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DINGUE DES DIABLES ! N°5 MAGAZINE GRATUIT MARDI 10 SEPTEMBRE 2013 POSTER STEVEN DEFOUR ENGOUEMENT EN BELGIQUE 7 PAGES PHOTOS BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS UNE SEMAINE AVEC LES HÉROS Au cœur des Diables N° spécial

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RED 10 septembre 2013

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DINGUE DES DIABLES !

N° 5MAGAZINE GRATUITMARDI 10 SEPTEMBRE 2013

POSTERSTEVENDEFOUR

ENGOUEMENTEN BELGIQUE

7 PAGESPHOTOS

BELGACOM,SPONSOR

DES DIABLESDEPUIS 20 ANS

UNESEMAINEAVEC LES

HÉROS

Au cœur des

DiablesN° spécial

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LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

SAMEDI 7 SEPTEMBREMuscles from BrusselsPlutôt que d’enfoncer lessiens, la presse écossaise meten avant la performance desDiables, rebaptisés par le Scot-tish Sun “Muscles from Brus-sels”. Roi des bons mots, Gor-don Strachan s’interroge :“Que peut on faire génétique-ment pour avoir une générationcomme les Belges ? La Belgiqueest l’une des meilleures équipesinternationales que j’ai jamaisvues ou affrontées. Cela faisaitmal de se prendre tellement degifles.” Il n’y a plus qu’à espérerque la boîte à claques soit en-core de sortie en Croatie…

6Jeudi, les Diables seront au

pire sixièmes au classement Fifa. Un record de plus pour la bande à Wilmots qui peut même espérer être tête de série pour le tirage au sort

de la phase de groupesdu Mondial…

“BravoMarouane !Uncompatriotequi va bien,çame rendheureux.Maisattention,je peux êtreun voisinbruyant !”

Vincent Kompanyfélicite Fellaini de passeràManchester United,le grand rival de City

PENDANT CE TEMPS­LÀ,AU BRÉSIL…

SANTOS TIENT DÉJÀSON NOUVEAU

NEYMAR

Santos s’est bien rempli les poches cet été en vendant

Neymar au Barça. Et le club de São Paulo n’a pas pleuré sa star longtemps, puisqu’il

lui a déjà trouvé un successeur ! Il s’appelle Neilton, a 19 ans et la

ressemblance avec Neymar est frappante. Même crête mais surtout même style, même dribbles et mêmes

accélérations. Santos tient une nouvelle pépite et au

Brésil, le talent se paie. Les négociations sont ardues

avec l’entourage du joueur pour déjà lui offrir un

nouveau contrat. Bien sûr,il va resigner. Mais Santos

devra mettre un bon paquet de reais sur la table.

Pas grave : ils finiront bien par rentabiliser

leur investissementen le vendant bien cher

en Europe…

Ü LE CAIPIRINHA

J – 275

SAN

TO

S

Ü ÉDITO BenoîtDelhauteur

LADÉFENSEDEWILMOTS

Après unmatch des Diables en déplacement, lesjournalistes belges ont une habitude : se retrouverau bar de l’hôtel pour débriefer le match, comme ondit. Qui a été bon ? Qui a étémauvais ?Wilmots a-t-il fait les bons choix ?S’il n’y avait pas unanimité sur la prestation de De-four – nous, nous l’avons trouvé bon –, personne n’atrouvé à redire sur le onze choisi par le sélection-neur, ni sur ses changements. Durant cette campa-gne,Wilmots a plusieurs fois fait des choix aussisurprenants que payants. La décision de poster AxelWitsel au poste de numéro six était un vrai de coupdemaître.Pourtant, certains observateurs ne sont pas encoretotalement convaincus parWilmots. Lors du dé-brief des journaleux, entre deux pints, une questionest arrivée sur le tapis : avec ces joueurs-là, les sé-lectionneurs précédents auraient-ils fait aussi bien ?Anthuenis ? Peut-être que oui. Vandereycken ? non.Advocaat ? Sans doute. Leekens ? Difficile à dire. Po-ser la question, c’est un peu diminuer lesmérites deWilmots ? Sa griffe, on la voit essentiellement dansla rigueur défensive. Sous l’ère deMonsieur 90 %,les bévues des arrières étaient communes. Durantcette campagne, elles ont été très rares.Donc, oui, ça ne fait pas de doute: il faut prolongerMarcWilmots. Nous sommes simplement un peuplus sceptiques sur le timing des négociations et dunouveau contrat. Pourquoi est-il si urgent de faireprolonger le coach ? L’Union belge craint peut-êtrequ’après la qualification, son nouveau statut de hé-ros national ne le rende encore plus cher…

2 La semaine diabolique y DeWilmots auxsupporters, retour sur l’actu brûlante des Diables.

4 Reportage De Bruxelles à Glasgow,six jours dans les pas des Diables Rouges.

12 Événement Retrouvez les plus belles photos dessoirées de la retransmission dumatch sur écrangéant à Mons, Charleroi, Liège et Namur.

+ Posters Steven Defour et les héros de Hampden.

BEL

GA

NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardRédacteur en chef Ralph VankrinkelveldtResponsable du magazine Benoît DelhauteurResponsable rédaction sportive Philippe LacourtMise en pages IPM Press PrintDirection, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70. Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55.Fax > (02) 744.45.55.E-mail > [email protected] Internet > www.dh.beCrédits Une BelgaMagazine gratuit avec la DH du 10 septembre 2013. Ne peut être vendu séparément.

SOM

MAI

RE

4 D

LE TWEET“Quelmatch !Quelle

équipe !Quels supporters!J’ai regardé lematchde laBelgique ce soir.Quelgroupe talentueuxde

jeunes joueurs ils ont! Cen’est jamais facile debattrel’Écosse chez elle. SurtoutsansKompanyetHazard”Joey Barton, le rugueuxmédian anglais tombé

sous le charme des Diables

MARDI 3 SEPTEMBREWilmots débarque sur TwitterBelge le plus suivi sur Twitter, Eden Hazard a servi deprofesseur de luxe à Marc Wilmots qui va lui aussi semettre aux gazouillis. Pourquoi faire au juste ?“Quand on dira des bêtises sur mes joueurs oumonéquipe, je pourrai directement rectifier et dire la vérité.Cela permettra aussi aux supporters deme parler. Onsélectionnera les bonnes questions et j’y répondrai.Vous avez vu comme je deviens moderne ?” Plus de3.000 personnes le suivent déjà…

LUNDI 2 SEPTEMBREQuand Mirallas séquestre Lukaku

Même s’il lui rend une bonne vingtaine de centimètres etau moins autant de kilos, Kevin Mirallas est capable desortir vainqueur d’un rapport de force avec Romelu Lu-kaku pour le convaincre de le rejoindre à Everton.“Une fois que j’ai appris qu’il y avait des contacts entre Ever-ton et Romelu, je me suis mis au travail. Je l’ai rejoint dans sachambre d’hôtel et ne l’ai pas quitté avant qu’il signe”, lancele Liégeois aussi efficace devant le but qu’habile en négo-ciations.

