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Thème 1: Les chemins de la puissance: Les Etats-Unis et la Chine depuis 1918

Cours de révision pour le bac blanc

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+Exemples de sujets de compositions depuis 2013

  Les Etats-Unis et l’Europe depuis 1945

  Les Etats-Unis et le monde depuis 1918

  Les Etats-Unis et le monde depuis les «  Quatorze points  » (1918) du président Wilson jusqu’à la fin de la guerre froide

  La Chine et le monde depuis 1949

  L’émergence de la puissance chinoise depuis 1949

⇒ Le terme n’est pas forcément dans le titre mais pour vous aider, basez-vous sur la notion de puissance qui se situe au cœur de l’histoire des relations internationales.

+Comment rédiger une composition?

Taille: de 4 à 7 pages! (vous avez 2h30)

La composition propose une réponse (conclusion) organisée et hiérarchisée (le plan) à la question soulevée par l’énoncé et reformulée (introduction)

Première étape:

  Extraire la problématique

  Préparer le plan

+La problématique

  Pour choisir la problématique, il faut saisir quel est le sujet central de l’énoncé. Il peut s’agir d’un mot-clé présent dans le titre de l’énoncé ou sous-entendu par celui-ci. Ce terme est souvent celui autour duquel se construisent les grands thèmes. Exemples:   « L’émergence de la puissance chinoise depuis 1949 »: il est ici

évident que le terme clé autour duquel va se développer toute votre composition est celui de puissance, qui est aussi dans le titre du thème 1 (Les chemins de la puissance)

  « La Chine et le monde depuis 1949 »: le sujet est dans le « et » de l’énoncé, on cherche à étudier les relations qu’entretient la Chine avec le reste du monde (Occident, voisins russes et japonais, tiers-monde etc.) Les relations internationales oscillent souvent entre les deux pôles puissance-domination, vous pouvez donc aussi vous reposer sur ce concept.

+La problématique

  Elle consiste souvent en une reformulation sous forme de question du sujet de la composition.

  Dans le cas de « La Chine et le monde depuis 1949 »: En quoi les relations entre la Chine et le monde ont-elles permis à celle-ci de devenir une puissance mondiale?

  Avant de commencer votre plan, fixez déjà l’idée principale de votre conclusion qui doit caractériser le mot-clé repéré dans le sujet. Cela vous aidera à réaliser votre plan.   La Chine est passée d’un statut de pays affaibli par les guerre

civiles et mondiales en 1949, à celui de puissance mondiale au début du XXIe siècle.

+Le plan Attention: les titres qu’on vous demande de formuler dans un plan ne doivent pas figurer dans vos copies! Sautez juste des lignes entre les différentes partie.

Le choix du plan dépend du type de conclusion et/ou de sujet.

  Le plan chronologique présente des périodes successives; on le choisi pour montrer une évolution et est adapté aux sujets d’histoire couvrant une longue période historique (plus de 30 ans). Il est donc parfait pour parler de l’évolution de la puissance chinoise sur la longue durée!

  Le plan thématique permet d’aborder un sujet sur toutes les facettes possibles à un moment donné, pour faire le bilan ou évaluer une situation. Il permet de qualifier le sujet (exemple: “Les différentes mémoires de la Seconde Guerre mondiale en 1960”)

  Le plan antithétique oppose des points de vue (des opinions ou des approches différentes d’un même sujet). Généralement il est présenté en deux parties (“le pour et le contre”) et est à privilégier quand l’énoncé se présente sous forme interrogative suggérant l’idée d’un débat (exemple: “la mondialisation culturelle: uniformisation ou diversification?”

  Le plan didactique (fait-cause-conséquence) est à utiliser quand on veut mettre en valeur des liens de cause à effet (exemple: “l’influence de la mondialisation économique sur la mondialisation politique“)

+Le plan

  En général, un plan comporte donc 2-3 grandes parties, elles-mêmes divisées en sous-parties qui suivent elles-aussi une logique chronologie, thématique ou antithétique. Les parties ne doivent pas se développer dans le désordre et il faut éviter les présentations “catalogue”, c’est-à-dire qui présentent une énumération de données. Du coup, il est préférable d’éviter de mettre des sous-parties thématiques dans un plan thématique ou des sous-parties chronologiques dans un plan chronologique.

