et en 2013 et (iv) réaliser les enquêtes biannuelles sur la Sécurité des entreprises industrielles et sur le compte vert des entreprises.

Le coût total des actions pour cet objectif s’élève à 49,414 milliards de FCFA. Les principaux résultats sont :

Le Recensement Général de la population et de l’Habitation est réalisé ;

Le Recensement National sur l’Agriculture est réalisé ;

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Le Recensement des entreprises non agricoles est réalisé ;

La Carte sanitaire est élaborée ;

Le Recensement national sur l’élevage et les ressources halieutiques est réalisé ;

Le Recensement des artisans, des hôtels, restaurants et maquis est réalisé ;

Le Recensement des commerçants grossistes est réalisé.

Neuf (9) enquêtes annuelles sont réalisées chaque année et 36 rapports publiés de 2010 à 2013 ;

Dix (10) enquêtes ponctuelles sont réalisées sur la période 2009-2013;

L’Enquête Démographique et de Santé+ couplée avec l’Enquête sur les Indicateurs Multiples est effectuée ;

L’enquête sur la santé de la mère et de l’enfant est réalisée en 2010 et en 2013 ;

Les enquêtes biannuelles sur la sécurité des entreprises industrielles et le compte vert des entreprises sont réalisées en 2010 et en 2012.

Objectif 2 : Disposer de données de routine fiables et régulières dans les 11 domaines prioritaires du DSRP

L’objectif 2 sera mis en œuvre au travers de deux stratégies. La stratégie en rapport avec le renforcement du dispositif de collecte des données de routine vise à sécuriser d’ici 2013 le dispositif de collecte des données de l’INS et des 45 sectoriels (les services déconcentrées, les services centraux et les Directions Régionales de l’INS). Les actions qui sous-tendent cette stratégie se résument en 6 points essentiels. Ce sont : (i) renforcer la production de statistiques courantes de l’INS, (ii) inventorier et classifier toutes les sources de production des données de routine, (iii) harmoniser le mode de calcul et la définition des indicateurs selon les normes internationales, (iv) actualiser et élaborer les outils de collecte, (v) reproduire et déployer ces outils dans les services au niveau central et déconcentré et (vi) informatiser tous les outils de collecte des données.

La stratégie relative à l’amélioration de la production des données de routine vise à fournir 180 rapports sur les données de routine d’ici 2013. Pour ce faire, les structures responsables devront mener des activités allant de la collecte des données de routine au niveau primaire à l’exploitation et à l’analyse de celles-ci pour la production des rapports en passant par le contrôle de la qualité des données et la compilation des bases locales.

Les principaux résultats attendus sont :

Les dispositifs de collecte des données de routine de l’INS et des 45 sectoriels sont renforcés d’ici 2013 ;

La production des données statistiques de routine est améliorée par la publication de 180 rapports annuelles d’ici 2013 ;

12 cartes sanitaire, scolaire et agricole sont régulièrement élaborées et disponibles d’ici 2013 ;

L’Indice des chiffres d’affaires dans le commerce et les services est régulièrement actualisé et mis à jour.

Le coût total des actions qui composent cet objectif est de 34,986 milliards de FCFA.

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Objectif 3 : Améliorer la qualité des statistiques produites par le SSN

La qualité des données statistiques est un élément important qui conditionne la fiabilité des analyses. Pour ce faire, un accent particulier devra être mis sur le développement des normes et standards. Les principales actions prévues à ce niveau portent sur l’élaboration et la validation des normes et standards de qualité, en tenant compte des orientations internationales.

Le coût total de l’objectif est de 490 millions de FCFA sur la période 2009-2013. Les principaux résultats à atteindre sont :

Les codes, nomenclatures, concepts, méthodes et manuels de procédure du SSN sont adaptés aux normes internationales et validés au niveau national ;

Les rencontres annuelles des producteurs de données sur l'application des normes statistiques et les produits sont organisées au niveau central et local ;

Les capacités de tous les producteurs sur les codes, nomenclatures, concepts, méthodes et manuels de procédures sont renforcées.

Le tableau ci-après donne le budget par stratégie et par source de financement pour l’axe 3 « Amélioration de la production statistique ».

Tableau 3: Budget global par stratégie et par source de financement de l’axe 3 : Amélioration de la production statistique (en milliers FCFA)





49 688 212 13 724 535 35 689 715

Stratégie 1.1: Réalisation des recensements dans les domaines de la population, de l'agriculture, de l'élevage, des entreprises, de la santé, du tourisme et de l'artisanat et du commerce.

20 688 212 5 106 724 15 581 488

Stratégie 1.2: Réalisation des enquêtes annuelles et ponctuelles dans tous les domaines dans les délais requis et désagrégés

24 902 534 7 470 760 17 431 774

Stratégie 1.3: Réalisation des enquêtes périodiques dans les délais requis et désagrégés

3 823 504 1 147 051 2 676 453


34 985 900 29 846 900 5 139 000

Stratégie 2.1: Renforcement du dispositif de collecte des données de routine

28 330 900 25 188 400 3 142 500

Stratégie 2.2: Amélioration de la production des données de routine

6 655 000 4 658 500 1 996 500

Objectif 3 : Améliorer la qualité des statistiques produites dans le SSN

490 000 147 000 343 000

Stratégie 4.1: Développement des normes et standards pour garantir la qualité

490 000 147 000 343 000

Total Axe 3 : Amélioration de la production statistique 84 890 150 43 718 435 41 171 715

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6.4 Axe 4 : Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques

La réalisation de cet axe repose sur deux objectifs majeurs qui visent : (i) l’amélioration de l'archivage et la vulgarisation des données statistiques et (ii) la promotion de l’utilisation des statistiques. Le coût global de l’axe 4 sur les 5 ans est de 4,055 milliards de FCFA. Le tableau 4 donne le coût global de l’axe par stratégie. Les détails des actions prévues dans l’axe 4 sont dans le tableau 9 de l’annexe du document.

Objectif 1 : Améliorer l’archivage et la vulgarisation des données statistiques

Les principales actions à mener pour l’amélioration de l’archivage et la vulgarisation des données statistiques se résument en deux stratégies, à savoir, (i) la systématisation de l’archivage des données et des métadonnées au niveau local et national et (ii) la promotion de la publication.

La systématisation de l’archivage des données consistera entre autres, à créer un système intégré de gestion des bases de données, à promouvoir l’utilisation des systèmes d’archivage et de gestion électronique des données, à mettre en réseau l’ensemble des structures du SSN. La promotion de la publication vise à susciter et à intensifier les publications en mettant en place un comité scientifique de validation pour améliorer la qualité.

Le coût total de l’objectif 1 est de 3,715 milliards de FCFA.

Les principaux résultats attendus sont :

Toutes les bases de micro données sont recensées ;

Le Système Intégré de Gestion de bases de données Démographiques et Socio économiques (SIGDSE) est créé au plus tard à fin 2010 ;

La base de données CONTRYSTAT est utilisée ;

Le logiciel de documentation, d’archivage et de diffusion TOOLKIT est utilisé ;

45 bases de données sectorielles sont créées ;

Le réseau intranet entre l’INS et ses Directions Régionales est mis en place ;

Le réseau intranet entre l’INS et les 45 services sectoriels est mis en place ;

Les réseaux intranet entre les 45 services sectoriels et leur démembrements en régions sont mis en place ;

Ivoir’Devinfo et SIGDSE/IMIS sont mis en ligne sur le site internet de l’INS d’ici 2010.

Objectif 2 : Promouvoir l’utilisation des statistiques

La promotion de l’utilisation des statistiques est examinée au travers de deux stratégies : (i) promotion de la diffusion et (ii) sensibilisation des populations à l’utilisation des statistiques.

Les activités à mener en vue de promouvoir la diffusion portent sur la dissémination de la loi et de ses textes d’application ainsi que les rapports d’études ou d’enquêtes. Quant à la sensibilisation des populations à l’utilisation des statistiques, il s’agira d’organiser des séances d’information aux niveaux local et national sur les supports de diffusion ainsi que des ateliers de formation et de sensibilisation sur l’utilité de la statistique. Le coût de l’objectif 2 s’élève à 340,5 millions de F CFA.

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Les principaux résultats sont :

Une liste standard des publications à l’INS et dans les sectoriels est disponible ;

Des comités scientifiques de validation des rapports sont crées et fonctionnels (1 à l’INS et 45 au niveau des sectoriels);

12 bulletins trimestriels sont publiés à fin 2009 et de façon cumulative 164 à fin 2013 ;

4 annuaires régionaux sont publiés à fin 2009 et 45 à fin 2013 ;

10 annuaires des statistiques régionales sont publiés à fin 2009 par l’INS et 50 à fin 2013 ;

10 annuaires sectoriels sont publiés à fin 2009 et 170 à fin 2013.

