sur les bonnes pratiques phytosanitaires en zones non
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sur les bonnes pratiques phytosanitaires en zones non agricoles
VOTRE GUIDE TECHNIQUE
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Pourquoi un guide sur les bonnes pratiques ?
Les zones non agricoles,câest-Ă -dire les espaces verts ( massifs floraux,arbustifs,ter-rains sport ifs, parcs et jardins âŠ), les voiries, doivent ĂȘtre entretenues aux yeux dupublic pour des questions dâesthĂ©tisme,de sĂ©curitĂ©,de bien-ĂȘtre de la populat ion.Les produits phytosanitaires (herbicides, insecticides, fongicidesâŠ) sont ut ilisĂ©s enzones non agricoles pour limiter la prolifĂ©rat ion des herbes, pour lutter contre certainsravageurs ou maladies des plantes.Lâut ilisat ion de ces produits, quoique rĂ©pandue, nâest pas sans risque, pour la santĂ© delâut ilisateur et pour lâenvironnement : ils peuvent ĂȘtre une source importante de pollu-t ion des eaux.
En 2000/2001, le G.R.A.P.P.E.* Nord Pas-de-Calais a lancĂ© un diagnostic rĂ©gional**des pratiques dâut ilisat ion des produits phytosanitaires en zones non agricoles auprĂšsdes communes, de la DDE, des sociĂ©tĂ©s dâautoroute, des golfs, des prestataires enespaces verts⊠Ce diagnostic a permis de mettre en Ă©vidence des erreurs de pratiques ou des nĂ©gli-gences dans lâut ilisat ion de ces produits, et de relever un besoin important dâinforma-t ion technique et rĂ©glementaire.
Ce guide technique souhaite rĂ©pondre Ă vos nombreuses interrogations. Il a pourobjectif de vous aider dans votre stratĂ©gie de gestion des espaces non agricoles,et plusspĂ©cifiquement sur le thĂšme du dĂ©sherbage.Il se veut rĂ©gional et gĂ©nĂ©ral, mĂȘme si tous les professionnels en zones non agricolesnâont pas les mĂȘmes prĂ©occupations ou objectifs.
AprĂšs une part ie consacrĂ©e Ă la rĂ©glementation, ce guide rappelle quâil existe desmĂ©thodes alternatives au dĂ©sherbage chimique. Certaines sont classiques et connuesdes professionnels,dâautres sont nouvelles,et encore expĂ©rimentales.Si, aprĂšs rĂ©flexion, vous dĂ©cidez dâut iliser des produits phytosanitaires, reportez-vousaux conseils de bonnes pratiques,en nâoubliant pas de rĂ©aliser un plan de dĂ©sherbage,et de protĂ©ger votre santĂ© et lâenvironnement.Ce guide liste Ă©galement des exemples de formations continues proposĂ©es sur lesbonnes pratiques,et des adresses utiles rĂ©gionales.
Le comité de pilotage du GRAPPE
* G.R.A.P.P.E.Nord Pas-de-Calais : Groupe RĂ©gional dâActions contre la PollutionPhytosanitaire de lâEau Nord Pas-de-Calais.Ce groupe a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1997 sur demande desMinistĂšres de lâAgriculture et de lâEnvironnement,et sur instructions du PrĂ©fet de RĂ©gion. IldĂ©finit, propose,accompagne les actions prĂ©ventives et correctives contre la pollution deseaux par les produits phytosanitaires.
** Réalisé par la F.R.E.D.E.C.Nord Pas-de-Calais dans le cadre des actions du G.R.A.P.P.E.
SOMMAIRE
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SOMMAIRE
Chapitre 1 :Lâeau da ns le Nord Pas-de-Calais, une ressource Ă prĂ©server . . . . . . page 4
Chapitre 2 :Quâest-ce quâun produit phytosanitaire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 10
RĂ©glementation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 15
Chapitre 3 :Bonnes pratiques phytosanitaires
AVANT TRAITEMENT1âą Traiter ou ne pas traiter? / Plan de dĂ©sherbage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 212âą Le matĂ©riel dâapplication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 253âą Le local de stockage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 28
Bonnes pratiques phytosanitaires COMMENT BIEN TRAITER ?
1âą Condit ions dâapplications . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 332âą Protection de lâapplicateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 343âą Etalonnage du matĂ©riel de pulvĂ©risation
Calcul de la quantitĂ© de produit Ă apporter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 364âą PrĂ©paration de la bouillie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 405âą Fiche âmĂ©moâ traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 426âą Cas part iculiers de dĂ©sherbage. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 43
Bonnes pratiques phytosanitaires APRES TRAITEMENT
1⹠Devenir des restes de bouillie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 472⹠Devenir des eaux de rinçage du matériel de pulvérisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 473⹠Précautions à prendre pour vous et votre équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 484⹠Emballages vides et produits phytosanitaires non utilisables :Que faire ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 49
Chapitre 4 :Comment et oĂč se former sur les bonnes pratiques ? . . . . . . . . . . . . . . . page 51
Adre sses utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . page 56
* " Les pesticides dans les eaux Bilan 1997-1998 rĂ©alisĂ© en 1999 " Ătude et travaux n°29 - Institut Français de l'Environnem ent
(2000)
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La pollution de l'eau par les produits phytosanitaires : un problĂšme d'actualitĂ©La norme de potabilitĂ© de lâeau pour les produits phytosanitaires dansles eaux destinĂ©es Ă la consommation humaine est de 0,1 ”g/ l pourune substance active (Directive n°80/778/CEE).
Cette norme correspond au dĂ©versement dâ1 seul gramme dâune substanceactive dans un fossĂ© dâ1 mĂštre de large sur 10 kilomĂštres de long !
L'eau dans le Nord Pas-de-Calais,une ressource à préserver
1M
10 Km
Dans la région, 96% de nos ressources en eau potable proviennent deseaux souterraines.
DâaprĂšs des analyses rĂ©alisĂ©es par lâAgence de lâEau Artois-Picardie de1998 Ă 2000 sur les eaux souterraines rĂ©gionales, le seuil rĂ©glementairede 0,1”g/ l a Ă©tĂ© dĂ©passĂ© sur plusieurs points de contrĂŽles de la qualitĂ©de lâeau brute.
Les molécules analysées sont des triazines (atrazine, désethylatrazine) etdes urées substituées (diuron , isoproturon).
LâInst itut Français de lâEnvironnement* (I.F.E.N.) a Ă©galement mis en Ă©vi-dence en 2000 la prĂ©sence de molĂ©cules phytosanitaires dans les eauxfrançaises (superficielles et souterraines) Ă des teneurs susceptibles deperturber le milieu ou de dĂ©passer la norme rĂ©glementaire pour la pro-duction dâeau potable.
Chapitre 1
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DUNKERQUE
SAINT OMER
CALAIS
BOULOGNE SUR MER
MONTREUIL
ARRAS
LILLE
DOUAI
LENS
CAMBRAI
BĂTHUNE
VALENCIENNES
AVESNES SUR HELPE
Pourquoi retrouve-t-on des molécules phytosanitaires dans l'eau ?Il y a deux types de pollution :
âą la pollution diffuse - Lors de lâapplication des produits,une part des quantitĂ©s appliquĂ©es
se dissipe dans lâair, lâeau, le sol.
- Ce type de pollut ion est dĂ» Ă lâentraĂźnement des produits Ă©pandusvers les eaux souterraines ou superficielles, sans quâil y ait dâerreur demanipulat ion de lâut ilisateur.
- Différents éléments entrent en jeu : les caractérist iques propres auproduit, les mécanismes de transfert, les interactions entre le milieu etla substance active...
- La pollut ion diffuse peut ĂȘtre aussi provoquĂ©e par une mauvaiseapplication du produit ou un mauvais rĂ©glage du pulvĂ©risateur.
â Les communes
â Les DDE, les ConseilsGĂ©nĂ©raux, les sociĂ©tĂ©s dâauto-route, la SNCF...qui assurentl'entret ien des voies de trans-port
â Les structures qui ont desespaces verts Ă entretenir
(entreprises,hÎpitaux,universités...)
â Les golfs
â Les prestataires de service enespaces verts (entreprises pay-sagistes,Centres dâAide par leTravail).
â ...
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⹠la pollution ponctuelle - Elle est due à des difficultés de manipulat ion des produits ou à des
erreurs de pratiques de l'applicateur avant ou aprĂšs le traitement(vidange de restes de bouillie sur une cour...), ou encore Ă une mau-vaise gestion des emballages vides de produits.
- Les effets de ces contaminations peuvent ĂȘtre immĂ©diats (mort depoissons, fermeture de prises dâeau...).
Les utilisateurs de produits phytosanitaires sont diversifiés :les agriculteurs pour protéger leurs cultures, les particuliers pour entretenirleur jardin,et aussi les communes et toutes les structures qui ont à entrete-nir des espaces verts,des voiries...
Qui utilise les produits phytosanitaires en zonesnon agricoles ?
Sur quel type de surface ? âą les espaces verts- parcs, jardins- massifs de fleurs,dâarbustes- terrains de sport- parcours de golfâŠ
Pour de s questions...âą dâesthĂ©tisme : entret ien du cadre de vie (parcs, massifs, abords de
bùtiments...)⹠de sécurité : désherbage des voiries, pour assurer une meilleure visi-
bilité pour les véhicules...⹠de santé publique : préservation de la salubrité des lieux⹠de concurrence des adventices avec les plantes ornementales en
place...
âą les voiries- trottoirs- caniveaux- chemins, routes,autoroutes...
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Pratiques phytosanitaires : principales erreursĂ Ă©viter pour prĂ©server lâeau
Nbre Nombre Taux de retourd'envois de retours En %
Communes 1550 290 19%
CAT 42 11 26%
Paysagistes 149 20 13%
Golfs 25 7 28%
CimetiĂšres paysagers4 4 100%
militaires
CollÚges,Lycées,100
1919%
Universités dont 9 qui traitent
HĂŽpitaux 10021
21%dont 6 qui traitent
Organismes (DDE, 5
Conseil Général, société 11 (plusieurs unités 45%
d'autoroute,VNF...) par organisme)
âą Le local de stockage
En moyenne la moitié des locaux de stockage ne sont pas conformes(aéré, hors gel et fermé à clef ) !
A proscrire pour le local : grenier, cave, véhicule... !Ne pas stocker les équipements de protection dans l e local de stockage
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% de cas oĂč le local est aĂ©rĂ©, hors gel et fermĂ© Ă clef
EnquĂȘte rĂ©alisĂ©e auprĂšs de diffĂ©rents utilisateurs de produits phytosani-taires en zones non agricoles (2000/2001)
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GANTS
BOTTES
MASQUE
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ĂlĂ©ments de protection disponibles pour les applica teurs (moyenne)
âą Ăquipement de protection
âą Devenir des emballages vides
Brûlés
Réutilisés
Mis aux ordures ménagÚres
DĂ©chetterie
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⹠Devenir des eaux de rinçage du pulvérisateur
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HĂŽpitaux
Organismes
Cour d'atelier
Aire aménagée(de lavage...)Chemins/ fossés
Caniveaux, égoûts
En moyenne, un applicateur sur cinq vide les eaux de rinçage dupulvérisateur dans la cour ou sur une aire de lavag e des véhicules !Quelques-uns les vident directement dans les égoûts ou les caniveaux !
PrĂ©s de la moitiĂ© des applicateurs nâont pas Ă disposition de combi-naison et de lunettes de protection ! 20 % nâont pas de masque !
20 % environ des emballages vides sont brûlés !
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rComment agir ?Il nâest pas simple de dĂ©polluer une eau contaminĂ©e par les produitsphytosanitaires.
Des systÚmes de traitement existent (charbon actif,membranes...) maisils sont coûteux.
DâoĂč lâin tĂ©rĂȘt dâagir en prĂ©vention !
En suivant la réglementation,en utilisant des méthodes alternatives et en appliquant les bonnes
pratiques dâutilisation des produits phytosanitaires,vous prĂ©serverez votre environnement et votre santĂ© !
Attention au prix du mÚtre cube d'eau !Une nappe d'eau souterraine contaminée l'est pour l ongtemps !
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2000hab< Communes <10000hab
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Organismes
Gardés
Cour d'atelierAire aménagée(de lavage...)Vidés sans dilut ionsur le lieu de traitement
En moyenne, 33 % des applicateurs gardent leurs res tes de bouillie pour un prochain traitement. La bouillie perd ses qualitĂ©s au fil du temps.Quelques applicateurs dĂ©versent leurs restes de bou illie dans la cour de lâatelier, sur lâaire de lavage des vĂ©hicules⊠Ce sont des sources de pollution !
âą Devenir des restes de bouillie
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Selon la directive europĂ©enne 91/414/CEE du 15 juillet 1991 (relative Ă la mise sur le marchĂ© des produits phytopharmaceutiques) et sa transpo-sit ion en droit français (dĂ©cret N°94-359 du 5 mai 1994 et arrĂȘtĂ© du 6septembre 1994), les produits phytosanitaires dĂ©signent les prĂ©para-tions contenant une ou plusieurs substances actives , ayant pouraction de :
⹠Protéger les végétaux ou produits végétaux contre tout organisme nuisible.⹠Exercer une action sur les processus vitaux des végétaux (régulateur de croissance).⹠Assurer la conservation des végétaux.⹠Détruire les végétaux ou part ies de végétaux indésirables.
