région métropolitaine de québec 2015 2016...l’étude bilan et perspectives 2015-2016 pour la...
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BILAN ET PERSPECTIVESRégion métropolitaine de Québec
2015 2016
quebecinternational.ca
TERRIToIRE dE LA RégIoN méTRoPoLITAINE dE QuéBEC
ÎLE D’ORLÉANSQUÉBEC
BOISCHATEL
L’ANGE-GARDIEN
LAC-BEAUPORT
SAINTE-BRIGITTE-DE-LAVAL
CHÂTEAU-RICHER
SAINT-AUGUSTIN-DE-DESMAURES
L'ANCIENNE-LORETTE
STE-CATHERINE-DE-LA-JACQUES-CARTIER
NEUVILLE
SAINT-GABRIEL-DE-VALCARTIER
STONEHAM-ET-TEWKESBURY
LAC-ST-JOSEPH
LÉVIS
SAINT-LAMBERT-DE-LAUZON
BEAUMONT
SAINT-HENRI
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TABLE dES mATIèRES
Méthodologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2
Note aux lecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2
Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3
Croissance économique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
Pouvoir d’achat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Marché du travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .8
Investissement non résidentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
Avantages-coûts compétitifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
Marché de l’habitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
Démographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Tourisme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
Annexe 1Principaux indicateurs économiques de la RMR de Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Annexe 2Liste des principaux projets d’investissement privés non résidentiels en cours et annoncés dans la RMR de Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Liste des principaux projets d’investissement publics en cours et annoncés dans la RMR de Québec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
Annexe 3Liste des principaux employeurs privés par secteur d’activité dans la RMR de Québec . . . . . . . 24
Glossaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .26
BILAN ET PERSPECTIVES
Région métropolitaine de Québec
2015 2016
méTHodoLogIE L’étude Bilan et perspectives 2015-2016 pour la RMR de Québec, réalisée par Québec International, dresse le portrait des principaux indicateurs économiques qui permettent d’évaluer la performance de la région . Elle porte un regard objectif sur les résultats obtenus en 2015 et sur ceux que nous prévoyons pour les prochaines années . L’étude permet également de comparer l’évolution d’un certain nombre de variables économiques de la région avec celles des autres régions métropolitaines canadiennes .
Huit thématiques ont été retenues pour cette analyse : la croissance économique, le pouvoir d’achat, le marché du travail, l’investissement non résidentiel, les avantages-coûts compétitifs, le marché de l’habitation, la démographie et le tourisme . Le lecteur trouvera en annexes la liste des grands chantiers en cours dans la région, la liste des principaux employeurs de la région, ainsi qu’un historique des indicateurs économiques analysés .
L’étude réalisée par Québec International s’appuie sur des données statistiques publiées par des organismes reconnus . Certains indicateurs ont été traités et analysés de manière à établir des prévisions pour les cinq prochaines années .
NoTE AuX LECTEuRSCette étude a été produite par le département d’Études économiques et veille stratégique de Québec International . Les professionnels de cette équipe ont pour mandat d’assurer la disponibilité d’une information économique de qualité . Ils sont appelés à suivre l’évolution de la conjoncture économique et de l’environnement d’affaires à l’échelle régionale, nationale et internationale et à réaliser différentes recherches et analyses permettant d’identifier des opportunités, d’orienter les stratégies de développement et de définir les actions à mettre en place pour soutenir la croissance de notre économie régionale . Pour plus d’information sur les services offerts par Québec International, visiter le site Web à l’adresse quebecinternational .ca .
Cette publication est basée sur l’information disponible en avril 2016 .
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Région métropolitaine de Québec
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La RMR de Québec s’est positionnée comme un leader économique au Canada ces dernières années. Les stratégies de développement mises en place pour appuyer l’économie du savoir, diversifier son tissu industriel, stimuler l’implication du secteur privé et accroître l’intégration de processus innovants donnant une plus forte valeur ajoutée à son offre de biens et services se sont avérées judicieuses. Plus encore, la somme de ces actions permet à la région d’être proactive à l’égard de différentes contraintes, telles que le recul de l’industrie manufacturière à la fin des années 2000, le réveil des pays émergents, la volatilité de la devise canadienne et l’instabilité du prix du pétrole. Par ses efforts, la région de Québec s’élève parmi les premières de classe à l’échelle canadienne en raison de son taux de croissance du PIB réel, de ses excellentes perspectives d’emploi et de la diversité de ses projets d’investissement.
L’analyse qui suit donne un portrait de l’évolution de ces différentes variables économiques au cours de la période comprise entre 2010 et 2015 . Elle fait ressortir la performance de la RMR de Québec qui offre aujourd’hui un environnement attractif auprès des entreprises désireuses de s’implanter ou de prendre de l’expansion . À cet effet, l’édition 2016 de l’étude Choix concurrentiels de KPMG confirme que Québec maintient le 1er rang mondial parmi toutes les métropoles de plus de 100 000 habitants présentes dans les marchés à maturité pour ses avantages-coûts compétitifs . Cette étude bisannuelle indique qu’il en coûte 16,1 % moins cher de s’établir et de faire affaire à Québec comparativement à la moyenne des villes américaines; une amélioration considérable par rapport au 9,3 % obtenu en 2014 .
Notre étude donne aussi l’opportunité d’avancer certaines perspectives à moyen terme . La disponibilité de main-d’œuvre qualifiée, l’expansion des secteurs de force, le développement de marchés extérieurs, l’attraction d’investissements étrangers et le démarrage de nouvelles entreprises constitueront d’ailleurs des enjeux qui influenceront la vitesse de croissance de la région de Québec dans le futur . Selon nos prévisions, le PIB réel pourrait croître en moyenne de 2 % par année d’ici 2020 .
Il apparaît donc que des efforts devront être maintenus pour appuyer les secteurs de force et accroître la compétitivité des entreprises de la RMR de Québec . La volonté des acteurs socio-économiques d’améliorer l’environnement d’affaires en modernisant les infrastructures de transport, d’enseignement, de R-D, de même que les parcs et zones industriels contribuera à soutenir la création et l’expansion d’entreprises . De plus, la création de synergie entre les centres de recherche et le milieu des affaires rendra plus accessible le partage d’expertises et appuiera le développement de nouveaux marchés . Enfin, le climat de confiance dégagé par la région métropolitaine s’avérera un atout pour augmenter l’accueil de nouveaux immigrants, un facteur essentiel à l’accroissement démographique .
SommAIRE
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CRoISSANCE éCoNomIQuELa RMR de Québec a généré un produit intérieur brut (PIB) de 34,3 G$ en 2015, une augmentation de 1,4 % par rapport à 2014. La région a enregistré une croissance supérieure à celle observée pour le Québec (+1,1 %) et le Canada (+1,2 %). Soulignons d’ailleurs que cette performance lui permet également de maintenir son expansion pour une 24e année consécutive, la plus longue période observée à l’échelle canadienne. Qui plus est, Québec a affiché une progression moyenne annuelle de 1,6 % entre 2010 et 2015, se positionnant ainsi comme l’une des plus performantes dans l’est du Canada.
Tous les secteurs ont contribué à la croissance économique de la région de Québec en 2015, une première depuis 2003 . Poursuivant sa reprise depuis trois ans, l’industrie manufacturière a inscrit une hausse annuelle de 4,9 % . Elle accroît sa présence du côté de la fabrication de biens à forte valeur ajoutée et elle profite de l’amélioration de certains facteurs, notamment de la dépréciation du dollar canadien et de la reprise économique américaine . L’industrie de la construction a suivi avec un gain annuel de 3,4 %, lui permettant d’effacer la perte de terrain encourue les deux années précédentes . La réalisation de chantiers résidentiels importants, particulièrement du côté locatif, combiné au lancement graduel de nouveaux projets non résidentiels, ont également retenu l’attention l’an dernier . Le secteur des services a timidement maintenu son expansion avec une augmentation de son PIB de 0,4 % . Le rendement des services à la production (+0,7 %) et à la consommation (+0,2 %) a fait contrepoids au resserrement de l’administration publique (-0,3 %) . Enfin, souvent oublié en raison de sa petite taille (4 % de l’économie régionale), le secteur primaire a inscrit un gain de 12,4 % en raison de l’amélioration du rendement du milieu agricole et d’une reprise, bien qu’encore timide, de l’industrie forestière .
La solidité économique dont fait preuve la région de Québec se reflète sur l’évolution de son PIB par habitant, une variable permettant de mesurer le niveau de vie d’une population . En 2015, il s’établissait à 42 493 $ (37 950 $ au Québec), affichant une hausse de 0,7 % par rapport à 2014 (+0,5 % au Québec) . La région occupait ainsi la position de tête à l’échelle québécoise . Nous sommes confiants que la bonne tenue de l’emploi, de même que la majoration des salaires et d’autres revenus, constitueront des facteurs propices à la croissance du PIB par habitant à Québec ces prochaines années . D’ici 2020, les prévisions laissent entrevoir un accroissement d’environ 5,5 % par rapport à 2015, qui surpasserait l’augmentation de 2,9 % observée entre 2010 et 2015 .
