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Les 50 ans du Poséidon SPORTMAG1200 WOLUWE-SAINT-LAMBERT SUPPLÉMENT GRATUIT À LA DERNIÈRE HEURE/LES SPORTS DU 19 FÉVRIER 2014

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Sport Mag du 19 février 2014

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Les 50 ansdu Poséidon

SPORTMAG1200WOLUWE-SAINT-LAMBERT

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Un anniversaire richeen événementsÉchevin des Sports de Woluwe­Saint­Lambertmais aussi président du complexe du Poséidon, Eric Bott évoque les festivitésliées aux 50 ans mais aussi ses projets pour 2014 et l’avenir du centre sportif

PAR ERIC DE BOER

Ce sera donc sous la présidence d’Eric Bott, ledynamique échevin des Sports de Woluwe-Saint-Lambert, depuis le 1er décembre 2006,que le complexe sportif du Poséidon fêterason cinquantenaire cette année. Entretien.

Eric Bott, c’est sûrement un grand honneurpour vous d’être le président d’un complexequi fête ses 50 ans en cette année 2014 ?“Effectivement, c’est une fierté de faire partie d’un tel projet depuis tant d’années. Que de che-min parcouru depuis tout ce temps et j’aimerais remercier ici les directeurs successifs du comple-xe qui, grâce à leur dynamisme, en ont fait un endroit où, aujourd’hui, plus de 900.000 per-sonnes se rendent annuellement pour pratiquer leurs sports préférés : Léon Van Audenhaege, Jacques Debecker, Jean-Baptiste Joniaux, Marie-Jean de Froidmont et, notre directrice actuelle, Maryse Liénard. Sans oublier mes prédécesseurs au poste d’échevin des Sports : Léon Van Auden-haege, Raymond Watrice et Claudine Peeters.”

Quelques chiffres pour donner une idée del’ampleur de cettemachine…“Outre les 900.000 personnes qui fréquentent chaque année les installations, 40 personnes travaillent pour que ce complexe soit le plus convivial possible. Tous les ans, le Poséidon re-çoit un soutien financier d’environ un million d’euros de la part de la commune de Woluwe-Saint-Lambert; celle-ci prend à sa charge les frais d’eau, d’électricité et de chauffage du com-plexe et octroie, en outre, des subsides de fonc-tionnement. C’est une contribution indispensa-ble à l’équilibre financier d’une structure qui tient à s’inscrire dans une logique de service pu-blic et s’applique à pratiquer des tarifs modérés afin de garantir l’accès aux installations au plus grand nombre. En ce sens, les habitants de Wo-luwe-Saint-Lambert bénéficient de tarifs préfé-rentiels. Cette mesure a été étendue à ceux de Crainhem et nous envisageons d’également en faire bénéficier les personnes résidant à Zaven-

tem. Cette approche porte ses fruits. Les habi-tants de notre commune représentent plus de 40 % du chiffre de fréquentation du bassin de natation qui enregistre, aujourd’hui, en moyen-ne, 1.100 entrées quotidiennes. Parmi celles-ci, 50.000 sont offertes gratuitement tous les ans aux écoliers de Woluwe-Saint-Lambert.”

Un anniversaire est toujours l’occasion defestivités. Quels sont les événements quiont été imaginés ?“Nous avons programmé des rendez-vous tout au long de l’année 2014. Nous commencerons par des jeux interscolaires de natation qui con-cerneront plus de 400 élèves et un challenge in-terscolaire de basket-ball en mars. L’escalade aura son challenge également en mai. Le 24 mai aura lieu la Nuit des Sports avec comme invité vedette Emile&Images. Notre école de danse Rythm&Dance se produira, le 1er juin, sur la scè-ne de Wolubilis. Après l’intermède des grandes vacances, nous enchaînerons avec un grand ga-la de basket le 30 août, et un week-end “Portes ouvertes”, les 6 et 7 septembre, au cours duquel nous veillerons bien sûr à mettre, pour la cir-constance, les petits plats dans les grands ! Le 11 novembre, la piscine accueillera le Mémorial Freddy Perry et nous finirons en beauté, les 13 et 14 décembre, par un gala d’arts martiaux et une journée Piscine en fête, le 13, avec entrée gratui-te. Ceci n’est qu’un résumé car d’autres clubs du centre, comme le Royal Brussels Poséidon, le Cer-cle de Tennis de Table de Woluwe ou encore DB Woluwe Volley Club, notamment, s’associeront, eux aussi, aux festivités en organisant quelques compétitions d’envergure. Bref, vous voyez que l’on ne s’ennuiera pas.” (rires)

Quant aux infrastructures, elles subissentles affres du temps; il faut donc les entrete-nir et veiller à ce qu’elles soient toujours ac-cueillantes.“Nous voyons à long terme, effectivement. Outre l’envie de moderniser les installations actuelles, comme réagencer l’entrée du centre, la zone d’accueil et les caisses ou encore procéder à la réfection des cabines de la piscine, soit une réno-vation générale, il y a la volonté de création d’une extension à la salle d’escalade, qui est à l’étude, d’un agrandissement du centre médical avec aménagement éventuel d’une salle de mus-culation adaptée à la médecine du sport (avec un suivi médical).”

Comme on sait que vous ne manquez jamaisd’idées, en ce début d’année 2014, quels

sont vos principaux projets concrets ?“Outre les projets concernant le Poséidon et le stade communal Fallon, où quelques chantiers d’envergure sont aussi prévus, plusieurs idées me tiennent particulièrement à cœur. En 2009, nous avons mis en place un système de chèques sports qui permettent d’offrir une aide financiè-re à certaines familles moins nanties pour que leurs enfants puissent pratiquer leurs sports fa-voris dans de bonnes conditions. Une somme de 30.000 euros sera encore débloquée en 2014; c’est 5.000 de plus que l’an dernier. En règle gé-nérale, les responsables politiques se préoccu-pent peu de l’encadrement administratif des clubs sportifs. C’est pourtant ce dont ces der-niers souffrent principalement. Cette situation est liée au manque criant de bénévoles. En ce sens, j’ai l’envie de valoriser ce statut dans notre commune par le biais de chèques, à l’instar des chèques sports, qui auraient pour objectif de permettre aux clubs d’étoffer leurs staffs admi-nistratifs. Le projet est à l’étude. Il prévoira que, pour bénéficier de cette aide, les bénévoles inté-ressés suivent une formation à l’utilisation d’un DEA (Défibrillateur Externe Automatisé). Enfin, je souhaiterais relancer la généralisation des tests de détection des aptitudes physiques de ba-se des enfants permettant d’orienter ceux-ci vers les disciplines qui leur conviendraient le mieux et lutter ainsi contre le décrochage sportif.”

SPORTMAG WOLUWE-SAINT-LAMBERT 1200

NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardResponsable du magazine Eric de BoerA collaboré à ce numéro Sébastien SterpignyMise en pages IPM Press PrintDirection, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70 Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55 Fax > (02) 744.45.55.E-mail > [email protected] Internet > www.dh.be Crédits: Michel Damanet, Jonathan Stutz-Andrey Armyagov/fotolia.com, S. Sterpigny

LE COMPLEXE SPORTIF POSÉIDONSPORT, LOISIR ET DÉTENTE SOUS TOUTES LEURS FORMES…

• 1 piscine• 1 bassin d’apprentissage• 1 espace aquatique et ludique pour enfants de moins de 6 ans• 7 jacuzzis• 1 solarium avec chaises longues

Installationsaccessiblestouslesjoursde7h30à19h30(samedisetdimanches:de7h30à19h)etjusqu’à20hpendantlesmoisdejuilletetaoûtainsiquede7h30à15hcertainsjoursfériés(Ascension,Pentecôte,FêtenationaleetAssomption).

Tarifsd’accèspréférentielspourleshabitantsdeWoluwe-Saint-LambertetdeCrainhem.

Entréegratuite,touslesdimanchesmatin,pourlesenfantsdemoinsde10ansquirésidentdansces2communesetsontaccompagnésd’unadulte.

