the indoor gardener (french edition) vol. 4—issue 5

68
Septembre /Octobre 2009 Volume 4 – Numéro 5 www.tigmag.com ISSN : 1718-1097 – Bimestriel PP41129557 projet pas si fou de l’Université de Guelph Des plantes dans l’espace : Des plantes dinosaures près de chez vous Plantes d’intérieur : Pachystachys lutea et X Epicactus Culture en terre Traiter insectes et pathogènes naturellement

Upload: the-indoor-gardener-magazine

Post on 25-Jul-2016

233 views

Category:

Documents


3 download

DESCRIPTION

 

TRANSCRIPT

Page 1: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Septembre /Octobre 2009

Volume 4 – Numéro 5www.tigmag.comISSN : 1718-1097 – BimestrielPP41129557

projet pas si foude l’Université de Guelph

Des plantes dans l’espace :

Des plantes dinosauresprès de chez vous Plantes d’intérieur : Pachystachys lutea et X Epicactus

Culture en terre Traiter insectes

et pathogènes naturellement

Page 2: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 3: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 4: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

4 | Volume 4 – Numéro 5

TECHNOLOGIE Des plantes dans l’espace Par Fred Leduc

HYDROPONIE Classique de l’hydroponie : Dr. Node’s Par Rambridge

Des astuces de cultures Par nos lecteurs

Le créateur de SUPERThrive® reçoit le prix de la sensibilisation environnementale Par Dan Stevens

Et nos rubriques habituelles : Éditorial 6 Trucs et astuces 18 Nouvelles et brèves 22 Nouvelles de l’industrie 56 à 63 Courrier des lecteurs 63 Q & R 64

TABLE DES MATIÈRES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Publié par : Green Publications Vertes • Directeurs de la publication : Roxanne Lekakis [email protected] et Stan Daimon • Rédacteur en chef : Bruno Bredoux [email protected] Directeur des ventes et du marketing : William Fitzmaurice [email protected] • Comité de rédaction : Helene Jutras, Bruno Bredoux, Roxanne Lekakis, André Faucher, William FitzmauriceDirection artistique : André Faucher emanescencedesign.com • Coordination éditoriale : Bruno Bredoux • Ont collaboré à ce numéro : Mike Biggs, Bruno Bredoux, Jessy Caron, Stan Daimon, Daniel Fortin, Mike Dixon, William Fitzmaurice, Gerald « JR » Hannafin, Paul Henderson, Helene Jutras, Roxanne Labelle, Rose Laforêt, Sylvie Laberge, Patrick Laberge, Alain Louis, Fred Leduc, Dan Stevens, Bill Sutherland, vieux bandit. • Traduction : Helene Jutras, trad. a. • Conception de la couverture : André Faucher, d’après des photographies de Hardy, Hydrofarm et Roses Naomi® Illustrations : Adobe Photoshop Tutorials • Distribution : voir notre site Internet www.tigmag.com pour une liste complète de nos distributeurs.Administration : Roxanne Labelle [email protected] • Renseignements : [email protected].

Le Jardinier d’Intérieur, Case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADA, téléphone : 450 628-5325, télécopieur : 450 628-7758, site Internet : www.tigmag.com. © 2009, Green Publications Vertes, Laval, Qc, Canada

Les articles, représentations iconographiques et photographies contenus dans ce magazine ne peuvent être reproduits en partie ou au complet sans l’autorisation expresse de l’éditeur. En cas d’erreur ou pour toute information erronée provenant d’un de nos auteurs, la responsabilité du magazine (Le Jardinier d’Intérieur) et de l’éditeur (Publications Vertes) ne peut être engagée. De même, l’éditeur décline toute responsabilité pour tout problème résultant de l’application infructueuse d’un conseil prodigué par un auteur dans un article de ce magazine.

Envoi Poste-publications – Convention no PP41129557. Postes Canada : retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada aux Publications Vertes, case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1. U.S. Delivery and Subscriptions: Periodicals Postage Rates are paid in Laval, QC (Canada) H7P 5S1 – Post Canada Agreement PP41129557. U.S. Post Master: Return undeliverable items to Green Publications, PO Box 52046, Laval, Québec, H7P 5S1, Canada. Numéro de convention de Poste-publications de Postes Canada : PP41129557 – Dépôt légal : 1er trimestre 2006. Bibliothèque nationale du Canada, no D927565. Bibliothèque nationale du Québec. ISSN : 1718-1097.

Imprimé au Canada par Litho Mille-Îles ltée, Terrebonne (Québec) J6Y 1N9.

JARDINAGE INTÉRIEUR Contre les insectes : traitements non toxiques Par Mike Biggs, agronome

Des plantes cultivées à l’intérieur Par Fred Leduc, spécialiste des cactus

Les cactus-orchidées ou X Epicactus Par Daniel Fortin, horticulteur

La plante sucre d’orge (Pachystachys lutea) Par Daniel Fortin, horticulteur

ENVIRONNEMENT Culture en terre Par J. Caron et J.R. Hannafin, horticulteurs

Les arbres de vie – première partie : arbre généalogique Par Sylvie Laberge

Des dinosaures dans votre cour arrière Par Sylvie Laberge

N.B. pour consulter notre table de conversion des mesures, reportez-vous à www.tigmag.com.

10 36

172056

304850

24

5244

4424 52

Page 5: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 6: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

6 | Volume 4 – Numéro 5

On encense les jardiniers en disant qu’ils ont le « pouce vert ». Mais d’où vient cette expression? Pourquoi certaines personnes possèdent-elles le « pouce vert », et d’autres pas? Faut-il aller chercher la signification de cette appellation dans les gestes de la main, pouce levé ou pouce baissé, qui dans l’Antiquité pouvaient donner à l’Empereur romain qui les utilisait le droit de vie ou de mort? Le « pouce vert » serait-il donc un droit de vie ou de mort sur les plan-tes? Selon l’anthropologue Carleton S. Coon, les macaques berbè-res de Gibral-tar, qu’il a

Éditorial

Un pouce vert au jardin, décortiqué

ÉDITORIAL | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

observés faire ce geste du pouce levé indiqueraient que les hommes primitifs inventèrent ce comportement (ou imitèrent les singes) par fierté d’avoir deux pouces opposables. Est-ce alors que le premier homme au pouce vert fit des trous pour planter des semences à l’aide de ses pouces? Si la « pollice verso » dans la Rome antique sonnait la mise à mort du gladiateur vaincu, pourquoi alors le pouce levé est-il synonyme d’insulte dans certains pays du Moyen-Orient, d’Afrique occidentale et même d’Amérique du Sud?

Au Moyen-âge, la couleur verte était considérée comme maléfique. Le vert portait mal-heur et on l’associait volontiers au Diable. Les superstitieux évitaient donc de porter du vert, et s’empressaient de fuir tout rapprochement avec cette couleur. Dans le film « Prince of

Darkness » de John Carpenter, le mal absolu, enfermé dans une canisse de verre sous une église, est d’un vert lumineux et menaçant. Cepen-

dant, gardant son sens de vecteur de malchance, le vert de-vient aussi symbole du destin, porteur de hasard, véhicu-

lant à la fois chance et malchance. On le retrouve alors sur les tables de jeu. À partir du 18e siècle,

les tables de billard sont vertes. Paradoxale-ment, le ton vert s’associe alors au trèf le en

Irlande pour la célébration de la Saint-Pa-trick. Le trèf le, qui lui-même est sym-

bole de gain au jeu, se marie donc au vert pour signifier encore plus d’es-poir et de chance à venir. Le trèf le à quatre feuilles devient porte-bon-heur et saint Patrick, entouré de trèf le vert, protège la nation, l’Ir-lande, le pays vert...

De nos jours, que ce soit sur les tables de ping-pong, les courts de tennis, les verts de golf, les ter-rains de football ou de baseball, cette couleur représente toujours l’espoir pour le gagnant. Facteur du

hasard ou promoteur de la victoire, donc, mais aussi couleur de l’espé-

rance. Le vert est alors perçu comme la couleur de ce qui est

instable, de ce qui est à venir, de ce que l’on désire, mais qui semble incertain et éphémère. Jeunesse, amour, espoir, victoire, défaite, ins-

tabilité s’habillent de vert. Ne dit-on pas d’un homme qui a pris un coup de vieux qu’il n’est

plus aussi vert qu’il l’était? De même, on est vert de jalou-sie devant quelqu’un qui a mieux réussi que soi.

Page 7: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 8: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

8 | Volume 4 – Numéro 5

Crédits photosEn couverture : photomontage par André Faucher (d’après photos de Hardy, Hydrofarm & Roses Naomi®; CanadianXpress : 12, 14, 15; Caron, Jessy : 10; Dessureault, Jean-Marc : 4; D.R.: 4, 5, 12, 14, 15, 18, 22; Fortin, Daniel : 48, 50, 51; Homebox : 56; Hydrotek : 58; Jd’I (Bredoux, Bruno) : 24, 26, 28; Laberge, Patrick : 44, 45, 46, 52, 54, 55; Leduc, Fred : 30, 32; Louis, Alain : 26; MegaWatt : 62; Pépinière Abbotsford : 56; Rambridge : 17; Technaflora : 60; Trimpro : 56; Université de Guelph, CESRF : 36, 37, 38, 39, 40, 42; Vitamin Institute: 58.

Invitation aux lecteurs à écrire pour le magazine Le Jardinier d’IntérieurEnvoyez-nous votre chronique de 500 mots sur votre expérience de jardinage intérieur et courez la chance de pouvoir rédiger une chronique rémunérée pour six numéros consécutifs du magazine!Envoyez vos contributions à : [email protected], sous forme de fichier Word. La sélection sera faite par un jury formé de membres de la rédaction.

Concours permettant à un lecteur d’écrire une chronique pour six parutions, organisé par les Publications Vertes, boîte postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1. Les textes les plus pertinents seront publiés et le(s) gagnant(s) deviendra(ont) chroniqueur(s) pour six numéros.

La colère est aussi représentée par le vert, et les sorcières, lutins, elfes et êtres malfaisants des forêts arborent souvent un visage verdâtre. Et qui plus est, ils nous en font souvent « voir des vertes et des pas mû-res! » Le destin est donc résumé par cette couleur et quand le destin est en jeu, le Diable n’est jamais bien loin.

Diable d’homme que le jardinier au pouce vert, alors? Oui, car il a su retourner le sens négatif du vert en un paquet de bienfaits et de vertus. Le jardinage confine à la détente. Et la couleur verte ne symbolise-t-elle pas aussi cette aspiration à la relaxation? Certains scientifiques ont avancé qu’un océan de verdure procure un effet positif au système nerveux. Ce serait un antistress. Le vert génère au sein de l’esprit un sentiment de confort, il crée une ambiance rassurante. Ce sentiment de détente s’accompagne d’un effet de communion avec la Nature. Les hôpitaux psychiatriques ne sont-ils pas toujours entourés de grands espaces de verdure où les patients peuvent retrouver le calme et communier avec leur esprit en toute simplicité? Le lien avec la Nature engendre le lien avec la santé, le bien-être, la guérison, l’apaisement et bien d’autres choses encore.

Le pouce vert se nourrit donc de toute cette symbolique pour défi-nir celui qui aura su concilier les aspects négatifs et positifs du vert et donner naissance à un jardin de verdure, où les f leurs multicolo-res constituent des îlots de contre-couleur, en contrepoids à une teinte dominante trop dense et trop significative. D’un coup de pouce, le jardinier met en scène les tons, les couleurs, les textures. Et si au loin, des êtres extra-terrestres – que l’on a longtemps ima-ginés verts, bien sûr! – nous observent, ils n’ont pas idée de la beau-té de nos jardins, car tout ce qu’ils voient, c’est une planète bleue! Hé oui, vu de l’espace, le bleu de nos océans et l’épaisseur de notre at-mosphère atténuent et dominent le vert de nos forêts, de nos cam-pagnes, de nos jardins… En voilà un sujet de modestie et d’humi-lité pour la couleur verte! Pas étonnant qu’elle soit si capricieuse et encline à tempérer avec le destin.

Le vert se venge en voulant qu’aujourd’hui tout soit (ou devienne) « vert ». Vert veut maintenant dire environnemental, bio, bon pour la Nature! Même les sacs en plastique de l’épicerie deviennent verts, pas dans le sens où ils seraient de couleur verte, mais tout simple-ment parce qu’ils sont – souvent théoriquement plutôt que techni-quement – biodégradables. Le vert est le nouveau synonyme d’envi-ronnemental. Tout le monde passe au vert, des constructeurs d’automobiles aux compagnies d’assurance. On a même parfois du mal à comprendre ce qui peut bien être vert dans telle ou telle acti-vité industrielle ou du secteur tertiaire, mais tout le monde le reven-dique. Tout le monde veut du vert! On nous enfonce le vert au tra-vers de la gorge, qu’on le veuille ou non! Tout le monde veut prouver qu’il est plus vert que le voisin. Vert, c’est la nouvelle religion, l’ul-time Nirvana. Je dis « pouce »!

Bruno [email protected] Source : Wikipédia et blogue « Quand naturel rime avec beauté », au http://precieuse.unblog.fr.

ÉDITORIAL | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Page 9: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 10: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

10 | Volume 4 – Numéro 5

INTRODUCTION | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Contre les insectes

Page 11: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5 | 11

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | INTRODUCTION

Les plantes, même celles que nous aimons cultiver, sont la nourriture d’un grand nombre d’organismes. Lorsque ceux-ci tentent de consommer la plante que nous aimons, nous les appelons des prédateurs, des parasites, des agents pathogènes ou des maladies. Nous tentons par tous les moyens de les empêcher de consommer notre plante chérie avant nous. Le combat contre les insectes et les maladies peut parfois sembler un grand défi, surtout lorsque les conditions favorisent un insecte ou une maladie en particulier. Le défi est aussi d’éliminer le problème sans éliminer ni les plantes ni nous!

La relation entre les plantes et les organismes qui les attaquent est complexe. Pour accroître notre capacité à combattre ces menaces vivantes, il est utile de comprendre au moins quelque peu la complexité à laquelle on s’attaque.

Pourquoi les insectes et les maladies s’attaquent-ils à certaines plantes et pas à d’autres? Lorsque nous voyons comment une plante peut être dévastée par un insecte ou une maladie, on en vient à se demander comment les plantes ont pu survivre toutes seules, sans notre aide. La bonne nouvelle, c’est que les plantes ont des mécanismes de défense très efficaces qui leur permettent de combattre leurs ennemis. D’un autre côté, bien sûr, les ennemis évoluent constamment et raffinent leurs méthodes pour percer ces défenses. Ces mécanismes de défense sont plutôt complexes, et dépendent de la relation entre la plante et l’organisme qui l’attaque.

Pour certains prédateurs, comme les chenilles, certaines plantes ont évolué pour émettre un signal chimique lorsqu’elles sont attaquées. Ce signal attire une guêpe parasitique, qui se dirige vers le signal pour

envahissent l’ADN de la plante; d’autres se nourrissent du contenu des cellules végétales. Ces attaques produisent des réactions à court et à long terme.

À court terme, au premier signe d’une attaque par un pathogène (organisme causant une maladie), la plante produit un groupe de substances chimiques nommées phytoalexines. Ces phytoalexines forment le système de défense de la plante contre les agents pathogènes. Elles sont généralement toxiques pour les agents pathogènes, les détruisant ou les inhibant d’une quelconque façon. La plante peut, par exemple, être en mesure de produire des enzymes ou des radicaux libres qui attaquent directement l’envahisseur.

Elle peut même donner comme directive aux cellules autour de l’endroit affecté de se suicider pour créer une barrière physique qui préviendra l’avancée de l’agent pathogène. À plus long terme, l’attaque du pathogène aura causé la production de signaux chimiques à l’intérieur de la plante, qui sera prête à réagir à une prochaine attaque. C’est ce que l’on appelle la « résistance systémique acquise ».

Bien sûr, les insectes et les maladies ne sont pas impuissants. À leur tour, ils évoluent constamment pour outrepasser les défenses de la plante. L’environnement joue aussi un rôle dans cet affrontement. Lorsque l’environnement favorise le pathogène, celui-ci peut gagner. L’inverse est aussi vrai. L’environnement favorise parfois tant la plante que l’insecte ou la maladie n’ont aucune chance. Lorsque ces conditions durent pour des périodes prolongées, comme cela se produit parfois, une espèce entière de pathogènes peut s’éteindre… et la même chose peut arriver à une espèce végétale.

Contre les insectes

Par Mike Biggs, agronome*

il y a toujours un traitement non toxique offertpathogènes et maladies fongiques,

trouver la chenille. La guêpe pond ensuite ses œufs dans le corps de la chenille. Ils éclosent et mangent la chenille de l’intérieur. Dans d’autres cas, la plante produire des substances chimiques toxiques qui empêcheront l’attaque de la chenille et réduisant la saveur ou la digestibilité de la plante. Ainsi, même si la chenille peut réussir à manger suffisamment pour atteindre l’âge adulte, la plante peut aussi conserver une structure suffisante pour f leurir et produire une semence, ce qui est, après tout, son but principal dans la vie.

La plante obtient parfois l’aide des oiseaux en synchronisant sa production printanière de feuilles à l’éclosion des œufs des oiseaux, qui ont alors un besoin accru de nourriture et attraperont autant de chenilles que possible pour nourrir leurs petits. Les plantes utilisent donc intelligemment leur environnement, le transformant en mécanisme de défense.

Les maladies causées par les champignons, les bactéries et les virus sont un autre problème pour les plantes. Ces organismes pénètrent généralement la plante et en attaquent les cellules. Les virus

* Mike Biggs est agronome chez CanadianXpress, à Kwinana, en Australie occidentale (www.canadianxpress.com)

Page 12: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

12 | Volume 4 – Numéro 5

INTRODUCTION | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Il faut ajouter à tout cela la grande diversité des plantes et de leurs attaquants. Certains pathogènes sont si faibles qu’ils ne peuvent causer que peu de dommages, alors que d’autres sont si virulents qu’aucune plante ne peut leur résister. Chez les humains, un bon exemple de virulence variable est le virus du rhume. Certaines souches sont faibles, d’autres sont sévères. Il y a aussi les facteurs liés à la plante. Certaines, de par leur génétique, résistent mieux aux attaques.

Qu’est-ce que tout cela signifie pour le cultivateur moyen? L’avantage principal

Acariens tétranyques : Très petits, environ 0,5 mm, souvent bruns, mais parfois rouges (figures 1 et 2). Ils attaquent d’abord le dessous des feuilles, allant ensuite aux pousses. Dans les infestations sévères, on peut bien voir une toile (comme une toile d’araignée).

• Quoi observer : Les premiers symptômes sont de petits points vert pâle de la taille d’une tête d’épingle, qui deviennent des points jaunes, sur la surface de la feuille. Ce sont des marques laissées lorsque les acariens se nourrissent. Les acariens et les œufs sont visibles sous les feuilles avec une loupe. Sur les pousses, une quantité substantielle de toile est généralement présente dans les infestations graves. Si les acariens atteignent ce stade avant que vous ne les remarquiez, ils auront déjà causé un dommage considérable et irréversible. Traitement non toxique offert.

Figure 1 et 2 : Acariens tétranyques

Pucerons : Petits (1 à 4 mm) insectes lents, à corps mou en forme de poire (figures 3, 4 et 5). Peuvent être blancs, noirs ou diverses nuances de vert. Ils se reproduisent habituellement assez rapidement et forment des colonies. Se trouvent aussi sur les feuilles, généralement en dessous. Ils peuvent avoir des ailes, bien que la plupart des individus dans une population n’en ont pas. Les pucerons sucent la sève des plantes. Une autre espèce attaque aussi les racines.

• Quoi observer : Des colonies d’insectes sur les pousses (voir photo) ou sous les feuilles, qui peuvent être racornies et tordues. Traitement non toxique offert.

Figures 3, 4 et 5 : Pucerons

Aleurodes : Petits insectes (5 à 6 mm) blancs qui volent lorsqu’on les dérange (figure 6). Au repos, on les trouve généralement sous la feuille, mais on peut parfois les voir ailleurs. Les larves sont petites (3 mm), jaunâtres, ovales et immobiles. On les trouve sous les feuilles.

• Quoi observer : De petits insectes qui volent lorsqu’on les dérange. Dans les cas d’infestations sévères, ils produisent des taches de miellat collant, qui deviennent ensuite noires à cause d’un champignon, la mélanose. Les infestations sérieuses peuvent gravement endommager les plantes. Traitement non toxique offert. Figure 6 : Aleurode

des découvertes liées à l’interaction entre les plantes et leurs parasites (maladies et insectes) a trait à l’isolement de nombreuses substances chimiques utilisées par les plantes pour se défendre. Une fois isolées, ces substances peuvent être utilisées de façon concentrée pour lutter contre les maladies et les insectes.

Le jardinier moyen peut maintenant acheter et utiliser ces produits phytochimiques (substances chimiques dérivées des plantes) pour protéger les plantes, au lieu de se servir de poisons toxiques.

La relation entre les plantes et les agents pathogènes est fascinante, et bien plus complexe que je ne l’ai décrite ici. Un article ne peut que survoler le sujet. Des études sont réalisées, partout dans le monde, afin de mieux comprendre cette relation.

Vous trouverez ci-dessous une liste d’insectes et de maladies pour lesquels il existe une solution, qu’elle soit phytochimique ou biologique et non toxique, ainsi que quelques autres, pour lesquels un poison chimique est la seule solution.

- I - Insectes

Page 13: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5| 13

Page 14: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

14 | Volume 4 – Numéro 5

Acariens jaunes : Insectes microscopiques, invisibles à l’œil nu. Les premiers symptômes apparaissent sur les pousses, qui se tordent, cessent de croître, puis meurent. Ce prédateur est de plus en plus commun.

Cochenilles : Il existe un grand nombre d’espèces. La plupart sont rondes ou ovoïdes et vont de blanc à noir (figure 7). Généralement de 2 à 3 mm de diamètre. Les adultes sont immobiles.

• Quoi observer : Bosses surélevées, dures et immobiles sur les tiges, qui ne font manifestement pas partie de la plante. Elles peuvent être blanches, noires ou brunes, et leur taille varie de la tête d’une épingle à plus de 5 mm de diamètre selon les espèces. On peut s’en débarrasser avec effort. Traitement non toxique offert.

Figure 7 : Cochenille

Cochenilles farineuses : Insectes très lents, à corps mou et blanc. Longs de 3 à 4 mm, de forme ovale. Elles sont couvertes d’une substance farineuse blanche, et certaines espèces portent des filaments attachés à l’extrémité de leur corps. Elles forment souvent des colonies et produisent une grande quantité de substance blanche duveteuse qui les camoufle.

• Quoi observer : Insectes blancs et immobiles regroupés aux aisselles des feuilles le long de la tige. Elles peuvent être seules ou former des colonies. En colonie, elles produisent une substance cotonneuse qui ressemble à de la laine.

