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Revitalisation de la Place de l’Ontario Rapport du comité consultatif du Ministre

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Revitalisation de la Place de l’Ontario

Rapport du comité consultatif du Ministre

Lettre du président du comitéMonsieur le Ministre,

Tout d’abord, je tiens à vous remercier de m’avoir invité à présider le comité consultatif du ministre sur la revitalisation de la Place de l’Ontario. Il s’agit d’un moment critique pour la Place de l’Ontario puisque nous sommes en train de choisir les meilleurs moyens de transformer ce grand site qui nous est cher.

En tant que président, je saisis l’occasion qui m’est donnée de présenter les idées qui se trouvent dans le rapport du comité et la nouvelle vision que nous recommandons pour la Place de l’Ontario.

Dans ce rapport, nous mettons de l’avant un nouveau plan d’action pour la Place de l’Ontario, une nouvelle orientation qui fera entrer la Place de l’Ontario de plain-pied dans le XXIe siècle et qui, au fil du temps, créera un nouveau parc public emblématique qui rendra hommage à sa relation privilégiée avec le rivage du lac Ontario.

Au cours des cinq derniers mois, notre travail a été grandement facilité par les recherches et les consultations antérieures ainsi que les présentations que les intervenants ont faites au comité. Toutes ces données nous ont éclairés sur les difficultés de taille auxquelles la Place de l’Ontario a dû faire face au fil des ans, qu’il s’agisse de la baisse de fréquentation et des recettes, de la réparation des infrastructures ou des questions d’accessibilité.

Nous avons aussi consulté directement la population de l’Ontario par l’entremise des nombreuses soumissions qui nous ont été communiquées, en ligne et lors de l’assemblée publique organisée par le comité, et grâce à des webémissions réalisées à l’échelle de l’Ontario. Des quatre coins de l’Ontario – Sault Ste. Marie, Gravenhurst, l’île Manitoulin, Peterborough, St. Catharines, Ottawa et la région du Grand Toronto – la population nous a fait part d’une quantité phénoménale d’idées.

La population a la Place de l’Ontario à coeur et aimerait que ce site exceptionnel redevienne une plaque tournante débordante d’activité. La situation est très claire pour le comité : la Place de l’Ontario bénéficie d’un énorme potentiel et pourrait devenir un espace exceptionnel qui rend mieux compte du dynamisme de la province qui est la nôtre. Avec une propriété de plus de 155 acres où s’enchaînent terrains et plans d’eau, il s’agit d’un site incroyable dont la vue sur le lac Ontario et la Ville de Toronto est majestueuse.

Nous assistons à la concrétisation de projets remarquables et inspirants au Canada et aux quatre coins du monde, puisque les villes revitalisent leurs parcs et leurs secteurs riverains, comme en témoignent le parc Sugar Beach sur le rivage de Toronto, Granville Island, à Vancouver, le Millennium Park de Chicago, et la communauté riveraine respectueuse de l’environnement de Barangaroo, en Australie. Ces espaces urbains et bien d’autres encore se sont avérés d’excellentes sources d’inspiration pour le comité

ainsi que des exemples pratiques qui nous ont aidés à comprendre l’échelle des coûts liés à la transformation des espaces publics.

L’ensemble de ces idées, commentaires et champs d’expertise nous ont aidés à rédiger notre rapport et nous ont fourni un excellent contexte pour analyser les meilleures façons de faire afin de revitaliser la Place de l’Ontario.

Nous vous proposons donc de vous pencher sur un nouveau modèle pour la Place de l’Ontario, un modèle qui rompt avec la tradition du parc d’attractions estival des années passées. Nous vous proposons une nouvelle Place de l’Ontario, ouverte tout au long de l’année, qui donne accès au bord de l’eau, où une grande partie du site se compose de parcs où pourront se réunir les particuliers et les familles afin de profiter du cadre naturel et d’une vue panoramique du lac Ontario.

Le nouveau modèle de la Place Ontario tient aussi compte d’un nouvel ensemble de réalités et de responsabilités financières. La nouvelle Place de l’Ontario doit exploiter un vaste éventail de partenariats publics et privés afin de garantir sa viabilité financière et un mode de fonctionnement productif. Le financement de son développement et ses opérations courantes doivent reposer sur des flux de rentrées diversifiés.

Nous vous invitons à prendre connaissance de l’intégralité du rapport et des recommandations concrètes, au nombre de 18, ainsi que des prochaines étapes que le gouvernement doit suivre afin d’assurer la réussite du projet de revitalisation. Notre objectif? D’une part, présenter ce rapport dans le but de guider le gouvernement et de l’inciter à créer une feuille de route pour cet important projet de revitalisation, d’autre part, fournir un cadre afin d’encourager les organisations canadiennes et internationales à produire des idées d’envergure internationale sur la façon de mettre leur ingéniosité et leur créativité à contribution afin de revitaliser cette importante destination au bord de l’eau.

Pour conclure, j’aimerais dire, en mon nom et au nom du comité, que j’ai été honoré de participer à cette étape du projet de revitalisation de la Place de l’Ontario. Nous aimerions aussi remercier les nombreux conférenciers, partenaires, collectivités et particuliers qui nous ont si généreusement fait part de leur expertise et de leurs idées.

Nous sommes impatients d’entendre vos commentaires sur notre rapport, nos recommandations et la nouvelle vision de la Place de l’Ontario que nous vous proposons.

Je vous prie d’agréer, Monsieur le Ministre, l’expression de mes sentiments respectueux.

John Tory

Président du comité sur la revitalisation de la Place de l’Ontario

RésuméQUAND LA PLACE DE L’ONTARIO A OUVERT SES PORTES POUR LA PREMIÈRE FOIS EN 1971, IL S’AGISSAIT D’UNE DESTINATION UNIQUE QUI A SUSCITÉ L’ENTHOUSIASME DE LA POPULATION DE L’ONTARIO. NOUS AVIONS LÀ « UNE NOUVELLE VITRINE POUR NOTRE PROVINCE ET NOS CONCITOYENS… UN NOUVEAU CENTRE D’ATTRACTION POUR NOTRE PROVINCE… UN ENDROIT QUI RÉVÈLE UNE NOUVELLE ATTITUDE À L’ÉGARD DE NOS RIVAGES. »

L’honorable John Robarts a fait ce discours il y a 41 ans. La description du premier ministre résonne encore aujourd’hui et inspire le travail du comité consultatif du ministre qui vise à insuffler un regain de vitalité et de dynamisme à la Place de l’Ontario, en vue de faire à nouveau de la Place de l’Ontario une des richesses incontestables et essentielles de la province.

Le comité s’est réuni pour conseiller le gouvernement de l’Ontario sur le meilleur moyen de maximiser l’énorme potentiel qui caractérise encore le site de la Place de l’Ontario. Parallèlement, nous avons concentré notre travail pour nous assurer que la prochaine grande phase du projet s’inspire de quatre tendances qui, d’après nous, ont fondamentalement transformé les collectivités près de la Place de l’Ontario et la province elle-même au cours des quatre dernières décennies, et qu’elle s’y adapte.

1. D’importants projets de réaménagement transforment le rivage de Toronto.2. Des dizaines de milliers de résidents habitent désormais des quartiers près de la Place de l’Ontario.3. La population de la province a augmenté, s’est diversifiée et a vieilli.4. Les dernières décennies ont vu une très forte augmentation du nombre d’options de loisir et de divertissement offertes aux Ontariens et Ontariennes et aux visiteurs.

Nous vous proposons, dans ce rapport, de rompre avec la Place de l’Ontario du passé récent. Nous vous recommandons un nouveau plan d’action qui attirera une masse critique de visiteurs, de résidents et de travailleurs, nécessaire pour faire de ce site la pierre angulaire du réaménagement du secteur riverain du lac Ontario.

Au cours des cinq derniers mois, le comité a travaillé avec diligence pour préparer un rapport qui balise la transformation de la Place de l’Ontario. Notre travail s’est articulé autour de trois blocs d’activités. Premièrement, nous nous sommes plongés dans les très nombreuses études et analyses existantes, qui ont constitué le cadre et la base de notre étude. Deuxièmement, nous avons fait appel à l’expertise et à l’expérience des membres du comité afin de recueillir des commentaires et des idées supplémentaires. Enfin, nous avons eu une occasion en or d’entendre directement ce que la population de l’Ontario avait à dire au cours d’une assemblée publique qui s’est tenue en juin passé et grâce à des dizaines de soumissions et de présentations d’intervenants, qui ont été envoyées directement au comité.

UNE CHOSE EST SÛRE : LES IDÉES CRÉATIVES ET AUDACIEUSESABONDENT. La population est très soucieuse de l’avenir de la Place de l’Ontario et de la façon dont cet atout évoluera et sera utilisé par les générations à venir. La difficulté? Aller au-delà des espérances de cette dernière pour produire un ensemble concret de recommandations qui feront office de feuille de route pour encadrer les efforts de revitalisation que le gouvernement et de nombreux partenaires des secteurs public, privé et sans but lucratif s’apprêtent à déployer.

CRÉER UN NOUVEAU PARC PUBLIC POUR TOUSNOUS SOMMES CONVAINCUS QUE LA PLACE DE L’ONTARIO DOIT ÊTRE UNE DESTINATION DONT TOUS LES ONTARIENS ET ONTARIENNES AINSI QUE LES VISITEURS, DU CANADA ET DE L’ÉTRANGER, POURRONT PROFITER.

Arts, culture, esprit d’entreprise, éducation, beauté naturelle… la Place de l’Ontario doit devenir un lieu emblématique qui représente l’ensemble de la province. Puisque la Place de l’Ontario occupe un espace physique unique, nous recommandons d’utiliser le processus de réaménagement pour ouvrir le secteur riverain à l’ouest de la ville et le rendre accessible à tous, pendant toute l’année. De plus, la plus grande partie du site doit se composer de forêts-parcs, où les gens se réunissent quand bon leur semble pour profiter du cadre naturel et de vues panoramiques du lac Ontario et de la ville.

LA PLACE DE L’ONTARIO REVITALISÉE DOIT COMBINER DES PARCS QUI OFFRENT DES ESPACES PROPICES À LA RÉFLEXION ET À LA DÉTENTE, ET DES ESPACES LUDIQUES, COMMUNAUTAIRES ET DYNAMIQUES (que l’on pense à des fontaines à jets douchants, des patinoires et des sports). Des enclaves plus petites qui surprennent et enchantent doivent émailler ces espaces verts, qu’il s’agisse de jardins ou de places urbaines, d’art public ou de chemins d’interprétation de la nature.

Nous aimerions aussi voir un lieu de réunion central, comme le premier Forum, où se donneraient des concerts et des pièces de théâtre, où auraient lieu des festivals locaux et des fêtes communautaires. Ce lieu devrait être ouvert toute l’année et contribuer ainsi à libérer la Place de l’Ontario de son ancien statut de destination strictement estivale.

VIVRE, TRAVAILLER, S’AMUSER ET DÉCOUVRIR AU BORD DE L’EAUPOUR INCITER UNE MASSE CRITIQUE DE GENS À SE DÉPLACER AU BORD DE L’EAU ET POUR Y MAINTENIR UN NIVEAU D’ACTIVITÉ URBAIN, NOUS CROYONS QUE LA PLACE DE L’ONTARIO REVITALISÉE DOIT ÊTRE CONÇUE COMME UNE ZONE À USAGES MIXTES, DONT TOUT LE MONDE POURRA PROFITER.

Le nouvel aménagement de ce site comprendra des édifices résidentiels de taille appropriée, de conception exceptionnelle, ancrés dans des principes de construction écologique et d’architecture durable, et non pas un mur de gratte-ciel qui bloquent l’accès à l’eau et la vue.

Une combinaison de boutiques, de studios d’artistes et de cafés serait un excellent complément aux résidences et insufflerait de l’énergie dans la collectivité, tout comme le ferait un théâtre, un hôtel ou un lieu de divertissement.

Afin d’attirer les résidents et les nouveaux navetteurs, nous recommandons avec insistance aux responsables de la Place de l’Ontario d’élargir le bassin de locataires clés, afin de multiplier le nombre de travailleurs tout au long de l’année et les possibilités d’affaires pour la nouvelle collectivité. Un établissement d’enseignement ou de recherche attirerait des étudiants sur place tout en donnant un coup de pouce économique aux collectivités environnantes.

UNE NOUVELLE ÈRE DE COLLABORATIONCes nouveaux locataires clés sont les catalyseurs du changement, un moyen de stimuler de nouveaux départs et d’insuffler énergie, enthousiasme et innovation à la nouvelle Place de l’Ontario. Ils sont aussi un maillon essentiel de notre nouvelle façon de concevoir, de construire, de financer et d’exploiter ce site.

POUR CELA, IL FAUT CESSER DE VOIR LA PLACE DE L’ONTARIO COMME UNE ENTITÉ FINANCÉE ESSENTIELLEMENT PAR LES DENIERS PUBLICS. La Place de l’Ontario revitalisée sera viable financièrement et exploitée de façon productive uniquement si nous mettons à profit les investissements et l’expertise du secteur privé.

Transport en commun, infrastructure, arts et culture, les éléments nécessaires pour faire de la Place de l’Ontario une réussite se concrétiseront uniquement si nous savons tirer parti de nombreux partenariats et collaborations. Nous devons diversifier les flux de rentrées, à savoir surfaces d’habitation, bureaux, dons privés et parrainages d’entreprises.

CEPENDANT, NOUS SOMMES D’AVIS QU’UN CASINO NE DEVRAIT PAS COMPTER AU NOMBRE DES ATTRACTIONS QUI CONSTITUERONT LE COEUR DE LA PLACE DE L’ONTARIO. Nous croyons que la Place de l’Ontario doit être une destination qui rend hommage à l’Ontario et à sa culture, à son caractère et à son cadre de vie exceptionnels. Nous avons communiqué cette recommandation à l’honorable Michael Chan, ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport au début du mois de juin, recommandation qu’il a d’ores et déjà accueillie favorablement.

FACTEURS DE RÉUSSITE CRUCIAUX POUR UNE NOUVELLE PLACE DE L’ONTARIODans bon nombre des études que nous avons consultées et des idées que nous avons entendues, trois principes clés se sont dégagés, qui, de l’avis du comité, sont absolument ESSENTIELS À LA RÉUSSITE D’UN NOUVEL

ESPACE OÙ IL FAIT BON VIVRE, TRAVAILLER, S’AMUSER ET DÉCOUVRIR, D’UNE PART, ET DE LA SPHÈRE PUBLIQUE QUI LIE TOUS LES MAILLONS, D’AUTRE PART, À SAVOIR : ACCESSIBILITÉ, INTERACTION ET DURABILITÉ.

ACCESSIBILITÉ. Il s’agit de rendre la Place de l’Ontario intégralement accessible aux fauteuils roulants et aux poussettes, et de créer des espaces dans le parc dont tout le monde pourra bénéficier. Personne ne devrait avoir à acquitter de droit d’entrée pour avoir accès à cette partie extraordinaire du rivage. Les indications vers le littoral doivent être plus claires et la beauté naturelle du littoral doit aussi être facile d’accès – il faut se pencher sur ce point dans le cadre de la nouvelle Place de l’Ontario.

La nouvelle Place de l’Ontario doit favoriser l’INTERACTION, avec les responsables des festivals et des programmations créatives aux quatre coins du parc afin d’attirer différents publics et assurer la promotiondes arts et de la culture de l’Ontario, de pratiques de pointe en matière de durabilité environnementale et des nombreuses innovations commerciales qui voient le jour dans la province.

L’engagement envers l’excellence et la DURABILITÉ doit sous-tendre tous les projets en lien avec la Place de l’Ontario. Notre message? Créez de nouvelles structures urbaines et de nouveaux projets d’aménagement audacieux, mais assurez-vous qu’ils se fondent dans le cadre naturel. Utilisez des matériaux durables et rendez hommage au passé, y compris à la Cinésphère et aux nacelles emblématiques qui, à notre avis, doivent trouver une nouvelle vocation dans la Place de l’Ontario renouvelée.

QUE NOUS RÉSERVE L’AVENIRLA PLACE DE L’ONTARIO EST À UN TOURNANT. Le taux de fréquentation ne fait aucun doute : le site est bien moins attrayant qu’il ne l’était il y a 25 ans; quel que soit l’intérêt qui subsiste, celui-ci décline rapidement : trois millions de personnes visitaient la Place de l’Ontario chaque été au début des années 1980, et pourtantseules 327 774 personnes s’y sont rendues en 2010, soitune chute de 89 %. Afin de ne pas être complètemen dépassée, LA PLACE DE L’ONTARIO DOIT CHANGER — ET ELLE DOIT CHANGER MAINTENANT.

Heureusement, grâce aux idées que les Ontariens et Ontariennes partagent et aux pistes que notre propre analyse nous a permis de dégager, le comité est d’avis qu’une Place de l’Ontario renouvelée et revitalisée n’est pas seulement possible, mais également impérative. NOUS CROYONS QUE LES RECOMMANDATIONSFORMULÉES DANS LES PAGES SUIVANTES FOURNIRONT AU GOUVERNEMENT TOUT CE DONT IL A BESOIN POUR COMMENCER LA REVITALISATION destinée à transformer le rivage du lac Ontario pour les décennies à venir.

