romaric delorme architecture
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Romaric DelormeArchitecture
Romaric DelormeArchitecte HMONP
83T route du Bruissin 69340 Francheville06 23 13 84 [email protected]é le 19 mai 1989
Formation.
2014-2015 ENSA Saint-Etienne_HMONP à l’unanimité du jury Mémoire «Maître d’oeuvre, vraiment?» dirigé par D. Vigier
2013-2014 ENSA Saint-Etienne_Architecte Diplômé d’Etat, mention Très Bien PFE «Une médiathèque à Carcassonne» dirigé par M. Toro
2012-2013 ULB Faculté d’architecture La Cambre Horta Bruxelles_Master 1
2008-2012 ENSA Saint-Etienne_Licence en architecture
2007-2008 IUT A Lyon 1_1ère année de DUT génie civil
2007 Lycée Jean Moulin Lyon 5e_Baccalauréat S mention Bien section européenne allemand
Concours, séminaires.
2015 Séminaire de projet 01-Pesmes, valorisation des centres-bourgs anciens Organisé par l’association Avenir Radieux sous la direction de B.Quirot
2015 Lauréat du concours «Installes-toi chez King Kong», Bordeaux Installation éphémère «Les flamants posent», avec Gaëlle San Isidoro
2013 Participation à l’EUROPAN 12, Don Benito, Espagne Reconvertion du centre de Don Benito, avec Alexandre Clanis
2013 Projet sélectionné au concours Archmedium, South Cadbury Camelot Research&Visitors Center, avec Alexandre Clanis
Expérience professionnelle.
2015 (7 mois) Rue Royale Architectes, Lyon_mise en situation professionnelle HMONP chargé d’un concours de conception réalisation pour un ensemble immobilier comprenant un EHPA de 80 lits, une résidence étudiante de 38 lits et 2000m² de bureaux
2013 (2 mois) Rue Royale Architectes, Lyon_stage de 2ème cycle réhabilitation de bureaux à Lyon, tour de bureaux à Lyon
2011 (3 mois) LIN architectes, F. Geipel, Berlin, Allemagne_stage de première pratique matériauthèque du projet de la Cité du design de Saint-Etienne
2011 (3 mois) Group8asia, Hanoi, Vietnam_stage de première pratique Epicenter Istanbul, tours de bureaux Hanoi, Taichung Gateway Park
2009 (2 sem.) GCI (Gérard Crozet Ingénierie), Lyon_stage ouvrier chantier d’une clinique à Grenoble
2008 (2 mois) Entreprise PITANCE, Lyon_stage de pratique Dessinateur
2005 (2 sem.) Vurpas architectes associés, Lyon_Stage d’observation Maquettes de logements
2003 (1 sem.) SARL SINTEC cabinet d’ingénierie Lyon_Stage d’observation Dessin d’un projet de maison
Langues.
allemand : très bon niveau en Terminale anglais : TOEIC : 785points espagnol : notions
Informatique.
Revit, Autocad, Sketchup, VRay Photoshop, Indesign, Illustrator Word, Excel, Powerpoint
Centres d’intérêts.
Pratique de l’athlétisme durant 13 ans Amateur de cuisine, cinéma, photographie, voyages (Italie, Allemagne, Espagne, Portugal, Croatie, Belgique, Royaume-Uni, Pologne, Finlande, Hongrie, Pays Bas, Maroc, Etats Unis, Vietnam, Cambodge, Thaïlande…)
Derrière les murs
Harold & Maude
L’opéra quotidien
Vent. Silence. Vent.
Habiter la rive
Tetris en milieu urbain
Habiter en ville
Entre les lignes
Les flamants posent
Médiathèque
EHPA, résidence étudiante, bureaux
Espace public
Centre de recherche et de visiteurs
Science center
Equipement sportif
Logements collectifs
Campus
Installation éphémère
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53
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75
85
Carcassonne
Lyon
Don Benito
South Cadbury
Hambourg
Saint Etienne
Lyon
Otaniemi
Bordeaux
97
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2.
Derrièreles murs
3.
Carcassonne, France, 2014, Médiathèque de Carcassonne Agglo, 5 700m²Projet de Fin d’Etudes, mention Très Bien, sous la direction de M. ToroENSASE, atelier Formes/Architecture/Milieux, D. Vigier, S. Gasté, A. De BussièreJury : D. Vigier, S. Gasté, M. Toro, V. Disdier, M. Bigarnet, M. Bellet
4.
TerritoireC
arcassonne, France, Médiathèque, PFE, 2014
5.
Aujourd’hui l’histoire de Carcassonne est facilement lisible sur son territoire. La ville est partagée en deux. La Cité Médiévale sur son éperon rocheux, classée à l’UNESCO, est visitée par plus de 2 millions de touristes chaque année, majoritairement l’été. Les visiteurs ne connaissent quasiment que cette partie de la ville. Les habitants vivent eux dans la ville basse, la Bastide et ses alentours.
Son territoire est également marqué par deux cours d’eau, le Canal du Midi avec ses alignements de platanes, et l’Aude qui sépare la Bastide de la Cité Médiévale.
C’est une ville qui vit principalement du tourisme. La mairie qui a pour volonté de faire descendre les touristes dans le centre ville de Carcassonne et le long des berges de l’Aude, mène des projets qui vont dans ce sens. Le projet de la médiathèque de Carcassonne, sujet de ce PFE, est quant à lui porté par l’agglomération qui regroupe 73 communes et quelques 105 000 habitants. Il s’agit du principal projet culturel à venir de la ville. Elle vient étoffer l’offre en équipements culturels (théâtre, musée des beaux arts, salle de musiques actuelles et le nouveau conservatoire…). Cette médiathèque tête de réseau constitue la figure de prou des différentes médiathèques de l’agglomération. Elle regroupe l’ensemble des collections et des personnes réparties dans les 4 médiathèques actuelles de la commune de Carcassonne.
6.
Bibliothèque Sainte-Geneviève, Paris, Henri Labrouste, 1851 // Bibliothèque Exeter, New Hampshire, Etats Unis, Louis I. Kahn, 1972 // Bibliothèque de l’université des arts de Tama, Tokyo, Japon, Toyo Ito, 2007
Carcassonne, France, M
édiathèque, PFE, 2014
7.
Une médiathèque n’est pas simplement une bibliothèque dont on a changé le nom pour la dépoussiérer. L’espace n’est donc pas le même.
Construire une médiathèque aujourd’hui s’inscrit cependant dans la continuité historique de la fabrication des lieux de lectures et de stockage des ouvrages ou autres supports de la connaissance. Cette histoire est jalonnée de projets majeurs. Le dessin du projet présenté ici est nourri de fascinations pour quelques uns de ces projets.
Cette histoire rapide commence avec la bibliothèque Sainte Geneviève de Labrouste. Elle fait partie de la transformation du programme bibliothèque après la révolution française en tant que programme public. La bibliothèque doit devenir un lieu accessible à tous et nécessite de nouvelle typologie. Sainte Geneviève apparait comme l’une des plus abouties. Organisée sur deux niveaux, le RDC contient les magasins, non-accessibles au public et constitue un socle pour la salle de lecture, immense et éclairée naturellement.
La bibliothèque Exeter de Louis Kahn appartient à une génération qui marque une nouvelle étape pour les bibliothèques. Le livre est directement accessible par le public. Sa pureté géométrique et l’ensemble du plan répondent à la phrase simple énoncée par Kahn, « un homme avec un livre se dirige vers la lumière. Une bibliothèque commence comme cela. ».
Le dernier projet marquant abordé est la bibliothèque de l’université des arts de Tama de Toyo Ito. C’est un projet encore une fois très immédiat, facilement compréhensible et néanmoins très riche. Dans ce projet la structure fabrique l’espace. Elle gère la lumière, l’organisation du plan. La grande liberté du dessin fabrique la continuité et l’unité de l’espace architectural.
Construire une médiathèque est une chance. Il s’agit d’un acte politique au sens noble du terme. Offrir l’accès à la lecture et aux technologies de l’information c’est éduquer la population à l’exercice de la citoyenneté. On comprend ici l’importance symbolique que revêt la construction d’une médiathèque pour une ville.