Sciarides (mouches des champignons) : Petites (2 mm) mouches noires aux ailes transparentes (figure 8). On les trouve généralement à la surface du substrat. Les larves (asticots) sont petites (1 mm) et ressemblent à des vers, avec des corps translucides et une tête noire. On les trouve dans les racines. Ce sont ces larves qui causent des dommages. Elles se nourrissent des racines et des poils

radiculaires, amenuisant la capacité de la plante à absorber les nutriments et l’eau. On croit également qu’elles sont porteuses du fusarium et de la pourriture noire des racines. Dans les cas sévères, elles tuent la plante. Elles sont particulièrement communes dans les substrats organiques, comme la tourbe de coco, mais on les trouve aussi dans les autres systèmes. Elles se présentent quand les conditions les favorisent. Elles ont besoin d’une forte humidité et d’une source alimentaire, comme des algues, des racines ou tout tissu végétal organique.

• Quoi observer : De petites mouches noires qui marchent à la surface du substrat. Elles volent lorsqu’on les dérange. Vous soupçonnez leur présence, cherchez leurs larves parmi les racines. Elles sont petites, mais visibles. Leur corps est blanc ou jaune et leur tête est noire. Les plantes exhibent les symptômes de diverses carences alimentaires. Traitement non toxique

offert. Figure 8 : Sciaride

Collemboles nivicoles : Petits insectes (0,5 mm) de gris à noirs qui sautent comme des puces lorsqu’on les dérange (figure 9). Ils s’attaquent à l’occasion aux racines et aux tiges, mais ne posent généralement aucun problème grave.

• Quoi observer : Des nuées d’insectes gris charbon qui f lottent dans la solution nutritive.

Figure 9 : Collemboles nivicoles

Pucerons des racines et cochenilles des racines : Semblables à leurs congénères s’attaquant au feuillage et aux tiges, mais ils s’attaquent aux racines. Peu communs, ils causent de grands dommages une fois en place.

• Quoi observer : Apparition d’appendices très petits, immobiles, noirs, verts ou blancs sur les racines.

INTRODUCTION | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

- II - Maladies

a) Sur les pousses, le feuillage et les f leurs

Oïdium (ou blanc) : Maladie fongique qui attaque le dessus et le dessous des feuilles et parfois les tiges (figure 10).

• Quoi observer : Apparition de taches grises poudreuses sur les feuilles. Si rien n’est fait, la feuille mourra et la plante mourra plus tard. Traitement non toxique offert.

Figure 10 : Oïdium ou blanc

Page 15: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5 | 15

Pourriture grise (botrytis) : Une maladie fongique très répandue, qui attaque souvent les f leurs, mais aussi les tiges et le feuillage, surtout là où le tissu végétal a été endommagé. Les conditions optimales pour la germination des spores sont une température autour de 15 à 20°C et de 8 à 12 heures d’humidité très élevée. En pratique, elle se produit le plus souvent dans la dernière étape de la période de f loraison.

• Quoi observer : Pourriture grise sur les têtes f leuries. Elles deviennent visqueuses et, dans les cas sévères, se désintègrent. La pourriture molle du feuillage est généralement causée par le botrytis. Si la maladie survient, les plantes sont trop mouillées et probablement insuffisamment ventilées. Traitement non toxique offert.

Autres maladies fongiques : Les plantes sont la proie de nombreuses maladies fongiques. Les symptômes se ressemblent : taches brunes, de forme régulière ou irrégulière, sur le feuillage. Elles peuvent être plates ou gonflées. Si vous observez ces symptômes et les voyez se propager à d’autres plantes, soupçonnez une maladie.

b) Sur les racinesPythium : Maladie fongique qui attaque les racines. L’organisme causant la maladie peut se trouver dans l’alimentation en eau, le système d’irrigation et le substrat. C’est un problème très commun et mondial.

• Quoi observer : Les extrémités de la plante se f létrissent lorsque la lumière est allumée ou que la plante est exposée au soleil. Les plantes se remettent la nuit ou lorsqu’on éteint la lumière. Lorsque la maladie progresse, le f létrissement devient permanent et répandu. Les plantes peuvent cesser leur croissance et mourir. La virulence varie grandement, de pratiquement non remarquable à une mort rapide et soudaine de la plante. Il est important de tenir compte de l’hygiène et de traiter régulièrement la solution nutritive. Traitement non toxique offert.

Phytophthora : Semblable au pythium, et même traitement. Traitement non toxique offert.

Rhizoctonie : Maladie fongique qui attaque la tige au niveau du terreau.

• Quoi observer : Une pourriture molle de la tige au niveau du substrat. Assurez-vous que les goutteurs ne mouillent pas la tige chaque fois que la plante est irriguée.

Verticilliose : Maladie fongique du système vasculaire qui pénètre par les racines.

• Quoi observer : Le premier symptôme est le f létrissement : parfois, un côté de la plante s’affaisse, puis la plante entière. Ensuite, elle meurt. En coupant la tige, on voit que le système vasculaire est de teinte brune.

Figure 11 : Verticilliose

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | INTRODUCTION

Page 16: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

COMMANDEZ LES ANCIENS NUMÉROS ou ABONNEZ-VOUS!

6 numéros pour(frais de port et manutention + taxes inclus)

* pour le Canada et les É.-U. ou 39,99 $ pour l’Europe

28,56$*

Anciens numéros Nº 1-1 Nº 1-2 Nº 1-3 Nº 1-4 Nº 1-5 Nº 1-6 Nº 2-1 Nº 2-2 Nº 2-3 Nº 2-4 Nº 2-5 Nº 2-6 Nº 3-1 Nº 3-2 Nº 3-3 Nº 3-4 Nº 3-5 Nº 3-6 Nº 4-1 Nº 4-2 Nº 4-3 Nº 4-4

OUI, je m’abonne au magazine Le Jardinier d’Intérieur (6 numéros pour 28,56$ incluant manutention, expédition et taxes pour le Québec)

ANCIENS NUMÉROS (Cochez les numéros ci-dessus) Prix par numéro : 4,76$ (6,95$ pour l’Europe)

Europe numéro(s) X 6,95$ = $

Je suis résident du Québec*

Je suis résident du Canada&

Europe : 39,99$ pour 6 numéros Je désire que mon abonnement débute avec le numéro :

numéro(s) X 4,76$ = $

Nom/Prénom :

Âge (facultatif) : Tél. : Courriel :

Adresse : Nº App. Ville :

Province : Code postal : Pays :

Mode de paiement : Mandat-poste, chèque certifié par une banque à l’ordre de : Les Publications Vertes.

* Résidents du Québec, frais de port et manutention, ainsi que TPS et TVP inclus. & Autres provinces, avec TPS seulement = 4,44$ par numéro (TPS incluse) ou 6 numéros pour 26,62$ (TPS incluse; ajoutez éventuellement vos taxes provinciales).

Retournez ce bulletin sous enveloppe suffisamment affranchie à : Les Publications Vertes,Service des abonnements, Case postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADAATTENTION : EXPIRE FIN NOVEMBRE 2009 (Source : Le Jardinier d’Intérieur #4-5)

Un numéro : 4,76$(incluant manutention,

expédition et taxes)

Page 17: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5| 17

Classique hydroponique :Dr. Node’s 0,4-0,2-0 de Rambridge Wholesale Supply Depuis plusieurs années, Rambridge Wholesale Supply propose un produit incomparable. Dr. Node’s 0,4-0,2-0 est un engrais spécial pour la culture hydroponique, mais qui s’adapte aussi très bien aux techniques de la culture en terre. Il est offert dans une formule prête à utiliser : il suffit d’agiter vigoureusement le f lacon avant l’utilisation du produit pour que les différentes particules et éléments nutritifs qui le composent se trouvent parfaitement mélangés.

Engrais spécialement formulé, Dr. Node’s favorise la production d’entrenœuds, réduit les intervalles et concentre l’énergie des plantes sur la croissance latérale plutôt que verticale. Cet engrais puissant renforce également les boutons et maximise le rendement des récoltes.

Son utilisation en culture hydroponique : Mélangez le produit à raison de 1 à 2 ml par litre. Appliquez la solution au début du stade de f loraison. Utilisez le mélange durant sept à quatorze jours, lors de tous les changements de solution nutritive du réservoir, ou jusqu’à ce que les plantes atteignent la hauteur désirée. Lorsque votre plante a atteint la hauteur voulue, remplissez le réservoir d’une nouvelle quantité de solution nutritive à pleine concentration.

Son utilisation en culture en terre : Mélangez le produit à raison de 5 ml par litre. Appliquez la solution au début du stade de f loraison. Utilisez le mélange durant sept à quatorze jours, lors des deuxièmes arrosages, ou jusqu’à ce que les plantes atteignent la hauteur désirée. Advenant une réutilisation du sol, inondez et drainez celui-ci trois fois à l’eau claire.

Distribué par Rambridge Wholesale Supply : www.rambridge.com.

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | MAGASINAGE

Page 18: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

TRUCS & ASTUCES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

A Contre les petits incidents de jardinage :1) Vous avez une écharde? Avant de recourir aux ciseaux ou à la

pince à sourcils, essayez le ruban adhésif. Appliquez-le sur l’écharde et tirez. Le ruban adhésif enlève la plupart des échardes facilement et sans douleur!

2) Du sang sur des vêtements? Mettez un peu de peroxyde sur un linge et enlevez une par une toutes les taches de sang. Ça fonctionne à tous les coups.

3) Si vous vous faites piquer par un maringouin, mettez du savon sur la piqûre et vous serez soulagé instantanément.

4) Des fourmis partout? Il paraît qu’elles ne traversent jamais la craie. Vous n’avez donc qu’à tracer une ligne avec une craie sur le plancher ou là où vous désirez qu’elles arrêtent leur marche. Voyez par vous-même.

5) Pour faire partir un mal de tête après une activité de jardinage trop prolongée au soleil : coupez une lime en deux et frottez-vous-en le front. Les élancements vont partir.

B Des petits conseils pour la cuisine :1) Enveloppez vos céleris dans du papier aluminium avant de les

mettre au réfrigérateur et ils resteront frais pendant des semaines.

2) Lorsque vous achetez une boîte de tampons à récurer S.O.S., coupez-les tout de suite en deux. Vous n’aurez plus à jeter des tampons rouillés ou qui sentent mauvais et vous verrez que votre boîte de S.O.S. vous durera presque indéfiniment. De plus, cela aiguisera vos ciseaux en même temps!

3) Frottez vos vitres à la verticale à l’extérieur et à l’horizontale à l’intérieur. Cela vous permettra de voir de quel côté sont les traces de nettoyage.

4) Utilisez du vinaigre pour laver les vitres extérieures, mais ne les lavez pas

quand il fait soleil, car elles sècheront trop vite et il y aura probable- ment des traces.

5) Vaporisez vos contenants de type Tupperware avec un vaporisateur d’antiadhésif culinaire (comme Pam ou Mazola) avant d’y mettre vos sauces à spaghetti ou aux tomates,

et ils ne resteront pas tachés.

C Des astuces de décoration intérieure et d’entretien :1) Pour nettoyer des f leurs artificielles, versez du sel dans un sac

de papier puis ajoutez les f leurs. Brassez vigoureusement. Le sel absorbera la poussière et la saleté et vos f leurs auront l’air comme neuves. Un vrai charme.

2) Des marques de crayons sur les murs? Facile! Un linge mouillé avec du soda à pâte vous permettra de faire disparaître ces marques.

3) Des marques indélébiles sur le comptoir ou les petits appareils électriques? De l’alcool à friction sur un essuie-tout fera tout disparaître.

4) Si vous voulez parfumer une pièce, vous n’avez qu’à mettre un peu de parfum sur une ampoule avant d’allumer.

5) Pour que vos chandelles brûlent plus longtemps, placez-les au moins trois heures au congélateur avant de les allumer.

6) Pour enlever la cire au fond d’un chandelier en verre : le mettre au congélateur pendant deux ou trois heures. Lorsque vous le ressortez, vous n’avez qu’à le déposer à l’envers et la cire tombe.

D Maintenant, voyez ce que vous pouvez faire avec de l’Alka Seltzer :1) Nettoyer le fond d’un

vase. Remplissez le vase d’eau et mettez-y deux comprimés d’Alka Seltzer.

2) Polir vos bijoux. Mettez deux comprimés d’Alka Seltzer dans un verre d’eau et déposez-y vos bijoux pendant deux minutes... ils en ressortiront propres.

3) Déboucher un drain ou un lavabo. Versez trois comprimés d’Alka Seltzer, suivis d’une tasse de vinaigre blanc. Attendez quelques minutes et faites couler l’eau chaude.4) Nettoyer une toilette. Mettre deux comprimés d’Alka

Seltzer, laisser reposer pendant 20 minutes. Ensuite, passer la brosse et actionner la chasse d’eau.

5) Nettoyer une bouteille thermos. Remplissez-la d’eau, ajoutez quatre comprimés d’Alka Seltzer et laissez reposer une heure ou jusqu’à ce qu’elle soit propre. (C’est à se demander ce qui se passe quand on l’avale...)

Trucs & astuces Par R.L.

18 | Volume 4 – Numéro 5

Page 19: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 20: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

20 | Volume 4 – Numéro 5

Vous aimeriez partager vos propres astuces de culture? Nous vous prions de les faire parvenir à [email protected]. Elles seront peut-être publiées dans un prochain numéro! Voici les derniers conseils reçus :

Température et hygrométrie de la pièce de culture

• Essayez de soumettre vos plantes à une différence de température d’environ 10°C entre le jour et la nuit. Les températures optimales se situent entre 26,5°C et 27,5°C – avec injection de CO2 – ou de 24,5°C à 25,5°C – sans injection de CO2 – durant le jour et de 18,5°C à 19,5°C durant la nuit.

• Un apport en CO2 peut provoquer une augmentation des rendements pouvant atteindre 20%, soit 1 500 à 1 800 ppm au cours du cycle de f loraison. Réduire l’usage de CO2 vers la fin du stade de f loraison lorsque la croissance ralentit et dès le début de la période de mûrissement.

• Le taux d’humidité ne doit pas être supérieur à 60%, car l’environnement de croissance peut être susceptible au développement de moisissures atmogènes (en suspension dans l’air). La réduction des températures permet de réduire le taux d’humidité de l’air.

• L’inspection quotidienne de vos plantes vous aidera à évaluer certains facteurs, comme la température ou l’hygrométrie, qui pourraient constituer une menace pour vos récoltes.

• D’autre part, est-il possible de pouvoir consulter au moyen de l’Internet les différents numéros de votre magazine Le Jardinier d’Intérieur et de copier le texte seulement, sans le fond coloré, d’articles qui m’intéresseraient? Merci de l’attention que vous porterez à ma demande.

– Maurice Turcotte, Qc

L’irrigation du système hydroponique

• L’eau de votre système hydroponique doit être pure. Il est toujours judicieux d’analyser votre eau avant d’y ajouter des éléments nutritifs afin d’éviter toute saturation en éléments déjà présents en quantité adéquate.

En réponse aux questions, nos articles ne sont pas offerts sur notre site Internet, ni sous forme de DVD. Si vous souhaitez un article en particulier, contactez-nous, nous vous ferons suivre un fichier PDF de l’article concerné.

Vous avez trouvé ces astuces de culture utiles? Partagez les vôtres avec nos lecteurs en les envoyant à [email protected] et elles seront peut-être publiées!

TRUCS DES LECTEURS | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

• Irriguez votre culture dès le début du cycle de lumière. Le besoin en eau est plus important au cours des périodes de luminosité et les plantes ne peuvent absorber le CO2 à moins qu’elles ne bénéficient d’une irrigation abondante. L’irrigation effectuée à la fin du cycle de lumière, de même qu’à l’obscurité, cause une augmentation des taux d’humidité et peut provoquer l’apparition d’infections ou de problèmes causés par les insectes.

• Et une question : vos numéros précédents sont-ils offerts sur DVD? Combien cela coûte-t-il? Merci,

– Lucy Hall, C.-B.

Solution nutritive• L’adage populaire affirme que « plus » ne signifie pas

nécessairement « mieux »… Un indice ppm de la solution nutritive plus élevé n’est pas toujours synonyme de croissance accélérée pour vos plantes.

• Afin que l’efficacité des éléments nutritifs soit optimale, vous devez effectuer un apport de solution nutritive à l’eau de votre réservoir tous les quatre jours. Cette mesure augmente les rendements et prévient l’apparition de bactéries et de maladies.

• Maintenez la température de l’eau du réservoir entre 18°C et 21°C. L’eau froide permet la rétention d’un plus grand volume d’oxygène tandis que des températures plus élevées peuvent provoquer la prolifération d’organismes pathogènes.

• Vérifiez quotidiennement le taux de pH afin d’être assuré que l’absorption des éléments nutritifs est adéquate. Les taux de pH appropriés varient selon les substrats de culture.

• Enfin, je consultais votre site Web et je ne vois pas comment y trouver les articles des numéros précédents. Je cherche surtout l’article « Des boutures réussies », en plusieurs parties et dont je n’ai que la quatrième. J’aimerais savoir si vos articles précédents sont offerts en ligne.

– Ted Fox, Californie

Page 21: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 22: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

22 | Volume 4 – Numéro 5

NOUVELLES & BRÈVES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Chaque jour, à la prison de Pasco, en Floride, près de 500 laitues (rex, romaine, Bibb) sont récoltées dans la serre et transportées vers la cuisine de la prison pour nourrir les prisonniers et les agents de correction. L’équipe agricole des prisonniers cultive également des tomates Beefsteak, des tomates raisins, des poivrons, des courges, des concombres, du chou vert, des aubergines, du thym, du basilic, du persil, de l’ail et de la sauge. Il y a aussi un autre jardin, où sont cultivés des pommes de terre, du chou et d’autres légumes. La nouvelle serre, dévoilée le 26 juin 2009, remplace l’ancienne, qui avait été détruite par une tornade en 2007.

La prison dispose également d’un autre jardin hydroponique, réservé aux plantes ornementales, qui sont utilisées pour l’aménagement paysager de la prison et pour la formation horticole des prisonniers. On pense à la possibilité de vendre ces plantes au public.

(Source : St. Petersburg Times)

La mode des produits bio aidant, les débouchés du chanvre se sont diversifiés. Si l’utilisation des fibres (dans l’industrie textile) ou celle des isolants n’est pas nouvelle, on assiste depuis peu à une prolifération des « produits thérapeutiques à base de chanvre », dont le statut juridique est des plus f lous.

Le chanvre à teneur naturelle en substances actives peut ainsi servir à fabriquer des coussins thérapeutiques : on y met des f leurs et des feuilles et ces cousins sont utilisés contre l’asthme et les insomnies.

Les coussins thérapeutiques au chanvre ne sont pas illégaux, même si ce chanvre contient jusqu’à 10% de substances actives.

Cependant, certains consommateurs déchireraient, paraît-il, les housses pour fumer l’herbe séchée qui est à l’intérieur. Les tribunaux européens enquêtent, et coupent la fibre de chanvre en quatre tout en s’arrachant les cheveux!

Pour les amateurs, il existe aussi des coussins rembourrés de semences.

(Source : St. Petersburg Times)

Gotham Greens, une entreprise en démarrage menée par les jeunes entrepreneurs Viraj Puri, Eric Haley et Jennifer Nelkin de Queens (New York), convertit le toit d’une église désaffectée afin qu’il devienne la première ferme hydroponique commerciale de la métropole. Le but de l’entreprise est de fournir des aliments biologiques exempts de pesticides, tout en faisant un effort important pour réduire et éliminer les émissions de carbone et les autres problèmes environnementaux liés à la production alimentaire.

« Ce projet a une superficie d’environ 930 mètres carrés », a déclaré Viraj Puri au journaliste Nick Costales du Queens Courier. « Le projet coûtera environ 1,4 million de dollars. Pour le moment, nous avons amassé plus d’un million de dollars avec l ’aide de la corporation de développement des affaires de New York, de l ’autorité de la recherche pour le développement de l ’ énergie de l ’État de New York et d’autres investisseurs. » Jennifer Nelkin, sa partenaire, a déclaré au New York Daily News que « Le plus grand défi que nous devons relever, ce n’est pas la technologie; la technologie, nous la connaissons. Il s’agit de la déplacer vers la ville. »

La ferme hydroponique produira environ 30 tonnes de fruits, de légumes et de fines herbes chaque année, qui seront destinés à l’achat local par les restaurants, les marchés et les consommateurs. Gotham Greens a déjà contacté le marché Jamaica Farmers Market, l’entreprise Whole Foods et la chaîne de restauration rapide Just Salads, qui possède de nombreux établissements dans la ville.

« Nous allons créer des emplois de cols verts », a dit Viraj Puri. « La prochaine serre que nous planifions de construire aura quatre fois la taille de celle-ci : plus de 3 700 mètres carrés. La première nous sert à valider notre concept. »

(Source : Queens Courier, 23 juin 2009)

Aliments (et travail) hydroponiques pour prisonniers Curiosité :

coussins thérapeutiques Bangi Hanf

Queens : le toit d’une vieille église devient une ferme hydroponique

Page 23: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 24: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 25: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5 | 25

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | CULTURE EN TERRE

Les beaux jours s’éloignent déjà : il est temps de planifier la culture à l’extérieur pour les six mois à venir. Nous explorons ici quelques-unes des démarches essentielles à la bonne conduite d’une plantation à l’extérieur sans trop de tracas. Ces conseils sur le processus de culture et de floraison des plantes d’extérieur peuvent vous aider à parvenir à un bon résultat. Ils ne constituent en aucun cas une démarche unique ou d’étalonnage, mais représentent le fruit de l’expérience de nos collaborateurs. L’information que nous vous donnons ci-après n’est qu’empirique : elle résulte du travail et de la recherche de nos collaborateurs.

Le choix des semences et des variétés

La première chose à faire, c’est de vous procurer vos semences. Vous pouvez les commander sur Internet ou les acheter dans des magasins spécialisés, ou récupérer simplement celles de vos récoltes à l’automne. Leur apparence est déjà un bon indice de leur état de santé : une graine viable sera bien charnue (et non fripée). Elle sera d’un gris vif, gris-vert ou gris-brun et brillera si vous la frottez entre les paumes de vos mains. Une graine qui a déjà pourri éclatera facilement si vous la pressez avec les doigts. Un autre test consiste à balancer quelques-unes de vos graines sur un fer chauffé au rouge. Si elles éclatent avec un bruit craquant, c’est qu’elles sont bonnes, alors ne les gâchez pas davantage!

Faire un choix parmi les centaines de variétés offertes vous semblera peut-être une opération aveugle et compliquée. Ce qui importe, cependant, c’est de se lancer et d’expérimenter la culture des plantes qui conviennent le mieux à votre environnement extérieur. C’est avec l’expérience que vous découvrirez ce que vous aimez cultiver. Vous découvrirez au fil du temps des variétés que vous préférez cultiver régulièrement, mais peut-être aussi principalement pour votre dextérité à mener à bien la culture de telle ou telle variété, suivant des facteurs comme votre récolte, la f loraison, le rapport et le mariage des variétés entre elles. Vous devez donc décider assez rapidement quelles sont les caractéristiques recherchées parmi les

différentes variétés afin de déterminer celles que vous préférez pour constituer votre paysage et votre arrangement extérieurs.

Procédure de départ pour la germination

Une fois le choix fait, laissez tout d’abord vos graines germer. L’une des façons de faire est de les placer dans un bol avec de l’eau fraîche, que vous devez renouveler tous les jours. Après de deux à quatre jours, les graines se seront ouvertes et seront prêtes à être repiquées en intérieur sous des lampes, dans des serres ou en extérieur. À

l’extérieur, les graines ouvertes peuvent être repiquées dans le sol ou dans de grands pots. Assurez-vous que la terre possède les substances nutritives requises (voir plus loin). Pour obtenir des plantes aux racines en santé, utilisez de grands pots.