L’heure est au changementLE 22 MAI 1971, LA PLACE DE L’ONTARIO OUVRAIT SES PORTES À L’ONTARIO. À sa première année, plus de 2,3 millions de personnes1 de partout dans la province et d’au-delà sont venues faire l’expérience de l’architecture, du rivage d’une beauté à couper le souffle et des multiples activités proposées par ce nouvel endroit sur les rives du lac Ontario.

La province et son gouvernement étaient très fiers de la Place de l’Ontario. Celle-ci était non seulement l’expression d’un désir de mettre en évidence les réalisations et le potentiel de la province, mais elle reconnaissait aussi que l’Ontario avait besoin d’un complexe de divertissement axé sur la famille et situé au coeur de la plus grande ville de la province sise au bord d’un lac.

LORSQUE NOUS REGARDONS LA PLACE DE L’ONTARIO AUJOURD’HUI, 41 ANS APRÈS SON OUVERTURE, LE CONTEXTE DU SITE A BEAUCOUP CHANGÉ.

Les visiteurs ont épousé la vision, et leur nombre s’est établi en moyenne à plus de deux millions chaque été jusqu’au début des années 1980. Pour une attraction saisonnière, ce fut une réalisation remarquable. Les visiteurs venaient profiter de la marina, manger une bouchée dans un restaurant, prendre un verre sur une terrasse ou assister à un spectacle au Forum. Ils venaient pour célébrer les réalisations de l’Ontario et s’émerveiller de l’architecture remarquable et des technologies de demain, ce qui comprenait cinq pavillons suspendus comme des nacelles au-dessus du lac Ontario, ainsi que la Cinésphère, dotée du premier cinéma IMAXMD permanent au monde, et mettant en vedette des technologies élaborées en Ontario.

Lorsque nous regardons la Place de l’Ontario aujourd’hui, quarante-et-un ans après son ouverture, le contexte du site a beaucoup changé. C’est l’aboutissement de quatre tendances. Premièrement, d’énormes projets de développement sont en voie de transformer le rivage de Toronto, modifiant le coup d’oeil, l’impression et la fonction du secteur environnant. Deuxièmement, des dizaines de milliers de résidents habitent maintenant des quartiers près de la Place de l’Ontario. Troisièmement, en raison de l’évolution démographique, la population de la province s’est accrue, s’est diversifiée et a vieilli.

Enfin, les options de loisirs et de divertissement se sont multipliées ces dernières décennies – et, par conséquent, les tendances en matière de loisirs ont changé de façon spectaculaire.

QUATRE TENDANCES PRINCIPALES1. Le RIVAGE CHANGE en raison d’importants projets de réaménagement.2. Des dizaines de milliers de résidents habitent maintenant des QUARTIERS près

de la Place de l’Ontario.3. La population de l’Ontario a AUGMENTÉ, s’est DIVERSIFIÉE et a VIEILLI.4. Les OPTIONS de loisirs et de divertissement sont plus nombreuses aujourd’hui.

Considérées conjointement, ces tendances mettent en évidence la nécessité de transformer la Place de l’Ontario pour l’adapter à sa nouvelle réalité dans une ville en constante évolution. Le contexte fiscal actuel de l’Ontario donne à penser qu’une transformation, quelle qu’elle soit, ne sera couronnée de succès et durable que si elle tire parti DU SAVOIR-FAIRE, DES CONNAISSANCES ET DES CAPITAUX DU SECTEUR PRIVÉ, AU MOYEN DE MODÈLES DE COLLABORATION NOVATEURS.

La redécouverte d’un ravage

EN 1971, LE RIVAGE DE TORONTO ÉTAIT EN GRANDE PARTIE COUPÉ DE LA VILLE QUI L’ENTOURAIT. Bien que le littoral vacant ait abondé – surtout après que la ville eut déplacé sa zone portuaire industrielle dans un avant-port – les résidents se démenaient pour trouver des façons d’établir un rapport significatif avec l’eau. En montrant le rivage d’une façon nouvelle, la Place de l’Ontario a rappelé aux résidents et aux visiteurs que Toronto est une ville riveraine.

Depuis, le rivage a changé de façon spectaculaire. À l’ouest, de grandes bandes de forêt-parc mènent jusqu’à la ville, tandis qu’à l’est, des promoteurs sont en train de redonner vie aux terrains du port en aménageant des plages urbaines, des parcs, des sièges d’entreprises et des campus. Toronto travaille à marier urbanisation, collectivité et beauté sous des aspects nouveaux et irrésistibles – en s’inscrivant dans une tendance mondiale à laquelle appartiennent des projets qui adoptent la même philosophie, allant de Granville Island à Vancouver et du Millenium Park de Chicago à Governors Island et au High Line de New York, en passant par le Waterfront Park de Louisville.

LA PLACE DE L’ONTARIO A RAPPELÉ AUX RÉSIDENTS ET AUX VISITEURS QUE TORONTO EST UNE VILLE RIVERAINE.

LORSQUE LA PLACE DE L’ONTARIO A OUVERT SES PORTES EN 1971, IL N’Y AVAIT DE QUARTIERS RÉSIDENTIELS QU’AUX EXTRÉMITÉS EST ET OUESTDU RIVAGE DE TORONTO. À l’époque, il y avait des usines et des entrepôts vides un peu partout sur le rivage central de Toronto – abandonnés par les entreprises industrielles qui, à l’instar des résidents, avaient déménagé sur les terrains moins chers des banlieues.

Depuis les années 1970, d’importantes initiatives ont été prises pour revitaliser les secteurs riverains et adapter les bâtiments abandonnés. La conversion du terminal Queen’s Quay en complexe d’habitation en copropriété et en centre commercial en19832 et l’ouverture du Harbourfront Centre en 19913 ont contribué à redéfinir le paysage riverain de Toronto.

Aujourd’hui, le secteur a changé considérablement. Des quartiers en croissance logent des milliers de nouveaux résidents qui ont pris place sur d’anciens terrains industriels et commerciaux. La population des quartiers Liberty Village et Niagara a augmenté de plus de 50 p. 100 depuis 20064 et de plus de 155 p. 100 depuis 19965.

Bien que la population du secteur immédiat ait augmenté, la disponibilité d’espaces de loisirs et de divertissement n’a pas suivi le rythme de la demande. Cette situation donne à penser qu’une Place de l’Ontario transformée sera bien placée pour atteindre le double objectif d’attirer les résidents de partout dans la province et les visiteurs d’une large gamme de quartiers du centre-ville de Toronto qui sont situés à proximité – des secteurs qui étaient beaucoup moins peuplés lorsque la Place de l’Ontario a ouvert ses portes.

Un bassin de visiteurs en évolution

AUJOURD’HUI, L’ÂGE MÉDIAN EN ONTARIO EST DE 41 ANS, ET LE PROFIL DÉMOGRAPHIQUE DE LA PROVINCE A CHANGÉ6. Par exemple, lorsqu’il est question de la famille, nous ne faisons plus seulement référence aux parents qui ont de jeunes enfants. De même, la génération des gens qui ont amené leurs enfants à la Place de l’Ontario dans les années 1970 approche de la retraite et réfléchit avec soin aux façons de profiter de ses années de retraite. Dans son étude de 20097 sur les possibilités touristiques mondiales, Deloitte Consulting a reconnu la population vieillissante comme un marché en croissance. En 1971, les personnes âgées représentaient 8 p. 100 de la population de l’Ontario. De nos jours, la population des aînés en Ontario s’établit à plus de 14 p. 1008, et l’on prévoit que LA PRÉSENTE DÉCENNIE SERA LA PREMIÈRE À COMPTER PLUS D’AÎNÉS QUE D’ENFANTS9. De plus, l’Ontario devient de plus en plus diversifié et multiculturel. LES IMMIGRANTS REPRÉSENTENT MAINTENANT PRESQUE UN TIERS DE LA POPULATION, et on s’attend à ce que cette proportion continue d’augmenter10. On prévoit que la proportion des minorités visibles doublera d’ici 2031 dans la plupart des villes ontariennes11. La Place de l’Ontario revitalisée pourrait facilement inciter un groupe élargi et plus diversifié à faire de nouvelles expériences – offrant des loisirs également irrésistibles à tous.

Au cours des premières années, la Place de l’Ontario était un site dont profitaient surtout les jeunes gens. Une enquête de 1978 sur les tendances de la fréquentation a révélé que presque la moitié des visiteurs avait entre 13 et 24 ans et que près de 85 p. 100 des visiteurs avaient moins de 40 ans12. Bien qu’un quart des visiteurs ait fréquenté le site en famille, plus du double s’y rendait avec un groupe d’amis.

En 1971, il était logique de vouloir plaire à des gens plus jeunes – l’âge médian des résidents de l’Ontario était de 27 ans13. À partir de sa deuxième décennie, la Place de l’Ontario a mis en place de nouveaux éléments destinés à attirer davantage les familles, notamment les bateaux tamponneurs en 1980, l’énorme reconstruction de l’île Ouest et la présentation du Wilderness Adventure Ride en 1984, et un parc aquatique dans les

années 1990. Malgré la réorientation des efforts de promotion vers les familles, la fréquentation n’a jamais atteint les niveaux dont le site avait profité durant les années 1970 et 198014.

Une Place de l’Ontario revitalisée aurait accès à un bassin de visiteurs plus diversifié.

L’industrie des loisirs est de plus en plus concurrentielleÀ SON OUVERTURE, LA PLACE DE L’ONTARIO ÉTAIT UN LIEU DE DIVERTISSEMENT UNIQUE EN SON GENRE, UNE ATTRACTION MAJEURE POUR LES VISITEURS COMME POUR LES RÉSIDENTS. Son emplacement sur le bord du lac et la variété des options de divertissement ont permis à la Place de l’Ontario de miser sur son caractère exceptionnel et sur son identité provinciale pour susciter un intérêt énorme chez les visiteurs.

Tout cela a commencé à changer en 1981, lorsque le Canada’s Wonderland a ouvert ses portes15, et en 1986, lorsque le Wild Water Kingdom a lancé sa propre version du parc aquatique16. Les deux parcs d’attractions ciblent les mêmes visiteurs que la Place de l’Ontario et continuent de les attirer en grand nombre. Le Canada’s Wonderland accueille près de trois millions17 de visiteurs chaque année – plus de cinq fois le nombre moyen de personnes qui ont fréquenté la Place de l’Ontario ces six dernières années, et plus de dix fois le total de 201018.

La Place de l’Ontario ne peut plus compter sur la distinction historique d’avoir été la première grande destination de divertissement de l’Ontario.

Ce que nous pouvons faire, c’est proposer quelque chose de différent, en MISANT SUR L’EMPLACEMENT UNIQUE DU SITE ET EN DEVENANT UNE DESTINATION REVITALISÉE POUR LA GÉNÉRATION ACTUELLE ET LES GÉNÉRATIONS FUTURES DE VISITEURS.

Nouvelles réalités, nouvelles possibilitésALORS QUE NOUS RÉFLÉCHISSONS À LA FAÇON DONT TORONTO ET L’ONTARIO ONT ÉVOLUÉ DEPUIS LES ANNÉES 1970, NOUS N’OUBLIONS PAS À QUEL POINT LE RÔLE DU GOUVERNEMENT A ÉVOLUÉ. De nos jours, il est évident que pour revitaliser avec succès un patrimoine provincial comme la Place de l’Ontario, il faut établir de nouveaux partenariats avec des entreprises du secteur privé. Ces partenariats permettront non seulement d’ouvrir la Place de l’Ontario à de nouvelles compétences et à de nouveaux investissements, mais aussi de s’assurer que l’argent des contribuables reste consacré aux services publics les plus prioritaires.

Comme Don Drummond, le président de la Commission de la réforme des services publics de l’Ontario l’a écrit récemment dans son rapport en février 2012:

« Dans la mesure du possible, les services devraient être dispensés le plus près possible des personnes qui en ont besoin. Il n’est pas toujours nécessaire que ces services soient offerts par le secteur public »19.

Étant donné la réalité financière de la province, il est impératif que ces paroles soient prises en considération alors que nous nous dirigeons vers une nouvelle Place de l’Ontario.

Il n’y a pas de doute que la Place de l’Ontario a longtemps profité de son passé puisqu’elle a été une des destinations phares de notre province; toutefois, la diminution de la fréquentation ces trois dernières décennies a entraîné une baisse régulière de l’énergie, de l’enthousiasme, de l’intérêt et – peut-être plus important encore – des investissements et des recettes. Nous estimons que cette évolution tient au fait que le site n’est plus d’actualité.

En plus de la fréquentation en baisse, certaines zones de la Place de l’Ontario commencent à montrer des signes de vieillissement et nécessitent d’importants travaux d’entretien et de restauration.

Si le site était resté ouvert dans son état actuel, nous estimons qu’il aurait fallu investir plus de 100 millions de dollars au cours des cinq prochaines années et engager plusieurs centaines de millions de dollars pour remplacer des infrastructures sur une période de 20 ans afin de remettre le site actuel en bon état20.

On a déjà réalisé une analyse exhaustive afin de recenser les défis et les occasions qui se présentent à la Place de l’Ontario, et notre travail a beaucoup profité des connaissances et des idées de nos prédécesseurs. La Place de l’Ontario a un rôle à jouer en tant que patrimoine unique pour la province, et nous estimons qu’un parc revitalisé donnera un nouvel élan formidable au tourisme en Ontario – une conclusion que partage une étude de 2010 sur le tourisme, intitulée « À la découverte de l’Ontario – Rapport sur l’avenir du tourisme »21.

En outre, nous sommes convaincus qu’un réaménagement de la Place de l’Ontario pourrait facilement servir de moteur économique important, tant pour Toronto que pour la province. Selon les premières estimations, une nouvelle Place de l’Ontario pourrait générer des millions de dollars en avantages économiques et en recettes fiscales directs et indirects, et créer des milliers de nouveaux emplois.

Il est temps d’agirLE MOMENT EST VENU DE RÉIMAGINER LES POSSIBILITÉS DE LA PLACE DE

L’ONTARIO. Nous constatons des changements le long du rivage de Toronto; de nouveaux quartiers voient le jour, la population augmente et se diversifie et, plus que jamais, les Ontariens et les visiteurs ont des options de divertissement en abondance.

IL FAUT POUR LA PLACE DE L’ONTARIO UNE RAISON-D’ÊTRE ET UNE VISION NOUVELLES POUR S’ALIGNER SUR LE MONDE D’AUJOURD’HUI et intégrer le legs de la Place de l’Ontario, à savoir « une nouvelle vitrine pour notre province et nos concitoyens… un nouveau centre d’attraction pour notre province… un endroit qui révèle une nouvelle attitude à l’égard de nos rivages »22.

LA PLACE DE L’ONTARIO DOIT ÊTRE PLUS QU’UN SIMPLE PARC D’ATTRACTIONS. Pour une nouvelle Place de l’Ontario, il s’agit de permettre aux Ontariens et Ontariennes de reprendre contact avec Toronto et avec le rivage de leur capitale, et de leur y donner accès pour qu’ils profitent de la beauté naturelle et culturelle d’une province sans pareille.

IL S’AGIT DE METTRE EN VEDETTE LA RICHE CULTURE, L’ARCHITECTURE INNOVATRICE, LES TECHNOLOGIES VERTES, LES ARTS ET LA BEAUTÉ NATURELLE DE L’ONTARIO – dans une nouvelle collectivité où les résidents peuvent vivre, travailler, s’amuser et découvrir, où les entreprises peuvent se développer et les idées qui ont germé en Ontario, triompher.

IL S’AGIT DE DONNER À TOUS LES ONTARIENS ET ONTARIENNES UNE NOUVELLE ARRIÈRE-COUR À EXPLORER.

Réaliser une nouvelle aire publique dont devraient profiter un grand nombre de personnes, et non seulement quelques-unes, et qui dispose d’une importante superficie de forêt-parc ouverte de grande qualité, où les gens peuvent se réunir à n’importe quelle heure de la journée et à n’importe quel moment de l’année pour profiter du cadre naturel.

C’EST UNE NOUVELLE PLACE DE L’ONTARIO; UN LIEU OÙ VOUS POUVEZ VIVRE, VOUS AMUSER ET DÉCOUVRIR AU BORD DE L’EAU.

Un endroit pour se réunirVivre travailler, s’amuser et découvrir au bord de l’eau

ON PEUT REDONNER VIE À LA PLACE DE L’ONTARIO EN PRÉSENTANT DES RAISONS NOUVELLES ET PASSIONNANTES POUR Y ALLER.

Historiquement, la Place de l’Ontario n’attirait les visiteurs que pendant les mois d’été et elle n’était pas capable de les retenir sur le site plus de quelques heures. Pour que le site réalise son plein potentiel, il doit devenir une destination irrésistible à fréquenter souvent pour un public élargi, en plus de proposer un éventail d’activités élargi. Afin d’y arriver, il faut transformer le site en un lieu où les gens vont pour vivre, travailler, s’amuser et découvrir, TOUTE L’ANNÉE.

