s.a.p.a.r sophro activation de la presence … et autres psychothérapeutes, pour ne citer que les...
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S.A.P.A.R
SOPHRO ACTIVATION DE LA PRESENCE DE
L’AXE RESPIRATOIRE
Une publication de José NEVE 2015
Ce document est la propriété de l’Ecole Professionnelle de Sophrologie de l’Artois – Copyright 2015
Partie 01 - 20 mars 2015
Préambule
Il y a maintenant près de 20 années que j’ai arrêté mon activité d’industriel du bâtiment, bien
malgré moi d’ailleurs, mais j’étais confronté à une situation pathologique grave. Etant rongé
par le ,stress avec des conséquences assez dramatiques sur la santé, un médecin lillois m’a
dit : « Si vous n’arrêtez pas, vous allez mourir ! » Ce spécialiste en gastroentérologie voulait
que j’arrête tout au moins 3 jours durant, afin de stabiliser. Je me suis arrêté une journée et
demie et puis je l’ai revu.
Le diagnostic est tombé, alarmant, à deux doigts du cancer colopathique. Quelques jours
après, je lui ai demandé pourquoi j’étais comme cela et il m’a répondu : « C’est le stress ! »
et alors à ce moment-là dans ma tête, je me suis dit, puisqu’il fallait que je m’arrête, alors je
serais un spécialiste du stress.
Voilà pourquoi, il y a 20 ans, j’ai repris de lourdes études dans les disciplines qui concernaient
le stress. Je me suis d’abord intéressé aux travaux révolutionnaires d' Antonio DAMASIO, qui
contre toute attente, dans ses travaux « L’erreur de DESCARTES », prétendait que les
émotions et par conséquent le soi, se protagonisaient dans le corps.
Force est de constater, encore aujourd’hui, que la majeure partie de la médecine, la
psychologie et autres psychothérapeutes, pour ne citer que les branches sérieuses,
soutiennent encore le contraire.
Ce sont les travaux d’Antonio DAMASIO qui ont fait que je sois devenu sophrologue. Ajouté à
cela, la définition de la conscience par Alfonso CAYCEDO : « Force d’intégration »…
Je rappelle qu’Alfonso CAYCEDO est le seul à parler de force en citant la conscience. Alfonso
CAYCEDO fut un précurseur de génie. Aujourd’hui, ses théories et surtout ses pratiques, sont
rattrapées par les révélations extraordinaires des neurosciences depuis une dizaine d’années
sur le fonctionnement du cerveau.
J’ai publié en juillet 2012 une analyse comparative des théories sur la conscience d’Antonio
DAMASIO et d'Alfonso CAYCEDO : « Comment équilibrer la valeur historique de l’Homme : la
valeur biologique ? » Un ouvrage novateur et révolutionnaire. C’est 20 ans d’avance pour
notre perception des interactions entre le corps et l’esprit et des révélations pour nous,
sophrologues, sur la compréhension du processus sophrologique.
Partie 02 - 27 mars 2015
Un défi lancé
Nous sommes à la fin des années 90 et je n’ai pas encore commencé ma formation
en Sophrologie, mais j’ai repris des études dans un domaine qui me passionne, celui du
cerveau. J’étudie énormément tous les sujets qui concernent le vaste domaine des
neurosciences et je commence à dessiner des cerveaux et encore des cerveaux, en fait des
milliers de cerveaux où je tente d’expliquer la biologie du connaitre et les mécanismes de
l’émotion - A voir ma publication de 2004 dans « Sophrologie dans le processus de conscience
de la substance de l’Etre » pages 16 à 26 – Le processus de l’émotion en 15 étapes.
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Aujourd’hui encore une révélation extraordinaire qui donne à la Sophrologie toute la place qui
lui revient dans la modification des états de conscience.
Je déplore que peu de sophrologues connaissent ces travaux qui sont d’une importance
capitale pour la Sophrologie moderne, évolutive, celle de Alfonso CAYCEDO certes, mais
expliquée avec les outils modernes des neurosciences.
C’est en étudiant toutes les interactions du stress dans les pathologies et le système
immunitaire et notamment les travaux de Jean-Michel THURIN etNicole BAUMAN – Editions
Médecine Sciences Flammarion, que j’ai eu la révélation de ma carrière naissante de
chercheur, avant celle de la découverte de la Sophrologie peu après, je veux parler de l’axe
cerveau-esprit-poumons deRichard KRADIN, un chercheur, un scientifique aux Etats-Unis –
Massachusetts Institute Hospital.
Celui-ci vient nous dire et surtout le démontrer qu’il existe une relation unique entre le
système nerveux central (SNC) et le poumon. Il est évident dit-il que les changements dans
les activités pulmonaires peuvent entrainer des changements marqués dans les activités
esprit-cerveau. Ce qu’il ajoute m’a mis sur la voie d’une volonté réelle de recherche. Les
futures investigations de cet axe amélioreront notre connaissance de ces relations et
réduiront la dichotomie des conceptions cartésiennes qui continuent de dominer la médecine
clinique.
Le défi était lancé, mon défi pour trouver une solution qui permettrait de retrouver sa
respiration abdominale inconsciente (la plus importante) et surtout son autonomie et par voie
de conséquence sa liberté biologique.
Partie 03 - 3 avril 2015
Le contrôle de la ventilation -
Etudiant avec acuité les mécanismes qui contrôlent l’arbre respiratoire, j’avais constaté qu’un
réseau de noyaux dans le tronc cérébral, particulièrement dans la médulla, au prolongement
de la moelle épinière lorsque celle-ci entre dans la partie postérieure du cerveau et le pont
cérébral, continuité de la moelle épinière, lui aussi constitue la base du contrôle central de la
ventilation.
La médulla contient deux ensembles de neurones respiratoires qui déclenchent une décharge
en phase liée à la phase inspiratoire ou expiratoire du cycle respiratoire. Point capital
également qui ne m’avait pas échappé, c’est que le groupe respiratoire dorsal (GRD) adjacent
au tractus nucleus silitarius (TNS), sorte de relais (tractus) de l’information sensorielle
intéroceptive (sensibilité interne) jusqu’au thalamus via des composants afférents des nerfs
crâniens.
Quand on sait l’importance du thalamus, sorte de centre de gestion dans la constitution du
soi primaire, ce que nous appelons le proto-soi, précurseur d’avant-garde du futur soi
autobiographique, la constatation du chercheur était en émoi et l’est toujours d’ailleurs. Dans
son niveau postérieur, GRD, il existe un groupe de neurones situé dans la médulla rostrale
(pointe) qui initie la rythmogénèse ventilatoire, c’est-à-dire l’organisation même du rythme
ventilatoire.
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Ma première déduction est celle-ci, toute interférence du SNC a donc une influence plus ou
moins négative sur la rythmogénèse ventilatoire. Nous verrons dans le prochain chapitre
l’importance de cette disposition.
Partie 04 - 10 avril 2015
La respiration, reflet de notre personnalité
Nous avons vu dans le numéro précédent de cette publication, que toute l’interférence du
SNC, a donc une influence plus ou moins négative (de nature à modifier) sur la rythmogénèse
respiratoire.