Produit phytosanitaire = produit agropharmaceutique, antiparasitaire oupesticide.
A - Les principales catégories de produits phytosan itaires :
Et aussi les acaricides (contre les acariens), les rodonticides (contre lesrongeurs), les nĂ©maticides (contre les nĂ©matodes)âŠ
B - Composition ou formulation :Le produit commercial est composé :
âą de la ma tiĂšre active ,part ie (liquide,solide) de la prĂ©paration qui âagit â.âą d' adjuvants :- Le supp ort : substance liquide (solvant) ou solide (charge) qui facilite la
dilut ion, la dispersionâŠ,et permet lâapplication de la matiĂšre active.- Le tensio -actif : amĂ©liore les qualitĂ©s physico-chimiques de la prĂ©para-
t ion en assurant une meilleure adhĂ©rence sur le vĂ©gĂ©tal.- Le stabilisant : limite la dĂ©gradation de la matiĂšre active.âą de dĂ©naturants :ils Ă©vitent la confusion avec un produit alimentaire ou empĂȘchent lâab-sorption accidentelle (colorant, odorisant ou vomit if ).
Lutte contre les mauvaises herbes
â Herbicide
Lutte contre les champignons
â Fongic ide
Lutte contreles insectes
â Insecticide
Qu'est-ce qu'un produit phytosanitaire ?
Chapitre 2
Cré
dit
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oto
:FR
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(C.T
rou
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C - Les informations portĂ©es sur lâĂ©tiquetteLâemballage doit comporter une Ă©tiquette de maniĂšre apparente etvisible, (art icle 2 du dĂ©cret du 27 mai 1987 relatif Ă la protection des tra-vailleurs exposĂ©s aux produits antiparasitaires Ă usage agricole). Elle portedes mentions obligatoires et rĂ©glementaires, rĂ©digĂ©es en français.
IMPORTANT !Lisez toutes les indications portĂ©es sur lâĂ©t iquette,pour le bon
usage du produit (respectez les doses dâutilisation),pour la sĂ©curitĂ©de lâapplicateur,et pour le respect de lâenvironnement.
LâĂ©tiquette fournit les prĂ©cisions sur le classement toxicologiquede la spĂ©cialitĂ© phytosanitaire.
Les phrases dites de â risques â prĂ©cisent la nature du danger ("R").Les cons eils de prudence ("S") indiquent les prĂ©cautions Ă prendre enrelat ion avec la nature du danger (lors du stockage,de la manipulat ion)ainsi que les mesures dâurgence.
1 - le nom commercial du produit2 - le nom et lâadresse du fabricant du
produit3 - le nom de la ou des matiĂšres actives
et leur concentration4 - le numĂ©ro dâhomologat ion ou
dâAutorisat ion de Mise sur leMarchĂ© (A.M.M.)
5 - la dose dâemploi autorisĂ©e- les usages (parcs, jardins, trottoirs...)
6 - les prĂ©cautions et condit ions dâem-ploi (protection de lâindividuâŠ)
7 - les symboles de classement toxico-logique et indications de danger
- les phrases de risque (R) et les men-t ions sur la toxicitĂ© et lâĂ©cotoxicitĂ©sur la faune et le milieu
- les conseils de prudence (S).
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T+TRĂS TOXIQUE :
Produit qui, par inhalat ion, ingestion ou pĂ©nĂ©tra-t ion cutanĂ©e, peut entraĂźner des risques extrĂȘme-ment graves, aigus ou chroniques et mĂȘme lamort.
TTOXIQUE :
Produit qui, par inhalat ion, ingestion ou pĂ©nĂ©tra-t ion cutanĂ©e, peut entraĂźner des risques graves,aigus ou chroniques et mĂȘme la mort.
XnNOCIF :
Produit qui, par inhalat ion, ingestion ou pénétra-t ion cutanée,peut entraßner des risques de gravitélimitée.
XiIRRITANT :
Produit non corrosif qui, par contact immédiat,prolongé ou répété avec la peau ou lesmuqueuses, peut provoquer une réaction inflam-matoire.
CLASSI FI CATI ON TOXI COLOGI QUE
D - Classification et signalĂ©tique :La classification suivant les propriĂ©tĂ©s toxicologiques prend en comp-te les risques de toxicitĂ© aigue et les risques chroniq ues rĂ©sultantdâexposit ions rĂ©pĂ©tĂ©es ou prolongĂ©es.
CCORROSIF :Produit qui, en contact avec des t issus vivants peutexercer une action destructive sur ces derniers.
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F+EXTRĂMEMENT INFLAMMABLE :
Produit pouvant sâenflammer trĂšs facilement.
FFACILEMENT INFLAMMABLE :
Produit pouvant sâenflammer facilement
EEXPLOSIF :
Produit pouvant exploser sous lâeffet de la flamme ou dâun choc vio-lent.
OCOMBURANT :
Produit qui,en contact avec dâautres substances,notamment avec dessubstances inflammables,dĂ©gage une forte chaleur.
NDANGEREUX POUR LâENVIRONNEMENT : en coursActuellement rĂ©servĂ© aux substances pures,ce symbole sera Ă©tenduaux produits phytosanitaires par modification de la rĂ©glementationeuropĂ©enne.
CLASSIFICATION SUR LA BASE DES PROPRIĂTĂS PHYSICO-CHIM IQUES
Que faire en cas dâintoxication ? :PrĂ©venir les secours dâurgence, le mĂ©decin et lecentre anti-poison, muni de lâemballage et delâĂ©t iquette du ou des produits en cause.Ne pas faire boire, surtout jamais de lait ni dâal-cool.Ne pas faire vomir, sauf si lâĂ©t iquette du produiten cause le prescrit et seulement si la vict imeest consciente.Si la vict ime est Ă peine consciente,ou si elle nelâest plus, la mettre en posit ion latĂ©rale de sĂ©cu-ritĂ©, la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©,et la couvrir.Si la vict ime ne respire plus,pratiquer le boucheĂ bouche.En cas de contact de produit avec la peau oules yeux, effectuer un lavage immĂ©diat, abon-dant et prolongĂ©.
Centre Antipoison de Lille
HĂŽpital Albert Calmette :
08 25 81 28 22
Pompiers :
18
SAMU :
15
N°de portable en cas
dâurgence :
112
CLASSIFICATION SUR LA BASE DES EFFETS SUR LâENVIRONNEM ENT
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E - Les modes dâaction des dĂ©sherbants :Herbicides de contact ou systĂ©miquesâą Action de post-levĂ©e - Traitement curatif.
Herbicides antigerminatifs⹠Action de pré-levée - Traitement préventif sur une surface perméable
donnée.
Herbicides sélectifsIls ont une efficacité limitée à un certain groupe de plantes et ne sontpas phytotoxiques pour le végétal à préserver.
ContactLes herbicides de contact agis-sent Ă lâendroit de lâimpact etdĂ©truisent la part ie aĂ©rienne tou-chĂ©e
Systémique foliaire - Systémique racinaireLes herbicides systémiques (foliaires et/ou racinaires) migrent dans la plante et ladétruisent
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RĂ©g
lem
enta
tion
A - Autorisation de Mise sur le Marché (A.M.M.) ou homologation
Mise sur le marchĂ© dâune nouvelle matiĂšre active
Sur 20 000 nouvelles molĂ©cules synthĂ©tisĂ©es par les chercheurs,environ2 000 sont sĂ©lectionnĂ©es et vont faire lâobjet dâĂ©tudes plus poussĂ©esdâefficacitĂ© et de toxicitĂ©.
Finalement, aprÚs 8 à 10 ans de sélections et pour un coût allant de800 millions à 1 milliard de francs, une nouvelle matiÚre active estmise sur le marché.
AMM ou Homologation
La loi du 2 novembre 1943, modifiĂ©e en dernier lieu par la loi d'orien-tat ion agricole n°99-574 du 9 juillet 1999, dĂ©termin e les condit ionsdâhomologation.
Comme un mĂ©dicament, la spĂ©cialitĂ© commerciale doit avoir une auto-risation de mise sur le marchĂ© pour pouvoir ĂȘtre ve ndue.
Depuis la directive 91/414/CEE du 15 juillet 1991 et sa transposit ionen droit français ( direct ive applicable depuis le 25 juillet 1993 ), la pro-cĂ©dure dâhomologation est harmonisĂ©e au niveau europĂ©en.
Pour quâune substance active soit homologuĂ©e au niveau europĂ©en, etpuisse faire part ie dâune spĂ©cialitĂ© commerciale, elle doit ĂȘtre inscritesur une liste positive correspondant Ă une liste de substances activesreco nnues par la CEE.
Toutes les substances actives, les nouvelles et Ă©galement les anciennes,qui sont â rĂ©visĂ©es â, suivent cette procĂ©dure.
LâAutorisati on de Mise sur le MarchĂ© est donc rĂ©alisĂ©e surdeux niveaux :âą au niveau europĂ©en pour la matiĂšre active
âą au niveau français (ou de lâĂ©tat membre dela CEE) pour la spĂ©cialitĂ© commerciale.
Le prod uit commercial obtient :âą soit une Autorisa tion de Mise sur le MarchĂ© Provisoire (A.M.M.P.)de 3 ans ; les Ă©tudes le concernant devront ĂȘtre complĂ©tĂ©es, et la sub-stance active le constituant nâest pas encore inscrite sur la liste positive.
âą soit une Autorisa tion de Mise sur le MarchĂ© , dâune durĂ©e de 10 ans,renouvelable.
RĂ©glementation
Chapitre 2
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Autorisation de Mi se sur le Marché des produits phytosanitaires (homologation)
U.E. FRANCE
MatiÚres actives Spécialités commerciales
Com ité phytosanitairepermanent
Inscription sur la liste positive européenne
Autres payseuropéens
Dossier toxicologique et
Ă©cotoxicologique
Effets sur lâhomme :toxicitĂ© aiguĂ«,chronique
Effets à long terme (fert ilité,mutagénÚse...)
Condit ions de dĂ©gradationde la substance active et duproduitĂvaluation des risques vis-Ă -vis de lâenvironnement
Efficacité et sélectivité vis-à -vis de la culture concer-née
Commission dâĂ©tude des toxiques
Dossier BiologiqueAvis
Com itĂ© dâhomologation
Proposition
Minist Ăšre de lâAgriculture
DĂ©cision
Autoris ation Provisoire de Vente (A.P.V.) OU
Autoris ation de Mise sur le Marché (A.M.M.)
Refus dâAutorisation deMise en Vente
B - âTout usage non autorisĂ© est INTERDITâA chaque spĂ©cialitĂ© commerciale correspond un numĂ©ro dâA.M.M. ouhomologation, qui figure en bonne place sur lâemballage.LâarrĂȘtĂ© du 5 juillet 1985 limite lâapplication des produits phytosani-taires aux seuls usages pour lesquels ils sont homologuĂ©s :
â Tout usage non autorisĂ© est interdit â
Chaque spĂ©cialitĂ© commerciale est autorisĂ©e pour :âą un type de culture (cĂ©rĂ©alesâŠ) ou une situation (parcs, jardins, trot-
toirs...)âą un type de parasite (puceronâŠ),de maladie (mildiou) ou dâadventiceâą une dose dâemploiâą des condit ions dâapplication.Ces indications figurent sur lâĂ©t iquette du produit.
Lâapplicateur ne doit donc pas, par exemple,utiliser un dĂ©sherbant homologuĂ© sur des cultures
de céréales pour désherber des espaces verts.
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C - Usages autorisés pour le désherbage en zones non agricoles
Zones non
plantées
Zones plantées
DiversâŠ
Vous souhaitez...Vous utiliserez
un produit autorisĂ©pour lâusage
Désherber des zones non plantées,Désherbage
des allées de Parcs,comme les allées.
Jardins,Trottoirs (PJT)
Destruction des mousses
Détruire des mousses sur les allées - allées de Parcs,
Jardins et Trottoirs
Désherber des zones non plantées,
comme les friches, les aires DĂ©sherbage Total (DT)
de stockage, les aires industrielles...
Désherber des zones avant mise Désherbage des zones cult ivées
- mauvaises herbes en plantations
annuelles,bisannuelles, vivaces
Désherber sélectivementDésherbage des arbres et
des massifs arbustifs plantĂ©sarbustes dâornement-
plantations
DĂ©sherber des massifs de rosiers DĂ©sherbage de rosiers
Désherber sélectivementDésherbage des cultures florales
des massifs de fleurs,bulbes,diverses
et vivaces
DĂ©vitaliser des souches dâarbresDĂ©vitalisation des souches
et dâarbustes
DĂ©truire des broussailles
DĂ©vitalisation des broussailles
(sur pied)
DĂ©vitalisation des broussailles
(recepées)
Désherber sélectivement Désherbage
des gazons dâornement ou sport ifs des gazons
(terrain de sport, golfs...) de graminées
DĂ©truire des mousses dans Destruction des mousses dans
les gazons les gazons de graminées
DĂ©truire des plantes aquatiques Destruction des plantes aquatiques
DĂ©truire des plantes Destruction des plantes
semi-aquatiques semi-aquatiques
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E - Traçabilité
D - Interdictions et restrictions dâusage
LĂ©gende :
ZNA :Zones non agricoles
ZA :Zones agricoles
* âDĂ©sherbage arbres dâornement,pommiers,
poiriers,maĂŻs,sorghoâ et âtraitements gĂ©nĂ©raux
dĂ©sherbage parcs, jardinsâ.
