swiss volley magazine 2/2010 fr

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www.volleyball.ch Mai 02 | 2010 Le plaisir de siffler Nouvelle série en deux volets sur le thème des arbitres Le plaisir de fêter Les champions indoor 2009/2010 sont connus Le plaisir de jouer Coup de projecteur sur l’été de beach

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Swiss Volley Magazine, édition 2/2010, français

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Le plaisir de sifflerNouvelle série en deux volets sur le thème des arbitres

Le plaisir de fêterLes champions indoor 2009/2010 sont connus

Le plaisir de jouerCoup de projecteur sur l’été de beach

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Le beachvolley est un sport moderne et passionnant qui électrise les foules. C’est pourquoi cette année encore, Coop prolonge son engagement de sponsor de ce sport. Et souhaite à tous de beaux matches.

Pour marquer des points.

Pour ramasser des points.

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Sommaire

Editorial4L’arbitrage

comme vocation

L’ascension météo-rique de Jonas

Personeni au panthéon des arbitres

7Les champions

en maîtresLes favoris

s’imposent dans la lutte pour le titre

12Exploit à Bâle

Les filles M19 brillent dans le tournoi

qualificatif au CHE

35Beach volley-

ball totalCoup de projecteur prospectif sur l’été

de beach 2010

Couverture: Olivier Zeller

30Reçu avec

mentionLe Centre national d’entraînement de

beach porte ses premiers fruits

Chère lectrice, Cher lecteur,

Plus d’une année après l’ouverture du Centre national d’entraî-nement de beach volleyball à Berne, l’heure est venue de tirer un premier bilan. Vu les bons résultats des femmes la saison passée, le retour de Jefferson Bellaguarda et les progrès des joueurs de la relève, force est de constater que le projet est sur la bonne voie. Vous trouverez des détails concernant le centre national, les cadres olympiques et les équipes nationales SEAT aux pages 30 à 33.

Les choses bougent aussi sur le front du volleyball indoor féminin, avec la candidature à l’organisation du CHE 2013. Des nouveaux programmes pour les équipes nationales sont dans le «pipeline». La campagne sensationnelle des juniors filles M19 aux qualifica-tions pour le CHE à Bâle est tombée au bon moment. Avec des victoires sur le Portugal, l’Espagne, la Bulgarie et les Pays-Bas, les filles se sont qualifiées pour le prochain tour. En juillet, les huit na-tions restantes se disputeront les quatre derniers billets pour le CHE (p. 12–13).

Enfin, pas d’édition du mois de mai sans un retour sur la saison de LNA (p. 7–9) et les championnats suisses de la relève (p. 15–17), même si la messe était dite depuis longtemps dans certains cas. Lorsque la saison entre dans sa phase décisive, joueuses et joueurs doivent monter en régime, mais les arbitres doivent aussi donner le meilleur d’eux-mêmes. Swiss Volley Magazine consacre une série en deux volets à ces hommes et ces femmes qui ne peuvent pas se per-mettre la moindre erreur et servent souvent de boucs émissaires (1er volet, p. 4–6).

Bonne lecture!

Christoph SternPrésident de Swiss Volley

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Thomas Ammann

C’est à un ami d’enfance de Jonas Personeni que le volleyball suisse doit d’avoir au-jourd’hui un arbitre de beach de tout pre-mier rang. Pendant leur gymnase, le copain en question avait convaincu Jonas de l’ac-compagner à un cours d’arbitre. Savait-il alors où il atterrirait?

Aux Jeux olympiques à 24 ansCar Jonas était un volleyeur du genre mor-du. Il a débuté à 13 ans au TV Amriswil, lais-sant très vite entrevoir un gros talent. Qua-tre ans plus tard, il s’entraîne déjà comme libero dans l’équipe de LNA. Parallèlement, il suit un cours de formation d’arbitre de beach volleyball. «J’ai toujours préféré le beach. Pour réussir sur le sable, tu dois être un joueur complet et surtout avoir les nerfs solides. Tu dois pouvoir te sortir du trou tout seul, car là, il n’y a pas de changement pos-sible.» Ses premières apparitions sur le Coop Junior Beach Tour et dans les tournois na-tionaux A3 ne passe pas inaperçues et son talent n’échappe pas aux responsables de la fédération.

Frappé en plein vol par une déchirure des li-gaments croisés du genou, il doit mettre un terme à sa carrière de joueur de haut niveau. «Je ne sais pas quand ça s’est passé. Seu-lement le troisième médecin a constaté la déchirure beaucoup plus tard.» Mais ce coup du sort n’a pas eu d’incidence sur sa carrière d’arbitre. Il a poursuivi son chemin rectili-gne et, en 2005, il siffle son premier match international sur le Swatch FIVB World Tour. La grande surprise tombe déjà trois ans plus tard: à 24 ans, avec une expérience de seu-lement trois ans sur le circuit mondial, il est retenu pour les Jeux olympiques de Pékin en

2008 et dirige même une demi-finale da-mes. «On était tous vraiment très étonnés de cette convocation, car le plus jeune arbitre aux Jeux avant moi avait la trentaine bien sonnée.»

La tête froide à 58 degrésMais cette nomination n’était que le ré-sultat de l’excellence et de la constance des prestations de Personeni au plus haut niveau international. Y aurait-il un secret derrière la réussite du jeune homme? «Mon grand avantage tient aux expériences que j’ai moi-même faites avec les arbitres en tant que joueur. Adolescent, j’étais un chien fou, et souvent je ne comprenais pas pour-quoi l’arbitre ne pouvait pas voir une faute.» Aujourd’hui, à 26 ans, le jeune homme ne

parle plus de fautes mais de «différences de perception entre joueurs et arbitres». Jonas estime que bon nombre d’arbitres ne sa-vent pas bien ce qui se passe dans la tête d’un joueur parce qu’ils n’ont jamais joué eux-mêmes. «Je comprends la réaction des joueurs et je sais comment y faire face.»Mais l’arbitre de beach doit aussi savoir gérer la pression et le stress. «Sur le Center Court à Berlin, on a mesuré une fois 58 degrés. Garder la tête froide dans ces circonstances n’est pas si évident.» De plus, les choses sont ainsi faites que les arbitres doivent diriger des rencontres du matin jusqu’au soir. «Il est important de déconnecter entre les mat-ches, pour pouvoir ensuite être à nouveau concentré à 100%. Je le fais toujours avec de la musique.» Une bonne condition physique

Le chien fou devenu juge

Jonas Personeni est un météore. A 26 ans, il a déjà obtenu tout ce qu’un arbitre peut réaliser. Malgré cette trajectoire sidérale, il n’est pas blasé pour un sou.

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Bien qu’il soit le benjamin des arbitres sur le Swatch FIVB World Tour, Jonas Personeni (4e de la g.) jouit de l’estime de ses collègues.

Nouvelle série en 2 volets: les arbitres

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est aussi un aspect important pour braver la météo et le stress. Sur ce point, l’étudiant en sport n’a pas de souci à se faire. «Je n’ai ja-mais eu de problème de forme», lâche Jonas dans un rire.

Siffler comme école de vieComme dans bon nombre d’autres discipli-nes sportives, les arbitres de beach sont plu-tôt mal payés. «Ça ne suffit de loin pas pour vivre. Et au début, tu dois le plus souvent encore y aller de ta poche pour couvrir les frais.» En tant qu’étudiant et sans attaches familiales, il est relativement flexible. Les arbitres internationaux de volleyball inves-tissent en général leurs vacances dans leur carrière et y vouent toute leur attention, ce qui n’est pas sans peser sur une relation po-tentielle et entraîne un taux de séparation

élevé. Grosse pression, joueurs excités par la chaleur et les spectateurs, mal payé, pas ou peu de loisirs… mais qu’est-ce qui peut pousser un jeune à devenir arbitre?

En guise de réponse, Jonas parle volontiers des innombrables expériences qu’il a vécues à l’occasion de ses voyages pour les tournois de beach. «J’ai vu tant de choses, rencontré tant de gens – je crois bien que je pourrais aujourd’hui passer la nuit chez une connais-sance partout dans le monde.» Mais, pour lui, diriger des matches est surtout une éco-le de vie. «Tu apprends beaucoup sur l’être humain et son comportement, ce qui peut être très utile par la suite.» Malgré tout, il lui arrive aussi de se demander pourquoi il s’impose tout cela. «Quand tu te retrouves à l’hôtel après une mauvaise journée, tu peux

parfois douter et te demander si tout cet in-vestissement vaut vraiment la peine.» Mais ces pensées s’évanouissent dès l’entame du match suivant.

Où sont les femmes?Vu l’excellence de ses prestations et sa notoriété, Jonas est aussi une personna-lité importante dans la commission fédérale d’arbitrage. Il est responsable du secteur beach, dans lequel la fédération est en bon-ne voie. «Nous formons un grand nombre d’arbitres et nous avons quelques éléments de top niveau; nous mettons davantage l’accent sur la qualité que sur la quantité.» Toutefois, au plus haut niveau, les femmes sont rares sur la chaise d’arbitre. «La faible proportion de femmes est un gros problème, même au niveau international. Il faut pren-

Les Jeux olympiques de Pékin 2008 resteront comme un premier haut fait dans sa carrière. Photo: Andreas Eisenring

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dre des mesures d’urgence.» Jonas se penche précisément sur ce problème dans le cadre de son travail de diplôme à l’Université de Berne, et il a déjà dirigé un séminaire sur le sujet à Rome. «Notre objectif est d’avoir, à moyen terme, davantage de femmes dans le corps arbitral au plus haut niveau interna-tional.»

D’égal à égal avec les starsAvec l’été 2010 à nos portes, le citoyen d’Amriswil sifflera bientôt de nouveau pour les grandes stars de la planète beach. Stars? Jonas ne le voit pas ainsi: «après les premiers matchs, tu ne vois plus les beachers comme des stars. La plupart des joueurs sont tout à fait normaux et très sympas, simplement comme toi et moi.» Il parle toutefois aussi du respect mutuel qu’il faut gagner. «Les joueurs veulent toujours être respectés par l’arbitre. En tant qu’arbitre, on doit d’abord faire ses preuves et gagner le respect. J’ai

eu la chance de ne pas avoir complètement foiré de match jusqu’ici. Cela m’a permis d’être rapidement accepté dans le milieu.» Jonas appelle cela de la chance. Mais c’est en vérité la résultante d’un travail profes-sionnel de qualité, d’une attitude impecca-ble et d’une dimension humaine indéniable, qui lui valent la reconnaissance de ses pairs et des joueurs.

Stars ou mascottes: Jonas Personeni est à l’aise en toutes circonstances.

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Qu’en penses-tu?Quelles expériences as-tu vécues en tant qu’arbitre ou face aux arbitres? Un arbitre est-il vraiment nécessaire? Ton avis nous intéresse: é[email protected] (Objet: Enquête SVM)

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Andreas Eisenring

Ceux qui, en début de saison, avaient misé sur Voléro Zurich pour le titre côté féminin ne pouvaient guère s’attendre à des gains substantiels. La formation de Svetlana Ilic a pleinement tenu son rôle de favorite et a repris son sceptre sans coup férir après une éclipse d’une année.

Des diamants bruts pour le doubléIl a fallu attendre la fin de cette série finale à sens unique pour voir un grain de sable enrayer quelque peu la machine Voléro: sur la balle de match, les Zurichoises ont dû s’y reprendre à cinq reprises avant que la Serbe Aleksandra Petrovic n’enlève le point de la victoire. Mais il n’y avait pas que des larmes de joie au sein de la grappe des joueuses en

liesse: après 11 ans de bons et loyaux servi-ces, Sibylle Keller (38 ans) prenait, avec un pincement au cœur, congé du volleyball de haut niveau.

Après son faux départ sanctionné par deux défaites en trois matches, Voléro n’a cessé de progresser au fil du championnat, pour présenter sa prestation la plus compacte de la saison lors du tout dernier match. Rassemblées autour de l’internationale thaïlandaise Onuma Sittirak, les joueuses de Köniz n’ont jamais semblé croire en leur (petite) chance et ont été ébranlées dès le premier ballon, tant les services de Voléro étaient dangereux. La célébration du titre est allée au-delà du rituel de rigueur. On a

senti chez ces jeunes talents orgueilleux un enthousiasme intact. La plupart d’entre elles savouraient leur premier titre national.

Bilan inégal chez les Suissesses Le bilan personnel des quatre Suissesses du cadre de Voléro est nuancé. Intégrée à la formation de base, Nadine Jenny peut se montrer très satisfaite de sa deuxième an-née en qualité de libéro: «J’avais une grosse responsabilité à assumer. Et en plus, il n’y avait personne pour me remplacer. J’ai donc dû m’accommoder de la pression.» Mandy Wigger aurait bien aimé jouer plus, mais elle a d’abord dû trouver ses marques suite à un changement du centre à l’aile. Et Livia Caluori avoue qu’il était parfois un peu frus-

Les favoris devant

Avec Voléro Zurich (femmes) et Volley Amriswil (hommes), le titre revient finalement aux équipes qui avaient les faveurs de la cote. Tandis que le cavalier seul des Zurichoises s’était déjà dessiné dans le tour qualificatif, la compétition a réservé son lot de suspense chez les hommes.