Tableau 4: Budget global par stratégie et par source de financement de l’axe 4 : Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques


Budget global par source de financement (en milliers FCFA)

Budget total

Etat Autres à mobiliser

Objectif 1 : Améliorer l'archivage et la vulgarisation des données statistiques

3 714 800 1 450 860 2 263 940

Stratégie 1: Systématisation de l'archivage des données et des métadonnées au niveau local et national

3 234 200 970 260 2 263 940

Stratégie 2: Promotion de la publication 480 600 480 600 0

Objectif 2 : Promouvoir l'utilisation des statistiques 340 500 102 150 238 350

Stratégie 1: Promotion de la diffusion 7 500 2 250 5 250

Stratégie 2: Sensibilisation des populations à l'utilisation des statistiques

333 000 99 900 233 100

Total de l’axe 4 : Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques

4 055 300 1 553 010 2 502 290

7. CADRE DE MISE EN ŒUVRE

7.1 Dispositif institutionnel de mise en œuvre

La mise en œuvre constitue l’élément clé de la réussite de la SNDS. Les conditions de réussite reposent sur une définition claire et précise des rôles de chaque acteur impliqué dans sa mise en œuvre. Les activités statistiques de la SNDS doivent être réalisées conformément aux principes scientifiques et selon les règles déontologiques reconnues. Le dispositif institutionnel de la mise en œuvre est le suivant :

Le Conseil National de la Statistique (CNS) est le maître d’ouvrage de la SNDS. Il est chargé (i) d’ajuster/corriger les orientations stratégiques de la SNDS, (ii) d’examiner et approuver le programme indicatif annuel d’activités statistiques ainsi que les rapports annuels d’exécution des activités de la

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SNDS et les orientations envisagées pour les années suivantes, (iii) d’entériner le budget annuel de la SNDS et (iv) de mobiliser les ressources suffisantes pour le financement de la SNDS. Il est assisté par un Secrétariat Permanent (SP) ;

Le Comité Technique des Programmes Statistiques (CTPS) est le maître d’œuvre de la SNDS. Il est chargé (i) d’élaborer les programmes indicatifs annuels d’activités statistiques, (ii) de préparer, pour les sessions du CNS, les rapports annuels et le rapport à mi parcours sur le niveau d’exécution des activités de la SNDS, (iii) d’assurer la communication et la diffusion des informations sur la SNDS, (iv) de coordonner les activités de l’INS et des sectoriels et (v) de préparer la prochaine SNDS. Le CTPS est présidé par le Directeur Général de l’INS. Il est appuyé dans l’exécution de ses tâches par les Commissions Spécialisés ;

L’Institut National de la Statistique (INS), organe central du SSN, sera chargée de l’exécution des activités relevant de son domaine de compétence et apportera un appui technique aux autres structures dans la réalisation de leurs activités ;

Les services statistiques sectoriels (services centraux et services déconcentrés) exécuteront les activités de la SNDS relatives à leurs domaines ou départements ministériels ;

Les Instituts de formation et de recherche en statistique et en démographie seront chargés de la coordination et de l’exécution des plans de renforcement des capacités des acteurs du SSN ;

Le groupe des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) appuiera le CNS dans la recherche et la mobilisation des financements des activités statistiques de la SNDS et dans la promotion de la culture statistique.

7.2 Coût global et Mécanisme de financement

7.2.1 Coût global des activités

Axes stratégiques Coût total

Sources de financement

Etat Autres à mobiliser

%


282 000 206 300 75 700 0,26


18 098 305 12 635 528 5 462 778 16,86

Axe 3 : Amélioration de la qualité de la production statistique

84 890 150 43 718 435 41 171 715 79,10

Axe 4 : Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques

4 055 300 1 553 010 2 502 290 3,78

Total des axes stratégiques 107 325 755 57 974 953 49 350 803 100,00

% 54,02 45,98

Le coût global de la réalisation des activités de la SNDS pour la période 2009-2013 est de 107,326 milliards de FCFA. La part de l’Etat est évaluée à 57,975 milliards, soit 54,02% du financement contre 49,351 milliards (45,98%) à mobiliser auprès des partenaires financiers.

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Plus des deux tiers (2/3) du budget seront consacrés à l’amélioration de la production statistique. Le renforcement des capacités matérielles et humaines occupe la deuxième place (16,86%). La promotion, la vulgarisation et l’utilisation des statistiques absorbe 3,78% du budget. Le renforcement du cadre institutionnel et de la coordination représente 0,26%.

7.2.2 Mécanisme de financement

L’inscription d’un projet dans les plans d’action annuels de la Stratégie Nationale de Développement de la Statistique n’est pas conditionnée par l’obtention préalable d’un budget ou l’identification d’une source potentielle de financement. Le seul critère étant qu’en la matière, utilisateurs et producteurs aient retenu le projet comme étant nécessaire pour la satisfaction des besoins.

Au niveau de l’Etat, la SNDS sera inscrite au Programme d’Investissement Public (PIP) dès son adoption par le gouvernement. Chaque année, le plan d’actions révisé en fonction du financement octroyé par l’Etat et les PTF sera publié par le CNS. L’INS, en tant qu’organe central et compte tenu de son statut de société d’Etat, doit signer une convention de financement pluriannuel avec l’Etat basée sur le plan d’action de la SNDS. Cette convention devra permettre à l’INS de disposer de ressources financières suffisantes pour accomplir sa mission.

Pour la mobilisation des ressources extérieures, le CNS devra mettre en place un groupe de travail avec les partenaires au développement. Ce groupe aura pour tâches d’étudier les conditions d’existence et de financement des activités de la SNDS.

En outre, le CNS doit veiller à ce que les services et organismes relevant du SSN disposent de ressources humaines, matérielles et financières nécessaires à la réalisation des activités de la SNDS. A cet effet, il doit initier la création d’un Fond National de Développement de la Statistique (FNDS) alimenté par des taxes statistiques et contributions diverses. Il devra par ailleurs participer à toutes les actions de mobilisation des ressources dans le cadre du DSRP.

7.3 Mécanisme de suivi et évaluation

La Stratégie Nationale de Développement de la Statistique s’aligne sur les règles de Gestion Axée sur les Résultats. Pour ce faire, le présent mécanisme définit les actions de suivi et de l’évaluation pour apprécier le progrès vers l’atteinte des résultats. Il s’aligne sur le mécanisme de suivi et évaluation du DSRP 2009-2013.

Dans le processus de mise en œuvre de la SNDS 2009-2013, les activités de suivi porteront sur :

L’élaboration de Programme Annuel d’Activités Statistiques (PAAS) qui contiendra les éléments planifiés dans la SNDS et d’autres éléments non planifiés jugés comme étant nécessaires par consensus pour l’atteinte des objectifs de la SNDS et du DSRP. Sur la base des actions contenues dans la SNDS, les acteurs du SSN définiront leur priorité pour l’année suivante qui fera l’objet de validation au cours de la rencontre annuelle d’élaboration des PAAS. Au total, 4 PAAS vont être développés d’ici 2013 ;

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La production des rapports de progrès (semestriel et annuel) pour mesurer le progrès vers l’atteinte des résultats, notamment la mesure de l’atteinte des cibles annuelles des indicateurs contenus dans le Tableau 10 de planification et de suivi de l’annexe du document. Au total 8 rapports vont être produits d’ici 2013 pour tout le SSN ;

L’organisation de rencontres périodiques au niveau central et décentralisé conjointement avec le DSRP. Il s’agit de l’organisation de rencontres semestrielles (4), annuelles (4) des PAAS et de la revue à mi parcours de la SNDS, soit un total de 9 rencontres d’ici à 2013 ;

L’organisation des missions de supervision à tous les niveaux. Les acteurs au niveau central, sur la base des éléments contenus dans le PAAS organiseront des missions au niveau de leur structure déconcentré. Au niveau local, des missions seront organisées entre différentes structures, notamment les Directions Régionales de l’INS qui sont chargées d’appuyer le renforcement des capacités des acteurs locaux impliqués dans la production statistique ;

La planification de la prochaine SNDS à partir de 2013. Après l’évaluation de la SNDS 2009-2013 et tenant compte de la programmation du DSRP, à partir de 2013, des actions participatives seront entreprises pour l’élaboration de la prochaine SNDS.

Les principales actions qui seront entreprises pour l’évaluation sont :

L’évaluation à mi-parcours de la SNDS : il s’agit d’une évaluation externe des objectifs clés de la stratégie en vue de mesurer le niveau d’atteinte des résultats attendus. Cette évaluation, qui se réalisera en 2011, permettra de voir comment la SNDS a contribué à améliorer le système de recevabilité du DSRP 2009-2013 ;

L’évaluation finale de la SNDS sera aussi de type externe et se déroulera en 2013. Cette évaluation permettra de dégager l’atteinte globale des résultats attendus. Elle sera couplée avec une enquête «satisfaction des besoins par les Bénéficiaires» qui va mettre en exergue l’utilisation et l’utilité de la statistique du point de vue des bénéficiaires, favorisant une meilleure mesure de l’impact des actions entreprises au cours des 5 années de mise en œuvre.

La coordination du suivi et de l’évaluation se fera au travers du Conseil National de la Statistique (CNS) et regroupe tous les acteurs du SSN, notamment les services statistiques sectoriels, l’INS, le groupe statistique des Partenaires Techniques et Financiers, les ONG. L’INS, en tant que Président du Comité Technique des Programmes Statistiques, assure la coordination technique de l’application du mécanisme de suivi et évaluation de la SNDS, avec l’appui des structures sectorielles de la statistique.