Notons que l’accroissement du PIB dans la RMR de Québec s’est accompagné l’an dernier d’une forte hausse de l’emploi (+2 %) . Ce scénario, également observé par le passé, a freiné la progression du niveau de productivité 1 . En 2015, le ratio PIB réel sur le nombre d’emplois s’élevait à 77 641 $ dans la région (76 498 $ au Québec), une diminution de 0,5 % par rapport à 2014 (+0,2 % au Québec) . Malgré ce soubresaut, le niveau de productivité affiche
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1 La productivité du travail se mesure en divisant le PIB réel par le nombre d’heures travaillées . Ce ratio permet de connaître la valeur des biens et services produits pour chaque heure de travail complétée . Toutefois, le concept des heures travaillées n’est pas disponible au niveau des régions métropolitaines de recensement . L’utilisation du nombre d’emplois permet de contourner cette problématique et d’ainsi connaître, pour chaque région, la valeur des biens et services produits par chaque travailleur .
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Région métropolitaine de Québec
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PIB réel : Portrait des 8 principales RmR canadiennes
PIB réel PIB par emploi PIB par habitant
2015 Variation 2014-2015 2015 Variation 2014-2015 2015 Variation 2014-2015 M$ % $ % $ %
Québec 34 264,7 1,4 77 641 (0,5) 42 493 0,7
Toronto 317 808,0 3,3 100 013 0,4 51 845 2,0
Montréal 166 520,7 1,3 81 644 0,3 41 008 0,5
Vancouver 122 520,9 3,4 94 399 1,7 48 923 2,2
Calgary 115 697,7 (2,5) 141 788 (4,5) 80 359 (4,8)
Edmonton 88 492,6 (1,5) 116 220 (3,6) 64 912 (3,8)
Ottawa 64 725,4 1,1 91 143 0,6 48 593 (0,0)
Winnipeg 36 304,3 1,7 85 512 (1,6) 45 756 0,3
Sources : Conference Board du Canada, Statistique Canada et Québec International
PIB réel de la RmR de Québec Croissance moyenne annuelle par période de 5 ans
Sources : Conference Board du Canada et Québec International
28,2
31,7
34,3
37,7
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2005 2010 2015 2020p
G$
+2,3 %par année
+1,6 %par année
+2 %par année
une augmentation moyenne de 0,3 % par année entre 2010 et 2015 (+0,6 % au Québec) . Dans la perspective où l’ensemble des secteurs contribuera à soutenir la performance économique de Québec, le ratio PIB réel sur le nombre d’emplois pourrait enregistrer une hausse moyenne de près de 1 % annuellement d’ici 2020 .
Par sa structure industrielle diversifiée, Québec s’inscrit comme l’une des régions canadiennes les plus performantes et cela se traduit notamment par une amélioration de la qualité de vie de ses habitants et de la productivité des travailleurs . Pour maintenir son dynamisme et amener la croissance moyenne de son PIB à près de 2 % par année d’ici 2020, les différents acteurs économiques devront continuer de s’investir afin de profiter des nouvelles ouvertures à l’international et de s’ajuster aux contraintes conjoncturelles persistantes .
8
PouVoIR d’ACHATSALAIRE moyENSelon le Conference Board du Canada, un travailleur gagnait un salaire moyen de 42 248 $ en 2015 dans la RMR de Québec (41 540 $ au Québec) . La région enregistrait une augmentation de 1,8 % par rapport à 2014 (+1,3 % au Québec), un gain supérieur à celui de 0,5 % observé l’an passé . La bonne tenue de l’emploi, particulièrement à plein temps, la diversité des postes occupés, de même que le besoin de main-d’œuvre dans l’ensemble des secteurs de l’économie, constituent autant de facteurs stimulant la hausse du salaire moyen . Fort de ces atouts, la majoration des salaires se poursuivra au cours des prochaines années à Québec . Les perspectives retenues d’ici 2020 laissent entrevoir une hausse de près de 2 % annuellement, une croissance presque similaire à ses consœurs canadiennes .
REVENu PERSoNNEL dISPoNIBLEEn 2015, la région de Québec a enregistré un revenu personnel disponible (RPD) par habitant de 34 230 $ (26 767 $ au Québec), inscrivant une hausse de 3,4 % par rapport à 2014 (+2,7 % au Québec) . Elle conservait ainsi le 1er rang au Québec et à l’échelle canadienne, continuant à réduire l’écart qui la sépare d’Ottawa et de Vancouver . Qui plus est, avec une croissance moyenne de 2,9 % enregistrée entre 2010 et 2015, Québec s’est hissée comme l’une des plus performantes dans l’est du Canada . Les efforts pour appuyer l’expansion économique, la majoration des salaires et la bonne tenue de l’emploi se refléteront dans l’accroissement du RPD par habitant . Les perspectives retenues laissent entrevoir une hausse annuelle moyenne de 3 % d’ici 2020 .
TAuX d’INfLATIoNLe prix du panier de consommation progresse graduellement dans la région métropolitaine de Québec, comme pour les autres RMR canadiennes . En 2015, le taux d’inflation était de 1 % à Québec (+1,1 % au Québec et au Canada) . La pression à la hausse sur les prix à la consommation est demeurée contrôlée, notamment en raison de la baisse des coûts de l’énergie . De plus, l’augmentation du taux d’inflation est demeurée inférieure à celle observée pour le RPD par habitant et pour le salaire moyen, un facteur déterminant pour l’amélioration du pouvoir d’achat . Bien que les effets liés à la baisse du prix des produits énergétiques puissent s’estomper peu à peu et que la hausse du prix des aliments et des autres biens de consommation se poursuive, la majoration du panier de consommation devrait demeurer inférieure à 2 % annuellement à Québec d’ici les 5 prochaines années .
VENTES Au déTAILLa bonne tenue économique régionale, combinée à l’accroissement du revenu des individus, se reflètent positivement sur la consommation . En 2015, les ventes au détail ont atteint 13,5 G$ dans la région, enregistrant une hausse de 1,6 % par rapport à 2014 (+1 % au Québec) . De plus, la région peut compter sur les retombées engendrées par l’arrivée de nouveaux détaillants, la modernisation des infrastructures existantes et l’expansion de l’offre commerciale sur l’ensemble du territoire . Dans un contexte où le commerce électronique est appelé à prendre de l’ampleur, le rendement des détaillants de la région continuera à dépendre des facteurs énumérés précédemment, de même que des efforts pour demeurer compétitifs et pour s’ajuster aux répercussions du vieillissement de la population . Selon le Conference Board du Canada, les perspectives sont positives puisque les ventes devraient progresser en moyenne d’environ 3,7 % par année d’ici 2020, surpassant la moyenne de 2,2 % observée entre 2010 et 2015 .
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Pouvoir d’achat : Portrait des 8 pincipales RmR canadiennes, 2015
RPD par habitant Salaire moyen Taux d’inflation
$ Variation (%) $ Variation (%) % 2015 2014-2015 2015 2014-2015 2015
Québec 34 230 3,4 42 248 1,8 1,0
Calgary 50 334 4,6 72 766 1,2 1,2
Edmonton 44 583 5,4 65 011 1,6 1,2
Ottawa 38 201 0,7 52 345 1,2 0,9
Vancouver 36 999 4,2 46 661 1,9 1,2
Toronto 34 954 2,8 50 996 2,0 1,6
Winnipeg 34 999 4,2 45 041 1,7 1,3
Montréal 31 659 3,2 43 157 2,0 1,4
Sources : Conference Board du Canada et Québec International
Portrait des ventes au détail, RmR de Québec
Ventes au détail (g) Variation annuelle (d)
12 150
12 503
12 710
13 098
13 315
13 525
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12 000
12 500
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14 000
2010 2011 2012 2013 2014 2015
%M$
Sources : Conference Board du Canada et Québec International
fAILLITESSelon le Bureau du surintendant des faillites, la RMR de Québec a dénombré 2 061 faillites en 2015, 166 de plus par rapport à 2014 (+8,8 %) . La région passait au-dessus de la barre des 2 000 pour une première fois en 5 ans . Malgré l’accroissement de l’emploi, le bas taux d’inflation, les taux d’intérêt favorables et la hausse du revenu disponible, la santé financière des consommateurs a été ébranlée . À cet effet, 1 926 personnes ont déposé leur bilan, soit 178 de plus que l’année précédente (+10,2 %) . Néanmoins, nous demeurons confiants que cette situation ne sera que temporaire puisque les facteurs énumérés précédemment devraient perdurer en 2016 et 2017 . Du côté des entreprises, la RMR a dénombré 135 dépôts de bilan en 2015, 12 de moins qu’en 2014 (-8 %) . La capacité d’innovation et le développement de marchés ont constitué des atouts pour l’amélioration du rendement financier des entreprises .