• 1 salle omnisports permettant la pratique du basketball, du volleyball et du badminton• 1 salle de tennis de table• 1 salle d’arts martiaux• 1 salle d’escalade (450 m2 de parois, 25 cordes, près de 100 voies et une zone de bloc)• 4 salles polyvalentes pour la pratique de diverses activités gymniques • 1 sauna (2 cabines, 1 hammam, 1 bain froid, 1 aire de relaxation et 1 salle de massage

et de soins esthétiques)• 1 cabinet de médecine du sport et de kinésithérapie• 1 taverne-restaurant

Outrecellesorganiséesparlesclubssportifshôtesducomplexe,lePoséidonproposeuneséried’activitésencadréestoutaulongdel’année:

• Pour les enfants BÉBÉSNAGEURS(de6moisà4ans),ÉCOLEDENATATION(de4à12ans),MINIFUTÉS/psychomotricitéetinitiation

àlanatation(de4à5ans),COYOTESSPORTIFS/Activitésmultisports(de6à10ans),RYTHM&DANCEPOSÉIDON(baby-dance dès 4 ans, jazz, ragga, hip hop, contemporain, break dance, claquettes, danse orientale,…) et FÊTESD’ANNIVERSAIRE(de5à10ans)

STAGES«MULTISPORTS»etSTAGESDEDANSEdurantlesvacancesscolaires.

• Pour les adultes Enpiscine:AQUAGYM,AQUAPRÉNAT,AQUASENIOR Ensalle :BODYSCULPT,CARDIO-BOXING,DEEPBODYSTRETCH,MAXIBODYWORKOUT,

PILATES,T.A.F.(Taille-Abdos-Fessiers),ZUMBA

Locationdeterrainsdebadmintonàl’heure.

Descriptifs, tarifs et horaires détaillés sur le site www.dynamic-tamtam.be (Sport / In-frastructures/Poséidon)ousurFacebook(ComplexesportifPoséidon).

AvenuedesVaillants2-1200Bruxelles|StationdemétroTomberg Téléphone:027716655|Télécopieur:027725796 Courriel:[email protected]|www.dynamic-tamtam.be https://www.facebook.com/complexesportifposeidon.asbl

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Un anniversaire richeen événementsÉchevin des Sports de Woluwe­Saint­Lambertmais aussi président du complexe du Poséidon, Eric Bott évoque les festivitésliées aux 50 ans mais aussi ses projets pour 2014 et l’avenir du centre sportif

PAR ERIC DE BOER

Ce sera donc sous la présidence d’Eric Bott, ledynamique échevin des Sports de Woluwe-Saint-Lambert, depuis le 1er décembre 2006,que le complexe sportif du Poséidon fêterason cinquantenaire cette année. Entretien.

Eric Bott, c’est sûrement un grand honneurpour vous d’être le président d’un complexequi fête ses 50 ans en cette année 2014 ?“Effectivement, c’est une fierté de faire partie d’un tel projet depuis tant d’années. Que de che-min parcouru depuis tout ce temps et j’aimerais remercier ici les directeurs successifs du comple-xe qui, grâce à leur dynamisme, en ont fait un endroit où, aujourd’hui, plus de 900.000 per-sonnes se rendent annuellement pour pratiquer leurs sports préférés : Léon Van Audenhaege, Jacques Debecker, Jean-Baptiste Joniaux, Marie-Jean de Froidmont et, notre directrice actuelle, Maryse Liénard. Sans oublier mes prédécesseurs au poste d’échevin des Sports : Léon Van Auden-haege, Raymond Watrice et Claudine Peeters.”

Quelques chiffres pour donner une idée del’ampleur de cettemachine…“Outre les 900.000 personnes qui fréquentent chaque année les installations, 40 personnes travaillent pour que ce complexe soit le plus convivial possible. Tous les ans, le Poséidon re-çoit un soutien financier d’environ un million d’euros de la part de la commune de Woluwe-Saint-Lambert; celle-ci prend à sa charge les frais d’eau, d’électricité et de chauffage du com-plexe et octroie, en outre, des subsides de fonc-tionnement. C’est une contribution indispensa-ble à l’équilibre financier d’une structure qui tient à s’inscrire dans une logique de service pu-blic et s’applique à pratiquer des tarifs modérés afin de garantir l’accès aux installations au plus grand nombre. En ce sens, les habitants de Wo-luwe-Saint-Lambert bénéficient de tarifs préfé-rentiels. Cette mesure a été étendue à ceux de Crainhem et nous envisageons d’également en faire bénéficier les personnes résidant à Zaven-

tem. Cette approche porte ses fruits. Les habi-tants de notre commune représentent plus de 40 % du chiffre de fréquentation du bassin de natation qui enregistre, aujourd’hui, en moyen-ne, 1.100 entrées quotidiennes. Parmi celles-ci, 50.000 sont offertes gratuitement tous les ans aux écoliers de Woluwe-Saint-Lambert.”

Un anniversaire est toujours l’occasion defestivités. Quels sont les événements quiont été imaginés ?“Nous avons programmé des rendez-vous tout au long de l’année 2014. Nous commencerons par des jeux interscolaires de natation qui con-cerneront plus de 400 élèves et un challenge in-terscolaire de basket-ball en mars. L’escalade aura son challenge également en mai. Le 24 mai aura lieu la Nuit des Sports avec comme invité vedette Emile&Images. Notre école de danse Rythm&Dance se produira, le 1er juin, sur la scè-ne de Wolubilis. Après l’intermède des grandes vacances, nous enchaînerons avec un grand ga-la de basket le 30 août, et un week-end “Portes ouvertes”, les 6 et 7 septembre, au cours duquel nous veillerons bien sûr à mettre, pour la cir-constance, les petits plats dans les grands ! Le 11 novembre, la piscine accueillera le Mémorial Freddy Perry et nous finirons en beauté, les 13 et 14 décembre, par un gala d’arts martiaux et une journée Piscine en fête, le 13, avec entrée gratui-te. Ceci n’est qu’un résumé car d’autres clubs du centre, comme le Royal Brussels Poséidon, le Cer-cle de Tennis de Table de Woluwe ou encore DB Woluwe Volley Club, notamment, s’associeront, eux aussi, aux festivités en organisant quelques compétitions d’envergure. Bref, vous voyez que l’on ne s’ennuiera pas.” (rires)

Quant aux infrastructures, elles subissentles affres du temps; il faut donc les entrete-nir et veiller à ce qu’elles soient toujours ac-cueillantes.“Nous voyons à long terme, effectivement. Outre l’envie de moderniser les installations actuelles, comme réagencer l’entrée du centre, la zone d’accueil et les caisses ou encore procéder à la réfection des cabines de la piscine, soit une réno-vation générale, il y a la volonté de création d’une extension à la salle d’escalade, qui est à l’étude, d’un agrandissement du centre médical avec aménagement éventuel d’une salle de mus-culation adaptée à la médecine du sport (avec un suivi médical).”

Comme on sait que vous ne manquez jamaisd’idées, en ce début d’année 2014, quels

sont vos principaux projets concrets ?“Outre les projets concernant le Poséidon et le stade communal Fallon, où quelques chantiers d’envergure sont aussi prévus, plusieurs idées me tiennent particulièrement à cœur. En 2009, nous avons mis en place un système de chèques sports qui permettent d’offrir une aide financiè-re à certaines familles moins nanties pour que leurs enfants puissent pratiquer leurs sports fa-voris dans de bonnes conditions. Une somme de 30.000 euros sera encore débloquée en 2014; c’est 5.000 de plus que l’an dernier. En règle gé-nérale, les responsables politiques se préoccu-pent peu de l’encadrement administratif des clubs sportifs. C’est pourtant ce dont ces der-niers souffrent principalement. Cette situation est liée au manque criant de bénévoles. En ce sens, j’ai l’envie de valoriser ce statut dans notre commune par le biais de chèques, à l’instar des chèques sports, qui auraient pour objectif de permettre aux clubs d’étoffer leurs staffs admi-nistratifs. Le projet est à l’étude. Il prévoira que, pour bénéficier de cette aide, les bénévoles inté-ressés suivent une formation à l’utilisation d’un DEA (Défibrillateur Externe Automatisé). Enfin, je souhaiterais relancer la généralisation des tests de détection des aptitudes physiques de ba-se des enfants permettant d’orienter ceux-ci vers les disciplines qui leur conviendraient le mieux et lutter ainsi contre le décrochage sportif.”