7.4 Stratégie de communication

L’une des faiblesses diagnostiquées du SSN demeure sa méconnaissance par les populations et les décideurs en raison du manque ou de l’insuffisance de communication. En vue de corriger cette faiblesse, six principales actions ont été

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définies dans l’objectif de renforcer les capacités de communication du CNS d’une part et d’autre part de vulgariser la SNDS et la production statistique en Côte d’Ivoire. Les activités répertoriées pour atteindre ces objectifs sont :

Faire le lancement officiel de la SNDS en présence des plus hautes autorités du pays, des producteurs, des utilisateurs et de la population ;

Faire une large diffusion de la SNDS par le canal de tables rondes avec les financiers, les débats radiodiffusés, de signature de partenariat avec les radios de proximité, de médiatisation des activités, des publications de bulletins statistiques, affiches et résumés de la SNDS ainsi que de la mise en réseau des acteurs ;

Doter le CNS d’une véritable cellule de communication avec des professionnels en la matière qui auront pour tâche de concevoir, mettre en œuvre et suivre la stratégie de communication ;

Médiatiser les journées dédiées à la statistique, notamment la Journée Africaine de la Statistique (JAS), la Journée Mondiale de la Population (JMP), etc. ;

Mettre en place un réseau de journalistes et les former à la statistique pour plus d’efficacité dans la transmission de l’information ;

Associer l’image du SSN aux manifestations publiques d’intérêt national avec pour objectif de s’ouvrir au grand public.

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ANNEXES

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PRESENTATION DE LA SRP ET DES PRINCIPAUX PLANS SECTORIELS DE

DEVELOPPEMENT

Dès son indépendance, le Gouvernement a mis l’accent sur l’élaboration et la mise en œuvre des plans quinquennaux de développement économique, social et culturel qui sont des plans de développement directifs. Ainsi, de 1966 à 1985, quatre plans quinquennaux ont été élaborés autour des thématiques suivantes : la substitution aux importations (1966-1970), la promotion des exportations (1971-1975 ; 1976-1980), le recentrage de la croissance sur les besoins internes et l’autosuffisance alimentaire (1981-1985). A partir des années 1980, avec la détérioration des termes de l’échange, la Côte d’Ivoire a été confrontée à une crise économique qui a favorisé la mise en œuvre des Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) orientés vers la planification sectorielle. Ainsi, tous les secteurs sociaux ont été dotés de plans sectoriels, notamment le Plan de Valorisation des Ressources Humaines (1 et 2) (PVRH) , le Plan National de Développement Sanitaire (PNDS) 1996-2005, le Plan National de Développement du secteur Education/Formation (PNDEF)1997-2010, la Politique Nationale de Population, le Plan National de l’Action Environnemental (PNAE), le Plan National de Développement de la Santé 2009-2013, la Stratégie nationale de lutte contre les violences basées sur le Genre 2009-2013, le Plan Stratégique National de lutte contre le SIDA (2006-2010), la Stratégie Nationale de Développement basée sur les OMD, pour ne citer que ceux là.

En vue de mieux appréhender dans une dimension plus globale et interdépendante la question de la pauvreté, et dans le but de procéder à des allègements de la dette profitable aux bénéfices des populations, à partir des années 2000, la Banque Mondiale (BM) a encouragé les Etats à élaborer des stratégies nationales de lutte contre la pauvreté. Depuis cette date, la Côte d’Ivoire s’est lancée dans l’élaboration des Stratégies de Réduction de la Pauvreté dont le premier a été interrompu du fait de la crise politico-militaire de septembre 2002. L’Accord Politique de Ouagadougou (APO) signé en mars 2007, ayant créé les conditions du retour à une paix durable, la Côte d’Ivoire a entamé le processus de normalisation de ses relations avec la Communauté Financière Internationale. Ce contexte a favorisé la relance du processus d’élaboration du DSRP pour les périodes 2009-2015 dont la première tranche (2009-2013) est consacrée à la relance des activités dans toutes les sphères nationales. Basés sur un processus très participatif aussi bien au niveau national, local et tenant compte des priorités sectorielles visant la réduction de la pauvreté, six axes stratégiques ont été définis dans le DSRP 2009-2015, à savoir :

Consolidation de la paix, Sécurité des personnes et des biens et Promotion de la bonne gouvernance ;

Assainissement du cadre macroéconomique ;

Création d’emplois et de richesse par le soutien au monde rural et promotion du secteur privé comme moteur de la croissance ;

Amélioration de l’accessibilité et de la qualité des services sociaux de base, préservation de l’environnement, promotion de l’égalité de genre et protection sociale ;

Décentralisation comme moyen de participation des populations au processus de développement et de réduction des disparités régionales ;

Contexte international et intégration régionale.

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L’atteinte des objectifs de développement définis sous ses six axes stratégiques nécessite la mise en œuvre de mécanismes pouvant permettre de rendre compte de l’utilisation des ressources, de l’impact sur la qualité de vie des populations. C’est pour cela que les outils de Gestions Axés sur les Résultats (GAR) qui permettent de mettre l’accent sur les résultats, de garantir une cohérence complète entre les impacts finaux désirés, les effets recherchés à travers les stratégies choisies, les produits attendus dans les secteurs d’activités, et de mieux répartir les ressources nationales dans les domaines prioritaires, tout en menant des actions proactives de suivi-évaluation et de correction des difficultés constatées, sont utilisés.

La mise en œuvre effective d’un mécanisme efficace et proactif de suivi et d’évaluation nécessite de disposer d’indicateurs objectivement mesurables. L’examen du tableau des indicateurs du DSRP indique que les sources d’alimentation des indicateurs clés de suivi du DSRP sont les données de routine issues des fichiers administratifs de près de 45 secteurs (près de 70%), les données des enquêtes annuelles, périodiques comme l’Enquête Niveau de Vie, l’Enquête Démographique et de Santé (30%). Une analyse de ces sources montre que les données de routine souffrent de beaucoup d’insuffisance car la plupart ne sont pas collectées et analysées régulièrement. Il y a un manque de base de données et les informations, même collectées, ne remontent pas pour une compilation au niveau central. Certaines structures ministérielles, qui doivent produire les données de routine, n’ont pas un système de collecte, d’analyse et de production de ces données (comme le Ministère de la Famille, de la femme et des Affaires Sociales).

Par ailleurs, les dénominateurs des informations fournies par les données de routine en vue du calcul de la plupart des indicateurs ne sont pas actualisés et ne répondent plus à la réalité. Ce dénominateur est fourni par le Recensement Général de la Population et de l’Habitation dont la dernière date de 1998. Les projections issues de cette source ne reflètent plus la réalité du fait des mouvements importants de population depuis 2002. Des efforts sont faits dans le pays pour y remédier. On pourrait citer la réalisation de l’Enquête sur le Niveau de Vie en 2008, l’Enquête sur les Indicateurs du Sida en 2005, l’Enquête à Indicateurs Multiples en 2006. Mais, la non actualisation des données du recensement rend presque caduque la plupart des enquêtes du fait de la non actualisation des bases de sondages ou alors augmente le coût de leur réalisation, la rendant ainsi difficile dans un environnement hostile à la mobilisation des ressources pour les faits statistiques.

La Stratégie de Réduction de la Pauvreté étant un « compromis » d’appui au développement durable de la Côte d’Ivoire entre le Gouvernement et les principaux partenaires au développement, il est important d’améliorer son mécanisme de redevabilité en le dotant d’un système statistique performant, capable de générer les informations nécessaires pour alimenter les indicateurs et donc de mettre en exergue l’impact des actions entreprises. Cela permettait en même temps d’améliorer la planification, le suivi et l’évaluation des plans sectoriels et locaux de développement et donc la performance du programme de sortie de crise de la Côte d’Ivoire.

Tenant compte du lien étroit entre Stratégie de Réduction de la Pauvreté, Plans sectoriels et locaux de développement, il s’avère nécessaire de définir une Stratégie Nationale de Développement de la Statistique capable de soutenir et d’appuyer le processus de relance des activités en Côte d’Ivoire pour la période 2009-2013.

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Synthèse de la situation sociodémographique et économique

Depuis 1920, la population ivoirienne connaît une croissance accélérée. De

1 825 000 habitants en 1920, l’effectif de la population est passé à 6 709 600

habitants en 1975 pour se situer à 15 366 672 habitants en 1998 (Population

ajustée 1920 et RGP 1975, RGPH 1998). La forte croissance démographique est

alimentée par une fécondité élevée et une migration importante. En effet, la

proportion des étrangers atteint 26% en 1998 et est composée en majorité des

ressortissants de la CEDEAO. La répartition spatiale, telle que cernée par les

données des différents recensements, a connu une modification dans le temps,

surtout avec la survenance de la crise politico-militaire que vit le pays depuis

septembre 2002. En effet, l’estimation sur l’effectif des personnes déplacées

indique que plus de 1,7 millions d’habitants proviennent en majorité de la zone

précédemment occupée par la rébellion armée (en majorité dans la zone Centre

Nord Ouest) vers la zone gouvernementale (zone Forestière).

Au niveau économique, la Côte d’Ivoire a connu une situation économique

spectaculaire entre 1960 et 1980, qualifiée par les observateurs de « Miracle

Ivoirien » avec un taux de croissance du PIB se situant à 7,7% en moyenne par an.