La médiathèque est un espace en mouvement. Aujourd’hui on assiste à un renouvellement des supports des médias. Ils tendent de plus en plus à la dématérialisation. Le projet n’est pas un espace figé, il faut penser à sa pérennité. L’espace a ici été pensé de manière très libre. Il répond à l’évolution du fond documentaire et de sa présentation et aux différents types d’activités que l’on trouve dans une médiathèque.
La médiathèque est un espace actif par opposition à l’espace statique de la bibliothèque. Dans la bibliothèque on vient chercher l’information, dans une médiathèque il y a une notion de diffusion qui vient s’ajouter. La médiathèque est un espace vivant, de rencontre, et qui accepte le bruit.
Un autre projet qui s’inscrit dans une vision contemporaine du programme Médiathèque est la médiathèque de Vénissieux de Dominique Perrault. Il joue le jeu du consumérisme actuel dans lequel s’inscrivent les médiathèques en proposant un volume simple, comparable à ceux des surfaces commerciales de sortie de ville posées le long des axes de circulation. Avec une structure très élémentaire il offre une grande surface libre où le mobilier joue un grand rôle. Il parvient à créer une architecture grâce à la densité des pleins et des vides, la lumière naturelle et la pénombre et les circulations créées par la disposition du mobilier. La multiplication des seuils pour arriver jusqu’au livre, le dessin d’un péristyle, le volume vertical, tout ceci contribue à fabriquer un espace de médiathèque avec des outils très simples.
8.
Médiathèque Lucie Aubrac, Vénissieux, Dominique Perrault, 2001C
arcassonne, France, Médiathèque, PFE, 2014
9.
Médiathèque ≠ Bibliothèque
Carcassonne, France, M
édiathèque, PFE, 2014
Postulat
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Système identitaire du territoireC
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11.
Comme dans tout projet, le programme vient à la rencontre d’un site. Celui de Carcassonne est riche en histoire et nous interroge sur la manière de fabriquer le projet dans un contexte ancien aussi fort.
La ville peut se résumer à 4 entités très visibles et représentatives de la géographie de Carcassonne : la Cité Médiévale, la Bastide, l’Aude, le canal du Midi. Le programme de la médiathèque, de par son importance pour le quotidien des habitants doit s’inscrire dans ce système qui forme l’identité de la ville. Il doit faire lieu. Il est nécessaire pour cela de convoquer ici des expériences spatiales vécues ailleurs dans Carcassonne et sa région.
La découverte de la ville s’est donc accompagnée de la visite de lieux incontournables de la région profondément fascinants. La forteresse de Salses, l’abbaye de Fontfroide, la cathédrale d’Albi, la Cité Médiévale de Carcassonne sont autant de lieux qui questionnent l’intériorité de manière évidente. L’enceinte, le mur, habité ou non, le cloitre, les cours et pièces cachées, les lieux inaccessibles, c’est tout un vocabulaire spatial qui forme une identité pour cette région, et qui est réinterrogé dans ce projet. La construction d’une intériorité qui appelle cet imaginaire semblait indispensable pour ce projet de médiathèque. Ici la création d’un lieu, qui redéfinit les conditions du dedans et du dehors se joue à travers le dessin de l’enveloppe, simple ou multiple.
Le projet s’installe sur une parcelle particulière dans la ville. Celle-ci est située à l’extérieur de la Bastide, à proximité du cheminement naturel et emprunté entre la Bastide, et la Cité. Cette relative proximité ne place pas pour autant la médiathèque sur le flux piéton et automobile. La médiathèque est une destination.
La position est tout de même centrale à l’échelle de la ville et de l’agglomération. Sa situation au bord de l’Aude rend le projet visible de loin et même depuis la Cité Médiévale. Il participe à fabriquer la façade urbaine de la ville.
Cette position stratégique destine la médiathèque à la fois à un public de carcassonnais mais aussi à la masse touristique et aux personnes intéressées par la Cité qui trouveront ici une nouvelle étape dans la compréhension de la vie médiévale notamment à travers le fond patrimonial.
Un parking sous-terrain sous le square Gambetta tout proche et les parkings situés le long de l’Aude règlent la question de l’accès au site en voiture. La fin du trajet se fait à pied et contribue à la découverte du projet.
La parcelle, ancien parking GDF racheté par la ville était auparavant une usine à gaz pour l’alimentation de l’éclairage urbain. Construite entre 1846 et 1847 elle se composait d’une salle des fours, d’une cheminée de 33 mètres de haut et de deux gazomètres de 400m3 chacun. L’éclairage urbain au gaz fut utilisé jusque très tardivement à Carcassonne en 1945. L’usine détruite à la fin des années 60 fut remplacée par un parking.
Cette histoire témoigne de la singularité de cette parcelle dans le tissu de la ville. Elle a depuis longtemps déjà eu un caractère indépendant au regard des parcelles voisines qui suivaient principalement le prolongement du damier de la Bastide et dont les constructions revêtaient un caractère urbain. Le site a lui toujours été un vide, parsemé d’objets de grandes dimensions à l’époque de l’usine à gaz ou totalement libre en tant que parking.
Cette indépendance historique de la parcelle contribue à son identité et est renforcée par la topographie puisque l’ensemble de la parcelle forme une plateforme horizontale en totale indépendance du contexte alentour qui descend en pente douce vers l’Aude. Il en résulte une différence de 2m côté fleuve, marquée par un mur de soutènement.
12.
Abbaye de Fontfroide // Cité médiévale de CarcassonneForteresse de Salses // Cathédrale d’Albi
Carcassonne, France, M
édiathèque, PFE, 2014
13.
Au coeur de CarcassonneC
arcassonne, France, Médiathèque, PFE, 2014
Canal du Midi Aude Bastide Saint-Louis Place Gambetta Implantation du projet Cité médiévale
14.
Gonflement de ballons à l’usine à gaz de CarcassonneC
arcassonne, France, Médiathèque, PFE, 2014
15.
Un ancien faubourgC
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Autonomie C
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17.
Le projet maintient cette indépendance. Dans l’urbanité dense du centre de Carcassonne il se singularise par la proportion offerte au vide et à la masse végétale dans une forme de continuité de l’histoire de la parcelle. Le projet est une pause dans le tissu de la ville, une nouvelle figure. Cette figure est créée par la décomposition de l’enclos en différentes épaisseurs qui jouent chacune un rôle.
Le projet commence à sa lisière avec le travail du mur périphérique qui redéfinit les conditions exactes d’implantation du projet. Il marque un retrait sur les rues Fédou et Pierre Germain qui s’élargissent.
Ce mur émerge du sol différemment selon qu’il marque simplement un seuil ou qu’il joue le rôle de mur de soutènement là où cela est nécessaire.
Le projet s’inscrit en effet sur la plateforme d’origine, au niveau requis par la protection face aux crues et donc en surplomb côté Aude. Un travail sur la topographie permet l’accès à la médiathèque depuis le niveau bas de la rue et de la berge.
Le batiment est enveloppé par un bois qui se traverse et crée un premier climat avant d’entrer. Cette épaisseur fabrique une échappatoire en bloquant le regard et la vue depuis l’intérieur de la médiathèque sur le contexte ordinaire dans lequel elle s’inscrit. Ce bois clos développe l’imaginaire par une déconnection au réel.
Le bâtiment poursuit la décomposition de l’enclos. L’intérieur s’organise autour de deux noyaux structurels, chacun orienté sur les directions dominantes du site. L’enveloppe externe est constituée de deux éléments. Deux équerres en béton marquent les entrées et s’inscrivent dans la géométrie des blocs intérieurs. La suite de l’enveloppe non porteuse, est une membrane qui se contente de filtrer la lumière et de proposer un climat intérieur.
L’espace libre contenu entre l’enveloppe et les noyaux est l’espace recevant le public et la collection de la médiathèque.
La disposition des deux blocs multiplie les points de vues, oriente l’espace intérieur et le divise. Le dessin du plan met le corps en mouvement dans cet espace. La liberté et la continuité de cet espace répondent à une volonté d’intensifier la vie et les échanges dans le projet.
La disposition du mobilier dans cet espace répond à une règle simple. Les livres appartiennent aux noyaux, les postes de lectures viennent chercher la lumière le long de l’enveloppe externe en vis-à-vis avec les arbres.
