sur cette carte de linde, vous pourrez voir sur la côte est, les deux endroits que nous allons...
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Sur cette carte de l’Inde, vous
pourrez voir sur la côte est, les
deux endroits que nous allons
visiter. En premier lieu,
nous partirons de Vishakapatnam
pour nous rendre dans un
orphelinat à Tanuku, ville qui
ne figure pas dans les guides
touristiques. Ensuite nous
descendrons sur Kumbakonam dans le Tamil
Nadu en passant par Pondichéry, ancien comptoir
français.
Ce diaporama ne vous emmènera pas admirer le Taj Mahal ni les rives du Gange à Benarès, mais vous aurez des vues sur un état où il y a peu de touristes, l’Andhra Pradesh. C’est regrettable car les paysages sont magnifiques, très verts. Le fleuve Godavari le traverse et, même malheureusement, provoque de nombreuses inondations quasiment chaque année.
Ensuite, vous ferez connaissance de personnes remarquables qui vouent leur existence à aider les enfants orphelins ou dont les familles
sont défaillantes pour diverses raisons. Ces mêmes personnes apportent aussi des
secours à des minorités ethniques délaissées par le gouvernement. Ce sont des familles
françaises qui apportent le soutien financier
nécessaire.
Paysage de l’Andra Pradesh.
Villages indiens situés sur la
route allant de Vishakapatnam à
Tanuku dans l’Andhra Pradesh.
D’autres villages dans lesquels les
habitants vous accueillent
toujours avec le sourire aux
lèvres.
Les lavandières sur le bord du fleuve Godavari.
Le spectacle des saris multicolores est un enchantement pour le regard.
La végétation luxuriante, l’odeur des épices et le sourire des habitants font de
l’Inde un pays très attachant.
Paysage sur les routes de l’Andhra Pradesh.
Les petits « restos » sur les bords des routes sont
nombreux. Les cuisiniers toujours
souriants et accueillants.Les plats
choisis sont servis sur des
feuilles de bananiers. La
planche sert de table et tout est rustique,
bien évidemment,
car il n’y a pas de touristes.
Magnifiques visages de femmes.
Orphelinat situé dans un bidonville de
Tanuku. Beaucoup
d’orphelins y vivent à temps complet. Des
enfants alentours viennent y
prendre leurs repas.
L’orphelinat a été fondé par un pasteur et son épouse mais
toute la famille participe à
l’entretien des enfants et une
vraie vie familiale y
règne.
Le Révérend Père, décédé en 2004 et son épouse.
Tous deux ont fondé l’orphelinat « Le bon Samaritain ». Toute leur vie a été consacrée à donner le meilleur d’eux-mêmes aux enfants orphelins ou en manque de familles. Ils vivaient très pauvrement au milieu des enfants et n’ont jamais tiré un quelconque profit
matériel.
Le repas à l’orphelinat est servi à même le sol selon la coutume indienne. De plus en plus, les
feuilles de bananiers sont remplacées par des assiettes en
inox.
Voici les deux couples entièrement dévoués à la cause des enfants en détresse familiale. A
gauche, le fils du révérend qui a repris l’orphelinat de son père, au centre, sa femme et leur fille A droite, la fille, (décédée) et en
arrière-plan, son mari qui continue la gestion du second orphelinat. Cette famille est
entièrement investie dans l’aide aux enfants et aux minorités ethniques des confins de cet état. Tous sont remarquables de dévouement.
Le Pasteur avait une fille et un fils. Ce dernier, à la mort de son
père a repris la charge de
l’orphelinat et la fille, un autre centre d’accueil
à quelques kilomètres.
La fille est très fière de sa
cuisine. Dans ce « home » tout a
été conçu pour le bien des enfants.Malheureusement, il y a quelques mois, une crise
cardiaque brutale l’a emportée.
Kumbanomam, ville du Dsitrict du
Thanjavur dans le Tamil Nadu.
Toute cette région fut très éprouvée lors du tsunami
survenu en 2004.Cette ville abrite de nombreux temples.