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NUMÉRO GÉNÉRAL 02/744.44.55Administrateur délégué et éditeur responsable François le HodeyDirecteur général Denis PierrardResponsable du magazine Eric de BoerA collaboré à ce numéro Sébastien SterpignyMise en pages IPM Press PrintDirection, administration, rédaction rue des Francs, 79 1040 BruxellesFax > (02) 211.28.70 Publicité IPM Advertising > (02) 211.29.59Abonnements > (02) 744.44.55 Fax > (02) 744.45.55.E-mail > [email protected] Internet > www.dh.be Crédits: Michel Damanet, Jonathan Stutz-Andrey Armyagov/fotolia.com, S. Sterpigny

4 I la dernière heure - les sports I 19 FÉVRIER 2014 19 FÉVRIER 2014 I la dernière heure - les sports I 5

“Au Poséidon, je suis reconnu.C’est l’essentiel…”Nathan Gielis­Dereck est le plus beaujoyau actuel du Judo Poséidon­Ryu

PAR ERIC DE BOER

Fer de lance du Judo Poséidon-Ryu, Nathan Gielis-Dereck a ceque l’on peut appeler un par-cours atypique. Pompier profes-sionnel, ce judoka de 26 ans peutexciper d’une belle carte de visiteau niveau belge (5 titres dechampion national depuis 2007 :3 en poids moyens (-90 kg) et 2en mi-lourds (-100 kg), mais pasde trace de lui en équipe nationa-le.

“J’ai tout arrêté en équipe natio-nale il y a deux ans, fin 2011”, expo-se d’emblée Nathan Gielis-De-reck. “Je ne sentais pas assez de re-connaissance vis-à-vis demescompétences. En outre, j’avais lasensation de stagner, de ne plusrien apprendre. Et pendant six

mois, je n’ai plus rien fait du tout.Mais les Jeux de Londres ont ravivéla flamme. J’ai alors repris le che-min des entraînements et je me suisdonné à fond car je voulais monterde catégorie. Au championnat deBelgique, cela a suffi pour battre Ni-kiforov en novembre 2012 et j’aibien senti que cela n’a pas plu àtout le monde dans les hautes ins-tances de la Fédération. Personne,cependant, n’a jamais cherché à sa-voir pourquoi j’avais arrêté.”

Ce titre va lui ouvrir d’autresportes : “J’ai effectivement disputédes compétitions par équipes enSuisse et dans le championnat alle-mand également. C’est là que je re-tire encore du plaisir et évolueravec mon club du Poséidon égale-ment. Je n’oublie pas que c’est leclub où j’ai débuté il y a 20 ans. Ici,

je sens de la reconnaissance àmonégard. Je continuerai àm’entraînerpour mon club et les compétitions àl’étranger et l’équipe nationale,c’est définitivement oublié. Je n’yaurai jamais la même reconnais-sance qu’ailleurs et moi, pour m’ex-primer, j’ai besoin de la ressentir. Etsi l’équipe nationale me rappelle ?Oui si onmet àma disposition unentraîneur et un kiné, mais…”

Pas trop de regret de se fermerles perspectives de décrocher desmédailles dans de grandes com-pétitions ? “Unemédaille ? C’estquoi en définitive ? Une simple bre-loque. Dans la vie, il y a beaucoupplus important : avoir de vraisamis. Je ne remercierai jamais as-sez mes parents sans qui je ne se-rais pas où je suis aujourd’hui.”

Un exemple à suivre, assuré-ment. Et cela tombe bien puis-que le pompier de service est ani-mé par la flamme de la forma-

tion : “Je suis en effet aidemoniteurtous les mercredis. Depuis que j’ai15 ans, j’aidemon club de cette ma-nière. Celame plaît. D’ailleurs,après ma carrière, j’ai bien l’inten-tion de passer les brevets Adepspour continuer à soutenir monclub, comme il le fait pour moi de-puis si longtemps. Il ne m’a pasabandonné, je ne l’abandonneraipas non plus…”

SPORTMAG WOLUWE-SAINT-LAMBERT 1200

Une vie dévolue au judoEddy Caky et son épouse Christiane sont l’âmedu Judo Poséidon­Ryu depuis sa création en 1965

PAR ERIC DE BOER

Eddy Caky, le président du JudoPoséidon-Ryu, c’est 32 ans de pré-sidence et 64 ans de judo, 55 ansde ceinture noire. Celui qui estâgé de 77 ans aujourd’hui brûletoujours de la passion d’ensei-gner le judo aux plus jeunes, ouà tout le moins de faire en sorteque les enfants qui sont affiliésdans son club trouvent leur plai-sir grâce à la vingtaine de moni-teurs qui forment son panel.

“Notre club et celui du Crossingsont les plus influents à Bruxelles”,explique celui qui est 4e Dan etdont l’épouse est secrétaire ad-ministrative-trésorière. “Si la spé-cificité du Crossing est l’esprit decompétition, le nôtre est basé sur laformation, mais cela ne nous em-pêche pas d’obtenir des résultats(NdlR : un champion du mondeMasters en 2005, Jos Van Vooren;un vice-champion militaire en1982, Pierre Maigret; un vice-champion masters en 2007,

Alain De Gendt, et un 3e auChampionnat du Monde univer-sitaire en 1974, Pierre Smets, quifut aussi champion d’Europe ju-niors en 1970), même si, il est vrai,qu’il n’y a pas 10 % de membres quifont de la compétition. Ils viennentd’abord pour faire du sport un loi-sir.”

Bien des choses se sont pas-sées depuis le 16 février 1965, da-te de la création du club. “Nousallons fêter dans moins d’un an les50 ans de notre club. C’est une trèsgrande fierté, évidemment. Que dechemin parcouru dans ce magnifi-que complexe où l’on se sent bienparce que bien soutenus par lacommune et son service des Sports,à commencer par M. Eric Bott ! Si,au début, nous devions chaque foismonter et démonter nos tatamis,dès 1970, ils ont pu rester à demeu-re dans la salle omnisports. En dé-cembre 1990, Georges Désir etClaudine Peeters (NdlR : respecti-vement, bourgmestre et échevi-ne des Sports à l’époque) nous

promettaient la construction d’unesalle d’arts martiaux et en septem-bre 1994, notre rêve devint réalitégrâce à l’inauguration de notresplendide nouveau dojo. Noussommes, aujourd’hui, les seuls àposséder 15 classes par catégories

d’âge. Depuis 9 ans, nous sommesle plus grand club de Bruxelles, duBrabant et de la région francopho-ne du pays. Les cours de judo et dekaraté se donnent sept jours sursept. Nous sommes un club d’ama-teurs et tenons à le rester…”

Taverne / Cafétéria2 avenue des Vaillants - 1200 BruxellesTél : 02 762 60 42Ouvert 7j/7Cuisine ouverte de 12 à 15h et de 18 à 22hFermé le dimanche soir

Suggestions de saison (ex : Choucroute 5 viandes 14,90 €; Solettes Meunières 2 pièces 14,50 €)Cuisine variée / de BrasserieMidi en semaine : Lunch à 10,50 €

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Taverne / Cafétéria2 avenue des Vaillants - 1200 BruxellesTél : 02 762 60 42Ouvert 7j/7Cuisine ouverte de 12 à 15h et de 18 à 22hFermé le dimanche soir

Suggestions de saison (ex : Choucroute 5 viandes 14,90 €; Solettes Meunières 2 pièces 14,50 €)Cuisine variée / de BrasserieMidi en semaine : Lunch à 10,50 €

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Une constante recherchede l’améliorationAu fil des décennies, les installations ont vécu une spectaculaire métamorphose.D’importants travaux d’agrandissement, de réaménagement et d’embellissementy ont été réalisés. Bref regard en arrière…

PAR ERIC DE BOER

15 août 1964 : c’est à cette date qu’a réellementcommencé l’existence du complexe sportifPoséidon. Les autorités communales ontinauguré, ce jour-là, l’imposant bâtimentpour lequel le premier coup de pelle fut don-né très exactement le 1er mars 1961. Mais pour-quoi Poséidon qui fait référence au dieu desmers et des océans en furie, ainsi qu’au dieudes tremblements de terre et des sourcesdans la mythologie grecque ? L’appellationest en fait le résultat d’un concours qui avaitété lancé, à l’époque, dans les écoles de lacommune.