Les noyaux, derniers enclos dans le projet, régissent l’ensemble de la médiathèque et mettent en relation les trois niveaux principaux du bâtiment, le sous-sol technique, le rez-de-chaussée niveau d’entrée, et l’étage de consultation. L’ensemble des éléments techniques, sanitaires et circulations verticales du projet, ainsi que les locaux non accessibles au public (bureaux, stockages...) sont condensés dans l’épaisseur dilatée de ces deux noyaux.
Des niveaux intermédiaires recalibrent l’espace dans cette épaisseur. Au coeur de ceux-ci se trouvent deux éléments majeurs du projet : la salle de conférence et le fond patrimonial. Ces deux espaces, totalement cachés depuis l’extérieur, reçoivent une lumière zénithale apportée par l’évidement des noyaux.
Le projet interroge la question de l’intériorité par la démultiplication des dedans/dehors et des pleins/vide. A travers la mise en place de dispositifs simples, il renoue avec la notion d’enclos, de surprise.
18.
Topographie
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Derrière les arbresC
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Une forme orientéeC
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Imbrication des volumesC
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Développer le sentiment d’intérioritéC
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Lire dans les feuillagesC
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Saint des SaintsC
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Décomposition de l’enceinteC
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Harold& Maude
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Lyon, ZAC Confluence, France, 2014, Ensemble immobilier Rinck, 7 500m², 11.5M€Concours en conception/réalisation pour le compte de la SAHLMASEHPA de 80 lits + Résidence CROUS 38 lits + Antenne et siège du CCAS de Lyon Chargé de projet chez Rue Royale ArchitectesEntreprise mandataire : SRC Floriot - Architectes mandataires : Atelier Régis Gachon - Architectes associés : Rue Royale Architectes - BET TQE : Egis Bâtiments Rhônes-Alpes -
Pierre Descubes
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SuspensionsLyon, France, Ensem
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obilier Rinck, 2014
31.
Situé en face des anciennes prisons du quartier Perrache à Lyon, le terrain articule deux échelles différentes, le cours Suchet large et arboré, et la rue Delandine plus intime. Il est actuellement occupé par l’EHPA existante, une petite tour en R+8 inadaptée aux exigences actuelles.
Le concours propose la transformation du site à travers la destruction de l’existant et la construction d’un ensemble immobilier dense complétant l’EHPA mis aux normes par une résidence étudiante pour le CROUS ainsi qu’un ensemble de bureaux comportant le siège du CCAS de la ville de Lyon ainsi que l’antenne du 2ème arrondissement du CCAS qui constitue un petit ERP. Un phasage en deux temps du projet doit permettre le fonctionnement en continu de l’EHPA.
Le projet répond à la question de la densité et de la mixité programmatique en proposant un ensemble architectural cohérent qui intègre les différentes contraintes liées aux programmes. Il s’articule autour d’une faille principale qui marque à la fois l’entrée de l’EHPA et celle de l’antenne du CCAS. Cette faille, traversée par une passerelle, souligne les deux phases du projet. La proposition joue sur l’équilibre entre public et privé, maintien de l’intimité et espace de rencontre.
Le plan du rez-de-chaussée favorise les percées visuelles depuis la rue sur l’immense cœur d’îlot et le jardin qui y est aménagé. Celui-ci est au cœur du projet en tant qu’espace de rencontre privilégié pour les multiples habitants de l’ensemble. Les différentes salles de restauration ouvrent directement sur cet espace extérieur qui ménage des lieux aux ambiances et aux usages variés.
Une pergola tout en longueur permet de réguler le rapport de la construction avec le jardin en façade Est. Elle dessine clairement la forme du jardin et rattache la construction à l’existant. Outre ses qualités d’ombrage, elle intègre l’émergence créée pour l’antenne du CCAS ainsi que différents locaux liés aux programmes (vélo, jardinage…) et introduit un rapport d’échelle plus intime.
L’assemblage des différentes entités du programme résulte d’une recherche d’efficacité dans le fonctionnement tout en intégrant des contraintes réglementaires fortes. Le projet parvient à réunir dans un ensemble harmonieux des programmes variés aux fonctionnements parfois opposés. Le traitement des façades résulte de cette volonté de cohérence. Il ne découle pas de la traduction des programmes qui se trouvent derrière mais plutôt d’un souhait d’une intégration urbaine cohérente.
Ainsi, la façade sur le cours Suchet propose un dessin rigoureux qui lui est propre. Celle sur la rue Delandine permet, à travers un jeu de percements décalés, de brouiller la perception de la mixité programmatique sur cette partie du bâtiment (EHPA, bureaux, résidence étudiante). L’unité de l’ensemble est soulignée par l’emploi de matériaux identiques sur les différentes façades. Des lames de métal perforé laquées bronze donnent la teinte générale du projet et répondent aux contraintes techniques données par la maîtrise d’ouvrage (nombreuses bouches d’aération pour les logements en façades notamment). L’emploi de la pierre souligne les rez-de-chaussée ainsi que la façade principale.
32.
Plan d’étage courant - EHPA et résidence étudianteLyon, France, Ensem
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obilier Rinck, 2014
33.
Vue depuis le coeur d’ilôtsLyon, France, Ensem
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obilier Rinck, 2014
Pierre Descubes
34.
Elévation nord sur le cours SuchetLyon, France, Ensem
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obilier Rinck, 2014
35.
Elévation ouest sur la rue DelandineLyon, France, Ensem
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obilier Rinck, 2014
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Détails ouvertures et balcon dans façade en lame acier perforé prélaquéLyon, France, Ensem
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obilier Rinck, 2014
37.
Plan type d’un logement étudiant T1Lyon, France, Ensem
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obilier Rinck, 2014
38.
L’opéra quotidien
39.
Don Benito, Espagne, Europan 12, 2013, restructuration de la place centrale ULB Lacambre Horta Bruxelles, atelier Mutation, S. Burgeon et M. Ruelle, Projet réalisé avec Alexandre Clanis
40.
Noyau au coeur d’un territoire agricole // Tissu moyenâgeux // Centralité résiduelleD
on Benito, Espagne, Europan 12, 2013
41.
De place en placeD
on Benito, Espagne, Europan 12, 2013
42.
Recto-Verso // Dynamiques d’une constellation d’équipements publics // De la voiture au piéton, un lieu de transition
Mairie
Poste
Eglise
Maison de la culture
Parking
Marché
Maison des artisans
Chapelle
Cinéma
Don Benito, Espagne, Europan 12, 2013
43.
Une centralité morcelée // Deux vides pour un centre-ville // Une centralité généreuseD
on Benito, Espagne, Europan 12, 2013
44.
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
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45.
Le centre de Don Benito trouve sa vitalité dans la multitude d’équipements publics et de services qui gravitent autour. Ils attirent tous les types d’habitants de la ville et de la province. Chacun offrant une temporalité différente, le centre ville vit à chaque instant de la journée, de la semaine, de l’année.
L’église articule actuellement deux vides qui s’opposent. La place d’espagne est la place institutionnelle de la ville. Dessinée de manière classique dans un vide clairementdéfini, elle regroupe les éléments du pouvoir.Le site du projet est quant à lui un vide résiduel issu de la destruction partielle d’un îlot. Il se retrouve définit par façades de coeur d’îlot et des murs aveugle. Occupé par un parking, il représente l’envers de la ville.
La question de la voiture ne peut être éludée dans une petite ville de 40 000 habitants. Les transports publics ne peuvent prendre le relais, et la voiture est donc nécessaire pour la survie d’une vie en centre ville. En offrant un espace de stationnement conséquent, le projet permet au site d’être vécu comme une entrée de ville pour les visiteurs extérieurs. C’est le lieu où le conducteur devient pièton, et donc un point de départ pour partir à la découverte de Don Benito.
Les constats établis sur le site proposé, permettent de poser une première intention. Le renforcement du caractère central de la place d’Espagne passe par un travail sur le vide, et sur l’ampleur qu’il doit prendre. Le projet propose de joindre les deux vides existants de part et d’autres de l’église. L’objectif est d’offrir un véritable espace public central à l’échelle de la ville et du territoire. Ce vide généreux contraste avec la densité du bâti. En temps que lieu fédérant des usages multiples, il est un lieu de rassemblement pour tous les habitants.