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3Nos attentes étaient élevées pour 2015 en raison de la reprise de l’économie américaine, de l’expansion du secteur des services et du départ de nouveaux chantiers de construction. La RMR de Québec a relevé le défi avec la création de 8 600 emplois par rapport à 2014, qui faisait d’ailleurs suite au gain des 5 200 obtenus l’année précédente. La région terminait ainsi l’année 2015 avec un sommet de 442 300 emplois.
Tous les secteurs d’activité ont contribué à la création d’emplois dans la région de Québec l’an dernier, et ce, pour la première fois depuis 2011 . L’ensemble des services a enregistré un gain annuel de 3 300 emplois . Le secteur commercial, de même que les services d’enseignement, de santé et de services sociaux, ont grandement contribué à cette performance . Pour l’industrie de la construction, 2 700 emplois ont été créés afin de répondre aux besoins générés par la réalisation de chantiers résidentiels et de projets d’infrastructure . Quant au secteur manufacturier, il a poursuivi sa reprise, inscrivant une création de 2 500 emplois . L’amélioration des carnets de commandes et les avantages-coûts compétitifs pour l’exploitation d’une entreprise à Québec amènent certains fabricants à s’établir ou à prendre de l’expansion sur le territoire .
La bonne tenue de l’emploi tire son dynamisme de l’ensemble de l’économie régionale, mais plus encore, de l’essor de l’économie du savoir . Les secteurs matures et en développement qui emploient une main-d’œuvre de pointe, qui utilisent des actifs intangibles dans des activités nécessitant un degré de connaissance élevé ou qui produisent en série, ont d’ailleurs intensifié leur besoin de main-d’œuvre ces dernières années . Les résultats sont éloquents lorsque nous regardons le bilan des 5 dernières années . Entre 2010 et 2015, la RMR de Québec a enregistré la création de 30 000 emplois 2 . On constate que 1 nouvel emploi sur 2 était rattaché à l’économie du savoir . À cet effet, l’emploi lié à l’économie du savoir a affiché une croissance de 8,6 % sur une période de 5 ans, surpassant celle de 7,5 % obtenue pour l’emploi total de la région . À titre comparatif, au Québec et au Canada, c’est 1 emploi nouvellement créé sur 3 qui est rattaché à l’économie du savoir . Ainsi, à l’inverse de la région de Québec, on constate qu’au Québec, l’emploi total s’est accru plus rapidement que l’emploi lié à l’économie du savoir entre 2010 et 2015 . La présence de pôles de recherche, l’importance des services financiers, d’assurances et administratifs, l’expansion du milieu de la fabrication de biens à forte valeur ajoutée (produits chimiques, composantes électroniques, matériel de transport, produits métalliques, etc .) et la réalisation de chantiers d’envergure constituent des facteurs qui ont stimulé la création d’emplois de haut savoir à Québec ces dernières années; une situation qui se poursuivra à moyen et à long termes .
D’autres indicateurs reflètent aussi le besoin de main-d’œuvre dans la région . Passé sous la barre des 6 % depuis 2004, le taux de chômage était de 4,7 % en 2015 (7,6 % au Québec), se positionnant comme l’un des plus faibles au Canada . Québec occupait d’ailleurs le 1er rang du côté des 15-24 ans (7,2 %) et des 25-54 ans (4,1 %) l’an passé . Quant au taux d’emploi, il conserve sa tangente haussière ; il a atteint un sommet de 66 % en 2015 (59,9 % au Québec) . À cet effet, les taux observés chez les 15-24 ans (70,4 %) et les 25-54 ans (89,2 %) étaient les plus élevés observés au Canada . Cependant, l’amélioration de ces indicateurs au fil des années laisse entrevoir que le bassin de travailleurs disponibles se raréfie dans la région . Cette contrainte amène un défi de taille pour les employeurs à la recherche de nouveaux candidats en vue d’assurer la croissance de leur entreprise, d’intégrer de nouvelles expertises
mARCHé du TRAVAIL
2 Basé sur une moyenne mobile de 3 ans
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Région métropolitaine de Québec
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marché de l’emploi : Portrait des 8 grandes RmR canadiennes
Emploi (‘000) Variation (%) Taux de chômage Taux d’emploi 2015 2014-2015 2010-2015 Total 25-54 ans Total 25-54 ans
Québec 442,3 2,0 6,4 4,7 4,1 66,0 89,2
Toronto 3 176,7 2,9 10,3 7,0 5,9 62,2 80,0
Montréal 2 040,9 1,1 4,6 8,4 7,4 60,8 80,4
Vancouver 1 298,5 1,7 8,2 5,9 4,7 60,9 80,5
Calgary 815,8 2,0 16,3 6,4 5,7 69,1 83,9
Edmonton 761,0 2,2 19,0 6,0 5,1 69,0 82,5
Ottawa 710,6 0,5 3,6 6,5 4,9 64,7 84,3
Winnipeg 424,5 3,3 6,6 6,0 5,0 65,0 83,7
Sources : Statistique Canada et Québec International
Importance de l’économie du savoir dans le marché de l’emploi
Variation (%) Taux d’emploi 2010-2015 2010 2015
RMR de Québec Emploi total 7,5 100 100 Emploi économie du savoir 8,6 40,8 41,2
Le Québec Emploi total 4,6 100 100 Emploi économie du savoir 3,5 47,1 46,6
Canada Emploi total 5,2 100 100 Emploi économie du savoir 3,8 49,0 48,9
Ontario Emploi total 5,0 100 100 Emploi économie du savoir 5,3 51,5 51,4
Note : Calculs basés sur une moyenne mobile de 3 ansSources : Statistique Canada et Québec International
et de combler le remplacement d’éventuels départs à la retraite . Qui plus est, l’indice de remplacement indiquait en 2015 que pour 10 personnes potentiellement aptes à prendre leur retraite (55-64 ans), 9 jeunes (20-29 ans) étaient potentiellement aptes à entrer sur le marché du travail .
En somme, le besoin de travailleurs demeure bien présent dans la région, notamment en raison de la diversification de son tissu industriel et de l’expansion de l’économie du savoir . Toutefois, la rareté de candidats potentiels s’intensifie et le début de l’année 2016 en donne d’ailleurs un très bon aperçu . Dans ce contexte, la création d’emplois demeurera positive ces prochaines années, mais la hausse moyenne annuelle de 1,2 % observée entre 2010 et 2015 pourrait faire place à une progression moyenne de 1 % pour la période comprise entre 2015 et 2020 .
2 Basé sur une moyenne mobile de 3 ans
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INVESTISSEmENT NoN RéSIdENTIEL4
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Selon Statistique Canada, il s’est investi 863 M$ dans le secteur non résidentiel de la RMR de Québec en 2015, soit une diminution de 19,5 % par rapport à l’année exceptionnelle de 2014. Le repli observé l’an dernier n’était pas unique à Québec, alors qu’une baisse de 7,7 % a été enregistrée pour l’ensemble du Québec. Au Canada, les dépenses en immobilisation se sont limitées à une faible augmentation de 0,3 %.
Si les sommes investies ont décéléré l’an dernier dans la région, les marteaux n’ont pas cessé de résonner pour autant . Tout d’abord, plusieurs chantiers d’envergure ont pris fin en cours d’année, soit plus d’une centaine ayant généré des dépenses totales évaluées à plus de 1,7 G$ . Parmi les plus importants, on comptait le Centre Vidéotron, l’expansion commerciale du côté de la Rive-Sud et de la Rive-Nord (Costco, Latulippe, Avril, Sportium, Les Galeries de la Capitale, Wal-Mart, etc .), l’ouverture du parc d’innovation Michelet qui a accueilli ABB et la réfection du Musée de la civilisation . L’année 2015 semble avoir été une année de réflexion sur les besoins futurs et de préparation en vue du lancement d’éventuels grands projets non résidentiels . Le Groupe Dallaire a d’ailleurs attiré l’attention avec l’annonce de son projet ‘‘Le Phare’’, qui pourrait générer des investissements de 600 M$ d’ici les 10 prochaines années . De plus, d’importantes filiales étrangères ont annoncé leur intention d’étendre leurs activités sur le territoire de Québec (Medicago, OVH, Larian Studio, Microsoft, Gearbox, etc .) . Le total des sommes investies par ces filiales dépassera la barre des 500 M$ .
Le secteur non résidentiel se porte bien dans la RMR de Québec . Entre 2010 et 2015, 958 M$ ont été investis en moyenne par année, une majoration de 6,8 % par rapport à la période précédente . L’accroissement se poursuivra au cours des 5 prochaines années en raison des projets importants annoncés . La région maintiendra ses efforts pour offrir des espaces commerciaux, institutionnels et industriels favorables à l’implantation et à l’expansion d’entreprises, mais aussi facilitant la mise en place de nouvelles technologies . De plus, des travaux d’envergure se prolongeront ou débuteront afin de répondre aux différents besoins rattachés à l’enseignement, à la santé, au transport en commun, au transport de marchandises et à d’autres services d’utilité publique .