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L’entraîneur-joueur Dritan Cuko a mené Chênois en finale dans un contexte difficile.

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Les conseils et encouragements de l’entraîneur Dirk Gross n’y change-ront rien: Volley Köniz est impuissant en finale des play-offs.

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trant d’avoir du temps de jeu essentiellement lorsque le score permettait de procéder à des changements sans prendre de risque.

La nouvelle philosophie de VoléroLa nouvelle voie empruntée par Voléro, axée sur la durée, a porté ses fruits: fini les grandes stars, cap sur la formation des talents, ces «diamants bruts» comme aime à les nommer le président Stav Jacobi. Age moyen du sept de base: 21 ans. La Belge Hélène Rousseaux, 19 ans, est l’illustra-

tion parfaite de ce nouvel esprit. Jacobi lui promet d’ailleurs une carrière au top euro-péen, après encore deux ou trois saisons à Zurich.

Amriswil fait durer le suspense«De fait Amriswil nous est clairement supé-rieur, surtout physiquement. Nous devons faire souffler un vent de folie dans nos rangs si nous voulons avoir une chance». Telle est l’analyse du rapport de forces faite avant l’entame de la série par Michel Georgiou,

monument du VBC Chênois. Et c’est préci-sément cette pointe de folie qui a permis de retourner le premier match en terre thurgo-vienne, alors qu’Amriswil avait pris le large en remportant le 2e set sur le score presque humiliant de 25:13. Combatifs en diable, avec le cœur et les tripes, les Genevois ont poussé les Thurgoviens dans leurs retran-chements malgré une profondeur de banc bien moindre. Mais comme l’outsider n’a pas réussi à jouer sans cesse à la limite, cette série au suspense inattendu s’est finalement

Voléro Zurich surclasse Volley Köniz surtout au bloc et en attaque.

Les joueurs d’Amriswil autour de l’entraîneur Johan Verstappen (à g.) ont fini par s’imposer logiquement.

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terminée au 4e acte par la victoire logique d’Amriswil.

Les Genevois jouent «gratuitement»La manière dont les Genevois se sont battus, emmenés par le sensationnel joueur-entraî-neur Dritan Cuko (un ancien d’Amriswil, soit dit en passant), impose le respect, d’autant que le club de tradition a dû dépenser beau-coup d’énergie en dehors du terrain pour assurer sa survie financière. Suite au non-versement de 120 000 francs promis par un sponsor, la première équipe s’est retrouvée au bord de la faillite pendant des semaines, ne pouvant par exemple plus payer les sa-laires et les logements des joueurs. En en-voyant 200 lettres, Georgiou a réussi à éviter le pire et à obtenir la libération de 70 000 de dettes auprès des créanciers. Les Genevois ont joué la finale des play-offs pour ainsi dire gratuitement, vu qu’ils n’avaient alors pas touché cette année d’autre salaire que celui de janvier.

Les Suisses en vue chez les championsIl est réjouissant de constater que, à Amriswil, des Suisses continuent de jouer les premiers rôles, à l’instar du passeur Marco Bär, de l’attaquant central Christian Willi (9e saison pour Volley Amriswil), d’Adrian Schläpfer, du libéro Adrian Rutishauser et du bondissant Roman Brühwiler, acquisition récente du club.

Volley Amriswil fait ainsi la passe de deux et s’installe solidement dans le fauteuil de no 1 suisse. Le travail de fond réalisé laisse à pense qu’il sera dans l’immédiat difficile de contester le leadership national à l’équipe de Verstappen. Peut-être matière à loucher vers la coupe d’Europe?

Les néopromus

Femmes

Volleyball Franches-MontagnesUne année après sa relégation, VFM retrouve la LNA avec la manière, dé-crochant au passage un prix de 10 000 francs dans le cadre des mérites spor-tifs jurassiens. Avec l’arrivée de Florian Steingruber (41 ans) comme successeur à Kevin Wray, l’entraîneur américain de la promotion, les Jurassiennes font un pas de plus vers le sommet. Steingruber, entraîneur à succès de l’équipe nationale filles M19, passe pour un excellent for-mateur.

Genève VolleyDans le barrage pour la dernière place en LNA, Genève Volley (anciennement Genève-Elite) a pris le meilleur sur Vol-ley Toggenburg dans une série haletante enlevée par 2:1. Dans le match décisif, les protégées de Mehmet Yilmaz (qui a gagné le titre en 2006 avec les hommes de Chênois) ont fait preuve d’un carac-tère et d’une combativité exemplaire pour retourner complètement le match alors qu’elles étaient menées 0:1 et 6:14 dans le deuxième set. Pour Toggenburg (anciennement KSV Wattwil), c’est la deuxième relégation pour un total de 12 saisons en LNA. Après une éclipse de 10 ans, la cité de Calvin retrouve sa place dans la ligue reine. Genève Volley mettra tout en œuvre pour représenter à nou-veau dignement la lignée féminine de ce haut-lieu du volleyball qu’est Genève.

Hommes

VBC MünchenbuchseeSous la houlette de Jürg Wüthrich, le club de la banlieue bernoise signe sa troisiè-me ascension en LNA au cours de ses 34 ans d’histoire. L’enseignant de Berthoud a été assisté par Ronald Triller, ancien grand joueur allemand. LNA ou pas, le club n’entend rien changer au statut de parfaits amateurs de ses joueurs: le bud-get sera simplement relevé de 20 000 à 30 000 francs.

TV Schönenwerd Pour les 30 ans de sa section volleyball, le TV Schönenwerd s’offre la deuxième promotion de son histoire, qui ne s’est toutefois concrétisée qu’après trois défaites et un changement d’entraî-neur, avec l’entrée en lice du duo Daniel Bühlmann/Roland Häfliger au milieu du tour de promotion. Et comme la salle n’est pas conforme aux exigences de la LNA, les Soleurois recevront à Däniken. Or une clause précise que ce nom doit apparaître dans la dénomination du club. Et comme la centrale nucléaire voisine de Gösgen est sponsor principal du club, on peut imaginer des noms forts en énergie. Que penseriez-vous de «TV Volley Kern-kraftwerk Gösgen Schönenwerd-Däni-ken»? Trop long? Alors pourquoi pas TV VKG «Schöniken»? ;-)

Fraîche, dynamique, gagnante: la jeune équipe de Voléro a encore du potentiel à revendre.

Volley Amriswil a pu compter sur sa solide phalange suisse (de g. à dr.: Marco Bär, Adrian Schläpfer, Christian Willi).

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L’ambiance au rendez-vous des All Star Games

Avec les All Star Games, Bulle a une fois de plus proposé un spectacle haut en couleurs pour la clôture de la saison indoor. Plus de 600 fans enthousiastes ont mis une ambiance du tonnerre et ont poussé encore une fois les stars de la saison d’hiver à donner le meilleur d’elles-mêmes. Tant les équipes nationales que les All Star Teams, qui regroupent les meilleurs professionnels étrangers de LNA, ont offert un spectacle d’excellente facture, avec le plaisir en prime. Le public a ainsi pu se délecter de combinaisons et de perles rarement observées en championnat régulier.A ce jour, seule l’équipe nationale masculine avait réussi à l’emporter (en 2006). Cette année, nos deux sélections se sont imposées. Les jeunes Suissesses ont su remonter un handicap de deux sets à zéro pour finalement l’emporter sur les All Stars par 3:2. Les hommes ont présenté un beau jeu collectif et se sont imposés sur le score de 3:1.

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Swiss Volley Indoor Awards 2010

A l’occasion des All Star Games, les meilleurs joueurs et joueuses de la saison indoor ont été désignés dans les catégories MVP, Best Swiss Player et Youngster of the Year. Les représentants des clubs de LNA et les entraîneurs nationaux ont élu les athlètes suivants:

MVP - women MVP – men

Onuma Sittirak Dritan Cuko(Volley Köniz) (CS Chênois VB)

Best Swiss – women Best Swiss – men

Sabine Frey Bastien Warynski(SAGRES NUC) (CS Chênois VB)

Youngster of the Year – Youngster of the Year – women men

Nadine Jenny Mirco Gerson (VBC Voléro Zürich) (SWICA Volley Münsingen)

Prix Swiss Volley de promotion de la relève 2010La journée a aussi été l’occasion de récompenser, au nom de tous ceux qui s’investissent pour les jeunes volleyeurs en Suisse, deux entraîneurs qui se sont distingués par leur travail au ser-vice de la relève. Le prix Swiss Volley de promotion de la relève 2010 est revenu à:

Myrtha Heilig (VBC Uetikon) Christoph Markwalder (VB Therwil)

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Présenté par

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Melanie Gamma

Le public est debout dans la petite salle St-Jacques. Les quelques 700 fans crient «Allez la Suisse! Hopp Schwiiz!». Enthousias-tes, ils saluent les filles en agitant les dra-peaux suisses distribués avant le match. Les bravos et le tintamarre des cloches réson-nent dans le «Joggeli».

Larmes de joie contre les Pays-BasAlors que la tension est quasiment intenable dans les gradins, les filles de l’équipe na-tionale juniors gardent la tête froide sur le terrain. Pas si évident. Il s’agit finalement de la qualification pour le tour final du CHE. Et l’heure est au duel de David contre Goliath. La «petite Suisse» part à l’assaut de la forteresse batave. Que les Suissesses virent en tête à 2:1 est déjà une surprise, après que les Hol-landaises ont terrassé la veille les Alleman-des, pourtant favorites du tournoi. Mais les «Oranjes» ne sont pas à leur affaire, alors que les Suissesses se montrent particulièrement habiles au contre. Le public tonne lorsque nos couleurs obtiennent leur première balle de match. «C’était vraiment fou la manière dont les fans nous ont soutenus à Bâle», se souvient Florian Steingruber. Les Hollandai-ses sauvent plusieurs balles de match, sans pouvoir concrétiser leurs propres balles de set. A 30:28, le couperet tombe et le sort choisit la Suisse. Les joueuses exultent, dan-sent, versent des larmes de bonheur. Florian Steingruber et le staff se congratulent. Le public remercie par des tonnerres d’applau-dissements. «Cette victoire par 3:1 est histo-rique pour le volleyball suisse», dira plus tard fièrement Steingruber.

Esprit d’équipe et force mentaleLes motifs de fierté des Suissesses vont au-delà de ce succès contre la Hollande. Elles ont fini le tournoi au troisième rang, à égalité de points avec l’Allemagne et la Hollande. «Personne ne nous attendait si bien placés», analyse Steingruber. Le secret du succès de nos M19 comporte plusieurs éléments. A commencer par l’esprit d’équipe et l’homogénéité de la formation. «Chaque jour, une autre joueuse a porté le gros de la responsabilité et nous a menés à la victoire», se réjouit le coach. Dans un tournoi qui im-pose un programme aussi exigeant du point de vue physique que psychique, il est décisif de pouvoir procéder à des changements. La maturité et la force mentale dont ont fait preuve les Suissesses dans les moments chauds ne laissent pas d’impressionner. «Par leur attitude et le sérieux de leur travail, tou-tes ont montré qu’elles n’étaient pas là pour faire de la figuration», souligne Steingruber.

Les nuits blanches de SteingruberFlorian Steingruber et son staff ont aussi travaillé dur: pendant les matches, des heu-res sur la touche, à la radio ou au calcul des statistiques. Au petit déjeuner, les cernes trahissaient le travail nocturne de l’encadre-ment pour mettre au point un plan de jeu. «Souvent la recherche de la bonne tactique a duré jusqu’à deux heures du matin, rigole Steingruber, mais le jeu en valait la chandel-le.» A noter au passage le constat en forme de compliment d’Appie Krijnsen, l’entraîneur des Hollandaises: «La Suisse existe de nou-veau sur la planète volleyball». Un autre si-

gne montre l’impact de la prestation des ju-niors suisses à Bâle: les demandes des clubs de LNA, qui «s’intéressent soudainement à nos filles», constate Florian Steingruber.

Mais dans toute cette euphorie, les Suisses-ses ont aussi traversé des moments sombres au cours des cinq jours de ce tournoi qua-lificatif au CHE disputé mi-avril à Bâle. Le match contre le Portugal, qui a fini lanterne rouge du tournoi, est de ceux-là. Le set initial contre l’Espagne aussi. Mais tant contre le Portugal que contre l’Espagne, les Suissesses ont su retourner la situation et l’emporter par 3:2. «Cela montre la force de caractère et l’énorme soif de vaincre de cette équipe», analyse Florian Steingruber.

Nuits blanches et ambiance de feu

Une envie de gagner dévorante, un dur travail sur le terrain et en coulisses et un public euphorique ont contribué à l’exploit sensationnel de l’équipe nationale juniors filles à Bâle. En décrochant le 3e rang du tournoi, les M19 accèdent au dernier tour de qualification au CHE.