La stimulation du cortex sensori-moteur, du cortex orbitofrontal, du système limbique, de
l’amygdale, le l’hypothalamus et du mésencéphale (la partie supérieure du TC (Tronc
Cérébral), impliquée entre autre, dans le contrôle de la motricité involontaire), conduisent
chacune à des altérations ventilatoires. Entre autre la dyspnée qui est une difficulté
respiratoire dont la sévérité est corrélée avec l’humeur, la cognition et les problèmes
phobiques. Ceci est très important, il révèle que des difficultés respiratoires, peuvent refléter
tout ou partie d’effets d’émotions négatives sur la perception de signaux intéroceptifs.
Que sont ces signaux intéroceptifs ?
Il s’agit en fait de la sensibilité sous-tendue par les voies afférentes végétatives qui
conduisent aux centres nerveux (SNC) les excitations recueillies à l’intérieur du corps
(viscères, cœur, vaisseaux, etc.) - Voir mes travaux sur la neurophysiologie respiratoire.
Bref ! Toutes les sensibilités corporelles conséquentes à la mise en défense de l’organisme,
état de stress, vont remonter par les voies végétatives automatiques, et modifier le paysage
du SNC, qui lui-même va modifier le paysage de la ventilation, et faire quelle va finir par
s’altérer avec des conséquences plus ou moins importantes.
L’anxiété, va provoquer des changements dans la fonction pulmonaire, comme la plupart des
troubles psychiatriques. La peur aigüe, l’anxiété ou la panique peuvent conduire à une
alcalose aigüe (déséquilibre de l’acidité sanguine). Une mauvaise respiration peut entrainer
des symptômes de reflux gastro-œsophagien et un syndrome de l’intestin irritable,
syndromes gastro-intestinaux qui accompagnent les troubles anxieux, qui je le rappelle sont
prodromiques d’états de peurs sous-jacentes d’origine ontogénétique et surtout provoquées
par des strates nouvelles, dues à la perception de l’environnement qui peut se modifier et
provoquer des états de stress, dont on sait qu’il est d’abord une tentative inneïque
d’adaptation de l’organisme face à l’environnement.
Dans ce numéro de la publication, nous constatons que la respiration d’un individu
correspond exactement au reflet de notre personnalité, ordinaire ou pathologique et exclut la
personnalité sophronique qui se gagne elle par la reconquête d’une respiration correcte.
Partie 05 - 17 avril 2015
Pathologies et anomalies respiratoires
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En préambule, j’invite tous les lecteurs à lire l’article exceptionnel sur la Neurophysiologie
Respiratoire (cf. Chapitre 11 de la publication Sophrologie et maladie d’ALZHEIMER).
Autres pathologie associées avec des anomalies respiratoires
La dépression
En général, le trouble respiratoire est parallèle à la sévérité de la dépression.
Contrastant avec les états d’anxiété (cf. Sophro Activation de la Présence de l'Axe
Respiratoire - N°4), la dépression est caractérisée à la fois par des niveaux de ventilation
réduits et par des volumes de repos, ce qui veut dire que la réponse respiratoire au CO²
(dioxyde de carbone) normalement accrue, est réduite dans la souffrance de la perte et dans
la dépression. Une dépression neurovégétative (le système ortho et parasympathique est en
aplasie, n’a plus un fonctionnement correct) peut entrainer de profondes réductions de la
ventilation par minute et une hypercapnie (présence excessive de CO² dans le sang, due à
une diminution de la ventilation pulmonaire).
Asthme
L’asthme a traditionnellement été reconnu pour avoir une base psychologique – Etat de stress
consécutif a de la gestion de conflit, séparation etc. (cf.Sophrologie et effet collatéral).
La Sophrologie est parfaitement indiquée pour réduire quasi totalement les crises d’asthme.
L’émotion et des affects forts sont reconnus comme des facteurs de déclenchement et
d’exacerbation des crises d’asthme. Les troubles pulmonaires chroniques obstructifs,
l’emphysème, la bronchite chronique sont souvent liés à l’anxiété et à la dépression.
Tabagisme
Fumer constitue la cause la plus commune de TPCO. Les études psychiatriques démontrent
que les fumeurs présentent des niveaux élevés decomorbidité, allant de l’anxiété générale,
aux troubles paniques, à la dysthymie (sorte de dépression chronique, durant plusieurs
années), à la dépression et à l’alcoolisme. Il a été estimé que 75% des grands fumeurs qui
tentent de cesser de fumer, deviendront dépressif et les exacerbations de ces dépressions
peuvent être sévères.
Je dis que l’on fume au prorata de sa souffrance !
C’est simple, dès que vous fumez, en quelques secondes, la nicotine entraine l’accroissement
des niveaux de dopamine (hormone du plaisir, mais aussi de l’addiction, recherche du plaisir)
dans les régions Thalamo-corticales associées au système de récompense et au renforcement
comportemental.
La Sophrologie (la bonne) agit directement sur les niveaux thalamiques (cerveau reptilien, ou
se protagonise le proto-soi). Toute action sophrologique va libérer dans les niveaux
supérieurs le proto-soi et permettre la constitution d’un soi noyau plus équilibré qui petit à
petit amènera à la libération d’un soi autobiographique enclin à l’équilibre, la conscience
sophronique (processus de conquête) peut être associée au soi autobiographique, il en est le
porteur (Région Phronique).
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Partie 06 – 24 Avril 2015
Pratiques respiratoires dans les grandes traditions du Yoga et dans la méditation
Les grandes traditions du Yoga de la thérapie respiratoire, utilisent toutes la conscience de la
respiration pour promouvoir une sensation de contrôle, la réduction de l’activité ortho-
sympathique (stress) et de l’anxiété d’anticipation. Mais des excès d’une attention focalisée
rigoureusement sur la respiration peuvent conduire à des états dissociatifs de la conscience,
une sorte d’illumination (le Professeur Alfonso CAYCEDO qui a parcouru pendant 2 ans au
cours des années 60-70 l’Orient, nous indiquait souvent lors des rencontres en Andorre pour
les universités d’été, ces problèmes, qui pouvaient parfois conduire des Yogis à perdre la
conscience).
Différentes écoles de méditation, différentes d’ailleurs dans les techniques de « pratique »
respiratoire, dont certaines sont à proscrire totalement, pour nous occidentaux. A titre
d’exemple, le Zazen est basé sur d’amples mouvements respiratoires rythmés régulièrement
avec de lentes expirations, alors que la méditation Vipassana est généralement pratiquée
avec de plus faibles volumes respiratoires.
Une bonne pratique de la méditation respiratoire « sans effort, sans concentration et surtout
dans la réduction » conduit à un ralentissement du rythme de la ventilation et un
renforcement des rythmes alpha et des ondes delta à l’EEG. J’ai assisté personnellement à
des expériences en résonance magnétique nucléaire fonctionnelle qui révèlent dans la
méditation du sujet, une réduction globale dans le flux sanguin cérébral (partie basse du
cerveau, là où est le départ du stress) et une activation des signaux dans le cortex préfrontal,
le cortex insulaire, la région amygdalienne et l’hippocampe.
Toutes ces régions sont impliquées dans la réaction de défense, que nous appelons stress. Or
ces changements sur ces régions sont corrélés avec les changements comportementaux de
l’attention dirigée et du rythme respiratoire.
La respiration lorsqu’elle est activée consciemment et dans des conditions très particulières
afférentes à la réduction, peut amener des modifications importantes du système de défense,
ortho-sympathique et de facto réduire le stress par le maintien du système para-
sympathique.
