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SEINE ARCHE SEINE ARCHE SEINE ARCHE SEINE ARCHE IIIIIIII
DIRECTION DE LA STRATEGIE URBAINE
DEUXIEME CONTRIBUTION DE L’ETABLISSEMENT PUBLIC D’AMENAGEMENT SEINE ARCHE
AU RAPPORT REDIGE PAR LA DREIF
AVRIL 2008
EPA SEINE ARCHE | DEUXIEME CONTRIBUTION A L’ETUDE DREIF | AVRIL 2008 2 | 24
SOMMAIRE
1 | INTRODUCTION.....................................................................................................................................3
2 | LES GRANDES INTENTIONS ................................................................................................................3
2.1. Les liens avec la Défense.................................................................................................3
2.2. Densité et densification ..................................................................................................4
2.3. Les Groues comme territoire stratégique .............................................................................7
2.4. Les faisceaux (RD 914 et réseau ferré) ................................................................................8
> Deux infrastructures au cœur des projets..................................................................................... 8
> Création d’un nouveau paysage urbain. ...................................................................................... 9
> CARTES PAGES SUIVANTES ...................................................................................................... 9
2.5. Le développement durable ............................................................................................ 12
3 | LES ACTIONS PRIORITAIRES ............................................................................................................13
3.1. Programmation ........................................................................................................... 13
3.2. Les transports ............................................................................................................ 17
> La gare de la Folie : vers une réponse adaptée à un besoin de transport urgent...................................... 17
> Dans un futur proche, diversifier les façons de penser la desserte de l’Ouest parisien .............................. 18
3.3. La cité des musées....................................................................................................... 18
> Un projet innovant.............................................................................................................. 18
> Un projet de grand équipement soutenu par la puissance publique..................................................... 19
> La cité des musées et le site des Groues : une dialectique de développement au fort potentiel ................... 20
ANNEXE 1 : PREMIERS ELEMENTS FINANCIERS ........................................................................................21
> Une esquisse de bilan qui dégage une forte participation ................................................................ 21
> La gestion des infrastructures .................................................................................................. 21
> Le financement des transports en commun : ................................................................................ 21
> Un grand équipement structurant pour les Groues......................................................................... 22
> Recettes ............................................................................................................................ 22
ANNEXE 2 : ELEMENTS D’ANALYSE DU MARCHE TERTIAIRE ...................................................................23
ANNEXE 2 : ELEMENTS D’ANALYSE DU MARCHE TERTIAIRE ...................................................................24
EPA SEINE ARCHE | DEUXIEME CONTRIBUTION A L’ETUDE DREIF | AVRIL 2008 3 | 24
1 | INTRODUCTION
Faisant suite à la première contribution de l’EPA Seine Arche au rapport rédigé par la DREIF, le
présent document a pour vocation de présenter les réflexions de l’établissement public
relatives aux nouveaux enjeux sur le périmètre de l’Opération d’Intérêt National.
Dans la continuité des convictions et de l’approche méthodologique mises en œuvre dans la
première partie de l’opération Seine Arche, les grandes intentions d’aménagement et les
actions prioritaires exposées dans ce document constituent, pour l’EPA, le socle d’un
document stratégique exposant sa vision et ses ambitions pour l’avenir du territoire de
l’opération d’intérêt national.
L’opération Seine Arche représente une des opérations d’aménagement les plus ambitieuses de
la région Ile de France, au regard de sa superficie mais également au regard des enjeux,
métropolitains et internationaux qu’elle sous-tend. Soucieux de se montrer à la hauteur de ces
enjeux, l’établissement public a pour objectif la mise en œuvre d’une programmation
rayonnante et structurante, susceptible d’exprimer l’identité et le dynamisme de la région et
de son territoire, sa capacité à innover sans exclure ni renier ce qui la constitue, son prestige.
2 | LES GRANDES INTENTIONS
2.1. Les liens avec la Défense
La proximité de La Défense est un des fondements de l’intérêt national qui sous-tend
l’opération Seine Arche. Plus que jamais, les relations programmatiques et physiques entre ces
deux territoires doivent être au centre des réflexions, dans une logique de complémentarité et
d’interaction.
Pour conserver sa place en tête des quartiers d’affaires européens, au bénéfice de l’Ile de
France et plus largement de l’économie nationale, le quartier de la Défense doit consolider et
enrichir les avantages concurrentiels proposés aux investisseurs et à ses utilisateurs. Ces
avantages appréciés jusqu’à ces dernières années comme suffisants sont aujourd’hui à
l’évidence en voie de dépréciation. Pour se dégager de la zone de risque d’obsolescence qu’il
côtoie, le quartier doit évoluer pour :
> proposer une dynamique de régénération de l’offre immobilière qui réponde tout à la
fois aux problématiques urbaines actuelles et à venir, aux intérêts des investisseurs
et aux besoins des utilisateurs.
> répondre à la saturation des transports en commun aux heures de pointe avec des
conditions de confort normal.
> offrir l’accès direct à Roissy Charles de Gaulle pour éviter l’exclusion qui pèsera sur
les quartiers d’affaires dès lors qu’ils sont isolés d’un hub international et sans accès
à l’aviation d’affaire.
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> gommer les ‘’frontières‘’ de La Défense pour réussir son insertion dans le tissu
urbain.
