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Népal : comment les Français se servent de Facebook et Twitter pour retrouver leurs proches CATASTROPHE – Plus de 600 ressortissants français n'ont pas donné de nouvelles depuis le tremblement de terre qui a dévasté le Népal samedi. Pour les contacter, leurs familles lancent des appels à témoin sur Internet. Alors que le dernier bilan du tremblement de terre népalais de ce week-end dépasse les 3700 morts, le nombre exact de victimes françaises reste, lui, toujours inconnu. Le quai d'Orsay, qui a mis en place une cellule de crise et un numéro d'urgence (01.43.17.56.46), a pour l'instant recensé 1500 ressortissants sains et sauf, pour deux morts et dix blessés. Mais 676 autres n'ont toujours pas donné de nouvelles, laissant leurs familles craindre le pire. D'autant que, les infrastructures ayant été en grande partie détruites par le séisme, Internet comme les lignes téléphoniques sont très difficiles d'accès. Dans ces conditions, contacter quelqu'un sur place relève du défi. Facebook et Twitter relaient les appels à témoin Pour retrouver la trace des proches sur place, la seule alternative est de lancer un appel sur les réseaux sociaux, en espérant qu'il sera suffisamment relayé pour que la personne recherchée le voit et y réponde. Depuis samedi, Twitter et Facebook sont ainsi envahis de nombreux messages d'internautes, accompagnés des hashtags (mot-clés) #Nepal, #NepalEarthquake,

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Npal : comment les Franais se servent de Facebook et Twitter pour retrouver leurs proches

CATASTROPHE Plus de 600 ressortissants franais n'ont pas donn de nouvelles depuis le tremblement de terre qui a dvast le Npal samedi. Pour les contacter, leurs familles lancent des appels tmoin sur Internet.

Alors que le dernier bilan du tremblement de terre npalais de ce week-end dpasse les 3700 morts, le nombre exact de victimes franaises reste, lui, toujours inconnu. Le quai d'Orsay, qui a mis en place une cellule de crise et un numro d'urgence (01.43.17.56.46), a pour l'instant recens 1500 ressortissants sains et sauf, pour deux morts et dix blesss. Mais 676 autres n'ont toujours pas donn de nouvelles, laissant leurs familles craindre le pire. D'autant que, les infrastructures ayant t en grande partie dtruites par le sisme, Internet comme les lignes tlphoniques sont trs difficiles d'accs. Dans ces conditions, contacter quelqu'un sur place relve du dfi.

Facebook et Twitter relaient les appels tmoin

Pour retrouver la trace des proches sur place, la seule alternative est de lancer un appel sur les rseaux sociaux, en esprant qu'il sera suffisamment relay pour que la personne recherche le voit et y rponde. Depuis samedi, Twitter et Facebook sont ainsi envahis de nombreux messages d'internautes, accompagns des hashtags (mot-cls) #Nepal, #NepalEarthquake, #NepalQuake, #Missing, etc., qui essayent d'entrer en contact avec un parent, une fille ou un frre n'ayant pas donn de nouvelles depuis le tremblement de terre.

Aidez moi mon fils se trouvait aujourd'hui a Katmandou, j'essaie de le joindre sans rsultats, il est franais pic.twitter.com/S6fckdUIvm

fouzari (@virgi111066) 25 Avril 2015

Autre solution, de nombreux sites Internet fleurissent pour recenser les identits des disparus, afin de permettre aux secours de les retrouver sur place. C'est le cas par exemple de la page Facebook "Missing people in Nepal", ou encore d'un tableau Google qui liste les trangers qui se trouvaient dans la province du Langtang, particulirement touche par le tremblement de terre.

Autant de bouteilles jetes la mer, mais qui sont parfois couronnes de succs. Comme dans le cas de cette femme originaire de LaRunion, la recherche de sa mre et qui a russi la retrouver grce un appel sur Twitter.

@infos140JE VIENS DE RECEVOIR UN APPEL DE MA MERE. ELLE VA BIEN. MERCI MERCI MERCI MERCI ENCORE POUR VOTRE AIDE ET SOUTIEN

Adrienne Pifarely (@APifarely)April 27, 2015

Les principaux acteurs du net se mobilisent galement pour permettre de renouer le contact. Google a ainsi activ son "person finder", un site Internet accessible galement par sms permettant de lancer un avis de recherche ou bien de signaler qu'on est en bonne sant. Facebook a fait la mme chose, en intgrant son site un "safety check" ("contrle de scurit" en franais), permettant d'informer ses amis que l'on se porte bien.

Thomas Morel, pour Metronews, le 28 avril 2015