synthèse histoire yantes - servais

En remerciant son auteur, Coralie Muylaert, 2011-2012. Téléchargez et uploadez vos synthèses gratuitement sur :www.docnotes.info

Histoire - ECGE

Chapitre 1 : La grande transition

I. Des transitions et des révolutions démographiques

Démographie= étude des populations. En terme économique, la population est l’expression de la demande et la ressource humaine qui permet de répondre à cette demande.

On s’est rendu compte de l’évolution de la population grâce aux taux de natalité, taux de fécondité, taux de nuptialité (mariage), taux de mortalité, taux de divorces.

On doit identifier le point de départ :

Le régime démographique traditionnel

Le régime démographique traditionnel est signifié par trois choses :

1. Un régime démographique naturel = pas (ou marginale) d’intervention de l’homme sur la démographie) et ce, pour des raisons techniques, scientifiques et idéologiques.

2. Des taux de mortalités et de natalités très élevés

Taux de mortalité : 40 / 1000 et peut aller plus haut (grande pointe, ex : grande épidémie : La Peste).

Taux de natalité : 35 à 40 /1000.

L’écart entre ces deux taux est minime. C’est le signe d’une fragilité démographique.

3. Un climat « instable » caractérisé par :

Des difficultés d’approvisionnement en production alimentaires : famines (causées par le climat et l’inexistence du commerce international) ou diversité insuffisante en production alimentaire, malnutrition parce que les performances agricoles sont médiocres.

Conséquences démographiques : les plus faibles meurent et les autres sont fragilisés.

Epidémies : 1348-1352 : 1/3 de la pop meure, 2 siècles pour que l’UE se remette.

Guerres (ni de masse ni guerilla) : elles sont peu professionnelles et entre les aristocrates, les nobles et les mercenaires. Les armées sont petites et se battent entre elles. Il y a donc peu de dommages collatéraux. Mais indirectement, elle augmente la pression sur le taux de mortalité. Les mercenaires


mal payés se servent dans les réserves des paysans, la vermine qui accompagne les armées est pleine de rat, de puces et transporte donc la peste. Le corps d’arme est donc un vecteur d’épidémies.

La transition démographique et ses effets

1750-1950 : évolutions radicales et qui bouleverse les structures de la démographie. C’est le passage d’une situation caractérisée par des taux de morts et de natalités très élevés à une situation de taux de mortalité et de natalité très bas. L’effet est une extraordinaire augmentation de la population parce qu’il y a un décalage entre la baisse de taux de mortalité (1750) et celle du taux de natalité(1880).

Des étapes de la transition démographique

La révolution de la mortalité

Baisse significative du taux de mortalité (De 35 à <10 pour mille).

Le facteur essentiel de cette baisse est la fin d’une période climatique désastreuse. Les récoltes deviennent donc meilleures grâce à ce nouveau beau temps(1740). Toutes les autres raisons vues ci-dessous ne sont que des facteurs secondaires de cette baise de mortalité.

Expérience pseudo scientifique : on va s’intéresser à la chimie de la décomposition. On constate une odeur nauséabonde. On constate que ce n’est pas le résultat mais l’acteur (odeur) de la décomposition qui entraîne la mort.

Irradiation des mauvaises odeurs + gestion des déchets peu élaborée.

Investissement : Mise en place de système d’égouttage.

But : Séparer la circulation des personnes et la circulation des déchets.

Programme de distribution d’eau potable de bonne qualité Développement de l’hygiène privée avant 1950 (4 maisons sur 10 ne possédaient pas de salle de bain).

Progrès de la médecine (évolution assez tardive) :

Au 19 e Siècle :

- Développement de la science fondamentale

- Développement des outils médical

- Développement des médicaments

- Développement d’intervention chirurgicale

- Lutte contre les infections (impose de se laver les mains)

Amélioration du niveau de vie

- On commence à manger suffisamment

- Qualité de l’alimentation meilleure et diversifier.


- Augmentation de la qualité du niveau de l’existence au foyer, au travail.

• La médecine

Fin XVIII, Début XIX : Développement des sciences (principes de phys. & chimie)

- Dissection

- Chirurgie de guerre (Sous Napoléon) : - Anesthésie (= coma éthylique)

- Mais douleur / Infections

Conséquences :

- Observation du corps malade (1830-40 : stéthoscope, fin XIX : radiologie (Rayon X))

- Amélioration des techniques chirurgicales : moins de douleurs, moins d’infections (éther, morphine), plus de temps pour opérer.

Pasteur : Microbes médicaments (aspirine)

Formation du médecin

• L’hygiène (fin du XVIIIème Siècle)

- Public : - Lutter contre contagions interne (1)

- Lutter contre contagions externes (2)

- Privée : Se laver (XIX mais surtout XXème)

(1) Maladies qui proviennent de l’extérieur passager mis en quarantaine

(2) Situation avant XVIIIème : ordures dans la rue

Situation après : Se débarrasser des odeurs (1760 à Paris : Egouts et nettoyer rues et maisons)

RMQ : l’hygiène : un facteur de soutient (çàd une aide mais n’est pas radicale à la chute de la mortalité).

Après 1740 : - Réchauffement climatique : quantité et qualité des aliments augmente

- Plus de calme militaire (moins de guerre)

- Croissance économique

La révolution de la natalité

Facteurs :

- Contraception (avant : méthodes= abstinence, coït interrompu et abandon d’enfants)

- Déchristianisation (laïcisation)


- Conséquences de l’urbanisation : éloignement du contrôle social rural

- Sciences et techniques (préservatifs, 1958 : pilule)

- Gestion micro : système assumé d’une démographie traditionnelle à celle contrôlée.

C. La révolution du vieillissement

Elle succède à la transition démographique et est visible sur les pyramides des âges. L’augmentation des tranches d’âges des plus de 80 ans à des conséquences majeures dans l’économie. Le taux de mortalité repasse au-dessus du taux de natalité. Sans prendre en compte les phénomènes migratoires, les populations européennes diminuent. Et ce à cause de l’augmentation du nombre de personnes âgées (dû à l’augmentation de l’espérance de vie) et à la diminution du nombre de jeunes. Il y aura donc, à terme, une demande en besoins radicalement différentes de celle d’aujourd’hui. Ce qui change la répartition des priorités et des ressources au sein du pays.

II. Des révolutions économiques

C’est un processus de longue durée qui transforme en profondeur, qui touche à la production, la distribution et la consommation des ressources.

L’occident est la seule région du monde à connaître la révolution industrielle avec un processus de transformation et d’innovation important. Mais cette révolution industrielle n’a pu voir le jour que grâce à la révolution agricole.

Les révolutions agricoles

Elle influence nécessairement l’évolution de l’industrie et elle entraine une diminution de main d’œuvre nécessaire (pour nourrir 10 personnes, il fallait 8 personnes travaillant dans le secteur agricole) et une demande spécifique pour l’industrie.

C’est une conséquence du réchauffement climatique de 1750

C’est une modification des pratiques des grands propriétaires (aristo) agronomes.

Nouvelle manière d’essayer de cerner les processus de fonctionnement agricoles

Mise en œuvre de l’augmentation de la taille des exploitations et de la durée de leurs exploitations (lutte contre les usages communaux, pâturages + glanage).

Mondialisations : concurrence des blés Nord-Américains et viande australienne. On assiste aussi à une adaptation (spécialisations agricoles, agricultures rentables), une modernisation (new engrais, fientes d’oiseau et chimiques) et une mécanisation (moissonneuses batteuses)

La révolution industrielle

Au niveau économique si la révolution agricole est un élément clé, ce qui marque les esprits est la révolution industrielle = Transformation majeure, radicale du processus de révolution des richesses. Rien n’aurait été possible en matière d’industrialisation si l’agriculture n’avait pas été la. Donc ce qui est la base est la performance de l’agriculture. Peut-être les physiocrates (économistes du 18e) avaient raison en disant que la seule richesse est celle de l’agriculture.


Deux ou Trois. La même appellation de révolution est possible que dans un cas : la première (anglaise) sinon soit des adaptations succéquentes et une mutation du processus d’industrialisation.

La première révolution industrielle est la seule vraie révolution. Celle qui se passe en Angleterre entre 1850 et 1830. On va la percevoir par la diffusion des machines dans un certain nombre de secteurs industriels.

On va voir apparaitre d’abord des machines à filer. On va les voir compléter par des machines a tisser. Finalement on va en voir apparaitre pour tous les secteurs de traitement du textile. Remplacement de la main d’œuvre humaine par le mouvement des machines. C’est dans le textile que se manifeste avec une réelle ampleur l’utilisation des machines. Ce n’est pas le seul secteur qui va être affecté. Le secteur textile commence à remplacer le rouet (instrument très simple). C’est un instrument qu’on utilise a ses moments perdus et qui ne peut être utilise par une seule personne et qui a une productivité limité. Pourquoi vat-il être remplace ? Pourquoi vas-ton commencer a utiliser des machines à tisser ? Il y a la une question qui n’est plus la révolution en terme technologique mais pourquoi cette révolution industrielle.

A partir du moment où on a des machines qui sont de plus en plus lourdes, il va être intéressant de remplacer les hommes qui les font fonctionner par des machines énergie.

Pourquoi cela a commence, c’est propage en Europe? On a cherche de multiples explications.

18e :

l’Angleterre connait d’abord un élément important qui est une croissance de la population. Elle est significative car la population va doubler. Elle passe de 3 à 6 millions d’habitants. Cela vient de ce que l’agriculture anglaise connait une amélioration sensible. Amélioration de la disponibilité des subsistances,… qu’est ce qu’elle signifie d’un point de vue économique ? il faut nourrir, habiller, loger ce surplus d’homme DC augmentation des besoins. On est la dans l’analyse des facteurs de la demande.

Une augmentation des besoins ce n’est pas une augmentation de la demande. Pour qu’un besoin devienne une demande il faut avoir les moyens de payer. Demande = besoin qui est solvable. Il faut que cette augmentation des besoins puisse se transformer en demande. L’Angleterre est un pays sensiblement plus riche que les pays du continent. C’est un niveau économique supérieur à celui du continent.

Cette population en croissance va petit à petit entamer un mouvement qui est un mouvement de transfert des campagnes vers les villes. En 1800 il y a déjà 20% de citadins en Angleterre et sur le continent que 9%. Donc les gens qui habitent dans les villes ne peuvent pas pratiquer l’autosubsistance. Pas question dans les villes. Pour s’approvisionner, ils doivent acheter sur le marché. C’est donc une économie plus monétarisé, de marché et non plu une économie de subsistance.

Niveau de vie

Implication sur le marché


En termes de demande c’est assez intéressant. Il y a une demande externe important. Ils sont en train de se constituer un empire (inde, am nord) et la ils peuvent écouler des produits nombreux. Ces produits il faut bien les produire. Et permet d’avoir des fonds importants donc accroit le niveau de vie. A un moment donné les entreprises sont mises sous pression.

Autre caractéristique de l’Angleterre : le marché. Pourquoi il est important ? car c’est l’endroit ou se rencontrent l’offre et la demande. Qu’est ce qu’il en est en Angleterre ? ce sont des conditions bien meilleures que sur le continent. Le marché physique est relativement efficace en termes de circulation. Il y a un excellent niveau de voies navigables. Permet d’atteindre des endroits très reculés. Et ils vont produire un moyen de circulation très efficace : macadam.

// En France les grands chemins royaux sont utilisables 6 mois par an. En hiver ils ne peuvent pas y circuler.

Pour les entreprises c’est tout à fait important car elles peuvent compter sur un effet d’échelle. Elles savent qu’elles peuvent produire plus et leurs couts fixés vont être répartis sur un nombre beaucoup plus important de production.

Le marché virtuel : celui ou circule l’information. Il est aussi efficace en Angleterre car banques, bourse (permet de faire circuler l’information des entreprises),…

DC le marché anglais est relativement équipé pour lancer un mouvement de croissance.

Pourquoi les entreprises anglaises décident de se lancer dans cette aventure ? Pourquoi ils vont miser sur la technologie pour leur production : examiner quelques uns des facteurs qui sont des facteurs de l’offre.

Plusieurs facteurs vont jouer : qui tiennent a la structure des entreprises, au financement, a la mentalité des entrepreneurs,…

Structure des entreprises : les anglais vont pratiquer des formes d’entreprises très répandues en Europe. L’entreprise principale = l’entreprise familiale. Inconvénient : de petite taille + ne fait pas la différence ente le patrimoine de l’entreprise et le patrimoine de la famille. Si ruiné le père de famille se retrouve en prison pour dette. A cote de cela on a d’autres types d’entreprises qui ont le même type de règle : forme de société qu’on appellera plus tard la société anonyme.

= société qui distingue le capital de la société et le patrimoine de ses propriétaires.

On sépare souvent les actionnaires de la gestion (les administrateurs). Les administrateurs ont une très grande liberté de manœuvre.

Ex : le patron de apple possède une action de l’entreprise donc ce n’est pas sa source principale de revenus.

En quoi ces différentes séparations sont intéressantes ? Car elles limitent la responsabilité et favorisent le risque

Dans une société anonyme (va connaitre un essor en Angleterre) : si elle fait faillite, les administrateurs (sf si faillite frauduleuses) ne sont pas traines en justice et les actionnaires perdent


seulement la valeur de leurs actions. Un autre élément qui est intéressant dans la société anonyme c’est une souscription d’action. Chaque action est un petit morceau de l’entreprise est une bonne manière pour récolter les capitaux nécessaires. Sur le continent on mettra beaucoup de barrières à l’utilisation de cette forme d’entreprise.

C’est toujours beaucoup moins nombreux mais présent dans des secteurs stratégiques. On va rejoindre la mentalité des entrepreneurs et des entreprises.

C’est une forme de légitimité : le travail rémunéré n’est pas quelque chose qui a bonne pièce. Le travail notamment manuel est considéré comme tout juste bon pour les esclaves. Se livrer a un travail manuel peut nous conduire a perdre le statut de noble.

Précision : si les nobles sont invités a ne pas travailler de cette manière la ils ont d’autres activités qui sont tout aussi importantes.

En Angleterre c’est peu le cas car : l’aristocratie a un système de transmission du titre et u patrimoine qui est un peu particulier.

Sur le continent : partage égalitaire : les enfants ont droit a porter le titre et a une partie du patrimoine.

En Angleterre : c’est le fils ainé qui porte le titre et qui emporte le patrimoine. Cela met les autres enfants dans une situation délicate. Les places deviennent rares pour eux. Ce qu’on va donc voire c’est des familles nobles êtres contraints de travailler. Toute une série de cas ou des aristocrates de grande qualité se lancent dans des entreprises industrielles. Ce sont de petites activités dont ils ne sont pas nécessairement heureux mais leur assure un revenu

A partir ou des enfants nobles travaillent cela va anoblir le travail. Le travail pour de l’argent et non plus pour la gloire cela va devenir légitime. L’Angleterre devient une nation travailleuse. Donc plus industrial revolution ms industrieuse. En termes d’évolution de mentalité c’est extraordinaire

1) souplesse des entreprises

2) légitimité du travail

3) intérêt pour tout ce qui est mécanique :

Une bonne partie des exportations est une exportation de techniciens.

Cette révolution industrielle anglaise résulte : pression de la demande, bon marché, et pression positive de l’offre.

L’Angleterre accepte le changement ce qui dans la société traditionnelle est quelque chose de très nouveaux. Elle va se lancer dans cette révolution industrielle / industrieuse. Il ne faut pas oublier le fait que pour les clases inférieures de la société ce sera un drame. LA richesse de l’Angleterre augmente mais il y aura des inégalités sociales. Cela explique un peu les analyses de Karl Marx. Cette première révolution industrielle fait la preuve d’un certain nombre de succès. Augmentation productivité et production


Sur le continent on se dit que cela vaut la peine d’essayer phénomène de contagion. D’abord cela commence en Belgique

1799 : Verbier ; Il y a la vraiment une précocité « belge » qui est impressionnante ; 2e mais a petite vitesse : la France. L’Allemagne va arriver sensiblement plus tard. C’est du sensiblement au fait qu’elle était fort divisé. Cela reste quelque chose de très limité. Ne gagne le nord de l’am que a la fin du 19e : la seule exception à ce schéma est le Japon. Il va réussir son industrialisation (vers 1880-1910) il est capable de battre la Russie en 1905 dans une guerre navale. C’est un signe très clair qu’on entre dans une nouvelle période ou les nations européennes ne vont plus nécessairement dominer le monde. Concrétisé de manière relativement limité.

Secteurs : textile ; métallurgique ; énergie (charbon + machine a vapeur).

La deuxième révolution industrielle

La deuxième va toucher un certain nombre de secteurs : essentiellement énergétiques.

1) l’énergie : on va voir apparaitre 2 nouvelles sources d’énergie.

- l’électricité : connu de manière théorique+ scientifique depuis la fin du 18e mais ici on réussit à produire l’électricité dans de grandes quantités ; ce sont surtout des centrales de production. Électrique : charbon. + Hydroélectriques (fleuves)

- pétrole : connu depuis la plus haute antiquité ;; a quoi l’utilise-ton ? Pour se chauffer mais plus pour un médicament (pommade, potions) puis on se rend compte qu’il y a du pétrole a différents endroits et que si on le raffine un petit peu il peut avoir des applications intéressantes. Ce qui va être déterminant c’est l’apparition du moteur à pétrole : le moteur à explosion qui va pouvoir remplacer la machine a vapeur. Des les années 1870 le pétrole commence a devenir une ressource exploitable. Tous les gisements pétroliers que nous connaissons a l’heure actuelle ne sont connus qu’après la 1ere guerre mondiale et ne se développe vraiment qu’après la 2e.

2) la communication : repose essentiellement sur les 2 énergies qu’il vient d’évoquer. On construit d’abord un système de communication virtuel. Pas de téléphone, pas de radio, pas de télévision, pas d’ordinateur. L’électricité devient la base même d’un système extraordinaire de communication. La mise au point du téléphone dans les années 1880 et cela débouche sur les réseaux urbains très rapides. Un siècle plus tard l’électricité est toujours au cœur même de cette communication.

Exemple : Au 16e s. pour une lettre Rome-Chine ; Chine-Rome cela mettait environ 3 ans.

Il ya la une accélération de la communication qui fait en sorte que les marchés sont de plus en plus capables de réagir de manière instantané.

Exemple : Tramway, trolleybus, métro, chemin de fer

On passe la de l’immatériel a des communications extrêmement matériel. Quand Ford va mettre au point sa Ford D : une voiture très bon marché accessible a la majorité des américains. Il permet à ce secteur mécanique de se développer de manière extrêmement forte.


3) le traitement des matières premières : L’électricité va permettre la conception de ces fours électriques. On va avoir des qualités bien meilleures.

Ce qui est au cœur de la mutation : le secteur chimique. Cela développe des bases théoriques au 18e. Il faut attendre la 2e moitié du 19e pour que la chimie s’industrialise. Cette industrie chimique elle se développe de plus en plus.

Développement de l’industrie chimique est aussi le développement de l’explosion. Ex : nobel : inventeur de toute une série d’explosifs. Ex : les matières plastiques.

Une troisième révolution industrielle ?

Est-ce que dans les années 60-70 il y a une troisième révolution industrielle ? Est ce qu’on assiste à des glissements qui sont suffisamment significatifs que pour être considérés comme une 3e. Il y a une vraie crise de structure. Constitutive de cette révolution : l’information DC dématérialisation de la production. Ex : Apple : n’a pas vraiment de structure de production DC le nombre d’employés est très inférieur. On est là dans l’industrie de la formation, de l’information.

Des bouleversements du rapport à l’espace

Migrations internes, urbanisation et aménagement de l’espace

Première étape pour aller du plus simple vers le plus complique, de l’individuel vers le collectif : les migrations qui ont eu lieu dans les pays européens a l’intérieurs des frontières nationales.

Plus de 80% en 2000 c’est un transfert de population extraordinaire des campagnes vers les villes. Nous avons vus que la population augmente. La productivité augmente mais il ya de moins en moins de ressources humains.

Si cela n’a pas de revenu, empêche de former un couple : donc les plus entreprenants ou les plus pauvres vont tout simplement chercher du travail ailleurs. La plupart de ses payants logent dans des bidonvilles, sont exploités. Pour dire les choses d’une manière très brutale : la plupart d’entre eux crèvent.

Résultat : le taux de mortalité en ville est sensiblement plus élevé qu’à la campagne. Il n’empêche que la population des villes continue a augmenter par la migration. Au bout d’un certain temps, les villes vont fondamentalement se transformer

Sous l’ancien régime : petite agglomération entre 3 et 50 mile habitants

20e un demi-million d’habitants. Les grandes villes c’est rare, la plupart des villes c’est 50 mille habitants.

La ville est un lieu qui a un statut juridique spécifique ;; c’est une chartre de franchise attiré par un seigneur. C’est un marché, ce n’est que beaucoup plus tard que la ville va devenir le siège d’un gouvernement.


Les villes lorsqu’elles apparaissent sont le plus souvent construites aux croisements des voies de circulation. Le réseau de voies de communication est tout à fait important.

Les villes vont subir d’aménagements majeurs. Mouvement d’extension :

L’extension horizontale : il va falloir que les villes s’étendent. Les urbanistes ont calculés que la taille d’une ville est fonction du moyen de locomotion le plus commun. Une ville semble normale s’il ne faut pas plus de 1 h pour la traverser selon les moyens de locomotion. Donc on a une différence entre les villes traditionnelles et les villes modernes. On a un besoin fondamental : de communications adéquates. Les villes se développent que s’il y a des moyens de transports efficaces. Cela va d’abord etre des transports tirés par des chevaux, les métros,…

Il va falloir attendre pratiquement 50 ans de développement pour que la population des villes puisse passer d’une logique de cartier à une logique urbaine. 1ere élément intra-urbain : les transports. Extra-urbain : aussi les transports pour approvisionner les grandes villes. La taille devient telle qu’on ne peut plus se contenter des maraichers qui sont autours de la ville.

Extension verticale : on constate dans les villes nouvelles (ex : usa) : si les villes s’étendent en largueur, il n’en reste pas moins que au centre ville il y a une concentration d’activités : services, gestion, culturelles,… cela a un effet immédiat. Le mètre carré aux Usa connait un prix a la hausse. On va essayer de rentabiliser au mieux ce mètre carré des centres urbains. Ce n’est pas simple de construire en hauteur car il faut la stabilité du bâtiment.

1850 :

on redécouvre les techniques du ciment et du béton armé et surtout on commence à construire avec des armatures métalliques. Cela permet petit à petit de monter en hauteur. Premiers gratte-ciel : Chicago.

on voit se développer les réseaux d’approvisionnement en gaze, en eau. Et des pompes que permettent de les mettre dans les tuyaux. Les états unis seront les premiers a construire cela. Cela change fondamentalement la structure de la ville, le paysage urbain. Il y a la vraiment des mutations.

Extension aussi en termes d’aménagement et de fonction : petit à petit se met en place un urbanisme. Dans ces villes traditionnelles l’insécurité est relativement grande, l’absence de confort est significative. La ville va aussi être amenée à s’adapter. Elément déterminant : maintien de l’ordre.

Il pouvait y avoir des émeutes qui menaient a des révoltes. Le neveu de napoléon accède au pouvoir et il se dit qu’il ferait bien de prévenir la réaction de ses opposants. Il va détruire l’essentiel des vieux quartiers du ventre de paris et il va percer les grands boulevards. Pourquoi c’est intéressant ?

1) en terme de maintien de l’ordre : aucun problème pour faire tirer la cavalerie


2) permet de faire de la ville le symbole de la réussite du gouvernement.

Mitterrand : pyramide du Louvre.

Chaque fois des bâtiments extrêmement emblématiques et qui enrichissent l’image de la ville. S’ajoutent des aménagements tout a fait spécifique.

Jusqu’au 19e les villes n’étaient pas éclairées. Mise en place de réseaux d’égout. Mise en place de réseau de distribution d’eau, d’institution, d’enseignement, de soin, de culture,… La ville devient le phare de cette nouvelle société qui se met en place. Phénomène d’aménagement d’espace qui est extraordinaire. On va voir l’Europe se couvrir d’un réseau de chemin de fer.

Au 20e : qu’est ce qui commence à se surajouter ? Le réseau des autoroutes = programme d’investissement a long terme et majeur. Ce sont les unifications nationales d’abord et continentales ensuite. L’Allemagne ne devient qu’un seul pays qu’en 1870 tout comme l’Italie. Avant cela c’était partage ente toute une série de principautés. Au 20e siècle on voit apparaitre des mouvements d’unification continentale.

migrations internationales

Deuxième étape dans cette perception du monde : au tournant du 19e et 20 est majeurs, essentielle. Pendant toute cette période il faut se souvenir que l’Europe est un continent exportateur de main-d’œuvre. Jusque 1940 les émigres ce sont les européens. Nous partons car il y a de la misère, pas de travail, … En effet, dans un premier temps l’agriculture se reconstruit et il n’y aura plu de place. Ensuite on aura la deuxième révolution industrielle : révolution de qualité et de quantité. Au total 55 millions d’européens qui s’en vont donc +/- 1/3 de la population qui s’en va.

A partir de 1870 chaque année c’est plusieurs centaines de milliers qui s’en vont. On a la un mouvement de masse important qui est provoqué par la misère.

Ils partent de la périphérie anglaise : le pays de galles,

, l’Irlande et l’écosse. 1/3 de la population de l’Irlande qui disparait.

2eme source de migration : Allemagne (jusque dans les années 1870) ; ceux qui partent ce sont surtout les italiens

3eme étape : les italiens vont continuer a partir de manière assez importante mais ils vont être rejoints par des slaves.

Donc 3 périodes ou les origines varient un peu.

Destinations : sur ces 55 millions.

42 millions vont s’installer aux USA

6 au canada

6 en Polynésie

Très peu vont s’installer en Afrique (Algérie + Afrique du sud)


Il y a clairement une autre variable qui est a prendre en compte : professionnel. Qui sont ces gens qui partent ?

Premier groupe : groupe des agriculteurs qui vont chercher des terres en Amérique. Les gouvernements soutiennent ces migrations en mettant des terres à leur disposition.

des artisans. Avaient pu rester mais n’ont pas résisté a la 2ème révolution industrielle. Ces migrations internationales ont des conséquences majeures mais qui n’affectent pas trop le développement européen. L’Europe déverse son trop plein de population sur le monde.

Ceux qui partent se sont soit les plus malheureux (situations invivables) soit ceux qui sont les plus entreprenants.

on a l’habitude de parler du monde occidental mais on peut se demander si ce n’est pas une illusion. Ce sont des gens qui ont étés rejettes par l’Europe et qui ont développés une autre culture de la société.

Ex : personne en Europe ne comprend pourquoi les américains sont allergiques a la réforme de la santé

Les conditions de création de la population sont des conditions majeures a prendre en compte ce qui se passe. Elle n’aurait pas été possible non plus sans une série de développement important.