A partir de 1999, cette croissance, qui avait amorcé une baisse dans les années

1980, a été contrariée par les différents événements sociopolitiques avec des taux

de – 1,6% en 2002 à – 1,1 en 2003. Il résulte de cette situation, l’aggravation de la

pauvreté comme le démontre le seuil de pauvreté qui est passé de 10% en 1985

EPAM (1985) à 38,4% en 2002 (ENV 2002) pour se situer à 48,9% en 2008 (ENV

2008).

La santé et l’éducation, qui ont longtemps été considérées comme les secteurs

favorisés au niveau des investissements nationaux, connaissent des difficultés de

financement jouant sur leur performance. Au niveau de l’éducation, au cours de

l’année scolaire 2001-2002, le taux brut de scolarisation des filles dans le secondaire

était de 67% contre 80% chez les garçons. Concernant la santé, le niveau de

mortalité générale remonte après une longue période de baisse. Le taux de

mortalité maternelle reste encore élevé : 597 décès pour 100 000 naissances

vivantes en 1994 contre 543 décès pour 100 000 naissances vivantes en 2005 (EIS

2005). De 89 pour mille en 1994, la mortalité infantile est passée à 112 pour mille

en 1998-99 pour redescendre à 84 pour mille en 2005. En outre, le taux de

prévalence du VIH/SIDA est estimé à 4,7% en 2005 (EIS 2005) avec une

féminisation de la pandémie (6,4% chez les femmes contre 2,9% chez les

hommes). Par ailleurs, les violences basées sur le Genre prennent de plus en plus

de l’ampleur dans le pays avec 2 fois plus de violence sexuelle chez les femmes

déplacées que chez les non déplacées.

38

Tableau 5 : Synthèse des coûts de la SNDS 2009-2013

AXES 2009 2010 2011 2012 2013 TOTAL

AXE 1 : Renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination

8 000 88 000 64 500 47 000 74 500 282 000

AXE 2 : Accroissement de la capacité de production des acteurs du SSN

36 000 3 916 795 3 740 870 6 325 370 4 079 270 18 098 305

AXE 3 : Amélioration de la production statistique

2 489 520 24 542 568 22 954 892 20 634 770 14 268 400 84 890 150

AXE 4 : Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques

59 600 1 260 900 1 227 100 1 234 600 273 100 4 055 300

TOTAL 2 593 120 29 808 263 27 987 362 28 241 740 18 695 270 107 325 755

39

1

Tableau 6 : Axe 1 (Renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination)


Budget annualisé (milliers de FCFA) Budget global par source de

financement (milliers de FCFA) Partie responsable

2009 2010 2011 2012 2013 Total Etat Autres à mobiliser

Objectif 1: Améliorer le dispositif institutionnel et organisationnel

0 50 000 19 000 19 000 19 000 107 000 83 500 23 500

Stratégie 1.1: Adoption de la loi sur la Statistique 0 16 000 0 0 0 16 000 3 000 13 000

Action 1.1.1 Soumettre la loi à l'Assemblée Nationale pour vote 0 0 0 0 0 0 0 0 MEMPD/CNSNC

Action 1.1.2 Elaborer et valider le décret portant attribution, organisation et fonctionnement du CNS

0 5 000 0 0 0 5 000 2 000 3 000 CNS

Action 1.1.3 Prendre les textes (Comité technique des programmes, convention de cession des informations, missions des SSM, Commissions spécialisées) de mise en œuvre des organes du CNS

0 1 000 0 0 0 1 000 1 000 0 CNS

Action 1.1.4 Organiser un atelier de dissémination de la loi et de ses textes d'application

0 10 000 0 0 0 10 000 0 10 000 CNS

Stratégie 1.2 : Renforcement du dispositif organisationnel 0 34 000 19 000 19 000 19 000 91 000 80 500 10 500

Action 1.2.1 Evaluer l'INS 0 15 000 0 0 0 15 000 4 500 10 500 INS/CNS

Action 1.2.2 Organiser des rencontres pour la délivrance des visas d’enquêtes

0 4 000 4 000 4 000 4 000 16 000 16 000 0 CNS

Action 1.2.3 Organiser des réunions statutaires du CNSNC/CNS 0 15 000 15 000 15 000 15 000 60 000 60 000 0 CNS

Action 1.2.4 Redynamiser le département d'appui technique de l'INS aux sectoriels

0 0 0 0 0 0 0 0 INS

40

Tableau 6: Axe 1 (Renforcement du dispositif institutionnel et de la coordination)





Objectif 2 : Renforcer la coordination statistique 8 000 38 000 45 500 28 000 55 500 175 000 39 480 135 520

Stratégie 2.1 : Renforcement de la coordination statistique 7 500 22 500 40 000 22 500 40 000 132 500 33 300 99 200

Action 2.1.1 Adopter le programme annuel d'activités statistiques 0 7 500 7 500 7 500 7 500 30 000 30 000 0 CNS

Action 2.1.2 Organiser une revue à mi-parcours du programme annuel d'activités

0 7 500 7 500 7 500 7 500 30 000 30 000 0 CNS

Action 2.1.3 Produire le rapport annuel sur le SSN 7 500 7 500 7 500 7 500 7 500 37 500 33 300 4 200 CNS

Action 2.1.4 Organiser une revue à mi-parcours de la SNDS 0 0 7 500 0 0 7 500 7 500 0 CNS

Action 2.1.5 Produire le rapport final d'évaluation de la SNDS 0 0 0 0 7 500 7 500 7 500 0 CNS

Action 2.1.6 Réaliser l'enquête à mi parcours sur la satisfaction des besoins des bénéficiaires sur la statistique

0 0 10 000 0 0 10 000 3 000 7 000 CNS

Action 2.1.7 Réaliser l'enquête sur la satisfaction des besoins des bénéficiaires sur la statistique à la fin de SNDS

0 0 0 0 10 000 10 000 3 000 7 000 CNS

Stratégie 2.2: Promotion de la coopération nationale et internationale

500 15 500 5 500 5 500 15 500 42 500 6 180 36 320 CNS

Action 2.2.1 Créer une plate forme d'échange de connaissances et d'expériences des statisticiens et démographes de la sous région

0 5 000 5 000 5 000 5 000 20 000 0 20 000 CNS

Action 2.2.2 Créer un roster de compétences nationales en matière de statistique et de démographie pour le développement de la coopération Sud-Sud

0 10 000 0 0 10 000 20 000 6 000 14 000 CNS

Action 2.2.3 Documenter les bonnes pratiques du SSN 500 500 500 500 500 2 500 2 500 0 CNS

Total Axe 1 : Renforcement du cadre institutionnel et de la coordination

8 000 88 000 64 500 47 000 74 500 282 000 67 980 214 020

41

Tableau 7 : Axe 2 (Accroissement de la capacité de production des acteurs du SSN)






36 000 942 700 927 700 902 700 802 700 3 611 800 2 760 800 851 000

Stratégie 1.1 : Accroissement du nombre de poste budgétaire au concours de recrutement direct et affectation des diplômés dans les services statistiques de l'Etat

0 581 700 581 700 581 700 581 700 2 326 800 2 326 800 0

Action 1.1.1 Prévoir un recrutement de 300 statisticiens et démographes sur 5 ans (10 Démographes, 15 ISE, 15 ITS, 20 AD et 15 AT par an)

0 299 700 299 700 299 700 299 700 1 198 800 1 198 800 0 CNS/MFPE/MEF

Action 1.1.2 Recrutement et frais de personnel du CNS 0 282 000 282 000 282 000 282 000 1 128 000 1 128 000 0 CNS/MFPE/MEF

Action 1.1.3 Faire un plaidoyer auprès de la Fonction Publique pour réduire à 6 mois en moyenne la mise à disposition des statisticiens et démographes admis au concours de recrutement

0 0 0 0 0 0 0 0 CNS

Stratégie 1.2 : Renforcement des capacités et recyclage en statistique, démographie et suivi & évaluation

0 225 000 225 000 225 000 125 000 800 000 240 000 560 000

Action 1.2.1 Développer des modules standardisés de formation continue (traitement et analyse des données, technique d'archivage électronique, gestion et création de base de données, suivi et évaluation des projets, planification et gestion des projets)

0 10 000 10 000 10 000 10 000 40 000 12 000 28 000 INS/ENSEA/AFRISTAT

Action 1.2.2 Organiser des séances de formation à l'endroit de 318 agents non statisticiens travaillant dans le domaine

0 50 000 50 000 50 000 50 000 200 000 60 000 140 000 INS/ENSEA

Action 1.2.2 Organiser des séances de recyclage de 230 statisticiens et démographes en partenariat avec l'ENSEA

0 50 000 50 000 50 000 0 150 000 45 000 105 000 INS/ENSEA/AFRISTAT

Action 1.2.3 Organiser des ateliers d'information et de formation des acteurs du SSN sur les normes en vigueur

0 50 000 50 000 50 000 0 150 000 45 000 105 000 INS/ENSEA/AFRISTAT

Action 1.2.4 Instituer au niveau des DR INS des stages d'imprégnation pour les agents des services sectoriels nouvellement affectés au niveau local