Pour la plupart des variétés, la période de f loraison commence lorsque le cycle de la lumière (photopériode) atteint 12 heures par jour. Ainsi, le début de la saison de f loraison varie pour les cultures en extérieur en fonction de la latitude. Que vous soyez au Canada, dans le sud de la France ou au Mexique, il est évident que vous ne commencerez pas votre culture en

Page 26: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

26 | Volume 4 – Numéro 5

CULTURE EN TERRE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

même temps que vos amis qui jardinent sous d’autres cieux. Ce guide ne donne pas de calendrier précis : c’est à vous de reconnaître, où que vous soyez géographiquement, le bon moment pour amener vos boutures à l’extérieur.

La préparation des boutures

La science, rusée, nous a permis de découvrir une technique géniale afin de conserver la génétique d’une plante sans pollinisation. Les caractéristiques et les qualités que nous aimons chez une variété pourront être conservées pendant des années, et ce, sans aucune dégradation de son capital génétique. C’est pour cette raison que, lorsque nous avons trouvé notre variété favorite, nous nous empressons de la préserver en prélevant des boutures, qui constitueront des copies exactes de leur mère.

Tout d’abord, il vous faudra les instruments de base suivants afin de bouturer :

• Une lame (ciseaux, couteau) bien désinfectée afin d’éviter de contaminer la tige au niveau de la coupe;

• Un bac pouvant à la fois laisser pénétrer la lumière et maintenir un pourcentage d’humidité élevé;

• Des cubes Jiffy de grosseur petite ou moyenne;

• Une bonne plante mère en laquelle vous avez confiance.

Par la suite, les ingrédients qui s’avéreront très utiles afin de bouturer en six jours seront les hormones de croissance, les vitamines, l’humidité, la lumière et la chaleur afin d’effectuer un enracinement miracle, en moins d’une semaine.

Pour obtenir cinq litres de solution, mélangez les ingrédients suivants dans de l’eau tiède :

• 15 ml de Thrive Alive B1;• 5 ml de gel d’enracinement

Rootech de Technaflora;• 100 ml de stimulateur microbien

Bio-Vers de Cinagro;• 20 ml de GrÜv Enracinement de

Cinagro;• 3 ml de SM-90 de Nutrilife.

Vérifiez la conductivité électrique (en ppm) de votre solution; elle ne devrait pas dépasser 250 à 300 unités, selon la salinité de votre eau au départ. Si vous n’avez accès qu’à de l’eau dure, vous pouvez utiliser de l’eau distillée.

Ajustez ensuite l’acidité de la solution (son pH) à 6,5. Faites votre incision de type chirurgical à la jonction du nœud, de la feuille ou du tronc sur chaque bourgeon axillaire choisi.

Enlever l’excédent d’eau vitaminique au fond du bac afin d’éviter la moisissure et la pourriture du collet. Maintenez la

température de la pièce entre 24 et 28 degrés Celsius et maintenez un taux d’humidité élevé.

Fermez hermétiquement les dômes les quatre premiers jours, moyennant une aération quotidienne de cinq minutes, pour ensuite faire de petits trous afin qu’un échange gazeux se forme avec

Page 27: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5 | 27

Page 28: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

28 | Volume 4 – Numéro 5

CULTURE EN TERRE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

l’atmosphère. Laissez-les reposer sous un néon 24 heures par jour. Les premiers « spaghettis » des racines sortiront après six jours. Transplantez, et le tour est joué!

Le choix du sol Le sol n’a pas vraiment d’importance : n’importe quelle terre qui a l’air plutôt fertile fera l’affaire. Vous pouvez aussi ajouter de l’engrais, comme du fumier de poule, pour l’enrichir avant de planter. Évitez simplement les marécages et les sols sablonneux.

Le terrain sera d’autant plus valable que la terre sera riche, neutre, comprendra du sable et très peu d’argile. Les sols qui ont leur origine dans les roches sédimentaires sont généralement considérés comme étant les meilleurs au plan de la stabilité et de la nutrition.

Avec un peu de préparation, la plupart des sols conviennent. Une trop grande compacité du sol (due à une grande quantité d’argile dans la terre) constitue quasiment le seul facteur véritablement rédhibitoire : un tel sol empêchera le développement des fines racines latérales grâce auxquelles les plantes recueillent leurs éléments nutritifs (ceux-ci sont d’ailleurs généralement peu abondants dans les sols argileux).

Un test très simple vous donnera une idée de la quantité d’argile dans votre terre : celle-ci doit être riche et pouvoir s’effriter facilement. Quelques poignées ramassées au hasard dans votre champ devraient vous donner une idée de la compacité de votre sol. Celui-ci doit pouvoir former une boule quand vous le pressez entre vos mains, mais s’effriter facilement en fines particules. Une terre qui s’agglomère trop facilement et qui ne s’émiette pas (quand vous appuyez légèrement sur la boule de terre agglomérée) est trop humide ou trop argileuse – ou, de toute façon, a un problème qui rendra pour le moins hasardeuse la culture de vos plantes.

Une bonne couche d’humus est un atout appréciable, puisque non seulement il fournit des éléments nutritifs à la plante, mais il contribue également à retenir et à répandre l’humidité du sol. Si vous plantez vos graines dans un sol pauvre, fertilisez-le au préalable à l’aide d’un engrais azoté. Veillez à ce que votre terre soit neutre : chaulez s’il le faut.

L’entretien du massif extérieur

Lorsque l’on cultive à l’extérieur, il faut savoir aménager son espace, marier les variétés, les couleurs, les textures et les hauteurs des plantes…

Les plantes ont des exigences quant à la lumière : plein soleil, mi-ombre, ombre. Vous devez vous organiser pour leur offrir la quantité de lumière requise. Étudiez la course du Soleil sur votre terrain et organisez la répartition des variétés de votre massif en fonction de celle-ci.

Placez les plantes préférant l’ombrage à l’arrière. Pensez aussi au fait que la course du Soleil se modifie en avançant dans la saison. Ensuite, vous pouvez aussi élaguer le bas de certaines plantes avoisinantes, ce qui laissera pénétrer le maximum de lumière et créera des éclaircies à intervalles réguliers pour les plantes plus petites qui souhaitent bénéficier du Soleil au maximum.

Quand vous épandez de l’engrais, ne le faites pas immédiatement après une pluie, car vous pourriez écraser la végétation et détruire l’équilibre précaire qui s’est installé entre vos variétés de plantes, qui constituent maintenant un massif des plus colorés et des plus esthétiques.

Sur ce, bonne culture!

(article réalisé avec la collaboration de J.R. Hannafin)

Page 29: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5| 29

Page 30: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

30 | Volume 4 – Numéro 5

Fraises sauvages à l’intérieur(Fragaria vesca L.)

La savoureuse fraise des bois et des chemins peut aussi se cultiver facilement à l’intérieur. On peut prélever des plants dans la nature, la variété étant très résistante et très vivace. On lui offre un emplacement ensoleillé dans un sol plutôt acide qui doit rester frais et bien drainé. On peut diviser les touffes à l’automne et, si elles sont à l’extérieur, elles nécessitent une protection de paillis, car elles seront très fragilisées durant les gelées printanières. Le fruit ne se conserve pas et se consomme tout de suite.

Une variété de plantes cultivéespar notre collaborateur Fred Leduc

Toute une variété de cactusLes cactus, toutes les sortes de cactus, c’est ce que Fred préfère. Branchez-vous sur son site où il vous donnera ses conseils les plus pertinents pour avoir des cultures de cactus aussi spectaculaires que les siennes (www.fredsmagicgarden.com).

Galerie

Page 31: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Encourage le système immunitaireà se défendre contre les pathogènes,autant au niveauracinaire que foliaire.

Offert en exclusivité par Biofloral inc.Contactez-nous pour trouver un détaillant près de chez vous

Page 32: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

32 | Volume 4 – Numéro 5

GalerieUne variété de plantes cultivées

Amaryllis(Hippeastrum)

Magnifique f leur d’intérieur qui embellit la maison de décembre à mars. Réveiller le bulbe, planté dans un terreau légèrement humide, à la mi-novembre en l’arrosant régulièrement et en maintenant une température ambiante de 21°C le jour et de 15 à 18°C la nuit. Ne pas fertiliser durant la f loraison et augmenter la température diurne vers les 24 à 26°C durant toute cette période.

Hibiscus hybride à floraison double(Hibiscus palustris L.)

Offre de grandes f leurs rouge-cramoisi (15 à 20 cm de diamètre) de juillet à septembre. Ses feuilles caduques sont d’un vert soutenu et sont tomenteuses (duveteuses) au revers. Arroser très fréquemment la plante placée au soleil dans un sol bien drainé et frais. Si votre plante est à l’extérieur, effectuer un paillage en hiver, qui lui permettra de résister à des températures inférieures à -8°C.

Ipomée ‘Blue Morning Heavenly’(Ipomoea tricolour L.)

Cette annuelle donne des f leurs exubérantes, d’un bleu parfait, très reconnaissable, non seulement par leur couleur, mais aussi par leur forme si caractéristique d’entonnoir. Elle f leurit tout l’été. Les graines sont très dures et parfois difficiles à faire germer. Il vaut mieux les laisser tremper quelques jours dans de l’eau froide. Puis les sortir de l’eau, gratter légèrement la surface à l’aide d’un couteau pour les scarifier et les replonger dans l’eau tiède pendant trois à quatre heures, où elles gonflent alors très vite, avant de les semer. La germination intervient dans les deux à trois jours suivants.

par notre collaborateur

Page 33: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5 | 33

Page 34: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

La s

olut

ion

la p

lus

prop

re

Résu

ltats

gar

antis

Form

ule

secr

ète

d’en

zym

es

Sans

bac

térie

s

Reco

mm

andé

par

des

sci

entifi

ques

Sipc

o In

dust

ries

Ltd

.FA

BRIQ

AU

CA

NA

DA

© 2

007

Que

lle d

iffé

renc

e fo

nt le

s en

zym

es?

“Tou

tes

les

form

ules

ne

sont

pas

éga

les”

1.

SI L

ES F

OR

MU

LES

À B

ASE

D’E

NZY

MES

C

ON

TIEN

NEN

T D

ES B

AC

TÉR

IES

: CEL

A S

IGN

IFIE

Q

UE

LES

PRO

DU

ITS

ON

T U

NE

DU

RÉE

DE

VIE

LI

MIT

ÉE S

UR

LES

RA

YON

S.Pa

rce

que

les

bact

érie

s so

nt v

ivan

tes,

les

form

ules

«

meu

rent

» d

éjà.

Par

con

séqu

ent,

elle

s pe

uven

t fo

nctio

nner

à 1

% d

e le

ur e

ffica

cité

, mai

s ja

mai

s à

un

taux

de

100

%. A

lors

pou

rquo

i pay

er p

our q

uelq

ue c

hose

qu

i ne

mar

che

pas

?2.

BA

CTÉ

RIE

INC

ON

NU

E :

Ave

z-vo

us d

éjà

vu m

ourir

un

plan

t san

s sa

voir

pour

quoi

?Q

ue s

e pa

sser

a-t-

il si

une

form

ule

d’en

zym

es c

ontie

nt

une

bact

érie

inco

nnue

– il

s’a

git p

eut-

être

d’u

ne

mau

vais

e ba

ctér

ie. P

ourq

uoi p

ayer

pou

r cel

a ?

3. P

OU

RQ

UO

I PA

YER

PO

UR

UN

PR

OD

UIT

INST

AB

LE

SAN

S Q

UA

LITÉ

ÉLE

VÉE

?Si

vou

s vo

yez

du d

épôt

dan

s la

bou

teill

e, c

’est

une

bon

ne

indi

catio

n qu

e le

pro

duit

n’es

t pas

raffi

né e

t qu’

il pe

ut-

être

dan

gere

ux p

our v

os c

ultu

res.

4. V

OU

S A

IMEZ

UTI

LISE

R D

U H

2O2 ?

Alo

rs n

e le

faite

s pa

s av

ec u

ne fo

rmul

e qu

i con

tient

des

ba

ctér

ies

– si

non,

elle

le re

nd «

inac

tif »

.5.

VO

US

OB

TEN

EZ S

EULE

MEN

T C

E PO

UR

QU

OI

VO

US

AV

EZ P

AY

É…Le

mau

vais

goû

t d’u

n pr

odui

t bas

de

gam

me

dure

bie

n pl

us lo

ngte

mps

que

la «

bon

ne a

ffaire

» d

’une

qua

lité

méd

iocr

e.6.

PO

UR

QU

OI I

NTR

OD

UIR

E D

ES B

AC

TÉR

IES

DA

NS

VO

TRE

ENV

IRO

NN

EMEN

T D

E C

ULT

UR

E C

ON

TRÔ

LÉ ?

Hyg

rozy

me™

est

san

s ba

ctér

ies

– pa

s de

mau

vais

e su

rpris

e da

ns la

bou

teill

e. D

urée

de

vie

illim

itée.

La

form

ule

est u

nifo

rme

et g

aran

tie e

ffect

ive

à 10

0%. V

ous

en a

vez

pour

vot

re a

rgen

t – p

our c

haqu

e ce

nne.

En

plus

, H

ygro

zym

e™ e

st d

’usa

ge c

ompa

tible

ave

c H

2O2 ,

tous

le

s pr

ogra

mm

es d

e fe

rtili

satio

n, é

lém

ents

nut

ritifs

et g

els

d’en

raci

nem

ent

Rie

n n

e b

at la

qu

alit

é et

les

résu

ltat

s d

e H

ygro

zym

e™.

Hyg

rozy

me

est

peut

-êtr

e bi

en

l’inv

enti

on la

plu

s ré

volu

tion

-na

ire

de c

es 1

0 de

rniè

res

an-

nées

en

hort

icul

ture

Not

re fo

rmul

e se

crèt

e ne

peu

t pas

êtr

e

recr

éée

à l’i

dent

ique

, don

c ne

vou

s y

trom

pez

pas,

nous

pou

vons

êtr

e im

ités,

mai

s JA

MA

IS d

upliq

ués.

Form

ule

Enzy

mat

ique

Hor

tico

le

AC

CR

ÉDIT

ATI

ON

SA

NS

ÉGA

LE D

E L’

IND

UST

RIE

Prod

uit

vend

u en

deh

ors

du C

anad

a so

us la

m

arqu

e H

YGRO

ZYM

E™Pr

odui

t ve

ndu

au

Cana

da s

ous

la m

arqu

e G

ROZY

ME™

La P

rem

ière

For

mul

e En

zym

a-ti

que

Hor

tico

le a

u M

onde

Apr

ès

avoi

r ob

tenu

son

doc

tora

t en

198

9,

Dr.

John

Ve

lla

a co

mm

encé

à t

rava

iller

dan

s

l’ent

repr

ise

fa-

mili

ale,

en

cr

éant

le

pl

us

gros

four

niss

eur

de s

emen

ces

en A

ustr

alie

. A

vec

une

prod

uctio

n

d’en

viro

n 25

0 m

illio

ns d

e se

men

ces

par

an,

la c

ompa

gnie

est

cons

idér

ée p

ar c

erta

in c

omm

e l’u

ne d

es m

eille

ures

com

pagn

ie

de s

emen

ces

au m

onde

.

Ave

c pl

us d

e 25

ans

d’e

xpér

ienc

e en

agr

icul

ture

, Dr.

John

est

cons

eille

r po

ur d

es f

erm

iers

com

mer

ciau

x, a

insi

que

pou

r di

f-

fére

nts

dépa

rtem

ents

agr

icol

es g

ouve

rnem

enta

ux.

Met

tant

à p

rofit

ses

obs

erva

tions

sci

entifi

ques

, D

r. Jo

hn a

trou

vé d

es s

olut

ions

aux

nom

breu

x pr

oblè

mes

que

ren

cont

rent

les

ferm

iers

aus

tral

iens

vis

ant l

a pl

us h

aute

qua

lité

de c

ultu

res,

et d

es p

rodu

its s

ains

et s

ans

mal

adie

.

Dr.

John

ten

te m

aint

enan

t de

sub

veni

r à

la d

eman

de e

n A

us-

tral

ie p

our

ses

sem

ence

s ob

tenu

es d

e fa

çon

uniq

ue.

Des

se-

men

ces

prod

uite

s de

faç

on a

ussi

org

aniq

ue q

ue p

ossi

ble

qui

perm

ette

nt à

vot

re f

amill

e de

cul

tiver

des

pro

duits

san

s ut

ilise

r

de p

rodu

its to

xiqu

es e

t noc

ifs q

ue l’

on tr

ouve

dan

s la

plu

part

des

prod

uits

impo

rtés

ven

dus

dans

les

supe

rmar

chés

de

nos

jour

s.

En 2

004,

Dr.

John

a re

çu le

pre

stig

ieux

« A

ustr

alia

n D

esig

n M

ark

Aw

ard

» po

ur la

con

cept

ion

d’un

nou

veau

sys

tèm

e d’

emba

llage

hygi

éniq

ue p

our l

es fr

uits

et l

égum

es.

Dr.

John

app

araî

t aus

si à

la té

lévi

sion

com

me

invi

té ré

gulie

r de

nom

breu

ses

émis

sion

s lo

cale

s et

nat

iona

les

de ja

rdin

age.

Ça m

arch

e!Sy

stèm

es p

ropr

es =

pla

ntes

heu

reus

es!

Dr.

Jo

hn

Vell

aSc

ienc

e et

Rec

herc

he e

n A

gric

ultu

reU

nive

rsit

é de

Syd

ney

Dos

age:

2ml /

litr

e

8 jo

urs

sans

Hyg

rozy

me

:8

jour

s av

ec 2

ml /

4 li

tres

de

Hyg

rozy

me:

Les

pla

ntes

ne

men

tent

pas

!A

ppel

ez la

lign

e d’

info

à f

rais

vir

és d

e H

ygro

zym

e : 6

04 3

17-1

553

ww

w.h

yg

rozy

me.c

om

Hyg

rozy

me™

est

un

prod

uit

pour

fai

re d

es a

ffai

res!

Bori

s,

Just

e u

n p

etit

mot

pou

r vo

us

sign

aler

qu

e n

ou

s av

on

s p

lusi

eurs

cli

ents

uti

lisa

nt

Hyg

rozym

e (H

/Z)

régu

lièr

emen

t. L

ors

qu

e H

ygro

zym

e (H

/Z)

est

uti

lisé

dan

s la

pro

du

ctio

n h

ydro

pon

iqu

e d

e la

itu

es, le

s

résu

ltat

s p

lus

rap

ides

de

crois

san

ce s

on

t as

soci

és a

vec

un

du

rée

de

vie

plu

s lo

ngu

e su

r le

s ra

yon

s. C

e

son

t le

s re

mar

qu

es d

e n

os

cult

ivat

eurs

. Q

ui

plu

s es

t, H

ygro

zym

e es

t u

n e

xcel

len

t ad

dit

if p

ou

r le

s p

lan

ta-

tion

s su

jett

es à

des

mal

adie

s d

es r

acin

es –

H/Z

par

aît

arrê

ter

le d

ével

op

pem

ent

de

la m

alad

ie, et

un

e

app

lica

tion

con

tin

ue

a m

on

tré

des

pla

nts

qu

i gu

éris

sen

t d

e m

alad

ies

fon

giq

ues

et

a p

réve

nu

la

réap

par

i-

tion

de

la m

alad

ie s

ur

des

pla

nts

plu

s je

un

es c

ult

ivés

dan

s le

mêm

e sy

stèm

e. L

es d

eux

exem

ple

s le

s p

lus

éloq

uen

ts d

e su

ccès

ave

c H

/Z s

on

t le

s su

ivan

ts :

1 : U

n c

ult

ivat

eur

exp

érim

enté

de

lait

ues

hyd

rop

on

iqu

es, q

ui

en c

ult

ive

dep

uis

plu

s d

e 15 a

ns

et n

’a g

éné-

rale

men

t eu

au

cun

pro

blè

me,

a s

ou

dai

nem

ent

trou

vé s

es p

lan

ts f

létr

is e

t m

ou

rran

t d

u p

yth

ium

et

autr

es

mal

adie

s fo

ngi

qu

es. A

prè

s av

oir

uti

lisé

de

nom

bre

ux

pro

du

its

incl

uan

t d

u c

hlo

re, d

u p

eroxy

de,

ain

si q

ue

des

« p

rod

uit

s q

ue

nou

s n

e n

om

mer

on

s p

as »

, ce

cu

ltiv

ateu

r ét

ait

à b

ou

t d

’id

ées.

J’a

i su

ggér

é l’

uti

lisa

tion

de

Hyg

rozym

e. L

e cu

ltiv

ateu

r d

isp

ose

de

plu

sieu

rs u

nit

és d

e cu

ltu

re a

vec

un

niv

eau

de

4 0

00 l

itre

s d

e

solu

tion

nu

trit

ive

réu

tili

sab

le, ch

acu

ne

des

un

ités

de

cult

ure

con

ten

ant

envi

ron

15 0

00 p

lan

ts d

e la

itu

e.

Un

e p

rem

ière

dose

de

4 l

itre

s d

e H

/Z a

été

ajo

uté

à l

’un

ité

de

cult

ure

, et

un

e d

ose

su

pp

lém

enta

ire

de

200

ml

par

jou

r a

auss

i ét

é aj

ou

tée.

Le

cult

ivat

eur

m’a

ra

pp

elé

pou

r m

e d

ire

: «

Hyg

rozym

e es

t vr

aim

ent

éton

-

nan

t ! I

l a

arrê

té l

e p

rob

lèm

e d

es l

aitu

es e

t d

e n

ou

vell

es r

acin

es s

ort

ent

de

par

tou

t. J

e n

’ai

jam

ais

vu u

n

pro

du

it f

on

ctio

nn

er a

uss

i b

ien

, et

j’e

n f

erai

ave

c jo

ie l

a p

rom

oti

on

pou

r vo

us.

Si

vou

s av

ez u

n s

eul

clie

nt

qu

i a

des

dou

tes

au s

uje

t d

e ce

pro

du

it, vo

us

pou

vez l

ui

dem

and

er d

e m

’ap

pel

er e

t je

lu

i en

par

lera

i d

e

cult

ivat

eur

à cu

ltiv

ateu

r. C

’est

vra

imen

t u

n e

xcel

len

t p

rod

uit

! »

2 : U

n a

utr

e cu

ltiv

ateu

r co

mm

erci

al e

xpér

imen

té d

e la

itu

es h

ydro

pon

iqu

es a

ren

con

tré

un

pet

it m

alh

eur

– en

eff

et, le

s ra

cin

es d

e se

s p

lan

ts d

e la

itu

e fr

aîch

emen

t p

lan

tés

(4 j

ou

rs)

entr

aien

t en

« d

éliq

ues

cen

ce »

,

les

raci

nes

tou

rnai

ent

au b

run

et

les

chose

s se

pré

sen

taie

nt

plu

tôt

mal

. C

e p

rod

uct

eur

con

cern

é m

’a

télé

ph

on

é, e

t n

ou

s av

on

s d

écid

é d

’ap

pli

qu

er 4

lit

res

de

Hyg

rozym

e à

sa s

olu

tion

nu

trit

ive

de

4 0

00 l

itre

s

(des

serv

ant

envi

ron

15 0

00 p

lan

ts),

su

ivis

par

un

ajo

ut

add

itio

nn

el d

e 200 m

l d

e H

ygro

zym

e p

ar j

ou

r.

