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AVRIL 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE N°93 5 PDG et Directeur des rédactions Jean-Philippe Guillaume [email protected] 01 48 93 04 79 - 06 07 69 48 80 DG et Rédactrice en chef Cathy Polge [email protected] 01 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26 Rédacteur en chef adjoint Jean-Luc Rognon [email protected] 01 43 68 43 11 Rédacteur Pierre Monceaux [email protected] 01 48 93 18 65 Ont participé à la rédaction : Daniel Boisson, Thierry Bur, Christine Calais, Michel Gavaud, Carole Poirel, Bruno Siguiche Couverture : ©Hxdyl-Fotolia Directrice de publicité Audrey Zugmeyer [email protected] Tél. 01 41 79 56 21 Chefs de publicité Nathalie Bier [email protected] 01 43 76 64 53 Attachée commerciale Agnès Colombani [email protected] 01 48 93 26 87 Responsable de la diffusion Brigitte Le Coniac [email protected] 02 97 55 69 84 Pour recevoir le magazine inscrivez-vous sur le site SupplyChainMagazine.fr (offre réservée à un envoi postal en France, pour l’étranger nous consulter) Maquette Studio Claudette Belliard Supply Chain Magazine est édité par SUPPLY CHAIN MAGAZINE S.A.S. au capital de 50.000 Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume Siège social : 19, rue Saint-Georges 94700 Maisons-Alfort Fax 01 43 76 64 53 Fax 01 43 53 23 96 (commercial) RCS 485 341 416 - ISSN : 1950-1560 Imprimé en UE par PPS S.A. Luxembourg - 9991 Weiswampach LE MAGAZINE PROFESSIONNEL DES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN N°93 - AVRIL 2015 Tirage moyen par numéro :14.294 Mise en distribution : 13.986 exemplaires É dito Une prise de conscience durable I ©JP.GUILLAUME Il y a quelques années, on parlait de « Green washing » pour dési- gner les entreprises affichant une volonté de protéger l’environne- ment pour des raisons d’image, sans s’en donner les moyens. Mais aujourd’hui, une majorité d’entreprises se penchent avec sérieux sur la réduction de leur empreinte carbone (modes de transport alterna- tifs, flottes récentes et plus propres, meilleurs taux de remplissage des véhicules, mutualisation…) et de limiter les gaspillages (eau, énergie, matières…), tant au niveau de la production, que de la distribution, du sourcing, des retours, du recyclage et même du design (économie circulaire). Rien que dans ce numéro, FM Logistic présente son ini- tiative Citylogin à Rome (voir pages 25 et 46) ; Konica Minolta (voir page 32) affiche sa volonté d’entrer dans une démarche RSE impac- tant toute sa Supply Chain ; Findus, General Mills et Nichirei ont témoigné de leur volonté de pratiquer le report modal (ferroviaire et fluvial) lors d’une matinée organisée par Haropa (voir page 19), etc. Bien sûr, ces initiatives fonctionnent d’autant mieux dans un contexte tendu, qu’elles apportent aussi leurs lots d’économies. Mais au-delà de ce phénomène conjoncturel, on assiste bien à une véri- table prise de conscience des entreprises. « Nous observons l’émer- gence des préoccupations environnementales, qui nécessitent de nouvelles compétences », soulignait Jean-Paul Deneuville, Président de l’AFT, lors de la présentation des résultats de la 21 e édition de l’Enquête Emplois et Formation. Et cette prise de conscience struc- turelle est fort heureusement mondiale, même si elle ne se concré- tise pas toujours aussi vite qu’on le souhaiterait, compte-tenu de la croissance des populations, de leur soif de consommation et bien sûr des intérêts politiques et économiques en jeu. En France, la Conférence Nationale sur la Logistique progresse lentement - mais sûrement, espère-t-on – car elle veut s’inscrire dans une démarche de large concertation pour augmenter la performance des Supply Chains des sociétés françaises. Sur les quatre grands thèmes (emploi/formation, mesure de la performance logistique, ter- ritoires et recherche & innovation) retenus pour les groupes de tra- vail, tous concernent potentiellement la Supply Chain Verte. Pour le moment, il faut souvent être vraiment motivé pour surmonter les multiples obstacles (infrastructures insuffisantes, lenteurs adminis- tratives, difficultés à faire tomber les barrières pour collaborer, à trouver des modèles économiques pérennes…). Espérons que cette démarche pourra faire sauter quelques verrous pour favoriser la per- formance durable des SC des entreprises françaises… En attendant, si vous voulez en savoir plus sur la manière concrète dont sont menées ces initiatives chez les pionniers, sur les résultats obtenus et les écueils à éviter, vous pouvez d’ores et déjà réserver votre jeudi 9 juillet car la Green SC sera le thème de notre Forum d’Eté. CATHY POLGE

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Page 1: Supply Chain Magazine - L VRIL 2015 Une prise de ......AVRIL 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE N 93 5 PDG et Directeur des rédactions Jean-Philippe Guillaume jph.guillaume@scmag.fr 01

AVRIL 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°93 5

PDG et Directeur des rédactionsJean-Philippe [email protected] 48 93 04 79 - 06 07 69 48 80

DG et Rédactrice en chefCathy [email protected] 48 93 13 17 - 06 81 25 04 26

Rédacteur en chef adjointJean-Luc [email protected] 43 68 43 11

RédacteurPierre [email protected] 48 93 18 65

Ont participé à la rédaction : Daniel Boisson, Thierry Bur,Christine Calais, Michel Gavaud, Carole Poirel, Bruno SiguicheCouverture : ©Hxdyl-Fotolia

Directrice de publicitéAudrey [email protected]él. 01 41 79 56 21

Chefs de publicitéNathalie [email protected] 43 76 64 53

Attachée commercialeAgnès [email protected] 48 93 26 87

Responsable de la diffusionBrigitte Le [email protected] 97 55 69 84

Pour recevoir le magazineinscrivez-vous sur le siteSupplyChainMagazine.fr(offre réservée à un envoi postalen France, pour l’étranger nous consulter)

MaquetteStudio Claudette Belliard

Supply Chain Magazine est édité par SUPPLY CHAIN MAGAZINES.A.S. au capital de 50.000 €Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume

Siège social : 19, rue Saint-Georges94700 Maisons-AlfortFax 01 43 76 64 53Fax 01 43 53 23 96 (commercial)RCS 485 341 416 - ISSN : 1950-1560

Imprimé en UE par PPS S.A.Luxembourg - 9991 Weiswampach

LE MAGAZINE PROFESSIONNELDES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN

N°93 - AVRIL 2015

◆ Tirage moyenpar numéro :14.294

◆ Mise en distribution :13.986 exemplaires

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Il y a quelques années, on parlait de « Green washing » pour dési-gner les entreprises affichant une volonté de protéger l’environne-ment pour des raisons d’image, sans s’en donner les moyens. Maisaujourd’hui, une majorité d’entreprises se penchent avec sérieux surla réduction de leur empreinte carbone (modes de transport alterna-tifs, flottes récentes et plus propres, meilleurs taux de remplissage desvéhicules, mutualisation…) et de limiter les gaspillages (eau, énergie,matières…), tant au niveau de la production, que de la distribution,du sourcing, des retours, du recyclage et même du design (économiecirculaire). Rien que dans ce numéro, FM Logistic présente son ini-tiative Citylogin à Rome (voir pages 25 et 46) ; Konica Minolta (voirpage 32) affiche sa volonté d’entrer dans une démarche RSE impac-tant toute sa Supply Chain ; Findus, General Mills et Nichirei onttémoigné de leur volonté de pratiquer le report modal (ferroviaire etfluvial) lors d’une matinée organisée par Haropa (voir page 19), etc.

Bien sûr, ces initiatives fonctionnent d’autant mieux dans uncontexte tendu, qu’elles apportent aussi leurs lots d’économies. Maisau-delà de ce phénomène conjoncturel, on assiste bien à une véri-table prise de conscience des entreprises. « Nous observons l’émer-gence des préoccupations environnementales, qui nécessitent denouvelles compétences », soulignait Jean-Paul Deneuville, Présidentde l’AFT, lors de la présentation des résultats de la 21e édition del’Enquête Emplois et Formation. Et cette prise de conscience struc-turelle est fort heureusement mondiale, même si elle ne se concré-tise pas toujours aussi vite qu’on le souhaiterait, compte-tenu de lacroissance des populations, de leur soif de consommation et biensûr des intérêts politiques et économiques en jeu.

En France, la Conférence Nationale sur la Logistique progresselentement - mais sûrement, espère-t-on – car elle veut s’inscrire dansune démarche de large concertation pour augmenter la performancedes Supply Chains des sociétés françaises. Sur les quatre grandsthèmes (emploi/formation, mesure de la performance logistique, ter-ritoires et recherche & innovation) retenus pour les groupes de tra-vail, tous concernent potentiellement la Supply Chain Verte. Pour lemoment, il faut souvent être vraiment motivé pour surmonter lesmultiples obstacles (infrastructures insuffisantes, lenteurs adminis-tratives, difficultés à faire tomber les barrières pour collaborer, àtrouver des modèles économiques pérennes…). Espérons que cettedémarche pourra faire sauter quelques verrous pour favoriser la per-formance durable des SC des entreprises françaises… En attendant,si vous voulez en savoir plus sur la manière concrète dont sontmenées ces initiatives chez les pionniers, sur les résultats obtenus etles écueils à éviter, vous pouvez d’ores et déjà réserver votre jeudi 9 juillet car la Green SC sera le thème de notre Forum d’Eté. ■

CATHY POLGE

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L’ESSENTIEL

N°93 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 20158

Mes News.