0 25 000 25 000 25 000 25 000 100 000 30 000 70 000 INS (DR)

Action 1.2.5 Organiser 10 ateliers régionaux de 251 acteurs des collectivités territoriales (56 conseils généraux et 197 mairies) en matière de collecte, d'archivage et d'utilisation des données

0 40 000 40 000 40 000 40 000 160 000 48 000 112 000 INS/ENSEA

42






Stratégie 1.3 : Amélioration des capacités de recherche et d'enseignement

36 000 136 000 121 000 96 000 96 000 485 000 194 000 291 000

Action 1.3.1 Octroyer 15 bourses d'étude de formation pour les statisticiens et démographes sur 5 ans

0 0 35 000 35 000 35 000 105 000 0 105 000 ENSEA/IFORD/DOB

Action 1.3.2 Octroyer 50 bourses d'études pour les formations en DESS/DEA en démographie et en analyse statistique

36 000 36 000 36 000 36 000 36 000 180 000 54 000 126 000 ENSEA/DOB/UNFPA

Action 1.3.3 Mettre en place le Centre Ivoirien des Sciences de la Population pour le Développement (CISPOD)

0 100 000 50 000 25 000 25 000 200 000 140 000 60 000 DGPRC/ENSEA/INS

43






Objectif 2: Améliorer les conditions de travail du personnel dédié à la production statistique

0 2 974 095 2 813 170 5 422 670 3 276 570 14 486 505 9 874 728 4 611 778

Stratégie 2.1 Motivation et plan de carrière 0 980 520 1 295 520 1 610 520 1 925 520 5 812 080 5 812 080 0

Action 2.1.1 Faire un plaidoyer auprès du Ministère de la Fonction Publique et de l'Emploi et du Ministère de l'Economie et des Finances pour l'instauration de primes (technicité, logement, pénibilité, risque de terrain, etc.,) pour statisticiens et démographes

0 966 000 1 281 000 1 596 000 1 911 000 5 754 000 5 754 000 0 CNS/MFPE/MEF

Action 2.1.2 Faire un plaidoyer auprès de la Fonction Publique pour l'ouverture de concours spéciaux des statisticiens et démographes pour l'intégration aux emplois et grades supérieurs (10 AT, 8 AD, 6 ITS, 2 ISE, 2 Démographes) par an

0 14 520 14 520 14 520 14 520 58 080 58 080 0 CNS/MFPE/MEF

Stratégie 2.2 : Renforcement des capacités matérielles des services statistiques au niveau central et déconcentré

0 1 993 575 1 517 650 3 812 150 1 351 050 8 674 425 4 062 648 4 611 778

Action 2.2.1 Créer onze (11) centres de saisie : Une au niveau central de 200 ordinateurs (Siège INS) et dix (10) au niveau déconcentré (DR INS)

0 210 000 217 000 93 000 0 520 000 520 000 0 INS

Action 2.2.2 Réhabiliter les locaux des 3 DR INS en zone CNO, construire 3 sites propres pour 3 DR INS logés dans les préfectures (Daloa, San-Pedro et Yamoussoukro), construire le siège de l'INS et construire 9 bureaux statistiques dans 9 régions administratives

0 105 000 240 000 2 658 500 240 000 3 243 500 105 000 3 138 500 INS

44






Action 2.2.3 Doter 45 services statistiques centraux d'un kit minimum de production (5 ordinateurs, 2 imprimantes, 1 vidéo projecteur, 1 scanner, 1 fax, 1 serveur de stockage, 1 photocopieur, 2 véhicules)

0 554 400 554 400 554 400 604 800 2 268 000 1 587 600 680 400 CNS/INS

Action 2.2.4 Doter 45 services statistiques centraux de logiciels de traitement statistique, logiciels de cartographie, logiciels d'archivage électronique

0 450 000 0 0 0 450 000 315 000 135 000 CNS/INS

Action 2.2.5 Doter le CNS en matériels d'équipement et de fonctionnement

0 135 000 25 000 25 000 25 000 210 000 147 000 63 000 CNS

Action 2.2.6 Equiper 500 cellules statistiques déconcentrés en kits de production statistique (2 micro ordinateurs, 2 imprimantes, 1 moto)

0 456 250 456 250 456 250 456 250 1 825 000 1 277 500 547 500 CNS/INS

Action 2.2.7 Equiper 4 services statistiques (agriculture, ressources animales, santé, INS) en matériels de mesure (balance, toise, GPS, décamètre, etc.)

0 32 925 0 0 0 32 925 23 048 9 878 CNS/INS

Action 2.2.8 Equiper l'imprimerie de l'INS pour la reproduction de toutes les publications du SSN

0 50 000 25 000 25 000 25 000 125 000 87 500 37 500 INS

Total Axe 2 : Accroissement de la capacité de production des acteurs du SSN

36 000 3 916 795 3 740 870 6 325 370 4 079 270 18 098 305 12 635 528 5 462 778

45

Tableau 8 : Axe 3 (Amélioration de la production statistique)


Budget annualisé (en milliers de CFA) Budget global par source de

financement (en milliers de FCFA) Partie responsable



2 039 520 19 922 568 12 159 792 10 694 570 4 597 800 49 414 250 13 724 535 35 689 715

Stratégie 1.1 : Réaliser des recensements dans les domaines de la population, de l'agriculture, de l'élevage, des entreprises, de la santé, du tourisme et de l'artisanat et du commerce.

49 520 9 168 530 4 709 792 6 742 570 17 800 20 688 212 5 106 724 15 581 488

Action 1.1.1 Réaliser le 4ème Recensement Général de la Population et de l'Habitation 2010 (RGPH 2010)

49 520 7 633 378 2 969 792 242 570 17800 10 913 060 2 174 178 8 738 882 INS

Action 1.1.2 Réaliser le Recensement National de l'Agriculture 0 0 0 6 000 000 0 6 000 000 1 800 000 4 200 000 MINAGRI/INS

Action 1.1.3 Réaliser le recensement des entreprises non agricoles

0 39 900 0 0 0 39 900 11 970 27 930 MIPSP/INS

Action 1.1.4 Elaborer la carte sanitaire 0 1 445 252 0 0 0 1 445 252 433 576 1 011 676 MSHP/INS

Action 1.1.5 Réaliser le recensement national sur l'élevage et les ressources halieutiques

0 0 1 140 000 0 0 1 140 000 342 000 798 000 MPARH/INS

Action 1.1.6 Réaliser le recensement national des artisans 0 0 600 000 0 0 600 000 180 000 420 000 MTA/INS

Action 1.1.7 Réaliser le recensement des hôtels, restaurants et maquis de Côte d'Ivoire

0 0 0 500 000 0 500 000 150 000 350 000 MTA/INS

Action 1.1.8 Réaliser le recensement national des commerçants grossistes

0 50 000 0 0 0 50 000 15 000 35 000 OCPV

46



Budget annualisé (en milliers de FCFA) Budget global par source de

financement en milliers de FCFA) Partie responsable


Stratégie 1.2 : Réaliser des enquêtes annuelles et ponctuelles dans tous les domaines dans les délais requis et désagrégés

1 650 000 9 310 534 5 950 000 3 652 000 4 340 000 24 902 534 7 470 760 17 431 774

Action 1.2.1 Réaliser l'Enquête Annuelle Agricole 0 1 800 000 1 800 000 0 1 800 000 5 400 000 1 620 000 3 780 000 MINAGRI/INS

Action 1.2.2 Réaliser l'Enquête Annuelle sur l'élevage 0 100 000 100 000 100 000 100 000 400 000 120 000 280 000 MPARH/INS

Action 1.2.3 Réaliser l'Enquête sur la filière riz 1 500 000 500 000 500 000 500 000 500 000 3 500 000 1 050 000 2 450 000 MINAGRI/INS

Action 1.2.4 Réaliser l'Enquête sur les flux transfrontaliers 0 15 000 0 0 0 15 000 4 500 10 500 OCPV

Action 1.2.5 Réaliser l'Enquête Annuelle sur la situation de l'emploi (secteurs public, privé, informel) en Côte d'Ivoire

0 1 500 000 1 500 000 1 500 000 500 000 5 000 000 1 500 000 3 500 000 AGEPE/INS

Action 1.2.6 Réaliser l'Enquête Annuelle Industrielle 0 500 000 500 000 500 000 500 000 2 000 000 600 000 1 400 000 D2SI/INS

Action 1.2.7 Réaliser l'enquête sur le Système d'Information des Marchés

0 480 000 480 000 480 000 480 000 1 920 000 576 000 1 344 000 MINAGRI/ANADER

Action 1.2.8 Réaliser l'Enquête Annuelle d'Entreprise 0 150 000 150 000 150 000 150 000 600 000 180 000 420 000 INS

Action 1.2.9 Réaliser l'annuaire sur les Faits d'Etat Civil 0 50 000 50 000 50 000 50 000 200 000 60 000 140 000 INS

Action 1.2.10 Réaliser les Bilans Alimentaires de la Côte d'Ivoire 150 000 150 000 150 000 150 000 150 000 750 000 225 000 525 000 MINAGRI/INS