JEUDI 5 SEPTEMBRELes Diablotins en imposent aussiLe jour où Gordon Strachan s’extasie devant les Diables, déclarant enconférence de presse “qu’autant de talents ensemble dans une équipe,cela n’arrive qu’une fois dans une vie”, les Diablotins démontrent que lesélectionneur écossais se trompe. En Italie, les hommes de Johan Wa-lem s’imposent 3-1 avec un doublé de Yannick Ferreira Carrasco, éga-lement passeur décisif pour Junior Malanda.

BEL

GA

DIMANCHE 8 SEPTEMBREÀ 4.000 en Croatie ?Ils étaient plus de 8.000 en Écosse,combien seront-ils en Croatie ?La Fédération belge a demandéà son homologue 4.000 billets.Plus de 1.000 ont déjà été vendus.Un nouvel exode se prépare…

PHO

TO

NEW

S

MERCREDI4 SEPTEMBRELe Grand Jojo à Glasgow

De nombreux supporters belges sont déjà présentsdans la capitale écossaise. Au point que dans undisco bar, on a pu y entendre… le Grand Jojo. Pas enpersonne, mais via un DJ sans doute bien rencardé.“E Viva Mexico, enlevez les sombrerooooos.” Voilàqui fait assez décalé dans le froid pinçant de Glas-gow.

VENDREDI6 SEPTEMBREWilmots n’a pas le cigareLa drache nationale ressemble à une simple on-dée à côté de ce qui tombe sur Glasgow durantle match. Mais Marc Wilmots est imperméable.Même une fois la victoire en poche, il refuse deparader. “On fumera un gros cigare en cas dequalification, mais ce n’est pas pour maintenant.”Mais il n’y a pas de fumée sans feu…

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LA SEMAINE DIABOLIQUE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

2 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 3

6Jeudi, les Diables seront au

pire sixièmes au classement Fifa. Un record de plus pour la bande à Wilmots qui peut même espérer être tête de série pour le tirage au sort

de la phase de groupesdu Mondial…

“BravoMarouane !Uncompatriotequi va bien,çame rendheureux.Maisattention,je peux êtreun voisinbruyant !”

Vincent Kompanyfélicite Fellaini de passeràManchester United,le grand rival de City

PENDANT CE TEMPS­LÀ,AU BRÉSIL…

SANTOS TIENT DÉJÀSON NOUVEAU

NEYMAR

Santos s’est bien rempli les poches cet été en vendant

Neymar au Barça. Et le club de São Paulo n’a pas pleuré sa star longtemps, puisqu’il

lui a déjà trouvé un successeur ! Il s’appelle Neilton, a 19 ans et la

ressemblance avec Neymar est frappante. Même crête mais surtout même style, même dribbles et mêmes

accélérations. Santos tient une nouvelle pépite et au

Brésil, le talent se paie. Les négociations sont ardues

avec l’entourage du joueur pour déjà lui offrir un

nouveau contrat. Bien sûr,il va resigner. Mais Santos

devra mettre un bon paquet de reais sur la table.

Pas grave : ils finiront bien par rentabiliser

leur investissementen le vendant bien cher

en Europe…

Ü LE CAIPIRINHA

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LE TWEET“Quelmatch !Quelle

équipe !Quels supporters!J’ai regardé lematchde laBelgique ce soir.Quelgroupe talentueuxde

jeunes joueurs ils ont! Cen’est jamais facile debattrel’Écosse chez elle. SurtoutsansKompanyetHazard”Joey Barton, le rugueuxmédian anglais tombé

sous le charme des Diables

MARDI 3 SEPTEMBREWilmots débarque sur TwitterBelge le plus suivi sur Twitter, Eden Hazard a servi deprofesseur de luxe à Marc Wilmots qui va lui aussi semettre aux gazouillis. Pourquoi faire au juste ?“Quand on dira des bêtises sur mes joueurs oumonéquipe, je pourrai directement rectifier et dire la vérité.Cela permettra aussi aux supporters deme parler. Onsélectionnera les bonnes questions et j’y répondrai.Vous avez vu comme je deviens moderne ?” Plus de3.000 personnes le suivent déjà…

JEUDI 5 SEPTEMBRELes Diablotins en imposent aussiLe jour où Gordon Strachan s’extasie devant les Diables, déclarant enconférence de presse “qu’autant de talents ensemble dans une équipe,cela n’arrive qu’une fois dans une vie”, les Diablotins démontrent que lesélectionneur écossais se trompe. En Italie, les hommes de Johan Wa-lem s’imposent 3-1 avec un doublé de Yannick Ferreira Carrasco, éga-lement passeur décisif pour Junior Malanda.

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DIMANCHE 8 SEPTEMBREÀ 4.000 en Croatie ?Ils étaient plus de 8.000 en Écosse,combien seront-ils en Croatie ?La Fédération belge a demandéà son homologue 4.000 billets.Plus de 1.000 ont déjà été vendus.Un nouvel exode se prépare…

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Six jourssur la routedu BrésilCARNETDEBORD

Vendredi dernier, les Diables ont fait un pas de géant versle Brésil. Une fois encore, la réussite a été au rendez­vous.Mais ce n’est pas qu’une question de talent. Il y a aussi l’étatd’esprit. C’est peut­être un cliché mais oui, ces joueursforment une vraie bande de potes, à qui tout semble réussir.Pendant cette semaine capitale pour le football belge, nousnous sommes plongés dans le quotidien de la sélection.Le temps de mieux comprendre les liens qui unissent lesDiables et, aussi, la structure hyper professionnelle qui lesentoure. Ils sont peut­être gâtés, mais ils nous le rendentbien…

À BRUXELLES ET ENVOYÉS SPÉCIAUX À GLASGOWCHRISTOPHE FRANKEN, BENOÎT DELHAUTEUR ET YVES TAILDEMAN

AFP

Lundi02/09/2013

C’est le jour du grand rassemblement.Pas facile d’être à l’heure.Pour certains, il faudra déjàêtre à l’aéroport à 6h du mat…

C’est le jour de rassemblement desDiables. Les joueurs arrivent des qua-tre coins de l’Europe pour rejoindrel’hôtel Crowne Plaza de Diegem, à un

jet de ballon de l’aéroport de Zaventem. PourNicolas Cornu, teammanager, c’est toujoursunmoment stressant. “J’ai réglé tous les vols àl’avance, mais je suis toujours content de les voirdébarquer”, sourit-il. “Ils débarquent au compte-gouttes. Un bus de l’hôtel va les chercher à la sor-tie de l’aéroport et les amène.”