Les résultats des Suissesses

Suisse - Allemagne 0:3Suisse - Portugal 3:2Suisse - Bulgarie 3:0Suisse - Pays-Bas 3:1Suisse - Espagne 3:2

Classement final (5 matches)1. Allemagne 9 14:32. Pays-Bas 9 13:53. Suisse 9 12:84. Espagne 7 8:115. Bulgarie 6 5:126. Portugal 5 2:15

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Un goût de reviens-yCette soif de vaincre propulse les Suissesses dans le troisième et dernier tour qualificatif au CHE. Florian Steingruber aborde les mat-ches prévus en juillet contre la Slovaquie, la

Tchéquie et l’Ukraine avec des sentiments mitigés. Il a du respect pour ces équipes, que l’on peut placer plus haut que la Suisse. «Mais il y a aussi cette énorme envie de saisir notre petite chance et de déplacer des mon-

tagnes», lâche le coach en chef. Avec l’appui du public, les Suissesses ont déjà réussi ce tour de force à Bâle.

Transcendées, les M19 ont fait souffler un vent de folie sur le terrain et dans les tribunes à Bâle.

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Des sauts en hauteur -un amorti en douceur

En volleyball, les joueurs doivent souvent se déplacer latéralement pour atteindre le ballon. Ils effectuent des sauts importants au filet pour le blocage ou la frappe d’attaque.

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Dans ces joutes, les meilleurs jeunes du pays ont montré qu’ils n’avaient rien à envier à leurs illustres modèles pour ce qui est de l’engagement, de la combativité et de l’en-thousiasme. C’est l’image qu’en garderont le nombreux public et les entraîneurs nationaux

présents, qui n’auront pas manqué de relever quelques promesses au passage.

Des conditions parfaitesLes clubs chargés de l’organisation de ces tournois finaux répartis sur deux jours ont

de nouveau offert des conditions parfaites. Swiss Volley tient à remercier ici tous les organisateurs et leurs innombrables béné-voles, mais aussi les arbitres, entraîneurs et parents pour leur engagement en faveur de la relève.

Joie, larmes et médailles

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Pour couronner la saison indoor, la tradition veut que les «stars de demain» se disputent titres et médailles aux championnats suisses de la relève dans les catégories M12 à M21 et les finales SAR.

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Championnats suisses 2010 de la relève

M12 8–9.5.2010 à BienneFilles Garçons1. VBC Köniz 1. TSV Frick2. SAG Volley Gordola 2. BTV Aarau3. SFG Locarno 3. SC Gym Leonhard

M14 8–9.5.2010 à St-GallFilles Garçons1. VBC Aeschi (SO) 1. VBC Cossonay2. GSGV Giubiasco 2. SC Gym Leonhard3. Volley Smash o5 3. VBC Peps

M16 1–2.5.2010 à Cheseaux et LausanneFilles Garçons1. VBC Cheseaux 1. VBC Avully2. VBC Aeschi (SO) 2. VBC Peps3. Genève Volley 3. SC Gym Leonhard

M18/M19 17–18.4.2010 à NeuchâtelFilles Garçons1. VBC Biel-Bienne 1. VBC Münsingen2. VBC Cheseaux 2. TV Aeschi (SO)3. VBZ BTV Luzern 3. VBC Einsiedeln

Interligue M21 20–21.3.2010 à BellinzoneFilles Garçons1. VB Therwil 1. VBC Münsingen2. VBC Köniz 2. Lausanne UC3. VBC Voléro Zürich 3. TV Schönenwerd

SAR C 10–11.4.2010 à Laufon et GelterkindenFilles Garçons1. SAR Vaud 1. SAR Bâle2. SAR Innerschweiz (RVI) 2. SAR Genève3. SAR Tessin 3. SAR Berne

SAR B 10–11.4.2009 à GlarusFilles Garçons1. SAR Innerschweiz (RVI) 1. SAR Zurich2. SAR RVNO 2. SAR Genève3. SAR Argovie 3. SAR Argovie

Classements complets souswww.volleyball.ch > Relève > Indoor

Saisissez la balle au bondUne balle de match en votre faveur: vous ainsi que les membres de votrefamille pouvez réaliser des économies de primes avec les modèles écono-miques de CONCORDIA et les rabais exclusifs de l’assurance collective.

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SVM: Monsieur Lerch, Christian Bigler, Concordia et Swiss Volley sont partenai-res depuis 10 ans. Comment expliquer cette fidélité?Ch. Bigler: Concordia est un sponsor impor-tant; grâce à son soutien financier, nous pouvons notamment réaliser un grand nom-bre de projets de promotion dans le domaine de la relève.H. Lerch: La collaboration avec une fédéra-tion sportive est payante pour nous. On sait bien que les sportifs mènent une vie plus saine. C’est pourquoi nous proposons une offre spéciale aux membres de Swiss Volley.

SVM: Quelle est la nature de cette offre?H. Lerch: Les membres de Swiss Volley peu-vent bénéficier d’un rabais allant jusqu’à 30% sur les assurances complémentaires. Pour une famille, le gain est facilement de plusieurs centaines de francs par année.Ch. Bigler: De plus, la fédération profite fi-nancièrement de chaque contrat conclu. Ces six dernières années, Swiss Volley a touché un montant annuel à six chiffres.

SVM: C’est considérable. Comment s’y prendre pour conclure une assurance?H. Lerch: Les membres reçoivent une lettre au cours de l’été. Ils ont ensuite la possibi-lité de s’inscrire directement pour un conseil personnalisé. Nous contactons les autres membres par téléphone pour convenir d’un rendez-vous.Ch. Bigler: Bien sûr, seulement ceux qui n’ont rien contre. Concordia est au demeurant la seule entreprise qui reçoit une partie de nos adresses pour un mailing par année.

SVM: Un grand nombre de gens n’aiment pas le mailing direct.H. Lerch: Nous comprenons que certains n’apprécient guère ce genre d’action. No-tre objectif n’est bien entendu pas de les chicaner, mais de montrer aux membres les avantages qui en découlent pour eux-mê-mes et leur famille, mais aussi pour la fédé-ration. Les gens reçoivent un seul mailing. Les adresses transmises sont soumises à une protection stricte des données et sont dé-truites après l’opération.

Ch. Bigler: Avec les retombées, nous pouvons soutenir toutes les Talent Schools et verser une contribution importante à login school volley. C’est vraiment fantastique. Je peine à comprendre les membres qui ne mettent pas leur adresse à disposition.

SVM: Ils ont peur que leur adresse ne soit vendue et d’être submergés de mails publicitaires.Ch. Bigler: Nous ne faisons pas cela, je m’en porte garant. Nous avons pleine conscience de notre responsabilité. Comme je l’ai évo-qué, Concordia est depuis des années la seule entreprise qui reçoit une partie de nos adresses. Une deuxième entreprise viendra peut-être un jour. A condition toutefois que l’engagement soit du même ordre de gran-deur. C’est un tel apport pour la promotion du volleyball que j’accepte volontiers un, voire deux contacts dans l’année – et j’espère qu’il en va de même de nos membres.

Concordia et Swiss Volley, un partenariat gagnant

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Heinz Lerch (à g., Agence Concordia de Berne) et Christian Bigler sont convaincus des synergies de ce par-tenariat de longue date.

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SVM: Monsieur Lerch, Christian Bigler, Concordia et Swiss Volley sont partenai-res depuis 10 ans. Comment expliquer cette fidélité?Ch. Bigler: Concordia est un sponsor impor-tant; grâce à son soutien financier, nous pouvons notamment réaliser un grand nom-bre de projets de promotion dans le domaine de la relève.H. Lerch: La collaboration avec une fédéra-tion sportive est payante pour nous. On sait bien que les sportifs mènent une vie plus saine. C’est pourquoi nous proposons une offre spéciale aux membres de Swiss Volley.

SVM: Quelle est la nature de cette offre?H. Lerch: Les membres de Swiss Volley peu-vent bénéficier d’un rabais allant jusqu’à 30% sur les assurances complémentaires. Pour une famille, le gain est facilement de plusieurs centaines de francs par année.Ch. Bigler: De plus, la fédération profite fi-nancièrement de chaque contrat conclu. Ces six dernières années, Swiss Volley a touché un montant annuel à six chiffres.

SVM: C’est considérable. Comment s’y prendre pour conclure une assurance?H. Lerch: Les membres reçoivent une lettre au cours de l’été. Ils ont ensuite la possibi-lité de s’inscrire directement pour un conseil personnalisé. Nous contactons les autres membres par téléphone pour convenir d’un rendez-vous.Ch. Bigler: Bien sûr, seulement ceux qui n’ont rien contre. Concordia est au demeurant la seule entreprise qui reçoit une partie de nos adresses pour un mailing par année.

SVM: Un grand nombre de gens n’aiment pas le mailing direct.H. Lerch: Nous comprenons que certains n’apprécient guère ce genre d’action. No-tre objectif n’est bien entendu pas de les chicaner, mais de montrer aux membres les avantages qui en découlent pour eux-mê-mes et leur famille, mais aussi pour la fédé-ration. Les gens reçoivent un seul mailing. Les adresses transmises sont soumises à une protection stricte des données et sont dé-truites après l’opération.

Ch. Bigler: Avec les retombées, nous pouvons soutenir toutes les Talent Schools et verser une contribution importante à login school volley. C’est vraiment fantastique. Je peine à comprendre les membres qui ne mettent pas leur adresse à disposition.

SVM: Ils ont peur que leur adresse ne soit vendue et d’être submergés de mails publicitaires.Ch. Bigler: Nous ne faisons pas cela, je m’en porte garant. Nous avons pleine conscience de notre responsabilité. Comme je l’ai évo-qué, Concordia est depuis des années la seule entreprise qui reçoit une partie de nos adresses. Une deuxième entreprise viendra peut-être un jour. A condition toutefois que l’engagement soit du même ordre de gran-deur. C’est un tel apport pour la promotion du volleyball que j’accepte volontiers un, voire deux contacts dans l’année – et j’espère qu’il en va de même de nos membres.

Concordia et Swiss Volley, un partenariat gagnant

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Heinz Lerch (à g., Agence Concordia de Berne) et Christian Bigler sont convaincus des synergies de ce par-tenariat de longue date.

Je passe, donc nous sommesQue la passe soit faite par le haut ou en manchette, sa qualité est cruciale pour les chances de réussite de l’atta-quant. Pourtant, la deuxième touche de balle est souvent le parent pauvre de la relation à deux sur le sable.

Sebastian Beck

La passe – par le haut ou par le bas – est le trait d’union entre la réception et l’attaque. La fonction élémentaire et décisive de la deuxième touche de balle ne reçoit pourtant pas toujours l’attention qu’elle mérite. Les statistiques montrent que 90% des points sont conclus sur la troisième touche. Dans l’idéal, la réception permet un mouvement fl uide et un bon positionnement pour la passe,

facteurs essentiels de la qualité de cette dernière. Mais que se passe-t-il lorsque la réception est bonne et que des défi cits techniques et phy-siques font qu’il n’est pas possible d’assurer une passe de qualité? Quel ballon met l’attaquant dans une bonne position pour conclure malgré une réception moyenne? Le lien entre la qualité de la passe et le succès de l’attaque est évident. Et, contrairement au volleyball indoor où la passe est réservée à des spécialistes, le beach volleyeur

ImpressumChef de rédaction Markus FoersterAuteur Sebastian BeckMise en page et photos Markus Foerster, FIVBE-mail [email protected]

présenté par

Cahier de l’entraîneur |

Chère lectrice, Cher lecteur,Comme à l’accoutumée, nous consacrons l’entier du deuxième cahier de l’entraî-neur de l’année au beach volleyball. Sebastian Beck, qui s’occupe des fi lles du Centre national d’entraîne-ment en qualité d’entraîneur national beach, s’arrête pour vous sur la passe et la man-chette version sable. Après les bases techniques, il vous propose naturellement dif-férents exercices proches des situations de jeu.Je vous souhaite bonne lec-ture, en espérant que vous pourrez en tirer quelques conseils utiles dans votre quotidien d’entraîneur.

Markus [email protected]

Dans la présente édition

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Je passe, donc nous sommes

ne peut pas se soustraire à cette respon-sabilité. Sur le sable, les deux partenaires doivent impérativement être capables d’as-surer ce maillon de l’action.Sans passe de qualité, une équipe sera lar-gement en dessous de ses possibilités, tant en side-out (C1) qu’au moment de saisir ses chances en bloc-défense (C2). Autrement dit: l’équipe qui accorde à la passe l’atten-tion et l’investissement qu’elle mérite peut beaucoup améliorer la qualité et l’efficacité de son jeu.Nous allons analyser ci-après aussi bien la passe par le haut que par le bas (manchette), en insistant sur les points techniques essen-tiels, avec quelques tuyaux pour l’entraîne-ment et pour le jeu.

La passe par le haut

En mettant l’accent sur une technique de base propre, l’entraîneur a la chance de pouvoir conférer à ses athlètes la sécurité nécessaire pour utiliser la passe par le haut même en compétition. Dans de nombreux cas, l’application de cette technique ne se révèle toutefois pas simple, en particulier lorsque les joueurs font leurs débuts sur le sable. Mais pourquoi la passe par le haut est-elle souvent si difficile? Et comment l’entraîneur peut-il améliorer les bases techniques?