Ces quatre points concernent de près ou de loin le territoire de l’opération Seine Arche :
> les offres immobilières tertiaires et les autres éléments de programmation doivent
être pensés en cohérence et en complémentarité ;
> tous les projets de transport sont rendus possibles par le potentiel du Triangle de la
Folie. En retour, ils rendent possible le projet urbain des Groues ;
> la liaison de La Défense avec Nanterre, lieu de l’absorption de la dalle par le
territoire rappelle la mutation du boulevard circulaire, déjà engagée, est une
évolution majeure encore affirmée dans le projet ‘’Défense 2015’’. Le quartier
jusqu’alors quasi-isolat change de posture pour accéder aux bénéfices d’une
continuité urbaine nécessairement partagés avec les territoires mitoyens. Retenu par
l’EPA Seine-Arche, ce principe de continuité trouve sa traduction dans les principes
d’organisation, les formes et la programmation urbaine portés par le Plan Guide pour
les Groues.
2.2. Densité et densification
La densité actuelle et possible au sein du périmètre de Seine Arche est limitée par la nature du
territoire qu’il enserre. La densité globale brute dans le périmètre de la ZAC doit être
pondérée au regard de la nature du sol et donc d’une densité possible. La première phase du
projet constituait une reconquête de ce foncier par l’espace public, dans une logique de «
réparation » souvent invoquée par la ville de Nanterre. Le corollaire en est une densité qui
peut paraître faible en première approche (COS de 0,59) mais dont le résultat est
extrêmement sensible au périmètre de calcul. Si l’on ôte les grands emprises
inconstructibles (cimetières, voies ferrées, A14, etc.) on parvient au double de cette première
densité et à un COS de 1,19 qui est dans la moyenne d’un secteur dense de première couronne.
La livraison des premières terrasses de Nanterre était un préalable nécessaire à une nouvelle
densification. En dévoilant les prémices de ce que sera la nouvelle séquence paysagère de
l’axe historique de Le Nôtre, cette nouvelle séquence modifie dès à présent le paysage urbain
nanterrien et va développer sa propre identité urbaine et la physionomie des quartiers qui la
jouxtent.
L’émergence de ces nouveaux éléments, les premières expériences vécues in situ des terrasses
amènent l’établissement public à réinterroger son projet. Le projet d’origine était double :
une prolongation de l’axe et une suture entre des quartiers existants. Au-delà, les Terrasses de
Nanterre sont aussi appelées à devenir l’épine dorsale de programmations complémentaires.
En faisant sauter le verrou de la faille de l’A14, elles rendent en effet possible de nouvelles
mutations urbaines :
> L’ensemble constitué par les terrains des Serres de Neuilly, des terrains de sport de
la ville de Puteaux et les immeubles tertiaires de SILIC constitue des terrains à
proximité des terrasses, valorisés par ces dernières, et propices à une densification
des constructions le long de l’axe.
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> Les papèteries représentent également une réserve de terrains potentiellement
mutables, que le projet des terrasses relie à l’ensemble de la ville de Nanterre; leur
proximité avec la Seine et le Parc du Chemin de l’Ile en fait un site idéal pour une
programmation résidentielle.
En ajoutant le programme de densification prévue (sur une ZAC très légèrement étendue) et
avec les mêmes hypothèses de calcul que précédemment, on porte ce COS à près de 2. Sur les
Groues, les hypothèses de densification conduisent à un résultat sensiblement équivalent.
Sur ce sujet, l’existence et le renforcement d’une desserte de qualité en transports en
commun incite, dans les limites de la nature-même du territoire à densifier de façon
différenciée, en tenant compte de la localisation des pôles de transport en commun, à l’image
de ce qui a été réalisé pour l’opération Cœur de Quartier qui atteint ponctuellement, à
proximité d’un pôle multimodal, un COS à la parcelle supérieur à 4 sur 5 ha, en tirant bien sûr
parti des emprises inconstructibles qui le jouxtent.
Densité et densification | données chiffrées
ASSIETTES FONCIERES SURFACES BATIES & PROGRAMMATION
m² ha
POIN 3 200 000 320 m²
ZAC Seine Arche 1 190 000 119 OIN existant 300 000
Extensions ZAC Seine Arche ZAC Seine Arche existant 50 000
ZAC Rouget de Lisle 50 000 5 Les Groues (conservé) 200 000
Terrasses 89 444 8,9 ZAC Seine Arche I 650 000
Cité des Provinces Françaises 58 448 5,8 ZAC Seine Arche II 1 400 000
La Seine 67 600 6,8 Les Groues 800 000
Cimetières 101 194 10,1
Rails Seine Arche 60 000 6,0
Rails Groues 180 000 18,0 COS BRUTS
A86 98 000 9,8
Prison 52 307 5,2 COS ZAC Seine Arche 0,59
Installation bords de Seine 50 000 5,0 COS OIN 0,38
Parc du Chemin de l'île 251 000 25,1
Paris X 204 430 20,4
Franges Paris X 34 778 3,5 COS CORRIGES
Solde "constructible" ZAC 590 362 59,0 COS ZAC Seine Arche I 1,19
Solde constructible ZAC étendue 740 362 74,0 COS ZAC Seine Arche II 1,96
Groues 700 000 70,0 COS Groues 1,92
Groues constructibles 520 000 52,0 COS toutes ZAC 1,94
Solde "constructible" OIN 2 011 247 201,1 COS POIN constructible 1,37
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2.3. Les Groues comme territoire stratégique
Le projet développé pour la zone des Groues s’inscrit explicitement dans une réflexion à
l’échelle du grand territoire.