Seul un joueurmanque à l’appel lundi : Ma-rouane Fellaini obtient une journée de congépour régler son transfert àManchester Uni-ted. “On a donc dû annuler le billet d’avion. Heu-reusement, c’est Manchester qui s’est occupé dele rapatrier le lendemain, comme promis au sé-lectionneur. Il avait le droit de reprendre le vol de10h au départ deManchester, mais son club l’amis dans celui de 7h40 dumatin !”

Nicolas Cornu est souvent en contact avecles joueurs une fois queMarcWilmots a dé-voilé sa sélection. “Je les appelle pour connaîtreleur programme duweek-end. De là, je regardeles vols disponibles et je leur propose plusieurspossibilités. Le pire, c’est quand ils jouent le di-manche. Cela laisse peu de temps pour revenir enBelgique.”

Les plus compliqués à rapatrier sont lesjoueurs du Zenit. “Il faut toujours faire une es-cale en venant de Saint-Pétersbourg. Cela obligeAxel Witsel et Nicolas Lombaerts à partir très tôtle matin. Heureusement, ils prennent parfois lejet privé du club. Plus étonnamment, ce n’est passimple de revenir de Porto non plus. Steven De-four doit aussi faire une escale.”

Au retour, c’est lamême rengaine qui re-prendra. “La contrainte supplémentaire pour leretour, c’est que les clubs sont très exigeants. Siun entraîneur dit :Mon joueur doit être de re-tour à telle heure, il vaut mieux respecter sa vo-lonté. Et quand il y a une blessure, comme pourJan Vertonghen avant le match amical contre laFrance en août dernier, on le fait rentrer dans sonclub dès que possible. L’habitude est là mainte-nant. La confiance aussi. Tout se passe assezbien.”

Même avec Chelsea qui, en plus d’être poin-tilleux sur les horaires, suit en ce début de se-maine de très près l’évolution de la blessured’EdenHazard.l

x Eden Hazard arrive à l’hôtelpour le rendez-vous de la sélection.Il ne manquera qu’un Diable au rendez-vous :Marouane Fellaini. (PHOTONEWS)

DES DIABLESET DES PINTESLundi, plusieurs Diables sont allés tournerla vidéo de récompense pour le sixième défides Diables. Le but : surprendre des suppor-ters qui avaient participé à l’action en dé-barquant chez eux ! Le résultat était amu-sant, tant pour les fans que pour lesjoueurs.Pendant que Chadli et Hazard rendent visi-te à une famille, notamment pour y faire lavaisselle, Mignolet et Lukaku débarquentdans un café de Sint-Pieters-Leeuw. Ils fontla causette avec quelques piliers de comp-toir et servent même quelques bières. Nitrop de mousse, ni trop peu : Mignolet estdoué. “Pas tropmal, hein ? Qui en reprendune ?” Le jour où les Diables et Liverpool se-ront loin derrière lui, Simon pourra toujoursouvrir un café… l M

OZK

ITO

De haut(s)vol(s)

REPORTAGE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

4 I I la dernière heure - les sports la dernière heure - les sports I I 5

REPORTAGE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

la dernière heure - les sports I I 5

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Lundi02/09/2013

C’est le jour du grand rassemblement.Pas facile d’être à l’heure.Pour certains, il faudra déjàêtre à l’aéroport à 6h du mat…

C’est le jour de rassemblement desDiables. Les joueurs arrivent des qua-tre coins de l’Europe pour rejoindrel’hôtel Crowne Plaza de Diegem, à un

jet de ballon de l’aéroport de Zaventem. PourNicolas Cornu, teammanager, c’est toujoursunmoment stressant. “J’ai réglé tous les vols àl’avance, mais je suis toujours content de les voirdébarquer”, sourit-il. “Ils débarquent au compte-gouttes. Un bus de l’hôtel va les chercher à la sor-tie de l’aéroport et les amène.”

Seul un joueurmanque à l’appel lundi : Ma-rouane Fellaini obtient une journée de congépour régler son transfert àManchester Uni-ted. “On a donc dû annuler le billet d’avion. Heu-reusement, c’est Manchester qui s’est occupé dele rapatrier le lendemain, comme promis au sé-lectionneur. Il avait le droit de reprendre le vol de10h au départ deManchester, mais son club l’amis dans celui de 7h40 dumatin !”

Nicolas Cornu est souvent en contact avecles joueurs une fois queMarcWilmots a dé-voilé sa sélection. “Je les appelle pour connaîtreleur programme duweek-end. De là, je regardeles vols disponibles et je leur propose plusieurspossibilités. Le pire, c’est quand ils jouent le di-manche. Cela laisse peu de temps pour revenir enBelgique.”

Les plus compliqués à rapatrier sont lesjoueurs du Zenit. “Il faut toujours faire une es-cale en venant de Saint-Pétersbourg. Cela obligeAxel Witsel et Nicolas Lombaerts à partir très tôtle matin. Heureusement, ils prennent parfois lejet privé du club. Plus étonnamment, ce n’est passimple de revenir de Porto non plus. Steven De-four doit aussi faire une escale.”

Au retour, c’est lamême rengaine qui re-prendra. “La contrainte supplémentaire pour leretour, c’est que les clubs sont très exigeants. Siun entraîneur dit :Mon joueur doit être de re-tour à telle heure, il vaut mieux respecter sa vo-lonté. Et quand il y a une blessure, comme pourJan Vertonghen avant le match amical contre laFrance en août dernier, on le fait rentrer dans sonclub dès que possible. L’habitude est là mainte-nant. La confiance aussi. Tout se passe assezbien.”

Même avec Chelsea qui, en plus d’être poin-tilleux sur les horaires, suit en ce début de se-maine de très près l’évolution de la blessured’EdenHazard.l

x Eden Hazard arrive à l’hôtelpour le rendez-vous de la sélection.Il ne manquera qu’un Diable au rendez-vous :Marouane Fellaini. (PHOTONEWS)

DES DIABLESET DES PINTESLundi, plusieurs Diables sont allés tournerla vidéo de récompense pour le sixième défides Diables. Le but : surprendre des suppor-ters qui avaient participé à l’action en dé-barquant chez eux ! Le résultat était amu-sant, tant pour les fans que pour lesjoueurs.Pendant que Chadli et Hazard rendent visi-te à une famille, notamment pour y faire lavaisselle, Mignolet et Lukaku débarquentdans un café de Sint-Pieters-Leeuw. Ils fontla causette avec quelques piliers de comp-toir et servent même quelques bières. Nitrop de mousse, ni trop peu : Mignolet estdoué. “Pas tropmal, hein ? Qui en reprendune ?” Le jour où les Diables et Liverpool se-ront loin derrière lui, Simon pourra toujoursouvrir un café… l M

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REPORTAGE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

la dernière heure - les sports I I 5

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Looking forMarouaneAu petit déj, les Diables ne parlent que d’une chose :le transfert de Fellaini à Manchester United,acté la veille à la dernière minute du mercato.La presse est elle aussi en émoi…

Jour 2 chez les Diables. Marouane Fellaini a signé àManchester Uni-ted la veille, à… 23h59. C’est un événement et au petit déjeuner, lesjoueurs ne parlent que de ça.

