rossi se, erasmus jj, mcadams hp, sporn ta, goodman pc
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Références Bibliographiques. Rossi Se, Erasmus Jj, Mcadams Hp, Sporn Ta, Goodman Pc. Pulmonary drug toxicity: Radiologic and pathologic manifestations. Radiographics 2000; 20:1245-59 Morelock Sy, Sahn Sa. Drugs and the pleura. Chest 1999; 116:212-21 - PowerPoint PPT PresentationTRANSCRIPT
Rossi Se, Erasmus Jj, Mcadams Hp, Sporn Ta, Goodman Pc. Pulmonary drug toxicity: Radiologic and pathologic manifestations. Radiographics 2000; 20:1245-59
Morelock Sy, Sahn Sa. Drugs and the pleura. Chest 1999; 116:212-21
Mapp Ce, Boschetto P, Maestrelli P, Fabbri Lm. Occupational asthma. Am J Respir Crit Care Med 2005; 172:280-305
Camus Ph, Foucher P, Bonniaud Ph, Ask K. Drug-induced infiltrative lung disease. Eur Respir J Suppl 2001; 32:93s-100s
Références Bibliographiques
Fréquence• probablement sous estimée• exposition majeure du poumon sur ses deux versants• très nombreux médicaments impliqués• très nombreuses présentations cliniques
Accès pulmonaire des toxiques• Gaz, aérosols
effets irritants et toxiqueseffets systémiques par absorption muqueuse
• voie systémique (IM, IV, per os)tout le débit cardiaquefixation et métabolisme pulmonaire parfois spécifiquessusceptibilité cellulaire
• voie pleurale par injection intra-pleurale
Poumon et toxiques
Modèles animaux• toxicité directe : in vivo et in vitro• grand nombre de médiateurs solubles (protéines sériques, MDO, cytokines, dérivés de l’acide arachidonique)• rôle central du macrophage• anticorps anti-TNF bloque la fibrose
Chez l’hommeMacrophages alvéolaires in vitro libèrent des médiateurs
• TNF précoce• IL1 plus tardif• Pas d’IL6, ni PGE2• Diminution des capacités de production MDO
Lésion majorée chez fumeur, ventilé, radiothérapie
Modèle du poumon à la Bléomycine
Drogue amphiphile utilisée comme anti-arythmiqueRôle majeur du LBA dans la compréhension de la maladie
Accumulation pulmonaire de l’amiodarone et de la déséthylamiodaroneAugmentation des métabolites dans le LBA si lésionMacrophages alvéolaires spumeuxModification des phospholipides alvéolairesInhibition des phospholipases A1, A2 et CAltérations non discriminantes
Alvéolite de nature discutéeMacrophagique et à polynucléaires neutrophiles
augmentation de TNF et IL6Lymphocytaire associée à une augmentation des mastocytes, basophiles et plasmocytes
Augmentation des CD8+ et diminution CD4/CD8Pas d’expression du CD11BCellules activées (HLADR et récepteur IL2)Modifications spécifiques du poumon : mécanisme d’hypersensibilité ? (disparaît à l’arrêt du médicament)
Thésaurismose, Réaction inflammatoire, Mécanismes immunsModèle du poumon à l’Amiodarone (1)
Anomalies immunitaires à médiation humoraleAugmentation de la concentration d’albumine dans le lavage avec une concentration plus importante d’IgG et d’IgMPrésence d’IgG dirigées contre des antigènes pulmonaires autologuesDépôt granulaire d’IgG et de complémentAnticorps anti-amiodarone en cas de pneumopathiePathologie auto-immune ?
Il existe donc une co-existence d’altération métaboliquedu recrutement et de l’activation de cellules inflammatoiresdu recrutement et de l’activation de cellules immunes
Différences entre les modèles animaux et l’atteinte humaine.Susceptibilité génétique chez le rat.
Thésaurismose, Réaction inflammatoire, Mécanismes immunsModèle du poumon à l’Amiodarone (2)
Pneumopathie à la minocycline (antibiotique)augmentation des lymphocytes CD8 et D44 dans le LBA. Lymphocytes ayant une activité lytique en présence de l’antigène sur le macrophage alvéolaire.
Méthotrexate et BCG hyperlymphocytose CD4 associée à une réaction granulomateuse.
Pneumopathies radiques alvéolite à CD4 présente également dans le poumon controlatéral.
Alvéolite lymphocytaire de spécificité démontrée
Cette atteinte iatrogènique se caractérise par un trouble ventilatoire obstructif qui peut être lié à 3 mécanismes différents :
une action pharmacologique directe (bêtabloquant)
la libération de médiateurs biologiques
une irritation locale
Atteinte bronchique prédominante
GénéralitésManifestation clinique sans relation avec la dose.Prévalence au cours de l’asthme : 4 à 20 %HLA II DQ-w230 à 40 ansAsthme persistant
DiagnosticLe diagnostic repose sur l’interrogatoireTests cutanés sont souvent négatifsPas de test in vitroTest de provocation si le VEMS > 70 % (danger) par voie
orale ou par inhalation (Lysine Aspirine). Un test de provocation nasale a été proposé mais reste à évaluer.
Asthme à l’Aspirine (1)
Asthme à l’Aspirine (2)
Physiopathologieinhibition de la cyclo-oxygenase : déviation vers la voie de la 5-Lipoxygenase avec formation de LTD4 très bronchoconstricteur.
