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Le Nord ADiWtfTRniO* LILLE, 18, m d'Angleterre, LILLE CONDITIONS Par la posta. Un an. . 8lx mois Trois mois Départem, non-tlmllrop. etEtrang., TBMFBBATURB BUREAU («'ANNONCES f-uê dat Sept-. ê§achat, Grm* * Placé PUBLICITÉ Annonces la ligne 0,40 Réclames 0,75 Faits-divers 2,00 Cbronique locale *.00 Echos 6,00 Gazette du Nord 6.00 Lais, le V avril. afiTiim«T. (mu, ataité 10 •! Minimum, nuit, découvert... 9-£ Surface du sol. 8 h. du matin 13*1 A 1 mètre de profondeur 14*4 De l'a'r à l'ombre. 1*0 M : Maximum, Jour à l'ombre... 1*0 Maximum. Jour, au soleil ..... 184 Eut hygrométrique (8 h. m 0—78 Etat du cleL Très nuageux. Direction du vent : S. -. B ***Î7*?**- - ** K avril (8 h. f » ".•"»••* £•«"*>• est de 7*4 - / - i* **7 r U «* nènres du matin) «. la pression e s t d e : —«•*«* Q_ Ê» -IS -t» Tanins PTUSÉII. En France, des ondées •ont encore probables avec température voi- sine de la normale. Au Conseil Général «von» promis de revenir sur U •ssston du Gosse a générai. Tenons parole. Nos représentants cantonaux se Plain- dront peut-être de noua voir rappeler en- core leurs faite et gestes de la semaine dernière ; mais tant p i s t S'ils les ont digé- rée, nous tes errons encore sur l'estomac : Usa goûta et des estomacs on ne discuta pas. Chacun a le sien, qui peut n e p a s être ai—I comyeaiaant, aussi expédiUl que celui , d'an préfet ou d'un président d'aventure. i C'était Jeudi dernier. Ces deux person- nages ont fait ou laissé absorber au Conseil . généras un meta auquel il lui était interdit de toucher, même du bout des lèvres : u n «ra politique avant trait aux attributions du Sénat. ' M. le préfet Vincent et M. le préskient •"d'occasion Claeys n'ont pas empêché de I mettre aux voix le voeu du citoyen Delf- salle, et, aux se simple mot du camarade t Ghesquière : « On peut toujours voter », Je \ Conseil général <1J Nord s est livré ù u n e unanlfestanon politique. , If. Clemenceau ne rappellera pas a l'or- i are la malin préfet, qui sait être distrait %u bon moment. Ah I s'il s'était agi, comme il y a trois ans, de la séparation de l'Eglise e t d e "l'Etat, et ai le voeu avait eu pour auteur un membre de ta droite ! Soyons Juste, cependant, et reconnais- iJsone que préfet et président ont jugé qu'il '.ne tenait p a s b o n d e risquer le lendemain usa nouvelle violation de la loi. | Ainsi s'explique la galle d e M . Qlaeys au -début de la séance de vendredi. Comme tout Conseil à majorité biocarde (•qui se respecte, le Conseil générai du Nord devait envoyer à Olémenoeau des con- doléances e t d e s voeux a propos des dé- boires ministériefls avec les postiers. Il | fallait affirmer la nécessité du principe ^d'autorité v i s à v i s d e s fonctionnaires et ( souhaiter la prompte écloaion du fameux t Statut qui doit tout sauver, tout concilier. < En séance, ce n'était plus possible ; c a r > c'était d e La politique pure. Sans doute, la veille au soir, le Préfet, 'entre un cigare et une fine Champagne, i avait dit à M. Claey* : <• Adlons-y douce- ment, et faisons cela hors séance. Com- pris, avait répondu le président, comptez sur moi. » C'est ainsi que le lendemain, avant de déclarer la séance ouverte, le respectable maire de Bergues proposa la motion. Hélas ! U n'avait pas tout prêta. Pour •eue ce fût vraiment hors session, il aurait fallu une convocation spécifie et un autre local ; le président cessait d'Strc président et redevenait un simple collègue, propo- sant, i titre privé, la motion à ses autres ' collègues. 1 Le citoyen Dalesaile remit durement les choses à pfooe ; le pauvre M. Claeys en fut réduit à déclarer qu'il ss contentera-t de faire circuler et signer la motion, et alors seulement il déclara-la séance ouverte. Il n'était p a s a u bout de sa peine. L'aiguille de l'horloge tournait, les con- seillera s'en allaient et le président conti- nuait. Le vide des fauteuils était trop béant, et, au désespoir inconscient de ceux qu'em- portait déjà la vapeur, la discussion fut remise au ^aoiwali. C'était la clôture diflé- réa de vingt-quatre heures ; les partis furent informés par télégramme aux fraie des électeurs. Telle fut la journée du vendredi. Le samedi revinrent, à l'appel télégra- phique, un certain nombre de conseillers, pas tous. Le Sud blooard du département resta sourd et né bougea, pas. On parla du nouveau boulevard, et, à l'allure de la discussion, il fut clair pour tout le monde que la grande artère coûtera gros et longtemps, avant de procurer de sérieux bénéfices. Quand on aborda 1 assistance obliga- toire aux vieillards, on reconnut que les communes, entendaient profiter très large- ment des dispositions de la loi. M. le Préfet veut y mettre bon ordre et ne p«9 exposer les finances du département à un vérttabU »v*~u. *.u«»i u.* nommé un contrôteusr q u i a déjà découvert de nom- breux abus ; l a besogne e s t a i considérable at le profit du contrôle al évident qu'un second contrôleur sera nommé. Ah t ai las communes pouvaient A leur tour nommer un contrôleur pour mettre un frein aux dépensée que leur impose le Préfet a u n o m d e l a l o i 1 Mais les conasJSnra généraux ne sont-ils pas les contrôleurs désignés, mandatée pour cela T Q u e n'usent-ila plus ènergique- ment de leurs prérogative» T Q u e n'arrê- tent-ils enfin las progressions des <—«•«• additionnels communaux at départemen- taux T Nos lecteurs se rappellent l'hilanant qui- proquo des photographiée et de» appareils dont fut victime l'ineflahle M. Claeys. N'insistons pas. Enfin le philanthrope biocard Bourdon, de Bousias, et l'homme d e l a Loge Saint- Venant auraient bien désiré faire entamer la grosse et barbare question d e l a laïci- sation des hôpitaux. Mais il était tard e t i l n e restait an séan- ce que de trop rares coneeDietre. C'est remis à septembre prochain. L'honorable Monsieur Maurice a réclamé une enquête sur tous les hospices et dis- pensaires. Pourquoi ne ferait-on p a s u n e enquêta sur l'état moral, philanthropique at finan- cier des hospices at dispensaire» déjà laï- cisés en d'autres départements ? M. le Préfet a l a u n e batte occasion de déployer son zèle de philanthrope réputé et d'adminietiiateur éclairé. Car i l n ' y a p a s A considérer les caprices d'un énergumène, pontife des enterre- ment» sans prêtre, mais las soins que ré- clamant tes vieillards, les secours A répar- tir aux indigents et aussi les finances des établissements de bienfaisance . Le problème revient A ceci : avec le moins possible de frais et le plus possible d'égards et de dévouement secourir le plos possible d'infortunes, La réponse est connue d'avance et don- née par l'expérience : l e régime laie coûte plue cher, et remplit moins bien la mis- sion de délicatesse et d'assistance à l'é- gard des vieillards et des pauvres. Les conseillère généraux feront bien de s'en souvenir en septembre prochain et d'oublier toute autre considération que l'amour du peuple éclairé par ce principe de philanthropie élémentaire : moins on dépense en frais d'administration, plus ou peut dépenser à secourir les malheureux. Le département du Nord ne tient aucu- nement à emboîter l e p a s a u département de la Seine où. sous la direction du F.'. Mesureur, les deux tiers des ressources de l'Assistance publique sont grugés par l'ar- mée des ronds-de-cuir de tout diamètre, et ie dernier tiers seulement amrive jusqu'aux déshérites de la fortune, de l'Age et de la santé. V. H. -%wvw-x-www- Une petite canaillerie du a Réveil » A propos des manifestations qui ont troublé s o n « Foyer », le RÉVEIL juif e t m a - çonnique écrit : « La CROIX avait invité ses fidèles à n e se Livrer A aucune violence... Mais il y avait dans cette invitation au calme et a la douceur évangélique, une restriction ineruuiàe... » Nous déclarons au RÉVEIL qu'il insuite gratuitement un adversaire qui a coutume de parler net et franc, trop ' net et trop franc souvent au gré de ses adversaires. Et cette déclaration est sans restriction mentale. Ici nous appelons chat un chat, juif un hébreu et menteur le franc-maçon qui ca- lomnie. D'ailleurs 6'il y a eu du chambard au « Foyer » le RÉVEIL peut se vanter d'en être La cause. Ce journal avait publié la veille de la représentation un article qui a coûter gro» à l'imprésario de la place scandaleuse, article stupide, haineux, puant l'absinthe et grossièrement provo- cateur. Os moulinets de pochard agressif devaient naturellement donner à plus d'un pacifique l'envie de crier, comme la foule s'assemble et crie volontiers aux chausses du poivrot excentrique. Bt le « pon betit truc » a réussi. Comme le cadarvre d'un ennemi pour l'empereur romain, l'argent pour les juifs n'a pas d'odeur. On annonce la mort s \u A LILLE, de M. Henri Vanlscotte, membre de la Société des Funérailles Reli- gieuses de l'Hospice Général, décédé dans sa 70e année, muni des sacrements. Les funérailles auront lieu meresedi, à huit heures, en l'église Sainfc-Marie-Made leine, A Lille. vw A LILLb, de M. Jessph-Henri Hol- laln (alias Jean Babenne), iïnprimeu<r, di- recteur-fondateur du journal « La Va- clette », décédé mardi malin des suites d'une affection cardiaque, m A CANTELEU, de M. Gabriel Baré, cabtureXier, abonné d e l a « Croix », porte- drapeau des Anciens Militaires de Lainber- sart. M. Baré est décédé pieusement lundi, à une heure du matin, dans sa cinquante- cinquième année. Longtemps veilleur de nuit d e l a maison Crépy, maladie le for- ça A abandonner son travail II ne laisse que des regrets pour tous ceux qui l'ont connu. «vt. A ERQUINOHEM-LYS, de M. Au- guets Moral, propriétaire, ancien maire, membre des Confréries du Très Saint 8a- cremenL Notre-Dame du Saint Rosaire et de l'Association de la bonne Presse. Nommé maire, en 1875, par l'Administra- tion préfectorale, te défunt géra les affaires communales avec une compétence e t u n e intégrité auxquelles ses adversaires politi- ques eux-aneraes rendaient hommage. Il fut longtemps l ' u n d e s plus termes soutiens du parti Hbéral dans la régisn et rendit aux représentante de ce parti de grands ser- vices p a r s o n influence. ut Lundi, à neuf heures, o n t e u lieu, à OARNIN, les funérailles de M. Florent Tsulllex membre de la chorale de l'église et d e M Société de secours mutuels « L a Saint-Christophe », décédé A rage de 21 ans. Les drapeaux des deux sociétés précé- daient le cercueil qui était porté par sas camarades de la chorale. Toutes les famiiles de la paroisse étaient représentées. Nous avons remarqué M. Le- doux, conseiller d'arrondissement ; M . Des- camps, maire d e te. commune. M. le Curé, an recommandant, selon la coutume locale, le défunt aux prières des assistants, ne put s'empêcher de rappeler Les b o n s exemples et i'édifioatkm q u e c e jeune homme avait donnés pendant sa vie at au moment d e l a réception des derniers sacrements. Nous recommandons aux prières rame des défunts et offrons A leurs familles nos chrétiennes condoléances. JÉSUS, MARIE, JOSEPH ( 7 a n s et7 quarani.) wwnw • . «* Mardi, A onze heures, A été célébré, en l'église Saint-Nicolas, A WASQUIHAL, le mariage solennel de M. Eugène Oaretta, entrepreneur de travaux publics A ROU- BAIX, avec Mlle Marie Deleeluze, fille de M. Delecluee-SLx, brasseur à Wasquahal. Une nombreuse assistance est venue té- moigner p a s s a présence d e s a sympathie pour les jeunes époux et entendre la sainte messe A leurs intentions. Le consentement a été reçu p a r M . l'abbé Delcambre, curé de la paroisse, assisté de MM. les vicaires. Durant da sainte messe, des amis d e l a famille, virtuoses d e l a Cho- rale Nadaud, ont exécuté avec le talent qui leur est connu 1' << Hosanna » de Grenier, un « O Sauutaris » et 1' « Agnus Dei » de Dard, son second frère, M. Jules. Les témoins ont été, pour M. Carotte, M. Alphonse, son frère, et pour Mlle Deleciute, son second: frère M. Jules. vw Mardi, à 10 heures 1/2, en l'église Notre-Dame, à TOURCOING, a été célébré le mariage de M. Antoine Dumortier, pré- sident de La Fédération de Jeunesse Catho- lique de Tourcoing e t d e s e s cantons, fils de M. J.