Les distributeurs des produits contenant une de ces matiÚres actives(Temik, Alar) doivent informer le Service Régional de la Protection desVégétaux des quantités vendues et de leurs destinataires, dÚs le moisqui suit la fin de chaque trimestre.
F - ResponsabilitĂ©s de lâapplicateurDâaprĂšs lâarrĂȘtĂ© du 25 fĂ©vrier 1975 , lâut ilisateur de produits phytosani-taires doit :
âą ut iliser des produits homologuĂ©s pour lâusage quâil souhaite en faire
⹠et prendre les précautions nécessaires pour ne pas entraßner ces pro-duits notamment vers :
â les habitations,parcs et jardins
â les points dâeau consommables par lâHomme et les animaux ainsi que les pĂ©rimĂštres de protection des captages ou encore les cours dâeau, lacset Ă©tangs dâeau douce ou saumĂątre, les bassins de pisciculture,aquacul-ture, les fossĂ©s dâassainissement de voies...
â les ruches et les ruchers dĂ©clarĂ©s
â d'une façon gĂ©nĂ©rale, toutes propriĂ©tĂ©s et biens appartenant Ă des t iers.
Lâutilisateur est RESPONSABLE lors de lâapplication du produit, et cela quelque soit l'Ă©volution des condit ions
météorologiques !
Interdictions dâusage Dates Restrictio ns dâusage
DIURON seul en ZNA 04/07/97 Diuron en associat ion :Limité à 3000 g/ha/an en ZNADiuron seul : Limité à 1800 g/ha/an en ZA
ATRAZINE,SIMAZINE (en ZNA) 04/07/97 Limité à 1000 g/ha/an en ZA
DINOTERBE 30/09/97
PROFAME 31/12/97
LINDANE 01/07/98
FENVALERATE 01/10/99
STRYCHNINE 15/04/99
NEBURON 31/12/99
DNOC 31/03/00ARSENITE DE SOUDE 08/09/01
ZINEBE 22/09/02PARATHION-ETHYL 30/09/02CYANAZINE,ATRAZINE,SIMAZINE 30/09/03(Tout usage)AMETRYNE (âdĂ©sherbage maĂŻsâ) 30/09/03TERBUTHYLAZINE* 30/09/03
DAMINOZIDE : traçabilité depuis le 26 /11/96, ALDICAR BE : depuis le 04/07/97.
Procha ines interdictions dâusage Dates
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âą Obtention : âą Obtention :
- Une assurance âResponsabilitĂ© civile -ImmĂ©diate avec certains diplĂŽmes professionnelleâ. de niveau â„ IV
- Au minimum une personne cert ifiĂ©e - Ou par une validation des acquis par entreprise,et une tous les professionnels10 salariĂ©s. (just ificat ion de 5 ans dâactivitĂ© + prĂ©sentation
dâun dossier Ă un jury)
- Ou par une formation dans un CFPPA agréé de la région (Lomme,Douai,Arras)
⹠Durée : ⹠Durée :
Permanent si les condit ions Renouvelable tous les 5 ansde lâobtention sont toujours Renouvellement :respectĂ©es. 6 mois avant l'expiration du certificat.
âą Contact : âą Contact :
D.R.A.F. - S.R.P.V.Nord Pas-de-Calais D.R.A.F. - S.R.F.D.LilleTĂ©l. : 03 21 08 62 70 (mĂȘme contact pour le renouvellement Fax : 03 21 43 97 72 du cert ificat)
TĂ©l. : 03 20 96 42 30Fax : 03 20 96 42 39
G - Ag rément des distributeurs et applicateurs presta-taires de produits phytosanitaires
Loi du 17 juin 1992 appliquée en France le 1er janvi er 1996 (relative à la distribution, et à l'application (par des prestataires de service) des pro-duits antiparasitaires à usage agricole et assimilé s.
⹠Sont concernés :- les Distributeurs qui assurent la mise en vente, la vente, la distribution
Ă t itre gratuit des produits classĂ©s :TrĂšs Toxique (T+),Toxique (T), can-cĂ©rigĂšnes, mutagĂšnes, tĂ©ratogĂšnes, dangereux pour lâenvironnement(N).
- les Applicateurs de tout produit phytosanitaire prestataire de service.
Le Cert ificat concerne un ou plusieurs salariés
LâAgrĂ©ment concerne lâ entreprise
Si vous faites appel Ă une sociĂ©tĂ© prestataire de s ervice enespaces verts pour la rĂ©alisation de traitements, il faut exiger quecette sociĂ©tĂ© ait un numĂ©ro dâagrĂ©ment !
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H - Lo i dâorientation agricole du 9 Juillet 1999Cette loi d'orientation agricole montre la volontĂ© des pouvoirs publicsde renforcer les dispositifs de contrĂŽles afin d'Ă©viter que des interve-nants peu scrupuleux de la filiĂšre portent atteinte Ă la santĂ© duconsommateur et de l'environnement.
Elle concerne le contrĂŽle de la distribution, de la dĂ©tention, et de lâut ili-sation des produits phytosanitaires.
Elle a deux types d'actions :
- une mission de police administrativeObjectif : prĂ©venir un risque grave pour lâordre public (santĂ© du
consommateur,environnement) lorsquâil y a manque-ment au respect de la loi du 2 novembre 1943
Contr ĂŽles : Agents du S.R.P.V.
Mesures : consignation et destruction immédiate des produitsphytosanitaires
(Pour les productions alimentaires, consignation immĂ©diate des pro-duits, de la rĂ©colte en attente des rĂ©sultats dâanalyse,et destruction desproduits et des rĂ©coltes )
et/ou
- une mission de police judiciaireObjectif : Sanctionner les infractions Ă la loi du 2 novembre
1943 qui sont des dĂ©lits (produits sans A.M.M, usagenon autorisĂ©âŠ)
Contr ĂŽles : inspecteurs de la D.G.C.C.R.F.,agents du S.R.P.V.
Mesures : Ă©tablissement dâun procĂšs verbal dâinfract ion parlâagent, transmission au Procureur de la RĂ©publique.LadĂ©cision de peine est prise par le tribunal (de 30 490 âŹsoit 200 000F d'amende maximum et 6 mois maximumde prison pour les infractions liĂ©es Ă l'utilisation desproduits phytosanitaires, et de 76 225⏠soit 500 000 Fd'amende maximum et 2 ans maximum de prison pourles infractions relatives Ă la mise sur le marchĂ© de prĂ©-parations dĂ©pourvues d'autorisation).
Lisez l'étiquette ! Apposée sur chaque emballage de produit, elle vous donne les informations nécessaires à une utilisation
conforme à la réglementation.
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1 - Traiter ou ne pas traiter ? Plan de désherbage
Schéma de décision à suivre avant de décider une intervention :
Quelle est la typologie du site Ă entretenir ? (lieu de passage,sitede prestige,espaces naturels, friches...) ?
Quels objectifs vous-donnez vous au sein du service, de l'entre-prise, pour l'entret ien des espaces verts, des terrains sport ifs, desabords de bĂątiments,de routes,... ?
S'agit-il vraiment d'une " mauvaise herbe " ? (cas des espacesnaturels...)
Quels sont vos enjeux(ou exigences) ?:
- Enjeux d'efficacité, de sécuritépar rapport aux applicateurs etaux personnes en général, enjeuxenvironnementaux...
- Sécurité sanitaire, propreté deslieux
- CaractÚre esthétique du site oudes abords
- Entretien du cadre de vie , desmonuments,...
Niveau de tolérance :
Quel est le niveau de tolérance, d'acceptation des adventices par rapport aux enjeux
et aux observations terrain ?
O b se r v a t i o n s terrain :
-Reco n n aissan ce d esmauvaises herbes
- Diagnostic : Ăvaluationdu niveau d'enherbe-m ent , du dĂ©velop p e-ment des herbes indĂ©si-rables par rapport Ă d'aut res (dans les
Si le niveau d'acceptation est dépassé
D ĂCI SI O N D ' I N T ERV EN T I O N
Bonnes pratiques phytosanitairesAVANT TRAITEMENT
Chapitre 3
22
Pensez en 1 er lieu aux mesures culturales,mécaniques, ou aux méthodes alternatives
avant de décider une intervention chimique !Ces méthodes sont à adapter aux sites,aux objectifs et aux enjeux.
Plantes couvre-sol : Végétaux de couverture, qui s'étalent à la surfacedu sol et le recouvrent densément.
Expérimentations en cours ! à suivre...
Lors de la création de surfaces en dur (parkings, plac es,trottoirs⊠) préférer les matériaux qui limitent au maxi-
mum les interstices : les adventices aiment s'y déve lopper.
PHO TO : F.E.R.E.D.E.C. Bre tagne
P LA N D E D ĂSH ERBA G E
Si une méthode mécanique, culturale ou alternative n 'estpas envisageable :
Choix d'intervenir avec un produit phytosanitaire
RAISONNEZ LES TRAITEMENTS !Notamment en tenant compte des spécificités des sites à entretenir : Zones à risque élevé,Zones à moindre risque,pour le ruissellement et la pollution des
eaux par les produits phytosanitaires
Paillages,Mulchs
Méthodesmécaniques :Fauchage, BinageAppareils debrossage, balaya-ge classiques, quiadaptés,peuventavoir aussi une action de désherbage.
DĂ©sherbage thermique au gaz : Ă flammedirecte,ou Ă systĂšme infra-rouge.
DĂ©sherbage Ă la vapeurd'eau
MĂ©thodes thermiques :
PHO TO : F.E.R.E.D.E.C. Bre tagne
PHO TO : F.E.R.E.D.E.C. Bre tagne
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Plan de désherbageRappel : Des pratiques incorrectes comme le désherbage chimique à proxi-mité des cours d'eau, les traitements en plein sur des surfaces imperméablessensibles au ruissellement,⊠contribuent à la pollution des eaux.
Le plan de désherbage consiste à différencier les zones à entr etenirselon le risque de ruissellement et de pollution de s eaux.
Il s'agit de :- mesurer les surfaces à désherber pour calculer au plus juste la quan-
t itĂ© de produit nĂ©cessaire (intĂ©rĂȘt Ă©conomique).
- dĂ©terminer quelles sont les zones dites sensibles au ruissellement(intĂ©rĂȘt environnemental) .
Ce sont les surfaces oĂč le risque de contamination des eaux par les pro-duits phytosanitaires est le plus important : zones impermĂ©ables,proches d'un point d'eauâŠ
Le dĂ©sherbage des sites devra donc ĂȘtre adaptĂ© au nive au de sensibilitĂ©des zones Ă dĂ©sherber.
Zones Ă risque Ă©levĂ©Zones impermĂ©ables : zones Ă ruis-sellement important - Surfaces endur (t rot toirs, parkings bitumĂ©s,pavĂ©s,dallages,enrobĂ©sâŠ)
Zones permĂ©ables fortement pentues : zones pentuessablĂ©es, en graviers ou en terre vĂ©gĂ©tale â Berges descours d'eau, talusâŠ
Zones proches d'un point d'eau ou d'un collecteur d 'eau
Zones à risque moins élevé
Zones permĂ©ables, planes, Ă©loignĂ©es de tout pointd'eau : allĂ©es planes en terre,massifs,gazonâŠ
Les sites Ă dĂ©sherber peuvent ĂȘtre hĂ©tĂ©rogĂšnes et compo rter Ă la foisdes surfaces Ă risque Ă©levĂ© et Ă risque moins Ă©levĂ© .
La perméabilité des sols dépend de leur compactage !
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Zones à risque élevé (en rouge)
L'emploi de produits phytosanitaires est fortement déconseillé.Préférez l'utilisation de techniques culturales, manue lles, de méthodesmécaniques, alternatives (désherbage thermique⊠)S'il doit y avoir une intervention chimique,elle se fera avec des produitsfoliaires sur les mauvaises herbes levées,en localisé.
Zones à risque moins élevé (hachurées en vert)
L'emploi de produits phytosanitaires est possible (produits foliaires,anti-germinatifsâŠ)Choisissez de prĂ©fĂ©rence les produits les plus respectueux de l'environ-nement,et/ou sans classement toxicologique Ă efficacitĂ© Ă©gale.
N'oubliez pas de mesurer la surface Ă dĂ©sherber pou rajuster votre quantitĂ© de bouillie Ă prĂ©parer ! (Aidez vous d'unecarte, d'un dĂ©camĂštre, d'un arpenteur, du compteur kilomĂ©trique devotre voitureâŠ)
Le pl an de désherbage = une meilleure gestion des produi ts phytosanitaires (économie, incidence sur le stockage des produits⊠).
RĂ©alisation du plan de dĂ©sherbageS'aider d'une carte (carte des quart iers pour les communes, planâŠ)pour Ă©tablir le plan de dĂ©sherbage et/ ou d'un tableau recensant lesdiffĂ©rents types de zones rencontrĂ©es, leur surface et leur niveau derisque.