Par leur géographie même, les Groues sont en effet un site charnière : au pied de La Défense,
en lisière du grand projet de Seine Arche, entre Nanterre Préfecture et Nanterre Université
Cœur de Quartier, en limite intercommunale entre Nanterre et les villes voisines,
l’enclavement et la sous-occupation actuels de la zone d’activités en font aujourd’hui un
verrou dans l’articulation des territoires, qui ne demande qu’à être ré-ouvert aux dynamiques
locales.
Le projet urbain esquissé par le Plan Guide, élaboré par l’agence d’urbanisme Patrick
Chavannes, repose sur plusieurs axes forts :
> désenclavement impératif et ré-articulation des territoires, dans le souci non pas
d’une uniformisation des paysages, mais d’une cohérence territoriale, basée sur la
lisibilité, la complémentarité et la diversité.
> amélioration nécessaire de la desserte du site par les transports en commun lourds.
> travail sur la trame viaire notamment amélioration du maillage et requalification des
espaces publics.
> création d’un projet en lien et dans la continuité de l’opération Seine Arche.
> diversité des paysages (mise en valeur de la dimension métropolitaine des terrasses,
paysage recomposé lors de la reconquête des faisceaux, création d’une identité
paysagère pour le site des Groues).
> prise en compte du fort potentiel de développement du site en lien avec la création
d’une nouvelle gare.
> contrôle du foncier nécessaire à la réalisation d’un projet urbain de qualité mais
absence d’intervention volontariste sur le cœur économique des Groues et un
accompagnement de son évolution endogène et de la spéculation éventuelle.
Le projet se développe sur deux fronts :
> le long de l’étau des voies ferrées et de la RD 914 à désenclaver, il propose une
bande de projets structurants à forte valeur ajoutée, en sillage de La Défense et en
ourlet du grand projet Seine Arche – tirant parti de la marque très prégnante
qu’impriment dans le territoire ces infrastructures lourdes, aujourd’hui figure
d’enclavement, demain figure de lisibilité et de passages actifs ;
> en articulation avec la juxtaposition des tissus environnants fragmentés, il propose
en arrière de cette bande un quartier requalifié, irrigué de nouvelles voies, et ouvert
à un renouvellement urbain résolument mixte : grands équipements (projet de Cité
des Musées, Eole-Ouest), équipements structurants (lycée) et équipements de
EPA SEINE ARCHE | DEUXIEME CONTRIBUTION A L’ETUDE DREIF | AVRIL 2008 8 | 24
proximité, logements, bureaux, activités, dans des formes urbaines résolument
diversifiées.
L’EPA Seine Arche considère la prise en compte du contexte et des particularités du site des
Groues comme le fondement de son travail de définition du projet urbain. Véritable projet
endogène et non simple apposition d’un programme sur un site, le site des Groues a vocation à
développer sa propre identité et son image, tournée vers l’avenir et sa vocation métropolitaine
mais également en lien avec son histoire et sa forme urbaine présente. A l’opposé d’une
monofonctionnalité ou d’un zonage stricts, une programmation diversifiée est seule à même :
> de créer le lien, forcément complexe, entre un centre d’affaires, une université, un
centre commercial, des cités d’habitat social et des quartiers pavillonnaires
> d’assurer la continuité des fonctions urbaines le soir et le week-end.
2.4. Les faisceaux (RD 914 et réseau ferré)
> Deux infrastructures au cœur des projets
De la Défense à la Seine, la route départementale 914, doublée des voies SNCF, crée une
frontière dans le paysage de Nanterre et une limite qui est très peu perméable pour les
quartiers qui sont situés de part et d’autre. Dans sa partie Est, la largeur de la gare de Triage
de la Folie met à distance le secteur des Groues et les futures terrasses de Nanterre. Plus à
l’Ouest, ce sont les nivellements de la voirie et des voies ferrées qui créent un mur
infranchissable entre l’Université et le quartier du Petit Nanterre.
De toute évidence, ces infrastructures sont appelées à évoluer. Pour les voies ferrées, ces
évolutions seront avant tout liées aux nouveaux projets de desserte (Eole, Trains Normands)
qui vont transformer une partie de la gare de Triage en un nouveau pôle pour les transports de
voyageurs.
La voirie, déconnectée des évolutions urbaines du quartier et notamment de la refonte du
boulevard Circulaire de La Défense, doit s’adapter à son nouveau contexte urbain.
Les nuisances de tous ordres dues à la circulation doivent enfin être prises en compte.
Au-delà, c’est l’ensemble des rives de la RD914 qui sont concernées par des projets
d’équipements d’envergure : de la Tour Phare jusqu’aux projets d’aménagement des bords de
Seine, en passant par l’opération Cœur de Quartier et la nouvelle gare Nanterre Université, par
le site de l’île ferroviaire pressenti pour la Cité des Musées et par les gares et les
développements urbains des Groues.
Les enjeux d’accessibilité et de lisibilité de ces équipements passent par la revalorisation de
l’axe départemental qui les borde.