Au fil des décennies, et principalementdans le milieu des années 80, les installationsont vécu une spectaculaire métamorphose.D’importants travaux d’agrandissement, deréaménagement et d’embellissement y ontété réalisés. Tous visaient les mêmes objectifs :d’une part, améliorer sensiblement le confortet la qualité des équipements afin d’apporterdes réponses appropriées aux exigences deplus en plus pointues des usagers; et d’autre

part, diversifier et développer les activités ducomplexe en vue de rentabiliser au mieux lesinfrastructures. Bref retour en arrière…

En 1986, une plage solaire fut installée et ilfut procédé également à l’aménagementcomplet d’une auberge sportive d’une capaci-té d’accueil de 32 personnes, laquelle passeraà 38 en 1997. Deux ans plus tard, de nouvelleschaudières avec récupération d’énergie fu-rent placées alors qu’on réaménagea égale-ment le hall d’entrée (caisse, vitrines, bu-reaux).

En 1989, le tennis de table put bénéficierd’une salle nouvellement construite et le sau-na fut complètement revu; apparition denouveaux bancs solaires.

Au début des années 90, les cuves des deuxbassins furent rénovées et l’on remplaça éga-lement les carrelages, alors que les installa-tions de l’éclairage de la salle omnisports etde la piscine furent remplacées; apparition dejacuzzis.

Un an plus tard, en 1991, un mur d’escaladeà géométrie variable de 35 m2 fut élevé. tandisque l’auberge sportive se dota d’un restau-rant et d’une cuisine. Il ne fallut que trois anspour qu’une extension du complexe proposeune salle d’arts martiaux et une salle d’escala-

de de 350 m2 proposant 20 voies.En 1998, la direction du complexe décida,

dans le cadre d’un souci d’accueillir le plusgrand nombre, d’entreprendre le réaménage-ment de l’entrée du complexe sportif avec laconstruction d’une rampe d’accès pour lespersonnes à mobilité réduite.

Durant les trois années suivantes d’inten-ses activités, l’on procéda à la réfection com-plète des cabines hommes et dames et àl’aménagement de nouveaux vestiaires collec-tifs (1999); à la construction d’une nouvellesalle polyvalente pour accueillir diverses acti-vités gymniques (2000) et à la rénovationcomplète de l’espace sauna et à la créationd’un espace aquatique ludique pour les tout-petits (2001).

Après l’installation de nouveaux sanitaireset le placement d’une dalle de béton dans lasalle d’arts martiaux, l’on procéda, en 2006, àde grands chantiers : le remplacement de laverrière de la piscine et des systèmes de venti-lation et de chauffage de l’ensemble du bâti-ment et la réfection du carrelage de la piscineet des plages. Suivis, deux ans plus tard par larénovation des gradins de la piscine.

En 2009, c’est la salle omnisports qui fitpeau neuve : pose d’un nouveau revêtementde sol, installation d’un système de tribunesmodulables, intégration de moyens d’accèsaisé pour personnes à mobilité réduite, ren-forcement du système d’éclairage et installa-tion d’un système de sonorisation. La salled’escalade accueillit également une nouvellestructure murale dynamique.

Enfin, en 2012, ladite salle omnisports se vitdoter de nouveaux vestiaires, alors qu’onaménagea aussi des salles polyvalentes aux 1er

et 2e étages du complexe pour la pratique dela danse et autres activités gymniques (pila-tes, fitness, zumba…) et des vestiaires.

Enfin, l’an dernier, les locaux administratifsfurent habillés de nouveaux châssis et les car-relages de la piscine principale furent répa-rés.

SPORTMAG WOLUWE-SAINT-LAMBERT 1200

Conseil d’administration de l’ASBL PoséidonE. Bott, M. Arnould, P. Bergen,F. Chadelas, J. Chantry, R. de Laveleye,S. de Grange de Surgères, M. Demaret, R. Frère, O. Geirnaert, Y. Laduron, X. Meire, C. Peeters, C. Sabot, O. Smal, C. Vermeire, B. Vinck

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Une constante recherchede l’améliorationAu fil des décennies, les installations ont vécu une spectaculaire métamorphose.D’importants travaux d’agrandissement, de réaménagement et d’embellissementy ont été réalisés. Bref regard en arrière…

PAR ERIC DE BOER

15 août 1964 : c’est à cette date qu’a réellementcommencé l’existence du complexe sportifPoséidon. Les autorités communales ontinauguré, ce jour-là, l’imposant bâtimentpour lequel le premier coup de pelle fut don-né très exactement le 1er mars 1961. Mais pour-quoi Poséidon qui fait référence au dieu desmers et des océans en furie, ainsi qu’au dieudes tremblements de terre et des sourcesdans la mythologie grecque ? L’appellationest en fait le résultat d’un concours qui avaitété lancé, à l’époque, dans les écoles de lacommune.

Au fil des décennies, et principalementdans le milieu des années 80, les installationsont vécu une spectaculaire métamorphose.D’importants travaux d’agrandissement, deréaménagement et d’embellissement y ontété réalisés. Tous visaient les mêmes objectifs :d’une part, améliorer sensiblement le confortet la qualité des équipements afin d’apporterdes réponses appropriées aux exigences deplus en plus pointues des usagers; et d’autre

part, diversifier et développer les activités ducomplexe en vue de rentabiliser au mieux lesinfrastructures. Bref retour en arrière…

En 1986, une plage solaire fut installée et ilfut procédé également à l’aménagementcomplet d’une auberge sportive d’une capaci-té d’accueil de 32 personnes, laquelle passeraà 38 en 1997. Deux ans plus tard, de nouvelleschaudières avec récupération d’énergie fu-rent placées alors qu’on réaménagea égale-ment le hall d’entrée (caisse, vitrines, bu-reaux).

En 1989, le tennis de table put bénéficierd’une salle nouvellement construite et le sau-na fut complètement revu; apparition denouveaux bancs solaires.

Au début des années 90, les cuves des deuxbassins furent rénovées et l’on remplaça éga-lement les carrelages, alors que les installa-tions de l’éclairage de la salle omnisports etde la piscine furent remplacées; apparition dejacuzzis.

Un an plus tard, en 1991, un mur d’escaladeà géométrie variable de 35 m2 fut élevé. tandisque l’auberge sportive se dota d’un restau-rant et d’une cuisine. Il ne fallut que trois anspour qu’une extension du complexe proposeune salle d’arts martiaux et une salle d’escala-

de de 350 m2 proposant 20 voies.En 1998, la direction du complexe décida,

dans le cadre d’un souci d’accueillir le plusgrand nombre, d’entreprendre le réaménage-ment de l’entrée du complexe sportif avec laconstruction d’une rampe d’accès pour lespersonnes à mobilité réduite.

Durant les trois années suivantes d’inten-ses activités, l’on procéda à la réfection com-plète des cabines hommes et dames et àl’aménagement de nouveaux vestiaires collec-tifs (1999); à la construction d’une nouvellesalle polyvalente pour accueillir diverses acti-vités gymniques (2000) et à la rénovationcomplète de l’espace sauna et à la créationd’un espace aquatique ludique pour les tout-petits (2001).

Après l’installation de nouveaux sanitaireset le placement d’une dalle de béton dans lasalle d’arts martiaux, l’on procéda, en 2006, àde grands chantiers : le remplacement de laverrière de la piscine et des systèmes de venti-lation et de chauffage de l’ensemble du bâti-ment et la réfection du carrelage de la piscineet des plages. Suivis, deux ans plus tard par larénovation des gradins de la piscine.

En 2009, c’est la salle omnisports qui fitpeau neuve : pose d’un nouveau revêtementde sol, installation d’un système de tribunesmodulables, intégration de moyens d’accèsaisé pour personnes à mobilité réduite, ren-forcement du système d’éclairage et installa-tion d’un système de sonorisation. La salled’escalade accueillit également une nouvellestructure murale dynamique.

Enfin, en 2012, ladite salle omnisports se vitdoter de nouveaux vestiaires, alors qu’onaménagea aussi des salles polyvalentes aux 1er

et 2e étages du complexe pour la pratique dela danse et autres activités gymniques (pila-tes, fitness, zumba…) et des vestiaires.

Enfin, l’an dernier, les locaux administratifsfurent habillés de nouveaux châssis et les car-relages de la piscine principale furent répa-rés.