La Place de l’Ontario doit ATTIRER UNE MASSE CRITIQUE DE PERSONNES POUR DEVENIR ANIMÉE ET INDISPENSABLE. Cela ne peut se produire que si la Place de l’Ontario se donne un nouvel ensemble de locataires qui contribueront à définir le secteur comme un centre d’activité et à établir le site comme une nouvelle collectivité riveraine.

Les prochaines sections indiquent le type d’aménagements et d’agréments qu’une Place de l’Ontario revitalisée pourrait inclure. Ces installations visent trois objectifs distincts mais interdépendants :

1. Servir de pierre angulaire au réaménagement physique du site et lui donner IDENTITÉ VISUELLE inestimable, QUI REND COMPTE DE LA RICHESSE CULTURELLE DE L’ONTARIO.

2. Servir d’ATTRACTIONS POUR LES MILLIERS DE PERSONNES dont la Place de l’Ontario a besoin pour devenir une véritable collectivité – et non seulement une attraction.

3. Contribuer à GÉNÉRER LES RECETTES nécessaires pour réaménager la Place de l’Ontario.

LA PLACE DE L’ONTARIO PROSPÉRERA COMME DESTINATION RIVERAINE, OFFRANT AUX GENS UN ENDROIT POUR VIVRE, TRAVAILLER, S’AMUSER ET DÉCOUVRIR AU BORD DE L’EAU.

VIVRE: Accueillir de nouveaux résidents au bord de l’eau

LES VISITEURS DÉPLOIENT ÉNERGIE ET ACTIVITÉ, MAIS LES RÉSIDENTS SONT LE FONDEMENT DE TOUTE COLLECTIVITÉ. Vu son emplacement unique sur le rivage, une partie de la nouvelle Place de l’Ontario pourrait accueillir l’une des zones résidentielles les plus belles et uniques de Toronto qui offrirait à la Place de l’Ontario l’énergie soutenue dont le site a besoin 24 heures sur 24 pour devenir une destination accessible toute l’année. La nouvelle zone résidentielle et les ÉDIFICES RÉSIDENTIELS DU SITE SERAIENT CONSACRÉS À L’EXCELLENCEESTHÉTIQUE, SOUTENUS PAR DES PRINCIPES DE DURABILITÉ ET D’UNE TAILLE APPROPRIÉE.

Il est important de souligner le fait que tout NOUVEL ENSEMBLE RÉSIDENTIEL n’occuperait qu’un petit segment l’immense propriété de 155 acres où s’enchaînent terrains et plans d’eau, alors qu’un espace serait CONSACRÉ À UN PARC PUBLIC. En fait, nous recommandons que de 10 % à 15 % de la propriété soient consacrés à un espace résidentiel.

POUR REMPLIR LE RÔLE ESSENTIEL DE LA PLACE DE L’ONTARIO, UNE CONSTRUCTION RÉSIDENTIELLE DE HAUTEUR APPROPRIÉE DOIT RÉPONDRE AUX CRITÈRES SUIVANTS :

EXCELLENCE ESTHÉTIQUE. La construction doit être audacieuse et fascinante du point de vue architectural et mettre en évidence le type d’excellence esthétique qu’on doit trouver d’un bout à l’autre du site de la Place de l’Ontario.

PRINCIPES DE PLANIFICATION DURABLE.Le plan et la construction doivent respecter des normes relatives aux bâtiments durables (par exemple, certifications LEED et BOMA BESt) pour faire en sorte que l’empreinte écologique soit la plus petite possible.

INTÉGRATION DANS LE CADRE NATUREL. Le projet ne peut réussir que s’il protège l’intégrité de l’espace naturel et s’il est conforme au principe essentiel : protéger les paysages riverains et élargir l’accès du public au bord de l’eau.

LES MEMBRES DU COMITÉ ONT ÉTUDIÉ PLUSIEURS EXEMPLES DE COLLECTIVITÉ RIVERAINE EN PRÉPARANT LEUR RAPPORT. La Selkirk WaterfrontCommunity à Victoria1, en Colombie-Britannique qui a remporté un prix, témoigne des principes de conservation par son utilisation de matériaux et de débris tirés du site en tant qu’éléments de son plan global. Le Darwin Waterfront est une collectivité florissante d’Australie qui a gagné des prix d’excellence en architecture et en aménagement paysager2. Et à Sydney, toujours en Australie, la transformation complète de la collectivité revitalisée de Barangaroo suit son cours, en dosant immeubles commerciaux, résidentiels et municipaux et en s’attachant à devenir neutre en carbone, à laisser une empreinte aquatique positive et à ne produire aucun déchet3.

Compte tenu du climat fiscal actuel, nous devons trouver des moyens de financer la transformation de la Place de l’Ontario – et selon les premières estimations, un développement à usage mixte pourrait générer des recettes importantes4. Il serait possible d’investir les revenus tirés des ventes d’habitations dans l’aménagement du parc public du site – à notre avis, l’élément dominant qui doit former le coeur de la nouvelle Place de l’Ontario. Ces capitaux compenseraient les coûts de la revitalisation d’infrastructures existantes sur le site, de l’ajout de nouveaux équipements collectifs et de la création d’un nouveau parc à vocation urbaine.

RECOMMANDATION 1

La nouvelle Place de l’Ontario doit souscrire à l’EXCELLENCE ESTHÉTIQUE pour les immeubles, l’aménagement paysager et la planification, de même qu’à des PRINCIPES DE DURABILITÉ créatifs dans la réalisation – autrement dit, l’empreinte écologique doit être la plus petite possible.

RECOMMANDATION 2Toute construction nouvelle doit respecter et mettre en valeur la BEAUTÉ NATURELLE DU CADRE, rehausser et protéger les paysages riverains et ÉLARGIR L’ACCÈS DU PUBLIC au bord de l’eau.

Au-delà de sa valeur de PROJET RÉSIDENTIEL, nous estimons que la Place de l’Ontario pourrait également assurer la pérennité d’un HÔTEL et d’un CENTRE DE VILLÉGIATURE qui amèneraient des milliers de visiteurs à venir sur le site pendant plusieurs jours – un séjour enrichi par les points de vue uniques sur la ville, l’accès au lac et l’énorme parc urbain qui entoure cet emplacement5. Comme pour toute nouvelle construction sur le site, qu’il s’agisse d’un hôtel ou d’un centre de villégiature, par exemple, il faut préserver l’accès du public au rivage. S’il était possible de concevoir un hôtel ou un centre de villégiature en tenant compte des principes de durabilité fondamentaux – l’utilisation d’énergie renouvelable et de matériaux de construction transformés ou récupérés, par exemple –, cela incarnerait l’engagement de l’Ontario envers l’économie verte. Ce faisant, l’hôtel ou le centre de villégiature pourrait devenir un point d’intérêt en lui-même.

D’autres gouvernements ont étudié la possibilité d’allier un hôtel urbain et un espace public remis en état; en revanche, il s’agirait d’une nouvelle démarche pour Toronto, démarche dont le potentiel serait énorme si nous nous fions à l’expérience d’autres grandes villes au rayonnement international du Canada et de Le Granville Island Hotel de Vancouver et The Standard at the High Line de New York sont deux projets qui ont connu un grand succès et qui exploitent et mettent en valeur le succès des espaces publics qui les entourent. Granville Island exploite un hôtel-boutique de trois étages d’un peu plus de 80 chambres avec vue sur False Creek et Vancouver. The Standard est installé sur le High Line, près du lieu où la 14e Rue rejoint la rivière Hudson.

L’IMPORTANCE ACCORDÉE À LA DENSITÉ EST CE QUE LES HÔTELS ET LES IMMEUBLES D’HABITATION ONT EN COMMUN. Ils réunissent des centaines de personnes à proximité les unes des autres, soit le genre d’achalandage qui animera le site; ils favorisent les échanges professionnels et personnels, et ils rendent les quartiers dynamiques et diversifiés – ces qualités sont indispensables au succès de la nouvelle Place de l’Ontario.

NOUS DÉCONSEILLONS…Une série d’immeubles de grande hauteur Nous recommandons plutôt des immeubles d’habitation qui souscrivent à l’excellence esthétique et aux principes de durabilité, et dont la taille est appropriée. Nous déconseillons une série d’immeubles de grande hauteur qui bloqueraient la vue sur le rivage et couperaient la Place de l’Ontario du reste de la ville.

RECOMMANDATION 3 La Place de l’Ontario doit réserver une petite partie de sa propriété de 155 acres où s’enchaînent terrains et plans d’eau (DE 10 % À 15 %) à un COMPLEXE RÉSIDENTIEL loti d’immeubles qui mettent en évidence l’excellence esthétique et les principes de durabilité, et dont la taille est appropriée. Les responsables de la Place de l’Ontario doivent également étudier la FAISABILITÉ D’UN HÔTEL OU D’UN CENTRE DE VILLÉGIATURE.

Travailler : Soutenir les entreprises locales et créer des emplois

Les quartiers urbains ont du succès lorsqu’ils se sont donné des infrastructures commerciales et sociales qui font sortir les gens de chez eux pour les faire descendre dans la rue et visiter les boutiques, les galeries et les restaurants.

LA PLACE DE L’ONTARIO DOIT ATTIRER DES DÉTAILLANTS LOCATAIRES QUI SERVIRAIENT TANT LES VISITEURS QUE LES RÉSIDENTS. Le secteur constituerait un site idéal pour aménager des locaux pour le commerce de détail, des scènes de spectacle, des marchés, des expositions d’oeuvres d’art et des festivals, possédant un caractère novateur et intéressant – le type de dosage qui incarne ce que l’économie et les habitants de l’Ontario ont de mieux à offrir.

Un dosage de boutiques et de studios d’artistes, de restaurants et de terrasses au rez-de-chaussée d’IMMEUBLES RÉSIDENTIELS DE HAUTEUR APPROPRIÉE et d’un bout à l’autre du parc animerait le site et incarnerait le nouveau caractère de la Place de l’Ontario. Une programmation créative et adaptée partout dans le parc apporterait un nouvel enthousiasme au secteur – une chose que nous aborderons dans la section suivante, qui porte sur la conception d’une nouvelle aire publique.

La nouvelle Place de l’Ontario constituerait également un endroit idéal pour UN LOCATAIRE CLÉ D’ENVERGURE, UNE ENTREPRISE OU UNE INSTITUTION, qui attirerait des entreprises affiliées et catalyserait des débouchés supplémentaires tout en ajoutant l’énergie associée aux travailleurs à l’année. Le centre d’innovation du district de la découverte MaRS, ayant l’Institut ontarien de recherche sur le cancer comme point d’ancrage essentiel, témoigne avec éloquence de ce concept. On a déjà entamé une démarche similaire autour du Corus Quay, le nouveau siège social de Corus Entertainment érigé récemment à titre de projet clé de la revitalisation du rivage oriental de Toronto.

UNE PLACE DE L’ONTARIO REVITALISÉE DEVRAIT ACCUEILLIR DES ENTREPRENEURS DE TOUS LES SECTEURS ET DE TOUTES LES INDUSTRIES. En outre, le processus de réaménagement en lui-même produira une énorme vague d’activité économique.

Le Millenium Park de Chicago est un très bel exemple de retombée économique potentielle d’un espace repensé. Les 490 millions de dollars dépensés pour réaliser le

Millenium Park ont permis de créer 7 000 emplois directs et indirects, ainsi que 7 000 emplois induits. Les cinq millions de visiteurs chaque année représentent des dépenses directes de 1,4 milliard de dollars et des recettes fiscales de 78 millions de dollars6.

RECOMMANDATION 4Il faut que la Place de l’Ontario soit un endroit où les gens vont pour TRAVAILLER – et non seulement pour visiter ou vivre. Des sièges d’entreprises aux boutiques en passant par les cafés, le réaménagement devrait inclure DES LOCAUX POUR COMMERCES ET POUR BUREAUX.

S’amuser : Explorer la nouvelle arrière-cour de l’Ontario

Que ce soit le Millenium Park à Chicago ou le Golden Gate Park à San Francisco, LES GRANDES VILLES SE DÉFINISSENT PAR DES PARCS NOVATEURS QUI MARIENT LA BEAUTÉ DE LA NATURE ET UN DOSAGE D’ATTRACTIONS NETTEMENT URBAIN – des musées didactiques aux galeries inspirantes, des stades animés aux attractions spectaculaires.

Il devrait en aller de même pour la nouvelle Place de l’Ontario. Les aménagements de ce type contribueraient à générer des revenus pour compenser le coût des améliorations apportées aux immobilisations et les frais d’exploitation des espaces publics nombreux et variés du site. Bien que des études démontrent qu’il n’y a pas de marché pour un autre parc d’attractions spécialisé dans la région, il manque d’installations qui fonctionnent toute l’année. Il existe plusieurs exemples d’activités de divertissement ou récréatives novatrices qui pourraient facilement faire partie de la nouvelle Place de l’Ontario. Au nombre des exemples, nous comptons les centres aquatiques ouverts toute l’année comme l’emblématique Tropical Islands Resort, un centre de villégiature tropical et un parc aquatique construits à l’intérieur d’un hangar aéroportuaire désaffecté situé au Brandebourg, en Allemagne; et le City Museum à Saint Louis au Missouri, connu pour son architecture surréaliste, pleine de fantaisie.

LA MUSIQUE DEVRAIT CONTINUER DE DÉFINIR LE SITE ET SES ATTRACTIONS — comme elle le fait depuis 41 ans. À l’ouverture de la Place de l’Ontario en 1971, le Forum était l’une des destinations les plus appréciées – une scène extérieure qui présentait des concerts tant gratuits que payants8. Aujourd’hui, l’Amphithéâtre de la Place de l’Ontario continue d’attirer des dizaines de milliers de visiteurs par année, et plus de trente événements sont prévus en 20129.

Malgré la popularité des deux scènes, ni l’une ni l’autre n’a été conçue pour attirer des auditoires en dehors de la saison principale du parc, qui va de mai à septembre. Environ quatre touristes canadiens sur dix assistent à un festival de musique, de théâtre ou de littérature10; il existe donc un marché porteur qui permettrait d’élargir la gamme de concerts. Une nouvelle Place de l’Ontario pourrait se doter d’un pavillon fonctionnant toute l’année – un lieu de rassemblement comme le premier Forum où l’on offrirait concerts, pièces de théâtre, festivals locaux et fêtes communautaires.

Une installation conçue ou adaptée à partir du site existant doit tenir compte de toutes les saisons de même que d’une gamme de programmes et d’activités culturels.

RECOMMANDATION 5La Place de l’Ontario devrait se doter d’une scène ouverte toute l’année – COMME LE PREMIER FORUM – destinée à toute une gamme d’activités culturelles, des concerts et des pièces de théâtre aux spectacles, aux festivals et aux événements communautaires.

RECOMMANDATION 6Les responsables de la Place de l’Ontario devraient envisager un éventail D’ACTIVITÉS CULTURELLES ET DE DIVERTISSEMENT pour insuffler du dynamisme à la collectivité – et générer des revenus afin de compenser les frais d’exploitation du nouvel espace public.

Découvrir : Développer les idées qui ont germé en Ontario

Les étudiants ajoutent du dynamisme à tous les sites. Ils garantissent la présence d’une clientèle pour d’éventuelles entreprises et ils ATTIRENT DES VISITEURS QUI VEULENT CONNAÎTRE LEURS AVANCÉES CAPITALES DANS LA RECHERCHE et prendre conscience du grand nombre de réalisations et de talents. LA MAIN D’OEUVRE ONTARIENNE EST L’UNE DES MIEUX FORMÉES, DES PLUS MOTIVÉES ET DES PLUS INNOVATRICES AU MONDE.

Même si la Place de l’Ontario faisait un cadre idéal pour une entreprise clé, elle constituerait également un siège exceptionnel pour un établissement d’enseignement ou de recherche – le type d’organisme capable de servir à la fois de moteur économique pour la collectivité locale et de catalyseur du dynamisme qui accompagne tout milieu étudiant. Investir davantage dans les établissements d’enseignement, c’est investir dans l’avenir économique et social de la province.

Plusieurs établissements d’enseignement supérieur ont opté pour le rivage alors qu’ils cherchent à agrandir leur campus traditionnel. Près de chez nous, sur le rivage oriental de Toronto, le Collège George Brown ouvrira cet automne un nouveau campus doté d’un pavillon des sciences de la santé installé devant une vue inspirante du lac Ontario.

Au sud de la frontière, l’Université Cornell est à implanter un pavillon de recherche en sciences appliquées d’avant-garde sur Roosevelt Island, entre les arrondissements new-yorkais de Manhattan et de Queens – à plusieurs centaines de kilomètres de son campus principal à Ithaca. En annonçant le projet, le maire Michael Bloomberg a fait remarquer que le campus allait stimuler la création d’emplois dans la ville et qu’il pourrait bien créer 600 sociétés détachées en plus d’une activité économique de 23 milliards de dollars au cours des trois prochaines décennies7.LA PLACE DE L’ONTARIO EST TOUT À FAIT CAPABLE DE DEVENIR UN CHEF DE FILE DE LA PROMOTION DE L’INNOVATION ET DE LA RECHERCHE. Le site pourrait se prêter à une exposition permanente de technologies naissantes et de

prototypes venus des collèges, des universités et des entreprises industrielles de l’Ontario. Les parcs technologiques poussent comme des champignons partout dans le monde; de l’Innovation Park à la Pennsylvania State University au McMasterInnovation Park à Hamilton, ces espaces aident à commercialiser les innovations des institutions et à stimuler l’économie. Ils évoluent et offrent au public un endroit pour s’initier aux produits de demain et interagir avec eux.

