Trame

L’entreprise RIGAUContexte de la non conformitéTraitement de la non‐conformité.Relation avec les différentes parties.Les éléments notables de ce processus.Conclusions

L’entreprise RIGAURIGAU, né en 1937, est un producteur de vannes à sièges parallèles, vannes à coin, robinets à soupape et clapets.RIGAU a intégré le groupe Sud Robinetterie en 2005.Effectif de 35 personnes et C.A. de 4,5 M€Site de production en France: LOMME (Nord)

Contexte de la non conformitéEn 2009, RIGAU a été confronté à la gestion de non‐conformités sur des produits marqués CE de type défaut de compacité et caractéristiques mécaniques inappropriées sur des enveloppes moulées.La matière était produite dans des pays émergeants.Les acteurs de la production étaient certifiés CE par les représentations locales des organismes notifiés et RIGAU s’appuyait sur ces évaluations.Il s’agissait de matériaux ASTM.Le processus de production présentait des faiblesses dans la maîtrise des traitements thermiques et de la compacité des pièces de fonderie.Les matériels subissaient des contrôles systématiques en France dont une nouvelle épreuve hydrostatique à 2xPS

Traitement de la non conformité

Les actions menées sont abordées ici:Actions immédiatesActions complémentaires.

Actions immédiatesPrise de mesures conservatoires:

Définir le périmètre des produits concernésStopper la mise sur le marché de ces produitsAlerter les clients sur cette non‐conformité

L’O.N. de RIGAU s’assure par des visites de contrôle que les conditions du maintient de la certification sont réunies.  

Actions à moyen termeRIGAU prend la décision d’assumer sa responsabilité de fabricant en proposant le remplacement des produits.

Aucun incident lié à un défaut de caractéristiques mécaniques mais impossibilité de mesurer ces caractéristiques sur les produits installés sans les détruire => Précaution: considérer que plusieurs lots pourraient être concernés.Impossibilité de trouver des produits conformes disponibles sur le marché => RIGAU doit les fabriquer.Définition d’un nouveau référentiel de production incluant les actions correctives:

Approvisionnement  suivant une norme harmonisée si possibleEssais de résilience systématiquesEvaluation par l’O.N. et RIGAU de l’outil de production,Contrôles systématique s en productionSuivi des dérives

Information auprès des utilisateurs pour expliquer le nouveau référentiel et les nouvelles garanties apportées:

Relation avec les différentes partiesBSEI:

Partage des informations sur le recensement des appareilsDéfinition d’une démarche de remplacement graduée:

Les utilisateurs dotés d’un SIR procèdent à leur propre évaluation de criticité.Les utilisateurs qui ne sont pas dotés d’un SIR peuvent s’appuyer sur une aide à l’évaluation de criticité fournie par RIGAU.

Présentation du retour d’analyse et des actions correctives mises en place pour la nouvelle production.

Relation avec les différentes parties

L’O.N. :Mise en place d’un programme de surveillance accrue clôturé par une confirmation de la certification de RIGAU.Accompagnement dans l’évaluation du nouvel outil de production en pays émergeants par les représentants européens de l’O.N. (et non les locaux)

Relation avec les différentes parties

CLIENTS:Information sur le périmètre de la non‐conformité (caractéristiques et criticité dépendant du service)Information pour l’identification du matérielAssistance à l’analyse de criticité lorsque nécessaire.Proposition de remplacement le cas échéant.

Eléments notables de ce processusInterprétations diverses de ces exigences entre utilisateurs de la DESP.

Pas de référentiel commun pour traduire le point 7.5 de l’annexe I de la DESP dans les pièces moulées de robinetterie.Critère de la DESP pas toujours compris par des producteurs qui fournissent par ailleurs des marchés suivant d’autres standardsMise à niveau des spécifications d’approvisionnement parfois de manière très conservative au détriment du fondeur.

Les petits fabricants sont très fragiles vis à vis de ce type de situation.

Coûts de remplacement élevés.Moyens à mettre en place en heures de travail très importants.Les compétences techniques pour établir le plan d’action adéquat ne sont pas forcément présentes en interne.

ConclusionsPoints positifs:

RIGAU au travers de cette expérience s’est vu contraint de s’approprier les connaissances en fonderie (qui n’est pas son métier initial). RIGAU a recruté un spécialiste fonderie et métallurgie en interne.Retour à des pratiques qui ont fait leur preuves (Contrôles systématiques, contrôles sur pièces)Augmentation du niveau de qualité global des produits proposés au‐delà des fournitures ASTM insuffisantes.Instauration d’un dialogue très constructif qui permet aux différentes parties  de mettre en place des démarches appropriées.

Points d’amélioration possibles:Emission d’un référentiel commun traduisant l’article 7.5 de l’annexe I de la DESP dans les pièces de fonderie.Uniformisation des exigences des O.N. et de leur représentations quelque soit le pays.