Enco

re u

ne

fois

, le

s ré

sult

ats

on

t ét

é su

rpre

nan

ts. En

deu

x jo

urs

de

trai

tem

ent

avec

H/Z

de

nou

vell

es

raci

nes

bla

nch

es o

nt

com

men

cé à

ap

par

aîtr

e, e

t u

ne

pla

nta

tion

de

lait

ues

, q

ui

sem

bla

it n

e ja

mai

s p

ou

voir

se r

elev

er d

e so

n d

émar

rage

cat

astr

op

hiq

ue,

s’e

st r

égén

érée

et

s’es

t tr

ansf

orm

ée e

n u

ne

réco

lte

qu

e le

cult

ivat

eur

étai

t fi

er d

e p

rése

nte

r co

mm

e la

sie

nn

e. «

Hyg

rozym

e es

t u

ne

bon

ne

sub

stan

ce. Il

est

peu

t-êt

re

un

peu

ch

er, m

ais

qu

and

il

vou

s sa

uve

un

e ré

colt

e, i

l es

t p

lutô

t b

on

mar

ché.

Un

asp

ect

imp

ort

ant

de

ces

succ

ès à

con

sid

érer

est

le

fait

qu

e H

ygro

zym

e, é

tan

t u

n p

rod

uit

org

aniq

ue,

se

pré

sen

te c

om

me

un

moye

n e

ffec

tif

et s

ain

pou

r p

roté

ger

les

pla

nta

tion

s, e

t d

isp

ense

du

ris

qu

e d

es p

rob

-

lèm

es a

ssoci

és a

ux

rési

du

s ch

imiq

ues

dan

s le

s ca

s où

les

rem

èdes

ch

imiq

ues

alt

ern

atif

s so

nt

uti

lisé

s.

D’a

utr

es p

rod

uct

eurs

de

lait

ues

hyd

rop

on

iqu

es o

nt

ob

ten

u d

’exc

elle

nts

rés

ult

ats

en m

ain

ten

ant

un

ap

-

pro

visi

on

nem

ent

con

tin

u d

ura

nt

les

mois

d’h

iver

. La

plu

par

t d

e la

pro

du

ctio

n d

e la

itu

es e

n A

ust

rali

e se

fait

à l

’ext

érie

ur,

et

par

con

séq

uen

t, l

es p

lan

ts s

on

t so

um

is à

des

tem

pér

atu

res

auss

i b

asse

s q

ue

0 à

–2oC

,

mêm

e p

arfo

is p

lus

bas

ses

dan

s ce

rtai

nes

rég

ion

s, c

on

du

isan

t à

des

tau

x d

e cr

ois

san

ce p

arfo

is d

ram

atiq

ue-

men

t le

nts

, et

rés

ult

ant

en d

es r

écolt

es p

eu r

enta

ble

s. H

ygro

zym

e, d

osé

à r

aiso

n d

’1 l

itre

pou

r 1 0

00 l

itre

s

de

solu

tion

nu

trit

ive,

a d

on

à ce

s p

lan

tati

on

s d

’hiv

er u

ne

rela

nce

sig

nif

icat

ive,

et

a ra

ccou

rci

l’in

terv

alle

des

réc

olt

es h

iver

nal

es d

e d

eux

sem

ain

es. D

es r

ésu

ltat

s si

mil

aire

s on

t au

ssi

été

ob

ten

us

en c

ult

ure

s

hyd

rop

on

iqu

es d

e b

ok

choi.

Plu

s ré

cem

men

t, n

ou

s av

on

s ob

serv

é d

e fu

lgu

ran

ts r

ésu

ltat

s ch

ez u

n p

rod

uct

eur

de

frai

ses

hyd

rop

o-

niq

ues

. D

es f

rais

es c

ult

ivée

s en

hyd

rop

on

ie t

rait

ées

avec

1,5

ml

de

Hyg

rozym

e p

ou

r 1 l

itre

de

solu

tion

nu

trit

ive

on

t m

on

tré

un

dév

elop

pem

ent

des

rac

ines

lar

gem

ent

sup

érie

ur

à ce

lui

des

pla

nts

non

tra

ités

. Le

s

pla

nte

s tr

aité

es a

vec

Hyg

rozym

e ét

aien

t p

lus

gran

des

, av

ec d

es f

euil

les

plu

s la

rges

et

des

fru

its

plu

s gr

os

– m

ais

de

plu

s, l

es g

ros

fru

its

étai

ent

auss

i si

gnif

icat

ivem

ent

de

mei

lleu

re q

ual

ité

avec

un

goû

t p

ron

on

et u

ne

mei

lleu

re d

uré

e d

e vi

e su

r le

s ra

yon

s q

ue

ceu

x d

es p

lan

ts n

on

tra

ités

.

Nou

s av

on

s au

ssi

ob

serv

é, d

ans

notr

e p

rop

re p

épin

ière

, q

ue

les

bou

ture

s et

sto

lon

s d

e fr

aisi

ers

trai

tés

avec

H/Z

im

méd

iate

men

t ap

rès

la t

ran

spla

nta

tion

, d

ével

op

pai

ent

des

rac

ines

plu

s ra

pid

emen

t, e

t ét

aien

t

prê

ts p

ou

r la

ven

te d

eux

sem

ain

es p

lus

tôt

qu

e le

s p

lan

ts n

on

tra

ités

.

Il y

a é

vid

emm

ent

bea

uco

up

de

bén

éfic

es à

tra

iter

des

pla

nt

avec

la

form

ule

Hyg

rozym

e : el

le a

pp

ort

e d

es

tau

x d

e cr

ois

san

ce é

levé

s, u

ne

mei

lleu

re d

uré

e d

e vi

e su

r le

s ra

yon

s et

un

bou

clie

r b

énéf

iqu

e an

ti-m

ala-

die

s. S

ans

com

pte

r le

bon

us

d’ê

tre

un

pro

du

it o

rgan

iqu

e.

Bori

s, n

ou

s au

ssi

avon

s d

es d

on

née

s sc

ien

tifi

qu

es q

ue

nou

s p

ou

rron

s vo

us

fair

e su

ivre

le

mois

pro

chai

n.

D’i

ci l

à, n

ou

s au

ron

s au

ssi

les

résu

ltat

s d

e n

os

cult

ure

s so

us

serr

es a

vec

trai

tem

ent

par

Hyg

rozym

e d

e

cap

sicu

ms,

tom

ates

et

con

com

bre

s.

Dr.

Joh

n V

ella

PHD

Agr

BSc

Agr

(H

on

s)

Lep

pin

gton

Sp

eed

y Se

edli

ngs

& S

up

pli

es P

ty L

td

PO B

ox

167, 35 R

iley

Road

Lep

pin

gton

NSW

2179

CE

CI

N’E

ST P

AS

UN

E C

ON

TR

IBU

TIO

N P

AY

ÉE

VO

YE

Z P

AR

VO

US

-MÊ

ME

7 jo

urs

sans

Hyg

rozy

me

:7

jour

s av

ec H

ygro

zym

e :

Page 35: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

La s

olut

ion

la p

lus

prop

re

Résu

ltats

gar

antis

Form

ule

secr

ète

d’en

zym

es

Sans

bac

térie

s

Reco

mm

andé

par

des

sci

entifi

ques

Sipc

o In

dust

ries

Ltd

.FA

BRIQ

AU

CA

NA

DA

© 2

007

Que

lle d

iffé

renc

e fo

nt le

s en

zym

es?

“Tou

tes

les

form

ules

ne

sont

pas

éga

les”

1.

SI L

ES F

OR

MU

LES

À B

ASE

D’E

NZY

MES

C

ON

TIEN

NEN

T D

ES B

AC

TÉR

IES

: CEL

A S

IGN

IFIE

Q

UE

LES

PRO

DU

ITS

ON

T U

NE

DU

RÉE

DE

VIE

LI

MIT

ÉE S

UR

LES

RA

YON

S.Pa

rce

que

les

bact

érie

s so

nt v

ivan

tes,

les

form

ules

«

meu

rent

» d

éjà.

Par

con

séqu

ent,

elle

s pe

uven

t fo

nctio

nner

à 1

% d

e le

ur e

ffica

cité

, mai

s ja

mai

s à

un

taux

de

100

%. A

lors

pou

rquo

i pay

er p

our q

uelq

ue c

hose

qu

i ne

mar

che

pas

?2.

BA

CTÉ

RIE

INC

ON

NU

E :

Ave

z-vo

us d

éjà

vu m

ourir

un

plan

t san

s sa

voir

pour

quoi

?Q

ue s

e pa

sser

a-t-

il si

une

form

ule

d’en

zym

es c

ontie

nt

une

bact

érie

inco

nnue

– il

s’a

git p

eut-

être

d’u

ne

mau

vais

e ba

ctér

ie. P

ourq

uoi p

ayer

pou

r cel

a ?

3. P

OU

RQ

UO

I PA

YER

PO

UR

UN

PR

OD

UIT

INST

AB

LE

SAN

S Q

UA

LITÉ

ÉLE

VÉE

?Si

vou

s vo

yez

du d

épôt

dan

s la

bou

teill

e, c

’est

une

bon

ne

indi

catio

n qu

e le

pro

duit

n’es

t pas

raffi

né e

t qu’

il pe

ut-

être

dan

gere

ux p

our v

os c

ultu

res.

4. V

OU

S A

IMEZ

UTI

LISE

R D

U H

2O2 ?

Alo

rs n

e le

faite

s pa

s av

ec u

ne fo

rmul

e qu

i con

tient

des

ba

ctér

ies

– si

non,

elle

le re

nd «

inac

tif »

.5.

VO

US

OB

TEN

EZ S

EULE

MEN

T C

E PO

UR

QU

OI

VO

US

AV

EZ P

AY

É…Le

mau

vais

goû

t d’u

n pr

odui

t bas

de

gam

me

dure

bie

n pl

us lo

ngte

mps

que

la «

bon

ne a

ffaire

» d

’une

qua

lité

méd

iocr

e.6.

PO

UR

QU

OI I

NTR

OD

UIR

E D

ES B

AC

TÉR

IES

DA

NS

VO

TRE

ENV

IRO

NN

EMEN

T D

E C

ULT

UR

E C

ON

TRÔ

LÉ ?

Hyg

rozy

me™

est

san

s ba

ctér

ies

– pa

s de

mau

vais

e su

rpris

e da

ns la

bou

teill

e. D

urée

de

vie

illim

itée.

La

form

ule

est u

nifo

rme

et g

aran

tie e

ffect

ive

à 10

0%. V

ous

en a

vez

pour

vot

re a

rgen

t – p

our c

haqu

e ce

nne.

En

plus

, H

ygro

zym

e™ e

st d

’usa

ge c

ompa

tible

ave

c H

2O2 ,

tous

le

s pr

ogra

mm

es d

e fe

rtili

satio

n, é

lém

ents

nut

ritifs

et g

els

d’en

raci

nem

ent

Rie

n n

e b

at la

qu

alit

é et

les

résu

ltat

s d

e H

ygro

zym

e™.

Hyg

rozy

me

est

peut

-êtr

e bi

en

l’inv

enti

on la

plu

s ré

volu

tion

-na

ire

de c

es 1

0 de

rniè

res

an-

nées

en

hort

icul

ture

Not

re fo

rmul

e se

crèt

e ne

peu

t pas

êtr

e

recr

éée

à l’i

dent

ique

, don

c ne

vou

s y

trom

pez

pas,

nous

pou

vons

êtr

e im

ités,

mai

s JA

MA

IS d

upliq

ués.

Form

ule

Enzy

mat

ique

Hor

tico

le

AC

CR

ÉDIT

ATI

ON

SA

NS

ÉGA

LE D

E L’

IND

UST

RIE

Prod

uit

vend

u en

deh

ors

du C

anad

a so

us la

m

arqu

e H

YGRO

ZYM

E™Pr

odui

t ve

ndu

au

Cana

da s

ous

la m

arqu

e G

ROZY

ME™

La P

rem

ière

For

mul

e En

zym

a-ti

que

Hor

tico

le a

u M

onde

Apr

ès

avoi

r ob

tenu

son

doc

tora

t en

198

9,

Dr.

John

Ve

lla

a co

mm

encé

à t

rava

iller

dan

s

l’ent

repr

ise

fa-

mili

ale,

en

cr

éant

le

pl

us

gros

four

niss

eur

de s

emen

ces

en A

ustr

alie

. A

vec

une

prod

uctio

n

d’en

viro

n 25

0 m

illio

ns d

e se

men

ces

par

an,

la c

ompa

gnie

est

cons

idér

ée p

ar c

erta

in c

omm

e l’u

ne d

es m

eille

ures

com

pagn

ie

de s

emen

ces

au m

onde

.

Ave

c pl

us d

e 25

ans

d’e

xpér

ienc

e en

agr

icul

ture

, Dr.

John

est

cons

eille

r po

ur d

es f

erm

iers

com

mer

ciau

x, a

insi

que

pou

r di

f-

fére

nts

dépa

rtem

ents

agr

icol

es g

ouve

rnem

enta

ux.

Met

tant

à p

rofit

ses

obs

erva

tions

sci

entifi

ques

, D

r. Jo

hn a

trou

vé d

es s

olut

ions

aux

nom

breu

x pr

oblè

mes

que

ren

cont

rent

les

ferm

iers

aus

tral

iens

vis

ant l

a pl

us h

aute

qua

lité

de c

ultu

res,

et d

es p

rodu

its s

ains

et s

ans

mal

adie

.

Dr.

John

ten

te m

aint

enan

t de

sub

veni

r à

la d

eman

de e

n A

us-

tral

ie p

our

ses

sem

ence

s ob

tenu

es d

e fa

çon

uniq

ue.

Des

se-

men

ces

prod

uite

s de

faç

on a

ussi

org

aniq

ue q

ue p

ossi

ble

qui

perm

ette

nt à

vot

re f

amill

e de

cul

tiver

des

pro

duits

san

s ut

ilise

r

de p

rodu

its to

xiqu

es e

t noc

ifs q

ue l’

on tr

ouve

dan

s la

plu

part

des

prod

uits

impo

rtés

ven

dus

dans

les

supe

rmar

chés

de

nos

jour

s.

En 2

004,

Dr.

John

a re

çu le

pre

stig

ieux

« A

ustr

alia

n D

esig

n M

ark

Aw

ard

» po

ur la

con

cept

ion

d’un

nou

veau

sys

tèm

e d’

emba

llage

hygi

éniq

ue p

our l

es fr

uits

et l

égum

es.

Dr.

John

app

araî

t aus

si à

la té

lévi

sion

com

me

invi

té ré

gulie

r de

nom

breu

ses

émis

sion

s lo

cale

s et

nat

iona

les

de ja

rdin

age.

Ça m

arch

e!Sy

stèm

es p

ropr

es =

pla

ntes

heu

reus

es!

Dr.

Jo

hn

Vell

aSc

ienc

e et

Rec

herc

he e

n A

gric

ultu

reU

nive

rsit

é de

Syd

ney

Dos

age:

2ml /

litr

e

8 jo

urs

sans

Hyg

rozy

me

:8

jour

s av

ec 2

ml /

4 li

tres

de

Hyg

rozy

me:

Les

pla

ntes

ne

men

tent

pas

!A

ppel

ez la

lign

e d’

info

à f

rais

vir

és d

e H

ygro

zym

e : 6

04 3

17-1

553

ww

w.h

yg

rozy

me.c

om

Hyg

rozy

me™

est

un

prod

uit

pour

fai

re d

es a

ffai

res!

Bori

s,

Just

e u

n p

etit

mot

pou

r vo

us

sign

aler

qu

e n

ou

s av

on

s p

lusi

eurs

cli

ents

uti

lisa

nt

Hyg

rozym

e (H

/Z)

régu

lièr

emen

t. L

ors

qu

e H

ygro

zym

e (H

/Z)

est

uti

lisé

dan

s la

pro

du

ctio

n h

ydro

pon

iqu

e d

e la

itu

es, le

s

résu

ltat

s p

lus

rap

ides

de

crois

san

ce s

on

t as

soci

és a

vec

un

du

rée

de

vie

plu

s lo

ngu

e su

r le

s ra

yon

s. C

e

son

t le

s re

mar

qu

es d

e n

os

cult

ivat

eurs

. Q

ui

plu

s es

t, H

ygro

zym

e es

t u

n e

xcel

len

t ad

dit

if p

ou

r le

s p

lan

ta-

tion

s su

jett

es à

des

mal

adie

s d

es r

acin

es –

H/Z

par

aît

arrê

ter

le d

ével

op

pem

ent

de

la m

alad

ie, et

un

e

app

lica

tion

con

tin

ue

a m

on

tré

des

pla

nts

qu

i gu

éris

sen

t d

e m

alad

ies

fon

giq

ues

et

a p

réve

nu

la

réap

par

i-

tion

de

la m

alad

ie s

ur

des

pla

nts

plu

s je

un

es c

ult

ivés

dan

s le

mêm

e sy

stèm

e. L

es d

eux

exem

ple

s le

s p

lus

éloq

uen

ts d

e su

ccès

ave

c H

/Z s

on

t le

s su

ivan

ts :

1 : U

n c

ult

ivat

eur

exp

érim

enté

de

lait

ues

hyd

rop

on

iqu

es, q

ui

en c

ult

ive

dep

uis

plu

s d

e 15 a

ns

et n

’a g

éné-

rale

men

t eu

au

cun

pro

blè

me,

a s

ou

dai

nem

ent

trou

vé s

es p

lan

ts f

létr

is e

t m

ou

rran

t d

u p

yth

ium

et

autr

es

mal

adie

s fo

ngi

qu

es. A

prè

s av

oir

uti

lisé

de

nom

bre

ux

pro

du

its

incl

uan

t d

u c

hlo

re, d

u p

eroxy

de,

ain

si q

ue

des

« p

rod

uit

s q

ue

nou

s n

e n

om

mer

on

s p

as »

, ce

cu

ltiv

ateu

r ét

ait

à b

ou

t d

’id

ées.

J’a

i su

ggér

é l’

uti

lisa

tion

de

Hyg

rozym

e. L

e cu

ltiv

ateu

r d

isp

ose

de

plu

sieu

rs u

nit

és d

e cu

ltu

re a

vec

un

niv

eau

de

4 0

00 l

itre

s d

e

solu

tion

nu

trit

ive

réu

tili

sab

le, ch

acu

ne

des

un

ités

de

cult

ure

con

ten

ant

envi

ron

15 0

00 p

lan

ts d

e la

itu

e.

Un

e p

rem

ière

dose

de

4 l

itre

s d

e H

/Z a

été

ajo

uté

à l

’un

ité

de

cult

ure

, et

un

e d

ose

su

pp

lém

enta

ire

de

200

ml

par

jou

r a

auss

i ét

é aj

ou

tée.

Le

cult

ivat

eur

m’a

ra

pp

elé

pou

r m

e d

ire

: «

Hyg

rozym

e es

t vr

aim

ent

éton

-

nan

t ! I

l a

arrê

té l

e p

rob

lèm

e d

es l

aitu

es e

t d

e n

ou

vell

es r

acin

es s

ort

ent

de

par

tou

t. J

e n

’ai

jam

ais

vu u

n

pro

du

it f

on

ctio

nn

er a

uss

i b

ien

, et

j’e

n f

erai

ave

c jo

ie l

a p

rom

oti

on

pou

r vo

us.

Si

vou

s av

ez u

n s

eul

clie

nt

qu

i a

des

dou

tes

au s

uje

t d

e ce

pro

du

it, vo

us

pou

vez l

ui

dem

and

er d

e m

’ap

pel

er e

t je

lu

i en

par

lera

i d

e

cult

ivat

eur

à cu

ltiv

ateu

r. C

’est

vra

imen

t u

n e

xcel

len

t p

rod

uit

! »

2 : U

n a

utr

e cu

ltiv

ateu

r co

mm

erci

al e

xpér

imen

té d

e la

itu

es h

ydro

pon

iqu

es a

ren

con

tré

un

pet

it m

alh

eur

– en

eff

et, le

s ra

cin

es d

e se

s p

lan

ts d

e la

itu

e fr

aîch

emen

t p

lan

tés

(4 j

ou

rs)

entr

aien

t en

« d

éliq

ues

cen

ce »

,

les

raci

nes

tou

rnai

ent

au b

run

et

les

chose

s se

pré

sen

taie

nt

plu

tôt

mal

. C

e p

rod

uct

eur

con

cern

é m

’a

télé

ph

on

é, e

t n

ou

s av

on

s d

écid

é d

’ap

pli

qu

er 4

lit

res

de

Hyg

rozym

e à

sa s

olu

tion

nu

trit

ive

de

4 0

00 l

itre

s

(des

serv

ant

envi

ron

15 0

00 p

lan

ts),

su

ivis

par

un

ajo

ut

add

itio

nn

el d

e 200 m

l d

e H

ygro

zym

e p

ar j

ou

r.

Enco

re u

ne

fois

, le

s ré

sult

ats

on

t ét

é su

rpre

nan

ts. En

deu

x jo

urs

de

trai

tem

ent

avec

H/Z

de

nou

vell

es

raci

nes

bla

nch

es o

nt

com

men

cé à

ap

par

aîtr

e, e

t u

ne

pla

nta

tion

de

lait

ues

, q

ui

sem

bla

it n

e ja

mai

s p

ou

voir

se r

elev

er d

e so

n d

émar

rage

cat

astr

op

hiq

ue,

s’e

st r

égén

érée

et

s’es

t tr

ansf

orm

ée e

n u

ne

réco

lte

qu

e le

cult

ivat

eur

étai

t fi

er d

e p

rése

nte

r co

mm

e la

sie

nn

e. «

Hyg

rozym

e es

t u

ne

bon

ne

sub

stan

ce. Il

est

peu

t-êt

re

un

peu

ch

er, m

ais

qu

and

il

vou

s sa

uve

un

e ré

colt

e, i

l es

t p

lutô

t b

on

mar

ché.

Un

asp

ect

imp

ort

ant

de

ces

succ

ès à

con

sid

érer

est

le

fait

qu

e H

ygro

zym

e, é

tan

t u

n p

rod

uit

org

aniq

ue,

se

pré

sen

te c

om

me

un

moye

n e

ffec

tif

et s

ain

pou

r p

roté

ger

les

pla

nta

tion

s, e

t d

isp

ense

du

ris

qu

e d

es p

rob

-

lèm

es a

ssoci

és a

ux

rési

du

s ch

imiq

ues

dan

s le

s ca

s où

les

rem

èdes

ch

imiq

ues

alt

ern

atif

s so

nt

uti

lisé

s.