Le positionnementLe facteur déterminant de la bonne réali-sation d’une passe est l’équilibre de l’ath-lète. Celui qui n’est pas en équilibre dans la préparation au contact ne peut pas transmettre de mouvement contrôlé sur

le ballon. Or c’est précisément dans une exécution synchrone et contrôlée que la passe puise sa substance. Si le joueur a un très bon contact avec le ballon, mais qu’il ne parvient pas à se positionner, l’en-semble de l’exécution technique en pâtira. Les observations faites à différents niveaux montrent que les joueurs ne sont que ra-rement attentifs à leur positionnement et à leur équilibre, et qu’ils cherchent essen-tiellement la source de leurs erreurs dans le contact avec le ballon.Dans chaque exercice, l’entraînement tech-nique doit donc viser à donner la possibilité d’exécuter la passe dans une position stable et sûre et à favoriser la prise de conscience de l’importance de cet aspect. Cela natu-rellement en tenant toujours compte de la position correcte des appuis, pied proche du filet en avant.

Le contact avec le ballonDans la préparation au contact avec le bal-lon, les bras sont portés vers l’avant et vers le haut dans la position de la passe. Le centre de gravité est bas et il introduit la phase de poussée. Suit le contact lui-même – les coudes pointent vers l’extérieur, les paumes forment un bol pour accueillir le ballon et les pouces pointent vers l’arrière vers le bas. Dans la phase de poussée, le ballon devrait être joué à hauteur de tête (et non de poitrine/«deep dish»). Les pouces et l’en-gagement du poignet accélèrent le ballon selon un angle idéal vers le haut et en di-rection de la cible. L’exécution synchrone et souple des poignets et des doigts est décisive. Le mouvement est généré et sou-tenu par une extension complète du corps, des bras et des doigts – c’est l’un des points

• positionnement inachevé passe en position instable

• appuis non décalés le corps ne peut pas être mis en équilibre

• contact avec le ballon trop bas • contact avec le ballon trop long • extension du corps et contact avec le ballon asynchrones pas de «mouvement complet»

• bras asynchrones et pas poussés simultanément (et complètement) vers l’avant

• pression inégale des mains sur le ballon

Erreurs fréquentes

techniques essentiels, que j’appellerai ici «mouvement complet»

Le contact avec le ballon: les coudes pointent vers l’ex-

térieur, les paumes forment un bol pour accueillir le

ballon et les pouces pointent vers l’arrière vers le bas

La passe par le haut

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Je passe, donc nous sommes

ne peut pas se soustraire à cette respon-sabilité. Sur le sable, les deux partenaires doivent impérativement être capables d’as-surer ce maillon de l’action.Sans passe de qualité, une équipe sera lar-gement en dessous de ses possibilités, tant en side-out (C1) qu’au moment de saisir ses chances en bloc-défense (C2). Autrement dit: l’équipe qui accorde à la passe l’atten-tion et l’investissement qu’elle mérite peut beaucoup améliorer la qualité et l’efficacité de son jeu.Nous allons analyser ci-après aussi bien la passe par le haut que par le bas (manchette), en insistant sur les points techniques essen-tiels, avec quelques tuyaux pour l’entraîne-ment et pour le jeu.

La passe par le haut

En mettant l’accent sur une technique de base propre, l’entraîneur a la chance de pouvoir conférer à ses athlètes la sécurité nécessaire pour utiliser la passe par le haut même en compétition. Dans de nombreux cas, l’application de cette technique ne se révèle toutefois pas simple, en particulier lorsque les joueurs font leurs débuts sur le sable. Mais pourquoi la passe par le haut est-elle souvent si difficile? Et comment l’entraîneur peut-il améliorer les bases techniques?

Le positionnementLe facteur déterminant de la bonne réali-sation d’une passe est l’équilibre de l’ath-lète. Celui qui n’est pas en équilibre dans la préparation au contact ne peut pas transmettre de mouvement contrôlé sur

le ballon. Or c’est précisément dans une exécution synchrone et contrôlée que la passe puise sa substance. Si le joueur a un très bon contact avec le ballon, mais qu’il ne parvient pas à se positionner, l’en-semble de l’exécution technique en pâtira. Les observations faites à différents niveaux montrent que les joueurs ne sont que ra-rement attentifs à leur positionnement et à leur équilibre, et qu’ils cherchent essen-tiellement la source de leurs erreurs dans le contact avec le ballon.Dans chaque exercice, l’entraînement tech-nique doit donc viser à donner la possibilité d’exécuter la passe dans une position stable et sûre et à favoriser la prise de conscience de l’importance de cet aspect. Cela natu-rellement en tenant toujours compte de la position correcte des appuis, pied proche du filet en avant.

Le contact avec le ballonDans la préparation au contact avec le bal-lon, les bras sont portés vers l’avant et vers le haut dans la position de la passe. Le centre de gravité est bas et il introduit la phase de poussée. Suit le contact lui-même – les coudes pointent vers l’extérieur, les paumes forment un bol pour accueillir le ballon et les pouces pointent vers l’arrière vers le bas. Dans la phase de poussée, le ballon devrait être joué à hauteur de tête (et non de poitrine/«deep dish»). Les pouces et l’en-gagement du poignet accélèrent le ballon selon un angle idéal vers le haut et en di-rection de la cible. L’exécution synchrone et souple des poignets et des doigts est décisive. Le mouvement est généré et sou-tenu par une extension complète du corps, des bras et des doigts – c’est l’un des points

• positionnement inachevé passe en position instable

• appuis non décalés le corps ne peut pas être mis en équilibre

• contact avec le ballon trop bas • contact avec le ballon trop long • extension du corps et contact avec le ballon asynchrones pas de «mouvement complet»

• bras asynchrones et pas poussés simultanément (et complètement) vers l’avant

• pression inégale des mains sur le ballon

Erreurs fréquentes

techniques essentiels, que j’appellerai ici «mouvement complet»

Le contact avec le ballon: les coudes pointent vers l’ex-

térieur, les paumes forment un bol pour accueillir le

ballon et les pouces pointent vers l’arrière vers le bas

La passe par le haut

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celles qui permettent de faire le break qui peut faire basculer une partie.

Manchette frontaleLa position et le mouvement de base sont comparables à ceux de la passe par le haut. Il faut s’attacher à se déplacer en petits pas rapides au point de chute du bal-lon, le dernier appui permettant d’adopter une position frontale orientée vers la cible. Ici aussi, la position doit être stable,

La manchette (bump set)

En beach volleyball, la «passe par le bas» (manchette) est souvent utilisée comme alternative à la passe standard. Ce choix est le plus souvent dicté par un manque de temps, par la sécurité qu’assure cette technique pour les passes longues, par des conditions météorologiques difficiles (vent, pluie), mais aussi et surtout par la tendance du corps arbitral à juger plus sévèrement l’exécution de la passe par le haut. Nul ne conteste que la passe est la forme la plus flexible et la plus précise de transmis-sion du ballon. Mais comme son exécution correcte est soumise à la subjectivité des arbitres, la manchette s’impose comme la technique la plus sûre, quoique moins précise. Je plaide toutefois pour le cou-rage de jouer la passe par le haut. Avec une formation de base garantissant une technique propre, rien ne devrait entraver son apprentissage. Dans le travail avec les jeunes, je recommande par conséquent de toujours mettre l’accent sur la forma-tion à la passe. Reste que sur le sable, il y a toujours un grand nombre de situations où la man-chette s’impose lorsque l’on joue depuis l’arrière ou le côté du terrain. Fort de ce constat, je m’arrêterai ici sur les trois tech-niques de la manchette (frontale, latérale et arrière). Car ces actions sont souvent

• déplacement en petits pas rapides au point de chute du ballon

• sur le dernier pas, placement dans une position frontale par rapport à la cible

• position stable, appuis décalés avec le pied proche du filet en avant

• corps derrière le ballon • bras parallèles pour jouer le ballon, impulsion venant essentiellement des jambes

• stabilité du tronc et des épaules, angle quasi constant du plateau de jeu

• accompagnement du ballon aussi long que possible

• «terminer» le mouvement jusqu’à l’extension complète du corps

Points-clés

appuis décalés avec le pied proche du filet en avant. Le corps est derrière le ballon, qui est ensuite joué avec les bras parallèles par une impulsion provenant essentielle-ment des jambes en direction de la cible. Il faut éviter tout mouvement de rotation du tronc ou des épaules, afin de favoriser le déplacement du plateau de jeu (angle constant) par l’extension des jambes. On retrouve donc pour la manchette le point essentiel du «mouvement complet», qui permet une précision accrue en fonction de la durée de l’accompagnement du ballon.Les conditions de base de la technique de la manchette résident dans un bon plateau de jeu avec les avant-bras et une orienta-tion rigoureuse des épaules en direction de la cible. Ajoutez à cela un jeu de jambes rapide et une bonne position, soutenue par la stabilité générale du corps, qui est la clé essentielle de tous les mouvements.

Manchette frontale

90°

correct faux

Orientation des épaules en direction de la cible

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22 Cahier de l’entraîneur 2|2010

Manchette latéraleEn beach volleyball, on se retrouve constamment dans des situations où le fac-teur temps ne permet pas une orientation de l’axe des épaules. Lorsque le jeu exige une manchette latérale, il convient d’éviter une rotation potentielle du tronc, qui pré-térite la précision du mouvement. L’athlète devrait donc essayer d’adopter une posi-tion perpendiculaire à la direction de jeu, l’axe des épaules pointant sur la cible. Ici encore, l’impulsion vient des jambes – le moins possible des épaules  –  avec les appuis décalés, jambe proche du filet en avant.J’estime pour ma part que la manchette latérale est beaucoup trop souvent utili-

sée au prétexte d’un manque de temps. Les bases d’une passe réussie résident dans l’orientation du corps vers la cible (position frontale), ce qui va souvent de pair avec un jeu de jambes rapide et coor-donné, complété par une bonne stabi-lité générale du corps. Ces deux aspects doivent être pris en considération avant d’opter de manière inconsidérée pour la manchette latérale.

Manchette arrièrePour la manchette arrière, le joueur doit s’attacher à orienter à se positionner dos à la cible. Comme il ne voit pas exactement la cible, la qualité de cette technique dé-pend fortement de ses qualités d’orien-

tation, de son appréciation des distances et de sa capacité de les surmonter par un mouvement arrière tranquille et contrôlé. Le contact avec le ballon se fait au-dessus du niveau des épaules par un mouvement d’extension complet vers l’arrière et vers le haut; l’impulsion vient des jambes et est prolongée par un travail de coordination fine des épaules et des bras. Ici aussi, la précision du geste est améliorée par un long accompagnement du ballon large-ment au-dessus du niveau de la tête. Il s’ensuit que cette technique ne peut pas être appliquée sans une rotation des bras au niveau des épaules.

Manchette latérale

Manchette arrière

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Manchette latéraleEn beach volleyball, on se retrouve constamment dans des situations où le fac-teur temps ne permet pas une orientation de l’axe des épaules. Lorsque le jeu exige une manchette latérale, il convient d’éviter une rotation potentielle du tronc, qui pré-térite la précision du mouvement. L’athlète devrait donc essayer d’adopter une posi-tion perpendiculaire à la direction de jeu, l’axe des épaules pointant sur la cible. Ici encore, l’impulsion vient des jambes – le moins possible des épaules  –  avec les appuis décalés, jambe proche du filet en avant.J’estime pour ma part que la manchette latérale est beaucoup trop souvent utili-

sée au prétexte d’un manque de temps. Les bases d’une passe réussie résident dans l’orientation du corps vers la cible (position frontale), ce qui va souvent de pair avec un jeu de jambes rapide et coor-donné, complété par une bonne stabi-lité générale du corps. Ces deux aspects doivent être pris en considération avant d’opter de manière inconsidérée pour la manchette latérale.

Manchette arrièrePour la manchette arrière, le joueur doit s’attacher à orienter à se positionner dos à la cible. Comme il ne voit pas exactement la cible, la qualité de cette technique dé-pend fortement de ses qualités d’orien-

tation, de son appréciation des distances et de sa capacité de les surmonter par un mouvement arrière tranquille et contrôlé. Le contact avec le ballon se fait au-dessus du niveau des épaules par un mouvement d’extension complet vers l’arrière et vers le haut; l’impulsion vient des jambes et est prolongée par un travail de coordination fine des épaules et des bras. Ici aussi, la précision du geste est améliorée par un long accompagnement du ballon large-ment au-dessus du niveau de la tête. Il s’ensuit que cette technique ne peut pas être appliquée sans une rotation des bras au niveau des épaules.

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Infobox

Tous les exercices (à l’exception de l’exer-cice 6) se prêtent aussi bien à l’apprentis-sage qu’à l’amélioration de la technique de la passe et de la manchette. Lorsqu’on travaille avec des débutants, il faut veiller à ce que les exercices soient le plus simple possible pour permettre l’acquisition cor-recte des éléments de base et un bon équilibre dans l’exécution. Dans tous les exercices, il faut s’attacher à multiplier les contacts avec le ballon. C’est indispen-sable pour donner une chance à l’athlète d’apprendre la passe et la manchette, de les utiliser de manière diversifi ée, et ainsi d’automatiser et de perfectionner le geste. Ces principes s’appliquent naturellement aussi à toutes les autres techniques.