La restructuration de la place centrale de Don Benito est le prétexte à la mise en oeuvre d’une architecture et d’éléments urbains simples.
En réponse à la thématique du concours Europan, la ville adaptable, le choix est ici fait d’offrir des espaces qui ouvrent le champ des possibles tout en gardant une grande humilité vis à vis de l’existant. La qualité des espaces prévaut sur des lieux aux usages prédéfinis.
Différents éléments viennent composer cet espace central :
- un travail de suture de l’îlot écorché vient tout d’abord offrir une nouvelle façade structurant la place. Le rythme de la colonnade et les commerces qui s’y trouvent dynamise l’ancien espace du parking. - une halle couverte vient prendre position sur la place d’Espagne et offre de nouvelles situations spatiales propices à de nouvelles activités urbaines. - un parc à l’arrière de l’église apporte ombre et fraicheur au coeur de la cité.
La fluidité des circulations contribue au dynamisme des nouveaux espaces créés. Le travail sur la position des différents éléments multiplie les points de vue, les appels et valorise le centre de Don Benito en terme de découvertes architecturales et urbaines.
46.
Adapter ou s’adapter?D
on Benito, Espagne, Europan 12, 2013
47.
Adaptable, ce mot semble cacher un double sens, adapter ou s’adapter.
Cette question nous interroge sur la relation qu’entretient l’homme à l’espace et plus largement à l’espace public.Quel lien établir entre les usages supportés par un espace et la forme que revêt ce dernier?
Habiter une ville est un acte de création. Chaque habitant façonne la ville par ses usages mais aussi par ses perceptions. Se dessine ainsi un tissu mythologique, indispensable à la création d’un quotidien. En influençant l’espace, l’homme s’approprie un lieu.
Orienter le vide pour le rendre transformable risque de restreindre sa liberté d’usage. Le projet vient donc se positionner dans le site afin de générer des lieux permettant aux habitants de jouer la pièce sur la scène de théâtre mise en place par l’architecte.
Le projet a l’ambition d’espaces simples, intemporels et librement appropriables, à l’instar d’Aldo Van Eyck qui en 1959, à travers le schéma du cercle d’Otterlo, propose une architecture comme contre-forme indépendante de l’usage, contenant de la vie quotidienne.
48.
Connecter // Apaiser // NuancerD
on Benito, Espagne, Europan 12, 2013
49.
Don Benito, Espagne, Europan 12, 2013
50.
Don Benito, Espagne, Europan 12, 2013
51.
Don Benito, Espagne, Europan 12, 2013
52.
Vent.Silence.Vent.
53.
South Cadbury, Angleterre, 2013, Camelot Research and Visitors Center, 3 000m²Concours Archmedium, projet sélectionné ULB Lacambre Horta Bruxelles, atelier Mutation, S. Burgeon et M. Ruelle, Projet réalisé avec Alexandre Clanis
54.
Parcourir le site, générer le mouvementSouth C
adbury, Angleterre, C
amelot Research &
Visitors C
enter, 2013
55.
The real music is the silence and all the notes are only framing these silence, Miles DavisSouth C
adbury, Angleterre, C
amelot Research &
Visitors C
enter, 2013
56.
REA
LISE
PA
R U
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F
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
REA
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
REA
LISE PAR
UN
PRO
DU
IT AU
TOD
ESK A
BU
T EDU
CA
TIF
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
1 accueil recherche2 salle de lecture3 archives4 photocopies5 administration6 laboratoire de restauration7 laboratoire de catalogation8 toilettes9 local techniques10 librairie11 caféteria12 accueil musée13 exposition «The Legend»14 exposition «South Cadbury»15 exposition «Camelot Today»16 exposition temporaire17 terrasse d’observation
1
2 2 13
14
9
9
15
16
17
3
4 48
7555
46
rdc r+3
r+1 r+4
r+5
r-1 r+2
9
9 9
9
98
12
5
11
10
Condenser l’intérioritéSouth C
adbury, Angleterre, C
amelot Research &
Visitors C
enter, 2013
57.
Cette intervention est le prétexte à la mise en mouvement dans le paysage. Le visiteur chemine en équilibre sur les remparts vers un signal se dévoilant au fil de la marche. Ainsi contenu le visiteur ne consomme pas le lieu mais éprouve le site qui retrouve tout son sens.
Ayant glissé le long des lignes, il pénètre alors dans l’épaisseur du monolithe qui ponctue le parcours. Le silence du cloître l’enveloppe et le plonge dans un autre temps. Le quotidien s’éloigne, l’espace se fait narrateur, l’ascension le porte vers l’ineffable. Le sommet le projette alors vers le paysage et lui fait saisir l’entiereté du vide préservé sur la colline.
Le projet est un spectre, une stèle d’un passé imaginaire. Il alterne entre abstraction d’un site qu’il donne à parcourir et plongée dans la légende de Camelot.
58.
59.
South Cadbury, A
ngleterre, Cam
elot Research & V
isitors Center, 2013
60.
Habiter la rive
61.
Hambourg, Allemagne, 2013, Science Center, 10 000m²ENSASE, atelier Formes/Architecture/Milieux, D. Vigier
62.
Ham
bourg, Allem
agne, Science Center, 2013
Grande échelle // Rapport frontal du centre ville face à l’eau // Paysage mouvant // Habiter au bord de l’eau // Poésie de la rigueur
63.
Ham
bourg, Allem
agne, Science Center, 2013
Un programme, des programmes // Convergence des sciences et diffusion // Une entité, des pratiques // Filtrer pour révéler
Science Center
- Médiathèque
- Espace d’exposition
- Laboratoire
- Atelier de fabrication
- Centre de conférences
- Centre de recherche
=
AMPHITHEATREDIFFUSION RECHERCHE
MEDIATHEQUEEXPOSITION
BARATELIERS
ATELIERS ATELIERS
ATELIERS
RESTAURANTREUNION
LIBRAIRIE
REUNIONLABORATOIRES LABORATOIRES
LABORATOIRESLABORATOIRES
Ville
Elbe
Science Center =
- Médiathèque- Espace d’exposition- Laboratoire- Atelier de fabrication- Centre de conférences- Centre de recherche
64.
REAL
ISE
PAR
UN P
RODU
IT A
UTO
DESK
A B
UT E
DUCA
TIF
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
REALISE PAR UN PRODUIT AUTO
DESK A BUT EDUCATIF
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIFUn Science Center et son espace public à l’échelle d’un territoireH
ambourg, A
llemagne, Science C
enter, 2013
65.
Ham
bourg, Allem
agne, Science Center, 2013
66.
REA
LISE
PA
R U
N P
RO
DU
IT A
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UC
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
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ESK A
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
67.
Ham
bourg, Allem
agne, Science Center, 2013
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ESK A
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
68.
Filtrer pour révélerH
ambourg, A
llemagne, Science C
enter, 2013
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
69.
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
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ESK A
BU
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TIF
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
Des organes pour habiter la structureH
ambourg, A
llemagne, Science C
enter, 2013
70.
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
REA
LISE
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R U
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RO
DU
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
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LISE PAR
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DU
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ESK A
BU
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CA
TIF
Bar
Restaurant
Bibliothèque Recherche
Administration
Pôle Recherche
Halle de Recherche Halle de Diffusion
Exposition permanente 1
Exposition temporaire 3
Exposition temporaire 1
Exposition temporaire 4
Exposition temporaire 2
Bar Restaurant
AdministrationVestiaires
Vestiaires
Accueil
Boutique
Bibliothèque Diffusion
Exposition permanente 2
Habiter la longueurH
ambourg, A
llemagne, Science C
enter, 2013
71.
A proximité de l’embouchure de l’Elbe Situé dans le quartier d’Hafencity, gagné sur le port, le projet est influencé par la richesse du contexte de la ville Hanséatique. Territoire d’eau, Hamburg a cherché depuis longtemps à se protéger des marées tout en gardant un contact de proximité avec son fleuve et ses lacs.