-B. Dumortior, industriel, et de Mme, née Poissonnier, avec Mlle Margue- rite-Marie Oorman, nièce de M. et -Mme Daasonville-Oeatornbes. Le3 témoins du marié étaient MM. Louis Dumortier, fabricant de bonneterie, son oncle, et Joseph Dumortier, lieutenant au 126* d'intentant, à Brives, son frère ; ceux d e l a mariée étaient MM. Léon Das- sonville, filateur, son oncle, et Félix Le-, roux, rentier à Roubaix. Le consentement des époux a été reçu par M. l'abbé Poissonnier, chapelain du Sans, oncle du marié, qui a prononcé une délicate allocution de circonstance. La messe a été célébrée par M. l'abbé Poissonnier curé de la Flamcngric, oncle également du marié. Très nombreuse et recueillie était l'as- sistance. Nous avons remarqué la présence de beaucoup d'ecclésiastiques parmi les- quels MM. les chanoines Debrabant, doyen do Notre-Dame, et Lcclercq, doyen de St- Christopbe ; M. le pro-doyen Gruaon, de Notre-Dame ; MM. les abbés Leleu, supé- rieur du collège ; (lavelle, curé de Notre- Dame de Lourdes ; Heboux, aumônier de l'Immaculée-Conception ; Delattre, aumô- nier des OEuvres ; Maricnelîe, directeur du patronage Saint-Christophe etc. Les présidents de groupas de Jeunesse Catholique s'étaient fait un devoir d'assis- ter à la messe. Pendant la cérémonie, M. Charles Des- noyette a chanté 1' « A v e Maria » de Saint- Yves-Bax ; T m O Sadutaris » de Franck et le chant de Pâques de Rougeron ; M. Ca- mus, organiste, a exécuté û. l'entrée le Grand choeur de GuiLmant ; A l'Elévation •me méditation de Le Péburo ; S la sortie la Marche pontificale de Duhautpas. Le Souverain-Pontife, ainsi que Mgr De- lamaire, ont, par dépêche, envoyé aux époux une bénédiction spéciale. vw Mardi 27 avril, à 12 heures, a été cé- lébré, en l'église de CAS8EL, devant une très nombreuse assistance de parents et d'omis, le mariage solennel de M. Alexen- die Charles, d'Àire-sur-la-Lys, et de Mlle Marie-Louise Deschodt. M. le doyen, dans une belle allocoiïin, a esquissé déAicatement l'éloge des jeunes époux, et U leur a rappelé les nobles laie du mariage chrétien, qui doivent ass'.JU'r leur avenir et leur bonheur ; puis il a leçn leur oon-entement et célébré le Saint Sa- crifice. La quête fut faite par les jeunes gens et les demoisettos qui avaient pris place dans le choeur. Pendant la messe, M. Vondenbo<î>ierue a v ? vemen J îfappé l'attention par les beeux ? » A V " Ave Verum » de Sta-ad-lla. de r • O Salutarts » de Rupèe.et d u « Panc- ta Maria ». d e Faure. Nos meilleurs voeux de bonheur aux jeu- nes époux. LES FUNÉRAILLES deMelcdocteorDERVILLE PROFESSEUR A L'UNIVERSITf CATHOLIQUE Mardi matin, ont eu Lieu les funérailles de M. le docteur Derville, professeur A l a Faculté libre de Médecine de Lille. Elles ont été le plus bel hommage rendu A l a mémoire du maître distingué et de l'homme de bien enlevé si douloureusement à sa fa- mille, A s e s élèves, A s e s nombreux amis. Après une délégation du Collège Jeanne- d'Arc, précédant le corps, marchait une Société de Vingt dont le défunt était pré- sident ; c'est à cette petite réunion q u e l e dévoué docteur Derville venait, chaque se- maine, après ses travaux si considérables, apporter ses lumières, ses encouragements, sa bonne amitié. O n n e l oubliera p a s d e longtemps. Les étudiants, en très grand nombre, sui- vaient, ayant A leur tête les sept drapeaux des Associations provinciales ' celtique, normande, alsacienne-lorraine, méridio- naJe, artésienne, flamande et « la Sonia ». Tout le monde a été frappé de la tenue at- tristée, religieuse et distinguée d e c e s jeu- nes gens qui conduisaient A s a dernière de- meure u n d e s hommes qui ont le plus ho- noré et le mieux servi, depuis vingt ans, l'Institution à èatruette ils appartiennent. Et Ton trouvait la toute la dignité et l'or- dre d'un cortège chrétien. Le cercueil portait tes insignes du défunt et la croix de chevalier de Saint-Grégoire le Grand. Les cordons du poêle étaient tenus par MM. les professeurs QuiLuet, Vanlaer, De- bove, Maurice représentant Lee Facultés de Théologie, Droit, Lettres et Sciences ; et par MM. les docteurs VahVerts, secrétaire du Syndicat des Médecins, et Delobcl, pré- sident de l'Association des Anciens Inter- nes. Les religieuses de l'Hop et du Dispensaire Saint-F gnaient la dépouille mort La Faculté de Médecine au complet, en costume académique, suivait Mgr le Rec- teur, M. le Pro-Recteur honoraire, M . l e Vice-Recteur, M. le Secrétaire général et MM. les membres du Conseil d'Adminis- tration. Les fils du docteur Derviile marchaient accompagnés de M. l'abbé DubruOe, leur parent, du R. P. Boulangé, de M. le Supé- rieur du Séminaire Académique et de plu- sieurs professeurs de l'Ecole Saint-Joseph. Dans l'assistance, qui remplissait l'église du Sacré-Cceur, nous avons remarqué : MM. Rinauld, conseiller général ; Douvrin, conseiller d'arrondissement ; Dambrine, Cré- py-Saint-Léger, Duburcq, Danchin, adjoints ; Legraud-Herman, conseiller municipal : le chanoine Bayard, doyen de. la Faculté libre des lettres ; les abbés Mollet, directeur de l'Ecole Jeonne-d'Arc ; Patin, directeur d e l a Maison Saint-Camille ; Reliez. Tirleux, Ghes- quier, Evieux, Lergand ; de Mecflet, intendant militaire ; Ory, Jean Bernard, THren. vice- président du Bureau de bienaisance ; les doc- teurs Vaientin, Mitât, Lamblinp. Looten, Ber- nard. Bouchaud, Danel, Duthoit ; MM. Selosse, ancien bâtonnier ; Houzé de l'Aulnoit, Battet-Rogez, etc., etc. Après te. cérémonie religieuse, le cortège, dans île même ordre, s'est rendu au cime- tière de l'Est. Plusieurs discours ont été prononcés : M. le docteur Desplats a parlé a u n o m d e la Faculté de Médecine. MM. les docteurs Vanverts et Detebel ont pris ensuite la pa- role. M. ChAtenu, interne, s'est fait l'inter- prète de MM. les étudiants. 9* sora DISCOURS DE M. LE OOOTEUR DESPLATS Messieurs. Je remercie Monsieur le Doyen de la mis- sion qu'il m'a confiée, de dire publiquement, au nom de la Faculté catholique de Médecins et de Pharmacie, les regrets que lui inspire la mort de notre cher collègue Léon Derville. et de rappeler le& principaux traits de sa vie. C'est moi.qui eus la joie de le recevoir lors- qu'il entra dans notre corps professoral ; c'est avec moi qu'il collabora pendant 21 a n s ; c'est moi qui ai eu la douleur d'assister im- | puissant et désarmé à l'assaut terrible qui nous l'a ravi en 48 heures. 11 semble donc que I c'est moi qui puisse le mieux dire ce qu'il fut l comme maître, comme médecin, comme col- lègue, cnmmo chrétien. Il était né a Lille, et il fut élevé au collège Saint-Joseph où il rit de brillantes études. Devenu bachelier, il entra à la Faculté catho lique, où il resta deux ans. 11 ne la quitta que pour aller à Paris conquérir le titre d'In- terne des Hôpitaux, qui devait lui permettre, quelques années plus tard, d'entrer dans no- tre corps enseignant. Dès cet époque il nous appartenait et toutes ses études avaient pour but de le préparer ù la fonction qu'il ambi- tionnait de remplir. Le dévouement qu'il a touiours montré pour ses malades, il l'avait déjà, car c'est auprès d'eux qu'il contracta, ou cours de son Internat, une fièvre t y p h o ï d e d'abord, et plus tard, la diphtérie. Les deux furent très graves et laissèrent en lui des tra- ces qui ne se sont peut-être jamais effacées. C'est peu après, étant encore rtiterne, qu'il se maria, n'ayant pas e n c o r e 2D ans, et, quand il rentra à Lille, 11 était déjà père de famille. Quelques mois après, il était professeur sup- pléant et assistant de clinique médicale. De puis, son titre a changé, mais ses fonctions restèrent les mêmes : à l'hôpital, il initiait les débutants ù. la Clinique ; au dispensaire, il traitait les maladies cutanées et enseignait aux étudiants de quatrième année la derma- tologie. Ces deux enseignements, 11 Tes faisait avec la même régularité et le même succès, et le grand nombre de ses anciens élèves qui nous entoure, €st là pour dire l'estime et la reconnaissance qu'il avait su leur inspirer. Si les malades pouvaient être ici, ils seraient plus nombreux encore, car on ne peut comp- ter ceux que depuis vingt ans, il a fidèlement servis, consolés, soulagés ou définitivement guéris. Outre les savantes leçons, les judicieux con- seils, DervUle donnait a ses élèves et à nous tous l'exemple de sa vie : modeste, malgré son grand savoir ; scrupuleusement fidèle et exact dans l'accomplissement de sou devoir ; très doux, très bon avec les malades, même difficiles ; indulgent avec tous ; il était une leçon* vivante et continue, plus éloquente que les discours, «'t c'était le secret de sou autorité et de l'aflecUou ses pectucuse que ses élèves lui avaient vouée, et do l'amitié de ses collègue». Ce médecin dont la vie était si remplie, qui n'allait jamais dans le monde, qui consacrait toutes ses soirées au travail, qui était si dé- pourvu d'ambition, si sincèrement désintérêt se, s'occupait fidèlement d&> affaires publi- ques. Oh I... il ne briguait pas les mandats élec- toraux, il ne faisait pas de discours, on ne le voyait pas sur les estrades ni dans les gran- des réunions ; mais U assistait exactement aux petites qui se tiennent en dehors des temps d'élections et qui ont pour objet la constitution et la conservation des cadres. Là, comme en toutes choses, il servait sa cause et ne s'en servait pas. Uni à une compagne de son choix, profon- dément chrétienne comme lui, Derville avait fondé un foyer que le Ciel avait béni en lui envoyant sept enfants dont six fils. Les ai- nes, par leurs succès, Teur conduite, la car- rière qu'ils ont choisie, étaient pour leurs parents un sujet de légitime fierté ; les au- tres, élevés dans la même atmosphère morale, et sous la même discipline, grandissaient et promettaient de ressembler à leurs aînés. C'était le vrai bonheur l Et voilà que tout à coup, en quelques heures, ce bonheur et ces espérances sont brisés I... Je ne puis trouver de paroles qui consolent la si digne veuve et les orphelins, et puisque nous avons le bon- heur d'avoir la même loi, ie me borne à leur dire, en votre nom, mes chers collègues, que nous prions et pleurons avec eux. DISCOURS DE M. LE DOCTEUR VANVERTS Messieurs, La mort, qui depuis quelque temps avait épargné le corps médical de notre région, vient de laucher nos rangs et de nous enle- ver coup sur coup trois des nôtres : Huurt, d'Hellemmes ; Poilet. de Sainghin ; Derville, de Lîlie ; et, fait particulièrement impression- nant, celui que nous venons de conduire à sa dernière demeure, suit de près dans la tombe l'un de ses élèves, notre confrère Poi- let, auquel il avait prodigué ses soins, au cours d'une dernière maladie. Médecins, nous savons que, comme tout être humain, nous n'échappons pas à la loi com- mune ; mais nous ne pouvons nous empêcher d'un sentiment de tristesse poignante quand nous voyons succomber l'un des nôtres, avec lequel nous avons mené contre La mort, au chevet de nos malades, de nombreux combats qui