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2 - Le matériel d'applicationLes ép andeurs de granulésAppareils manuels, ut ilisés essentiellement pour des applications dedésherbants antigerminatifs
Les pulvér isateursConstitués de 3 part ies principales : le réser-voir, la pompe et les buses.
La pompe permet dâexpulser la bouillie (produit phytosanitaire et eau)sous pression,en gouttelettes plus ou moins fines.
On distingue :
les pulvérisateurs à dos manuels (la pompe est entraßnée manuellement) :
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⹠Pulvérisateur à dos
Ă pression entretenue(cuve plus importante).
La pression entretenuepermet un débit plusconstant.
à pression préalable
Appareils à grande capacité,munis de rampes fixes et/ou de lances mobiles.
Pulvér isateur porté
⹠Les pulvérisateurs tractés ou portés
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Il existe des kits de dosage avec une pompe-doseuse Ă fixer sur
le pulvérisateur.
Avanta ges :- Le produit est injecté directement au niveau du circuit de pulvéri-
sation et nâentre pas dans la cuve. Il nâest plus nĂ©cessaire de la rin-cer, lâeau reste propre. On Ă©vite les problĂšmes liĂ©s aux dĂ©borde-ments de cuve.
- Pas de risque dâerreur de concentrat ion, le mĂ©lange est homogĂšne.
- Lâapport du produit est rĂ©gulier, Ă condit ion de garder la mĂȘmevitesse d'avancement.
- Il nây a pas de contact avec lâapplicateur (sĂ©curitĂ© !).
Ce kit est adapté aux produits liquides.Pour les poudres,il faut préparer des solutions-mÚre.
A - Les accessoires de pulvérisation :
Le choix des buses affecte la façon dont le produit est diffusé sur lacible.
Lâemploi dâun type de buse dĂ©pend du produit ut ilisĂ©,des condit ions cli-matiques et du volume hectare recherchĂ©.
Pour un traitement en localisé :utiliser un cache-he rbicide qui
évite la dérive due au vent.
Réglez la pression pour obtenir un volumede gouttelettes adapté au produit ut ilisé etau résultat escompté.
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Il y a un code couleur pour les buses,selon le volume hectare recherché.Il existe également des matériaux plus résistants que le plastique (ex :alumine).
Consultez votre fournisseur.
B - Vérification du bon état de fonctionnement du matériel :
Un mauvais fonctionnement du matĂ©riel a un impact dĂ©favorable sur lecoĂ»t et lâefficacitĂ© des traitements,et la sĂ©curitĂ© de lâapplicateur.
Avant le dé but de chaque campagne de traitement, vérifier le bo nétat du pulvérisateur, à savoir :
- les dispositifs de sĂ©curitĂ©, (manomĂštre, jauge lisi bleâŠ).
- lâĂ©tat des buses qui sâusent et se bouchent.
Ne pas hĂ©siter Ă les changer souvent (peu coĂ»teux).Les dĂ©boucher avecune brosse adaptĂ©e (souple) ou les rincer uniquement Ă lâeau afin dâĂ©vi-ter de griffer les buses et de modifier la diffusion de la bouillie.
Lâemploy eur doit fournir un matĂ©riel en bon Ă©tat (article 6 dudĂ©cret du 27 mai 1987).
BUSE A FENTE(PINCEAU)
BUSE MIROIR
JET PLAT
âą HERBICIDESâą FONGICIDES- INSECTICIDES SUR GAZON
âą DEBROUSSAILLANTSâą INSECTICIDESâą FONGICIDES
Traitements en plein Traitements localisésen jet dirigé
HERBICIDES
JET EN NAPPETraitements sur
ARBRES et ARBUSTES
JET CONIQUE CREUX
BUSE A TURBULENCE
1,5 Ă 2 bars 1,5 Ă 2 bars 2 Ă 10 bars
Pour des surfaces planes Pour des volumes
Buses :
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3 - Le local de stockage
Le stockage des produits phytosanitaires doit garantir la sĂ©curitĂ© desutilisateurs, du public et de lâenvironnement et permettre une bonneconservation des produits pour qu'ils gardent toute leur intĂ©gritĂ© et leurefficacitĂ©.
Le lieu de stockage est strictement réservé à cet usag e.
Le local (ou armoire), ff erer mĂ© Ă clef s'i lmĂ© Ă clef s'i lcconon t ient ien t des prt des pr oo duits classĂ©s duits classĂ©s T+ ,T+ , TT,, ccanan --cĂ©rcĂ©r igĂšnesigĂšnes ,, tĂ©rtĂ©r aatt oo gĂšnes ou mutagĂšnesgĂšnes ou mutagĂšnes ,,doit ĂȘtre suffisamment Ă©loignĂ© des habita-t ions et des bureaux, aĂ©rĂ© ou vaĂ©rĂ© ou v enen t ilĂ©t ilĂ© (venti-lat ions haute et basse placĂ©es sur des mursdiffĂ©rents), hors gel et dĂ©pourvu dâhumiditĂ©(ar(ar t icle 4 du dĂ©crt icle 4 du dĂ©cr et Net N °° 87-361 du 27 mai87-361 du 27 mai1987)1987) ..
Un extincteur ainsi quâun point dâeau seront placĂ©s Ă lâextĂ©rieur dulocal.
A lâintĂ©rieur du local, ainsi quâĂ lâextĂ©rieur, seront affichĂ©es lesconsignes de sĂ©curitĂ© et de secours en cas dâurgence (numĂ©ros despompiers,SAMU,centre anti-poison...).
UUn panneau de "Sn panneau de "S t rt r icic tt e ine in tt erer dicdic t ion de fumer" sert ion de fumer" ser a affichéa affichésur la psur la p oror tt e e (ar(ar t icle 10 du décrt icle 10 du décr et du 27 mai 1987).et du 27 mai 1987).
LLes pres pr oo duits doivduits doiv enen t ĂȘt rt ĂȘt r e ene en t rt r epep osĂ©s Ă losĂ©s Ă l âĂ©câĂ©c arar t des denrĂ©est des denrĂ©esalimenalimen tairtair es humaines ou animaleses humaines ou animales ,, mais aussi Ă l'Ă©cmais aussi Ă l'Ă©c arar t det dett outout es aut res aut r es substances substanc es ou prĂ©pares ou prĂ©par aat ionst ions notamment desautres produits dangereux, ou inflammables (carburant ou combu-rant tel que les engrais nitratĂ©s) pour Ă©viter les risques d'incendie(ar(ar t icles R5162 et R5170 du Ct icles R5162 et R5170 du C oo de de la Sde de la S anan tĂ© PtĂ© Publique).ublique).
TTeexx tt e en re en r ougeouge = ce qui est réglementaire.
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Les produits sont rangĂ©s sur des Ă©tagĂšres mĂ©talliques (le bois peutsâimprĂ©gner des vapeurs de produits), et cconseronser vĂ©s vĂ©s dans leursdans leursemballages demballages d âorâor igine bien figine bien f erer mĂ©s amĂ©s a vv ec leurs Ă©t iquet tec leurs Ă©t iquet t eses(ar(ar t icle 3 du dĂ©crt icle 3 du dĂ©cr et du 27 mai 1987).et du 27 mai 1987). Un transvasement peutengendrer des confusions lors du choix du produit.
Ils seront classés par catégorie de risque (symboles sur les ét iquettes)et les poudres rangées de préférence au-dessus des liquides pouréviter de renverser du liquide sur un sac contenant une poudre.
Les produits seront placés sur des caillebotis en métal ou autresmatériaux non absorbants pour les isoler du sol.
Pour les températures de stockage des produits,con tactez votre fournisseur.
LLes ustes ust ensiles spĂ©cif iquesensiles spĂ©cif iques (seaux,(seaux, enen tt onon --noirsnoirs ...) doiv...) doiv enen t ĂȘt rt ĂȘt r e mare mar quĂ©s (arquĂ©s (ar t icle 5 dut icle 5 dudĂ©crdĂ©cr et du 27 mai 1987).et du 27 mai 1987).
Une rĂ©serve de matiĂšres absorbantes (sciure,sable,argile,vermiculiteâŠ),un "oreiller absorbant â et/ouun bac de rĂ©tent ion sous les produits permetdâĂ©ponger toute fuite accidentelle.
Un sol étanche,pentu facilite la récupération du produit.
Le local peut-ĂȘtre isolĂ© par un seuil surĂ©levĂ©.
Les matiĂšres absorbantes lorsquâelles sont souillĂ©es suivent lamĂȘme voie dâĂ©limination que les produits phytosanitaires nonutilisables (voir le paragraphe " Adresses utiles ").
L'installat ion Ă©lectrique doit ĂȘtre entretenue,en bon Ă©tat (nĂ©ons spĂ©-cifiques).
Pour la réalisation d'un local, consultez les normes de construction envigueur (matériaux limitant les risques d'incendie. ..) et réfléchissez votrelocal selon vos besoins.
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1 - Local fermé à clef
2 - Local éloigné des habitat ions
3 - Local aéré ou ventilé
4 - Extincteur Ă lâextĂ©rieur
5 - Point dâeau Ă lâextĂ©rieur,avec clapet anti-retour
6 - Seuil surélevé,pour éviter les écoulements
7 - Produits dans leur emballage dâorigine
8 - Produits rangés par catégorie de risque (selon
lâĂ©t iquette)
Exemple dâun lo
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Produits sur une étagÚre métallique
- Caillebotis isolant les produits du sol
- Petit matériel marqué :seaux,éprouvettes...
- MatiĂšres absorbantes en cas de fuite (sciure.,
vermiculite..)
13 - Sol cimenté étanche pour éviter les infiltra-
t ions en cas de fuite
14 - Installat ion Ă©lectrique en bon Ă©tat
cal de stockage
3
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Pour les communes,entreprises ou structures qui nâont que trĂšs peude produits phytosanitaires en stock (produits non classĂ©s,Xi ou Xn,noncancĂ©rigĂšnes,non tĂ©ratogĂšnes ou non mutagĂšnes) :
Placez-les dans une armoire fermée,ou une caisse fermée (étanche en cas de fuites)
identifiĂ©e â PRODUITS PHYTOSANITAIRES â sur une Ă©tagĂšre mĂ©tallique,Ă lâĂ©cart de tout autre produit,
dans un local aéré ou ventilé, fermé à clef et hors gel.
Il existe également des locaux de stockage pré-fabriqués, ou des caissons étanches, ventilés, pourstocker les produits.
Gesti on des stocksBien connaßtre les stocks et appliquer le principe du premier entré,premier sorti.
La tenue dâun cahier de suivi ou registre des achats et de la consomma-tion de produits facilite la gestion des stocks.
Exemple de fiche de gestion des stocks :
Les produits phytosanitaires sont plus ou moins sensibles aux condi-t ions atmosphériques,de stockage et leurs propriétés peuvent s'altérer.
Achetez annuellement vos produits en fonct ion de vos besoins(connaissance de la surface à désherber...) et des retraits du marché, cequi évite de créer des stocks de produits phytosanitaires non utilisables(PPNU).
NOM QUANTITĂ DATE DATE QUANTITĂ STOCKCOMMERCIAL CATĂGORIE INITIALE FORMULATION DâENTRĂE SORTIE S ORTIE RESTANT
ACHETĂE
Produit X herbicide 10 Kg Granulés 10/04/02 20/10/02 5 Kg 5 Kg
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1 - Conditions d'applicationIntervenez avec des condit ions météorologiques optimales pour aug-menter l'efficacité du traitement et réduire les risques de pollut ion :
- un vent inférieur à 10 km/h.Traiter par vent fort augmente la dérive du produit (il n'atteint pas forcé-ment l'adventice ! ), diminue la qualité de répart it ion des gouttes sur lesmauvaises herbes et la réceptivité de la plante.
- tĂŽt le matin ou en fin de journĂ©e (moments de la journĂ©e oĂč l'hu-miditĂ© relat ive de l'air est la plus Ă©levĂ©e). Eviter les tempĂ©raturesextrĂȘmes.
- Pas de prĂ©vision de pluie importante Ă court term e, sinon le pro-duit peut ĂȘtre lessivĂ© et son efficacitĂ© diminue.La pluie, juste aprĂšsun traitement, peut ĂȘtre un facteur aggravant de la pollut ion deseaux notamment par ruissellement sur des surfaces impermĂ©ables.
Consultez les bulletins météo
Lisez lâĂ©tiquette du produit :elle rappelle les condit ions idĂ©ales de traitement.
Conditions favorables
TRAITEMENT POSSIBLE
Conditions défavorables
PAS DE TRAITEMENT
Ăchelle dite Vitesse du ventEffets observĂ©sâde be aufortâ (km/h)
La fumĂ©e sâincline 1 - TrĂšs
1 Ă 5dans le sens du vent,
légÚre brise les girouettes nebougent pas
Les feuilles frémissent,
2 - légÚrele vent est perçu au
brise6 Ă 11 visage,une girouette
est mise en mouvement
3 - Petitebrise
12 Ă 19
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Bonnes pratiques phytosanitairesCOMMENT BIEN TRAITER ?
