sensoriel récepteur s.n.p. s.n.c. effecteur moteur · récepteur effecteur s.n.p. s.n.c....

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6.1.3 description fonctionnelle sensitif / afférent moteur / efférent sensoriel moteur récepteur effecteur S.N.C. S.N.P.

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  • 6.1.3 description fonctionnelle

    sensitif / afférent

    moteur / efférent

    sensoriel

    moteur

    récepteur

    effecteur

    S.N.C. S.N.P.

  • ❶ réception & transmission d’un signal

    ❷ traitement du signal

    gestion physiologique

    gestion élaborée

    ❸ engendrera une réponse consciente ou non

  • 6.1.3.1. Modalités de mise en jeu :

    a) Mise en jeu directe :

    Le centre nerveux intégrateur qui envoie l’influx moteur est directement sensible au stimulus. Ex : le bulbe rachidien perçoit une baisse de pH dans le L.C.R. (formation d’acide carbonique due à l’accumulation de CO2) et stimule les muscles respiratoires.

    Bulbe rachidien

  • b) Mise en jeu réflexe :

    Lorsque le centre nerveux n’est pas directement sensible au stimulus (nécessité d’un récepteur sensoriel).

    Arc réflexe : stimulus // récepteur → neurone sensitif (centripète) → centre nerveux intégrateur → neurone moteur (centrifuge) → effecteur // réponse

    Les différents réflexes : somatiques proprioceptifs (posture) (muscles) extéroceptifs (peau) viscéraux / autonomes / intéroceptifs

  • Ex: réflexe extéroceptif, au moins 1 interneurone, donc polysynaptique

    En plus de l’arc réflexe, d’autres neurones permettent : - inhibition du motoneurone du muscle antagoniste - innervations complémentaires pour coordonner les mouvements - conduction du signal au cerveau (conscientisation, modération…)

    neurone sensitif (cellule en T)

    motoneurone

    interneurone +

    +

    +

  • c) Mise en jeu par associations intercentrales :

    Le centre nerveux recevant l’information et celui envoyant la commande motrice sont différents.

    Ex : une odeur déclenche la salivation

    Certaines associations sont innées. D’autres sont créées par l’expérience : « réflexes conditionnés ».

    Ex : mise en association du centre auditif et du centre commandant la salivation (b. rachidien) chez le chien de Pavlov

    Les réflexes conditionnés : - sont fragiles et améliorables (base de l’apprentissage) - libèrent le cerveau et facilitent le fonctionnement de l’organisme - nécessitent l’intégrité du cortex

  • d) Mise en jeu volontaire :

    Les commandes partent de l’aire motrice (lobes frontaux) et de l’aire d’association psychomotrice située en amont.

    L’aire motrice est commune à tous les individus, l’aire psychomotrice est développée par l’apprentissage.

    aire motrice

    aire psychomotrice

  • S.N.C. Régulation Intégration

    S.N.P.

    voie sensitive (afférente)

    voie motrice (efférente)

    fibres somatiques & viscérales viscérales somatiques

    fibres

    (ortho)sympathique

    parasympathique « urgence »

    « routine »

    6.1.3.2. Organisation anatomique :

  • Préalable : perception des stimuli, exemple de l’odorat

    (http://www.olfaction.cnrs.fr/)

    Épithélium olfactif = 5 cm² (chien : 200 cm²) neurone

    cellule de soutien (mucus) cellule souche (renouvellement = 60 jours)

    bulbe olfactif

    http://www.olfaction.cnrs.fr/?q=accueilhttp://www.olfaction.cnrs.fr/?q=accueil

  • bulbe olfactif : intégration des stimuli (différentes odeurs) inhibition (GABA) / saturation

    Préalable : perception des stimuli, exemple de l’odorat

  • ions = dépolarisation molécule odorante

    Humain : environ 400 gènes fonctionnels / récepteurs olfactifs différents (souris = 3x+)

    récepteur olfactif (protéine)

    canal ionique (protéine)

    milieu extérieur (cavité nasale)

