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Cinéma soutenu par le Conseil départemental de l’Essonne Pour chaque soirée, une conférence accompagnée d’extraits de films et d’un long-métrage Ficelles du 7 e art LES GRANDS GENRES CINÉMATOGRAPHIQUES Saison 2016 / 2017 CINÉMA JACQUES PRéVERT Tarifs 7 e 5 e 3,50 e Plein tarif Tarif réduit Moins de 15 ans Mairie des Ulis

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Cinéma soutenu par le Conseil départemental de l’Essonne

Pour chaque soirée, une conférence accompagnée d’extraits de films et d’un long-métrage

Ficelles du 7e artLES GRANDS GENRES CINÉMATOGRAPHIQUES

Saison 2016 / 2017

CINÉMAJACQUES PRéVERT

Tarifs7e

5e

3,50e

Plein tarif

Tarif réduit

Moins

de 15 ans

Mairie des Ulis

Rendez-vousde Ernst Lubitsch

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Après le succès de la première édition, l’équipe du cinéma Jacques Prévert a le plaisir de vous proposer une seconde saison des Ficelles du 7e art.

Cette fois-ci, ce sont les grands genres cinématographiques que nous allons explorer à travers six soirées exceptionnelles. Le concept reste le même, à chaque séance nous vous proposons une conférence d’une heure accompagnée d’extraits de films, la projection d’un grand classique du cinéma de genre ainsi qu’une discussion autour de l’œuvre projetée. La deuxième édition des Ficelles du 7e art vous présente les règles esthétiques et surtout scénaristiques des genres cinématographiques les plus populaires. Pour enrichir la programmation et porter un autre regard sur le genre, nous vous proposons un film supplémentaire le dimanche soir.Western, film noir, comédie, science-fiction, comédie musicale ou encore mélodrame, les grands genres cinématographiques n’auront plus de secret pour vous.

Nous vous souhaitons de bonnes séances à tous !

Babacar Fall1er maire-adjointchargé de la politique de la ville et de la culture

Jean-Marie HamelConseiller municipal délégué à la culture

ÉDITO

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Les interventions seront animées par

Claudine Le Pallec-Marand, docteure en esthétique et en analyse de l’image

et enseignante à l’université de Saint-Denis (93).

Elle anime des ciné-clubs en région parisienne (Vitry-sur-Seine, 94

et La Courneuve, 93) et a beaucoup travaillé avec les adolescents dans le cadre du dispositif

d’éducation à l’image « Lycéens et apprentis au cinéma ».

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Le film noirVendredi 27 janvier à 20h Assurance sur la mort Dimanche 29 janvier à 20h30 Panique

Le mélodrameVendredi 24 février à 20h Mirage de la vieDimanche 26 février à 20h30 Tout sur ma mère

La comédieVendredi 31 mars à 20h Rendez-vous (The shop around the corner)Dimanche 2 avril à 20h30 Au nom du peuple italien

Le westernVendredi 28 avril à 20h Pour une poignée de dollarsDimanche 30 avril à 20h La porte du paradis

La comédie musicaleVendredi 26 mai à 20h The Blues BrothersDimanche 28 mai à 20h30 Dancer in the dark

La science-fictionVendredi 30 juin à 20h 2001, l’odyssée de l’espaceDimanche 2 juillet à 20h Stalker

PROGRAMMES

The Blues Brothersde John Landis

Dimanche 31 mars à 20h30Panique de Julien DuvivierFrance, 1946, 1h38, Version numérique restaurée

Adaptation cinématographique splendide du roman de Simenon, Panique de Julien Duvivier pose un regard désabusé sur la nature humaine. Un grand film, très noir.

LEÇON N°1: LE PLAN • Vendredi 11 septembre à 20h30

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LEÇON N° 1 : LE FILM NOIR Vendredi 27 janvier à 20h

Assurance sur la mort (Double indemnity) de Billy WilderUSA, 1944, 1h47, VO, Version numérique restaurée

Walter Neff, un employé d’une compagnie d’assurances, tombe amoureux de sa cliente et échafaude avec elle un plan pour supprimer le mari encombrant et ainsi partager avec elle l’assurance-vie de ce dernier.

Pour les cinéphiles, le film noir est d’abord un genre hollywoodien apparu au début des années 1940, avec des motifs précis (la ville, la nuit, la corruption, la narration en flash-back, le privé et la femme fatale). Le film noir a une origine littéraire. Ses scénarios sont le plus souvent des adaptations de polars, l’anti-roman policier à énigme où la fatalité remplace la justice. Ces romans furent majoritairement écrits par des auteurs au rang desquels se distinguent James M. Cain, Dashiell Hammett et Raymond Chandler. Ces films sombres et pessimistes empruntent aux films de gangsters et aux films réalistes-poétiques français des années 1930. Le jeu systématique du clair-obscur sert des intrigues entre mensonge et vérité, révélant les faces ténébreuses des individus. Billy Wilder demanda à Raymond Chandler d’adapter avec lui le roman de James M. Cain. Accordant moins d’importance au suspens qu’au travail sur la lumière et aux décors, le réalisateur y dirige Edward G. Robinson, grand gangster de cinéma, dans un rôle à contre-emploi, ainsi que la vénéneuse Barbara Stanwyck, l’une des plus célèbres actrices du genre.