“On a suivi ça comme on pouvait à distance depuis notre chambred’hôtel”, expliquent-ils. Ils sont tous impatients de le revoir, mais le

milieu de terrain dort après avoir passé une nuit blanche. Il n’a pascroisé ses équipiers à l’hôtel lematin. Il ne les verraque l’après-midi et recueillera de nombreuses félici-tations.

La presse aurait aussi aimé croiser le nouveau dou-ble Red Devil. Plusieurs journalistesmettent la pres-sion à Stefaan Van Loock, le responsable de la com-munication. “Demande àWilmots si on peut le voir àl’hôtel l’après-midi quand il est réveillé”, propose unscribouillard francophone. “Tu te rends bien comptequ’on doit avoir ses impressions”, ajoute un plumitifnéerlandophone. Stefaan Van Loock n’auramêmepas le temps de poser la question au sélectionneur :MarcWilmotsmet fin aux espoirs des journalistes enconférence de presse juste après l’entraînementma-tinal. “Voir Marouane aujourd’hui ? Ça, c’est non. Parcontre, je vous promets que je vais tout faire pour qu’ilvienne vous parler mercredi, même s’il est fatigué.” Le

coach fédéral a tenu parole : Marouane Fellaini serabien là le lendemain pour répondre aux nombreuses questions.

En attendant leMancunien, la presse belge cuisine tousses équipiers sur ce transfert. Et elle parviendra à bienfaire rigoler Sébastien Pocognoli. Alors qu’il ré-pondait aux questions, il s’est arrêté en en-tendant la sonnerie bruyante d’un GSMreproduisant un tube d’Eminen. “C’estqui ?”, interroge-t-il en regardant lesjournalistes les plus jeunes avant dese rendre compte que c’est le doyende le presse écrite néerlandophonequi recevait cet appel. “Toi t’écoutesEminen ?” semarre le défenseurd’Hanovre.l

x Pas d’entraînement aujourd’huipour Marouane, la star du jour,qui a des arguments très valablespour expliquer ses petits yeux… (BELGA)

LA FOLLE NUIT DE FELLAINILundi soir: le sprint a commen-cé. Il ne reste plus que quelquesheures avant la clôture du mer-cato. Pour Lukaku, tout s’accé-lère après l’entraînement desDiables. C’est depuis son hôtelqu’il suit le feuilleton de sontransfert, sans presque jamaisquitter son téléphone. Car WestBromwich, son ancien club, faitle forcing. Mais ce sera bienEverton. La soirée est folle.Mais pas autant que pour Ma-rouane Fellaini, qui a disputé unvéritable contre-la-montre,dont voici les étapes.21h00 > Marouane quitteFinch Farm, le centre d’entraî-nement d’Everton. Il vient d’ypasser une heure. C’est letemps qui a été nécessaire pourfaire entendre raison à son ma-nager, Roberto Martinez, et àses dirigeants. Les discussionsont été vives, mais le Diable agagné son bras de fer… nonsans avoir abandonné de nom-breuses primes au passage.23h30 > Fellaini reçoit le coupde fil qu’il attendait depuis silongtemps. Les deux clubs ontenfin un accord sur la somme, à32 millions d’euros. Mainte-nant, c’est une autre épreuve

qui commence. Il faut que tousles documents soient signéspar les trois parties et envoyésà temps à la Fédération anglai-se. Le Diable le fait à distance.23h59 > Ouf ! Tout est réglé. Àune minute près, le transfertcapotait. Heureux comme ungamin, il doit maintenant serendre à Carrington, le centred’entraînement et QG deManU,qui n’est qu’à quelques kilomè-tres de son domicile. Marouanevit en effet depuis l’an dernier àManchester.03h00 > Le néo-Red Devil faitsa première interview, pour latélévision du club. Il fait les pho-tos d’usage avec David Moyeset son nouveau maillot, puis filevers l’hôpital pour passer lestests médicaux. Ceux-ci durentdeux bonnes heures.05h15 > Marouane quitte l’hô-pital et repasse en vitesse chezlui pour faire ses bagages et fileà l’aéroport, où il doit prendrele vol programmé à 7h40. Il arri-ve à le prendre, mais il s’en estfallu de peu.09h30 > Fellaini arrive à l’hôteldes Diables, le Crown Plaza àDiegem. Il est temps de dormirun peu… l

L’ombre de JF GilletParfois, les journées sont longues pour les Diables.C’est dans ces moments­là que l’absence de certainsse fait presque pesante…

La veille du départ pour Glasgow était une très longue journée.La raison ? L’entraînement n’a lieu qu’à 17 h. La séance dumatinn’a pas pu avoir lieu. Le stade Roi Baudouin n’était en effet paslibre : les préparations duMémorial Ivo Van Damme s’y te-

naient. Et à Anderlecht, John van den Brom avait déjà fixé son entraîne-ment enmatinée...

Que fait un Diable pour tuer le temps ? Ne pas se lever trop tôt. SousWilmots, l’heure du petit-déjeuner est variable. Et puisqu’il n’y a pas dedépart à l’entraînement, certains joueurs restent plus longtemps au lit.Les spécialistes ne cessent de le dire : la récupération et le repos sontcruciaux pour un sportif.

Mais ne pas bouger pendant toute une journée, c’est impossiblepour unDiable Rouge. Chacun d’eux, ou presque, travaille en salle demusculation, sans trop forcer. Le plus fervent de la bande s’appelleTimmy Simons. Il profite de chaquemoment de temps libre pour fairede la course à pied.

À 13 h, le repas est au programme. Comme toujours, Flamands etfrancophones sontmélangés. Cela fait longtemps qu’il n’y a plus declan, ni de communautarisme, chez les Diables. Zakaria Bakkali com-mence à se sentir vraiment à l’aise au sein du groupe. Mais un hommemanque fortement aux autres: Jean-François Gillet.

COUVRE­ FEU À 23H30Il est absent à cause de la lourde suspension (43mois) infligée par la

Fédération italienne. Gillet était celui qui, plus que les autres, mettaitde l’ambiance dans le groupe. Avec son grand pote Laurent Ciman, ilmultipliait les blagues. Plusieurs joueurs lui envoient régulièrementunmessage. Casteels est un remplaçant très valable sur le terrain,maisen dehors, l’absence de Gillet faitmal. Même Ciman semble plus silen-cieux que d’habitude.