Action 1.2.11 Réaliser l'enquête sur les marchandises non déclarées en douane

0 100 000 0 0 0 100 000 30 000 70 000 Ministère du Commerce

Action 1.2.12 Réaliser l'enquête portant sur l'état de fonctionnement des bouches d'incendie

0 444 000 0 0 0 444 000 133 200 310 800 BNETD

Action 1.2.13 Réaliser l'enquête portant sur le développement d'une base de données statistiques et cartographiques sur la filière bois

0 0 160 000 0 0 160 000 48 000 112 000 BNETD

Action 1.2.14 Réaliser l'enquête socioculturelle 0 0 60 000 0 0 60 000 18 000 42 000 Ministère de la Culture

Action 1.2.15 Réaliser l'étude économique et statistique sur le secteur de la culture

0 0 0 112 000 0 112 000 33 600 78 400 Ministère de la Culture

Action 1.2.16 Réaliser l'étude du plan de gestion intégré des déchets ménagers de la ville d'Abidjan

0 350 000 0 0 0 350 000 105 000 245 000 BNETD

Action1.2.17 Réaliser l'étude sur la caractérisation des déchets ménagers et assimilés dans les capitales régionales

0 0 200 000 0 0 200 000 60 000 140 000 BNETD

Action 1.2.18 Réaliser l'enquête pour la mise en place de l'Observatoire de l'Energie (Energie électrique et énergies nouvelle et renouvelable)

0 0 300 000 110 000 110 000 520 000 156 000 364 000 BNETD

Action1.2.19 Réaliser l'Enquête sur l'ensemble de la population du district d'Abidjan du fait du déversement des déchets toxiques sur 16 sites non appropriés

0 3 171 534 0 0 0 3 171 534 951 460 2 220 074 ONG CAFE/INS

47






Stratégie 1.3 : Réalisation des enquêtes périodiques dans les délais requis et désagrégés

340 000 1 443 504 1 500 000 300 000 240 000 3 823 504 1 147 051 2 676 453

Action 1.3.1 Réaliser l'Enquête Niveau de Vie 0 0 1 500 000 0 0 1 500 000 450 000 1 050 000 INS

Action 1.3.2 Réaliser l'Enquête Démographiques et de santé+/MICS

300 000 943 504 0 0 0 1 243 504 373 051 870 453 INS

Action 1.3.3 Réaliser l'enquête sur la santé de la mère et de l'enfant

40 000 200 000 0 0 240 000 480 000 144 000 336 000 MSHP/INS

Action 1.3.4 Réaliser l'enquête sur le compte vert des entreprises industrielles

0 200 000 0 200 000 0 400 000 120 000 280 000 D2SI/INS

Action 1.3.5 Réaliser l'enquête sur la sécurité des entreprises industrielles

0 100 000 0 100 000 0 200 000 60 000 140 000 D2SI/INS


450 000 4 410 000 10 655 100 9 870 200 9 600 600 34 985 900 29 846 900 5 139 000

Stratégie 2.1 : Renforcement du dispositif de collecte des données de routine

60 000 2 825 000 9 095 100 8 310 200 8 040 600 28 330 900 25 188 400 3 142 500

Action 2.1.1 Renforcer la production de statistiques courantes de l'INS (Convention INS-Etat de Côte d'Ivoire)

0 0 6 565 100 5 780 200 5 510 600 17 855 900 17 855 900 0 INS

Action 2.1.2 Inventorier et classifier toutes les sources de production des données statistiques de routine

0 10 000 0 0 0 10 000 7 000 3 000 CNS/SECTORIELS

Action 2.1.3 Harmoniser le mode de calcul et la définition des indicateurs en tenant compte des normes internationales

0 45 000 0 0 0 45 000 31 500 13 500 CNS/SECTORIELS

Action 2.1.4 Actualiser/élaborer les outils de collecte des statistiques de routine

0 225 000 0 0 0 225 000 157 500 67 500 CNS/SECTORIELS

Action 2.1.5 Reproduire et déployer les outils de collecte de données de routine dans les services au niveau central et déconcentré

0 2 500 000 2 500 000 2 500 000 2 500 000 10 000 000 7 000 000 3 000 000 CNS/SECTORIELS

Action 2.1.6 Informatiser tous les outils de collecte des données 60 000 45 000 30 000 30 000 30 000 195 000 136 500 58 500 CNS/SECTORIELS

48






Stratégie 2.2 : Amélioration de la production des données de routine

390 000 1 585 000 1 560 000 1 560 000 1 560 000 6 655 000 4 658 500 1 996 500

Action 2.2.1 Collecter les données de routine au niveau primaire 0 0 0 0 0 0 0 0 SECTORIELS

Action 2.2.2 Rassembler et intégrer dans les bases de saisies, les données collectés au niveau local (départements, régions)

60 000 540 000 540 000 540 000 540 000 2 220 000 1 554 000 666 000 SCTORIELS

Action 2.2.3 Organiser des missions de supervision de contrôle de la qualité des données collectées à tous les niveaux

90 000 90 000 90 000 90 000 90 000 450 000 315 000 135 000 SECTORIELS

Action 2.2.4 Transmettre par support électronique les bases locales au niveau central

0 0 0 0 0 0 0 0 SECTORIELS

Action 2.2.5 Contrôler la qualité des données et compiler les bases locales au niveau central

0 0 0 0 0 0 0 0 SECTORIELS

Action 2.2.6 Exploiter et analyser les données pour la production des rapports et des annuaires

90 000 180 000 180 000 180 000 180 000 810 000 567 000 243 000 SECTORIELS

Action 2.2.7 Réaliser annuellement les cartes (sanitaires, scolaires, agricoles)

150 000 750 000 750 000 750 000 750 000 3 150 000 2 205 000 945 000 SECTORIELS

Action 2.2.8 Elaborer l'Indice du chiffre d'affaires dans le commerce et les services

0 25 000 0 0 0 25 000 17 500 7 500 SECTORIELS


0 210 000 140 000 70 000 70 000 490 000 147 000 343 000

Stratégie 3.1 : Développement des normes et standard pour garantir la qualité

0 210 000 140 000 70 000 70 000 490 000 147 000 343 000

Action 3.1.1 Organiser des rencontres annuelles au niveau central et local des producteurs de données sur l'application des normes statistique et les produits

0 20 000 20 000 20 000 20 000 80 000 24 000 56 000 CNS/SECTORIELS/INS

Action 3.1.2 Organiser un atelier de tous les producteurs de données sur la normalisation de la production statistique

0 20 000 0 0 0 20 000 6 000 14 000 CNS/SECTORIELS/INS

Action 3.1.3 Elaborer et valider les codes, nomenclatures, concepts et méthodes statistiques communs à l'ensemble du SSN par rapport aux normes internationales

0 20 000 20 000 0 0 40 000 12 000 28 000 CNS

Action 3.1.4 Elaborer et valider les manuels de procédure et cahier de charge pour chaque produit statistique/source administrative

0 100 000 50 000 0 0 150 000 45 000 105 000 CNS/SECTORIELS/INS

Action 3.1.5 Renforcer les capacités de tous producteurs sur les codes, nomenclatures, concepts, méthodes et manuels de procédures

0 50 000 50 000 50 000 50 000 200 000 60 000 140 000 CNS/INS/ENSEA

Total Axe 3 : Amélioration de la Production statistique 2 489 520 24 542 568 22 954 892 20 634 770 14 268 400 84 890 150 43 718 435 41 171 715

49

Tableau 9 : Axe 4 (Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques)






57 600 1 169 400 1 145 600 1 150 600 191 600 3 714 800 1 450 860 2 263 940

Stratégie 1.1 : Systématisation de l'archivage des données et des métadonnées au niveau local et national

38 800 1 053 600 1 033 600 1 033 600 74 600 3 234 200 970 260 2 263 940

Action 1.1.1 Effectuer le recensement des bases des micro-données

3 000 12 000 0 0 0 15 000 4 500 10 500 CNS/INS/SECTORIELS

Action 1.1.2 Créer un système intégré de gestion de bases de données démographiques et socio-économiques (SIGDSE)

4 000 8 000 8 000 8 000 8 000 36 000 10 800 25 200 CNS/INS/SECTORIELS

Action 1.1.3 Promouvoir l'utilisation des systèmes d'archivage et de gestion électronique des données (TOOLKIT, COUNTRYSTAT)


Action 1.1.4 Actualiser et diffuser la base de données de suivi et la diffusion des indicateurs de développement (Ivoir'DevInfo) au niveau national et local


Action 1.1.5 Créer ou renforcer 45 bases de données sectorielles 12 000 48 000 40 000 40 000 40 000 180 000 54 000 126 000 CNS/INS/SECTORIELS

Action 1.1.6 Mettre en place des réseaux intranet entre l'INS et ses directions régionales et entre les 45 services sectoriels et leurs démembrements en régions


Action 1.1.7 Mettre en place un réseau intranet entre l'INS et les 45 sectoriels

0 436 050 436 050 436 050 0 1 308 150 392 445 915 705 CNS/INS/SECTORIELS

Action 1.1.8 Renforcer le site internet de l'INS (mise en ligne du SIGDSE et d'Ivoir'DevInfo, rubriques sectorielles)