La Conférence Nationalesur la Logistique avance...

Elle n’a pas eu lieu en 2014 comme prévu dans laloi, mais c’est promis, elle se tiendra d’ici mi-juil-let 2015, même si la date précise n’est pas encore

arrêtée. Le gouvernement, par le biais du Cabinet duSecrétaire d’Etat chargé des Transports, de la Mer et dela Pêche, s’est en effet engagé à organiser « d’ici l’été »la fameuse Conférence Nationale sur la Logistique,rendue obligatoire par un amendement du député PSde la Gironde, Gilles Savary dans la loi du 28 mai 2013dite « infrastructures et services de transports » (arti-cle 41). Une 1ère grande étape a été franchie le 18 marsdernier, avec la remise à Alain Vidalies, Secrétaired’État chargé des Transports, de la Mer et de la Pêche,d’un rapport-diagnostic sur l’offre logistique française,réalisé par un comité scientifique présidé par MichelSavy, Professeur émérite à l’Université Paris-Est.

Quatre groupes de travail prévusPour préparer cet événement sensé définir les priorités d’investissement et les plansd’action concrets au niveau national, il est prévu de constituer quatre groupes detravail autour des thèmes suivants : emploi/formation ; mesure de la performancelogistique ; territoires ; recherche et innovations. Leur coordination sera assurée parun comité technique rassemblant des industriels, des représentants des secteurs dela logistique et des transports, des grandes associations, des chercheurs (tels queMichel Savy et Laurent Grégoire) ainsi que des administrations (Ministère des Trans-ports et de l’Economie). Un questionnaire a été envoyé aux médias et aux relais d’in-fluence. De plus, des conférences territoriales, en lien avec les DREAL, sont prévuessur le territoire afin de faire émerger des propositions au niveau local. Les parle-mentaires, en particulier le député EELV François-Michel Lambert, du fait de sonexpertise particulière en matière de logistique, auront également un rôle importantà jouer dans le cadre d’un comité de suivi. Un point sur la préparation de la Confé-rence Nationale sur la Logistique a été effectué mercredi 1er avril sur la SITL, en pré-sence du représentant du Ministère des transports (David Zambon), du Comitéscientifique (Michel Savy), et du Ministère de l’économie, de l’industrie et du numé-rique (Laurent Grégoire, Président de la section thématique Logistique et SupplyChain à la Commission Nationale des Services). La possibilité qu’un comité de filièrelogistique – Supply Chain soit créé a été évoquée. Et y a été dévoilée en avant-pre-mière la grande consultation publique online sur la logistique et la Supply Chain, quia démarré le 1er avril pour une durée de six semaines. Tous les avis des différentsacteurs du secteur sont donc les bienvenus. Profitez-en ! ■ JLR

De gauche à droite : Laurent Grégoire (CNS), Michel Savy (Université Paris Est) et David Zambon (DGITM)

Bons résultats 2014 pour Capgemini ConsultingPour la 2e année consécutive, CapgeminiConsulting annonce une progression significativede son CA. Le cabinet explique que ces résultats correspondent à un investissement dansl’innovation. Capgemini a recruté plusieurs directeursainsi que des data analysts.Le porte-parole du cabinetsouligne par ailleurs l’accompagnement croissant de projets en lienavec la transformation digitale des entreprises : les trois thématiques qui tireraient le résultat 2014seraient la Digital Supply Chain, le Big DataAnalytics et le Digital Manufacturing. ■ JPG

Une plate-forme de 12.500 m² pourMaison JohanesBoubeeGroupe Idec Invest a signéun bail pour un entrepôtlogistique de 12.593 m² avec la Maison Johanes Boubee, filiale du GroupeProdis, à La Chapelle d’Armentières (59). La construction de l’ensembleimmobilier, composé d’un entrepôt ogistique avec bureaux et locauxsociaux de 23.984 m², sera réalisée par la SociétéIdec (Blois 41). Le démarragedes travaux a commencé le23 février pour une livraisonmi-octobre. ■ JPG

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N°93 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 201510

Mes News.

Balyo lève 10 M€ de fonds

Spécialiste français des solutions de manutention robo-tisées, Balyo annonce la finalisation d’une levée defonds de 10 M€, extensible à 14 M€ auprès de Seven-

ture Partners, du Fonds Ambition Numérique géré par Bpifrance, de Robolution Capital et du groupe Linde Mate-rial Handling. Cette opération devrait l’aider à accélérer

son développement, notamment enrenforçant ses activités de Rechercheet Développement. Fondée en 2005,Balyo conçoit des solutions de manu-tention robotisées flexibles et inno-vantes pour l’industrie et la logis-tique. En rupture avec les technolo-gies d’automatisations traditionnelles,ses solutions de robotique mobile fontappel à des technologies de pointepermettant le pilotage automatique

des chariots de manutention sans balisage spécifique dessites dans lesquels ils évoluent. Le système cartographiel’environnement dans lequel se trouve le chariot et déter-mine avec précision sa position en temps réel. Avec unecroissance annuelle de plus de 100 % depuis sa création,Balyo est une des entreprises françaises de robotique les plusdynamiques. Fabien Bardinet, DG de l’entreprise a déclaré :« Le soutien renouvelé de nos actionnaires historiques et l’ar-rivée de nouveaux partenaires nous donne les moyens deconduire notre développement et nous encourage dans notreambition de faire des solutions Balyo des standards incon-tournables de notre secteur ». ■ JPG

Fabien Bardinet, Directeur Général de Balyo

21e édition de l’étude Emplois et formation de l’AFT

Du 12 janvier au 12 février2015, l’AFT a enquêté auprèsde 467 établissements de 100

salariés et plus et de 87 établissementsde 50 à 99 salariés pour connaître lesbesoins en emplois et formations dansla logistique sur 2014-2015. Cette 21e édition, menée par Valérie Castay,Chef de projet études et Jean-AndréLasserre, Directeur des relations insti-tutionnelles et des études, AFT estriche d’enseignements. « En 2014, laconjoncture a été assez mitigée, voiremorose. Plus l’entreprise est petite,plus elle est sensible aux baisses d’ac-tivités. Nous observons l’émergencedes préoccupations environnemen-tales, qui nécessitent de nouvellescompétences. Nous assistons aussi àune extension de la robotisation. Lasituation de l’emploi est contrastéeavec un recours accru à l’intérim et àl’apprentissage. Les niveaux de recru-

tements sont assez affirmés en termesde qualification et de diplômes, avecdonc des besoins accrus en forma-tion », a résumé Jean-Paul Deneuville,Président Délégué Général de l’AFTdepuis le 1er janvier 2015. L’enquêtecomporte cinq grands volets d’ana-lyse : la conjoncture, les stratégies etl’organisation, la gestion des emploiset des recrutements, les politiques dequalification et celles de formationcontinue. « Nous avons fait un focussur quatre nouveaux thèmes : lesémissions de CO2, l’automatisation etla robotisation, la politique de logis-tique urbaine et les risques profes-sionnels », complète Jean-André Las-serre. Ainsi, dans une conjoncturejugée globalement plutôt morose, lesprestataires transport et logistiquessont sceptiques quant à l’évolutiondes volumes qui vont leur être confiésen 2015. ■ CP

Jean-Paul Deneuville, Président Délégué Généralde l’AFT

Jean-André Lasserre, Directeur

des relations institutionnelles

et des étudesde l’AFT

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L’E.S.T. fête sa 67e promotion de diplômés

L’E.S.T. (Ecole Supérieure des Transports) a fêté lesdiplômés de la 67ème promotion de son cycle Mana-ger Transports et Logistique sous le parrainage de

Fabien Esnoult, Directeur Délégué à l’innovation de Geo-Post Group. L’occasion pour ce réseau de professionnelsdu Transport bien connu (depuis 1945) d’intégrer cesdiplômés 2014, par la voie de l’alternance, de la formationcontinue et de la VAE. ■ JPG

Ivana Krulisova – Major de la promotion – entourée (de gauche à droite) par Jean-Luc Lebascle, son Directeur de mémoire de fin d’étude, Pierre Enderlé, Président de l’E.S.T., Fabien Esnoult, Directeur Délégué à l’innovation de GeopostGroup – Parrain de la promotion et Annie Zakka, Responsable des relations internationale du Lycée Jeanne d’Arc de Tourcoing – où Ivana a suivi sa formationinitiale avant l’E.S.T.

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L’ESSENTIELMes News

ID Logistics déploie l’hypervision 3D développée par A-Sis

ID Logistics a équipé le tout premier entrepôt de la solu-tion d’hypervision 3D A-Sis View. Installé sur un siteNespresso, cet outil peut modéliser en trois dimensions

et de manière dynamique chaque élément de l’entrepôt(racks, colis, préparateurs, chariots …). Il centralise toutesles informations, visualise en 3D l’ensemble de l’activitéet permet ainsi de superviser tout l’environnement logis-tique. Il est aussi capable d’interagir avec les systèmes pourdémarrer une mécanisation ou affecter des tâches à desopérateurs, par exemple. Commentant cette innovation,Ludovic Lamaud, DGA Développement et Innovation, adéclaré : « Chez ID Logistics, l’innovation fait partie denotre ADN depuis la création de l’entreprise. Nous déve-loppons chaque année plus d’une quinzaine de projets surune cinquantaine en portefeuille, en favorisant toujoursune approche collaborative avec les partenaires de notreécosystème innovations. Concrétiser des rapprochementset des partenariats nous permet de faire converger nosexpertises respectives pour développer des solutions perti-nentes et innovantes dans l’intérêt de nos clients ». Desfonctionnalités nouvelles sont également testées commel’anticipation de chocs, le géo-guidage et la gestion d’alertes.