Après le repas, une sieste est aumenu. Puis, à 16h25,le car part vers Neerpede. Sur le Ring, quelques bou-chons et donc un léger retard. À 16h55, la famille desDiables arrive au centre d’entraînement d’Ander-lecht. Hazard, Chadli, Vertonghen etWitsel s’entraî-nent,mais les trois premiers ont encoremal. Ils sont incertains pour lematch en Écosse. Les autres s’amusent dans le soleil. Les belles actionsse succèdent. Lukaku etMertens réalisent de jolis rétros.

20 h. Les Diables semettent tous à table pour leur dernier repas. Puisils passent chacun à leur tour chez le staffmédical pour lemassageobligatoire avant le sommeil. À 23h30, ils doivent être au lit. La longuejournée assezmonotone est terminée. Demain, ils partent enfin pourGlasgow.l

x C’est la veille du départ pour Glasgow. Marc Wilmots a-t-il senti un peu de lassitude au seinde son groupe en cette longue journée? Comme souvent, il prend la parole devant toutle monde pour mettre les choses au clair. Pendant l’entraînement, les joueurs se lâchent.Lukaku et Mertens régalent avec quelques très belles reprises acrobatiques.(PHOTONEWS)

Mercredi

04/09/2013

Mar

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L’ombre de JF GilletParfois, les journées sont longues pour les Diables.C’est dans ces moments­là que l’absence de certainsse fait presque pesante…

La veille du départ pour Glasgow était une très longue journée.La raison ? L’entraînement n’a lieu qu’à 17 h. La séance dumatinn’a pas pu avoir lieu. Le stade Roi Baudouin n’était en effet paslibre : les préparations duMémorial Ivo Van Damme s’y te-

naient. Et à Anderlecht, John van den Brom avait déjà fixé son entraîne-ment enmatinée...

Que fait un Diable pour tuer le temps ? Ne pas se lever trop tôt. SousWilmots, l’heure du petit-déjeuner est variable. Et puisqu’il n’y a pas dedépart à l’entraînement, certains joueurs restent plus longtemps au lit.Les spécialistes ne cessent de le dire : la récupération et le repos sontcruciaux pour un sportif.

Mais ne pas bouger pendant toute une journée, c’est impossiblepour unDiable Rouge. Chacun d’eux, ou presque, travaille en salle demusculation, sans trop forcer. Le plus fervent de la bande s’appelleTimmy Simons. Il profite de chaquemoment de temps libre pour fairede la course à pied.

À 13 h, le repas est au programme. Comme toujours, Flamands etfrancophones sontmélangés. Cela fait longtemps qu’il n’y a plus declan, ni de communautarisme, chez les Diables. Zakaria Bakkali com-mence à se sentir vraiment à l’aise au sein du groupe. Mais un hommemanque fortement aux autres: Jean-François Gillet.

COUVRE­ FEU À 23H30Il est absent à cause de la lourde suspension (43mois) infligée par la

Fédération italienne. Gillet était celui qui, plus que les autres, mettaitde l’ambiance dans le groupe. Avec son grand pote Laurent Ciman, ilmultipliait les blagues. Plusieurs joueurs lui envoient régulièrementunmessage. Casteels est un remplaçant très valable sur le terrain,maisen dehors, l’absence de Gillet faitmal. Même Ciman semble plus silen-cieux que d’habitude.

Après le repas, une sieste est aumenu. Puis, à 16h25,le car part vers Neerpede. Sur le Ring, quelques bou-chons et donc un léger retard. À 16h55, la famille desDiables arrive au centre d’entraînement d’Ander-lecht. Hazard, Chadli, Vertonghen etWitsel s’entraî-nent,mais les trois premiers ont encoremal. Ils sont incertains pour lematch en Écosse. Les autres s’amusent dans le soleil. Les belles actionsse succèdent. Lukaku etMertens réalisent de jolis rétros.

20 h. Les Diables semettent tous à table pour leur dernier repas. Puisils passent chacun à leur tour chez le staffmédical pour lemassageobligatoire avant le sommeil. À 23h30, ils doivent être au lit. La longuejournée assezmonotone est terminée. Demain, ils partent enfin pourGlasgow.l

x C’est la veille du départ pour Glasgow. Marc Wilmots a-t-il senti un peu de lassitude au seinde son groupe en cette longue journée? Comme souvent, il prend la parole devant toutle monde pour mettre les choses au clair. Pendant l’entraînement, les joueurs se lâchent.Lukaku et Mertens régalent avec quelques très belles reprises acrobatiques.(PHOTONEWS)

Mercredi

04/09/2013

REPORTAGE BELGACOM, SPONSOR DES DIABLES DEPUIS 20 ANS

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Le jour JAvec autant de qualités dans l’effectif, il y a forcémentdes frustrés quand Wilmots donne son équipe. Mais au pieddes Highlands, il ne pouvait y en avoir qu’onze…

Enfin, le jour J. Deux heures et demie avant le coup d’envoi, MarcWilmots s’adresse au groupe pour dévoiler le onze de base. For-cément, ça fait quelques frustrés. Le plus dégoûté, c’est KevinMirallas. En l’absence de Hazard, il s’attendait à être titularisé,

mais il devra une fois encore prendre place sur le banc.L’attaquant d’Everton est fâché. Très fâchémême. Il s’empresse d’ap-

peler sa femme et ses proches, qui parviennent un peu à le calmer. Da-niel Van Buyten intervient également auprès de celui qui l’appelle “songrand frère”. Il le fait revenir à la raison. Mirallas réussira à transformersa déception en énergie positive pourmarquer un superbe but en finde partie.

À l’heure des hymnes – la Brabançonne puis le retentissant Flowers ofScotland –, impossible de ne pas avoir la chair de poule dans les tribu-nes. Les joueurs semblentmoins pris par l’émotion. Peut-être ont-ilssimplement envie de jouer, et de bouger, pour oublier cette satanéedouche écossaise qui ne cesse de tomber.

On verra, pendant lematch, certains gestes qui ne trompent pas. Ilstraduisent la volonté et lamaturité des Diables. Defour, qui court aprèschaque ballon commeunmort de faim. Fellaini, qui parvient à tempé-rer son enthousiasme après sa jaune alors que la bataille fait rage dansl’entrejeu. Vertonghen, quimord sur sa chiquemalgré une cheville ànouveau très douloureuse. Et, bien sûr, MarcWilmots, trempé commeune soupe, qui ne cesse de replacer ses troupes par de grands gestes.