Partie 07 - 01 Mai 2015
Activité ventilatoire, stress et homéostasie
Contrairement à l’activité cardiaque, l’activité de la pompe ventilatoire n’est pas autonome,
c'est-à-dire qu’un diaphragme isolé ne se contracte pas.
Nous l’avons relevé à maintes reprises, l’activité ventilatoire dépend d’un centre
d’activation respiratoire, situé dans le fameux tronc cérébral, plus exactement dans le
cerveau, archencéphale, la partie la plus ancienne du cerveau, mais apparemment la plus
importante pour l’homéostasie.
Ce centre respiratoire adresse des stimulations périodiques aux muscles ventilatoires
(cela se fait par l’intermédiaire de la moelle épinière, jusqu’aux muscles intercostaux). Cette
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disposition naturelle nous permet tout simplement de rester en vie, en apportant à notre
sang la quantité d’oxygène nécessaire.
Le problème qui se pose, et il est de taille, le centre de départ de l’activité
compensatoire à l’éventualité d’une interprétation subjective d’un stimulus émotionnellement
compétent (SEC), mal intégré par le cortex supérieur en liaison avec le système
limbique (SL) ce que nous appelons communément le stress, se situe également dans
le tronc cérébral (TC) qui décidément s’avère être le patron, programmé par les gènes pour
nous protéger.
Ce sont les systèmes spécifiques ascendants, notamment le Locus Coeruleus (LC), un
noyau sous cortical situé bien évidement dans le tronc cérébral (TC) au niveau du pont, dont
les neurones utilisent la noradrénaline comme neurotransmetteur et jouent un rôle important
dans la protection de l’organisme. Ce noyau est étroitement lié avec l’amygdale
encéphalienne au niveau limbique (centre de codage de l’affectivité émotionnelle). En fait,
tout commence au niveau de l’amygdale comme centre de décodage émotionnel, dans sa
quotité affective, laquelle est très liée avec le Locus Coeruleus (LC), au niveau du tronc
cérébral (TC), considéré comme centre de la peur (travaux doctorant de José NEVE sur la
peur phylogénétique et ontogénétique 2004).
Autrement dit, et ceci est d’une importance capitale, lorsque des signaux provenant de
l’environnement vers l’organisme, ou de l’organisme lui-même (activité sensorielle), ne sont
pas tout à fait intégrés par les cortex supérieurs, lieux de la raison et donc totalement ou
partiellement interprétés par le système limbique (couplé au TC) comme une menace pour
l’homéostasie (équilibre corps-esprit), ce dernier enclenche une sorte d’alarme, c’est-à-dire
une cascade de réponses biologiques dans tout l’organisme, dont certaines vont altérer le bon
fonctionnement de la rythmogénèse ventilatoire (activité en défense, mobilisant le système
ortho-sympathique), ce que nous appelons le stress.
Partie 08 – 08 Mai 2015
Les conséquences d’une mauvaise respiration ou d’une respiration trop rapide.
L’importance d’acquérir une bonne respiration abdominale sans effort.
Nous savons, et de nombreuses études le confirment, qu’une bonne respiration,
permet de mieux contrôler le stress, mais aussi l’impulsivité, l’agressivité et le mal être
général.
D’une manière non exhaustive, nous pouvons déjà dire, que globalement, une respiration
anormale (voir les publications précédentes) entraîne les symptômes suivants :
Une respiration trop rapide a pour conséquences :
• Une augmentation des radicaux libres. Trop de radicaux libres dans l’organisme (stress
oxydatif cellulaire) provoquent des maladies chroniques,
• Une perturbation de la digestion,
• Elle provoque des maux de tête.
Une mauvaise respiration a pour conséquences :
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• Une augmentation des tensions corporelles, Fibromyalgie, etc.
• Une augmentation des perceptions douloureuses,
• Une augmentation de la sensation de faim (avec les conséquences sur le poids),
• Elle génère un état de fatigue,
• Elle altère le fonctionnement au niveau des épaules, ceinture scapulaire, tensions du
cou etc.
C’est un état que nous connaissons bien chez nos patients !
Les avantages d’acquérir une bonne respiration et surtout (progressivement), une
respiration costa-diaphragmatique, sont très nombreux et améliorent considérablement la
santé, dont le principe repose sur l’homéostasie, c’est-à-dire l’équilibre du milieu interne,
intéroceptif, nociceptif etc., mais aussi kinesthésique, tout le corps, muscles et os.
Dans les années 2000, en plein travail sophrologique et scientifique, se posait pour moi
le problème d’acquérir une bonne respiration abdominale sans faire d’effort ! En effet, tout
effort au court d’une (bonne) Vivance Phronique est contre-productif dans le cadre réductif
d’une bonne alliance avec soi-même, pour accéder à la force d’activation et d’intégration que
l’on appelle l’intentionnalité, véritable courant de la conscience.
Inspirer par le nez, bouche fermée, en gonflant le ventre pour tenter d’y faire rentrer
de l’air et expirer par la bouche, en rentrant le ventre, me paraissait alors dans le cadre des
pratiques avec mes clients, tout à fait inconcevable, dans la réduction de tout effort, pendant
la pratique de la Vivance Phronique, vivance interne dans les essences du corps, c’est-à-dire
vivre , percevoir et surtout ressentir le corps dans sa présence, c’est-à-dire, les états du
corps, instant T, par instant T. Ce que nous appelons les stimuli émotionnellement compétent
(SEC).
J’ai l’habitude de dire d’une manière métaphorique qu’une Vivance Phronique au
niveau Sophroliminal, c’est dire à son cerveau, je vais bien !
Or, demander ou tenter de demander au sophronisé d’essayer de respirer correctement
par l’abdomen, c’est lui demander de se désynchroniser, et pire cela peut engendrer un état
de stress, avec des sentiments de frustration (ne pas réussir). Il peut aussi avoir mal dans la
région thoracique ou dans la région du diaphragme. Je pèse mes mots « c’est un comble »,
car c’est dire à son cerveau par petits épisodes au niveau Sophroliminal, « je vis mal ma
respiration » et par extension mon corps.
Force est de constater qu’aujourd’hui encore, de nombreux praticiens, au mépris du
fonctionnement même de l’organisme dans sa phylétique sagesse, s’imaginent pouvoir
réinstaller une respiration correcte, dans le cadre d’une prise en charge par la Sophrologie.
Certains bien intentionnés et ils sont nombreux !, diront qu’il suffit de pratiquer une
respiration modérée à sa plus simple expression et donc empêcheront alors, toute possibilité
rapide d’un retour à une respiration correcte, semble compromis.
Alors comment récupérer à terme une bonne respiration abdominale et surtout à très
court terme son intentionnalité respiratoire, c’est-à-dire une respiration pour ce qu’elle à
d’intentionnelle, sans rien changer à sa façon de respirer, donc sans provoquer une contre
productivité au niveau de la Vivance Phronique dans ses phases d’intégration ?
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La réponse, fut dans les années 2002/2003, dans le cadre de mes recherches, la mise
en place de ce que j’ai appelé :
La Sophro Activation de la Présence de l’Axe Respiratoire en abrégé la S.A.P.A.R.
Partie 09 – 15 Mai 2015
Les conséquences d’une mauvaise respiration ou d’une respiration trop rapide.
L’importance d’acquérir une bonne respiration abdominale sans effort.