Un accent principal par entraînementL’entraîneur ne devrait pas hésiter à consacrer des entraînements et des le-çons entières au thème de la passe (par le haut et par le bas). Le jeu se fonde sur des éléments de base stables articulés autour de la réception et de la passe. L’acquisi-tion d’une technique de base propre fait de son application dans le jeu une tâche

«simple» à exécuter. Avec un peu de créativité, il n’est pas diffi cile de consacrer deux heures d’entraînement à la passe sans pour autant ennuyer les athlètes. Formes de compétition comptabilisant le nombre de ballons parfaitement joués, situations de jeu proches de la réalité qui se terminent ou dont la fi nition est pré-parée par une passe de qualité etc., il y a mille et une façons de concevoir des entraînements techniques proches des situations de jeu, intéressants et variés, qui permettent l’apprentissage des bases du volleyball avec le plaisir en prime.

Combinaison avec des exercices de coordinationAvec les enfants, on peut concevoir les exercices les plus variés pour leur faire travailler l’équilibre, la stabilité et l’anti-cipation. Avec les adultes, on peut aussi diff érencier les ballons, p. ex. en utilisant un ballon spécial passeur (400 g)* pour la passe par le haut et un ballon spécial libéro* pour la manchette.

* Pour obtenir des ballons spéciaux, voir www.meier-volleyball.ch

Travailler les éléments de base de façon cibléeDécision et utilisation dans le jeu

Mais à quelle technique – passe ou man-chette – donner maintenant la préférence? Il n’y a pas de réponse toute faite à la ques-tion. La passe est sans conteste l’option la plus précise, qui off re le plus de variantes et de vitesse et permet à l’attaquant de mieux s’orienter (timing et observation périphé-rique de l’adversaire). L’interprétation stricte du règlement et, plus encore, les situations de jeu diffi ciles (manque de temps pour s’organiser, mauvaises conditions météo-rologiques, éloignement de la cible) lé-gitime cependant souvent le recours à la manchette.

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L’entraîneur T fait un lancer simulant une récep-tion qui est jouée alternativement par A et B sur la cible où C rattrape le ballon.

6 à 10 passes par joueur selon le nombre de joueurs.

Réception – passe

Accents: • améliorer le jeu de jambes • exécuter correctement la passe par le haut • exercer le décalage correct des appuis • exercer l’orientation correcte des épaules vers la cible (position frontale)

• mouvement complet

Variantes: • T engage en se tenant loin du filet • T engage trop court ou dans le mauvais couloir de réception • T engage avec rotation • utiliser un ballon spécial passeur (400 g) • seule la manchette est autorisée

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A

B

B

Les joueurs travaillent par 2. A se tient au point de passe et alterne passe (haute) à courte dis-tance (1,5 m) et passe à longue distance (3 m) avec une technique propre. B se déplace en avant et en arrière et il joue chaque passe en décalant bien ses appuis, pied proche du filet en avant.

8-16 passes, puis permuter les rôles (ne pas oublier de travailler les 2 côtés!)

1 passe courte – 1 passe longue

Accents: • améliorer le jeu de jambes • exercer la position avec appuis bien décalés • appliquer la technique de la passe en va-riant la distance

Variantes: • les deux joueurs doivent se rapprocher et s’éloigner • la passe longue est jouée par le haut, et la courte en manchette • la passe longue est jouée en manchette, la courte par le haut

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L’entraîneur T fait un lancer simulant une récep-tion qui est jouée alternativement par A et B sur la cible où C rattrape le ballon.

6 à 10 passes par joueur selon le nombre de joueurs.

Réception – passe

Accents: • améliorer le jeu de jambes • exécuter correctement la passe par le haut • exercer le décalage correct des appuis • exercer l’orientation correcte des épaules vers la cible (position frontale)

• mouvement complet

Variantes: • T engage en se tenant loin du filet • T engage trop court ou dans le mauvais couloir de réception • T engage avec rotation • utiliser un ballon spécial passeur (400 g) • seule la manchette est autorisée

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Les joueurs travaillent par 2. A se tient au point de passe et alterne passe (haute) à courte dis-tance (1,5 m) et passe à longue distance (3 m) avec une technique propre. B se déplace en avant et en arrière et il joue chaque passe en décalant bien ses appuis, pied proche du filet en avant.

8-16 passes, puis permuter les rôles (ne pas oublier de travailler les 2 côtés!)

1 passe courte – 1 passe longue

Accents: • améliorer le jeu de jambes • exercer la position avec appuis bien décalés • appliquer la technique de la passe en va-riant la distance

Variantes: • les deux joueurs doivent se rapprocher et s’éloigner • la passe longue est jouée par le haut, et la courte en manchette • la passe longue est jouée en manchette, la courte par le haut

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TLe joueur A est en position de défense sur la diagonale et reçoit un lancer (plus tard, une attaque) de B. A défend pour lui-même (tech-nique correcte) et joue une passe sur B. Dans la phase finale du mouvement de passe, T (en pos. 4) lance un nouveau ballon que A doit jouer en passe en s’orientant proprement.

4-6 x 2 ballons, puis changement ou, avec un grand nombre de joueurs, rotation à la passe (A, C, D, …) et parcours supplémentaire pour exer-cer le jeu de jambes pour les joueurs en attente.

Défense – passe

Accents: • améliorer le jeu de jambes et l’anticipation • décalage correct des appuis des deux côtés • appliquer une technique de passe propre même sous pression

Variantes: • au lieu de lancer: défense sur auto-smash • au lieu de lancer: T attaque en se tenant sur une table • 2e passe avec ballon spécial passeur (400 g) • seule la manchette est autorisée

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Préalables: Application correcte et maîtrisée et de tous les éléments clés de la technique de la passe ou de la manchette.

T lance un ballon simulant une réception droit devant, A fait une passe arrière (distance max. 2 m) attaque de B. T lance un ballon à A, qui attaque sur C C défend.A contourne la défense pour jouer une passe (technique propre), que C’ convertit.

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Accents: • passe arrière • déplacement et passe dans une situation assimilable au contre

• orientation des épaules en direction de la cible (position frontale)

Variantes: • passe avant au lieu de passe arrière • pendant que T lance le deuxième ballon, B fait un contre (saut), puis joue une passe sur le défenseur C

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26 Cahier de l’entraîneur 2|2010

Chaussettes ASICS Sensei

Chaussure et chaussette forment un tout. Il est essentiel que la chaussette soit parfaitement adaptée à la chaussure, car elle est l’interface entre le pied et cette dernière. La meilleure chaussette est celle que l’on oublie, tant elle colle au pied comme une deuxième peau. Les courses et les changements de di-

rection répétés génèrent de très hautes températures dans la chaussure.

La chaussette ASICS Sensei répond pleinement aux exigences élevées des différentes disciplines sportives indoor. • coutures plates pour éviter pres-sions et irritations

• fibre Friction Free avec silicone pour réduire la formation d’ampoules

• zones différenciées pour une venti-lation optimale

• zones pointe et talon renforcées pour une meilleure absorption des chocs

• matériau fonctionnel pour mieux évacuer l’humidité

• conception compacte pour une meilleure tenue latérale et pluridi-rectionnelle

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Les deux joueurs se tiennent sur leur position de réception. A simule une mauvaise réception dans la zone arrière. B essaye de faire une passe parfaite en manchette.

Important:Donner la priorité à la manchette frontale. Alternative: il est aussi possible d’entraîner la manchette latérale ou arrière avec un lancer plus plat.

All in one

Accents: • jeu de jambes et orientation des épaules en direction de la cible (position frontale)

• si souhaité: entraînement systématique des manchettes latérale et arrière

Variantes: • le lancer détermine le degré de difficulté et le temps à disposition pour s’organiser

• au lieu de lancer: T sert à partir d’une table, mettant ainsi la réception sous pression (réservé aux joueurs avancés)

«A quoi bon avoir la meilleure chaussure, si les chaussettes ne sont pas adaptées?»

Kristel MarbachInternationale suisse et passeuse à Volley Köniz

Je passe, donc nous sommes

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26 Cahier de l’entraîneur 2|2010

Chaussettes ASICS Sensei

Chaussure et chaussette forment un tout. Il est essentiel que la chaussette soit parfaitement adaptée à la chaussure, car elle est l’interface entre le pied et cette dernière. La meilleure chaussette est celle que l’on oublie, tant elle colle au pied comme une deuxième peau. Les courses et les changements de di-

rection répétés génèrent de très hautes températures dans la chaussure.

La chaussette ASICS Sensei répond pleinement aux exigences élevées des différentes disciplines sportives indoor. • coutures plates pour éviter pres-sions et irritations

• fibre Friction Free avec silicone pour réduire la formation d’ampoules

• zones différenciées pour une venti-lation optimale

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• matériau fonctionnel pour mieux évacuer l’humidité

• conception compacte pour une meilleure tenue latérale et pluridi-rectionnelle

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Les deux joueurs se tiennent sur leur position de réception. A simule une mauvaise réception dans la zone arrière. B essaye de faire une passe parfaite en manchette.

Important:Donner la priorité à la manchette frontale. Alternative: il est aussi possible d’entraîner la manchette latérale ou arrière avec un lancer plus plat.

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Accents: • jeu de jambes et orientation des épaules en direction de la cible (position frontale)

• si souhaité: entraînement systématique des manchettes latérale et arrière

Variantes: • le lancer détermine le degré de difficulté et le temps à disposition pour s’organiser

• au lieu de lancer: T sert à partir d’une table, mettant ainsi la réception sous pression (réservé aux joueurs avancés)

«A quoi bon avoir la meilleure chaussure, si les chaussettes ne sont pas adaptées?»

Kristel MarbachInternationale suisse et passeuse à Volley Köniz

Je passe, donc nous sommes

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Certains sportifs auraient tout intérêt à être un peu plus cool. Jouez fair-play!

RufLanz

Fairplay_Trinkflasche_A4_f:Anz_A4_Fairplay_Trinkflasche_f_ZS_RZ 02.07.2009 10:57 Seite 1

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Endurance et persévérance

Markus Foerster

Julien est le marathonien au sens propre de la famille des fitness stars. Depuis quelques années, sa pratique sportive balance entre deux disciplines. En hiver, Julien pratique le volleyball avec beaucoup d’enthousiasme et d’engagement dans l’équipe de 2L de Sport-

Une certaine endurance fait partie de l’«équipement de base» du volleyeur. Elle permet de raccourcir le temps de récupération et a une incidence positive sur le bien-être général. Toutefois, les fitness stars Rebecca et Julien ont une expérience toute différente de l’entraînement d’endurance.

Gym Courtételle; durant les mois d’été, il se consacre avec le même élan à la course à pied et dispute régulièrement des com-pétitions. Début mai, il a fait son premier marathon à Genève. Il fait désormais partie du «club» des marathoniens – avec un fan-

tastique chrono de 3 heures et 54 minutes, excusez du peu! «Après avoir lentement fait mon chemin sur des plus courtes distances, monter sur le marathon était pour moi une évolution logique», explique l’étudiant de Courfaivre.

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Ils bloggent aussi sur:

www.fitness-star.ch

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Une solide conditionJulien possède ainsi naturellement une ex-cellente base d’endurance et n’a pas besoin de travailler spécifiquement ce secteur aux entraînements de volleyball. «L’entraînement d’endurance ne m’apporte rien sur le plan du jeu, et je ne crois pas qu’il faille obliga-toirement une condition béton au niveau ré-gional», analyse Julien. Il constate toutefois qu’il récupère plus vite que ses coéquipiers moins endurants. «Disputer deux matches en trois jours ou un match en 5 sets ne me pose pas de problème. Mon fonds d’endurance y est certainement pour quelque chose.»

Des débuts difficilesComparée à Julien, Rebecca s’est embarquée dans le projet fitness star sous des auspices tout différents. Du fait d’une insuffisance cardiaque, il lui a été pratiquement impos-sible de travailler spécifiquement son en-durance pendant de longues années. «Mon objectif est d’avoir une condition de base convenable tout en perdant du poids, afin de pouvoir me consacrer davantage à la technique dans les entraînements de volley-

ball», déclarait-elle au début du projet voici une année.La polygraphe de profession n’aurait pas pensé que les débuts seraient si difficiles. «La plus grande difficulté pour moi a été de de-voir m’entraîner toute seule. Je devais cha-que fois vaincre ma résistance intérieure et je trouvais l’entraînement très monotone», se souvient Rebecca en évoquant ses premières séances de walking. Après avoir fini par sur-monter cet obstacle initial, elle a assez vite trouvé un rythme qui lui permettait d’aller de l’avant. «J’ai vite remarqué que l’entraî-nement d’endurance m’apportait quelque chose. Même mon bien-être dans la vie quo-tidienne s’améliore à chaque entraînement.