RECOMMANDATION 7La Place de l’Ontario devrait se présenter comme un site idéal pour les CENTRES DE RECHERCHE ET DE FORMATION favorisant l’excellence et travailler avec diligence pour obtenir un locataire clé qui serait une institution de réputation internationale.

LA COMBINAISON VIVRE, TRAVAILLER, S’AMUSER ET DÉCOUVRIR APPORTERA UN REGAIN D’ÉNERGIE AU SECTEUR RIVERAIN.

Un dosage judicieux de ces éléments pourrait transformer le rivage de Toronto en un centre d’activités florissant – un lieu de va-et-vient dans la ville qui loge des résidents, offre des lieux de travail intéressants et attire des visiteurs toute l’année.

C’EST POURQUOI NOUS DÉCONSEILLONS LA CONSTRUCTION D’UN CASINO À LA PLACE DE L’ONTARIO, une recommandation accueillie favorablement en juin par le ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport. Nous croyons que la Place de l’Ontario devrait être une destination qui célèbre l’Ontario de même que sa culture, son caractère et son cadre de vie exceptionnels.

Compte tenu des nombreux usages et structures proposés dans notre rapport, LES VISITEURS COMME LES RÉSIDENTS TROUVERONT QUE LE SITE A BEAUCOUP CHANGÉ – un site qui répond à leurs demandes en évolution et à leur désir d’établir un nouveau rapport avec le lac Ontario de manière nouvelle et emballante.

NOUS DÉCONSEILLONS…CasinoNous déconseillons la construction d’un casino à la Place de l’Ontario – une recommandation accueillie favorablement par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Sports. La Place de l’Ontario devrait être une destination qui célèbre l’Ontario de même que sa culture, son caractère et son cadre de vie exceptionnels.

Votre Ontario, votre Place de l’Ontario

CONCEVOIR UNE NOUVELLE AIRE PUBLIQUE

TOUT AU LONG DES ANNÉES 1970, LA PLACE DE L’ONTARIO A ÉTÉ UNE VITRINE IMPOSANTE POUR LA PROVINCE ET UNE VÉRITABLE DESTINATION PHARE POUR LES ONTARIENS ET ONTARIENNES. Le nombre de visiteurs était élevé, les gens étaient intéressés et enthousiasmés, et la plupart des caractéristiques du parc – notamment la scène du Forum, la Cinésphère et le cinéma IMAXMD – étaient utilisés au maximum de leur capacité. Pendant la saison 1979, par exemple, la Place de l’Ontario a accueilli environ 3 300 000 visiteurs1. Les Ontariens et Ontariennes retournaient pour « voir, vivre et ressentir l’individualité de l’Ontario2» que le parc avait pour mission d’évoquer.

Un des principaux objectifs de la revitalisation est de remettre la Place de l’Ontario en contact avec les Ontariens et Ontariennes. Indépendamment des nouveaux aménagements qui pourraient s’ajouter au site, LA PLACE DE L’ONTARIO DEVRAIT ÊTRE CONSIDÉRÉE COMME UN PATRIMOINE QUI APPARTIENT À TOUS.

NOUS SOMMES CONVAINCUS QU’IL FAUDRAIT CONSACRER UNE PARTIE IMPORTANTE DE LA NOUVELLE PLACE DE L’ONTARIO À L’ESPACE PUBLIC. DE PLUS, UNE NOUVELLE PLACE DE L’ONTARIO DEVRAIT ÊTRE UN CAMPUS OUVERT TOUTE L’ANNÉE OÙ CHACUN PEUT TROUVER QUELQUE CHOSE À FAIRE.

Pour veiller à ce que le caractère « public » fondamental d’une nouvelle Place de l’Ontario soit respecté et maintenu, les discussions du comité se sont concentrées sur trois principes de base : l’accessibilité, l’interaction et la durabilité. Ces principes vont aider à protéger et à renforcer cette identité publique et mener à l’établissement d’une présence publique inclusive et impressionnante au coeur de la Place de l’Ontario.1. Accessibilité2. Interaction3. Durabilité

Accessibilité : Réaliser le plein potentiel du parcL’ACCESSIBILITÉ EST UN ÉLÉMENT FONDAMENTAL DE TOUT ESPACE PUBLIC RÉUSSI. C’est une composante essentielle de la revitalisation des rivages oriental et central de Toronto et de l’établissement d’un lien entre le lac et les collectivités environnantes. De plus, c’est un des principaux thèmes repris par plusieurs des études précédentes sur la Place de l’Ontario, et qui est revenu dans les idées présentées par des intervenants et des membres de la collectivité. En conséquence, l’accessibilité a été un principe directeur du comité alors qu’il réfléchissait à la revitalisation du site.

Lorsqu’on parle de la Place de l’Ontario, l’accessibilité signifie plusieurs choses, notamment ce qui suit :

ACCÈS PHYSIQUE – Il garantit que tous les membres du public pourront se déplacer en toute liberté et sans difficulté partout sur le site et jusqu’au bord du lac lui-même.

ACCÈS PERMANENT – Il incite les visiteurs et les résidents à accéder au site toute l’année.

ACCÈS INCLUSIF – Il met en place des agréments et des attractions qui plaisent aux Ontariens et Ontariennes et aux visiteurs de tous les âges et de toutes les origines.

ACCÈS NATUREL – Il met en valeur le caractère urbain de Toronto grâce à la beauté naturelle des espaces verts.

L’ACCÈS PHYSIQUE sera assuré par la réalisation d’un site sans obstacle dans lequel il sera facile de naviguer. LES RESPONSABLES DE LA PLACE DE L’ONTARIO DOIVENT ÉGALEMENT COLLABORER AVEC DES PARTENAIRES MUNICIPAUX ET PROVINCIAUX POUR FACILITER L’ENTRÉE ET LA SORTIE DES VISITEURS du site – que ce soit à vélo, à pied ou par les transports en commun. Plus de 1,8 million d’Ontariens sont handicapés, ce qui représente 15,5 % de la population ou environ un Ontarien sur sept3.

PLUSIEURS PARTIES PLUS VIEILLES DE LA PLACE DE L’ONTARIO SONT DIFFICILES D’ACCÈS POUR LES PERSONNES HANDICAPÉES, les personnes à mobilité réduite ou encore les familles avec poussette. C’est inacceptable pour un site qui représentera l’Ontario et incarnera l’ouverture. En conséquence, le comité s’engage à faire en sorte que LA NOUVELLE PLACE DE L’ONTARIO DEVIENNE UN CHEF DE FILE DE LA RÉCRÉATION SANS OBSTACLE.

L’ACCÈS PERMANENT passera par la transformation de la Place de l’Ontario en un site dont on peut profiter de manières différentes et excitantes TOUT AU LONG DE L’ANNÉE. Les Ontariens, leurs parents et leurs amis devraient pouvoir aller au site en toutes saisons et apprécier le paysage pittoresque et les belles vues. L’accès permanent est important aussi pour l’avenir de la Place de l’Ontario. À notre avis, pour que le site devienne autosuffisant, il faut DES ACTIVITÉS OU DES SOURCES DE REVENUS PENDANT LES MOIS D’AUTOMNE, D’HIVER, DU PRINTEMPS ET D’ÉTÉ. Pour obtenir ce dynamisme sur le site et en faire une partie intégrante de la ville, nous devons nous attacher à proposer un site où les gens vivent, travaillent, s’amusent et découvrent au long de l’année.

L’ACCÈS INCLUSIF est une affaire de conception et d’aménagement d’un espace OÙ LES VISITEURS DE TOUS LES ÂGES ET DE TOUTES LES ORIGINES PEUVENT TROUVER QUELQUE CHOSE D’INTÉRESSANT. Dans l’idéal, le volet public de la Place de l’Ontario présentera des éléments dont tout le monde pourra profiter –ALLANTDES ESPACES VERTS AUX PLACES PUBLIQUES URBAINES, DESJARDINS SAU VAGES AUX TERRAINS DE SPOR, DES CHARIOT S DE NOURRITURE AU BISTROS AVEC SERVICE À LA TABLE. IMAGINEZ QUE LA NOUVELLE PLACE DE L’ONTARIO EST L’ARRIÈRE-COUR DE LA PROVINCE, un

lieu de rassemblement et de célébration où plusieurs des activités de loisirs les plus intéressantes ont lieu. La solution est d’aménager un espace invitant qui rend les gens excités à l’idée d’explorer encore et encore.

L’ACCÈS NATUREL sera inévitablement fourni par l’emplacement unique du site et par L’INTERSECTION DE L’EAU ET DE LA TERRE. En accordant la priorité au paysage naturel, le caractère public de la Place de l’Ontario s’alliera avec son caractère écologique pour créer un espace sans pareil dans la province.

La nouvelle Place de l’Ontario permettra À UN PUBLIC PLUS LARGE D’AVOIR UN MEILLEUR ACCÈS à la nature – et puisque l’Ontario est la province où les parcs nationaux comptent le plus petit nombre de visites par habitant, la province doit rendre de nouveaux parcs de ce genre accessibles pour la population urbaine4. Ces quatre volets de l’accès sont indispensables – mais il faut également s’assurer que le coût n’empêchera pas les résidents de visiter le coeur collectif de la Place de l’Ontario.

PENDANT 41 ANS, LA PLACE DE L’ONTARIO A PRESQUE TOUJOURS PERÇU UN DROIT D’ENTRÉE AU SITE. Le comité estime que cette pratique doit changer. IL FAUT QUE LES VISITEURS AIENT LIBRE ACCÈS AU RIVAGE.

En rendant le rivage accessible, l’endroit peut devenir un lien ouvert et durable situé entre la terre, l’eau et le ciel – une nouvelle Place de l’Ontario qui invite lesOntariens et Ontariennes comme les visiteurs à établir un nouveau rapport avec la beauté de la province.

Recommandation 8La Place de l’Ontario et son rivage doivent être ACCESSIBLES – UNE PORTE OUVERTE – ET COMPLÈTEMENT SANS OBSTACLE POUR CEUX QUI S’Y RENDENT.

Recommandation 9Il faut que la Place de l’Ontario soit OUVERTE TOUTE L’ANNÉE, proposant des activités intéressantes pour attirer un ÉVENTAIL D’AUDITOIRES EN TOUTES SAISONS.

Interaction : Réaliser des éléments permanents et temporaires pour réunir les gens

NOUS ESTIMONS QUE LA PLACE DE L’ONTARIO DEVRAIT ÊTRE UN ENDROIT QUI SUSCITE L’ADHÉSION DE TOUS CEUX QUI S’Y RENDENT ET LES INSPIRE. Que ce soit par son architecture remarquable, ses sculptures magnifiques ou une promenade majestueuse, IL EST IMPORTANT QUE LE SITE AIT UN SENS, VISE L’EXCELLENCE ET PARLE AUX GENS. Il faudrait que certains aménagements et certaines immobilisations soient conçus pour durer plusieurs générations, devenant des installations fixes dans le paysage et des symboles de l’Ontario.

Mais il faut que d’autres aménagements SOIENT ADAPTABLES ET QU’ILS PUISSENT ÉVOLUER AVEC LES SAISONS ET AU FIL DU TEMPS, afin de satisfaire différents publics et différents intérêts. Il faudrait pouvoir modifier ces aménagements à mesure que l’on recueille les idées et les avis des visiteurs du parc. Cette adaptabilité permettra à un public plu s large de continuer de se reconnaître dans le site, et à la Place de l’Ontario d’étudier différentes applications au fil du temps.

Les aménagements à eux seuls ne peuvent pas donner vie à un site – LA CRÉATIVITÉ DE LA PROGRAMMATION EST CRUCIALE POUR SUSCITER UN NOUVEL ENTHOUSIASME DANS LE SECTEUR ET PRODUIRE UNE IMPRESSION DURABLE – tout comme elle l’a fait pendant sa première décennie. La Place de l’Ontario peut s’inspirer de nombreux exemples, notamment : le High Line de New York – un parc public aménagé sur une voie élevée de transport ferroviaire qui invite les artistes à exposer leurs œuvres d’art et les incite à interagir avec l’aspect et l’architecture du secteur; Granville Island à Vancouver – qui présente un dosage de festivals, d’artistes de la rue, de concerts et d’expositions d’oeuvres d’art tout au long de l’année.

LA PROGRAMMATION CRÉATIVE EST UNE FAÇON DE METTRE L’ONTARIO EN VEDETTE ET D’INCITER LES ENTREPRISES, LES ARTISANS DE LA CUISINE, LES ARTISTES, LES MUSICIENS, LES ENSEIGNANTS, LES ARCHITECTES, LES CHERCHEURS ET LES RÉSIDENTS À PARTICIPER. La programmation ajoute une dimension essentielle à l’aire publique en transformant un endroit en une expérience qui enrichit les visiteurs. Il pourrait s’agir à ce titre d’expositions et d’ateliers culturels, dont la gamme est vaste, par exemple, l’art de construire les canots en écorce de bouleau des Autochtones, comme ceux qui se fabriquent encore au parc historique du Fort William, ou l’art du verre soufflé, technique que l’on retrouve chez de nombreux artistes dans la région du Golden Horseshoe.

Une nouvelle Place de l’Ontario pourrait mettre à profit l’incroyable compétence des organismes culturels et scientifiques de l’Ontario en matière de programmation – une notion que nous examinons plus en profondeur dans la prochaine section du rapport, intitulée examiner les possibilités de partenariat – et mettre en évidence l’excellence culturelle de la province dans un lieu de rassemblement central, dans des activités allant des concerts dans le parc aux spectacles de danse et aux festivals pour la famille à l’intention de plus jeunes publics.

Granville Island, par exemple, accueille un certain nombre de festivals au cours de l’été; ainsi des groupes de danse et de musique des quatre coins de la province se produisent dans le cadre du festival All Over the Map.

La connectivité numérique est tout aussi cruciale pour la modernisation de la Place de l’Ontario. Nous pensons que les responsables d’une Place de l’Ontario renouvelée devraient étudier des moyens d’introduire des éléments numériques d’avant-garde dans le site. Nous ferons ainsi en sorte que des éléments de programmation « libre-service », comme des cartes interactives et des applications pour téléphone intelligent, puissent aider la Place de l’Ontario à rester d’actualité pour les nouvelles générations de

visiteurs branchés et appuyer l’établissement d’une importante communauté en ligne en mesure de partager ses expériences avec d’autres.

Recommandation 10La Place de l’Ontario doit être SOUPLE et accroître sa capacité d’ADAPTATION AUX TEMPS QUI CHANGENT. Elle peut y arriver grâce à une programmation créative qui suscite l’adhésion des visiteurs par des moyens nouveaux et inédits, et grâce aux nouvelles technologies qui permettent d’établir un rapport avec une génération de visiteurs férus de technologie.

Durabilité : Notre avenir soucieux de l’environnement; notre rapport au passé

CE PROJET DE REVITALISATION EST UNE OCCASION UNIQUE D’AMÉNAGER UN ESPACE QUI SERVIRA À PLUSIEURS GÉNÉRATIONS et contribuera au tissu social de la province et de la ville. Le site revitalisé devrait présenter un dosage d’éléments unique, être un chef de file de la durabilité de l’environnement et intégrer des éléments structuraux novateurs qui respectent et célèbrent la beauté naturelle du paysage.

Pour faire ressortir la beauté naturelle du site, la revitalisation devrait incorporer des pratiques exemplaires en matière de DURABILITÉ ENVIRONNEMENTALE. Ces pratiques peuvent prendre de nombreuses formes : contrôle des matériaux de construction en tenant compte de la durabilité à long terme; vérification de l’utilisation prudente des ressources naturelles; protection des éléments naturels présents sur le site; appui aux modes de transport durables; et surveillance de la prise en compte dans tout aménagement des normes de conception les plus rigoureuses en matière d’efficacité énergétique et de durabilité (par exemple l’homologation LEED et la certification BOMA BESt).

LES NOUVEAUX ÉLÉMENTS STRUCTURAUX RECONNAISSENT ET INTÈGRENT LES ÉLÉMENTS EXISTANTS DE LA TOPOGRAPHIE ET DU PAYSAGE NATURELS.

Recommandation 11La Place de l’Ontario doit faire preuve de leadership en matière de DURABILITÉ ENVIRONNEMENTALE et d’EXCELLENCE ESTHÉTIQUE.

L’aire publique du site devrait également incorporer des éléments structuraux novateurs tout en respectant et célébrant l’histoire du site. La Cinésphère, conçue par Eberhard Zeidler, le célèbre architecte canadien, est le symbole le plus emblématique de la Place de l’Ontario. IL EST IMPORTANT QUE la place de L’ONTARIO ENGLOBE ET HONORE L’HISTOIRE DU SITE AINSI QUE SON LEGS VISIONNAIRE, c’est pourquoi le comité recommande de rendre POSSIBLE L’INTÉGRATION DE LA CINÉSPHÈRE ET DES NACELLES dans les futurs plans architecturaux du site. Nous recommandons également d’incorporer et de tenir compte des éléments de la topographie et du paysage naturels existants dans tous les nouveaux éléments structuraux. Le futur plan

directeur de la nouvelle Place de l’Ontario devrait inclure des occasions de METTRE EN VALEUR LES PAYSAGES riverains.