nous ont souvent donné la victoire. Com- bien nous sentons péniblement alors, plus qu'en toute autre circonstance, l'insuffisance al de la Charité i de notre science dont les Limites peuvent être nhael accotneta- I de plus en plus reculées, mais a'en restent T7 ^ ^ ! pas moins et resteront toujours bornées l... ' Mais quelles doivent être. Messieurs, les pensées de celui qui durant sa vie profession- nelle s'es.i efforcé de défendre la vie de ses semblables et qui se voit terrassé irrémédia- blement par la maladie T... Nous le devinons facilement et nous nous représentons les sentiments de tristesse qui déchirent le coeur de celui qui voit approcher le moment de quitter ceux qu'il aime, et qui cependant cherche à rassembler ses dernières forces pour surmonter ses douleurs morales et physiques et relever le courage des siens. Mais quel réconfort doit-il puiser dans ces moments pénibles. Quand, comme notre con- frère Derville, il a présent à sa mémoire le souvenir de tout le bien qu'il a accompli au cours de sa vie et qui lui donnera le droit d'es- pérer la récompense éternelle. Une voix, plus autorisée que la mienne, a loué le savant et le professeur. Cette science dont Derville répandait les bienfaits sur ses malades d'hôpital et sur ses élèves, auxquels il distribuait généreusement son enseignement, était bien connue de ses collègues qui recou- raient volontiers à elle dans les cas difficiles à résoudre. Notre confrère l'avait puisée dans l'enseigne- ment de ses maîtres de Lille ; 11 l'avait en- suite complétée au cours de son Internat dans les hôpitaux de Paris, cette école merveilleu- se, qui laisse chez tous ceux qui en ont fait partie une empreinte ineffaçable ; il a, mal- gré les occupations multiples d'une vie pro- fessionnelle chargée, tenu a l'entretenir et à l'augmenter par un travail constant et mé- thodique qu'il savait indispensable pour se tenir au courait des progrès incessants de l'art médical. . Il ne faisait aucune difficulté pour faire profiter ses élèves et ses confrères du fruit de ses études, et cela, simplement, sans au- cune ostentation. Son humilité bien connue l'empêchait de tirer vanité de ses connaissan- ces Son dévouement qu'il dépensait sans compter en faveur de ses malades et de ses élèves, il retendait à ses confrères malheu- reux. Aussi faisait-il partie depuis de longues années, de l'Association de secours mutuels des Médecins du Nord, et a-t-il pu contribuer ainsi à soulager bien des infortunes Incon- nues du public et même de la plupart d'entre nous. Savant, humble, médecin et confrère dévoué à ceux qui souffrent ou qui sont dans la peine, tel fut l'homme auquel Je viens apporter ; ' l'hommage des pieux regrets du corps médi- cal lillois. Cher et regretté confrère, votre disparition laissera un grand vide dans notre famille médicale dont vous étiez l'un des membres les plus dignes et les plu? estimés. Au nom du Syndicat médical de Lille, au nom de l'Internat des Hôpitaux de Paris, au nom de l'Association des Médecins du Nord dont je représente le président, retenu par un empêchement. Je vous adresse un suprême adieu. —S •*• mm néanmoins rayonner autour Velle de lumi- neuses précisions, bonté profonde et doooe, toujours égale à elle-même, pitoyable à toutes les misères et à toutes les fablesses. Une carrière si complètement belle se survit à elle-même et le déchirement même de cette séparation nous fait comprendre combien profonde e&i l'empreinte que de si beaux exemples ont laissé dans les coeurs. Le professeur Dervlle nous lègue un patri- moine de grandes forces morales que nous conserverons pieusement : sa veuve et ses orphelins sauront y puiser le seul i-éconfort possible dans une telle douleur : les futurs étudiants des Facultés Catholiques y trouve- ront les hautes raihons qui font les hommes de bien, le» véritahleh médecins chrétiens au sens le plus compte^ et le plus élevé du mot. DISCOURS DE M. OHATEAU Messieurs, Cest avec une indicible peine que les inter- nes et les étudiants en médecins ont appris le deuil cruel qui frappait une famille véné- rée, notre Université tout entière et en par- ticulier notre Faculté libre de médecine. S'il est des douleurs plus profondes encore etplus poignantes que la notre qu'il me sait permis cependant de dire Le vide que laisse dans nos coeurs la mort de notre cher Mattse, Monsieur le Professeur Derville, et combien justement nous le pleurons. Jeunes étudiants. U était un de nos premiers matoes, c'est u lui qu'incombait la mission de nous initier a la clinique médicale. Il le faisait e n d e s Le- çons quisont un modèle de clarté, de précision »t de méthode. D'un accueil bienveillant et paternel il charmait et il retenait. Observa- teur intelligent 11 saisissait, interprétait, gé- néralisait ; consciencieux, 11 apportait a ta recherche de la vérité, «ne grande délica- tesse et une indomptable ténacité. Aussi étaient-ils nombreux ceux qui ayant achevé le cycle de leurs études universitaires revenaient suivre son enseignement et pron- ter de ses conseils, soit à l'hôpital, «oit_» son dispensaire. Lui, de son côté, suivait d u n mtérêt aflectueux, dans la vie, ceux qui avaient cessé d'être ses disciples, maisi pour toujours demeuraient ses amis confiants. Plus on l'approchait et plus on laimalt et plus hélas I on le regrette auJ»"^ liuL, 1 *" ippelle à tous ceux qui furent se» in^^bese' qui profitèrent davantage de ce commerce familier où il nous apparaissait avec toutes ses ouailles de travailleur infatigable,, d ob- servateur attentif, ennemi des hypothèses ha- sardeuses ; de clinicien consommé toujours au courant des nouveautés^ srienunqnès. de '".,!, emèrlte et bon répandant sans compter iïrtrésoS de son esprit et de son coeur.  Dieu? mon cher Maître. .Pour nous vos élèves 11 nous reste à médite* et à suivre les exemptes de vie chréUenne. ie charité et de dévouement professionnel que vous noui ave. donnés sans cesse : Ce sera le plus tx racon naissance élèvera •ni fT—~*- i0 f5f serTle plus* beau monument quenotre .r* n S^t«nes élèvera à votre mémoire. VIENT DE PARAITRE Monsieur SUDRE PHÊTRE OE LI •ISSIM J.j*ifBidi fittfii SimUuW #*>'* p t r X SACKBBANT L'exemplaire » fr. — franco 2 tt. 18 Cet ouvrage, orné .de nombreuse» pUoto- gravures, est en vente A l a UbraiJ» • • ™ forou*u Msrd s , 1 , r u . d e s Sèpt-Agaahce, Lille. EC-iOS MUTUELLE DES INSTITUTEURS LIBRES OU NORD L'assemblée générale est fixée au jeudi 0 moi. EHe aura, cette année, un éclat particulier à l'occasion du 25* anniversaire de l'arrivée do M. Couchocron, a Fivee-St- Louis et de M. Gailet, à RoubaiX-Seint- Sépulcie. . , ... L'empressement avec lequel les institu- teurs catholiques envoient leur dhésion a la fête du 6 mai est un témoignage de Tive sympathie pour les jubilaires. GRAND MAR0HE AUX PLEURS DE LILLE L'Exposition annuelle du prmtempa, or- ganisée par la Société d'Horticulture du Nord d e te. France aura lieu, comme nous l'avons déjà annoncé, sur la Grend'Piacç de Liàle, du mercredi 28 avril au samedi L'Acteâinistration municipale a accepté d'en faire l'inauguration le mercredi a», a onze heures du matin. DISCOURS DE M LE OOOTEUR DELOBEL Au nom des anciens Internes et des anciens élèves de la Faculté C.athohuue de Médecine, auxquels il n'a cessé de prodiguer le meilleur de lui-même, j'apporte ù la mémoire du pro- fesseur Derville le douloureux tribut de no- tre impérissable, reconnaissance. C'est au coeur avant tout que cette fin bru- tale est venue nous frapper, car nos senti- ments pour lui se résumaient en un seul : une affection profonde, faite de tout ce qu'il y a de meilleur et de plus élevé dans l'estime qu'un homme peut inspirer à d'autres hom- mes. Son enseignement,rc'élalt pourt nous l'exem- ple mfeme de sa vie : vie toute de travail, do bonté et de droiture. A ses élèves comme à ses malades, il donnait toute sa science et tout son coeur, science clinique étendue oui s'abritait, tel u n filon précieux, dans la dis crétion d'une invincible modestie et faisait LES GRÈVES A FLERS-BREUCQ A l'usiné Prsd. Baver e t 0 1 . . — L e s d é - légués se sont présentés mardi matin, pour recevoir communicattion des décisions du conseil d'administration. Le directeur leur a fait les mêmes décla- rations que dans les entrevues précédentes. Il leur a di: qu'il traitera avec eux, quand ils auront repris le Brava!!. Ensuite, M. Delpoite, adjoint au ma^ie, ecompagné de M. Decoclt, délégué du syndicat textile de Roubaix ont fait la mê- me démarche et ont obtenu la même ré- ponse. A 9 heures, à re^taroinet Larouge, a e u lieu une réunion après avoir entendu le compte-rendu des entretiens, les grévis- tes ont voté à l'unanimité la continuation de la grève. A une heure de l'après-midi, un com- ttissairp de la préfecture est venu s'entre- tenir sucessivement avec le directeur de l'usine, M. Delporte, et les giévistcs ; il a invité ces derniers ù. toujours se mon- trer aussi calmes qu'ils l'ont lié jusque maintenant. A CROIX Au peignace Holden. Mardi matin, quarante emballeurs du peignagjp Holdea et Cie ont quitté le travail. Ils avaient sollic.lé M centimes d'aug- mentation par jour ; les patrons ayant re- ioté cette demande, les ouvriers avaient COURS DES MARCHÉS A TERME OU 27 AVRIL . Communiqué par MM. Joseph et Henry OHARLET, Toursalng-Le Havre * DERNIERS TÉLÉGRAMME* Lnlnos Peignées LAWBi BRUrm, COTOVL CAFÉS MOIS Avril. . , Mai. . . . Juin. . . , Juillet. . . Août. . . Septembre. Octobre. , Novembre, Décembre , Janvier . , Février . , Mars. . , Ventes . Tendance. RULR\IXTOURCUI\U d'après la moyenne des prix pratiqués A la Corbeille 5 80 5 80 5 77 1/2 '7 1/5 5 75 5 75 5 80 5 7 7 1 / 5 "V) 12 û 7 7 i / a 5 m 5 M ù «o ô 77 l/Mf. 77 i/3|S 77 1 5 77 i/*»77 1/416 77 1,2 0 77 1/2:0 77 1/8)1 7 7 l | i » 77_l/2 5 77 1/2,5 7 5 77 »i2 70.000 k. »NVÇlv TypeB d«al*. j»«." JLR HAVRB P**ftBJ lIVERPOOt d 0 5d7à ObJ 5 77: Wo CoudOii. « Cou d o n caoïstm 1. coTovt -J_ c *r«i , - CoUd, 41. M, Cot„ d, <!>• Ireid. 17250 17> 173 171 50! (17450 ,»ir Pt«e4<J,i 17J59 17J 178 17150 li*50 17 i 50 17400 £<2j 17450 5 70 17450 J 7J 174 00174 50 >;075 174.10.17160 ., C? 00 174 5) 17 4 50 u•)•>._> uli'15 174 5 ) 1 7 4 5 3ftô 5 S a m » 17450 150.000 k G Uuie 775 b. Cilui* 200 190 l.W 1.(4 194 194 194 194 i:i4 1.» 1 l'iO 203 196 195 194 194 194 134 10 i i)i 1 U 190 000 b. Caliua M O I » Priai* H7/8 * a, 4 >5 1/4 G51/J /»' ù J 3,4 05 7/8 3/4 65 47 «ar Priai. i».ir 34 5/8 641/2 65 65 1/4 05 5/8 65 58 856/4 i!5 5 / 8 65 3, 8 6*11 S 153/8 651,/» 653/8 05 75 ÎP 4i75,'4 4 7. 44 50 44 t 42'~'5 4 2 B'J 42 25 42 42 1.000 b usime -! il*. 42 - 5 42 20 42 42 42 0.000 S Calme 6170 665 0 50 G4U 010 600 5 80 580 5^0 58515 85 5*".' 5*5 5 OU 590 6 15 U 15 605 5* Courant. . , Avril-Mai. . Mai-Juin . . Juin-.luiiiet Juillet-Août .\odi-.Sept. . Sô[)t.0et. . b5iO:t.-Nov.. . Nov.-DéC . . Déo.-Jauv. . lauv -Fév. . Mars-Avril.. Rtw-YerR — Cotoas. Raeeiut pcooeste* 5.000. uo s Mai...'.. Juillet... Octobre.. - décembre. Priai h !•• « io.:*i lo.W lu. a 10 54 lu.» 10 a w i- 10. KM U 44 10.tr 5 3J 7 a 5 35 5 H j4. 5 M 3 W :, :;-. 5.'.'. 5 83 1 - u30 5 33 50.000 s. Tendance.. 8.000 b. Soutenuo Vantas ••' Cime rtoutaix-Touroolng. _ Laaasa, Affaires transes A isCorbeUle: Vatin. 10.000 k. à 5,80 mai. — 15.000 k. A 0,77 1(2 juillet. 5.000 k. a 5,80 id. — 5.000 k. a :.,77 l[i août. —^5.000 k. à 5,77 1(2 septembre — 5.0U0 k. a 5,7 .1,2 octobre. 0.000 k a 5 771(2 novembre. . Total : 50.000 k. i.bO mai. — 5.000 k. S i,S0 juillet. 54KJP k. Soir. 5.000 k j,«) juin. 5.000 a 5,SJ décembre.