Je voudrais ici rappeler les principes essentiels et fondamentaux qui vont permettre
d’accéder à la Vivance Phronique, c'est-à-dire, l’activation volontaire de manifestations
physiologiques et de facto cérébrales, en adoptant le principe de réduction
phénoménologique, en quelque sorte « laisser le phénomène s’exprimer, sans à priori, sans
se concentrer, sans faire d’effort et j’ajoute personnellement sans rien demander.
Le relâchement musculaire :
En relâchement progressivement sa tonicité musculaire, ses tensions, les endroits qui
font parfois mal, il se produit une sorte de pression d’orientation à partir du niveau corporel,
laquelle (pression) sera captée par le système nerveux central (via les structures sous
corticales, principalement thalamiques) et désactivera le système nerveux autonome (c’est
celui qui se met en fonctionnement, sans votre avis, dès qu’une émotion est mal intégrée par
le cortex supérieur) comme si on voulait par une « pression inverse » sous forme de profonde
détente volontaire (lâché prise) orienter le cerveau vers une prise en compte des
modifications sous-jacentes du relâchement (intégration NSL), c'est-à-dire l’effet de la
stimulation para-sympathique (retour à l’équilibre).
C’est assez simple, lorsqu’un stimulus émotionnement compétent, en d’autre terme
capable de produire une modification dans l’organisme, qu’il provienne de l’extérieur ou de
l’intérieur même de l’organisme (pensée ou association négative), n’est pas totalement
intégré par le cortex, il déclenche une réponse de l’organisme, réponse automatique et
stéréotypée (toujours la même, mais pas forcément le même symptôme). C’est l’évolution
dans sa sagesse et par la transmission génétique, qui a permis cet exploit, celui en fait de
nous protéger.
Oui, vous avez bien lu !, à chaque fois qu’une émotion (S.E.C) n’est pas totalement ou
partiellement intégrée dans la conscience (au niveau des cortex supérieurs, l’acmé de
l’intégration) il y a compensation automatique par le cerveau, que nous appelons réaction
ortho-sympathique, ortho qui vient du grec orthos (qui se dresse) pour compenser, pour
protéger, pour que l’émotion « passe quand même », la nature a horreur du vide.
Vous pouvez donc comprendre aisément, que lorsque vous tentez de bien respirer,
c'est-à-dire de préférence par un départ abdominal et que bien entendu , vous n’y arrivez pas
ou assez mal, vous provoquez sans le vouloir, une réaction de compensation, c'est-à-dire que
votre système ortho-sympathique se met alors à vous protéger contre ce qu’il appelle « lui »
une agression !
Pourquoi une agression ? C’est simple, dans le cadre d’une prise en charge
sophrologique (donc volontaire) le sophrologue vous demande au cours de la pratique (c'est-
à-dire en principe plus ou moins proche du niveau Sophroliminal, dont on sait que c’est le Ce document est la propriété de l’Ecole Professionnelle de Sophrologie de l’Artois – Copyright 2015
niveau idéal d’intégration pour votre cerveau) d’essayer de respirer par l’abdomen et vous n’y
arrivez pas ! Donc votre vivance Phronique à ce moment-là, c’est métaphoriquement dire à
votre cerveau « je n’y arrive pas » avec le sentiment de frustration, de malaise etc.
Que se passe-t-il alors ?
Votre système ortho-sympathique s’enclenche pour « compenser » cette frustration.
Cette réaction vous l’appelez « stress » et vous venez de stresser (plus ou moins) au cours
d’une séance de sophrologie, un comble non !
La S.A.P.A.R permet de réaliser ce miracle de réactiver son intentionnalité respiratoire
dans un premier temps et une respiration abdominale dans un second temps sans
« provoquer la réaction du système ortho-sympathique, c'est-à-dire sans stress.
Partie 10 – 22 Mai 2015
La stimulation para-sympathique à travers la méthode de Caycédo, elle est
volontaire et cela change tout !
Vous avez lu dans le N°9 de cette publication les effets néfastes d’une activation de la
respiration dans le cadre d’une Vivance Phronique.
A contrario, la stimulation para-sympathique (par le lâcher prise, la réduction etc.) va
entrainer dans l’ensemble des effets totalement opposés à la stimulation des voies
sympathiques, dont on sait qu’elles s’enclenchent d’une manière automatique et nous n’avons
aucun contrôle direct sur cette réaction (en tout cas avant de pratiquer la méthode de
Caycédo).
Par contre la stimulation para-sympathique à travers la méthode de Caycédo, elle est
volontaire et cela change tout !
En fait les deux systèmes ortho et para fonctionnent par action combinée et cette
corrélation permet la coordination des actions végétatives pour le maintien de notre
homéostasie, c’est-à-dire la vie « protégée » de notre organisme.
Vous pourriez me dire comment cela se passe en général, reste t’on en état de stress
permanent ?
Non bien sûr, il y a des verrous qui au fur et à mesure permettent la correction ortho-
sympathique.
Le premier c’est le Thalamus. Dès qu’il reçoit des informations intéroceptives de
nature à le rassurer, il corrigera les informations dans la relation très dense du tractus
Thalamo-cortical. Deuxième verrou : le rétro-contrôle hypophysaire, qui, petit à petit va
faire en sorte de diminuer la production hormonale. Enfin l’action des Cholines sera
progressivement détoxiquée par des enzymes (les cholinestérases).
Si cette action de défense s’enclenche une fois de temps en temps, rien de grave bien
sûr ! Mais si elle devient chronique, alors la réaction hypophysaire en liaison avec la
corticosurrénale va amener aux pathologies et en particulier la dépression (baisse très
sensible de la réaction de défense), plus de pression, aplasie de la corticosurrénale etc.
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C’est l’excès de la mise en action du système de défense (qui je le rappelle se met en
fonctionnement tout seul) qui provoque les pathologies par dérèglement du système
d’équilibre interne que nous appelons homéostasie.
Par contre, la stimulation « volontaire » du système para-sympathique et notamment
par l’effet du relâchement musculaire, dès l’instant ou vous fermez les yeux et que vous vous
immergez dans votre monde corporel intérieur (Vivance Phronique, interne) votre corps
adresse immédiatement des messages de détente et de bien être à votre cerveau et
notamment dans la zone antérieure de l’hypothalamus, laquelle représente la zone de
récupération.
C’est à partir du niveau hypothalamique que tout le système de défense se met en
action (Travaux sur cerveau et stress 2001, la réaction hypothalamo-hypophyso-
surrenalienne. José NEVE – Bibliographie).
La semaine prochaine, je vous expliquerai qu’il y a d’autres facteurs non négligeables
dans la pratique sophrologique, vous serez étonné !
Partie 11 – 29 Mai 2015
Le mouvement et les postures, deux facteurs importants pour stimuler la
conscience, ancrer les pensées, intégrer les perceptions et surtout les sentiments…
Corrélativement au relâchement musculaire interviennent deux facteurs non négligeables
dans la pratique sophrologique.
Le mouvement et les postures
Aujourd’hui les neurosciences mettent largement l’accent sur l’utilisation du corps
comme une forme d’intelligence qui peut de prime abord déconcerter. Elles font état
d’intelligence kinesthésique et ce faisant, soulignent, que plutôt que de considérer l’activité
motrice comme subalterne à la pensée pure, nous pourrions renverser notre point de vue et
considérer la pensée comme un instrument au service d’un but qui consiste à exécuter des
actions. En d’autres termes, le comportement moteur affine l’activité cérébrale, et comme je
le répète très souvent en cours de sophrologie, le mouvement « ancre la pensée ». Pour
épingler une pensée, il faut un mouvement, ici encore s’exprime le génie du professeur
Caycédo, qui se sert du mouvement pour ancrer le corps dans les circuits cérébraux, même
si au moment où il a créé la RD1 celle du corps, il n’avait pas connaissance des avancées des
neurosciences.