Recommandation 12La Place de l’Ontario doit respecter et célébrer le PAYSAGE NATUREL de même que le RAPPORT À L’HISTOIRE du site.

Recommandation 13Une nouvelle Place de l’Ontario doit rendre possible l’intégration DE LA CINÉSPHÈRE ET DES NACELLES EXISTANTES, QUI SONT DES STRUCTURES EMBLÉMATIQUES.

Le coût de l’investissement dans un espace publicTOUT COMME IL EXISTE UN ÉVENTAIL DE PRINCIPES CLÉS À EXAMINER DANS UN PROJET DE CRÉATION D’UN ESPACE VERT PUBLIC, LA CONSTRUCTION DUDIT ESPACE COMPORTE DIFFÉRENTS COÛTS.

À l’aide de l’analyse préliminaire d’Infrastructure Ontario et d’AECOM Bay, nous avons pu avoir une meilleure idée des coûts relatifs à l’infrastructure civile – de 30 millions à 50 millions de dollars5. Ces coûts estimatifs comprennent la démolition, la préparation du terrain et le retrait des services existants, par exemple les égouts sanitaires, les lignes électriques et les sentiers. Les coûts liés à l’assainissement possible du sol n’en font pas partie.

Nous avons également pu étudier un vaste éventail de projets de création de parcs urbains, qui nous ont donné des indications précieuses sur les types de projet pouvant convenir à la Place de l’Ontario – ainsi que sur les coûts s’y rattachant. Nous nous sommes précisément penchés sur des projets appartenant à trois gammes distinctes de coûts.

Le plus petit projet de création de site public est celui du PARC DON RIVER, parc de 18 acres construit sur un terrain postindustriel abandonné6, converti en un parc polyvalent avec vue sur la ligne d’horizon sur Toronto. La moitié « sèche » de 8,9 acres du parc se caractérise par une topographie et des plantes forestières diversifiées, dans le but de créer des espaces flexibles, dont une pente de luge, un terrain de soccer, un point d’observation et un petit amphithéâtre. La moitié « humide » prend quant à elle la forme d’une plaine urbaine avec des prés pour favoriser la diversité écologique. Le coût de ce parc polyvalent est estimé à 1 million de dollars par acre7.

Le parc SUGAR BEACH du Canada, un parc de deux acres au bord de l’eau, se trouve au milieu de la côte. Ce parc a transformé et revitalisé une ancienne zone industrielle8. On y trouve une plage de sable, des chaises longues et des parasols hauts en couleur, une promenade, des affleurements rocheux, des monticules gazonnés, des fontaines à jets douchants, des érables adultes et une place pour les représentations publiques. Le parc fait partie du projet d’aménagement de quartiers de Waterfront Toronto dans le

cadre de l’homologation LEED Or pour East Bayfront. Sa conception repose sur un certain nombre d’objectifs et de principes durables.

Les concepteurs du parc ont intégré du contenu recyclé dans les matériaux de construction, un accès facile en transport en commun et des espaces de stationnement pour les bicyclettes. Le parc Sugar Beach du Canada a été créé au coût d’un peu plus de 7 millions de dollars l’acre et offre désormais à la collectivité un lieu de rencontre sociale animé et dynamique9.

Le plus gros projet est celui du MILLENNIUM PARK de Chicago, parc de près de 25 acres situé aux abords du lac Michigan. Dans le cadre de ce projet de transformation visant à mettre en valeur la culture de Chicago, un ancien terrain de stationnement au sol et une voie ferrée délabrée ont été convertis en l’un des plus gros « toits verts » au monde couvrant deux terrains de stationnement à niveaux multiples (capacité de 4 000 véhicules) et une ligne de train de banlieue. Chaque année, près de cinq millions de visiteurs se rendent à cette destination riveraine unique pour y voir le parc urbain et ses attractions principales, notamment le Jay Pritzker Pavilion – hôte de l’orchestre symphonique et du festival de musique de Grant Park; la sculpture Cloud Gate (aussi appelée « The Bean »); et la Crown Fountain, qui montre les visages d’habitants de Chicago sur des tours en briques de verre d’une hauteur de 50 pieds sur lesquelles l’eau s’écoule10.

S’il est vrai que le coût total du projet s’est élevé à 490 millions de dollars (environ 20 millions de dollars par acre)11 – dont la moitié a été financée par des dons individuels et des commandites d’entreprise12 –, Millenium Park s’avère aujourd’hui une source de revenus très lucrative pour la ville de Chicago. En effet, selon une étude sur l’incidence économique publiée en 2011, les retombées économiques des nouvelles constructions près du parc ont été évaluées à 2,45 milliards de dollars; plus de 14 000 emplois directs, indirects et dérivés ont été créés par la construction dans le secteur13 et secteur touristique a réalisé des recettes de 1,29 milliard de dollars14.

Avec jusqu’à 155 acres de terrain et d’eau (dont 70 sont des terres et le reste des plans d’eau), les coûts de revitalisation de la Place de l’Ontario sont énormes – tout comme le potentiel de l’endroit.

Dans les sections précédentes, nous avons montré la direction intéressante que peut prendre la Place de l’Ontario en établissant un nouveau réseau de partenariats. Dans la section suivante, nous examinerons des moyens d’accroître le potentiel des programmes permanents et de forger des partenariats innovants pour financer la création d’un grand espace public ouvert et accessible à tous les Ontariens et Ontariennes.

Faire plus avec plusEXAMINER LES POSSIBILITÉS DE PARTENARIAT NOUS SOMMES ARRIVÉS À UNE NOUVELLE ÈRE DE LA COLLABORATION.

Partout dans le monde, les gouvernements font l’essai de nouveaux moyens d’accroître leur productivité en faisant équipe avec des partenaires – de la société civile, des autres ordres de gouvernement et du secteur privé.

En Ontario, cette détermination à travailler différemment s’est exprimée le plus récemment dans le budget de 2012, dans lequel le gouvernement s’est engagé à définir des mécanismes de prestation plus efficaces et efficients – NOTAMMENT L’ÉTABLISSEMENT DE PARTENARIATS AVEC UN LARGE ÉVENTAIL DE COLLABORATEURS – afin d’obtenir les meilleurs résultats pour les contribuables.

Non seulement ce changement d’approche crée des occasions de collaboration avec différents partenaires, mais il correspond aussi à la vision des Ontariens et Ontariennes de l’ensemble de la province1.

LA SECTION SUIVANTE PRÉSENTE QUATRE IMPORTANTES OCCASIONS DE PARTENARIAT qui selon nous aideront la nouvelle Place de l’Ontario à réaliser son plein potentiel.

Ces partenariats comprennent la mise en évidence des synergies avec les ressources clés de la Ville de Toronto; l’exploitation des investissements durables de particuliers et de commanditaires d’entreprise; la promotion croisée et l’exploitation de l’expertise des institutions artistiques, culturelles et sportives de l’Ontario; et l’examen de nouveaux points de correspondance pour le transport en commun.

La réussite de la Place de l’Ontario dépend de l’efficacité avec laquelle celle-ci définira et mettra à profit ces partenariats potentiels – et bien d’autres. Les exemples fournis ci-dessous devraient être vus comme le début d’une longue liste de collaborations – collaborations qui doivent devenir la priorité de toutes les personnes responsables de porter le projet au niveau suivant.

4 IMPORTANTES OCCASIONS DE PARTENARIAT1. Mise en évidence des synergies avec les principales RESSOURCES DE LA

VILLE DE TORONTO.2. Exploitation des INVESTISSEMENTS DURABLES de particuliers et de

commanditaires d’entreprise.3. Exploitation de l’expertise des INSTITUTIONS ARTISTIQUES, CULTURELLES

ET SPORTIVES DE L’ONTARIO.4. Examen de nouveaux points de correspondance pour le TRANSPORT EN

COMMUN.

Élargir le campus – Faire équipe avec Exhibition Place

EN FACE DE LA PLACE DE L’ONTARIO SE TROUVE EXHIBITION PLACE, l’un des plus grands complexes récréatifs du Canada. Depuis plus d’un siècle, Exhibition Place offre aux Torontois et aux visiteurs un accès unique à des activités et événements sportifs, éducatifs, récréatifs et culturels.

Ouvert toute l’année et s’étendant sur 192 acres de terrain, Exhibition Place est l’hôte d’un large éventail d’événements et d’attractions populaires, dont le stade BMO Field, la CNE et le Ricoh Coliseum2. Cette gamme impressionnante de ressources transparaît dans le nombre de visiteurs : près de 5,3 millions de personnes s’y rendent chaque année3.

LA PLACE DE L’ONTARIO ET EXHIBITION PLACE SONT DES SITES PARALLÈLES QUI TOUS DEUX CONSTITUENT UNE ATTRACTION HISTORIQUE POUR LA PROVINCE ET LA VILLE. Malgré ces similarités, les deux endroits sont exploités de manière indépendante. Afin de tirer parti des éventuelles synergies, la Place de l’Ontario et Exhibition Place doivent multiplier leurs efforts communs au chapitre de la planification générale de la production et des partenariats.

Selon le comité consultatif, l’absence de lien et de coordination entre les deux entités représente une occasion manquée. Ensemble, les deux sites s’étendent sur une grande bande de terre, sur les rives du lac Ontario, à quelques minutes du centre-ville de Toronto. Compte tenu de la taille des deux sites réunis – et de l’extraordinaire potentiel de réaménagement conjoint pouvant être réalisé grâce à une meilleure intégration –, NOUS CROYONS QU’IL EST TEMPS POUR L’ONTARIO ET LA VILLE DE TORONTO DE PARTICIPER À L’ÉLABORATION D’UN PLAN DIRECTEUR CONJOINT POUR LES DEUX ÉTABLISSEMENTS.

Même si les discussions de partenariat ont été interrompues deux fois au cours des quinze dernières années4, NOUS CROYONS QUE LE MOMENT EST PROPICE À UN RENOUVELLEMENT VIGOUREUX DE L’ENGAGEMENT DE LA PROVINCE ET DE LA VILLE, pour au moins trois raisons interreliées :

RÉPONDRE AUX CONTRAINTES FISCALES. Compte tenu des contraintes fiscales avec lesquelles doivent composer les deux gouvernements, la coordination des discussions de planification empêchera les chevauchements et augmentera l’efficacité des opérations et de la logistique

EXPLOITER LES RESSOURCES COMPLÉMENTAIRES. Chaque site possède des ressources et des avantages qui manquent à l’autre. La Place de l’Ontario est entourée d’eau et offre un accès immédiat au parc, tandis qu’Exhibition Place possède de vastes installations pour les conférences et les sports, et est accessible par le transport en commun.

SUSCITER UNE ATTENTION MONDIALE. Un site plus intégré pourrait susciter une forte attention auprès d’investisseurs et de partenaires

à l’extérieur de la province. Ce projet deviendrait ainsi l’une des plus importantes initiatives de revitalisation d’un secteur riverain dans le monde entier et posséderait un potentiel inouï.

À la lumière de ce potentiel, le comité consultatif recommande que la Place de l’Ontario examine la possibilité d’élaborer un plan d’aménagement conjoint avec Exhibition Place. Avec autant d’éléments d’infrastructure nécessaires profitant aux deux sites – des nouveaux ponts terrestres reliant les visiteurs aux différents points de la vaste superficie jusqu’aux nouvelles aires de stationnement pensées en fonction d’une circulation accrue, en passant par un plan intégré de transport en commun – IL EST ESSENTIEL QUE LA PLACE DE L’ONTARIO COMMENCE SA TRANSFORMATION EN FAISANT D’ABORD APPEL À SON VOISIN LE PLUS PROCHE.

Recommandation 14La Place de l’Ontario et Exhibition Place devraient examiner la possibilité d’une PLANIFICATION DE BASE CONJOINTE, D’UN ACCÈS COMMUN ET D’UNEPLANIFICATION DU TRANSPORT – pour enrichir l’expérience des visiteurs aux deux sites et pour élargir le plan directeur d’une destination unique.

Bâtir un héritage – Susciter l’intérêt des donateurs individuels et des commanditaires d’entreprise envers un projet unique en Ontario LES FAMILLES, LES PARTICULIERS ET LES SOCIÉTÉS ONT UNE OCCASION UNIQUE DE FAIRE UN DON DURABLE À LA NOUVELLE PLACE DE L’ONTARIO — et de ce fait d’ajouter leur signature à un symbole revitalisé de la province dynamique dans laquelle nous vivons.

Le temps est venu d’étudier les possibilités de dons de bienfaisance et de commandites d’entreprise en Ontario. Les donateurs individuels et d’entreprise sont animés du même désir de trouver des projets intéressants à soutenir, d’offrir des idées et des capitaux, et de contribuer à changer les choses de façon concrète dans leurs collectivités6. Le réaménagement de la Place de l’Ontario arrive à un moment où les bailleurs de fonds D’UN BOUT À L’AUTRE DU CANADA VERSENT UNE SÉRIE DE DONS INSPIRANTS ET EFFICACES à des organismes s’engageant à transformer ou à améliorer desespaces publics.

PARCS CANADAÀ son décès, MARJORIE LEDREW a versé 1 MILLION DE DOLLARS à Parcs Canada. Il s’agit du plus important don privé jamais offert à cet organisme gouvernemental. Grâce à ce dernier, un nouveau terrain de camping avec yourtes a pu voir le jour sur les bords du lac Cyprus, à Tobermory5.

The Evergreen BrickworksCe parc de Toronto a été financé grâce à un don de PLUS DE 3 MILLIONS DE DOLLARS de ROBIN ET DAVID YOUNG et à un don de PLUS DE 1 MILLION DE DOLLARS de la FONDATION KOERNER, entre autres6.

Assiniboine Park ConservancyEn 2011, la FONDATION RICHARDSON et la FAMILLE HASTINGS ont respectivement versé 5 MILLIONS DE DOLLARS7 et 3 MILLIONS DE DOLLARS8 au Assiniboine Park Conservancy, à Winnipeg.

MUSÉE ROYALDE L’ONTARIOEn 2004, la FAMILLE WESTON et la FONDATION GARFIELDWESTON ont versé 20 MILLIONS DE DOLLARS au Musée royal de l’Ontario9.

CENTRE DE TOXICOMANIE ET DE SANTÉ MENTALELA FAMILLE CAMPBELL a versé 30 MILLIONS DE DOLLARS au Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH). Il s’agit du plus important don privé jamais fait à un établissement de recherche sur la toxicomanie et la santé mentale au Canada10.

PARALLÈLEMENT – ET MALGRÉ UNE PROFONDE ET LONGUE RÉCESSION –, LES SOCIÉTÉS CANADIENNES ONT ÉGALEMENT DÉMONTRÉ UN ENGAGEMENT ACCRU EN MATIÈRE DE DONS DE BIENFAISANCE11. Par exemple, quatre institutions et établissements à proximité immédiate de la Place de l’Ontario ont fait appel à des dons philanthropiques et d’entreprise pour aider à réduire les écarts de financement dans la prestation de programmes au public : la Galerie d’art de l’Ontario, le Musée royal de l’Ontario, le stade BMO Field à Exhibition Place et le Four Seasons Centre for the Performing Arts.

À l’extérieur du Canada, le Millenium Park de Chicago est reconnu dans le monde entier comme un modèle en matière d’utilisation novatrice des dons durables aux fins d’aménagement des ressources urbaines. Près de la moitié des quelque 490 millions de dollars nécessaires à la construction du parc provenait de dons privés ou du secteur privé. Parmi les projets d’intérêt, mentionnons le Harris Music and Dance Theater, le BP Pedestrian Bridge conçu par l’architecte Frank Gehry, le Cloud Gate et laAT&T Plaza12.

Des programmes publics sont aussi offerts au Millenium Park, grâce au soutien généreux et étendu de bailleurs de fonds des secteurs privé et civique. Par exemple, Target Corporation commandite le Family Fun Festival, festival estival où se déroulent des événements très populaires et qui, en 2010, a attiré près de 230 000 visiteurs13. Des leçons de musique et de danse, des cercles de lecture, des projets d’art et des activités de jardinage sont autant d’activités quotidiennes proposées – toutes organisées par des établissements locaux et ouvertes aux participants de tous âges.

Alors que le réaménagement de la Place de l’Ontario commence, les dirigeants de cette dernière doivent tirer exemple du Millenium Park et d’autres organisations – comme le Musée des beaux-arts de l’Ontario et le Musée royal de l’Ontario. DANS DIFFÉRENTES VILLES DU MONDE ENTIER, LE FINANCEMENT D’IMPORTANTS PROJETS PUBLICS PROVIENT DE SOURCES MULTIPLES – ET PAS UNIQUEMENT DU SECTEUR PUBLIC. Cette nouvelle réalité devient aussi celle de l’Ontario, et est appelée à jouer un rôle important dans l’avenir de la Place de l’Ontario.