Tout comme l’an dernier, les chantiers démarreront progressivement en 2016, pour s’intensifier dans la 2e moitié de l’année . La diversité des projets, les avantages-coûts de faire des affaires à Québec et la volonté d’offrir des espaces répondant aux nouveaux besoins des entreprises stimuleront l’investissement non résidentiel . Selon nos estimations, la RMR de Québec dénombrerait près de 160 projets d’envergure en cours et annoncés dont les dépenses pourraient atteindre 9 G$ . Du côté industriel, les investissements seront soutenus par la volonté de moderniser leurs infrastructures afin d’améliorer les procédés et les coûts de production . De plus, le bas taux d’inoccupation de 3,7 %, observé pour la moyenne des parcs industriels 3, laisse présager que l’implantation et l’expansion d’entreprises manufacturières passeront par la construction de nouvelles infrastructures et l’ouverture de nouveaux espaces . L’expansion du parc industriel de Saint-Augustin, la construction des parcs d’innovation Michelet et d’Estimauville, de même que l’ouverture de l’Innoparc de Lévis constituent des exemples . Pour le secteur commercial, les dépenses seront soutenues par l’amélioration des infrastructures existantes et l’arrivée de nouveaux détaillants . La dynamique de ce secteur dépendra également des actions qui seront prises pour s’ajuster aux
3 Source : Côté Conseil immobilier, Bilan immobilier commercial 2015
2015 2016
BILAN ET PERSPECTIVES
Région métropolitaine de Québec
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INV
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changements des habitudes de consommation qu’amène l’expansion du commerce électronique . Quant au marché des édifices de bureaux, l’année 2016 pourrait demeurer modeste . Certaines institutions publiques poursuivront la modernisation de leurs installations . Cependant, bien que la région affiche le plus faible taux d’inoccupation au Canada, soit de 7,3 % en décembre 2015, le marché continuera d’absorber certains inventaires avant de démarrer de grands projets .
Dans le cadre analysé précédemment, la région démontre qu’elle évolue dans un environnement où les constructeurs et les promoteurs planifient leurs projets sur plusieurs phases, une situation qui permet de limiter les surplus d’offres et de stabiliser les hausses du prix des loyers . Elle fait aussi la preuve que cette dynamique peut cohabiter avec la réalisation en cours ou future d’infrastructures importantes (aéroport, port, Manège militaire, Service rapide par bus (SRB), hôpital, etc .) .
Investissement non résidentiel : Portait de la RmR de Québec
0
200
400
600
800
1 000
1 200
2010 2011 2012 2013 2014 2015
M$ Commercial Institutionnel et gouvernemental Industriel
69 M$
173 M$
681 M$
111 M$
166 M$
681 M$
114 M$
176 M$
787 M$
83 M$
196 M$
793 M$
122 M$
178 M$
541 M$
79 M$
165 M$
619 M$
Sources : Statistique Canada et Québec International
Taux d’inoccupation non résidentiel pour la RmR de Québec, 2016
Secteur Rive-Nord Rive-Sud RMR
Industriel 3,8 % 3,4 % 3,7 %
Commercial 6,0% 7,1 % 6,3 %
Bureau nd nd 7,3 %
Sources : Côté Conseil immobilier et Groupe Altus
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5La région de Québec se positionne comme chef de file à l’égard des coûts d’exploitation d’une entreprise. L’édition 2016 de l’étude Choix concurrentiels de KPMG confirme que Québec maintient le 1er rang mondial parmi toutes les métropoles de plus de 100 000 habitants présentes dans les marchés à maturité pour ses avantages-coûts compétitifs. Cette étude bisannuelle indique qu’il en coûte 16,1 % moins cher de s’établir et de faire affaire à Québec comparativement à la moyenne des villes américaines, une amélioration considérable par rapport au 9,3 % obtenu en 2014.
L’étude de KPMG évalue 26 éléments de coûts rattachés à 19 types d’activités, et ce, pour 111 régions métropolitaines présentes dans 10 pays . À cet effet, les coûts sont comparés à une référence américaine qui s’obtient en faisant la moyenne des coûts des quatre plus grandes villes américaines des États-Unis (New York, Los Angeles, Chicago et Dallas-Fort Worth) . Cette analyse de KPMG met aussi en parallèle les facteurs qui influencent le choix d’un emplacement géographique, à savoir le bassin de main-d’œuvre qualifiée, les conditions économiques, le degré d’innovation, les infrastructures, de même que le coût et la qualité de vie .
Dans l’édition 2016, la compétitivité des principales régions internationales s’est accrue par rapport à celles des régions américaines, particulièrement en raison de l’appréciation de la devise américaine . En effet, le taux de change canadien était de 1,34 $ pour l’exercice de 2016, comparativement à 1,05 $ lors de l’exercice de 2014 . Cependant, celui-ci n’explique pas tout . Les régions analysées évoluent dans un environnement mondial de plus en plus compétitif où l’écart entre les juridictions s’amoindrit constamment . Pour se distinguer à l’échelle internationale, la région de Québec peut compter sur les différents programmes gouvernementaux canadiens et québécois qui offrent divers incitatifs auprès des entreprises locales et étrangères (crédits d’impôt et congés fiscaux), de même que des bas prix de l’énergie . Enfin, de par son environnement régional, Québec se différencie par ses faibles loyers industriels et ses salaires compétitifs, contribuant ainsi à réduire les frais d’exploitation et offrir un environnement d’affaires concurrentiel à l’échelle du Canada .
Les résultats de 2016 ont révélé que Québec démontre un avantage concurrentiel marqué au niveau mondial dans les 4 principaux domaines que sont la R-D (33,8 %), les services aux entreprises (31,3 %), les services numériques (29,3 %) et le secteur de la fabrication (9,8 %) . Plus spécifiquement, du côté de la R-D, elle se distingue par ses avantages-coûts liés aux essais cliniques (34,7 %), à la mise à l’essai de systèmes électroniques (33,9 %) et à la recherche biomédicale (33,1 %) . Les services aux entreprises s’appuient, de leur côté, sur les services financiers (32,7 %) et les centres de services partagés (32 %) . Quant aux services numériques, qui constituent une force à Québec, ils démontrent leur compétitivité dans les secteurs du jeu vidéo (32 %) et du développement de logiciels (26,9 %) . Notons que pour chacun de ses sous-secteurs, Québec occupe le 1er rang mondial parmi toutes les régions comptant plus de 100 000 habitants et étant présentes dans des marchés à maturité . Pour le secteur manufacturier, Québec offre des coûts d’exploitation inférieurs à la moyenne des villes américaines pour l’ensemble des 12 sous-secteurs . La fabrication de matériel médical (13,4 %), de composantes métalliques (11,8 %), de produits pharmaceutiques (11,5 %), de produits de plastique (11,2 %) et d’équipements de télécommunication (9,9 %) offre les plus faibles coûts à l’échelle régionale .
AVANTAgES-CoÛTS ComPéTITIfS
BILAN ET PERSPECTIVES
Région métropolitaine de Québec
2015 2016
AV
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Avantages-coûts d’exploiter une entreprise dans la RmR de Québec Par sous-secteur d’activité, 2016
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Coût plus faible Coût plus élevé
Secteurs R-D Services aux entreprises Services numériques
34,7 % 33,9 % 33,1 % 32,7 % 32 %30,2 %
26,9 %
9,8 %
Avantages-coûts d’exploiter une entreprise : Classement des 7 pincipales RmR canadiennes
13 %
13,6 %13,8 %
14,4 %
14,8 %15,1 %
16,1 %
Québec Winnipeg Montréal Toronto Vancouver Edmonton Calgary États-Unis
Coût plus faible Coût plus élevé
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0,0 %
Source : Étude Choix concurrentiels, KPMG, 2016
Source : Étude Choix concurrentiels, KPMG, 2016
Les résultats de 2016 confirment que la région a les outils nécessaires pour attirer des entreprises étrangères et soutenir la compétitivité des entreprises locales . Québec démontre également sa détermination à garder sa position de tête parmi les endroits par excellence pour implanter et exploiter une entreprise au Québec et au Canada . Pour consolider cette réputation et se démarquer de ses concurrents, la région veille à maintenir une croissance économique soutenue et à offrir des établissements institutionnels, d’enseignement et de recherche de haut niveau, de même que des infrastructures industrielles et de transport de qualité .