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Page 1: —S Le Nord

Le Nord ADiWtfTRniO*

LILLE, 18, m d'Angleterre, LILLE

CONDITIONS

P a r l a posta. U n a n . . 8 l x m o i s T r o i s m o i s Départem, non-t lml lrop. e t E t r a n g . ,

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BUREAU («'ANNONCES f-uê dat Sept-. ê§achat, Grm* * Placé

PUBLICITÉ A n n o n c e s l a l i g n e 0,40 R é c l a m e s — 0,75 Fai t s -d ivers — 2,00 Cbronique loca le — *.00 E c h o s — 6,00 Gazette d u Nord — 6.00

L a i s , l e V avril. afiTiim«T. ( m u , a t a i t é 10 • ! M i n i m u m , nui t , d é c o u v e r t . . . 9-£ Sur face d u so l . 8 h. d u mat in 13*1 A 1 mètre d e profondeur 14*4 D e l'a'r à l 'ombre. 1*0 M : M a x i m u m , Jour à l ' o m b r e . . . 1*0 M a x i m u m . Jour, a u solei l . . . . . 1 8 4 E u t h y g r o m é t r i q u e (8 h. m 0—78 Etat d u cleL Très n u a g e u x . Direct ion d u v e n t : S. - . B ***Î7*?**- - ** K avri l (8 h. f » " . • " » • • * £ • « " * > • e s t d e 7*4 - / -i* * * 7 r U «* n è n r e s du mat in ) « . la press ion e s t de : —«•*«* Q _

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Tanins PTUSÉII. — En France, des ondées • o n t encore probables avec température voi­s i n e de l a normale .

Au Conseil Général « v o n » p r o m i s d e r e v e n i r s u r U

• s s s t o n d u G o s s e a g é n é r a i . T e n o n s p a r o l e . N o s r e p r é s e n t a n t s c a n t o n a u x s e P l a i n ­

d r o n t p e u t - ê t r e d e n o u a v o i r r a p p e l e r e n ­c o r e l e u r s f a i t e e t g e s t e s de l a s e m a i n e d e r n i è r e ; m a i s t a n t p i s t S ' i l s l e s o n t d i g é ­r é e , n o u s tes errons e n c o r e s u r l ' e s t o m a c : U s a g o û t a e t d e s e s t o m a c s o n n e d i s c u t a p a s . C h a c u n a l e s i e n , q u i p e u t n e p a s ê t r e a i — I c o m y e a i a a n t , a u s s i e x p é d i U l q u e c e l u i

, d ' a n p r é f e t o u d ' u n p r é s i d e n t d ' a v e n t u r e . i C'était J e u d i d e r n i e r . C e s d e u x p e r s o n ­

n a g e s o n t f a i t o u l a i s s é a b s o r b e r a u C o n s e i l . g é n é r a s u n m e t a a u q u e l i l l u i é t a i t i n t e r d i t

de toucher, m ê m e d u b o u t d e s l è v r e s : u n « r a p o l i t i q u e a v a n t t r a i t a u x a t t r i b u t i o n s d u S é n a t .

' M. l e p r é f e t V i n c e n t e t M. l e p r é s k i e n t •"d'occasion C l a e y s n ' o n t p a s e m p ê c h é d e I m e t t r e a u x v o i x l e voeu d u c i t o y e n D e l f -s a l l e , e t , a u x se s i m p l e m o t d u c a m a r a d e

t G h e s q u i è r e : « O n p e u t t o u j o u r s v o t e r », Je \ C o n s e i l g é n é r a l <1J N o r d s e s t l i v r é ù u n e u n a n l f e s t a n o n p o l i t i q u e . , I f . C l e m e n c e a u n e r a p p e l l e r a p a s a l 'or-i a r e l a m a l i n p r é f e t , q u i s a i t ê t r e d i s t r a i t % u b o n m o m e n t .

A h I s' i l s ' é t a i t a g i , c o m m e i l y a t r o i s a n s , d e l a s é p a r a t i o n d e l ' E g l i s e e t d e

"l'Etat, e t a i l e voeu a v a i t e u p o u r a u t e u r u n m e m b r e d e t a d r o i t e !

S o y o n s Juste , c e p e n d a n t , e t r e c o n n a i s -iJsone q u e p r é f e t e t p r é s i d e n t o n t j u g é qu ' i l ' . n e t e n a i t p a s b o n d e r i s q u e r l e l e n d e m a i n • u s a n o u v e l l e v i o l a t i o n d e l a lo i . | A i n s i s ' e x p l i q u e l a g a l l e d e M. Q l a e y s a u - d é b u t d e l a s é a n c e d e v e n d r e d i .

C o m m e t o u t C o n s e i l à m a j o r i t é b i o c a r d e (•qui s e r e s p e c t e , l e C o n s e i l g é n é r a i d u N o r d

d e v a i t e n v o y e r à O l é m e n o e a u d e s c o n ­d o l é a n c e s e t d e s v œ u x a p r o p o s d e s d é ­b o i r e s m i n i s t é r i e f l s a v e c l e s p o s t i e r s . Il

| f a l l a i t a f f i r m e r l a n é c e s s i t é d u p r i n c i p e ^ d ' a u t o r i t é v i s à v i s d e s f o n c t i o n n a i r e s e t ( s o u h a i t e r l a p r o m p t e é c l o a i o n d u f a m e u x t S t a t u t q u i d o i t t o u t s a u v e r , t o u t c o n c i l i e r . < E n s é a n c e , c e n ' é t a i t p l u s p o s s i b l e ; c a r > c ' é t a i t de La p o l i t i q u e p u r e .

S a n s d o u t e , l a v e i l l e a u s o i r , le P r é f e t , ' e n t r e u n c i g a r e e t u n e f ine C h a m p a g n e , i a v a i t d i t à M. C l a e y * : <• Adlons-y d o u c e ­

m e n t , e t f a i s o n s c e l a h o r s s é a n c e . — C o m ­p r i s , a v a i t r é p o n d u l e p r é s i d e n t , c o m p t e z s u r m o i . »

C'est a i n s i q u e le l e n d e m a i n , a v a n t d e d é c l a r e r l a s é a n c e o u v e r t e , l e r e s p e c t a b l e m a i r e d e B e r g u e s p r o p o s a l a m o t i o n .

H é l a s ! U n ' a v a i t p a s t o u t p r ê t a . P o u r • e u e c e f û t v r a i m e n t h o r s s e s s i o n , il a u r a i t f a l l u u n e c o n v o c a t i o n s p é c i f i e e t u n a u t r e

• l o c a l ; l e p r é s i d e n t c e s s a i t d'Strc p r é s i d e n t et r e d e v e n a i t u n s i m p l e c o l l è g u e , p r o p o ­

s a n t , i t i t r e p r i v é , l a m o t i o n à s e s a u t r e s ' c o l l è g u e s . 1 Le c i t o y e n D a l e s a i l e r e m i t d u r e m e n t l e s c h o s e s à p f o o e ; l e p a u v r e M. C l a e y s e n f u t r é d u i t à d é c l a r e r qu ' i l s s c o n t e n t e r a - t d e f a i r e c i r c u l e r e t s i g n e r l a m o t i o n , e t a l o r s s e u l e m e n t i l d é c l a r a - l a s é a n c e o u v e r t e .

I l n ' é t a i t p a s a u b o u t d e s a p e i n e . L ' a i g u i l l e d e l ' h o r l o g e t o u r n a i t , l e s c o n ­

s e i l l e r a s 'en a l l a i e n t e t l e p r é s i d e n t c o n t i ­n u a i t .

L e v i d e d e s f a u t e u i l s é t a i t t r o p b é a n t , e t , a u d é s e s p o i r i n c o n s c i e n t d e c e u x q u ' e m ­p o r t a i t d é j à l a v a p e u r , l a d i s c u s s i o n f u t r e m i s e a u ^aoiwali. C'était l a c l ô t u r e diflé-réa d e v i n g t - q u a t r e h e u r e s ; l e s p a r t i s f u r e n t i n f o r m é s p a r t é l é g r a m m e a u x f r a i e d e s é l e c t e u r s .

T e l l e f u t l a j o u r n é e d u v e n d r e d i . L e s a m e d i r e v i n r e n t , à l ' appe l t é l é g r a ­

p h i q u e , u n c e r t a i n n o m b r e d e c o n s e i l l e r s , p a s t o u s . L e S u d b l o o a r d d u d é p a r t e m e n t r e s t a s o u r d e t n é b o u g e a , p a s .

On p a r l a d u n o u v e a u b o u l e v a r d , e t , à l ' a l l u r e d e l a d i s c u s s i o n , i l fu t c l a i r p o u r t o u t l e m o n d e q u e l a g r a n d e a r t è r e c o û t e r a g r o s e t l o n g t e m p s , a v a n t d e p r o c u r e r d e s é r i e u x b é n é f i c e s .

Q u a n d o n a b o r d a 1 a s s i s t a n c e o b l i g a ­t o i r e a u x v i e i l l a r d s , o n r e c o n n u t q u e l e s c o m m u n e s , e n t e n d a i e n t prof i ter t r è s l a r g e ­m e n t d e s d i s p o s i t i o n s d e l a lo i .

M . l e P r é f e t v e u t y m e t t r e b o n o r d r e e t n e p « 9 e x p o s e r l e s f i n a n c e s d u d é p a r t e m e n t à u n v é r t t a b U »v*~u. *.u«»i u . * n o m m é u n

contrôteusr q u i a d é j à d é c o u v e r t d e n o m ­b r e u x a b u s ; l a b e s o g n e e s t a i c o n s i d é r a b l e a t l e p r o f i t d u c o n t r ô l e a l é v i d e n t q u ' u n s e c o n d c o n t r ô l e u r s e r a n o m m é .

A h t a i l a s c o m m u n e s p o u v a i e n t A l e u r t o u r n o m m e r u n c o n t r ô l e u r p o u r m e t t r e u n f r e i n a u x d é p e n s é e q u e l e u r i m p o s e l e P r é f e t a u n o m d e l a l o i 1

M a i s l e s conasJSnra g é n é r a u x n e s o n t - i l s p a s l e s c o n t r ô l e u r s d é s i g n é s , m a n d a t é e p o u r c e l a T Q u e n ' u s e n t - i l a p l u s è n e r g i q u e -m e n t d e l e u r s p r é r o g a t i v e » T Q u e n 'arrê ­t e n t - i l s e n f i n l a s p r o g r e s s i o n s d e s < — « • « • a d d i t i o n n e l s c o m m u n a u x a t d é p a r t e m e n ­t a u x T

N o s l e c t e u r s s e r a p p e l l e n t l ' h i l a n a n t q u i ­p r o q u o d e s p h o t o g r a p h i é e e t d e » a p p a r e i l s d o n t fu t v i c t i m e l ' ine f lah le M. C l a e y s . N ' i n s i s t o n s p a s .

E n f i n l e p h i l a n t h r o p e b i o c a r d B o u r d o n , d e B o u s i a s , e t l ' h o m m e d e l a L o g e S a i n t -V e n a n t a u r a i e n t b i e n d é s i r é f a i r e e n t a m e r l a g r o s s e e t b a r b a r e q u e s t i o n d e l a l a ï c i ­s a t i o n d e s h ô p i t a u x .

M a i s i l é t a i t t a r d e t i l n e r e s t a i t a n s é a n ­c e q u e d e t r o p r a r e s coneeDietre.

C'est r e m i s à s e p t e m b r e p r o c h a i n . L ' h o n o r a b l e M o n s i e u r M a u r i c e a r é c l a m é

u n e e n q u ê t e s u r t o u s l e s h o s p i c e s e t d i s ­p e n s a i r e s .