Recommandation 15Pour réaliser son plein potentiel, la Place de l’Ontario doit devenir un MODÈLE PLUS SOUPLE s’appuyant sur de SOLIDES PARTENARIATS PUBLIC-PRIVÉ. Elle peut devenir un nouveau modèle inspirant et exemplaire pour des projets de revitalisation.

Recommandation 16La Place de l’Ontario devrait examiner les possibilités de DONS INDIVIDUELS et de COMMANDTES D’ENTREPRISE pour aider à financer un projet commémoratif conjoint sur les rives du lac Ontario.

Exploiter les arts, la culture et les sports – Stimuler la participation au moyen de la programmation. Le milieu naturel de la nouvelle Place de l’Ontario offrira des endroits tranquilles pour les pique-niques, les loisirs et la réflexion. Ce sont toutefois LES ÉVÉNEMENTS ET LA PROGRAMMATION ARTISTIQUES ET CULTURELS qui stimuleront, enchanteront et attireront les visiteurs et réinventeront le côté public du parc, encore et encore.

En tant que lieu bien adapté pour servir de « plateforme » de l’Ontario, LA PLACE DE L’ONTARIO DOIT S’INSPIRER DU PLUS GRAND NOMBRE POSSIBLE D’ÉVÉNEMENTS, DE FESTIVALS ET D’ORGANISATIONS DE CLASSE MONDIALE QUE L’ON TROUVE DANS LA PROVINCE – la Galerie d’art de l’Ontario, Science Nord, l’Ottawa Folk Festival, le Festival international du film de Toronto, le Centre des sciences de l’Ontario. La province est l’hôte de dizaines d’organisations et d’événements dont la réputation mondiale et le profil sont tout aussi forts que leurs liens avec l’Ontario.

L’Ontario est une province très sportive. Les Jeux panaméricains et parapanaméricains auront lieu en 2015 dans la région du Golden Horseshoe; certains se dérouleront au bord de l’eau, possiblement sur le site de la Place de l’Ontario14. C’est précisément de ce type d’événement de classe mondiale dont devrait tirer parti la Place de l’Ontario – les partenariats créés dans le cadre de ce dernier enrichiront l’expérience des visiteurs.

LE COMITÉ CONSULTATIF CONSEILLE VIVEMENT À LA PLACE DE L’ONTARIO D’ENTRER EN CONTACT AVEC LES GRANDES INSTITUTIONS ARTISTIQUES, CULTURELLES ET SPORTIVES DE LA PROVINCE AFIN D’OBTENIR LEUR SOUTIEN ET DE PROFITER DE LEUR SAVOIR-FAIRE, ainsi que de démontrer à ces dernières que le lieu constitue une destination d’intérêt pour leurs spectacles, expositions et prestations.

Recommandation 17Les nombreuses ressources des SECTEURS DES ARTS, DE LA CULTURE ET DES SPORTS DE L’ONTARIO DEVRAIENT ÊTRE EXPLOITÉES à la Place de l’Ontario, dans le but d’offrir un lieu mettant en valeur la diversité culturelle de la province.

Ce type de programmation visant à mettre en valeur l’excellence et la diversité de l’Ontario contribuera à augmenter le nombre de visiteurs à la nouvelle Place de

l’Ontario, et offrira aux institutions partenaires un nouvel espace où elles pourront créer leurs propres installations et activités.

Établir une liaison : possibilités d’amélioration du transport en commun POUR BIEN DES GENS, L’ACCÈS À LA PLACE DE L’ONTARIO EST DIFFICILE, QUE CE SOIT À VÉLO, À PIED OU PAR TRANSPORT EN COMMUN.

Ce problème – et la perception qui s’y rattache – doit être corrigé aussi rapidement que possible, sans quoi le principal objectif du plan de réaménagement de la Place de l’Ontario, soit d’attirer une nouvelle génération etune nouvelle démographie de visiteurs, ne pourra être atteint. TROIS PROBLÈMES DISTINCTS DOIVENT ÊTRE RÉSOLUS. LA PLACE DE L’ONTARIO DOIT ÊTRE MIEUX RELIÉE À SES VOISINS IMMÉDIATS, notamment Liberty Village, Queen West, Parkdale, Roncesvalles, Brockton Village, Niagara et Fort York. L’endroit doit donc être accessible plus facilement à vélo et à pied.

LA PLACE DE L’ONTARIO EST MAL DESSERVIE PAR LE TRANSPORT EN COMMUN. Les tramways de la TTC et les trains de GO Transit ne se rendent pas jusque-là. Les tramways s’arrêtent à Exhibition Place, et le service de train de banlieue de GO Transit donne accès à la station GO Exhibition, adjacente à la boucle de tramway. La seule option de transport en commun permettant de se rendre directement à la Place de l’Ontario est l’autobus de la rue Dufferin – mais celui-ci n’est en service que pendant la saison estivale.

LA PLACE DE L’ONTARIO PEUT MIEUX ACCUEILLIR UN GRAND NOMBRE DE VÉHICULES EN TRANSFORMANT SON STATIONNEMENT AU SOL ACTUEL en un stationnement souterrain ou en hauteur, ou en utilisant les aires de stationnement d’Exhibition Place.

DIFFÉRENTES OPTIONS S’OFFRENT À NOUS POUR AMÉLIORER L’ACCESSIBILITÉ à la Place de l’Ontario et y attirer des foules : tout d’abord, prolonger la rue Dufferin plus au sud pour offrir un accès direct par autobus et prolonger la boucle de tramway à partir d’Exhibition Place; deuxièmement, créer plus d’allées piétonnières et de pistes cyclables nord-sud; et enfin, le remisage et la location de vélos doivent être plus faciles afin d’encourager les visiteurs à venir avec leur propre vélo ou à se joindre au réseau de location de vélos en expansion.

NOUS COMPRENONS QU’EN RAISON DE LA SITUATION FISCALE ACTUELLE DES GOUVERNEMENTS partout au pays, le financement des projets de transport nouveau ou amélioré est limité. Or nous devons aussi insister sur le fait que l’amélioration de la liaison permettra d’établir un site plus dynamique et prospère à long terme.

Parallèlement, L’ÉTABLISSEMENT D’UN NOUVEAU MODÈLE « VIE, TRAVAIL, JEU, DÉCOUVERTE » À LA PLACE DE L’ONTARIO FERA EN SORTE QUE LA DEMANDEDE TRANSPORT EN COMM UN DURERA TOUTE L’ANNÉE.

Heureusement, des idées importantes sont maintenant examinées, entre autres le système léger sur rail de Metrolinx desservant le secteur riverain ouest dans le cadre d’un plan de vingt-cinq ans; toutefois, ce système ne fait l’objet actuellement d’aucun financement.

Selon le comité consultatif, la Place de l’Ontario ne prospérera que si elle accorde autant d’importance à l’amélioration de son accessibilité qu’à l’augmentation de son attrait. À LA LUMIÈRE DE CE FAIT, NOUS SUGGÉRONS FORTEMENT À LA PLACE DE L’ONTARIO DE PARTICIPER ACTIVEMENT AUX GRANDES DISCUSSIONS RÉGIONALES SUR LE TRANSPORT EN COMMUN MENÉES EN CE MOMENT.

Aujourd’hui, la réussite d’une organisation passe par l’établissement d’un large éventail de partenariats constructifs. Cela est particulièrement vrai dans le cas d’une organisation telle que la Place de l’Ontario, qui SE DÉFAIT DE SON IDENTITÉ TRADITIONNELLE DU SECTEUR PUBLIC ET QUI SE TRANSFORME EN UNE ENTITÉ CRÉÉE GRÂCE À L’APPORT, AUX CONNAISSANCES ET AUX RESSOURCES des gouvernements, d’institutions culturelles et civiques, de donateurs individuels et de commanditaires et bailleurs de fonds du secteur privé – autant de partenariats qui contribueront à attirer des foules à la Place de l’Ontario.

Si ces partenariats sont forgés dès le début, nous croyons que l’Ontario pourra créer un modèle plus souple pour la Place de l’Ontario – UN MODÈLE CAPABLE D’ÉVOLUER, DE SE S’ADAPTER ET DE SAISIR LES OCCASIONS QUI SE PRÉSENTENT.

Recommandation 1 8En collaboration avec ses partenaires des SECTEURS PRIVÉ, PROVINCIAL ET MUNICIPAL, la Place de l’Ontario pourrait examiner de NOUVELLES OPTIONS DE TRANSPORT EN COMMUN afin de faciliter l’accès à la zone riveraine ouest.

ConclusionLA POPULATION DE L’ONTARIO S’EST EXPRIMÉE CLAIREMENT : LA PLACE DE L’ONTARIO, DANS SON ÉTAT ACTUEL, N’EST NI AUSSI ATTRAYANTE, NI AUSSI PERTINENTE QUE PAR LE PASSÉ.

La chute de la fréquentation associée à l’augmentation des coûts liés à l’entretien du site indique qu’il est temps d’aller de l’avant et d’imaginer une nouvelle Place de l’Ontario, qui rend mieux compte de la culture, du caractère et du cadre de vie exceptionnels de l’Ontario.

Nous croyons que la Place de l’Ontario peut de nouveau attirer les foules et contribuer à la vie économique de la province. Mais pour ce faire, un changement radical est nécessaire.

La Place de l’Ontario doit abandonner son statut d’attraction saisonnière pour devenir une destination d’envergure internationale ouverte tout au long de l’année, qui attire les résidents locaux, les Ontariens et les visiteurs qui viennent de loin. IL S’AGIT D’UNE TÂCHE AMBITIEUSE. CERTES. MAIS NOUS SOMMES CONVAINCUS D’Y PARVENIR.

D’abord et avant tout, LA PLACE DE L’ONTARIO DOIT PERMETTRE L’ACCÈS AU RIVAGE. Personne ne devrait avoir à acquitter de droit d’entrée pour pouvoir profiter de la beauté naturelle du lac Ontario. Le site doit être OUVERT TOUT AU LONG DE L’ANNÉE — ET NON PAS UNIQUEMENT L’ÉTÉ. Toute nouvelle construction sur le site doit pouvoir être ouverte toute l’année et explorer différents moyens de s’adapter à une température changeante et aux quatre saisons.

Une partie importante du SITE DOIT ÊTRE RÉSERVÉE À DES FORÊTS-PARCS, où les particuliers et les familles peuvent se réunir pour des pique-niques ou pour s’amuser.

Notre vision? UN PARC À LA FINE POINTE SUR LES BERGES D’UN GRAND LAC DE L’ONTARIO, qui donne l’exemple de l’excellence esthétique urbaine etriveraine, dans l’une des villes les plus animées du Canada.

Notre vision? UNE COMMUNAUTÉ RIVERAINE, qui offre aux Ontariens et Ontariennes une nouvelle occasion de VIVRE, TRAVAILLER, S’AMUSER ET DÉCOUVRIR au bord de l’eau.

Notre message est clair : soyez audacieux, pratiquez l’excellence esthétique et appuyez-vous sur des principes de construction durable et écologique. Avec une nouvelle Place de l’Ontario, osons l’aventure, osons une architecture novatrice. Pour faire de cette vision une réalité, il est impératif que le gouvernement ouvre le site à une nouvelle gamme de possibilités de partenariats. L’avenir de la Place de l’Ontario restera limité si le site est essentiellement financé par les deniers publics.

IL EST TEMPS D’ADOPTER UN NOUVEAU MODÈLE DE COLLABORATION OÙ DES SOURCES DE RECETTES DIVERSIFIÉES FINANCENT ET PERMETTENT D’EXPLOITER LA NOUVELLE PLACE DE L’ONTARIO.

PROCHAINES ÉTAPESNous avons présenté un nouveau modèle pour la Place de l’Ontario ainsi qu’un éventail de recommandations particulières et générales. Nous nous sommes gardés toutefois d’être trop normatifs.

Notre intention était de recommander une vision et un certain nombre d’éléments fondamentaux afin de jeter une base solide pour asseoir le projet de revitalisation et d’implanter UN CADRE DESTINÉ À GUIDER LES PARTIES INTÉRESSÉES DU SECTEUR PRIVÉ ET LES AUTRES PARTENAIRES AVEC LESQUELS TRAVAILLER, qui commencent à réfléchir aux concepts du nouveau site. Nous avons aussi recommandé un certain nombre de facteurs — ACCESSIBILITÉ, INTERACTION ET DURABILITÉ — dont il faut tenir compte pour évaluer les idées associées au site et mesurer la réussite d’une nouvelle Place de l’Ontario.

Il est clair, pour le comité, que cet énorme projet de revitalisation suscite un intérêt passionné. Des organismes talentueux sont impatients de mettre leurs idées de l’avant pour assurer l’avenir de cette destination littorale. La grande communauté des CONCEPTEURS ET PROMOTEURS CANADIENS ET ÉTRANGERS reprendra les idées énoncées dans ce rapport et LES AMÉLIORERA PAR SA PROPRE CRÉATIVITÉ, SON INGÉNIOSITÉ ET SES CONCEPTS EXCEPTIONNELS.

Avant que le gouvernement ne lance un concours officiel dans le but de recueillir des propositions, toutefois, le comité se doit de souligner L’IMPORTANCE D’UN CERTAIN NOMBRE DE MESURES QUI SONT TOUT À FAIT CRUCIALES si l’on veut assurer la réussite à long terme du projet de revitalisation.

Au cours des mois à venir, le gouvernement doit lancer une évaluation selon le principe de la diligence raisonnable et procéder à une évaluation environnementale complète du site. Ces deux mesures permettront d’obtenir des analyses détaillées de la qualité du site en vue de son réaménagement.

Nous sommes d’avis qu’une évaluation environnementale devrait être menée le plus rapidement possible pour maintenir la cadence du projet de revitalisation. FORTS DE CES DEUX TYPES D’ÉVALUATION, LE SECTEUR PRIVÉ ET LES AUTRES PARTENAIRES SERONT PARFAITEMENT INFORMÉS ET POURRONT AINSI DONNER LIBRE COURS À LEUR CRÉATIVITÉ NOUS COMPRENONS QUE CES IMPORTANTES ÉVALUATIONS PRENNENT DU TEMPS ET RALENTISSENT LES OPÉRATIONS, MAIS NOUS TENONS À NOUS ASSURER QUE LE PROJET SE DÉROULE DANS LES RÈGLES DE L’ART. En ayant cela à l’esprit, nous recommandons au gouvernement de choisir un mode de fonctionnement en PLUSIEURS PHASES AFIN DE S’ASSURER QUE LA TRANSFORMATION DE LA

PLACE DE L’ONTARIO SE FAIT SANS HEURTS. L’objectif ici est d’ouvrir une partie du site pour les célébrations du cent cinquantenaire du Canada, en 2017; les phases additionnelles suivront.

Le comité est unanime et convaincu que la revitalisation de la Place de l’Ontario est une occasion fantastique. L’occasion de FAIRE DU SITE UNE DESTINATION DU XXIe SIÈCLE D’ENVERGURE INTERNATIONALE, qui donnera un coup de pouce économique à la province et à la Ville de Toronto, d’une part, et créera DE NOUVELLES EXPÉRIENCES ET DES SOUVENIRS MÉMORABLES POUR LES générations actuelles et futures.

RecommandationsUN ENDROIT POUR SE RÉUNIRVIVRE, TRAVAILLER, S’AMUSER ET DÉCOUVRIR AU BORD DE L’EAU

1. La nouvelle Place de l’Ontario doit souscrire à l’excellence esthétique pour les immeubles, l’aménagement paysager et la planification, de même qu’aux principes de durabilité dans la réalisation – ce qui signifie qu’il faut faire en sorte que l’empreinte écologique soit la plus petite possible.

2. Toute construction nouvelle doit respecter et rehausser la beauté naturelle du cadre, en mettant en valeur et en protégeant les paysages riverains, et en élargissant l’accès du public au bord de l’eau.

3. La Place de l’Ontario doit réserver une petite partie de sa propriété de 155 acres où s’enchaînent terrains et plans d’eau (de 10 % à 15 %) à un complexe résidentiel loti d’immeubles qui mettent en évidence l’excellence esthétique et les principes de durabilité, et dont la taille est appropriée. Les responsables de la Place de l’Ontario doivent également étudier la faisabilité d’un hôtel ou d’un centre de villégiature.

4. Il faut que la Place de l’Ontario soit un endroit où les gens vont pour travailler – et non seulement pour visiter ou pour vivre. Des sièges sociaux d’entreprises aux boutiques en passant par les cafés, le réaménagement devrait inclure des locaux pour commerces et pour bureaux.

5. La Place de l’Ontario devrait se doter d’une scène ouverte toute l’année – comme le premier Forum – destinée à une gamme d’activités culturelles, des concerts et des pièces de théâtre aux spectacles, aux festivals et aux événements communautaires.

6. Les responsables de la Place de l’Ontario devraient envisager un éventail d’activités culturelles et de divertissement pour insuffler du dynamisme à la collectivité – et générer des revenus afin de compenser les frais d’exploitation du nouvel espace public.

7. La Place de l’Ontario devrait se présenter comme un site idéal pour les centres de recherche et de formation et travailler avec diligence pour obtenir un locataire clé qui serait une institution de réputation internationale.