L’Université Paris X et les quartiers du Petit Nanterre et des Provinces Françaises ont
également une façade urbaine lisible à reconquérir.
Le Plan Guide des Groues, qui a été présenté par l’EPA Seine Arche au début de l’année 2008 a
défini une frange stratégique, en rive du faisceau ferroviaire et propose de créer un grand quai
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courbe qui, pour la première fois, accepte et intègre ces deux infrastructures au lieu de les
nier. Cette « frange stratégique », composée à grande échelle dans le sillage du quartier
d’affaires de la Défense constituerait la vitrine métropolitaine du projet des Groues. Elle traite
également le problème de l’enclavement du quartier par les infrastructures.
> Création d’un nouveau paysage urbain.
C’est cette réflexion qu’il s’agit de prolonger, de l’Arche à la Seine, en questionnant le devenir
de cette ligne de crête de transports. A terme, c’est une nouvelle figure urbaine qui doit
émerger, qui sera tout à la fois :
> un nouveau paysage, porteur de repère à grande échelle ;
> un axe de transport requalifié desservant des équipements métropolitains et reliant
trois ‘hubs’ de transports en commun : La Défense, La Folie, Nanterre Université ;
> le support de liaisons transversales et de franchissements qui manquent à ce jour ;
> une entité urbaine à part entière, susceptible d’accueillir et de créer ses propres
usages.
Les acteurs concernés par le sujet sont multiples, a minima le Conseil Général, la Ville, l’Etat,
l’EPAD, l’Université, RFF et la SNCF. Cette multiplicité a incité l’EPA Seine Arche à se saisir de
cette réflexion pour créer une démarche partagée. Il revient à l’aménageur de créer une vision
commune autour d’un projet, sans se substituer aux gestionnaires des infrastructures.
> CARTES PAGES SUIVANTES
Les deux cartes des pages suivantes illustrent les points suivants :
> la création du nouvel axe fait contrepoint à l’axe des terrasses qui par la couture
qu’il a opéré, rend possible Seine Arche II ;
> ce nouvel axe unifie les territoires de Seine Arche II et de La Défense ; dans la
continuité du boulevard circulaire nord, il est le support d’une programmation
ambitieuse et diversifiée.
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2.5. Le développement durable
L’objectif fixé par l’EPA concerne plus que jamais la nécessité de penser différemment le
travail de l’aménageur, notamment grâce à une démarche volontariste et ambitieuse, non pas
suiveuse des nouvelles réglementations en vigueur mais portée par un travail prospectif en
amont.
Les nouvelles orientations définies par l’EPA se déclinent en quatre points :
> Prendre les devants en matière de réglementation.
Bien que le Grenelle de l’environnement ait permis de créer un référent pour tous (aussi bien
quantitatif que dans la durée), l’EPA souhaite poursuivre sa démarche prospective et anticiper
quelles pourraient être les nouveaux enjeux et les besoins dans le futur. La recherche d’une
production énergétique des bâtiments, équilibrée et dé-carbonée, constitue l’un des objectifs
de l’EPA. Quantitativement, cela pourrait se traduire par la réalisation de bureaux et
logements zéro énergie d’ici 2015. Alors que le Grenelle de l’environnement préconise
l’impulsion d’un éco-quartier par collectivité locale d’ici 2012, l’EPA Seine Arche a d’ores et
déjà engagé la réalisation d’un éco-quartier de 4 hectares, baptisé quartier « Hoche ». L’EPA
se fixe comme objectif de lancer deux nouveaux éco-quartiers : les Groues (70 ha) et les
papèteries de la Seine (20 ha) dans le courant de l’année 2010.
L’EPA Seine Arche souhaite insister, dans ses démarches, sur la pertinence de l’installation des
éco-quartiers dans leurs sites dédiés. En effet, un éco-quartier ne saurait constituer un model
déterminé adaptable à n’importe quel site. Pour ce, une connaissance des milieux et une forte
interaction entre site et projet est impérative.
> Intégrer les impacts financiers des démarches de développement durable dans les
nouvelles opérations de construction.
Cet objectif concerne l’évaluation précise, en amont des projets, des impacts financiers d’une
opération durable. Il s’agit dès lors, grâce à une répartition des dépenses liées au
développement durable au sein de toutes les étapes de la construction d’une opération, de
rendre ce type de projets moins impactant financièrement pour les aménageurs.
> Instaurer une gouvernance environnementale.
Le succès d’une démarche de développement durable réside dans l’association de l’ensemble
des acteurs du projet à cette démarche. Pour ce, une plus grande sensibilisation et une
formation des différents techniciens et décideurs serait souhaitable.
L’implication des utilisateurs des bâtiments écologiques (futurs habitants des éco-quartiers)
est également souhaitable, en amont et en aval du projet, afin de cerner leurs besoins mais
également d’assurer une certaine autonomie dans la gestion ultérieure du quartier. Les éco-
quartiers impliquent de nouvelles formes de vivre-ensemble qu’il peut être souhaitable
d’accepter au préalable (« implantation choisie ») plutôt que de les subir (« implantation
subie »).
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> Assurer une meilleure gestion urbaine du projet
Un projet durable ne s’achève pas avec la livraison des espaces publics et des bâtiments : la
gestion urbaine est un levier primordial qu’il convient d’anticiper ; de nouveaux modes de
gestion des espaces publics sont également à inventer.