Son paysage, mouvant, est marqué par la grande échelle, celle des grues du port, des porte-containers géants, de la nouvelle Philharmonie, des bunkers ou des nombreux clochés qui s’élancent vers le ciel. Le piéton se sent petit. La rigueur du rythme des façades est adoucie par le soin apporté aux détails.
La reconquête du port marque le retournement du centre ville vers le sud, dont le Science Center formera une partie de la façade.
Les conditions du projet sont redéfinies par des modifications apportées au plan directeur du quartier dans une volonté d’affirmer le caractère urbain du rapport à l’eau. L’ajout d’une passerelle multiplie les parcours. Le Science Center devient un lieu de passage.
Le programme comporte deux parties distinctes, le pôle diffusion et le pôle recherche. Elles sont ici entremêlées de manière à intensifier les pratiques et à favoriser les rencontres entre chercheurs et public.
Le lieu se veut à la fois comme un lieu de convergence des sciences et comme un lieu de diffusion. Un seul et même volume, clairement identifiable, rassemble l’ensemble du programme.
Situé entre ville et fleuve, le projet s’inscrit dans la cohérence urbaine de Hamburg et joue sur des transparences pour s’insérer dans cet entre-deux. Il s’installe à cheval sur le quai et joue le rôle de filtre révélateur.
Le projet prend le parti d’une forme simple comme contenant, tout en organisant une fluidité de l’espace et des cheminements. Il propose une manière d’habiter la grande longueur et optimise la forme géométrique choisie.
La rigueur du dessin répond à la complexité programmatique. L’organisation du plan permet les transparences entre fleuve et ville. La multiplication des champs de profondeur apporte de la complexité. Les différents niveaux de lecture enrichissent le projet.
Le travail de la structure réinterprète le trumeau. La matière est répartie selon les besoins, et il s’affine donc en s’élevant. Des variations dans sa décomposition fabriquent une vibration de la façade.
72.
Structure // Plateaux // Enveloppe // Organes // Laboratoires // ToitureH
ambourg, A
llemagne, Science C
enter, 2013
73.
Créer un lieu de potentielsH
ambourg, A
llemagne, Science C
enter, 2013
74.
Tetris en milieu urbain
75.
Place Carnot Saint Etienne, France, 2012, Equipement sportif, 1 600m²ENSASE, atelier de 3ème année, J.M. Dutreuil et S. Gasté
0 1
0 1 2 5
0 0.5 1 2 5 10m
10 20m
5 10 20 50mPlan Masse
76.
Pleins/videsSaint Etienne, France, Equipem
ent sportif, 2012
77.
Le projet propose l’implantation d’un petit équipement sportif dans une dent creuse sur la place Carnot de Saint-Etienne. Le programme comporte une salle de ballon, un mur d’escalade, un espace de musculation, des vestiaires, et tous les espaces nécessaires au bon fonctionnement d’un tel équipement.
Le choix est fait de poursuivre l’alignement sur rue afin de maintenir le caractère de la place. Seule une petite ruelle est ménagée au nord et offre un espace tampon entre la rue et l’équipement.
Le choix est fait de regrouper au maximum les éléments du programme pour proposer deux espaces extérieurs. Un jeu sur l’assemblage des espaces entre eux permet d’organiser lesdifférents éléments du programme ayant tous des contraintes de surface et de hauteur différentes, de façon optimale.
La création de deux espaces extérieurs, une ruelle qui conduit à l’accueil, et un patio, permet de multiplier le linéaire de façade et d’offrirdes espaces intérieurs très lumineux. La lumière du nord est privilégiée pour la salle omnisport.
Les ouvertures sur la rue dans une logique de vitrine renforcent le caractère public de l’édifice et participent de la vie du quartier.
78.
Elévation Est
0 1
0 1 2 5
0 0.5 1 2 5 10m
10 20m
5 10 20 50m
Vitrine sportiveSaint Etienne, France, Equipem
ent sportif, 2012
79.
Couverture // Enveloppe tramée // Structure primaire béton // Dalle sportive // Socle ancréSaint Etienne, France, Equipem
ent sportif, 2012
Un socle massifen mur béton
Une dalle béton
Une structure béton
Une enveloppe béton, trame des ouvertures
Une couverture
Composition du projet : - deux espaces extérieurs : une ruelle d’entrée et un patio - deux blocs construits : le bâtiment d’accueil et le cube sportif
Schéma de circulation
LE CUBE SPORTIFLe programme sportif est regroupé au sein d’un même volume. Un jeu sur l’assemblage des espaces entre eux permet d’organiser les différents éléments du programme ayant tous des contraintes de surface et de hauteur différentes, de la meilleure des façons.La création de deux espaces extérieurs, une ruelle qui conduit à l’accueil, et un patio, permet de multiplier le linéaire de façade et d’offrir des espaces intérieurs très lumineux. La lumière du nord est privilégiée pour la salle omnisport.
R o m a r i c D e l o r m e - E N S A S E - S 6 - 2 0 1 2 - P r o j e t c o u r t 3 - E q u i p e m e n t S p o r t i f - C a r n o t
80.
Plan R-1
0 1
0 1 2 5
0 0.5 1 2 5 10m
10 20m
5 10 20 50m
2
1
35
6
4
4
7
8
1 salle de réunion2 infirmerie3 salle de cardio4 vestiaires5 chaufferie6 local ménage7 salle d’escalade8 local rangement
TellurismeSaint Etienne, France, Equipem
ent sportif, 2012
81.
Plan RDC
0 1
0 1 2 5
0 0.5 1 2 5 10m
10 20m
5 10 20 50m
N
E
S
O
1
3
2
4
65
1 accueil2 bureau 3 sanitaires4 salle omnisport5 local rangement6 vide sur salle d’escalade
EmergerSaint Etienne, France, Equipem
ent sportif, 2012
82.
Coupe Ouest Est
0 1
0 1 2 5
0 0.5 1 2 5 10m
10 20m
5 10 20 50m
IntérioritésSaint Etienne, France, Equipem
ent sportif, 2012
83.
Coupe Sud Nord
0 1
0 1 2 5
0 0.5 1 2 5 10m
10 20m
5 10 20 50m
Compression urbaineSaint Etienne, France, Equipem
ent sportif, 2012
84.
MixitéComplexité
85.
Boulevard des Belges Lyon, France, 2012, Habiter en ville, 6 000m²Equipement sportif + 45 logements + 14 logements étudiants + 3 commercesENSASE, atelier de 3ème année, J.M. Dutreuil et S. Gasté
86.
Intériorité poreuseLyon, France, H
abiter en ville, 2012
R o m a r i c D e l o r m e - E N S A S E - S 6 - 2 0 1 2 - P r o j e t L o n g - H A B I T E R E N V I L L E - M I X I T É - C O M P L E X I T É - L y o n0 5 10 20 50 100m
Plan masse
87.
L’implantation sur le site de trois bâtiments distincts permet de tenir la parcelle dans son contexte urbain en proposant un alignement sur rue sur les quatre côtés du rectangle.Deux bâtiments hauts accueillent pour l’un les logements du T2 au T4 au nord de la parcelle, pour l’autre l’équipement sportif. Le troisième, plus bas, au sud, propose lui des commerceset une petite résidence étudiante. Cette organisation ménage l’ensoleillement naturel ainsi que les vues et l’intimité nécessaires à un programme de logement.Différentes percées permettent depuis les rues adjacentes de percevoir le coeur d’îlot aménagé en jardin.
Le bâtiment de logement s’organise autour de trois cages d’escaliers distribuant chacune deux appartements. En rez-de-chaussée des percées visuelles permettent de percevoir la végétation depuis la rue et proposent des espaces couverts,sorte de salons abrités pour observer le jardin.. Chaque allée dispose de son espace vélo et poussette. Les appartements situés dans les étages sont tous traversants. Les espaces de nuit sont majoritairement disposés au nord, et les espaces de jour au sud. Chaque appartement dispose d’un jardin d’hiver conséquent. Ceux-ci sont transformables en véritables loggias grâce aux grandes baies en accordéon qui peuvent venir se loger dans l’épaisseur des murs.