VOTRE ONTARIO, VOTRE PLACE DE L’ONTARIOCONCEVOIR UNE NOUVELLE AIRE PUBLIQUE

8. La Place de l’Ontario et son rivage doivent être accessibles – une porte ouverte – et complètement sans obstacle pour ceux qui s’y rendent.

9. Il faut que la Place de l’Ontario soit ouverte toute l’année, et propose des activités intéressantes pour attirer un éventail d’auditoires toutes les saisons.

10.La Place de l’Ontario doit être souple et accroître sa capacité d’adaptation aux temps qui changent. Elle peut y arriver grâce à une programmation créative qui vise à nouer des liens nouveaux et inédits avec les visiteurs, et grâce aux nouvelles technologies qui permettent d’établir un rapport avec une génération de visiteurs férue de technologie.

11. La Place de l’Ontario doit faire preuve de leadership en matière de durabilité environnementale et d’excellence esthétique.

12. La Place de l’Ontario doit respecter et célébrer le paysage naturel de même que le rapport à l’histoire du site.

13. Une nouvelle Place de l’Ontario doit rendre possible l’intégration de la Cinésphère et des nacelles existantes, qui sont des structures emblématiques.

FAIRE PLUS AVEC PLUSEXAMINER LES POSSIBILITÉS DE PARTENARIAT

14.La Place de l’Ontario et Exhibition Place devraient examiner la possibilité d’une planification de base conjointe, d’un accès commun et d’une planification du transport – pour enrichir l’expérience des visiteurs aux deux sites et pour élargir le plan directeur d’une destination unique.

15.Pour réaliser son plein potentiel, la Place de l’Ontario doit devenir un modèle plus souple s’appuyant sur de solides partenariats public-privé. Elle peut devenir un nouveau modèle inspirant et exemplaire pour des projets de revitalisation futurs.

16.La Place de l’Ontario devrait examiner les possibilités de dons individuels et de commandites d’entreprise pour aider à financer un projet commémoratif commun sur les rives du lac Ontario.

17.Les nombreuses ressources des secteurs des arts, de la culture et des sports de l’Ontario devraient être exploitées à la Place de l’Ontario, dans le but d’offrir un lieu mettant en valeur la diversité culturelle de la province.

18.En collaboration avec ses partenaires des secteurs privé, provincial et municipal, la Place de l’Ontario pourrait examiner de nouvelles options de transport en commun afin de faciliter l’accès à la zone riveraine ouest.

Annexes

Notes en fin de texteL’HEURE EST AU CHANGEMENT1. Slinger, John. « Time to stand back to look at the Place. » The Globe andMail. 12 oct. 1971, troisième section, p.29 Imprimée.2. Williams, Patricia. « Toronto’s Queen’s Quay Terminal receivesOntario Association of Architects award. » Daily Commercial News andConstruction Record on the Web, 23 avr. 2010. 11 juin 2012.3. Harbourfront Centre: Who We Are – History. Harbourfront Corporation,2012 [consulté en ligne le 8 juin 2012].4. City of Toronto, City Planning, Social Policy Analysis & Research.Backgrounder - 2011 Census: Population and Dwelling Counts. Toronto,Ontario, 2012 [consulté en ligne le 8 juin 2012].5. City of Toronto, City Planning, Social Policy Analysis & Research. NiagaraNeighbourhood Profile. Ville de Toronto, 2012 [consulté en ligne le8 juin 2012].6. Canada. Statistique Canada. Série « Perspective géographique »,Recensement de 2011 – Province de l’Ontario. Ottawa, StatistiqueCanada, 29 mai 2012 [consulté en ligne le 8 juin 2012].7. Deloitte and Touche. Étude sur les possibilités touristiques mondiales,Deloitte and Touche (fait partie de À la découverte de l’Ontario, rapportsur l’avenir du tourisme). Toronto, Ontario, Deloitte and Touche,février 2009. Imprimé.8. Statistique Canada. Recensement de 2011 : âge et sexe. Ottawa,Statistique Canada, 29 mai 2012 [consulté en ligne le 8 juin 2012].9. Ibidem.10. Ontario PassPort - Février. Ontario Tourism Marketing PartnershipCorporation. N.p., février 2012 [consulté en ligne le 21 juin 2012].11. « Projections de la diversité de la population canadienne. » LeQuotidien, mardi le 9 mars 2010. Étude : Projections de la diversité de lapopulation canadienne. Statistique Canada, 9 mars 2010 [consulté enligne le 21 juin 2012].12. Wall, Geoffrey, John Sinnot, et al. Major Attractions in Toronto: Use andManagement, Preliminary Report. Université de Waterloo et ministère desAffaires culturelles et des Loisirs de l’Ontario, novembre 1978.13. Statistique Canada. Série « Perspective géographique », Recensementde 2011 – Province de l’Ontario. Ottawa, Statistique Canada,29 mai 2012 [consulté en ligne le 8 juin 2012].14. Les données sur la fréquentation tirées des rapports annuelsantérieurs de la Société d’exploitation de la Place de l’Ontario (disponiblesà http://www.ontarioplace.com/annual-reports) montrent que le nombrede visiteurs diminue.15. Canada’s Wonderland: Our History. Cedar Fair Parks and PeanutsWorldwide LLC, 2012, 8 juin 2012.16. Visit Wild Water Kingdom, Ontario, AOL Travel, le 19 juillet 2012[consulté en ligne le 19 juillet 2012].17. Comparaison du nombre de visiteurs à Canada’sWonderland présenté par TEAConnect et AECOM dans le 2010 AttendanceReport (reportez-vous à la note 14) et du nombre de visiteurs à la Placede l’Ontario présenté dans le rapport annuel de 2010 (reportez-vous à lanote 6).18. BAY/AECOM. 2010 Theme Index: The Global Attractions AttendanceReport. TEA (Themed Entertainment Association), 2011. PDF. PP. 24-25.19. Drummond, Don, président. Des services publics pour la populationontarienne: Cap sur la viabilité et l’excellence, rapport de la Commissionde la réforme des services publics de l’Ontario. Toronto, Ontario,Imprimeur de la reine pour l’Ontario, 2012 [consulté en ligne le6 juin 2012].

20. Bay Consulting Group et AECOM Canada. Ontario Place RevitalizationStudy. Toronto, Ontario, Bay Consulting Group, 31 août 2011. Imprimé.21. Sorbara, Greg, président. À la découverte de l’Ontario, rapport surl’avenir du tourisme. Toronto, Ontario, Imprimeur de la reine pour l’Ontario,2009 [consulté en ligne le 6 juin 2012].22. Robarts, John. « inauguration de la Place de l’Ontario. » Toronto,Ontario, 3 nov. 1970. Remarques.

UN ENDROIT POUR SE RÉUNIR1. Selkirk Waterfront Community. Selkirk Waterfront Community. JawlDevelopment Corporation, 2007 [consulté en ligne le 29 mai 2012].2. Darwin Waterfront recognised at 2012 Asia Pacific Property Awards.Hassel Studio, 2012 [consulté en ligne le 29 mai 2012].3. Barangaroo. Barangaroo, 2012 [consulté en ligne le 30 mai 2012].4. Infrastructure Ontario. « Ontario Place – Infrastructure Ontario:Presentation to Minister’s Advisory Panel. » Toronto, Ontario,12 avril 2012.5. Selon une étude préliminaire d’évaluation du marché menée par le BayConsulting Group etAECOM Canada, le nouveau site pourrait abriter un petit hôtel familial(environ 200 chambres).6. Jerke, Dennis, Ryan Mikulenka et coll., Millennium Park Quadruple NetValue Report, Texas A&M University et DePaul University, été 2011.7. Staley, Oliver et Henry Goldman, « Cornell’s $350 Million DonorRevealed As University Wins Contest », Bloomberg, 19 décembre 2011[consulté en ligne le 30 mai 2012].8. Gemmil, Arlene, Ontario Place: The Origins and Planning of an UrbanWaterfront Park, document de travail no 25, Université York, Départementde géographie, Toronto, 1981.9. Correspond aux événements devant avoir lieu à l’Amphithéâtre Molson,comme il est indiqué sur le site Livenation.com.10. Research Resolutions & Consulting Ltd., Touristes canadiens adeptesdes festivals : analyse spéciale de l’Enquête sur les activités et lespréférences en matière de voyages (EAPV), Commission canadienne dutourisme, Ottawa (Ontario), 2004 [imprimé].

VOTRE ONTARIO, VOTRE PLACE DE L’ONTARIO1. Gemmil, Arlene, Ontario Place: The Origins and Planning of anUrban Waterfront Park, document de travail no 25, Université York,Département de géographie, Toronto, 1981, 6.2. Ministère du Commerce et du Développement de l’Ontario, Place del’Ontario, dépliant sur la Place de l’Ontario, Toronto (Ontario)printemps 1970.3. Statistique Canada, Enquête sur la participation et les limitationsd’activités (EPLA), Ottawa, 2006 [consulté en ligne le 8 juin 2012].4. Marchington, Erin, « Green Provincial Report Card 2012 », CorporateKnights Magazine, Toronto (Ontario), été 2012.5. Bay Consulting Group et AECOM Canada, Ontario Place RevitalizationStudy, Bay Consulting Group, Toronto (Ontario), 31 août 2011 [imprimé].6. Ville de Toronto, Waterfront Toronto: Don River Park, 2012 [consulté enligne le 8 juin 2012].7. Ville de Toronto, Waterfront Toronto: Don River Park, 2012.8. Ville de Toronto, Waterfront Toronto: Canada’s Sugar Beach, 2010[consulté en ligne le 10 juillet 2012].9. Ville de Toronto, Waterfront Toronto: Canada’s Sugar Beach, 2010[consulté en ligne le 10 juillet 2012].10. Ville de Chicago, Explore Chicago: Millennium Park – About the Park,2012 [consulté en ligne le 8 juin 2012].11. Jerke, Dennis, Ryan Mikulenka et coll., Millennium Park QuadrupleNet Value Report, Texas A&M University et DePaul University, été 2012, 2.12. Ibidem , 2.13. Ibidem, 35.

14. Ibidem, 75.

FAIRE PLUS AVEC PLUS1. Selon une étude de 2004 menée par le Conseil canadien pour lespartenariats public-privé, 90 % des Canadiens sont d’avis que tous lesordres de gouvernement ont du mal à répondre aux besoins liés auxinfrastructures, et 60 % sont en faveur des partenariats public-privécomme solution en matière d’infrastructures.2. Canadian National Exhibition, CNE – About the CNE: Our Past &Present, 2012 [consulté en ligne le 8 juin 2012].3 Ibidem4. En 1997 et 2004, de longues discussions sur la fusion de la Placede l’Ontario à Exhibition Place ont eu lieu, mais celles-ci n’ont débouchésur aucune entente en raison d’obstacles financiers et de problèmesde responsabilité.5. Hasham, Alyshah, « Nature lover’s $1M Parks Canada donationbuilds yurt campground », Toronto Star, juin 2012 [en ligne].6. Evergreen Bricks Works, section About – Who’s Involved – Donors,2012 [consulté en ligne le 8 juin 2012].7. Curtis, Laura, « Richardson Foundation Donates $5 Million to Journeyto Churchill Exhibit: Largest Private Sector Gift to-date in Park History »,Assiniboine Park Conservancy, 25 mars 2011 [consulté en ligne le8 juin 2012].8. Perrin, Lorne, « Hastings Family Donates $3 Million for New QualicoFamily Centre at Assiniboine Park », 2 février 2011 [consulté en ligne le8 juin 2012].9. « Weston Family Donates $20 Million Gift to Renaissance ROM »,18 mars 2004 [consulté en ligne le 8 juin 2012].10. CAMH Connexions, Volume 12, No 1, Toronto : CAMH Public Affairs,hiver 2012, PDF.11. Selon la présentation Dons d’entreprises au Canada : Les dernièresdonnées, les tendances et les répercussions de Steven Ayer d’ImagineCanada, les sociétés ont versé 970 millions de dollars de dons debienfaisance en 2011. De 1990 à 2009, les dons de bienfaisance ontaugmenté de 581 %.12. Le coût final du projet du Millenium Park était de 490 millions dedollars – 220 millions de dollars provenaient de fonds publics et270 millions de dollars du secteur privé. Le Harris Music and DanceTheatre a vu le jour grâce à un don de 61 millions de dollars de lafamille Harris; le BP Pedestrian Bridge a pu être construit grâce à undon de 14,5 millions de dollars de British Petroleum; et l’AT&T Gate andPlaza est le résultat d’un don de 26 millions de dollars d’AT&T.13. Jerke, Dennis, Ryan Mikulenka et coll., Millennium Park QuadrupleNet Value Report, Texas A&M University et DePaul University,été 2011, 14.14. Les Jeux panaméricains devront avoir accès à la Place de l’Ontarioà l’été de 2014 pour y effectuer des essais, ainsi que pendant la duréedes Jeux, soit du 15 juin 2015 au 3 août 2015. Ils ont égalementdemandé que soient suspendus les travaux de construction à la Place

1. de l’Ontario pendant la durée des Jeux.

ANNEXESCommentaires des intervenants et du publicHISTORIQUE DE LA CONSULTATION

Au cours des deux dernières années, la participation du public et des intervenants a été sollicitée à différentes étapes pour aider à guider projet de revitalisation de la Place de l’Ontario.

En 2010, le site web MyOntarioPlace.com et le pavillon Ma Place de l’Ontario ont été lancés pour inviter le public à partager ses idées à la suite de la demande d’information publiée en juillet 2010. Environ 1 200 commentaires du public ont été reçus.

La demande d’information de juillet 2010 visait à recueillir les suggestions de répondants intéressés et qualifiés et à favoriser le partage d’idées originales et novatrices pour revitaliser le lieu, tout en s’efforçant de protéger la raison d’être initiale de la Place de l’Ontario, soit d’être une vitrine pour la province. En tout, 35 répondants du Canada, des États-Unis et du Royaume-Uni ont donné suite à la demande d’information.

En septembre 2010, la Société d’exploitation de la Place de l’Ontario a tenu une table ronde à laquelle ont participé plus de 30 intervenants invités. Les participants, représentant un échantillon représentatif des secteurs du tourisme et de la culture de l’Ontario, ont formulé des recommandations sur les questions à prendre en considération dans le cadre de l’examen des réponses à la demande d’information.

Jusqu’en 2011, d’autres consultations techniques ont été menées auprès de représentants du ministère du Tourisme et de la Culture, de la Place de l’Ontario et d’autres groupes d’intervenants clés afin de définir les problèmes, les contraintes et les occasions possibles liées à la revitalisation de la Place de l’Ontario. Au nombre des organisations consultées, mentionnons Aquatic Habitat Toronto, l’Administration portuaire de Toronto, l’Autorité aéroportuaire du Grand Toronto, la Toronto Transit Commission, le ministère de l’Infrastructure, Waterfront Toronto, le ministère de l’Environnement et la Ville de Toronto.

Le site MyOntarioPlace.com a été rouvert en février 2012 et une ligne téléphonique a été créée pour recueillir d’autres suggestions sur les éléments que devrait inclure une Place de l’Ontario revitalisée, ainsi que pour tenir le public au courant des dernières nouvelles. Jusqu’à maintenant, plus de 450 suggestions ont été soumises. Les thèmes revenant le plus souvent sont : un parc aquatique, un parc polyvalent, la revitalisation du parc actuel, une cinésphère, un casino, des bars et restaurants et des installations multisaisonnières.

À la suite de la réunion initiale du comité consultatif du ministre en mars 2012, le comité consultatif a reçu différents groupes d’intervenants, dont Waterfront Toronto, Metrolinx, Tourisme Toronto, les Jeux panaméricains et parapanaméricains de Toronto,

l’Administration portuaire de Toronto, la Toronto Port Lands Company, Exhibition Place et a Canadian National Exhibition.Le comité consultatif a également écouté les exposés du Nouveau Parti démocratique du Canada, de la Société des loteries et des jeux de l’Ontario, du ministère des Finances de l’Ont rio, d’Infrastructure Ontario, de TD Canada Trust et de partenaires financiers. Les exposés portaient sur toute une gamme de thèmes, de questions clés et d’incidences se rapportant à la revitalisation de la Place de l’Ontario, de même que sur les visions d’une nouvelle Place de l’Ontario. Le comité a également rencontré le conseil d’administration de la Société d’exploitation de la Place de l’Ontario afin de fournir une mise à jour de la vision proposée pour la future Place de l’Ontario.

RÉUNION PUBLIQUE SUR LA REVITALISATION DE LA PLACE DE L’ONTARIOLe 5 juin 2012, le comité consultatif a tenu une réunion publique sur l’avenir de la Place de l’Ontario. À l’occasion de cette réunion qui a eu lieu au Palais des Congrès du Toronto métropolitain, le public a pu formuler des suggestions avant que le comité consultatif soumette ses recommandations finales au gouvernement provincial sur la revitalisation de la Place de l’Ontario.