De quoi a-ton besoin pour que ces migrations puissent fonctionner ? On peut rassembler ces candidats migrants dans des grands ports ; il faut des bateaux qui soient beaucoup plus grands, beaucoup plus surs, beaucoup plus efficaces. Des bateaux de plus en plus grands et c’est la que le mouvement s’autoalimente. Il faut les faire tourner rapidement. Ils lancent des campagnes de modification. Si les chemins de fer n’avait pas permis de les concentrer vers quelques ports… Il y a la toute une série de conditions matérielles qui vont permettent a ces migrations de s’effectuer.

Des éléments technologiques mais aussi économiques très présents.

! Ce phénomène va être interrompu et difficilement redémarré par la suite. Ces migrations internationales vont recommencer après la WW2. L’UE a perdu 50 million de personnes et a besoin de main d’œuvre pour se reconstruire.

Au total 55 million d’européens quittent le continent car ils n’ont plus de place. Dans un deuxième temps ce sont les pays du sud. Et dans un troisièmes temps ce sont les pays de l’est.

On peut voir un certain nombre de cercles. Vont envoyer de la main d’œuvre vers les pays du nord. Puis l’est de la méditerranée va envoyer de la main d’œuvre. Finalement il y aura même une troisième vague plus courte venant des zones d’Amérique latine ou d’Asie du sud-est. Toute une série de conditions qui modifient les phénomènes migratoires. C’est un phénomène qui n’a jamais pris autant d’ampleur qu’a cette époque.

Ce n’est pas la seule manière dont les occidentaux réorganisent leur rapport à l’espace

Révolution de l’espace : manière dont les occidentaux perçoivent ou s’approprient l’espace mondial, régional. Au 16e pour la majorité des européens le seul espace connu est l’espace du village. Petit à


petit mais uniquement dans les couches lettrés on prend conscience de l’espace mondial. Strictement rien à voir avec nos moyens de communication qu’on a aujourd’hui. L’Europe commence à comprendre comment est construit le monde. Les migrations qu’elle soit interne ou internationale ne vont que renforcer cette appropriation du monde.

3. la colonisation = :

Un autre élément qui va jouer un rôle majeur : les vagues de colonisation

La colonisation est un phénomène qui a toujours existé, ce n’est pas une originalité occidentale.

Ex : Des grecs vont coloniser une partie de la Sicile puis constitue un empire les arabes qui s’étend de l’Espagne jusqu'à l’Irak leur expansion est ensuite reprise par les turcs.

Turc vont faire avancer leur armée jusqu'à vienne. Cela n’a rien à voir avec le monde occidental. Mais il va se retrouver à un moment clé avec une grande importance.

1ère vague : 16e (les familiarise aux routes…) on y voit déjà apparaitre 5 empires importants : espagnol, portugais, hollandais, anglais, français

5 empires qui à la fin du 19e ont quasi disparu sauf l’empire anglais :

Les hollandais n’ont pas d’ambition mondiale, ils vont donc conserver les quelques ports qu’ils ont.

Le vrai jeu se joue entre les anglais et les français. Ce sont les anglais qui gagnent. Forcent les français à vendre la Louisiane et s’empare des colonies dans les caraïbes

DC 1 seul empire significatif à la fin du siècle : anglais.

2ème vague : 19e : qui se prépare après la fin des guerres de napoléon par de la consolidation,…

Les français reconstituent petit à petit un empire, ils se concentrent d’abord sur l’Afrique. Mais le véritable élan de cette 2e vague : apd des années 1870-80

Si les européens sont a ce point prépondérant au 18e : parce qu’ils ont une puissance, économique, militaire. 1905 : tournant, ce sont pour la première fois les japonais qui vont battre les russes. Le grand jeu pour l’Asie : oppose la Russie et l’Angleterre veut étendre sa colonie de l’inde vers le nord. Jusque la les européens gagnent toutes leurs confrontations pcq ils ont une supériorité militaire.

Importance de l’économie dans ces fluctuations, croissance. Si on y regarde bien, les européens n’ont pas réellement besoin de coloniser. Ils se lancent dans une véritable course à la colonisation.

Pourquoi presque toutes les nations européennes se lancent dans la colonisation ?

1ère élément : économique. L’Europe s’est lancée dans une industrialisation de plus en plus rapide. Sentiment de crise de plus en plus lourd. Ce sentiment se solde par des excédents de production. Le premier argument pour coloniser est de se procurer des marchés. D’où la course à la colonie.

Au 19e si on veut des colonies ce ne sont pas pcq on a besoin de matière première mais on cherche des marchés


2ème élément : politique et stratégique. 1815-1914 : ce sont chaque fois des guerres qui durent peu de temps et qui mobilise peu de personnes. Donc 1 siècle de paix relative en Europe. Comme gouverner c’est prévoir. Au moment ou arrivera cette nvlle grande guerre, il faut qu’on ait en dehors de l’Europe un territoire sur lequel se replier.

Avoir des colonies, un destin impérial c’est affirmer sa puissance aux yeux des autres.

3ème élément : conception que beaucoup d’européens ont de la supériorité de leur civilisation. 19e ils deviennent de plus en plus méprisant convaincus qu’ils sont supérieurs. Cela entraine la conviction chez certain que le fardeau de la race blanche est de porter la civilisation aux autres peuples.

apparait comme un mouvement humaniste

Il y a un certain nombre de groupes qui vont soutenir ce mouvement. Cela va déboucher sur différentes sortes de colonisation.

1ère forme : la plus simple. Le gouvernement direct de la colonie au bénéfice de la colonie européenne. C’est la colonie pure et dure

Ex : Apd 1908 : l’état indépendant du Congo devient la colonie du Congo belge.

2ème forme de colonisation : le gouvernement indirect. Cela signifie que les anglais privilégient le fait de s’appuyer sur les élites mondiales. Donc utilisation des structures locales. Le gouverneur utilise toute une série de relais locaux. Va se limiter à moins de 8000 fonctionnaires.

3ème forme : peut parfait être considéré comme transitoire : le protectorat. L’état protégé garde tous les signes de la souveraineté. Le seul problème est que bien souvent tout cela n’est qu’une façade car le personnage clé est le résident, le ministre, l’ambassadeur de la puissance.

Ex : L’Egypte devient pratiquement un protectorat anglais. Le problème est que toutes les nominations importantes sont suggérées par le résident britannique. Ceux qui les prennent en charge ce sont des britanniques.

C’est une forme de mise :

pour la colonisation on peu imaginer une conquête. Pour le protectorat c’est d’abord une série de contrats pour effectuer toute une série de travaux de modernisation il faut emprunter de l’argent aux banques européennes :

à un moment donné les états sont incapables de rembourser.

Puis on met l’état défaillant sous tutelle.

C’est ainsi qu’on va voir apparaitre des fonctionnaires européenne a la tête de la douane chinoise,… DC forme de mainmise qui débouche sur la mainmise complète : la colonisation. C’est ce qui va se passer en Europe après la WW1. Les secteurs qui passent le plus souvent sous la tutelle étranger sont les secteurs qui rapportent de l’argent.

4ème forme : le plus soft : zone d’influence. On prétend souvent que l’Europe n’est qu’une zone d’influence américaine. A la fin du 19e il y a des zones d’influence qui sont importants, discutés


entre plusieurs états européens. Il y a une doctrine : « l’Amérique aux américains » : l’Amérique du sud aux américains du nord. Apparait un peu comme un jardin réservé.

Ce sont ces 4 formes de domination qui font qu’au début du 20ème siècle, l’Europe domine le monde. Qu’est ce qui échappe à son influence ? Le japon. Le japon a réussit à préserver sont indépendance et s’est adapté de manière extraordinaire. C’est le seul pays qui s’industrialise. Il devient la première puissance non-européenne a battre une armée européenne.

2e zone : les états unis d’Amérique

En dehors de ces 2 zones le monde entier est divis entre protectorat.

Décolonisation :

Les 2 grands empires : anglais (1/2 population mondiale) et l’empire français. Cela va être un élément majeur de la dynamique.

WW1 : on va transférer en Europe des gens qui sont travaillé dans des industries d’armement. Il y a vraiment une mobilisation du monde entier qui va avoir des effets assez inattendus. Tous ces soldats entrent en contact avec la société européenne. Ils prennent conscience que ces européens sont en train de se déchirer entre eux. Ceux qui retournent dans les régions d’origine vont faire part de ces actes. On va alors voir apparaitre tout un mouvement d’indépendance semé par cette WW1.

Ex : Figure célèbre : Gandi qui est l’apôtre de l’inde, résistance civile contre le gouvernement anglais. Assassiné par un intégriste indou.

Il y a la des mouvements importants. Ce partage du monde qui a mis pas mal de temps pour se mettre en place il ne faudra que quelques années pour le détricoter.

Indépendance de l’inde : indou et musulmans s’affrontent. L’empire des indes se divise en 3 ou 4 morceaux.

1949 : proclamation de la république populaire de chine. La chine était devenue une semi-colonie et la on lui redonne sa totale indépendance.

58-62 : indépendances africaines. En 4 ans toutes les colonies africaines sont indépendantes. 62 : la fin de la guerre d’Algérie.

Qu’est ce qu’il reste comme colonie ? Portugaise (1975 après la chute de la dictature portugaise) ; Hong-Kong ; Macao (1998)

Phénomène extrêmement rapide. Rend à toutes les colonies du monde leur indépendance.

Frappant : à bien des égards la décolonisation correspondent à une transformation de la colonisation

Néo-colonialisme : transférer la domination du terrain politique. La question du bilan économique est toujours discutée vers le terrain politique. Dans la période d’après les indépendances, l’aide au développement a connu une expansion extraordinaire. C’est une exploitation massive.


Ce que cherchent les pays occidentaux dans leurs anciens empires coloniaux c’est des matières premières rares. Changement radical ;; c’est pays peuvent encore être considéré comme des marchés ms ne vont pas fonctionner. On ne recule devant rien. Dans le néo-colonialisme il y a un nouveau rapport au monde mais qui reste parfois colonialiste.

La mondialisation :

Va se manifester au 16e et n’arrête pas de se développer jusqu’au 18e. C’est un phénomène clé du 20e.

Quelles sont ces formes de la mondialisation ? Un mouvement de balancier ou la domination européenne va être concurrence par des dominations qui la prennent en tenaille.

Des révolutions sociales, politiques, intellectuelles, culturelles

L’évolution sociale de l’Occident

Jusqu’à la WW2 : domination européenne importante a laquelle succède une démocratie américaine a laquelle succède une sociale.

Révolutions politiques et démocratisation

Cette nouvelle société qui se met en place est aussi caractérisé par des avancées de la démocratie. Cela influe directement sur les régimes économiques et politiques choisit par l’Europe.

Des transformations intellectuelles

Développement d’une idéologie des droits de l’homme ; cela fait de la société européenne du 20e une exclusivité.

Des bouleversements culturels

Une nouvelle société ?

On peut toujours interpréter un certain nombre de situations en fonction d’un certain nombre de critères.

L’entreprise est radicalement séparée de la famille :

Jusqu’au moment ou arrivent les petits dragons d’extrême orient et avant les BRICS. L’entreprise soit séparée de la famille. C’est un élément tout à fait essentiel car dans la société traditionnelle ce n’était pas le cas.

L’exploitation agricole s’est une affaire de famille. L’entreprise et la famille ne font qu’un. C’est le cas au niveau du patrimoine. Il n’y a pas de différence entre le patrimoine de l’entreprise et le patrimoine de la famille. Cela limite les possibilités de développement alors que l’industrialisation demande du patrimoine. Donc transformation.


La famille est une unité de production des richesses. Traditionnelle : consommation de richesses. La famille se rassemble pour créer de la richesse. Dans la société traditionnelle chaque membre de la famille va créer de la richesse. Toute la famille se rassemble pour représenter un secteur de la demande. Travailler ensemble pour produire des richesses. Cela modifie les dynamiques sociales. Affaibli le pilier familial.

La division du travail est basée sur la technologie :

Cela veut dire que ce qui organise le processus de production c’est la machine et une machine qui a tendance à devenir de plus en plus efficace et complexe. Ce qui était déterminant est l’expérience humaine. Elle va dorénavant devoir s’adapter a l’évolution de la technologie. Ce qui devient premier c’est l’outil, la machine et non plu l’expertise humaine. Cela entraine un véritable bouleversement social.

Les personnes les plus âgées avaient une longue pratique de travail et disposait des connaissances. Face à une machine l’adaptation est parfois un peu difficile. Ce qui devient déterminant est la flexibilité et l’adaptabilité des jeunes. Le processus de travail organisé va bouleverser la hiérarchie des priorités. En termes d’exécution, de maitrise des processus ce sont les plus jeunes qui vont être privilégiés.

Il y a nécessité d’une importante accumulation de capitaux :

Apd moment ou la technologie devient tellement importante, tout l’investissement va se concentrer sur les machines qui deviennent de plus en plus complexes, couteuses. Cela représente un investissement.

Ex : Si on veut acheter une machine à filer, elle représente un investissement qui correspond à 1000 journées de travail. Dans la société industrielle le volume des capitaux nécessaires est infiniment plus grand.

Une économie qui va petit à petit déplacer l’expertise et la valeur humaine vers ce financement. L’équipement est extrêmement couteux. Quand on regarde les rapports de forces ils sont à la rémunération des capitaux. Il faut dorénavant beaucoup d’argent pour se lancer dans des activités économiques

Le calcul économique rigoureux est indispensable

Dans cette nouvelle société on est contraint à un calcul économique extrêmement couteux. Jusqu’au 18e le calcul n’était pas totalement indispensable. Ils font des erreurs de calcul et cela ne les conduit pas nécessairement à la faillite. Ce type d’improvisation n’est plus possible on doit disposer d’information fiable. De ces bases de calcul de plus en plus complexe. Qui touche a l’ensemble des facettes de l’entreprise. Cette forme de calcul va déboucher sur une abstraction beaucoup plus grande de l’activité économique. La ressource humaine nous sommes simplement une ligne comptable. Ce qui se trouve derrière n’a pas nécessairement une influence majeure. Le calcul économique est un élément clé d’une forme de déshumanisation de l’économie. Le chiffre devient essentiel et beaucoup plus important que les intervenants humains.

La main d’œuvre se concentre sur le lieu du travail :


Il est crucial pour rentabiliser l’emploi des machines : il faut les faire travailler le plus longtemps possible. DC 24h/24, 7j/7. On ne peut plus se permettre que la main-d’œuvre soit dispersée dans les campagnes mais on va appeler la main-d’œuvre. On est dans la concentration ouvrière autour d’usines qui ont une tendance à gonfler de plus en plus.

Il faut lire les pages que Victor Hugo écrit a propos de ce qui lui apparait comme quelque chose de titanesque. Cette concentration est indispensable pour le fonctionnement des entreprises.

Mais elle va avoir des effets inattendus. Les patrons vont faire en sorte que les ouvriers soient logés. Donc ils vont mettre en place des logements sociaux,… dans les grandes entreprises cette ressource humaine est importante. Le fait pour une masse d’ouvriers de se trouver au même endroit va mettre en place une identité collective. Apparait cette notion de classe ouvrière. Quand chacun est diversifié il n’y a pas d’identité collective. Les conditions du travail créent aussi cette identité collective.

Va émerger une question fondamentale qui n’a au fond pas encore trouvé sa réponse a l’heure actuelle : la propriété des moyens de production.

Ces machines qui ont étés achetés par un patron grâce a des capitaux empruntés. Machines actionnés par des ouvriers. A qui elles appartiennent vraiment ? L’Europe du 19e et surtout du 20e y donnera des réponses différentes.

Pour la gauche + extrême gauche : il va de soi que ces machines appartiennent bien plus a ceux qui leur font créer de la richesse.

Cela va déboucher en union soviétique sur la propriété collective

Réponse libérale : appartiennent a ceux qui les ont payés. Le travail des ouvriers appartient a celui qui loue le travail.

Mais il y a aussi :

5 questions qui sont déjà des questions fondamentales. Vont être au cœur même de toute une série de problèmes, mises en place spécifique de l’Europe au 20e.

Dans cette société industrielle ce qui est important est la substitution d’inventions mécaniques au talent humain. Basculement entre machines et ressources humaines.

Une substitution de l’énergie inanimée a la force humaine et animale : Résultat premier de la révolution industrielle. Une seule machine à vapeur est en mesure de replacer 600 chevaux donc avantage majeur. DC les conditions de travail des hommes est amélioré.

Énergies utilisées = énergies fossiles.

Une amélioration sensible de l’extraction et du travail des matières premières

Un accroissement de la taille de l’unité de production : Quelque chose qui est essentiel car alors que dans l’entreprise traditionnelle, chacun se connait. On a un mode de fonctionnement qui est tout a fait différent.


Une nouvelle définition des fonctions et des responsabilités des différents participants à l’opération productive : Qu’est ce que cela veut dire concrètement ? on est la dans une vieille logique qui pourrait remonter jusqu'à dans la féodalité. Important : relation entre les personnes qui peut impliquer des obligations réciproques qui vont dépasser les activités de production de recherche. Dans la nouvelle organisation du travail on va contractualiser les obligations. Donc précise contractuellement quels sont les droits, devoirs, obligations de chacun des participants au contrat.

Les employés vont avoir des droits et les patrons des devoirs. Vont être inscrit dans un contrat. DC cette contractualisation est importante et soulève 2 questions :

1ère question : lorsqu’on fixe les droits et les devoirs des parties on limite l’intervention de chacune d’entre-elles. On peut se trouver dans des cas de figure qui peuvent être catastrophiques. On circonscrit, on isole la relation de travail de son environnement

2e élément : on fait de la relation de travail le résultat d’un rapport de force qui est presque toujours inégalitaire.

Loi le chapelier 1791 : gouverne l’histoire sociale du monde occidental. Interdit les coalitions vise à supprimer les corporations. Les ouvriers n’ont pas le droit de se syndiquer pour négocier le travail. Mais négociation individuel. On a un demandeur et un offreur. C’est déjà équilibré

On va assister à une inversion du travail de force. Après 1950 il y a un manque de main-d’œuvre tout a fait extraordinaire pour le développement qui va suivre. Ils ont dorénavant obtenu le droit de se syndiquer. Position de force car ressources humaine rare + éviter la séduction du modèle de l’est de l’Europe.

Entre 1950 et 1980 le niveau de vie du travailleur moyen est multiplié par 4. Ce mécanisme qui veut que la contractualisation soit le résultat d’un rapport de force.

Le rapport de force s’inverse de nouveau dans un contexte d’abondance de main-d’œuvre. Dicte le contrat de travail : le rendement. On a de nouveau muté en termes de rapports de force.

Sur quoi va déboucher cette nouvelle société ?

Le résultat de l’industrialisation

Des indices :

Prix de gros :

Son évolution est intéressante car elle va nous donner une idée de la performance des entreprises car c’est le prix auquel les usines vendent leur production aux intermédiaires commerciaux. C’est le prix auquel ils rentrent dans leurs frais et auquel ils peuvent dégager un bénéfice maximale.

Reflète l’efficacité du mécanisme de production

Prix du bétail :


Prix auquel on achète dans n’importe quel magasin le produit dont on a besoin. Il incorpore : le prix de revient + le bénéfice des producteurs + bénéfice des intermédiaires. Il y a la vraiment une différence sensible. Nous donne des informations sur l’évolution de la consommation. Cela n’a vraiment de sens que si on le confronte aux prix du travail. C’est de la qu’on peut percevoir l’évolution du PA. On est toujours dans l’expression des valeurs monétaires.

Production :

Élément qu’on peut mettre en rapport avec le prix de gros. Car l’évolution de la production est une indication de l’efficacité. 2 variables : volume global de la production + qualité de la production

Produit National Brut :

Indicateur qu’on commence à mettre au point dans les années 30. Des observatoires qui justifient leur existence car on est en pleine période de crise. C’est un indicateur très composite. C’est pour une période donnée + pour un espace donnée ;; l’ensemble des activités économiques + marchandes exprimées en monnaie courante.

« L’ensemble des activités économiques + marchandises » = englobe toutes les activités de production de commercialisation et de service.

PNB global ex : chine au 1er rang

≠ Par tête d’habitant ex : chine redescend au 100e rang mondial

Indicatif du niveau de vie : / habitant

Ce PNB ne prend en compte que des éléments extrêmement limités.

Ex : resto OUI si mange maison -> NON

On essaye de trouver d’autres indicateurs : développement intégral. Le PNB dans toutes ces limites est encore très utilisé

Graphiques : prix et production

Ce serait une superbe question d’examen. Essayer d’analyser ce graphique qui prend en compte la croissance industrielle et l’oscillation des prix. C’est une évolution de très long terme.

1ère élément : On identifie la zone géographique concernée, la période concernée et les objets concernés.

2e élément : on examine l’échelle qui est utilisé.

l’échelle simplement arithmétique : évolue de 1 en 1, permet de suivre un phénomène dans le détail avec des amplitudes qui est la même. Pour des phénomènes de longue durée cela devient extrêmement peu utilisables car les variations d’amplitude sont beaucoup plus importantes. ;

échelle logarithmique : évolue par multiples de la division précédente.

ici : échelle logarithmique : permet de mesurer ces variations de très long terme.


1ère courbe : Variation élémentaire : variation de la production industrielle anglaise.

Elle est révélatrice car c’est une courbe synthétique qui rassemble l’ensemble des productions. Ils vont devenir des secteurs tout à fait important de l’industrie en G-B.

il y a des fluctuations constantes. On a une série de fluctuations qui sont des fluctuations annuelles qui peuvent aller à la hausse ou a la baisse. La tendance est à une multiplication du volume totale de la production par 1000 entre le début du 18e et les années 1950. Pour cette échelle de mesure, la performance de ce nouveau mode de production devient exceptionnelle.

2e courbe : l’évolution des prix. Il s’agit du prix de gros. Qu’est ce que ce graphique nous permet de constater.

Ces prix se mettent à augmenter (jusqu’à 1810) chute (1850) envolée au 19e. Signifie que globalement on a une courbe qui est relativement stable

mais qui connait des fluctuations tout à fait importantes.

Qu’est ce qui est en train de se passer ?

1er élément WW1 : qu’est ce qu’elle génère ? une inflation colossale que l’on va aussi retrouver durant la WW2. Si on veut avoir une idée précise de l’évolution des prix on doit tenir compte de ce facteur inflation.

Apd 1910 ce facteur spécifique est en train d’affecter complètement la compréhension qu’on peut avoir de cette courbe. Jusqu'à notre époque les prix des produits industriels n’ont jamais cessés de baisser. On constate aussi des fluctuations de différents niveaux : de long terme ou de court terme. Celui qui a dessiné ce graphique a facilité la compréhension du phénomène qui est à l’œuvre. Il donne des éléments d’explication et d’analyse qui sont importants.

Il dessine des périodes de production spécifique : 1er jusque 1850 ensuite une période de stagnation relative de la production. Elle continue à croitre mais elle est déjà tellement élevé donc croit moins vite. Guerre : on repart dans une croissance extrêmement rapide.

Cadre général du fonctionnement économique de la société anglaise : on est dans le cadre du capitalisme général. On est dans un régime économique spécifique avec ses règles de fonctionnement. Le marché n’est que très rarement un marché totalement libre.

Apd la WW2 et on en a déjà des traces pd la WW1 on entre dans une logique de capitalisme planiste : qui devient marqué par des orientations donnés par les pouvoirs publics.

Apd après WW2 ce capitalisme planiste devient un capitalisme régulé c’est ce que nous allons appeler récemment régime économiste mixte.

Mouvements : des amplitudes multiples

Mouvement saisonnier :

Ce qu’on n’a pas vu sur le graphique : le seul qu’on soit en mesure de saisir sans les statistiques. Ce qu’on peut identifier par ex : prix des salades en fonction des saisons. Ce mouvement de court


terme rythme des activités qui sont indépendantes de la structure économique. Même s’il peut avoir pour la vie quotidienne des mouvements importants. Chacun de ces mouvements renvoi a des modalités particulières de fonctionnement de l’économie.

Mouvements de court et de moyen terme

Remet de l’ordre

Clément Juglar : il observe ces séries de prix et constate que très régulièrement (8-10 ans) au long du 19e il y a des fluctuations d’économie qui sont caractérisés par un mouvement de hausse et un mouvement de baisse. Ces fluctuations sont très importantes. La phase de baisse est en général une phase de crise : on passe rapidement de la crise économique à la crise sociale. Lorsque les stocks sont vidés, épuisés. L’activité de l’entreprise redémarre qui permet l’embauche.

Qu’est ce que ce graphique nous permet des lors de voir ?

Que l’évolution économique est marquée par des fluctuations qui ont des amplitudes multiples.

Kitchin : Économiste russe. Qui va surtout se pencher sur l’économie du 20e et est frappé de constater que les cycles semblent s’accélérer : cycles rapides de 4 à 5 ans. On se trouve clairement dans le cadre de la 2e révolution industrielle. Cela signifie que des secteurs économiques concernés glissent respectivement des secteurs de base vers des secteurs plus modérés.

Labrousse : Contrairement aux 2 autres historiens c’est le cycle de la transition industrielle. Passage de la société traditionnelle a la société industrielle 14 à 16 ans d’amplitude. L’industrialisation est en marche, la population se déplace vers les villes mais les logiques restent encore traditionnelles.

Kuznets : Est préoccupé par des évolutions à plus long terme : qui ont une 20aine d’année. On est dans la superposition de 2 cycles de Kuznets.

Chacun de ces cycles a comme intérêt de mettre en évidence les logiques de fonctionnement et le moment économique ou on se situe. DC important pour comprendre les sociétés.

Mouvements de long terme

Kondratieff : économiste Russe : « l’activité économique connaît des fluctuations successives de hausse et de baisse ».

Phase de baisse : 1810 a 1850.

En quoi sont-ils utiles à saisir ? Car le mouvement séculaire, de Kondratieff et les mouvements qu’on va identifier a des amplitudes moindres tout cela s’influence soit en se contrariant soit en se renforçant.

Dans ce mouvement on retrouve plusieurs kondratieffs.

kondratieff = phase de baisse et phase de hausse. Les phases de baisses vont êtres plus fortes et les mouvements de hausse vont être moins forts.

Simiand


Trend séculaire

Comment évoluent les prix ? Sur 2,5 s. la tendance est relativement à la baisse. On a des mouvements séculaires (de la plus grande ampleur)

hausse jusqu’au 19e

baisse pd l’ensemble du 19e

et hausse nominale pd le 20e.

On est dans l’incapacité totale de sentir ce mouvement séculaire ; il est intéressant car donne à une évolution économique sa tonalité de base. Marque par une contraction des prix (élémentaire de la loi de l’offre et de la demande) et débouche sur une baisse des bénéfices des entreprises. Avoir un minimum de créativité des organisations.