Il n’est possible d’atteindre des objectifs réellement ambitieux que si un grand nombre de
sujets sont traités en amont, à l’échelle du quartier : certains thèmes seront donc à
approfondir dans le cadre d’études complémentaires menées en lien étroit avec les études
urbaines notamment :
o la recherche de mixité programmatique et urbaine
o la recherche d’économie de l’espace foncier
o la place de la voiture (voierie, stationnement) et des déplacements doux
dans les opérations
o la place du confort des espaces extérieurs
o la capacité des formes urbaines à intégrer et créer des architectures
économes
3 | LES ACTIONS PRIORITAIRES
La mise en œuvre d’une programmation rayonnante et structurante, susceptible de porter les
grands enjeux du territoire de l’OIN et de la région Ile de France, est intimement liée à la
diversification, créatrice d’unité et d’identité, des programmes de construction sur un même
site.
D’une superficie initiale de 700 000 m², l’opération Seine Arche est susceptible de couvrir, à
terme, près de 2 millions de m². Dans ce contexte, il convient de parer à toute tentation de
mono-fonctionnalité des nouveaux espaces construits et de veiller à la prise en compte du
contexte existant. L’établissement public souhaite appliquer ces principes, en particulier sur le
site des Groues, grâce à une approche programmatique complexe : intégration de la
problématique universitaire, création d’un équipement au rayonnement international (Cité des
Musées), création d’un pôle de formation, création de grands équipements d’infrastructures
(EOLE, CDG Express), développement de structures d’accueil (hôtels, résidences
services)…autour d’une importante programmation de bureaux et de logements.
3.1. Programmation
Dans un souci de consolidation et de diversification de la programmation de l’opération Seine
Arche, l’Etablissement Public a d’ores et déjà défini des secteurs clefs qui viendront étoffer le
programme de construction de la ZAC. Ces nouvelles opérations pourront, le cas échéant,
nécessiter de légères extensions du périmètre de la ZAC. Parmi ces secteurs, des entités se
remarquent par leurs qualités exceptionnelles :
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L’ensemble SILIC-terrains de Puteaux-serres de Neuilly constitue un lien entre l’axe des
terrasses, le secteur des Groues et la Défense qu’il convient de traiter avec pertinence. Un
travail sur les hauteurs et les relations verticales/horizontales entre les différentes entités
sera ainsi nécessaire afin de créer les conditions d’une véritable accroche urbaine.
Le secteur des papèteries, dont la localisation exceptionnelle en bord de Seine devra être
valorisée, se prête avantageusement au développement d’un programme à dominante
résidentielle. Dans le cadre de cette opération, il conviendra d’accorder une place importante
aux réflexions sur les liens avec les quartiers alentours.
Enfin, le secteur des Groues constitue un secteur privilégié au sein de l’OIN et dont la
programmation requiert un traitement particulier.
La question des équilibres programmatiques est large et ne saurait se limiter à un équilibre
entre logements et bureaux, ZAC par ZAC :
> Les équilibres globaux entre salariés et riverains sont à considérer à des échelles
territoriales ;
> A l’échelle des quartiers (voire des îlots), la répartition des différentes fonctions
urbaines doit faire appel à une diversité programmatique la plus large possible
(bureaux, logements, mais aussi autres activités économiques, équipements publics
locaux, de formation, équipements sportifs, activités culturelles et commerciales) :
cette absence de zonage est conçue comme la garantie d’une identité du site, d’une
notion de pérennité et de la continuité de la vie urbaine (notamment le soir et le
week-end).
> Cette programmation doit être implantée dans des formes urbaines et bâties aussi
mutables que possible : elle n’est pas donnée au site une fois pour toutes et doit
pouvoir évoluer.
EPA SEINE ARCHE | DEUXIEME CONTRIBUTION A L’ETUDE DREIF | AVRIL 2008 15 | 24
ZAC Seine Arche : programmation et date de livraison des constructions.
EPA SEINE ARCHE | DEUXIEME CONTRIBUTION A L’ETUDE DREIF | AVRIL 2008 16 | 24
Seine Arche II : principaux programmes complémentaires
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3.2. Les transports
> La gare de la Folie : vers une réponse adaptée à un besoin de transport urgent
La desserte en transports en commun du secteur de l’opération Seine Arche est étroitement
liée à la présence de la ligne A du RER. Or il apparaît que cette ligne souffre de manière
croissante de problèmes de surexploitation aboutissant à une détérioration de la qualité de
service.
Les mesures progressives sur le matériel et l’exploitation de la ligne ne pourront répondre en
totalité aux besoins nouveaux en matière de desserte qui accompagneront le développement
économique de l’opération Seine Arche, et le secteur des Groues en particulier.
De ce constat est née la nécessité de créer une nouvelle desserte, en parallèle de la ligne 1 du
métropolitain et de la ligne A du RER, pour le quartier de la Défense et pour le site du projet
Seine Arche. Le prolongement de la ligne E permet également de créer une jonction entre les
lignes ferroviaires du Mantois et la ligne EOLE, décongestionnant de fait le trafic à partir de la
gare Saint Lazare.