Les feuilles,petitesbranches sont cons-tamment agitées,le vent déploieles drapeaux légers
La fumée s'élÚvevert icalement
0 - Calme <1
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N'attendez pas d'avoir des symptĂŽmes !PROTĂGEZ-VOUS !
2 - Protection de l'applicateur
Pourquoi porter un Ă©quipement de protection ?
Il existe deux niveaux de toxicité liés à la manipulat ion des produits :
La toxicitĂ© aiguĂ« survient rapidement aprĂšs lâabsorption du produit.Lerisque est plus Ă©levĂ© lors de la prĂ©paration de la bouillie car les produitssont trĂšs concentrĂ©s et les risques de souillure du visage,des mains,dâin-halat ion ou dâirritat ion sont importants.
La toxicitĂ© chronique est insidieuse car elle rĂ©sulte dâune accumulationde produit au fur et Ă mesure des traitements (toxicitĂ© Ă long terme).Ellepeut conduire Ă des maladies graves (leucĂ©mieâŠ).
RĂSULTATS 2000 DU RĂSEAU DE TOXICOVIGILANCE DE LA M SACe rĂ©seau, via les mĂ©decins, permet de centraliser les informations surles incidents et intoxications des utilisateurs de produits phytosani-taires,quâils soient agriculteurs,salariĂ©s,applicateurs en services espacesverts, jardiniers amateursâŠ
Plus de 1000 dossiers ont été recueillis au niveau national et plus de 40dans notre région , avec les résultats suivants :
Niveau national Niveau régional
Fongicides 31 % 57 %
Insecticides 28 % 34 %
Herbicides 20 % 9 %
Voies respiratoires 40 % 42 %
Voies cutanées 53 % 44 %
LâopĂ©rateur incommodĂ© ne 60 % 62 %
portait aucune protection
LâopĂ©rateur portait 22 % 20 %une seule protection
â N° de tĂ©lĂ©phone du rĂ©seau de toxicovigilance par dĂ© partement (cf : « Adresses utiles »)
Danger : lié à une caractérist ique propre au produit : sa toxicité .
Exposition : liée à la pratique d'utilisation du produit. Vous serezmoins exposé si vous portez votre équipement de protection.
RISQUE = DANGER x EXPOSITION
Produ its en cause
Voies decontaminations
principales
Nombre de protections individuellesprésentes lorsde l'exposition
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A - Voies de contamination et Ă©quipement de protect ioncorresp ondant :
⹠Les mains sont la premiÚre voie d'absorption desproduits par la peau. Porter des gants adaptés etconformes aux normes européennes (de type Nitrileou polychloroprÚne) identifiés par le sigle CE et lelogo suivant :
Les gants couvrent les mains et les avant-bras.
âą Les voies re spiratoires seront protĂ©gĂ©es desvapeurs de produits et du brouillard de pulvĂ©risa-t ion par le port dâun masque Ă cartouche filtrante detype A2 B2 P3.Consultez votre fournisseur. Ces masques Ă car-touches devront ĂȘtre placĂ©s Ă lâextĂ©rieur du local destockage.
Ne pas conserver les filt res plus de 6 mois aprÚs la mise en service etvérifier la date de péremption.
Changer Ă©galement le filt re au bout de 20 Ă 30 heures dâut ilisat ion (Ă t itre indicatif ), ou 2 fois par an (automne et printemps),et dĂ©s que vouspercevez une odeur.
Le masque anti-poussiĂšres ne protĂšge en aucun cas contre les vapeurs de produits phytosanitaires !
âą Les yeux seront protĂ©gĂ©s de toute projection accidentelle par deslunettes ou une visiĂšre de protection. Leur port est indispensable lors delâut ilisat ion de produits classĂ©s irritants pour les yeux (R36), pouvantprovoquer des lĂ©sions oculaires graves (R41), ou pouvant causer desbrĂ»lures (R34-R35). En cas de projection accidentelle, rincez abondam-ment Ă lâeau.
âą Porter des vĂȘtements de protection impermĂ©ables, de couleur verte(plus neutre pour le public que le blanc) et une paire de bottes recou-vertes par le pantalon en cas de ruissellement accidentel de la bouillie.
Il existe également des combinaisons légÚres, jetables, en TyvekŸ parexemple.
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Recommandations pour le port de lâĂ©quipement. Elles ne vous dispen-sent pas de toujours lire attentivement lâĂ©tiquette et de respecter les prĂ©-cautions spĂ©cifiques Ă certains produits.
3 - Ătalonnage du matĂ©riel de pulvĂ©risationCalcul de la quantitĂ© de produit Ă apporter
DĂFINITION DE L'ĂTALONNAGE :
Etalonner le matériel, c'est connaßtre la quantité d'eau qu'il vous faudrapour une surface donnée.
Cette démarche est liée à trois paramÚtres : pression, vitesse d'avance-ment et type de buses.
L'étalonnage correct du matériel permet d'assurer ensuite un traite-ment optimum dans les meilleures condit ions avec la dose homolo-guée.Cela nécessite une connaissance précise de la quantité de bouilliedébitée par le pulvérisateur au cours du temps.
Il évite 2 risques importants,à savoir :- Si le débit est trop fort : la surface n'est pas couverte totalement et
il y a surdosage.- Si le débit est trop faible : il y a application d'une part ie de la
bouillie et donc sous-dosage.
Il est recommandé de faire une opération d'étalonnage une fois par an,soit une fiche d'étalonnage par :
- matériel tracté ou porté,- utilisateur pour les pulvérisateurs à dos.
Consultez la fiche qui vous concerne.
Sansclassement
Classementspécialité
Equipementsindividuelsde protection
OUI
OUI
Recommandé
OUI
OUI
OUI
OUI
OUIR38
OUIR43
OUIR34, R35
OUIR36
OUIR37
OUIR21
OUIR41
OUIR20, R49
OUI
OUIR24, R27R34, R35
OUIR23, R26R31, R32
OUIR34, R35
R36
C : Corrosif Xi : Irritant Xn : Nocif T : Toxique T+ : TrĂšs toxique
R : Phrase de risque
Tableau : Bretagne Eau Pure
37
Fich e 1
Matériel : Type de buse :
Traitement effectué par :Surface couverte avec 18 l d'eau
Quantité d'eau par ha(contenance du pulvérisateur)
X 144 m2 1250 l/ha
Y 180 m2 1000l/ha
Pulvér isateur à dosMéthode d'étalonnage :
La vitesse d'avancement varie en fonction de l'applica-teur,et la pression n'est pas toujours constante.
Pour chaque utilisateur :- Remplir complĂštement le pulvĂ©risateur avec de l'eau- Ăpandre la totalitĂ© du rĂ©servoir Ă la cadence habituel-
le de traitement (donnée connue)- Mesurer la surface couverte.
Calcul de la quantité d'eau épandue par ha :
18 (l) x 10 000 (m 2/ha)Surface couverte avec les 18 litres d'eau
Exemple pour la personne X :
18(l) x 10 000 (m 2/ha)= 1250 l/ha
144 (m 2)
Calcul de la quantité de produit à apporter :Cette rÚgle de trois permet de calculer la quantité de produit à appor-
ter, pour chaque applicateur.
dose de produit à ut iliser/ha x surface (m 2) couverte avec le pulvérisateur10 000 (m 2/ha)
Exemple pour la personne X :
DĂ©sherbant dose homologuĂ©e Ă 12 l/ha.Vous avez calculĂ© votre surfaceĂ dĂ©sherber : 100 m 2. Selon la fiche dâĂ©talonnage de la personne X, laquantitĂ© dâeau nĂ©cessaire pour traiter 100 m 2 est de :
18 l x 100 m 2
= 12,5 litres144 m 2
Quantité de produit à mettre dans le pulvé de 18 litres.
12 (l/ha) x 100 (m 2) = 0,12 l de désherbant
10 000 (m 2/ha)
Il faudra verser 0,12 l de produit commercial dans la cuve du pulvĂ©risateurremplie de 12,5 litres dâeau pour traiter 100 m 2 Ă la dose de 12l/ha.
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Fich e 2Appareil porté ou tracté muni d'une rampe fixe
MĂ©thode d'Ă©talonnage :Ici la vitesse dâavancement dĂ©pend du matĂ©riel.
- Choisir le type de buse adaptĂ© au traitement Ă effectuer- RĂ©gler la pression- Choisir la vitesse dâavancement optimale (habituelle).- Remplir la cuve avec 100 L dâeau et lâĂ©pandre dans les
condit ions dâun traitement sur une surface sĂšche.- Mesurer la surface couverte et noter de façon suivante :
Calcul de la quantité de produit à apporter :Cette rÚgle de trois permet de calculer la quantité de produit à appor-
ter :
dose de produit homologué/ha x surface couverte (m 2)10 000 (m 2/ha)
Exemple : un dĂ©sherbant : dose homologuĂ©e Ă 10 l/haVous avez calculĂ© votre surface Ă dĂ©sherber : 5 000 m 2. La cuve pleinecontient 400 litres.Selon la fiche dâĂ©talonnage ; la surface couverte par 400 l dâeau est de3 200 m 2.Il reste une surface de 1 800 m 2 Ă couvrir avec 1 volume de 225 l dâeau.
Calcul de la quantité de produit :
10 (l/ha) x 3 200 (m 2)= 3,2 l de désherbant
10 000 (m 2/ha)
Il faudra verser 3,2 l de produit commercial dans la cuve pleine de 400 l pourtraiter 3 200 m 2 Ă la dose de 10 l/ha et complĂ©ter par un deuxiĂšme passageen versant 1,8 l de produit dans la cuve remplie de 225 l dâeau,pour couvrirles 1 800 m 2 restant.
Ce calcul permet dâĂ©viter au maximum les fonds de cuve.
Surfaces couvertes
Ex :Pour 100 l dâeau 800 m2 couverts par lâappareil
Pour 400 l dâeau 3 200 m2 couverts par lâappareil
Pour 225 l dâeau 1 800 m2 couverts par lâappareil
QuantitĂ© dâeau par hectare
Soit : 1250 litres Pour 10 000 m2 = 1 ha couvert
MatĂ©riel : Vitesse dâavancement :
Type de buse : Pression :
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Fich e 3Matériel tracté ou porté muni de lances mobiles
MĂ©thode d'Ă©talonnage :Ici, la vitesse dâavancement varie en fonction de lâapplicateur. Les calculssont individuels.
- Choisir le type de buse adaptĂ©e au traitement Ă effectuer- RĂ©gler la pression - DĂ©terminer le dĂ©bit de la buse en 1 minute Ă lâaide dâun rĂ©cipient gra-duĂ© et mesurer la surface couverte en marchant Ă cadence habituel-le pendant une minute , et ceci,pour chaque utilisateur.
Matériel : Type de buse : Pression :
DĂ©bit de la buse en 1 minute : 2,7 litres
Traitement effectuĂ© Surface couverte en 1 minute : QuantitĂ© dâeau par hectarepar :
personne X 22,5 m 2 1 200 l/hapersonne Y 27 m 2 1 000 l/ha
Calcul de la quantitĂ© dâeau Ă©pandue par ha :
DĂ©bit en 1 mn (1) x 10 000 (m 2/ha)Surface couverte en 1 mn (m 2)
Exemple pour la personne X :
2,7 (l) x 10 000 (m 2/ha)= 1 200 l/ha22,5 (m 2)
Calcul de la quantité de produit à apporter :Cette rÚgle de trois permet de calculer la quantité de produit à appor-
ter, pour chaque applicateur.
dose de produit homologué/ha x surface (m 2)10 000 (m 2/ha)
Exemple pour la personne X :DĂ©sherbant dose homologuĂ©e : 12 l/ha.Vous avez calculĂ© votre surfaceĂ dĂ©sherber : 1000m 2.La cuve pleine contient 200 litres.Selon la fiche dâĂ©talonnage de la personne X :
- dĂ©bit/mn : 2,7 litres dâeau- surface couverte/mn :22,5 m 2
La quantitĂ© dâeau nĂ©cessaire pour traiter 1000 m 2 est donc :
2,7 (l) x 1000 (m 2)= 120 litres22,5 (m 2)
Calcul de la quantité de produit :
12 (l/ha) x 1 000 (m 2)= 1,2 l de désherbant10 000 (m 2/ha)
Il faudra verser 1,2 l de produit commercial dans la cuve remplie de 120 li-tres dâeau pour traiter 1 000 m 2 Ă la dose de 12 l/ha.
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4 - Préparation de la bouillie
A - Recommandations prĂ©alables :- ProtĂ©gez-vous ! Lisez lâĂ©t iquette du produit et portez lâĂ©quipement de
protection adapté.
La prĂ©paration de la bouillie est un moment Ă haut risque pour lâappli-cateur (produits concentrĂ©s).
- Ne pas fumer, boire ou manger pendant la préparati on de labouillie !
- VĂ©rifiez que le matĂ©riel est prĂȘt Ă lâemploi.
PrĂ©voyez des dispositifs de sĂ©curitĂ© sur votre matĂ©riel de pulvĂ©risation,et pour les prĂ©lĂšvements dâeau,par exemple :
- un clapet anti-retour sur le point dâarrivĂ©e dâeau,
Ne prĂ©levez pas directement lâeau dans un cours dâe au afindâĂ©viter les retours de bouillie dans le milieu, ni Ă partirdâun point dâeau communal.