J’ai toujours dit du professeurCaycédo qu’il a été un précurseur de génie et je lui rends
hommage à chaque occasion qui me soit permise. Je n’en dirai pas autant de ses successeurs
et de la plupart des écoles qui véhiculent encore des idées et des pédagogies éculées, du bois
mort comme dirait Charpak.
Dans le n° 63 de sa revue du 4ème trimestre 2010, dans son éditorial le professeur
Caycédo dit ceci,
« J’ai proposé le néologisme de Vivance Phronique, il consiste à employer une série
de stimulus capables de produire des réactions spécifiques au niveau biologique…
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J’ai considéré ces quelques lignes non pas comme un clin d’œil aux travaux qui sont les
miens en sophrologie et en neurosciences, notamment les stimuli émotionnellement
compétents dont je parle depuis 15 années, mais comme un véritable testament du maitre à
un de ses élèves le plus dévoué à sa grande œuvre.
Merci professeur Caycédo
On peut s’assoir tranquillement pour réfléchir ou se laisser aller à l’intégration, c’est ce
que nous faisons en quelque sorte, entre autre, pendant une séance de sophrologie. Mais
pour se souvenir d’une idée, pour mieux intégrer, il faut utiliser un mouvement susceptible de
l’ancrer, et ce point est capital pour nous sophrologues, car le mouvement accompagne le
déroulement de pratiquement toutes nos techniques et principalement les « relaxations
dynamiques » dont le terme peut paraitre paradoxal et pourtant il ne l’est pas et corrobore
ce que je viens de vous expliquer.
Le deuxième facteur que sont les postures qui correspondent en fait à une typologie
kinesthésique, car les postures sont en quelque sorte des mouvements, qui vont pour chacun
d’eux et différemment stimuler la conscience, ancrer les pensées et enfin intégrer les
perceptions et surtout les sentiments qui seuls seront engrammés comme cartes
topographiques dans la mémoire corticale. Le topos étant en l’occurrence les états du corps,
instant T par instant T. Les sentiments sont couplés aux états du corps, ils se superposent et
en aucun cas se fusionnent.
Dans la 12ème, je vous parlerai de l’élément déterminant après le relâchement
musculaire et à mon sens le plus important.
« La présence de la respiration »
Je dis bien « présence » et nous verrons dans cette 12ème partie en quoi cette présence
est importante, lorsqu’elle se couple avec l’intentionnalité.
Partie 12 – 05 juin 2015
Un retour sur l’importance des postures en sophrologie, chaque posture pour un
niveau de conscience comme le précise le professeur Caycédo…
Dans le N°11, je vous parlais des éléments non négligeables dans le cadre d’une bonne
pratique de la Sophrologie et aussi pour accéder puisque c’est le titre de cette publication, à
son intentionnalité respiratoire.
Afin de clarifier ce qu’est la sophrologie Caycédienne, je voudrais revenir ici au concept
simple que je présentais aux pages précédentes en parlant de processus naturel et tout
d’abord le relâchement musculaire dans une forme posturale adéquate.
Que veut-dire ceci ?
Pour bien comprendre le sens donné à l’expression « relâchement musculaire » dans
la typologie caycédienne, il suffit de porter son attention sur le plan corporel, aux
manifestations physiologiques activées par le système nerveux central et surtout autonome,
pour apprécier la valeur émotionnelle d’une situation qui se traduit bien souvent et entre par
une augmentation du tonus musculaire.
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D’autre part, la stimulation volontaire, consciente du système para-sympathique et
notamment par l’effet du « relâchement musculaire », dès l’instant où vous fermez les
yeux et que vous vous immergez dans votre monde intérieur corporel, votre corps adresse
immédiatement des messages de détente et de bien être à votre cerveau et notammentdans
la zone antérieure de l’hypothalamus, laquelle représente la zone de récupération.
Nous l’avons déjà évoqué dans le détail du processus de l’émotion et nous en
reparlerons plus loin, c’est au niveau thalamique que s’oriente une forme d’interprétation des
stimuli, mais c’est à partir du niveau hypothalamique que tout le système se met en action.
C’est donc dans cette zone qui prend connaissance par exemple pendant les pauses
d’intégration ou de totalisation pendant une séance de sophrologie, des phénomènes de
retour somato-sensoriel.
Jusqu’ici rien de très novateur, nous sommes toujours dans la phase de relaxation,
laquelle induit une phase de détente et qu’une bonne intégration au niveau hypothalamique
entraine de facto un sentiment de paix, de calme et de bien être.
Comment ce processus, lorsqu’il est répété à travers ce que nous appelons, nous
sophrologues Caycédiens, la « répétition Vivantielle » nous permet-il d’évacuer notre stress,
de relativiser nettement plus positivement nos perceptions du monde et enfin, d’exister
pleinement dans la liberté de notre conscience ; cela est une toute autre histoire, celle qui
différencie la relaxation et la sophrologie caycédienne.
Corrélativement au relâchement musculaire, interviennent deux facteurs non
négligeables dans la pratique sophrologique : le mouvement et les postures.
Howard Gardner et le spécialiste en neurosciences Roger Sperry ont largement mis
l’accent sur l’utilisation du corps comme une forme d’intelligence qui peut de prime abord
déconcerter. Ils parlent d’intelligence kinesthésique et ce faisant, soulignent que plutôt que
de considérer l’activité motrice comme subalterne à la pensée pure, nous pourrions renverser
notre point de vue et considérer la pensée comme un instrument au service d’un but qui
consiste à exécuter des actions, en d’autres termes, le comportement moteur affine l’activité
cérébrale, le mouvement « ancre la pensée », pour épingler une pensée, il faut un
mouvement, comme le précise la neurophysiologique Carla Hannaford, on peut s’assoir
tranquillement pour réfléchir, c’est en quelques sorte ce que nous faisons entre autre pendant
une séance de sophrologie, mais pour se souvenir d’une idée il faut utiliser un mouvement
susceptible de l’ancrer et ce point est capital pour nous sophrologues, car le mouvement
accompagne le déroulement de pratiquement toutes nos techniques, et principalement les
« relaxations dynamiques » dont le terme peut paraitre paradoxal et pourtant il ne l’est pas
et corrobore ce qui vient d’être expliqué plus haut.
Cela m’amène au deuxième facteur (cité dans la partie 11), que sont les postures
qui correspondent en fait à une typologie kinesthésique, car ces postures sont en quelque
sorte des mouvements, qui vont chacun d’eux et différemment stimuler la conscience, ancrer
les pensées, intégrer les sentiments et les perceptions.
Lorsque le professeur Caycédo précise que chaque posture a un niveau de conscience
différent, il a mille raison, c’est une réalité neurophysiologique qu’associent le mouvement et
la pensée.
Un sophrologue initié sait la différence profonde entre toutes les formes de postures.
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Dans la posture d’intégration, il y a mobilisation des structures neurales et des structures
physiologiques, c’est cela la pleine conscience, cette relation vertueuse entre notre corps et
notre esprit dans une attitude posturale qui facilite grandement ces relations, ces perceptions
à partir desquelles vont émerger des sentiments, des pensées qui vont orienter des
raisonnements, des discernements, des comportements et des choix nouveaux.