P o u r q u o i n e f e r a i t - o n p a s u n e e n q u ê t a s u r l ' é ta t m o r a l , p h i l a n t h r o p i q u e a t finan­c i e r d e s h o s p i c e s a t d i s p e n s a i r e » d é j à la ï ­c i s é s e n d ' a u t r e s d é p a r t e m e n t s ?

M. l e P r é f e t a l a u n e batte o c c a s i o n d e d é p l o y e r s o n z è l e d e p h i l a n t h r o p e r é p u t é e t d ' a d m i n i e t i i a t e u r é c l a i r é .

C a r i l n 'y a p a s A c o n s i d é r e r l e s c a p r i c e s d ' u n é n e r g u m è n e , p o n t i f e d e s e n t e r r e ­m e n t » s a n s p r ê t r e , m a i s l a s s o i n s q u e ré ­c l a m a n t tes v i e i l l a r d s , l e s s e c o u r s A r é p a r ­t i r a u x i n d i g e n t s e t a u s s i l e s finances d e s é t a b l i s s e m e n t s d e b i e n f a i s a n c e .

Le p r o b l è m e r e v i e n t A c e c i : a v e c le m o i n s p o s s i b l e d e f r a i s e t l e p l u s p o s s i b l e d ' é g a r d s e t d e d é v o u e m e n t s e c o u r i r l e p l o s p o s s i b l e d ' i n f o r t u n e s ,

L a r é p o n s e e s t c o n n u e d ' a v a n c e et d o n ­n é e p a r l ' e x p é r i e n c e : l e r é g i m e l a i e c o û t e p l u e c h e r , e t r e m p l i t m o i n s b i e n l a m i s ­s i o n d e d é l i c a t e s s e e t d ' a s s i s t a n c e à l ' é ­g a r d d e s v i e i l l a r d s e t d e s p a u v r e s .

L e s c o n s e i l l è r e g é n é r a u x f e r o n t b i e n de s ' en s o u v e n i r e n s e p t e m b r e p r o c h a i n e t d ' o u b l i e r t o u t e a u t r e c o n s i d é r a t i o n q u e l ' a m o u r d u p e u p l e é c l a i r é p a r c e p r i n c i p e d e p h i l a n t h r o p i e é l é m e n t a i r e : m o i n s o n d é p e n s e e n f r a i s d ' a d m i n i s t r a t i o n , p l u s o u p e u t d é p e n s e r à s e c o u r i r l e s m a l h e u r e u x .

L e d é p a r t e m e n t d u N o r d n e t i e n t a u c u ­n e m e n t à e m b o î t e r l e p a s a u d é p a r t e m e n t de l a S e i n e o ù . s o u s l a d i r e c t i o n d u F . ' . M e s u r e u r , l e s d e u x t i e r s d e s r e s s o u r c e s d e l ' A s s i s t a n c e p u b l i q u e s o n t g r u g é s p a r l 'ar­m é e d e s r o n d s - d e - c u i r d e t o u t d i a m è t r e , et ie d e r n i e r t i e r s s e u l e m e n t amrive j u s q u ' a u x d é s h é r i t e s d e l a f o r t u n e , de l'Age et d e l a s a n t é .

V. H. - % w v w - x - w w w -

Une petite canaillerie du a Réveil »

A p r o p o s d e s m a n i f e s t a t i o n s q u i o n t t r o u b l é s o n « F o y e r », l e R É V E I L j u i f e t m a ­ç o n n i q u e é c r i t :

« L a C R O I X a v a i t i n v i t é s e s fidèles à n e s e Livrer A a u c u n e v i o l e n c e . . . M a i s i l y a v a i t d a n s c e t t e i n v i t a t i o n a u c a l m e e t a l a d o u c e u r é v a n g é l i q u e , u n e r e s t r i c t i o n ineruuiàe... »

N o u s d é c l a r o n s a u R É V E I L qu ' i l i n s u i t e g r a t u i t e m e n t u n a d v e r s a i r e q u i a c o u t u m e d e p a r l e r n e t e t f r a n c , t r o p ' n e t e t t r o p f r a n c s o u v e n t a u g r é d e s e s a d v e r s a i r e s . Et c e t t e d é c l a r a t i o n e s t s a n s r e s t r i c t i o n m e n t a l e .

I c i n o u s a p p e l o n s c h a t u n c h a t , ju i f u n h é b r e u et m e n t e u r l e f r a n c - m a ç o n q u i c a ­l o m n i e .

D ' a i l l e u r s 6'il y a e u d u c h a m b a r d a u « F o y e r » le R É V E I L p e u t s e v a n t e r d 'en ê t r e La c a u s e . Ce j o u r n a l a v a i t p u b l i é l a v e i l l e de l a r e p r é s e n t a t i o n u n a r t i c l e q u i a d û c o û t e r g r o » à l ' i m p r é s a r i o d e l a p l a c e s c a n d a l e u s e , a r t i c l e s t u p i d e , h a i n e u x , p u a n t l ' a b s i n t h e e t g r o s s i è r e m e n t p r o v o ­c a t e u r . O s m o u l i n e t s d e p o c h a r d a g r e s s i f d e v a i e n t n a t u r e l l e m e n t d o n n e r à p l u s d ' u n p a c i f i q u e l ' e n v i e d e c r i e r , c o m m e l a f o u l e s ' a s s e m b l e e t c r i e v o l o n t i e r s a u x c h a u s s e s d u p o i v r o t e x c e n t r i q u e .

B t le « p o n bet i t t r u c » a r é u s s i . C o m m e le cadarvre d ' u n e n n e m i p o u r l ' e m p e r e u r r o m a i n , l ' a r g e n t p o u r l e s j u i f s n ' a p a s d 'odeur .

On a n n o n c e l a m o r t s

\ u A L I L L E , d e M. H e n r i V a n l s c o t t e , m e m b r e d e l a S o c i é t é d e s F u n é r a i l l e s Re l i ­g i e u s e s d e l ' H o s p i c e G é n é r a l , d é c é d é d a n s s a 70e a n n é e , m u n i d e s s a c r e m e n t s .

L e s f u n é r a i l l e s a u r o n t l i eu m e r e s e d i , à h u i t h e u r e s , e n l ' é g l i s e S a i n f c - M a r i e - M a d e l e i n e , A L i l l e .

v w A L I L L b , d e M. J e s s p h - H e n r i Hol -l a l n ( a l i a s J e a n B a b e n n e ) , i ïnprimeu<r, d i ­r e c t e u r - f o n d a t e u r d u j o u r n a l « L a V a -c le t t e », d é c é d é m a r d i m a l i n d e s s u i t e s d ' u n e a f f e c t i o n c a r d i a q u e ,

m A C A N T E L E U , d e M. G a b r i e l B a r é , cabtureXier, a b o n n é d e l a « C r o i x », p o r t e -d r a p e a u d e s A n c i e n s M i l i t a i r e s de L a i n b e r -s a r t .

M. B a r é e s t d é c é d é p i e u s e m e n t l u n d i , à u n e h e u r e d u m a t i n , d a n s s a c i n q u a n t e -c i n q u i è m e a n n é e . L o n g t e m p s v e i l l e u r d e n u i t d e l a m a i s o n C r é p y , l à m a l a d i e l e for­ç a A a b a n d o n n e r s o n t r a v a i l II n e l a i s s e q u e d e s r e g r e t s p o u r t o u s c e u x q u i l 'ont c o n n u .

«vt. A E R Q U I N O H E M - L Y S , d e M. A u -g u e t s M o r a l , p r o p r i é t a i r e , a n c i e n m a i r e , m e m b r e d e s C o n f r é r i e s d u T r è s S a i n t 8 a -c r e m e n L d é N o t r e - D a m e d u S a i n t R o s a i r e e t d e l ' A s s o c i a t i o n d e l a b o n n e P r e s s e .

N o m m é m a i r e , e n 1875, p a r l ' A d m i n i s t r a ­t i o n p r é f e c t o r a l e , t e d é f u n t g é r a l e s a f f a i r e s c o m m u n a l e s a v e c u n e c o m p é t e n c e e t u n e i n t é g r i t é a u x q u e l l e s s e s a d v e r s a i r e s po l i t i ­q u e s eux -aneraes r e n d a i e n t h o m m a g e . I l fu t l o n g t e m p s l ' u n d e s p l u s t e r m e s s o u t i e n s d u p a r t i H b é r a l d a n s l a r é g i s n e t r e n d i t a u x r e p r é s e n t a n t e d e c e p a r t i d e g r a n d s s er ­v i c e s p a r s o n i n f l u e n c e .

u t L u n d i , à n e u f h e u r e s , o n t e u l i e u , à O A R N I N , l e s f u n é r a i l l e s d e M. F l o r e n t T s u l l l e x m e m b r e d e l a c h o r a l e de l ' é g l i s e e t d e M S o c i é t é d e s e c o u r s m u t u e l s « L a S a i n t - C h r i s t o p h e », d é c é d é A r a g e d e 21 a n s .

L e s d r a p e a u x d e s d e u x s o c i é t é s précé ­d a i e n t l e c e r c u e i l q u i é t a i t p o r t é p a r s a s c a m a r a d e s de l a c h o r a l e .

T o u t e s l e s f a m i i l e s de l a p a r o i s s e é t a i e n t r e p r é s e n t é e s . N o u s a v o n s r e m a r q u é M. L e -d o u x , c o n s e i l l e r d ' a r r o n d i s s e m e n t ; M . D e s ­c a m p s , m a i r e d e te. c o m m u n e .

M. l e C u r é , a n r e c o m m a n d a n t , s e l o n l a c o u t u m e l o c a l e , le d é f u n t a u x p r i è r e s d e s a s s i s t a n t s , n e p u t s ' e m p ê c h e r d e r a p p e l e r Les b o n s e x e m p l e s e t i ' é d i f i o a t k m q u e c e j e u n e h o m m e a v a i t d o n n é s p e n d a n t s a v i e at a u m o m e n t d e l a r é c e p t i o n d e s d e r n i e r s s a c r e m e n t s .

N o u s r e c o m m a n d o n s a u x p r i è r e s r a m e des d é f u n t s et o f f r o n s A l e u r s f a m i l l e s n o s c h r é t i e n n e s c o n d o l é a n c e s .

J É S U S , M A R I E , J O S E P H (7 a n s e t 7 q u a r a n i . )

w w n w • .

« * M a r d i , A o n z e h e u r e s , A é t é c é l é b r é , e n l ' é g l i s e S a i n t - N i c o l a s , A W A S Q U I H A L , le m a r i a g e s o l e n n e l d e M. E u g è n e Oaret ta , e n t r e p r e n e u r d e t r a v a u x p u b l i c s A R O U -B A I X , a v e c M l l e M a r i e D e l e e l u z e , fille d e M. De lec luee -SLx , b r a s s e u r à W a s q u a h a l .

U n e n o m b r e u s e a s s i s t a n c e e s t v e n u e té­m o i g n e r p a s s a p r é s e n c e d e s a s y m p a t h i e p o u r l e s j e u n e s é p o u x e t e n t e n d r e l a s a i n t e m e s s e A l e u r s i n t e n t i o n s .

Le c o n s e n t e m e n t a é t é r e ç u p a r M. l ' a b b é D e l c a m b r e , c u r é d e l a p a r o i s s e , a s s i s t é d e MM. l e s v i c a i r e s . D u r a n t da s a i n t e m e s s e , d e s a m i s d e l a f a m i l l e , v i r t u o s e s d e l a C h o ­r a l e N a d a u d , o n t e x é c u t é a v e c l e t a l e n t q u i l e u r e s t c o n n u 1' << H o s a n n a » d e G r e n i e r , un « O S a u u t a r i s » e t 1' « A g n u s D e i » d e D a r d , s o n s e c o n d f r è r e , M. J u l e s .

L e s t é m o i n s o n t é t é , p o u r M. Carot te , M. A l p h o n s e , s o n frère , et p o u r Ml le D e l e c i u t e , s o n second: f r è r e M. J u l e s .

v w M a r d i , à 10 h e u r e s 1/2, e n l ' é g l i s e N o t r e - D a m e , à T O U R C O I N G , a é t é c é l é b r é le m a r i a g e d e M. A n t o i n e D u m o r t i e r , p r é ­s i d e n t de La F é d é r a t i o n d e J e u n e s s e C a t h o ­l i q u e d e T o u r c o i n g e t d e s e s c a n t o n s , fils de M. J . -B . D u m o r t i o r , i n d u s t r i e l , e t d e M m e , n é e P o i s s o n n i e r , a v e c Ml l e M a r g u e ­r i t e - M a r i e O o r m a n , n i è c e d e M. e t -Mme D a a s o n v i l l e - O e a t o r n b e s .