L’équipement sportif, situé le long du boulevard des Belges, est l’équipement public de la parcelle. Orienté sur le boulevard il ne propose que quelques ouvertures sur l’intérieur du jardin.L’ensemble est organisé autour d’une bande de circulation regroupant escaliers et ascenseur. L’entrée, au rez-de-chaussée est en réalité un niveau intermédiaire proposant l’accueil et les espaces pour les spectateurs. La salle omnisport installée en sous-sol est visible depuis la rue. Elle possède ses vestiaires et ses espaces de rangements. La salle d’escalade et les salles de musculation et de cardio sont situées en R+1. Elles s’ouvrent largement sur la ville côté boulevard et une faille cadre une vue sur le jardin.
Les commerces sont situés en rez-de-chaussée rue Crillon. Ils sont traversants et proposent depuis la rue une vue jusque sur le jardin. Dans les deux niveaux supérieurs, une petite résidence étudiante est aménagée, disposant d’une entrée particulière.Les logements, des T1, sont distribués par une coursive ouvrant largement sur le jardin. Les appartements sont orientés au sud et offrent un petit espace extérieur. Chaque étage dispose d’un espace commun proposant grands salon et cuisine, ainsi qu’une salle de travail.
Le jardin est l’élément fédérateur du projet. Il donne une grande cohérence à l’ensemble du projet. Celle-ci est renforcée par la tension créée entre les bâtiments grâce aux diagonales. Le jardin est la pénétration des boulevard des Belges et Anatole France dans l’îlot. Le jardin propose une masse végétale importante perceptible depuis la rue notamment grâce aux failles. Le sol est entièrement perméable avec de la pelouse pour les espaces plantés et du stabilisé pour les circulations. Côtés Lycée du Parc, une esplanade pavée fait la transition entre le boulevard Anatole France et le jardin.
La cohérence globale du projet due à l’implantation, est renforcée par une grande unité dans les matériaux. Il s’agit d’une dualité entre béton et bois. Le béton représente l’ensemble des structures et l’apparence des façades où il est ici verni. Le bois, du mélèze, vient souligner par petites touches les jardins d’hiver, les ouvertures, les parois non porteuses, l’intérieur du gymnase… Les tonalités du projet s’étendent donc du gris du béton à la couleur sable du mélèze en passant par le vert de la masse végétale centrale.
88.
Bureau
Sanitaires
Rangements
89.
Lyon, France, Habiter en ville, 2012
Chaufferie
Poubelles
Vélo
Vélo
Vélo
Vélo
Commerces
Commerces
Commerces
90.
LogementsLyon, France, H
abiter en ville, 2012
91.
Equipement sportifLyon, France, H
abiter en ville, 2012
T382m²
Cardio
Musculation
Escalade
Rangement
Vestiaires
Vestiaires
T128m²
T128m²
T128m²
T128m²
T377m²
T260m²
T260m²
92.
Logements étudiantsLyon, France, H
abiter en ville, 2012
93.
Le jardin au coeurLyon, France, H
abiter en ville, 2012
R o m a r i c D e l o r m e - E N S A S E - S 6 - 2 0 1 2 - P r o j e t L o n g - H A B I T E R E N V I L L E - M I X I T É - C O M P L E X I T É - L y o n0 1 2 5 10 20m
Coupe sur le Gymnase
Coupe sur logements et logements étudiants
94.
Un vide habitéLyon, France, H
abiter en ville, 2012
R o m a r i c D e l o r m e - E N S A S E - S 6 - 2 0 1 2 - P r o j e t L o n g - H A B I T E R E N V I L L E - M I X I T É - C O M P L E X I T É - L y o n0 1 2 5 10 20m
Coupe sur Gymnase et élévation nord côté jardin
Coupe sur Gymnase et élévation sud côté jardin
95.
Jardin entre minéral et végétal // Coursive étudiante sur le jardin // Salon et son jardin d’hiverLyon, France, H
abiter en ville, 2012
R o m a r i c D e l o r m e - E N S A S E - S 6 - 2 0 1 2 - P r o j e t L o n g - H A B I T E R E N V I L L E - M I X I T É - C O M P L E X I T É - L y o n
D
D
D
D
ParkingPleine terre
Coursive Logement étudiant
Détail minéral/végétal dans le jardin 1:50
Entrée/Faille rue Crillon
Le jardin entre minéral végétal
Entrée rue Sully
La coursive étudiante sur le jardin
Ouverture du jardin d’hiver
Détail Coursive des logements étudiants 1:50
Détail fenêtre des logements1:20
Détail d’ouverture des jardins d’hiver1:20
L’organisation généraleL’implantation sur le site en trois bâtiments distincts permet de tenir la parcelle dans son contexte urbain en proposant un alignement sur rue sur les quatre côtés du rectangle. Deux bâtiments hauts accueillent pour l’un les logements du T2 au T4 au nord de la parcelle, pour l’autre l’équipement sportif. Le troisième, plus bas, au sud, propose lui des commerces et une petite résidence étudiante. Cette organisation ménage l’ensoleillement naturel ainsi que les vues et l’intimité nécessaires à un programme de logement. De nombreux dispositifs permettent depuis les rues adjacentes de percevoir le cœur d’îlot aménagé en jardin.
Le jardinLe jardin est l’élément fédérateur du projet. Il donne une grande cohérence à l’ensemble du projet. Celle-ci est renforcée par la tension créée entre les bâtiments grâce aux diagonales. Le jardin est la pénétration des boulevard des Belges et Anatole France dans l’îlot. Le jardin propose une masse végétale importante perceptible depuis la rue notamment grâce aux failles. Le sol est entièrement perméable avec de la pelouse pour les espaces plantés et du stabilisé pour les circulations. Côtés Lycée du Parc, une esplanade pavée fait la transition entre le boulevard Anatole France et le jardin.
Les logements Le bâtiment de logement s’organise autour de trois cages d’escaliers distribuant chacune deux appartements. En rez-de-chaussée des percées visuelles permettent de percevoir la végétation depuis la rue et proposent des espaces couverts, sorte de salons abrités pour observer le jardin.. Chaque allée dispose de son espace vélo et poussette. Les appartements situés dans les étages sont tous traversant. Les espaces de nuit sont majoritairement disposés au nord, et les espaces de jour au sud. Chaque appartement dispose d’un jardin d’hiver conséquent. Ceux-ci sont transformables en véritables loggias grâce aux grandes baies en accordéon qui peuvent venir se loger dans l’épaisseur des murs.
Les logements étudiants et les commercesLes commerces sont situés en rez-de-chaussée rue Crillon. Ils sont traversant et proposent depuis la rue une vue jusque sur le jardin. Dans les deux niveaux supérieurs, une petite résidence étudiante est aménagée disposant d’une entrée particulière. Les logements, des T1, sont distribués par une coursive ouvrant largement sur le jardin. Les Appartements sont orientés au sud et offrent un petit espace extérieur. Chaque étage dispose d’un espace commun proposant grands salon et cuisine, ainsi qu’une salle de travail.
L’équipement sportifL’équipement sportif, situé le long du boulevard des Belges, est l’équipement public de la parcelle. Orienté sur le boulevard il ne propose que quelques ouvertures sur l’intérieur du jardin. L’ensemble est organisé autour d’une bande de circulation regroupant escaliers et ascenseur. L’entrée, au rez-de-chaussée est en réalité un niveau intermédiaire proposant l’accueil et les espaces pour les spectateurs.La salle omnisport installée en sous-sol est visible depuis la rue. Elle possède ses vestiaires et ses espaces de rangements. La salle d’escalade et les salles de musculation et de cardio sont situées en R+1. Elles s’ouvrent largement sur la ville côté boulevard et une faille cadre une vue sur le jardin. Dans les étages supérieurs des bureaux et une grande salle de réunion trouvent leur place.
La matérialitéLa cohérence globale du projet due à l’implantation, est renforcée par une grande unité dans les matériaux. Il s’agit d’une dualité entre béton et bois. Le béton représente l’ensemble des structures et l’apparence des façades où il est ici verni. Le bois, du mélèze, vient souligner par petite touche les jardins d’hiver, les ouvertures, les parois non porteuses, l’intérieur du gymnase… Les tonalités du projet s’étendent donc du gris du béton à la couleur sable du mélèze en passant par le vert de la masse végétale centrale.