SPORTMAG WOLUWE-SAINT-LAMBERT 1200

Conseil d’administration de l’ASBL PoséidonE. Bott, M. Arnould, P. Bergen,F. Chadelas, J. Chantry, R. de Laveleye,S. de Grange de Surgères, M. Demaret, R. Frère, O. Geirnaert, Y. Laduron, X. Meire, C. Peeters, C. Sabot, O. Smal, C. Vermeire, B. Vinck

LA ROTONDE

Salle pour banquets, soirées, conférences, séminaires, expositions...

Capacité d’accueil jusqu’à 200 personnes.

Cuisine équipée à usage professionnel (Four à condensation et vapeur, friteuse à 2 bacs de cuisson, lave-vaisselle industriel, frigo semi-pro,…).

Matériel de projection (projecteur, lecteur CD-USB, écran électrique avec télécommande,…), régie son (double lecteur CD’s, CD’s mp3 et USB, amplificateur, table de mixage, enceintes acoustiques,…) et jeux de lumières (8 projecteurs programmés) à disposition.

Accès aisé et vaste parc de stationnement.

Transports en commun à proximité (station de métro Vandervelde / Bus 28).

Tarifs réduits en semaine.

Renseignements et réservations : 02 761 03 43Avenue J.F. Debecker, 54 - Woluwe-Saint-Lambert

LA WOLU TENNIS ACADEMY

Une école de tennis à visage humain basée sur les courts en brique pilée du Stade communal de Woluwe-Saint-Lambert.

Une équipe de professeurs diplômés, expérimentés et mo-tivés.

Une approche enthousiaste adaptée à tous, enfants, adoles-cents et adultes, quel que soit le niveau de pratique.

Un enseignement évolutif favorisant le plein épanouissement, personnel et sportif, de chacun.

Baby-Tennis • Mini-Tennis • Initiation • Perfectionnement • Entraînement • Compétition • Préparation physique

Cours durant toute l’année et stages lors de chaque période de vacances scolaires.

Prochaines sessions de stages pendant les congés de Car-naval (du 3 au 7 mars) et de Pâques (du 7 au 11 et du 14 au 18 avril) : Mini-Tennis en demi-journées, Tennis en de-mi-journées ou journées complètes, Tennis Compétition, formule « Sport & Fun » (tennis + anglais) et modules pour adultes en soirée.

Infos et inscriptions : Stade communal Fallon de Woluwe-Saint-Lambert (avenue J. F. Debecker 54) 02 761 03 43 [email protected] - www.tennis-wslw.be

DÉBUT 2014, LA WOLU TENNIS ACADEMY S’EST VU OCTROYER PAR

L’ASSOCIATION FRANCOPHONE DE TENNIS (AFT), LE LABEL D’EXCEL-

LENCE POUR SES ACTIVITÉS D’ANIMATION ET DE FORMATION.

Rotonde-WTA.indd 1 11/02/14 15:39

CTT Woluwe, une belleécole du tennis de tableLa formation avant tout, tel est le leitmotivdu club présidé par Christian Karkan

PAR SÉBASTIEN STERPIGNY

Avec ses 170 membres, le club de tennis de table duCTT Woluwe est l’un des moteurs du complexe duPoséidon. Onze équipes messieurs jouent en Inter-clubs pour quatre chez les dames. Des femmes quitiennent une place particulière au sein du club.

“Nos dames évoluent en première nationale. Ellessont 32, ce qui est assez rare pour un club de tennis detable. Mieux, le conseil d’administration qui gère l’asblCTT Woluwe compte trois hommes pour quatre fem-mes”, avance Christian Karkan, président depuisquatre ans.

Le CTT Woluwe, c’est aussi des dizaines et des di-zaines de jeunes. Depuis toujours, le club mise surla formation. “Les jeunes sont l’une de nos priorités.Nous proposons d’ailleurs des entraînements spécifi-ques avec Yao, un entraîneur âgé de 64 ans qui disposed’une sacrée expérience. Il a apporté sa propre philoso-phie, qui va bien au-delà de l’apprentissage du tennisde table. Les parents l’apprécient beaucoup car il n’hé-

site pas à recadrer les jeunes lorsque ceux-ci ont quel-ques écarts de conduite.”

Et cela n’est pas près de changer dans les annéesà venir. “Nos ambitions ? Continuer à privilégier laqualité de notre formation. Nous pourrions, nous aussi,mettre de l’argent sur la table pour créer une équipe ca-pable d’évoluer en deuxième ou en première nationalechez lesmessieurs. Mais nous ne voulons pas entrerdans ce jeu où il faudrait payer nos joueurs. Nous vou-lons vivre avec nosmoyens et rester un club familial oùtout lemonde s’épanouit.”

Pour ce faire, le club dispose d’infrastructures àla hauteur. “Contrairement à beaucoup d’autres clubs,nous disposons de notre propre salle, ce qui nous per-met de ne pas devoir ranger les tables après chaque uti-lisation. Cela nous permet aussi d’organiser un grandtournoi en septembre où nous envahissons égalementla salle de basket. De quoi installer 16 tables et ac-cueillir près de 200 participants lors de chaque édi-tion.”

Un club international. “Nous ne sommes pas loindes institutions européennes, l’accès est facile, ce quinous permet d’accueillir plusieurs nationalités différen-tes. De quoi renforcer les échanges entre lesmembres.”

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CTT Woluwe, une belleécole du tennis de tableLa formation avant tout, tel est le leitmotivdu club présidé par Christian Karkan

PAR SÉBASTIEN STERPIGNY

Avec ses 170 membres, le club de tennis de table duCTT Woluwe est l’un des moteurs du complexe duPoséidon. Onze équipes messieurs jouent en Inter-clubs pour quatre chez les dames. Des femmes quitiennent une place particulière au sein du club.

“Nos dames évoluent en première nationale. Ellessont 32, ce qui est assez rare pour un club de tennis detable. Mieux, le conseil d’administration qui gère l’asblCTT Woluwe compte trois hommes pour quatre fem-mes”, avance Christian Karkan, président depuisquatre ans.

Le CTT Woluwe, c’est aussi des dizaines et des di-zaines de jeunes. Depuis toujours, le club mise surla formation. “Les jeunes sont l’une de nos priorités.Nous proposons d’ailleurs des entraînements spécifi-ques avec Yao, un entraîneur âgé de 64 ans qui disposed’une sacrée expérience. Il a apporté sa propre philoso-phie, qui va bien au-delà de l’apprentissage du tennisde table. Les parents l’apprécient beaucoup car il n’hé-

site pas à recadrer les jeunes lorsque ceux-ci ont quel-ques écarts de conduite.”

Et cela n’est pas près de changer dans les annéesà venir. “Nos ambitions ? Continuer à privilégier laqualité de notre formation. Nous pourrions, nous aussi,mettre de l’argent sur la table pour créer une équipe ca-pable d’évoluer en deuxième ou en première nationalechez lesmessieurs. Mais nous ne voulons pas entrerdans ce jeu où il faudrait payer nos joueurs. Nous vou-lons vivre avec nosmoyens et rester un club familial oùtout lemonde s’épanouit.”

Pour ce faire, le club dispose d’infrastructures àla hauteur. “Contrairement à beaucoup d’autres clubs,nous disposons de notre propre salle, ce qui nous per-met de ne pas devoir ranger les tables après chaque uti-lisation. Cela nous permet aussi d’organiser un grandtournoi en septembre où nous envahissons égalementla salle de basket. De quoi installer 16 tables et ac-cueillir près de 200 participants lors de chaque édi-tion.”

Un club international. “Nous ne sommes pas loindes institutions européennes, l’accès est facile, ce quinous permet d’accueillir plusieurs nationalités différen-tes. De quoi renforcer les échanges entre lesmembres.”

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United Basket Woluwe,la référence à BruxellesFruit d’une fusion de quatre clubs le club présidé par Daniel Janssensconsent d’importants moyens dans la formation des jeunes

PAR ERIC DE BOER

United Basket Woluwe, c’est, aujourd’hui, 520membres répartis sur cinq sites : Malou, Athé-née Royal, Complexe Poséidon, Mounier etCrainhem. Si le club phare joue les premiersrôles en nationale 3 actuellement avec de bel-les chances de grimper d’un cran encore dansla hiérarchie, il y a derrière 27 autres équipesdont 18 composées de jeunes.