  Il faut prévoir des transitions entre les différentes parties. La transition est une phrase en deux temps: elle conclut la partie achevée (énonce l’argument qui répond à la question du sujet) et introduit la suvante (elle repose la question du sujet et annonce le domaine ou la période d’analyse).

+Le plan Les consignes suggèrent ici un plan chronologique qui indique trois grandes périodes. Pour éviter la présentation “catalogue”, (énumération de données) il serait bon de choisir des sous-parties thématiques autour de la question de la puissance et de ses différentes composantes (politique, économique, culturel) pour chaque grande période.

  La Chine, une puissance communiste liée à l’URSS (1949-1960)   Le modèle communiste maoïste : un reflet du modèle soviétique ? (thème :

politique intérieure)   L’évolution des relations entre la Chine et l’URSS au sein du bloc communiste

(thème : politique extérieure)

  La Chine, leader du ters-monde ? (1960-1980)   L’affirmation de la Chine comme leader du tiers-monde (thème : politique)   Les limites du rayonnement international (thème : économique, culturel et

social)

  La Chine, puissance intégrée à la mondialisation (1980 à nos jours)   L’émergence de la puissance économique avec le « socialisme de

marché » (thème : économique)   La Chine, hard power et soft power (thème : politique et culturel)   Une puissance contestée (thème : politique, culturel, écologique, social,

économique

+L’introduction

1.  L’accroche

2.  Problématique

3.  Définition des termes

4.  Annonce du plan

+L’accroche L’accroche sert à éveiller l’intérêt du lecteur, sous forme d’un constat, mais elle amène aussi la problématique (« nous pouvons donc légitimement nous demander… »)

Deux possibilités en histoire (souvent):

1.  parler de ce qui se passe avant (rapide résumé en 2-3 phrases de ce qui se passe entre 1919 et 1949): En 1949, la Chine est affaiblie. Elle a été successivement occupée par les puissances européennes et japonaises depuis le XIXe siècle. Après la proclamation de la République en 1911, le pays est divisé par une guerre civile d’abord entre le Guomindang (GMD) et les seigneurs de la guerre, puis entre celui-ci et les communistes de Mao Zedong. En 1949, quand celui-ci proclame l’avènement de la République Populaire de Chine, le pays est loin d’être une puissance…

2.  parler de la situation au départ, et à l’arrivée, et se demander ce qu’il s’est passé entre: La proclamation de la République de Chine par Mao Zedong en 1949 ouvre une nouvelle ère pour la Chine. Après des decennies de domination, la Chine s’ouvre au monde et devient une puissance qui compte…

+La définition des termes

Cette définition concerne essentiellement le sujet central de l’énoncé, ici la puissance et éventuellement les relations internationales entre les pays (qui peuvent être définies par la division entre dominant et dominé)

Rappel: puissance = capacité d’influence sur un autre état/acteur par la force (hardpower), l’influence culturelle (softpower) ou l’économie.

+L’annonce du plan

Celle-ci évoque seulement les 2-3 grandes parties et ne détaille pas les sous-parties!

Elle s’introduit généralement avec la phrase: « Pour répondre à cette question… »

+Introduction:

[Accroche] La proclamation de la République de Chine par Mao Zedong en 1949 ouvre une nouvelle ère pour la Chine. Après des decennies de domination, la Chine s’ouvre au monde et devient une puissance qui compte.

[Problématique] En quoi les relations entre la Chine et le monde ont-elles permis à celle-ci de devenir une puissance mondiale?

[Définition des termes] Pour répondre à cette question, nous analyserons l’évolution de la capacité de l’Etat chinois à influencer les autres acteurs (Etats, individus, organisation), soit par la force (hard power), soit par l’influence culturelle (soft power), soit par l’économie…

[Annonce du plan]…à travers trois grandes phases de son histoire. Nous verrons d’abord comment la Chine devient une puissance au sein du monde commniste. Ensuite, nous verrons comment, dans les années 1950-1960, la Chine devient un puissant relais des revendications anticoloniales. Enfin, à partir des années 1980, la Chine achève son intégration au monde et devient une puissance mondiale.