- une jauge lisible informant sur la quantité de bouillie dans la cuve,
- un bac incorporateur-mélangeur,
- un rince-bidons,
- un systÚme anti-débordement (exemple : volu-compteur)
- une cuve dâeau intermĂ©diaire (en hauteur par exemple) pour rem-plir le pulvĂ©risateur.
Le tuyau ne doit pas tremper dans la bouillie lors du remplissage de la cuve !
âą PrĂ©parez la bouillie Ă lâextĂ©rieur, sur une zone Ă moindrerisque (zone plane, enherbĂ©e ou en graviers parexemple). Pas sur une aire de lavage de vĂ©hicules, il y arisque de ruissellement de bouillie vers les Ă©goĂ»ts.
⹠Manipulez les produits avec des ustensiles réservés à ceseul usage (seaux,entonnoirs marqués...).
B - Préparation de la bouillie :
RAPPELPour les produits liquides, la pompe-doseuse simplifie la prĂ©-paration de la bouillie et limite les risques pour lâhomme etlâenvironnement !
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Si vous nâen disposez pas,suivez les conseils ci-dessous :1 - Remplissez dâeau le fond de la cuve.
2 - Ajoutez la quantité exacte de produit que vous avez calculée.
Mettez-vous dos au vent surtout pour les produits sous forme de poudre.
3 - Si lâemballage est vide,rincez-le trois fois au moins et videz les eaux de rin-çage dans la cuve (et pas Ă lâĂ©goĂ»t). De mĂȘme, rincez correctement ledoseur et videz les eaux de rinçage dans la cuve.
4 - MĂ©langez et complĂ©tez avec de lâeau jusquâau niveau souhaitĂ©.
5 - Fermez le réservoir
6 - Mettez lâappareil en pression
Votre appareil est prĂȘt pour le traitement mais ne le laissez pas non plussans surveillance.
Pour les matériels portés/ tractés, le bac incorporateur-mélangeur, fixé à la cuve,
Ă hauteur dâhomme, facilite le versement du produit.
⹠Délayez les produits en poudre avant de les introduire dans le pulvé-risateur par le filt re.
âą Veillez Ă calculer la quantitĂ© de bouillie nĂ©cessaire au plus justepour ne pas avoir de restes de bouillie, dâautant plus que les qualitĂ©sde la bouillie se dĂ©gradent au fil du temps.
⹠Lavez-vous les mains et le visage aprÚs la préparation de la bouillie.
âą Si vous emmenez des produits sur les lieux de traitement car leszones Ă traiter sont Ă©loignĂ©es,veillez Ă ne pas emporter de produitsdont lâemballage est abĂźmĂ©.
Les produits ne doivent pas rester dans le vĂ©hicule de façon permanente.Ils seront placĂ©s dans un coffre Ă©tanche prĂ©vu Ă cet effet et fermĂ© Ă clef,avec en rĂ©serve de la matiĂšre absorbante en cas dâĂ©coulement acciden-tel de produit dans le vĂ©hicule.
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Attention aux débordements de cuve. Maintenez une suveillance constante !
Attention aux effets moussants de certains produits !
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5 - Fiche " M
Ă©mo " Tra
itement
Mémorisez en notant sur une fiche les détails du traitement.
Nom de l'applicateur :
Lieu du QuantitĂ© Volume EfficacitĂ© Date de latraitement Raison du Date MatĂ©riel DurĂ©e Nom du Dose du to tale de de Temps Type de du vĂ©rificationet surface traitement utilisĂ© produit produit produit bou illie sol traitement dâefficacitĂ©
traitée utilisé épandu du traitement
Ex :Allées OKdu parc Désherbage 12/04/00 Pulvé 1 h Produit 5 L/ha 2,5 L Y L Ensoleillé Gravillons mais renouées 25/04/00
centre ville porté A persistantesX ha
Ne dĂ©sherbez pas deux fois au mĂȘme endroit : utilisez un indicateur colorĂ© pour vous repĂ©rer,ou prenez vos repĂšres si vous devez retourner Ă lâatelier pour remplir de nouveau votre pulvĂ©risateur.
âą Portez votre Ă©quipement de protection ! âą Nâoubliez pas de diffĂ©rencier les zones Ă
risque élevé des zones à risque moinsélevé. (Plan de désherbage).
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6 - Cas particuliers de dĂ©sherbageA - DĂ©sherbage aquatiqueLa plupart des milieux aquatiques :marais, lacs,plans dâeau,Ă©tangs,bas-sins, fossĂ©s..., plus ou moins transformĂ©s par lâHomme, restent desmilieux naturels. Ils mĂ©ritent un entret ien qui respecte leur Ă©quilibre.Il existe trois grands types de vĂ©gĂ©taux aquatiques :
Les pl antes aquatiques (ou hydrophytes) ont leurs t iges et leursfeuilles qui se trouvent dans lâeau ou Ă la surface de lâeau (exemples :len-t illes dâeau,potamot,Ă©lodĂ©e...).
Les pl antes semi-aquatiques (ou hĂ©lophytes) ont le systĂšme racinairequi se trouve dans lâeau ou dans la vase, et la part ie aĂ©rienne au-dessusde la surface de lâeau (exemples : joncs, roseaux...). Elles se dĂ©veloppentsur les berges ou dans lâeau.
Les algues, autres vĂ©gĂ©taux aquatiques, peuvent ĂȘtre unicellulaires,filamenteuses,ou bleues.
Pourquoi et dans quels cas dĂ©sherber ?Les plantes aquatiques et semi-aquatiques sont indispensables Ă la fixa-t ion des berges, Ă lâesthĂ©tique du plan dâeau, et Ă la vie aquatique (oxy-gĂ©nation de lâeau,alimentation des poissons...).
Mais leur prolifération incontrÎlée est source de nuisances :
- entrave Ă la circulat ion normale de lâeau (dĂ©bordements et inonda-t ions)
- accumulation de sĂ©diments et comblement progressif du plandâeau
- modifications physico-chimiques de lâeau (asphyxie ou sursatura-t ion dâO2,causant la mort des poissons)
- aspect inesthĂ©tique du plan dâeau (cas des algues)- entraves aux loisirs aquatiques,Ă la pĂȘche...
Le contrÎle de leur développement est alors nécessaire.
Stratégie de désherbage
RAPPELUne rĂ©flexion prĂ©alable doit ĂȘtre menĂ©e :âą sur la typologie du site Ă entretenirâą sur la nĂ©cessitĂ© de lâintervention par rapport aux enjeux et objectifs que lâon se donne
âą sur le niveau dâacceptation du dĂ©veloppement de la vĂ©gĂ©tation
âą sur la situation biologique du plan dâeau et du devenir de lâeau en cas dâutilisations extĂ©rieures
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Si le niveau de tolĂ©rance est dĂ©passĂ©, pensez dâabord aux mĂ©thodesdâen tretien mĂ©caniques.
Les méthodes sont à adapter à chaque cas.
âą Plans dâeau
Le f aucardage : fauchage des plantes dans lâeau.Ramassez les plantescoupĂ©es afin dâĂ©viter leur reprise, leur accumulation et leur pourrisse-ment dans lâeau,sinon le milieu sâenrichit .
Le ramassage en surface Dans les plans dâeau couverts de plantesflottantes, des ramassages en surface Ă lâaide de filets, ou dâĂ©puisettessont possibles.
La vidange du plan dâeau (cas extrĂȘmes) : elle est parfois pratiquĂ©epour certains types de plans dâeau et permet ensuite un nettoyage parramassage des vĂ©gĂ©taux.
âą Abords du plan dâeau
Fauchage et dĂ©broussaillage Lorsque lâentret ien est souhaitable, unfauchage et une coupe des broussailles peuvent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s Ă inter-valles rĂ©guliers (exportat ion des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s si nĂ©cessaire).
âą FossĂ©sIl est prĂ©fĂ©rable que le fauchage des plantes comme les roseaux, joncs...soit suivi dâune exportat ion des vĂ©gĂ©taux coupĂ©s afin dâĂ©viter que lefossĂ© ne se comble progressivement.Si lâexportat ion nâest pas possible, ces vĂ©gĂ©taux peuvent ĂȘtre finementbroyĂ©s,afin dâĂ©viter de boucher les canalisations.
â Les canards sont de grands consommateurs de lenti lles dâeau !â Dans les petits bassins, un jet dâeau ou une fonta ine, par agitation
et aĂ©ration du plan dâeau, limitent la prolifĂ©ration des algues.
Il existe quelques produits phytosanitaires homologués pour ledésherbage des plantes aquatiques et semi-aquatiques.
Mais limitez leur ut ilisat ion et faites attention Ă la compatibilitĂ© des pro-duits avec les diffĂ©rents usages de lâeau :
- Tenez compte des utilisations de lâeau en aval : irrigation, pĂȘche,pisciculture, abreuvement du bĂ©tail, baignade... Certains produitssont toxiques notamment pour la faune aquatique.
Attention également aux périmÚtres de protection immédiats de s captagesd'eau potable !
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Attention également aux tontes trop courtes qui favorisent le s mousses dansles endroits ombragés et à une fertilisation insuff isante du gazon.
- Veillez Ă ne pas mettre complĂštement Ă nu les abords des plans dâeau(problĂšme dâeffo ndrement des berges et caractĂšre inesthĂ©tique).
- Préservez le milieu naturel (frayÚres à poissons...).
- Lisez attentivement lâĂ©tiquette de lâemballage du produit : protĂ©gezvous et respectez les doses homologuĂ©es , les dates dâapplication,quipeuvent jouer sur lâefficacitĂ© du traitement, le dĂ©lai entre lâapplicationet lâut ilisat ion de lâeau...
Il nây a pas de produits phytosanitaires homologuĂ©s
pour le désherbage des algues.
La mise en place de plantations arborĂ©es en bordure de plan dâeau et deriviĂšre peut agir en limitant lâenrichissement de lâeau en Ă©lĂ©ments nutrit ifspar un effet de piĂšge (comme les nitrates) par les systĂšmes racinaires.
MĂ©thode biologique contre la prolifĂ©ration des algu es filamenteuses :Larguer une ou plusieurs balles de paille telles quelles ou Ă©pandues encouche mince Ă la surface de la part ie colonisĂ©e, dĂ©s le dĂ©but de la prolifĂ©-ration. La paille peut ĂȘtre un substrat pour le dĂ©veloppement de certainesbactĂ©ries, neutres, qui entrent en compĂ©tit ion avec les algues pour lâut ilisa-t ion de certains nutriments.
B - Destruction des moussesSur gazons
La proliférat ion des mousses dans les gazons est signede mauvaises condit ions de développement des grami-nées.
DiffĂ©rents facteurs favorisent leur dĂ©veloppement :excĂ©s dâhumiditĂ©,ombre importante, sol Ă pH acide,...
Mesures qui prĂ©viennent et/ou remĂ©dient Ă lâinstall ation desmousses
âą PrĂ©fĂ©rez des graminĂ©es qui aiment lâombre (ex : Festuca rubra,
Agrostis,Poa trivialis...). En couvrant le sol, elles empĂȘchent lesmousses de se dĂ©velopper.
âą Si le sol nâest pas assez drainĂ©,dĂ©feutrez (un semis de regarnissagedevra suivre), scarifiez,aĂ©rez en surface par carottage,aĂ©rez en pro-fondeur par dĂ©compactage Ă lâaide dâun aĂ©rateur Ă broche (pour lesgrandes surfaces),ou avec un perforateur Ă gazon,une fourchebĂȘche (pour les petites surfaces).
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⹠AprÚs analyse de sol, si le pH est acide,apporter un chaulage étalédans le temps.
âą Des produits phytosanitaires peuvent ĂȘtre ut ilisĂ©s en complĂ©mentdes mesures citĂ©es ci-dessus : anti-mousses spĂ©cifiques,dĂ©sher-bants antimousses (dĂ©sherbage sĂ©lectif avec action anti-mousses),engrais anti-mousses,produits mixtes dĂ©sherbants-anti-mousses-engrais.
Sur surfaces dures
Les mousses,mais aussi les algues, les lichens...peuvent altérer lescourts de tennis, les toits, les monuments, les terrasses...
⹠Utilisez en premier les méthodes non chimiques comme les net-toyeurs haute-pression, le brossage des surfaces...
âą Il existe Ă©galement des produits anti-mousses mais limitez aumaximum leur utilisation, car il sâagit de surfaces impermĂ©ables,sensibles au ruissellement.
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1 - Devenir des restes de bouillieSi vous avez calculĂ©, au plus juste, votre quantitĂ© de produit nĂ©cessaire,ou si vous disposez dâune pompe-doseuse,vous nâaurez pas de restes debouillie.
Cependant, sâil vous reste de la bouillie, ne videz pas la cuve dansles Ă©goĂ»ts , dans la cour de lâatelier ou dans un fo ssĂ© ! Ce sont des sources de pollution ponctuelles.