Salon du T2 avec le jardin d’hiver
R o m a r i c D e l o r m e - E N S A S E - S 6 - 2 0 1 2 - P r o j e t L o n g - H A B I T E R E N V I L L E - M I X I T É - C O M P L E X I T É - L y o n
D
D
D
D
ParkingPleine terre
Coursive Logement étudiant
Détail minéral/végétal dans le jardin 1:50
Entrée/Faille rue Crillon
Le jardin entre minéral végétal
Entrée rue Sully
La coursive étudiante sur le jardin
Ouverture du jardin d’hiver
Détail Coursive des logements étudiants 1:50
Détail fenêtre des logements1:20
Détail d’ouverture des jardins d’hiver1:20
L’organisation généraleL’implantation sur le site en trois bâtiments distincts permet de tenir la parcelle dans son contexte urbain en proposant un alignement sur rue sur les quatre côtés du rectangle. Deux bâtiments hauts accueillent pour l’un les logements du T2 au T4 au nord de la parcelle, pour l’autre l’équipement sportif. Le troisième, plus bas, au sud, propose lui des commerces et une petite résidence étudiante. Cette organisation ménage l’ensoleillement naturel ainsi que les vues et l’intimité nécessaires à un programme de logement. De nombreux dispositifs permettent depuis les rues adjacentes de percevoir le cœur d’îlot aménagé en jardin.
Le jardinLe jardin est l’élément fédérateur du projet. Il donne une grande cohérence à l’ensemble du projet. Celle-ci est renforcée par la tension créée entre les bâtiments grâce aux diagonales. Le jardin est la pénétration des boulevard des Belges et Anatole France dans l’îlot. Le jardin propose une masse végétale importante perceptible depuis la rue notamment grâce aux failles. Le sol est entièrement perméable avec de la pelouse pour les espaces plantés et du stabilisé pour les circulations. Côtés Lycée du Parc, une esplanade pavée fait la transition entre le boulevard Anatole France et le jardin.
Les logements Le bâtiment de logement s’organise autour de trois cages d’escaliers distribuant chacune deux appartements. En rez-de-chaussée des percées visuelles permettent de percevoir la végétation depuis la rue et proposent des espaces couverts, sorte de salons abrités pour observer le jardin.. Chaque allée dispose de son espace vélo et poussette. Les appartements situés dans les étages sont tous traversant. Les espaces de nuit sont majoritairement disposés au nord, et les espaces de jour au sud. Chaque appartement dispose d’un jardin d’hiver conséquent. Ceux-ci sont transformables en véritables loggias grâce aux grandes baies en accordéon qui peuvent venir se loger dans l’épaisseur des murs.
Les logements étudiants et les commercesLes commerces sont situés en rez-de-chaussée rue Crillon. Ils sont traversant et proposent depuis la rue une vue jusque sur le jardin. Dans les deux niveaux supérieurs, une petite résidence étudiante est aménagée disposant d’une entrée particulière. Les logements, des T1, sont distribués par une coursive ouvrant largement sur le jardin. Les Appartements sont orientés au sud et offrent un petit espace extérieur. Chaque étage dispose d’un espace commun proposant grands salon et cuisine, ainsi qu’une salle de travail.
L’équipement sportifL’équipement sportif, situé le long du boulevard des Belges, est l’équipement public de la parcelle. Orienté sur le boulevard il ne propose que quelques ouvertures sur l’intérieur du jardin. L’ensemble est organisé autour d’une bande de circulation regroupant escaliers et ascenseur. L’entrée, au rez-de-chaussée est en réalité un niveau intermédiaire proposant l’accueil et les espaces pour les spectateurs.La salle omnisport installée en sous-sol est visible depuis la rue. Elle possède ses vestiaires et ses espaces de rangements. La salle d’escalade et les salles de musculation et de cardio sont situées en R+1. Elles s’ouvrent largement sur la ville côté boulevard et une faille cadre une vue sur le jardin. Dans les étages supérieurs des bureaux et une grande salle de réunion trouvent leur place.
La matérialitéLa cohérence globale du projet due à l’implantation, est renforcée par une grande unité dans les matériaux. Il s’agit d’une dualité entre béton et bois. Le béton représente l’ensemble des structures et l’apparence des façades où il est ici verni. Le bois, du mélèze, vient souligner par petite touche les jardins d’hiver, les ouvertures, les parois non porteuses, l’intérieur du gymnase… Les tonalités du projet s’étendent donc du gris du béton à la couleur sable du mélèze en passant par le vert de la masse végétale centrale.
Salon du T2 avec le jardin d’hiver
R o m a r i c D e l o r m e - E N S A S E - S 6 - 2 0 1 2 - P r o j e t L o n g - H A B I T E R E N V I L L E - M I X I T É - C O M P L E X I T É - L y o n
D
D
D
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ParkingPleine terre
Coursive Logement étudiant
Détail minéral/végétal dans le jardin 1:50
Entrée/Faille rue Crillon
Le jardin entre minéral végétal
Entrée rue Sully
La coursive étudiante sur le jardin
Ouverture du jardin d’hiver
Détail Coursive des logements étudiants 1:50
Détail fenêtre des logements1:20
Détail d’ouverture des jardins d’hiver1:20
L’organisation généraleL’implantation sur le site en trois bâtiments distincts permet de tenir la parcelle dans son contexte urbain en proposant un alignement sur rue sur les quatre côtés du rectangle. Deux bâtiments hauts accueillent pour l’un les logements du T2 au T4 au nord de la parcelle, pour l’autre l’équipement sportif. Le troisième, plus bas, au sud, propose lui des commerces et une petite résidence étudiante. Cette organisation ménage l’ensoleillement naturel ainsi que les vues et l’intimité nécessaires à un programme de logement. De nombreux dispositifs permettent depuis les rues adjacentes de percevoir le cœur d’îlot aménagé en jardin.
Le jardinLe jardin est l’élément fédérateur du projet. Il donne une grande cohérence à l’ensemble du projet. Celle-ci est renforcée par la tension créée entre les bâtiments grâce aux diagonales. Le jardin est la pénétration des boulevard des Belges et Anatole France dans l’îlot. Le jardin propose une masse végétale importante perceptible depuis la rue notamment grâce aux failles. Le sol est entièrement perméable avec de la pelouse pour les espaces plantés et du stabilisé pour les circulations. Côtés Lycée du Parc, une esplanade pavée fait la transition entre le boulevard Anatole France et le jardin.
Les logements Le bâtiment de logement s’organise autour de trois cages d’escaliers distribuant chacune deux appartements. En rez-de-chaussée des percées visuelles permettent de percevoir la végétation depuis la rue et proposent des espaces couverts, sorte de salons abrités pour observer le jardin.. Chaque allée dispose de son espace vélo et poussette. Les appartements situés dans les étages sont tous traversant. Les espaces de nuit sont majoritairement disposés au nord, et les espaces de jour au sud. Chaque appartement dispose d’un jardin d’hiver conséquent. Ceux-ci sont transformables en véritables loggias grâce aux grandes baies en accordéon qui peuvent venir se loger dans l’épaisseur des murs.
Les logements étudiants et les commercesLes commerces sont situés en rez-de-chaussée rue Crillon. Ils sont traversant et proposent depuis la rue une vue jusque sur le jardin. Dans les deux niveaux supérieurs, une petite résidence étudiante est aménagée disposant d’une entrée particulière. Les logements, des T1, sont distribués par une coursive ouvrant largement sur le jardin. Les Appartements sont orientés au sud et offrent un petit espace extérieur. Chaque étage dispose d’un espace commun proposant grands salon et cuisine, ainsi qu’une salle de travail.
L’équipement sportifL’équipement sportif, situé le long du boulevard des Belges, est l’équipement public de la parcelle. Orienté sur le boulevard il ne propose que quelques ouvertures sur l’intérieur du jardin. L’ensemble est organisé autour d’une bande de circulation regroupant escaliers et ascenseur. L’entrée, au rez-de-chaussée est en réalité un niveau intermédiaire proposant l’accueil et les espaces pour les spectateurs.La salle omnisport installée en sous-sol est visible depuis la rue. Elle possède ses vestiaires et ses espaces de rangements. La salle d’escalade et les salles de musculation et de cardio sont situées en R+1. Elles s’ouvrent largement sur la ville côté boulevard et une faille cadre une vue sur le jardin. Dans les étages supérieurs des bureaux et une grande salle de réunion trouvent leur place.