Plus de 125 participants ont assisté à la réunion en personne, et 95 autres s’y sont joints en ligne – ceux-ci venaient des quatre coins de l’Ontario, dont Brampton, St. Catharines, Gore Bay, Sault Ste. Marie et d’autres régions. Parmi les intervenants clés présents, nous trouvions Exhibition Place, la Canadian National Exhibition, la Ville de Toronto et d’anciens répondants à la demande d’information. Des membres du conseil d’administration de la Société d’exploitation de la Place de l’Ontario étaient également présents, ainsi que des représentants des médias – CBC, CTV, Toronto Star et plusieurs autres.

Après un exposé du président du comité consultatif, John Tory, les participants ont été invités à indiquer leurs préférences en ce qui concerne les types d’espaces – publics, commerciaux et résidentiels – que pourrait abriter la Place de l’Ontario. Pour voter, ils devaient apposer des autocollants sur un tableau en images, de couleur verte s’ils aimaient le type d’espace, et de couleur rouge s’ils ne l’aimaient pas. À l’issue de la soirée, les parcs, les espaces publics et les activités récréatives – pensons aux restaurants de River Walk (San Antonio, Texas) – figuraient au sommet de la liste des préférences. Plus tard en soirée, Mike Layton, conseiller municipal de Toronto, écrivait sur Twitter que cet exercice en avait été un de « suffrageocratie ».

Les participants ont ensuite pris part à des tables rondes sur quatre questions clés portant sur les façons de faire de la Place de l’Ontario une destination incontournable, ouverte toute l’année.• QUELS SONT LES PRINCIPAUX ÉLÉMENTS D’UN ESPACE PUBLIC QUI COMPTENT LE PLUS POUR VOUS?•QU’EST-CE QUI VOUS INCITERAIT À REVENIR À LA PLACE DE L’ONTARIO DE NOMBREUSES FOIS DURANT L’ANNÉE?•QUELLES POSSIBILITÉS EN FAIT D’AMÉNAGEMENT POURRAIENT ÊTRE

EXPLOITÉES AFIN DE PAYER POUR LA PARTIE PUBLIQUE DE LA PLACE DE L’ONTARIO?•COMMENT POURRAIT-ON FAIRE EN SORTE QUE LA PLACE DE L’ONTARIO SOIT UNE DESTINATION POUR TOUS LES ONTARIENS ET ONTARIENNES?

Après une heure de remue-méninges et de discussions, les principaux thèmes abordés ont été récapitulés à l’intention des participants.• ACCESSIBILITÉ – Le site public doit être accessible à pied et par transport en commun. L’accès depuis et vers Exhibition Place est également nécessaire. L’accès à l’espace public et au bord de l’eau devrait être gratuit et ouvert à tous, des enfants aux personnes âgées.• INTÉGRATION – Le site public doit s’intégrer au milieu naturel – eau, terre, air – et célébrer les quatre saisons.• PROGRAMMATION – La Place de l’Ontario devrait être un lieu de présentation de programmes créatifs, d’art et de loisirs. Elle devrait offrir des activités telles que des festivals et des concerts, et être à l’image de la diversité culturelle de Toronto et de la province. Les programmes artistiques, scientifiques et environnementaux ainsi que d’autres programmes d’apprentissage sont essentiels, dont des activités et des ateliers de mobilisation des jeunes.• INSTALLATIONS RÉCRÉATIVES – Sentiers pédestres, bancs, aires d’ombre et de repos, jardins urbains, fontaines à jets et autres installations aquatiques, art public, patinoires et installations sportives pour toutes les saisons.• ESPACE VERT – Lieu ouvert évoquant son milieu naturel, avec des espaces verts où les gens peuvent se réunir, écouter de la musique, manger et relaxer.• ENVIRONNEMENT DURABLE – Intégration d’éléments respectueux de l’environnement, de toits verts, d’éléments du paysage naturel et de caractéristiques d’énergie renouvelable.• COMMERCES – Endroits où les gens de la région et les visiteurs peuvent bien manger et magasiner toute l’année, qu’il s’agisse d’un marché fermier en plein air ou de commerces d’intérieur.• POLYVALENCE – Un établissement, un complexe ou un centre communautaire pouvant convenir à des événements et des installations relatifs aux arts, aux sports, à l’apprentissage, etc.• ARCHITECTURE ET AMÉNAGEMENT – Architecture remarquable et aménagement durable conservant un peu du patrimoine du site. Bonne signalisation et accessibilité, en particulier au bord de l’eau.• DURABILITÉ FINANCIÈRE – Exemples : revenus locatifs, ensembles résidentiels, commerces de détail, revenus de stationnement, obligations, parrainages d’entreprises et/ou hôtels. La vente d’espaces publicitaires ou de droits de dénomination sociale devrait également être envisagée.

Les sources de revenus ne doivent pas nuire à l’accessibilité au public et à l’expérience des visiteurs sur le site et sur le bord de l’eau. La soirée s’est conclue par une séance de questions avec John Tory. Les participants ont ainsi pu approfondir les points clés soulevés au cours de la période de discussion.

CITATIONS CLÉS DE LA RÉUNION PUBLIQUE SURLA REVITALISATION DE LA PLACE DE L’ONTARIO« Je crois que nous devrions laisser la Place de l’Ontario ouverte, ou encore en faire un parc d’attractions ou y construire un hôtel qui sort de l’ordinaire, à cause des activités, des parcs aquatiques et des animaux qui parlent… »– Jeune participante à l’assemblée publique « Offrons un programme de résidence à la Place de l’Ontario pour connaître des gens d’autres régions de l’Ontario et apprendre ce qui se passe chez eux. »– Participant à l’assemblée publique « Amenons le milieu sauvage de l’Ontario en milieu urbain – peut-être un terrain de camping à la Place de l’Ontario. »– Participant à l’assemblée publique « Comment créer le mariage parfait entre la musique, l’art, les loisirs, le résidentiel et d’autres usages? »– Participant à l’assemblée publique « Créons un hôtel flottant sur le lac Ontario… »– Participant à l’assemblée publique

ANNEXES Résumé des études et des analyses

Outre la participation du public et des intervenants, le comité consultatif a examiné des études antérieures menées sur la Place de l’Ontario.Au cours des 40 dernières années, la Société d’exploitation de la Place de l’Ontario a commandé plus de 25 études pour aborder toute une gamme de questions clés et d’améliorations possibles.

Des plans stratégiques à l’efficience opérationnelle, de nombreux domaines ont été examinés. Chaque étude exposait les préoccupations liées à l’infrastructure, définissait les lacunes visibles et offrait des recommandations pour améliorer la Place de l’Ontario.Même si chaque étude avait pour but de répondre à une question ou problème crucial, des thèmes communs ressortent de l’ensemble des rapports, dont les suivants.

• TRANSPORT – Parmi les questions portant sur ce thème, mentionnons le besoin d’accessibilité par l’aménagement d’une aire de stationnement et d’un système de transport en commun adéquats.

L’étude sur la compétitivité de l’industrie du tourisme de l’Ontario de 2009, intitulée À la découverte de l’Ontario : Rapport sur l’avenir du tourisme, souligne le besoin d’élaborer une stratégie des transports qui permettrait aux visiteurs de se rendre plus facilement du centre-ville de Toronto à la Place de l’Ontario1.

• ÉLIMINATION DES OBSTACLES – L’étude de 2005 sur le plan directeur d’Exhibition Place et de la Place de l’Ontario indique que le boulevard Lake Shore divise physiquement et opérationnellement les deux établissements.

• INSTALLATIONS – Plusieurs rapports soulignent l’importance d’améliorer l’utilisation des installations actuelles et d’élargir celles-ci. Le plan directeur de développement à long terme de la Place de l’Ontario établi par le cabinet d’architectes associés Zeidler Roberts (1982) recommandait l’ajout de nouvelles installations et l’amélioration des installations existantes pour conserver l’image de la Place de l’Ontario2.

• PARTICIPATION DE LA COLLECTIVITÉ – L’importance d’accroître la participation de la collectivité ressort de bon nombre de rapports, par exemple le plan stratégique à long terme de la Société d’exploitation de la Place de l’Ontario établi par Laventhol et Horwath (1987). Les consultants en gestion ont souligné la nécessité pour la Société d’exploitation de la Place de l’Ontario de solliciter la participation et l’appui de la collectivité dans le cadre de l’élaboration et de la mise en oeuvre de programmes interactifs importants3.

• ACCESSIBILITÉ DU PUBLIC – L’endroit doit être facilement accessible aux membres du public, avec des installations permettant le paiement de droits d’entrée.

• CIRCULATION DES PIÉTONS – Améliorer les entrées principales et consolider les réseaux piétonniers et les habitudes naturelles de circulation. Par exemple, dans le plan stratégique de 2007 de la Place de l’Ontario, 720 consultants de l’Université Ryerson ont indiqué que leur premier objectif directeur était l’amélioration de la connectivité et de l’accessibilité à la Place de l’Ontario et au sein de celle-ci.

• OUVERTURE TOUTE L’ANNÉE – Établir la Place de l’Ontario comme destination ouverte toute l’année. Cette recommandation ressort du plan directeur préliminaire de 1991 de la Commission Garrison, qui examine l’utilisation des terrains et des bâtiments à l’année. Le rapport affirme que l’élargissement des saisons d’activité implique non seulement de trouver une utilité à longueur d’année à bon nombre de bâtiments, mais aussi la programmation d’activités hivernales et intersaisonnières.

• ATTRACTIONS – Besoin d’améliorer et d’ajouter des attractions touristiques importantes.

• CARACTÈRE UNIQUE – Conserver et mettre en valeur l’aspect du terrain et de l’environnement avoisinant.

En 2011, le Bay Consulting Group a produit, en collaboration avec AECOM Canada, une étude sur la revitalisation de la Place de l’Ontario, qui avait comme objectif principal d’examiner des options viables pour l’avenir de la Place de l’Ontario et de suggérer une approche qui permettrait d’obtenir les résultats souhaités. L’étude s’est intéressée aux options suivantes.1. MAINTIEN DU STATU QUO – POURSUIVRE LES ACTIVITÉS TELLES QUELLES2. DESSAISISSEMENT – VENDRE LA PROPRIÉTÉ3. REVITALISATION – REVITALISATION IMPORTANTE DES ACTIVITÉS ACTUELLES

Au cours des réunions du comité, ces études antérieures se sont révélées d’excellentes ressources. Pour produire le rapport sur la revitalisation de la Place de l’Ontario, le comité consultatif a également complété les études existantes avec d’autres analyses, dont une analyse sociohistorique, une analyse intergouvernementale et une analyse des coûts et des modèles.ANNEXES comité consultatif du ministreMANDAT

Le comité consultatif du ministre relèvera du ministre du Tourisme, de laCulture et du Sport et :• fournira des conseils stratégiques au gouvernement visant la revitalisation totale de la Place de l’Ontario;• contribuera à la mise sur pied d’une nouvelle vision pour la Société d’exploitation de la Place de l’Ontario;• participera à la définition de paramètres, de concert avec le gouvernement quant au rôle des secteurs public et privé, et aux attentes connexes.

Le comité consultatif conseillera les intéressés au sujet des mesures à prendre pour la publication d’une demande de propositions concernant la revitalisation de la Place de l’Ontario.John Tory (PRÉSIDENT)John Tory est avocat, dirigeant d’entreprise, activiste communautaire et télédiffuseur. Ancien représentant élu, il a rempli les fonctions de député provincial de Dufferin Peel Wellington Grey, en tant que chef du Parti progressiste-conservateur et chef de l’opposition officielle au parlement de l’Ontario.

En 1995, M. Tory a rejoint le Rogers Group of Companies, d’abord comme président et directeur général de Rogers Media Inc., puis comme président et directeur général de Rogers Cable, le plus grand câblodistributeur et fournisseur de services Internet du Canada. À l’heure actuelle, il siège au conseil d’administration de Rogers Communications Inc. et de plusieurs autres sociétés.

M. Tory était membre fondateur du conseil d’administration et président bénévole de la Greater Toronto CivicAction Alliance (anciennement la Toronto City Summit Alliance), une organisation bien établie et respectée de construction urbaine. Il anime une émission de radio quotidienne de trois heures sur les ondes de la populaire station canadienne Newstalk 1010.

Joe HalsteadJoseph Halstead est président du conseil d’administration de la Société d’exploitation de la Place de l’Ontario. Il était auparavant commissaire responsable du développement économique, de la culture et du tourisme à la Ville de Toronto. À ce poste, il assumait également la responsabilité du secteur des parcs et loisirs, ainsi que des événements importants.

M. Halstead a passé 24 ans au gouvernement de l’Ontario dans cinq ministères différents, à divers postes de gestion. Il a grimpé les échelons et a été sous-ministre adjoint de la Culture, du Tourisme et des Loisirs.

Pina PetriconePina Petricone est associée dans le cabinet Giannone Petricone Associates Architects, un bureau polyvalent qui est réputé pour des projets comme Osteria Ciceri e Tria, Herman Miller Canada, le Centre for Ethics de l’Université de Toronto, la PCL Seminar Room, Inn on College et re:TREEtHOUSE – des travaux qui lui ont assuré l’admiration du monde entier comme en témoignent ses nombreux prix et publications.

Professeure agrégée à la faculté d’architecture, de paysagisme et de design John H. Daniels à l’Université de Toronto, Mme Petricone enseigne le design et la théorie critique à chaque niveau du programme d’architecture de deuxième cycle. Elle a été conseillère principale pour de nombreuses thèses primées d’étudiants, dont les propositions tendent à remettre en question les pratiques socio-esthétiques en architecture comme les constructions urbaines.

Mme Petricone a obtenu un baccalauréat en architecture de l’Université de Toronto en 1991 et, en 1995, récipiendaire d’une bourse, elle a décroché une maîtrise en architecture (II) de l’Université Princeton.

Robert (Bob) WongBob Wong possède une riche expérience dans les secteurs des entreprises, du gouvernement et du service communautaire. À l’heure actuelle, M. Wong occupe le poste de vice-président et chef du portefeuille chez Leon Frazer & Associates Inc. Auparavant, il était ministre de l’Énergie et ministre des Affaires civiques de l’Ontario.

M. Wong a commencé sa carrière commerciale comme analyste des valeurs mobilières et a travaillé comme cadre principal et administrateur dans diverses entreprises inscrites à la Bourse de Toronto, dont May Mikkila & Co Inc. et Goulding Rose & Turner Ltd.

M. Wong détient une maîtrise en administration des affaires de la Schulich School of Business de l’Université York et un baccalauréat ès sciences en mathématiques et physique de l’Université de Toronto.

Salima RawjiSalima Rawji est directrice principale de l’aménagement à Build Toronto, une société de promotion immobilière novatrice créée dans le cadre de la stratégie de la Ville de Toronto visant à accroître la compétitivité économique de Toronto. Auparavant, elle a assuré la gestion de projets de développement pour SmartCentres, l’un des promoteurs immobiliers les plus dynamiques au Canada, et a rempli diverses autres fonctions, comme celles de productrice de certains des festivals d’arts culturels les plus prisés de Toronto pour le Harbourfront Centre, notamment le Hot and Spicy Food Festival et Masala!Mehndi! Masti!

Dans ses temps libres, Salima Rawji s’engage au sein de la collectivité. Elle a joué un rôle primordial dans la création de TORONTO+acumen en 2010, où elle poursuit ses activités à titre de membre du conseil. Elle est coprésidente du conseil d’Emerging Leaders Network (ELN), dont la mission est de faire progresser la région de Toronto au moyen de la sensibilisation, de l’influence et de l’action. En plus de son travail auprès de TORONTO+acumen et d’ELN, elle fait partie du comité de placements de RISE Asset Development, une entreprise de microfinancement finançant des entrepreneurs ayant une maladie mentale ou des problèmes de toxicomanie, où elle agit aussi comme mentor.

Salima Rawji détient une maîtrise en administration des affaires de la Rotman School of Management de l’Université de Toronto, ainsi qu’un baccalauréat en commerce de la Sauder Business School de l’Université de Colombie-Britannique, où elle a été élue pour prononcer le discours d’adieu de sa promotion.

Steven Davidson

Steven Davidson est sous-ministre du Tourisme, de la Culture et du Sport. Le ministère oeuvre dans trois secteurs à croissance rapide de l’économie de l’Ontario et supervise 21 attractions et organismes de l’Ontario.

M. Davidson a été sous-ministre adjoint de la Division de la culture au ministère du Tourisme et de la Culture, et sous-ministre adjoint de la Division des politiques, programmes et services de l’ancien ministère de la Culture.

M. Davidson détient un BA en histoire de l’Université Queen’s et une maîtrise en archives de l’Université de Colombie-Britannique. Il a également terminé le programme de gestion publique de l’Université Queen’s.

Infrastructure OntarioLe comité compte aussi un représentant d’Infrastructure Ontario, organisme de la Couronne responsable de la gestion du renouvellement de l’infrastructure publique de l’Ontario et de la gestion du portefeuille immobilier du gouvernement de l’Ontario.

© Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2012

Anglais

ISBN 978-1-4435-9979-5 (version imprimée)

ISBN 978-1-4435-9980-1 (PDF)

ISBN 978-1-4606-0121-1 (format accessible en Word)

Français

ISBN 978-1-4435-9982-5 (version imprimée)

ISBN 978-1-4435-9983-2 (PDF)

ISBN 978-1-4606-0122-8 (format accessible en Word)