    Préalable : perception des stimuli, exemple de l’odorat

  • exemple des nerfs crâniens :

  • parasympathique (ortho)sympathique

    crânio-sacré

    thoraco-lombaire

    synapse / ganglion à proximité de l’organe

    ganglions alignés

  • S.N. somatique

    S.N. autonome

    symp.

    para.

    acétylcholine (Ach)

    Ach

    noradrénaline

    hormones

    +

    +/-

    S.N.C. effecteur

    Remarquez l’ambiguïté de la distinction neuromédiateur/hormone dans le cas de la noradrénaline.

    acétylcholine

    Ach

    Ach

    Voies motrices :

  • sensitif / afférent

    moteur / efférent

    face dorsale

    face ventrale

    propagation verticale des influx :

    ascendant

    descendant

    Rachis :

  • Tronc cérébral (lien moelle/thalamus) : contrôle éveil / sommeil / gestion de l’ensemble des stimuli (formation réticulaire) contrôle respiration, rythme cardiaque, vasomotricité (bulbe rachidien)

    Cervelet : coordination des mouvements lobe antérieur : tronc & ceintures lobe postérieur : membres

    Noyaux gris centraux (relais tronc/cortex) : fonctions assez mal connues : régulation motrice, mémoire, cognition, régulation de l’homéostasie…

    Encéphale :

  • Hypothalamus : régulation neuro-hormonale

    Système limbique : émotion / comportement

  • Cortex :

    perception, communication, mémorisation, compréhension, jugement, mouvements volontaires…

    aires sensitives : perceptions sensorielles aires motrices : motricité volontaire aires associatives : intégration des informations sensorielles pour élaborer une commande motrice (les plus complexes)

    latéralisation : hémisphère gauche = mémoire de travail, parole, langage, calcul… hémisphère droit = mémoire à long terme, spatialisation…

    Les fibres nerveuses (sensorielles & motrices) se croisent dans le S.N.C.

    Hémisphère gauche : relié au côté droit du corps (& inversement)

  • motricité primaire sensibilité générale (aire somesthésique)

    audition

    vision parole

    olfaction

    lecture

    langage aire associative somesthésique

    cortex préfrontal : cognition personnalité

    motricité & sensibilité du corps :

  • réflexe mon estomac se vide…

    intégration viscérale mon corps se met en veilleuse…

    sentiment j’ai faim, je suis fatigué…

    action volontaire je regarde ma montre…

    12h15’…

  • 6.1.3.3. Remarque : les principaux neuromédiateurs du S.N.C. et l’effet des psychotropes

    Acétylcholine : récepteurs « cholinergiques » : nicotiniques (action directe) ou muscariniques (action indirecte) excitateur ou inhibiteur

    Acide gamma-aminobutyrique : action directe inhibitrice principal neurotransmetteur inhibiteur de l’encéphale

    Glutamate : action directe (ionotrope) excitatrice principal neurotransmetteur excitateur de l’encéphale

  • Noradrénaline : action indirecte excitatrice ou inhibitrice essentiellement dans le tronc cérébral

    Dopamine : action indirecte excitatrice ou inhibitrice (récept. dopaminergiques) mésencéphale précurseur de la (nor)adrénaline (neurohormone hypothalamique)

  • Sérotonine : action directe (ionotrope) excitatrice, action indirecte (métabotrope) excitatrice ou inhibitrice

    Glycine : action indirecte inhibitrice (moelle épinière)

  • dopamine glutamate autre

    cocaïne : bloque le recyclage de la dopamine

    opiacées (ex : héroïne) : bloque la libération de

    neuromédiateurs inhibiteurs

    nicotine : stimule le neurone dopaminergique

    aire tegmentale ventrale : « stimuli »

    noyau accumbens : « plaisir »

  • gamma hydroxybutyrate GHB anesthésiant, stupéfiant depuis 1999 (« drogue des violeurs ») action sur le thalamus : somnolence, amnésie, perte de volonté…