“L’ambition du club est, et reste, la formationdes jeunes”, explique Daniel Janssens, le prési-dent. “C’est sûr cependant que les excellents ré-sultats de notre équipe première favorisent et fa-cilitent le recrutement. C’est une belle vitrinedont nous devons profiter. Quand on voit ThomasMadoki, qui, selonmoi, est promis à un bel ave-nir, déjà international en U16 qui va passer enU18, on ne peut qu’être motivé à poursuivre danscette voie. Et ce que nous faisons avec des gar-çons, nous voulons aussi le faire avec des jeunesfilles. Nous comptons six équipes dont deux dejeunes (U14 et U18).”

Les efforts consentis portent leurs fruits surle terrain (les U14, U16 et U21 garçons, sur 4 ca-tégories possibles, sont qualifiés pour lesgrandes finales de Coupe AWBB, au Palais duMidi les 15 et 16 mars prochain) mais aussi endehors. United Basket Woluwe devient LA ré-férence à Bruxelles dans ce domaine dont lepoint culminant est le tournoi national orga-nisé le 1er mai qui regroupe toutes les catégo-ries. “Le club consent en effet d’énormes effortsfinanciers pour y parvenir. Nous tenons à avoirles meilleurs formateurs de la province et descoaches qui œuvrent même au Spirou de Charle-roi. Le coach des minimes est lui-même le coachadjoint en équipe nationale U20. C’est la condi-tion sine qua non pour obtenir des résultats.”

Revenons sur l’équipe première. Une mon-tée en N2 est-elle envisageable ? “Il n’y a pas degrand fossé entre les deux divisions et avec lesqualités que nous possédons dans le groupe,nous pourrions viser largement le maintien.Nous sommes suivis par unemoyenne de 400 à500 spectateurs. Un engouement se crée grâce à

un phénomène d’identification à tous nosjoueurs venant de Bruxelles. En outre, même si laformation demeure notre cheval de bataille, com-ment ne pas être ambitieux avec un appui aussisoutenu de notre échevin des Sports, Eric Bott, etde la commune en général. La N1 ? En réaména-geant la salle duMounier, c’est possible, maisnous n’en sommes pas là…” (sourires)

Les lettresde noblessedu LinthoutRoyal, le club de basket du Linthoutassure son avenir grâce à la formation

PAR SÉBASTIEN STERPIGNY

Le basket tient une place particulière à Woluwe.Pour le Royal Linthout, l’histoire de ses débutsest assez originale. “Le club a été fondé il y a 68ans. À cette époque-là, on jouait… en extérieur, surla place communale. Et puis nous avons intégré lasalle du Poséidon à sa création”, explique AlainLambert avant de nous livrer l’origine du nomdu club. “Il s’agit du nomdu premier sponsor duclub qui était boucher.”

Depuis, le club a bien grandi. Il a connu lesséries nationales avant de redescendre au ni-veau provincial. “L’objectif est avant tout de semaintenir en première provinciale. Si la possibilitédemonter en régionale 2 s’offre à nous, nous la sai-sirons, mais ce n’est pas une priorité.”

La priorité, ce sont les jeunes. “Nous avonsune école des jeunes performante que l’on doit àMichel Voituron, décédé l’an dernier. Il a mis uneréelle structure en place, qui réunit aujourd’hui150 jeunes. 80 % des membres du Linthout sontd’ailleurs des jeunes. Ils sont notre priorité.”

La formation joue un rôle important dans laconstruction du club puisque c’est dans sonvivier de jeunes qu’il puise les joueurs del’équipe première. “Hormis l’un ou l’autre renfortextérieur, nos équipes premières sont composéesde nos propres jeunes. C’est parfois difficile en P1pour eux, mais c’est un choix que nous assumons.”

Après leur carrière, les joueurs restentd’ailleurs au club. Que ce soit comme entraî-neur, comme bénévole ou comme dirigeant.Le Linthout, c’est une grande famille du bas-ket qui va encore s’agrandir dans les mois àvenir. “Nous comptons actuellement 15 équipeset nous allons bientôt recréer une équipe fémini-ne.”

Avec deux à trois entraînements par semai-ne, les membres du club sont bien encadréspar les 15 entraîneurs/formateurs. Au fil de lasaison, chacun progresse à son rythme et toutle monde se retrouve fin août pour le tradi-tionnel gala du club. “C’est un rendez-vous im-portant pour la cohésion et l’image du club. Nousavons pour tradition d’inviter une équipe de D1belge et cette année, la formation allemande deFrancfort devrait également être de la partie.Sans oublier le fameux derby de Woluwe pourclôturer la journée en beauté.”

Stages sportifs, artistiques, scientifiques, créatifs, ludiques,… pour les enfants de 2 ans ½ à 12 ans, durant les périodes de vacances scolaires.

Activités multiples et sportives, les samedis matin pendant l’année scolaire.

Organisations de fêtes d’anniversaire sur demande, les mercredis et samedis après-midi (de 14h à 17h) sauf durant les périodes de vacances scolaires.

Ciné-Club « La Tribu des p’tits Mickey’s », tous les dimanches (15h) sauf durant les périodes de vacances scolaires. Entrée gratuite pour les enfants.

JJJY-Xtra : structure adaptée permettant aux jeunes de 6 à 14 ans, atteints d’un handicap, d’intégrer certaines des activités de loisir au programme de JJJY grâce à un encadrement personnalisé(02 734 14 31 – [email protected]).

Avenue du Couronnement 651200 Bruxelles

02 762 14 95 – [email protected]

SPORTMAG WOLUWE-SAINT-LAMBERT 1200

United Basket Woluwe,la référence à BruxellesFruit d’une fusion de quatre clubs le club présidé par Daniel Janssensconsent d’importants moyens dans la formation des jeunes

PAR ERIC DE BOER

United Basket Woluwe, c’est, aujourd’hui, 520membres répartis sur cinq sites : Malou, Athé-née Royal, Complexe Poséidon, Mounier etCrainhem. Si le club phare joue les premiersrôles en nationale 3 actuellement avec de bel-les chances de grimper d’un cran encore dansla hiérarchie, il y a derrière 27 autres équipesdont 18 composées de jeunes.

“L’ambition du club est, et reste, la formationdes jeunes”, explique Daniel Janssens, le prési-dent. “C’est sûr cependant que les excellents ré-sultats de notre équipe première favorisent et fa-cilitent le recrutement. C’est une belle vitrinedont nous devons profiter. Quand on voit ThomasMadoki, qui, selonmoi, est promis à un bel ave-nir, déjà international en U16 qui va passer enU18, on ne peut qu’être motivé à poursuivre danscette voie. Et ce que nous faisons avec des gar-çons, nous voulons aussi le faire avec des jeunesfilles. Nous comptons six équipes dont deux dejeunes (U14 et U18).”

Les efforts consentis portent leurs fruits surle terrain (les U14, U16 et U21 garçons, sur 4 ca-tégories possibles, sont qualifiés pour lesgrandes finales de Coupe AWBB, au Palais duMidi les 15 et 16 mars prochain) mais aussi endehors. United Basket Woluwe devient LA ré-férence à Bruxelles dans ce domaine dont lepoint culminant est le tournoi national orga-nisé le 1er mai qui regroupe toutes les catégo-ries. “Le club consent en effet d’énormes effortsfinanciers pour y parvenir. Nous tenons à avoirles meilleurs formateurs de la province et descoaches qui œuvrent même au Spirou de Charle-roi. Le coach des minimes est lui-même le coachadjoint en équipe nationale U20. C’est la condi-tion sine qua non pour obtenir des résultats.”