L e 3 t é m o i n s d u m a r i é é t a i e n t M M . L o u i s D u m o r t i e r , f a b r i c a n t d e b o n n e t e r i e , s o n o n c l e , e t J o s e p h D u m o r t i e r , l i e u t e n a n t a u 126* d ' i n t e n t a n t , à B r i v e s , s o n f r è r e ; c e u x d e l a m a r i é e é t a i e n t M M . L é o n D a s -s o n v i l l e , filateur, s o n o n c l e , e t F é l i x Le- , r o u x , r e n t i e r à R o u b a i x .

L e c o n s e n t e m e n t d e s é p o u x a é t é r e ç u p a r M. l 'abbé P o i s s o n n i e r , c h a p e l a i n d u S a n s , o n c l e d u m a r i é , q u i a p r o n o n c é u n e d é l i c a t e a l l o c u t i o n d e c i r c o n s t a n c e .

L a m e s s e a é t é c é l é b r é e p a r M. l 'abbé P o i s s o n n i e r c u r é de l a F l a m c n g r i c , o n c l e é g a l e m e n t d u m a r i é .

T r è s n o m b r e u s e et r e c u e i l l i e é t a i t l 'as ­s i s t a n c e . N o u s a v o n s r e m a r q u é l a p r é s e n c e d e b e a u c o u p d ' e c c l é s i a s t i q u e s p a r m i l e s ­q u e l s M M . l e s c h a n o i n e s D e b r a b a n t , d o y e n do N o t r e - D a m e , e t L c c l e r c q , d o y e n d e St -C h r i s t o p b e ; M. l e p r o - d o y e n G r u a o n , de N o t r e - D a m e ; MM. l e s a b b é s L e l e u , s u p é ­r i e u r d u c o l l è g e ; ( l a v e l l e , c u r é de N o t r e -D a m e d e L o u r d e s ; H e b o u x , a u m ô n i e r d e l ' I m m a c u l é e - C o n c e p t i o n ; D e l a t t r e , a u m ô ­n i e r d e s Œ u v r e s ; M a r i c n e l î e , d i r e c t e u r d u p a t r o n a g e S a i n t - C h r i s t o p h e e tc .

L e s p r é s i d e n t s d e g r o u p a s d e J e u n e s s e C a t h o l i q u e s ' é t a i e n t f a i t u n d e v o i r d ' a s s i s ­ter à l a m e s s e .

P e n d a n t l a c é r é m o n i e , M. C h a r l e s Des-n o y e t t e a c h a n t é 1' « A v e M a r i a » d e S a i n t -Y v e s - B a x ; T m O S a d u t a r i s » de F r a n c k e t le c h a n t d e P â q u e s d e R o u g e r o n ; M. Ca­m u s , o r g a n i s t e , a e x é c u t é û. l ' en trée le G r a n d c h œ u r d e GuiLmant ; A l ' E l é v a t i o n • m e m é d i t a t i o n de Le P é b u r o ; S la s o r t i e l a M a r c h e p o n t i f i c a l e d e D u h a u t p a s .

L e S o u v e r a i n - P o n t i f e , a i n s i q u e M g r D e -l a m a i r e , ont , p a r d é p ê c h e , e n v o y é a u x é p o u x u n e b é n é d i c t i o n s p é c i a l e .

v w M a r d i 27 a v r i l , à 12 h e u r e s , a é t é c é ­lébré , e n l ' ég l i s e d e C A S 8 E L , d e v a n t u n e t r è s n o m b r e u s e a s s i s t a n c e d e p a r e n t s e t d ' o m i s , le m a r i a g e s o l e n n e l d e M. A l e x e n -d i e C h a r l e s , d ' À i r e - s u r - l a - L y s , e t d e M l l e M a r i e - L o u i s e D e s c h o d t .

M. le d o y e n , d a n s u n e b e l l e a l l o c o i ï i n ,

a e s q u i s s é d é A i c a t e m e n t l ' é l o g e d e s j e u n e s é p o u x , e t U l e u r a r a p p e l é l e s n o b l e s la ie d u m a r i a g e c h r é t i e n , q u i d o i v e n t ass'.JU'r l e u r a v e n i r et l e u r b o n h e u r ; p u i s i l a l e ç n l e u r o o n - e n t e m e n t e t c é l é b r é l e S a i n t S a ­cr i f i ce .

L a q u ê t e fu t f a i t e p a r l e s j e u n e s g e n s et l e s d e m o i s e t t o s q u i a v a i e n t p r i s p l a c e d a n s le choeur.

P e n d a n t l a m e s s e , M. Vondenbo<î>ierue a v ? v e m e n J î f a p p é l ' a t t e n t i o n p a r l e s b e e u x ? » A V " A v e V e r u m » de Sta-ad- l la . d e r • O S a l u t a r t s » d e R u p è e . e t d u « P a n c -t a M a r i a ». d e F a u r e .

N o s m e i l l e u r s v œ u x d e b o n h e u r a u x j e u ­n e s é p o u x .

LES FUNÉRAILLES

deMelcdocteorDERVILLE P R O F E S S E U R

A L ' U N I V E R S I T f C A T H O L I Q U E

M a r d i m a t i n , o n t e u Lieu l e s f u n é r a i l l e s d e M. le d o c t e u r D e r v i l l e , p r o f e s s e u r A l a F a c u l t é l i b r e d e M é d e c i n e d e L i l l e . E l l e s o n t é t é l e p l u s b e l h o m m a g e r e n d u A l a m é m o i r e d u m a î t r e d i s t i n g u é et d e l ' h o m m e d e b i e n e n l e v é s i d o u l o u r e u s e m e n t à s a f a ­m i l l e , A s e s é l è v e s , A s e s n o m b r e u x a m i s .

A p r è s u n e d é l é g a t i o n d u C o l l è g e J e a n n e -d'Arc, p r é c é d a n t l e c o r p s , m a r c h a i t u n e S o c i é t é d e V i n g t d o n t l e d é f u n t é t a i t p r é ­s i d e n t ; c ' e s t à ce t t e p e t i t e r é u n i o n q u e l e d é v o u é d o c t e u r D e r v i l l e v e n a i t , c h a q u e se ­m a i n e , a p r è s s e s t r a v a u x s i c o n s i d é r a b l e s , a p p o r t e r s e s l u m i è r e s , s e s e n c o u r a g e m e n t s , s a b o n n e a m i t i é . O n n e l o u b l i e r a p a s d e l o n g t e m p s .

L e s é t u d i a n t s , e n t r è s g r a n d n o m b r e , s u i ­v a i e n t , a y a n t A l e u r t ê t e l e s s e p t d r a p e a u x d e s A s s o c i a t i o n s p r o v i n c i a l e s ' c e l t i q u e , n o r m a n d e , a l s a c i e n n e - l o r r a i n e , m é r i d i o -naJe, a r t é s i e n n e , flamande e t « l a S o n i a ». T o u t le m o n d e a é té f r a p p é d e l a t e n u e a t ­t r i s t é e , r e l i g i e u s e et d i s t i n g u é e d e c e s j e u ­n e s g e n s q u i c o n d u i s a i e n t A s a d e r n i è r e de ­m e u r e u n d e s h o m m e s q u i o n t l e p l u s h o ­n o r é e t l e m i e u x s e r v i , d e p u i s v i n g t a n s , l ' I n s t i t u t i o n à èatruette i l s a p p a r t i e n n e n t . E t T o n t r o u v a i t l a t o u t e l a d i g n i t é e t l 'or­d r e d ' u n c o r t è g e c h r é t i e n .

L e c e r c u e i l p o r t a i t tes i n s i g n e s d u d é f u n t e t l a c r o i x d e c h e v a l i e r d e S a i n t - G r é g o i r e l e G r a n d .

L e s c o r d o n s d u p o ê l e é t a i e n t t e n u s p a r M M . l e s p r o f e s s e u r s QuiLuet, V a n l a e r , D e -b o v e , M a u r i c e r e p r é s e n t a n t Lee F a c u l t é s d e T h é o l o g i e , D r o i t , L e t t r e s e t S c i e n c e s ; e t p a r M M . l e s d o c t e u r s V a h V e r t s , s e c r é t a i r e d u S y n d i c a t d e s M é d e c i n s , e t D e l o b c l , p r é ­s i d e n t d e l ' A s s o c i a t i o n d e s A n c i e n s I n t e r ­n e s .

L e s r e l i g i e u s e s d e l ' H o p e t d u D i s p e n s a i r e S a i n t - F g n a i e n t l a d é p o u i l l e m o r t

L a F a c u l t é d e M é d e c i n e a u c o m p l e t , e n c o s t u m e a c a d é m i q u e , s u i v a i t M g r l e R e c ­t e u r , M. l e P r o - R e c t e u r h o n o r a i r e , M. l e V i c e - R e c t e u r , M. le S e c r é t a i r e g é n é r a l e t M M . l e s m e m b r e s d u C o n s e i l d ' A d m i n i s ­t r a t i o n .

L e s fils d u d o c t e u r D e r v i i l e m a r c h a i e n t a c c o m p a g n é s d e M. l ' abbé D u b r u O e , l e u r p a r e n t , d u R. P . B o u l a n g é , d e M. l e S u p é ­r i e u r d u S é m i n a i r e A c a d é m i q u e e t d e p l u ­s i e u r s p r o f e s s e u r s d e l ' E c o l e S a i n t - J o s e p h .

D a n s l ' a s s i s t a n c e , q u i r e m p l i s s a i t l ' é g l i s e d u S a c r é - C c e u r , n o u s a v o n s r e m a r q u é :

MM. Rinauld , conse i l l er g é n é r a l ; D o u v r i n , conse i l l er d 'arrondi s sement ; Dambrine , Cré-py-Saint -Léger , Duburcq, D a n c h i n , ad jo in t s ; Legraud-Herman , conse i l l er m u n i c i p a l : l e c h a n o i n e B a y a r d , d o y e n d e . l a F a c u l t é l ibre d e s le t tres ; l e s abbés Mollet , d irecteur de l 'Ecole Jeonne-d'Arc ; P a t i n , d irecteur d e l a M a i s o n Sa int -Cami l l e ; R e l i e z . T i r l eux , Ghes-quier , E v i e u x , L e r g a n d ; de Mecflet, i n t e n d a n t mi l i ta i re ; Ory, Jean Bernard, THren. vice-prés ident d u B u r e a u d e b i e n a i s a n c e ; l e s doc­teurs Vaient in , Mitât, L a m b l i n p . Looten, Ber­nard . B o u c h a u d , Danel , Dutho i t ;

MM. Se losse , a n c i e n bâ tonn ier ; Houzé de l 'Aulnoit , Battet-Rogez, e tc . , etc .

A p r è s te. c é r é m o n i e r e l i g i e u s e , l e c o r t è g e , d a n s île m ê m e o r d r e , s 'es t r e n d u a u c i m e ­t i è r e d e l 'Est .

P l u s i e u r s d i s c o u r s o n t é t é p r o n o n c é s : M. l e d o c t e u r D e s p l a t s a p a r l é a u n o m d e l a F a c u l t é d e M é d e c i n e . M M . l e s d o c t e u r s V a n v e r t s e t D e t e b e l o n t p r i s e n s u i t e l a p a ­ro le . M. C h A t e n u , i n t e r n e , s ' e s t f a i t l ' inter­p r è t e d e M M . l e s é t u d i a n t s .

9 * s o r a

DISCOURS DE M. LE OOOTEUR DESPLATS

Mess ieurs . Je remerc ie Mons ieur l e D o y e n de l a m i s ­

s i o n qu'i l m'a confiée, d e dire pub l iquement , a u n o m d e l a Facu l t é c a t h o l i q u e de M é d e c i n s et de P h a r m a c i e , l e s regrets q u e lu i insp ire l a m o r t de notre cher c o l l è g u e L é o n Dervi l le . et de rappe ler le& p r i n c i p a u x tra i t s d e sa v ie . C'est m o i . q u i e u s l a jo ie de le recevo ir lors­qu'il e n t r a d a n s notre c o r p s professora l ; c'est avec m o i qu' i l co l labora p e n d a n t 21 a n s ; c'est m o i qui ai e u l a d o u l e u r d'assister im-

| pu i s sant et d é s a r m é à l 'assaut terrible qu i n o u s l'a ravi en 48 heures . 11 s e m b l e donc que

I c'est m o i qui puisse le m i e u x d ire ce qu'i l fut l c o m m e maître , c o m m e m é d e c i n , c o m m e col­

l ègue , c n m m o chrétien.