Martine Varieras, Directrice desOpérations Nespresso France, sefélicite de cette initiative : « Pourgarantir une expérience unique auxmembres de notre Club et nousadapter sans cesse aux évolutionsde notre environnement multicanal,nous devons être toujours plusflexible, agile et efficace. Aussi,

sommes-nous ravis de participer à un projet aussi inno-vant que celui-ci, avec notre partenaire ID Logistics. Ils’inscrit dans notre démarche d’amélioration continue quicouvre l’ensemble de nos activités, y compris la chaînelogistique ». Le déploiement de cette solution développéepar le département innovation d’A-sis confié à Didier Grisa pris deux mois sur ce 1er site. « A terme nous devrions ledéployer à tous les échelons de l’entrepôt. Ce système vaaussi nous aider à développer le guidage des opérateurs enleur indiquant le meilleur chemin et en les alertant sur lescroisements potentiels, afin d’améliorer leurs conditions detravail », prévoit Romain Dellamonica, Responsable Inno-vation chez ID Logistics. ■ JPG

Romain Dellamonica,Responsable Innovation

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N°93 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 201512

Mes News.

Log’S sur un nuage avec Reflex WMS

Une installation logistique robotisée par Fives

Le prestataire Log’S a choisi Reflex WMS en modeCloud. Objectif : diversifier son offre de solutions degestion d’entrepôts afin de poursuivre sa stratégie

de prestations sur-mesure. Le logisticien propose ainsideux modes d’intervention : une logistique entièrementexternalisée ou in situ, qui peut aussi bien s’appuyer surle logiciel de gestion d’entrepôt déjà déployé que sur sonpropre WMS. « Nous souhaitions proposer à nos clients,en complément de notre offre WMS historique, une nou-velle solution », explique Nicolas Specq, Directeur Com-mercial de Log’S. Début 2014, le prestataire logistiqueconsulte une dizaine d’éditeurs. Trois d’entre eux sontsoumis à un test sur un cas client particulièrement com-plexe et exigeant. « Nos activités Retail et e-commerceont tendance aujourd’hui à fusionner : en logistiquecross-canal, nous devons gérer, à partir du même entre-pôt, une Supply Chain pour les magasins physiques et lavente en ligne. C’est sur cette problématique que nousavons choisi de tester les éditeurs : étaient-ils en capacitéde gérer, avec un même stock, une logistique à la palette,

au colis et à l’unité ? », raconte Nicolas Specq. Dans cetexercice, la compétence métier, mais aussi la richessefonctionnelle de Reflex WMS, et en particulier les fonc-tionnalités tactiles des terminaux radiofréquence, ont faitla différence. En mai 2014, Log’S était ainsi équipé deReflex WMS, hébergé et infogéré par Hardis Group.Quelques semaines après la signature du contrat, l’outilétait également installé chez un nouveau client, LaFoir’Fouille. Plus récemment, un client existant, pourlequel Log’S gère une partie de l’activité logistique, ademandé à basculer du WMS historique vers Reflex. Desformations sont prévues pour permettre aux équipes deLog’S, y compris la Direction Générale, d’approfondir leurconnaissance de l’outil et de gagner en autonomie dansson utilisation. Log’S compte plus de 150 clients, dont un tiers sont des enseignes majeures (Auchan, Casto-rama, Bridgestone ou encore La Redoute). Il emploie 650 personnes. La société a réalisé en 2014 un CA de 63 M€, soit près de +40 % en deux ans. Elle couvre troissecteurs : le Retail, l’e-commerce et l’industrie. ■ JPG

Fives a terminé de robo-tiser les flux intra-logistiques du nouveau

site industriel d’ARaymond,à Saint Egrève (38). Cetteentreprise familiale, créée ily a 150 ans à Grenoble,développe, fabrique et com-mercialise des solutions defixation et d’assemblage.Elle vient de construire unnouveau site industriel de10.000 m², en périphérie deGrenoble, et a confié à Fivesla fourniture d’une solutionrobotisée supprimant la

manipulation de bacs pesantjusqu’à 20 kg. Le cœur decette solution est un robotportique : système breveté,souple et d’une grande capa-cité (jusqu’à 400 cycles/h), ilgarantit l’auto-alignementde la poutre mobile lors desmouvements rapides. Cetéquipement assure la conti-nuité des flux en alimentantdes machines de process auxcontraintes techniquesdiverses : une essoreuse, unedégraisseuse et trois fours detraitement thermique. En

entrée, l’installation est ali-mentée par trois lignes deconvoyage de palettes, four-nies également par Fives,chaque palette contenantd’un à 18 bacs. Le robotdétecte le nombre de bacs,puis dépalettise chaque bacà l’unité et alimente labonne machine en fonctiondes impératifs de produc-tion. Flexible et précis, lepréhenseur du robot mani-pule les bacs et les palettesvides. En sortie, le robotpalettise les bacs vides et

ceux provenant du dégrais-sage sur deux palettes dis-tinctes, accumulées ensuitesur des lignes de convoyagede sortie dédiées. « Nousavons sélectionné l’offre deFives qui intègre une techno-logie de robot portique inno-vante, comme par exempleson système d’entraînementgarantissant haute fiabilité et grande précision », com-mente Yannick Chapuis,Responsable Méthodesd’ARaymond. ■ JPG

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AVRIL 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°93 13

L’ESSENTIELMes News

Croissance soutenue pour Cereza en 2014

ML Planex enrichit l’offre Bext d’Infflux

Jean-Pierre Lamblin, spécialiste des flux internationaux, lance ML Planex, la1ère application de SCEM (Supply Chain Event Management) dédiée auxPME/PMI, en mode SaaS. Faire stand commun sur le SITL est, nous dit-on, la

1ère étape vers une collaboration durable entre les deux sociétés. Accessible24h/24, simple, multilingue et commercialisée via un abonnement mensuel, MLPlanex centralise toutes les étapes du transport pour une planification de « bouten bout ». En un écran, les opérateurs peuvent visualiser, piloter et interagir envue de garantir la bonne tenue des délais fixés. L’outil comprend des tableaux debord où tous les maillons sont « sous contrôle » ; tout retard, changement de dateou aléa entraîne une remontée en temps réel vers les acteurs « de proximité »concernés afin de les informer et de mettre en place des actions correctives immé-diates. « La collaboration avec Infflux constitue une nouvelle étape dans le déve-loppement de notre start-up, déjà soutenue à Calais par Tektos, NFID, CapCalaisis, Calais Promotion et SNCF Développement », déclare Jean-Pierre Lam-blin. Pour sa part Jean-Christophe Henry, DG d’infflux, confie : « MLPlanExapporte à notre offre logicielle une nouvelle dimension. Couplé à Bext WS ouBext TS, cet outil d’une grande simplicité offrira la possibilité à nos clients, desPME nationales ou internationales, de piloter de manière optimale leurs fluxapprovisionnement et distribution en vue de fiabiliser les délais d’approche deleurs plates-formes logistiques et de livraison de leurs clients finaux ». ■ JPG

Spécialiste de la transformation numérique, principale-ment dans le Transport-Logistique et l’Assurance,Cereza annonce un CA 2014 de 17,5 M€, en progres-

sion de près de 10 %. En 2015, le cabinet conseil entendpoursuivre sur le même rythme avec notamment un déve-loppement de son activité à l’international, suite à l’ouver-ture en début d’année d’un bureau à Hambourg. DominiqueMasutti, Président révèle que le précédent exercice a étémarqué par une série de nouvelles signatures : avec la SNCF,un contrat de « centre de service » de trois ans ; le lance-ment, chez SNCF Réseau, du projet de refonte de la chaînehoraire (projet SIPH) qui va permettre d’optimiser le réseauferroviaire français ; la poursuite, chez Gefco, du projetTosca (Finaliste des ROIS de la Supply Chain 2014) avec ledéploiement d’une nouvelle application de suivi des opéra-

tions de transport sur «smartphone » ; la mise en œuvre del’offre d’optimisation des flux « Track & Trace » chez ungrand groupe de distribution pour le compte d’IER BlueSolutions. L’année 2014 a vu également l’embauche de 15 nouveaux consultants « Supply Chain ». Enfin, trois nou-velles entreprises ferroviaires en Europe sont venues agran-dir les rangs des utilisateurs de solution en mode SaaSRailCube : Captrain Benelux (Groupe SNCF), CTC (Compa-gnie de Transport de Céréales) et RRF (Rotterdam Rail Fee-ding). « La poursuite de notre activité commerciale dans tousles domaines du transport et de la logistique constitue notrepriorité en 2015 », conclut Dominique Masutti, qui n’exclutpas une opération de croissance externe. Cereza, société duGroupe Talan (1.000 collaborateurs, 100 M€ de CA en 2014),emploie à ce jour 130 collaborateurs. ■ JPG

Jean-Pierre Lamblin,spécialiste des flux internationaux

Jean-Christophe Henry;Directeur Général d’Infflux

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L’ESSENTIEL

N°93 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 201514

Mes News.