D’a

utr

es p

rod

uct

eurs

de

lait

ues

hyd

rop

on

iqu

es o

nt

ob

ten

u d

’exc

elle

nts

rés

ult

ats

en m

ain

ten

ant

un

ap

-

pro

visi

on

nem

ent

con

tin

u d

ura

nt

les

mois

d’h

iver

. La

plu

par

t d

e la

pro

du

ctio

n d

e la

itu

es e

n A

ust

rali

e se

fait

à l

’ext

érie

ur,

et

par

con

séq

uen

t, l

es p

lan

ts s

on

t so

um

is à

des

tem

pér

atu

res

auss

i b

asse

s q

ue

0 à

–2oC

,

mêm

e p

arfo

is p

lus

bas

ses

dan

s ce

rtai

nes

rég

ion

s, c

on

du

isan

t à

des

tau

x d

e cr

ois

san

ce p

arfo

is d

ram

atiq

ue-

men

t le

nts

, et

rés

ult

ant

en d

es r

écolt

es p

eu r

enta

ble

s. H

ygro

zym

e, d

osé

à r

aiso

n d

’1 l

itre

pou

r 1 0

00 l

itre

s

de

solu

tion

nu

trit

ive,

a d

on

à ce

s p

lan

tati

on

s d

’hiv

er u

ne

rela

nce

sig

nif

icat

ive,

et

a ra

ccou

rci

l’in

terv

alle

des

réc

olt

es h

iver

nal

es d

e d

eux

sem

ain

es. D

es r

ésu

ltat

s si

mil

aire

s on

t au

ssi

été

ob

ten

us

en c

ult

ure

s

hyd

rop

on

iqu

es d

e b

ok

choi.

Plu

s ré

cem

men

t, n

ou

s av

on

s ob

serv

é d

e fu

lgu

ran

ts r

ésu

ltat

s ch

ez u

n p

rod

uct

eur

de

frai

ses

hyd

rop

o-

niq

ues

. D

es f

rais

es c

ult

ivée

s en

hyd

rop

on

ie t

rait

ées

avec

1,5

ml

de

Hyg

rozym

e p

ou

r 1 l

itre

de

solu

tion

nu

trit

ive

on

t m

on

tré

un

dév

elop

pem

ent

des

rac

ines

lar

gem

ent

sup

érie

ur

à ce

lui

des

pla

nts

non

tra

ités

. Le

s

pla

nte

s tr

aité

es a

vec

Hyg

rozym

e ét

aien

t p

lus

gran

des

, av

ec d

es f

euil

les

plu

s la

rges

et

des

fru

its

plu

s gr

os

– m

ais

de

plu

s, l

es g

ros

fru

its

étai

ent

auss

i si

gnif

icat

ivem

ent

de

mei

lleu

re q

ual

ité

avec

un

goû

t p

ron

on

et u

ne

mei

lleu

re d

uré

e d

e vi

e su

r le

s ra

yon

s q

ue

ceu

x d

es p

lan

ts n

on

tra

ités

.

Nou

s av

on

s au

ssi

ob

serv

é, d

ans

notr

e p

rop

re p

épin

ière

, q

ue

les

bou

ture

s et

sto

lon

s d

e fr

aisi

ers

trai

tés

avec

H/Z

im

méd

iate

men

t ap

rès

la t

ran

spla

nta

tion

, d

ével

op

pai

ent

des

rac

ines

plu

s ra

pid

emen

t, e

t ét

aien

t

prê

ts p

ou

r la

ven

te d

eux

sem

ain

es p

lus

tôt

qu

e le

s p

lan

ts n

on

tra

ités

.

Il y

a é

vid

emm

ent

bea

uco

up

de

bén

éfic

es à

tra

iter

des

pla

nt

avec

la

form

ule

Hyg

rozym

e : el

le a

pp

ort

e d

es

tau

x d

e cr

ois

san

ce é

levé

s, u

ne

mei

lleu

re d

uré

e d

e vi

e su

r le

s ra

yon

s et

un

bou

clie

r b

énéf

iqu

e an

ti-m

ala-

die

s. S

ans

com

pte

r le

bon

us

d’ê

tre

un

pro

du

it o

rgan

iqu

e.

Bori

s, n

ou

s au

ssi

avon

s d

es d

on

née

s sc

ien

tifi

qu

es q

ue

nou

s p

ou

rron

s vo

us

fair

e su

ivre

le

mois

pro

chai

n.

D’i

ci l

à, n

ou

s au

ron

s au

ssi

les

résu

ltat

s d

e n

os

cult

ure

s so

us

serr

es a

vec

trai

tem

ent

par

Hyg

rozym

e d

e

cap

sicu

ms,

tom

ates

et

con

com

bre

s.

Dr.

Joh

n V

ella

PHD

Agr

BSc

Agr

(H

on

s)

Lep

pin

gton

Sp

eed

y Se

edli

ngs

& S

up

pli

es P

ty L

td

PO B

ox

167, 35 R

iley

Road

Lep

pin

gton

NSW

2179

CE

CI

N’E

ST P

AS

UN

E C

ON

TR

IBU

TIO

N P

AY

ÉE

VO

YE

Z P

AR

VO

US

-MÊ

ME

7 jo

urs

sans

Hyg

rozy

me

:7

jour

s av

ec H

ygro

zym

e :

Page 36: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Des plantes dans l’espace

Par Fred Leduc

Page 37: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5| 37

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | TECHNOLOGIE

Fred : Avez-vous commencé comme horticulteur ou comme scientifique?

Mike : Comme scientifique.

Fred : Quand vous êtes-vous tourné vers la culture des plantes dans l’espace, et comment cela a-t-il commencé?

Mike : Il y a environ 15 ans. C’est une histoire alambiquée. Par chance, en fait.

Fred : Quel était votre domaine auparavant?Mike : J’ai été formé en physiologie des plantes. J’ai obtenu mon

doctorat au département de foresterie de l’Université d’Édimbourg, en Écosse. Je suis parti de Mount Allison en biologie végétale.

Fred : Qu’est-ce que « l’agriculture avancée pour l’entretien de la vie »?

Mike : C’est l’un des noms les plus récents donnés aux systèmes requis pour entretenir la vie humaine dans l’espace. Cela comprend les systèmes biologiques ainsi que les systèmes physiques et chimiques conventionnels que nous utilisons présentement dans la station spatiale et la navette.

Fred : Vous parlez de remplacer ces systèmes chimiques?Mike : À long terme, oui. Pas à court terme, pas dans les

prochains trente ou quarante ans.

Fred : Pouvez-vous me donner un exemple de système?Mike : Le système qui prélève de dioxyde de carbone de l’air ou

le système qui prend de l’oxygène en bouteille et le relâche dans l’atmosphère de la station spatiale.

Fred : Pouvez-vous nous dire de quoi aura l’air un jardin sur un vaisseau spatial?

Mike : À court terme, notre recherche ne cherche pas à installer des systèmes de production végétale dans des vaisseaux, sauf de petits systèmes expérimentaux et des soi-disant

« machines à salade », parce que nous n’avons pas encore besoin de système d’entretien de la vie à long terme. Se rendre à la Lune ne prend que trois jours et sur Mars, que six mois.

Nous pouvons transporter suffisamment de nourriture pour cela sans avoir à la cultiver. De plus, la masse et le coût énergétique d’un système de production alimentaire sont trop élevés.

Fred : Ces chambres de culture ne seront que des expériences, sans servir de filtres?

Mike : Nous les utilisons pour tester des systèmes et comprendre comment le faire sur la Lune ou sur Mars. Quelle surface de production végétale sera requise pour nourrir un équipage de six personnes? Quels types de culture et comment les faire pousser? Les stratégies de gestion agricole pour le blé, le soya, les fèves, les pois et le maïs sur la Lune sont très différentes de celles utilisées ici. Nous devons repenser les pratiques agricoles de l’humanité sous différentes conditions environnementales.

Fred : Y a-t-il une liste des plantes qui seront probablement les premières à être cultivées?

Mike : Pour ce qui est des exigences pour l’alimentation de l’équipage, la liste comporte maintenant environ quarante éléments. Nous n’arriverons pas à 100% dans notre courte vie. Nous devons encore nous fier aux systèmes physiques et chimiques conventionnels tandis que les plantes sont de plus en plus développées comme systèmes d’entretien de la vie. D’abord, ce sera surtout des cultures végétatives à court terme, comme la laitue, les radis et les soi-disant cultures de salade, la ciboule.

J’ai récemment lu un article au sujet de l’agriculture dans l’espace. J’ai trouvé fascinant que le professeur Mike Dixon, directeur du CESRF de l’Université de Guelph dise : « À l’avenir, tous les astronautes seront végétariens. » Je crois depuis longtemps que l’étape ultime du jardinage intérieur se fera dans l’espace! Le professeur Dixon est l’une des sommités mondiales sur l’espace et l’agriculture avancée pour l’entretien de la vie. J’ai appelé le professeur Dixon et lui ai posé quelques questions.

Entrevue avec Mike Dixon, directeur de l’institut de recherche en systèmes environnementaux contrôlés et du programme d’agriculture d’entretien avancé de la vie et de l’espace de l’Ontario Agricultural College de l’Université de Guelph.

Page 38: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

38 | Volume 4 – Numéro 5

Fred : Des tomates?Mike : Les tomates feront partie de la prochaine catégorie de

culture. Cette catégorie regrouperait des plantes qui produisent des fruits, comme des tomates et des poivrons, des pommes de terre – sans fruits, mais avec des tubercules – et du soya, du blé, du riz.

Fred : Quels types de substrats de croissance pourraient être utilisés et lesquels le seront probablement?

Mike : Il faut distinguer ce que la personne moyenne considère être l’espace. La personne moyenne pense conventionnellement à la station spatiale internationale et aux applications en microgravité, mais toute notre recherche est axée sur une base planétaire, où il y aura une certaine gravité, un haut et un bas, et cela élargit la portée des systèmes de production qui pourraient être utilisés. On pourrait utiliser une simple technique de culture sur film nutritif, qui n’est que de l’eau recirculée contenant une recette appropriée de nutriments : azote,

potassium, phosphore et tous les micronutriments dont les plantes ont besoin, circulant à l’infini. Ou nous pourrions utiliser des choses comme le substrat de la Lune ou de Mars, ce qu’on appelle le « régolite », ce qui n’est qu’un terme pour parler du sol à la surface, et l’utiliser comme substrat hydroponique, une contribution inerte et structurelle au système racinaire.

Fred : Comment la gravité ou son absence influence-t-elle la croissance végétale?

Mike : Jusqu’à présent, les expériences faites dans les stations spatiales depuis que les Russes ont MIR et des expériences auxquelles j’ai participé sur le blé avec la NASA dans la station spatiale internationale démontrent que les plantes remplacent typiquement le « haut » par la lumière et le « bas » par l’eau; là où se trouve l’eau est le bas, là où se trouve la lumière est le haut, et elles croissent leurs racines vers le « bas », vers l’eau, et leur architecture photosynthétique, leurs parties vertes, vers le « haut », la lumière. On peut obtenir cela en microgravité, n’importe où. La plante peut être complètement à l’envers. Les plantes se comporteront de façon plus ou moins normale si elles ont assez de lumière, la bonne température et les bons nutriments. Elles se comportent presque normalement : elles ne sont donc pas rendues confuses par le haut et le bas.

Fred : Quand pensez-vous qu’il y aura une serre sur la Lune?Mike : Nous proposons actuellement la participation

canadienne initiale à un système de croissance végétale sur la Lune. Ce ne sera pas nécessairement ce que l’on imagine comme une serre typique. Ce sera plutôt une boîte de la taille d’une boîte à pain, qui contiendra de petites plantules pour une récolte de cobayes. Ce sera probablement des Arabidopsis, le cobaye du monde végétal. Le génome de cette plante a entièrement été tracé et nous l’utilisons pour jouer avec les conditions environnementales et les fractures dues au stress pour voir comment les plantes répondent au plan génétique. Nous le ferons probablement en collaboration la NASA et l’Agence spatiale européenne pour faire croître la première plante sur la Lune.

Fred : Des serres de production sur la Lune! Seront-elles en rangées comme les serres sur la Terre, ou sous terre, dans des tunnels?

Mike : L’un des grands enjeux auxquels nous tentons de répondre, ici, à Guelph, c’est la pression. Comme tu le sais, la Lune est pratiquement dans le vide et sans atmosphère. Cela signifie que le système structurel devra fournir l’atmosphère et la pression de la Terre. La masse de l’affaire serait énorme pour soutenir cette différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur. Nous étudions donc jusqu’où on peut baisser la pression tout en ayant toujours des plantes qui réalisent toutes les fonctions d’un système d’entretien de la vie humaine, c’est-à-dire la production de la nourriture, la revitalisation de l’atmosphère avec de l’oxygène et du dioxyde de carbone, le recyclage de l’eau fraîche, et la gestion des déchets. Jusqu’à présent, les plantes ne semblent pas connaître de problème avec une pression aussi faible qu’un dixième de

TECHNOLOGIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Projet éducatif« Tomatosphère »

Par Fred Leduc

Tomatosphère est un projet éducatif auquel participent plus de 10 000 classes de partout au Canada, des États-Unis et de quelques autres pays, mais qui se concentre surtout au Canada. Chaque printemps depuis 2001, les classes de la deuxième année du primaire à la quatrième secondaire reçoivent deux séries de semences de tomate pour réaliser des expériences sur les effets du voyage dans l’espace quant à la croissance des semences et des plantes.

Pour les plus jeunes, l’expérience ne dure que quelques semaines, le temps de voir les semences germer et devenir des plantules. Pour les plus vieux, les expériences peuvent aller plus loin et comprendre plus de science. Les jeunes sont excités à l’idée de participer directement à des expériences sur l’espace!

Pour en apprendre davantage, visitez le www.tomatosphere.org.

Tomatosphère est commanditée par Agriculture et Agroalimentaire Canada, l’Agence spatiale canadienne, Heinz Canada, la fondation H.J. Heinz, les Centres d’excellence de l’Ontario, Stokes Seeds et l’Université de Guelph.

Page 39: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5| 39

la pression atmosphérique terrestre, tant que la température et l’éclairage sont suffisants pour leur permettre d’effectuer leur photosynthèse. Si elles peuvent croître normalement, elles le font. Nous n’avons trouvé aucune différence jusqu’à ce que l’oxygène devienne une limite. L’oxygène est la clé, l’élément atmosphérique et environnemental critique : il faut maintenir un seuil minimum d’oxygène. Dans l’atmosphère terrestre, il y a près de 21% d’oxygène, et les plantes s’attendent à un tel environnement. Si nous travaillons à un dixième de l’atmosphère terrestre, même

constituée entièrement d’oxygène, nous en sommes déjà seulement à la moitié de l’oxygène disponible dans l’atmosphère terrestre. Ce n’est pas un problème pour les plantes, tant que le seuil critique de l’oxygène est respecté. Ce seuil se trouve à environ six ou sept kilopascals sur 100. À dix kilopascals, l’atmosphère contient environ 60 à 70% d’oxygène.

Fred : Se seront donc des salles entièrement sous le sol?Mike : C’est très probable. Cependant, nous ignorons encore

beaucoup de choses, y compris l’environnement de rayonnement sur la Lune. Comment le rayonnement affectera-t-il les plantes? Ce sera l’une des premières questions que nous poserons lorsque nous commencerons à cultiver les premières plantes sur la Lune. Nous le ferons dans un système qui n’est pas protégé contre les rayonnements. De cette façon, nous pourrons poser la question, et les plantes pourront nous fournir la réponse.

Fred : À quel point la serre sur Mars sera-t-elle différente de celle sur la Lune?

Mike : Pas tant que ça, en fait, car elle aura les mêmes types de pression. Mars est un vide virtuel. Au total, l’atmosphère est à 0,6 kPa, et elle est presque entièrement composée de dioxyde de carbone; c’est une bonne chose, car le dioxyde de carbone est nécessaire à la croissance végétale. Nous pourrions donc utiliser cette ressource sur place. Heureusement, la mission Phoenix a confirmé qu’il y a beaucoup d’eau sur Mars; elle est gelée et juste sous la surface. L’idée d’aller sur Mars…

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | TECHNOLOGIE

Page 40: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

40 | Volume 4 – Numéro 5

Des technologies différentes seront associées à la serre sur Mars et à la serre sur la Lune. Cependant, elles seront identiques de bien des façons. La Lune permettra de tester de nombreuses technologies qui seront ultimement déployées sur Mars.

Fred : Les fermes de l’espace utiliseront-elles un éclairage artificiel où la lumière du Soleil?

Mike : Les deux, je crois. La lumière du Soleil est évidemment gratuite, mais pour l’obtenir, il faut s’exposer aux rayonnements cosmiques. Une fois encore, ces questions seront parmi les questions scientifiques que nous poserons sur la physiologie et la génomique végétales une fois que nous serons sur la Lune et sur Mars. Les rayonnements cosmiques ont-ils des effets négatifs sur les plantes, tandis que nous obtenons un peu de lumière du Soleil pour la photosynthèse? Si la réponse est oui, si les rayonnements cosmiques perturbent le code génétique des plantes et créent des mutations, nous devrons nous pencher sur un bouclier contre les rayonnements, ce qui, bien sûr, préviendrait l’accès libre aux rayonnements du Soleil, car c’est un ensemble. Nous devrons ensuite trouver des options d’éclairage supplémentaires, comme les diodes électroluminescentes, dont la technologie a progressé jusqu’à un niveau très élevé.

Fred : Mais elles ne produisent pas de rayons UV.Mike : C’est vrai.

Fred : N’est-ce pas essentiel pour les fonctions des plantes?Mike : La lumière bleue l’est. Pas nécessairement ultraviolette,

mais il est certain que la plupart des plantes à f leurs ont besoin de lumière bleue à différentes longueurs d’onde pour leur reproduction. Il suffit de 7 à 10% de la quantité totale de lumière donnée à la plante. Il existe des diodes dans la partie bleue du spectre lumineux, des

rouges et même des blanches. Vous les avez vues dans les lampes de poche que vous pouvez acheter chez Canadian Tire. La technologie des diodes électroluminescentes et la chimie f luorescente, ou peu importe ce qui crée la lumière des diodes, sont maintenant très sophistiquées et puissantes, ce qui est bien, car il faut beaucoup de lumière pour la photosynthèse.

Fred : Pouvez-vous nous parler de certains des débouchés pour votre recherche?

Mike : Certainement. Le désir d’aller sur la Lune ou sur Mars et d’y cultiver des plantes pour permettre la vie humaine est véritablement le moteur de tout ce que l’on fait ici, à l’institut de recherche sur les systèmes à environnement contrôlé, à Guelph. Mais ce qui nous anime, c’est le transfert technologique vers des applications terrestres. Nous avons commencé à étudier la gestion de l’atmosphère : l’oxygène et le CO2, bien sûr, mais aussi tous les microconstituants organiques volatiles qui contaminent typiquement les espaces scellés dans l’atmosphère, tirés des gaz provenant des plantes et des matériaux que l’on retrouve dans une structure du type d’une station spatiale. Pour les traiter de façon biologique, nous avons développé ce que nous appelons des filtres biologiques. Cela a mené à la création d’une entreprise, Air Quality Solutions, où œuvrent certains de mes anciens collègues et étudiants aux cycles supérieurs. Ils ont commercialisé de l’équipement de filtration biologique de l’air intérieur afin de lutter contre le syndrome des édifices malsains dans les bâtisses institutionnelles et les grandes tours à bureaux. Ils proposent des applications domestiques et industrielles pour les ateliers de peinture de carrosserie et d’autres entreprises du genre. L’entreprise a pris beaucoup d’expansion. En fait, cette année, elle a été acquise par une plus grosse entreprise, car c’est ainsi que se font les choses, et elle se dirige vers des activités de plus grande envergure. Tant mieux!

Fred : Je sais que le plus grand filtre biologique au monde se trouve dans l’auditorium de l’édifice Guelph-Humber à Toronto et qu’il fait quatre étages de haut. Vos filtres biologiques seront-ils beaucoup plus petits?

Mike : Ils sont définitivement beaucoup plus petits; à partir d’espaces de la taille d’un bureau, ils sont passés à la taille d’une boîte à pain.

Fred : Des filtres de cette taille seront-ils efficaces?Mike : Absolument. Dans l’espace, un autre enjeu est qu’on ne

peut rien jeter. Il ne peut pas y avoir de déchets. Cela étant le cas, il faut tout recycler, et les technologies de recyclage sont encore relativement grossières, en réalité, quand on considère qu’il faut recycler absolument chaque molécule de tout ce qui y est apporté sur la Lune ou sur Mars, car c’est une question de survie, et non seulement une question d’écologie. Pour le recyclage du substrat de croissance, nous avons travaillé avec une entreprise locale et développé un substrat recyclable qui est maintenant offert sur le marché pour les serres qui souhaitent remplacer la laine minérale.

TECHNOLOGIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Page 41: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 42: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

42 | Volume 4 – Numéro 5

TECHNOLOGIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Fred : Quel est le matériau de base? Du polyester? Du coco? Mike : En fait, c’est un plastique. Un plastique recyclable de

catégorie 2. Il porte le 2 dans le sigle « recyclable », ce qui signifie qu’il utilise le même circuit que vos bouteilles d’eau en plastique et autres trucs du genre. Ce produit a été généré par ce projet il y a peu de temps. Nous étudions également le contrôle des agents pathogènes. Des microbes indésirables s’accumuleront dans l’écosystème sur la Lune, et nous ne pourrons pas nous permettre ce luxe, car l’écosystème n’a pas une grande capacité : il n’est pas très grand, et on ne peut se permettre d’y utiliser des produits chimiques toxiques pour contrôler les pathogènes indésirables. Sur la Lune, il faudra donc un système non toxique de désinfection des résidus. Cela nous a menés à collaborer avec une autre entreprise locale, qui a développé un système de désinfection à l’ozone aqueuse, dans lequel se dissolvent l’ozone et l’eau. L’entreprise en est à créer des applications domestiques pour la cuisine. Leur solution permet aux roses coupées de durer de deux à trois semaines, etc. Il y a toutes sortes d’applications.

Fred : Comment va le programme Tomatosphère, et comment utilisez-vous ses données?

Mike : Le programme Tomatosphère est remarquable. Il a commencé en 2000, avec des semences que Marc Garneau a apportées dans l’espace pour nous, et que nous avons distribuées à environ 2 500 classes à travers le Canada. Cette année, l’année scolaire 2008-2009, plus de 11 000 classes se sont inscrites à Tomatosphère de partout au Canada, et même aux États-Unis, mais surtout ici. Nous avons distribué des semences ayant reçu différents traitements. Chaque année, nous utilisons différents traitements, y compris 19 mois sur la station spatiale internationale, une semaine dans une salle de simulation martienne au Kennedy Space Center et une semaine d’exposition simulée à l’espace, c’est-à-dire dans un vide à -90°C, ou nous les envoyons dans notre serre équivalant aux conditions martiennes sur l’île Devon, dans l’Arctique canadien; nous y avons laissé un demi-million de semences pour une année afin d’en étudier les conséquences. Nous soumettons les semences à des expositions extrêmes et progressives, simplement pour tester si elles vont germer et croître avec vigueur. Les deux volets du programme s’adressent aux élèves de la troisième à la cinquième année, et de la deuxième à la quatrième secondaire. Le programme fait partie du programme scolaire scientifique pancanadien sur les sciences de la nutrition, de l’espace et des plantes. C’est une option tout en un pour les professeurs de sciences de ces classes. L’an prochain, nous viserons probablement 12 ou 13 000 classes.