Diluez le reliquat avec de lâeau claire (au moins 5 fois sonvolu me) et Ă©pandez le reste diluĂ© Ă vitesse supĂ©rieure sur le lieude traitement, ou sur des surfaces Ă moindres risques (surfaces planespermĂ©ables Ă©loignĂ©es de tout point dâeau : friches, terre,...)
PrĂ©voyez une rĂ©serve dâeau propre suffisante pour diluer le reste debouillie et ensuite rincer lâappareil de pulvĂ©risation si vous ne pouvezpas retourner Ă lâatelier.
2 - Devenir des eaux de rinçage du matériel de pulvérisation :
De mĂȘme, ne videz pas les eaux de rinçage sur nâimporte q uelle sur-face.
Rincez pl usieurs fois la cuve et le circuit de lâappareil etpulvĂ©risez les eaux de rinçage Ă grande vitesse sur la surfacetraitĂ©e , ou sur une surface Ă moindre risque.
Utilisez lâeau contenue dans la cuve de rinçage ou veillez Ă disposerdâune rĂ©serve dâeau sur le lieu de traitement (environ 10% de la capaci-tĂ© de la cuve).
Vidangez les appareils avant lâhiver.Faire un nettoyage approfondi Ă lâeau avec une solut ion dĂ©tergente etrincer abondamment.Nettoyez Ă©galement les filt res et les buses.
Pensez à contrÎ ler et remplacer les piÚces usées ou fragiles(buses, manomÚtre...).
Bonnes pratiques phytosanitairesAPRĂSTRAITEMENT
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3 - PrĂ©cautions Ă prendre pour lâutilisateur et son Ă©quipement :
âą Rincez les mains Ă lâeau claire puis lavez-les avec du savon.Jetez les gants perforĂ©s,permĂ©ables ou souillĂ©s Ă lâintĂ©rieur.
âą Le dĂ©shabillage doit obĂ©ir Ă une chronologie prĂ©cise, les gants enlevĂ©sen dernier et les vĂȘtements ret irĂ©s avec les gants,aprĂšs quâils aient Ă©tĂ©rinçés.
⹠Lavez les équipements de protect ion imper-méables avec un détergent et les placles plac er danser dansune arune ar moirmoir e-ve-v est iairest iair e individuelle dest ie individuelle dest i --née à cnée à c e seul usagee seul usage ,, dans un local autre quecelui de stockage des produits.(ar(ar t icles 7 et 8t icles 7 et 8du décrdu décr et Net N o 87-361 du 27 mai 1987 ro 87-361 du 27 mai 1987 r elaela --t if à la prt if à la pr otot ecec t ion des ut ilisat ion des ut ilisa tt eurs de preurs de pr oo --duits phduits ph ytyt osanitairosanitair es).es).
Ou utilisez des combinaisons jetables rĂ©servĂ©esstrictement Ă lâapplication des produits phytosa-nitaires.
âą NN e pas fumere pas fumer ,, manger ou bmanger ou b oiroir ee pendant toute ladurĂ©e du traitement et pas apas a vv anan t de st de s âĂȘt râĂȘt r e doue dou --chĂ©chĂ© (ar(ar t icle 10 du dĂ©crt icle 10 du dĂ©cr et Net N °° 87-361 du 27 mai87-361 du 27 mai1987).1987).
âą Lavez les gants avant de les ret irer, dans unseau dont le contenu sera Ă©pandu de lamĂȘme façon que les eaux de rinçage (Ă©vitezde les laver sous le robinet, Ă lâĂ©vier).
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T4 - Emba llages Vides de Produits Phytosanitaires(E.V.P.P.) et Produits Phytosanitaires Non Utilisables (P.P.N.U.) : Que faire ?
Averti ssement Textes ré glementaires en vigueur actuellement- La réglementationpeut évoluer...
A - Produits Phytosanitaires Non Utilisables (PPNU) : Quefaire ?
âą Les PPNU sont :
- des produits dont lâemballage ne porte plus dâĂ©t i-quette, sans identificat ion possible,
- des produits qui ne sont plus ut ilisables parce queleurs qualités se sont altérées avec le temps (poudreagglomérée, ...), ou à cause de mauvaises condit ionsde stockage (gel...),
- des produits qui nâont plus dâAMM (ne sont plushomologuĂ©s),suite Ă des retraits de matiĂšres actives.
Ces PPNU sont classĂ©s comme dĂ©chets dangereux et ne peuvent pasĂȘtre mis aux ordures mĂ©nagĂšres.
Ne les jetez pas non plus dans les fossĂ©s, les bords de chemin, dansdes dĂ©charges sauvages, dans lâĂ©vier ou les Ă©goĂ»ts !
Que faire?- Vous pouvez stocker ces PPNU dans une part ie du local de stockage,en attendant une prochaine collecte de ce type de d Ă©chets.
- Si aucune collecte nâest annoncĂ©e, renseignez-vous auprĂšs de votremairie ; cert aines dĂ©chetteries sont habilitĂ©es Ă collecter ces pro-duits, avant leur orientation vers une filiĂšre dâĂ©limination.
- Sinon,reportez vous au chapitre « Adresses utiles » pour des exemplesde sociétés qui éliminent les PPNU.
Une rĂ©flexion sâest engagĂ©e dans le Nord Pas-de-Calaissur lâorganisation dâune collecte pĂ©renne et volontaire deces PPNU,en relation avec la profession agricole.Cette collecte pourrait dĂ©marrer dĂ©but 2003.
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B - Emballages Vides de ProduitsPhytosanitaires (E.V.P.P.) : Que faire?
Selon le dĂ©cret n°94-609 du 13 juillet1994, le dernier dĂ©tenteur de lâemballage deproduits phytosanitaires peut recourir aux ser-vices de la commune si celle-ci lâaccepte (servi-ce des ordures mĂ©nagĂšres), sous condition que cela ne lui crĂ©e pas desujĂ©tions particuliĂšres pour la collecte et le transport, que les embal-lages soient parfaitement rincĂ©s et vidĂ©s ,et que le dĂ©tenteur final sâac-quitte de la redevance :- pour un volume infĂ©rieur Ă 1100L/semaine- mĂȘme pour un volume supĂ©rieur Ă 1100L/semaine, si la communevalorise ce type de dĂ©chets.
Il est donc interdit de brĂ»ler, dâenterrer oudâabandonner dans la nature les bidons videsayant contenu des produits phytosanitaires.
Dans la pratique, un bidon bien rinçé est un bidon rinçé au moinstrois fois, Ă lâeau claire.Le rinçage doit sâeffectuer pendant la phase de prĂ©paration de labouillie ainsi les eaux de rinçage sont vidĂ©es dans la cuve du pul vĂ©ri-sateur, ce qui permet dâutiliser tout le produit ach etĂ© sans en gas-piller !
Les ea ux de rinçage ne doivent en aucun cas ĂȘtre jetĂ©es Ă lâĂ©goĂ»t ni dansla nature.
Le bidon rincĂ© et vidĂ© est ensuite percĂ© afin dâĂ©viter toute rĂ©utilisat ion.
Dans le cas contraire,si la commune nâaccepte pas les bidons vides (pro-blĂšmes de rinçage...), le dernier dĂ©tenteur de lâemballage vide doit enassurer ou en faire assurer le traitement (Ă savoir la valorisation) :dĂ©pĂŽts dans des dĂ©chetteries, (renseignez vous auprĂšs de la mairie)apport direct Ă lâusine dâincinĂ©ration, part icipation aux opĂ©rations decollecte...Si les bidons ne sont pas rincĂ©s, ils constituent des dĂ©chets dangereux,et le coĂ»t de leur Ă©limination est alors plus Ă©levĂ©.Reportez vous au chapitre « Adresses utiles » pour des exemples desociĂ©tĂ©s qui Ă©liminent les EVPP (et aussi les PPNU).
Une collecte pĂ©renne et volontaire de ces emballagesvides est organisĂ©e dans le Nord Pas-de-Calais,en collaboration avec la profession agricole,au printemps et Ă lâautomne
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Une formation sur les bonnes pratiques phyto-sanitaires : pour quoi faire?En tant quâoutil de prĂ©vention, les formationsapportent des amĂ©liorat ions en termes de :
âą maĂźtrise et dâĂ©conomie dâintrants,âą de qualitĂ© de travail,
tout en respectantâą la sĂ©curitĂ© de lâapplicateur,âą la sĂ©curitĂ© et le cadre de vie du public,âą et lâenvironnement (qualitĂ© des eaux).
La formation est un investissement qui permet de dĂ©velopper les com-pĂ©tences de lâentreprise.Lâentreprise doit assurer la formation de ses salariĂ©s (Loi du 16 juillet1971 portant organisation de la formation professionnelle continue dansle cadre de lâĂ©ducation permanente, DĂ©cret N°87-361 du 27 mai 1987 rela-t if Ă la protection des travailleurs exposĂ©s aux produits antiparasitaires Ă usage agricole).
Une formation sur les bonnes pratiques phyto-sanitaires... Comment faire? OĂč sâadresser?âą Quelles sont les formations qui ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© dema ndĂ©es et rĂ©alisĂ©es?
- Vous recherchez des informat ions complĂ©mentaires (techniques,rĂ©glementaires) dans le domaine de lâut ilisat ion des produits phytosa-nitaires...
- Vous souhaitez avoir plus dâinformations sur la lutte contre les para-sites des vĂ©gĂ©taux, les adventices...
- Ou, en tant que responsable dâentreprise ou responsable dâĂ©quipe,vous voulez former vos employĂ©s.
Vous connaissez dâautres personnes qui se posent les mĂȘmes questions :vous en avez parlĂ© au service technique dâune commune voisine, Ă votre organisme professionnel ou technique, ou Ă vos salariĂ©s, Ă votreresponsable...
Une formation peut vous aider.
Comment et oĂč se former?
Chapitre 4
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IntitulĂ© Contenu Dispensateur Contactde la formation de la formationPUBLIC : SALARIĂS DâENTREPRISES PAYSAGISTES
Les bonnes pratiquesdâexĂ©cution et de prĂ©paration dâuntraitement
ConnaĂźtre les principauxparasites pour unemeilleure utilisation des produits
Avantages comparés des différents modes deprotection des cultures
ContrÎler, régler,entrete-nir le pulvérisateur etpréparer une bouillie
Analyser le chantierSécurité Information du publicPréparation de la bouillie Organisation du traitement (avant, pendant, aprÚs)
Observation des parasitesNiveaux dâinfestationConnaissance des produits
Différents moyens delutte - Avantages/LimitesRisque s du traitement -Coût
Fonctionnement et contrĂŽles du pulvĂ©risateurRĂšgles de sĂ©curitĂ©,hygiĂšn e et protection de lâenvironnement
C.F.P.P.A. de LommeTĂ©l : 03-20-17-03-91Fax : 03-20-09-27-99
M.P.ParentM.J-L Courtois
M.G.Bonnier
M.P.Parent
M.J-L Courtois
PUBLIC : RESPONSABLES DES SERVICES ESPACES VERTS - I NGĂNIEURS ET TECHNICIENS ESPACES VERTS ET ESPACES NATURELSGestion Ă©cologique des Espaces Vertset des Milieux naturelset semi-naturelsModule 1
Gestion Ă©cologique des Espaces Verts et des Milieux naturels etsemi-naturelsModule 2
Approche des milieuxnaturels urbains,péri-urbainsEntretien écologique des espaces vertsTechniques et matérielEvolu tion des postes de travail
Fleuri ssement espÚceslocales.Fauchage avec exporta-tionCorrid ors biologiquesRestauration des maresHaies diversifiées.