+Le développement

  Le développement expose vos connaissances de manière à démontrer la justesse de votre conclusion. Gardez-là donc toujours en tête! Le corps du travail est une démonstration.

  Sautez deux lignes entre chaque grandes parties et une ligne entre chaque sous partie. Les transitions se trouvent à la fin de chaque grande partie.

  Respectez la règle de une idée = un paragraphe!

  Attention:   Ne jamais utiliser “je” et éviter l’usage du “on”!   En histoire, même si on parle de quelque chose qui est au passé,

on le formule généralement au présent, c’est moins lourd. Dans tous les cas, on n’utilise jamais le futur.

+I. La Chine, une puissance communiste liée à l’URSS (1949-1960) a.  Le modèle communiste maoïste : un reflet du modèle soviétique ?

  [contexte] Après 1949, la Chine devient un Etat communiste dans lequel le Parti communiste chinois (PCC) est un élément clé. Mao Zedong (1893-1976) est l’homme fort du pays juqu’à sa mort.

  [situation politique et économique intérieure] De 1949 à 1959, la Chine reproduit le modèle soviétique. Mao établit un Etat totalitaire (régime de parti unique) et s’appuie sur le culte de la personnalité pour mieux mobiliser la population. Elle met en place des plans quinquennaux, collectivise les terres et les moyens de production et nationaliste les entreprises industrielles. Les résultats sont médiocres, ce qui pousse Mao a changer de cap et à proposer un nouveau modèle économique appelé le « Grand Bond en avant » (1959-1960) qui cherche à donner autant d’importances aux secteurs industriels et agricoles.

+I. La Chine, une puissance communiste liée à l’URSS (1949-1960) b. L’évolution des relations entre la Chine et l’URSS au sein du bloc communiste

[La Chine sous tutelle soviétique] D’une manière similaire, dans un premier temps, la Chine choisit de « pencher d’un seul côté » en tant qu’alliée de l’URSS dans la Guerre Froide. Les deux Etats signent un traité d’amitié en 1950 suite à quoi la Chine jouera un rôle majeur dans divers affrontements entre les deux blocs en Asie (en Corée, en Idochine ou encore au Cambodge).

[L’éloignement] Après 1953 et la mort de Staline, Mao cherche de plus en plus à s’éloigner de l’influence soviétique. Il dénonce la politique révisionniste de Khrouchtchev, la déstalinisation et l’impérialisme soviétique. Les relations se tendent et en 1962 a lieu la rupture officielle des deux alliés.

[Transition] Ainsi, si dans un premier temps, la Chine se place sous la tutelle soviétique, elle s’éloigne petit à petit de cette influence, ce qui va lui permettre, ce qui va lui permettre d’offrir un modèle alternatif au sein des pays du tiers-monde.

+II. La Chine, leader du tiers-monde? (1960-1980) a.  L’affirmation de la Chine comme leader du tiers-monde

[Chine et tiers-monde] En effet, dès les années 1950, le rayonnement de la Chine est réel auprès des peuples colonisés. Elle soutient financièrement, technologiquement, voire militairement les luttes d’indépendance et est un acteur important de la Conférence de Bandung en 1955 qui marque le début du mouvement des pays non-alignés. Ainsi, la République Populaire de Chine se démarque politiquement comme un modèle alternatif aux tutelles occidentales ou soviétiques, ce qui va lui valoir une reconnaissance politique internationale accrue.

[Conséquences politiques] Dans les années 1960, non seulement les non-alignés, mais également certains pays occidentaux comme la France reconnaissent la RPC sur le plan diplomatique. Elle obtient l’arme nucléaire en 1964 et un siège au Conseil de Sécurité de l’ONU en 1971. En 1972, le Président américain Nixon est reçu en Chine par Mao.