Les prix en baisse :

Les prix sont au fond en valeur réelle en baisse du début a la fin de la période.

Normal car plus on jette de produit sur le marché, plus le prix de l’unité du produit diminue. C’est fondamental en termes de transformation du niveau de vie. Parallèlement : le seul prix qui est en hausse c’est le prix du travail. En effet, en valeur réelle les salaires n’ont jamais cessés d’augmenter au long du 19e. Dans le pire des cas les salaires vont être multipliés par 4.

La production en hausse :

on va voir des volumes de production. Intéressant : petit à petit on va ajouter à cette évaluation de la production un indicateur élémentaire : le cout social de production. Apd 1970-1980 : c’est une donnée qu’on inclut dans l’évaluation de la performance. Vont petit à petit transformer l’Europe, continent physiquement noir par un continent vert. Grace à des décisions environnementales. La production en hausse s’est un élément mais dans quel condition

Produit National Brut :

= évaluation en unité monétaire courante de l’ensemble des activités et des services marchands qui ont lieu dans un espace donné pendant une période donnée.

En hausse : Se met en place durant la crise de 1929 : besoin massif de comprendre comment fonctionne l’économie. En effet, le monde capitaliste libéral n’a jamais été aussi près de sa désintégration. C’est donc une excellente occasion pour les économistes de mettre en place ce monitoring. Indicateur qui peut être manipulé par toute une série de facteurs. Va progresser du début du 19e à mtn.

De manière inégale : C’est une tendance de fond qui recouvre des inégalités très fortes :

Suivant les périodes : des reculs du PNB durant la WW1 et une explosion durant les 30 années qui suivent la WW2. Croissance économique équivalent a celle du siècle et demi qui le précède.


Suivant les régions : Intéressant : pas seulement une fluctuation du rythme de croissance dans le temps mais aussi dans l’espace. Distinction entre un noyau dur de croissance économique en Europe : autour de la mer du nord (Angleterre, nord de la France, Belgique, Pays-Bas, partie Allemagne). Puis il y a des périphéries qui sont de natures différentes : scandinave, est de l’Europe et sud-est de l’Europe, les périphéries du sud (Portugal, Espagne, Italie, Grèce).

!! Les pays qui ont le plus de difficultés a l’heure actuelle sont des pays qui au 19e déjà étaient déjà a l’écart.

Ex : Entre l’Angleterre (plus riche) et le Portugal + Grèce (plus pauvre) différence de 1 à 2 donc 100% et a la fin du 19e 1 à 4. Il y a eue croissance mais cette croissance a été chez eux beaucoup plus lente et n’a fait qu’accroitre les inégalités.

La notion de crise :

On peut constater que le monde industriel est haché dans son évolution par des périodes de crises. Ces périodes on peut en distinguer 2 types : endogènes et conjoncturelles (cycles de Juclar + Kitchin) d’autre part on a des crises qui sont structurelles.

!! Exogène (qu’il laisse tomber ici : phénomène qui ne sont pas économistes)

1° endogènes et conjoncturelles

= crises de l’activité économique, de surproduction. Ces volumes de production mettent parfois du temps à être absorbés par les marchés. Les stocks vont être accumulés et à un certain moment il faut arrêter de produire pour écouler les stocks. Ces crises vont éliminer les entreprises les plus faibles : n’ont pas de crédit, de commercialisation adéquat,… moments d’assainissements du marché. Ce qui est intéressant est de voire que ce genre de crise semble disparaitre après la WW2.

1960 : il y a encore des fluctuations de l’économie mais il n’y a plus ou pratiquement plus de recul de l’activité économistes. Ont même le sentiment d’avoir trouvé le système adéquat.

2° structurelles :

On en identifie au moins 4 ou 3 qui semblent de même nature et une autre qui semble tout-à-fait différente.

1770-1800 : passage de la structure économiste traditionnele agricole vers une structure industrielle = révolution industrielle. Les dynamismes économistes vont être profondément modifiés. on doit aussi évaluer ce que cela a coute en termes de sacrifices humains : la pauvreté augmente également de manière important

1873-1895 : la deuxième industrialisation donc de nouveau une modification significative du tissu industrielle et du secteur fondamentaux.

1973 : ce qui débouche sur la situation qui est la notre avec la mise en place des conditions nécessaires à la crise de 2008

Ce sont finalement des crises de l’équipement économique. Transition d’un modèle industrielle a un autre


Regroupe 2 éléments qui se situent dans l’entre-deux guerre. Ce sont des crises des instruments économiques qui sont la monnaie et le crédit. Rassemblent la crise de 1921 et 1929. Ce qui est en cause : les modalités de soutient de l’activité économique.

Années 20 : crise de la monnaie : plus moyen de stabiliser la la monnaie. Cela affecte directement le commerce international.

2ème phase 1929 : le problème est un problème similaire a celui ou on est confronté ajd : problème de solvabilité des banques et de crédit bancaires. 1929 : ce qui se produit aux USA + en Europe est les faillites en cascades des systèmes bancaires. Donc impossibilité de tenir le coup car ne dispose pas des crédits nécessaires. Au-delà du mécanisme économique elle met en évidence l’antagonisme entre les préoccupations financières et les préoccupations industrielles. C’est une grille d’analyse qu’on doit conserver pour ce qui suit. Ce sont aussi des relations de pouvoir, de puissance.

Nous allons entamer l’examen de ces différents régimes économiques que l’Europe va connaître

Chapitre 3 : Le système européen du laisser-faire et son impact avant la première guerre mondiale

Maintenant il utilise de manière systématique le livre. Vérifier la qualité de nos notes mais il ne va pas « lire » ce livre. Matière : ce qu’il dit au cours. Il y a certaines parties de chapitres qu’il passe rapidement et d’autre qu’il approfondit.

Capitalisme libéral de marché qui va être sensiblement affecté par la crise qu’il vient de préciser : crise de la fin du 19e.

essayer d’analyse ces 7 points : ceux qui touchent a l’analyse de la g-b.

rappeler les secteurs modernes d’industrialisation qui sont concernés. Il se penche vraiment sur l’Europe proprement dit.

Il terminera avec 3 éléments :

analyse du cas scandinave qui est un très beau cas de rattrapage économique.

Pays du sud : beau cas d’échec de rattrapage et conséquence de cet échec.

Nous conduit des années 1870 à 1914 (l’entrée en guerre de presque toutes les nations européens.

Sil se consacre fondamentalement a l’Europe c’est pcq ce continent européen a été un laboratoire économique en matière d’organisation de l’économie on y retrouve tous le cas de figure. Intéressant : évaluer la performance de chacun de ces régimes, les avantages parallèles et les couts non-immédiatement perceptibles qui doivent être pris en compte.

La montée de la Grande-Bretagne et le système du laisser-faire

1ère élément : L’importance des exportations :


L’Angleterre des la fin du 17e va se lancer dans des activités économiques qui implique de fortes exportations. En effet, ils ont une production agricole plus efficace et peuvent donc exporter les blés (entrées importantes).

1ere révolution industrielle : augmentation des produits textiles et peuvent exporter ces produits. Au 19e cette politique d’exportation se poursuit et se développe notamment dans le cadre de l’empire britannique. Les anglais ont constitué le dernier empire subsistant ;; cet empire va s’accroitre au 19e de manière considérable avec un point essentiel : la colonie des indes. Donc c’est un marché de 100 millions d’habitants. C’est un véritablement un déversoir de la production industrielle de l’Angleterre. C’est un développement par l’exportation. Implique, mais ce n’est que très progressif, que l’Angleterre va se faire l’avocat du libre échange.

2ème élément : la place du libre échange :

Pour bien comprendre il faut se reporter à la situation du 18e : ce qui est présent partout c’est le protectionnisme. Quels sont ses bases ?

Mercantilisme : richesse des nations soit d’exporter un maximum pour engranger de l’argent et importer un minimum pour éviter de sortir de l’argent DC impose d’une certaine façon un certain protectionnisme ;

fin du 18e : physiocratie : la seule véritable richesse c’est l’agriculture et il faut « protéger » le développement agricole. Les anglais ont mis en place des mécanismes de protection de l’agriculture.

Et ses mécanismes de protection font en sorte que le prix du blé en Angleterre est assez élevé. Protéger les revenus et cela se fait par la difficulté d’importer des produits agricoles en Angleterre : c’est une situation très classique mais qui ne fait pas l’affaire des entrepreneurs industriels.

En effet, le prix pain est très haut : s’ils veulent que leurs ouvriers ne crèvent pas de faim il faut leur permettre d’acheter du pain. Ils sont donc partisans d’une suppression des lois sur le blé. Une importation du continent permet de baisser les salaires jusqu’en 1830 mais cela ne marche pas fort. C’est apd 1835 que le rapport de force s’inverse : près de la moitie du produit anglais provient de l’industriel. Ils vont organiser des campagnes de communication sur les libertés du commerce.

1892 : première crise agricole : on diminue les taxes.

1945-48 : crise de la patate qui engendre une certaine famine. Issue : minimiser les lois sur les grains.

L’Angleterre se tourne alors vers le libre échange. On va déclencher des offensives diplomatiques.

Moment clé 1860 : l’Angleterre et la France concluent un traité de commerce qui abaisse les droits de douane. Apd la avec ce couple franco-anglais on voit tout un réseau de libre échange se mettre en place en Europe et le quadriller. Devient la pierre angulaire de la politique anglaise. On est dans la logique du laisser-faire.


3ème élément : l’importance de l’instrument monétaire :

En Angleterre il est étonnamment stable : la livre sterling a un rapport fixe a l’or. Elle est liée a l’or et est garantie par des réserves d’or tout a fait important et le gouvernement ne peut pas imprimer au-delà d’une limite fixée par le parlement.

Dc valeur de monnaie internationale + nationale. Donne pour le continent un modèle de fonctionnement. Développement de la monnaie fiducielle. Fait du billet de banque l’équivalent de l’or : doit être couvert par des réserves de métal précieux et doit être converti : n’importe quel citoyen peut demander d’avoir cette valeur en or.

Pourquoi c’est important : car donne une très grande sécurité aux échanger internationaux.

Aucune inflation comparable à celle du 20 e. Évolution 1,5 / 3% c’est un instrument qui favorise le commerce internationale et donc la croissance économique basée sur le développement des exportations.

4ème élément : l’idéologie du laisser-faire

L’Angleterre a ses caractéristiques spécifiques qu’elle va développer une véritable idéologie du laisser-faire. On a ici un certain nombre de philosophes qui vont jeter un œil sur cette idéologie :

John Locke

David Hume

Jeremy Bentham

Adam Smith

David Ricardo

John Stuart Mill

Sentiment général : la somme des intérêts particuliers va déboucher sur un intérêt général bien compris donc moins il y a d’intervention, mieux la vie des sociétés peut se dérouler. Si elle peut se dérouler de manière harmonieuse c’est pcq elle peut se développer par des logiques propres. L’idéologie du laisser faire est une idéologie du marché. Décision individuelle des acteurs économiques ne peut déboucher que sur l’intérêt général. Il y a un lien étroit entre les intérêts des individus et l’intérêt général dc favoriser au maximum les intérêts des individus.

5ème élément : L’internationalisation de l’économie

Il va y avoir toute une série de lois formulées par des économistes. Lois des avantages comparatifs : toute personne mais aussi toute région, nation est amenée à produire, se spécialiser dans ce qui est


produit le plus facilement au meilleur cout et a la meilleure qualité. Débouche sur : la spécialisation internationale du travail. Chaque région devient spécialiste de ce qu’elle peut produire le mieux.

Autre forme de spécialisation : manière dont on traite les crevettes : pêchés sur les cotes de la Belgique et sont envoyés par avion. Et reviennent ensuite aux pays bas pour être commercialisés. On peut en retrouver des milliers d’exemples. Débouche sur un phénomène : internationalisation croissante de l’économie. C’est les bornes traditionnelles de la grande crise du 19e : cette période et celle qui la suit ce sont également une double période qui connait une multiplication par 4 du commerce internationale. Signifie que l’activité d’import export devient de plus en plus importante

Chiffres : - 1870 : 50 milliard

1914 : 200 milliards

C’est une augmentation extrêmement considérable alors qu’on est dans une période de malaise économique extrêmement important. Oriente l’économie. Cette situation de l’Angleterre va cependant être mise a mal par la WW2.

Les secteurs modernes en hausse

Les promesses scientifiques du tournant du siècle :

Ce qui caractérise le dernier tiers du 19e : découvertes scientifiques qui vont changer l’économie. On est en pleine 2e révolution industrielle.

C’est l’électricité :

L’éclairage

Le tramway

Le métro

Le téléphone

Développement de l’énergie pétrolière :

La voiture

L’avion

et

la chimie

Métallurgie : va être modifié par l’apparition de four électrique.


Les secteurs anciens :

Qu’est ce qu’il en est de la situation en Angleterre à ce moment ?

Il rate le tournant de la 2e industrialisation il va rester avec un système de production de première industrialisation qui va devenir de plus en plus dépassé, obsolète : le centre de gravité de l’économie européenne quitte l’Angleterre pour aller s’installer en Allemagne.

On peut dire que c’est a ce moment la que l’Allemagne connait ce décollage industriel. Performant donc les médicaments, explosifs.

Le secteur des services :

Comment l’Angleterre va malgré tout rester la 1ere puissance mondiale ?

En faisant un saut au-dessus de cette 2ème révolution et en s’impliquant dans le secteur social : services banquiers, assurances,…

Londres devient de plus en plus la place financière mondiale et développe toute une infrastructure qui permet de développer le financement. C’est par cette tertiarisation que l’Angleterres va réussir a maintenir sa position. Il faudra attendre l’entre-deux guerres pour que la place de Londres soit concurrence par N-Y et Wallstreet. La modernisation de l’Angleterre est à un moment donné essentiellement financière. Modifie le rapport de force entre le monde industriel et le monde des investisseurs financiers.

La place de l’Europe dans le monde

L’Europe et ses concurrents :

L’Europe n’a pratiquement aucun concurrent. C’est en tant que telle une superpuissance mais une superpuissance qui comprend toute une série de têtes. Il n’y a aucune volonté de se retrouver sous un même chapeau DC pas d’identité européenne proprement dite.

Peut être 2 exceptions :

à la fin du 19e 1 pole de développement industriel qui se met en place aux USA mais est encore loin de pouvoir rivaliser avec l’Europe dans sont ensemble

Europe : 60% de la production industrielle mondiale

USA : 15% de la production industrielle mondiale. C’est un pole encore extrêmement limité

Mais globalement la place de l’agriculture dans le monde reste très largement dominante.

Pole japonais : dans le cadre de la réforme Mejit vont imiter l’occident a une vitesse étonnante en 50 ans ils égalent pratiquement l’Europe. C’est un des seuls concurrents que l’Europe peut identifier a la fin du 19e.


La place de l’agriculture :

Le rapport qu’entretiennent l’agriculture et l’industrie : situation qui reste traditionnelle. 90% de la population dans l’agriculture.

En Angleterre la production agricole descendue en dessous des 30% et sur le continent en dessous des 50%.

L’industrie :

Ceux qui ne travaillent plus dans l’agriculture sont dans l’industrie. Les services 10-15%.

L’expansion coloniale

La question de l’expansion coloniale confirme cette exception européenne. Confirme que l’Europe est en position totale de superpuissance. Elle domine le monde que ce soit de manière directe, indirecte et aucune autre région ne peut faire valoir le même type de prépondérant. En effet, c’est le seul qui soit totalement indépendant.

Monde occidental = Continent européen (Russie comprise) + USA (Canada appartenant encore a l’empire britannique

Amérique : trop occupe à prendre le continent.

Japon : il faudra attendre le 20 pour imiter les européens.

La place de l’Europe dans le monde au début du 20 est une place exceptionnelle et dominante. Economique, commerciale, politique, militaire, technologique, démographique (1/4 de la population mondiale = Europe). On est la devant un faisceau convergent de facteurs qui font de l’Europe cette première puissance mondiale.

Une disparité de plus en plus grande au sein de l’Europe

Qu’est ce qu’il en est au sein du continent européen ? On a déjà souligne a la division politique. On assiste aussi à une grande disparité au niveau de l’économie : des structures économiques et des résultats économiques.

Le noyau dur du développement européen :

ont fait assez tôt leur révolution industrielle (Angleterre, France, Belgique)

ont réussi leur 2ème révolution industrielle (Allemagne) ou comme les pays bas sont profondément engagé dans les circuits commerciaux mondiaux.

Même entre eux il y a des différences significatives :

Grande–Bretagne :

Le lion britannique domine les mers mais ils connaissent un certain nombre de difficultés.


ils n’ont pas vraiment réussi leur passage vers la 2e révolution industrielle.

Ils vont glisser plus facilement que les autres vers le domaine des services.

Les anglais vont tout miser sur le commerce international mais aussi sur la finance. Londres va vraiment devenir le centre financier du monde. On lance une série de grands emprunts internationaux. On se trouve avec un niveau de développement et de richesses nettement inférieur à mtn dc le milliard d’euros est quelque chose d’extrêmement important. Base sur un secteur tertiaire.

Hollande :

La hollande c’est un peu le même cas de figure.

Sauf qu’elle s’appuie sur une agriculture très développée, flotte très importante, la colonie qui a été mieux exploité.

Points de contact commerciaux important.

Mais finalement la hollande n’est qu’un petit joueur dans cet ensemble.

France :

Signe de faiblesse ?

Pendant très longtemps on a estimé qu’elle était a la traine car elle va conserver pendant très longtemps, même tout au long du 20e, une agriculture très puissante.

Signes de puissance

C’est effectivement, et contrairement a certaines images qu’on a pu développer, une puissance remarquable. C’est le 2e empire mondial. Ils ont rattrapés leur retard mais représente un empire coloniale, en Afrique, en Amérique,… Le fait de conserver une agriculture forte leur permet d’avoir une base de croissance régulière.

Dans un contexte extrêmement marqué par le nationalisme.

Qu’est ce qui va caractériser la France ? Le développement de l’hydroélectricité. On voit apparaitre alors la production d’aluminium. Elle réussit pas mal son avancée même si cela semble moins spectaculaire que l’Angleterre.

L’ennemi séculaire de la France = Angleterre : Avec la guerre de 1870, prise de l‘Alsace, unification allemande. L’intérêt de l’Angleterre se trouve en dehors du continent, pour la France c’est tout à fait différent. Elle voit se lever un concurrent majeur : l’Allemagne.

Allemagne

Elle va développer à une vitesse extrêmement rapide son industrie traditionnelle.


Capitaux

Charbon, fer, acier

Ce qui devient important en all c’est bien évidemment le charbon et l’industrie. Mise en place d’une industrie extrêmement performante, efficace et particulièrement moderne. Elle est finalement relativement proche de l’Angleterre.

Électricité et chimie

La Scandinavie commence à combler son retard

Ce noyau dur est diversifié mais niveau de vie relativement élevé. Même pour les catégories les plus pauvres (= journaliers) le niveau de la vie entre le début et la fin du 19e est multiplié par 4. Le début du 20e c’est vraiment la belle époque mais ne concerne pas tout le continent. Qu’est ce que cette périphérie ?

Une évolution générale :

Autour de ce noyau dur il y a un certain nombre de pays qui n’ont pas réussit a se développer.

Périphérie du nord : Scandinavie : elle va réussir une forme de développement

Est + sud-est : empire russe (Bologne, Ukraine, Finlande, Biélorussie, Balkans)

Sud : la méditerranée, le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la Grèce. Représente une périphérie très moyennement développé.

En termes d’inégalités au sein du continent ;; c’est un problème majeur car détermine une série d’oppositions intracontinentale qui vont être extrêmement important. De temps en temps les hommes politiques tiennent malgré tout compte de l’apprentissage de l’histoire. Une des politiques européennes les plus importantes est la politique de développement régional. Elle vise à faire rattraper par les pays moins développés par les pays plus développés.

2 blocs qui évoluent de manière fondamentalement différente.

Scandinavie : lorsqu’on arrive au milieu du 19e, c’est encore une zone géographique extrêmement peu peuplé et traditionnelle. C’est le secteur primaire : la chasse, la pêche et c’est l’exploitation primaire de la forêt. C’est l’exportation de bois pure et simple. On est dans une situation très peu satisfaisante.

Il y a quand même des facteurs qui sont intéressants. Certaines régions dans la zone ont une histoire industrielle. La sidérurgie suédoise plonge ses racines au 17e dans une migration qui envoi toute une série de métallurgiques wallons. Il y a une histoire industrielle qui montre qu’une transformation de l’économie n’est pas impossible.

La Finlande ne fait pas partie de la Scandinavie mais est toujours un grand duché de l’empire russe.


Ces « royaumes » sont d’authentiques démocratiques : participation de la population a ce fonctionnement démocratie (rendu possible par un niveau d’éducation relativement élevé). La lecture de la bible est une obligation. En pays protestant on est beaucoup plus libre qu’en pays catholique. On va assister à des scénarios de développement qui sont intéressants. S’appuie sur la modernisation, sur l’exportation, sur l’augmentation de la valeur ajoutée produite localement.

Suède :

La situation traditionnelle est un secteur métallurgique, archaïque, petite production armurière. Mais a cote d’une agriculture de subsistance, on a cette exploitation des forets. Qu’est ce qui va changer ?

1° l’exploitation forestière : le 19e voit se multiplier les journaux. Cela demande énormément de papier. Résultat : plutôt que de vendre du bois qui va être transféré ailleurs, ils se mettent d’abord à produire de la pate à papier puis du papier en tant que tel. Qui sont largement exportés vers l’ensemble de l’Europe.

2° on va se mettre à travailler le bois : préparation du bois pour la construction. Puis c’est l’apparition de la menuiserie, ameublement. L’aboutissement de ce mouvement qui apparait en suède dans la foulée de ce développement de la valeur ajoutée. On voit donc développé cette valeur ajoutée importante. Le secteur métallurgique est tout à fait traditionnel mais avec un atout remarquable : minerais en suède. Qu’est ce qui va leur en donner l’occasion ? 2ème révolution. Ils vont également mettre en place des fours électriques. Ils sont capables de produire de l’hydro-électricité. La valeur ajoutée est considérable car la demande d’aciers spéciaux est en train d’exploser en Europe à la même époque. Les spécialisations sur des aciers élaborés qui vont donner à la Suède un atout concurrentiel majeur. On va se concentrer sur des produits bruts ou semi-finis donc relativement peu élaborés.

3° on se met à fabriquer des machines. Résultat : cela va permettre à la Suède de développer une industrie automobile relativement importante. Les conditions de mise en place émergent avant la WW1. Le développement économique est fondé sur le libre échange et l’exportation.

Norvège :

Situation très différente.

1° Il faut garder le caractère extraordinaire de sa côte : grande + découpés (autant d’endroits ou les navires peuvent arriver). Pratiquent la pêche et ce qu’ils vendent dans une Europe marque par les traditions religieuses : mangent énormément de poisson.

2° l’exploitation de la forêt : dans un cas comme dans l’autre, les norvégiens produisent peu de valeur ajoutée. Comment vont-ils évoluer ? Ils utilisent leur savoir faire et développe le secteur des conserveries de poissons. On commence à produire des conserves de poissons, faire des stocks,… elle va aussi développer l’hydroélectricité. Les possibilités de productions sont tout à fait importantes.


3° rentabilisation d’une expertise tout à fait exceptionnelle. Ils ont une connaissance de la mer exceptionnelle : 3e flotte mondiale. Ils vont construire des bateaux. Acier (suède) + hydro. Va représenter plus de 50 % du PIB norvégien. Il va se développer de la manière la plus moderne qui soit.

Danemark :

Schéma de développement dans l’exportation. Ils vont eux aussi utiliser des atouts très anciens. Ils ont une agriculture très importante et vont renforcer son efficacité. Mais cela ne crée pas énormément de richesses : les bénéfices restent mineurs. Le génie danois est de développer une industrie agroalimentaire relativement important : tout ce que découle de l’élevage. Tout cela est exporté et a cote de la viande on a les laitages. On a des fromages, laits,… qui s’imposent sur un certain nombre de marchés. Anglais sont incapables de se nourrir représente le déversoir naturel danois.

PIB :

La rattrapage du PIB des pays scandinaves est effectif. L’expérience scandinave est un modèle. Parmi les facteurs clé de réussite : le niveau d’éducation de la population. Le contraste avec les périphéries du sud et de l’est est un contraste relativement frappent.

Les périphéries du sud et de l’est à la traine.

Cette question de périphérique est plus structurelle que conjoncturelle. Globalement c’est parce que ce sont des caractéristiques qui traversent l’ensemble de ces régions :

1) Population paysanne et peu formé : le taux d’alphabétisation est extrêmement faible. Niveau de formation qui est nettement plus bas

2) les structures sociales restent des structures sociales extraordinairement traditionnelles. On va retrouver une toute petite aristocratie de grands propriétaires terriens et une masse de paysans dépendants de cette aristocratie. Une quasi absence de membres de cette classe intermédiaire qui est la bourgeoisie. C’est la classe qui va assurer l’évolution d’un certain nombre de pays. On a des structures politiques qui vont de pair qui sont des structures extrêmement autoritaires.

Empires autocratiques : tout a fait à l’est on a l’empire russe. 1905 : première révolution. Si le tsar finit par concéder certaines réformes ce sont des réformes de pure façade. Le tsar est soutenu par l’église orthodoxe + par une police secrète délicate. L’empire d’Autriche Hongrie est une situation assez différente et assez proche. François joseph va très rapidement devenir un souverain totalement conservateur car il est immédiatement confronté a une révolution. Appui de l’église catholique : l’empereur d’Autriche à le droit de s’opposer a l’élection d’un pape. Soutenu par une aristocratie millénaire (Habsbourg) cette tradition millénaire on la retrouve dans toutes les grandes familles de l’aristocratie


3e empire autoritaire : empire ottoman, turc. L’empire turc s’étend sur une très grande partie de l’Europe balkanique. Ce qui se met en place sur cette partie de l’empire ottoman ce sont des monarchies sur le modèle de la monarchie turc ou autrichienne. Le sultan s’appuie aussi sur une forme d’aristocratie. On est la avec un niveau de formation bas, des structures politiques extrêmement autoritaires. Du point de vue des structures économiques et sociales c’est aussi extrêmement traditionnel. Du point de vue politique on est toujours dans la structure autoritaire.

Le commerce extérieur

Le commerce extérieur ne se porte pas trop mal car ces périphéries se trouvent toutes en contact avec le noyau dur : représente un marché relativement important. Ils y exportent : des minerais, du charbon, des produits alimentaires bruts.

On est dans une situation classique de quasi absence de valeur ajoutée. On a un commerce mais il est totalement inégalitaire. Ils y importent des produits incorporés, industriel. Ce système est renforcé par l’investissement étranger.

L’investissement étranger

Ils ont des capitaux en abondance. Ils sont les détenteurs de 65% des investissements à l’étranger.