Il était né a Lille, et il fut é levé a u col lège Saint-Joseph o ù i l rit de br i l lantes é tudes . D e v e n u bachel ier , i l entra à l a Facu l t é ca tho l ique , où il resta d e u x ans . 11 ne l a quit ta que pour al ler à P a r i s conquér ir le titre d'In­terne des Hôpi taux , q u i devai t lu i permettre , q u e l q u e s a n n é e s p l u s tard, d'entrer d a n s no­tre corps e n s e i g n a n t . Dès cet é p o q u e il n o u s appartenai t et toutes s e s é tudes a v a i e n t pour but d e le préparer ù l a fonc t ion qu' i l ambi­t ionna i t de rempl ir . Le d é v o u e m e n t qu'i l a touiours montré pour se s m a l a d e s , il l 'avait déjà, car c'est a u p r è s d'eux qu'i l contracta , o u cours de s o n Internat , u n e fièvre t y p h o ï d e d'abord, et p l u s tard, l a d iphtér ie . Les d e u x furent très g r a v e s et l a i s s èren t e n l u i d e s tra­ces qu i ne se sont peut-être j a m a i s effacées.

C'est p e u après , é tant e n c o r e rtiterne, qu'il se mar ia , n 'ayant p a s e n c o r e 2D a n s , et , q u a n d il rentra à Lil le , 11 étai t d é j à père d e fami l l e . Q u e l q u e s m o i s après , il était professeur sup­p léant et ass i s tant de c l in ique m é d i c a l e . D e puis , son titre a c h a n g é , m a i s s e s f o n c t i o n s restèrent l e s m ê m e s : à l 'hôpital , il init iai t l e s débutant s ù. la Cl in ique ; a u d i spensa ire , il traitai t l e s m a l a d i e s c u t a n é e s et e n s e i g n a i t a u x é t u d i a n t s de quatr i ème a n n é e la derma­tologie . Ces d e u x e n s e i g n e m e n t s , 11 Tes fa i sa i t avec l a m ê m e régular i té e t le m ê m e succès , et

l e g r a n d n o m b r e de s e s a n c i e n s é l è v e s qui n o u s entoure , €s t l à pour dire l ' e s t ime et l a r e c o n n a i s s a n c e qu' i l a v a i t s u l e u r inspirer. S i l e s m a l a d e s p o u v a i e n t être ici, i l s sera ient p lus n o m b r e u x encore , car o n ne p e u t comp­ter c e u x que d e p u i s v ing t ans , i l a fidèlement servis , conso l é s , s o u l a g é s o u déf in i t ivement guér i s .

Outre l e s s a v a n t e s l e ç o n s , l e s j u d i c i e u x con­se i l s , DervUle d o n n a i t a s e s é l è v e s e t à n o u s tous l ' exemple de sa vie : modes te , m a l g r é s o n grand s a v o i r ; s c r u p u l e u s e m e n t fidèle e t e x a c t d a n s l ' a c c o m p l i s s e m e n t de s o u devoir ; très doux , très bon a v e c l e s m a l a d e s , m ê m e diff ici les ; i n d u l g e n t a v e c tous ; il était u n e leçon* v ivante e t cont inue , p lus é loquente que l e s d i scours , «'t c'était là le secret de s o u autori té e t de l 'aflecUou se s pec tucuse que s e s é l è v e s lu i a v a i e n t v o u é e , et do l 'amit ié de s e s col lègue».

Ce m é d e c i n dont l a v ie éta i t s i rempl ie , qui n'al la i t j a m a i s d a n s le m o n d e , qui consacrait t o u t e s s e s so i rées a u trava i l , q u i était s i dé­p o u r v u d'ambit ion , si s i n c è r e m e n t dés in térê t se , s 'occupait fidèlement d&> affaires publi­ques .

Oh I... i l ne br iguai t p a s l e s m a n d a t s é lec­toraux, i l n e fa isa i t p a s d e d i scours , o n n e l e v o y a i t p a s s u r l e s e s trades n i d a n s l e s g r a n ­des r é u n i o n s ; m a i s U ass i s ta i t e x a c t e m e n t a u x pet i t e s qu i se t i e n n e n t e n dehors de s t e m p s d'é lect ions et q u i o n t pour objet l a const i tut ion e t l a c o n s e r v a t i o n des cadres . Là , c o m m e e n toutes choses , i l s erva i t sa c a u s e et ne s'en s e r v a i t pas .

U n i à u n e c o m p a g n e de s o n cho ix , profon­d é m e n t chré t i enne c o m m e lui , Dervi l le ava i t fondé u n foyer que l e Ciel a v a i t béni e n lui e n v o y a n t s e p t e n f a n t s d o n t s ix fils. Les ai­n e s , par l e u r s succès , Teur condui te , l a car­rière qu' i ls o n t cho i s i e , é ta ient pour l eurs p a r e n t s u n suje t de l é g i t i m e fierté ; l e s au­tres, é l e v é s d a n s l a m ê m e a t m o s p h è r e morale , e t s o u s l a m ê m e d i sc ip l ine , g r a n d i s s a i e n t et promet ta i en t de ressembler à l e u r s a înés . C'était l e vra i b o n h e u r l Et v o i l à q u e tout à c o u p , en q u e l q u e s h e u r e s , c e b o n h e u r e t ces e s p é r a n c e s s o n t br isés I... Je ne pu i s t rouver de paro le s qu i c o n s o l e n t l a s i d i g n e v e u v e e t l e s orphe l ins , e t pu i sque n o u s a v o n s l e bon­h e u r d'avoir l a m ê m e lo i , i e m e borne à l eur dire, e n vo tre n o m , m e s c h e r s c o l l è g u e s , q u e n o u s pr ions et p l eurons a v e c e u x .

DISCOURS DE M. LE DOCTEUR VANVERTS Messieurs ,

La mort , qu i d e p u i s q u e l q u e t e m p s avai t é p a r g n é l e corps m é d i c a l de n o t r e r é g i o n , v i ent d e l a u c h e r n o s r a n g s e t de n o u s en le ­ver c o u p sur coup trois d e s nôtres : Huurt, d ' H e l l e m m e s ; Poi let . d e S a i n g h i n ; Dervi l le , de Lîlie ; e t , fai t part i cu l i èrement impress ion­nant , ce lui que n o u s v e n o n s de conduire à s a dern ière d e m e u r e , sui t de p r è s d a n s l a t o m b e l 'un de s e s é l èves , notre confrère P o i ­le t , a u q u e l i l a v a i t p r o d i g u é s e s so ins , a u cours d'une dern ière malad ie .

Médec ins , n o u s s a v o n s que , c o m m e tout être h u m a i n , n o u s n ' échappons p a s à l a l o i com­m u n e ; m a i s n o u s ne p o u v o n s n o u s e m p ê c h e r d'un s e n t i m e n t d e tr istesse p o i g n a n t e q u a n d n o u s v o y o n s s u c c o m b e r l 'un des nôtres , avec l e q u e l n o u s a v o n s m e n é contre La mort , au c h e v e t d e n o s m a l a d e s , de n o m b r e u x c o m b a t s qui n o u s o n t s o u v e n t d o n n é l a victoire . Com­bien n o u s s e n t o n s p é n i b l e m e n t alors , p l u s q u ' e n toute autre c i rcons tance , l ' insuff isance

a l d e l a C h a r i t é i d e notre s c i e n c e dont l e s Limites p e u v e n t être n h a e l accotneta- I de p lus e n p lus reculées , m a i s a ' en restent T7 ^ ^ ! p a s m o i n s et resteront toujours bornées l...

' Mais que l l e s d o i v e n t être. Mess ieurs , l e s p e n s é e s de ce lui qui durant sa v i e profess ion­n e l l e s'es.i efforcé de défendre l a v ie de s e s s e m b l a b l e s et qui se voit terrassé irrémédia­b l e m e n t par l a m a l a d i e T...

N o u s l e d e v i n o n s f a c i l e m e n t et n o u s n o u s r e p r é s e n t o n s l e s s e n t i m e n t s d e tr is tesse q u i déch irent l e c œ u r de ce lu i qu i vo i t approcher l e m o m e n t d e quit ter c e u x qu'i l a i m e , e t qu i cependant cherche à ras sembler s e s dernières forces pour s u r m o n t e r s e s d o u l e u r s m o r a l e s e t p h y s i q u e s et re lever l e c o u r a g e d e s s i ens . M a i s quel réconfort doit-i l pu i ser d a n s c e s m o m e n t s pénibles . Quand , c o m m e n o t r e con­frère Dervi l le , i l a présent à s a m é m o i r e l e s o u v e n i r de tout l e b i e n qu'il a a c c o m p l i a u c o u r s d e s a v i e e t q u i lu i d o n n e r a l e droit d'es­pérer l a r é c o m p e n s e éternel le .

U n e vo ix , p lus autor isée q u e l a m i e n n e , a l o u é l e s a v a n t e t l e professeur . Cette s c i e n c e d o n t Dervi l le répandai t l e s b ienfa i t s s u r se s m a l a d e s d'hôpital e t sur s e s é l èves , a u x q u e l s i l distr ibuait g é n é r e u s e m e n t s o n e n s e i g n e m e n t , était b i en c o n n u e de se s c o l l è g u e s qui recou­ra ient vo lont iers à e l le d a n s l e s cas diff ici les à résoudre .

Notre confrère l 'avait p u i s é e d a n s l ' ense igne­m e n t de se s ma î t re s de Lil le ; 11 l 'avai t en ­su i t e complé tée au cours de son Internat d a n s l e s h ô p i t a u x d e Par i s , cet te éco le merve i l l eu­s e , qui la i s se chez tous ceux qui e n o n t fait part ie une empre in te ineffaçable ; i l a, mal ­gré l e s o c c u p a t i o n s m u l t i p l e s d'une v ie pro­f e s s i o n n e l l e chargée , t e n u a l 'entretenir e t à l ' a u g m e n t e r par un travai l cons tant et m é ­thodique qu'il sava i t ind i spensab le pour se ten ir au c o u r a i t d e s progrès i n c e s s a n t s d e l'art m é d i c a l . .

Il ne fa isa i t a u c u n e difficulté pour faire profiter s e s é l èves e t s e s confrères d u fruit d e s e s études , et ce la , s i m p l e m e n t , s a n s au­c u n e ostentat ion . S o n h u m i l i t é b ien c o n n u e l ' empêcha i t de tirer van i té de ses conna i s san­c e s S o n d é v o u e m e n t qu'i l d é p e n s a i t s a n s c o m p t e r e n faveur de s e s m a l a d e s et de s e s é l èves , il r e t e n d a i t à ses confrères m a l h e u ­reux . A u s s i faisait- i l part ie d e p u i s de l o n g u e s a n n é e s , de l 'Associat ion de s e c o u r s m u t u e l s de s Médec ins d u Nord, et a-t-il p u contr ibuer a i n s i à s o u l a g e r b ien des i n f o r t u n e s I n c o n ­n u e s d u publ ic et m ê m e de l a p lupart d'entre n o u s .

S a v a n t , h u m b l e , m é d e c i n et confrère d é v o u é à c e u x qui souffrent o u qui sont d a n s l a pe ine , tel fut l ' h o m m e a u q u e l Je v i e n s apporter

; ' l ' h o m m a g e des p ieux regrets d u corps médi­ca l l i l lo i s .

Cher et regretté confrère, votre d ispar i t ion la issera un g r a n d v ide d a n s notre fami l l e médica le dont v o u s ét iez l 'un d e s m e m b r e s l e s p lus d i g n e s et les plu? es t imés .

Au n o m du S y n d i c a t m é d i c a l de Li l le , a u n o m de l 'Internat des Hôpi taux de Par i s , a u n o m de l 'Associat ion des M é d e c i n s d u Nord dont j e représente l e prés ident , re tenu par un e m p ê c h e m e n t . Je v o u s adresse u n s u p r ê m e ad ieu .

—S • * • mm n é a n m o i n s rayonner a u t o u r V e l l e de lumi ­neuses préc i s ions , bonté profonde et doooe , toujours é g a l e à e l l e - m ê m e , p i toyable à t o u t e s les misères et à toutes l e s fablesses .

Une carrière s i c o m p l è t e m e n t belle se survi t à e l l e - m ê m e et l e d é c h i r e m e n t m ê m e de cet te séparat ion n o u s fai t c o m p r e n d r e c o m b i e n profonde e&i l 'empreinte que de si b e a u x e x e m p l e s o n t la i s sé d a n s l e s cœurs .

Le professeur Dervl le n o u s l è g u e u n patri­m o i n e de g r a n d e s forces m o r a l e s que n o u s conserverons p i e u s e m e n t : sa v e u v e et s e s orphe l ins sauront y p u i s e r l e s e u l i-éconfort possible d a n s u n e te l le d o u l e u r : l es futurs é tudiants de s F a c u l t é s Cathol iques y trouve­ront l e s h a u t e s ra ihons qui font l e s h o m m e s de b ien , le» véritahleh m é d e c i n s chré t i ens au sens le p l u s compte^ e t l e p l u s é l evé d u mot .