Fred : Cela fait beaucoup d’élèves et beaucoup d’expériences. Mike : Oui, et ce qui est merveilleux, c’est que les données

qu’ils obtiennent, surtout sur la germination, ce que même un enfant de 10 ans peut réussir, sont remarquablement fiables. Une fois que la première centaine de classes nous envoient leurs données, la variation à travers le pays entier est infinitésimale : elle n’est pas mesurable. La variation parmi les données qui

proviennent de toutes les classes est presque identique à travers le pays, et est identique à celle des expériences concurrentes que nous réalisons ici à l’université.

Fred : C’est donc une très bonne confirmation. Mike : Absolument.

Fred : À propos de ces données… Y a-t-il eu un groupe de semences qui a été exposé à ces conditions extrêmes et qui vous a surpris en germant?

Mike : Oui. Quand nous les avons mises dans la salle de simulation martienne du Kennedy Space Center, je me suis dit que les rayons ultraviolets, la température extrême et une pression extrêmement basse pour une période aussi longue auraient une incidence profondément différente de celle qui s’est produite. En réalité, les semences de tomates s’en sont sorties sans aucune séquelle.

Fred : Aimeriez-vous participer à une mission spatiale un jour?Mike : Oui, mais je souffre du mal des transports, un problème

parmi les astronautes. Lorsque vous voyez un groupe de six astronautes là-haut, et que seulement cinq apparaissent sur la photo, c’est que l’autre est derrière l’appareil photo, vomissant ses biscuits à cause du mal des transports. Je crois que ça serait mon cas… mais j’aimerais vraiment aller sur la Lune.

Fred : Aviez-vous vraiment essayé de trouver une façon d’aller dans l’espace?

Mike : Non. On cherche actuellement des astronautes canadiens. Trois de mes étudiants ont posé leur candidature pour faire partie du prochain groupe d’astronautes canadiens; l’un d’eux est encore en lice : il y a donc encore de l’espoir pour que ce programme produise un astronaute. Nous produirons certainement les protocoles de formation pour les spécialistes de missions horticoles qui participeront à la contribution canadienne pour l’exploration dans les années à venir.

Fred : Merci, professeur Dixon.

Pour en apprendre davantage, visitez le www.ces.uoguelph.ca/index.shtml.

Agri-LITEMC,engrais vert et recyclableLe substrat de croissance recyclable mentionné ci-dessus est Agri-LITEMC, fabriqué par SIR Petro Chemical, une entreprise pétrochimique verte. Ce que je trouve remarquable au sujet de cette entreprise est qu’elle fabrique une éolienne à axe vertical qui est assez petite pour être utilisée pratiquement n’importe où. www.oilsponge.com

Page 43: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 44: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

44 | Volume 4 – Numéro 5

Si vous lisez ces lignes aujourd’hui, c’est qu’à l’origine, un arbre a poussé. Bien sûr, en 2009, une grande part du papier que l’on utilise pour imprimer provient du recyclage. Il aura quand même fallu un arbre pour en arriver là. Qu’est-ce qu’un arbre? La définition peut être vaste et diversifiée. Tout dépend du point de vue de l’auteur. La majorité s’entend pour dire que l’arbre est un organisme végétal... S’en suit une litanie de termes que l’on peut ajouter ou retirer, selon l’humeur.

Le premier de ces termes, et certainement le plus controversé, est « ligneux ». Il semble aller de soi... mais pas si l’on pense que les palmiers sont des arbres. Ils ne possèdent pas de tissus ligneux. Leur « tronc » est le résultat de l’accumulation en hauteur des pétioles de feuilles mortes. Il est cependant incontestable qu’un palmier de bonne stature a toutes les apparences d’un arbre. Que faut-il en déduire? Maintenant, si l’on accepte que la lignine soit un élément indispensable à la définition de l’arbre, on se doit donc d’éliminer les palmiers, et d’inclure les minuscules saules et bouleaux des contrées nordiques. La hauteur devient un facteur de classement important pour de nombreux taxonomistes. Les arbres devraient avoir au moins une certaine hauteur pour être reconnus comme tels. Nos petits saules et bouleaux mesurent rarement plus d’un mètre. Ce sont pourtant des organismes possédant de la lignine, et qui vivent des centaines d’années.

Ah! La longévité! Voilà un autre sujet de discorde. Certains conifères vivent plusieurs milliers d’années. Chênes et érables sont généralement pluricentenaires. Si l’on doit intégrer la longévité dans la définition de l’arbre, en plus de la présence de lignine et de la hauteur, faudrait-il donc éliminer de la liste les cerisiers sauvages, qui ne vivent qu’une vingtaine d’années? Et faudrait-il y inclure les rhododendrons, qui possèdent de la lignine, qui peuvent vivre plusieurs décennies, et qui atteignent souvent plusieurs mètres de hauteur?

D’autres obstacles se présentent : les saules pleureurs et les érables Négondo ont généralement plus d’un tronc. Ces végétaux s’élèvent à plusieurs dizaines de mètres, possèdent la fameuse lignine, vivent longtemps... Mais ils ont plusieurs troncs. Voilà qui ne cadre pas avec la définition stricte de l’arbre proposée par plusieurs. De toute évidence, le débat n’est pas près de s’éteindre.

Maintenant, si nous considérons toutes les possibilités, il nous est possible d’avancer que la planète est couverte d’arbres, excluant les zones désertiques extrêmes. Au Québec, on les retrouve jusqu’à 65° de latitude, dans la toundra arbustive. Au Canada, ils atteignent le 70°. Dans l’hémisphère sud, ils s’arrêtent au Cap Horn (Chili), à la limite du 60°.

L’apparition des premières plantes ligneuses s’est produite il y a environ 400 millions d’années. Les arbres se sont adaptés à toutes les conditions et à tous les climats. Au niveau de la mer, les savanes regorgent d’espèces dont la spécialité est de survivre à l’alternance des saisons sèches et humides. À Madagascar, on retrouve le baobab, ou arbre-bouteille. Dans son tronc sont accumulées les réserves d’eau nécessaires pour éviter le stress du manque de précipitation pendant quelques mois. À l’inverse, à 5 300 mètres d’altitude, Polylepis tarapacana, une rosacée, est l’arbre qui pousse le plus haut du monde. Ce petit végétal bolivien affronte des conditions climatiques extrêmes pendant la majeure partie de sa vie. Sa croissance infiniment lente fait que son bois est d’une très grande densité, et donc très résistant aux éléments.

Au Canada, la forêt boréale occupe entre 35 et 60% du territoire du pays (selon la définition – eh oui – employée par l’auteur, c.-à-d. incluant ou non la toundra arbustive au Nord et une partie de la forêt feuillue mixte au Sud). On y recense environ 180 espèces d’arbres sauvages, des grands pins de l’ouest aux humbles amélanchiers.

Les arbres de viepremière partie : arbre généalogiquePar Sylvie Laberge

Page 45: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5| 45

Les sciences qui se penchent sur l’étude de la forêt sont nombreuses. L’une des principales est la sylviculture, ou foresterie, qui a été créée en 1669 en Europe. Plus récemment, on a développé la dendrologie, qui est l’étude des cernes de croissance dans les troncs. Cette science a permis aux chercheurs de faire la reconstitution du climat dans certaines parties du monde, où de très vieux arbres ont été retrouvés. Grâce à la dendrologie, par exemple, dans le sud-ouest des États-Unis, on a pu mettre au jour, en janvier 2005, l’évidence d’un cycle très marqué de périodes de sécheresse dramatiques dans le bassin de la rivière Colorado.

Les plus récentes estimations montrent que la région se trouve au début d’une toute nouvelle période aride, et que les millions de personnes qui dépendent de ce f leuve auront à faire des choix déchirants dans les années à venir.

Plus récemment, en mars 2009, au Cambodge, cette même science a permis de démontrer – si la démonstration ultime est possible – que l’abandon de la plus grande ville préindustrielle de la planète avait pour cause un évènement climatique extrême. À la lecture des cernes de croissance de conifères âgés d’environ 1 000 ans, les chercheurs ont pu démontrer qu’entre 1400 et 1500 de notre ère, une sécheresse extraordinaire et prolongée avait forcé la population d’Angkor à fuir.

L’étude sérieuse des arbres a pris naissance autour de 1824, en Europe, avec l’ouverture de l’École des arbres. Antérieurement, les connaissances concernant les arbres étaient embryonnaires. C’est seulement à partir de ce moment que les scientifiques se sont sérieusement penchés sur les questions fondamentales de l’écologie des arbres. En 1845, on découvre enfin la fonction chlorophyllienne. Viennent ensuite des réponses aux interrogations sur la circulation de la sève, la respiration, l’aide à la dépollution. Les 125 années suivantes seront riches en bouleversements.

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | ENVIRONNEMENT

Page 46: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

46 | Volume 4 – Numéro 5

La symbolique de l’arbre aura dominé les esprits pendant l’immense majorité des siècles depuis l’apparition des hommes contemporains. Toutes les civilisations et toutes les religions auront établi l’arbre sur un piédestal, en tant que représentant sur Terre de leur Dieu respectif. Depuis toujours, les poètes auront été aux premières loges des admirateurs invétérés de ces monuments. Avec son texte « Aux arbres », Victor Hugo leur aura composé une des plus belles sérénades qui soient. Les peintres du XVIIe siècle auront, eux, ouvert la voie à l’émancipation de la représentation de l’arbre. Il ne sera plus seulement un symbole, mais deviendra par la suite un « individu ». Le XIXe siècle verra l’âge d’or de cet art, avec des œuvres où le règne végétal est le sujet dominant de la toile, la vedette, et non un simple support pour un thème plus « sérieux ». Au milieu des années 1800, l’Église catholique rejette le symbole de l’arbre comme représentant de son Dieu. Il deviendra bientôt de très mauvais goût d’admirer, de peindre, de composer des poèmes sur ce sujet. Dans de nombreux villages européens, l’arbre-patriarche de la place centrale, autour duquel la population se réunissait en toutes circonstances, sera abattu sur ordre du clergé. Le symbole qu’il représente, qui aura fait le bonheur des hommes religieux pendant des siècles, deviendra inacceptable. L’Église ne tolèrera dorénavant aucune dissidence.

Cette tradition d’arbre central revient en force en ce millénaire de technologie. Au Québec, en 2008, en présence de nombreux intervenants et dignitaires du milieu, un chêne a été planté sur le campus de l’Université Laval, au cœur de sa faculté de foresterie. En France, le dernier « vieil » hêtre pourpre du domaine de Marie-Antoinette a été abattu par une forte tempête à la fin de janvier 2009. La symbolique de ces arbres était vraiment très prononcée là-bas. Planté en 1786, il avait été fragilisé par une autre tempête d’envergure, celle-là en 1999. Cette malheureuse fin pour un arbre bicentenaire a fait quelques manchettes, signe que ces végétaux mastodontes ont encore une signification bien particulière pour les amoureux de la nature.

Au-delà de ces considérations toutes philosophiques, l’arbre aura été un produit d’exploitation beaucoup plus tôt que ce que nous serions portés à croire. Dès

l’Antiquité, Platon dénonçait la destruction des arbres dans ses écrits. Les seigneurs européens ont participé à la disparition de millions d’hectares de forêt naturelle. Les besoins pour la construction navale et civile étaient immenses, et l’on ne s’est préoccupé que beaucoup plus tard des conséquences de telles pratiques. Vint ensuite la protection « exagérée » des forêts, lesquelles devenaient propriétés exclusives des souverains, pour les besoins de la chasse, entre autres. Les serfs et les paysans n’avaient plus aucun droit sur cette ressource. Par la suite, pour satisfaire leur énorme appétit en bois de charpente, les Européens organisèrent un pillage insensé des forêts nouvellement découvertes, celles de l’Amérique du Nord. Les premiers balbutiements de protestation ont alors été entendus.

Depuis cette époque, les arbres et la forêt font l’objet de débats incessants entre les exploitants et les simples citoyens. Les raisons innombrables de protéger la forêt se doivent souvent d’être remises à l’avant-plan. La plus importante d’entre toutes, et peut-être la seule qui demeure véritablement essentielle en ces années de perturbations climatiques, en est une que nous avons tenu pour acquis depuis un certain temps déjà : la forêt soutient la vie sur Terre. Bien sûr, toutes les plantes chlorophylliennes participent à cet effort. Mais, sans les arbres, il serait beaucoup plus difficile de continuer. En forêt expérimentale, les chercheurs ont découvert que les arbres en bonne santé

pouvaient absorber 4 tonnes de CO2 à l’hectare (1 hectare = 10 000 m2). On avait cru, jusqu’à tout récemment, que seules les jeunes forêts pouvaient s’enorgueillir d’un tel résultat. Il est vrai que plus l’arbre pousse vite, plus l’absorption de gaz est élevée. Les jeunes arbres ont une croissance habituellement accélérée au cours de leurs premières années de vie. Pourtant, les vieilles forêts, selon ces scientifiques, seraient tout aussi performantes. Bien des experts restent cependant à convaincre.

Alors, quel est donc l’état de la forêt en 2009? Difficile à dire. D’un côté, il est indéniable que la forêt tropicale perd du terrain dans plusieurs régions. Les brûlis, où les paysans mettent en feu des parcelles de boisés pour les transformer en terres agricoles, peuvent être observés de l’espace

tant ils sont nombreux et intenses. Aujourd’hui, ce ne sont plus seulement les habitants d’un pays qui procèdent de la sorte : les étrangers s’y mettent aussi. La spéculation qui sévit sur les terres agricoles des pays du tiers-monde a été qualifiée par certains de crime contre l’humanité. Des millions d’hectares de terre sont achetés par des états plus riches, qui y envoient leur main-d’œuvre, leurs semences, leurs engrais, leur technologie, et qui rapportent au bercail les fruits de leur culture. Les forêts sont les plus faciles à acquérir, et une fois les arbres disparus, la fonction agricole ne se poursuit que pendant quelques années. Que reste-t-il au pays hôte? Souvent, que de la pollution et de la destruction. C’est une perte nette pour la communauté, mais aussi pour la planète. La FAO estimait que le rythme de la déforestation avait diminué entre 2000 et 2005. À 7,1 millions d’hectares perdus, c’est une baisse de 1,7 million

d’hectares par rapport à la précédente période de recherche, qui s’étendait de 1990 à 2000. Le GIEC possède des chiffres très différents, qui suivent néanmoins la même tendance : pour la période 2000-2005, le groupe maintient que les superficies préservées représentaient plutôt 200 000 hectares, passant de 13,1 à 12,9 millions d’hectares détruits.

Peu importe les chiffres, néanmoins, ce sont les êtres vivants qui souffrent du déboisement massif. L’homme, le singe, la coquerelle, le caribou sont tous dans le même bateau devant cette menace. C’est un dossier à suivre...

ENVIRONNEMENT | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Page 47: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5| 47

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | NOUVELLES DE L’INDUSTRIE

Vous la demandiez, elle arrive à la fin septembre!

La multiminuterie iGS-016 de Plug’N’GrowPour tous les types de jardins intérieurs, incluant les jardins verticaux!

Un meilleur contrôle de l’éclairage et de l’irrigationMinuterie d’éclairage :

• Cycle d’obscurité et de clarté de 0 à 72 heures;• Aucun calcul de minuterie par l’usager.

Minuterie d’irrigation :• Cycle de répétitions programmable jusqu’à 72 heures;• Possibilité d’irriguer seulement quand les lampes

fonctionnent;• Délais d’activation de l’irrigation ajustables après

l’allumage des lampes.

Une plus grande protection de vos plantes et de vos équipementsPour vos lampes :

• Activation automatique de la ventilation des lampes lorsqu’elles sont en fonction.

• Délais d’arrêt de la ventilation ajustables après l’extinction des lampes;

• Délais de reprise des lampes ajustables après une panne (de 5 à 30 minutes);

• Extinction automatique des lampes lors d’une surchauffe du jardin (avec alarme de températures extrêmes);

• Alarme en cas de défaillance du système d’éclairage.

Pour votre système d’irrigation• Stratégie à deux pompes pour activer une pompe d’urgence

en cas de bris de la pompe principale (avec alarme);• Arrêt des pompes et des lampes lorsque le niveau de

solution nutritive est trop bas (avec alarme).

Profitez aussi de notre garantie de trois ans sans tracas et de notre soutien technique 7 jours sur 7!

www.novabiomatique.com

annonce :

Page 48: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Autrefois identifiés par le genre Epiphyllum, les cultivars les plus populaires des cactus-orchidées sont maintenant regroupés dans un nouveau genre horticole : les X Epicactus. La présence d’un X devant le nom de genre indique un hybride issu de deux genres ou plus, car les cactus-orchidées ont pour parents des cactus des genres Epiphyllum, Echinopsis, Heliocereus et Nopalxochia. Comme ils sont issus de multiples croisements, il est maintenant difficile d’identifier les genres d’origine.

Les cactus-orchidéesou X Epicactus

Par Daniel Fortin,horticulteur, Centre de la nature de Laval, Québec

Page 49: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5| 49

Les nombreux hybrides de cactus-orchidées maintenant offerts exhibent des tiges aplaties à la bordure échancrée et présentent de grandes f leurs aux couleurs éclatantes. Ces plantes semi-épiphytes aux tiges d’abord érigées puis retombantes sont le plus souvent offertes en paniers suspendus. Certains jardiniers, cependant, les cultivent appuyées sur un support pour laisser croître en hauteur les longues tiges; l’effet est alors très différent. Chez certains cultivars, nous observons que les aréoles régulièrement réparties le long des tiges sont garnies de fines épines soyeuses. Les grandes f leurs cupuliformes (en forme d’entonnoir), aux multiples pétales, se développent le plus souvent au printemps dans une large gamme de couleurs allant du blanc pur au jaune, rose, rouge corail, rouge franc ou rose violacé. La f loraison s’étale sur plusieurs semaines et est souvent remontante.

Certains cultivars offrent des f leurs parfumées s’ouvrant durant la nuit (c’est le cas de l’espèce Epiphyllum oxypetalum que l’on surnomme la « reine de la nuit »), mais la plupart des hybrides éclosent le matin. On peut compter en même temps plusieurs f leurs ouvertes sur un même plant. En l’absence de f leurs, il est impossible de distinguer les cultivars. Le cultivar ‘Ackermannii ’, aux longues tiges à trois côtés et aux f leurs rouge-écarlate demeure un choix populaire.

Le genre Epiphyllum, dont plusieurs cultivars de cactus-orchidées sont issus, croît non pas dans les milieux désertiques, mais au sommet des grands arbres des régions tropicales, parmi les débris et les feuilles pourrissantes, dans un substrat très bien drainé et une lumière tamisée. De cette origine, les cactus-orchidées gardent une prédilection pour une terre de croissance très riche en matières organiques compostées, que vous obtiendrez en ajoutant un substrat qui facilite l’égouttement, comme du sable grossier ou de la perlite.

Les soins recommandésLes cactus-orchidées demandent une température chaude en été (19°C à 34°C) et fraîche en hiver, durant la période de repos (de 7°C à 10°C). Une humidité atmosphérique élevée favorise la f loraison au printemps et durant l’été. Il faut arroser régulièrement les plants entre mars et octobre en gardant le terreau de croissance toujours légèrement humide. Durant la f loraison, il faut arroser plus abondamment.

Une lumière vive mais tamisée est conseillée. Durant la période estivale, on peut placer les X Epicactus à l’extérieur, dans un coin légèrement ombragé. Il n’est pas rare de voir les nouveaux hybrides poursuivre alors leur f loraison. À la fin mars et en avril, période de la formation des boutons f loraux à l’intérieur, on fertilise abondamment avec un engrais faible en azote et riche en potassium (par exemple, un engrais à tomates). On cesse la fertilisation en août durant l’automne et l’hiver.

La multiplicationSi le cultivar ‘Ackermannii ’ est si populaire, c’est qu’il est multiplié depuis de nombreuses années par les amateurs. La multiplication n’est guère difficile. Au printemps, on prélève des rameaux d’environ 15 à 20 cm de longueur, que l’on fait sécher pendant deux ou trois jours. Puis on place quelques segments dans un pot rempli du terreau d’empotage déjà mentionné. Les arrosages doivent être réguliers. L’enracinement prend de trois à quatre semaines. Ensuite, on traite les plants comme les sujets adultes.

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | PLANTE D’INTÉRIEUR

Page 50: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

50 | Volume 4 – Numéro 5

PLANTE D’INTÉRIEUR | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Connue sous son nom populaire anglais « lollipop plant », la plante sucre d’orge (Pachystachys lutea), aussi appelée plante aux crevettes jaunes, est un arbuste originaire de la partie tropicale du Pérou. Ses surnoms populaires font référence aux épis, de 10 à 15 centimètres de hauteur, composés de bractées cordiformes d’un jaune légèrement orangé, très décoratives, d’où émergent des f leurs tubuleuses blanches qui ressemblent à une confiserie ou à un suçon. La plupart des bouquins consacrés aux plantes tropicales d’intérieur parlent d’un arbuste aux tiges subligneuses atteignant 45 à 60 centimètres de hauteur, mais, dans les faits, cette plante, non taillée, devient nettement plus grande et, si elle est cultivée dans un pot de 30 cm de diamètre et plus, elle atteint facilement de 1 à 1,5 mètre de hauteur. Les feuilles opposées sur les tiges sont lancéolées et luisantes, d’un vert sombre; elles mesurent de 12 à 15 centimètres de longueur.

Si chaque véritable f leur ne dure que deux à trois jours, les épis de bractées décoratives restent attrayants pendant plusieurs semaines.

descendre sous la barre des 14°C. Les arrosages doivent être réguliers mais modérés; le substrat de croissance doit sécher légèrement entre les apports d’eau. Ces plantes ne requièrent pas de période de repos : les soins à leur donner doivent être continus. Une fertilisation régulière est conseillée, c’est-à-dire tous les mois, en omettant les trois ou quatre mois où la luminosité naturelle est plus faible (de novembre à février). Un engrais soluble de type 15-30-15 favorise la croissance et le développement des plants.

Le terreau d’empotage sera constitué d’une partie de terre tropicale, d’une partie de

La plante sucre d’orge(Pachystachys lutea)

Par Daniel FortinNotons que les inf lorescences décoratives se développent au sommet des tiges feuillées et que ces dernières tendent à perdre leur feuillage en vieillissant, laissant le bas de l’arbuste dégarni. Pour conserver un feuillage abondant, il importe de tailler régulièrement l’arbuste pour favoriser la repousse de nouvelles tiges feuillées. Cette taille doit se faire tout de suite après la f loraison.

Il existe une deuxième espèce, le Pachystachys coccinea, qui est quelquefois offerte dans les jardineries. Cette espèce, assez similaire à la plante sucre d’orge, s’en distingue par ses épis de f leurs tubulaires d’un rouge franc. Ces inf lorescences tranchent nettement sur le feuillage d’un vert foncé. À l’instar du Pachystachys lutea, cet arbuste atteint facilement 1,5 mètre et plus dans un grand pot.

Les soinsLes deux espèces du genre Pachystachys se cultivent de la même façon. Elles demandent une lumière vive, mais pas de soleil direct. La température ne doit jamais

Page 51: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5 | 51

mousse de tourbe et d’une partie de perlite ou de vermiculite. La plante demande des tailles régulières pour conserver un feuillage compact et fourni.