Problème : pratiquement tous ces investissements se dirigent vers les mêmes secteurs : les matières 1eres. Le développement du secteur des matières 1ères ne profite pratiquement pas aux propriétaires.

Le chemin de fer :

Seul problème : elles visent essentiellement à faciliter les exportations de matières premières. Contribuent a l’expropriation des richesses locales.

Les exportations agricoles et l’industrie agroalimentaire

Ex : mise en place de l’orient express. Ligne de chemin de fer emblématique. Ligne qui ne fait que traverser cette périphérie sans qu’il n’y ait de véritable retombée.

La situation interne ne favorise pas la modernisation. Il peut il y avoir des formes de développement. Il y a des embryons qui se mettent en place en Hongrie. Foyers de développement mais cela reste relativement peu important.

Russie :


Facteur de contagion : la Russie (pays baltes, Bologne, Ukraine) donc touche directement a l’Allemagne. On voit apparaitre un certain développement. Le gouvernement russe souhaite aussi favoriser une certaine industrialisation. Il la soutient de manière dirigiste. Ces investissements russes, il s’agit d’emprunts d’états qui sont lancés par l’empire russe sur le marché qui sont garantis par des états comme la France. Développer des bassins industriels. Cela va rester dans la masse de la paysagerie russe. La Russie est un développement limité en importance.

Pologne, Finlande et pays baltes

Ce sont ses zones russes qui en contact direct et proche avec le noyau central vont connaitre cette évolution.

« Le communisme c’est l’alphabétisation et l’électricité ».

L’Italie :

C’est un cas de figure un peu différent car la péninsule est pratiquement coupée en 2. L’Italie du nord a beaucoup de peine à se reconnaitre pour ce qui se passe au sud de Rome. L’Italie du nord (Turin, milan, … ) ce sont toutes les villes qui réussissent un certain développement. Ex : émergence de ce qui deviendra Fiat. On a au nord une partie de l’Italie qui réussit son rattrapage mais se rapproche des standards européens. C’est une question de structure sociale, de structure économique. Est plus proche du schéma qu’on peut constater en France. Dans l’Italie du sud on est toujours dans ces structures culturelles extrêmement différentes avec ce que cela implique en termes de sclérose sociale. Les réactions sociales sont tout à fait traditionnelles et anciennes. Il y a la des formes anciennes de fonctionnement économique, sociale (pas de mobilité, de bourgeoise mais grandes inégalités, classes dirigeante qui gouverne). Dc situation de sclérose importante.

Balkans

On y retrouve l’alphabétisme dans les Balkans. L’agriculture est essentiellement une agriculture d’autosubsistance.

Il y a la péninsule ibérique : elle n’est pas aussi divisé que l’Italie mais traversé de tensions importantes.

L’Espagne

La zone catalane et d’autre part le pays basque et la zone autour de Bilbao. Pôles de développement industriel restent comme en Russie extrêmement minoritaire et extrêmement limité. Ils n’ont pas de rôle de lancement de cette révolution industrielle. Sur quoi est ce que tout cela débouche comme situation ?


Le défi du laisser-faire mondialisé ; les effets de la crise mondiale

Cela débouche dans des zones qui sont géographiquement et démographiquement importantes en Europe : la mise au défit du laisser laisse mondialisé.

Le modèle occidental pâlit :

Qu’est ce qui se développe ? Le sentiment d’une injustice, d’une exploitation. Que les règles qui sont appliquées sont un « piège a cons » car elles ne profitent qu’a ceux qui sont déjà développé. Le libre échange c’est très bien mais seulement s’ils sont déjà en position dominante. Constat : ils progressent légèrement (niveau de vie a double dans le cours du 19e) mais par rapport au noyau dur l’écart n’a fait qu’augmenter. Mouvements révolutionnaires importants.

L’interventionnisme d’Etat gagne du terrain :

On voit l’état jouer un rôle de plus en plus important. Présence d’un état qui garantit le fonctionnement de l’économie. La présence de l’état est essentielle. Elle s’est exprimée par des politiques douanières qui ont évolué. Faciliter le commerce international ou protéger des secteurs économiques spécifiques. Ils décident de soutenir eux-mêmes le développement d’une certaine croissance. Élément caractéristique : développement du nationalisme.

Un nationalisme proto-économique apparaît :

Dans le domaine qui nous occupe il prend des formes économiques : consommer national. Acheter des produits en Belgique ;; cela s’oppose aux produits de l’étranger. Défendre l’économie nationale.

Populisme de droite et de gauche fleurissent :

Fleurit aussi une forme de populisme : ils vont prendre les populations en fonctions de leurs propres priorités, ils vont s’appuyer sur leurs peurs. Se développe des mvts révolutionnaires qui vont devenir de plus en plus importants au 20e.

L’équilibre mondial du pouvoir se modifie :

Monte la puissance du japon. Le super pouvoir européen commence à se sentir mis en cause. Il y a la les prémisses d’une modification des équilibres mondiaux.

Les Etats-Unis s’imposent comme la première puissance économique mondiale :


Dès 1914, les états unis sont déjà la première puissance mondiale : maitrise de l’espace, importance de l’agriculture, développement industriel des industries. Ils sont également les premiers producteurs de pétrole, de trains. Ils vont développer toute une série de secteurs qui vont être déterminants.

Crise de structure de passage : on assiste a des retraits de pays du système de libre échange :

1875 : Russie

1879 : un autre pays se retire progressivement : Allemagne. Même elle finit par renoncer a jouer au jeux du libre échange

1892 : retrait de la France

92 -14 : Dans les périphéries on va assister a la même chose. Retour a de véritables guerres douanières

Cela va être renforcé par la WW1.

Chapitre 4 : Le déclin du laisser-faire et la montée du système de marché réglementé

Le tournant : l’économie de guerre (1914-1918), le chaos de l’après-guerre et l’agonie du laisser-faire.

Beaucoup d’historiens disent que le 19e se poursuit jusqu’en 1914. En effet, il y a tout un ensemble de règles qui ne sont pas modifiés jusqu’en 1914. On peut constater une relative abstention d’interventionnisme d’état.

Qu’est ce qu’on appelle « l’économie de guerre » ? Dès la fin du 19e (années 1875-1895) il y a des réticences au laisser faire pur et simple. On constate le retrait des réseaux des accords de libre-échange et le retour en force des barrières douanières. Le seul pays encore partisan inconditionnel du libre échange c’est l’Angleterre. La guerre est un moment de rupture majeur car l’objectif des sociétés en guerre est d’orienter toutes les ressources vers la victoire.

WW1 : 4 aout 1914 et se termine le 11 novembre 1918, elle oppose 2 groupes de pays :

Empires centraux : allemand, Autriche-Hongrie, Bulgarie, Roumanie, Turquie

Les alliés : France, Angleterre, empire russe, Serbie, Monténégro, Italie, Portugal et seulement en 1917 : les Etats-Unis d’Amérique

Pourquoi on entre dans une guerre qu’on qualifie de mondiale ? On la baptise ainsi car il y a des combats sur plusieurs continents et d’autre part, ce sont les ressources économiques et humaines du monde entier qui vont être mobilisés. C’est la première fois qu’on voit un conflit d’une telle durée et d’une telle envergure.

Motif politique : se préparer des bases arrière en cas de guerre globale en Europe. 1815-1914 : durant cette période il n’y a pas de guerres globales mais uniquement des guerres ponctuelles (guerre entre la Prusse et l’Autriche, …) : siècle de paix relative. Ce n’est pas un long fleuve tranquille mais il n’y a pas de conflit généralisé qui implique tous les acteurs.


Tensions: La grande préoccupation des français est de se venger : veulent reprendre l’alsace et faire payer à l’Allemagne l’humiliation de 1870.

+ Concurrence économique entre la France (agricole) et l’Allemagne (nation noire car utilise massivement le charbon). Le contraste entre les 2 est très important

+ Celle qui oppose l’Angleterre et l’Allemagne : l’Allemagne devient petit à petit une concurrente importante de l’Angleterre notamment dans la maitrise de la mer, la construction des flottes.

Comment de ces tensions on passe a un conflit ? Par un jeu d’alliance qui trouve un point de détonation dans les Balkans. Balkans : match-poursuite de concurrence entre l’empire turc et l’empire d’Autriche Hongrie. Les autrichiens veulent avancer vers le Sud-est.

Début du 20e : 3 guerres balkaniques. Résultat : la Turquie est limitée à la « Turquie d’Europe ». Les 2 forces en présence ne sont plus les turcs et les autrichiens mais les autrichiens et les russes. Car les russes soutiennent les serbes qui comme eux sont des slaves orthodoxes. Les autrichiens sont des catholiques qui entrent en concurrence avec ces slaves. C’est une histoire de conflit de très longue date.

François Josef commence à penser à sa succession. Mais celui qui devait succéder au trône, François Ferdinand est assassiné. L’Autriche-Hongrie va se dire que c’est l’occasion de régler une fois pour tous le problème serbe. Donc il lance un ultimatum : livrer nous le coupable sinon on entre en guerre. La Serbie refuse. L’Autriche Hongrie bombarde Belgrade. Ils se disent qu’ils vont l’écraser très rapidement. Mais les français, qui sont alliés a la Serbie, ont pratiquement réussit à encercler l’Allemagne. Apd moment on l’Autriche-Hongrie attaque la Serbie il faut resserrer les liens d’alliance. L’Allemagne entre en guerre la première car elle a peur d’être devancée. On est la dans un engrenage au départ d’une situation très localisé qui est en train de mobiliser l’ensemble du continent. Les voix de la paix sont en train de se taire.

4 aout 1914 : l’Allemagne se décide à un coup de force pour battre rapidement la France : envahit la Belgique et arrive au bord de paris. Mais ils sont arrêtés par les français. En attaquant la Belgique ils ont attaqués la neutralité belge dont l’Angleterre était garante. Elle n’a d’autre choix que d’entrer en guerre. Commence la guerre mondiale. Personne ne pense que cela va durer 5 ans. Cela a des conséquences économiques majeures.

Qu’est ce que cela représente en termes de secteurs d’activités et de modalité de financement ?

En Angleterre :

Les secteurs : le premier problème c’est le problème de l’approvisionnement en produits alimentaires. Elle a un très bon système industriel mais son agriculture n’est plus en mesure de nourrir la population et une armée importante. Il s’agit la de revenir a une agriculture qui approvisionne le pays

Armement, équipement, logistique : Il est important d’avoir des armes, des munitions, tout ce qui est nécessaire a l’équipement de l’armée. L’Angleterre va mettre en place une administration qui


supervise, organise, coordonne le secteur de l’armement et qui organise le marché du travail. Élément essentiel : garantir a ces secteurs stratégiques une main d’œuvre suffisante. De plus en plus d’hommes qui sont envoyés au front. Des postes de travail sont alors libérés : on fait appel aux personnes âgées + aux femmes. On va voir des femmes qui se mettent à travailler dans les secteurs logistiques + soins (multiplication des infirmières) et on va enfin faire appel aux étrangers. Envoyer des indes ou de chine des dizaines voir des centaines de milliers de travailleurs : usines, se battent, ramassent les cadavres.

On est très loin de la liberté pure et simple d’un marché du travail

Le financement : la situation de l’Angleterre est extrêmement positive. Elle possède la moitié des investissements mondiaux a l’étranger + dispose d’une monnaie de référence qui est garantie par 2 obligations : couverture (stock d’or qui garantit la valeur de la monnaie) + obligation de convertibilité (on peut échanger un billet de banque contre sa valeur en or). On est donc en présence d’un instrument de payement tout à fait efficace, en principe il ne devrait pas y avoir de problèmes de financement.

Mais la guerre va couter 500 milliards donc 5 fois la valeur de l’économie anglaise. Même l’Angleterre doit prendre des mesures spécifiques :

1ère mesure : monétaire. Il ne faut surtout pas que n’importe qui vienne échanger, on supprime la convertibilité.

2ème étape : on va faciliter l’impression des billets de banques. On va supprimer l’obligation de couverture

Mais cela ne suffit pas encore. Il faut emprunter : sur les marchés nationaux et internationaux. Ils empruntent en collectant l’épargne au niveau de l’Angleterre et de l’empire britannique. Une fois que cela a été fini ils n’ont pas d’autres ressources que d’aller emprunter aux Etats-Unis. Ce sont des emprunts privés : une grande banque. Ex : banque Morgan= prend la tête d’un syndicat de banques. Ces emprunts ont une conséquence immédiate : l’augmentation exceptionnelle de la dette publique.

Reste dès lors une dernière mesure à prendre : l’augmentation des impôts. La situation est la même partout en Europe jusqu'à la guerre : impôt sur la propriété immobilière. On ne paye pas d’impôt sur le travail. La grande transformation c’est qu’on met en place une taxation sur les revenus. C’est indispensable pour permettre aux états de payer l’intérêt de leur dette. Cela modifie la logique de fonctionnement. L’état intervient dans la production, dans les circuits de commercialisation, dans le marché du travail, dans le financement (il se substitue aux banques qui ne sont plus que des agences gouvernemental).

Il y a la une rupture radicale avec le libre-échange.

Allemagne :

Les secteurs et les modalités : On retrouve les mêmes questions. C’est le grand état major qui va devenir le superviseur de l’ensemble de l’économie. L’Allemagne est une puissance continentale : à


peu d’empire et dès le début de la guerre elle est coupée de son empire. Cela provoque des problèmes d’approvisionnement.

Le financement : Du point de vue financier il a aussi des économies d’approvisionnement qui sont inférieurs à la moitié dont dispose l’Angleterre. Ce qui est le plus déterminant et qui va pousser l’économie de guerre dans des extrémités qu’on ne trouvera pas en Angleterre ni en France : elle a déjà un système de gérance de l’économie. Pour réagir à ce sentiment de crise, l’Allemagne met en place la cartellisation de l’économie.

Cartel : // syndicat de producteur. Il y a déjà pratiquement 400 syndicats qui sont en mesure de réagir à la conjecture économique. L’économie Allemande n’est déjà plus une économie totalement libérale. Cette cartellisation de l’économie allemande ne débouche pas sur une stérilisation. Prépare l’interventionnisme de l’état, de l’armée. Va donner à l’Allemagne une efficacité exceptionnelle. Résistance de l’Allemagne : nettement moins forte, nombreuse que les alliés.

Pantouflage : après une carrière dans l’armée, les hauts gradés retrouvent des postes d’administrateur dans les entreprises. Complexe militaro industriel qui se met en place.

Les conséquences de la guerre et le chaos économique :

Destructions

Du point de vue militaire, financier, taxation, marché de l’emploi, approvisionnement : tous les mécanismes ont étés purement et simplement détruits. Cela débouche sur un véritable chaos économique.

1ère zone de combat qui va de la mer du nord jusqu’à la frontière suisse : 700 km. Tout est détruit. A l’heure actuelle on retrouve encore des bombes qui n’ont pas encore explosés.

2ème zone : à l’est (territoire de l’actuel Bologne, Balkans). Ce sont des destructions d’infrastructures, de routes, de chemins de fer, de logement.

1er type de destruction : Dans des zones relativement limités mais zones de développement industriel majeur sont détruits. Au moment ou les allemands commencent à prévoir la défaite, ils démontent toute une série d’entreprise et les expatrie en Allemagne. Ils poursuivent des destructions matérielles, de l’infrastructure,…

2e type de destruction : destruction humaines. Des centaines de milliers voire des millions de morts. +/- 20 millions de morts directs ou indirects. Mais aussi parmi la population civile car les conditions de la guerre affaiblissent le mécanisme humain. Grippe espagnole : parcourt toute l’Europe : épidémie de grippe terrible. Elles font des millions de morts. Cela signifie que le marché de l’emploi se trouve lui aussi profondément modifié. Cela va poser des tas de problèmes en termes de


reconstruction. Il va falloir reconvertir l’économie d’une production de guerre à une économie normale. L’économie de guerre fait la preuve de son efficacité. On peut constater des explosions dans les quantités produites. L’objectif est vraiment la destruction finale.

Agriculture :

Efficacité accrue de l’agriculture, des processus de production. C’est une excellente occasion de développer le travail à la chaine déjà présent aux USA

L’inflation. 19e : siècle de relative stabilité monétaire. L’inflation n’est plus très présente et est très bien maitrisé par l’étalon or. Avec la guerre, la suppression de l’obligation couverture : explosion de la masse monétaire. Cela signifie simplement une augmentation des prix (on les multiplie par 10) mais en termes de redémarrage économique c’est un vrai problème. Il n’y a plus d’instrument d’échange stable.

Allemagne : on va assister a une hyper inflation après la guerre. Problème majeur en cas de destruction de ressources. Inflation extrêmement présente qui affecte les capacités d’action des gouvernements. Il prend des dimensions tout a fait nouvelles : à ce moment la (1917) ce n’est plus l’Europe qui est le banquier du monde mais les états unis. Jusqu’en 1971 les Etats-Unis vont devenir des créditeurs nets : leur balance globale des payements sera constamment positive. Cela met la puissance européenne entre parenthèses.

Diversité intra-européenne et concurrence :

Tous les pays européens ne participent pas de la même manière à cette guerre. Un certain nombre d’états sont neutres : la suisse + Scandinavie (suède, Norvège, Danemark) + pays bas+ Espagne. Ils vont tirer les marrons du feu. Ils vont vendre à ceux qui veulent leur acheter leur production. Ils vont profiter de la guerre pour améliorer leur niveau de vie.

Portugal + Italie : les conséquences économiques seront un peu moins graves. La diversité au sein de l’Europe ne fait que se renforcer.

Émiettement territorial et économique :

3 empires au moins vont disparaitre : vont éclater dans une mesure plus ou moins grande et se diviser ; L’empire Russe: disparait à l’ occasion de la révolution bourgeoise de février 1917

Octobre 1917 : révolution bolchévique ; les 3 états baltes deviennent indépendant, la Pologne retrouve son indépendance. L’Ukraine et la Biélorussie sont aussi indépendantes.

L’empire d’Autriche-Hongrie : l’Autriche est obligée d’accepter la séparation d’avec la Hongrie.


L’empire turc : n’a plus beaucoup d’importance en Europe ; pause entre 1918 et 1922. Ce qu’il restait de l’empire turc va se diviser, la Palestine est mise sous mandat anglais. Ce qui va devenir le Liban et la Syrie et l’Irak va devenir une forme de colonie plutôt britannique.

La moins touchée : Allemagne. En 1918 ce n’est plus un empire, il devient une république et va perdre une série de zones spécifiques. A l’est l’Allemagne perd tout ce qu’elle possédait de la Bologne. C’est 1/10 de son territoire qui est perdu.

En quoi c’est important du point de vue économique ? Car ces nouveaux états érigent des barrières : ils ont chacun leur monnaie, difficultés qui sont spécifiques. Cela exprime tellement bien les préoccupations nationalistes du continent. L’expérience de l’économie de guerre a fait la preuve de son efficacité. Guerre : traumatisme dont il vient de parler. On va essayer de revenir à la normale

Les tentatives manquées du retour à la « normalité »

La tentation de l’autosuffisance

Ce qui se passe après la première guerre mondiale. On est dans la période des années 20. Il y a la conférence de la paix, le traité de Versailles et toute une série de traités complémentaire. Souvenir de privation majeure. On avait oublié qu’on pouvait être coupé du monde. Certaines régions ont étés particulièrement touchés. L’approvisionnement alimentaire était tellement mauvais : les femmes n’avaient plus de règles à cause de la sous-alimentation. Pour toute une série d’hommes politiques la tentation majeure c’est la tentation de l’autosuffisante. Un état peut subsister seul. La politique agricole commune européenne visait à garantir l’approvisionnement de l’Europe. Concerne toute une série de secteurs qui sont considérés comme stratégiques. Il faut reconstruire l’économie sur des bases nationales.

La stabilisation des devises

2e élément : instabilité radicale des monnaies. Une des premières mesures a été de supprimer l’étalon or. On a pu imprimer de la monnaie, elle n’avait alors plus de valeur. Au moment de la paix on se trouve avec un système monétaire qui n’a plus de colonne vertébrale. Il faut rentabiliser la monnaie donc diminuer l’inflation. C’est un vrai problème surtout pour l’Allemagne car ils pratiquent une politique d’hyper inflation. Ils impriment des billets de banques dont la valeur est de plus en plus élevée. La paye d’un jour est une mallette complète de billets de banques. Ne vaut plus la moitié de ce qu’elle vaut ajd. I n’y a plus d’élément d’échange qui soit stable. Il faut donc régler 2 problèmes :

Le problème des réparations de guerre : folie imposé par les français. Les français veulent se venger de l’Allemagne et veulent détruire la puissance économique allemande. Ils vont faire en sorte que les allemands doivent rembourser aux vainqueurs tous les frais de la guerre ce qui est une somme impossible à payer. Ils ont besoin de ces réparations de guerre pour se reconstruire. Tant qu’ils ne sont pas payés correctement, il est impossible de faire redémarrer l’économie. Pendant 5 ans on ne va pas y arriver. Les français décident de se payer sur l’adversaire. Ils transfèrent en France la


production du charbonnage. Payement de la guerre en nature. Les Allemands font de la résistance. Mais cela paye à peine les frais de l’occupation.

Conférence internationale : présidé par un général américain. Déjà a ce moment la les européens sont incapables de gérer cela entre eux.

Impossible pour une économie détruite de produire tout cela. Daos propose quelque chose qui avait déjà été propose : commercialisation de la dette allemande. Cela consiste à emprunter pour payer une première tranche de ces réparations de guerre. On va les formuler par échéance annuelle. Payer chaque année pour ce qui était jadis la première économie européenne c’est envisageable. Les allemands payent les français, les belges, les anglais qui a leur tour peuvent rembourser aux américains qui prêtent a l’Allemagne. En 1924 cela semble régler d’autant que les allemands sont obligés de donner des garanties :

Sur le produit des droits de douane

Garantissent ce payement sur les revenus des chemins de fer. Ce sont des indicateurs intéressant de l’économie. Si elle se redresse, cela augmente.

Ce que les occidentaux ont toujours exiges ce sont ces garanties. Sorte de mise sous tutelle de l’Allemagne qui va vite leur sembler insupportable.

Le problème de la monnaie en elle-même : l’Allemagne n’a plus de raisons de foncer dans une politique de super inflation. Il faut revenir à l’étalon or. Ce n’est vraiment pas évident car bon nombre des nouveaux pays qui sont apparus après la guerre n’ont pas de réserve d’or. Donc ce retour simplement n’est pas possible. Proposition (système qui est promis à un bel avenir) : système de double convertibilité = toutes les monnaies européennes vont être convertibles non pas en métal précieux mais dans un panier de devises : il y a la livre sterling, dollar, franc français. Seul ce panier sera convertible en or. Donc lien fixe avec ces devises du panier. Le système monétaire devrait être stabilisé ; les nouveaux pays refusent cette subordination. Période de nationalisme très fort.

Pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’économie on va refuser ce système.

Se met en place : un retour a l’étalon or mais qui est adapte. L’Angleterre va faire l’erreur de rétablir la situation d’avant guerre. C’est tout simplement impossible car la situation a profondément changé. Revenir a l’étalon or c’est surévaluer l’économie anglais. L’exemple anglais est quand même suivi par un certain nombre de pays. L’étalon or c’est la norme même si c’est une dévaluation. Les français sont dans le bon car tiennent compte de ce qui s’est passé pendant la guerre. Tient compte des rapports de force économique. A la fin des années 20 on peut penser que l’Europe a réussi la stabilisation des devises mais pas le libre échange.

Les tentatives de reconstruction du libre-échange


Il y a de plus en plus d’opposants à ce libre échange. C’est surtout l’Europe du sud, sud est qui n’entre plus dans cette logique de libéralisation des marchés.

Le maintien de réglementations économiques publiques

Pour la reconstruction : Ces tentatives échouent à cause d’un contexte : celui de la reconstruction : toute une série de pays doivent se reconstruire. C’est le cas des pays de l’Europe de l’est, du sud est. Ce travail de reconstruction implique le maintient de l’interventionnisme de l’état. En Europe, du fait de ces destructions, on estime que se passer de l’état pour se reconstruire c’est impossible. L’état est donc un acteur majeur : partenaire économique voir comme entrepreneur économique.

En matière de protectionnisme agricole : Chacun veut avoir une agriculture qui permet d’avoir le minimum de subsistance.

L’influence de la social-démocratie

La première guerre mondiale a pratiquement partout débouché sur la mise en place de système électoral au suffrage universel. Entraine le développement de la démocratie. Présent dans tous les pays du noyau dur de l’Europe.

Est de l’Europe : mise en place d’un état communiste. Alternative radical du mode de fonctionnement libéral. Ils vont représenter 1/3 de l’électorat dans l’Europe. Or ces partis socialistes ont des préoccupations inspirés du marxisme,… Cela débouche sur une prise en compte de l’état d’un véritable acteur.

Le développement d’un protectionnisme global

1ère WW débouche sur un protectionnisme de plus en plus développé. Les années 20 ont étés marqués par pas mal de crises. Les américains ont du mettre en place un certain nombre de barrières douanières.

La mort du laisser-faire et les réglementations publiques extrêmes durant la grande dépression

L’impact de la Grande dépression

Ce qui va donner le coup de grâce a ce laisser faire c’est la grande dépression : Qu’est ce que c’est ? On parle très régulièrement de la crise de 1929 : se rapproche le plus de la grande crise.


La surproduction agricole : C’est une crise qui est une crise de surproduction agricole. Tous le monde a assez pour produire sa propre population et se lance sur les marchés internationaux. Les prix agricoles s’effondrent et les revenus des agriculteurs s’effondrent. Bon nombre d’agriculteurs ont investit. Débouche sur un endettement extrêmement important les gros entrepreneurs agricoles ne parviennent plus a honorer leurs dettes.

Subprime = crédits qui ne peuvent plus être payés. Tous ces biens sont jetés sur le marché ce qui fait chuter leur valeur. Pour les banques cela signifie un problème de liquidité majeure. Problèmes pour continuer à fournir du crédit pour alimenter et soutenir le crédit.

Le « Crédit Crunch » : Ce qui se passe à NY en 29 c’est la conséquence de ce crédit Crunch. On est vraiment dans une contraction du crédit. Il n’intervient pas pour sauver les banques. Il y a des faillites en cascade.

Bourse de NY :

Qu’est ce qu’il vient faire ? Pas grand-chose on pourrait considérer qu’il n’y a pas de lien entre l’économie réelle et l’économie boursière ce serait une très grosse erreur.

Qu’est ce qu’investir en bourse ? Acheter une partie d’entreprise pour soutenir leur activité et leur financement

Quand est ce que cela commence à dériver ? Quand des intervenants achètent des actions exclusivement en tablant sur une hausse de la valeur de l’action. Attendre que l’action augmente puis revendre ces actions. Ils n’ont contribués en rien à l’activité de l’entreprise.