+II. La Chine, leader du tiers-monde? (1960-1980) b. Les limites du rayonnement international

[limites économiques] Toutefois, l’aura de la Chine comme puissance communiste et anticoloniale reste assez limitée jusqu’à la fin des années 1970. Au niveau économique, le « Grand bond en Avant » de Mao tourne à la catastrophe. Les exigences de croissance industrielles sont telles que les paysans n’ont plus le temps de s’occuper de leurs récoltes et entre 1959 et 1961 la famine tue environs 20'000 chinois. A la mort de Mao, en 1976, le pays est sous-industrialisé et un tiers de la population vit dans la pauvreté.

[limites sociales] Au niveau social, le bilan est tout aussi catastrophique. Mao fait régner la terreur et des millions de chinois sont victimes de ses choix politiques par exemple lors de l’épisode du mouvement des Cent Fleurs (1957) ou lors de la Révolution Culturelle (1966).

[Transition] Ainsi, si au cours des années 1960, le hard power de la Chine est de plus en plus confirmé, au niveau économique, il faut attendre la fin des années 1970 pour que la puissance du pays décolle.

+III. La Chine, puissance intégrée à la mondialisation

a.  L’émergence de la puissance économique avec le « socialisme de marché »

[L’ouverture économique] En effet, en 1976, à la mort de Mao, la Chine s’ouvre au monde et est désormais la deuxième puissance économique mondiale. Dès la fin des années 1970, Deng Xiaoping qui remplace Mao opte pour une libéralisation progressive du pays. En 1992, le PCC valide le principe d’ « économie socialiste de marché », qui permet l’ouverture de la Chine aux investissements étrangers et l’intégration chinoise à l’économie mondiale.

[La puissance économique] La Chine (surtout sa façade littorale Est) est désormais un des pôles principaux des productions et des échanges mondiaux, en tant qu’ « atelier du monde ». Elle entre à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 2001 et ses réserves de capitaux qui lui permettent de faire de nombreux Investissement Directs à l’Etrangers (IDE) en font un partenaire économique incontournable.

+III. La Chine, puissance intégrée à la mondialisation

b. La Chine, hard power et soft power

[Hard power] Grace à l’arme nucléaire et à son siège à l’ONU, la Chine est aujourd’hui une puissance politique très importante. Elle a su récupérer Hong Kong en 1997et a créé l’Organisation de Coopération de Shanghai avec la Russie en opposition à l’OTAN.

[Soft power] D’autre part, elle cherche à développer son soft power à travers l’organisation de grands évènements internationaux comme les Jeux Olympiques de 2008 ou l’établissement d’Instituts Confucius dans le monde entier.

+III. La Chine, puissance intégrée à la mondialisation

C. Une puissance contestée

[limites internes] Toutefois, le pays est encore englué dans des problèmes de pays en développement (énormes inégalités sociales) et reste un Etat autoritaire (non respect des droits de l’homme et de la liberté d’expression, conflits internes violents).

[limites externes] Ces écarts, combinés à la forte dégradation de l’environnement que provoque la croissance chinoise, sont la source de nombreuses critiques sur le plan international. Même si sa puissance économique est réelle, le modèle politique et social chinois est peu attractif. De même, le pays reste loin des Etats-Unis dans les domaines militaires et technologiques.

+La conclusion

  Réponse à la question posée dans l’introduction

  Résumé de tout ce qui a été dit avec maximum une phrase par grande partie.

  Ouverture: formulation d’une nouvelle problématique que peut soulever votre résultat.

+Conclusion

[Réponse à la problématique] Depuis 1949, les relations entre la Chine et le monde ont permis à celle-ci de devenir une puissance mondiale.

[Résumé] D’abord comme puissance communiste, puis anticoloniale, elle a eu un certain écho. Toutefois, c’est bien l’ouverture du pays à l’économie mondiale, à la fin des années 1970, qui a permis à la Chine de s’éveiller et de devenir une puissance au rayonnement mondial.

[Ouverture] Si elle est une grande puissance, la Chine n’est pas encore l’ « hyperpuissance » capable de rivaliser sur tous les points avec les Etats-Unis.