Ces attitudes, ajoutées au talent pur des Diables, suffisent pour s’im-poser à Glasgow. Avec lamanière. La fête peut commencer...l

LE PROGRAMME D’AVANT­MATCHDans cette campagne, le programme d’une journée de match esttoujours resté sensiblement le même. Tant que ça marche, pourquoien changer ? Voilà le détail de la journée des Diables vendredi;8-10h > L’heure du petit-déjeuner est libre, dans ce créneau de deuxheures. Cela donne une ambiance plutôt décontractée. Personne nedoit se presser de grand matin.11h > Les joueurs font tous ensemble une petite promenade, histoirede prendre un peu l’air. Elle est suivie d’un moment de temps libre.13h > Lunch collectif, suivi d’un moment de repos.17h > Collation puis séance de théorie. L’essentiel de celle-ci, quiconcerne l’adversaire, s’est déjà donné la veille, sur base d’images vi-déo. Le staff de Wilmots essaie toujours de limiter la durée à une de-mi-heure, pour garder l’attention des joueurs. Le jour du match, ils’agit plutôt de donner les dernières consignes, de motiver lesjoueurs et, bien sûr, de donner les noms des onze titulaires.18h > Départ vers le stade.l

x Sous une très désagréable douche écossaise,Fellaini et les Diables exultent après le but de Defour.Très enthousiastes, les Diables ont surtout été trèsintelligents dans leur gestion du match. Les gaminsont grandi. (PHOTONEWS)

Une tonne de matosC’est le grand départ, qui exige un gros effort logistique.Tout est prévu, même des chaussures de foot de rechangepour les distraits… À Glasgow, les Diables sont déjà très attendus

Enfin, le jour du départ ! 24 joueurs etpresque autant demembres du staffprennent l’avion pour la capitale écos-saise. Dans les bagages : 1,2 tonne de

matériel.Autant pour deux jours ? Eh! oui. Heureuse-

ment qu’il ne faut pas, comme dans les com-pagnies low cost, payer les bagages au poids !Les coffres contiennent surtout dumatérielmédical. Chaquemasseur, chaquemédecin,chaque kinésithérapeute transporte un coffreavec des propres outils de travail. Cinq tables

demassage ont ainsi fait levoyage.

Il y a, aussi, des équipe-ments assez encombrants.Pour chaque joueur, sixmaillots sont prévus : troisrouges et trois noirs, plusdes trainings et des ano-raks. Les Belges évolueronten rouge, avec des basnoirs. Également du voya-ge : unemachine de floca-ge, avec laquelle les numé-ros seront apposés sur lesmaillots. Le cuisinier, lui,est déjà sur place. Tous lesingrédients pour ses repas

ont été achetés sur place, enÉcosse. Ce n’est pas toujours le cas.

Les joueurs n’ont que leur propre petite vali-se à porter, ou plutôt à faire rouler. Ils ont choi-si eux-mêmes le type de chaussures avec le-quel ils joueront.Mais les responsables duma-tériel remplissent toujours un coffre avec deschaussures de réserve, au cas où l’un ou l’autrejoueur distrait aurait oublié les siennes.

Le voyage vers l’Écosse ne dure qu’une heu-re et demie. Arrivés sur place, ce sont surtoutles responsables dumatériel qui travaillent.Les joueurs, eux, sont soignés comme desprinces. Mais vu leur popularité, il est impos-sible qu’ils se promènent vers le car sans êtreinterpellés. Ils prennent le temps de donnerdes autographes et de poser pour des photos.Il y a déjà pasmal demonde pour les ac-cueillir à l’aéroport. Surtout des supportersbelges.

Comme le veut la tradition, MarcWilmotss’assied au premier rang du car, à côté du kinéLievenMaesschalck. Après un repas et unesieste auHilton, les Diables s’entraînent auScotlands National Stadium, plus communé-ment Hampden Park.

VERTONGHEN ET WILMOTSTROP MALINS POUR LA PRESSE BRITISH

Jan Vertonghen, Daniel Van Buyten etMarcWilmots rejoignent le stade enmini-van uneheure avant les autres. Big Dan et le sélection-neur passent le temps en ressassant les vieux

souvenirs : ils avaient tous les deuxmarqué àGlasgow 12 ans plus tôt, lors d’unmatchmé-morable (2-2).

Avant de rencontrer la presse belge, lesdeux joueurs et le coach sont invités à s’expri-mer devant la presse locale dans un cadreplus formel. La presse tabloïd essaie par touslesmoyens de leur faire dire l’une ou l’autrephrase choc qu’elle pourrait utiliser en titre.Elle pousse les Belges à semontrer hautains,comme les Croates en juin dernier. Mais per-sonne ne tombe dans le piège. Un journalistedemande àWilmots : “Est-ce l’équipe écossaisela plus faible que vous ayez déjà affrontée ?” Lecoach répond : “C’est une équipe qui va nous fai-re souffrir.” Vertonghen, lui, s’était fait piégerl’an dernier àWembley, juste avant sa signatu-re à Tottenham. On ne l’y reprendra plus. Ildécide de caresser les Écossais dans le sens dupoil. “Je ne sais pas ce que vous avez fait, les gars,

mais avec des joueurs comme ceux-là, l’Écossepeut faire de bonnes choses.”Malin.

À l’heure de sortir du tunnel pour décou-vrir Hampden Park, les Diables ont une bonnesurprise : quelque 200 supporters belges les yaccueillent. D’ordinaire, ses séances d’avant-match sont soit à huis clos, soit seulementouvertes à la presse. Mais vu la demande, lestaff, l’UB et les gestionnaires du stade ont ac-cepté de laisser entrer le public. L’atmosphèreest assez surréaliste. Les supportersmulti-plient les chants, alors que les Diables prépa-rent unmatch capital. Mais les nombreux Bel-ges, dont certains en kilt, semblent saisir l’im-portance dumoment et diminuent levolume.

EdenHazard débute l’entraînement,mais ildoit se faire une raison : ça ne va pas. Il passel’essentiel de la séance assis sur un ballon, leregard dans le vide. Dégoûté. On a beau s’ap-peler Hazard, c’est toujours aussi râlant de ra-ter un tel rendez-vous. Cette fois, il devra secontenter d’être un supporter des Diables.Comme plus de 9.000 de ses compatriotesprésents à Glasgow.l

x Pendant le voyage, tout est fait pour que les Diables n’aient pasà se tracasser. Tout ce qu’ils auront à porter, c’est un sac… et leursécouteurs estampillés Red Devils. Avec eux, plus d’1,2 tonne de matérielfera le voyage. Un séjour qu’Eden Hazard fera finalement en tantque supporter. À son grand dépit... (BELGA/PHOTONEWS)

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Le jour JAvec autant de qualités dans l’effectif, il y a forcémentdes frustrés quand Wilmots donne son équipe. Mais au pieddes Highlands, il ne pouvait y en avoir qu’onze…

Enfin, le jour J. Deux heures et demie avant le coup d’envoi, MarcWilmots s’adresse au groupe pour dévoiler le onze de base. For-cément, ça fait quelques frustrés. Le plus dégoûté, c’est KevinMirallas. En l’absence de Hazard, il s’attendait à être titularisé,

mais il devra une fois encore prendre place sur le banc.L’attaquant d’Everton est fâché. Très fâchémême. Il s’empresse d’ap-

peler sa femme et ses proches, qui parviennent un peu à le calmer. Da-niel Van Buyten intervient également auprès de celui qui l’appelle “songrand frère”. Il le fait revenir à la raison. Mirallas réussira à transformersa déception en énergie positive pourmarquer un superbe but en finde partie.