USA : 10% de cash et les 90 % restants sont empruntés aux courtiers qui eux-mêmes les emprunte aux banques. Les spéculateurs déposent les actions achetés chez le courtier en garantie. Comme la tendance est à la hausse ils engrangent de fameux bénéfices. Si tout va bien les actions au bout de 3 mois ont une augmentation raisonnable. Avec cela ils remboursent le courtier, ils leur payent des intérêts. Ils récupèrent du coup avec remise.

Il y a la une orientation massive de la spéculation qui est financé par du crédit.

Le Jeudi Noir d’octobre 1929 : l’orientation de la bourse indique à la baisse. Le courtier a reçu les actions achetées. Tant que la valeur de ce paquet d’actions ne change pas tout va bien. Mais si elle se met à baisser…

Il faudra compléter la garantie : le client doit fournir du cash pour l’équivalent de la perte de valeur de ces actions. Au bout d’un moment cela devient difficile. S’il ne peut pas compléter la garantie, le


courtier a le droit de vendre les actions. Beaucoup de courtiers vont simultanément jeter sur le marché des paquets d’actions. 5 fois plus d’actions échangées sur le marché qu’en temps normal. C’est un crac boursier colossal.

Une crise financière

Cette crise boursière va déboucher d’abord sur une crise financière et ensuite sur une crise économique.

Une crise internationale globale

Essayer de nous montrer les effets de cette crise et la manière dont on tend de réagir. LA grande crise du capitalisme. Si on fait le lien avec la situation actuelle on se rend compte qu’on a supprimé toutes les réglementations qui avaient étés mises en place après la crise de 29.

Film : « Le siècle des hommes »

Certaines personnes disent : « Le capitalisme passe naturellement par des hauts et des bas » ; « les crises jouent un rôle salutaire »

A prendre en compte : 1929 : pas de protection sociale nulle part. Jeudi 24 octobre : crac effroyable, des millions de gens se sont retrouvés sans travail. Depuis la fin de la guerre : USA (1ere puissance industrielle) mot d’ordre = « la richesse a la portée de tous », les gens placent leur épargne en bourse et ont quadruplés leur bien en 4 an. La spéculation était l’argent facile, les gens achetaient des actions sans demander le prix.

24 octobre l’impensable se produit. Les ordres sont arrivés et il fallait vendre. Le marché ne faisait plus que baisser. Les investisseurs qui avaient mises sur des confortables profits sont obligés de vendre. Banques disaient « cela va mal veuillez donner de l’argent pour défendre vos intérêts ». Frappe bien au-delà de la bourse et de new-York. La crise provoque un chômage massif. Il faut remettre leur pays sur le chemin du travail.

Bill : pris dans la spirale de la crise. Ne trouvait pas de travail. Il a finit par vendre des pommes. En moins d’un an 2 million et demi d’américains ont perdus leur travail. De plus en plus de gens a la soupe populaire. La crise nourrit la crise. Faillite de la bourse écrase les banques. S’étale sur les pays voisins. Forces incontrôlables sont a l’œuvre. Quand pas de protection sociale tous les moyens sont bons pour survivre.


John : voyait la misère autour de lui. Nulle part ou aller, rien a mangé. Pas de sécu sociale,… donc on risquait de mourir de faim. 1932 : ¼ de la population active est sans travail. Il a décidé de partir vers l’est par le jargon de marchandise. Quand on parlait d’un emploi des milliers de types prenaient le train. C’était pareil pour les libéraux. 25 mille chômeurs venus de tous les coins des états unis donc il n’a pas eu de travail dans les fermes. Prix sont si bas qu’ils espèrent les faire remonter en saccageant leurs récoltes alors que des millions de gens mourraient de faim.

Chili, fournisseur des états unis : production de cuivre. Quand le crac a eu lieu aux états unis rien de tel n’était jamais arrive. D’un cote cela semblait très lointain mais quand le patron disait qu’on avait plus de travail on en prenait un compte. Fournisseur de nitrate : se retrouvaient sans client. C’étaient leur sécurité.

Claudia : que pouvaient faire les pauvres ? Vers qui ils pouvaient se tourner ? Il y a eu tellement de villes abandonnées. Le pays est en faillite, les autorités sont débordées.

Fernando : entassent les gens dans des charrettes, ils étaient morts de faim. L’effondrement de l’économie chilienne se transporte dans le monde entier.

La crise traverse l’océan. Les dettes de guerres ne sont plus honorées. La livre sterling est dés évalué, abandonne le libre échange.

Il y a eu des centaines de cas ou d’une minute a l’autre ils pouvaient êtres virés. Destruction des 2 grues jumelles. Cela faisait partie de leur vie. Une fois le chantier fermé c’était comme un couvercle qui se refermait sur la ville. Il fait attendre le retour naturel de la croissance. Seule aide : maigre indemnité de chômage limité a 6 mois.

Borinage : dans toute l’Europe le constat est identique. Les mineurs viennent de nuit se procurer de quoi se chauffer.

Yvonne : étaient à 9

La France resta longtemps persuadée qu’elle échapperait à la crise. Failles : apparaissent des 1929. L’économie rabaisse s’asphyxie car les prix sont trop élevés. Ils ont d’abord baissés les heures de travail. Ils découvrent eux aussi le chômage.

Ils ne comprennent pas comment cela se fait qu’on n’arrive pas à relancer la machine.

Manifestation : tournent a l’émeute. Le régime reste en place faute de mieux.

Les nazis ouvrent des soupes populaires. 6 millions d’allemands se retrouvent sans emploi. L’Allemagne se ferme sur elle-même. Les états unis sont encore plus mal en point. Ouverville : baraquement de chômeurs. Ouver : président qui disait qu’il faut laisser la crise se dérouler. Extension et récession étaient les éléments essentiels de la libre entreprise. On avait une espèce de fonctionnement en cercle vicieux et personne n’était prêt à entreprendre des réformes de fond. La colère succède à la déception. Communistes : la seule façon d’arranger cela c’est de se débarrasser du capitalisme. La crise oblige le gouvernement à repousser l’échéance. L’état refuse d’accéder à leur demande. C’est à Ouver de décider. C’est la plus grande manifestation qu’aient connu les USA. L’Amérique se voit aux bords de la guerre civile.


Roosevelt : axe toute sa campagne sur le nouveau bonheur. Ramène avec lui la confiance des américains en leur avenir. On ne doit avoir peur que de la peur. 1933 : 4 ouvriers sur 10 sont au chômage. Le mythe du new deal s’esquisse. Dans l’urgence l’équipe Roosevelt vient en aide à familles ruinées. Le président Roosevelt a achetés de fermiers une vache. Mettait la viande en boite. Quand on a rien à manger et que quelqu’un nous donne de la nourriture qu’est ce qu’on peut penser a part qu’il a pris soin de nous.

Etats du sud : le prix du coton a chute en 4 ans. Presque la moitié des champs de coton est détruite et laissée en jachère. Le new deal ne pouvait aider les fermiers du sud ouest. Le new deal les aide à repartir dans la vie. Il leur restait assez d’argent chaque mois pour acheter une planche. Projet : redynamiser une région toute entière. L’ampleur de se projet montre que la planification de l’état peut coïncider avec le capitalisme. Il n’y avait pas une industrie qui ne cherchait a embaucher.

Fin film

Ce qui se passe concrètement durant ses années 30, ce qui lui semble essentiel a retenir :

une crise économique et le régime économique qui va avec ce n’est pas seulement un concept abstrait de micro et macro économie. A quel point la misère peut directement toucher et affecter des personnes. L’appel a des témoins, a des gens qui ont vécus cela dans un concept tout a fait particulier. On est dans le concret.

il y a une étonnante similitude entre cette situation des années 30 et la situation qu’on a l’heure actuelle.

Ouver : dans une Garden party, manifestement sans problème particulier de fin de mois. On est la dans des contrastes sociaux extrêmement forts. Tétanisation devant des dynamiques qui échappent a l’entendement. Personne ne comprenait réellement ce qui se passait. Similitude, incompréhension radicale.

l’absence d’instruments théoriques qui permettent d’agir. Pas de perspective jusqu’au moment ou émerge Roosevelt ;; c’est un personnage tout à fait charismatique. Il sera élu 3 fois. Pour lui il y a une possibilité d’action qui est majeure : l’interventionnisme de l’état. Ce qu’on aurait pu constater dans la suite du documentaire : en Angleterre on décide de laisser le marché continuer a fonctionner alors que presque partout ailleurs on va voir des formes d’interventionnisme de plus en plus fortes.


Un nationalisme économique exalté

Dans les économies fascistes mais c’est aussi le cas dans les alternatives radicales au système capitalistes et même dans les démocraties occidentales on voit apparaitre des formes d’interventionnisme public relativement importantes.

Mesures monétaires et financières : cela veut dire qu’on va jouer clairement la concurrence. La première forme de concurrence qu’on peut mettre en place c’est l’action sur la monnaie.

Suppression de l’étalon-or : Monnaie= instrument d’échange, étalon. En créer est la responsabilité de l’état. On fait disparaitre l’étalon-or, on supprime l’obligation de couverture et de convertibilité. Retour au 19e. La nation leader de l’étalon or c’est l’Angleterre et elle y renonce

Désévaluations : partielles, spécifiques, cachées. Pour procurer à l’économie nationale un avantage compétitif. Plus la monnaie est basse, plus les économies sont bon marché. Si tout le monde fonctionne de cette manière la cela débouche sur une impasse.

Cessation des conversions en monnaies étrangères : Il faut empêcher la conversion en monnaie étrangère. On échange des produits contre d’autres produits. Des mécanismes publics qui sont autorisés a vendre a l’étranger.

Mesures protectionnistes : quel est la logique ?

Tarifs douaniers : on va remettre en place des tarifs douaniers + ceux qui sont déjà en place on va les augmenter de manière systématique. Vise à protéger le marché national, les producteurs nationaux et a faire en sorte que els travailleurs nationaux aient une prime par rapport a tout ce qui est étranger. Mais ce n’est pas encore suffisant.

Quotas d’importation et licences : On va mettre en place des quotas, licences d’importations. Le gouvernement va devoir autoriser produit par produit un certain volume d’importation. Cela va varier d’un produit à l’autre. On va mettre en place des quotas qui restreignent la concurrence internationale. Ce n’est plus une question de prix pour privilégier une logique d’interventionnisme direct sur le commerce lui-même. On ne va plus simplement fixer des quantités mais des autorisations d’importations.


Contrôles des échanges et systèmes de compensation : Cela veut dire que l’Allemagne importe d’Autriche et de Hongrie un certain nombre de produits agricoles et en échange elle exporte des produits qui sont terminés. Troc même si la monnaie fonctionne encore en unité de mesure.

Limitation du multilatéralisme et intervention des Etats : Il y a une limitation des accords globaux. De moins en moins d’accords qui impliquent un ensemble des états. Mais de plus en plus d’accords bilatéraux. C’est un retour en arrière colossale qui a en Europe en tout cas très peu d’effet car l’économie ne redémarre pas sauf dans un contexte spécifique : la préparation a la guerre.

Une économie de préparation à la guerre

C’est cette économie de préparation a la guerre va justifier un certain nombre de mesures. C’est d’abord en Italie et en Allemagne qu’elle se met en place. Se met réellement en place après l’accession d’Hitler au pouvoir. Cela concerne des économies fascistes mais en réaction cela se met aussi à concerner d’autres économies. L’Europe ne sort de la crise que par la guerre. C’est un élément qui est assez frappant. La crise des années 30 va générer toute une réflexion qui est une réflexion d’économie théorique.

La théorie du marché régulé

Constat : petit à petit on se met à réfléchir sur les fondements de l’économie classique et se dégage une nouvelle forme d’économie. L’économie mixte :

Rappel de la théorie classique :

Lorsque dans ce qu’on a appelle la loi de Say : toute offre crée sa demande. Les entreprises travaillent, elles offrent du travail, ce travail crée de la demande. S’ajoute à cela les théories de Ricardo. La théorie des avantages comparatifs qui veut que chaque région d’un pays finit par produire ce qu’il peut produire de façon la plus efficace. Notion imagée mais dont on peut vraiment s’interroger sur les fondements : main invisible des marchés. Mécanisme que personne ne voit mais qui fonctionne. Économistes se disent que si elle est invisible c’est parce qu’elle n’existe pas

La critique du Suédois Wicksell

1ère critique : vient de Scandinavie. Économiste qui se pose la question de l’adéquation de la croissance économique basée sur l’offre. Situation que connait le monde entier au début des années 30. Est-ce que la solution a la crise ne se trouve pas plutôt du coté de la demande. Il déplace le lieu de l’observation, la focalisation de l’observation.

Les orientations fondamentales de John Maynard Keynes


Personnage très intéressant c’est d’abord un théoricien. Économiste qui va faire des études très brillantes. Carrière d’investisseur, de professeur. Gates a été l’un des premiers à considérer que les clauses économiques du traité de Versailles c’est la faillite de la paix qui est programmée. Il a une certaine influence auprès des anglais. Les français veulent détruire l’Allemagne.

Deuxième réflexion : il publie en 1936 un livre qui traite de la théorie de la monnaie, du crédit et de l’intérêt. Cette théorie va jouer un rôle absolument central. Les états ont le devoir d’agir sur l’économie car de manière assez claire l’offre et la demande ne sont pas dans une situation d’équilibre naturel. Proposition : agir sur l’économie par la mise en place de travaux importants qui sont financés par l’emprunt. Il propose des actions qui sont des actions ponctuelles, limites dans le temps et favorisant des adaptations du système économique. N’implique pas que tous les revenus soient dépensés en anticipation par ces politiques d’emprunt. On est la dans une nouvelle vision de l’économie qui s’appuie non plus sur l’offre mais sur la demande.

L’économie de guerre : 1939-1945

Effort de guerre et guerre économique

Toutes les mesures que Roosevelt va prendre vont a un moment donné être annulés. Les gouvernements sont des gouvernements marqués par l’économie du marché. C’est une forme de lutte contre le chômage par l’obligation scolaire. On pousse l’obligation scolaire au-delà de 14 ans. Ce qui va se produire c’est tout simplement cette 2e guerre mondiale. C’est la conséquence des erreurs dénoncés par Keynes dans la rédaction du traité de Versailles.

Allemagne

Les allemands se lancent dans une politique. Il va falloir réoccuper la rive gauche du Rhin, créer une armée, étendre le Reich. Il y a toute une série de mesures qui sont prises et de décisions qui sont prises. Période extrêmement tendue, extrêmement troublée. Cet effort de guerre il implique également un effort économique majeur. Aussi bien pour l’Allemagne que pour l’union soviétique voir pour l’Angleterre on assiste à un retour en force de l’acteur étatique.

Union Soviétique

Grande-Bretagne

Le système d’économie de guerre


Caractéristiques générales

La préparation de la guerre est bien évidemment dans toutes les têtes. Ils ont le sentiment qu’on a échappé à la guerre. Mais tous les dirigeants politiques savent que ce n’est qu’une étape vers un affrontement. Céder devant l’Allemagne nazi ce sera ouvrir la porte vers l’économie de guerre. Cette économie de guerre est totalement dominée par les impératifs politiques.

En Grande-Bretagne

Un appareil administratif : La situation de la grande Bretagne est d’autant plus intéressante que traditionnellement c’est le pays le plus libéral qu’il soit mais dans un cas comme celui-ci elle va mettre en place des administrations puissantes.

Production et ravitaillement en matériel : Elle va se préoccuper de toutes les facettes de l’économie de guerre : production et ravitaillement de l’économie de guerre mais c’est aussi tout le matériel logistique qui va avec la guerre. Contrôler toute la chaine de contrôle mécanique qui implique toute la chaine de ravitaillement. Cette fois ci la flotte allemande est très importante. Et l’isolement des iles britanniques sera encore plus important.

Agriculture : Les anglais vont mettre en place un ministère de l’agriculture qui va augmenter les productions d’agriculture efficace. Ne couvre pas tous les besoins de la population anglaise. Mais un volume bien plus important.

Financement : On procède également à des emprunts extrêmement importants sur les marchés internes et les marchés internationaux. Les américains entrent en guerre beaucoup plus rapidement.

Ce qui détermine l’entrée en guerre des américains est l’attaque de Pearl Harbour. Rien de la puissance économique américaine n’est affecté. Certains soupçonnent Roosevelt d’avoir été informe de ce qui allait se passer. On est la dans cette espèce de mondialisation de la guerre qui va ouvrir aux européens les capitaux américains. Ce financement de la guerre relance toute l’économie mondiale.

En Allemagne

Le vrai redémarrage de l’économie ce n’est pas le new deal mais une forme de relance extraordinaire de la consommation. Destruction massive que va pratiquer d’une part est subir de l’autre : l’Allemagne. Elle a une tradition d’interventionnisme public très importante. A la fin du 19e elle gère déjà la crise en répartissant les marchés entre les entreprises des marchés.


Un nouveau modèle économique

Ce qui se dégage : c’est ce nouveau modèle économique qui se met en place ou l’état est un régulateur de l’économie. Ce qui se met en place est un état acteur de l’économie. Tous orientent les entreprises mais ils vont également superviser les entreprises. Ce qui se met en place c’est un secteur public extrêmement important. Il est déjà présent dans la logistique comme les chemins de fer. Ils vont assurer de fonctions tout à fait essentielles.

Economie de marché réglementée et performance économique européenne

Ne peut s’expliquer que dans le cadre de la poursuite d’une évolution économique. La vraie crise en Europe ne commence à balayer le continent qu’a partir de 1921. Va prendre un an et demi avant de mettre le feu aux économies européennes.

Glissements structurels

Agriculture : La modernisation e l’économie se poursuit avec le départ d’un certain nombre de travailleurs de l’agriculture vers l’industrie et vers les services.

Industrie : Le secteur industriel continue un développement très considérable.

Services : Le secteur des services connait lui aussi une expansion très importante.

G20 : une des questions est la possibilité de réindustrialisassions de l’Europe. A l’heure actuelle on réfléchi a une réindustrialisassions. Le problème de l’urbanisation qui pourrait atteindre 85% de la population d’ici 20 ans.

Modernisation technologique

L’entre deux guerre est une période de modernisation technologique intense. Tout ce qui a été mis en place pendant la 2e révolution industrielle commence à porter un certain nombre de fruits.

Électricité et sous-produits : L’électricité devient un mode d’éclairage, d’alimentation importante. Même si elle repose marginalement sur des centrales de production hydro-électrique et le charbon.


Automobile : commence a se répandre, se populariser en Europe. Ce n’est plus réservé à une toute petite élite. Sur le modèle américain on voit apparaitre des voitures produites à la chaine avec des couts et des fiabilités importantes. Lien étroit entre la modernisation de l’économie et des programmes automobiles importants.

Aviation : au début des années 20 que la Sabena est mise sur pied, air France,… Toute une nouvelle forme de transport qui n’existait pas avant la guerre mais qui avec le soutient de l’état va se mettre en place.

Industries traditionnelles : c’est surtout la métallurgie qui va connaitre des progrès extraordinaires.

Emploi et productivité

Lorsque la crise de 1921 est réglée on voit apd 1924 et jusqu’en 1931 l’efficacité de la population active augmenter. Cela explique pourquoi la chute des années 30 est ressentie aussi durement. Le travail est présent, est disponible. Il y a tout au début du documentaire une affaire d’optimisme qui est extraordinaire.

Diversité des performances de croissance et facteurs explicatifs

On va retrouver une très grande diversité de réaction en Europe. La situation des années 30 et celle que nous vivons maintenant sont tout à fait superposables.

Le noyau dur développé : Le noyau dur (Angleterre, Belgique, Luxembourg, Allemagne, France) s’en tire pas mal. La performance économique est significative. Le noyau dur avance.

La périphérie scandinave : se trouve dans une position qui est favorable. La Scandinavie a récupéré son retard par rapport au noyau dur. L’absence de démolition a été bénéfique. En termes de revenu national brut c’est quelque chose qui a été intéressant. On reste avec des difficultés de plus en plus fortes. On reste avec des performances économiques qui sont extrêmement décalés et qui se situent dans une moyenne.

Les périphéries méridionales et orientales : Perpétuent le retard des périphéries de l’est et du sud.


L’Europe dans le monde : le déclin

Le début de la fin pour les empires coloniaux

Pour l’ensemble de la période jusqu’en 1950 c’est le déclin européen ou du moins le début du déclin européen. Le début du déclin ce sont les anglais. L’empire des indes éclate en 4 parties. : Pakistan occidental, oriental, sri Lanka,… Première éclatement qui préjuge une série d’autres éclatements. Les empires coloniaux commencent a s’effriter, a disparaitre.

La poursuite de l’ascension américaine

Ce qui est encore plus importante c’est l’ascension américaine.

1932 : ¼ de la population américaine est au chômage.

PNB : Sortie de la 2eme guerre mondiale l’Amérique est la Première puissance mondiale, les américains ont confirmés leur position de créancier du monde.

Consommation : Au début des années 50 ils sont aussi devenus le modèle de société de consommation. Les européens vont faire toute une série de mission de formation.

Innovations : Cela reconnait le fait que l’économie américaine a réussit a incarner une innovation toujours plus importante. L’innovation dépasse ce qu’elle est en Europe ce qui va générer l’émigration des cerveaux vers les USA. Effet d’interactivité est remarquable.

Productivité

Population : Une des éléments moteurs de cette croissance américaine est la croissance de la population.

Commerce : Le commerce notamment inter nation est dominé par les américains car les européens sont détruits et n’ont donc plu de place dans ce commerce international


Finances

Documentaire :

En 1917 la Russie est le dernier des empires absolus. Le tsar règne sur 170 millions de sujets. La guerre compromet son avenir. Après 3 ans de combat la Russie est désorganisé. En février une première révolution. La révolution est en marche. Les russes peuvent penser qu’ils sont en famille. Dans l’exaltation révolutionnaire, les soldats fraternisent avec les ouvriers. Lénine, chef du parti bolchévique, rêve d’un changement radical. Il affiche comme programme : la paix, la terre au paysan et le pouvoir ailleurs.

Le 25 octobre, les bolchéviques marchent sur le palais d’hiver. Les marins attendaient l’ordre de donner le signal d’assaut. Escalader les griller pour rentrer dans le palais. Les bolchéviques demanderont d’en réaliser une reconstitution. Enfaite la résistance fut très faible. Mais le film a dramatisé la situation. Le soir même Lénine s’adresse aux soviets. Ce sont les masses opprimés qui formeront le gouvernement. L’heure est à l’enthousiasme et a l’espérance. Ils pensaient que le pouvoir allait appartenir au peuple, que la Russie allait prendre une nouvelle voie. Cette théorie promettait l’avènement d’une société heureuse. Qu’est ce qui les attirait ? La justice, l’égalité, l’idée d’une société qui agisse pour l’homme. Ils décident de redonner à Moscou le titre de capitale. Ils projettent de propager la révolution au monde entier.

La révolution d’octobre soulève l’espérance du mouvement ouvrier. Réaliser le mieux possible l’objectif qu’elle s’était fixé. Les pays envoient des délégués à Moscou. Lénine s’est levé et s’est penché et a di ces 4 vérités. Des minorités socialistes provoquent des mouvements révolutionnaires. Munich : la république des conseils ne dure pas longtemps. Le rêve d’une révolution mondiale est renvoyé à des jours meilleurs. En 1921 les Bolchéviques sont victorieux. Terreur policière : Lénine voit dans l’église un rappel de l’époque ancien. Ils détruisent les églises, obligent les prêtres à abjurer,…

La guerre civile terminée. Les russes découvrent la mise en scène de la politique et de l’avenir radieux qu’on leur promettait. Les capitalistes exploitaient les malheureux travailleurs mtn le temps est venu pour la dictature du prolétariat. Ils donnaient simplement l’exemple. Mais la Russie est encore paysanne à 80%. Le niveau de vie moyen reste encore loin derrière les voisins européens. La société russe a grand besoin d’ingénieurs et de techniciens.

Témoignages : Quand Lénine a dit que le pays avait besoin d’électricité elle a décide de devenir ingénrieur électricien. Elle s’est sentie égale aux hommes. Les artistes empruntent de nouvelles voies.

Lénine a instauré un système de contrôle sur l’ensemble de la société. Tout ceci survivra a sa mort en 1924. Staline entend faire de l’union soviétique une puissance. Il définit des normes pour les travailleurs. Ils croyaient en Staline. Comment as-ton pu réussir a cette période si difficile a faire autant de travaux. Cela a été possible parce que le peuple était uni et qu’il aimait Staline. Ils vivaient dans des conditions effroyables.

Le prof va essayer de théoriser ce qu’on a pu percevoir dans ce documentaire. On en a vu l’essentiel.


La situation de la Russie au début du 20e siècle : c’est un empire qui est totalement autoritaire mais qui en 1917 est complètement fragilisé. Ils ont soutenus les Serbes dans leur guerre. Par un jeu d’alliance elle est entrainée dans une guerre pour laquelle elle n’est pas du tout préparée. Elle a beaucoup d’hommes mais peu de matériel,… c’est ce qui déséquilibre le régime. Les allemands vont ajouter à cela en utilisant Lénine comme une arme de destruction massive. Il a du se réfugier en Suisse. Ils savent que Lénine va lancer un mouvement révolutionnaire qui va déstabiliser ce régime. En Russie ce qui se passe c’est la multiplication des oppositions.

Soviets = Assemblée libre ou on va retrouver les ouvriers, les paysans, les soldats. Il s’oppose à une institution officielle : le parlement. Reste à un niveau d’élite relativement élevé. On va assister a une deuxième division : ceux qui veulent des réformes politiques et ceux qui veulent des réformes de fond notamment du point de vue économique et sociale. A gauche il ya aussi des divisions : les révolutionnaires et les légalistes (il faut utiliser les structures en place). Lénine est totalement minoritaire y compris dans son propre parti. Ce qui se passe en octobre 17 c’est le résultat d’une décomposition complète de la société russe qui permet a Lénine de prendre le pouvoir cela va signifier le reconstruire complètement. C’est dépasser les deux provinces de l’empire russe pour reconquérir l’ensemble du territoire. Du point de vue théorique Lénine est très loin de partir de 0.

Chapitre 5 : Le système d’économie centralement planifiée

L’héritage théorique marxiste, Lénine et le programme bolchévique

L’homme et l’œuvre

Le fondement : ma théorie de Ricardo sur le travail et sa valeur

Un personnage qui a perdu pas mal de crédit mais qui est en train d’en retrouver : Karl Marx. C’est un philosophe allemand qui envisage de faire une carrière universitaire. Il paraissait philosophe libéral et cela ne plaisait pas au roi de Prusse donc on lui a empêché d’enseigner. Il va soutenir tous les mouvements révolutionnaires. Le fait que Karl Marx étudie la société, la culture en Angleterre n’est pas quelque chose d’insignifiant. Il est la dans la société la plus moderne du monde à l’époque. Karl Marx va être influencé par le monde dans lequel il vit. Il va aussi être influencé par les héritiers d’Adam Smith,… une des questions qu’il pose et qui va déboucher sur la théorie de la lutte des classes est la théorie de la valeur. Elle est fondamentale car le travaille et le travailleur crée de la valeur mais plus de valeur qu’il est nécessaire pour la survie des travailleurs. Ce surplus est exploité par la bourgeoisie.