DISCOURS DE M. OHATEAU

Mess ieurs , C e s t a v e c u n e indic ib le pe ine q u e l e s inter­

n e s et l e s é t u d i a n t s e n m é d e c i n s o n t appr i s le d e u i l cruel qu i frappai t une f a m i l l e véné­rée, notre Univers i t é tout ent ière et e n par­t icul ier notre F a c u l t é l ibre de m é d e c i n e .

S'il e s t d e s dou leurs p l u s profondes encore e tp lus p o i g n a n t e s que l a n o t r e qu'i l m e sa i t p e r m i s c e p e n d a n t d e dire Le v i d e q u e l a i s s e d a n s n o s c œ u r s l a m o r t d e notre c h e r Mattse, Mons ieur l e P r o f e s s e u r Dervi l le , et c o m b i e n j u s t e m e n t n o u s l e p leurons . J e u n e s é tud iant s . U é ta i t un de n o s premiers m a t o e s , c'est u lui qu ' incombai t l a m i s s i o n de n o u s in i t ier a la c l in ique m é d i c a l e . Il le fa i sa i t e n des Le­ç o n s qu i sont u n m o d è l e de clarté, de préc i s ion »t de méthode . D'un accue i l b i enve i l l an t e t paternel i l c h a r m a i t et i l retenait . Observa­teur in te l l igent 11 sa i s i s sa i t , interprétait , gé­néral i sa i t ; c o n s c i e n c i e u x , 11 apportai t a ta recherche de l a vérité , « n e g r a n d e dél ica­tesse e t u n e i n d o m p t a b l e ténaci té .

Aussi é ta ient- i l s n o m b r e u x c e u x qui a y a n t achevé le c y c l e de l e u r s é tudes un ivers i ta i res revena ien t s u i v r e s o n e n s e i g n e m e n t et pron-ter de ses conse i l s , so i t à l 'hôpital , «oit_» son d i spensa ire . Lui, de s o n côté , s u i v a i t d u n mtérê t a f lectueux, d a n s l a v ie , c e u x qui ava ien t cessé d'être s e s d i sc ip l e s , maisi pour toujours d e m e u r a i e n t s e s a m i s conf iant s .

P l u s on l 'approchait e t p lus o n l a i m a l t et p lus h é l a s I on l e regret te a u J » " ^ l i u L , 1 * " i p p e l l e à tous ceux qui furent se» i n ^ ^ b e s e ' qui profitèrent d a v a n t a g e de ce c o m m e r c e fami l i er o ù il n o u s appara i s sa i t a v e c toutes ses o u a i l l e s de travai l leur in fa t igab le , , d ob­servateur attentif, e n n e m i de s h y p o t h è s e s h a ­s a r d e u s e s ; de c l in i c i en c o n s o m m é tou jours au courant de s nouveautés^ s r i e n u n q n è s . de ' " . , ! , emèr l te et bon répandant s a n s c o m p t e r i ï r t r é s o S de son esprit e t de s o n cœur .

 Dieu? m o n cher Maître. .Pour n o u s v o s é l èves 11 n o u s reste à m é d i t e * et à suivre l e s exemptes de v i e chréUenne . i e charité e t de d é v o u e m e n t pro fes s ionne l q u e v o u s n o u i a v e . donnés s a n s cesse :

Ce sera l e p lus tx racon n a i s s a n c e é l è v e r a

•n i fT—~*-

i0f5f s e r T l e plus* beau m o n u m e n t q u e n o t r e . r * n S ^ t « n e s é l èvera à votre mémoire .

V I E N T D E P A R A I T R E

Monsieur SUDRE PHÊTRE OE LI • ISSIM

J . j * i f B i d i fittfii SimUuW dé # * > ' * p t r X S A C K B B A N T

L ' e x e m p l a i r e » fr . — f r a n c o 2 tt. 18 Cet o u v r a g e , o r n é .de n o m b r e u s e » pUoto-

g r a v u r e s , e s t e n v e n t e A l a U b r a i J » • • ™ f o r o u * u Msrd s , 1 , r u . d e s S è p t - A g a a h c e , L i l l e .

EC-iOS MUTUELLE DES INSTITUTEURS

LIBRES OU NORD L ' a s s e m b l é e g é n é r a l e e s t f ixée a u j e u d i

0 m o i . EHe a u r a , c e t t e a n n é e , u n é c l a t p a r t i c u l i e r à l ' o c c a s i o n d u 25* a n n i v e r s a i r e d e l ' a r r i v é e d o M. C o u c h o c r o n , a F i v e e - S t -L o u i s e t d e M. G a i l e t , à R o u b a i X - S e i n t -S é p u l c i e . . , ...

L ' e m p r e s s e m e n t a v e c l e q u e l l e s i n s t i t u ­t e u r s c a t h o l i q u e s e n v o i e n t l e u r d h é s i o n a l a f ê t e d u 6 m a i e s t u n t é m o i g n a g e de Tive s y m p a t h i e p o u r l e s j u b i l a i r e s . G R A N D M A R 0 H E A U X P L E U R S

D E L I L L E

L ' E x p o s i t i o n a n n u e l l e d u p r m t e m p a , or-g a n i s é e p a r l a S o c i é t é d ' H o r t i c u l t u r e d u N o r d d e te. F r a n c e a u r a l i e u , c o m m e n o u s l ' a v o n s d é j à a n n o n c é , s u r l a G r e n d ' P i a c ç d e Liàle, d u m e r c r e d i 28 a v r i l a u s a m e d i

L 'Acteâ in i s tra t ion m u n i c i p a l e a a c c e p t é d ' e n f a i r e l ' i n a u g u r a t i o n l e m e r c r e d i a», a o n z e h e u r e s d u m a t i n .

DISCOURS DE M LE OOOTEUR DELOBEL

Au n o m des a n c i e n s Internes e t des a n c i e n s é l èves de la Facul té C.athohuue de Médecine , a u x q u e l s il n'a cessé de prodiguer l e me i l l eur de l u i - m ê m e , j 'apporte ù l a m é m o i r e d u pro­fesseur Dervi l le le dou loureux tribut de no­tre impérissable, r e c o n n a i s s a n c e .

C'est a u c œ u r avant tout que cette fin bru­tale e s t v e n u e n o u s frapper, car n o s s e n t i ­m e n t s pour lui se r é s u m a i e n t e n un seu l : une affect ion profonde, faite de tout ce qu'il y a de me i l l eur et de p lus é l e v é d a n s l 'est ime qu'un h o m m e peut inspirer à d'autres hom­m e s . S o n ense ignement , rc ' é la l t pour t n o u s l 'exem­

ple mfeme de sa v ie : v ie toute de travai l , do bonté et de droiture. A s e s é lèves c o m m e à s e s m a l a d e s , i l d o n n a i t toute sa s c i e n c e et tout son cœur , s c i e n c e c l in ique é tendue oui s'abritait, tel u n filon préc ieux , d a n s la d is crét ion d 'une inv inc ib le modes t i e e t faisait

LES GRÈVES A F L E R S - B R E U C Q

A l ' u s i n é P r s d . B a v e r e t 0 1 . . — L e s d é ­l é g u é s s e s o n t p r é s e n t é s m a r d i m a t i n , p o u r r e c e v o i r c o m m u n i c a t t i o n d e s d é c i s i o n s d u c o n s e i l d ' a d m i n i s t r a t i o n .

Le d i r e c t e u r l e u r a fa i t l e s m ê m e s d é c l a ­r a t i o n s q u e d a n s l e s e n t r e v u e s p r é c é d e n t e s . I l l e u r a d i : qu' i l t r a i t e r a a v e c e u x , q u a n d i l s a u r o n t r e p r i s l e Brava!!.

E n s u i t e , M. D e l p o i t e , a d j o i n t a u m a ^ i e , e c o m p a g n é d e M. Decoc l t , d é l é g u é d u s y n d i c a t t e x t i l e d e R o u b a i x o n t f a i t l a m ê ­m e d é m a r c h e e t o n t o b t e n u l a m ê m e ré­p o n s e .

A 9 h e u r e s , à r e ^ t a r o i n e t L a r o u g e , a e u l i e u u n e r é u n i o n o ù a p r è s a v o i r e n t e n d u l e c o m p t e - r e n d u d e s e n t r e t i e n s , l e s g r é v i s ­t e s o n t v o t é à l ' u n a n i m i t é l a c o n t i n u a t i o n d e l a g r è v e .

A u n e h e u r e d e l ' a p r è s - m i d i , u n c o m -ttissairp de la p r é f e c t u r e e s t v e n u s 'entre­t e n i r s u c e s s i v e m e n t a v e c le d i r e c t e u r d e l ' u s i n e , M. D e l p o r t e , et l e s g i é v i s t c s ; i l a i n v i t é c e s d e r n i e r s ù. t o u j o u r s se m o n ­trer a u s s i c a l m e s q u ' i l s l ' ont l i é j u s q u e m a i n t e n a n t .

A CROIX

A u p e i g n a c e H o l d e n . — M a r d i m a t i n , q u a r a n t e e m b a l l e u r s d u peignagjp H o l d e a et Cie o n t q u i t t é le t r a v a i l .

I l s a v a i e n t s o l l i c . l é M c e n t i m e s d 'aug­m e n t a t i o n p a r j o u r ; les p a t r o n s a y a n t re-ioté ce t t e d e m a n d e , l e s o u v r i e r s a v a i e n t

COURS DES MARCHÉS A TERME OU 27 AVRIL . C o m m u n i q u é p a r MM. J o s e p h et H e n r y O H A R L E T , T o u r s a l n g - L e H a v r e *

D E R N I E R S T É L É G R A M M E *

L n l n o s P e i g n é e s L A W B i B R U r m , C O T O V L C A F É S

M O I S

A v r i l . . , M a i . . . . J u i n . . . , J u i l l e t . . . A o û t . . . S e p t e m b r e . O c t o b r e . , N o v e m b r e , D é c e m b r e , J a n v i e r . , F é v r i e r . , M a r s . . ,

V e n t e s . T e n d a n c e .

R U L R \ I X T O U R C U I \ U

d'après la moyenne des prix pratiqués A la Corbeille

5 80 5 80 5 77 1/2

'7 1/5

5 75 5 75

5 80

5 7 7 1 /

5 "V) 1 2

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ô 77 l /Mf . 77 i / 3 | S 77 1 5 77 i / * » 7 7 1 /416 77 1,2 0 77 1 / 2 : 0 77 1 / 8 ) 1 77 l | i » 7 7 _ l / 2 5 77 1 /2 ,5 7

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70.000 k.

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203 196 195 194 194 194 134 10 i i ) i 1 U 190

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34 5 / 8 6 4 1 / 2 65 6 5 1 /4 05 5 / 8 65 5 8 8 5 6 / 4 i!5 5 / 8 6 5 3,

8 6*11 S 153/8 651,/» 653/8 05

75 Î P 4i75 , '4 4 7. 44 5 0 44

t 42'~'5 42 B'J 42 25 42 42

1 .000 b u s i m e - !

il*. 42 - 5 42 20 42 42 42

0.000 S C a l m e

6170 665 0 50 G4U 010 600 5 80 580 5^0 58515 85 5*".' 5*5 5 OU 590

6 15 U 15 605 5 *

Courant . . , Avri l -Mai . . Mai-Juin . . J u i n - . l u i i i e t J u i l l e t - A o û t . \odi- .Sept. . S ô [ ) t . 0 e t . .

b 5 i O : t . - N o v . . . Nov. -DéC . . D é o . - J a u v . . l a u v - F é v . . Mars -Avr i l . .

Rtw-YerR — Cotoas. — R a e e i u t pcooeste* 5.000.

u o s M a i . . . ' . . J u i l l e t . . .

Octobre.. -d é c e m b r e .

Priai h !•• «

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rtoutaix-Touroolng. _ Laaasa, — Affaires transes A i s C o r b e U l e :

Vat in . — 10.000 k. à 5,80 m a i . — 15.000 k. A 0,77 1(2 jui l let . — 5.000 k. a 5,80 id. — 5.000 k. a :.,77 l[i août. —^5.000 k. à 5,77 1(2 septembre — 5.0U0 k. a 5,7 .1,2 octobre. — 0.000 k a 5 771(2 novembre . .

T o t a l : 50.000 k. i.bO m a i . — 5.000 k. S i,S0 jui l let . — 54KJP k.

Soir. — 5.000 k j ,« ) ju in . — 5.000 a 5,SJ décembre.