Le bilan résidentiel de la RMR de Québec a légèrement surpassé nos attentes en 2015. Les mises en chantier ont affiché une augmentation de 22,3 %, pour atteindre 5 442 unités, mettant fin à deux baisses annuelles consécutives. Concernant le marché de la revente, la hausse s’est poursuivie. La région a enregistré 6 623 transactions de propriétés existantes, une croissance de 2,4 % par rapport à 2014.La bonne tenue des mises en chantier l’an dernier s’explique par un accroissement considérable de la construction d’unités locatives . Le parc immobilier résidentiel s’est agrandi de 4 155 appartements, contre 2 843 en 2014, une hausse de 46,2 % . La région n’avait pas connu autant d’activité dans ce marché depuis 20 ans . À court terme, il est fort possible que le prolongement de certains projets, enclenchés en 2015, et l’écoulement des unités ramènent le nombre de nouveaux chantiers autour de 2 500 unités annuellement . La remontée du taux d’inoccupation, qui s’établissait à 4 % en octobre (3,1 % en octobre 2014), pourrait d’ailleurs entraîner certains ajustements . À moyen terme, considérant les gains migratoires importants, le vieillissement de la population, la revitalisation de certains quartiers et les bonnes perspectives d’emploi continueront de soutenir la demande du côté locatif . Le nombre de projets de ce type pourrait ainsi se rapprocher de la barre des 3 000 unités annuellement . Notons que la diminution du taux d’inoccupation du côté des résidences pour personnes âgées (4,7 % en 2015) laisse entrevoir une augmentation probable des besoins à court et à moyen termes dans la région .
Pour la maison individuelle, ce sont 826 nouvelles constructions qui ont démarré l’an dernier, soit une baisse de 6,9 % par rapport à 2014 . La rareté de terrains disponibles et abordables, de même que l’accroissement de l’offre sur le marché existant, constituent des facteurs qui ramènent ce marché sous la barre des 1 000 unités par année . Quant à la maison jumelée et en rangée, c’est 461 unités qui se sont ajoutées en 2015, une diminution de 35,9 % en regard de 2014 . La région a dû composer avec l’arrivée à échéance de chantiers démarrés un an plus tôt et l’accroissement des inventaires . Pour 2016, le lancement graduel de nouveaux projets pourrait ramener le potentiel près de la barre des 600 unités . L’intérêt des jeunes familles à la recherche d’une propriété abordable et l’amélioration constante du revenu des ménages demeureront des facteurs qui soutiendront la demande pour ce type de propriété .
Plusieurs chantiers de construction résidentielle sont à venir pour 2016 et les années subséquentes . Selon une compilation de Québec International, la région métropolitaine compte près d’une centaine de projets de construction résidentielle d’envergure en cours et annoncés, dont le potentiel d’investissement est estimé à 3 G$ . Leur réalisation amènera environ 13 000 unités neuves sur le marché d’ici les 5 prochaines années . Cependant, la discipline demeurera le mot d’ordre afin de limiter les surplus d’inventaire .
Du côté du marché de la revente, la région de Québec semble avoir atteint un certain équilibre autour de 6 500 transactions annuellement . En 2015, c’est 6 623 propriétés qui ont changé de main, une hausse de 2,4 % par rapport à 2014 . Toutes les composantes ont contribué à cette croissance . La maison unifamiliale, qui a regroupé 70 % des reventes, a vu ses ventes augmenter de 3 % . La copropriété, avec une part de 23 %, a suivi avec une hausse de 2 % . Plus modestes, les plex ont regroupé 7 % des transactions en 2015, égalant ainsi leur performance de 2014 . Quant au prix moyen de vente, la hausse demeure modérée . L’an dernier, une propriété se transigeait en moyenne à un prix de 265 569 $, une majoration de 0,4 % par rapport à 2014 . Plus spécifiquement, une maison individuelle s’échangeait
mARCHé dE L’HABITATIoN
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6
BILAN ET PERSPECTIVES
Région métropolitaine de Québec
2015 2016
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Principaux projets résidentiels en cours et annoncés dans la RmR de Québec
Société Secteur Projet Investissement géographique résidentiel (M$)
SSQ Immobilier Québec Cité Verte - 800 unités 350,0
Fonds de placement immobilier Cominar Beauport Faubourg du Moulin - 2 000 unités 325,0
Société immobilière Huot Lebourgneuf L’Aventura - 1 000 unités 200,0
Construction Citadelle Québec Beau Port sur le Fleuve 250,0
Construction SMB Québec Mesnil Vert 250,0
Les Constructions Première Classe Lac-Beauport Lattitude 46 - 230 unités 160,0
Société immobilière Lebœuf Lac-Beauport Quartier Exalt - 360 unités 120,0
Immostar inc . Saint-Nicolas Cinépac - 800 unités 110,0
Développement B&L Québec Seigneurie de Beauport 100,0
Groupe Maurice Québec Résidence pour personnes retraitées 85,0
Compilation : Québec International
marché de l’habitation : Portrait de la RmR de Québec
+22,3 %
+2,4 %
3 000
3 500
4 000
4 500
5 000
5 500
6 000
6 500
7 000
7 500
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Nombre Mises en chantier Reventes
Sources : Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) et Centris
autour de 275 347 $, soit une hausse de 1 % . Le coût moyen de transaction pour un plex était de 306 484 $, demeurant stable par rapport à 2014 . Quant à la copropriété, le prix moyen a reculé de 1 % pour atteindre 224 243 $ .
À l’image des mises en chantier, la performance économique de Québec, l’accroissement démographique et l’accès à de bas taux de financement contribueront à soutenir la demande de propriétés existantes . Quant aux hausses de prix, elles se maintiendront autour de 1 % annuellement encore quelque temps en raison de l’accroissement des nouvelles inscriptions (+5 % en 2015) et de l’allongement des délais de ventes (entre 3 et 5 mois en 2015) .
18
démogRAPHIELa RMR de Québec regroupe 9,8 % de la population québécoise. Elle constitue la 2e région en importance au Québec après Montréal (49,1 %). En 2015, la région dénombrait 806 359 habitants, une hausse de 0,7 % par rapport à 2014 (+0,6 % au Québec). L’essor économique, qui constitue un facteur favorable à la croissance démographique, permet à Québec de suivre le scénario prévisionnel de référence le plus optimiste de l’Institut de la statistique du Québec. Entre 2010 et 2015, la région a ainsi affiché une croissance cumulée de 5,2 %, surpassant la moyenne provinciale établie à 4,2 %.
L’accroissement naturel (les naissances moins les décès) constitue l’un des facteurs d’amélioration démographique . Tout comme dans l’ensemble du Québec, la région compte sur un nombre de naissances élevé (8 416 en 2014) . Cependant, la population québécoise vieillit et la région n’échappe pas à ce phénomène . En effet, le nombre de décès augmente graduellement, diminuant ainsi l’apport de l’accroissement naturel . Selon les données disponibles, la région comptait 2 527 naissances de plus que de décès en 2014, une baisse annuelle de 6,1 % .
Les préoccupations entourant le vieillissement de la population pourraient s’intensifier à Québec en raison de son incidence sur le bassin de population en âge de travailler . Depuis maintenant deux années consécutives, le nombre de personnes âgées de 15 à 64 ans a diminué de 0,1 % en 2014 et de 0,4 % en 2015 (-0,1 % et -0,2 % au Québec) . Ce ralentissement a une incidence sur leur poids représentatif qui est passé de 70 % en 2010 à 67 % en 2015 (idem au Québec) et la perspective s’établit à 60 % pour 2025 . Le maintien de cette tendance baissière, qui accentuera la rareté de travailleurs disponibles, limitera la croissance de l’emploi et le début d’année 2016 en laisse entrevoir les effets . Pour les autres catégories d’âge, la région de Québec observe une accélération . Chez les 65 ans et plus, la hausse moyenne s’établissait à 4,3 % annuellement entre 2010 et 2015 . Ce groupe représentait 18,5 % de la population régionale l’an dernier, contre 15,7 % 5 ans plus tôt et pourrait passer à 24 % en 2025 . Au cours de la même période, la relève âgée de 14 ans et moins, a affiché une augmentation moyenne de 0,6 % sur 5 ans, lui permettant de maintenir un poids relatif de 14,5 % qui pourrait approcher de la barre des 16 % d’ici 10 ans .
L’apport migratoire constitue une composante importante pour seconder l’accroissement naturel et modérer l’effet du vieillissement de la population . La région de Québec accentue d’ailleurs son attraction auprès des immigrants internationaux . Entre 2010 et 2015, elle a attiré en moyenne 3 200 personnes par année, surpassant la moyenne de 2 320 observée entre 2005 et 2010 . À cet effet, la région a accueilli 6,1 % des immigrants internationaux qui se sont établis au Québec ces 5 dernières années, contre 5 % entre 2005 et 2010 . L’accroissement de leur présence est bénéfique pour la région . Ainsi, 46 % des immigrants ayant obtenu leur statut de résident permanent étaient âgés de 25 à 44 ans 4 (45 % au Québec) . Fait à noter, 72 % d’entre eux possèdent un diplôme d’études postsecondaires (62 % au Québec) 5 . Mentionnons également qu’ils s’intègrent relativement bien au marché de l’emploi de Québec puisque leur taux d’emploi était de 73,2 % en 2015, soit le plus élevé au Canada 6 .