L’impact de la théorie marxiste et une nouvelle utopie

Sur cette base et sur toute une série d’autres éléments Karl Marx va élaborer toute une nouvelle utopie. C’est celle qu’il définit comme la société sans classe qui pour être atteint doit passer par une forme de prise de pouvoir des travailleurs. Karl Marx va mourir avec la conviction qu’il est en


train de vivre la grande crise du capitalisme. Il y a cette crise de transformation des structures. C’est clairement la crise qui va faire imposer le capitalisme. Marx a toute une série de disciples : Hegel (fils d’une riche famille allemande.

Agriculture, planification, distribution

Karl Marx va laisser apparaitre la possibilité d’une nouvelle société qui ne peut apparaitre que dans une société industrialisé. Pour Karl Marx c’est en Angleterre, en Allemagne que cela doit apparaitre. Elle doit se concentrer sur le secteur industriel et d’autre part sur une organisation de l’économie cela passe par la planification, l’organisation et le contrôle des circuits de production. La petite paysannerie est tout simplement en train de disparaitre ;; il n’est donc pas question d’intervenir dans l’agriculture. Ce n’est pas du tout quelque chose de figé. Il y a petit a petit des pensées qui revoient la pensée de Karl Marx.

Des révisionnismes

De droite a l’ouest : la plupart des partis ouvriers ou des partis socialistes : ils prônent l’évolution des structures par le billais de la participation des partis. Ces révisionnistes sont donc des réformistes des structures et non pas des révolutionnaires.

De gauche à l’Est, Lénine et Trotski: Lénine et Trotski ils sont relativement proches. L’un est exilé en Europe occidentale, lideur intellectuel du mouvement révolutionnaire internationale. C’est en Russie, dans ce pays le plus arrière du continent, que va naitre cette révolution. 17 lui donne raison mais cette révolution au fond est l’héritière de l’économie de guerre qui se met en place en Russie comme en Allemagne et aux pays alliés. Capacité de Lénine pour analyser le moment, tactiques, stratégies. Le pouvoir lui tombe entre les mains. Ce pouvoir demande à être complètement reconstruit. Il y a une guerre civile majeure en Russie même mais aussi toute une série de corps révolutionnaires. Les Français ne sont pas heureux que les Russes aient signé une « paix » avec l’Allemagne. L’empire russe se trouve rogné de ses parties les plus riches mais permet de se concentrer sur la situation intérieure. Cela débouche sur cette dictature mis en place par Lénine et par Trotski. Trotski c’est le fondateur qui va forger l’armée rouge, c’est un personnage relativement important. C’est Trotski, comme chef des armées, qui va gagner cette guerre. Mais le prix pour la gager c’est tout à fait épouvantable.


Socialisme d’Etat et économie de guerre

Les communistes ont très rapidement mis en place les cadres de l’utopie marxiste ; la production industrielle et agricole est en chute libre car les paysans ne peuvent pas continuer a produire si on exproprie toutes leurs récoltes.

La décennie post octobre 1917

Guerres civiles et chaos

En 1921, 1922 la situation est tellement dramatique que les principaux soutiens de Lénine commencent à se manifester. Des marins, des soldats, des ouvriers se révoltent. Lénine va dès lors changer son fusil d’épaule.

Utopie et communisme de guerre

La NEP de 1921 et ses résultats

Il peut se le permettre, il va mettre en place une nouvelle politique économique : NEP. C’est le retour à une certaine proportion de marché. Il avait supprimé complètement les mécanismes de marchés. Lénine revient à une certaine proportion de marché, a une rétribution normale de l’agriculture. Relativement rapidement la situation se redresse. 1922 : récolte relativement raisonnable. Ces atouts sont en train de jouer, on peut recommencer a construire l’économie. Cela provoque un certain nombre de débats. Lénine meurt en 1924, pendant les 2 dernières années il ne va plus présider un certain nombre de débats.

L’industrialisation forcée et la planification centrale

Les débats des dernières années de Lénine

À gauche : Trotski, Preobrajensky et la critique de la NEP

1er clan : ces amis de gauche = Trotski. Il y a la un groupe d’économistes révolutionnaires qui critiquent la NEP. Pour eux c’est une forme de retour en arrière. C’est un arrêt sur le chemin de la mise en place de la nouvelle économie. Les adversaires de gauche de Trotski prônent le transfert forcé, l’expropriation forcée du revenu de l’agriculture pour financer l’économie.

À droite : Kamenev, Zinoviev et Boukharine et le recours au marché


Il y a aussi un certain nombre d’opposants de droite. Ce sont plutôt des socio-démocrates. Ils constatent l’efficacité du marché et plaident pour le maintient d’une proportion significative de marché. La mort de Lénine va permettre l’arrivée au pouvoir d’un certain nombre de narrons.

Staline : pragmatisme, cynisme et russe

Staline n’est en rien l’héritier naturel de Lénine. C’est quelqu’un qui est terriblement malin. Il va réussir à saisir toutes les occasions de se pousser. Il devient premier secrétaire du parti communiste. Elle est vraiment essentielle. Elle donne a Lénine une vue globale sur l’activité du parti. Éliminer ses adversaires : d’abord les plus dangereux. Il va éliminer le courant de gauche du parti. Trotski c’est l’héritier de Lénine même s’il le critique et en ce sens il a un pouvoir qui est loin d’être négligeable. On voit la place que les uns et les autres occupent en fonction de leur pouvoir politique ou de la position idéologique on voit certains personnages avancer, disparaitre. Trotski finit par disparaitre de ces photos, il est soutenu par la droite. Il élimine le courant de gauche et se retrouve dans une situation ou la NEP est conforté. Seulement Staline n’est pas partisan de partager le pouvoir avec la droite non plus. Il y aura des accusations de contre-révolution. Staline les élimine purement et simplement. 1928 il est définitivement au commandes et le restera jusqu'à sa mort en 1953. Son problème est qu’il n’a pas vraiment de ligne directrice. Ce qu’il fait a ce moment la c’est tout simplement reprendre le programme de Trotski.

Le stalinisme

L’étouffement de la NEP

Il va tout simplement étouffer paisiblement la NEP. Il va en éliminer les principaux mécanismes. Il va revenir à une expropriation de la paysannerie. Mécanismes qui imposent la constitution de réserves de capitaux.

L’industrialisation rapide et la terreur

Lénine se met à poursuivre un objectif majeur : la modernisation de l’économie russe et sont industrialisation. Staline veut se concentrer sur l’industrie lourde. C’est un effort colossal qui est demandé à la population. Dans le documentaire on entend un certain nombre de témoins de l’époque. Ce n’est pas de la propagande. Ces gens sont vraiment enthousiastes de ce a quoi ils ont participés. Cette élite reste relativement limitée. N’entre dans ce système que forcé et contraint. Personne n’aurait osé être identifie comme le premier à arrêter d’applaudit tellement il y avait de la terreur. C’est un système qui est totalitaire.

Le Premier Plan Quinquennal et ses résultats


Ce totalitarisme s’illustre par la mise en place d’un plan quinquennal. Ce plan quinquennal nous indique que Staline a bien l’intention de supprimer au maximum les mécanismes de marchés et d’organiser l’économie. Ce sont tous les éléments de l’économie qui entrent dans cette logique de planification. Concentre l’essentiel des efforts sur des secteurs au service de la population : l’enseignement, l’éducation (alphabétisation+ études supérieures), santé, aménagement des vivres. Il y a clairement une série de résultats qui sont des résultats positifs mais le prix à payer peut être dramatique. Représente une couche intermédiaire de la société paysanne : goulac.

Staline va lancer contre eux une campagne qui vise a les exproprier, coloniser leurs terres : 5 millions de morts et l’agriculture s’en retrouve dès nouveaux affectés. Il y est aidé par ce qui est en train de se passer à l’ouest. En Russie le système, le régime économique est radicalement différent. Il va éviter de manière visible le chômage. Ces tensions poussent encore la Russie à développer une économie de préparation à la guerre. Tout est fait pour que la Russie entre dans cette dictature.

Du système soviétique isolé au bloc soviétique

Mise au point : il a interverti 2 chapitre il continuera par les économies fascistes. Raisons : le système communiste se met en place plus tôt (antériorité chronologique) + le système de l’économie planifié va représenter pour l’économie occidental un véritable défit. Ce qui va se passer avec cette économie : tout au long des années 30 elle va faire peser une pression relativement importante. Une véritable alternative qui représente un véritable espoir car l’image qu’on a de ce système est soutenu par une propagande. Cette propagande est quelque chose d’important et efficace.

La guerre de 41-45 et ses suites

Cette guerre de 1941-1945 s’avère extrêmement négative. Cette guerre va rassembler la nation russe derrière Staline. Il faut appel à l’église orthodoxe pour soutenir l’effort de guerre russe. Le monde se trouve dorénavant partage en 2 types de régimes :

Capitalistes

Soviétique de planification économiste : c’est aussi un capitalisme mais une propriété collective des capitaux avec une relative suppression des marchés.

1ère élément : Supprimer la NEP en imposant aux entreprises des contraintes nouvelles et ce qu’il met en place lorsque cette politique économique a du céder du terrain c’est cette industrialisation forcée que la gauche voulait promouvoir. S’ajoute une dimension qui va être présente constamment : la dimension de terreur. Va toucher les adversaires proprement dite. Le procès des blouses blanches va impressionner en occident. Quelque chose que Staline réussit a mobilisé : toutes les révolutions en dehors de l’union soviétique (US apd 1925) ont échoués donc la Russie reste le seul pays socialiste en voie vers le communisme au monde. Concept qui va justifier son action : socialisme dans un seul pays. Cela va faire appel au sentiment national russe. Il va conjuguer mise en place communiste et nationaliste.

2ème élément : Staline réussit par cet isolement à promouvoir une économie de préparation à la guerre. Si des efforts colossaux sont demandés a la nation c’est parce qu’il le présente comme


préparation aux nations qui vont l’attaquer. Les efforts sont remarquables. Il réussit cela au prix d’une exploitation massive de la population paysanne. Cela n’est possible qu’en exploitant la paysannerie mais pour l’opposition de gauche cette exploitation devait être systématique, intense. Pour l’opposition de droite elle ne serait efficace que si l’agriculture pouvait se développer. Le développement de l’agriculture permet le développement de l’industrie : source de main d’œuvre, capitaux et un marché sur lequel développer l’industrie. Système de planification centrale apd années 30. Les prédictions de Staline ont l’air de se réaliser car au vue de ce qui se passe ailleurs, US semble épargné de la crise économique. Globalement il y a une série de réalisations qui sont très claires. Accord entre le 3e Reich et US : c’est un pacte de non agression. C’est l’extrême droite et l’extrême gauche qui se retrouvent. Il va aussi il y avoir une alliance pour faire l’invasion de la Pologne. Envahissent chacun de leur cote la Pologne. Ce partagent ce beau morceaux.

1939 : début de cette 2e guerre mondiale. Ce qui est assez clair est que cela ouvre une période d’une très grande incertitude. Drôle de guerre car les opérations semblent calmés. Période de 9 mois ou les lignes d’affrontement ne changent pas. 1941 : H décide d’attaquer la Russie en tablant sur la mobilité de ces armées. S’appuie sur une aviation efficace et des régiments de blindé. Cela donne l’impression de marcher. Staline n’est pas tout à fait pris au dépourvu. Mais ces procès ont décapités l’armée rouge. Staline voyait dans tout ce qui dépassait du rang une menace donc il a supprimé tous les cadres de l’armée rouge. Donc c’est une armée affaiblie qui est attaquée. L’Allemagne l’attaque car elle a besoin de produits alimentaires et de carburants. Il y a la une série de nécessités au-delà des questions purement idéologistes.

Les russes vont procéder exactement comme ils l’ont fait un siècle et demi plus tôt, ils vont pratiquer une politique de la terre brulée : détruisent des infrastructures et attendent que l’hiver interviennent. Cela va littéralement stopper l’armée russe. Elles sont arrêtées à Stalingrad. Combats meurtriers mais qui permettent à Staline de légitimer son régime politique.

1945 : c’est la fin de la guerre. Comment s’organise la situation internationale. Cela montre qu’il n’y a pas de compartiment étanche entre régime politique et régime économique. Ce qui a permis à staline de tenir : régime économique. Les conditions climatiques sont d’autres explications.

3e explication : l’armée russe et l’économie russes sont ravitaillés par les USA qui après Pearl Harbour entrent dans la guerre contre le japon et l’Allemagne. Alliance qui s’arrête en 1945

L’évolution de la situation internationale

Le modèle de planification centralisé c’est étendu à l’essentiel de l’Europe occidental sous l’influence de la marée rouge. Se mettent en place des systèmes directement inspirés de l’union soviétique. C’est pratiquement la moitié de l’humanité qui se retrouve prise dans ce régime. Le monde occidental et le bloc soviétique. Cette guerre froide fragilise le modèle soviétique. Les russes et leurs alliés se retrouvent encerclés, isolés du reste du monde.


Conférence de Yalda : partage en zones d’influence du continent européen. Déclaration qu’un « rideau de fer » c’est abattu sur l’Europe : sépare les 2 grandes économies politiques. Libérale et communiste. Ces 2 zones au point de départ ne sont pas radicalement antagonistes. Raisons : l’armée rouge s’est renforcée de manière extraordinaire. Elle commence à occuper une partie de l’Allemagne. Ces tensions vont déboucher sur la mise en place de régimes politiques différentiés. Les russes vont restaurer les anciennes nations, les intégrer a l’espace russe. Ce sera le cas pour la Biélorussie et l’Ukraine qui auront un statut particulier. Surtout dans les pays d’Europe orientale essentiellement la Bologne, Yougoslavie, Les communistes réussissent à y mettre en place des gouvernements de coalition qui vont se transformer en gouvernement communistes pure et dure. La ou les communistes ne sont pas au gouvernement ils représentent un poids considérable. Il apparait donc comme un poids d’opposition au modèle libéral. Les communistes sont très forts par les conditions ouvrières espagnoles. La situation internationale après la guerre va modifier profondément les rapports entre l’est et l’ouest.

L’engrangement de la guerre froide

On va éviter des affrontements directs. Il n’y aura pas de guerre ouverte entre le monde occidental et communiste. Cette guerre froide est une tension de rivalité constante qui pèse sur les relations entre le 2 blocs. Il y a toute une série d’affrontements périphériques. Donc cette guerre froide devient un peu plus chaude mais maintient une tension constante et impose une certaine prise de position.

Endiguement, Plan Marshall, Kominform et Blocs

Endiguement : limiter l’expansion du modèle soviétique. Donc construire autour de l’Union Soviétique toutes une série de barrières. C’est pour cela qu’ils mettent en place une organisation de l’Asie du sud est car la aussi on vise à éviter la propagation d’un modèle spécifique.

Le plan Marshall c’est une aide des états unis pour sortir de la crise. 17 milliards de dollars de dons. C’est assez important. Il y a la vraiment un effort considérable. Les américains le proposent aussi aux pays européens qui sont sous union soviétique. Ceux qui ont une forte économie communiste (Italie) ont aussi des difficultés à l’accepter.

Du cote oriental : le Kominform. C’est une réactivation du Komintern : il s’agit de coordonner l’action de l’ensemble des partis sous l’autorité du gouvernement communistes.

Se met alors en place des blocs qui se regardent : OTAN, pacte de Varsovie, communauté européenne du charbon et de l’acier, Comecon.

Soviétisation de l’Europe de l’Est

Politique : Ce qui se marque particulièrement : constaté que les pays de l’Europe de l’est non russe finissent par être littéralement soviétisés c’est le modèle de fonctionnement de la politique russe +


économie qui se met en place. Mise en place d’un parti dirigeant. Le parti communiste se met au pouvoir. Économique surtout que l’action est importante. Ce qu’il en était avant la guerre.

Économique : L’ouest de la Pologne était déjà relativement développé, industrialisée. On se trouve la avec 3 pays qui ont un niveau de développement sensiblement plus élevé que le niveau moyen. Dans les Balkans, on se trouve avec cette situation traditionnelle. Appliquer des mêmes modèles, recettes a des situations aussi disparates pouvait poser problème.

Collectivisation : assurer en quelque sorte la propriété collective des moyens de productions. Les outils de production importants : concerne les usines, propriété de la terre, … l’état comme représentant de la collectivité. Principale acteur économique. Ces pays se trouvent emmenés dans cette logique d’affrontement, de guerre froide. Situation de tension extrême qui va justifier cette situation.

Planification

Écroulement de ce système : beaucoup plus complexe qu’on ne l’imagine.

Les caractéristiques du système d’économie centralement planifié

La propriété de l’économie par l’Etat : l’exemple de l’agriculture

C’est un élément clé car le modèle que cela représente est important. Gerent prend comme exemple l’agriculture. Marx, qui observe la situation en Angleterre, constate qu’il n’y a pas de problème de l’agriculture. Naturellement la population agricole tend à diminuer. On est vraiment dans une situation étonnante et qui vient que cette révolution est intervenue a un autre endroit que ce qu’imaginait Karl Marx. C’est arrivé dans le pays le plus arriéré et pas le plus développé. Dans un pays où il n’y a pas bcp d’ouvriers. Objectif : transférer du capital de l’agriculture vers une industrialisation extrêmement accéléré.

Kolkhoz : On va organiser l’agriculture avec la forme d’un Kolkhoz : en théorie c’est une coopérative qui prend pour base le village et où tous les paysans du coin sont coopérateurs. Cela se développe dans le dernier tiers du 19e. Une coopérative est gérée pas ces coopérateurs qui ont une véritable économie. Le Kolkhoz est une fausse coopérative qui s’insère dans un plan d’ensemble qui doit répondre aux objectifs de cet ensemble. Ce qui se met bien en place c’est une forme de collectivisation des terres qui va exproprier la population. La transformation est relativement difficile. Il achète dans un contexte de livraison obligatoire un quota important de production. Déjà au niveau des prix, les Kolkhoz sont exploités mais également car tout ce que leur fournit l’administration, c’est fournis au prix le plus élevé possible. On est vraiment dans un transfert forcé de revenus de l’agricole vers l’industrie.

Sovkhoz : cela va être une étape ultérieure. Ils fonctionnent vraiment comme des industries. C’est intégré dans l’ensemble de la pyramide économique soviétique.

K+S vont croitre. 1930-70 la taille moyenne a été multipliée par 5.


Chaque famille de coopérateurs, d’employeurs d’un soft va se voire attribué un lopin de terre qu’il va pouvoir utiliser a titre particulier. Cela représente moins de 3% de la surface agricole totale. Ces toutes petites parcelles produisent 25% de la production alimentaire. Évite à la bourgeoisie de mourir de faim mais les paysans obtiennent le droit de commercialiser cette production quand les S+K sont remplis. Procure cette relative élasticité qui permet au système de fonctionner. Contexte de planification extrêmement importante.

Planification et bureaucratie

Un des éléments de cette planification : la bureaucratie. Ce que les russes mettent en place c’est une pyramide administrative extrêmement important. En termes de résultat économique elle réussit des accroissements de production considérable. Cette bureaucratie va mettre en place un certain nombre d’objectifs. Caractéristiques : les bureaux d’experts vont fixer à l’économie russe des objectifs qui vont être des objectifs obligatoires. Ils vont être fixés en termes réels. On à la une forme de planification très différente de ce qui est en train de se mettre en place en occident. Cette planification est indicative et concerne l’ensemble des secteurs de l’activité.

Système bancaire et marché du travail

L’investissement est retiré à l’initiative du système bancaire. Ce n’est plus un système de crédit proprement dite. Il n’y a ni marché du crédit, ni marché du travail. Ce droit au travail n’explique pas a quel travail on a droit et ou il peut s’exercer. Il y a la vraiment une organisation de la répartition des ressources de capitaux, de main d’œuvre qui n’est plus laissée a l’initiative des entreprises en tant que tel.

Distribution et prix

Des fonctionnaires dans des entreprises d’état qui vont pratiquer des prix qui sont fixés comme élément de comparaison. Il ne s’agit plus de définir la valeur du marché mais un prix qui permet d’évaluer ce que doivent être les salaires. On voit apparaitre en US des éléments tout à fait frappants : des prix totalement dérisoires. Donc il n’y a pas de problème alimentaire. Mais le système soviétique ne contribue pas que à donner du pain mais aussi que tous les citoyens puissent se distraire : théâtre, cinéma,… Cela calme la majorité du peuple. De manière assez claire les soviétiques vont organiser l’échelle des prix en fonction de la place que certaines denrées occupent dans la planification des ménages.

Du plan quinquennal aux plans annuels

Ces plans quinquennaux fixent des objectifs à moyen terme : 5 ans. C’est une période suffisamment longue pour avoir une production moyenne et suffisamment courte pour qu’on puisse adapter la


planification. Cette planification est aussi très intéressante car elle se préoccupe peu des conditions de réalisation des objectifs. Théoriquement il y a un rapport cout/ bénéfice import.

Évaluation des primes des gestionnaires : ce qui est sorti de la chaine de production. Certaine tendance a s’efforcer de dépasser les objectifs de production attendus et ne pas tenir compte des autres éléments de la planification. Donc il y a des défauts à cette planification quinquennale. On passe d’abord à des plans annuels. Ces plans s’imposent plus a des secteurs économique mais a des entreprises spécifiques. Ces plans vont se complexifier constamment. Passer au niveau annuel : faire en sorte qu’on puisse a un moment donné fixé des objectifs. Cette planification se rigidifie de plus en plus. Elle perd en souplesse, elle devient beaucoup plus branché sur le terrain et va se rigidifier.

Le lien entre le système planifié et les systèmes de marché

Autre problème : c’est une véritable difficulté car il y a une impossibilité. Qu’est ce qui permet de faire le lien au niveau du commerce : un système d’écluse. Ils vont être utilisés pour permettre aux marchandises soviétiques d’être diffuses aux entreprises mondiales et d’acheter des produits sont le marché mondial. Complexité qui va jouer au système politique un certain nombre de tours. Jusque dans les années 50, l’économie soviétique progresse mais bcp plus lentement que l’économie occidentale et le taux d’investissement est nettement supérieur. Rendements décroissants qui sont impressionnants.

Sauvegarde du régime et tentatives de légitimation

Dictature et criminalisation :

Qu’est ce qui fait que ce système réussit quand même à fonctionner pendent pratiquement 70 ans ? 2 éléments qui sont de nature différente mais qui ont un impact considérable. Criminalisation : c’est une atteinte à l’image nationale, à la sécurité nationale peut être passive de l’emprisonnement de longue durée. On retrouve bon nombre de ces criminels économiques. C’est un élément important qui correspond a cette terreur stalinienne permis par : la dictature, l’urgence nationale, guerre (avec l’Allemagne, la guerre révolutionnaire, guerre froide). Il y a la des éléments de contextes importants.

Tentatives de légitimation

Propagande patriotique : il faut à un moment donné leur donner quelque chose. Des décennies de dictatures finissent par déboucher sur des révoltes si on n’obtient pas un certain nombre d’éléments... L’union soviétique qui est le pays ou l’égalité est un élément clé va mettre en place des héros de l’union soviétique. Ce seront aussi de simples travailleurs qui figureront au cœur même de films documentaires comme de véritables exemples de ce qui doit être réalisé. Un personnage qui va jouer un rôle important : un ouvrier bulgare : Tsatanov. Il réussit toujours à dépasser les objectifs de planification qui lui sont fixés. Il atteint en général 150% du quota de production. Des centaines d’héros de l’union soviétique qui peuvent être mis en avant. Communisme et nationalisme arrivent à s’interpénétrer de manière systématique. Dans les pays qui ne sont pas soviétiques ce même


argument va constamment être réutilisé. Le monde communiste va clairement remobiliser aussi cet ensemble. On va voir exactement le même mécanisme se mettre en place

Création d’institutions sociales : ils mettent en place très tôt un système de sécurité sociale relativement généreuse. Implique d’abord que tlm ait du travail. Tout citoyen soviétique a le droit de percevoir un salaire + ils ont tous droit a une retraite même si elle est relativement minime. Cette forme de sécurité matérielle apparait comme un atout majeur qui a été perdu. 3e élément : système de congé payé. On offre au travailleur un séjour de quelques jours au bord de la mer noire,… c’est un élément qui justifie un certain nombre de sacrifices. Héros : conditions qui améliorent ce séjour. Dernier élément : les soins de santé. Ils vont connaitre une amélioration extrêmement importante et vont devenir accessibles à une très grande masse de la population. Dans les années 50 et 60 les soviétiques bénéficient d’un appareil hospitalier et médical de très grande qualité. La chute du système soviétique a débouché sur une diminution nette de l’espérance de vie. Ce système médical et hospitalier représente un élément important de légitimation de la répartition des fruits du système politique.

D’autres éléments vont jouer : appareil culturel. C’est bien au-delà du divertissement qu’il faut le considérer. C’est toute une série de formes d’expression artistique. La diffusion au sein de la population de formes traditionnelles d’art. Dans les années 30-50 et suivantes c’est le triomphe des musiciens russes sur l’ensemble des concours internationaux. Que ce soit pour le piano, le violon ou toute une série d’autres instruments. Cela vient de la mise en place d’institution de formation qui s’ouvre a toute la population et qui permettent a ceux qui ont du tallent de l’exprimer. Tout cela se situe dans un contexte de concurrence et de course entre l’union soviétique et le monde occidental. Campagnes d’alphabétisation : se situent dans un contexte de modernisation mais aussi d’éducation. Ce qui se produit en union soviétique : ouverture de toute une série d’enseignements d’une qualité exceptionnelle. On peut être très critique sur la manière dont s’organise le régime économique. La répartition des fruits de cette croissance va permettre la création de ces institutions sociales tout à fait remarquables. La course en sera rendue plus passionnante.

Système d’intégration régionale des économies planifiées

De l’autarcie nationale à l’autarcie régionale

La course à l’espace va représenter un des éléments de l’affrontement entre l’est et l’ouest. L’évolution du système : on doit se rendre compte que même un monde aussi gigantesque que l’union soviétique ne peut pas vivre en autarcie. Il ne peut pas se replier simplement sur lui-même sous peine de perdre un certain nombre de possibilités d’évolution. Le seul allié mondial de l’Albanie c’est la chine. La Russie elle ne peut pas vivre en autarcie. L’union soviétique va élargir ce concept d’autarcie nationale à l’autarcie régionale.