La matérialitéLa cohérence globale du projet due à l’implantation, est renforcée par une grande unité dans les matériaux. Il s’agit d’une dualité entre béton et bois. Le béton représente l’ensemble des structures et l’apparence des façades où il est ici verni. Le bois, du mélèze, vient souligner par petite touche les jardins d’hiver, les ouvertures, les parois non porteuses, l’intérieur du gymnase… Les tonalités du projet s’étendent donc du gris du béton à la couleur sable du mélèze en passant par le vert de la masse végétale centrale.
Salon du T2 avec le jardin d’hiver
96.
Entre les lignes
97.
Otaniemi, Finlande, 2012, Création d’un centre pour l’Aalto University, 60 000m²Concours Campus 2015, Aalto UniversityULB Lacambre Horta Bruxelles, atelier Mutation, S. Burgeon et M. Ruelle, Projet réalisé avec Joke Dufourmont et Alexandre Clanis
98.
Des entités avec leurs propres centralitésabsence d’une centralité pour le campus // Espace résiduel et innocupé // Axes de tensions // Lieu de convergence
Otaniem
i, Finlande, Cam
pus Aalto U
niversity, 2012
99.
Quantités // Un volume simple pour une complexité programmatique // Nébuleuses d’espaces suspendus au dessus de plateaux ateliers
Otaniem
i, Finlande, Cam
pus Aalto U
niversity, 2012
100.
101.
Otaniem
i, Finlande, Cam
pus Aalto U
niversity, 2012
102.
REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
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REALISE PAR UN PRODUIT AUTODESK A BUT EDUCATIF
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Des entités avec leurs propres centralitésabsence d’une centralité pour le campus // Espace résiduel et innocupé // Axes de tensions // Lieu de convergence
Otaniem
i, Finlande, Cam
pus Aalto U
niversity, 2012
103.
L’objet du concours est la création d’un centre pour le campus d’Otaniemi, dans un site où l’on peut qualifier d’autistes les relations entre les différentes entités. Le projet vient trancher dans la complexité de ce site désorienté et vient partitionner l’espace en proposant un axe à l’échelle du territoire.
Un volume simple et tellurique répond à un site complexe. Le choix est fait de condenser le programme, l’intensité et la concentration des pratiques créant les interactions qui sont à l’origine d’une centralité. La simplicité de l’espace intérieur met en scène le quotidien et la rencontre des différentes entités dans ce paysage.
L’implantation du bâtiment se fait dans la plus grande longueur disponible sur le site, à l’emplacement de la route actuelle. La priorité est ainsi donnée aux modes de transports doux, avec la nouvelle station de métro qui va desservir le campus. Les voitures sont détournées du nouveau centre du campus, qui correspond désormais à une nouvelle vision urbaine.
Deux grandes failles viennent relier les éléments marquants du site : une faille à ciel ouverte relie le patrimoine historique du site à savoir l’allée des tilleuls, à l’amphithéâtre d’Aalto. La seconde, incluse dans le volume de la barre, permet le passage de la station de métro au grand espace boisé.
Les entrées dans le plateau de référence de la barre se font toujours au même niveau que le sol existant. La porosité de la barre est effective.
L’intérieur de la barre exploite au maximum les capacités de cette typologie architecturale. Organisée sur trois plateaux, elle offre une lecture simple des programmes.
Le plateau de référence, en partie sous terrain, comporte l’ensemble des éléments publics du programme (restaurants, commerces, bibliothèques, salle de projection...). Ceux-ci s’adressent à l’ensemble du campus, et sont facilement accessibles. Les communications visuelles entre tous ces espaces favorisent les rencontres.
Les facultés (art architecture, design, média) ainsi que l’extension du centre de recherche se trouvent dans la partie émergeante. Elles s’organisent selon un principe simple. Les espaces nécessitant d’être clos (salles de cours, bureaux, laboratoires...) sont dans des nébuleuses suspendues aux plateaux, qui eux reçoivent les ateliers de travail.
Ce dispositif permet de créer un paysage intérieur constamment mouvant. De l’extérieur, la barre devient un paysage à part entière, qui offre différents champs de profondeur et s’intègre dans un site exceptionnel.
Chaque plateau est un champ des possibles. Les plans présentés ici sont des plans à un temps donné, mais sont amenés à évoluer au gré des usages. Chaque faculté aménage l’espace selon ses besoins. Le but étant de favoriser les interactions entre les disciplines et les étudiants. La barre est un centre pour le campus en étant un acteur majeur dans le paysage, et en étant un centre d’émulation pour la créativité des étudiants.
104.
Des bouts de ciel pour inventer
105.
Otaniem
i, Finlande, Cam
pus Aalto U
niversity, 2012
106.
SuspensionsO
taniemi, Finlande, C
ampus A
alto University, 2012
107.
Habiter les possiblesO
taniemi, Finlande, C
ampus A
alto University, 2012
108.
Les flamantsposent
109.
Atelier King Kong, Bordeaux, France, 2015, Installe-toi chez King Kong, 40m², 1500€Lauréat d’un concours d’idées, installation éphémère, avec Gaëlle San Isidoro
110.
InstallationBordeaux, Installe-toi chez K
ing Kong, 2015
Installe-toichez King Kong
Nous avions le désir de convierde jeunes artistes dans notre
galerie / Une galerie conçue pouraccueillir des pratiques différenteset pourtant complémentaires de lanôtre / De mettre en synergie cequi nous porte et ce qui fonde la
démarche d’autres créateurs /Aujourd’hui, de jeunes architectes
/ Demain des photographes oudes peintres / Ceux qui nous
nourrissent dans notre propretravail / Ceux qui nous ravissentquand nous les croisons dans lesexpositions / Tout simplement,
installer un lien entre une oeuvred’art plastique et nos bâtiments /L’absence de gravité des flamants
en contrepoint d’une ossaturede béton et de métal / Ne jamais
oublier que l’architecture, commeles autres arts, c’est aussi rêver/ Faire entrer ce rêve / Nouerdes relations inédites / Créerles conditions de rencontres à
offrir à tous / Vivre notre agencecomme un lieu où la magie aussi asa juste place / Franchir les portes
/ Dépasser les limites / Laisserparler un autre songe / Écho de
nos quêtes / Miroir de nos propresinterrogations.
111.
Reflets / Lumières / MatièresBordeaux, Installe-toi chez K
ing Kong, 2015
112.
Une galerieBordeaux, Installe-toi chez K
ing Kong, 2015
113.
Les flamants posent sont la réponse apportée au thème de l’équilibre. Capable de se tenir sur uneseule patte, aussi fine qu’une baguette, afin de cacher la seconde au chaud sous leur plumage, les flamants représentent un véritable défi à l’équilibre et répondent de manière efficace à un problème thermique.
Ici, la colonie de flamants qui vient habiter la galerie de l’atelier King Kong souligne l’humilité de l’architecte face à la nature. L’architecture, discipline encore soumise à la gravité, est en constante recherche de stabilité et d’équilibre. L’élégance du flamant démontre la capacité de la nature à se sublimer face à cette question. L’architecte ne peut qu’aspirer à cet idéal.
A la manière d’un podium de défilé, les flamants sont ici mis en valeur dans un univers fait de reflets et de jeux de lumières. Plantés en équilibre précaire dans des plaques de polycarbonate alvéolaire délicatement illuminées, les flamants en plastiques sont repeints en rouge, dans un clin d’oeil àla réhabilitation du bâtiment. Un ciel de tulle noir participe à la fantasmagorie de cette prise de possession des lieux par les oiseaux.
Lors du cheminement au coeur de la colonie, personne ne sait qui du flamant ou de l’humaincontemple l’autre.
114.
Séance peintureBordeaux, Installe-toi chez K
ing Kong, 2015
115.
AssemblageBordeaux, Installe-toi chez K
ing Kong, 2015
116.
MultitudeBordeaux, Installe-toi chez K
ing Kong, 2015
117.
HabiterBordeaux, Installe-toi chez K
ing Kong, 2015
Romaric Delorme83T route du Bruissin 69340 Francheville
[email protected] 23 13 84 53