Revenons sur l’équipe première. Une mon-tée en N2 est-elle envisageable ? “Il n’y a pas degrand fossé entre les deux divisions et avec lesqualités que nous possédons dans le groupe,nous pourrions viser largement le maintien.Nous sommes suivis par unemoyenne de 400 à500 spectateurs. Un engouement se crée grâce à

un phénomène d’identification à tous nosjoueurs venant de Bruxelles. En outre, même si laformation demeure notre cheval de bataille, com-ment ne pas être ambitieux avec un appui aussisoutenu de notre échevin des Sports, Eric Bott, etde la commune en général. La N1 ? En réaména-geant la salle duMounier, c’est possible, maisnous n’en sommes pas là…” (sourires)

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12 I la dernière heure - les sports I 19 FÉVRIER 2014 19 FÉVRIER 2014 I la dernière heure - les sports I 13

On se jette tous à l’eauLe Royal Brussels Poséidonrassemble près de 400 membres

PAR SÉBASTIEN STERPIGNY

Fondé en 1897, le Royal Brussels Poséidon futl’un des premiers à rejoindre le complexe duPoséidon. Présent sur le site depuis 50 ans, leclub propose aujourd’hui trois disciplines àses membres : la natation, le water-polo et le

plongeon. “Cela représente 300 à 400mem-bres”, précise le président, Pierre Le-

dent.Le club, qui a débuté aux Bas-

si ns de Bruxelles, est riche d’un so-lide passé. Plus que centenaire, il a eu letemps d’établir un beau palmarès dans l’en-semble des disciplines qu’il propose. “Notreplus grande fierté, c’est d’avoir formé des nageursqui sont ensuite devenus champions de Belgiqueen natation. Notre équipe de water-polo a égale-ment décroché quelques sacres nationaux. Ledernier remonte à 2005.”

Aujourd’hui, l’équipe de water-polo évolueen deuxième division, mais elle n’a pas faitune croix sur la D1. “Nous espérons retrouver lemeilleur niveau dans un avenir proche, mais

pour cela, il faut que la Fédération revoie son rè-glement.”

À côté de cela, la natation fait fureur au Po-séidon. Un sport complet, à l’instar du water-polo. “La natation permet de faire travailler l’en-semble des muscles et est un excellent sport pourles articulations. Le water-polo, lui, est une disci-pline très complète qui demande de bonnes ca-pacités, tant en endurance qu’en sprint.”

Pour le plongeon, les qualités à avoir nesont pas les mêmes, mais tous ceux qui s’y es-saient découvrent des sensations spéciales ense jetant dans le vide. Une discipline qui man-que toutefois de membres en Belgique et plusparticulièrement du côté francophone dupays. “Nous sommes d’ailleurs le seul club fran-cophone à proposer cette discipline en Belgique.Un sport qui demande de la souplesse, de ne pasavoir le vertige, mais qui permet de réaliser ungrand nombre de figures dans les airs.”

Accueillant aussi bien les plus jeunes queles plus anciens, le Royal Brussels Poséidon,c’est un nombre quasi incalculable d’heurespassées dans l’eau. “Nous sommes présents cinqjours sur sept au complexe. Cela représente troisentraînements par semaine pour la natation,cinq pour le water-polo et deux pour le plon-geon.”

Plonger ne s’improvise pas !Depuis près de 50 ans, le Wolu Plongée Clubdu président Johan Schoups est la première école bruxelloise

PAR ERIC DE BOER

Lorsqu’on évoque la plongée, lapremière image qui vient à l’es-prit est celle des grandes éten-dues des grands océans où l’onvoit les plongeurs au cœur de lafaune et de la flore marine, maispour y parvenir, il y a tout un ap-prentissage que le Wolu PlongéeClub propose depuis bientôt 50ans.

“Depuis, en fait, l’ouverture de lapiscine, en septembre 1964”, préciseJohan Schoups, le président.“Nous comptons 250membres, c’estun peumoins que par le passé oùnous avons compté jusqu’à 360 affi-liés fin des années 90, sous l’effet dufilm Le Grand Bleu. Enmoyenne,par an, 60 personnes quittent leclub et arrivent. Le recrutement ?Les journées portes ouvertes sontnotremeilleur ambassadeur. Nous

organisons aussi des baptêmes du-rant l’été. Nous y organisons des ac-tivités ludiques pour unemodiqueparticipation de 5 euros (gratuitpour les habitants de Woluwe-Saint-Lambert). La plongée resteun sport de proximité. Elle est aussiun sport confidentiel, mais si elle

n’est pas encore sport olympique,cela ne saurait tarder.”

Cela n’empêche pas le WoluPlongée Club d’être la premièreécole bruxelloise. On y enseigneles rudiments de la plongée à par-tir de 14 ans. Les plus jeuness’ébrouent dans le club des Mar-mottes et des Castors palmés.“L’approche de la discipline débutepar un apprentissage théorique etpratique, en piscine, des techniquesde base. Lors des entraînements, lesplongeurs sont répartis par petitsgroupes demanière à permettre àtout un chacun de progresser à sonpropre rythme.”

Les brevets spécifiques obte-nus permettent alors au néoplon-geur d’être prêt pour sa premièresortie en eaux libres à la décou-verte des richesses du monde ma-rin. Il y a de beaux endroits, mê-me en Belgique (anciennes car-rières de Philippeville, àBeaumont, à Givet) et même enZélande, à Oosterschelde.

“Depuis peu, nous avons aussiouvert une section de plongée adap-tée pour personnes handicapées.”

SPORTMAG WOLUWE-SAINT-LAMBERT 1200

17e Mémorial Freddy PerryLa TSA (Technique SubAquatique) est une activité ludique al-liant la plongée en apnée ou avec bouteille et constituant un ex-cellent moyen d’acquérir aisance et habileté sous l’eau tout ens’amusant en équipe. Créé par le Wolu Plongée Club, le Mémo-rial Freddy Perry, du nom de l’un des fondateurs du club wo-luwéen – la 17e édition aura lieu le 11 novembre prochain – estl’un des événements de l’année dans le domaine de la plongéeen Belgique, qui a lieu au complexe du Poséidon.

Division Stockel :122-124 rue Fr.Desmedtstraat, 1150 St Pieters Woluwe St PierreT +32 27716033 Fax +32 27723420

Division St Stevens :53 Leuvensesteenweg-chaussée de Louvain, 1932 St Stevens Woluwe St EtienneT +32 27207659 Fax +32 27255471

Division 1200 Woluwe :1210 Chaussée de Louvain-Leuvensesteenweg, 1200 St Lambrechts Woluwe St LambertT +32 7054581 Fax +32 27058635

StMichel [email protected]

12 I la dernière heure - les sports I 19 FÉVRIER 2014 19 FÉVRIER 2014 I la dernière heure - les sports I 13

Division Stockel :122-124 rue Fr.Desmedtstraat, 1150 St Pieters Woluwe St PierreT +32 27716033 Fax +32 27723420

Division St Stevens :53 Leuvensesteenweg-chaussée de Louvain, 1932 St Stevens Woluwe St EtienneT +32 27207659 Fax +32 27255471

Division 1200 Woluwe :1210 Chaussée de Louvain-Leuvensesteenweg, 1200 St Lambrechts Woluwe St LambertT +32 7054581 Fax +32 27058635

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“C’est ici que tout a commencé”Loïc Timmermans a débutésa carrière au Poséidon

Le club d’escalade du Poséidon,Evolution Verticale, a sorti denombreux talents depuis sacréation. Parmi eux, un cer-

tain Loïc Timmermans. Depuisson plus jeune âge, Loïc amasse

les titres nationaux et internatio-naux. Si, aujourd’hui, il grimpe dans

les salles les plus prestigieuses du mon-de, Loïc se rappelle très bien de ses débuts.“J’ai disputé ma première compétition à l’âge de

8 ans sur le mur d’escalade de la salle du Poséidon.J’avais terminé à la deuxième place, mais c’est icique tout a commencé. Cette salle m’a donné legoût de la compétition”, se rappelle-t-il avec plai-sir.

S’il s’entraîne désormais au Stone Age à Mou-nier, la salle du Poséidon garde une place parti-culière dans son cœur : “J’ai commencé à grimperà Mounier, mais c’est au Poséidon que ma carrièrea commencé. J’ai pris part de nombreuses fois aux

compétitions qui y ont été organisées et j’y ai rem-porté quelques victoires. C’est une salle que je con-seille à tous les jeunes qui veulent débuter l’escala-de.”

Aujourd’hui âgé de 18 ans, Loïc Timmermansa connu une ascension assez fulgurante dans sacarrière, marquée par de très nombreux titreschez les jeunes. Champion de Belgique à demultiples reprises, champion d’Europe, vice-champion du monde, Loïc est un garçon pleind’ambitions qui s’apprête à franchir un cap enrejoignant les compétitions des seniors : “Je dis-pute ma dernière année de compétition chez lesjeunes, mais je me sens prêt à rentrer dans la courdes grands. Ce sera plus compliqué avec un niveauprofessionnel bien plus élevé. J’ai déjà participé àquelques compétitions chez les seniors et les résul-tats sont encourageants. Je devrai être patient afind’obtenir des résultats, mais je dispose encored’une belle marge de progression.”