7
4 Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages, 2011 5 Source : Statistique Canada, Enquête nationale auprès des ménages, 2011 6 Source : Statistique Canada, Enquête sur la population active, 2015
BILAN ET PERSPECTIVES
Région métropolitaine de Québec
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La force attractive démontrée par Québec auprès des immigrants internationaux devra se transposer sur l’immigration interprovinciale . Actuellement, pour une personne qui vient s’établir à Québec, 1,5 personne prend la direction d’une autre province (idem au Québec) . Ce manque à gagner se reflète sur le solde migratoire interprovincial . Entre 2010 et 2015, on dénombrait en moyenne par année 620 sortants de plus que d’entrants, une hausse de 4,4 % par rapport à la période de 2005 à 2010 (+14,4 % au Québec) . Des efforts, comme ceux investis dans la campagne 1000raisons.quebec, pourraient contribuer à ralentir les pertes migratoires et attirer, tout particulièrement, des travailleurs et des entrepreneurs aptes à soutenir la croissance des entreprises et le développement économique de la grande région de Québec .
démographie : évolution de la population dans la RmR de Québec, 2005-2025Taux de croissance par rapport à 2005
90,000
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2005 2007 2009 2011 2013 2015 2017p 2019p 2021p 2023p 2025p
NombreNombre
15-64 ans (gauche)
0-14 ans (droite)
65 ans et + (droite)
Sources : Institut de la statistique du Québec et Québec International
Portrait migratoire de la RmR de Québec
(3 000)
0
3 000
6 000
9 000
12 000
15 000
18 000
Nombre d'entrants Solde migratoire Nombre d'entrants solde migratoire
2005-2010 2010-2015
Immigration internationale Immigration interprovinciale
Sources : Institut de la statistique du Québec et Québec International
La région de Québec est aujourd’hui une destination touristique qui offre des attraits historiques, culturels et naturels de renommée internationale. Cette industrie regroupe des entreprises œuvrant principalement en hébergement et restauration, en loisirs et divertis-sements, dans les services aux voyageurs et le transport de personnes. Son poids économique est donc relativement important pour la région. D’année en année, plusieurs facteurs viennent influencer sa performance globale. Nous constatons que pour l’année 2015, l’indice composite de l’activité touristique s’est établi à 101,1 comparativement à 100,9 en 2014, soit une croissance de 0,2 point de pourcentage. Bien que modérée, cette hausse s’appuie sur plusieurs indicateurs, notamment l’occupation hôtelière, la fréquentation des boutiques, de l’aéroport et du port de Québec.
Pour sa part, l’indice de fréquentation des sites et attraits touristiques a enregistré une baisse de 1,3 point de pourcentage l’an passé . Une des raisons évoquées pour expliquer cette baisse est l’hiver particulièrement rigoureux dans la région, le plus froid en 20 ans, qui aurait contribué au recul de 5,6 % dans l’achalandage des activités extérieures . Cependant, cette baisse a été compensée par la hausse de certains indicateurs, comme l’indice de fréquentation des boutiques qui, depuis 2012, s’est inscrit dans une tendance haussière .
Du côté du port, l’année 2015 a été très positive pour le tourisme de croisières . Malgré la baisse du nombre de croisiéristes (-7,1 %), un nouveau record de visites a été atteint avec 122 escales de 29 bateaux . Les prévisions pour l’année 2016 n’en sont pas moins optimistes . Encore une fois cette année, plus d’une centaine de croisières visiteront le port de Québec, dont une douzaine de catégories de luxe ou premium et 6 navires de 3 nouvelles lignes en visite inaugurale .
Pour une 13e année consécutive, l’Aéroport international Jean-Lesage a vu le nombre de passagers et son indice de fréquentation s’accroître (+2 %) pour atteindre un total de 1 584 713 passagers en 2015 . Cette augmentation s’explique surtout par la croissance des voyageurs internes (+6 %) qui représentent la majorité des visiteurs du terminal (57,7 %) . Les passagers à destination internationale ont aussi augmenté en cours d’année (+3,2 %) grâce notamment à la bonification des vols vers le sud . Le futur centre de prédédouanement américain et les projets de construction et de mise en place de technologies aéroportuaires de pointe laissent entrevoir un avenir encore plus prometteur pour l’aéroport de Québec .
En ce qui concerne l’hébergement, l’indice d’occupation hôtelière a continué de progresser l’an dernier avec une augmentation de 0,8 point de pourcentage par rapport à 2014 . Le taux de change favorable pour les touristes internationaux a été un facteur important pour soutenir les dépenses . Pour l’année 2016, de nouveaux établissements ouvriront leurs portes dont le complexe hôtelier du Village Vacances Valcartier et l’hôtel Marriott Courtyard dans le secteur Lebourgneuf .
Avec les projets d’investissement en cours et annoncés, le secteur des services d’hébergement et de restauration continuera de générer des retombées économiques importantes pour la région de Québec . En 2015 seulement, ce secteur a généré plus de 32 000 emplois dans la RMR de Québec regroupant 7 % de l’emploi total .
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2015 2016
BILAN ET PERSPECTIVES
Région métropolitaine de Québec
Cré
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Indicateurs touristiques de la région de Québec
2013 2014 2015 Variation 2014-2015 %
Indice composite de l’activité touristique 100 100,9 101,1 0,2
Indice d’occupation hôtelière 100 102,7 103,5 0,8
Indice de fréquentation des sites et attraits touristiques 100 99,1 97,8 (1,3)
Indice de fréquentation des boutiques 100 105,0 106,6 1,5
Indice de fréquentation des restaurants 100 98,1 97,7 (0,4)
Indice de fréquentation de l’Aéroport Jean-Lesage 100 107,7 109,9 2,0
Source : Office du tourisme de Québec
PRINCIPAuX INdICATEuRS éCoNomIQuES dE LA RmR dE QuéBEC
2005 2012 2013 2014 2015 2016p
PIB réel (M$) 28 201,4 32 941,3 33 340,6 33 798,3 34 264,7 34 950,0
Variation annuelle (en %) 2,3 1,6 1,2 1,4 1,4 2,0
PIB réel par habitant ($) 39 067 41 951 42 013 42 201 42 493 43 041
Variation annuelle (en %) 1,8 0,5 0,1 0,4 0,7 1,3
Revenu personnel disponible par habitant ($) 25 041 31 785 32 506 33 091 34 230 34 827
Variation annuelle (en %) 2,3 3,7 2,3 1,8 3,4 1,7
Salaire moyen ($) 34 074 39 866 41 264 41 482 42 248 42 710
Variation annuelle (en %) (0,4) 3,2 3,5 0,5 1,8 1,1
Population 721 871 785 228 793 570 800 879 806 359 812 000
Variation annuelle (en %) 0,5 1,1 1,1 0,9 0,7 0,7
Marché du travail
Population active 403 000 452 000 449 800 457 900 464 200 460 000
Variation annuelle (en %) 3,6 0,7 (0,5) 1,8 1,4 (0,9)
Nombre d’emplois 380 600 429 100 428 500 433 700 442 300 440 000
Variation annuelle (en %) 3,8 0,9 (0,1) 1,2 2,0 (0,5)
Création d’emplois 14 100 3 900 (600) 5 200 8 600 (2 000)
Manufacturiers 40 700 27 600 28 400 31 300 33 800 nd
Transformation des aliments 5 200 5 500 4 300 6 100 4 700 nd
Produits chimiques nd 1 900 2 000 nd 1 600 nd
Produits en caoutchouc et plastique 2 100 nd 1 600 1 500 1 500 nd
Produits métalliques 2 600 3 400 3, 100 2 000 2 600 nd
Matériel de transport et machines 3 800 2 500 4 500 3 500 1 700 nd
Produits informatiques, électriques et électroniques 2 700 nd nd 2 800 2 300 nd
Construction 17 300 23 100 25 000 23 300 26 000 nd
Services 316 200 374 600 370 700 373 700 377 000 nd
Services publics 117 100 146 700 143 800 144 200 151 900 nd
Services financiers, d’assurances et d’immobilier 29 700 34 400 31 600 31 600 32 200 nd
Services professionnels, scientifiques et techniques 21 700 38 800 38 300 37 300 35 900 nd
Commerce 61 500 59 100 61 600 61 600 64 700 nd
Transport et entreposage 15 600 16 600 18 400 14 400 13 100 nd