À l’heure des hymnes – la Brabançonne puis le retentissant Flowers ofScotland –, impossible de ne pas avoir la chair de poule dans les tribu-nes. Les joueurs semblentmoins pris par l’émotion. Peut-être ont-ilssimplement envie de jouer, et de bouger, pour oublier cette satanéedouche écossaise qui ne cesse de tomber.

On verra, pendant lematch, certains gestes qui ne trompent pas. Ilstraduisent la volonté et lamaturité des Diables. Defour, qui court aprèschaque ballon commeunmort de faim. Fellaini, qui parvient à tempé-rer son enthousiasme après sa jaune alors que la bataille fait rage dansl’entrejeu. Vertonghen, quimord sur sa chiquemalgré une cheville ànouveau très douloureuse. Et, bien sûr, MarcWilmots, trempé commeune soupe, qui ne cesse de replacer ses troupes par de grands gestes.

Ces attitudes, ajoutées au talent pur des Diables, suffisent pour s’im-poser à Glasgow. Avec lamanière. La fête peut commencer...l

LE PROGRAMME D’AVANT­MATCHDans cette campagne, le programme d’une journée de match esttoujours resté sensiblement le même. Tant que ça marche, pourquoien changer ? Voilà le détail de la journée des Diables vendredi;8-10h > L’heure du petit-déjeuner est libre, dans ce créneau de deuxheures. Cela donne une ambiance plutôt décontractée. Personne nedoit se presser de grand matin.11h > Les joueurs font tous ensemble une petite promenade, histoirede prendre un peu l’air. Elle est suivie d’un moment de temps libre.13h > Lunch collectif, suivi d’un moment de repos.17h > Collation puis séance de théorie. L’essentiel de celle-ci, quiconcerne l’adversaire, s’est déjà donné la veille, sur base d’images vi-déo. Le staff de Wilmots essaie toujours de limiter la durée à une de-mi-heure, pour garder l’attention des joueurs. Le jour du match, ils’agit plutôt de donner les dernières consignes, de motiver lesjoueurs et, bien sûr, de donner les noms des onze titulaires.18h > Départ vers le stade.l

x Sous une très désagréable douche écossaise,Fellaini et les Diables exultent après le but de Defour.Très enthousiastes, les Diables ont surtout été trèsintelligents dans leur gestion du match. Les gaminsont grandi. (PHOTONEWS)

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Le retour des hérosFélicités de toutes parts,les Diables ont vite oubliéleur manque de sommeilpour savourer the day after…

La nuit a été courte. Non seulementparce que lamajorité des joueursparviennent très difficilement àdormir après unmatch,mais égale-

ment parce que les Diables ont (modeste-ment) fêté la victoire.

Les Anglais Lukaku, Fellaini, Hazard etWitsel (qui rentrait pour Saint-Péters-bourg via Londres) n’accompagnent pas ladélégation belge à Bruxelles. Ils sont déjàrentrés en jet privé dans leur club. Lesautres n’échappent pas à l’enthousiasmedes supporters belges. Présents en grandnombre à l’aéroport deGlasgow, ils demandentdes photos et des auto-graphes à tous lesjoueurs.

Malgré leur fatigue,aucunDiable ne refuse.La bonne humeur est aurendez-vous. MêmeNico-las Lombaerts, sérieuse-ment blessé à la cheville,a le sourire alors qu’iltraîne la patte. Arrivés àbord de l’avion, lesjoueurs reçoivent les féli-citations du personnelde bord. Sur chaque siè-ge de joueur se trouveune grande bouteille.D’eau, rassurez-vous.L’une des hôtesses del’air félicite égalementGuido VanOnsempourson anniversaire. Guido est le responsabledumatériel depuis belle lurette. En équipenationale, tous lesmembres du staff sontaussi importants : Wilmots insiste beau-coup là-dessus.

Zaventem accueille ses héros les brasouverts. Au contrôle des passeports, cha-que joueur reçoit un bravo. Van Buyten etLombaerts sont désignés pour donner unedernière interview auxmédias qui avaientfait le déplacement.

Puis arrive le derniermoment de cettesemaine avec les Diables. Dans le hall desarrivées, c’est de la folie. Ils ne sont qu’unecentaine à être venus à Zaventem,maisl’ambiance est digne d’un kop en pleinmatch.

MarcWilmots est le premier à passer.“Merci Wilmots”, répètent les supporters àtue-tête. Il signe quelques autographes. Il adéjà disparu quand les joueurs font leurapparition. Acclamés comme des héros.“Des accueils comme ça, on en redemande”,esquisse un Van Buyten presque étonnéavec un large sourire.

“Brasiiiiiiil, la-la-la-la-la-la-la-la...” réson-ne, encore et encore. Imaginez un peu cequ’il se passera si les Diables décrochentleur qualification en Croatie...l

Hier is da feestjeOn aurait dit de grandsgamins à qui l’on venaitd’offrir le plus beaudes jouets. Les Diables ontdignement fêté leur succès...

21h48, heure de Glasgow. De nombreux sup-porters écossais ont déjà quitté le stade. Ceuxqui sont restés applaudissent… les Diables.

Sur le terrain, la fête est totale. Commeaprès le succès contre la Serbie le 7 juin. On croiraitpresque que les Diables fêtent la qualification. Ilsdansent, sautent, se charrient. Laurent Ciman déver-se une bouteille entière d’eau sur la tête deMarcWil-mots. Le premier réflexe des joueurs est de rejoindrele kop principal où se trouvent les supporters belges.La communion dure de très longuesminutes,mal-gré la pluie toujours aussi désagréable.

Dans les vestiaires, la fête continue. D’après ceuxqui l’ont vécu, rarement on voit une telle ambiance àce niveau…Romelu Lukaku est derrière les platines :il utilise le dock de la Fédé pour y brancher son iPodet assurer l’ambiancemusicale. Du R&B à fond deballe. Hazard est l’autre roi de la fête.

Quand le président De Keersmaecker arrive dansle vestiaire, tous les joueurs l’invitent à danser. D’unsourire gêné, il préfère refuser.

Les Diables prennent le temps d’en profiter.L’euphorie est à peine retombée quand ils passentdevant la presse en sortant du vestiaire.