Pour l’EPA Seine Arche, le prolongement et le financement de la ligne de RER Eole vers l’Ouest
constitue une réponse adaptée aux problèmes de congestion de la ligne A et donc un préalable
à la réalisation de son projet urbain. C’est pourquoi, dans un contexte d’incertitudes
concernant le tracé du prolongement, l’EPA Seine Arche s’est positionné clairement en lançant
des études techniques allant dans le sens d’un projet simple, économique et donc susceptible
d’être validé et financé rapidement.
Ce projet se traduit par plusieurs choix techniques :
> Le tracé du tunnel au nord du site de la Défense, évitant ainsi les franchissements
souterrains couteux de l’A14 et de la ligne A du RER.
> Ce tracé, moins profond, permet la création d’une nouvelle gare, implantée en
surface, sur le site des Groues (gare de la folie). Ce choix d’implantation en surface
de la gare se révèle être optimal à plusieurs titres : meilleure intégration au projet
urbain, réduction des dépenses portant sur les infrastructures de transport
(franchissement souterrain des réseaux existant), localisation face à la préfecture
des Hauts de Seine.
> La création d’une nouvelle gare à la défense, en bordure du CNIT optimise les
échanges avec Cœur Transport.
> L’utilisation d’équipements plus performants permettra à la fois d’améliorer la
desserte et de constituer une solution plus économique (grâce à un cadencement et
une utilisation optimum de la ligne).
Cette hypothèse instaure les conditions nécessaires à la création d’un véritable projet urbain
grâce à l’intégration, au niveau de la rue, de la gare au reste du site des Groues.
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Le prolongement d’EOLE à l’ouest permet en outre d’envisager un raccordement direct de
l’aéroport Roissy CDG au quartier d’affaires de la Défense (projet CDG Express). Cette nouvelle
desserte représente, à terme, une nécessité pour le pôle d’affaires.
Les fonctionnalités de la future gare de la folie étant réservées aux voyageurs, elles ne
permettent pas, en revanche, de répondre aux besoins induits par une activité de fret. De
plus, le développement d’une activité de fret sur le site des Groues aurait des impacts négatifs
sur l’opération : impact financier mais également impact sur le projet urbain par les
contraintes de son implantation et par les nuisances générées par son exploitation.
> Dans un futur proche, diversifier les façons de penser la desserte de l’Ouest parisien
La desserte de la Défense et de Nanterre s’inscrit dans un réseau de transport en commun
francilien très marqué par le principe des radiales au départ de Paris.
Dans un contexte de renouveau des réflexions globales sur l’organisation de la métropole
parisienne, la question des transports est primordiale. Les déplacements de banlieue à
banlieue constituent, à ce titre, un des thèmes majeurs de ces réflexions sur les transports et
l’un des leviers prioritaires pour continuer d’améliorer la part modale des transports en
commun.
De nouvelles liaisons tangentielles permettant un rabattement sur les modes dits « lourds » et
un maillage efficace des transports, à moyen terme et à minima à l’échelle du département
des Hauts de Seine, seront indispensables. De la même façon que le tramway des maréchaux
s’est inscrit en parallèle du boulevard périphérique, une grande liaison de transport en
commun en parallèle de l’A86 serait souhaitable.
Le projet Métrophérique, ou Arc Express, se fonde sur cette analyse. Projet ambitieux, il
constitue la meilleure réponse au problème des liaisons tangentielles inter banlieues.
En parallèle, des parts de report modal doivent être gagnées (bus en site propre…) sur les
trajets de courte distance entre banlieues proches, encore largement effectués en voiture.
3.3. La cité des musées
> Un projet innovant
L’idée d’un grand équipement comme celui de la Cité des musées n’est pas nouvelle ; elle fait
suite à une demande croissante ces dernières années, de la part des musées, en espaces dédiés
aux œuvres d’art mais n’ayant pas vocation à être présentés au public. L’importance
grandissante des activités de conservation, d’expertise, de restauration et d’études des
œuvres d’art demande de nouvelles surfaces que les musées ne possèdent souvent pas. Cette
tendance actuelle, couplée aux analyses du PPRI de Paris dont les résultats ont mis en alerte
les grands musées nationaux des bords de Seine sur les risques encourus par leurs réserves, a
instauré au sein des pouvoirs publics la volonté de créer un nouvel équipement répondant aux
attentes exprimées par certaines institutions muséales, nationales ou municipales, installées à
Paris.
EPA SEINE ARCHE | DEUXIEME CONTRIBUTION A L’ETUDE DREIF | AVRIL 2008 19 | 24
Le développement des nouvelles formes d’exposition (expositions temporaires présentées
successivement dans les grands musées internationaux) implique de nouveaux espaces
d’accueil. De même, les activités de recherche, d’expertise et de restauration liées aux
œuvres d’art se sont accrues, incitant à réaliser de nouveaux espaces qui leur soient dédiés.
Ces activités, qui requièrent un savoir faire spécifique, nécessitent des lieux d’apprentissage
et de formation dédiés. En ce sens, la proximité de l’université Paris 10, réputé pour ses
enseignements en sciences humaines, constitue un atout certain, à valoriser, dans le cadre du
projet de la Cité des Musées.
Non plus simples lieux de présentation et de stockage d’œuvres d’art, les musées sont devenus
de véritables lieux d’échanges internationaux générant des activités de plus en plus
diversifiées.
La réputation des grands musées parisiens n’est plus à démontrer. En revanche, il convient dès
à présent d’anticiper leurs nouveaux usages, besoins et pratiques afin de conserver
l’excellence française en la matière.