Hardis affiche un CA2014 en hausse de 8,5 %

Hardis Group annonce un CA annuel de 62,1 M€, enhausse de 8,5 % par rapport à 2013 (57,2 M€). Lebénéfice d’exploitation augmente de 15 %, s’établis-

sant à 4,04 M€ contre 3,5 M€ en 2013. Pour la 2e année deson plan triennal Horizon 2015, l’éditeur grenoblois main-tient ses objectifs en termes de CA et d’amélioration de saprofitabilité. Avec un CA de près de 42 M€, en croissance de7 % par rapport à 2013, les services représentent cette année

68 % de l’activité globale. Parmi les plus fortesprogressions : les services autour du Cloud, quibondissent de plus de 25 %, et la digitalisationdes services (+50 %). L’activité dans le domainede la logistique connaît quant à elle une crois-sance de 13,1 %, avec 20 M€ de CA, représen-tant 32 % de l’activité globale de l’entreprise. « La bonne santé de ce secteur d’activité s’ap-

puie sur une véritable évolution de la suite logicielle Reflex, etnotamment grâce à l’intégration de fonctionnalités conçuespour aider les acteurs de la Supply Chain à mieux gérer lalogistique cross-canal », souligne Nicolas Odet, DirecteurGénéral Adjoint. En 2015, Hardis va poursuivre sa mutationautour de quatre axes stratégiques : performance SupplyChain, digitalisation des services, gestion et transformationdes systèmes d’information et optimisation de l’expérienceclient. Le groupe prévoit une croissance supérieure à 8 % pourun bénéfice d’exploitation d’environ 7 %. ■ JPG

BA Systèmes parmi lesPME les plus prometteuses

Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie, de l’In-dustrie et du Numérique, a rencontré le 5 mars la 1ère promotion du programme « Accélérateur PME ». Il

vise à accompagner des dirigeants de PME pour faire croî-tre ces dernières et les aider à devenir des ETI, une caté-gorie insuffisamment représentée dans le tissu économiquenational. Il s’agit de la 1ère promotion du dispositif, qui encomptera au moins deux. Il est financé par l’Etat à hauteurde 61 % et mis en œuvre par Bpifrance. Parmi les heureuxsélectionnés, signalons la présence de Bernard Controls(Rois de la SC 2015) et de la société Bretonne BA Systèmes(constructeur de chariots de manutention automatisés) quiétait représentée par son Président, Jean-Luc Thomé. « Accélérateur de PME » doit faciliter l’émergence de nou-veaux leaders. ■ JPG

GeoPost dévoile sa nouvelle identité sous la marque DPDgroup

GeoPost, la branche expressinternationale du groupe LaPoste, s’est forgée une nouvelle

identité visuelle unique afin de capita-liser sur la puissance du réseau DPD enEurope. La marque ombrelle DPD vadésormais être déclinée sur tout lecontinent, soit en remplacement de lamarque actuelle (c’est le cas pour Exa-paq en France), soit sous la forme d’une« baseline » DPDgroup, comme pourChronopost, qui change d’identitévisuelle mais conserve son nom. Lechangement va concerner les 22 payseuropéens dans lesquels GeoPost estprésent, avec de nouveaux logosdéployés d’ici à fin 2016 sur 33.000 véhi-cules, 40.000 uniformes, 815 agences,28 hubs et 16.000 points relais. Le coûttotal de l’opération est estimé à environ60 M€. « Nous sommes à un tournant »,a déclaré Paul-Marie Chavanne, Direc-

teur Général Adjoint du groupe La Posteet Président de GeoPost en indiquantque selon les experts, le marché du colisexpress, pertinent pour GeoPost (horsaérien par exemple), allait quasimentdoubler entre 2013 et 2025, en passantde 120 Md$ à 225 Md$. Face à de tellesopportunités, la société a bien l’inten-tion, en tant que spécialiste de l’expressroutier en Europe (N°1) et dans lemonde (notamment Afrique du Sud,Russie, Inde et Japon), de capter unepart significative de cette croissance,comme elle l’a fait ces cinq dernièresannées (+7 à 8 % par an, deux fois plusque le marché). Des réflexions sont encours pour étendre le réseau sur lecontinent africain, ainsi qu’en Amériquedu Sud. Par ailleurs, les flux internatio-naux (non « domestiques »), qui nepèsent que 11 % de l’activité totale deGeoPost, sont en croissance de 50 %

depuis 2010. C’est entre autres ce qui aconduit GeoPost à investir en 2011dans l’activité de Freight Forwarding(qui restera sous la marque Geopost)avec ses filiales hongkongaises Lenton(rachat en 2011) et Tigers (300 M$ deCA), pour développer les flux Asie-Europe. « L’objectif d’ici 2020 est defigurer dans le top 15 des Freight For-warders mondiaux avec un CA entre500 M$ et 1 Md$ », a indiqué Paul-Marie Chavanne. ■ JLR

Nicolas Odet

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Paul-Marie Chavanne, Directeur Général adjoint du groupeLa Poste et Président de GeoPost

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AVRIL 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°93 15

L’ESSENTIELIls Bougent

Jean-Charles de Borda, nouveau DG Franced’Heppner

Jean-Charles de Borda, 41 ans, rejoint leGroupe Heppner, pour prendre la DirectionGénérale France d’un des 1ers opérateurs euro-péens de transport et de logistique. A ce titre,il pilotera l’ensemble des directions métiers etaura la responsabilité de mettre en œuvre leplan stratégique de l’entreprise en France.

Il reportera directement à Jean-Thomas Schmitt, DirecteurGénéral délégué du Groupe. Ce diplômé de l’ESG en 96 s’est investi dans l’humanitaire avant d’intégrer AltranTechnologies où il est resté 17 ans, exerçant différentes fonctions. ■ JPG

Patrick Ferraris, Directeur Général de Capgemini Consulting France

Cyril Garcia, Directeur Général deCapgemini Consulting, a nomméPatrick Ferraris à la tête du cabinet deconseil en France. Ce titulaire d’unMaster of Science du MIT (Cam-bridge, USA – 1987) et de l’EcoleNationale des Ponts et Chaussées

(ENPC – France – 1986) a démarré sa carrière en1988 au sein de Bossard Consultants (acquis par Cap-gemini en 1997). A la tête du secteur Télécoms &Médias chez Capgemini Consulting entre 2003 et2009, Patrick Ferraris a mené de nombreux projetsde stratégie, de développement et de transformationnumérique pour des entreprises d’audiovisuel, detéléphonie mobile ou fixe et du divertissement.Depuis 2009, il était en charge du développementde l’offre « Digital Transformation » pour CapgeminiConsulting. Il avait pour mission d’aider les directionsgénérales des grandes entreprises et institutionspubliques à bâtir la stratégie et à conduire la trans-formation numérique de leur organisation. ■ JPG

Olivier Murguet, promu Directeur des Opérationsrégion Amériques de RenaultDepuis le 1er avril 2015, Olivier Murguet est nommé Directeurdes Opérations de la Région Amériques de Renault, en rem-placement de Denis Barbier. Olivier Murguet devient mem-bre du Comité de Direction Renault (CDR) et est rattaché àJérôme Stoll, Directeur Délégué à la Performance et DirecteurCommercial Groupe. À compter de cette même date, DenisBarbier est nommé Directeur Adjoint au Directeur de la Qua-lité et de la Satisfaction Client. Il est membre du Comité deDirection Renault (CDR) et est rattaché à Christian Vanden-hende, Directeur de la Qualité et de la Satisfaction Client. Néle 7 mars 1966, Olivier Murguet est diplômé de l’École Supé-rieure de Commerce de Paris. Il entre chez Renault en 1990au Contrôle de Gestion de Renault Portuguesa et occupeensuite différents postes à la Direction Commerciale France.En 1996, il est nommé Directeur des Ventes de Renault doBrasil, puis Directeur du Réseau France en 2001. En 2004, il estnommé DG de Renault Pologne, puis en 2006, DG de

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Ils Bougent.