Hébergement et restauration 26 700 31 500 28 100 34 300 32 700 nd
Taux de chômage (en %) 5,5 5,0 4,7 5,3 4,7 4,5
Taux d’activité (en %) 67,9 68,9 68,0 68,8 69,3 68,0
Taux d’emploi (en %) 64,1 65,4 64,8 65,2 66,0 65,0
ANNEXE 1
22
2015 2016
BILAN ET PERSPECTIVES
Région métropolitaine de Québec
23
AN
NE
XE
1
2005 2012 2013 2014 2015 2016p
Marché de l’habitation
Mises en chantier 5 835 6 416 4 680 4 449 5 442 nd
Variation annuelle (en %) (5,7) 17,8 (27,1) (4,9) 22,3 nd
Marché de la revente nd 7 219 6 273 6 468 6 622 6 600
Variation annuelle (en %) nd (0,3) (8,6) 3,1 2,4 (0,3)
Prix de vente moyen ($) nd 257 942 267 203 264 366 265 198 265 730
Variation annuelle (en %) nd 5,1 3,6 (1,1) 0,3 0,2
Taux d’inoccupation (en %) 1,4 2,0 2,3 3,1 4,0 5,0
Ventes au détail (M$) 9 793 12 710 13 098 13 315 13 525 14 032
Variation annuelle (en %) 5,2 1,7 3,1 1,7 1,6 3,7
Taux d’inflation (en %) 2,2 2,2 0,9 1,3 1,0 1,7
Édifices de bureaux
Taux d’inoccupation (en %) 4,3 6,0 6,0 6,2 7,3 nd
Loyer brut ($/pi2) 17,80 21,76 21,70 21,73 22,72 nd
Nombre d’édifices 182 209 216 218 220 nd
Superficie existante (pi2) 15 230 134 17 739 855 18 508 926 18 643 453 18 825 928 nd
Valeur des permis de bâtir (000$) 1 204 754 1 664 723 1 796 451 1 608 363 1 459 019 nd
Commercial (000$) 264 152 318 685 547 664 326 380 298 627 nd
Industriel (000$) 53 280 66 172 118 552 65 907 71 225 nd
Institutionnel (000$) 63 294 108 621 193 226 190 067 129 595 nd
Résidentiel (000$) 824 028 1 171 245 937 009 102 009 959 572 nd
Faillites personnelles nd 1 755 1 867 1 748 1 926 nd
Faillites d’affaires nd 113 131 147 135 nd
Taux d’occupation hôtelier (en %) 56,3 57,4 57,8 58,2 61,7 nd
p : prévisions nd : non disponible Sources : Conference Board du Canada, Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, Institut de la statistique du
Québec, Fédération des Chambres immobilières du Québec, Bureau du surintendant des faillites, Groupe Altus, Mouvement Desjardins et Québec International
LISTE dES PRINCIPAuX PRojETS d’INVESTISSEmENT PRIVéS NoN RéSIdENTIELS EN CouRS ET ANNoNCéS dANS LA RmR dE QuéBEC
Investissement Entreprise Secteur Secteur Projet (M$) géographique d’activité
600,0 Groupe Dallaire Québec Immobilier Projet immobilier - mixte Le Phare
500,0 Port de Québec Québec Transport Agrandissement et modernisation des installations portuaires
277,0 Aéroport Québec Transport Agrandissement et international modernisation des Jean-Lessage installations aéroportuaires
245,0 Medicago Québec Santé Construction d’un complexe de recherche et de production
200,0 Oxford Québec Commercial Modernisation - Galeries de la Capitale
125,0 Développement Québec Immobilier Complexe immobilier GCS mixte immobilier - La Ceinture de la Pyramide
110,0 Ivanohé-Cambridge Québec Commercial Modernisation - Place Ste-Foy
65,0 Village Vacances Saint-Gabriel- Hébergement Construction d’un Valcartier de-Valcartier hôtel et d’un parc aquatique intérieur
60,0 Le projet Ex Machina Québec Culture et loisir Construction d’une salle de spectacle - Le Diamant
54,0 TELUS Québec TIC Amélioration du réseau cellulaire et de fibre optique
35,0 Olympus NDT Québec Fabrication Construction d’un centre de recherche
32,9 OVH Québec TIC Construction d’un laboratoire
30,0 Groupe Lixi Québec Hébergement Construction - Hôtel Marriott Courtyard
30,0 Hampton Inn & Suites Lévis Hébergement Construction - Hôtel
18,0 Les YMCA du Québec Québec Culture et loisir Construction d’un centre communautaire
ANNEXE 2
24
2015 2016
BILAN ET PERSPECTIVES
Région métropolitaine de Québec
25
AN
NE
XE
2
LISTE dES PRINCIPAuX PRojETS d’INVESTISSEmENT PuBLICS EN CouRS ET ANNoNCéS dANS LA RmR dE QuéBEC
Investissement Entité Secteur Secteur Projet (M$) publique géographique d’activité
2 600,0 Société québécoise Québec Santé Construction du mégahôpital des infrastructures de l’Enfant-Jésus
165,0 Gouvernement Québec Défense Modernisation - du Canada La Citadelle
158,0 Hôtel-Dieu de Lévis Lévis Santé Construction d’un centre régional intégré de cancérologie
130,0 Ville de Québec Québec Culture et Loisirs Promenade de Champlain - phase 3
124,5 Ville de Québec Québec Services publics Construction d’une usine de biométhanisation
104,0 Gouvernement Québec Défense Reconstruction - du Canada Manège militaire
97,5 Ville de Québec Québec Culture et Loisirs Construction - Anneau de glace couvert
95,0 Ministère des Transports Québec Transport Réparation - Pont de Québec du Québec
60,0 Assemblée Nationale Québec Services publics Modernisation et mises du Québec aux normes du système de sécurité
60,0 Centre de recherche Québec Santé Agrandissement de l’Institut universitaire en santé mentale de Québec (IUSMQ)
56,0 Ville de Québec Québec Culture et Loisirs Modernisation de la bibliothèque Gabrielle-Roy
40,0 Société québécoise Québec Culture et Loisirs Aménagement - Place des infrastructures des canotiers
40,0 Ville de Québec Québec Sécurité publique Redéploiement du service de police
38,8 RAMQ Québec Assurances Modernisation des locaux
28,0 Ministère des Québec Transport Élargissement - Autoroute Transports du Québec Henri-IV
Technologie Nombre de l’information d’employés
CGI 1 000 - 2 400
Fujitsu Conseil 1 000 - 2 400
TechnoConseil inc . 300 - 499
G .D .G . Informatique et gestion inc . 300 - 499
ACCEO Solutions 100 - 299
Télécommunications Nombre d’employés
HS Télécom 300 - 499
TELUS Québec 100 - 299
Signalisation Ver-Mac 100 - 299
Siemens Canada Ltée moins de 100
Orizon Mobile moins de 100
Électronique Nombre d’employés
Olympus NDT Canada 300 - 499
Festo Didactic 300 - 499
Gecko Alliance 100 - 299
Éclairage Contraste ML inc . 100 - 299
Techsol Marine moins de 100
Optique-photonique Nombre d’employés
EXFO 500 - 699
Creaform inc . 300 - 499
Optel Vision 100 - 299
ABB inc . division solutions analytiques 100 - 299
TeraXion 100 - 299
Logiciel Nombre d’employés
Oracle Taleo Canada 300 - 499
Innovmetric Logiciels 100 - 299
Microflex 2001 L .L .C . moins de 100
Baan moins de 100
CTRL Informatique moins de 100
Développement Web Nombre d’employés
Ellicom moins de 100
Mirego moins de 100
NovAxis Solutions inc . moins de 100
De Marque moins de 100
Spektrum moins de 100
Arts numériques Nombre d’employés
Valéa productions moins de 100
EX MACHINA moins de 100
Rodeo FX moins de 100
Nova Film moins de 100
Productions Dinosaures 3D inc . moins de 100
Divertissement interactif Nombre d’employés
Ubisoft 300 - 499
Frima Studio 300 - 499
Beenox inc . 100 - 299
Animation Squeeze Studio moins de 100
Sarbakan moins de 100
Biopharmaceutique Nombre d’employés
GlaxoSmithKline 500 - 699
Inventiv Health Clinical 300 - 499
BD Diagnostics-GeneOhm 300 - 499
Medicago 100 - 299
Endoceutics moins de 100
Assurances Nombre d’employés
Desjardins Sécurité financière 4 000 - 5 400
iA Groupe financier 1 000 - 2 400
Capitale assurances et gestion du patrimoine 1 000 - 2 400
SSQ Assurances générales 700 - 999
Promutuel Assurance 700 - 999
Santé et éducation Nombre d’employés
CHU de Québec 10 000 - 15 000
Université Laval 5 000 - 9 999
Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec 1 500 - 2 999
Commission scolaire des Découvreurs 1 500 - 2 999
Institut universitaire en santé mentale de Québec 1 000 - 1 499
ANNEXE 3
26
LISTE dES PRINCIPAuX EmPLoyEuRS PAR SECTEuR d’ACTIVITé dANS LA RmR dE QuéBEC
27
Technologies médicales Nombre d’employés
Corporation STERIS Canada 100 - 299
Savard Ortho Confort 100 - 299
M2S Électronique 100 - 299
Orthofab moins de 100
TSO3 moins de 100
Cosméceutique et Nombre Produits de santé naturels d’employés
Pharmalab 100 - 299
Atrium Innovations inc . moins de 100
PerfectLAB moins de 100
BainUltra inc . moins de 100
Lucas Meyer Cosmetics moins de 100
Transformation agroalimentaire Nombre d’employés
Avico 500 - 699
Biscuits Leclerc ltée 500 - 699
Frito Lay Canada 300 - 499
Alex Coulombe ltée 300 - 499