“On est une bande de potes, on joue comme une ban-de de potes”, souligne AxelWitsel. Des potes quiauront la chance d’aller ensemble au Brésil l’été pro-chain.l

x Fous de joie, les Belges fêtent leur victoire à Hampden Park.Oui, c’est un exploit: ce n’est que la deuxième foisque les Diables parviennent à s’imposer en Écosse. (BELGA)

x Les Diables ont été accueillis comme des hérossamedi après midi à Zaventem. Imaginez ce queça pourrait donner à leur retour de Zagreb ...(PHOTONEWS/ AFP/ BELGA)

Il l’avait promis, il l’a fait. Vincent Kompany était présent à Hampden Park vendrediavec sa femme et son père. Placé dans une tribune vide, il est ensuite descendu surle terrain pour fêter le succès, comme un gamin, auprès de ses équipiers.

Même blessé, il reste l’un des chouchous dupublic belge, qui lui a concocté une nouvellechanson. Celle-ci est inspirée de celle qu’ontchantée les fans de City pendant la blessuredu défenseur, remaniée à la sauce belge. Surl’air deMrs Robinson, les paroles sont celles-ci : “And here’s to you, Vincent Kompany, Bel-gium loves youmore than you will know (Woah

woah woah)”. Tradution : “C’est pour toi, Vincent Kompany, la Belgique t’aime plus quetu ne le sais.”Ce chant a été entonné à répétition par les fans avant, pendant et après le match. Etune fois qu’on l’entend, c’est très difficile de se le sortir de la tête… l

AFP

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“C’EST POURTOI, VINCENT…”

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Les héros de Glasgow

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Le retour des hérosFélicités de toutes parts,les Diables ont vite oubliéleur manque de sommeilpour savourer the day after…

La nuit a été courte. Non seulementparce que lamajorité des joueursparviennent très difficilement àdormir après unmatch,mais égale-

ment parce que les Diables ont (modeste-ment) fêté la victoire.

Les Anglais Lukaku, Fellaini, Hazard etWitsel (qui rentrait pour Saint-Péters-bourg via Londres) n’accompagnent pas ladélégation belge à Bruxelles. Ils sont déjàrentrés en jet privé dans leur club. Lesautres n’échappent pas à l’enthousiasmedes supporters belges. Présents en grandnombre à l’aéroport deGlasgow, ils demandentdes photos et des auto-graphes à tous lesjoueurs.

Malgré leur fatigue,aucunDiable ne refuse.La bonne humeur est aurendez-vous. MêmeNico-las Lombaerts, sérieuse-ment blessé à la cheville,a le sourire alors qu’iltraîne la patte. Arrivés àbord de l’avion, lesjoueurs reçoivent les féli-citations du personnelde bord. Sur chaque siè-ge de joueur se trouveune grande bouteille.D’eau, rassurez-vous.L’une des hôtesses del’air félicite égalementGuido VanOnsempourson anniversaire. Guido est le responsabledumatériel depuis belle lurette. En équipenationale, tous lesmembres du staff sontaussi importants : Wilmots insiste beau-coup là-dessus.

Zaventem accueille ses héros les brasouverts. Au contrôle des passeports, cha-que joueur reçoit un bravo. Van Buyten etLombaerts sont désignés pour donner unedernière interview auxmédias qui avaientfait le déplacement.

Puis arrive le derniermoment de cettesemaine avec les Diables. Dans le hall desarrivées, c’est de la folie. Ils ne sont qu’unecentaine à être venus à Zaventem,maisl’ambiance est digne d’un kop en pleinmatch.

MarcWilmots est le premier à passer.“Merci Wilmots”, répètent les supporters àtue-tête. Il signe quelques autographes. Il adéjà disparu quand les joueurs font leurapparition. Acclamés comme des héros.“Des accueils comme ça, on en redemande”,esquisse un Van Buyten presque étonnéavec un large sourire.

“Brasiiiiiiil, la-la-la-la-la-la-la-la...” réson-ne, encore et encore. Imaginez un peu cequ’il se passera si les Diables décrochentleur qualification en Croatie...l

x Les Diables ont été accueillis comme des hérossamedi après midi à Zaventem. Imaginez ce queça pourrait donner à leur retour de Zagreb ...(PHOTONEWS/ AFP/ BELGA)

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Vendredi, quatre villes wallonnes avaient mis les petits plats dans les grands pour retransmettre, avec la DH, la Uneet Vivacité, le match des Diables. L’engouement a été une fois de plus assez phénoménal. Plus de 30.000 supportersdevant les écrans géants, c’est un record dans l’histoire des Diables Rouges. La DH en partenariat avec Vivacité et La Uneet avec le soutien de Belgacom, d’ING, de BetFirst, d’Eurocenter et Maes vous disent donc : M.E.R.C.I et vous donnentdéjà rendez­vous le vendredi 11 octobre pour le choc Croatie ­ Belgique.Voil qui promet pour le Mondial brésilien…

Tous ensemble!

Liège

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Les Montois saventfaire la fête !

Dès 18h, les supporters noir­jaune­rouge ont commencéà se rendre sur l’une des plusbelles places de Wallonie, laGrand­Place de Mons. Laraison ? Deux écrans géantsinstallés en plein centre­ville par votre quotidienpréféré, La DH,retransmettaient le matchEcosse­Belgique. Perruques,grimages, colliers,drapeaux,… le toutestampillé aux couleursnationales. La Grand­Placeétait bondée, plus de 10.000supporters déchaînésjusqu’à minuit. Les cafetierssitués de part et d’autres desécrans en ont égalementprofité.Les Montois avaient aussi eula chance de recevoir lavisite du Grand Jojo, le plusfidèle des supporters desDiables Rouges. Invité etprésenté par le Premierministre himself, lechanteur confiait en sortantdu balcon de l’Hôtel deVille : “C’est formidable ! LesDiables Rouges sont leciment de la Belgique.Aujourd’hui, c’est encoreplus fort qu’en 86”.

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Plus de 5.000 supporters dans l’enfer de Saint­Aubain. Du jamais vu à Namur, uneambiance proche d’un stade de foot ! Les Namurois ont répondu à l’attente. Ladrache qui a humidifié le tarmac de la place en milieu d’après­midi n’a pas refroidiles supporters. Dès 18h30, ils sont arrivés au compte­gouttes pour progressivementtransformer la place en véritable tribune surchauffée. Quelques minutes avant lecoup d’envoi, le bourgmestre Maxime Prévot a lancé la Brabançonne au micro. Ungrand moment, d’autant plus que les Namurois ont suivi… “C’est vraiment génialde voir cette ambiance. Namur est une ville qui bouge enfin et ça fait du bien”, ad’ailleurs déclaré le maïeur.

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Diabolo­Carolos“Come on Belgium”, “Allez les Diables”, “On est les meilleurs” : les 5.000supporters présents vendredi soir au pied de l’écran géant, installé par la DH,sur le parking du Charleroi Expo n’ont cessé de donner de la voix durant les90 minutes de match. Ils ont particulièrement apprécié le fait de se retrouvertous ensemble….

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