L’EPA Seine Arche considère dès lors la cité des musées comme un élément porteur du
développement économique du secteur des Groues et souhaite en faire le point de départ
d’une large et ambitieuse réflexion sur la programmation de ce secteur.
> Un projet de grand équipement soutenu par la puissance publique
Les missions successives conduites à l’initiative du Ministère de la Culture et de la
Communication ces dernières années ont confirmé l’intérêt de créer un nouveau centre de
réserves, de restauration et de recherche dédié aux œuvres d’arts des grands musées
parisiens.
Lors de la conférence de presse de présentation du Louvre 2020 au mois de février dernier,
Madame la Ministre de la Culture a réaffirmé tout l’intérêt qu’elle portait au « pôle de
réserves, de restauration et de recherche des musées…conçu pour encourager l’excellence
française dans les domaines de l’expertise scientifique, muséographique et technique, de la
recherche et de l’innovation ».
Le site des Groues à Nanterre a d’ores et déjà obtenu la faveur du Ministère de la Culture et
fait figure de site prioritaire pour l’installation de la future Cité des Musées.
Les grandes institutions patrimoniales associées au projet de Cité des Musées (Louvre, Orsay,
Arts décoratifs, Quai Branly, Orangerie, Picasso, Ecole Nationale Supérieure des Beaux Arts,
Fonds National d’Art Contemporain, Mobilier national, Musée national d’Art moderne) ont un
rayonnement d’ordre mondial à même de susciter, dans l’orbite de la cité des musées, le
développement d’échanges internationaux centrés sur les œuvres d’art (savoir faire en matière
de restauration, d’expertise mais également rencontres de collectionneurs, galeristes…). Au
groupement de musées nationaux constituant le « noyau dur » du projet s’est associé
ultérieurement la ville de Paris, intéressée par une réponse adaptée aux problèmes que ses
musées partagent avec les institutions nationales de la capitale.
EPA SEINE ARCHE | DEUXIEME CONTRIBUTION A L’ETUDE DREIF | AVRIL 2008 20 | 24
> La cité des musées et le site des Groues : une dialectique de développement au fort
potentiel
Plus qu’un simple équipement, la cité des musées doit être envisagée comme une dynamique
de développement, induisant la création d’un tissu économique rassemblant activités
institutionnelles et entreprises dédiées au patrimoine et à la conservation, et par extension,
aux collections, aux œuvres et aux arts plastiques. La cité des musées s’entend ainsi comme
un flux d’installations d’entreprises trouvant intérêt à participer et à bénéficier des effets de
concentration des activités et compétences qu’elle polarise.
L’EPA Seine Arche, dans un souci de développer une programmation ambitieuse, prestigieuse
et rayonnante, à la hauteur des ambitions métropolitaines de son territoire, a très tôt envisagé
la cité des musées comme un des symboles du rayonnement de sa programmation. Sur la base
d’une analyse fine des besoins du programme, l’EPA est convaincu que le terrain réunit les
conditions idéales à l’installation de la future cité des musées : construit sur le site des
Groues, le projet de Cité des Musées prendrait à son avantage une des contraintes de l’ile
ferroviaire (une enclave dans l’enclave) et permettrait au mieux de valoriser ce territoire.
La proximité de la Défense et des grands groupes internationaux, dont l’activité de mécénat
est croissante, participerait également de manière certaine à la dialectique de développement
entre la Cité des Musées et le cadre de son insertion urbaine.
EPA SEINE ARCHE | DEUXIEME CONTRIBUTION A L’ETUDE DREIF | AVRIL 2008 21 | 24
ANNEXE 1 : PREMIERS ELEMENTS FINANCIERS
> Une esquisse de bilan qui dégage une forte participation
Le bilan consolidé sur le périmètre de l’OIN développe une programmation de 2,1 millions m²
dans rapport logements bureaux agréés de 1,15. Au sein d’un périmètre étendu de la ZAC Seine
Arche, dont la constructibilité actuelle est de 665 000m², la constructibilité peut être doublée.
Vient s’ajouter à cela le programme du secteur des Groues dont la capacité constructible de
800 000m² a été évaluée dans la cadre de e l’élaboration du plan Guide.
Cette nouvelle programmation dégage une participation financière de 260 M€ représentant 13%
du budget global de l’opération. Elle couvre les montants inscrits au titre de la ZAC actuelle à
hauteur de 24M€ pour la participation à la réalisation de la gare Nanterre Université ainsi
qu’aux sorties complémentaires sur le station Nanterre Préfecture. Les 236M€ restants seront
consacrés au financement partiel d’ouvrages nécessaires au développement du projet Seine
Arche II, dont la ventilation est donnée ci-après à titre indicatif :
> la couverture de l’autoroute A14/A86 (100M€) ;
> le prolongement d’Eole (86M€) ;
> la reprise du RD914 (30M€) ;
> la réalisation d’équipements à rayonnement local (20M€).
> La gestion des infrastructures
Le traitement des grandes infrastructures présentes sur le site s’est avéré une des dépenses les
plus significatives dans la première phase de l’opération Seine Arche.
Préalable indispensable à la création d’un projet urbain durable, les grands travaux de
pacification du territoire ont permis de réduire sensiblement les nuisances, de désenclaver
plusieurs quartiers et de créer un véritable tissu urbain cohérent.