Multi-Marques 300 - 499
Transformation du bois Nombre d’employés
Teknion 700 - 999
Préverco inc . 100 - 299
Produits Forestiers Résolu 100 - 299
Concept Avanti moins de 100
Cuisines Bernier inc . moins de 100
Caoutchouc, plastique Nombre et matériaux composites d’employés
PH Tech inc . 100 - 299
Novik 100 - 299
Groupe PolyAlto 100 - 299
Caron et Guay 100 - 299
Tilton inc . moins de 100
Produits métalliques Nombre d’employés
Supermétal 300 - 499
Canam-ponts 300 - 499
Solaris Québec inc . 300 - 499
Julien 100 - 299
Sani Métal 100 - 299
Honco 100 - 299
Machines et Nombre Matériel de transport d’employés
Davie 700 - 999
Groupe Labrie Enviroquip 300 - 499
SBI Fabricant de poêles international inc . 100 - 299
G .E . Canada 100 - 299
Wajax Systèmes de puissance 100 - 299
Environnement et Énergie Nombre d’employés
Gaz Métro 1 000 - 2 400
Ultramar ltée 500 - 699
Gaudreau Environnement inc . 100 - 299
Services Matrec inc . (Division Québec) 100 - 299
GLR inc . 100 - 299
Finance Nombre d’employés
Fédération des Caisses Desjardins du Québec 6 000 - 7 400
Banque Nationale 700 - 999
Banque Royale 100 - 299
Banque Laurentienne 100 - 299
CIBC 100 - 299
Hébergement Nombre d’employés
Hôtel Palace Royal 1 000 - 2 400
Fairmont Le Château Frontenac 700 - 999
RCR 700 - 999
Village Vacances Valcartier 500 - 699
Camp de Jour Keno 500 - 699
Restauration Nombre d’employés
Mc Donald’s 1 000 - 2 400
Tim Hortons 1 000 - 2 400
Restaurant Normandin 1 000 - 2 400
Rôtisseries St-Hubert 1 000 - 2 400
Ashton (Chez) 500 - 699
AN
NE
XE
3
2015 2016
BILAN ET PERSPECTIVES
Région métropolitaine de Québec
gLoSSAIRE
28
démogRAPHIE
Accroissement naturel
Variation de l’effectif d’une population due au solde des naissances et des décès .
Région métropolitaine de recensement (RMR)
Territoire formé d’une ou de plusieurs municipalités voisines les unes des autres qui sont situées autour d’un grand centre urbain . Pour former une région métropo-litaine de recensement, le centre urbain doit compter au moins 100 000 habitants . Pour former une agglomération de recen-sement, le centre urbain doit compter au moins 10 000 habitants .
Solde migratoire
Le solde migratoire est la différence entre le nombre de personnes qui sont entrées sur le territoire et le nombre de personnes qui en sont sorties au cours de l’année . Ce concept est indépendant de la nationalité .
mARCHé du TRAVAIL
Chômeur
Personne disponible pour travailler qui est sans emploi et qui cherche activement un emploi .
Emploi
Ensemble des personnes ayant effectué un travail quelconque contre rémunération ou en vue d’obtenir un bénéfice ainsi que les personnes absentes de leur travail, mais qui maintiennent un lien d’emploi .
Indice de remplacement
L’indice de remplacement est le rapport entre le nombre potentiel de jeunes à entrer sur le marché du travail (20-29 ans) et le nombre potentiel de personnes à prendre leur retraite (55-64 ans), multiplié par 100 .
Population active
Population civile de 15 ans et plus, hors institution et hors réserve, qui est en emploi ou en chômage .
Population en âge de travailler
Population civile âgée de 15 à 64 ans .
Salaire moyen
La somme gagnée par les travailleuses et les travailleurs à temps plein (plus de 30 heures) au cours d’une année normale de travail .
Taux d’activité
Population active exprimée en pourcentage de la population de 15 ans et plus .
Taux de chômage
Nombre de chômeurs exprimé en pourcentage de la population active .
Taux d’emploi
Nombre de personnes disposant d’un emploi exprimé en pourcentage de la population de 15 ans et plus .
ComPTES éCoNomIQuES
Faillite
État d’être en faillite ou fait de devenir failli .
Produit intérieur brut
Valeur sans double compte des biens et services produits dans le territoire écono-mique d’une région au cours d’une période donnée, sans égard au caractère étranger ou non de la propriété des facteurs de production . Le PIB aux prix de base corres-pond au PIB calculé aux prix du marché, moins les prélèvements fiscaux applicables aux produits, plus les subventions à la consommation .
29
Revenu personnel disponible
Revenu personnel moins les impôts directs des particuliers, des cotisations d’assurance sociale et autres transferts courants aux administrations publiques .
Taux d’inflation
L’inflation est la perte du pouvoir d’achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix .
INVESTISSEmENTS ET PERmIS dE BâTIR
Investissements
Les investissements sont les dépenses en immobilisation relatives aux constructions nouvelles, aux améliorations importantes apportées à des constructions déjà existantes, ainsi qu’à l’achat de machines et d’équipe- ments neufs . Ces dépenses excluent l’achat de terrains, de machines ou d’équipements d’occa-sion (à moins qu’ils n’aient été importés) .
Investissements du secteur public
Il s’agit de dépenses en immobilisation des entreprises publiques et de l’administration publique, effectuées aux niveaux fédéral, provincial et local .
Permis de bâtir
La valeur des permis de bâtir correspond à la valeur des permis de construction émis soit pour l’érection de nouveaux édifices, soit pour l’exécu-tion de travaux d’amélioration .
Valeur des permis de bâtir
La valeur des intentions de construction en bâtiment dans le secteur non résidentiel et résidentiel .
mARCHé dE L’HABITATIoN
Copropriété
Modalité de propriété en vertu de laquelle la propriété d’un bien immeuble est répartie par lots entre les copropriétaires .
Logement locatif
Logement résidentiel ou bâtiment disponible pour la location .
Plex
Propriété à revenus de 2 à 5 logements .
Maison unifamiliale
Logement autonome entièrement séparé d’autres habitations ou bâtiments .
Mises en chantier
Nombre de nouveaux logements dans une région géographique donnée, dont la construction a débuté dans l’année de référence .
Prix de vente moyen
Valeur moyenne des ventes effectuées au cours de la période visée .
Reventes
Nombre de ventes effectuées au cours de la période visée .
Taux d’inoccupation
L’indicateur taux d’inoccupation des logements locatifs mesure le pourcentage de tous les appartements et maisons en rangée inoccupés et à louer .
ACTIVITé TouRISTIQuE
Taux d’occupation hôtelier
Rapport entre le nombre de chambres occupées et le nombre de chambres offertes par les hôtels ouverts sur un territoire donné .
2015 2016
BILAN ET PERSPECTIVES
Région métropolitaine de Québec
gLo
SS
AIR
E
3030
AuTRES
Bien durable
Bien qui n’est pas détruit lors de son utilisation et qui connaît généralement une usure sur le long terme .
Bien non durable
Bien de consommation qui disparaît ou est détruit après la première utilisation . Sauf exception, sa valeur diminue en général rapidement avec le temps et/ou subit l’évolution des modes .
Secteur de la fabrication
Le secteur de la fabrication comprend les établissements dont l’activité principale est la transformation de matières ou de substan-ces en nouveaux produits par des procédés chimiques, mécaniques ou physiques .
Services publics
Regroupement des services d’intérêt général fournis par des entreprises privées ou publiques ainsi que l’administration publique et les services d’enseignement, de santé et sociaux .
PRINCIPALES ABRÉVIATIONS
n .d . : Donnée non disponible p : Prévision r : Donnée révisée $ : En dollars M : En millions G : En milliards
Québec International compte sur l’appui financier du gouvernement du Québec, de Développement économique Canada, de la Ville de Québec et d’un vaste réseau de partenaires publics et privés pour réaliser ses différents mandats .
quebecinternational.ca
Québec International compte sur l’appui financier du gouvernement du Québec, de Développement économique Canada, de la Ville de Québec et d’un vaste réseau de partenaires publics et privés pour réaliser ses différents mandats .