Dimanche 26 février à 20h30Tout sur ma mère de Pedro AlmodovarEspagne/France, 1999, 1h41, VO, Version numérique

Chargé d’hommages aux grands classiques du genre, le film est un véritable torrent d’amour fou.

LEÇON N°1: LE PLAN • Vendredi 11 septembre à 20h30

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LEÇON N° 2 : LE MÉLODRAME Vendredi 24 février à 20h

Mirage de la vie (Imitation of life) de Douglas SirkUSA, 1959, 2h05, VO, Version numérique restaurée

Lora Meredith est une comédienne sans travail qui, depuis la mort de son mari, vit seule avec sa fille Susie. Un beau jour de 1947, elle fait la connaissance d’une jeune femme noire, Annie. Maman elle aussi d’une petite fille, Sarah Jane, Annie peine également à subvenir à ses besoins. Lora décide de les accueillir.

Le mélodrame se caractérise par l’expression appuyée des sentiments à travers les dialogues, la gestuelle des personnages et la musique. Le genre interroge le conformisme social et les désirs des individus : comment mener sa vie dans ce monde ? L’autorité morale traditionnelle de la famille comme les autorités

supérieures de la fatalité et de la providence dominent les récits. Le réalisme, la finesse psychologique, le happy end et même parfois l’humour enrichissent un imaginaire théâtral populaire, essentiellement fondé sur une accumulation de situations pathétiques et de coups de théâtre. Pour Douglas Sirk, rien de mieux que l’artifice du studio pour traduire le mirage de la vie et les émotions engendrées par le sacrifice maternel, la tension entre réussite professionnelle et vie personnelle et le poids du racisme.

Dimanche 2 avril à 20h30Au nom du peuple italien de Dino RisiItalie, 1971, 1h43, VO, Version numérique restaurée

Satire sociale mordante et très drôle, Au nom du peuple italien est sans conteste une des plus grandes réussites de la comédie à l’italienne.

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LEÇON N° 3 : LA COMÉDIEVendredi 31 mars à 20h

Rendez-vous (The shop around the corner) de Ernst Lubitsch USA, 1940, 1h37, VO, 35mm

Chez Matuschek et Cie, une grande boutique de maroquinerie, le jeune Alfred Kralik, l’adjoint du patron, et Klara Novak, une nouvelle employée, vont échanger une correspondance amoureuse, sans savoir qui ils sont, à l’aide de petites annonces.

Il n’y a pas un mais au moins deux types de comédie. Si les errements du corps et les situations catastrophes font les beaux jours du burlesque, la satire sociale et la comédie romantique offrent une attention toute particulière aux dialogues et aux comiques de situation. Ernst Lubitsch s’impose dans le genre au moyen de l’ellipse

et du double langage. Il privilégie de manière sophistiquée, le plus souvent la configuration du triangle adultérin, et, a minima, les quiproquos sensuels, dans une chambre à coucher ou une réserve de boutique, à une époque où la censure va s’accentuer (à partir de 1934, suite à l’application très stricte du code Hays en ce qui concerne la représentation sexuelle). Dans Rendez-vous, Ernst Lubitsch propose l’idée saugrenue de filmer la reconnaissance du désir dans le décor soi-disant hongrois mais très carton-pâte d’une maroquinerie du coin de la rue en sachant qu’« il ne faut pas mélanger les sacs et le plaisir. »

Dimanche 30 avril à 20hLa porte du paradis de Michael CiminoUSA, 1980, 3h39, VO, Version numérique restaurée

Film mythique, La porte du paradis est une grande fresque à la puissance formelle, à couper le souffle et à l’ambition démesurée.

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LEÇON N° 4 : LE WESTERNVendredi 28 avril à 20h

Pour une poignée de dollars (Per un pugno di dollari) de Sergio LeoneEsp./It./All., 1966, 1h39, VO, Version numérique restaurée

Deux bandes rivales, les Baxter, trafiquants d’armes, et les Rojo, qui font de la contrebande d’alcool, se disputent la suprématie et la domination de la ville de San Miguel, au sud de la frontière américano-mexicaine. Un étranger arrive à dos de mulet et s’immisce entre les deux bandes.

Le western est sans doute le genre nord-américain incontesté. Sa longévité (depuis The Great Train Robbery en 1903) a toutefois nourri des métamorphoses, influencées par le contexte de leur production et offrant des réécritures successives de la conquête de l’Ouest. 1964 est l’année où sortent les derniers westerns de John Ford et Raoul Walsh. Pour incarner le caractère impassible et l’ambiguïté d’un nouveau type de héros, le réalisateur Sergio Leone engage un acteur remarqué dans une série de télévision : Clint Eastwood. De cette rencontre, accompagnée par la musique d’Ennio Morricone, va naitre le premier des grands westerns italiens. Orchestré comme un opéra, Pour une poignée de dollars annonce les principales composantes du style des westerns façon Leone : outrance des postures, très très gros plans, verve iconoclaste et regard cru sur la réalité du Far West.