Outre des temples dédiés aux dieux, cette ville à la particularité d’avoir crée à l’intérieur de ses
murs, un village complètement habité par des lépreux et vivant en autarcie. Cette léproserie
fut fondée en 1914 par les Sœurs Salésiennes et toujours gérée par cette congrégation. Les habitants sont de tous âges puisque des
familles y vivent. Les enfants sont scolarisés, leurs parents travaillent dans des ateliers de différents corps de métiers. Ils vendent leurs créations. Les religieuses font preuve d’un dévouement sans limites surtout envers les
lépreux gravement atteints et en fin de vie et respectent leurs croyances. Ce lieu est un havre
de paix et de tolérance qui fait tant défaut à notre époque.
Temple de Darasuram.
Temple Nageswarar.
Temple Munishwar Jain.
La léproserie de
Kumbakonam. Cette maladie a beaucoup
régressé avec les nouvelles
thérapies mais,
malheureusement, il existe
encore des cas décelés
tardivement.
Un lieu de recueillement a
été érigé au centre du village pour tous ceux
qui aiment prendre une pause pour
méditer ou prier quelque soit leur
appartenance religieuse.
Voici l’atelier couture qui est, bien entendu, occupé par des
personnes atteintes de la
lèpre.
Dans cet atelier, sont
confectionnés des articles d’artisanat comme des sacs, des
broderies, des cartes postales,
etc…
Ci-contre, cet homme dont la lèpre a rongé les doigts, le
nez, les yeux et la bouche joue l’Ave Maria de
Gounod sur son harmonica. Un grand moment
d’émotion !Le dortoir des hommes.
Si vous avez la chance de passer dans cette région, faites une visite
dans cette léproserie, la joie
que vous apporterez ne sera
rien comparée à celle que vous en
retirerez.
Pour terminer ce petit parcours en Inde du Sud-Est, je vous invite à visiter le site archéologique de Mahabalipuram près de Chennai ( Madras ).
Ce site comporte un grand nombre de monuments hindouistes dédiés à Shiva et à Vishnu mais aussi à Krishna et aux héros du Mahabaratha.
Les trois principaux groupes de monuments sont : la descente du Gange ou la Pénitence, le temple
du rivage, les cinq rathas ( chariots ) du Sud.
Les conséquences du tsunami ont eu pour effet de remettre à jour des structures enfouies depuis des siècles, mais aussi de détruire bon nombre
d’habitations précaires de pêcheurs.
Ce sanctuaire archéologique est un Haut-
lieu du tourisme de
l’Inde du sud.
Les sculptures gravées dans la roche sont
tout-à-fait remarquables.
Toutes ces sculptures sont des chef d’œuvres de l’art Pallava.
Fresque taillée en bas-relief
dans une paroi rocheuse
désignée sous le nom de la
« descente du Gange ».
Un « Ratha », chariot utilisé pour offrir à la vénération des pénitents, les statues des
dieux.
Le temple du rivage situé au bord de la mer.
Il est le seul restant d’un ensemble de sept temples construit à la fin du
8ème siècle et s’étendant sur dix kilomètres de rivage.
Une route relie les villes de Pondichéry à Madras en longeant la mer. Des plages
paradisiaques pour le touriste mais beaucoup moins pour les pêcheurs
installés sommairement et qui essaient de vivre du produit de leur pêche lorsque le
temps le permet.
Des habitations
de pêcheurs
sont disséminée
s sur la plage qui borde la
route allant de
Pondichéry à Madras.
Lors du Tsunami en Décembre 2004, la
majorité de ces familles
ont tout perdu.
Le premier volet de cette visite de l’Inde insolite est terminé. J’ai voulu vous faire découvrir à la fois les monuments qui attirent fortement le touriste et ils sont superbes mais aussi, vous montrer une autre face de l’Inde telle que je la connais et qui me fait aimer profondément ce pays.
J’y ai rencontré des hommes et des femmes tout-à-fait exceptionnels, qu’ils soient athées, chrétiens, hindouistes ou autres. Le plus frappant est la dignité et la
solidarité qui règnent même chez les plus pauvres. Chacun partage ce qu’il a, et leur porte vous est toujours ouverte avec un grand
sourire. Le prochain volet vous fera visiter le Maharashtra en respectant la même mixité.
Création : L. Cavallari.
Photos personnelles.
Musique d’ambiance indienne.
Décembre 2006.