Des douleurs enfin maîtrisées

La fitness star Joelle Gartmann a failli devoir renoncer au volleyball. Aujourd’hui, elle se réjouit de l’été à venir sur le sable.

Swiss Volley Magazine: Joelle, com-ment va ton dos?Joelle: En ce moment, je me sens très bien et, la plupart du temps, je n’ai plus de douleurs.

SVM: Quelle est la cause de tes problèmes de dos?Joelle: Ma mobilité est relativement limitée au niveau du bassin. Avec pour consé-quence que l’ensemble de la musculature du bassin et du dos est crispée. Ça crée des déséquilibres, eux-mêmes source de douleurs.

SVM: Que fais-tu pour lutter là-contre?Joelle: Je fais de la physiothérapie intensive depuis des mois. Mon programme quoti-dien comprend des exercices d’étirement, pour améliorer la mobilité du bassin, et de force, pour renforcer mon dos.

SVM: Sur le blog fitness star, tu as parlé de ton retour au TV Lunkhofen. Joelle: Oui, je devais impérativement réduire mon volume d’entraînement et, du coup, revoir mes ambitions à la baisse. Ici, à Lunki, j’ai été super bien accueillie pour mon retour, et je peux régler la charge d’entraînement en fonction de ce que mon dos sup-porte.

SVM: Et qu’en est-il de la saison d’été sur sable? Joelle: Je disputerai quelques tournois M21 du Coop Junior Beach Tour avec Nicole Lorgé, ma nouvelle partenaire. On ne s’est pas fixé d’objectifs concrets, on verra bien ce que l’été nous réserve. Je suis avant tout simplement heureuse de pouvoir rejouer.

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C’est bien entendu une énorme motivation.». Aujourd’hui, ni le walking ni l’entraînement au club de fitness ne sauraient manquer à son programme hebdomadaire, même lors-qu’elle croule sous le travail.

De l’importance des objectifsJulien comprend bien que les personnes qui font un sport d’équipe ne soient pas spécia-lement portées sur l’entraînement individuel d’endurance: «Moi, je prends du plaisir, parce que j’ai un objectif devant les yeux, comme le marathon de Genève, quand je m’entraîne en endurance. C’est autre chose que de cou-rir pour simplement s’améliorer au volley-ball.»

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Viviane Zogg

Le Centre national d’entraînement beach (CNE) a été ouvert par Swiss Volley pour of-frir à la prochaine génération de beach vol-leyeurs un cadre d’entraînement idéal sur le chemin qui mène au professionnalisme. Depuis janvier 2009, les athlètes des équi-pes nationales SEAT profitent déjà d’un en-cadrement professionnel au Beach Center de Berne et sont bien placés pour accéder à l’élite internationale. Ce sont les joueurs et les joueuses qui sont appelés à marcher dans les pas des illustres ambassadeurs du beach suisse que sont actuellement Heyer/Heuscher, Laciga/Bellaguarda et Kuhn/Zumkehr.

De gros progrès pour toutes les équipesLes effets de l’augmentation du volume d’entraînement et de la conjugaison des forces dans tous les domaines n’ont pas tardé. Dès la première année, toutes les pai-res ont réalisé une progression remarquable, même si la saison 2009 était déjà entamée à l’ouverture du centre. Le seul fait que les joueuses et les joueurs aient pu investir toute leur énergie dans le beach a porté des fruits très prometteurs.Le classement annuel suisse 2009 met bien en lumière la domination de l’équipe na-tionale SEAT. Avec les équipes nationales olympiques – qui jouent surtout au niveau international – les joueuses et les joueurs du CNE survolent les débats nationaux et occupent les premiers rangs en tir groupé.

Seule la paire féminine Grossen/Kayser est parvenue à s’immiscer dans la phalange des équipes nationales SEAT. Cela, toutefois, s’explique simplement: Grossen/Kayser s’en-traînent souvent avec les filles du CNE et leur volume d’entraînement est comparable.

Stabilité, flexibilité et synergiesLes progrès les plus marqués ont été réalisés par les équipes formées avant 2009. Forrer/Schmocker ont par exemple enfin trouvé la stabilité nécessaire pour se profiler sur le Swatch FIVB World Tour. Outre la quali-

fication régulière dans le tableau principal, la paire a brillé «à domicile» sur le sable de Gstaad, où elle a pu fêter son premier top-10 sur le circuit mondial. Mais l’exploit a été réalisé par l’équipe nationale olympique Kuhn/Zumkehr, qui est totalement intégrée à la structure du CNE. Pour leur première saison commune, elles ont fait sensation en remportant le premier succès féminin de l’histoire suisse du beach sur le World Tour à Sanya (Chine). Le travail en commun avec tous les joueurs et les joueuses des équipes nationales SEAT

Centre national d’entraînement beach: un premier bilan

Une année s’est écoulée depuis l’arrivée des premiers athlètes au Centre national d’entraînement (CNE) de beach à Berne. A en juger par le bond en avant réalisé par tous les athlètes engagés, le bilan est excellent.

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Isabelle Forrer (à dr.) et Sarah Schmocker on réussi un grand coup à Gstaad.

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et des équipes nationales olympiques – à l’exception de la paire Heyer/Heuscher, qui s’entraîne principalement dans la région de Zurich – présente encore d’autres avantages. Les athlètes se connaissent mieux les uns les autres, vu que les échanges au sein des équipes permettent de mieux apprendre à connaître le mode de jeu des partenaires. Il en résulte une grande flexibilité dans la com-position des équipes. Ainsi, Isabelle Forrer a disputé le tournoi CEV de Gran Canaria aux côtés de Simone Kuhn, parce que Nadime Zumkehr, partenaire usuelle de Simone, a dû faire l’impasse pour cause de blessure.

Le retour de Bella sur le World TourToutefois, le changement le plus spectacu-laire a touché les équipes masculines. Après la séparation de la paire olympique Laciga/Schnider avant la mi-saison et l’abandon

de l’élite pour raisons de santé par David Wenger, partenaire de Philip Gabathuler, la constellation a été bouleversée à la pointe du beach suisse. Grâce aux nombreux en-traînements partagés au CNE, les deux paires nouvellement formées Laciga/Bellaguarda et Gabathuler/Schnider ont très rapidement trouvé leurs marques.

Une mention particulière revient à Jeffer-son Bellaguarda. Le natif du Brésil avait déjà disputé de nombreux tournois sur le Swatch FIVB World Tour entre 2000 et 2003 et comp-tait alors parmi les espoirs «auriverde». Après son mariage avec une Suissesse et son dé-ménagement dans notre pays, il n’était plus habilité à jouer sur la scène internationale et avait déjà enterré son rêve de gloire sur le sable. La proposition de Stefan Kobel, men-tor du CNE, de tenter un retour au sein d’une

équipe nationale SEAT est comme tombée du ciel. Désormais titulaire du passeport à croix blanche, Bellaguarda, aux anges, a franchi le pas et s’est relancé sur la scène professionnelle – avec les résultats que l’on sait. Aux côtés de Martin Laciga, il a réinté-gré le World Tour et y a brillé comme s’il ne l’avait jamais quitté. Laciga/Bellaguarda ont terminé la saison 2009 au 12e rang mondial, cumulant presque exclusivement les classe-ments dans le top-10. Grâce au CNE, Bella peut aujourd’hui rêver de Londres 2012!

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Chaises musicales gagnantes autour de Martin Laciga: Jefferson Bellaguarda (à g.) signe un retour tonitruant sur la scène mondiale, Jan Schnider (en haut) a aussi vite trouvé chaussure à son pied grâce au CNE.

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Viviane Zogg

Une année s’est écoulée depuis que les premiers athlètes ont commencé l’entraî-nement au Centre national d’entraînement beach (CNE) dans le quartier de Weissenbühl à Berne. Les premiers succès de l’équipe nationale SEAT ne se sont pas fait attendre (v. p. 30–31). Mais comme «qui n’avance pas recule», Swiss Volley développe constam-ment son offre autour du CNE. Au-delà de l’amélioration de l’infrastructure, les efforts visent avant tout le cadre et les entraîneurs.

Une salle de beach pour s’entraîner toute l’annéeOn trouve certes des salles de beach ailleurs en Suisse. Mais l’ouverture, en décembre 2009, d’une halle au Centre national d’en-traînement à Berne permet à l’équipe natio-nale SEAT de s’épargner des trajets pouvant aller jusqu’à deux heures. L’époque est révo-lue où il fallait investir un temps dispropor-tionné pour bénéficier des rares possibilités d’entraînement indoor en Suisse. Le temps

gagné est aujourd’hui tout bonus pour l’entraînement et la récupération. Ainsi, les athlètes peuvent s’entraîner avec la même intensité tout au long de l’année. «Après une année entière d’entraînement sur sa-ble à raison de 10 à 15 heures par semaine et une augmentation de l’entraînement de force, on constate un bond en avant chez les hommes», observe Stefan Kobel, entraîneur hommes et co-initiateur du CNE. «Cepen-dant, il faudra attendre les premiers tour-nois internationaux pour mesurer vraiment l’apport de l’entraînement ininterrompu sur sable au CNE.»Si la salle de beach devisée à 800 000 francs a pu être construite, c’est grâce au généreux engagement d’investisseurs privés et aux aides financières versées par les pouvoirs publics. Swiss Volley exprime sa gratitude pour cet investissement réalisé par le Beach Center de Berne sous la houlette de son pré-sident Niklaus Balzli et apporte son soutien en concluant un contrat d’utilisation sur cinq ans. Swiss Volley se profile ainsi comme le principal client et partenaire du «Beach-center Bern».

Nouveau: équipe nationale SEAT de la relèveGrâce au généreux soutien du sponsor principal SEAT, qui développe une fois en-core son engagement pour la promotion du beach volleyball suisse, la structure des cadres a une nouvelle fois pu être élargie. Aux athlètes des équipes nationales olym-piques et des équipes nationales SEAT, vien-nent s’ajouter les joueuses et les joueurs des équipes nationales SEAT de la relève nouvel-

CNE 2010: plus et mieux

Dès sa première année d’activité, le Centre national d’entraînement beach (CNE) a déjà instillé un sérieux professionnalisme parmi les meilleures équipes de beach du pays. Grâce à une intense coopération avec SEAT ainsi que d’autres partenaires et sponsors, il est même possible aujourd’hui de développer l’offre.

Remerciements aux partenaires et sponsors

Sponsor titreSEAT, fidèle partenaire de Swiss Volley, est particuliè-rement bien adapté au volleyball avec sa marque spor-

tive et dynamique. SEAT ne se contente pas de soutenir les athlètes des équipes nationales SEAT, mais encore les équipes nationales olympiques Heyer/Heuscher, Laciga/Bellaguarda et Kuhn/Zumkehr. www.seat.ch

PartenaireSwiss Olympic veut à l’avenir soutenir davantage la «catégorie de transition». Raison pour laquelle le projet

de CNE a été très bien accueilli par l’organisation faîtière. Sans son soutien, le centre ne serait pas réalité.

SupplierAsics est non seulement sponsor principal de l’équipe olympique Heyer/Heuscher, mais encore équipementier de l’équipe nationale SEAT. La clinique Schulthess soutient le CNE pour le volet médical. En beach professionnel, où l’on s’entraîne jus-

qu’à 25 heures par semaine, un encadrement physiothérapeutique est indispen-sable. Enfin, City-Fit est le partenaire fitness du CNE.

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lement créées, élargissant le cadre à la classe d’âge des 19 à 23 ans. Ces nouvelles équipes seront bien loties, puisqu’elles seront prises en charge par Markus Egger (femmes) et Marc Gerson (hommes), deux personnalités dont les compétences et le bagage n’ont plus à être démontrés.

L’équipe nationale SEAT de la relève se concentrera avant tout sur les circuits suis-ses, avec pour objectif de prendre pied sur le Coop Beach Tour. Pour les jeunes, les critères sont les mêmes que pour le cadre national SEAT et les équipes nationales olympiques. «On ne peut plus prendre les choses à la lé-

gère à ce niveau. Il faut être capable de payer de sa personne et de renoncer à beaucoup de choses», précise, Philippe Saxer, chef Sport à Swiss Volley. «Car au top-niveau, même le sport «fun» qu’est le beach volleyball exige de travailler dur.»

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L’équipe nationale SEAT

Cadre national SEATJan Schnider, Muriel Grässli, Joana Heidrich, Jonas Weingart, Tanja Goricanec, Isabelle Forrer, Marlen Brunner, Roman Sutter,

Mats Kovatsch, Sarah Meyer-Schmocker, Andy Sutter, Philip Gabathuler, Jonas Kissling, Sébastian Chevallier (de g. à dr.)