Dimanche 28 mai à 20h30Dancer in the dark de Lars Von TrierPays-Bas, Islande, France, Allemagne, Danemark, Suède, Finlande, USA, Grande-Bretagne,2000, 2h19, VO, 35mm

Lars van Trier aime jouer avec les codes du cinéma, avec Dancer in the dark il rend un vibrant hommage aux comédies musicales de l’âge d’or et ajoute à son film des éléments de tragédie.

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LEÇON N° 5 : LA COMÉDIE MUSICALEVendredi 26 mai à 20h

The Blues Brothers de John LandisUSA, 1980, 2h10, VO, Version numérique restaurée

Dès sa sortie de prison, Jake Blues est emmené par son frère Elwood chez Soeur Mary Stigmata qui dirige l’orphelinat dans lequel ils ont été élevés. Ils doivent réunir 5 000 dollars pour sauver l’établissement, sinon c’est l’expulsion.

Genre cinématographique né aux Etats-Unis nécessitant la technique du cinéma parlant, le musical transforme la parole en chant et le mouvement naturel en danse pour mieux affirmer la soif de réussite et l’énergie de la vie contre la dépression et les coups du sort. Dans The Blues Brothers, John Landis convoque tout le gratin de la musique afro-américaine du blues et de la soul aux côtés de deux fans déjà réputés, John Belushi et Dan Aykroyd, pour un bœuf exceptionnel à Chicago. Les deux hommes sont devenus célèbres à la télévision avec leur total look noir - habit, lunettes et chapeau – costume de jazzman oblige.

Dimanche 2 juillet à 20hStalker de Andreï TarkosvkyUnion soviétique, Allemagne, 1979, 2h43, VO, Version numérique restaurée

Adaptant avec les frères Strougatski leur roman d’anticipation Pique-nique au bord du chemin, Tarkovski s’est évertué à en gommer la dominante futuriste pour en faire un trek métaphysique.

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LEÇON N°6 : LE FILM DE SCIENCE-FICTIONVendredi 30 juin à 20h

2001, L’odyssée de l’espace(2001 : A space odyssey) de Stanley KubrickUSA, Grande-Bretagne, 1968, 2h21, VOSTF, Version numérique restaurée

A l’aube de l’humanité, une tribu subit les assauts répétés d’une bande rivale qui lui dispute un point d’eau. La

découverte d’un monolithe noir inspire au chef des assiégés un geste inédit et décisif. Brandissant un os, il passe à l’attaque

et massacre ses adversaires. Le premier instrument est né. En 2001, quatre millions d’années plus tard, un vaisseau spatial

évolue en orbite lunaire. A son bord, le Dr. Heywood Floyd enquête secrètement sur la découverte d’un monolithe noir qui

émet d’étranges signaux vers Jupiter.

La science-fiction mêle au récit une composante scientifique qui, contrairement au fantastique, ne suscite pas le doute chez les spectateurs, face à des mondes émancipés des lois physiques. L’important est qu’il y ait une façon de justifier le monde fictif du film. Outre les voyages dans le temps, les aliens et la robotique, les voyages dans l’espace sont un thème prisé. Le genre anticipe les réactions de l’être humain face au futur. Il offre une certaine image du progrès, de la technologie et de l’utopie (représentation de l’ailleurs - géographique et temporel - et incarnation d’une autre alternative sociale). Dans les années 1970, 2001, L’odyssée de l’espace de Stanley Kubrick marque un tournant du genre en présentant un avenir plausible à l’allure courtoise et rassurante dans lequel surgit le cauchemar technologique.

INFOS PRATIQUES

@ Cinéma Jacques Prévert

Cinéma Jacques PrévertAvenue du Berry – 91940 Les Ulis01 69 29 34 [email protected]

Info programme : 01 69 07 61 06

TARIFSPlein tarif : 7 eRéduit : 5 eEnfant (- 15 ans) : 3,50 eVous avez la possibilité de régler vos places par chèque ou carte bancaire.La salle est équipée d’une boucle d’amplification pour sourds et malentendants et d’un système d’audiodescription.

SÉANCES À TARIFS PRÉFÉRENTIELS• Tarifs réduits à toutes les séances du mercredi et à celle du samedi 18h• Tarif unique jeudi à 15h : 3,50 e

CARTE D’ABONNEMENTCarte du cinéma J. PrévertPrix de la carte : 2 e5 places : 23 e - 10 places : 46 ePlus de renseignements en caisse.

Autre carte• Carte CinessonneCoût de la carte : 4 e (prix de la place avec la carte Cinessonne : 5 e)Valable 1 an, pour 1 personne, uniquement dans les salles du réseau Cinessonne. Plus d’informations sur : www.cinessonne.com