Partie 13 – 12 Juin 205
La respiration est le reflet parfait de notre personnalité…
L’élément déterminant après le relâchement musculaire et, à mon sens, le plus important, est
la « présence de la respiration », je dis bien « présence » et nous verrons plus loin en quoi
cette présence est importante.
La plupart du temps, nous n’avons pas vraiment conscience de notre respiration et
cette respiration-là devient le reflet presque parfait de notre personnalité, et j’ai envie
d’ajouter « inconsciente » également.
Quelle soit consciente ou inconsciente, notre respiration fait partie de notre système de
régulation homéostatique au même titre que la production d’insuline, de la concentration en
oxygène ou le PH de notre corps, pour ne citer que ces exemples parmi beaucoup d’autres.
Une chose est sûre, l’inspiration d’oxygène et le rejet de dioxyde de carbone via les
poumons débute seulement à la naissance, car la respiration fœtale est une échange direct de
gaz vital directement dans le sang de la mère via le placenta.
La respiration naturelle à la naissance est abdominale, les enfants ne respirent que par
le ventre, ce sont les conséquences de nos émotions qui vont petit à petit formater notre
respiration pour devenir plus thoracique, voir même scapulaire.
La respiration est une fonction qui préside aux échanges gazeux entre moi comme
vivant et le milieu extérieur.
Il s’agit donc d’une voie d’accès pour la vie afin qu’elle pénètre à l’intérieur de notre
corps. Une bonne respiration démontre notre habilité à donner vie et force à mes émotions.
Une respiration superficielle m’indique une peur ou une résistance par rapport à la vie, une
tendance à refouler mes émotions. Je vis ma vie à la façon donc je respire. Avec la
sophrologie, j’apprends le rythme « prendre » inspirer et « donner » expirer, lequel
s’équilibrera et deviendra harmonieux et les voies de communication entre moi et le monde
extérieur seront ouvertes et libres.
La dynamique costa-diaphragmatique et la coordination thoraco-abdominale sont
des signes évidents de pathologie lorsqu’elles présentent des dysfonctionnements.
La rééducation respiratoire, l’exercice ventilatoire sont indissociables d’un travail
sophrologique de qualité dans la durée. De simples manœuvres comme le reniflement,
l’éternuement, le soupir et le bâillement activent une respiration fluide et un relâchement
optimal du sujet. La bonne respiration est donc une respiration abdominale, encore appelée
diaphragmatique car le diaphragme qui est le muscle qui sépare le thorax de l’abdomen, va
s’abaisser à chaque inspiration et s’élever à chaque expiration en provoquant à chaque
mouvement respiratoire un massage des organes et une stimulation parasympathique dont
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nous avons déjà souligné les effets positifs sur notre détente, notre équilibre homéostatique.
En effet, un simple coup d’œil sur l’innervation parasympathique, nous révèle qu’elle
concerne la plupart de nos organes vitaux et particulièrement les viscères.
La prise de conscience respiratoire est une première étape de la rééducation, elle est
extrêmement importante car elle conduit le patient à comprendre le mécanisme de sa
respiration ; mobilité des différents étages, à connaitre ses défauts et en dernier lieu à les
corriger. La pratique sophrologique corrélée à quelques exercices simples de cinèse
respiratoire amènent une meilleure intégration du sentiment de soi d’abord sur le versant
homéostatique et ensuite le versant existentiel.
Bref ! La respiration fait partie du système des réactions physiologiques, généralement
automatiques et sur lesquelles nous ne prêtons pas attention. A propos de cette respiration
inconsciente, il m’arrive de dire qu’elle nous évite de mourir, mais ne nous permet pas
d’exister. En fait, à travers tout le processus de réponses des états du corps, dans la
mécanique de l’émotion, c'est-à-dire notre organisme en interaction avec le milieu
environnemental au sens le plus large et qui prend également nos réactions endogènes, notre
respiration est finalement devenue le fidèle reflet des constrictions généralisées au niveau de
notre corps et particulièrement sur le milieu interne et les viscères.
Dans ma pratique quotidienne avec mes patients, la respiration automatique et
stéréotypée qu’ils me présentent donne souvent le tempo sur la nature de la pathologie
existentielle présente. J’ai connu des cas extrêmes de respiration quasi absente pendant plus
de 20 séances de pratique sophrologique ou encore cette patiente qui avait pratiqué le yoga
pendant des années et qui avait acquis une respiration « consciente » phénoménale au point
que lorsqu’elle l’activait pendant les premières séances de Sophrologie, elle annihilait une
grande partie du processus sophrologique dans le sens où sa respiration couvrait totalement
l’imminence d’une quelconque découverte phénoménologique et finissait par la fatiguer, la
rendre nerveuse agacée et mal à l’aise. Heureusement, au bout de quelques séances
corporelles sa respiration s’atténua et se rééquilibra.
La respiration fait partie du processus homéostatique de la vie et doit se maintenir en
équilibre, ni trop élevée, ni trop faible.
Pouvons-nous contrôler l’incontrôlable, c'est-à-dire le milieu interne et les
viscères ?
Le contrôle indirect de la pression sanguine et du rythme cardiaque par des procédures
telles que le biofeedback sont des exceptions très partielles, en fait, le contrôle volontaire sur
la fonction autonome est très modeste, mais il y a cependant une exception :
La respiration.
La respiration est une fonction vitale, nos ancêtres l’appelaient à leur manière le
« souffle » et lorsqu’il n’y avait plus le « souffle », c’était fini. Notre cerveau consomme à lui
seul environ un cinquième de l’air que nous inhalons et ceci depuis notre naissance et cela
reste encore un mystère pour les scientifiques, qui ne savent toujours pas comment le bébé
s’adapte aussi spontanément à la vie au grand air.
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Partie 14 – 19 Juin 2015
Je vis ma vie de la façon dont je respire
Nous savons que la respiration c’est la vie et qu’une bonne respiration nous apportera
un meilleur équilibre et nous savons également qu’au point de vue biologique, la respiration
est également au « centre » de nos cellules et plus spécialement dans la mitochondrie, ce
minuscule centre énergétique de la cellule, un échange d’énergies : la respiration cellulaire.
Mais nous savons également que les interactions entre l’esprit et le corps ne sont nulle
part mieux illustrées que par les activités coordonnées entre le système nerveux et les
poumons. Ce qu’il y a d’unique dans la respiration parmi les activités végétatives du corps est
que les activités rythmiques de ventilation sont à la fois sujettes à un contrôle involontaire et
volontaire. Ce qui nous intéresse au premier chef, pour nous sophrologues est que le lien
entre la respiration et les états mentaux reflète les activités de réseaux neuronaux intégrés et
explique comment la cognition et les affects (processus de l’émotion) peuvent modifier la
respiration, mais aussi que la respiration quand elle est volontaire, présente dans la
conscience, peut modifier elle-même la cognition. Des chercheurs de renommée
internationale comme le professeur Richard KRADIN du Massachusetts, Général Hospital
aux Etats-Unis, évoquent l’axe esprit-cerveau-poumons. Le rythme ventilatoire est une
fonction du système de contrôle respiratoire, des changements dans le mécanisme
pulmonaire sont repérés par différents récepteurs distribués tout au long de la partie haute
de l’arbre respiratoire, du poumon et du thorax.