50






Stratégie 1.2 : Promotion de la publication 18 800 115 800 112 000 117 000 117 000 480 600 480 600 0

Action 1.2.1 Créer (ou renforcer) un comité scientifique de validation des publications et des rapports au niveau de l'INS et des sectoriels

0 45 000 45 000 45 000 45 000 180 000 180 000 0 CNS/INS/SECTORIELS

Action 1.2.2 Faire une liste standard de publications au niveau central et local

0 20 000 0 0 0 20 000 20 000 0 CNS/INS/SECTORIELS

Action 1.2.3 Produire et publier les bulletins trimestriels de conjoncture statistiques en région (INS)

4 800 12 800 16 000 16 000 16 000 65 600 65 600 0 INS

Action 1.2.4 Produire et publier les annuaires statistiques régionaux et les autres annuaires statistiques (INS)

4 000 8 000 11 000 11 000 11 000 45 000 45 000 0 INS

Action 1.2.5 Produire et publier les annuaires statistiques sectoriels en rapport avec les 11 domaines prioritaires du DSRP

10 000 30 000 40 000 45 000 45 000 170 000 170 000 0 SECTORIELS

Action 1.2.6 Publier les rapports des enquêtes et des recensements

0 0 0 0 0 0 0 0 INS/SECTORIELS

51






Objectif 2 : Promouvoir l'utilisation des statistiques 2 000 91 500 81 500 84 000 81 500 340 500 102 150 238 350

Stratégie 2.1 : Promotion de la diffusion 0 7 500 0 0 0 7 500 2 250 5 250

Action 2.1.1 Organiser un atelier de dissémination de la loi sur la Statistique

0 7 500 0 0 0 7 500 2 250 5 250 CNS

Action 2.1.2 Organiser des séminaires de dissémination des rapports de recensements et enquêtes au niveau national et local

0 0 0 0 0 0 0 0 CNS/INS/SECTORIELS

Action 2.1.3 Promouvoir l'utilisation de l'internet pour la diffusion des résultats


Action 2.1.4 Produire les résultats sur support papier (dépliant, affiches, rapports, cartes) et CD pour la diffusion des résultats


Stratégie 2.2 : Sensibilisation des populations à l'utilisation des statistiques

2 000 84 000 81 500 84 000 81 500 333 000 99 900 233 100

Action 2.2.1 Organiser la Journée Africaine de la Statistique (JAS) sous l'égide du CNS au niveau central et local


Action 2.2.2 Elaborer une plaquette annuelle du SSN pour la diffusion des principaux résultats

0 1 500 1 500 1 500 1 500 6 000 1 800 4 200 CNS

Action 2.2.3 Mettre en place un réseau de journalistes formés à l'utilisation des statistiques, partenaire du SSN

0 2 500 0 2 500 0 5 000 1 500 3 500 CNS

Action 2.2.4 Organiser 5 sessions de formation/sensibilisation par an à l'attention des décideurs (Parlementaires, Conseillers Economiques, Conseillers Généraux, Maires, Leaders politiques et religieux) à la culture statistique


Action 2.2.5 Organiser 10 campagnes annuelles régionales sur l'utilité des statistiques


Action 2.2.6 Organiser 12 conférences annuelles sur la culture statistique dans les universités, grandes écoles et lycées


Total Axe 4: Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques

59 600 1 260 900 1 227 100 1 234 600 273 100 4 055 300 1 553 010 2 502 290

52

Tableau 10 : Les indicateurs selon les axes

Axes /Objectifs Libellé des indicateurs

Niveau de base

Cible Source de vérification

Structure responsable

2008 2009 2010 2011 2012 2013


Objectifs 1 Améliorer le dispositif institutionnel et organisationnel

Loi votée au Parlement Oui JORCI MEMPD/CNSNC

Décret portant attribution, organisation et fonctionnement du CNS élaboré

Oui JORCI MEMPD/CNSNC

Textes de mise en œuvre des organes du CNS élaborés Oui MEMPD/CNS CNS

Atelier de dissémination de la loi sur la statistique organisé

Oui Rapport/INS CNS

Rapport d’évaluation de l’INS disponible Oui Rapport/INS CNS/INS

Rencontres pour la délivrance des visas d'enquêtes organisées

Oui Oui Oui Oui Rapport/CNS CNS

Nombre de réunions statutaires du CNS 2 2 2 2 Rapport/CNS CNS

Département d'appui technique de l'INS redynamisé Oui Textes/INS INS

Objectif 2 : Renforcer la coordination statistique

Nombre de Programme Annuel d'Activités Statistiques (PAAS)

1 1 1 1 CNS CNS

Nombre de revue à mi parcours du PAAS 1 1 1 1 Revue/CNS CNS

Nombre de rapport annuel sur le SSN 1 1 1 1 1 Rapport/CNS CNS

Revue à mi parcours de la SNDS organisée Oui Rapport/CNS CNS

Rapport final d'évaluation de la SNDS produit Oui Rapport/CNS CNS

L'enquête à mi-parcours sur la satisfaction des besoins des bénéficiaires sur la statistique réalisée

Oui Rapport/CNS CNS

L'enquête sur la satisfaction des besoins des bénéficiaires sur la statistique à la fin de la SNDS réalisée

Oui Rapport/CNS CNS

Plate forme d'échange de connaissances et d'expériences des statisticiens et démographes de la sous région mis en place

Oui Rapport/CNS CNS

Roster de compétence disponible Oui CNS CNS

Bonnes pratiques du SSN documentées

Oui Oui Oui Oui Oui Rapport/CNS CNS

53



Niveau de base



2008 2009 2010 2011 2012 2013



Nombre de statisticiens et démographes recrutés (75 personnes par an)

230 0 305 380 455 530 MFPE/MEF/CNS MFPE/MEF/CNS

Recrutement du personnel du CNS effectué Oui MFPE/MEF/CNS MFPE/MEF/CNS

Temps moyen d’attente avant prise de fonction après admission au concours de recrutement

2 ans 6

mois MFPE/MEF/CNS MFPE/MEF/CNS

Nombre de module de formation continue développé (2 modules par an)

0 0 2 4 6 8 ENSEA/CNS ENSEA/INS/AFRISTAT

Nombre d'agents non statisticiens travaillant dans le domaine formés (80 personnes par an)

318 0 80 160 240 318 ENSEA/CNS ENSEA/INS/AFRISTAT

Nombre de statisticiens et démographes recyclés (76 personnes par an)

230 0 76 152 230 ENSEA/CNS ENSEA/INS/AFRISTAT

Nombre de statisticiens et démographes formés sur les normes en vigueur (76 personnes par an)

230 0 76 152 230 ENSEA/CNS ENSEA/INS/AFRISTAT

Proportion d'agents ayant bénéficié de stages d'imprégnation

0% 25% 50% 75% 100% ENSEA/CNS INS/ENSEA

Nombre d'acteurs des collectivités territoriales formés (63 personnes par an)

0 0 63 126 188 251 ENSEA/CNS INS/ENSEA

Nombre de bourse doctorale octroyé (3 bourses par an) 0 0 3 6 9 15 CNS DOB/ENSEA/UNFPA

Nombre de bourses de démographie IFORD octroyées 2 2 7 12 17 24 CNS ENSEA/INS/UNFPA

Nombre de bourses DESS Analyse statistique ENSEA octroyées

0 0 6 14 22 30 ENSEA/CNS ENSEA/INS/UNFPA

Existence du CISPOD Oui Oui Oui Oui CNS DGPRC/ENSEA/INS

54



Niveau de base



2008 2009 2010 2011 2012 2013

Objectif 2 Améliorer les conditions de travail du personnel dédié à la production statistique

Primes pour statisticiens et démographes instaurées Oui Oui Oui Oui MEF/CNS/MFPE MEF/CNS/MFPE

Nombre de postes reclassés par les concours spéciaux (28 personnes par an)

0 0 28 56 84 112 MEF/CNS/MFPE MEF/CNS/MFPE

Nombre de centre de saisie fonctionnel 0 0 1 8 11 CNS/INS INS

Nombre de DR INS réhabilitées et construites 1 0 3 7 11 15 CNS/INS INS

Siège INS construit 1 CNS/INS INS

Nombre de kit minimum (5 ordinateurs, 2 imprimantes, 1 vidéo projecteur, 1 scanner, 1 fax, 1 serveur de stockage, 1 photocopieur et 2 véhicules) acquis d'ici 2013 pour services statistiques centraux

0 0 11 22 33 45 CNS INS/CNS/SECTORIELS

Nombre de kit minimum en logiciel (traitement statistique, cartographie et archivage électronique) acquis d’ici 2013


CNS équipé Oui CNS CNS

Nombre kit minimum (2 ordinateurs, 2 imprimantes et 2 motos) acquis d'ici 2013 pour services statistiques déconcentrés


Nombre de kit minimum (15 Balances, 15 toises, 15 GPS et 15 Décamètres) matériels de mesure acquis

4 CNS INS/CNS/SECTORIELS

Existence d’une imprimerie de grande capacité à l'INS Oui Oui Oui Oui INS INS/CNS