Renault Espagne et en 2008, Directeur Général de RenaultMexique. En 2010, il devient Directeur Commercial de laRégion Amériques et en 2012, DG du Groupe Renault au Bré-sil et PDG de Renault do Brasil. ■ JPG

Adsearch renforce son équipe de recrutement en SC

Katia Le Goaet, 29 ans, a rejoint le CabinetAdsearch en février dernier en tant que Consul-tante en recrutement Supply Chain, Logistiqueet Achats pour les secteurs Luxe, Mode, Retailet Distribution. Après deux ans passés chezDécathlon, elle a rejoint le secteur du Luxe, toutd’abord chez Vanessa Bruno (chez qui elle est

restée plus de six ans), puis chez Jonak et Iro, essentiellement entant que Responsable Approvisionnements et Gestionnaire deflux. Elle a ensuite souhaité se reconvertir dans le recrutement ausein de son secteur d’activité et rejoint l’équipe d’experts-métiersdu cabinet parisien d’Adsearch, afin de recruter des profils d’ex-perts, cadres et cadres supérieurs pour les PME ou grandsGroupes du Luxe et du Retail. ■ CP

Nicolas Commare prend Viseo AsiePrésent à Singapour et Hong-Kong depuis2009, Viseo, spécialiste de la refonte des pro-cessus et des systèmes d’informations, renforcesa présence commerciale en Asie. C’est NicolasCommare, jusqu’ici Directeur des activités Sup-ply Chain, qui a repris en charge, depuis le débutde l’année 2015, le développement de l’activité

dans la région. Basé à Singapour, il mise sur le développementde ces activités en Indonésie, Chine, Taïwan et dans tout le sud-est asiatique en s’appuyant sur des collaborateurs locaux. « Depuis 2009, les effectifs de ces filiales ne cessent de croître avecle recrutement de consultants locaux expérimentés. Chinois, Hong-kongais, Philippins... Leur parfaite maîtrise de la langue et de la cul-ture locales, ainsi que leur expertise sur les marchés régionaux enfont des interlocuteurs privilégiés pour conduire des projets dedéploiement sur les filiales comme des projets d’intégration au seinde grandes entreprises », précise-t-il. Viseo compte parmi sesclients en Asie de grandes entreprises comme Degrémont, Inge-nico, Evergreenland, Euralis, L’Occitane, Adisseo ainsi que degrands acteurs du luxe. Nicolas Commare croit également beau-coup à la pertinence de la solution de prévisions de ventes enSaas développée par Viseo, Colibri, particulièrement adaptée aumarché Asiatique. ■ JPG

Marc Martinez, Directeur Général de Man Truck & Bus France

C’est le 1er avril 2015 que Marc Martinez a prisses fonctions de DG de Man Truck & Bus France,en charge de l’ensemble de l’activité de l’entre-prise : camions, cars et bus, service, véhiculesd’occasion ainsi que moteurs industriel. Précé-demment DG de Renault Trucks France et Pré-sident de Renault Trucks Commercial France, cet

homme de 51 ans remplace Jean-Yves Kerbrat, nommé Direc-teur de Man Région Europe de l’Ouest. « Ma mission est claire ettrès enthousiasmante : consolider le travail réalisé ces dernièresannées et ancrer définitivement Man Truck & Bus France commeun acteur incontournable du monde du transport sur le marchéFrançais », nous a confié Marc Martinez. ■ JPG

Yves Thépaut arrive chez ScaniaYves Thépaut a rejoint l’équipe diri-geante de l’importateur Scania Franceen tant que Directeur Après-Vente.Breton d’origine, il bénéficie d’un cur-sus complet dans l’automobile. À 48 ans, il a débuté en 1987 chezRenault, en R&D moteur puis mise

au point châssis. Il a rejoint en 1992 General Motorsoù il a occupé successivement les postes de Chef deRégion Après-Vente Opel, Responsable Après-Ventevéhicules américains, Directeur Services et Qualité,Directeur Développement Réseau de GM France etdepuis 2014, Directeur Après-Vente et Relation Clientpour les marques Opel et Chevrolet. ■ JPG

Mathieu Fourcade arrive chez Acte International

Acte international s’intéresse àl’Afrique. Pour preuve, Anne Le Rol-land, PDG de l’entreprise, a recrutéMathieu Fourcade, VIE (VolontaireInternational en Entreprise) de 26 ans,qui sera le 1er collaborateur dédié à

cette partie du monde, en qualité de Responsable des activi-tés Afrique. Pour ce titulaire d’un Master 2 en géopolitique etintelligence stratégique à l’Iris, l’objectif est triple : répondre àun besoin de formation sur ce continent, déployer des servicesd’audit RSE dans les nouvelles zones de sourcing et enfin,sécuriser le réseau logistique douanier par une surveillance

Mathieu Fourcadeet Anne Le Rolland

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AVRIL 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°93 17

L’ESSENTIELIls Bougent

rapprochée et une relation de proximité. Rappelons qu’ActeInternational pilote les Supply Chains de ses clients interna-tionaux en consolidant les maillons à risque tels que le sour-cing, la conformité douanière et fiscale dans tous les pays, laresponsabilité sociale, éthique, environnementale, le respectdes règles du commerce et la lutte anti-corruption. ■ JPG

Jean-Yves Kerbrat prend en charge la direction de Man Europe de l’Ouest

C’est le 1er Avril 2015 que Jean-Yves Ker-brat, actuellement DG de Man Truck &Bus France, a pris ses fonctions de Prési-dent de Man Truck & Bus France et deDirecteur de Man Région Europe del’Ouest, en charge de la supervision del’activité de 11 pays européens. « C’est

sereinement que je prends mes nouvelles fonctions caraujourd’hui, Man Truck & Bus France peut s’appuyer sur desbases solides pour aborder l’avenir. Je ne quitte pas ManTruck & Bus France. J’en deviens le Président et je prendsjuste des fonctions un peu plus larges. Le nom de mon suc-cesseur, recruté à l’externe, sera annoncé fin mars », nous aconfié Jean-Yves Kerbrat. Cet homme de 46 ans, marié,quatre enfants, est entré chez Man le 23 Août 2010 entant que Directeur Commercial V.I. et a été nommé le 1er

Août 2012 au poste de DG. ■ JPG

Jean-Yves Chameyrat, nouveau DRH de StefStef annonce la nomination de Jean-YvesChameyrat en qualité de Directeur des Res-sources Humaines du groupe, effective àcompter du 1er janvier 2015. A ce titre, il intè-gre le Comité Exécutif du groupe Stef etreporte à Jean-Pierre Sancier, DG de Stef.Depuis 2009, Jean-Yves Chameyrat occupait

la fonction de DRH du pôle Transport France. Il succède àGérard Groffe, qui a fait valoir ses droits à la retraite. ■ JPG

Pierre-Louis Colin prend la présidence de Fraikin

Le Conseil de Surveillance du Groupe Fraikina annoncé le 2 mars l’arrivée de Pierre-LouisColin (51 ans) à la Présidence du Groupe, en remplacement d’Hugues Rougier. Cediplômé de l’Ecole des Mines de Paris (1986)a intégré PSA Peugeot Citroën en 1989 où ila occupé différentes fonctions, dont celle de

DG de Peugeot Hongrie, de DG de Peugeot Turquie et deDirecteur des opérations Iran. De 2005 à 2009, il a été DGde Peugeot Grande-Bretagne et, de 2009 à février 2012, il aoccupé le poste de DG de Peugeot Motocycles. Depuis mars2013, il occupait la fonction de Directeur services et pièces dePSA Peugeot Citroën. « Je suis ravi de rejoindre Fraikin pourprendre la succession d’Hugues Rougier qui a apporté beau-coup de rigueur au groupe et a structuré son organisation. Jesalue sincèrement son parcours, a déclaré Pierre-Louis Colin.Je m’attacherai à conforter la dynamique de croissance et àtourner résolument l’entreprise vers ses clients. » ■ JPG

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N°93 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 201518

Mes Sorties.

25/03/2015, RungisHaropa réaffirme ses atouts

Le 25 mars, Haropa a organisé aux M.I.N. de Rungis, en partenariat avec SupplyChain Magazine, une matinée de conférences pour réaffirmer ses atouts face auxports du Nord de l’Europe. Hervé Martel, Président du Directoire et Vice-Président

d’Haropa, a commencé par lister les principaux attraits du partenariat Le Havre – Rouen-Paris : « Haropa, est le port naturel de Rungis, de par sa proximité géographique, avecdes coûts, des délais et des émissions de CO2 réduites comparé à Anvers et Rotterdam ».Il a aussi évoqué : un transit plus court, grâce à des partenariats avec les principauxacteurs (douanes et contrôle sanitaires) et les clients, à des systèmes d’information per-formants (guichet unique portuaire développé avec Soget et modernisé en 2015 avecS)One, un outil « nouvelle génération ») ; des prestations de qualité garanties par des cer-tifications qualité, sûreté/sécurité et environnementales ; sans oublier l’ouverture en juin2015 sur 110 Ha au Havre d’une plate-forme multimodale avec une zone reefer dédiéepour massifier les flux de conteneurs (capacité de 300.000 EVP par an, zone de stockagede 3.000 EVP) qui a nécessité 140 M€ d’investissement. Hervé Cornède, Directeur Com-mercial d’Haropa, a quant à lui souligné l’équivalence de services avec les ports d’Anverset de Rotterdam, en insistant sur l’absence de grève et de congestion pour Haropa. Il aégalement détaillé les relations étendues d’Haropa avec de nombreuses compagnies mari-times mondiales et la performance des échanges avec les ports chinois, des Etats-Unis &du Canada, d’Afrique et des DOM TOM. « Haropa est le 1er port français du Reefer », a-t-il réaffirmé. Michel Segain, Président de Transit Meal et de la commission UMEP, a évo-qué les groupes de travail sur les fruits et légumes et pour la prise de RDV routiers. LaetitiaFlour Bourril du pôle action économique de la DRDDI du Havre a présenté les avancéesen matière de collaboration pour faciliter les procédures de déclaration et de contrôle

Hervé Martel, Président du Directoire etVice-Président d’Haropa

Hervé Cornède, Directeur Commercial d’Haropa

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Jérôme Libeskind démystifie la logistique urbaine