La multiplicationLa multiplication de ces espèces est relativement facile par bouturage. Pour ce faire, on prélève des boutures terminales de 8 à 12 centimètres de longueur en mai ou juin. On ne laisse que deux paires de feuilles au sommet de la bouture. La base des boutures sera plongée dans de la poudre d’enracinement et on les plantera dans un pot au mélange constitué d’une moitié terreau d’empotage et d’une moitié de perlite. On arrose abondamment en laissant de l’eau dans la soucoupe. On place le pot et les boutures dans un sac de cellophane transparent, dans un endroit lumineux et chaud, mais sans soleil direct. On vérifie régulièrement l’humidité du milieu d’enracinement et on arrose au besoin. Trois à quatre semaines plus tard, on vérifie l’enracinement des boutures et on découvre les jeunes plants; on rempote ceux-ci si le système racinaire est bien développé.

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | PLANTE D’INTÉRIEUR

La plante sucre d’orge(Pachystachys lutea)

Page 52: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

52 | Volume 4 – Numéro 5

Un jardin tranquille, une petite fontaine murmurant à l’ombre des grands arbres... Une fin d’après-midi ensoleillée, quelques oiseaux chantent, la fraîcheur s’installe... Une ambiance bucolique, à des millions d’années de l’atmosphère qui régnait à l’aube de la naissance des plantes terrestres. Des millions d’années, littéralement. Quatre cents, pour être plus précis. Le début d’une extraordinaire épopée qui dure encore aujourd’hui. Entre le Dévonien (- 400 millions d’années) et le Mississippien (360 millions d’années), bien avant les ptérodactyles (- 150 millions d’années), ces dinosaures végétaux ont, avec les algues marines, pavé la route à l’évolution d’une vie animale plus élaborée. La formation des continents depuis la Pangée jusqu’aux terres émergées que l’on connaît aujourd’hui, puis le retrait et l’avancée des glaces jusqu’à leur retranchement boréal il y a 12 500 ans, ont façonné les formes végétales au cours des siècles.

Lorsque la couronne nord du globe était couverte d’un manteau de glace d’une épaisseur de 5 kilomètres, des îlots de verdure demeuraient sous des latitudes plus méridionales, préservant une biodiversité végétale et animale. Les ancêtres d’une panoplie de formes de vie en sont issus. Lors d’un réchauffement, la colonisation des surfaces nouvellement libérées des glaces se produisait à grande échelle. Avec l’éloignement, les espèces se diversifiaient, développant des caractères propres à leur survie dans ce nouvel environnement, menant à la spéciation, à l’augmentation de la biodiversité. Puis, un nouveau refroidissement venait effacer les progrès, les végétaux survivants se retranchant dans ces îlots plus cléments, en attente de conditions plus favorables. Quatre cent millions d’années plus tard, des vestiges surprenants demeurent.

Le plus récent de ces fossiles vivants (du moins, le croyait-on...) fut découvert en Australie en 1994. Le pin de Wollemi (Wollemia nobilis), que l’on croyait disparu depuis 90 millions d’années, renaît aujourd’hui quelque part dans les Blue Mountains, un endroit de prédilection pour touristes désireux de respirer l’air préhistorique d’une nature inviolée. Le pin de Wollemi renaît... vraiment? Depuis sa (re)découverte, cette espèce a fait l’objet de plusieurs études.

Le genre Wollemia, créé en 1995, ne comporte aucune espèce fossile, puisque la seule espèce y résidant est le pin de Wollemi. Par contre, il n’est pas faux de croire que la famille des Araucariacées, à laquelle appartient ce fameux pin, est, de fait, très

Des dinosaures dans votre cour arrière Par Sylvie Laberge

Page 53: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5| 53

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | ENVIRONNEMENT

ancienne. Elle atteignait son apogée entre - 200 et 65 millions d’années, dans le Jurassique. Les fossiles anciens identifiés comme étant de cette nouvelle espèce étaient en fait d’espèces de la famille des Araucariacées, dont le pollen était pratiquement identique à celui de l’individu décrit ici. Le pin de Wollemi, par conséquent, n’est qu’une nouvelle espèce, ou plutôt une espèce jamais décrite (affirmation encore contestée en 2009...)! Et puis, peut-être pour nous mystifier un peu plus encore, on apprenait que le pin de Wollemi n’est pas un pin (Pinus), mais un conifère de la famille des Araucariacées. Pour protéger ce rare spécimen, le lieu de la découverte est gardé secret.

âgé d’environ 1 000 ans, cet individu ne comporte qu’une centaine de tiges, toutes des clones de la plante mère. Feuillage extraordinaire d’un type semblable à celui des fougères, écorce rappelant le chocolat mijotant, environ 40 mètres de hauteur...

Un des arbres les plus rares de la terre, le pin de Wollemi mérite les efforts de conservation dont les botanistes font preuve dans le but de réduire la possibilité de sa totale disparition. Pour ce faire, une centaine de juvéniles ont été distribués aux jardins botaniques à travers le monde, dont un ici même, au Québec, au Jardin botanique de Montréal.

D’autres arbres peuvent toutefois prétendre au titre de fossile vivant : le spectaculaire magnolia en est un. On a retrouvé sa trace dans des sédiments antérieurs au Crétacé, datés à plus de 145 millions d’années. On dit que le magnolia serait l’ancêtre de toutes les plantes à f leurs, puisque, contrairement aux gymnospermes (la majorité des conifères) qui présentent des

graines « nues », les angiospermes, dont font partie les magnolias, ont développé une « sacoche » dans laquelle se cachent les ovaires et les ovules, qui se transformera plus tard en fruit, à l’intérieur duquel seront dissimulées les graines. Originaires du sud des États-Unis (Magnolia grandiflora) et de la Chine (Magnolia sinensis), deux souches distinctes de magnolias se retrouvent aujourd’hui dans de nombreux jardins européens et américains.

La morphologie de leur f leur, à la symétrie verticale et aux pistils et étamines disposées en spirales (au lieu de cercles successifs, comme les plantes à f leurs « modernes ») suggère un caractère très primitif. Les magnoliacées, qui comptent aussi dans leurs rangs le tulipier (Liriodendron tulipifera) et la badiane (Illicium verum) qui nous donne l’anis étoilé, sont très populaires en Chine, où l’on utilise le magnolia (écorce et pétales) dans l’élaboration de préparations aux propriétés antiallergiques et anti-inflammatoires.Pour les Asiatiques, toutefois, un autre arbre-fossile remplit un rôle médicinal bien plus important : le Ginkgo biloba (Ginkgo biloba). Ses effets thérapeutiques vont de l’amélioration de la mémoire au traitement de la maladie d’Alzheimer, en passant par la disparition des vertiges. Depuis les années 1990, on croit que le Ginkgo est l’arbre le plus vieux encore en vie sur terre.

Sa longévité individuelle peut atteindre plusieurs centaines d’années, et l’on connait des spécimens âgés d’environ 2 500 ans! Le Ginkgo biloba serait l’arbre (dans le sens strict de la définition) le plus ancien, des fossiles de cette espèce ayant été datés à plus de 270 millions d’années. Avec ses 30 mètres de haut, c’est un individu imposant, qui peut être cultivé dans presque toutes les arrière-cours canadiennes.

Page 54: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

54 | Volume 4 – Numéro 5

ENVIRONNEMENT | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Malgré son allure typique de feuillu moderne (perte des feuilles en automne, silhouette générale, etc.), le Ginkgo appartient à l’embranchement des préspermaphytes, antérieur aux plantes à graines (gymnospermes et angiospermes). Les plantes femelles portent des ovules, qui seront fécondés par le pollen mâle et germeront immédiatement au pied du plant mère, sans passer par le stade de graine. On sait que les Chinois utilisaient le Ginkgo il y a près de 5 000 ans, puisqu’on en parlait déjà dans le plus célèbre des herbiers asiatiques, le Pen Tsao Ching (le grand classique des plantes médicinales) attribué à l’empereur Shen Nung, autour de 2 800 ans av. J.-C. Aujourd’hui, on retrouve au moins l’un de ses représentants dans tout bon parc urbain à travers le monde.

Cependant, est-il nécessaire de se tourner vers ces végétaux exotiques pour avoir devant soi un exemplaire de l’ère primaire? Que non! Vous en verrez dans un fossé près de chez vous!

L’onoclée sensible (Onoclea sensibilis) a été décrite pour la première fois de façon officielle par Linné, mais on la connaissait déjà du temps de Dioscoride (il a été la référence pendant 1 500 ans, jusqu’à Linné). En fait, cette fougère est restée pratiquement la même au cours des dernières 60 millions d’années. Les fossiles trouvés datent de l’Éocène et sont en très grande partie similaires à la plante que l’on rencontre aujourd’hui en abondance.

Elle est remarquable en plusieurs points : d’abord, ses crosses ne forment pas de couronne, comme la majorité des autres fougères, mais une « racine » coriace, au bout de laquelle s’agglutinent de quatre à six frondes. Ces « racines » permettent à l’onoclée de couvrir une grande superficie de terrain, de se déplacer, en fait. Elle peut « enjamber » des obstacles comme des rochers, des dépressions, même de petits ruisseaux, si elle y trouve un « pont » sur lequel se seront accumulés des matières nutritives et un substrat, tout de même essentiels à son maintien à la verticale. Dans des conditions optimales, elle peut parcourir une dizaine de centimètres par année. En dix ans, une petite colonie couvrira entièrement un terrain propice à son développement, profitant de cette aptitude à se déplacer pour ne laisser aucun vide.

Seule espèce de son genre, présente dans l’est de l’Amérique du Nord et l’est de l’Asie (sites très éloignés fascinant les paléobotanistes), elle présente une fronde fertile différente de la fronde stérile, à l’instar d’un petit groupe seulement, comme les osmondes ou les botryches. Au bout d’un stipe d’une hauteur de 50 centimètres se dresse un chapelet des petites perles remplies de milliers de spores. Ceux-ci germent facilement : un sol humide, ombragé, compact et mal drainé peut accueillir plusieurs dizaines de petites plantules de deux centimètres de hauteur. Au bout de trois ans, leur croissance rapide aura fait multiplier leur taille initiale par 10, voire par 15, pour atteindre une trentaine de centimètres. Cette fougère s’adapte facilement à plusieurs conditions semblant très éloignées les unes des autres, comme le bord d’un ruisseau au fond d’une vallée chaude et humide, jusqu’à 2 000 mètres d’altitude dans les Rocheuses. Cette adaptabilité lui aura sûrement permis de survivre à plusieurs ères aux climats changeants pour venir jusqu’à nous, au 21e siècle. Un autre dinosaure se cache parfois à ses côtés. Avec le pissenlit, c’est la mauvaise herbe par excellence, celle que l’on aime détester : la prêle. C’est la plus vieille du groupe décrit dans ces lignes : les plus vieux fossiles de prêles ont entre 400 et 350 millions d’années, présents bien avant la formation des continents. Les dépôts de charbon dans lesquels nous puisons nos combustibles fossiles ne seraient pas les mêmes si ce n’était de la prêle. À leur apogée, ces plantes ptéridophytes (se reproduisant par spores) atteignaient la taille de nos grands arbres, tout comme de nombreuses fougères.

Ce qui les distingue aujourd’hui, c’est la présence d’une tige fertile autonome chez certaines espèces, comme la prêle des champs (Equisetum arvense), notre prêle la plus commune, et aussi la plus répandue dans le monde. De couleur rose pâle, cette tige fertile déconcerte au premier abord. Ayant l’apparence d’un champignon, selon certains, elle émerge tôt au printemps, quelques semaines avant l’apparition de la tige stérile, verte et ramifiée, utile à la photosynthèse. Après avoir libéré ses spores, la partie fertile se fane et disparaît complètement, amenant les pauvres mortels que nous sommes à penser que ces deux individus si différents sont d’espèces différentes. La division du supercontinent initial, la Pangée, serait survenue entre - 200 et 180 millions d’années, plus de 200 millions d’années après la naissance des prêles. Voilà qui

Page 55: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5| 55

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | ENVIRONNEMENT

pourrait bien expliquer la répartition circumboréale de cette espèce, mais aussi l’incroyable faculté d’adaptation qu’elle démontre aujourd’hui. Capable de proliférer tant sur les rebords secs des autoroutes que dans les boisés humides et marécageux, lorsque la prêle des champs s’implante, mieux vaut faire avec que de la combattre. Répondant avec ingéniosité aux nombreux stress environnementaux que sa répartition lui impose, la prêle se couche, rampe, se relève, s’étire et prospère.

De plus, elle s’hybride avec au moins trois autres espèces de prêles. Leurs réponses individuelles aux agressions de l’environnement peuvent générer plus de 200 types distincts...

Une proche cousine, la prêle d’hiver (Equisetum hyemale), présente un contenu en silice avoisinant les 40%. Avec près de la moitié de sa composition épidermique comprenant ce principal constituant du sable, les premiers habitants utilisaient la prêle d’hiver de toutes sortes de manières : comme récurrent, affuteur, balayeur, etc. Aujourd’hui encore, elle est utilisée en décoction comme reminéralisant. Les prêles sont omniprésentes, pratiquement impossibles à éradiquer. La prêle des champs pourra envahir une parcelle de terrain perturbée en très peu de temps, rendant très difficile la culture de tout autre végétal.

En 2009, le tiers des amphibiens, le quart des mammifères et 50% des poissons de nos mers sont menacés de disparition. L’abondance de la prêle des champs et sa survie à travers les âges, en dépit de tout, doit-elle être interprétée comme un signe de l’appauvrissement graduel de la f lore moderne ou, au contraire, être considérée avec espoir, comme un monument vivant à la gloire de la résilience de mère Nature?

Page 56: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

56 | Volume 4 – Numéro 5

NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

La HOMEbox Mini :notre bébé au potentiel inespéré

La petite sœur de nos HOMEbox a d’abord été conçue comme un appareil de démonstration. Malgré sa petite taille (seulement 30 sur 30 sur 60 cm), elle est dotée de la même finition et faite des mêmes matériaux. Elle est assez petite pour trouver place dans toute boutique.

Ce « démonstrateur » permet aux détaillants de montrer à leurs clients la grande qualité des matériaux et des principes de conception de nos HOMEbox, peu importe l’espace à leur disposition. La Minibox est doté des mêmes matériaux internes que notre HOMEbox blanche classique et que la HOMEbox argent classique. Bien sûr, elle

utilise les mêmes pôles et les mêmes connecteurs que ses grandes sœurs.

D’abord été conçue comme un appareil de démonstration? Eh oui! Bien que nous n’ayons montré notre bébé qu’à nos clients de vente en gros jusqu’à présent, et présenté son modèle lors de CannaTrade 2009, nous avons reçu de nombreuses demandes d’horticulteurs intéressés. Cela nous a pris par surprise. Maintenant… Voyons jusqu’où notre bébé peut aller! Pour nous joindre :HOMEbox, Eastside Impex GmbH, Liselotte-Herrmann-Str. 31, 10407 Berlin – Allemagne Téléphone : +49 (0)30 260 793 33, Télécopieur : +49 (0)30 260 793 35www.homebox.net et www.hbmodular.net

La Pépinière Abbotsford annonce :Le rosier Abbotsford extrêmement florifère

Ce rosier au port compact, d’une hauteur de 40 cm et d’une largeur de 60 cm, offre des f leurs doubles de 4 cm de juin à octobre. Débutant par un rose pâle, et ensuite se modifiant vers le fuchsia, il continue de varier ses tonalités de rose pour terminer par une couleur lavande foncée. Ce rosier est

très résistant aux maladies fongiques et aux insectes. Il ne requiert aucune protection hivernale. C’est un rosier idéal à utiliser pour les massifs, plates-bandes, haies, terre-pleins, balconnières et couvre-sol. Il est offert dans tous les centres de jardin.

Pour trouver un détaillant près de chez vous, consultez notre site Internet. www.pepiniereabbotsford.com

annonce :La Trimpro à essence

« Gasoline » Pour la 5e année consécutive, Trimpro offre une nouvelle effeuilleuse. L’entreprise vient de mettre la touche finale à son dernier modèle, la Trimpro à essence « Gasoline »!

Cette nouvelle effeuilleuse a été conçue précisément pour être utilisée aux champs. Nul besoin de transporter les plantes entières dans un espace intérieur : le processus d’effeuillage peut maintenant se faire entièrement et directement sur le site de culture extérieure.

La Trimpro « Gosoline » est équipée d’un moteur Honda à quatre temps, probablement le moteur à essence le plus silencieux et le plus fiable offert présentement.

L’utilisateur peut facilement régler la vitesse du moteur en tout temps. On peut utiliser la machine comme une effeuilleuse de table ou avec son dessus « Automatik », car ces deux composantes sont incluses.

La Trimpro « Gasoline » est offerte depuis juin, mais seule une quantité limitée a été fabriquée pour la saison de la récolte cette année.

Pour joindre Trimpro : [email protected], www.trimpro.ca, ou par téléphone au 450 349-0811.

Page 57: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 58: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

58 | Volume 4 – Numéro 5

NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

North Hollywood – Le 26 Juin 2009, le Dr A.A. Thomson, Ph.D., D.A., âgé de 97 ans, créateur de SUPERThrive, a reçu une visite-surprise du maître jardinier américain Nick Federoff, qui lui a remis, au nom de Sustainable Environmental Education (SEE), sa plus grande récompense, le prix de la sensibilisation environnementale, pour l’ensemble de son œuvre.

« Je travaillais à la pépinière Blue Hills dans les années 1970 quand j’ai entendu parler de SUPERThrive, de ce qu’il pouvait faire et de son créateur. J’ai commencé à l’utiliser dans mes cultures et j’ai obtenu des résultats phénoménaux », a raconté M. Federoff. « Peu après, je me suis mis à visiter des foires et il a toujours pris le temps de me parler. Quand j’ai rencontré sa charmante épouse, June, j’ai appris qu’elle aime mon émission de radio! »

Les contributions environnementales les plus connues du Dr Thomson ont trait à son produit mondialement connu, SUPERThrive, et à ses effets impressionnants : reboisement, augmentation du volume, de la qualité et de la rapidité des récoltes, réussite dans des conditions adverses, aide mentale et psychologique, élimination de la toxicité intérieure, ranimation d’arbres et de plantes, normalisation et perfectionnement de plantes, amélioration du jardinage récréatif (et de la satisfaction) pour les enfants, les personnes handicapées et recluses.

Dr Thomson sait d’où vient sa sensibilisation quant à l’environnement. « Mon grand-père avait un verger, et mes parents soutenaient la protection de la faune et les parcs nationaux proposés par le président Theodore Roosevelt et le naturaliste John Muir », dit-il. Ses parents lui ont également donné des semences de légumes et de f leurs quand il avait sept

Le créateur de SUPERThrive®, Dr John A.A. Thomson, reçoit le prix de la sensibilisation environnementale pour l’ensemble de sa carrièrePar Dan Stevens

ans. Il affirme également avoir été inf luencé par des cours de biologie et un cours, très avant-gardiste, d’écologie en 1931.

Lorsque Nick Federoff a entendu parler du prix, il a insisté pour aller lui-même le présenter. Comme l’environnement compte, SEE a opté pour une présentation toute simple, au Vitamin Institute du Dr Thomson à North Hollywood. « C’est toujours un honneur de converser avec le Dr Thomson. Avoir eu la chance d’honorer quelqu’un qui travaille depuis près d’un siècle en faveur de l ’environnement est une leçon d’humilité et une occasion qui restera gravée à jamais dans mon esprit et mon cœur. »

On peut trouver SUPERThrive dans les pépinières, les jardineries et les détaillants. Pour plus de renseignements, visitez le www.superthrive.com.

À propos de SEESustainable Environmental Education (www.SeeUsOnline.org) est un organisme à but non lucratif dont la mission est d’unifier et d’inspirer un meilleur rendement par l’éducation, l’information, la défense et le partage d’idées pour améliorer la vie de tous. SEE innove en élargissant le champ de ses projets en éducation environnementale.

Nick FederoffNick Federoff est l’animateur de la vignette radiophonique « Things Green Garden Minute » et de la tribune téléphonique du weekend « Nick Federoff on Gardening » diffusée à travers les États-Unis depuis 1988. On peut le trouver en ligne au www.ThingsGreen.com.

Le Dr A.A. Thomson reçoit du maître jardinier américain Nick Federoff le prix de la sensibilisation environnementale, pour l ’ensemble de son œuvre.

Nouveau chez L’effeuilleuse Pro-CutLa Pro-Cut est une effeuilleuse efficace, économique et très silencieuse. Elle est utilisée pour enlever l’excès de feuilles et pour couper les tiges de divers types de plantes et de f leurs. La Pro-Cut sert aussi à couper les feuilles de plantes ou arbustes comme le romarin, l’origan, le basilic, la lavande, la coriandre et le persil, et est utilisée pour la préparation d’huiles essentielles et de mélanges de f leurs pour le pot-pourri. Elle est offerte en version manuelle ou avec moteur. Contrairement aux produits de la concurrence, dont le mécanisme est constitué de métal sur métal, la Pro-Cut est dotée d’un roulement à billes scellé. Fabriquée au Québec.

Contact : Tél. : 1 450 433-3336 ou 1 877 777-0767, télécopie : 1 450 433-6494, site Internet : www.hydrotek.ca

Page 59: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 60: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

60 | Volume 4 – Numéro 5

NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Canna Terra Professional Plus complète la gamme Canna Terra, un programme de culture complet, de grande qualité, facile à utiliser. Il comprend tout ce dont vous avez besoin : un substrat et deux engrais en une seule partie pour la croissance et la f loraison. Tous les produits Canna Terra sont conçus pour travailler ensemble afin de vous procurer le meilleur résultat possible.

Substrat Canna Terra : Terra Professional PlusCanna Terra Professional Plus est conçu pour fonctionner et interagir avec les engrais Canna Terra. C’est un terreau à base de tourbe, fait d’ingrédients de grande qualité. Il est composé de plusieurs fractions, de grossières à fines, qui entreposent les nutriments et permettent une porosité idéale. L’écorce (partiellement décomposée) ajoutée comporte des propriétés antiseptiques et d’aération.

Ces ingrédients ne font pas appel à la perlite. Ils vous offrent une bonne fertilité et un excellent drainage. Ils favorisent également un développement racinaire extraordinaire et la formation de tiges plus robustes. Le métabolisme accéléré et le faible taux de maladies vous garantissent une production accrue. Le pH du substrat est ajusté pour le contrôle à long terme, et le substrat contient une charge de chaux suffisante pour un cycle entier.

Terra Professional Plus complète la gamme Canna Terra : • Sa charge de nutriments minéraux ajuste le taux initial des

nutriments jusqu’à l’obtention d’une bonne charge initiale, corrigeant les rapports pour qu’ils fonctionnent parfaitement avec les engrais Canna Terra.

Canna Terra : l’union des forces• Sa charge de pH est plus élevée que dans les mélanges sans

sol en vrac couramment vendus en Amérique du Nord, afin qu’il vous offre les meilleurs résultats lorsque vous le combinez aux engrais Canna Terra.

Engrais Canna Terra : Terra Vega et Terra FloresCanna Terra Vega est conçu pour subvenir aux besoins de la plante durant sa croissance. Il est riche en azote, ce qui permet une meilleure absorption de l’eau et des nutriments. Il vous procure des plantes ayant de grosses pousses vigoureuses et un développement racinaire luxuriant.