Le premier Comecon

Cela permet d’organiser des complémentarités économiques qui peuvent être perçues comme autant de formes d’exploitation : COMECON (= marché qui se trouve à proximité de l’union soviétique qui


peut lui servir comme déversoir et comme fournisseur d’un certain nombre de produits qu’elle ne peut se produire de manière suffisamment efficace. Organisation marque au niveau régional : org + plan).

C’est aussi dans cette zone qu’on va petit à petit voir un certain nombre de contestations, d’adaptations. Contestations relativement violentes. Mais il y a petit a petit des adaptations qui parfois suivent des contestations. Yougoslavie va établir un certain nombre de relations avec le monde occidental. Le modèle soviétique dans les années 60 commence à atteindre ces limites. Pour des raisons économiques et politiques et stratégiques.

L’organisation régionale va connaitre des limites importantes car l’international va apparaitre comme une exploitation russe de ses périphéries. Les polonais vont le refuser. L’agriculture sera le premier secteur qui reviendra dans une sphère plutôt privée.

De la mort de Staline à la période Khrouchtchev

Bilan de l’économie centrale planifiée

Un rappel : l’objectif du régime est l’accumulation de capital (prôné par Staline). Les différents éléments mentionnés sont loin d’être négligeables. Objectif : industrialisation massive qui devait entrainer une modernisation de l’économie russe. Dictature de modernisation, accumulation forcée de capitaux par des taux d’épargne important. Implique :

Une croissance rapide de l’économie russe malgré l’interruption de la guerre. Surprenant : entre les années 50 et les années 60 il y a une diminution du taux de croissance des économies soviétiques. S’il y en a qui ont souffert de la dictature : statisticiens. Données si elles ne sont pas conformes aux plans et risquent l’exécution pure et simple. Cela montre que le système est en train de ralentir alors que la croissance dans le monde occidental n’arrête pas d’accélérer. On peut déjà se dire que quelque chose est en train de se passer. Réalité qui réussit malgré tout à transparaitre.

Un apport de main d’œuvre majeur: il y a eu des capitaux mais également un apport de main d’œuvre considérable de la main d’œuvre vers la ville. C’est extrêmement important car cela signifie que la croissance se fait non seulement par apport de capital mais aussi par apport intensif de main d’œuvre. On va donc avoir une croissance horizontale, obtenue par la multiplication du nombre de postes de travail et non pas par l’accroissement d’efficacité de chaque poste de travail. C’est donc une croissance couteuse. Il faut plus de main d’œuvre et plus de capitaux pour maintenir une croissance qui est en recul. En lui-même ce passage nous amène à nous poser toute une série de questions sur le fonctionnement de l’économie politique. Autre élément : main-d’œuvre féminine. Parmi les atouts de l’union soviétique il y a l’émancipation de la femme. En Europe occidental pour l’égaler il faudra attendre les années 70-80. Cela intervient dans cette augmentation de la main-d’œuvre.


L’homogénéisation sociale et une nouvelle élite : Les soviets exécutent le tsar mais ne s’arrête pas la. Les payants russes : goulag s’ils n’acceptent pas de bon gré d’être expropriés on va aussi les exécuter. La société russe se trouve littéralement décapité de ces élites. Il y a une véritable culture commune. Petit à petit se reconstitue une nouvelle élite. On va avoir des écarts de salaires qui sont extrêmement limités. Les élites qui se forment sont des élites politiques, militaires, techniciennes. L’union soviétique produit des milliers d’ingénieurs et de techniciens de très haut niveau. Pur encadrer le fonctionnement des entreprises. Mise en place de conditions importantes de pérennisation. Cette nouvelle élite est la résultante de l’expansion de l’éducation.

L’expansion de l’éducation : Il ne va pas cesser d’augmenter. On ne parle plus l’alphabétisation mais de formation supérieure. Le niveau global de formation augmente particulièrement. On va disposer d’un volume extrêmement important de gens capables d’évaluer et de critiquer une organisation cela explique l’émergence d’une contestation importante. Années 70 : les décidents soviétiques sont de plus en plus nombreux. Ils expriment les failles du système. Pas des failles démocratiques la participation du peuple à la décision et au choix de ces représentations est limitée.

Croissance rapide et industrialisation : un retard reproduit

Qu’est ce que cela met en évidence : la reproduction d’un retard. Elle ne réussit pas à faire diminuer l’écart entre le niveau de vie en Russie et le niveau de vie du monde occidental. Qu’est ce qui explique que la situation soviétique soit caractérisée par cette reproduction du retard ?

1er élément : concentration de l’investissement, apport de main-d’œuvre et changements structurels. Que l’investissement soit de plus en plus intense et fondamentalement concentrée sur l’industrie finit par poser problème pour l’alimentation des ressources. L’impact économique mais aussi énergétique va être très différencié. Énergétiquement cela coute de plus en plus cher. Écologiquement on commence à prendre conscience du caractère non acceptable de l’industrie.

2e élément : la multiplication des isolements.

Du marché mondial : Elles vont être exclues d’un certain nombre d’échanges, du marché mondial. Ils ne sont plus concurrentiels sur le marché mondial. Le système de troc ne répond plus aux nouvelles exigibilités. Ils sont petit à petit hors de l’économie mondiale. La Russie ne fait toujours pas partie de l’organisation internationale du commerce. Mouvement de libre échange qui est en train de se mettre en place.

De la technologie moderne : A cause de son isolement politique elle se trouve exclue de l’accès aux technologies nouvelles. Examiner tous les contrats d’exportation. S’il y a le moindre soupçon qu’il soit utilisé a des fins militaires… Les russes réussissent à se procurer la bombe atomique grâce a des espions aux Etats-Unis. Dans les années 70 et 80 des entre belges se voient interdire l’exportation


de certains produits vers l’union soviétique. Mise en route de l’informatisation de la société. Le monde soviétique en est très éloigné.

De l’économie militaire : interne à la société soviétique. Il y a la une bulle de technologie extrêmement avancée. C’est la bulle militaire. Il réussit à développer des technologies qui ont très peu de retard par rapport a l’occident. Ne bénéficie en rien de cette évolution technologique. Cela explique que la modernisation de l’économie soviétique soit très limitée. Bien sur il y a eu développement industriel mais cette performance elle est acquise par l’extension de l’investissement et par la multiplication des postes de travail. Apd années 70 c’est quelque chose qui commence a se faire sentir de manière significative.

3e élément : Les limites de la modernisation

La crise des années 70 va renforcer la déstabilisation du système politique et va susciter toute une série d’alternatives. Sera d’autant plus importante que l’économie russe entre dans une crise profonde et les moyens dont disposent les soviets pour palier cette crise sont très insuffisants. Elle n’est pas du tout dans une logique de marché. Dans les années 80 on est clairement en perte de confiance face au régime économique + politique. C’est la crise de l’ouest qui va déboucher sur la chute du mur de Berlin. Certains pourront écrire que la fin de l’histoire est arrivée. L’affrontement s’est soldé par la victoire du capitalisme.

Vaines tentatives de réformes

Crise et chute

Chapitre 6 : Le dirigisme économique dans les régimes autoritaires fascistes

Semaine prochaine : économie mixte

14 décembre : dernière séance de cours, uniquement une séance de question réponse. La matière s’arrête donc la semaine prochaine. Questions qui ont étés abordés au cours qui sont relativement complexes. On devra faire la preuve de la compréhension le jour de l’examen.

6 points pour le QCM, 7 points pour les questions ouvertes (une sur la première partie du cours, une sur la seconde partie du cours).

Ajd : quelque chose un peu différent de ce qui a été fait la semaine passée. Ce modèle de planification centralisé est une alternative radicale dans les systèmes de marchés. Le fait d’avoir ce système a l’est de l’Europe qui s’étend dans une partie majeure du monde s’étend dans sur le système capitaliste occidental. Le régime économique qu’on verra ajd est différent : aboutissement


pas tellement différent mais il y aboutit dans des conditions extrêmes. Planification centralisé : l’idéal vers lequel on tend, ici ce n’est pas tout à fait le cas. Volonté d’autosuffisance : élément clé.

Une question préalable : un régime fasciste ?

Qu’entendre ici par fascisme ? Ou est ce que cela se passe : dans les périphéries sud et sud-est donc le contour méditerranéen et les Balkans. On peut interpréter cette forme de régime comme étant une forme de régime de modernisation.

Nationalisme économique, autosuffisance et interventionnisme : Se mettent déjà en place un ensemble de régimes autoritaires qui vont privilégier : le nationalisme économique, la volonté de s’auto suffire et le renforcement de l’interventionnisme. Il y a toujours eu de l’interventionnisme de l’état. La présence d’un état fort est un élément essentiel pour que le marché fonctionne. Ceux qui veulent supprimer sont des partisans de la loi de la jungle : il doit y avoir un état pour assurer le respect des règles. Un pouvoir qui monte progressivement par le bas. L’état fort est un élément important. A la suite de cette expérience de la guerre, cet interventionnisme a tendance à s’intensifier.

Élément tout a fait clé : petit a petit se mettent en place des législations, institutions, entreprises spécifiques sous contrôle de l’état. Est-ce que pour autant on peut considérer que ces régimes résultent du sous-développement des régimes ? La réponse est non. On a à cote l’émergence du régime nazi en Allemagne or elle est la première puissance industrielle de l’Europe. C’est une nation parmi les plus modernes de l’époque. Ce n’est pas seulement une question de sous-développement ou de moindre développement qui doit être envisagé. C’est une notion qui est tout à fait importante.

Des composantes majeures

Un impact du sous-développement ?

Les origines et les caractéristiques du dirigisme économique

Le fait que ce dirigisme naisse dans l’économie de guerre. Mais nous allons voir que l’économie mixte nait aussi de cette économie de guerre. Qu’est ce qui séduit ? Organisation qui résulte sur des résultats économiques extraordinaire. Cela porte sur des objets qui vont être détruits mais en termes de rénovation des processus de production c’est extraordinaire. Il faut qu’on trouve le moyen de l’appliquer en période de non guerre.

Le terreau de l’économie de guerre

Les origines italiennes : L’Italie est la première puissance qui va mettre en place ce système. Les italiens sont entrés tardivement en guerre. Pour essayer de poursuivre un certain nombre


d’objectifs importants. Au nord et à l’est de l’Italie il y a une série de zones que les italiens considèrent comme italienne mais qui ne leur appartient pas(Autriche). Ils veulent reconquérir cette zone. Les italiens n’obtiennent rien de tout cela, colère nationale. Intéressant : voir le rôle que peut jouer un personnage. Danuzio : pas un meneur d’homme. Mussolini est un journaliste (sait communiquer), socialiste (très à gauche), pacifiste (au moment où il doit commencer son service militaire il refuse et se réfugie en suisse). Quand l’Italie entre en guerre il y a une espèce de conversion de Mussolini. Il va s’engager dans l’armée. Toute cette conversion se manifeste par un glissement important de l’extrême gauche vers l’extrême droite. Il devient un lidueur nationaliste. Faisceaux de combat qui ne rassemble pas énormément de monde. C’est quelqu’un qui n’a pas énormément de moyens, de pouvoir. Ils peuvent être armés,… c’est relativement peu dangereux. Pourtant petit à petit il rassemble autour de lui un certain nombre d’hommes.

1922 : marche de contestation contre Rome. Il est invité à former le gouvernement. C’est à replacer dans le contexte européen global : l’extrémiste de gauche a effrayé les conservateurs. Révolte soviétique, Berlin, Munich,… vague rouge qu’on craint qu’elle n’arrive en Europe. Laissons Mussolini arriver au pouvoir, il va remettre de l’ordre et quand il aura fait le salle boulot on pourra s’en débarrasser. Lorsqu’un personnage comme Mussolini arrive au pouvoir cela devient extrêmement difficile de s’en débarrasser. Il va organiser des élections. Pour cela il modifie les lois électorales. Ces premières élections c’est un beau succès pour lui. Au parlement il va se faire critiquer par un député socialiste. Ce député (Massimoti) c’est fait assassiner le lendemain. Mais cela n’est pas encore suffisant : il va profiter de l’assassinat de Massimoti prétexte qu’il utilise comme une crainte pour le maintient de l’ordre et ses lois fascistissimes lui donnent les cartes pour le pouvoir absolu.

Montrer a quel point le contexte troublé de l’Italie est un contexte qui favorise la mise en place de ce type de pouvoir. C’est un pouvoir pragmatique. La situation de l’Espagne, Portugal, Grèce.

L’exemple espagnol: constamment dans une guerre civile entre la gauche et la droite.

Le cas du Portugal: a subi une révolution peu avant la WW1

Le cas grec : la démocratie est plus une idée qu’une réalité.

La situation de ces 3 pays méditerranéens : troublée. Phénomène d’instabilité mais également soutenu par des structures économiques et sociales traditionnelles. Et culturelles qui le sont tout autant. Tout cela fige ces sociétés dans des modèles de fonctionnement qui sont presque antérieures au 19e


Situation allemande : aussi particulière que celle de l’Italie. Avant WW1 : l’Allemagne est la première puissance continentale ( ! l’Angleterre n’est pas une puissance continentale), c’est la première industrie européenne, cette industrie est déjà caractérisé par une organisation du marché. Il a mis en place des cartels : organisations de production qui se partagent le marché. Cette surpression de la concurrence débouche sur une diminution de l’innovation. Mais en Allemagne ce n’est pas le cas : dimension concurrentielle et maintient un taux d’innovation.

Première partie de l’après guerre : situation catastrophique : dettes de guerre, stabilisation monétaire. On est dans une situation qui, en Allemagne, est dramatique. Elle se caractérise par un taux de chômage considérable. Cela ne commence à s’arranger au prix de ce qu’on peut considérer comme une mise sous tutelle de l’Allemagne. C’est au prix de la concession, de la garantie donnée pour ces payements sur les revenus des chemins de fer et des douanes. Dans la deuxième partie des années 20, les choses semblent démarrer. Seul point noir : l’organisation politique. Les alliés ont l’intention d’imposer à l’Allemagne leur mode de fonctionnement. Jusqu’en 1870 l’Allemagne est une zone divisée en une centaine d’états. Finalement l’unification allemande n’a lieu clairement qu’en 1870. Les royaumes antérieurs conservent énormément d’économie. Cet empire reste un empire autoritaire. Parlement impérial. Les fonctionnements ne sont pas encore clairement intégrés, l’identité allemande est quelque chose qui demande encore à se forger. La république est un modèle présidentiel. Qu’est ce que les allemands vont faire : élire ce qui apparait comme un défenseur de la nation. Maréchal Hindenburg : représente l’image du père de la nation mais il est bien en peine de gérer réellement l’économie allemande. Grande crise des années 30 submerge l’Allemagne.

Autriche : faillite de sa plus grande banque. Cette crise se diffuse a l’Allemagne 17 millions de chômeurs. Cela fait des drames sociaux. Hindenburg est en peine de réagir et cela ouvre la porte à un mouvement conduit par Adolf Hitler. H : peintre raté. On ne sait pas très bien d’où il vient. Devient sous officier, blessé au combat. Après la guerre il exprime des prises de positions nationalistes. Il est arrête, emprisonné et il va utiliser cet emprisonnement pour rédiger un ouvrage : Mein Kampf. Les grandes représentations de la politique qu’il va appliquer. C’est réellement ce qu’il va tenter de mettre en place. Il arrive au pouvoir car il obtient une certaine reconnaissance des milieux d’affaire. Qu’est ce que cela veut dire ? Pas que ces industriels soutiennent ses idées mais ils lui versent des subsides en espérant que cela le calmera. La crise lui permet de passer de 3% à près de 30% des votes aux élections. Force obtenue de manière légale. Apd moment ou il représente une force légale il commence à devenir un interlocuteur fréquentable. « Hitler notre dernier recours » : il réussit à promettre tout ce que les allemands ont envie d’entendre. Il veut en finir avec le traité de Versailles (réparation de guerre + interdiction armement) + élimine les marxistes,…+ remettre l’Allemagne au travail. Cela va permettre à Hitler de monter au pouvoir. D’abord fait remarquer par ses résultats électoraux mais plus important : se présente aux élections présidentielles et il réussit à concurrencer le vieux maréchal. Après beaucoup d’hésitation Hindenburg va appeler Hitler pour devenir chancelier du Reich. Apd moment la hitler va devenir le dirigent, le führer du Reich. 1934 : mort de Hindenburg. Hitler cumule les fonctions de dirigent du Reich avec celle de chancelier.

Pourquoi parle ton de nazi ? Parti Nationale de Socialiste des travailleurs allemands. On se retrouve dans une logique populiste qui dévoie cette doctrine pour l’orienter vers une économie de guerre. Contrairement à l’Italie l’objectif est ici qui est la revanche.


De la doctrine politique à une doctrine économique

Qu’est ce qu’il en est de la doctrine économique qui se met en place : de doctrine claire il n’y en a pas.

Des points de départ :

Italiens : Mussolini aborde l’économie de manière assez socialiste. C’est un programme d’organisation et de régularisation du marché. Pourrait représenter une réforme du système de marché. M s’appuie sur d’autres théoriciens : en arrive à adopter la théorie marxiste. Il y a des nations exportatrices et des nations prolétaires. Et l’Italie est une nation prolétaire. Lutte des classes, doit se battre pour affirmer sa puissance. 1° étape : nationaliste ; 2° étape : plus libéral. M va se fournir dans ce personnel politique libéral. Des années 1925-26 : cette phase libérale va libérer la place à une phase beaucoup plus dirigiste. Garantie l’autosuffisance de l’Italie. M va se lancer dans toute une série de programmes d’interventions.

Allemands : En Allemagne on est sensiblement plus loin et plus tard. Le modèle qu’Hitler a devant les yeux c’est Mussolini qui a pris le pouvoir 10 ans avant Hitler. On va se tourner cers une intervention de l’état beaucoup plus importante.

Actions qui se mettent en place : les problèmes qui doivent être réglés sont des problèmes différents. Problème de construction et de développement de son économie. L’Allemagne a un problème de préparation à la guerre dans un contexte de chômage majeur.

Des développements et des programmes

Fonctions et programmes de l’Etat

Des actions :

En Italie : le premier objectif de Mussolini est d’assurer l’autosuffisance alimentaire. Mussolini va se lancer dans la bataille du blé. Vise à améliorer la productivité.

L’assèchement des marais Pontins : région détestable du point de vue sanitaire. M se lance dans cet assèchement et transforme cette zone en une zone d’industrialisation. Il s’agit vraiment de mettre


toute l’Italie au travail et cela marche. L’Italie devient exportatrice de produits alimentaires. Mais problème : cela se produit au moment ou les prix sont en train de s’effondrer. Mais c’est gagné en termes d’autosuffisance

1925 et durant les années 1930 : gigantesque programme d’équipement. Les italiens développent leur production d’électricité. Mais construisent le premier réseau d’autostrade en Europe. Vise à relier Rome au nord de l’Italie et au sur de l’Italie. Préoccupation : donner du travail aux italiens + autostrades ont l’avantage de contribuer à la modernisation, unification de la nation. C’est un grand moment en termes de propagande. Logique de modernisation. Dictature de modernisation. Au début des années 30 il faut reconnaitre que le gouvernement de Mussolini reconnait une autorité tout à fait étonnante. L’Italie accentue son effort en termes d’agriculture, infrastructure, production économique moderne (essentiellement de l’électricité).

En Espagne : va suivre l’exemple de l’Italie. L’intermède de la république socialiste de gauche ne va pas réellement affecter les dynamiques de fonctionnement. Qu’est ce qui est déterminent ? L’autosuffisance, l’indépendance nationale qui passe très clairement par le développement de l’agriculture. C’est un développement tout à fait traditionnel, ceux qui sont le plus encouragés sont les grands producteurs céréaliers de castille. Ce n’est pas une efficacité considérable. Symboliquement + socialement important car les dirigeants sont des membres de la grande bourgeoisie. C’est le plus grand propriétaire terrien. Peut aller de Madrid à Séville sans quitter ses propriétés. Choix qui sont nationalistes mais il y a aussi des choix idéologiques et sociologiques. Ex : a mis cette croissance en œuvre avec les fruits de valence. Dans les années 40 il n’en est plus question. L’Espagne sera à pan des nations. En Espagne c’est l’irrigation qui est indispensable. C’est une très vieille affaire. Les arabes jusqu’au 15e avaient développés des systèmes d’irrigation importants. La modernisation elle est, en Espagne, pratiquement absent.

En Allemagne : Le problème de l’Allemagne : le taux de chômage. Pour faire diminuer ce taux de chômage (promesse d’Hitler) on va se lancer dans des programmes de grands travaux. On construit des logements, des bâtiments publics. Plus tard ce deviendra les « temples du nazisme ». On va, comme en Italie, construire des autoroutes. Élément majeur de politique économique mais également de politique militaire. Elle donne du travail a des entreprises qui relancent une demande vers des secteurs très moderne : métallurgique. Permet des transferts de troupes bien plus rapide que par les railles. Volonté politique qui se double d’une action de propagande intense. Hitler est des lors constamment sur le devant de la scène. Politique qui se met en place : politique de développement économique. Modèle qui va petit à petit être transformé.

Un modèle d’Etat

En Italie : L’état italien quand il prend le pouvoir est un état à démocratie tout a fait évidente. Responsable du conseil : chef du gouvernement,… forme absolument classique de fonctionnement.


L’administration de l’état est assurée par un certain nombre de militaires. Cet état italien a été mis en place par des libéraux. Cette forme de l’organisation de l’état ne va pratiquement pas changer durant les années 20. C’est l’organisation de l’état elle-même qui va être modifié. Le président du conseil devient inamovible. Le parlement lui-même va être transformé en une chambre corporative de faisceau qui représente de véritables corporations. Corporations : il va intégrer par profession les patrons et les ouvriers. Il va supprimer un acteur important : le syndicat. Les conflits seront gérés par le ministère, l’administration et gérés au sein même de cette administration. Dans les années 30 la situation de l’Italie est en train de changer : M n’est plus le lideur incontesté du fascisme. Il se heurte a un nouveau rival = Hitler. Qui va diriger le camp fasciste ? M a l’ancienneté pour lui ms H a l’ambition pour lui = 1er élément de changement.

2e élément de changement : la crise des années 30. L’Italie connait la crise de plein fouet. L’Italie va se lancer dans des entreprises guerrières qui vont renforcer la pression sur l’économie. Elle se lance a la conquête de l’Ethiopie en 1836. La société des nations va imposer toute une série de sanctions économiques à l’Italie. Cela ne fait que renforcer l’importance de l’action de l’état. Plus une économie de préparation a la guerre mais une économie de guerre tout court.

En Espagne : situation un peu similaire car on est en guerre civile. Se clôture par la prise de pouvoir de l’extrême droite qui se clôture par une forme de fascisme.

En Grèce : elle copie les mêmes priorités à l’état : suppression des syndicats ou obligation de s’intégrer dans les mécanismes + encadrement des travailleurs + régime autoritaire extrêmement fort.

En Allemagne : c’est la préparation a la guerre qui va lui permettre de régler ses problèmes de chômage + développement de l’administration économique + on est dans un régime autoritaire ou touts les pouvoirs sont concentrés entre les mains du chef et des partis.

Autosuffisance, planification et système social populiste

Une des priorités de ces états : l’autosuffisance. Elle justifie une prise de pouvoir de plus en plus forte de l’état. L’état ne se contente plus d’être celui qui oriente l’économie mais on va voir se développer un système qui est marqué par l’action économique. Le secteur des entreprises publiques va se développer de manière considérable. Q : comparer planification centrale et entreprise publique. On voit naitre des entreprises publiques dans tous les secteurs publics. C’est un phénomène d’étatisation qui est général en Europe.

1e : création d’entreprises importantes. Ce sont des entreprises de communication comme la poste.

2e : les entreprises de production d’énergie. L’interventionnisme de l’état se manifeste par une création progressive d’un secteur économique important


3e : le secteur financier : en Italie et dans les pays du sud, c’est moins le cas en Allemagne. On voit naitre un secteur financier et des assurances : un secteur public. La création de ce service public dans toute une série de domaines va permettre une réelle planification. Pas une planification obligatoire dans tous les cas mais qui oriente de manière effective l’activité de production des richesses. De manière de plus en plus import, la liberté du marché se trouve bridé. Les prix vont être contrôlés. Il y a des mécanismes qui se mettent en place et pour qu’ils puissent fonctionner il faut mettre en place un nombre de plus en plus important de fonctionnaires. Ces administrations vont jouer un rôle crucial dans la création d’instruments de l’économie. Ce système qui devient de plus en plus autoritaire va être légitimé par une manière de gérer le système social.

Un interventionnisme accentué

Planification, économie de préparation à la guerre et secteur d’Etat

Dirigisme autoritaire et affaires sociales

Le système de Sécurité Sociale italien, mutuel, est étonnamment d’avant-garde car Mussolini et les fascistes n’ont pas totalement oublié leurs origines de gauche mais ils ont parfaitement conscience que si la population ne bénéficie d’aucun produit de l’économie ils ne vont pas être content. Garantissent des conditions de prise en charges des soins bien meilleure qu’ailleurs + pensions qui leur permettent une fin de vie raisonnable + mise en place de système d’allocation familiale important. Tous des régimes autoritaires ont une politique populationniste importante. Il n’est pas possible d’avoir une guerre sans augmentation de la population. C’est l’élément clé de la puissance. Les fascistes italiens et les nazis pratiquent la politique de nataliste : interdiction de l’avortement + augmenter les allocations familiales. On va encourager fiscalement les familles nombreuses. Et on va décourager les célibataires. Allemagne : favoriser la pureté de la race. Camp ou des jeunes femmes ariennes auront des enfants avec des jeunes hommes ariens. Ce petit brun minable a réussit à promouvoir une race de seigneurs grands blonds. Touche vriament tous les aspects de la sécurité et de ce qu’attend la population. Il concerne les frais engendrés par les enfants, les risques du chômage. A cote des allocations on trouve des mises au travail autoritaire, on attende de chacun qu’il contribue à la richesse nationale.

Secteur des loisirs : ce sont des périodes de congés payés. Activités culturelles ou sportives qui sont extrêmement encadrés par l’état. Ce sont des voyages organisés, des visites de musés. Vont mobiliser des millions de travailleurs. Même les jeunes ne seront pas oubliés, c’est l’avenir, il faut clairement les encadrer. Organisation de jeunesse : Balilla obligatoire pour tous les jeunes. Cela va les orienter dans leurs activités et leur éducation. Jeunesse hitlérienne : jouera le même rôle. Dans ces années 30 et 40 l’appartenance dans ces organisations n’a aucune signification elle fait partie des obligations. Etat totalitaire : état qui envisage de contrôler l’ensemble des secteurs de la vie sociale et de la vie privée.

