responsabilités juridiques et fonctions de l’aide-soignant et de l’auxiliaire de puériculture,...

2
Droit Déontologie & Soin 10 (2010) 319–325 Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com Lu pour vous Principes de médecine légale, J.-P. Campana (dir.). Arnette (2010). 470pp. Sous la direction du docteur Jean-Pierre Campana, cette deuxième édition des Principes de médecine légale offre des contenus entièrement revus et mis à jour, complétés de nouveaux chapitres, consacrés : à l’organisation de la justice en France ; à la responsabilité du médecin ; à l’incapacité totale de travail ; à l’estimation de l’âge des personnes ; à l’évaluation des séquelles de brûlures graves ; aux pensions militaires ; au contentieux de la Sécurité sociale. Un Atlas iconographique en ligne a été réalisé par le professeur Paul Fornès. Cet Atlas reflète le progrès représenté par l’essor de la photographie numérique, pratique essentielle en méde- cine légale, outil irremplac ¸able de vérification et de conservation des informations, ainsi que d’enseignement de la discipline. La sélection des quelque 320 photographies et documents qui le composent procède d’une méticuleuse sélection, guidée par le souci d’accompagner les chapitres par les exemples les plus significatifs. doi:10.1016/j.ddes.2010.10.009 Responsabilités juridiques et fonctions de l’aide-soignant et de l’auxiliaire de puériculture, C. Rambaud, 6 e édition, Lamarre (2010). 292 pp. Que peut faire un aide-soignant seul avec un malade en situation d’urgence ? Peut-on refuser d’exécuter un acte ne relevant pas de sa compétence ? Aides-soignants et auxiliaires de puéricul- ture trouveront dans ce livre les réponses juridiques aux questions relatives à l’exercice de leur profession. Tous les thèmes traités dans les textes officiels sont repris à travers neuf grandes parties: - les fonctions et les statuts des AS et des AP : le cadre d’exercice, les attributions ; - l’exercice au quotidien : la collaboration aux actes infirmiers, les transmissions ; - les droits des AS : la durée du travail, les congés ; - les obligations du salarié : le secret professionnel, les sanctions dans différents secteurs ; - les grands principes de la justice : la notion de faute, les juridictions ; - le fondement d’une décision de justice : l’enquête, les moyens de preuve ; - la responsabilité pénale : l’infraction, ses conséquences ; - la responsabilité civile : la réparation du préjudice ; - les droits de la personne malade : en France, dans l’UE. 1629-6583/$ – see front matter

Upload: vuongdang

Post on 01-Jan-2017

215 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: Responsabilités juridiques et fonctions de l’aide-soignant et de l’auxiliaire de puériculture, C. Rambaud, 6e édition, Lamarre (2010). 292 pp

Droit Déontologie & Soin 10 (2010) 319–325

Disponible en ligne sur www.sciencedirect.com

Lu pour vous

Principes de médecine légale, J.-P. Campana (dir.). Arnette (2010). 470 pp.

Sous la direction du docteur Jean-Pierre Campana, cette deuxième édition des Principes demédecine légale offre des contenus entièrement revus et mis à jour, complétés de nouveauxchapitres, consacrés : à l’organisation de la justice en France ; à la responsabilité du médecin ; àl’incapacité totale de travail ; à l’estimation de l’âge des personnes ; à l’évaluation des séquellesde brûlures graves ; aux pensions militaires ; au contentieux de la Sécurité sociale.

Un Atlas iconographique en ligne a été réalisé par le professeur Paul Fornès. Cet Atlas reflètele progrès représenté par l’essor de la photographie numérique, pratique essentielle en méde-cine légale, outil irremplacable de vérification et de conservation des informations, ainsi qued’enseignement de la discipline. La sélection des quelque 320 photographies et documents qui lecomposent procède d’une méticuleuse sélection, guidée par le souci d’accompagner les chapitrespar les exemples les plus significatifs.

doi:10.1016/j.ddes.2010.10.009

Responsabilités juridiques et fonctions de l’aide-soignant et de l’auxiliaire de puériculture,C. Rambaud, 6e édition, Lamarre (2010). 292 pp.

Que peut faire un aide-soignant seul avec un malade en situation d’urgence ? Peut-on refuserd’exécuter un acte ne relevant pas de sa compétence ? Aides-soignants et auxiliaires de puéricul-ture trouveront dans ce livre les réponses juridiques aux questions relatives à l’exercice de leurprofession.