Parmi les quelques ouvrages parus ces derniers temps sur la logistique urbaine, envoici un qui s'attache à explorer ses multiples facettes aux confluents de l'écologie,de la mobilité, de l'urbanisme, du commerce de proximité, de l'e-commerce et de la

logistique du dernier kilomètre. Dans « Logistique urbaine : Les nouveaux modes deconsommation et de livraison », qui est sorti en mars 2015 en librairie, Jérôme Libeskindcommence par nous raconter, de manière très documentée, la passionnante histoire de ladistribution de marchandises en ville, en lien étroit avec l'évolution de la consommationet des techniques. Ainsi apprend-on que les livraisons nocturnes étaient déjà pratiquéesdu temps des Romains, que les marchands s'organisaient déjà au XIIe siècle pour appro-visionner Paris en « mode fluvial », ou encore que les 1ers grands entrepôts parisiens datentde la fin du XVIIIe. Cette analyse historique est surtout là pour mieux apprécier le cheminparcouru et comprendre les éventuelles dérives et difficultés provoquées par l'évolution denotre mode de vie actuel. Car Jérôme Libeskind n'est pas qu'un passionné d'Histoire, c'estsurtout un expert en logistique urbaine et e-commerce, qui a notamment exercé des fonc-tions de direction dans des entreprises comme Sogaris et SED Logistique. Dans les 2e et 3e partie du livre, il décrit sans concession les problèmes et nuisances actuels liés à la dis-tribution des colis en ville, avant de brosser un panorama très large des innovations etsolutions concrètes actuellement mises en œuvre. Et dans une dernière partie, intitulée « La mutation vers la ville logistique », l'œil d'expert de Jérôme Libeskind décortique à laloupe les différentes étapes et les conditions nécessaires à la réussite de ces nouvelles solu-tions plus propres et moins perturbantes. L'auteur conclut son ouvrage en présentant cinqaxes de travail réalistes qui permettraient, au niveau national comme local, de poursui-vre et favoriser l'essor du grand chantier de la logistique urbaine. ■ JLR

« Logistique urbaine : Les nouveaux modes de consommationet de livraison », par Jérôme Libeskind,Editions FYP, 188 pages. Prix : 18 €

Jérôme Libeskind

Livre du Mois

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L’ESSENTIELMes Sorties

douanier, le délai moyen d’immobilisation des marchandises étant de 4 min 07 au Havre.Denis Allex, Adjoint au Chef du Sivep (Service d’inspection vétérinaire et phytosanitaireaux frontières) a rappelé les enjeux des contrôles effectués pour prévenir les maladiespouvant atteindre les humains, les animaux et les végétaux et listé les mesures prises pourharmoniser les procédures en Europe et en France, ainsi que pour raccourcir les délais.Dans une seconde partie, de nombreux témoignages de chargeurs (le Japonais Nichirei,General Mills, Findus) et de pres-tataires logistiques et transport(SDV, Sofrilog et Stef) sont venusattester leur satisfaction quant àleur collaboration avec Haropa,retenu principalement pour saproximité de Rungis, ses perfor-mances en matière de reefer et ses efforts de développement dumulti-modal (ferroviaire, fluvial).Stéphane Layani, Président duM.I.N. de Rungis, a eu le mot de lafin. Une matinée intéressante quia montré la capacité d’un portfrançais d’être à l’écoute de sesclients pour continuer à s’amélio-rer et à se développer. ■ CP ©

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Mes Sorties.

17/03/2015, TalenceLa SC de demain commence dès aujourd’hui

Pour sa 25e édition, Kedge Business School avait placé le Forum Supply Chainde l’Isli qui s’est déroulé le 17 mars à Talence, près de Bordeaux, sous lethème : « Comment planifier ensemble la SC de demain ». Après un mot de

bienvenue de Jacques Olivier Pesme, Directeur Associé et de Dominique Estampe,Directeur de l’Isli, Kedge BS, le Dr. Shoumen Datta, Professeur et Chercheur auMIT, a assuré la conférence d’ouverture intitulée : « L’Internet des systèmes trans-forme les paradoxes en paradigmes ». A grands renforts d’exemples, il s’est éver-tué à montrer que si un invariant est que le consommateur ne voudra jamais payerplus que ce qu’il pense devoir, tout le reste change. Les fabricants de matérielsinformatiques se tournent vers le logiciel. L’impression 3D va supprimer les stocksen permettant de fabriquer les produits à la demande. Les drones vont délivrer lescolis, reléguant à terme le parc d’avions d’un Fedex au musée. Les fabricants devoitures s’installant tous dans la Sillicon Valley attestent que ces véhicules devien-nent des « smartphones avec des roues », etc. « Le vieux monde du commerce deproduits est mort. Avec l’internet des objets et les nouvelles technologies, chaqueproduit devient un service et tout devient dépendant des données », résume le Dr.Shoumen Datta. Et de recommander aux étudiants présents pour mieux s’adapterà ce nouveau contexte : « You need to boil the Ocean ! ».

Caravelle met le cap sur de nouveaux horizons chez Carrefour FranceAprès cette entrée en matière tonitruante, Jérôme Le Bleis, Directeur Supply Chain de Car-refour France a ramené tout le monde sur terre en présentant ce que le projet Caravellede transformation de la SC du distributeur se propose de réaliser en trois ans : « Créer unevaleur ajoutée pérenne et différenciante pour répondre aux enjeux de demain ». La SC deCarrefour France emploie plus de 10.000 salariés, travaille avec 3.000 fournisseurs,compte 68 entrepôts (soit 1,8 M m² de stockage) et dessert chaque jour, au moyen de4.000 camions, quelque 4.600 magasins (100.000 SKU). Pour atteindre ses objectifs,

Jérôme Le Bleis envisage : de simplifier et d’optimiser les flux de produits et d’in-formation des usines aux magasins, d’optimiser les accords relatifs aux niveauxde services rendus aux magasins dans une approche de bout en bout, de déve-lopper une approche collaborative avec les fournisseurs pour générer de la valeurqui puisse être partagée équitablement, de transformer le réseau de distributioncomposé d’entrepôts organisés par type de produit et par format de magasins ensites multi-format et multi-produit, de réduire de près de 25 % les distances entreles entrepôts et les magasins, de donner accès à un large assortiment à tous lesformats de points de ventes, d’adapter l’organisation du transport au multi-for-mat, d’optimiser le taux de remplissage des camions et d’étendre la flotte de véhi-cules propres. « Pour ce faire, nous allons impliquer tout le monde. Il faut que les10.000 salariés viennent travailler le matin en sachant en quoi ils contribuent àla qualité, au service et à la performance de la SC. Si on veut changer les choses,il faut que cela ait du sens pour les gens », assène le Directeur SC de CarrefourFrance, qui veut aussi créer de la valeur par une meilleure collaboration avec sespartenaires, miser sur le Lean & Green et mettre en œuvre de nouvelles techno-logies et innovations. « La disponibilité en rayon est un bon sujet de collabora-tion. Partager les données des points de ventes avec un nombre significatif defournisseurs peut faire gagner 1 à 2 points de CA, ajoute-t-il, avant de conclure :Dématérialisation des produits, Big Data… tout cela arrive très vite et nous n’en

sommes qu’au commencement. Qu’est-ce que le consommateur est prêt à payer ? Voilà laquestion qui doit tous nous faire réfléchir à l’avenir ».

Une approche asiatique tournée vers les nouvelles technologiesDans une autre session dédiée au contrôle de la SC dans un contexte de plus en pluscomplexe sont intervenus Vincent Barale, Directeur Logistique et Supply Chain de LouisVuitton, Sherrine Lee, Directrice SC de Huawei Singapour et Eugene Rim, CEO, EUSU

Dominique Estampe, Directeur de l’Isli, Kedge BS

Jérôme Le Bleis, Directeur SC de Carrefour France

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L’ESSENTIELMes Sorties

L’ESSENTIEL

d’Hanjin Logistics. A la lumière des échanges avec la salle, il est apparu que l’approcheasiatique était résolument tournée vers les nouvelles technologies pour mieux percevoirles besoins des clients (ex : tendance à la personnalisation des produits pour Huawei, tourde contrôle de bout en bout et temps réel afin d’améliorer la réactivité et de rendre lesstocks circulants pour Hanjin Logistics) et y répondre efficacement. « In my business,everything is virtual », lançait Sherrine Lee. « L’intégration de la transformation digitaleà la Supply Chain, ce n’est pas quelque chose qui nous tracasse aujourd’hui », répondaitVincent Barale. ■ CP

De gauche à droite : Vincent Barale, Directeur Logistique et SC de Louis Vuitton, Eugene Rim, CEO, EUSU Hanjin Logistics et Sherrine Lee, Directrice SC Huawei.

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N°93 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 201522

Vu Ailleurs.