Staff

Stefan Kobel Sebastian Beck Bruno Knutti Marc Gerson Markus Egger (hommes) (femmes) (condition) (Relève) (Relève)

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Zurich, RailCity29 avril – 2 mai 2010

Bâle, Barfüsserplatz15 – 18 mai 2010

Locarno, Largo Zorzi3 – 6 juin 2010

Genève, Rotonde du Mont-Blanc24 – 27 juin 2010

Zoug, Vorstadtquai15 – 18 juillet 2010

Winterthour, Neumarkt22 – 25 juillet 2010

Berne, Place fédérale1 – 3 septembre 2010

Championnat suisse

Sponsor titre Sponsors / Partenaires il quotidiano per tutti

Organisateurs

Entrée gratuite www.coopbeachtour.ch

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Comme le circuit européen pourrait ne pas se disputer cette année (à l’exception du CHE), le Coop Beach Tour prend une impor-tance particulière. Une organisation parfaite combinée avec des lieux exclusifs, comme la Place fédérale à Berne, la gare principale à Zurich ou la Barfüsserplatz à Bâle, ainsi que des activités annexes attractives – voilà de quoi attirer les stars. «Nous voulons participer à six ou sept tour-nois», déclare Sascha Heyer. «Le Coop Beach Tour est très important pour nous. C’est es-sentiel que nous ayons cette plate-forme en Suisse.» Ce circuit contribue notamment à ce que lui et Patrick Heuscher, son partenaire, soient à la hauteur sur la scène internatio-nale. «Et participer au plus grand nombre possible de tournois est pour nous une belle manière de dire merci.»Sur le Coop Beach Tour, les étoiles mon-tantes peuvent se mesurer avec les noms établis. C’est l’occasion pour les meilleurs duos de Suisse, comme Sascha Heyer/Patrick Heuscher, Martin Laciga/Jefferson Bellaguar-da ou, côté féminin, Simone Kuhn/Nadine Zumkehr, de jouer devant leur public. Cette année, ils croiseront un plus grand nombre de stars internationales, à commencer par les équipes brésiliennes. Le circuit bénéficie du fait que 2010 est une année sans Jeux olympiques ni championnat du monde.«Les équipes sont en phase de préparation pour les Jeux de 2012 et sont très intéres-sées par des tournois comme les nôtres», précise Christian Wandeler, directeur du

Coop Beach Tour. Chaque tournoi peut ac-cueillir 20 équipes, 8 chez les dames et 12 chez les messieurs, cela avec des jolis gains en espèces. La dotation est de 8000 francs par événement pour les femmes et pour les hommes, et même 16 000 à l’occasion du championnat suisse à Berne, point d’orgue de la saison. La dotation totale du Coop Beach Tour 2010 représente la coquette somme de 128 000 francs. Des nouveautés attendent aussi les fans hors des terrains: à partir de cette saison, les compétitions peuvent être suivies non seulement en live sur place, mais encore à

la TV à la maison. Mercredi soir, la Télévision sportive suisse se consacre au Coop Beach Tour. Au programme: interviews et reporta-ges de fond et en coulisses, stars et talents de demain, matches et émotions. Le grand rendez-vous hebdomadaire de tous les fans du sport cool sur le sable chaud.Près du central, le service propose comme d’habitude saucisses à rôtir, bière et autres boissons, ainsi qu’une tombola avec des prix attrayants. Divers plats de pâtes sont propo-sés en nouveauté pour les gourmets. Et pour que les batteries soient bien chargées, côté joueurs comme côté spectateurs.

Une plate-forme pour les stars et les étoiles de demainLe Coop Beach Tour 2010 est un morceau de choix au menu des cracks du beach suisse. Et des pointures inter-nationales seront de la partie sur un circuit qui promet quelques nouveautés.

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Les temps forts du CBT tous les mercredis sur la TSS

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GSTAAD, EISBAHNAREAL

5.7.-11.7. 2010MEN AND WOMEN COMPETITIONwww.beachworldtour.ch

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En cette année 2010, toutes les grandes équipes internationales croiseront le fer à Gstaad. Parmi les absents de marque, men-tionnons Kerry Walsh, qui attend un deuxiè-me enfant en mai, et la paire allemande Pohl/Rau, qui a annoncé sa retraite. Sur le sable, ce seront les visages connus du Brésil, de Chine et des Etats-Unis qui se dispute-ront la victoire. Sans oublier les duos suis-ses, qui voudront briller devant leur public. Ils comptent sur vous et sur la mer de dra-peaux rouges pour donner le meilleur d’eux-mêmes. Réservez vos billets sans tarder sur www.ticketcorner.ch.

Ambiance de feu dans les tribunes…Les fans du Center Court peuvent se réjouir: les Alphabeter de Klagenfurt sont de re-tour dans le «GSTAADION» avec leurs lettres

géantes en styropor. Ces acrobates ravissent spectateurs et joueurs avec leurs chorégra-phies alphabétiques enjouées. «That’s the way we like it!». La relève de Mus Muscu-lus vivra son baptême du feu. Le petit junior s’est parfaitement acquitté de sa tâche à la PAX VolleyCup Finale à Berne. Mais dans son stade et sur sable, il devra encore faire ses preuves aux côtés de son grand frère.

...et au Funky TownGstaad réalise tous les vœux, sur le terrain comme en dehors. Jamorg GmbH, organisa-teur des side events, a convoqué quelques grands noms de la scène musicale suisse: Marc Sway, Delilahs, Span et les Powertones se produiront dans la tente Menuhin. Tandis que le Funky Town et ses DJ vous attendent tous les soirs dans une ambiance d’enfer.

Au cœur de l’événement en qualité de bénévolePour assurer la réussite de l’événement, les organisateurs recherchent des gens prêts à s’investir. Comme chaque année, tous les bénévoles sont nourris et logés gratuite-ment et reçoivent la tenue officielle, ainsi qu’une invitation à un week-end exclusif pendant l’hiver 2011, sans oublier la chance de vivre une expérience fascinante dans une atmosphère unique.

Gstaad, rendez-vous de juillet du sable, du soleil et du beach

Les montagnes bernoises accueillent cette année la grand-messe du beach du 5 au 11 juillet, avec la fine fleur des duos internationaux. De retour aussi les Alphabeter, jongleurs de mots et de lettres, et des pointures de la musique suisse pour l’ambiance en soirée.

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Infos sur

www.beachworldtour.ch

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Sable, spectacle, ambiance estivale. La recette du succès du plus vieux tournoi Satellite du monde ne semble pas très compliquée. Mais son ingrédient secret réside peut-être dans la capacité de ses organisateurs à s’adapter à la demande de leur public. A ce titre, ils ont décidé de déplacer le tournoi sur l’un des plus beaux sites lausannois. C’est donc dans le cadre exceptionnel de la Place de la Navigation à Ouchy que se déroulera l’édition 2010.

En 2009, le niveau du tournoi avait atteint des sommets avec la victoire de M. Laciga

et J. Bellaguarda. Espérons que ce succès donnera des idées à la relève helvétique et qu’elle assurera à son tour le spectacle.

Park volley pour tous le 17 juilletLa relève? C’est peut-être également sur la pelouse du park volley qu’il est possible de la trouver. Cette année, le tournoi populaire prend une nouvelle dimension en se déplaçant à la piscine de Bellerive. Il poursuit ainsi son évolution dans l’idée de s’inscrire parmi les événements incontournables du volleyball en Suisse.

Ambiance et spectacle garantis dans un cadre exceptionnelCEV Satellite Lausanne, 15–18 juillet 2010

L’année passée, le tournoi CEV Satellite de Vaduz soufflait déjà ses 5 bougies. L’idée d’organiser un tournoi de beach au Liechtenstein est née dans le cerveau des frères Philippe et Patrick Schürmann. Aujourd’hui, le succès ne se dément pas au cœur de la ville de Vaduz, avec à cha-que fois des joueurs de premier ordre et un programme cadre finement ciselé.

La place de la mairie de Vaduz accueille de-puis 5 ans des duos de haut niveau, comme Heuscher/Kobel, vainqueurs lors de leur tournée d’adieu en 2006, ou Heyer/Heuscher, gagnants l’année suivante. Outre un tournoi des plus intéressants disputé sur un central tapissé de 200 tonnes de sable et comptant 800 places assises, le CO de 10 personnes,

épaulé par une escouade de bénévoles, propose aussi chaque année un cours d’ar-bitres internationaux, dont les participants reçoivent leur distinction à la fin du tour-

noi. Grâce à la bonne résonance des années précédentes, rien n’entrave la tenue de la 6e édition du tournoi en août prochain.

Châteaux de sable à VaduzCEV Satellite Vaduz, 4–8 août 2010

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Le Coop Junior Beach Tour surfe sur la va-gue du succès depuis une décennie. Voici exactement 10 ans, Swiss Volley lançait le circuit, avec pour objectif de permettre au plus grand nombre de jeunes de pratiquer le beach volleyball en compétition. Une fois de plus, Swiss Volley a fait œuvre de pion-nier sur le front du beach volleyball, vu qu’aujourd’hui encore, la Suisse est le seul pays européen qui propose un circuit juniors d’envergure nationale sur le sable. Modeste au départ – avec 26 cups et 6 masters pour la première édition – l’événement a pris de l’ampleur au fil des années. Aujourd’hui, le

Coop Junior Beach Tour fédère environ dix fois plus de tournois, préparés et mis sur pied avec un grand professionnalisme par les organisateurs locaux. La participation a bien entendu aussi suivi la courbe à la hausse, avec un nombre croissant de filles et de garçons qui veulent marcher dans les pas de leurs illustres prédécesseurs. Nadine Zumkehr, Muriel Grässli, Jonas Weingart ou encore Sébastien Chevallier sont autant d’exemples qui ont débuté sur le Coop Junior Beach Tour, s’en servant comme tremplin vers une carrière professionnelle sur le Swatch FIVB World Tour.

10 ans de Coop Junior Beach Tour

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IVB

Formule gagnanteEn cette dixième saison, le Coop Junior Beach Tour reprend la formule gagnante des cups et des masters, avec en point d’orgue le championnat suisse dans les catégories M21, M18 et M15. Cette année, 214 cups et 17 masters sont inscrits au programme. Pour participer au Coop Junior Beach Tour, il faut être titulaire d’une licence beach 2010, qui doit être commandée sur le site de Swiss Volley. L’inscription aux différents tournois se fait également en ligne auprès de Swiss Volley. Les cups sont des tournois ouverts à toutes les joueuses et tous les joueurs de la relève. Ils sont organisés dans une piscine publi-que ou un complexe scolaire. Les tournois de la catégorie supérieure (masters) se dé-roulent dans des lieux en vue, comme un centre-ville ou un centre commercial. Aux sites «traditionnels» que sont Morat, Sursee, Neuchâtel et Laufon, s’ajoutent cette année Loèche-les-Bains, Lausanne et Bellinzone pour l’organisation des masters. La qualifi-cation pour les masters se fait sur la base des points accumulés dans les cups et/ou les circuits régionaux. Point d’orgue du Coop Junior Beach Tour, le championnat suisse réunira les meilleures paires de la saison et désignera les cham-pions nationaux dans les trois catégories prévues. Einsiedeln recevra cette année les joutes, qui s’étaleront sur trois jours, du 27 au 29 août.

Sponsor en titre Sponsor principal Sponsor partenaire

Nadine Zumkehr: du Coop Junior Beach Tour (avec Deborah Andres) au statut professionnel.

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En volleball comme dans d’autres disciplines, il faut disposer d’un bon équipement pour profiter pleinement du jeu. En collaboration avec Max Meier Volleyball Mana-gement, Swiss Volley offre aux clubs 112 filets officiels de haute qualité au prix sans concurrence de 112 francs (port inclus)!

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Les brèves

Workshop de speaker à la finale de la coupeLes 18 participants à l’atelier de speaker proposé par Swiss Volley n’étaient pas à la Pax VolleyCup Finale uniquement pour le plaisir. Ils sont aussi venus pour profiter de l’énorme expérience de Sven Rautenberg, qui est sans conteste le numéro un des speakers indoor en Allemagne. Pendant les quelque six heures d’atelier, Sven a passé systématiquement en revue les aspects essentiels pour un speaker. A côté des trucs et astuces techniques, il a notamment aussi parlé de la personnalité du speaker, des relations avec les arbitres, du choix de la musique et du cadre réglementaire. Le tout avec des exercices et des exem-ples pratiques en live pendant la finale féminine. Bilan de Peter Aebli (pré-sident du VBC Glaronia) au terme d’une journée réussie sur toute la ligne: «Le workshop a été une réussite totale. C’est un pas important pour relever le niveau des speakers indoor en Suisse, mais aussi pour favoriser la prise de conscience de l’importance de la fonction. Sven nous a montré ce que doit être le speaker parfait.»