Le larynx est richement innervé et la stimulation de la muqueuse laryngienne peut
conduire à une apnée, toux un effort expiratoire, etc. Dans les poumons des récepteurs
d’adaptation distribués dans les éléments musculaires lisses des voies aériennes extra-
thoraciques et intra-thoraciques génèrent des signaux afférents via le nerf vague. Tout cela
est sous le contrôle du système nerveux central dans un réseau de noyaux au niveau du
tronc cérébral, ce noyau constitue la base du contrôle central de la ventilation. Deux
ensembles de neurones respiratoires déclenchent une décharge en phase inspiratoire ou
expiratoire du cycle respiratoire. Le groupe respiratoire relaye l’information sensorielle
intéroceptive jusqu’au Thalamus via des composants des nerfs crâniens.
Pour finir, toujours au niveau des noyaux du tronc, il existe un groupe de neurones qui
initient la rythmogénèse respiratoire. Bref l’activité diaphragmatique via la décharge des
neurones du système respiratoire est bien reliée au noyau du tronc cérébral dont on sait qu’il
est le centre de départ de l’activité orthosympathique (STRESS) et au noyau thalamique
responsable de l’analyse sensorielle dans le tractus cortico-thalamique, les conséquences de
la stimulation du cortex sensori-moteur, du cortex orbito frontal (tractus cortico-thalamique)
du système limbique, de l’amygdale, de l’hypothalamus via le thalamus et du mésencéphale,
conduisent chacune à des altérations ventilatoires.
- Respiration cellulaire (échange interne A.T.P)
- Stress oxydatif = trop de dépenses cellulaire = trop de déchets = trop de radicaux
libre = cancer.
Ce qu’il faut retenir pour nous, sophrologues, dans cette revue succincte de l’axe esprit-
cerveau-poumon est que d’une part, il existe bien un axe esprit-cerveau-poumonet que
toute réaction de stress entrainera ipso facto une réaction ventilatoire et que d’autre part, et
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là nous sommes au cœur de ce qui nous intéresse à travers la méthode sophrologique, il est
évident que des changements dans les activités pulmonaires entraineront des changements
marqués dans les activités esprit-cerveau. Le dicton qui est le mien « prends soin de ton
corps et le cerveau fera le reste » entérine pour ceux qui ont réduit la dichotomie des
conceptions cartésiennes, la notion que le Moi est avant tout un Moi corporel.
Partie 15 – 26 Juin 2015
La VIPHI, procédé pour découvrir nos trois niveaux de conscience (tissulaire,
cellulaire, moléculaire)…
Dans la tradition sophrologique, la prise de conscience de la « présence respiratoire »
promeut une sensation de contrôle, une réduction de l’activité sympathique et de l’anxiété.
Selon moi, il existe au sujet de la « présence de la respiration » une dimension
particulière qui n’est pas négligeable non plus, celle de l’intentionnalité respiratoire, dès
l’instant ou la respiration, n’est plus consciente mais inconsciente, c’est-à-dire qu’elle EST à
propos du corps, dans une dynamique, un acte intentionnel, intégré à la conscience dont la
notion est largement au-dessus de la notion même de dessein délibéré d’accomplir tel ou tel
acte.
Dans le prochain chapitre, celui qui parle de la 3ème composante, la réduction eidétique,
j’apporte quelques notions essentielles sur ce terme INTENTIONNALITE qui, comme la
conscience, à la fois fascine et intrigue.
La VIPHI
Je ne peux, en effet, clore le chapitre important de la présence de la respiration dans la
cadre de la méthode Caycédienne sans me référer à ce qu’il faut bien appeler un tournant
historique de la sophrologie Caycédienne, celui par lequel et selon les propres mots du
professeur Caycédo, elle va acquérir une nouvelle dimension clinique et existentielle. Je
rappelle ici la phrase historique du professeur Caycédo prononcée lors de l’université d’été
2004, ou il a présenté la réactualisation de la Méthode par la théorie caycédienne des 3
niveaux de conscience : la conscience tissulaire, la conscience cellulaire, la conscience
moléculaire qui se découvre par la pratique d’un procédé spécifique qui prend le nom de
« Technique de constitution de la Vivance PHronique Isocay – VIPHI »
Cette théorie préside à la rénovation de tous les procédés de la Méthode à partir de
techniques plus scientifiques, plus faciles pour leur application et surtout plus efficaces.
Travaillant maintenant depuis 1997 sur la conscience cellulaire, j’ai évidement accueilli cette
réactualisation avec la plus grande bienveillance et surtout le plus grand intérêt, car pour moi
la Sophrologie a toujours été une thérapie du ressentir et le ressentir n’est pas autre chose
sur la plan biologique que cette idée du corps qui est d’une certaine manière, c'est-à-dire des
perceptions dont les soubassements se trouvent dans la biologie cartographique du corps
dans le cerveau, comme autant de réponse chimiques et neurales qui forma une structure
distincte.
Le professeur Caycédo ajouta lors de ces universités : « La conscience
humaine, c’est le plus grand cadeau de l’homme, la qualité de la conscience de
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l’homme est le plus grand don de l’existence de l’homme, c’est la plus grande valeur
de l’homme »
Dès mon retour, j’ai appliqué dans le cadre de mes recherches en Sophrologie la
nouvelle méthode auprès de mes patients et de mes élèves.
Le texte qui suit est une première synthèse qui met en exergue l’importance de
la présence de la respiration, car en fait c’est la respiration, comme phénomène biologique
présent qui va activer la présence des structures vitales. C’est la « présence de la
respiration consciente » qui à travers le déroulement des nouvelles techniques va catalyser
la méthode, c'est-à-dire accélérer la réaction et générer le processus vivantiel.
Derniers compléments de synthèse la semaine prochaine, puis la description
de la pratique de la SAPAR.
Partie 16 – 03 Juillet 2015
« La respiration, c'est beaucoup plus que la respiration abdominale qui est déjà
essentielle, c'est la seule possibilité que la nature nous ait octroyée pour intégrer
notre soi… »
Voici le texte de mes premières considérations personnelles au cours du mois de
décembre 2004 qui établit une sorte de premier constat biologique, une phéno-description
générale après quelques mois d'application de la technique VIPHI avec des résultats très
encourageants, notamment dans le milieu sportif :
Le mot «Vivance» n'a de connotation sophrologique que s'il est accolé à l'adjectif
«Phronique», lequel qualifie tout ce qui ce rapporte aux structures essentielles de la
conscience, vivantiées dans l'acte de conscience, qui se réalise pendant la sophronisation :
cette action spécifique qui active les structures du Moi phronique, qui commence « en
fermant les yeux », dans une posture idéale et adéquate, dans un relâchement physiologique
musculaire, et dans la présence d'une respiration consciente qui va actionner la Force de la
pensée, qui va activer elle-même les structures vitales de l'être.
La Vivance d'intégration n'est pas une vivance distincte de la vivance phronique, même
à mon sens son prolongement, mais la perception de la « présence du corps » dans la
conscience. C'est plutôt un SENTIMENT de quelque chose qui se révèle pendant la pratique
phronique.
Ce que nous percevons pendant la vivance phronique à travers le dévoilement
phénoménologique du schéma corporel comme réalité vécue et sous l'action du processus
vivantiel de la Méthode, sont de fait, des changements instants par instant de l'image du
sujet, c'est à dire la perception interne et externe du corps.