MONDE

Mesurez vos risques internationaux

Il fait bon développer sa Supply Chain en Norvège et en Suisse. Ces deux pays arrivent en tête de l’index de résilience2015 de l’assureur FM Global spécialisé dans les dommages aux biens, qui comprend 130 pays et territoires. Lesneuf facteurs pris en compte sont :

■ économiques : PIB par tête, risque politique, vulnérabilité à un choc pétrolier ;■ qualité du risque : exposition aux catastrophes naturelles, qualité de la gestion des risques naturels, qualité de la ges-tion du risque incendie ;■ Supply Chain : contrôle de la corruption,infrastructure, qualité de la Supply Chain locale.Entrent dans le Top 10, qui compte sept paysd’Europe, le Qatar et la Finlande. La France est19e. La Chine, divisée en trois régions, pointeentre la 63e et la 69e place en raison des risquesnaturels, de la faible transparence, de hautsniveaux perçus de corruption et de la positionfragile de ses banques. La Thaïlande, classée 82e,chute de 20 places, à cause de la pauvreté deson infrastructure et de sa Supply Chain locale.L’Ukraine dégringole de 31 places du fait de laguerre qui augmente le risque politique. ■ CC

ETATS-UNISParc à fournisseurs

Nissan porte le projet Cedar, un investissement de 160 M$ (146 M€) à Smyrna dans le Tennessee. Leconstructeur automobile y détient une usine cons-

truite en 1983, la plus productive d’Amérique du Nord avec648.000 véhicules par an. Elle emploie 8.400 salariés. Legroupe nippon fabrique 85 % des véhicules vendus en Amé-rique du Nord sur son sol. Sa stratégie est de localiser ses four-nisseurs au plus près des usines, si ce n’est à l’intérieur. Aprèsavoir ouvert deux parcs à fournisseurs près de ses usines deCanton, dans le Mississipi, et à Aguascalientes au Mexique, ilva en ouvrir un 3e à Smyrna. Avoir des fournisseurs à proxi-mité des installations de fabrication réduit les coûts totauxdes pièces. L’appel à projet comprend la construction d’uncentre logistique intégré de plus de 140.000 m2 qui sera situésur le site de Smyrna. Les fournisseurs bénéficieront de coûts detransport et de frais généraux réduits ainsi que d’une meilleureréactivité. Plus de 1.000 employés devraient travailler pour lesfournisseurs qui s’installeront dans le parc. Le projet sera livréen plusieurs phases entre fin 2016 et fin 2017. Nissan a déjà uncertain nombre de fournisseurs identifiés et continue d’oeuvreractivement avec l’Etat pour en identifier de nouveaux.■

(Michelle Willard, The Daily New Journal, 21/03/2015)

INDETout roule pour MenloMenlo Logisticsouvre un nouveaucentre de distributionde pièces détachéesà Dharuhera, près deNew Delhi. D’unesurface de 3.846 m2,il est situé dans uncluster d’équipemen-tiers automobiles. La filiale de Con-waycompte désormais en Inde 18 sites qui emploient 700 personnes àtemps plein, contrecinq en 2007. Outre l’industrieautomobile, la sociétéaméricaine s’y développe dans lessecteurs de la santé,de la haute technolo-gie et de l’industrielourde. ■ CC

ETATS-UNISManhattan lanceMobile DistributionManagementManhattan Associates a lancéfin mars Mobile DistributionManagement, applicat ionmobile de gestion des centresde distribution. « Les supervi-seurs et responsables d’entrepôtont souvent un accès limité auxdonnées opérationnelles entemps réel dont ils ont besoinquand ils sont dans l’entrepôt »,constate Peter Schnorbach,Directeur Produit de l’éditeur delogiciels américain. Cette suited’applications mobiles offre denouvelles fonctionnalités per-mettant aux gestionnaires d’al-louer dynamiquement destravaux en cours : redéfinir lespriorités des tâches, en mettreen attente, assigner une tâche àun employé spécifique, parexemple. Selon une étude del’éditeur basé à Atlanta, un tiersdes répondants estime que lamobilité pourrait contribuer à doubler le temps que vontaccorder les managers à enca-drer leurs employés et à leurdonner des retours sur leur travail. ■ CC

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AVRIL 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°93 23

L’ESSENTIELVu Ailleurs

CHINE

Mi veut aligner sa Supply Chain sur sa croissance

Le fabricant de produits électroniques grand publicXiaomi Technology, également appelé Mi, chercheà étendre sa coopération avec ses fournisseurs taï-

wanais de pièces pour téléphone car ses expéditions necessent de croître, selon son cofondateur Lin Bin. Legroupe chinois a expédié 61 millions de smartphones en2014 et en prévoit 80 à 100 millions en 2015, d’après le

PDG de l’entreprise, Lei Jun. Xiaomi se concentre sur laproduction de smartphones, tablettes, routeurs et télévi-sions. Il externalise la production de smartphones àInventec et Foxconn Electronics. Il va mettre l’accent surla promotion des ventes de smartphones en Asie du Sud,au Brésil, en Russie et au Moyen-Orient où l’activité e-commerce prend de l’ampleur. ■

(Max Wang, Daniel Shen, Steve Shen, Digitimes,16/03/2015)

MAROC

Sylob va rechercher des talents à Casablanca

Sylob, éditeur et intégrateur de solutions ERP desti-nées aux PMI, annonce la création d'une filiale àCasablanca. Une décision qui vise à compenser les

difficultés de recruter en France. Grâce à ce nouveau pro-jet l'éditeur pense pouvoir embaucher une vingtaine decollaborateurs d'ici début 2016. « Notre situation géogra-phique à Cambon d'Albi nous pénalise pour attirer destalents, car nous subissons la concurrence de Toulouse etcelle d'entreprises plus importantes », affirme Sylvie Cas-tres Salvan, Présidente de Sylob. La filiale marocaine estd'ores et déjà composée de 7 personnes, ingénieursinformatiques (bac+5). Elle est dirigée par Benoit Wam-bergue, Ingénieur Arts & Métiers. ■ JPG

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L’ESSENTIEL

N°93 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 201524

Vu Ailleurs.

ETATS-UNIS

La fusion Heinz/Kraft fait sens en Supply Chain

Les analystes considèrent lamégafusion entre Heinz et KraftFoods comme une réponse

logique à un marché de plus en plussensible aux coûts et au portefeuillesous-performant, si ce n’est fade, desmarques de Kraft. En matière de ges-tion Supply Chain, la fusion fait sens.Les deux entreprises ont des culturesSupply Chain matures et faciles àintégrer. En termes de gestion desfournisseurs et de la logistique de dis-tribution, Kraft et Heinz sont déjà « ausommet de la chaîne alimentaire »,pardonnez le jeu de mots ! Chaque

organisation recourt aux analysesavancées des données pour orienterses processus de décision. Les deuxentreprises utilisent des algorithmespour identifier les opportunités d’éco-nomies mais aussi pour challengerleurs contraintes opérationnelles,notamment en termes de qualité et derisque. Ces algorithmes sont particu-lièrement efficaces lorsqu’ils sontappliqués aux catégories d’achat defournitures et de services complexes,qui génèrent en général de fortesdépenses. Ils sont également employéspour s’assurer que les réductions de

coûts prévues soient effectives, unecompétence essentielle pour survivre.L’objectif annoncé par Heinz et Kraftde 1,5 Md$ d’économies (1,38 Md€)paraît modeste à ceux qui connaissentleurs leviers en termes d’approvision-nement et de distribution. Par exem-ple, les deux groupes dépensent autotal environ 3 Md$ (2,75 Md€) par anen transport. En optimisant simple-ment les deux réseaux combinés, uneéconomie de 10 % est probablement àla clef. ■

(Paul Martyn, contributeur, Forbes, 31 mars 2015)

ALLEMAGNEGarde-fou pour Inconso

Q-Railing, spécialiste allemand de balustrades et de garde-corps vitrés, a choisi la solution de gestion d’entrepôt InconsoWMS. Le logicield’Inconso est installé au seindu centre logistique d’Emmerich-am-Rhein, en Rhénanie du Nord-Westphalie. Celui-ci gèrel’ensemble des commandesau niveau national et international. Le WMS de la filiale du groupe allemand Körber pilote et contrôle les zones de stockage du site. Il gèreles processus d’entrée, de préparation et de sortie, y compris les réceptions de marchandises planifiées,les transports multiples et le picking multi-com-mandes. Pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil,Q-railing a livré plus de16.000 m de garde-corps au Stade Maracanã à Rio de Janeiro, et 9.000 m àl’Arena, le nouveau stade deManaus. ■ CC

ETATS-UNIS

Penske Logistics rachète Transfreight

Le 3PL américain Penske Logistics annonce la signature d’un accord avec Mitsuipour le rachat d’un autre 3PL, Transfreight North America. « Cette acquisitionapporte un complément à notre mix services ainsi qu’une équipe ayant une culture

client très développée. Les clients de nos deux sociétés vont bénéficier de nos forces et denos expertises combinées, de nos technologies, de nos capacités et de l’étendue de nossolutions logistiques et Supply Chain », déclare Marc Althen, Président de Penske Logis-tics. Transfreight North America est basé à Erlanger dans le Kentucky et présent en Amé-rique du Nord via 27 implantations aux USA, au Canada et au Mexique. Le montant del’opération n’a pas été dévoilé. ■ PM

ITALIE

Waberer’s s’implante à Milan

Après Paris et Felixtowe (UK), c’est à Milan que le transporteur hongroisWaberer’s a ouvert sa dernière filiale. Elle sera dirigée par AlessandroMonti, un italien de 42 ans ayant déjà tenu plusieurs rôles de direction

pour des logisticiens italiens. Sa mission sera de rapidement doubler le CA dutransporteur qui a réalisé dans ce pays une belle progression de 14 % en 2014, etprès d’1/5 de ses ventes avec 90 M€. Il mobilise 700 camions chaque semaine,soit presqu’autant qu’en France et en GB où circulent entre 700 et 750 véhiculesWaberer’s par semaine, ceux-ci ayant pour principales destinations la Grande-Bretagne (26 %), l’Allemagne (20 %), la France, 19 % et la Hongrie (10 %). Dansle sens inverse, 22 % proviennent d’Allemagne, 21 % de France, 17 % de Hongrieet seulement 10 % du Royaume Uni. « Notre croissance sur le marché italien

est ininterrompue depuis de nombreusesannées et ce malgré la crise écono- mique »,rappelle Ferenc Lajkó, CEO Adjoint de Wabe-rer’s, « Etablie au cœur du bassin industriel ita-lien, cette filiale va nous permettre de proposerdes services encore plus complets à nos clients», conclut-il. Waberer’s entend ainsi pouvoirrépondre à toute demande de transport en Ita-lie sous 12 h, quel que soit le nombre decamions requis. ■ PM©