C.N.F.P.T.DélégationRégionale Nord Pas-de-CalaisLilleTél : 03-20-15-69-71Fax : 03-20-15-69-70
M.Marie
M.Marie
Format ions proposées
Les alternatives aux produits phytosanitaires
Lutte contre les para-sites des végétaux, lesadventices
MassifsPlantes couvre-solPail lagesStratĂ©gie de dĂ©sherbageDĂ©sherbage thermiqueLutte intĂ©grĂ©eConnaissance des pro-duits phytosanitairesRĂ©glementationLu tte raisonnĂ©e,intĂ©grĂ©e, biologiqueProtect ion de lâenviron-nement (Eau)
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Intitulé Contenu Dispensateur Contactde la formation de la formation
Produits phytosanitaires :réglementation,utilisa-t ion
Utilisation raisonnée etmaßtrisée des produitsphytosanitaires
Les plantes couvre-sol
Traiter sans maltraiteren extérieur
Traiter sans maltraiteren serre
RĂ©glementationAgrĂ©ment des distribu-teurs et a pplicateursStockageSĂ©curitĂ©Techniques dâapplication
Dangers des produitsphytosanitaires/Hommeet environnementSĂ©curitĂ© PrĂ©servation de lâenvironnementAspects techniques de pulvĂ©risation
DiffĂ©rentes plantes utili-sables (en fonction desbesoins)Objectif de propretĂ© etde limitation dâutilisationdes produits phytosani-taires
Dangers/Produits phyto-sanitairesOrganisation dâunchantierPlan de dĂ©sherbageRĂ©glage du pulvĂ©risateurApplication de la bouillie
C.N.F.P.T.DélégationRégionale Nord Pas-de-CalaisLilleTél : 03-20-15-69-71Fax : 03-20-15-69-70
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M.Marie
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M.Marie
PUBLIC : APPLICATEURS DES SERVICES ESPACES VERTS
Formation Intendantsde terrains de golfsAgrément nationalFédération française deGolf* Module général :Législation techniquesde lutte,bonnes pra-t iques de la lutte anti-parasitaire
*Module 2Spécifique gazons :parasites,mauvaisesherbes
*Module 3Spécifique gazons :maladies
RĂ©glementationStockageSĂ©curitĂ© /Homme,environnement,vĂ©gĂ©taux traitĂ©sTechniques dâapplicationRĂ©glages
Reconnaissances des parasites, lutteReconnaissances desmauvaises herbes, lutte
Reconnaissances des maladies Ă champignons, lutte
C.F.P.P.A. deDunkerqueTĂ©l : 03-28-58-80-30Fax : 03-28-58-80-32
M.O.Grelin
M.O.Grelin,M.B.Gouverneur,M.E.Szymczak
M.O.Grelin,M.B.Gouverneur
PUBLIC : SALARIĂS DE GOLFS
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Intitulé Contenu Dispensateur Contactde la formation de la formation
Produits phytosanitaires :Connaissance et utilisation
Produits phytosanitaires
ConnaĂźtre pourconseiller
Conseil ProduitsPhytosanitaires
Connaissance des produitsRisque s/Homme et EnvironnementMise en Ćuvre des traitements
Risque s/Homme et EnvironnementMise en Ćuvre des traitementsConseiller un client
Connaissance des produitsRisque s/Homme et EnvironnementMise en Ćuvre des traitementsConseiller un client
Connaissance des produitsRisque s/Homme et EnvironnementMise en Ćuvre des traitementsConseiller un client
Genech FormationLesquinTĂ©l : 03-20-62-29-99Fax : 03-20-62-29-80
M.J-L Cardinael,Mme F.Lambert
M.J.Vanpeperstreate,M.P.Engster
M.J-L Cardinael,M.Th.Allay
M.J.Vanpeperstreate
PUBLIC : PERSONNEL DES ENTREPRISES ESPACES VERTS/ CO MMERCIAUX
Formation demandĂ©epar les mĂ©decins dâuneDDE
Formation demandéepar un distributeur de produits phytosanitaires
FORMAPFormation des applica-teurs Ă lâut ilisation desproduits phytosani-taires en zones nonagricoles
Connaissances des pro-duits phytosanitairesLimitation desrisques/Homme et envi-ronnementStockageMatériel
Connaissances des pro-duits phytosanitairesAgrément A pplicateur etDistributeurDifférentes méthodes delutteMaladies et parasites enOrnementProtec tion/Homme etenvironnement Visitestechniques
Objectifs de lâentretiendes espaces vertsRĂ©glementationConnaissance des pro-duits phytosanitairesBonnes pratiques dâap-plication
C.F.P.P.A. de LommeTĂ©l : 03-20-17-03-91Fax : 03-20-09-27-99
M.P.ParentM.J-L Courtois
M.P.Parent
Mme Duboscq
A.F.P.P.(Associat ionFrançaise deProtection desPlantes) - ParisTél : 01-43-44-89-64Fax : 01-43-44-29-19
PUBLIC : DIVERS
Durée des formations : 2 à 6 jours en moyenne.
La liste prĂ©sentĂ©e nâest pas exhaustive.Dâautres formations peuvent bien sĂ»r ĂȘtre rĂ©alisĂ©es s ur demande !
Aides possibles Ă la formationRapprochez-vous de lâorganisme paritaire collecteur agrĂ©Ă© auquelvous cotisez.
Quelques adresses utiles :âą Pour les services techniques des communes,contactez le CentreNational de la Fonction Publique Territoriale :
C.N.F.P.T. Nord Pas-de-Calais Lille Contact :
TĂ©l : 03-20-15-69-71 Fax:03-20-15-69-70 M.Marie
âą Pour les salariĂ©s des entreprises prestataires en espaces verts, contac-tez le Fonds dâAssurance Formation des SalariĂ©s des Exploitat ions etentreprises Agricoles
F.A.F.S.E.A. Nord Pas-de-Calais Picardie Amiens Contact :
TĂ©l : 03-22-22-59-59 Fax : 03-22-72-01-54 M.Zwarycz
âą Pour des renseignements gĂ©nĂ©raux,contactez le Service RĂ©gionalFormation DĂ©veloppement de la Direction RĂ©gionale de lâAgricultureet de la ForĂȘt :
D.R.A.F / S.R.F.D Lille TĂ©l/Fax : 03-27-99-21-11 Contact : M.Mathieu
A noter !Une plaquette du G.R.A.P.P.E.Nord Pas-de-Calais listant les formations
proposées sur les bonnes pratiques phytosanitaires a été égalementréalisée pour le public agricole : les exploitants, les salariés
dâexploitations agricoles, dâentreprises agricoles...
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Adre sses utilesrégionales et nationales
En cas dâintoxication accidentelle due Ă la manipulat ion des pro-duits phytosanitaires (malaise, ingestion, inhalat ion...) contacter le :
Cent re anti-poison de Lille : 08.25.81.28.22
Autre N°dâurgenceâą N°tĂ©l. pompiers :18 âą N°tĂ©l. SAMU :15âą N°dâurgence sur tĂ©l. portable :112
Réseau de toxicovigilance MSA Nord Pas-de-CalaisService « Santé-Sécurité au travail »MSA Pas-de-CalaisN°tél : 03-21-24-60-57 Fax : 03-21-24-60-03 Contact : Dr.Dordain
MSA NordN°tél : 03-20-00-21-71 Fax : 03-20-00-21-76 Contact : Dr.Huyghe
Minitel : Service sur la toxicologie des produits â36 17AGRITOX â www.inra.fr/ internet/produits/agritox
Ou contacter votre fournisseur de produits pour obtenir les fichestechniques et les fiches de sécurité correspondant aux produits com-merciaux.
Pour vos prévisions météo :Météo-France :08.36.68.02.62 ou 59 selon votre département
Pour la rĂ©cupĂ©ration et lâĂ©limination de vos ProduitsPhytosanitaires Non Utilisables et Emballages Vides de ProduitsPhytosanitaires (non rincĂ©s) :âą Exemples de sociĂ©tĂ©s qui Ă©liminent les PPNU et EVPP non rincĂ©s
SOTRENORRoute dâHarnes - 62710 COURRIERES
TĂ©l. : 03.21.74.74.84 - Fax : 03.21.74.74.70
TRD - VIDAM38 rue du 8 mai 1945 - 80800 VILLERS BRETONNEUX
TĂ©l. : 03.22.48.31.67 - Fax : 03.22.48.16.94
LABOSERVICES2 rue chemin de MĂ©dan - 78150 TRIEL SUR SEINE
TĂ©l. : 01.39.28.08.34 - Fax : 01.39.65.64.00
Liste non exhaustive
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Pour des renseignements rĂ©glementaires, techniques sur lâut ilisa-t ion des produits :
S.R.P.V. Nord Pas-de-Calais(Service Régional de la Protection des Végétaux Nord Pas-de-Calais)
Z.A.L.du Grand Mont- 81, rue Bernard Palissy - B.P.4762750 LOOS-EN-GOHELLE
TĂ©l. : 03.21.08.62.70 - Fax : 03.21.43.97.72E-mail : [email protected]
F.R.E.D.E.C. Nord Pa s-de-Calais(Fédération Régionale de Défense contre les Ennemis
des Cultures Nord Pas-de-Calais)
Centre Scientifique et Technique de Loos-en-GohelleZ.A.L.du Grand Mont - 21, rue Becquerel - B.P.74
62750 LOOS-EN-GOHELLETĂ©l. : 03.21.08.62.90 - Fax : 03.21.08.64.95
E-mail : [email protected]
âą Pour se procurer lâindex phytosanitaire ACTALâindex phytosanitaire ACTA liste les produits phytosanitaires qui ontune Autorisation de Mise sur le MarchĂ© (une homologation). Il estrĂ©actualisĂ© chaque annĂ©e.
ACTA (Associat ion de Coordination Technique Agricole)
TĂ©l. : 01.40.04.50.50149, rue de Bercy - 75595 PARIS CEDEX 12
www.acta.asso.fr
âą Pour vĂ©rifier lâhomologation dâun produit⊠:base de donnĂ©es ephydu MinistĂšre de lâAgriculture www.agriculture.gouv.fr (cliquer sur alimentation,puis sur protectiondes vĂ©gĂ©taux et enfin sur le mot e-phy ).
Pour connaĂźtre les entreprises agrĂ©Ă©es qui collectent , renseignez-vousauprĂšs de ces sociĂ©tĂ©s dâĂ©limination, ou auprĂšs de l âADEME.
ADEME(Agence de lâEnvironnement et de la MaĂźtrise de lâEnergie)
DĂ©lĂ©gation RĂ©gionale Nord Pas-de-CalaisCentre Tert iaire de lâArsenal
20, rue du Prieuré 59500 DOUAITél. : 03.27.95.89.70 - Fax : 03.27.95.89.71
E-mail : [email protected]
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Pour le s Ă©lus des communes du Nord :Association des Maires du Nord
16 bis rue Jeanne Maillotte B.P.1179 - 59013 LILLE CEDEXTĂ©l. : 03.20.42.99.41 - Fax : 03.20.42.88.19
E-mail :[email protected]
Pour le s Ă©lus des communes du Pas-de-Calais :Association des Maires du Pas-de-Calais20 rue Ferdinand Buisson - 62000 ARRASTĂ©l. : 03.21.71.01.81 - Fax : 03.21.71.12.54
E-mail :[email protected]
C.N.F.P.T.(Centre National de la Fonction Publique Territoriale)
Délégation Régionale Nord Pas-de-Calais10 rue Meurein B.P.2020 - 59012 LILLE CEDEX
TĂ©l. : 03.20.15.69.69 - Fax : 03.20.15.69.70
U.N.E.P.(Union Nationale des Entrepreneurs du Paysage Nord Picardie)
SiÚge social et secrétariatLa Maison des professions
40 rue EugÚne Jacquet S.P.n°15 - 59708 MARCQ EN BA ROEUL CEDEXTél. : 03.20.99.45.38 - Fax : 03.20.99.24.07
Agence de lâEau Artois PicardieCentre tert iaire de lâArsenal
200 rue Marceline B.P.818 - 59508 DOUAI CEDEX TĂ©l. : 03.27.99.90.00 - Fax : 03.27.99.90.15
www.eau-artois-picardie.fr
Autres adresses utiles :
Minist Ăšre de lâAgricultureSous Direction de la QualitĂ© et de la protection des vĂ©gĂ©taux
(S.D.Q.P.V.)251 rue Vaugirard - 75732 PARIS CEDEX 15
TĂ©l. : 01.49.55.81.55 - Fax : 01.49.55.59.49
D.R.A.F.(Direction RĂ©gionale de lâAgriculture et de la ForĂȘt)
Cité administrat ive,B.P.505 - 59022 LILLE CEDEXTél. : 03.20.96.41.41 - Fax : 03.20.96.42.99
MinistĂšre de lâEnvironnement20 Avenue de SĂ©gur - 75302 PARIS SPO 7
TĂ©l. : 01.42.19.20.21
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D.I.R.E.N.(Direction RĂ©gionale de lâEnvironnement)
107 boulevard de la liberté - 59041 LILLE CEDEXTél. : 03.59.57.83.83 - Fax : 03.59.57.83.00
E-mail : [email protected]
CORPEN(ComitĂ© dâOrientation pour la rĂ©duction de la Pollut ion des eaux
par les nitrates, les phosphates et les produits phytosanitaires provenant des activités agricoles)
Pour tout renseignement et commande de brochure, contacter :Secrétariat du CORPEN - mission Eau-Nitrates
MinistĂšre de lâEnvironnement - Direction de lâEau20 Avenue de SĂ©gur - 75302 PARIS 07 SPTĂ©l. : 01.42.19.12.86 - Fax : 01.42.19.12.93
D.R.A.S.S.(Direction RĂ©gionale des Affaires Sanitaires et Sociales)62 boulevard de Belfort B.P.605 - 59024 LILLE CEDEX
TĂ©l.: 03.20.62.66.00 - Fax : 03.20.62.66.62
UPJ(Union des Entreprises pour la protection des jardins
et des espaces verts)59 avenue de saxe - 75007 PARIS
TĂ©l. : 01.53.69.60.90 - Fax : 01.53.69.60.95
UIPP (Union des Industries de la Protection des Plantes)
2 rue Denfert RochereauB.P.127 - 92106 BOULOGNE BILLANCOURT CEDEX
TĂ©l. : 01.41.31.52.00 - Fax : 01.41.31.52.10
A.F.P.P.(Associat ion des Applicateurs Professionnels Phytopharmaceutiques)
Chemin de la Poste - 30131 PUJAUT
Remercieme nts particuliers :Ă la ville de Loos-en-Gohelle (62),de Harnes (62)
à M.Chauvel (DRAF - SRPV Midi-Pyrénées) et au Docteur Dordain (MSA Pas-de-Calais)
au Commonwealth War Grave Commission
Ă Bretagne Eau Pure
Ă la F.E.R.E.D.E.C.Bretagne.