Arguments :AINS inhibant in vitro la cyclo-oxygenase provoquent des crises.Risque plus élevé si l’activité inhibitrice est fortedésensibilisation croisée avec AINS inhibant la cyclo-oxygenaseAINS provoquent in vitro et in vivo une augmentation de la production de leucotriènes (intérêt de la mesure de LTE4 dans les urines) et diminuent la production de prostaglandines E2.
Source cellulaire de leucotriènes reste débattue
Autres hypothèses :sensibilité bronchique accrue aux leucotriènesInfection virale prolongée
Asthme à l’Aspirine (3)
Réactions croiséesIntolérance croisée aspirine et autres AINSRéactions croisées avec :
la tartrazine (aliments)les dérivés de la pyrazolonediphosphonatescorticoides IV (hemisuccinate d’hydrocortisone, methylprednisolone)
Désensibilisation et traitementéviction de l’aspirine !désensibilisation par doses croissantes. Effet inconstantantagonistes des récepteurs des leucotriènesinhibiteurs de la 5-lipoxygenase
Bèta bloquantsdiminution du VEMS : 5 à 50% chez l’asthmatique, 5 à 10% chez BPCO, sans effet chez le sujet sainréponse + au carbachol = risque élevé de bronchospasme au -danger des collyres (baisse du VEMS chez 60% des
asthmatiques)Mécanismes :
action directe sur les récepteurs 2rare réaction anaphylactoïde augmentation de la libération de médiateurs et majoration de la sensibilité bronchique (diminution de l’AMPc)
Autres médicamentsdipyridamole :
bronchospasme parfois sévère chez 0,15% des sujets traités. Sulfate de protamine :
réaction anaphylactoïde. Intérêt de l’hexadiméthrine
Médicaments cardio-vasculaires
Paramimétiquesbronchoconstriction et hypersécrétion muqueuse
agonistes muscariniques (acétylcholine, pilocarpine)agonistes nicotiniques (curarisants)Paramimétiques indirects (réserpine, guanéthidine)
Thérapeutiques inhaléesisethionate de pentamidine : 26 à 34% des sujetssprays : effet du gaz associé à un agent dispersant (acide oléique)
Agents anti-néoplasiquesmitomycine C et vindesine : effet lié à l’alcaloïde de la pervencheimmunothérapie par IL-2 IV
Inhibiteurs de l’enzyme de conversion10 fois moins fréquent que la survenue d’une touxdans les 15 premiers jours de traitement
Autres atteintes bronchiques prédominantes
Inhibiteurs de l’enzyme de conversionPrincipales causes des toux iatrogéniquesIncidence varie entre 3 et 20%plus fréquent chez la femmepas plus fréquent chez l’asthmatiquedélai d’apparition : 1 semaine à 6 moisréversible à l’arrêt
PhysiopathologieHyperréactivité bronchique : test à la métacholine souvent positifAugmentation de la libération de kinines, substance P et
prostaglandines (PGE2). Effet des AINSMécanisme génétique : polymorphisme I/D du gène de l’enzyme de conversion. Controversé
Toux iatrogéniques
Bronchiolites oblitérantes avec TVOrares mais souvent gravesfibrose concentrique sous muqueusePost-transplantation (moelle, poumon)D-Penicillamine dans le traitement de la polyarthrite
rhumatoïde. Effet du médicament sur les mécanismes de réparation
dyspnée progressive sans toux ni bronchorrhéeSyndrome obstructifaspect particulier en TDM (mosaïque)
Bronchiolites iatrogéniques (1)
Bronchiolite proliférative avec pneumonie organiséePrincipaux médicaments responsables :
AmiodaroneBléomycineSels d’orSulfasalasine
Induction possible par une radiothérapie
Syndrome pseudo-grippal avec dyspnée et altération de l’état généralTrois types d’atteinte radiologique:
opacités alvéolaires multiples non systématisées et migratricesforme infiltrative diffuseforme pneumonique
Syndrome restrictifRéversible avec l’arrêt du médicament
Bronchiolites iatrogéniques (2)
Altération de la propagation des potentiels d’action le long des axones moteurs
Inhibition de la synthèse ou de la libération de l’acetylcholine à la jonction neuro-musculaire
Compétition avec l’acetylcholine au niveau de ses récepteurs
Altération de la création ou de la propagation du potentiel d’action au niveau musculaire
Altération du couplage excitation-contraction
Altérations de la transmission neuro-musculaire
Corticoidesdécrit en 1968Surtout corticoides fluorés car fixation sur un des deux types de récepteur qui active protease myo-fibrillaire responsable du
catabolisme.Formes aiguës rares. Formes chroniques où l’atteinte respiratoire n’est pas au premier plan mais n’est pas sans conséquence (BPCO)Plusieurs travaux démontrent une atteinte des muscles
respiratoires avec récupération à l’arrêt du traitement
Hypophosphorémies
Atteintes musculaires intrinsèques
Médicaments neurotropes
Alcalose métabolique
Oxygène
Effet de médicaments sur les troubles du sommeil
Atteintes centrales
GENE-ENVIRONMENT INTERACTIONS IN ASTHMAAND OTHER RESPIRATORY DISEASESSteven R. Kleeberger and David PedenAnnu. Rev. Med. 2005. 56:383–400