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L’ESSENTIELVu Ailleurs

ALLEMAGNE

Colis à domicile 24h/24

DHL Parcel s’estassocié à lasociété immo-

b i l i è r e Deu t s cheAnnington pour ins-taller des box dansdes résidences loca-tives à usage gratuit.Les premières ont étéinstallées à Berlin etDortmund au moisd’avril. Elles ont descompartiments multi-ples similaires à ceuxd’une Packstation, laconsigne automa-tique en libre-servicedu transporteur alle-mand. Les locatairesdes immeub le s yréceptionneront leur colis à toute heure, pourront y déposer des colis à retour-ner ou à expédier s’ils ont été affranchis. Ils recevront une clé digitale récupé-rée sur le site de DHL pour effectuer leur opération. ■ CC

ITALIE

FM Logistic déploie des camionshybrides à Rome

Devançant la restriction imminente d’accès au cœur historique de Rome, FM Logis-tic a mis au point, en collaboration avec le transporteur italien Mag.Di, un conceptinnovant baptisé Citylogin. Le principe : à partir d’une plate-forme de 500 m²

située en périphérie de Rome, des véhicules à moteur hybride et électrique assurent leslivraisons dans le centre de la capitale italienne. Ce projet, en phase de test depuis plu-sieurs mois déjà, repose en partie sur un progiciel dédié pilotant la totalité de la chaînelogistique, du chargement des camions à l’optimisation du parcours de livraison, per-mettant ainsi de contrôler les véhicules en temps réel. Pour une efficacité optimale, le sys-tème est connecté aux services de la municipalité qui délivre les autorisations d’accèsdans les zones dites « à circulation limitée ». Quant aux véhicules utilisés pour les livrai-sons, il s’agit d’utilitaires équi-pés de technologies électriqueet hybride (motorisation ther-mique et électrique) réalisant15 tournées quotidiennes.D’une capacité maximum de20 m³, ces véhicules livrentrégulièrement quelque 5.000points de vente, la circulationdans la zone limitée se faisanten mode tout électrique. Ilsréduisent ainsi d’environ 20 %leur consommation énergé-tique ainsi que les émissionsde CO². ■ PM

IRLANDEIngersoll Randrachète FrigoblockIngersoll Rand vient d'annon-cer l'acquisition de Frigoblock.La transaction a été clôturéele 5 mars 2015, pour unmontant de 100 M€. Frigo-block conçoit et fabrique desunités de réfrigération pourles transports par camion etremorque en Europe, princi-palement commercialisées au nord du continent. Cettesociété exerce ses activités àEssen (Allemagne) et emploieenviron 150 collaborateurs.Son chiffre d'affaires annuels'élève à environ 41 M€.Cette acquisition renforce lacapacité d'Ingersoll Rand ào f f r i r de s s y s t èmes decontrôle de la températuredans les transports, destinés àun éventail d’applicationsmobiles. ■ JPG

PAYS-BASMenlo obtient la certification ISO 13485 pourson site d’EerselLe prestataire californienMenlo Logistics, filiale du groupe de transport Con-way, vient d’obtenir la certification ISO 13485pour sa plate-forme multi-utilisateurs d’Eersel,située dans l’Est des Pays-Bas. Moins connuequ'ISO 9001, cette certification relative au système de managementde la qualité concerne uniquement les dispositifsmédicaux, l’un des quelquessecteurs-clés auxquelss'adresse Menlo Logistics en Europe. Le site d’Eeerselfournit notamment des prestations logistiques et Supply Chain pour deuxdivisions du groupe Getinge,à savoir ArjoHuntleigh etMaquet. ■ JLR

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L’ESSENTIEL

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Vu Ailleurs.

ETATS-UNIS

Les innovations arrivent à marche forcée

ETATS-UNISLlamasoft acquiertLogicTools d’IBMLlamasoft, éditeur de logiciels dedesign de la Supply Chain, a acquisla division LogicTools d’IBM, spécia-lisée dans les applications SupplyChain. L’éditeur, basé dans le Michi-gan, se concentre de plus en plus surla planification, l’analyse et l’optimi-sation de la Supply Chain, qui repré-sentent des contraintes de compéti-tivité pour de nombreuses multina-tionales. D’après le Fondateur de Lla-masoft, Donald Hicks, « la modélisa-tion de la chaîne d’approvisionnementest un « must have » pour survivre etprospérer sur un marché mondial quise transforme rapidement. » ■ CC

Les entreprises américaines,constamment pressées de faireplus avec moins, vont radicale-

ment changer leurs chaînes logis-tiques dans les 10 ans, selon uneétude du Material Handling Institute(MHI) réalisée auprès de 400 diri-geants Supply Chain. « La vitesse àlaquelle l’innovation Supply Chain estadoptée, couplée aux exigences crois-santes des consommateurs pour unservice à toute heure et en tout lieu,pousse les chaînes d’approvisionne-ment traditionnelles à des points dequasi-rupture », a déclaré GeorgePrest, DG du MHI. L’étude distinguedifférentes technologies qui changentla donne. Les technologies en cours

de maturation peuvent créer des amé-liorations spectaculaires en matièred’efficacité et de service. Par exemple,les outils d’optimisation des stockset des réseaux peuvent réduire lescoûts de 10 %. 35 % des entreprisesles utilisent déjà, elles devraient être80 à 90 % en 2019. Les technologiesde croissance telles que l’analyse pré-dictive et les technologies « weara-ble » et mobiles sont exploitées par unpeu moins d’un quart des répondantsmais pourraient dépasser les 60 ou 70 %d’ici trois à cinq ans. Les technologiesémergentes comme les véhicules sansconducteur sont identifiées commetechnologies de rupture selon l’étude.Toutefois, les deux principaux freins

sont l’absence d’analyse de rentabi-lité et le manque de compétencespour respectivement 36 % et 31 % despersonnes interrogées. « Ceux quiadoptent les premiers toutes ces nou-velles technologies peuvent améliorerà la fois leurs coûts et leur service,créant un avantage stratégique, adéclaré George Prest. Notre industriea besoin d’une main-d’œuvre possé-dant des compétences de plus en plusavancées et bien formée pour fairefonctionner les équipements et sys-tèmes de pointe. » La Feuille de routeaméricaine en Manutention et Logis-tique prévoit qu’entre 2014 et 2018,1,4 million de nouveaux emplois enSupply Chain seront créés. ■ CC

SUISSE

Rhenus reprend Kog Worldwide AG

Le groupe Rhenus a repris, fin février 2015, le spécialiste suisse de la logistiquedes projets industriels Kog Worldwide AG. Fondée en 1981 par Jürgen Osmerset Rolf Gubler, l’entreprise, dont le siège social se situe dans le canton de Zug,

en Suisse, regroupe 21 sociétés dans 18 pays à travers le monde. Kog Worldwidegère des projets logistiques internationaux complexes pour des clients du secteur dela construction d’usines qui ont besoin d’une organisation et de la mise en œuvred’un savoir-faire professionnel et local spécifique. A l’intérieur du groupe Rhenus,les activités de Kog Worldwide vont être fusionnées avec Rhenus Project Logistics.La marque Kog continuera à exister. « Rhenus Project Logistics a récemment orientéson activité à l’international avec de nouveaux bureaux en Afrique du Nord et enAsie. Avec cette acquisition, nous pouvons maintenant étendre notre palette de ser-vices et notre réseau logistique pour les projets industriels de manière significative »,explique Tobias König, DG de Rhenus Project Logistics. « Avec nos principaux sitesaux États-Unis, en Suisse et au Japon, nous servons des marchés sur lesquels Rhe-nus Project Logistics n’était pas encore très bien représenté », explique de son côtéJürgen Osmers, PDG de Kog Worldwide. ■ JPG

ETATS-UNIS

Egemin présente l'E'gv au salon ProMat

Al'occasion du salon ProMat qui s’est déroulé jusqu'au 25 mars aux Etats-Unis à Chicago, Egemin présente l'E'gvCompact, un AGV modulaire pouvant faire office de chariot de magasinage comme de tracteur. Il sera toutd'abord commercialisé en tant que tracteur capable de remorquer jusqu'à

4.500 kg, la conception de la machine de base l'autorisant à être équipé de fourchesde levage de type à contrepoids, larges, étroites, ou utilisé comme chariot àconvoyeurs avec un ou deux convoyeurs. En raison de la nature standard de ce pro-duit, le délai entre la commande et la livraison serait environ 75 % plus rapide quepour un AGV personnalisé selon Egemin et le coût unitaire plus faible pour unretour sur investissement plus rapide. L'E'gv Compact sera disponible dès cet été enEurope où il sera, ici aussi, initialement lancé comme chariot tracteur, le lance-ment de la version à fourches étant prévu pour début 2016. ■ PM ©

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