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Séquence 6
YVAIN OU LE CHEVALIER AU LION
de Chrétien de Troyes
Séance 1 : Le roman de chevalerie, d’une tradition orale à l’écrit
Activité 1 : Observation d’un manuscrit
Consigne : Qui produit ce genre d’écrit ?
À qui profite ce manuscrit ?
https://www.lumni.fr/article/les-moines-copistes-du-moyen-age#containerType=folder&containerSlug=histoire-de-l-ecriture
Une tradition orale
Troubadours et trouvères circulent dans les cours des seigneurs.
Les romans étaient d’abord formés de vers qui permettaient la rime (mémorisation)
Ils louent les valeurs des chevaliers.
Vers l’écrit
Vers l’écrit• Le latin langue officielle et littéraire.Langue maitrisée par une élite (moines, prêtres, nobles).
• Au XIIe siècle, les bourgeois veulent posséder les livres. Les manuscrits deviennent plus nombreux, et on écrit en langue romane
L’origine du mot « Roman »
ROBERT WACE : Poète anglo-normand à la cour d’Aliénor d’Aquitaine
Roman de BrutCe texte est en langue ROMANE, d’où l’origine du mot Roman
Activité 2 : L’oralité dans le roman Yvain Consigne : Relevez ce qui rappelle cette tradition orale dans le début du roman
Séquence 6
YVAIN OU LE CHEVALIER AU LION
de Chrétien de Troyes
Questionnement : Comment Yvain incarne-t-il l’idéal chevaleresque du Moyen Âge ?
TRACE ÉCRITE
Séance 1 : Le roman de chevalerie, d’une tradition orale
à l’écrit
À l’origine, une légende orale
À l’origine, les légendes sont transmises de
manière orale par les troubadours (au sud) et les
trouvères (au nord) qui circulent dans les cours
pour chanter les récits. Progressivement, ces
récits oraux ont été écrits par des auteurs
comme Chrétien de Troyes puis recopiés par des
moines copistes dont il nous reste des
manuscrits.
L’origine du mot « roman »
Le mot « roman » provient du fait que le premier roman popularisé ait été écrit
en langue populaire : le roman. Cela afin de toucher un public plus large que la
seule élite qui parlait latin.
Les romans : des ouvrages destinés aux riches
C’est par les manuscrits copiés par les moines copistes que la culture légendaire
arthurienne nous est parvenue.
Ces livres étaient commandés à l’origine par de riches personnages qui
voulaient ainsi exposer leur richesse et leur connaissance de la littérature. Le
travail d’enluminure sur certains manuscrits témoignent ainsi de la richesse de
ces objets. Le travail de copie était une tâche aussi très pénible qui demandait
de longues heures de travail aux moines que seuls les riches pouvaient rétribuer.