La politique sociale allemande : les logiques sont les mêmes, elles sont simplement encore plus accentués. On est en guerre, c’est l’unification de l’Allemagne et de l’Autriche. Début de la guerre avec le découpage de la Pologne. Il n’est plus question de quoique ce soit qui se situe en dehors de l’appareil de l’état. Va renforcer l’interventionnisme public.

La législation grecque


L’intégration économique régionale imposée

Cette intégration régionale a connu un certain nombre de limitations. Elle a été imposée. C’est un peu la même logique qui est à l’œuvre. C’est l’Allemagne qui va jouer un rôle crucial dans cette logique.

Les tentatives italiennes d’accords régionaux

L’Italie est la première à s’en préoccuper. Elle s’appuie sur les états successeurs de l’empire autrichien. Elle va essayer de construire des accords avec la Yougoslavie, la Hongrie. Mais finalement cela restera toujours des accords bilatéraux. Mise en place de systèmes d’échange ou on échange ce qui est le plus aisé à produire. On est dans cette logique : échange de produits primaires contre des produits secondaire sans qu’il n’y ait de planification.

La suprématie allemande et la Grossraumwirtschaft

Vont définir de grand espace économique. Il concerne l’Allemagne au centre comme économie développée, moderne, dominante. Vont contribuer de manière rigoureuse au développement de l’économie régional. Cela se jouera avec l’Italie et avec la Pologne. La concurrence entre Italie et Allemagne se manifeste de manière assez importante. Grands espace économique est d’abord organisé en Allemagne.

De la Grossraumwirtschaft à la Kontinentaleuropaische Grossraumwirtschaft

On passe de ce grand espace économique a un espace économique continental qui est organisé en cercles concentriques au centre il y a toujours l’Allemagne comme zone économique de développement moderne et rapide. Second cercle : le noyau dur (Belgique, Pays-Bas, France, nord Italie, Scandinavie) destiné à venir en appui en Allemagne. Réserve de main-d’œuvre qualifié et soutient. Compagnonnage clairement orienté. 3e : fournisseurs de matières premières : Balkans, péninsule ibérique. Reste organisé au départ de l’Allemagne. 4e : est Ukraine, Biélorussie, Russie : fournisseur de main d’œuvre non qualifié.

Ce modèle d’organisation de l’Europe ne va être mis que très peu en œuvre. Pourquoi en est-on arrivé la ? L’autosuffisance reste inatteignable. Il y a toujours un certain nombre de produits qui peuvent être produits de manière nettement plus efficace ailleurs que dans la zone concernée. Expérience extrêmement négative. Comme pour les secteurs publics, comme pour les concrétisations de la sécurité sociale va faire un certain nombre de petits. La communauté européenne du charbon et de l’acier est une première forme d’intégration économique régionale. Touche à la production énergétique et à la production de l’acier et c’est un point de départ. Ce point de départ est conceptualisé avant la WW2.

Les résultats économiques

Les résultats économiques sont impressionnants.

Taux de croissance et PIB

Dans les années 20 comme dans les années 30 en termes de produit intérieur brut + de taux de croissance. L’efficacité de ces systèmes de dirigisme autoritaire est tout à fait remarquable. Ces systèmes de plan + dirigisme apparaissent comme des réactions à la crise relativement efficace.


Structures économiques et sociales

La modernisation de ces systèmes dans une certaine mesure est à l’ordre du jour. Ce qu’on constate dans les pays du Balkans : bien qu’il y ait de sérieux progrès, les traditions restent maintenues. Pour l’Espagne c’est aussi la résultante de choix économiques particuliers.

Position relative

Ce qui est à l’œuvre : développement de la contestation dans les empires coloniaux. C’est l’époque de Gandi + ou l’empire français est traversé par une série de mouvements indépendantistes. Avec la WW2 la position de l’Europe dans le monde est totalement affectée. C’est un cas d’étude tout a fait extraordinaire qui se présente à nous.

Chapitre 7 : L’économie mixte et l’Etat-providence dans l’Europe occidentale intégrée d’après la Deuxième Guerre mondiale

Il y a la des régimes qui ont une durée d’existence relativement grande. Il y a le noyau dur auquel vient s’agglutiner des 1910 la Scandinavie. Il y a par exemple, un régime matrimonial qui est typique à cette zone. Donc il y a une « identité » spécifique de cette région. Cette région va réussir à sortir des difficultés et a obtenir des résultats extraordinaires.

1er élément : Ce qui se met en place en Europe occidental (dans le camp des vainqueurs de la WW2) c’est un régime d’économie mixte. Économie mixte = a la fois de marché mais un marché qui est régulé + a la fois une économie nationale mais de plus en plus affirmé dans l’international.

2e élément tout a fait spécifique a l’Europe : l’intégration européenne. Point qui semble vraiment important au prof car après 60 ans de développement on a de gros doutes sur la construction européenne. Comment pourrait-ton l’évaluer ?

3e élément : élément d’identité claire de ce régime économique européen. C’est l’association de 2 éléments : partenariat social (= sozialpartnerschaft) associé a l’économie mixte. Economie mixte = Marché régulé ou l’état est un acteur économique. Partenariat social : se met en place en Autriche, en Allemagne, Europe occidentale. Gestion conjointe de l’économie par les patrons, les syndicats et l’état.

4e élément : Il y a quad même une planification

5e élément : Cette économie mixte est aussi caractérisée par la montée d’un état providence.

6e élément : La révolution de l’éducation est un phénomène crucial et on est les bénéficiaires à l’heure actuelle.

7e élément : Ce qu’on constate pendant cette période 45-75 c’est que la croissance économique en 30 ans est équivalente a ce qui s’est fait pendant les 150 années précédentes // chine aujourd’hui. Situation exceptionnelle. Milieu des années 70 : on entre dans une crise importante, la croissance ce poursuit mais différemment.


Les règlements internationaux de l’après-guerre

Contexte de l’Europe occidental au début de la période : la WW2 vient de se terminer. La guerre n’a fait que parachever les destructions massives de ressources, d’infrastructures et de ressources humaines (25 à 50 millions de morts). L’infrastructure logicielle, … tout cela dans une zone continentale a été détruit. L’économie européenne est littéralement à reconstruire. Espagne, Portugal, Suisse, Suède sont restés en dehors.

Au niveau international, des avant la fin de la guerre, on voit apparaitre un certain nombre de réflexions qui visent à faire redémarrer l’économie. A la tête de cette réflexion : les USA. Ils ont consacrés énormément de force mais ils n’ont pas eu de destruction. Ils ont continués à croitre leur statut de créancier du monde. D’un point de vue politique ils vont être à la base de la transformation des nations.

Les accords de Bretton Wood et le Système Monétaire International :

1944 : l’année ou se met en place un nouveau Système Monétaire International. On était dans le flou et la fluctuation la plus complète. Toutes les monnaies fluctuent les unes par rapport aux autres ce qui rend les choses extrêmement compliqué pour les changes. L’or ne peut plus être directement au centre du système car beaucoup de pays n’en ont pas. C’est pourtant la meilleure manière de stabiliser le taux de change.

Keynes : conférence de Bretter Wood. Qu’est ce qu’on va essayer de mettre en place ?

USA : il faut revenir a une situation normale : plus de crédit pour des raisons politiques + stabiliser le taux de changer

Keynes : veut qu’on maintienne des crédits avec des objectifs commerciaux et des crédits et qu’on peut revenir en arrière

// Aujourd’hui : Dévaluer la Grèce leur donnerait un avantage compétitif. Quel est le compromis auquel on arrive : c’est la conception américaine qui va très largement l’emporter. Le système qui se met en place est un système de change fixe mais ajustable a 2 niveaux. Idée :

toutes les monnaies qui entrent dans ce système vont être converties en dollar (suprémacité des usa).

le dollar va être convertible en or. On fixe une parité entre le dollar et l’or. Cette valeur du dollar en or va être maintenue jusqu'au 15 aout 1971. 44-71 : fixité de la parité or/dollar. Le franc belge aura une parité fixe avec le dollar. C’est vraiment destiné à relancer le commerce.

Mais un certain nombre de pays n’ont pas nécessairement des produits à exporter pour réduire le déficit ils sont autorisés à pratiquer la dévaluation a condition qu’elle soit de moins de 10% de la valeur. Pour une dévaluation plus importante ou pour une 2e/3e dévaluation, ils doivent obtenir l’autorisation du fond monétaire international qui leur impose a lors des politiques d’ajustement.

FMI : garant du fond monétaire international. Chaque état doit déposer des garanties.

BIRD = Banque internationale de règlement et de développement : celle qui va fournir ce crédit aux états lorsqu’ils en ont besoin. Permet de garantir une stabilité des échanges internationaux.


Plan Marshall et Banque de Règlements Internationaux

Plan Marshall : mise en œuvre d’un discours du général George Marshall (ministre des affaires étrangères américain) qui s’exprime a Harvard. Il constate que l’Europe ne réussit pas à se redresser sans une aide solide. La reconstruction n’avance pas ce qui donne des situations dramatiques. On est vraiment dans une situation de misère noire. L’Allemagne n’arrive même pas à produire le strict minimum. Pourquoi ils le font ?

Les américains n’ont pas de partenaires commerciaux.

Ils ne sont pas les seuls à avoir une visée sur l’Europe : il y a aussi l’union soviétique. Elle soutient des partis communistes importants un peu partout. Il y a vraiment la un danger considérable. Si la situation ne s’améliore pas les européens pourraient être tentés de passer dans le camp communiste.

Marshall : on vous offre une aide a la reconstruction elle est en 3 niveaux :

Classique 4 milliards de prêts

17-18 milliards de dollar de dons

Aide technique et intellectuelle : les américains assurent d’importants transferts de technologies, de techniques de gestion.

C’est a ce moment la que se multiplient vers les USA des stages et formations dans les entreprises ou universités américains. C’est une œuvre de très grande envergure. ! Ils proposent cela à tous les pays européens. Les pays de l’ouest (sous le communisme) vont refuser. Mais cela sera une aide nettement plus important pour l’est.

En termes de systèmes financiers c’est aussi l’occasion de mettre en place en Europe une banque des règlements internationaux : instrument de transfert de fonds + égalisation de transferts de payements.

Accord général sur les tarifs et le commerce (GATT)

= remise en route du commerce international. Cela se limitait essentiellement a l’achat de produits aux usa : industriels, agricoles. Le commerce international était tout à fait à sens unique ce qui à un moment donné pose problème. Il faut revenir à la normale. Les américains ont de ce commerce américain une vision très libérale des choses. Les américains qui n’ont aucun rival au monde sont pour la liberté du commerce. Du coté européen c’est le refus pur et simple. Les européens ne peuvent pas l’accepter.

1947 La Havane : conférence internationale pour mettre en place une organisation internationale du commerce (accepté dans la chartre de la havane). Mais le congrès américain ne ratifiera jamais la chartre de la havane qui n’est pas suffisamment libéral pour eux. Les négociateurs décident de rentabiliser ces efforts de conversation. Qu’est ce qu’ va faire avec ces 110 accords ? Les regrouper en un seul document : accord général sur les droits et sur le commerce. On va créer un secrétariat général chargé de surveiller ces accords : ce qui se met en place c’est un petit secrétariat général qui gère des accords unilatéraux. Cela fonctionne plutôt bien par le billet d’une clause qu’on va retrouver dans tous les accords : clause de la nation la plus favorisé.


Donc si on signe un accord avec un autre pays et que notre accord comporte cette clause de la nation la plus favorisée cela signifie qu’on aura toujours les droits de douane les plus bas qui ont étés mis. L’effet simplement mécanique de cette clause est que les baisses de droits de douane vont s’imposer. Si une nation après nous obtient de meilleures conditions elle va s’appliquer a nous aussi. Donc cela sert à abaisser progressivement les droits de douane.

1963: John Kennedy lances le Kennedy round. Il ne s’agit plus de négocier produit par produit mais une baisse générale des tarifs. Amplifie la baisse des droits de douane. A cote des obstacles tarifaires il y a une série d’autres obstacles (par exemple : les normes). Le Tokyo round va essayer de diminuer les obstacles non tarifaires. Uruguay round : essaye d’inclure dans le commerce la culture et l’agriculture. Cela sera très difficile. Mais aura pour effet de créer l’organisation mondial du commerce. Conditions qui doivent permettre le redéploiement de l’économie mondiale.

La construction institutionnelle européenne

Les européens vont se mettre à construire petit a petit des formes d’unité européenne. Il va y avoir un certain nombre de prémices. La Belgique est précurseur.

Benelux

Unions douanières : 1944 : mise en place d’une union douanière du Benelux. La Belgique est partie prenante de la CECA.

Le plan Marshall a permis de mettre en place l’organisation européenne des usa.

CECA : Communauté extrêmement concrète, porte sur 2 produits importants sur la construction. Les grands producteurs de charbon et d’acier sont l’Allemagne et la France donc de grands ennemis de la WW1 et WW2 mais également la Belgique et le Luxembourg.

Pourquoi c’est un coup de génie ? Des gens vont décider de collaborer. Schumann : ne veut pas exclure l’Allemagne du jeu ce qui serait pour lui relancer une WW3. Pour rendre la chose possible les 6 états de la CECA vont accepter de gérer la CECA par une instance internationale. Fonctionnaires désignés par leur gouvernement mais qui ne doit par rendre compte au gouvernement.

Marché commun : ne va pas arrêter de s’élargir après un premier démarrage. Va vraiment inspirer un nombre considérable de politiques internationales. Des éléments de contexte mondial les poussent à s’unir

A l’est il y a l’union soviétique

La décolonisation


Sozialpartnerschaft

Décolonisation

Se marque par une série de guerres et qui constate le fait que l’Europe perd son influence au niveau mondial. Commence par l’indépendance de l’inde puis l’Indochine en 1954. Cela se termine avec les indépendances africaines. Forme de fin d’un monde. La seule chose qui reste de ces empires ce sont les colonies portugaises qui disparaitront en 1975.

En quoi c’est un élément qui est important ?

L’intégration économique et la montée de l’Union Européenne

Mouvements européens avant et après la guerre

Guerres de napoléon mais au delà de cela on a dans l’entre 2 guerres on a des mouvements, associations, cercles politiques qui plaident pour cette union européenne. Il y a vraiment un bouillonnement intellectuel extrêmement important. Va à la fois affaiblir les mouvements de droite et renforcer les mouvements d’extrême gauche.

Les conditions de l’unification européenne

Leadership américain et Plan Marshall

Lobbies qui vont trouver un terrain particulièrement fécond dans les conditions d’après WW2. Les américains ont besoin sur le continent européen de forces qui s’opposent aux communistes. Ce n’est pas pour le bien des européen qu’ils souhaitent mais cela est cohérent avec les intérêts.

Le Conseil de l’Europe

5 mai 1949 Conseil de l’Europe = assemblée parlementaire. Mission principale : promouvoir les droits de l’homme. Cela devient un jeu de lobbying assez important.

Armée européenne et Communauté européenne de défense

On a aussi des projets d’armée européenne et de communauté européenne de défense. La France s’y oppose, veut conserver sa liberté de manœuvre. Grand tournant à lieu sur le plan économique.

De la CECA au marché commun

Préconisé par Monnet, Schumann : choix de partir sur des convergences progressives de l’économie qui vont faciliter l’émergence d’une communauté politique et culturelle. Dans cette démarche ce sont petit à petit des institutions qui vont être mises en place :

1ere institution : la commission européenne : se produit sous la haute sécurité de la CECA. Cette commission européenne comprend un représentant par pays mais c’est un lieu de proposition et un lieu de suivi, de progression. Jusqu’à présent l’organe de décision politique au niveau européen c’est le conseil des ministres. La commission est toujours chapeautée par ce conseil des ministres qui est un lieu de concertation entre états.


2e institution : l’administration. Les conseillers européens vont êtres amenés à mettre en place des politiques européennes.

3e institution : Pas d’union sans un parlement. Le parlement européen c’est un bel idéal. Ce sont des députés ou des sénateurs des départements nationaux sont envoyés à Strasbourg. Leur pouvoir d’influence est extrêmement mince. Cela commence à changer quand il sera spécifiquement élu par les européens. Rôle de proposition, pas de décision mais un rôle de contrôle : approuver la commission, le budget,…

4e institution : Cour européenne de justice : prévoir les différentes instances qui ont a traité les litiges entre états ou entre citoyens et l’union

De l’intégration douanière à l’intégration économique

On va s’efforcer de faciliter la circulation des produits, la circulation de la main-d’œuvre, la circulation des capitaux. Projets : réaliser ce qui n’a pas été réalisé auparavant DC mouvement massif de convergence de l’économie. A 6 cela n’est pas totalement impensable.

Circulation des produits : L’Allemagne qui a littéralement reconstruit toute son économie : « miracle allemand ». France, Italie relativement en arrière mais bon quand même. Cela doit tenir compte de l’environnement extracommunautaire.

Circulation de la main-d’œuvre : Jusque dans l’entre deux guerre l’Europe est largement exportatrice de main-d’œuvre. L’Europe commence à immigrer. Il y a des postes de travail a n’en plus finir. C’est une intégration des budgets de l’état, de la production ders entreprises. Qu’est ce que cela implique ? Des abandons de souveraineté de plus en plus importante. Implique que soit traité au niveau de l’union tout une série de politique d’immigration, de soutient ou de contrôle. La France revient a une politique très nationale, c’est aussi le cas de l’Angleterre car son projet est surtout de ne pas arriver a une trop forte intégration économique car impliquerai des abandons de souveraineté.

Circulation des capitaux : Sous la direction de l’Angleterre : association européenne de libre échange. La g-b sous l’impulsion du gouvernement travailliste va demander son adhésion. Tant que de Gaule sera au pouvoir la France s’y opposera mais a sa mort la g-b entrera. Erreur car l’objectif de la grande Bretagne est fondamentalement différente que le reste.

Élargissement, cohésion, intégration et unification monétaire


Tout élargissement aboutit finalement à une perte de cohésion et cette perte de cohésion rend l’intégration de plus en plus souhaitable en termes de concurrence internationale.

L’émergence du sozialpartnerschaft et de l’économie mixte

Solidarité sociale et partenariat social

Les conditions politiques

Une union ou le mouvement d’unification, ou le mouvement de rattrapage se fait de manière beaucoup plus lente. Est-ce qu’il se fait suffisamment pour les pays de l’Europe du sud ? Le problème est important.

Cette unification européenne, cette institutionnalisation a néanmoins insufflé dans l’économie européenne une dynamique de croissance exceptionnelle.

2e élément en termes de bilan : mode de fonctionnement de l’Europe. Ne parle plus de l’Europe en tant qu’institution mais l’économie européenne. Apres la WW2 les partis de gauche disposent d’un poids significatif. Ils représentent des majorités significatives. + bcp des responsables politiques se sont rencontrés dans la résistance. Création de toute une série de système de sécurité sociale. Héritière d’une série d’idéologies de gauche et des enseignements de la guerre.

3e élément : Keynes a montré que l’économie se développait peut-être en partant plutôt des facteurs de la demande que des facteurs de l’offre. Garantir une demande régulière pour les entreprises, permettre cette croissance de l’économie. Créer ce cercle vertueux de croissance que l’Europe va connaitre.

Des systèmes de coopération

Ce système de coopération qu’est ce que cela veut dire ? Il peut prendre des formes plus ou moins grandes. Les représentants des travailleurs acceptent de participer à la gestion des entreprises.

Une logique de négociation

Au niveau d’un état on trouve des conseils nationaux qui sont des lieux de concertation entre employeurs et employés, l’état n’intervient que si les employeurs ou les syndicats n’arrivent pas à se mettre d’accord. Au lieu d’une logique de lutte des classes c’est une logique de négociation qui se met en place.

Action de l’Etat et économie mixte

Autre élément important : l’intervention de l’état dans l’économie. L’état était naturellement un acteur total dans les systèmes d’information organisationnels. Il ne disparait pas dans ce système d’économie mixte. C’est un régulateur de l’économie mais très rapidement l’état devient aussi un acteur de l’économie. Dans une série de domaines et par un certain nombre de billais.


L’état entrepreneur et les nationalisations

1er billais : les nationalisations. France : de gaule n’est pas quelqu’un qu’on peut qualifier comme étant de gauche. Entraine la nationalisation des chemins de fer, des banques, des mines,… Se répands un peu partout en Europe la conviction que l’état doit prendre en charge un certain nombre de services à la collectivité. Ces nationalisations, l’état entrepreneur, vont toucher le domaine de

l’infrastructure de transport : Bus, chemins de fer,…

l’état va être acteur aussi des systèmes de communication.

Mais l’état va également être acteur de tout ce qui touche a l’énergie : charbon, entreprises pétrolières, nucléaires,…

4e élément : l’état va maintenir sa position voir la développer comme « acteur » de financement. Ce n’est pas un état actionnaire mais un état gestionnaire.

L’investissement public

On est dans l’intervention. L’état intervient comme investisseur. Investir c’est une fonction clé. La dette sert en grande partie à assurer une série d’investissements.

Investissements logistique : vont toucher 2 secteurs : autoroutes, chemins de fer,… objectif de circulation des produits, des personnes. Les équipements des villes doivent s’améliorer. Jusqu’en 1960 les rues importantes sont toujours allumées par des allumeurs de réverbère. Pourquoi est ce que cet investissement logistiques est si important ? Représente une manière de stimuler la demande vis-à-vis des entreprises. Stimuler la croissance économique.

Le deuxième point lui est lié car cet investissement public est considéré comme étant la pointe même de la politique contre cyclique.

1er aspect : Limiter voir supprimer les crises du système. Pr Keynes il s’agit de lutter contre les phases de ralentissement de l’économie en ajoutant dans l’économie une demande. Limite en taille + dans le temps : ce sont ces 2 limitations que les hommes politiques ne pratiqueront pas suffisamment.

2e aspect a ces investissements publics. Entre 48-80 : période qualifiée de guerre froide. On se prépare à une guerre un peu plus chaude donc des investissements militaires se préparent. Équipements militaires de plus en plus sophistiqués, de plus en plus couteux

3e aspect : lié à l’investissement public, aux dépenses militaires et à la croissance : Recherche et Développement. On se retrouve avec des budgets de recherche de plus en plus imp. Les retombées de ces recherches militaires sont très souvent importantes pour la recherche civile. Résulte d’une volonté américaine.

Cet éco mixte est un élément tout à fait essentiel. Ce ne sont pas seulement des administrations qui sont en charge du développement de l’économie. Mais l’état en tant qu’entrepreneur est un élément important.

Économie mixte et planification


Souligner une caractéristique générale : le fait que contrairement a la planification soviétique, cette planification n’est pas obligatoire mais indicative. Elle donne un certain nombre de directions ou d’orientations. Cette planification est bcp plus large vue a haute échelle et elle ne s’impose pas sauf pour les acteurs qui souhaitent bénéficier du soutient de l’état. Cette planification peut également porter sur la planification en matière d’enseignement et d’éducation. C’est aussi un héritage de la période de l’entre-deux guerre. Bureau du plan : fondé au milieu des années 30 pour répondre à la crise.

La montée de l’Etat Providence et la politique sociale

Systèmes de taxation et redistribution des revenus

C’est aussi un élément qui nous distingue du reste du monde. Cet état providence cela n’a rien à voir avec le partenariat social mais conséquence que la conviction que la solidarité entre personnes est importante. 19e : on voit apparaitre toute une série de mutuelles. Apd années 40 : on voit apparaitre partout un certain nombre d’organismes publiques qui se fédèrent et se substituent aux mécanismes antérieures. En principe on entre dans un système de manière nécessaire. On ne peut pas rester en dehors de la sécurité sociale. Le financement est assuré par : Les cotisations des travailleurs, les cotisations des employeurs, le financement par l’impôt.

N.B. Quand on parle de la fiscalité sur le travail c’est à la fois les cotisations que l’impôt fiscal. Ces systèmes de taxation ne sont pas seulement pour le fonctionnement de l’état mais sont conçus également comme des systèmes globaux de compta.

Dépenses publiques et Etat Providence

Des origines : Qu’est ce qui est possible, pourquoi cet état providence se met en place ? À l’exemple d’expérience antérieure. En Allemagne des 1890 le chancelier Bismarck met en place un embryon de sécurité sociale contre la maladie, l’invalidité, pour les retraites. 2e source de sécu sociale : ceux qui se mettent en place pour légitimer les efforts demandés par les états totalitaires.

Des forces politiques : Ce qui peut se mettre en place est aussi rendu possible par le rapport des forces politiques. Compétition entre socialisme d’une part et capitalisme d’autre part. On manque de main-d’œuvre donc si on considère la ressource humaine uniquement comme un produit. Tout ce qui est rare est cher (loi de l’offre et de la demande) le prix du travail va augmenter, le salaire va augmenter. Cette augmentation du salaire est ensuite une augmentation indirecte par la contribution à la sécurité sociale. Les employeurs sont un peu en position d’infériorité.

WW2 : met l’accent sur des valeurs de solidarité. C’est en Angleterre, le rapport de Beveridge, qui lance le système de sécurité sociale anglais. Ce système va être dominant jusqu'à la fin des années 70. Au point de départ cela concerne les éléments de base de soins de sante : congé payé, allocations familiales, retraite. Chacune va augmenter de manière extrêmement importante.

L’extension des assurances sociales : L’extension du système est constante en termes de qualité de prestation. C’est un des éléments qui joue un rôle dans la croissance économique


L’État comme « tirelire » : les réserves sont stockées et redistribués au moment où on en a réellement besoin. On va très peu l’utiliser pendant une longue période de sollicitation. C’est ‘l’extension ou la définition d’une tirelire qui est une tirelire spécifique.

La révolution de l’éducation

Le niveau d’éducation va augmenter de manière significative. Le nombre de jeunes entrant dans le système d’enseignement supérieurs va augmenter. Les revenus de la majorité de la population permettent aux jeunes de suivre plus années d’enseignement. Améliore le niveau d’éducation et l’efficacité de ces jeunes.

Croissance économique et changements structurels

Durant cette période de croissance, les transformations de l’économie sont accélérées et intensifiés. On commence à assister aussi à une véritable désindustrialisation donc diminution du secteur secondaire. Mais développement du secteur des services. Autre élément qui va de pair avec cette transformation structurelle c’est l’achèvement de l’adaptation de l’économie à la 2e révolution industrielle.

Années 70 : on peut l’identifier comme une 3e révolution industrielle.

45-75 : la croissance est de l’ordre approximativement de 100% et le niveau de vie, le pouvoir d’achat de la population est littéralement multiplié par 4.

Les années 70 c’est un tournant. Crise du pétrole : crise plus large des matières 1ères. C’est une crise de surchauffe de l’économie qui aboutit à la crise du milieu des années 70. Cette crise a un double impact : elle fait retomber le taux de croissance annuelle moyen aux alentours de 2/3% + réapparition de régimes politiques ultralibéraux. C’est un moment de dérégulation important. Taux d’inflation élevé + taux de chômage élevé

synthèse histoire yantes - servais

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