Portrait de club dans l’hebdomadaire «SportWoche» à gagner

(N.d.l.r.: le magazine SportWoche est publié uniquement en allemand, raison pour laquelle l’offre de l’hebdomadaire est présentée ici en langue allemande.) Die SportWoche und die Schweizer Sportvereine gehen gemeinsame Wege – zum Wohle des Schweizer Sports! Pro SportWoche-Jahresabo, das ein Verein generiert, fliessen 15 Franken in die Nachwuchsabteilung des

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Une escorte «cool and clean» accompagne les joueurs sur le terrain

La saison passée, «cool and clean» a introduit une nouveauté dans le volleyball indoor avec le soutien de Swiss Volley. Lors des matches de championnat et de coupe, les joueurs des deux équipes ont fait leur entrée sur le terrain accompagnés par des jeunes du club recevant, pour promouvoir un sport propre et fair-play.En collaboration avec le club recevant, «cool and clean», le programme de prévention de Swiss Olym-pic, a convoqué pour chaque rencontre plus de 20 filles et garçons du lieu. Ces jeunes, vêtus du T-Shirt vert pomme «cool and clean», ont accompagné leurs idoles à leur entrée sur le terrain, et y sont restés jusqu’au coup d’envoi. Cette initiative a été accom-pagnée de mesures complémentaires visant à rendre les interdictions de fumer plus efficaces et à favori-ser la protection de la jeunesse.Vu les nombreux échos positifs, Swiss Volley pré-voit de reconduire la formule pour le championnat 2010/2011. www.coolandclean.ch

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Candidature déposée pour le CHE 2013Associée à la Fédération allemande de volleyball (DVV), Swiss Volley se porte candidate à l’organisation du CHE femmes 2013. Les deux fédérations ont re-mis un dossier commun à la Confédération européenne de volleyball (CEV) le 31 mars. Peu après l’échéance du délai, la CEV a fait savoir que la candida-ture germano-suisse était pour l’heure la seule en sa possession, ce qui accroît considérablement nos chances.Le lieu retenu par Swiss Volley pour les compétitions en Suisse est Zurich, aux côtés des villes allemandes de Dresde, Schwerin et Stuttgart ou Halle (West-phalie). En qualité de pays organisateur, l’équipe nationale suisse serait quali-fiée automatiquement pour le CHE 2013. Ce serait la troisième participation à un CHE pendant les 52 ans d’histoire de Swiss Volley, après 1967 en Turquie et 1971 en Italie. A cette époque, il n’y avait pas de qualifications.Entre mai et octobre 2010, les dossiers de candidature seront soumis à une éva-luation minutieuse. La décision de l’attribution du CHE 2013 tombera à l’occasion de la 31e assemblée plénière de la CEV, qui se tiendra en octobre 2010 à Ljubljana

(Slovénie).

Christoph Stern et Christian Bigler, respectivement président et directeur de Swiss Volley, avec le dossier CHE 2013.

Photo: Swiss Volley

Modification des catégories d’âge pour la relèveLe comité central a adopté les modifications des catégories d’âge proposées par les commis-sions de la relève et des entraîneurs. Ces chan-gements entreront en vigueur pour la saison 2011–2012. Pour les juniors des classes d’âge supérieur, la saison prochaine servira déjà de transition. Ils seront alignés dans une «Interligue M22», dans laquelle les joueuses et les joueurs de 1990 auront encore le droit de jouer. Cette modification permettra d’éviter pour eux une année d’interruption entre les ca-tégories M21 et M23.www.volleyball.ch > Statuts/Règlements > Indoor

Photo: Olivier Zeller

Changement d’adresseLes changements d’adresse peuvent étre faits en tout temps par le responsable des licences de ton club.Si tu as changé d’adresse ou si tu reçois le magazine dans la mauvaise langue, adresse-toi directement au responsable du club.

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Heidi Ulrich

Petite, blonde, 20 ans et 165 cm, Marlen Brunner est plutôt discrète comme vol-leyeuse. La jeune citoyenne de Kloten mise aujourd’hui tout sur le beach et veut percer au niveau professionnel. Devenir pro, un rêve partagé par bien des jeunes sportifs. Mais les conditions ne sont pas toujours aussi bonnes que pour Marlen. Chez les Brunner, le sport est omniprésent. Les deux grands frères, Damien et Adrian, se distin-guent en LNA de hockey, dans les rangs de Zoug et d’Ambri, tandis que Kurt, le père, officie notamment en tant qu’entraîneur de beach pour Swiss Volley. En coulisses, la maman Karin veille à ce que ses sportifs aient le soutien logistique nécessaire. C’est Kurt Brunner qui a amené sa fille au volleyball. Après quelques saisons de suc-cès dans le club local du VBC Züri Unter-land, où Marlen jouait à l’aile, la demande de Voléro Zurich – «le grand club interna-tional de LNA», comme elle le dit avec des étoiles dans les yeux – est arrivée en 2008. «Au début, je n’ai joué que sporadiquement. Mais j’ai assez vite eu ma place de titulaire comme attaquante à l’aile». Pas évident, si l’on songe que Marlen est plutôt petite

pour une volleyeuse de pointe. «Disputer ma place face aux grandes ne m’a jamais posé de problème. J’ai environ 80 cm de dé-tente et, grâce à un entraînement poussé, je m’améliore encore année après année», lâche la jeune femme en riant. Elle a quitté la LNA après un an, bien que Voléro eût aimé garder cette volleyeuse ambitieuse. Mais elle avait déjà pris sa décision depuis longtemps: ce sera le beach volleyball.

Tout miser sur la carte beach«Sur le sable, je peux toucher le ballon et influer sur le cours du jeu à chaque action. C’est pour ça que j’ai choisi le beach tout naturellement». Après plusieurs titres na-tionaux et participations au CHE et au CHM en catégorie juniors, la jeune femme fait son entrée «chez les grandes». Maintenant qu’elle a achevé son apprentissage de déco-ratrice, le temps est venu de tout miser sur le sport. «Je n’ai pas cherché d’emploi après ma formation». Une décision qui, au-delà d’un courage certain, exige de l’endurance, de la volonté et de la combativité. Autant de qualités qu’elle possède com-plètement, comme elle l’a prouvé après les

difficultés de la saison passée. A l’été 2009, la pression scolaire liée aux examens de fin d’apprentissage a pesé lourd sur ses épaules et, parallèlement, elle a disputé beaucoup de tournois avec sa partenaire Joana Hei-drich. La saison a laissé des traces et a incité Marlen à faire un break à la fin de l’été. «Deux mois à Singapour sans volleyball, ça a fait du bien. A mon retour, tout était clair: je savais que j’aillais tout donner pour le beach volley», se souvient la jolie blonde, rayonnante.

Nouveau départ à BernePour se lancer, il fallait encore procéder à quelques ajustements. Jusque-là, elle s’en-traînait avec son père, qui passe maintenant le témoin à Markus Egger. Un passage pas si évident pour Kurt Brunner: «J’ai toujours accompagné ma fille depuis qu’elle est pe-tite. Maintenant, elle suit sa propre voie et je suis très fier d’elle.» Depuis la mi-novembre, Marlen s’entraîne au Centre national d’en-traînement (CNE) à Berne. Pour la première fois dans sa carrière, elle a renoncé à la sai-son en salle pour mieux se concentrer sur le sable. «On s’entraîne environ 25 heures

Petite taille, grands objectifs

Il y a en Suisse peu de familles où tout roule aussi impeccable-ment que chez les Brunner et qui ont autant de succès en sport. Marlen, la benjamine, mise tout sur la carte beach volley, et sur son propre label de mode!

Les stars de demain – Marlen Brunner

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par semaine. Mon corps réclame beaucoup plus de sommeil qu’avant», explique la jeune femme. Elle est donc contente d’être héber-gée par Dinah et Steff Kobel et de ne pas devoir faire les trajets entre Kloten et Berne. «En contrepartie, j’aide Dinah au ménage pour les trois enfants.»

Son propre label de modeLa jeune beacheuse cartonne aussi sur le plan professionnel. Avec sa copine Michèle Wüthrich, Marlen a fondé la société «my-tube» comme travail de fin d’apprentissage. Les deux compères vendent des monopièces sexys et sans couture latérale pour femmes

et pour hommes. «Notre but est de pouvoir ouvrir un chouette petit magasin. Malheu-reusement, en ce moment, le temps nous manque pour nous en occuper. Mais ma maman est la meilleure. Elle fait presque tout dans la petite entreprise et coud les habits elle-même.»Pour Marlen et Joana, la première saison professionnelle a commencé fin avril dans le cadre du Coop Beach Tour, sous les verrières de la gare de Zurich. Mais le grand rêve des deux jeunes talents et de pouvoir porter les couleurs suisses aux JO. Les grandes figures en forme d’exemple ne manquent pas: «Sur le plan du jeu et de la technique, mon modè-

Polyvalente: Marlen Brunner pose pour sa ligne de vêtements et en impose sur le sable.

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le est la Brésilienne Shelda», précise Marlen, et d’ajouter: «Petite, mais attention!»

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Chapeau! Travailleurs de l’ombre sous les feux de la rampe

Sue Moser et Christoph «Stöffel» Markwalder, les «parents» du VB Therwil

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Melanie Gamma

«Après 15 ans dans les comités ou sur le banc de l’entraîneur, le temps serait venu d’une relève de la garde», lâche Christoph Markwalder dans un rire. «Mais chez nous, il se trouve que la question d’un retrait n’a jamais été d’actualité.» Par ce «nous», en-tendez Markwalder lui-même, que tout le monde ici appelle «Stöffel», et sa femme Sue Moser. Il est arrivé au VB Therwil en 1972, lorsque les volleyeurs étaient encore ratta-chés à la SFG. Elle, a commencé en juniors à Therwil Volleyball, en 1979. Depuis, près de

40 ans ont passé, au cours desquels Sue et Stöffel sont pour ainsi dire devenus les pa-rents du VB Therwil.

Après avoir été d’importants soutiens des équipes de 1L et de LNB, ils ont abandonné leur carrière active pour devenir entraî-neurs. Avec succès. Depuis son premier job en 1977, pas une saison ou presque n’est passée sans que Stöffel ne remporte un titre régional avec ses jeunes. Dernier haut fait en date, les filles ont remporté le titre national

M21 en avril, avec Sue et Stöffel comme en-traîneur et coach.

Un beau succès. Mais les médailles ne sont pas tout pour les deux Bâlois. Même s’ils sont fiers lorsqu’ils voient évoluer en LNA des filles qui étaient sous leur houlette en juniors. «Nous voulons montrer que per-formance et engagement social ne s’ex-cluent pas l’un l’autre», explique Sue. Avec Stöffel, elle pousse certes ses joueuses, mais mise aussi beaucoup sur la camaraderie et montre toujours le bon exemple. Stöffel: «Ça commence déjà avec le rangement du filet». Le tandem apprécie par ailleurs l’atmosphère familiale qui règne dans «leur» VB Therwil, où ils officient depuis des lustres comme chef technique et comme adminis-tratrice dans le comité. Au fil de ces années, des amitiés profondes sont nées du volley-ball. «J’ai même plusieurs fois été témoin de mariage pour mes ex-joueuses», sourit Stöffel. Lui et Sue – comment pouvait-il en être autrement? – se sont rencontrés au volleyball, elle joueuse, lui entraîneur. Par la suite, ils passeront jusqu’à 20 heures par semaine en salle, travaillant souvent en tandem.

Idem dans la vie professionnelle, où l’on re-trouve presque toujours la paire: lui, 64 ans, photographe publicitaire, elle, 47 ans, l’as-sistante. On voit aussi souvent Christoph ca-méra au poing aux matches de volleyball. Il occupe par ailleurs plusieurs fonctions dans l’association régionale bâloise à différents niveaux. Avec pareil engagement, on com-prendra aisément que Stöffel ait été récom-pensé par le prix Swiss Volley de promotion de la relève 2010 (v. p. 11).

Christoph «Stöffel» Markwalder et Sue Moser: 40 ans de complicité sur le terrain et en dehors.

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Promesses de médailles?Retour sur le CHE de beach

à Berlin

NewstickerL’équipe nationale féminine M19

se rend en Ukraine pour le

troisième et dernier tour

qualificatif au CHE.

Les deux premières du groupe de

quatre équipes sont qualifiées

pour le tour final en Serbie.

Fin juin, Batou (Chine) accueille les CHM de volleyball en sport scolaire. La Suisse est représentée par les filles des Volley Rookies Bienne (centre d’entraînement régional) et les garçons de la classe sportive de Gerlafingen. L’ancien entraîneur national femmes Chuanlun Liu accompagne les équipes en qualité de chef de délégation.

Les incorruptibles2e volet de la série

sur les arbitres

Dernière ligne droiteLes fitness stars

achèvent leur programme

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Impressum Swiss Volley Magazine • Organe officiel de Swiss Volley

Tirage: allemand 23 000 exemplaires, français 7450 exemplaires • Editeur/Rédaction/Annonces: Swiss Volley, Zieglerstrasse 29, CP 318,

3000 Berne 14, Téléphone 031 387 37 57, Téléfax 031 387 37 58, E-Mail: [email protected] • Changement d’adresse: merci de vous

adresser au responsable des licences de votre club • Rédacteur en chef: Markus Foerster • Rédaction: Thomas Ammann, Andreas

Eisenring, Melanie Gamma, Heidi Ulrich, Viviane Zogg • Traduction: Renaud Moeschler • Imprimerie: Fischer AG für Data und Print,

Swiss Volley, Bahnhofplatz 1, 3110 Münsingen, Téléphone 031 720 51 11, Téléfax 031 720 52 32 • Prochaine édition no 3/2010: 28 sep-

tembre 2010 • Clôture de la rédaction no 3/2010: 2 août 2010

Dans la prochaine édition

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