+Les chemins de la puissance: les Etats-Unis et la Chine depuis 1918 Bilan express

Exemple d’étude de document: Les États-Unis et le monde à   deux   dates importantes de leur   histoire  : 1918  et  1941   Consigne: Après avoir replacé les documents dans leur contexte respectif, montrez dans quelle mesure ils rendent compte de la politique étrangère des États-Unis d’Amérique à deux dates importantes de leur histoire : 1918 et 1941. Vous porterez un regard critique sur le document 1 en évoquant la portée de ce discours.

Extraits du discours du président Woodrow Wilson devant le Congrès des États-Unis, le 8 janvier 1918   «  […] Ce que nous exigeons dans cette guerre n’est donc rien de particulier pour nous-mêmes. Ce que nous voulons, c’est que le monde devienne un lieu sûr où tous puissent vivre, […] spécialement pour toute nation éprise de la paix, comme la nôtre, pour toute nation qui désire vivre librement de sa vie propre, décider de ses propres intuitions, et être sûre d’être traitée en toute justice et loyauté par les autres nations, au lieu d’être exposée à la violence et aux agressions égoïstes de jadis […]. C’est donc le programme de la paix du monde qui constitue notre programme. Et ce programme, le seul possible selon nous, est le suivant : 1 – Des conventions de paix, préparées au grand jour […]. 2 – Liberté absolue de la navigation sur mer, en dehors des eaux territoriales […]. 3 – Suppression, autant que possible, de toutes les barrières économiques, et établissement de conditions commerciales égales pour toutes les nations consentant à la paix et s’associant pour son maintien. 4 – Échange de garanties suffisantes que les armements de chaque pays seront réduits au minimum compatible avec la sécurité intérieure […]. 9 – Une rectification des frontières italiennes devra être opérée conformément aux données clairement perceptibles du principe des nationalités […]. 14 – Il faut qu’une société des nations soit constituée en vertu de conventions formelles ayant pour objet d’offrir des garanties mutuelles d’indépendance politique et d’intégrité territoriale aux petits comme aux grands États. »   Source : Digithèque de matériaux juridiques et politiques de  l’université de  Perpignan.

Photographie d’une réunion publique organisée par   l’  « America   First Committee  », aux États-Unis en   1941

Traduction du texte  : « Sauvez nos fils. Non aux convois [d’armements vers l’Europe]. Non à la guerre. Non à la mort de soldats américains. Rejoignez le comité America First. Aidez-nous dans notre combat. »   Note  : L’ «  America First Committee » («  Comité Amérique d’Abord ») fut fondé en 1940 pour s’opposer à l’hypothèse de l’entrée en guerre des États-Unis. Ce groupe de pression organisa notamment de nombreux meetings et aurait compté jusqu’à 800 000 membres.

Corrigé: Introduction •  Au cours des deux guerre mondiales l’aide des Etats-Unis est sollicitée alors que leur

tradition politique tend à l’isolationnisme. •  Les deux documents permettent d’analyser les points de vue d’Américains en 1918 et

1941 et expose les raisons pour lesquelles le pays doit ou non intervenir. •  Ce sont deux documents d’une portée différente, l’un est officiel, l’autre présent

l’opinion d’une association de citoyens. •  En quoi ces documents reflètent les hésitations d’une puissance émergente?

•  Plan: il est dans la consigne (Après avoir replacé les documents dans leur contexte respectif, montrez dans quelle mesure ils rendent compte de la politique étrangère des États-Unis d’Amérique à deux dates importantes de leur histoire : 1918 et 1941. Vous porterez un regard critique sur le document 1 en évoquant la portée de ce discours)

•  Le contexte peut être donné dans l’introduction •  La première partie porte sur la politique étrangère des Etats-Unis en 1918 et en

1941 (Les présidents veulent intervenir mais l’opinion publique est isolationniste, ce qui provoque l’échec du projet Wilsonien en 1918)

•  La seconde partie porte sur la portée du discours wilsonien, évaluation de la portée des 14 points et de leurs limites (Les Etats-Unis n’entrent pas dans la SdN)

•  Conclusion: Entre 1900 et 1950, les États-Unis ont changé de statut et appris à assumer leurs responsabilités de grande puissance  ; mais il a fallu deux guerres mondiales pour que les Américains renoncent à l’isolationnisme.