Ce sont là les caractéristiques d’une croissance saine et vigoureuse, qui forment la base requise pour une f loraison abondante. C’est la prochaine étape, au cours de laquelle la plante aura besoin de potassium et de phosphore. La disponibilité et la composition des nutriments jouent donc un rôle crucial.

Canna Terra Flores renferme tous les éléments nutritifs dont une plante a besoin pour la f loraison. Il stimule la formation des fruits, et est directement assimilable et absorbable par la plante. Les engrais Canna Terra sont des engrais en une partie, donc très faciles à utiliser. Canna Terra : l’ensemble est plus grand que la somme de ses éléments !

Pour plus de renseignements sur Canna Terra ou pour télécharger le document d’information Canna Terra, visitez le www.canna-hydroponics.ca.

Rootech Cloning Gel™, le gels d’enracinement auquel se fient les jardiniers, est maintenant offert en format de 7 g (0,25 oz). Ce nouveau format est parfait pour l’horticulteur qui travaille à petite échelle. Le contenant compact, doté d’un bouchon refermable, peut permettre de produire de 70 à 100 boutures.

Depuis longtemps, Rootech offre à ses clients le rendement dont ils dépendent. Facile à utiliser et parmi les gels d’enracinement les plus

puissants, Rootech contient 0,55% d’AIB. Il est parfait

pour le bouturage de plantes dont l’enracinement est ardu, et on peut le diluer pour les boutures qui s’enracinement plus facilement.

Pour en apprendre davantage, visitez le

www.technaflora.com.

Correction(au sujet de l ’article sur le Blumat à la page 14 de notre dernier numéro) :

Bonjour,

Comme Rambridge Wholesale est le distributeur nord-américain du Tropf-Blumat et du Blumat Jr., je souhaite vous informer que l’information fournie dans l’article de la page 14 du numéro de juillet/août 2009 du Jardinier d’Intérieur est erronée.

Les images montrent le Blumat Jr., conçu pour l’utilisation intérieure avec des plantes vertes. Le Blumat Jr. tire l’humidité du réservoir et la disperse à travers le cône de céramique. Le texte décrit correctement le fonctionnement du Tropf-Blumat (non illustré), qui est destiné exclusivement à une utilisation à l’extérieur.

Salutations cordiales,

– Peter Wiggins

Rambridge Wholesale Supply (www.rambridge.com) Téléphone : 403 230-5717Page du Blumat Jr. :www.rambridge.com/info/tropf2/blumjr3.htmlPage du Tropf-Blumat : www.rambridge.com/info/tropf2/blumat1.html et (Q&R) www.rambridge.com/info/tropf2/blumatqa.html.

TECHNAFLORA présente : Rootech Cloning Gel, maintenanten format économique

Page 61: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Le grand magazine hydroponique francophone est enfin là!

Contactez notre directeur des ventes et du marketing,William Fitzmaurice,

au 1 450 628-5325 ou par courriel :

[email protected]

Joignez-vous à nouset grandissez aVeC nOUs!

Page 62: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

62 | Volume 4 – Numéro 5

NOUVELLES DE L’INDUSTRIE | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Lampes HO T5 de Green GoldLes régulateurs et les lampes HO (pour « High Output ») T5 de Green Gold sont parfaits pour les amateurs de jardinage. Ces lampes sont à spectre complet de 6 400 Kelvins, la température et l’éclairage parfaits pour vos semis, l’enracinement des boutures et les plantes mères, sans compter l’ajout d’éclairage supplémentaire pour les plantes à f leurs. Un cordon de raccord de 1,20 mètre est fourni. Il vous permet d’interconnecter 8 T5 dans un circuit parallèle. Le recouvrement des lampes T5 vous permet d’obtenir un éclairage encore plus proche de vos plantes sans risquer de les brûler. L’ensemble est léger et facile à installer, et offre un haut rendement. Le luminaire et l’ampoule de 54 watts dégagent 5 000 lumens.

Testeur Oakton SDT de basse calibrationLe nouveau testeur de poche économique pour mesurer la conductivité et les solides dissous totaux (SDT) est doté d’un grand écran d’affichage de conception ergonomique, de sorte que vous pouvez facilement consulter ses mesures en un clin d’œil. L’orientation de l’écran signifie qu’il n’est pas nécessaire de tourner votre tête ou d’incliner le testeur pour le lire. Son étui imperméable et à l’épreuve de la poussière est conçu pour une utilisation dans des conditions où l’humidité et la saleté dominent.

Pratique, attaché à votre ceinture, le testeur de poche reste accessible lorsqu’il n’est pas utilisé. Ses électrodes en acier inoxydable sont à la fois robustes et résistantes aux produits chimiques, pour une utilisation dans une vaste gamme d’applications. Sa calibration électronique en un point unique signifie que vous êtes toujours prêt à mesurer rapidement et facilement ce que vous souhaitez. Parmi ses autres caractéristiques, on trouve une fonction d’auto-arrêt pour prolonger l’autonomie de la batterie, une fonction de verrouillage de la valeur mesurée, et l’auto-diagnostic des messages d’erreur. Ces modèles de testeur SDT offrent aussi un ajustement automatique du facteur SDT entre les valeurs 0,4 à 1,0. Quatre piles (format bouton) de 1,5 V sont incluses.

Lampes fluorescentes compactes de Green GoldLes lampes f luorescentes compactes (LFC) de Green Gold sont efficaces, économes en énergie et fiables. Ce sont des lampes horticoles à basse énergie, donnant d’excellents résultats et réduisant les coûts d’exploitation pour tous les cultivateurs d’intérieur. Il n’y a pas de gaspillage de la lumière, à la différence des lampes à décharge à haute intensité et au sodium à haute

Nouveau chez

pression, dans lesquelles une grande partie de la lumière ne peut pas être utilisée par la plante. Ces lampes LFC offrent un taux de PAR (radiation active de la photosynthèse) de la lumière élevé et sont utilisées avec succès pour toutes les étapes, de la propagation végétative à la f loraison. Les lampes LFC ne génèrent pas de chaleur excessive et peuvent être utilisées directement au-dessus des plantes. C’est le secret de la croissance avec les lampes LFC de Green Gold : vous les placez directement de trois à quatre centimètres au-dessus du sommet des plantes! Contrairement aux lampes à décharge à haute intensité, cette nouvelle génération de lampes de croissance ne fera pas brûler vos plantes.

C’est un réel avantage par rapport à la croissance avec les lampes à décharge à haute intensité. Les lampes LFC de Green Gold donnent un rayonnement PAR maximum et un spectre lumineux équilibré juste au-dessus de vos plantes – là où elles en ont besoin! Elles sont conçues pour 6 000 heures de vie, avec une capacité de 11 000 lumens pour 200 W. Elles s’adaptent sur toute base de modèle standard (40 mm de diamètre – ou base « Mogul » – la base « Edison » étant de 26 mm) et ont une puissance de 6 400 Kelvins – valeur idéale pour le bouturage et la croissance végétative.

Ventilateurs TyphoonLes ventilateurs Typhoon offrent performance et qualité à prix incroyable. Ils sont dotés d’un moteur sans entretien à vitesse variable avec système antivibrations, incluant un cordon en alimentation de 2,4 mètres, et sont offerts en modèles de 10, 15, 20, 25 et 30 cm de diamètre. Ces modèles de ventilateurs sont les chefs de file dans leur catégorie.

Rappel : les effeuilleuses Strip It et Garden TransformerÀ temps pour la saison des récoltes, ces deux effeuilleuses électriques, en acier inoxydable, sont maintenant offertes chez MegaWatt. Très puissantes, ces machines donnent des résultats très convaincants. Elles s’utilisent aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur, sur des plantes fraîches ou sèches. Il n’est pas nécessaire de passer des heures à élaguer et à effeuiller des branches lorsque ces effeuilleuses peuvent faire le travail en un rien de temps. Cela vous permet d’économiser temps et argent. Elles sont efficaces, économiques et très silencieuses! Elles séparent les excès de brindilles et de feuilles de nombreuses variétés de plantes et de f leurs en un rien de temps et d’effort. Voir aussi le numéro précédent du Jardinier d’Intérieur, à la page 60.

Pour plus d’information, contactez MegaWatt Hydroculture au 1 800 575-2515 ou Rambridge Wholesale au 1 800 265-4769.

Page 63: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Ne manquez pas un numéro du

Par téléphone : 1 450 628-5325

rendez-vousà la page 16 de ce numéroet abonnez-voussans tarderou offrez un abonnementà vos amis jardiniers!

Musique pour plantes (et jardiniers)

Salut, J’ai été très heureux de voir que le Jardinier d’Intérieur a finalement fait un article musical sur LE groupe québécois de reggae (vol. 3 – numéro 6, page 64). Me semble que quand j’ai vu ceux sur Taraf de Haïdouks et Kraftwerk il y a un bout de temps, je m’étais dit : « Câline! Y pouvaient pas parler de Kaliroots à la place de ces imbéciles? » Ça a pris du temps, mais c’est finalement fait. Cool. Deux petites suggestions qui m’ont l’air aussi naturelles que Kali pour le prochain article musical : La Chango Family et Mort de Rire. Bon, Mort de Rire ne tourne pas partout comme la Chango au Québec, mais Simon Jodoin, le chanteur, est surtout plus connu pour ses efforts et travail pour les artistes (au détriment de sa carrière) avec l’AMAQ et la lutte contre Émile Subirana et la Guilde des Musiciens (Tous Contre La Guilde!) en 2002/2003, le téléchargement (quand on voit un artiste défendre les consommateurs, c’est lui qui est là), et l’autoproduction des artistes. Au cas où vous ne seriez pas au courant, sans Jodoin, Fred Fortin et autres jeunes brasseurs de merde, la scène musicale québécoise serait déjà morte. Le salaire minimum de la Guilde, bien que partant d’une bonne intention, ne ref létait la réalité que d’un très petit pourcentage des musiciens professionnels. Les gars de l’OSM ou de l’orchestre à Brathwaite peuvent demander le salaire minimum, mais un groupe de cinq membres qui joue dans un petit sous-sol à 25 places comme le Sergent Recruteur ne peut demander que 750$ minimum. Les clubs se faisaient menacer par la Guilde et c’est là que les musiciens se sont tenus debout. Un tournant dans la scène musicale québécoise et je crois que le Jardinier d’Intérieur, dans la mesure des pages qu’il consacre à « Musique pour plantes (et jardiniers) », devrait en faire un article complet. Pis la Chango Family, c’est aussi naturel que Kaliroots. Il y a beaucoup de « consanguinité » entre les deux groupes et il s’avère que ça leur permet de créer d’autant plus. Textes qui cognent dur (ils sont un des groupes avec Polémil Bazar à passer sur Musimax

et pas Musique Plus, car leurs textes sont trop compliqués pour les jeunes... paraît qu’on est tous débiles!), un son live qui vous fait danser, ils donnent plein de choses sur leur site, pis j’en passe. Mes amies trippent sur le fait qu’ils font plein de fêtes de quartier dans Centre-Sud et Hochelaga; moi, c’est le fait qu’ils auraient pu prendre un chemin plus facile (Sperme Épidémie) et ont toujours refusé.Yes, continuez comme ça! Nous, les jardiniers d’intérieur, on aime bien quand notre revue favorite s’avance sur le terrain de la musique locale!

– Lyle Howard Seave

Engrais A + BMonsieur Bredoux,J’écris concernant votre éditorial de novembre 2008 sur les engrais en deux parties (A + B). Je me présente, Pierre-Luc Comtois, fabricant des engrais marins Bio Nord et distributeur des engrais Ultra Bio et de Distrival. Ultra Bio, une entreprise du Québec, fabrique un engrais en deux parties, très concentré, et contenant le meilleur des engrais minéraux et organiques. Ce nouvel engrais en deux parties se veut le plus simple des engrais en deux parties sur le marché puisqu’aucun autre engrais liquide n’est véritablement nécessaire.Ces engrais liquides sont encore plus efficaces avec un sol riche en matières organiques. Il est conseillé, dans un mélange de tourbe et de compost ou de coco et de compost, d’ajouter de la farine de crabe (qui favorise l’enracinement rapide grâce à la chitine) et du calcium marin afin d’ajuster le pH tout au long de la fertilisation. Nous travaillons avec un biologiste et un agronome afin de fabriquer des engrais efficaces et de qualité. Pour toute question, vous pouvez me contacter. Merci,

– Pierre-Luc Comtois (www.coopunitek.com)

Adressez-nous vos commentaires à : [email protected]. Merci!

Volume 4 – Numéro 5| 63

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | COURRIER DES LECTEURS

Page 64: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

64 | Volume 4 – Numéro 5

Bonjour, je me pose une bête question : le Soleil en été, combien fait-il de watts? Avez-vous une idée de ce que le Soleil, en été, produit comme quantité de lumens? À côté, j’aimerais savoir en comparaison ce qu’un néon produit comme lumens,

parce que je n’y connais pas grand-chose. C’est pour voir si dehors, gratuitement, je peux obtenir les mêmes résultats qu’à l’intérieur. J’ai déjà posé ma question sur un forum, et on m’a juste répondu que ma question était idiote! – Eliott

Bonjour Eliott,Il existe plusieurs unités pour définir et mesurer la quantité de lumière émise par le Soleil. En effet, selon que l’on s’intéresse à l’émission de la source de lumière, à la quantité d’énergie reçue ou encore

au renvoi indirect de la lumière par un autre corps ou objet réf léchissant, on doit se référer à des unités différentes. Pour simplifier les choses, sache que le Soleil, ici considéré comme la source primaire d’intensité lumineuse, dégage une intensité (source) mesurée en candela. Cette source lumineuse (Soleil) émet un f lux lumineux que l’on calcule en lumens. Le f lux lumineux est une source ponctuelle et uniforme d’une intensité de 1 candela, mais cette intensité est perçue au sommet d’un angle solide (qui reçoit le point lumineux) et qui a une unité de 1 stéradian (le stéradian correspond à l’angle sous-tendu par une surface de 1 m2 sur une sphère de un mètre de rayon). On obtient ainsi le f lux lumineux angulaire, qui s’exprime en lumen ou encore en candela/stéradian! La Lune, par exemple, qui est un corps réf léchissant, reçoit une partie de ce f lux lumineux et dégage en conséquence un éclairement que l’on définit en lux (une surface, en fait), et la partie de ce f lux que la Lune réf léchit vers la Terre (appelée luminance) est calculée en candela/m2!

Chacune de ces unités de mesure est aussi reliée avec la précédente :

• intensité d’une source lumineuse = candela;• f lux lumineux angulaire : 1 lumen = 1 candela/stéradian;• éclairement : 1 lux = 1 lumen/m2;• luminance : candela/m2 (ou cd/m2).

J’espère qu’à ce point-ci de notre réponse, nous n’avons pas encore perdu tous nos lecteurs!

Bref, pour répondre plus directement à ta question, lors d’une belle journée sans nuages, le Soleil émet 50 000 lux, soit 50 000 lumens/m2. À midi pile, alors qu’il est à son zénith, il peut émettre jusqu’à 100 000 lux. Par comparaison, une nuit de pleine Lune (en pleine campagne, sans éclairage artificiel de réverbère ou autre), cette dernière émet de 0,2 à 0,5 lux (0,2 à 0,5 lumen/m2). D’autre part, il ne faut pas confondre watt et lumen. Le watt est l’unité de puissance électrique qui correspond à la quantité d’énergie absorbée par une lampe où le watt est transformé en lumen. Cette unité de mesure de puissance (le watt) se calcule en multipliant le voltage – ou tension électrique – par l’intensité (en ampères) du

QUESTIONS ET RÉPONSES | LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

courant qui traverse le circuit, soit (watt = volt X ampère). L’efficacité lumineuse d’une lampe est définie par le rapport lumens/watt, c’est-à-dire que plus le quotient obtenu est élevé, plus la source lumineuse sera efficace. Il n’y a pas de meilleur éclairage que celui du Soleil pour la culture des plantes. En culture intérieure, les fabricants de lampes s’efforcent d’offrir de l’équipement qui reproduira au mieux ce rapport lumens/watt que nous offre la Nature. Par exemple, l’ampoule Agro-Lite XT 1000 watts au sodium à haute pression de Philips produit 146 000 lumens (146 lumens/watt), ce qui rapproche quand même pas mal son efficacité de celle d’une belle journée ensoleillée à l’extérieur. Alors, mon cher Eliott, à ta calculette (ta question n’était pas aussi bête qu’on a bien voulu te le laisser croire, tu vois)! – P.H.

Salut,Je cultive depuis de nombreuses années et j’ai réussi à stabiliser trois hybrides F1 qui sont tout simplement superbes. J’aimerais commercialiser ces F1. De quelle façon devrais-je m’y prendre? Merci

– T.S.

Bonjour,Il faut d’abord que tu sois conscient que le marché des semences hybrides F1 est extrêmement réglementé et surveillé et qu’il est pratiquement impénétrable pour les producteurs indépendants.

En effet, il faut tout d’abord que tu réussisses à faire inscrire ta variété d’hybrides F1 dans le catalogue national de production de semences de ton pays d’origine. Pour cela, tu dois contacter l’UPOV (Union internationale pour la protection des obtentions végétales – www.upov.int), organisation intergouvernementale ayant son siège à Genève (Suisse). L’UPOV assure la protection des obtentions végétales par un droit de propriété intellectuelle. Cette convention de l’UPOV a été adoptée à Paris en 1961, et celle-ci a été révisée en 1972, 1978 et 1991. Pour entrer dans un catalogue national, tu dois apporter la preuve que tes semences sont DHS, c’est-à-dire qu’elles détiennent les trois caractéristiques suivantes : distinction, homogénéité et stabilité.

C’est dans la troisième caractéristique que se trouve le moyen pour l’UPOV d’éliminer la plupart des soumissions. En effet, pour prouver la stabilité de ton nouvel hybride F1, tu dois apporter la preuve de sa stabilité sur… 20 ans! Tu dois fournir pour chaque année un compte-rendu de ta culture de F1 qui prouve que la plante obtenue de ta semence n’a pas changé de caractéristiques d’une année à l’autre. Et surtout qu’elle ne dérive pas vers une version improductive de type F2 ou F3! Donc, j’espère que tu as commencé à travailler sur ton hybride – au moins – en 1988, et que tu as pris des notes pendant ces 20 années!

De plus, il te faudra payer un droit d’entrée dans le catalogue national de 335$ CAN par nouvel hybride. Toutes ces étapes visent à éliminer les petites associations biologiques et petits

Pour continuer à obtenir le meilleur service, envoyez vos questions à [email protected] spécialistes en jardinage vous répondront ou commenteront vos remarques.

Page 65: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5

Volume 4 – Numéro 5| 65

producteurs pour laisser la voie libre aux grosses multinationales de production de semences comme Monsanto, DuPont, Limagrain, Singenta, etc. Alors, bon courage si tu veux affronter ces consortiums internationaux!

– P.H.

Salut,J’aimerais savoir si c’est possible de trouver de l’information dans votre magazine au sujet du cactus Echinocactus Williamsii et de ses semblables. Je vous remercie à l’avance.

– Bob La Roche

Bonjour Bob,Consulte les articles de Didier Pol, professeur agréé en Sciences de la terre et de la vie, dans notre volume 2, numéro 5, aux pages 56 et 57 et dans notre volume 2, numéro 6, aux pages 24 et 25, ainsi

que celui de Soma dans notre volume 3, numéro 3, aux pages 22 et 24, et enfin celui de Drew Fergusson dans le vol. 4, numéro 2, aux pages 44 et 45. Bonne lecture!

– La Rédaction

Hé, salut la gang du Jardinier d’Intérieur! Dans le numéro 4-1 de juillet/août 2008, vous comparez deux expériences de culture différentes, l’une dans des systèmes hydroponiques à l’intérieur et l’autre en terreau à l’extérieur. Ma question concerne

l’article de Maya et de son coloc. Dans sa chambre hydroponique, elle a un contrôleur de CO2 pour que les plantes reçoivent régulièrement du dioxyde de carbone. À ce qu’il paraît, c’est surtout pour le jour, car elles en ont besoin en échange d’oxygène. Mais est-ce vraiment essentiel d’avoir un contrôleur de CO2 et quelles seraient les conséquences dans le cas où on n’en aurait pas?

– M.B.

Bonjour! Les plantes produisent tout le temps du CO2, mais elles n’en ont effectivement besoin que durant les cycles de lumière. L’utilisation d’un contrôleur (diffuseur) de CO2 pour contrôler la conductivité électrique (taux de ppm) dans notre

pièce de culture est très importante. Les minuscules stomates sous les feuilles qui servent à puiser le CO2 sont très sensibles; un taux de CO2 trop élevé activera la fermeture de ces stomates, ce qui stoppera la photosynthèse. La plante sera alors dans un état « stagnant » le temps que le taux de CO2 revienne à la normale. Ces arrêts de production provoqués par de hauts taux de CO2 sont assez néfastes au bon déroulement d’une culture. Le contraire serait moins néfaste pour vos plantes, mais tout aussi enrageant. Jouer à l’économe et mettre moins de CO2 pour éloigner le plus possible le prochain remplissage de votre bombonne peut aussi vous jouer des tours. Si vous ne mettez pas assez de dioxyde de

carbone, vous risquez de perdre votre argent à petit feu, car les plantes n’auront pas le temps d’absorber le CO2 qu’il sera déjà dispersé dans l’air! Un contrôleur de CO2 est un très bon investissement! Bonne culture.

– P.H.

Bonjour,J’aimerais savoir quelle est la meilleure sorte de pots pour planter mes plantules. Merci.

– Mathieu Collins

Bonjour Mathieu,Je te conseille les pots écologiques et organiques de type CowPots, que tu peux planter directement dans le sol. C’est un procédé fort bon pour l’environnement. Consulte le site Internet de la

compagnie qui produit ces pots à : www.cowpots.com. Bonne culture!

– P.H.

Bonjour, J’ai une jardinerie à Sainte-Julienne et j’aimerais distribuer votre magazine. Pouvez-vous me dire comment je dois faire? Merci.

– Anne Pagé, Le centre jardin Florus Pocus, – Sainte-Julienne, Québec

Bonjour Anne,Contactez notre directeur des ventes et du marketing, William Fitzmaurice, à : [email protected]. Merci,

– La Rédaction

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR | QUESTIONS ET RÉPONSES

Erratum

Dans notre dernier numéro, Vol. 4, No 4 (juillet/août 2009), le premier paragraphe de l’article de Sylvie Laberge (Les plantes médicinales : armes de destruction massive), page 44, était illisible, en raison d’une surimpression de typographie verte sur fond vert. Nous nous en excusons. Voici le paragraphe complet : « L’être humain, depuis la nuit des temps, progresse à coups d’essais et d’erreurs. La roue, l’agriculture, le feu... On s’interroge aujourd’hui sur le moment du contrôle du feu par l’homme, qui serait survenu non pas il y a 400 000 ans comme on le croyait jusqu’à tout récemment, mais il y aurait environ 750 000 ans. Si les données sont exactes, une toute nouvelle série de questions se pose. Quand l’homme a-t-il « maîtrisé » la nature au point non plus de la subir, mais de l’exploiter? »

Page 66: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 67: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5
Page 68: The Indoor Gardener (French Edition) Vol. 4—Issue 5