Tous les thèmes traités dans les textes officiels sont repris à travers neuf grandes parties :

- les fonctions et les statuts des AS et des AP : le cadre d’exercice, les attributions ;- l’exercice au quotidien : la collaboration aux actes infirmiers, les transmissions ;- les droits des AS : la durée du travail, les congés ;- les obligations du salarié : le secret professionnel, les sanctions dans différents secteurs ;- les grands principes de la justice : la notion de faute, les juridictions ;- le fondement d’une décision de justice : l’enquête, les moyens de preuve ;- la responsabilité pénale : l’infraction, ses conséquences ;- la responsabilité civile : la réparation du préjudice ;- les droits de la personne malade : en France, dans l’UE.

1629-6583/$ – see front matter

Page 2: Responsabilités juridiques et fonctions de l’aide-soignant et de l’auxiliaire de puériculture, C. Rambaud, 6e édition, Lamarre (2010). 292 pp

320 Lu pour vous

Un classique.Claude Rambaud, juriste, spécialiste du droit médical, titulaire du DEA d’éthique médicale et

de santé publique (Paris V), est actuellement présidente d’une association d’usagers de la santé,le LIEN, qui lutte contre les accidents médicaux.

doi:10.1016/j.ddes.2010.10.010

Santé publique, A. Morelle, D. Tabuteau. Que sais-je ? Presses Universitaires de France,(2010). 126 pp.

La « santé publique » constitue d’abord un objectif politique, celui de préserver et d’éleverle niveau de santé des populations. Elle s’appuie sur l’analyse des phénomènes de santé pouridentifier et maîtriser les facteurs de risques. Elle s’applique au travers de politiques publiqueset grâce à l’action de professionnels et intervenants variés : médecins, paramédicaux, éducateurs,économistes, ingénieurs. . . Mais comment se définit et s’articule une politique de santé ? Quelssont les rôles respectifs de la promotion de la santé, de la prévention, de la sécurité sanitaire etdes soins ?

Des premières mesures hygiénistes à la récente pandémie de grippe A, de l’indispensablesécurité sanitaire à l’utopie d’une santé parfaite, cet ouvrage permet d’appréhender toutes lesdimensions, tous les enjeux et toutes les ambitions de la santé publique, mais aussi tous les débatsqu’elle suscite.

Docteur en médecine, ancien élève de l’ENA, Aquilino Morelle est inspecteur général desaffaires sociales. Il est également professeur associé à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonneet maître de conférences à Sciences Po. Didier Tabuteau est conseiller d’État, responsable dela chaire « Santé » de Sciences Po et du CAPPS de l’EHESP, professeur associé à l’universitéParis-Descartes et vice-président de la Société francaise de santé publique.

doi:10.1016/j.ddes.2010.10.011

La transplantation d’organes, P. Steiner. Gallimard, Bibliothèque des sciences humaines(2010). 352 pp.

Considérée comme la plus grande avancée thérapeutique du dernier tiers du xxe siècle, latransplantation d’organes pose un problème inédit. Avec le « greffon » ou organe à transplanter,une nouvelle ressource sociale apparaît, ressource essentiellement produite par la mort. Du coup,la mort elle-même devient une ressource qu’il faut optimiser. La loi, les relations familiales et latechnologie médicale y contribuent, mais sans parvenir à produire un volume suffisant de greffons.

À la différence du plasma ou des gamètes, l’organe est « incorporé » et « appartient » à ce titreà la personne. Sous réserve de l’accord de celle-ci ou de sa famille, il peut certes passer d’un corpsà un autre, mais sans jouir pour autant d’un statut juridique clair qui lui permettrait d’entrer deplain-pied dans le commerce social. Cette grande question contemporaine est pour la premièrefois abordée dans toutes ses dimensions par Philippe Steiner.

La transplantation d’organes a déjà entraîné la transgression de deux frontières : celle de la vieet de la mort et celle de la peau. Elle suggère maintenant d’en franchir une troisième, celle ducommerce marchand. Déjà, l’Iran a légalisé la vente d’organes, et la Chine s’est faite exportatricedes greffons prélevés sur les condamnés à mort exécutés. La traversé de telles frontières politiques