Discipliné dans son sport, Loïc l’est aussi surles bancs de l’école. Lui qui vient d’entamer desétudes de droit à l’UCL. “Ce n’est pas toujours fa-cile à gérer avec les déplacements à l’étranger. Celademande pas mal d’organisation, mais j’ai tou-jours eu la chance d’être bien entouré à l’école, cequi m’a permis de mieux organiser mon travail.”

La belleascensionde l’escalade

Le club d’Evolution Verticale de Laurent Toisoulrassemble près de 400 membres

PAR SÉBASTIEN STERPIGNY

Cela fait plus de 15 ans que le club d’escalade Evolution Verticale formeles jeunes. Avec plus de 400 membres à son actif, il propose près de 25cours d’escalade par semaine. La grosse majorité d’entre eux étant dis-pensés aux jeunes, qui représentent 250 à 300 membres.

“Nous privilégions la formation de qualité. Les jeunes sont bien encadrés,souvent par deuxmoniteurs, ce qui leur permet de progresser dans lesmeilleures conditions. Notre but n’est pas de pousser les jeunes vers la com-pétition à tout prix”, explique Laurent Toisoul.

Pour ce qui est de la compétition, les jeunes du club ont toutefoisl’occasion de se tester lors du Challenge Eric Bott organisé les 17 et18 mai. “Ce challenge a pour but de finaliser l’apprentissage donné de sep-

tembre àmai. C’est l’occasion pour chacun de juger son évolution et de pren-dre part à une compétition amicale, sans avoir peur de la sanction du résul-tat. Cela permet aussi à certains de participer à leur première compétitionet, qui sait ? d’y prendre goût.”

Fort de son expérience, le club d’Evolution Verticale est donc le pointde départ idéal pour tous ceux qui souhaitent tester un sport plus quecomplet. “Cette discipline est à la fois ludique, technique, physique et men-tale. C’est un des rares sports, avec la natation, qui permet de travailler tou-tes les parties musculaires du corps. Et puis la progression peut être rapide,ce qui séduit un large public.”

Alors qu’elle a déjà bénéficié d’une amélioration de sa structure, lasalle d’escalade devrait bientôt évoluer avec une extension qui lui per-mettra de mettre à disposition une salle d’échauffement et d’accueil.De quoi permettre au club de continuer à grandir, tout en gardant unephilosophie qui lui est propre. “Nous avons aussi une vocation sociale àassurer. Nous ne voulons pas que l’argent soit un frein et c’est pour ça quenous proposons l’un des tarifs les plus bas de Belgique.”

Et pour ceux qui voudraient s’essayer à l’escalade en extérieur, sa-chez que le club dispose de sa propre section alpinisme.

www.cofelyservices-gdfsuez.be

L’efficacité énergétique est aujourd’hui un levier important de la transition énergétique. C’est la raison pour laquelle Cofely Services accompagne ses clients afin d’améliorer la performance de leurs installations sportives, au service du confort et de la sécurité des visiteurs.

Qu’il s’agisse d’installer et de piloter les techniques et équipements les plus performants, de mesurer, contrôler et ajuster les flux d’énergie ou d’assurer un facility management intégré en mettant l’accent sur les économies d’énergie et la réduction de l’empreinte environnementale, Cofely Services entretient un dialogue permanent avec ses clients. Dans nombre de cas, des Partenariats Public Privé (PPP) avec les pouvoirs publics permettent la réalisation de grands projets, bénéficiant à la collectivité. À travers ses activités multitechniques, gages de solutions durables et de performance, Cofely Services garantit un support technique aux actifs de ses clients sur toute leur durée de vie, avec l’assurance d’un retour sur investissement maximal.

SPORTMAG WOLUWE-SAINT-LAMBERT 1200

PAR SÉBASTIEN STERPIGNY

“C’est ici que tout a commencé”Loïc Timmermans a débutésa carrière au Poséidon

Le club d’escalade du Poséidon,Evolution Verticale, a sorti denombreux talents depuis sacréation. Parmi eux, un cer-

tain Loïc Timmermans. Depuisson plus jeune âge, Loïc amasse

les titres nationaux et internatio-naux. Si, aujourd’hui, il grimpe dans

les salles les plus prestigieuses du mon-de, Loïc se rappelle très bien de ses débuts.“J’ai disputé ma première compétition à l’âge de

8 ans sur le mur d’escalade de la salle du Poséidon.J’avais terminé à la deuxième place, mais c’est icique tout a commencé. Cette salle m’a donné legoût de la compétition”, se rappelle-t-il avec plai-sir.

S’il s’entraîne désormais au Stone Age à Mou-nier, la salle du Poséidon garde une place parti-culière dans son cœur : “J’ai commencé à grimperà Mounier, mais c’est au Poséidon que ma carrièrea commencé. J’ai pris part de nombreuses fois aux

compétitions qui y ont été organisées et j’y ai rem-porté quelques victoires. C’est une salle que je con-seille à tous les jeunes qui veulent débuter l’escala-de.”

Aujourd’hui âgé de 18 ans, Loïc Timmermansa connu une ascension assez fulgurante dans sacarrière, marquée par de très nombreux titreschez les jeunes. Champion de Belgique à demultiples reprises, champion d’Europe, vice-champion du monde, Loïc est un garçon pleind’ambitions qui s’apprête à franchir un cap enrejoignant les compétitions des seniors : “Je dis-pute ma dernière année de compétition chez lesjeunes, mais je me sens prêt à rentrer dans la courdes grands. Ce sera plus compliqué avec un niveauprofessionnel bien plus élevé. J’ai déjà participé àquelques compétitions chez les seniors et les résul-tats sont encourageants. Je devrai être patient afind’obtenir des résultats, mais je dispose encored’une belle marge de progression.”

Discipliné dans son sport, Loïc l’est aussi surles bancs de l’école. Lui qui vient d’entamer desétudes de droit à l’UCL. “Ce n’est pas toujours fa-cile à gérer avec les déplacements à l’étranger. Celademande pas mal d’organisation, mais j’ai tou-jours eu la chance d’être bien entouré à l’école, cequi m’a permis de mieux organiser mon travail.”

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L’efficacité énergétique est aujourd’hui un levier important de la transition énergétique. C’est la raison pour laquelle Cofely Services accompagne ses clients afin d’améliorer la performance de leurs installations sportives, au service du confort et de la sécurité des visiteurs.

Qu’il s’agisse d’installer et de piloter les techniques et équipements les plus performants, de mesurer, contrôler et ajuster les flux d’énergie ou d’assurer un facility management intégré en mettant l’accent sur les économies d’énergie et la réduction de l’empreinte environnementale, Cofely Services entretient un dialogue permanent avec ses clients. Dans nombre de cas, des Partenariats Public Privé (PPP) avec les pouvoirs publics permettent la réalisation de grands projets, bénéficiant à la collectivité. À travers ses activités multitechniques, gages de solutions durables et de performance, Cofely Services garantit un support technique aux actifs de ses clients sur toute leur durée de vie, avec l’assurance d’un retour sur investissement maximal.

SPORTMAG WOLUWE-SAINT-LAMBERT 1200

PAR SÉBASTIEN STERPIGNY

PATINOIRE DU POSÉIDON - AVENUE DES VAILLANTS, 4 - WOLUWE-SAINT-LAMBERT

avewc la participation de ÉMILE & IMAGESet de GÉRARD JAFFRÈS

Animation : DJ BASTIEN (RADIO TAMTAM)

UNE INITIATIVE DE L’ÉCHEVIN DES SPORTS DE WOLUWE-SAINT-LAMBERT

Repas + Concert + Soirée dansante (19h) : 35 € • Concert & soirée dansante (22h30) : 20 € • Prévente :15 € • Carte J1200 : 12 €

Repas sur réservation : 02 777 14 32

LA NUIT DES SPORTS

24 | 5 | 2014

Nuit des Sports.indd 1 10/02/14 16:19