55



Niveau de base



2008 2009 2010 2011 2012 2013

Axe 3 : Amélioration de la production statistique


Existence de questionnaires, plans d’analyse finalisée Oui INS INS

Base de sondage actualisée disponible Oui INS INS

Fiche monographique des 11000 localités disponible Oui INS INS

Population dénombrée Oui INS INS

Base de données sur le 4ième

RGPH disponible Oui INS INS

Nombre de rapport d’analyses des données du RGPH disponible

18 INS INS

Recensement agricole réalisé Oui MINAGRI/DSDI MINAGRI/INS

Recensement des entreprises non agricoles réalisé Oui MIPSP MIPSP/INS

Carte sanitaire élaborée Oui MSHP/DIPE MSHP/INS

Recensement national sur l'élevage et les ressources halieutiques réalisé

Oui MPARH MPARH/INS

Recensement national des artisans réalisé Oui MTA MTA/INS

Recensement des hôtels, maquis et restaurants de Côte d'Ivoire réalisé

Oui MTA MTA/INS

Recensement national des commerçants grossistes réalisé

Oui OCPV OCPV/INS

56



Niveau de base



2008 2009 2010 2011 2012 2013

Nombre de rapport annuel produit (agriculture, élevage, riz, commerce, emploi, industrie, SIG des marchés, entreprise, Etat civil, bilan alimentaire, environnement, bois, culture, énergie)

2 16 29 39 49 CNS INS/SECTORIELS

Rapport d’Enquête Niveau de Vie 1 2 INS INS

Rapport d’Enquête Démographiques et de Santé+/MICS 1 INS/MLS INS/MLS

Rapport d'enquête sur la santé de la mère et de l'enfant 1 2 INS/MSHP INS/MSHP

Rapport d'enquête sur le compte vert des entreprises industrielles

1 2 MIPSP/D2SI D2SI/INS

Rapport d'enquête sur la sécurité des entreprises industrielles

1 2 MIPSP/D2SI D2SI/INS


Convention INS-Etat signée Oui Oui Oui INS INS

Dispositif de collecte des données des 45 sectoriels renforcé

Oui Oui Oui Oui CNS INS/SECTORIELS

Nombre de rapports et d'annuaires produits sur les données de routine

8 15 60 105 150 195 CNS INS/SECTORIELS

Nombre de cartes disponibles (3 cartes par an) 0 0 3 6 9 12 CNS SECTORIELS

Indice du Chiffre d'affaires dans le commerce et les services élaboré

Oui INS INS


Nombre de rencontre des producteurs de données sur l'application des normes statistiques et les produits organisée d'ici 2013 : 40 au niveau local; 4 au niveau central


Codes, nomenclatures, concepts, méthodes et manuels de procédure du SSN adaptés aux normes internationales

Oui Oui CNS CNS/INS

Nombre d'atelier de formation sur les codes, nomenclatures, concepts, méthodes et manuels de procédures organisé

0 0 5 10 15 20 CNS CNS/INS

57



Niveau de base



2008 2009 2010 2011 2012 2013

Axe stratégique 4 : Promotion, vulgarisation et utilisation des statistiques


Proportion des bases des micro-données recensées 0% 25% 100% CNS CNS/INS

SIGDSE et Ivoir'DevInfo diffusé et mis en ligne sur le site de l’INS

Oui CNS INS/SECTORIELS

Systèmes d'archivage et de gestion électronique des données disponible

Oui Oui Oui Oui CNS INS/SECTORIELS

Nombre de base de données sectorielle disponible 3 3 15 25 35 45 CNS INS/SECTORIELS

Nombre de services statistiques sectoriels disposant d'un intranet


Existence d’une base de données centralisée en intranet à l’INS

Oui INS INS

Liste standard de publication disponible Oui CNS INS/SECTORIELS

Nombre de bulletins trimestriels publiés 12 42 84 126 168 CNS INS/SECTORIELS

Nombre d'annuaires statistiques publiés par l’INS 4 8 24 40 56 72 CNS INS/SECTORIELS

Nombre d'annuaires statistiques sectoriels en rapport avec le DSRP publiés


Objectif 2 : Promouvoir l'utilisation des statistiques

Existence de rapports de séminaire de dissémination des recensements et enquêtes

Oui Oui Oui Oui Oui CNS INS/SECTORIELS

Réseau de journalistes formés à l'utilisation des statistiques mis en place

Oui CNS CNS

Nombre de sessions de formation/sensibilisation à l'attention des décideurs

0 0 5 15 20 25 CNS CNS

Nombre de campagnes annuelles régionales sur l'utilité des statistiques

0 0 10 20 30 40 CNS CNS

Nombre de conférences annuelles sur la culture statistique dans les universités, grandes écoles et lycées

0 0 12 24 36 48 CNS CNS

Proportion des bénéficiaires principaux connaissant les produits statistiques de leur domaine d’action à l'horizon 2013

70% CNS CNS

Proportion du niveau de satisfaction des utilisateurs sur les produits statistique à l'horizon 2013

50% CNS CNS

Nombre de plaquette annuelle sur les résultats publiée 0 0 1 2 3 4 CNS CNS

58

Tableau 11: Liste des producteurs

Direction/Organisme Ministère de tutelle

Agence d’Etudes et de Promotion de l’Emploi (AGEPE)

Ministère de la Fonction Publique et de l'Emploi

Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER)

Ministère de l'Agriculture

Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO)

/

Bureau National d’Etudes Techniques et de Développement (BNETD)

Primature

Centre de Promotion des Investissements en Côte d'Ivoire (CEPICI)

Primature

Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI)

/

Chambre Nationale des Métiers de Côte d’Ivoire (CNMCI)

/

Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE) /

Côte d'Ivoire Tourisme Ministère du Tourisme et de l’Artisanat

Direction de l’Information, de la Planification et de l’Evaluation (DIPE)

Ministère de la Santé Publique et de l'Hygiène Publique

Direction de l’Informatique, des Statistiques et des Archives

Ministère de l'Environnement, des Eaux et Forêts

Direction de l’Informatique, la Planification, de l’Evaluation et des Statistiques (DIPES)

Ministère de l'Education Nationale

Direction de la Conjoncture et de la Prévision Economique (DCPE)

Ministère de l’Economie et des Finances

Direction de la de la Planification, des Etudes et de la Documentation

Ministère de la Famille, de la Femme et des Affaires Sociales

Direction de la Documentation, des Archives et des Statistiques

Ministère de la Culture et de la Francophonie

Direction de la Planification Ministère d'Etat, Ministère du Plan et du Développement

Direction de la Planification et des Statistiques (DPS)

Ministère de l'Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle

Direction de la Planification et des Programmes

Ministère de la Production Animale et des Ressources Halieutiques

Direction de la Planification, de la Statistique et de la Documentation (DPSD)

Ministère de la Solidarité et des Victimes de Guerre

Direction de la Planification et du Suivi-Evaluation (DPSE)

Ministère de la Lutte contre le SIDA

Direction de la Planification, de l'Evaluation (DPE)

Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique

Direction de la Programmation des Investissements

Ministère d'Etat, Ministère du Plan et du Développement

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Tableau 11 : Liste des producteurs (suite)

Direction/Organisme Ministère de tutelle

Direction de la Programmation et de l'Evaluation (DPE)

Ministère des Infrastructures Economiques

Direction de la Programmation, de l'Evaluation et des Projets (DPEP)

Ministère des Transports

Direction de l'Approvisionnement, du Raffinage et de la Distribution

Ministère des Mines et de l'Energie

Direction de la Planification et des Projets Ministère du Tourisme et de l'Artisanat

Direction des Hydrocarbures Ministère des Mines et de l'Energie

Direction des Statistiques de la Direction de la Planification, de l'Aménagement et des projets

Ministère du Tourisme et de l'Artisanat

Direction de l’Informatique, de la Statistique et de la Documentation (DISD)

Ministère du Commerce

Direction des Statistiques et des Etudes Economiques (DGD)


Direction des Statistiques Industrielles et des Systèmes d'Information (D2SI)

Ministère de l'Industrie et de la Promotion du Secteur Privé

Direction des Statistiques, de la Documentation et de l’Informatique

Ministère de l'Agriculture

Direction du Suivi et de l'Evaluation de la Politique de l'Emploi

Ministère de la Fonction Publique et de l'Emploi

Direction Générale de l'Economie (DGE) Ministère de l’Economie et des Finances

Direction des Politiques et Synthèses Budgétaires (DPSB)


Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DGTCP).


Direction Générales des Impôts (DGI) Ministère de l’Economie et des Finances

Ecole Nationale Supérieure de Statistique et d'Economie Appliquée (ENSEA)

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Institut National de la Statistique (INS) Ministère d'Etat, Ministère du Plan et du Développement

Institut National de Santé Publique (INSP)

Ministère de la Santé Publique et de l'Hygiène Publique

Office d’aide à la Commercialisation des Produits vivriers (OCPV)

Ministère du Commerce

Port Autonome d'Abidjan (PAA) Ministère des Infrastructures Economiques

Port Autonome de San-Pedro (PASP) Ministère des Infrastructures Economiques

Service de la Planification et de l'Evaluation

Ministère de la Construction, de l'Urbanisme et de l'Habitat

Société de Distribution d’Eau en Côte d’Ivoire (SODECI)

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