Ce que nous percevons pendant la vivance phronique, c'est d'abord « une réponse » à
un stimuli émotionnellement compétent, notre corps à proprement parler dans l'acte de
conscientisation. A force de répétition vivantielle, le résultat immédiat de ces « réponses »
sera un changement temporaire dans l'état du corps propre et dans celui des structures
cérébrales qui vont former en quelques sorte des cartes nouvelles du corps, lesquelles vont
sous-tendre des structures nouvelles de la conscience de soi, avec pour conséquence des
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sentiments, des pensées, des raisonnements, des discernements, des comportements et
enfin, des choix qui petit à petit vont devenir différents pour finir « AUTREMENT ».
Le sentiment de soi à travers et dans le déroulement de ces changements pourrait bien
être le sentiment d’intégration et son corollaire : le bonheur vital.
L'essence du sentiment d'intégration, c'est « l'état » de ces cartes nouvelles du corps
RE-PRESENTE dans les cartes corporelles au niveau du cerveau, c'est à dire le contenu des
perceptions. Et c'est ce contenu qui constitue le « SENTIMENT », à dire vrai l'état du corps
qui « est » d'une « certaine manière ».
La Vivance Phronique isocay, c'est la réunion de la présence de la Vivance
phronique, c'est à dire la présence de – la perception de la présence du corps – ce qui
implique nécessairement l'idée d'un premier sentiment, une sorte de totalisation d'une
perception première d'une part, en réunion, d'autre part avec le sentiment de la Vivance
isocay, c'est à dire le « sentiment » - de la perception du sentiment d'intégration – là aussi
une forme de totalisation d'un sentiment plus profond que la perception de l'état du corps
d'une certaine manière, mais plus « l'idée de l'état du corps d'une certaine manière », ce que
j'appelle personnellement la remontée des sentiments vitaux perçus au niveau du tronc
cérébral dans les cortex préfrontaux.
Le professeur Caycédo précise que la VIPHI est plus profonde qu'une simple réunion,
c'est une fusion vivantielle dit-il, c'est à dire, et c'est une théorie personnelle, la fusion entre
le sentiment premier d'un certain état du corps instant par instant, et un certain état d'esprit
qui l'accompagne instant par instant.
Le résultat de cette fusion, c'est que l'objet, c'est à dire le CORPS, objet encarté dans
les cartes neurales, devient un état de l'organisme dans les cartes représentatives neurales
qui prennent à la fois la représentation du corps d'une part, couplée aux modifications qui se
sont opérées d'autre part.
Ces cartes représentatives sont transitoires, elles représentent notre MOI au fond de
nos cortex et c'est elles qui vont orienter le versant existentiel de notre intentionnalité
phronique. Ces cartes et c'est elles qui vont orienter le versant existentiel de notre
intentionnalité phronique. Ces cartes, qui finalisent nos actes de conscience vont élargir
encore plus notre espace vivantiel pour devenir progressivement un nouvel espace
existentiel.
En fait, à travers la répétition de l'expérience « VIPHI », va se découvrir par la vivance
profonde d'intégration, vivance d'intégration, la conscience tissulaire, cellulaire et
moléculaire.
Nos fameuse cartes représentatives qui sont en quelques sorte notre mémoire
biologique, somato-sensorielle vont constituer l'originalité d'une nouvelle personnalité
existentielle, car elles représentent notre MOI BIOLOGIQUE formel et j'ajouterai en insistant
notre « liberté biologique », sous la pression desquels va s'élaborer une « nouvelle
personnalité existentielle ».
Je termine sur le chapitre de la « présence de la respiration » en réitérant la notion de
sa réelle importance, la respiration c'est beaucoup plus que la respiration abdominale qui est
est déjà essentielle, c'est la seule possibilité que la nature nous ait octroyée pour intégrer
notre soi dans la profondeur de notre physiologie et notre biologie sous tendue par l'axe
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cerveau-esprit-poumon, elle est le reflet de notre personnalité, sorte de mimétisme qui
s'instaure au fil des interactions avec le monde par le biais des réponses biologiques que
représentent nos émotions.
Associée à la Vivance Phronique d'intégration elle permet une connexion au réseau
humain et par le seul sentiment de sa présence, sans jugement, sans a priori, librement et
sans contrainte biologique, elle devient un « passe-muraille de la conscience de soi ».
Partie 17 – 10 Juillet 2015
Volet 17 de cette publication sur la S.A.P.A.R. Une synthèse des objectifs et
bénéfices de la respiration abdominale et de la SAPAR, un résumé des 17
publication en PDF et le protocole .
Pendant l'espace de 16 Semaines j'ai tenté de vous faire prendre conscience du grand
intérêt d'un retour à une respiration inconsciente abdominale, elle est une arme anti-stress et
d'ailleurs à notre naissance nous avons tous été « livrés » si je puis dire par l'évolution avec
une telle respiration. Ce sont nos peurs stratifiées qui petit à petit ont finalement déréglé ce
mécanisme originel extraordinaire.
Le professeur Caycédo dans ses voyages en orient avait déjà été frappé par les
postures et la respiration basse au niveau abdominal et au bas ventre ce qui permettait une
méditation « Yogi » au bord du sommeil et pour le Zen une méditation au bord de la
vigilance, dans une posture adéquate que nous connaissons dans sa version occidentale
« Posture du Pharaon ».
Le professeur Caycédo avait bien compris l'importance de la respiration et des postures
et cela pendant les années 70 et suivantes. J'ai beaucoup déploré la quasi inexistence du
problème de la respiration, la majorité des sophrologues ont toujours une respiration haute,
ce qui n'est plus mon cas depuis très longtemps et j'en tire des avantages majeurs dans ma
quotidienneté.
Le secret de la S.A.P.A.R réside dans sa pratique, car en fait elle utilise pour stimuler
chaque partie concernée par la respiration les mouvements de la RD1, sur les 1,2,3 et 4éme
système.
Le problème qui se posait et qui était de taille pour moi à l'époque se présentait
comme suit :
Comment réactiver une respiration abdominale correcte « SANS FAIRE D'EFFORT »
sans même le demander ou le vouloir ?
La réponse fut trouvée grâce aux neurosciences de pointe, qui nous apportent la
preuve scientifique que toute action sollicitée par la pensée, trouve le même épilogue au
niveau des structures corticales, comme si le mouvement avait été exécuté.
Le Terpnos logos utilisé sur du vécu intentionnel corporel s'abstient donc de toute
sollicitation, demande quelconque ou pire concentration ou autre effort pour tenter une
respiration abdominale. La pratique utilise la fonction « comme si » et l'intégration corticale
est la même, s'il y a miracle, c'est celui des capacités du cerveau « qui donne tout si on ne
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lui demande rien ! C'est le principe de REDUCTION, le plus grand principe de la
Sophrologie.
Au cours de 15 années de recherche j'ai découvert ceci :
Si l'organisme ne fonctionnait pas comme il fonctionne, la Sophrologie ne
serait d'aucune utilité, mais voilà ! La relation Corps / Esprit fonctionne à partir du
corps et cela change tout. Un jour la Sophrologie sera utilisée par une majorité du
grand public et améliorera considérablement le bien être des humains, mettant
petit à petit un terme à la maladie de masse si souvent citée par le Professeur
Caycédo à qui je rends un hommage appuyé.
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