Cet effort mené contribue significativement aux possibilités de valorisation des quartiers
alentour. Il reste toutefois à poursuivre afin de mener à terme tous les objectifs du programme
Seine Arche.
Le traitement de l’échangeur et de l’A86 au regard du quartier République sont les pièces
manquantes du « puzzle » de la reconquête qui a été entreprise. Pour la suite, le
désenclavement des Groues et, plus globalement, le traitement des voies ferrées et de la
RD914 seront des postes de dépense très significatifs dans le bilan d’aménagement.
> Le financement des transports en commun :
La question du financement des nouvelles dessertes en transport en commun du site fait
référence à l’extension de la ligne EOLE vers l’ouest.
Considérant que la création d’une nouvelle gare sur le site des Groues est une condition sine
qua non au développement économique et urbain réussi de ce secteur, l’EPA Seine Arche est
EPA SEINE ARCHE | DEUXIEME CONTRIBUTION A L’ETUDE DREIF | AVRIL 2008 22 | 24
prêt à envisager une participation financière à sa réalisation, dans les limites de l’équilibre
financier de l’opération.
L’Etablissement Public travaille ainsi pour être en mesure, dans le périmètre de l’OIN, de
dégager des recettes suffisantes qui permettraient de participer au financement de l’arrivée
d’EOLE sur le site des Groues.
Cette desserte lourde profitera en retour à l’ensemble du projet urbain, de même que la
résorption de la coupure de l’A14 par les Terrasses de Nanterre a créé les conditions d’un
développement des Groues.
> Un grand équipement structurant pour les Groues
Grâce à un programme spécifique et inédit, la Cité des Musées est à même de valoriser un
terrain a priori contraignant et de devenir un des pôles de développement majeurs de
l’opération Seine Arche. Ce grand équipement culturel de dimension internationale, s’il ne
dégagera pas nécessairement de recettes dans le bilan de l’aménageur, ne le grèvera pas
financièrement pour autant.
> Recettes
L’EPA Seine Arche poursuit une politique ambitieuse en matière de logement afin d’œuvrer
dans le sens d’une diversification des produits logements, en réponse aux attentes multiples du
marché.
L’augmentation des prix de construction des logements, les exigences croissantes sur la qualité
environnementale des logements et la volonté de maîtrise des prix de sortie créent une
économie de la production de logements tendue, dans laquelle la charge foncière a atteint
aujourd’hui un point d’équilibre qui ne peut être remis en cause.
Sur le marché du tertiaire, l’EPA Seine Arche souhaite développer un positionnement ambitieux
dans le domaine des activités tertiaires, en particulier à travers une construction importante
de surfaces de bureaux de qualité.
Le secteur des Groues, compte tenu de son attractivité (proximité de la Défense, renforcée par
les trois autres critères favorables à l’implantation d’entreprises : disponibilité d’une main
d’œuvre qualifiée, qualité des infrastructures de transports internationales et des
télécommunications) et de la concurrence en Ile-de-France, devrait soutenir un marché locatif
de bureaux avec des prix situés parmi les plus élevés, au-delà de ceux proposés dans les pôles
tertiaires émergents d’Ile de France (Nord, Sud et Est), mais dans les quinze prochaines années
en retrait par rapport à ceux pratiqués dans le périmètre de la Défense.
EPA SEINE ARCHE | DEUXIEME CONTRIBUTION A L’ETUDE DREIF | AVRIL 2008 23 | 24
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Programme ZAC actuelle
Programme ZAC densifiée
Programme ZAC étendue
Secteur des Groues
Programme ZAC étendue + Groues
m²
m²
m²
m²
m²
Logements
294 255
Logements
369 913
Logements
557 913
Logements
285 913
Logements
843 826
Bureaux
232 070
Bureaux
450 384
Bureaux
540 384
Bureaux
285 913
Bureaux
826 297
Commerces activités
107 510
Commerces activités
146 632
Commerces activités
159 632
Commerces activités
100 000
Commerces activités
259 632
Equipement public
32 155
Equipement public
60 205
Equipement public
70 205
Equipement public
130 000
Equipement public
200 205
665 990
1 027 134
1 328 134
801 826
2 129 960
rapport logements bureaux
1,43
rapport logements bureaux
1,01
rapport logements bureaux
1,23
rapport logements bureaux
1rapport logements bureaux
1,15
Bilan ZAC actuelle
Bilan ZAC étendue
Bilan Secteur des Groues
Bilan ZAC étendue + Groues
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Logements
167
Logements
340
Logements
160
Logements
500
Bureaux
365
Bureaux
750
Bureaux
564
Bureaux
1 313
Commerces activités
74
Commerces activités
108
Commerces activités
15
Commerces activités
123
Equipement public
4Equipement public
17
Equipement public
39
Equipement public
56
Divers
38
Divers
6Divers
Divers
6
648
1 221
778
1 999
Dép
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Foncier
116
Foncier
316
Foncier
330
Foncier
646
Etudes et MOE
47
Etudes et MOE
77
Etudes et MOE
30
Etudes et MOE
107
Travaux
384
Travaux
524
Travaux
250
Travaux
774
Participation équipement
24
Participation équipement
187
Participation équipement
73
Participation équipement
260
Divers
77
Divers
117
Divers
95
Divers
212
648
1 221
778
1 998